LA RELATION

EDUCATIVE

OBJECTIF GENERAL

- Assurer l’éducation des groupes cibles

OBJECTIFS INTERMEDIAIRES

- Éduquer les groupes cibles

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Définir la notion de relation éducative

Décrire les fondements

Expliquer les différentes fonctions de la relation éducative

Expliquer les différents mandats (judiciaire et administratif)

INTRODUCTION

Menus larcins, violence, prostitution, toxicomanie, désertion… ! Ce sont là les visages multiples et désolants de la déviance/ délinquance et en même temps les maillons tragiques d’une chaîne capable d’étouffer tout le devenir social d’un jeune humain. Il est certain que la délinquance juvénile représente à l’heure actuelle un des problèmes les plus angoissants qui se pose aux sociétés organisées. Nous pouvons évoquer plusieurs raisons à l’appui de cette assertion.

D’abord, bien sûr, le fait que la délinquance

des mineurs occupe une place considérable

dans l’ensemble de la criminalité commise, les

juvéniles produisant à eux seuls plus du tiers,

sinon la moitié des actes illicites pour bon

nombres de catégorie de délits ;

ensuite le fait que dans ce désaveu ou même

cette fin de non- recevoir souvent brutal qui est

signifiée à l’endroit des voleurs et de

préoccupations sociales, c’est toute l’efficacité

des mécanisme sur lesquels la société compte

pour mobiliser et intégrer ses nouveaux

membres qui se trouve remise en question ;

aussi, la dramatique constatation que l’activité délinquante marque le début pour un nombre substantiel de jeunes ( 10% chez les jeunes Montréalais), d’une longue et désastreuse errance sous le signe de l’antagonisme, de la méfiance et de la dissidence ; enfin, le malaise profond ressenti inévitablement par le groupe social lui-même, puisqu’il est clair qu’un tel problème est lié au développement humain, plus précisément au délicat ajustement à la vie de groupe que chaque être, de façon lente

lui-même, puisqu’il est clair qu’un tel problème est lié au développement humain, plus précisément au délicat ajustement à la vie de groupe que chaque être, de façon lente

et souvent laborieuse, doit effectuer, comme s’il y avait un prix à payer, une sorte de tribut fatidique par lequel l’échec de certains garantit la réussite de la majorité.

Drame à la fois humain et social, la délinquance nous interpelle tous , que se soit à titre de parent, d’éducateur, de citoyen, ou, plus fondamentalement, d’être humain.

Que penser de la récurrence, sinon de l’amplification d’un tel phénomène aujourd’hui

que faire devant ces comportements ou explosent en même temps un refus de participer, un besoin de s’affirmer, une réaction de défi, un cri de révolte, un aveu d’impuissance, un appel à l’aide. Est-il possible de réagir autrement que par la réprobation formelle et le contrôle social qui, trop souvent, cache la peur, l’intolérance et la rigidité ?

Et il n’y a pas de doute que la criminalité des mineurs et le problème qui, depuis de nombreuses années, suscite les recherches les plus pertinentes et les plus novatrices, tout autant en ce qui concerne les causes que sont les moyens d’intervention

Chapitre I : DEFINITION

Dans un effort magistral pour définir les bases de la relation éducative dans le cadre d’une clarification conceptuelle, nous entendons par ce couple de terme

«Relation/ Educative » une intervention psychologique, une intervention spécialisée qui, en utilisant le milieu de vie d’un jeune aux prises avec les difficultés spécifiques d’adaptation, accompagne et soutien ce jeune dans sa démarche vers un meilleur équilibre constant face à lui-même et face à son entourage.

De manière plus précise, elle repose sur une conception qui voit d’abord le jeune comme un

être global, se développant par l’interaction entre ses capacités internes et les possibilités d’expérimentations qui lui offre son environnement. Dans cette perspective la relation éducative conçoit le milieu de vie du jeune- qu’il s’agisse de son milieu naturel ou spécialisé- comme un système global et dynamique, il est un ensemble de composantes interagissant entre elles. Par l’intermédiaire du savoir, du savoir être et du savoir faire de l’éducation, elle cherche à utiliser ce milieu de vie en structurant et en l’organisant pour qu’il devienne un dispositif qui par l’interaction des ses composantes, favorisera la demande du jeune vers un meilleur équilibre, un bien être.

