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Extraits du Discours du Chef del’Etat, S.E. Paul BIYA à la nation, le 31 décembre 2012

«(…) La mise au point d’un sys-

tème de sécurité sociale accessi-

ble au plus grand nombre se

poursuit. La proportion des po-

pulations couvertes en matière

de sécurité sociale devrait pas-

ser de 10 % en 2012 à 20 % en

2015. Ces taux ne sont pas satis-

faisants. Il conviendrait de les

améliorer autant que possible».

«(…) Pour rester dans le do-

maine social, je voudrais

m’adresser à nos retraités qui

peinent à toucher leurs pen-

sions. Les délais qui sont parfois

constatés peuvent atteindre plu-

sieurs mois, voire davantage, ce

qui est inacceptable. Des ins-

tructions données pour y remé-

dier portent déjà des effets».

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directeur de la PublicationNoël Alain Olivier

MEKULU MVONDO AKAME

Conseiller à la rédactionLysette NGATCHOU

directeur de la rédactionJules Armand HODIEB

rédaction-en-chef et relectureSimon MEYANGA

Comité de rédactionSimon MEYANGA

Thomas TANGLaurentine EKOBENA

Emmanuel ETOUKE EBOUELEThomas NDINDJOCK

Marie Paulette MIMBANGDamien OMOLOMA

Gaston MVELLE EKOMBARaphael NKAMTCHUEN

Madeleine MBASSI

secrétariatCarla ANDJONGO

Louise Cécile BAHOYAYannick NOMO

CollaborationJacqueline MINLA’A

design et infographieJoachim ETEME ONDOBO

Fidèle Perrier ONONINA

imagesFabrice Robert MBA

impressionIMPRIMERIE CNPS

direction Générale : Place de l’Hippodrome - B.P. 441 Yaoundé-Cameroun - www.cnps.cm - e-mail : [email protected] tél. : +237 22 23 44 79 - Fax : +237 22 22 57 55

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Sommaire

www.cnps.cm

Sommaire

Editorial :

Plus jamais seuls ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 5- 6

I-Evènement

Inauguration de la Maison des Retraités : la santé avant tout ! _ _ _ _ _ _ _ _ 7Proximité du service : sangmelima a sa «Maison des retraités »! _ _ _ _ _ 8Cnps/Sangmelima : voici « la Maison des retraités » ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 9

I-Actu

Casses à l’immeuble ministériel n° 1 : au-delà des raisons spécieuses… _ _ _ _ _ _ 13Paiement à la carte : Mention bien ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 15Couverture sociale : les personnels de la sic réintégrés ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ 16Qualité de service : l'immatriculation à distance effective _ _ _ _ _ _ _ _ _ 17Passation des marchés : la nouvelle commission installée _ _ _ _ _ _ _ _ 17Départs volontaires : l’«opération abeng» est lancée _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 18

I-Sociale

Dons : la Cnps fait «encore» des heureux_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 24

I-Santé

Réduction de la mortalité infantile : les nouvelles offres du CHe _ _ _ _ _ 25Centre Hospitalier d’Essos : le scanner de nouveau en marche ! _ _ _ _ 26

I-Cps

Extension de la sécurité sociale :des taximen-moto sensibilisés à Mbalmayo _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 27Télédéclaration : des employeurs sensibilisés à dschang _ _ _ _ _ _ _ _ 28

I-Coopération

Election du Bureau de l’Aiss : la Cnps au cœur du processus _ _ _ _ _ _ 29Lutte contre la drépanocytose : des lauriers pour la Cnps ! _ _ _ _ _ _ _ _ 30Bonnes pratiques/Cipres : le dossier permanent de l’employeur adopté_ _ _ 30

I-Sports

Jubilés : l'hommage à deux sportifs-maison _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 31

I-Magazine

People : X-MaleYa visite la CnPs _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 34

I-Focus

1er semestre 2013 : «Parlez moins, travaillez plus !» _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 20

1er semestre 2013 : Hausse du recouvrement _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 21

Performances au 30 septembre 2013 : l’implacable vérité des chiffres _ _ 22

Classement : le hit-parade de la performance_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 22

evaluation des resultats

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Edito

l’Edito

Noël Alain Olivier

MEKULU MVONDO AKAME

Directeur Général

Plus jamais seuls !

es pensionnés, les travailleurs et les em-ployeurs du département du Dja-et-Loboen général et de la ville de Sangmelimaen particulier, ne seront plus jamais

seuls. La Cnps a décidé, dans un souci de proxi-mité, de se rapprocher davantage des popula-tions de cette partie du pays, afin de pouvoir leurapporter une meilleure couverture sociale.C’est le sens qu’il faut donner à la cérémonie du24 septembre 2013 au cours de laquelle, le minis-tre du Travail et de la Sécurité sociale a procédéà l’inauguration de la « Maison des retraités » deSangmelima. Un bâtiment flambant neuf qui abritedésormais le centre de prévoyance sociale nou-vellement créé dans cette ville chargée d’histoire. C’est un éco-bâtiment qui fonctionne à l’énergiesolaire, traduction de notre volonté et de notre dé-termination à faire de la Caisse nationale deprévoyance sociale, une entreprisemoderne, capable d’offrir gratuite-ment et à l’immédiat, un servicede qualité en toute responsabi-lité sociale. La « maison des retraités » deSangmelima, bâtie sur unesuperficie de 1. 155 m2, dis-pose d’un abri de 362 m2 pourpensionnés, pouvant être uti-lisé comme salle des fêtes et dedétente pour les retraités. Sa réa-lisation est la preuve du souci quihante en permanence la Cnps : celuid’assurer un mieux être doublé d’humanisme àses assurés sociaux, ses « clients ». C’est cemême souci qui anime la direction générale de laCnps dans son ambition de création et de

construction de nouveaux centres de prévoyancesociale à l’horizon 2017, avec le même conceptcommun à tous, la « maison des retraités ». Signed’un hommage appuyé et mérité qu’entend rendrela Cnps à ces compatriotes qui ont tant donné àleur pays, du temps où ils étaient en fonction. Ainsi, après Sangmelima, ce sera à Banyo, dansl’Adamaoua, Messassi à Yaoundé dans le Centre,Yokadouma à l’Est, Nkambé dans le Nord-Ouestet Mundemba dans le Sud-Ouest de prendre le

relais ; qui verront bientôt pousser de terre,leur « maison des retraités ». Ce sont

des investissements qui cadrentparfaitement avec nos ambi-

tions managériales, cellesd’une Cnps de proximité,rapprochée autant quepossible, des Camerou-naises et des Camerou-nais.En tant qu’entreprise ci-

toyenne, La Caisse natio-nale de prévoyance sociale

se doit, au-delà de traduire dansles faits la politique de protection

sociale du président Paul BIYA, d’appor-ter également sa contribution, aussi modeste soit-elle, à la concrétisation de la politique desGrandes Réalisations du président de la Répu-blique, dans le domaine de la sécurité sociale.

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La Cnps a décidé,dans un souci de

proximité, de se rapprocherdavantage des populations

afin de pouvoir leur apporterune meilleure couverture

sociale.

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By Noël Alain Olivier

Mekulu Mvondo Akame

Director General

Edito

ensioners, workers and employers ofthe Dja-et-Lobo division in generaland the city of Sangmelima in parti-cular, will never be alone again. For

reasons of proximity, the CNPS has decidedto get closer to the people of this part of thecountry, in order to provide them with bettersocial protection.This was demonstrated in the ceremony of 24September 2013, during which the Ministerof Labour and Social Security inauguratedthe « Pensioners’ Home » of Sangmelima. Anew building which will henceforth house thenewly created Social Insurance Cen-tre in this historic city.It is an eco-building that func-tions with solar energy, a des-ire to translate our will anddetermination to make theNational Social InsuranceFund, a modern institutioncapable of offering free andimmediate quality service inall social responsibility.The « Pensioners’ Home » ofSangmelima, built on a surfacearea of 1.155 m2, with a 362 m2shed for pensioners, can be used as hallfor feasts and relaxation for retirees. Its rea-lisation is evidence of the concern that

constantly haunts the CNPS : ensuring a bet-ter life coupled with humanism to its insured,her « clients ». It is this same desire thatspurs General Management of the NSIF in itsambition of creating and building new SocialInsurance Centres in the horizon of 2017,with the same concept common to all, the «Pensioners’ Home ». A sign of deserved tri-bute which the CNPS wishes to pay to com-patriots who gave so much to their country,from the time they were in office.So, after Sangmelima, it will be Banyo, in theAdamawa, Messassi in Yaounde, in the Cen-tre, Yokadouma, in the East, Nkambe, in theNorth West, and Mundemba in the SouthWest, to follow suit, which will soon see their« Pensioners’ Home » sprouting from the

earth. These are investments whichfit perfectly with our managerial

ambitions, that of a CNPS ofproximity, as close as pos-

sible to Cameroonians.As a corporate institu-tion, the NSIF should,beyond just translatinginto facts reflected inthe policy of social pro-

tection of President PaulBIYA, equally contribute

her own quota, no matterhow small it may be, to the

realisation of the policy of MajorAchievements of the President of the Re-

public, in the field of social security.

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l’Edito

For reasons of

proximity, the CNPS

has decided to get closer

to the people of this part

of the country, in order

to provide them with

better social protection

Never alone again!

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INAUGURATION DE LA MAISON DES RETRAITéS

La santé avant tout !Environ un millier d’enfants et de personnes âgées du Dja et Lobo et des environs ont bénéficié de consultationset soins gratuits, au cours de la grande campagne sanitaire organisée par la Cnps, les 23 et 24 septembre 2013au lieu-dit Avebe Yekombo, en prélude à l’inauguration de la «Maison des Retraités» de Sangmelima.

es 37 personnels médicauxet paramédicaux mobiliséssous la coordination du DrJules Flavien Amougou, mé-decin conseil du Centre, Sud,

Est au sein de l’organisme, ont en toutenregistré 922 patients venant des huitarrondissements du département du Djaet Lobo et même d’Ebolowa. Ce quimontre que l’initiative de la Cnps valaitbien à la fois la peine et tout son pesantd’or. En Ophtalmologie, il y a eu 189 consul-tations et 98 paires de lunettes ont étégracieusement distribuées. L’Odontosto-matologie a enregistré 93 consultationsdont 84 avulsions dentaires et 09 détar-trages. Le Bloc opératoire a été considé-rablement sollicité avec 40 interventionschirurgicales dont une néo du sein, unemasse du petit bassin, une hydrocèle et37 hernies inguinales et inguino-scro-tales. En médecine générale, 600consultations ont été faites, cependantque côté Laboratoire, 154 examens ontété réalisés dont : 35 sérologies HIV (11séropositifs dépistés), 20 Gouttesépaisses (09 positives), 35 glycémies àjeun (06 positives), 32 sérologies Hépa-tite B (01 positif dépisté), 29 sérologiesHépatite C et 03 recherches d’albumine

dans les urines ont été effectuées. Diffi-cile d’effacer le souvenir de ce jeunecompatriote souffrant d’une hernie de-puis 35 ans, ou de cette grand-mèredont l’utérus nécessitait une ablation de-puis une quinzaine d’années et qui ontété délivrés de leur mal… gratuitement !D’où le satisfecit d’un Noël Alain OlivierMekulu Mvondo Akame « tout à fait heu-reux que beaucoup de personnes puis-sent en bénéficier (des soins). Heureuxégalement que, grâce à notre petite ini-tiative, des gens dans les situationscompliquées puissent s’en sortir ! Voussavez, la santé est plus utile, que de par-tager argent, nourriture et vin aux popu-lations. Le capital humain est plusimportant que tout ! ». Cette autre bonne action de la Cnps,pour augmenter l’espérance de vie despopulations a nécessité un investisse-ment, en termes de coût de santémoyen par patient, de la somme de 3253, 796 (Trois mille deux cent cin-quante trois, sept-cent quatre vingtseize) F Cfa. Les heureux bénéficiairesont en retour et à l’unanimité, dit ungrand «MERCI» au bienfaiteur, non sansy inclure de multiples paroles de béné-dictions en langues Française et Bulu.