Elle cherche également, par une relation établie dans et par un vécu éducatif partagé, à répercuter et à traduire les effets de ce dispositif sur le jeune de manière à ce qu’il s’engage activement dans sa démarche de réadaptation en atteigne les objectifs.

D’un point de vue expérimental, il est clair que la délinquance suscite une variance importante même chez les adolescents qui n’ont pas eu de démêlés avec la police et qui sont en apparence relativement adaptés. De plus, elle est étroitement liée dans ses modulations d’intensité à des sources d’inadaptation lesquelles sont ici prioritairement de nature sociale et secondairement de nature psychologique.

La délinquance, même cachée, doit se trouver

un terrain propice pour éclore et croître.

Elle n’est pas un choix fortuit mais l’une des

réponses à certains problèmes spécifiques. On

peut de ce fait dégager trois profils différentiels :

une délinquance passagère, dont les auteurs

manifestent les caractéristiques sociales

positivés et ne souffrent pas de handicaps.

une délinquance intermittente à fréquence

moyenne, dont les auteurs présentent des

relations sociales intensément conflictuelles

mais relativement peu de carences.

enfin, une délinquance récurrente tenace, dont les auteurs accusent une nette opposition aux corps social et des carences psychologiques réelles.

Dans la mesure où divers résultats montrent que différents types d’interventions sont efficaces, il devient évident qu’il n’y a pas qu’une stratégie qui puisse répondre aux problèmes des adolescents ( RUTTER, M, 1998 p. 293, changing youth in a changing sociéty : patterns of adolexent. Developpement and disorder, cambridje, HARVARD University press.

Il importe de mettre l’accent sur l’utilisation d’une approche intégrée combinant divers modes de prise en charge.

Pareille approche permettrais d’effectuer les ajustements nuancés qui sont si important pour la majorité des groupes cibles, tout en assurant un grande flexibilité à travers le temps.

Une flexibilité que faciliterait la tâche de demeurer en contacte avec les changements qui se produisent tant autant chez le sujet lui-même que dans son environnement.

PALMER,T, 1978, P49. Correctional Intervention and Research, Toronto, Lexington.

A notre avis la meilleur façon de tirer parti des facteurs psychosociaux à portée criminogène sur les fondements de la Relation Educative c’est de les mettre à contribution pour construire une typologie du sujet en charge.

Les démarches de ce types, intégrant à la fois des données relatives à la conduite sociales, au vécu social aux traits du sujet et aux habiletés professionnelles de l’intervention offrent plus de chances, de réussite à l’intervention.

NB : ne jamais confondre vécu social et vaccum social.

CHAPITRE II : LES FONDEMENTS

Il nous parait judicieux d’insister sur les fondements pour outiller d’avantage les étudiants car toute fondation est déterminante dans la construction crédible et pérenne.

Ainsi le premier fondement serait le savoir- être de l’éducateur.

L’éducateur ne pourra aider le jeune à atteindre les objectifs que s’il établit avec lui une relation privilégiée, qui lui permettra d’atteindre les objectifs poursuivis en prévention ou en réadaptation. Cette relation éducative et le savoir être de l’éducateur ; et le savoir être se traduit dans l’exercice de certains schémas relationnels.

L’éducateur est l’initiateur de la relation ; il fait consciemment les premiers pas pour répondre à certains besoins fondamentaux de jeune.

La démarche initiale repose avant tout sur son savoir- être et se concrétisera par la suite dans le vécu éducatif. Cette relation repose également sur les épaules du jeune, qui répondra aux initiatives de l’éducateur selon son potentiel et son niveau. Une fois le premier contact établi, la relation pourra alors progresser, s’approfondir et débouche sur d’autres interactions éducatives relationnelles susceptibles de renforcer encore l’engagement du jeune. Précisons que cette démarche ne sera pas linéaire mais parsemée de crises et de régressions, avant comme après des progrès remarqués.