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Thomas Tang

L’opération d’une hernie inguinale.

Le Dr Bouele d’ASCOVIME

L’accompagnement de la CNPS

Echanges avec les patients

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PROxIMITé DU SERVICE

Sangmelima a sa «Maison des Retraités» !La structure qui abrite désormais le centre de prévoyance sociale de la ville chef-lieu du département du Dja et Loboa été officiellement inaugurée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss), le 25 septembre 2013.

n présence des travailleurs,employeurs, retraités,élites, autorités, mais éga-lement l’ensemble des po-pulations du département

du Dja et Lobo venues en masse, Gré-goire Owona a inauguré « la Maisondes Retraités », appellation du nou-veau centre de prévoyance sociale deSangmelima, le mercredi 25 septem-bre 2013. Pour renforcer la solennitéautour de l’évènement populaire, d’au-tres membres du gouvernement, àl’instar du ministre de l’Enseignementsupérieur, Jacques Fame Ndongo etle secrétaire général des services duPremier ministre, Louis Paul Motaze,étaient aussi présents.Ouvrant la cérémonie protocolaire, lemaire André Noël Essian a reconnuqu’avec l’inauguration de ce bâtiment,« Sangmelima fait sa mue, en toutemodestie ». Le 15ème magistrat mu-nicipal de la ville qui a la réputation defaire partie de la short-list des pluspropres du pays, n’a pas manqué derappeler que « la mairie de Sangme-lima a soldé sa dette envers la Cnpsdepuis 2012 », comme pour inciter lesemployeurs de la zone à remplir leurs

obligations sociales. Puis, le présidentde l’Association des retraités du Dja etLobo a exprimé la profonde gratitudede ses pairs, pour cette marque deconsidération, avant de dire « le sou-tien de tous les retraités du Dja etLobo à l’effort de modernisation entre-pris par le directeur général de laCnps, qui a pour conséquence immé-diate, l’amélioration de la qualité duservice offert aux usagers en tête des-quels se trouvent les retraités ». Antoi-nette Ekoan, présidente nationale dela Confédération Camerounaise duTravail (Cct) a quant à elle, fermementdénoncé l’incivisme de certains em-ployeurs. Celle qui est également pré-sidente de l’Union des syndicats duDja et Lobo a enfin souhaité que la «Maison des Retraités » soit réellement« un lieu qui renforce la dignité du re-traité et apaise les inquiétudes des tra-vailleurs souffrants », tout enrassurant la Cnps de ce que sa forma-tion syndicale « s’engage à sensibili-ser les travailleurs, sur l’importance dela protection sociale, pour que s’ac-complisse l’idéal d’une sécurité so-ciale pour tous dans le Dja et Lobo ».Le directeur général de la Cnps, a tout

d’abord présenté le joyau architecturalà sa tutelle. Noël Alain Olivier MekuluMvondo Akame a précisé que « laconstruction de la maison des retraitésde Sangmelima vise à résoudre leproblème de l’éloignement des assu-rés sociaux de la ville et de l’ensembledu département de leur centre de rat-tachement, qui était jusque-là à Ebo-lowa ». Il a enfin invité les agents dunouveau centre à se mettre entière-ment « au service des pensionnés,des allocataires et des entreprises quivont les solliciter désormais, même lesplus exigeants ! ». Pour le ministre duTravail et de la Sécurité sociale, lespopulations de la région du sud ont-là« les premiers fruits d’une vaste ré-forme de notre système de sécuritésociale entamée depuis 2009 » ; c’estpourquoi il leur a recommandé « d’enprofiter certes, mais surtout d’en pren-dre le plus grand soin ».Puis, ont suivi, la découverte de laplaque commémorative par le Mintss,la visite guidée des locaux, un déjeu-ner offert par la Cnps dans la toutenouvelle salle des fêtes du joyau ar-chitectural et une soirée culturelle àAvebe Yékombo.

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Thomas Tang

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Une façade du nouveau bâtiment

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CNPS/SANGMELIMA

Voici la «Maison des retraités» !Présentation du nouveau bâtiment, sa fonctionnalité et les perspectives de la Cnps en matière d’investissement immobilier.

ituée au quartier Mepho, àl’entrée de la ville de Sang-melima, «la Maison des Re-traités» abrite depuis le 25septembre 2013, le nou-

veau centre de prévoyance sociale dela localité. C’est un plain-pied constituéde 12 bureaux de 30m2 chacun, pou-vant être subdivisé en deux. L’édificecomprend également un abri de362m2 pour pensionnés, pouvant faireoffice salle des fêtes ; une case depassage de 04 pièces, deux blocs detoilettes pour femmes et pour hommes,une zone de guichet pour les paie-ments des droits, un salon d’attente de98m2, une salle pour coffre-fort et unezone de circulation de 225m2. Soit unesuperficie totale de 1.155m2 sur un ter-rain de 1 ha 05 a. «la Maison des Re-traités» de Sangmelima est un«bâtiment écologique»: un systèmed’électrification par l’énergie solaire - etdonc renouvelable - y est installé. Parailleurs, dispositif d’accès spécifiquepour les personnes à la mobilité réduiteest en place et la structure est interconnectée aux autres structures de laCnps, grâce à une connexion intranetet internet constante.Les travaux de ce joyau architecturaldésormais à la disposition des travail-leurs, des employeurs et des pension-nés du département du Dja et Lobo,auront duré environ huit mois et aurontnécessité, en termes d’engagementsbudgétaires entre les exercices 2012et 2013, le déblocage de la somme de231.711.583 Francs Cfa. Ils portentl’estampille technique de l’entrepriseArion Sarl, du Cabinet Douala Djemba,pour les travaux d’architecture et duCabinet Ingénieurs Associés, pour cequi est des études techniques. Trois raisons majeures ont déterminél’organisme à réaliser ce projet, àSangmelima. En tant qu’entreprise ci-toyenne, l’organisme a décidé de jouersa partition dans l’accompagnementdu chef de l’Etat, dans la mise enœuvre et la concrétisation de sa poli-tique des Grandes Réalisations, la-quelle vise à faire du Cameroun, unpays émergent à l’horizon 2035. Laréalisation de ce joyau architecturalcadre donc parfaitement avec les am-bitions managériales qui prônent uneCnps de proximité et qui remplit samission en toute responsabilité so-ciale. Enfin, cette initiative s’explique

par des raisons économiques évi-dentes : le département, cela n’est unsecret pour personne, regorge denombreuses potentialités. Pourpreuves : la réalisation de certains pro-jets structurants, la création de planta-tions industrielles et l’exploitationforestière, qui sont autant de pochesd’utilisation d’une main d’œuvre quipeut et doit légitimement aspirer à unecouverture sociale que seule, peut leuroffrir la Cnps, qui en attend donc, desretombées financières évidentes. Avec l’ouverture de ce Centre de pré-voyance sociale (Cps), les travailleursdu département, peuvent eux aussi, aumême titre que ceux des autres locali-tés du pays, prétendre à un parfaitsuivi social. Outre le bâtiment inauguré

à Sangmelima, l’organisme a pour ob-jectif à l’horizon 2017, la constructionde cinq nouveaux Cps, dont ceux deBanyo, dans l’Adamaoua, de Mes-sassi, à Yaoundé, de Yokadouma, àl’Est, de Nkambé, dans le Nord Ouestet de Mundemba dans le Sud Ouest.Autant d’investissements prévus dansle plan stratégique 2013-2017 de l’or-ganisme, qui vise notamment le renfor-cement de ses infrastructures et de salogistique. En clair, la construction denouveaux centres de prévoyance so-ciale a pour effet de réduire les dé-penses de fonctionnement en termesde location de bureaux. Elle permetaussi à la Cnps de disposer en pleinespropriétés, de ses propres infrastruc-tures.

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Simon Meyanga

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Le grand hall de la «Maison des Retraités»

Le «Bureau Total»

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Le DG rassure le président de l’association des retraités de Sangmelima, M. Ndongo Ndjemba, sous le regard de la présidente de la CCT

Dans la tribune VIP, le Minsup, le SG Sénat et l’ex MindefLe MINTSS félicite le président de l’association des retraités de Sangmelima

Autorités administratives locales Autorités traditionnelles locales

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Le MINTSS Grégoire Owona et le député Bonivan Mvondo autour du DG

Le DFP avec les hôtesses

Le DG communie avec le personnel

Les groupes de danse en action Le célèbre compositeur Ekang Elys et son groupe

Moments conviviaux avec Basseck Ba Khobio

Le DG et ses proches collaborateurs

Le DG Mekulu avec le SGPM Motaze

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la surprise générale, un des bâ-timents de l’immeuble ministé-riel n° 1, complexe dont lesCamerounais, sans exception,saluent la réhabilitation par laCaisse nationale de prévoyance

sociale, a subi une agression à la fois sau-vage et incompréhensible, de ceux-là mêmeà qui incombe la responsabilité de donnerun visage nouveau à la capitale camerou-naise ! Au cours de la matinée du 13 juillet2013, le joyau architectural subissait en effetles coups de boutoir d’un engin commandépour détruire, devant des Yaoundéens ahu-ris par la destruction d’un bien public, appar-tenant à une entreprise publique, enl’occurrence la Cnps, par un autre orga-nisme, lui aussi, démembrement de l’Etat.Dans tous les cas, ce n’est pas si souventque l’Etat se fait harakiri au prix de cen-taines de millions de CFA finalement partisen fumée, par ces temps si difficiles ! Mais,hélas, ce samedi-là, les agents de la com-munauté urbaine de Yaoundé ont bien dé-montré que cela était possible. « LeCameroun, c’est le Cameroun », disait unnoble compatriote dont il ne fait pas bon demêler le nom à ce qui apparait simplementcomme de la folie ! Les clichés sont-là, éton-nants, révoltants, incompréhensibles. A sedemander s’il faut en rire ou en pleurer ?!Un quotidien de la place renseigne sur lesmobiles de cet acte odieux : « utilité pu-blique ». Il semble, selon une explicationdes responsables de la communauté ur-baine de Yaoundé, laquelle manque d’ail-leurs d’épaisseur et donc, ne peut

convaincre que des naïfs, que dans le cadrede la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala ou Yaoundé-Nsimalen, il est prévuun grand échangeur à cet endroit ; c’est-à-dire en fait, dans l’enceinte de la clôture del’immeuble ! Le ridicule ne tue pas et ceuxqui connaissent bien cet endroit de Yaoundétrépignent déjà d’impatience pour voir com-ment tout cela va et peut se faire ? Restecependant la question lancinante : Pourquoi? Pourquoi n’avoir jamais songé à des rai-sons d’utilité publique, alors que des ci-toyens de ce pays, par dizaines voire, par

centaines, se sont fait agresser, quand ilsn’ont pas tout simplement perdu leur vie àcet endroit qui, pendant au moins 20 ans, abien porté le funeste nom d’ « immeuble dela mort » ? Pourquoi, pour des raisons d’ «utilité publique » et d’embellissement deYaoundé, les responsables de la municipa-lité, alors que ce bâtiment faisait la honte dela ville, n’avaient jamais songé à y appliquerne serait-ce qu’un coup de pinceau ? Pour-quoi avoir attendu que les travaux soient enphase terminale – le chantier était prévupour être livré le 15 août 2013 - et que l’onparle déjà d’inauguration pour décider dedétruire et donc, de retarder l’heureuseéchéance ? Pourquoi, à cet endroit de laposte centrale, veut-on faire croire qu’il n’ya que ce bâtiment qui empêcherait laconstruction du fameux échangeur ?

On peut multiplier à l’envie les interroga-tions, cela n’enlève rien à l’addition qui estsalée : un portail défoncé, la zone de circu-lation interne abimée, le jardin de fleurs etl’échafaudage métallique broyés, la cuve àfuel de 8000 litres (déjà installée) détruite,le local proprement dit démoli et deuxgroupes électrogènes de marque Caterpillar(également installés), d’une capacité de 500KVA chacun, hors d’usage. Une ardoise troplourde qui a obligé le directeur général de laCnps à saisir le Premier ministre, chef dugouvernement pour arbitrage. On en étaitencore-là qu’un autre quotidien sérieux ré-vélait que les responsables de la Cuy disentavoir détruit ces installations, parce qu’ellesétaient susceptibles «d’exploser (?!) au pas-sage du cortège présidentiel.» Ridicule !

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CASSES à L’IMMEUBLE MINISTéRIEL N° 1

Au-delà des raisons spécieuses…L’explication manque d’épaisseur. Mais la communauté urbaine de Yaoundé évoque des «causes d’utilité pu-blique», voire maintenant, de «sécurité présidentielle» ( ?!), pour justifier la destruction le samedi, 13 juillet2013, du local abritant des générateurs à l’immeuble ministériel n°1, réhabilité par la Cnps et dont le chantierest à plus de 90%, en phase terminale.Simon Meyanga

Ces casses qui ont retardé l’inauguration du bâtiment

le bulldozer dans sa mission destructrice

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Immeuble Ministériel n°1 : quelques clichés du bâtiment

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Une vue externe du bâtiment

Le hall de la tour principale

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PAIEMENT à LA CARTE

Mention bien !Au-delà de quelques désagréments techniques survenus sur un distributeur à Yaoundé, les paiements des prestationssociales par la Cnps et pour le compte du 3ème trimestre 2013 se sont bien déroulés dans l’ensemble.

entement, mais sûrement, laCnps avance vers la dématé-rialisation totale des paiementsdes prestations sociales. Cetteréalité a été de nouveau véri-

fiée au cours de l’échéance du 3ème tri-mestre 2013. C’est carte à la main, que6380 bénéficiaires des droits se sont ren-dus dans les centres de prévoyance so-ciale (Cps) et les agences bancairespartenaires (Banque Atlantique, Ecobank,Commercial Bank of Cameroon), une se-maine avant le samedi 14 septembre2013, jour de paiement des droits en es-pèces sur tout le territoire national. L’opé-ration qui consacre la familiarisationprogressive des pensionnés de la Cnps

ses services à ses nombreux clients/usa-gers, tant ceux-ci restent au centre de sespréoccupations. Ceux qui utilisent déjà lacarte prépayée sont sous le charme, àl’instar Madame Rose Zibi, qui découvraitle processus au cours du troisième trimes-tre et qui soutenait que : « c’est une véri-table innovation ! Ce sont les choses qu’onne voyait qu’à la télévision ! ». « Que Dieugarde Monsieur Mekulu ! », a renchéri,toute émue, dame Ketcha, attributaire en

provenance de Bafoussam. Lesbénéficiaires des autres villes intè-greront progressivement le proces-sus.Au cours de ces paiements, d’au-tres bonnes initiatives ont vu lejour, au nom d’une qualité du ser-vice pratique, digeste et sanscesse innovante. Au Cps de Melenà Yaoundé, par exemple, la multi-

plication des points de paiements a nonseulement contribué au bon déroulementdes opérations mais, a aussi considérable-ment réduit les files et le temps d’attente.Et avant 13 heures de l’après-midi, tousles bénéficiaires avaient été servis. Cependant, ces efforts significatifs ont failliêtre mis sous le boisseau par des pannestechniques répétitives survenues sur lesite du Cps de Yaoundé-centre. Heureuse-ment, le partenaire bancaire concerné apromis d’y remédier lors des prochainspaiements de décembre 2013. Il est sou-haitable - et cela est d’ailleurs une exi-gence -, que les partenaires techniquesse mettent à la hauteur des ambitions demodernisation de la Cnps.

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Marie Paulette Mimbang

L’identification avant la remise

de la carte prépayée Une pensionnée devant un distributeur automatique des billets à Garoua.

Les pensionnés présentent leurs cartes… avec joie !

Le chiffre

6.38

0

Le nombre de bénéficiaires ayanttouché leurs droits par cartesprépayées lors des paiements du3ème trimestre 2013

avec la carte prépayée, concernait préci-sément 3347 bénéficiaires à Yaoundé,2015 à Douala, 193 à Bafoussam et 302 àNgaoundéré, 382 à Garoua et 141 à Ma-roua. Le paiement des droits aux pension-nés par carte prépayée est une innovationqui s’inscrit en droite ligne de la politiquede modernisation des paiements impulséepar le directeur général de la Cnps. Cettevision futuriste des paiements des presta-tions sociales entrevoir, le souci perma-nent de l’organisme de faciliter l’accès à

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COUVERTURE SOCIALE

Les personnels de la Sic réintégrés !Le 10 septembre 2013, leur entreprise a signé un protocole d’accord transactionnel avec la Cnps, à Yaoundé,dans le cadre de l’apurement échelonné de sa dette sociale.

epuis le premier trimestre de l’an-née 2010, les employés de la So-ciété immobilière du Cameroun(Sic) ne bénéficiaient plus desprestations de la Cnps, suite au

non reversement de leurs cotisations sociales. Pour y remédier, l’entreprise a engagé des dé-marches qui ont permis, avec l’appui de laCommission technique de réhabilitation desentreprises du secteur public et parapublic(Ctr), d’établir la plate-forme de partenariatavec la Cnps, en vue du paiement échelonnéde la dette sociale consolidée, au 31 décembre2012, à 465 797 389 F CFA. Gabriel Bengono,le directeur général de l’entreprise qui a reprisles déclarations et les reversements des coti-sations sociales de son personnel depuis jan-vier 2013, « sur des fonds dégagés par laréduction des dépenses de fonctionnement »,a tenu à exprimer toute sa « gratitude à laCnps qui accepte, par la signature de ce pro-tocole d’accord, de réintégrer les personnelsde la Sic dans la grande famille des bénéfi-ciaires des prestations sociales ». Tout en s’en-gageant à reverser à la Cnps dès septembre2013, une somme de 16 millions de F CFA parmois, l’entreprise a payé la somme de 100 mil-lions de F CFA, pour démontrer toute sa bonnefoi. Un geste qui a directement entrainé la re-prise des paiements des prestations à ses per-sonnels en activité et retraités. La Cnps qui a

toujours accompagné les entreprises sou-cieuses de régulariser leur situation sociale, aconfirmé cette option en organisant toutd’abord un séminaire pédagogique sur la sé-curité sociale en faveur des personnels de laSic, les 3 et 4 septembre 2013, question derenforcer les capacités des personnels de cetteentreprise. Puis, le directeur général, NoëlAlain Olivier Mekulu Mvondo Akame, a décidé« d’accorder une remise exceptionnelle de ma-jorations et pénalités de retard de la dette de

la Sic à hauteur de 80% ; ce qui représente enmontant nominal, la somme de 82 137 300 FCFA ».Bien plus, les travailleurs de la Sic inquiets dela prescription légale qui frapperait leurs droits,peuvent être rassurés de ce que leurs dossiersseront traités comme s’il n’en était rien. Il neleur reste plus qu’à se rendre dans leurs cen-tres de prévoyance sociale de rattachementpour s’enquérir de la situation exacte de leursdossiers.