La relation éducation/ jeune est fondée sur trois préoccupations Complémentaires

l’aménagement des conditions de l’environnement éducatif de façon à faire vivre aux jeunes des interactions appropriées avec les autres composants du contexte et du milieu.

l’acceptation d’entrer en interaction dynamique avec le jeune, en l’accompagnant dans sa démarche d’adaptation personnelle dans des situations des vécus éducatifs partagés ;

L’exploitation du potentiel des situations vécues, de façon à enrichir chez le jeune la conscience du réel dans une interaction donnée.

Il s’agit en d’autres termes d’emmener le jeune à mieux comprendre le rôle qu’il joue dans une situation précise en vue de favoriser une généralisation des conduites acquises.

Pour établir une relation éducative, les acteurs doivent développer des schémas qui correspondent à cette relation. Cela exige que les éducateurs professionnels ajustent leurs attitudes au contexte du vécu éducatif partage. Les schémas relationnels sont des outils privilégiés de la relation éducative et nous en décrivons six.

(Voir copie)

La considération (savoir qui on a affaire)

La sécurité

la confiance

La disponibilité

la congruence

L’empathie

La revue de ces éléments implique

l’investigation des fonctions de la relation

éducative.

CHAPITRE III : LES FONDEMENTS DE LA RELATION/EDUCATIVE

Les différentes fonctions de la Relation / Educative tirent leurs racines des fondements.

Dans les faits rien n’est difficile pour un éducateur confronté aux difficultés d’une vie quotidienne avec des sujets perturbés dans leurs comportements, que de tenir compte de cette vision systématique.

Tout l’invite à s’enfermer dans sa relation, son petit groupe, ses activités, institution, pour ne pas être submergé par la complexité des variables, groupables, institutionnelles, familiales, sociales qui interfèrent

sans cesse sur ces tentatives d’interventions et lui font constamment oublier qu’il vit dans un écosystème, et que

toute personne, aussi bien accompagné soit-elle sur le plan individuel, ne peut s’épanouir et consolider ses progrès qu’en trouvent des réseaux de soutien à travers son environnement au sens large.

L’ensemble de ces qualités, permet l’établissement d’une relation significative avec un intervenant dont les fonction demeurent multiples.

Peut-on déterminer ces fonctions

La fonction d’accompagnement

La fonction évaluative

Capacité de comprendre la dynamique d’un groupe

Place et objectifs selon les besoins

Les forces et les limites de chaque sujet

L’intervention des sous systèmes

La compréhension de la démarches, etc.

La fonction d’auxiliaire du MOI

La vie quotidienne avec des sujets dont l’établissement des 1er liens à souvent été précaire, dont les équipement cognitifs et neuro-biologiques sont parfois atteints et dont les structures familiales sont souvent insuffisantes, met en évidence des périodes de fragilité particulières où les jeunes entrent dans un tel désarroi qu’ils parviennent, plus à s’ajuster sur conflits les plus banneaux de l’existence. Perte de contrôle, figues, retrait dans un monde clos sont alors les manifestations d’un naufrage passager de l’identité.

Sans soutien extérieur immédiat qui joue le rôle d’état, ces sujets deviennent la proie d’une angoisse intolérable et posent des actes qui risquent de compromettre gravement leur vie personnelle et sociale.

Percevant cela, l’éducateur peut souvent intervenir sur le champ en se substituant momentanément au Moi défaillant. Cette action peut revêtir de multiples aspects : éloignement d’une situation trop anxiogène, maintien physique de la personne ; orientation vers une activité perçue comme rassurante ; intense soutien émotif ; etc. Cette fonction auxiliaire du Moi a parfois mauvaise presse ; on la regrette au nom des risques d’alimenter une neutralité d’assister.