Thomas Tang

PROTOCOLE D’ACCORD MINATD/CNPS/FEICOM/CVUC

La dette des communes baisse, mais…La 7ème session du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du protocole d’accord a relevé l’apurement progressif de la dette des communesvis-à-vis de la Cnps, lors des travaux tenus le 22 octobre 2013. Mais il faut aider les collectivités territoriales décentralisées à ne plus alourdir leur ardoise.

e bureau du directeur du Recouvre-ment de la Cnps, Florent Zibi Ondoa,coprésident, représentant le directeur

général de la Cnps, a servi de cadre à latenue de cette 7èmesession dont l’ordre dujour portait sur six points. Outre le mot debienvenue du président, les participants ontsuivi la lecture du compte rendu de la 6èmesession du comité tenue le 31 juillet 2013,avant de procéder à l’examen de l’applicationdes recommandations de ladite session.Puis, ils ont suivi la présentation des travauxdu sous-comité technique, lesquels ont portésur les propositions de prélèvement à opérerpar commune pour le compte du 3ème tri-mestre 2013. Autres articulations des travaux, la lecturedes résolutions de la 7ème session du co-mité et, enfin, le mot de clôture du représen-tant du ministre de l’Administration territoriale

et de la Décentralisation. Au cours de cettesession qui a réuni la Cnps, le ministère del’Administration territoriale et de la Décentra-lisation (Minatd), le Fonds spécial d’équipe-ment et d’intervention intercommunale(Feicom) et l’association Communes et villesUnies du Cameroun (Cvuc), l’on a noté unépurement progressif de la dette des com-munes. Ainsi, sur les 98 communes débi-trices, 53 ont déjà soldé leur dette vis-à-visde la Cnps. Du deuxième trimestre de l’exer-cice 2012 à nos jours, la Caisse nationale deprévoyance sociale a recouvré la somme de602.348.285 (six cent deux millions trois centquarante-huit mille deux cent quatre-vingt-cinq) F CFA. Cependant, la dette totale ac-tualisée des communes au 22 octobre 2013reste encore colossale. Elle est estimée à710.923.403 (sept cent dix millions neuf centvingt-trois mille quatre cent trois) F CFA.C’est dire l’effort financier qui est encore at-tendu des collectivités territoriales décentra-

lisées appelées à effacer leur ardoise vis-à-vis de la Cnps. Cela, dans l’espoir que d’au-tres dettes ne s’accumulent pas. Trois recommandations ont été formulées auterme de cette 7ème session. D’abord, il vafalloir faire le point au directeur général duFeicom sur les communes en règle, puis,saisir les préfets aux fins d’informer et desensibiliser les nouveaux exécutifs munici-paux sur l’exigence du respect de la législa-tion, l’apurement des dettes et la nécessitéd’éviter d’en accumuler de nouvelles. Lesouhait a été enfin émis de voir le sous-co-mité technique tenir ses travaux de manièrerégulière. Le gouvernement est satisfait desrésultats de cet outil de régulation grâce au-quel, la dette des communes diminue consi-dérablement. Et de conclure que le Minatds’engage également dans une surveillancedes communes, pour leur éviter de plongerà nouveau dans un cycle infernal de dettessociales à n’en plus finir.

Laurentine Ekobena

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Echange des parapheurs entre les deux directeurs généraux

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ExTENSION DE LA SéCURITé SOCIALE

Ça se précise pour les communicateursDes représentants de la Cnps, du Minatd, du Mincom et des syndicats de leur secteur d’activité ont unanime-ment adopté, le 22 octobre 2013, le projet de convention devant assurer leur couverture sociale.

n en sait un peu plus, sur la fu-ture couverture sociale des tra-vailleurs du secteur de lacommunication. Leurs syndi-cats ont assisté, le mardi 22 oc-

tobre 2013, de 14h à 19h 32, à une réunionqui a permis la mise en place de la plate-forme définitive, préalable à la signature duprotocole d’accord et du manuel de procé-dures devant conduire à leur couverture so-ciale. C’était en présence desreprésentants du ministère de la Communi-cation, du ministère de l'Administration ter-ritoriale et de la Décentralisation et de laCaisse nationale de prévoyance sociale,dont la salle du Conseil d’administrationabritait les travaux. Des documents validés, il ressort notam-ment que les syndicats seront les princi-paux relais d’information entre la Cnps etles travailleurs des médias. En effet, il leurincombe la responsabilité de sensibiliserleurs membres, veiller à leur immatricula-tion, au paiement de leurs cotisations et deleurs prestations sociales, tout en évaluantles éventuelles difficultés et en proposantdes solutions. La Cnps compte égalementsur leur accompagnement dans la commu-nication aux travailleurs du Cameroun, duprocessus en cours, de l’extension de lacouverture sociale aux couches non encorecouvertes. Depuis environ trois ans, l’orga-nisme avait entrepris des concertationsavec les acteurs du secteur de la commu-nication, pratiquement en même temps queceux du transport et du football inclus dansla grande famille des assurés sociaux. Lesnégociations ont quelque peu piétiné. Heu-

reusement, la réunion du 30 mai dernier apermis d’avancer considérablement sur leprojet, grâce à l’identification des princi-pales embûches. Et, au terme de cette ren-contre quasi décisive, le directeur duRecouvrement Florent Zibi Ondoa, repré-sentant du directeur général, n’a pas man-qué d’exprimer sa satisfaction pour cerésultat, tout en rappelant aux acteurs desmédias que «la Cnps a déjà mis en placedes mécanismes de facilitation exception-nels pour le traitement des dossiers des tra-vailleurs non encore ou partiellement prisen charge au niveau de ses structures tech-niques, les centres de prévoyance sociale». Des explications qui ont positivement mar-qué les représentants des syndicats pré-sents à l’instar d’Henri Fotso, président dusyndicat national de l’audiovisuel du Came-roun (Synavcam) pour qui : « Les travail-

leurs des médias rêvaient d’une couverturesociale depuis fort longtemps, mais, ne sa-vaient pas comment s’y prendre. Au-jourd’hui que la Cnps et le gouvernementnous le permettent, je ne peux qu’éprouverun sentiment de satisfaction ». GeorgesNdenga, secrétaire général adjoint du syn-dicat des journalistes employés du Came-roun, quant à lui, pense que « c’est une trèsbonne initiative que la Cnps a prise parceque la signature de cette convention va per-mettre à plusieurs confrères de sortir des si-tuations précaires dans lesquelles ils setrouvent pour la plupart ». Selon le directeur du Recouvrement de laCnps, Florent Zibi Ondoua, la signature dela convention de partenariat devant menerà la couverture sociale des travailleurs desmédias devrait intervenir « dans la premièrequinzaine du mois de décembre ».

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Thomas Tang

AVANCEMENT D’éCHELON

L’automatisation à partir de 2014Le directeur général de la Cnps a signé une note de service instituant un système d’automatisation des avan-cements d’échelon du personnel à partir de janvier 2014.

avancement d’échelon est le pas-sage d'un échelon donné à unautre immédiatement supérieur. Ilse fait selon des périodicités don-

nées et dépend de chaque entreprise. Danscertaines, il a lieu tous les deux ans(comme à la Cnps) et cinq ans chez d'au-tres. Il est matérialisé par la durée attachéeà chaque échelon et est accordé de droit,si tous les paramètres sont réunis. En somme, il s’agit d’un facteur de motiva-tion et de dynamisation du personnel. C’estpourquoi, chaque manager se doit d’éviterles multiples désagréments et retards ob-servés lors de l’élaboration des décisionsd’avancement d’échelon. Heureusement, à

la Cnps, cette question est prise très au sé-rieux. Dans sa volonté de démocratiser aumaximum cette procédure, le directeur gé-néral, vient de signer une note de serviceinstituant un système d’automatisation desavancements d’échelon du personnel à par-tir de janvier 2014. Les principes de cetteautomatisation sont simples : tout d’abord,l’avancement d’un agent prendra encompte la moyenne des deux notes desexercices précédents. Quant à celui dontl’ancienneté est inférieure à 2 ans, et qui nedispose pas de la note d’évaluation de la1ère année, la note à considérer sera celleattribuée à l’issue de la période d’essai.Pour sa part, l’agent en formation et n’ayantpas fait l’objet d’une évaluation annuelle,

devra faire parvenir à la Drh son évaluationde fin de formation, dont la note sera consi-dérée pour lui faire bénéficier, le caséchéant, de son avancement.Plus intéressant encore, tout agent proposéà un avancement dans le cadre de l’auto-maticité bénéficiera du nouvel échelon cor-respondant à sa date de prise d’effet, ycompris des frais financiers qui en résultent.Mais pour que cela soit vraiment effectif, ilfaut que la procédure soit au préalable ob-servée. Cela commence par le respectscrupuleux du calendrier des évaluationsdans chaque structure, suivi de la transmis-sion des fiches individuelles d’évaluation dupersonnel à la direction des Ressources hu-maines dans les délais prescrits.

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Emmanuel Etouke Ebouele

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PASSATION DES MARCHéS

La nouvelle commission installéeL'ancien ministre Seiny Katchalla et son équipe ont pris fonction au cours d'une brève cérémonie organisée le mardi,

20 Août 2013 dans la salle du Conseil d'administration, sous la présidence du directeur général de la Cnps.

e 20 août 2013, le direc-teur général de la Cnps ainstallé la nouvelle Com-mission de passation desmarchés publics auprès de

l’organisme, désignée par arrêtén°003/A/MINMAP/SG/DAJ du 20mars 2013 et constatée par décisionn°0142/D/MINMAP/SG/DAJ du 30juin 2013. Outre son président qui af-fiche un état de services digne d’in-térêt, la nouvelle commission depassation des marchés comprendcomme membres, un représentantdu ministère chargé des Marchés pu-blics, Gustave-Auguste NjembeleKoum ; un représentant du ministèrechargé des Finances, Cyrille Oundi ;un représentant de la Cnps, JeanEmoungue Ngolle (l’actuel directeurdes Affaires générales, Ndlr) ; et uneSecrétaire, Marguerite Sylvie Eboyo. Au cours de cette cérémonie brèvemais conviviale, le manager de laCnps a tenu à louer la bonne colla-boration de l’équipe précédente.Celle-ci a activement participé auchangement de la culture, en fait, desmentalités dans l’entreprise en ma-tière de passation des marchés,grâce « à sa volonté de redresser leschoses, pour se mettre dans la visiondu Juste prix notamment », a-t-il

plaidé. Pour le directeur général, « sila commission de passation des mar-chés ne s’était pas investie pour nousapporter cet appui, les choses au-raient été très difficiles », a-t-il ajoutéen remerciant le président sortant,Cyriaque Weulassago et son équipe.Quant à la nouvelle Commission dé-signée pour un mandat de deux ansrenouvelable une fois, le directeurgénéral de la Cnps a dit espérerd’elle, « un appui dans la rigueur, latransparence et la régularité ». Il a

par ailleurs invité les membres « àtoujours arbitrer en faveur du meilleurcandidat dont l’offre garantit le meil-leur service », tout en souhaitantqu’ils fassent des choix qui privilé-gient, pour l’intérêt de la Cnps, « lemeilleur produit au meilleur prix pos-sible ». Pour cela, le directeur géné-ral a poussé plus loin l’exigencejusqu’à proposer à la commission dedemander aux candidats de présen-ter, au préalable, l’échantillon à vali-der avant attribution du marché !

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Simon Meyanga

QUALITé DE SERVICE

L'immatriculation à distance effectiveLa dernière née des innovations de la Cnps a pour objectif principal de faciliter davantage l’immatriculation des travailleurs.

e saut qualitatif réalisé par la Cnps enmatière d’immatriculation est visi-ble et mérite d’êtresalué. Tenez cetexemple : Avant, il

était fastidieux pour un travailleuren service à Nkambé, avec un em-ployeur basé à Douala et rattaché aucentre de Prévoyance sociale (Cps)de Douala-Bonanjo, d’être immatriculéà Nkambé. Il lui fallait alors effectuer levoyage de Douala pour satisfaire à cetteopération administrative préalable à sa re-lation avec la Cnps. Cette époque est dés-ormais révolue, avec la mise en place del'immatriculation virtuelle ou immatriculationà distance, fruit de la révolution informatiqueopérée par l’organisme. Il s’agit simplement del'immatriculation d’un travailleur dans n'importe

quel Cps, peu importe le Cps derattachement de son employeur.Cette nouvelle trouvaille du topmanagement de la Cnps contri-bue désormais à rendre effec-tive l’immatriculation dutravailleur recruté dans lessuccursales des entre-prises, directement à par-tir des Cps des villes oùils se trouvent. Lespremiers tests se sontrévélés positifs etcette méthode d’im-matriculation estdonc désormais re-

commandée aux travailleurscamerounais. Le nouveau système d’in-

formation de la Cnps permet en effet l’inter

connexion permanente de toutes les structures dela Cnps. Grâce à une application informatique, Sa-pelli EnergiZer, dont la fonctionnalité est avérée,l’organisme a constitué une base de données fiableet facilement accessible uniquement pour ses utili-sateurs. Cette application favorise également l’as-sainissement systématique des fichiers. De même,un dispositif rigoureux a été mis en place pour palieraux éventuelles difficultés et bien entendu, les im-matriculations normales restent d’actualité. A titrede rappel, l’immatriculation est le procédé qui ouvreà un travailleur le bénéfice des trois catégories deprestations couvertes par la Cnps. Si un employeurrefuse d’immatriculer son employé dans les huitjours qui suivent le mois d’embauche, celui-ci peutsolliciter son immatriculation à la Cnps en se ren-dant dans le Cps le plus proche. Ceci est valablemême si le contrat de travail n’est pas encore signépar l’employeur et l’employé.

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Thomas Tang

Des membres de la nouvelle commission

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DéPARTS VOLONTAIRES

L’«Opération Abeng» est lancéeLe comité en charge de porter le message auprès de l’ensemble du personnel Cnps a procédé, le mardi 22 oc-tobre 2013 dans la salle de conférences du Cps Yaoundé-centre, au lancement officiel du programme de départsvolontaires baptisé «Opération Abeng».

’opération trouve son fonde-ment juridique et a poursource, le plan stratégique2013-2017. La Cnps veut etdoit entrer dans la modernité.

Pour cela, il faut que la direction généralel’arrime aux normes internationales quiexigent le respect des ratios de gestion,notamment ceux de la Conférence inter-africaine de prévoyance sociale (Cipres).Ce n’est pourtant pas sans appréhensionet préjugés que le personnel des servicescentraux, venu nombreux, a assisté à lacérémonie de lancement officiel du vasteprogramme de départs volontaires ! Lesdocuments y relatifs avaient déjà été pu-bliés par messagerie interne, qui étaientsuffisamment clairs dur le déroulement decette opération. Dans son mot introductif,le directeur des Affaires juridiques et duContentieux, Salomon Mengang, a ras-suré les uns et les autres sur le bien fondéde l’opération. Il rappelé les termes de lanote d’information n°015/13/Dg/Drh/Cnpsdu 18 octobre 2013 signée du directeurgénéral et précisé à nouveau les modali-tés de cet ambitieux projet. « L’opérationest parfaitement régulière avec un fonde-ment juridique», a-t-il affirmé, avantd’ajouter qu’il n’y a « rien de plus allé-chant» que cette démarche préconiséepar la direction générale. De plus, a-t-ilajouté, «elle est sans la moindrecontrainte et quiconque est éligible ga-gnerait à s’y engager, eu égard aux avan-tages inédits contenus dans ses clauses», a-t-il précisé. Ce programme est cepen-dant délimité dans le temps : trois mois(du 1er novembre 2013 au 30 janvier2014) et dispose d’une cagnotte à distri-buer aux premiers souscripteurs. Le directeur adjoint des Ressources hu-maines, Jean Jacques Evina est entrédans les méandres du protocole d’accord.En fin pédagogue, il a décliné point parpoint, les différentes clauses contrac-tuelles. C’est pratiquement calculette à lamain qu’on pouvait le suivre. Le regardrivé sur le rétroprojecteur et parfois sur lepersonnel, le Drh2 a explicité ce qui pour-rait constituer les zones d’ombre. « Le vo-cable - abeng - est évocateur et traduit labeauté, le bien que procure cette opéra-tion pour le personnel éligible » a-t-il af-firmé. Car en fait, si la décision estpersonnelle, parce que se prenant en son

âme et conscience, l’opération par contrese veut sélective dans sa procédure ad-ministrative, le chef de structure devantapprécier l’opportunité du choix. Par lasuite, il faut l’avis de la commission cen-trale de l’opération et en fin, l’accord dudirecteur général sans lequel l’exécutionn’est pas possible. Ces trois niveaux devalidation augurent à eux seuls, du sé-rieux et la minutie du traitement qui vontêtre accordés aux dossiers soumis à vali-dation, l’objectif étant d’éviter toute injus-tice. Bien plus, avant la liquidation de toutdossier, celui-ci devra revêtir préalable-ment le visa de l’Agence comptable quiveillera au virement dans les comptes desbénéficiaires, des sommes allouées sur labase des calculs prévus par le protocole.La démonstration faite de l’analyse duprotocole, à travers une simulation d’unagent de maîtrise, a révélé d’énormesavantages financiers, en tout cas, dignesde l’envergure du projet. Entre autres, ladispense du délai de préavis - l’établisse-ment d’un certificat de travail – le bénéficed’une indemnité de départ volontaire à la-quelle s’ajoute une indemnité de fin decarrière – le paiement des avancementsen régularisation – la liquidation des sa-laires ou toutes autres primes dues – leremboursement total de la retraite com-plémentaire au prorata temporis – le paie-ment des frais de transport y compris les

conjoints et enfants mineurs – la facilita-tion de l’aboutissement du dossier Pvid aucas où toutes les conditions sont réunies– le bénéfice des médailles et titres hono-rifiques auxquels vous avez droit… Quedu bonheur ! Toutefois, en cas de rétrac-tation, l’agent devra le signifier, par écrit,à l’employeur avant la signature de la dé-cision de cessation d’activité. Commedans toute transaction légale, le paiementdes droits ne saurait échapper aux rete-nues prévues par la loi et connues detous, telles que l’Irpp (impôt sur le revenudes personnes physiques), le crédit fon-cier… et toute dette ou dépense non jus-tifiée.Pour souscrire à « l’Opération Abeng », ilfaut : 1° Remplir d’une fiche de candida-ture, intitulée « opération Abeng » avecavis du chef de structure; 2° une de-mande manuscrite simple ; le tout devantêtre envoyé par voie hiérarchique et souspli confidentiel à la direction des Res-sources humaines. Dans l’ensemble des services extérieurs,l’équipe de déploiement de « l’opérationAbeng » est à pied d’œuvre, pour expli-quer de vive voix cette option de la direc-tion générale qui a pour souci de lier à lanécessité de la conformité aux standardsinternationaux, son élan social et huma-niste.

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Damien Omoloma

Des personnels attentifs aux explications relatives à l’opération

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I-ActuSALOMON MENGANG

«C’est une déclinaison du plan stratégique 2013-2017»Interview du directeur des Affaires juridiques et du Contentieux à Alter Eco de Cameroon Tribune n°075,quinzaine du 19 novembre au 02 décembre 2013, sur l’opération de départs volontaires lancée par la Cnps.

la Cnps envisage dans les tout pro-chains jours d'entreprendre les dé-parts volontaires de son personnel.Qu'est-ce qui motive une telle déci-sion? Il faudrait tout de suite rappeler que lesdéparts volontaires mis en œuvre à laCnps procèdent sur le plan légal, de ladélibération N° 10 du 03 décembre2010 par laquelle le Conseil d’adminis-tration, organe délibérant de la Cnps avalidé le plan stratégique 2013-2017 del’organisme. Et ce plan stratégique aconsacré en son «programme 113», unchapitre destiné aux départs volon-taires. Ces précisions d’ordre légal faites, onpeut dire que les départs volontaires en-trepris obéissent à deux impératifs : Lepremier est la recherche de perfor-mance. En effet, la Cnps ambitionne des’arrimer aux standards actuels de ges-tion et d’organisation des entreprisesqui se modernisent notamment à tra-vers l’informatisation et l’automatisationdes procédures.Il est un truisme d’affirmer que cette au-tomatisation a pour corollaire la sup-pression des tâches inutiles, et doncdes emplois qui obèrent indûment la tré-sorerie de l’organisme ; le second estun souci de conformité aux normes etratios de la Conférence interafricaine deprévoyance sociale (Cipres). Faut-il lerappeler, le Cameroun en tant qu’Etatpartie au traité instituant la Cipres, estsoumis aux obligations découlant dudittraité. Or, depuis plusieurs années, ilnous est fait le reproche de ne pas nousconformer aux normes de gestion éta-blies par la Cipres. Alors que cette der-nière exige que les dépensesadministratives (telles que les salaireset autres dépenses de personnel) d’unorganisme de sécurité sociale n’excè-dent pas 15% par exercice, celles de laCnps sont actuellement à plus de 35%.La conséquence de cet état de chosesest que la Cnps paie à la Cipres des pé-nalités chiffrées en centaines de millionsde F CFA par an. C’est donc dire que sices normes sont violées pensant long-

temps, l’équilibre financier de l’orga-nisme est susceptible de péricliter.

au cas où les mesures incitativesévoquées ne font pas courir assez devolontaires, quel sera le plan B?Il n’est pas absolument nécessaire d’en-trevoir une sorte de «plan B». Il faut toutd’abord souligner que la Cnps n’est pasen situation de «difficulté économique»susceptible de donner lieu à des licen-ciements d’ordre structurel, tels qu’ilssont régis par l’article 40 du Code dutravail. Tout au contraire, l’organismedispose d’une trésorerie évaluée à FCFA 63.000.000.000 en termes de ré-serves. C’est donc dire que si les dé-parts volontaires ne font pas courirassez de candidats, les salariés de laCnps conserveront leurs emplois. Maispuisque les départs volontaires procè-dent d’une déclinaison du plan straté-gique 2013-2017, il va sans dire queceux des agents qui manifesteront leurvolonté de demeurer dans l’entreprisedevront impérativement s’arrimer à ceplan stratégique. En termes de «planB», il faut simplement dire que la Cnpsa d’ores et déjà entamé une rationalisa-

tion des recrutements. Puisque l’opéra-tion est censée durer 5 ans, avec unemoyenne de 250 départs volontairespar an, il importe de noter que selon desprévisions effectuées par la directiondes Ressources humaines, les départs«naturels» liés à la retraite, aux licencie-ments réguliers ou aux décès dans les05 prochaines années amèneront laCNPS à se départir d’à peu près 1000salariés, soit le même nombre que celuivisé par l’opération des départs volon-taires.

en terme financier, combien une telleopération va-t-elle coûter à terme?Il n’est pas aisé de chiffrer le coût decette opération si au préalable on n’apas le nombre exact des souscripteurs.Tout ce qu’on peut dire pour l’heurec’est qu’une enveloppe budgétaire glo-bale a été votée pour cette opération,d’abord pour l’exercice 2013. Une foisqu’elle aura été consommée en find’opération au 31 janvier 2014, nouspourrons alors faire des statistiques fi-nancières.