Fonction de témoin de la réalité et de pôle identificatoire

La fonction de substitut parental

Cette fonction est souvent évidente lorsqu’un éducateur ou un couple éducatif a choisi de prendre en charge durant de longues années des enfants qui, pour des raisons multiples, ne peuvent pas bénéficier de la présence régulière et aimante des parents.

9- L’éducateur s’assure également que son savoir-faire lui permet d’atteindre

effectivement une rigueur professionnelle de qualité.

10- L’éducateur ne peut s’isoler dans un

égocentrique professionnel : le terrain en

équipe la collaboration interdisciplinaire lui sont

aussi indispensables que la nécessaire relecture

de ses propres interventions.

Le jeune est d’abord un être global. Bien sûr les

sciences de l’homme ont depuis, pris en

considération les liens fonctionnels entre

l’aspect bio-physiologique et le comportement

humain en général permettant ainsi de

compenser certains lacunes.

Au terme de cette présentation de la

Relation Educative il nous parait pertinent

d’orienter les étudiants vers la recherche

permanente du savoir par la culture de la lecture

des ouvrages professionnelles, ce qui nous

inspire une bibliographie en ce dernier

paragraphe, mais aussi de bien vouloir s’investir

sur le champ de la pratique avec à coup sûr aux

1ère années de leur carrière des dualités

d’essais – erreurs, de la recherche - action pour

obtenir à un professionnalisme pointu, digne de

confiance.

Bibliographie

G. Gendreau et coll. 2001 jeunes en

difficultés et intervention psychoéducative.

Ed sciences & cultures -Montréal / Ca

Joseph ROUZEL, 1997 le travail

d’éducateur spécialisé éthique et pratique

DUNOD – PARIS

GILLES : Gendreau et Coll., l’action

psychoéducative. Ed Fleurus, Paris.

DEVIANCE PAR RAPPORT AUX AUTRES

Le jeune aux prises avec des difficultés spécifiques, bien souvent, vit ses relations avec les autres et avec lui-même sur un mode offensif et destructif. On le constate surtout dans les comportements du jeune caractériel : il attaque les êtres dans leur intimité, dans leur

retranchement, et il cherche à leur faire autant de tort qu’à lui-même. Lorsqu’il s’incère dans un groupe, il devient rapidement dérangeant, bousculant les cadres réguliers et normaux à un point tel que le groupe ne peut plus être le même. Toutes ses façons d’agir apparaîtront à l’observateur expérimenté beaucoup plus fondamental,

plus révélateur aussi, que les quelques frasques de comportements d’adolescents en mal d’identité personnelle..

On peut retrouver chez les adolescents dits « normaux » des conduites de types délinquants (vol à l’étalage, emportement exprimant par les bris d’objets et ou de matériel, provocation ouverte, etc.)

Certains se sont affranchis de certaines normes sociales ; ils ne veulent pas être comme tout le monde. On peut se demander s’ils ne sont pas antisociaux, car leurs attitudes dérangent et mettent en danger nos statuts, nos croyances, nos perceptions.

Mais ce que la déviation profonde, celle qui n’est pas simplement extérieur, met en cause, c’est tout autre chose : elle ne relève pas du désir de se vouloir marginal, de se différencier des autres, mais bien d’une pulsion profondément ancrée à se blesser en blessant les autres et même à se détruire.

Pour saisir le jeune dans son entier, il faut recouvrir aux grands angles.

La Relation Educative ne peut mener à des résultats si son attention se focalise exclusivement sur les difficultés spécifiques d’adaptation du jeune.

Au contraire, ce qui lui donne tous son sens, c’est précisément de comprendre qu’avant d’être un « un jeune aux prises avec des spécifiques d’adaptation », le sujet est « jeune » c'est-à-dire un être total en développement qui se construit dans tous les aspects de l’humain. Le jeune est aussi un être d’affection. Une autre banalité qui a pourtant des conséquences importantes sur l’intervention. Car si le jeune se durcit et refuse en apparence toute marque d’attention, l’éducateur ne peut pas prendre cette attitude au pied de la lettre. Il sait qu’au fond de lui-même tout être humain a besoin d’amour pour s’épanouir. Et si l’amour ne suffit pas dans le contact avec des jeunes difficiles, il reste cependant la base de toute intervention valable auprès d’un être humain.