Source : Alter Eco n°075Le titre est de la rédaction

I-Actu

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1ER SEMESTRE 2013

«Parlez moins, travaillez plus !»C’est la principale recommandation faite par le directeur général aux responsables des structures centrales et extérieures

au cours du séminaire de coordination qui s’est tenu le 27 août 2013, dans la salle de conférences du centre de prévoyance

sociale de Yaoundé-Centre.

a répétition étant la mèredes pédagogies, lesstructures centrales etextérieures de la Cnps

ont décortiqué en profondeur, lesproblèmes et les blocages rencon-trés à mi-parcours de l’exécutionde la première année du plan stra-tégique 2013-2017. Après la resti-tution publique du rapportd’activités du premier semestre, ledirecteur général de la Cnps a per-sonnellement dirigé en visioconfé-rence, le séminaire decoordination des activités entre lesservices centraux, les servicesopérationnels du premier niveau(les centres de prévoyance so-ciale) et les structures médianes(les directions régionales). L’objectif du séminaire selon NoëlAlain Olivier Mekulu MvondoAkame, était de « toujours amélio-rer la qualité du service, la qualitéde l’information financière ou nonfinancière, de manière à avoir unequalité du service toujours opti-male ». Il était question de mar-quer une pause sur ce premierexercice du plan stratégique 2013-2017 qui se développe, pour pou-voir évaluer, suivre, observer lesdysfonctionnements, recenser etposer les problèmes en profon-deur et avec sincérité, envisagerdes solutions pour l’atteinte desobjectifs de l’organisme à l’horizon2017. L’activité de chaque struc-

ture a ainsi été passée au peignefin, sous l’oreille attentive, les ob-servations critiques, les recom-mandations, les conseilsconstructifs et les instructionsfermes du top manager. Le sémi-naire a montré, de par la naturedes sujets développés, qu’il y amatière à s’impliquer. Pour lesstructures qui trainent encore lapatte, un redressement rapide aété instruit, afin d’assurer l’amélio-ration de « la maitrise des don-nées qui est le premier outil depilotage du plan stratégique », a

insisté le Dga Lysette Ngatchou.Il a été remarqué que les résultatsdu premier semestre sont certesencourageants, mais qu’il fautmaintenir le pied sur l’accélérateuren adaptant les activités au planstratégique. A moitié satisfait, le di-recteur général a invité ses colla-borateurs à « parler moins et àtravailler plus », mais également àse rapprocher des personnescompétentes, pour mieux com-prendre leurs objectifs et les pro-grammes du plan stratégique2013-2017 qui les concernent.

L

Laurentine Ekobena

toujours améliorer la qualité

du service

EVALUATION DES RESULTATS

La direction générale, afin d’assurer un meilleur suivi de l’activité des structures cen-trales et extérieures, a successivement organisé deux rencontres avec ses collaborateursen visioconférence le 27 août 2013 et le 25 octobre 2013. L’objectif était d’évaluer l’ac-tivité des structures au cours du 1er semestre et du 3ème trimestre, dans le cadre duplan stratégique 2013-2017.

Lors du séminaire de coordination…

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1ER SEMESTRE 2013…

Hausse du RecouvrementEn effet, les produits encaissés par la Cnps sont en hausse sur la période, comparativement à l’exercice 2012. Cependant,

les objectifs fixés aux structures chargées du recouvrement dans le cadre du plan stratégique 2013-2017, ne sont pas tota-

lement atteints.

n matière de recouvrement, laCnps est sur la bonne voie.D’importants efforts ont étédéployés pour l’atteinte voire,le dépassement à terme des

objectifs budgétaires, notamment en ma-tière de contrôle employeurs et de recou-vrement forcé. C’est l’un desenseignements de la publication du rap-port de gestion du premier semestre2013, lors de la session d’évaluation or-ganisée par le directeur général MekuluMvondo Akame, le lundi 27 août 2013. Bien que 507 employeurs aient été sus-pendus ou radiés, le fichier employeurss’est enrichi de 2 894 nouveaux. L’effectifdes employeurs actifs au 30 juin 2013est de 49 460, soit une progression de7,3% par rapport au 31 décembre 2012.Le taux d’avancement des travaux d’as-sainissement des fichiers est quant à lui,de 40% au 30 juin 2013. Dans le cadrede l’avenant n°3 à la convention desdettes croisées ETAT/CNPS de 1997,signé en février 2010, la Cnps a encaissé-tout comme au cours du premier semes-tre 2012- la somme de 10,5 milliards defrancs. Néanmoins, au 30 juin 2013,l’Etat accuse quatre (04) mois d’arriérésde reversement, représentant unesomme de 6 milliards sur l’échéancierconvenu. Les produits budgétaires,constitués essentiellement des recettesadministratives, celles liées aux établis-sements de soins, aux immeubles derapport, à l’action sociale et sanitaire etaux placements financiers, s’élèvent à 4milliards de francs ; soit en augmentationde 17% (+593 millions). Les loyers factu-rés dans la gestion des immeubles derapport sont en augmentation de 12%(+127 millions) et s’élèvent, au 30 juin2013, à 1,1 milliard de F CFA. Au coursde la même période, 288 millions ont étéencaissés dans le cadre de la vented’une parcelle de terrain à Douala. Laproduction de la branche relative à lagestion des établissements de soins estpassée de 1,6 à 1,5 milliard au premiersemestre 2013, soit une baisse de 144millions de francs en valeur absolue et8,8% en valeur relative. Les écoles et lesPMI ont produit des recettes de 134 mil-lions, en augmentation de 152% par rap-port à la même période au cours del’exercice précédent. Les revenus desplacements financiers ont augmenté de

31%, et se situent au 30 juin 2013 à 841millions de francs. Enfin, les revenus liésà l’activité administrative se sont élevésà 177 millions, progression de 30%.Grosso modo, ces chiffres éloquentsmontrent une nette amélioration des re-cettes. Les produits encaissés passenten effet de 62,5 à 64,07 milliards deFrancs, avec une augmentation de 1,5milliards, soit +2,49% par rapport à lamême période en 2012. Les cotisationssociales du premier semestre 2013quant à elles, s’élèvent à 49,5 milliards,soit une hausse de 1,98% (+964 mil-lions). Toutefois, ces résultats satisfaisants sontatténués par le gap de 4,6 milliards(8,62%) enregistré au cours de la pé-

riode de référence. Par rapport aux pré-visions budgétaires du plan stratégique2013-2017, les objectifs sont atteints à94,34% (90,93%, si on exclut la dette del’Etat). Or, la direction générale insistesur la production des données en fonc-tion dudit canevas de fonctionnement,pour une parfaite lisibilité de l’activité etpour une optimisation des résultats degestion. D’où l’invitation -aux fortes al-lures de dernière sommation- de NoëlAlain Olivier Mekulu Mvondo Akame auxresponsables des structures extérieuresayant enregistré des gaps, de « se rap-procher des responsables en charge dusuivi des programmes » pour une meil-leure appropriation du plan stratégiquede l’organisme.

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Thomas Tang

Le paiement des prestationsen nette augmentation C’est ce qui ressort du rapport de gestion de la première moitié de l’exerciceen cours à la Cnps.

appelons d’emblée que lepaiement des prestations so-ciales a été effectué à temps– comme d’habitude -, pour leplus grand plaisir des assurés

sociaux. Dans la quête permanented’amélioration de la qualité du servicerendu aux clients/usagers, le paiementdes pensions par cartes prépayées amême été implémenté avec succès : desmilliers de pensionnés touchent désor-mais à la carte à Yaoundé et Douala no-tamment. A cet effet, si l’on inclut les autres dé-penses connexes, ces opérations ont étéexécutées pour un montant global de28,7 milliards de francs à 176 876 assu-rés sociaux, soit une augmentation de3,4% (+946 millions) par rapport au pre-mier semestre 2012. Dans le mêmetemps, 24 943 nouveaux assurés ont étéenregistrés. Le fichier des assurés actifs,toujours en cours d’assainissement et demise à jour est de 560 480 au 30 juin2013. De façon plus détaillée, 24,6 mil-liards de francs ont été payés à 90 876pensionnés et ayants-droit (PVID, Pen-sions de vieillesse, d’invalidité et de

décès, Ndlr), soit une augmentation de2,7% ; 1 milliard de francs à 3 872 crédi-rentiers et ayants-droit (RP, Risques pro-fessionnels, Ndlr), soit une baisse de11,6% ; 3 milliards francs à 82 128 béné-ficiaires de Prestations familiales (PF),soit en augmentation de 16,7% par rap-port au 1er semestre 2012. En outre, au cours de ce premier semes-tre, le paiement des prestations socialess’est caractérisé par la poursuite de l’as-sainissement et de la mise à jour du fi-chier des assurés sociaux ; la poursuitede la baisse des charges connexes aupaiement (-13% par rapport au premiersemestre 2012); la résorption des ins-tances ; le paiement par porte-monnaieélectronique des pensionnés ; la réduc-tion des coûts financiers supportés parles pensionnés résidant à l’étranger (-30% des frais habituellement payés) ; lamise à jour des photos des bénéficiairesdans le logiciel de paiement ; l’extensionprogressive du « bureau total », volet es-sentiel du plan anti-arnaque et la pour-suite de l’opération de contre visitemédicale des crédirentiers.Source DFP

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PERFORMANCES AU 30 SEPTEMBRE 2013

L’implacable vérité des chiffresLa troisième évaluation du plan stratégique 2013-2017, effectuée le 25 octobre dernier a démontré qu’à pratiquement deux mois de

la fin de l’exercice 2013, plusieurs actions prévues ne sont pas menées, certaines structures trainant encore la patte.