Et un milieu d’intervention, s’il prétend à l’efficacité, devra traduire cette préoccupation en se faisant accueillant et chaleureux selon les besoins et le rythme du jeune, facilitant aussi l’établissement de relations conviviales potentiellement fructueuses entre le jeune et les éducateurs. Tout jeune est aussi un être de connaissance, et à ce titre, il a droit d’être mis en contact avec le champ le plus large possible du savoir et des moyens dont dispose l’homme pour faire face à l’univers. Une scolarisation appropriée est un moyen fondamental de prévention et de réadaptation. Le milieu d’intervention doit donc rester vigilant et voir à ne priver qui a besoin d’intervention spéciale d’aucune des avenues.

La fonction projective

La fonction de modification de comportement

La fonction d’organisateur

La fonction de médiateur

La fonction de révélateur des malaises individuelles et sociaux.

La détermination des différentes fonctions que nous venons de cerner les contours ne nous impose - t-elle pas la désignation des mandants au double plan administratifs et judiciaires.

CHAPITRES IV : LES DIFFERENTS

MANDANTS (judiciaires et administratifs)

L’éducateur professionnel, l’intervenant est

appelé à assurer des missions de services

publiques. Pour ce faire, il doit avec courage et

détermination s’investir à offrir des services de

qualité à la clientèle. Il pourrait réussir cette

mission s’il tient compte des éléments c1-après.

l’éducateur est le 2ème acteur principal de toute

relation éducative, le 1er étant le jeune lui-

même.

L’éducateur est le relais que le jeune utilise pour découvrir le sens que peut prendre en objectif et les moyens d’y parvenir via le milieu.

L’éducateur est également un relais d’expérience aidant le jeune à relativiser un désespoir souvent confus mais qu’il croit fondé.

L’éducateur est à l’écoute des besoins et aspirations du jeune.

L’éducateur est non seulement un professionnel qui identifie les conflits du jeune dans ses interactions, mais qui recherche le sens de ces conflits.

L’éducateur ne cherche pas des confrontations sur des détails, mais ne craint pas de se confronter au jeune si besoins en est.

L’éducateur gardera toujours à l’esprit que le

jeune est avant tout un être total qui se

construit dans tous les aspects de l’humain.

L’éducateur pour réussir entièrement puisera

son inspiration dans les modèles théoriques et

pratiques inscrits sous l’égide de la continuité

et du changement, contrôlés le plus

rigoureusement possible susceptible de

favoriser son adaptation à la réalité. La

scolarisation doit cependant s’inscrire dans les

objectifs de la réadaptation si l’on veut qu’elle

poursuivre aussi les objectifs qui lui sont

spécifiques.

Tout jeune est aussi un être social.

Cela implique que le jeune tend à toute une

panoplie de capacités qui lui permettront de

vivre et de se réaliser avec les autres, en

assurant des rôles sociaux et en exerçant des

responsabilités réels au sein de la collectivité.

Un être qui se bâtit par rapport à lui-même.

L’éducateur dans son mandat tentera de faire

déclencher le mouvement interne de l’individu à

travers la prise de conscience de ce qui se

passe autour de lui,mais aussi de ce qui se

passe en lui. Le jeune découvrira sa façon de se

réaliser dans ses attitudes, ses contacts, ses

relations et les satisfactions qu’il en ressent.

Il appartient au milieu de rester constamment ouvert et attentif au rythme et à l’apport du jeune en tant qu’individu. On le voit, une telle centration du mandat des objectifs ne peut manquer de se répercuter sur le choix des méthodes pédagogiques et didactiques, des expériences proposées par le biais de l’ensemble du programme du milieu. Elles doivent être orientées en fonction de l’éclosion de la créativité. Chez des jeunes qui auparavant, ont rarement éprouver la joie d’un mouvement qui sort de soi et qui aboutit à quelque chose de plausible et de cohérent en relation avec son être, et qui enrichit l’environnement.