e résultat de la présenta-tion du niveau d’exécutiondes programmes est sanséquivoque : au 30 septem-

bre 2013, 58% des programmes ontconnu des réalisations largementau-delà des attentes, 22% ont un ni-veau d'exécution satisfaisant pour lapériode et 20% n'ont enregistré au-cune activité significative sur la pé-riode. Concrètement, sur 173actions prévues par le plan straté-gique en 2013, 101 sont au vert,c’est-à-dire qu’elles ont connu uneexécution au-delà des attentes ; 38sont en orange, signe d’une exécu-tion satisfaisante et 34 sont aurouge, la preuve qu’elles n’ont ja-mais été menées. Les chiffres et les faits sont cin-glants, qui invitent à un véritable sur-saut d’orgueil, à quelques semainesseulement de la clôture de l’exercicebudgétaire 2013. Pourtant, il y a eula première évaluation d’avril-mai2013, au cours de laquelle les res-ponsables et chefs de structures ontévoqué les besoins d’appropriationdes éléments du nouveau plan stra-tégique 2013-2017, pour justifier lesrésultats mitigés – c’est un euphé-misme –, obtenus au premier trimes-tre. Le directeur général a compris,qui a estimé que « parmi ceux quiont eu de mauvais résultats, il y ena qui mettent encore les bases de laperformance ». Mais, Noël Alain Oli-vier Mekulu Mvondo Akame a donnédes recommandations pour les amé-liorations nécessaires, non sansmentionner en guise d’avertisse-ment : « c’est à partir du troisièmetrimestre que je vais m’inquiéter ».Ceux qui avaient pensé que le troi-sième trimestre était encore à desannées lumières se sont trompés, laréalité implacable des chiffres decette période est-là, devant nous.Avant cette troisième évaluation, desréglages se sont pourtant révélésnécessaires, qui ont constitué latrame de la seconde évaluation du27 août 2013. C’était, en tout cas, lesens des recommandations du di-recteur général qui a conseillé à sescollaborateurs et à tous les autreschefs de structure de se rapprocher

des personnes compétentes, pourmieux comprendre les tenants et lesaboutissants des objectifs et desprogrammes qui sont les leurs dansle cadre du plan stratégique 2013-2017. Au cours de la troisième évaluationdu vendredi 25 octobre, il y en avait,au terme de la présentation du di-recteur des Finances et du Patri-moine, qui disaient n’avoir pascompris certains aspects du planstratégique (!). Surtout, il y avait en-core malheureusement, constat dudirecteur général en personne, «beaucoup de rouges ». Traductionde ce qu’il y a encore dans l’exécu-tion de la première année du planstratégique, une pléiade d’actionsnon encore menées, alors qu’on estrendu à deux mois de la fin de l’exer-

cice ! Normal donc, dans ces condi-tions, que le directeur général veuillesavoir pourquoi ? Dans l’espoirqu’au 31 décembre, ce qui peut êtrerattrapé le soit encore.Le directeur général a donné la pa-role à tous les responsables destructures qui se sont expliqués,chacun en ce qui le concerne. Dansla quasi-unanimité, ils ont tous juréla main sur le cœur, d’atteindre leursobjectifs au 31 décembre 2013. Or,décembre, c’est déjà demain, on neperd rien à patienter pendantquelques petites semaines pour voirles maçons jugés au pied du mur.En attendant, un classement desstructures selon les actions menéesa été réalisé (voir tableau), quidonne à réfléchir et, pourquoi pas,des insomnies !

Simon Meyanga

L

n° structures actions vert + orange rouge

1 DG 4 100 %2 DFP 43 95 %3 DC 8 88 %4 MCN 7 86 %5 DECT 2 75 %6 DACI 8 69 %7 DR 17 68 %8 DAJC 4 63 %9 DAG 17 59 % 24 %10 DCHE 11 55 % 27 %11 DRH 14 54 % 36 %12 DSI 14 50 % 29 %13 DP 10 45 % 40 %

le classement des structures au 30 septembre 2013, selon les actions menées.

le Hit-Parade de la PerForManCe

1+ =1 2

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Des centaines de dossiers deprestations liquidés à l’immédiat

GRâCE AU BUREAU TOTAL…

Environ 350 dossiers de pension de vieillesse,

d’invalidité et de décès ont été traités au cours

du premier semestre 2013.

n nouveau document produit parla direction des Prestations de laCnps indique que 345 dossiers

complets, relatifs aux demandes de pen-sion de vieillesse, d’invalidité et de décèsont immédiatement été liquidés aprèsleur dépôt, au cours du premier semestre2013. Il s’agit précisément de 246 pour lavieillesse anticipée, 88 de pension vieil-lesse, 7 dossiers de pension de survi-vants en faveur des veuves, 3 pourorphelins et 1 pour ascendant. Ces résul-tats qui confirment l’ère de la modernitésur laquelle surfe la Cnps, sont renduspossibles grâce à la mise en œuvre dansles centres de prévoyance sociale, d’uni-tés intégrées appelées Bureau total.Dans le Bureau Total, le service de l’ac-cueil reçoit le dossier, vérifie sa confor-mité de fond et de forme, avant de letransmettre au service des prestationspour le décompte. Celui-ci le transmet en-suite à la comptabilité pour le contrôle,avant le dépôt sur la table du chef de cen-tre qui valide le droit. Lequel est directe-ment positionné et dont la date depaiement est communiquée au client,après identification. Le dossier est ainsiliquidé, aussitôt réceptionné ! Il n’est pas superflu de signaler que cetteapproche innovante de la relation Cnps-Client s’inscrit dans la kyrielle d’initiativesprises par la direction générale de l’orga-nisme pour faire bénéficier à sa clientèle,-les assurés sociaux- d’un « service dequalité, en toute responsabilité sociale »,comme aime à le rappeler le directeur gé-néral, Noël Alain Olivier Mekulu MvondoAkame. En rappel, pour qu’un dossier soitliquidé tout de suite après son dépôt, ilfaut qu’il soit complet. Pour en savoir plussur les procédures relatives au bénéficedes prestations sociales fournies par laCnps, il suffit de rentrer dans le sitewww.cnps.cm/Espace assurés sociaux,avec la possibilité de télécharger cer-taines pièces. Il est également conseilléd’avoir plus d’explications dans les 33centres de prévoyance sociale de l’orga-nisme à travers le Cameroun.

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MORCEAUx CHOISIS…

Les ventres mous de laperformancePrésentation en quelques clichés, des programmes et actions à…pro-blèmes, qui ont plombé les résultats au 30 septembre 2013, et pourlesquels, il va falloir en deux mois, secouer le cocotier.

’est un secret de polichi-nelle, c’est appuyer là où çafait mal, que de présenteren grandeur nature, la fai-blesse de l’exécution de

certaines actions de certains pro-grammes du plan stratégique 2013-2017 de la Cnps. Non, il ne s’agit pasd’accabler qui que ce soit, mais, c’estdavantage une manière de booster lemoral des uns et des autres, dans l’ob-jectif avouer de les…pousser aux ré-sultats attendus par le directeurgénéral et sur la base desquels, ilsvont être évalués.Une thérapie de choc ? Peut-être.Mais, à deux mois de la fin de l’exer-cice budgétaire ; à quelques semainesdes bilans, ce traitement de chevalvaut la peine. Ainsi, dans le pro-gramme d’optimisation du recouvre-ment des cotisations sociales pour lacouverture des prestations familiales,la Cnps avait prévu, dans le cadre dela mise à jour du fichier employeurs, demaîtriser à 80 %le nombre des em-ployeurs actifs. Au 30 septembre, le ré-sultat est au rouge, il est de 34 %.Pour ce qui est de la mise en placed’un système d’appel des cotisationspour maîtriser la dette des em-ployeurs, l’entreprise espère réaliser

60 % du nombre d’appels de cotisa-tions sur le nombre total des cotisants.Cet objectif est encore à 0 %.Dans le cadre du programme de paie-ment de la juste dépense des presta-tions familiales, l’une des actionsprévues est l’optimisation du proces-sus fonctionnel, avec pour objectif, laréduction des délais de traitement desdossiers. L’indicateurs, c’est-à-dires, letemps moyen de traitement des dos-siers qui est de 48 heures est réaliséà 40 %. Idem pour la maîtrise et la sin-cérité des dépenses qui vise à vérifierla réalité des droits. L’objectif qui estde réaliser à 100 %, la proportion despaiements vérifiés a posteriori est de40 % au 30 septembre 2013. Pour cequi est du programme d’optimisationde la gestion des établissements desoins, l’augmentation des recettes etla fidélisation de la clientèle ont encorequelques soucis, de même que la ré-forme de l’organisation du travail. Lapremière action prévoit un taux d’aug-mentation des recettes de 10 %, il esten baisse de -20 % au 30 septembre2013. La réduction des effectifs à –5% n’a pas eu lieu dans les différentesformations sanitaires de la Cnps, demême qu’on est encore loin du comptede l’atteinte de l’objectif

Simon Meyanga

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Lors d’une conférence du lundi

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DONS

HUMANITAIRE

La Cnps fait «encore» des heureuxA l’invitation de la «Lionel fundation», l’organisme a remis un important don en matériel didactique, produitsalimentaires et vêtements au centre socio-éducatif bilingue de la prison centrale de Yaoundé, le vendredi 18octobre 2013.

Un appui à l’hôpital régional de BahamLa Cnps a remis un important don à cette formation sanitaire, pour contribuer à une meilleure prise en charge des populations.

’est avec des larmes d’émo-tions et un tonnerre d’applau-dissements, que la délégationde la Cnps et celle de la «Lio-nel Fundation» (Lf) ont étéaccueillies le vendredi 18 oc-

tobre 2013, au centre socio éducatif bi-lingue de la prison centrale deYaoundé-Kondengui. C’était à l’occasion de la remise d’un im-portant don en matériel didactique, pro-duits alimentaires et vêtements, auxmineurs et aux enseignants de cetteunité par l’organisme de sécurité sociale.Dans son allocution de circonstance, Ju-lios Njah, Dg de la Lf, a remercié la Cnpset son manager pour ce grand ‘geste decœur qui contribuera à l’éducation et à laformation des bénéficiaires’. En rappel,sa fondation œuvre pour l’améliorationdes conditions de vie des mineurs en mi-lieu carcéral en mobilisant des dons dansles entreprises à leur intention. Le direc-teur des prestations adjoint, Roger Nji-nang, représentant du directeur généralde la Cnps, a quant à lui déclaré qu’ils’agit d’un geste de «solidarité sociale etcivique, qui fait suite aux sollicitations de

e jeudi 26 septembre 2013, laCnps a procédé à la remise d’undon en produits pharmaceutiques

d’une valeur de plus de 4 000 000 F CFAl’hôpital régional de Baham. C’était en présence des populations et deplusieurs autorités au rang desquelles, lepréfet des Hauts Plateaux, qui ont à l’unis-son exprimé « la gratitude des populationsde Baham à l’endroit du directeur généralde la Cnps pour cet autre acte social quiviendra améliorer la prise en charge sani-taire des populations ». Agnès GisèleAkamtaka, chef du centre de prévoyancesociale de Bafoussam et représentante dudirecteur général de la Cnps, a rappeléqu’il s’agit d’un « exemple d’assistance so-ciale que la Cnps offre à ses partenairessociaux. En effet, au-delà des prestationsprévues par la Norme n° 102 de l’Organi-sation internationale du travail, l’orga-nisme a intégré dans son système deprotection sociale certaines prestations

la Lf, à l’effet de faire face au tauxd’échec élevé des apprenants dudit cen-tre aux examens officiels». Sensiblecomme toujours aux causes sociales, leDirecteur général, a marqué son accordet a invité le personnel à se joindre à cetélan du cœur. C’est ainsi que cet impo-sant don a pu être collecté. Le ‘père’ (Roger Njinang) comme l’ont af-fectueusement surnommés les titulairesdes lieux, a transmis à ces derniers les

vifs encouragements du Dg qui leur sou-haite «le plein succès aux prochains exa-mens officiels». Le super intendantEloundou, représentant du régisseur, aenfin longuement remercié les généreuxdonateurs tout en invitant les bénéfi-ciaires à faire un bon usage des présentsofferts. « Les victuailles et fournitures quevous avez reçus ne doivent pas être ven-dus, mais être utilisés à bon escient », a-t-il rappelé.

Emmanuel Etouke Ebouele

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nouvelles à l’instar de diverses actions sa-nitaires, sociales et à côté, des prestationsen nature aux personnes vulnérables ». Faut-il le rappeler, Noël Alain Olivier Me-

kulu Mvondo Akame a fait de cette mis-sion exaltante, l’une de ses priorités à latête de l’institution dont il a la charge de-puis le 07 avril 2008.

Remise du don par le représentant du DG.

Mme le chef de centre de Bafoussam remet l’appui de la CNPS

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Les nouvelles offres du CHEEn prélude à la commémoration de la 23ème Journée de l’enfant africain, l’hôpital de la Cnps a présenté au public de nou-veaux services devant contribuer à la réduction de la mortalité de l’enfant, dans l’après-midi du mercredi 12 juin 2013.

arantir la santé des en-fants, c’est garantir l’ave-nir d’un pays». C’est l’undes slogans du Centrehospitalier d’Essos

(Che). Cette vision est entrée dansune autre dimension le mercredi 12juin 2013 quand, en prélude à lacommémoration de la Journée del’enfant africain - célébrée le 16 Juinde chaque année -, la formationhospitalière de la Cnps a présentédeux nouveaux services destinés àaméliorer davantage la prise encharge des nouveau-nés. Nés del’imagination des personnels de cethôpital réunis au sein de l’Associa-tion camerounaise d’aide aux per-sonnes et familles vivant avec leVih/Sida (Acapfas), ils ont pournoms : CREME (Contribuer à ré-duire la mortalité de l’enfant) et SEC(Soutien Enfance Cameroun). Le service CREME, qui renvoie à unproduit laitier, la glace qu’apprécientles bambinos, a été présenté par la

présidente de l’Acapfas, le Dr AnneEsther Njom Nlend. Outre l’élimina-tion de la transmission verticale duVIH, «il vise à réduire la mortalité im-putable aux trois grands pour-voyeurs des décès néonatals àsavoir : l’hypoxie néonatale, la pré-maturité ou le petit poids de nais-sance et l’infection néonatale»a-t-elle confié. Quant au serviceSEC, qui rappelle les initiales du DrSame Ekobo Chantal, qui a été pen-dant longtemps au service de lasanté de l’enfant au Che et au Ca-meroun, il a été présenté par MurielSame Ekobo : «il contribuera à ap-puyer la nutrition des enfants vulné-rables». Et de préciser, avecémotion, que «les contributions fi-nancières recueillies à la suite dudécès du Dr Same Ekobo, qui étaitma mère, ont été mobilisées pourlancer le projet». La vulnérabilité du nouveau-né estattestée par les données d’une der-nière enquête de démographie et de

santé au Cameroun, avec un tauxde mortalité néonatale affiché à31%. C’est pourquoi le CHE ne s’ar-rête pas là, et associe à ses nou-veaux services, l’accueil etl’assistance à tous les bébés par unpersonnel formé selon le module debase à leur assistance en vue de laréduction des effets délétères del’hypoxie néonatale, fait à l’aide duMannequin Baby Anne ; la vulgari-sation de la méthode kangouroupour le petit poids de naissance - ils’agit d’une méthode permettant lacroissance ex utero ( après nais-sance) du nouveau-né de petitpoids, moins de 2kg - ; et l’examensystématique des nouveau-nés du-rant leur premier mois de vie, qui estcapital pour détecter et traiter toutemaladie ou infection précoce. Les services CREME et SEC sonteffectifs au CHE depuis le mois dejuillet 2013.

Thomas TANG

RéDUCTION DE LA MORTALITé INFANTILE

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Dr Esther Njom Nlend lors d’une consultation au CHE

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CENTRE HOSPITALIER D’ESSOS

Le scanner de nouveau en marche !En panne, après avoir été très sollicité au cours du premier trimestre 2013, cet équipement de pointe est de nouveau opérationnel depuis le29 aout dernier. Ceci au grand soulagement de nombreux patients.

e scanner est un outil fonda-mental au bon diagnostic, envue d’une prise en chargeadéquate du patient. En effet,cet appareil de radiodiagnostic

permet de détecter dans le corps humainles pathologies que l’on ne peut pas voirsur une radiographie ordinaire. Il est utilisédans le cadre de l’imagerie médicale, dontle service au Che fonctionne 24h/24.D’après le Major de ce service, l’Ingénieurdes travaux d’imagerie médicale, Séra-phine Suzanne Tina Tomo, « le Scannerdu Che, spécifique du fait de ses perfor-mances remarquables et exceptionnelles;car faisant des coupes fines de l’ordre 0,5millimètres, est un ensemble constitué de3D (Dimension) et 08 Barrettes. Ce pla-teau technique fort sophistiqué fait duScanner de notre hôpital le Che, l’appareille mieux sollicité dans la ville de Yaoundéen ce moment même, où les autres hôpi-taux voient les leurs en panne ». L’Ingé-nieure se souvient qu’au cours du premiertrimestre 2013, le service de l’imageriemédicale de cet hôpital, enregistrait 30

Le scanner du CHE

Raphael Nkamtchuen

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Un guichet spécial ouvert L’objectif est de faciliter davantage l’accès aux soins, dans les délais et le plus strict secret médical.

mboitant le pas des hôpitaux qui of-frent à leurs patients un séjouragréable et facile d’accès, le Centre

hospitalier d’Essos (Che) vient d’ouvrir unguichet spécial pour les personnels de laCnps, les pensionnés de l’organisme et au-tres Vip. Un tour dans la formation hospitalière de laCnps a permis aux visiteurs de jauger l’ef-fectivité de cette initiative. En effet, dès l’ac-cueil – où sont délivrés les billets desession -, impossible de contourner lesdeux questions inévitables : «Etes-vousagent Cnps ?» ou encore : «Etes-vous pen-sionné de la Cnps ?». En cas de réponsepar l’affirmative et production des justifica-tifs y relatifs, ceux des patients qui obéis-sent à ces critères sont immédiatementdirigés vers le « guichet spécial ». Celui-ciest situé juste devant la pharmacie de l’hô-pital, où les attend une dame spécialementdédiée à l’activité, installée devant un ordi-nateur, prête à rendre un service tout-sou-rire et immédiat. Les personnalités quant àelles, sont facilement identifiables et sont

invitées à suivre le même cheminement.Mais, la différence s’arrête-là. L’initiative àl’accueil n’a rien à voir avec la qualité dutraitement administré par le Che, dans leplus strict secret médical à tous les bénéfi-ciaires, sans exception aucune. AgentCnps, Vip ou patient lambda qui s’alignedans les autres guichets du Che, tous re-çoivent avec la même attention, le traite-ment approprié à leur maladie. En effet, «larègle dans les hôpitaux, comme au Che,c'est égalité de traitement pour tous»,

comme le rappellesi bien CarolineEjangue, à toutesfins utiles. Le direc-teur de cet hôpitaldésormais équipépour recevoir touttype de patient pré-cise que « c’estpour répondre auxnombreuses sollici-tations des person-nels de la Cnps etdes personnalités

de la République, voulant être servis etd’éventuellement retourner au boulot,mais aussi de nos pensionnés, désireuxd’être servis le plus rapidement possible,que le guichet spécial a été ouvert depuisle lundi 15 juillet 2013 ». Mis en œuvrepour effectivement ouvrir les portes del’hôpital au patient en un clin d’œil, le gui-chet spécial du Che remplit déjà sa mis-sion. Il est conseillé de caler unrendez-vous à l’adresse mail : [email protected].

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QUALITé DE L’ACCUEIL AU CHE

patients en moyenne tous les jours. Pen-dant ce temps, tous les autres scannersen fonction dans les autres hôpitaux de lacapitale étaient non opérationnels. Serait-ce ce surmenage d’efforts qui aurait misen panne notre scanner? dame TinaTomo ne pense pas autrement.

Désormais réhabilité, cet appareil demarque General Electric/Bright Speed,opérant deux types d’examens tels lesscanners à injection et sans injection àcoût social enregistre, prudemment dés-ormais, en moyenne 10 patients au quoti-dien.

TT

Bienvenue au guichet spécial du CHE

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Des taximen-moto sensibilisés àMbalmayo

a rencontre organisée dans la salledes actes de l’hôtel de ville de Mbal-

mayo a débuté à 11h, avec le mot de bienve-nue du Maire, à l’ensemble des participants.Dans un ton convivial, il a présenté lesgrandes lignes de la plate forme de collabo-ration entre sa Mairie et la Cnps. « Cette ini-tiative a pour but d’améliorer les conditions devie du taximan-moto qui, le plus souvent, tra-vaille dur, mais vit dans la précarité. En effet,ceux-ci ont toujours été considérés commedes gens abandonnés » a-t-il souligné. Ainsi,pour le bien-être de ces travailleurs à part en-tière, le magistrat s’est engagé à les sensibi-liser « sur le bien fondé de leur adhésion à ceprojet, afin de bénéficier, enfin, d’une couver-ture sociale ». Par ailleurs, il a annoncé lamise sur pied d’un dispositif spécial, entre laCnps et la Mairie, pour la protection socialedes acteurs de ce secteur d’activité. Dieu-donné Zang Mba n’a pas manqué de remer-cier le Directeur général de la Cnps, pour «cette initiative louable qui contribue à mettrel’activité des taximen-moto dans un cadrelégal ». En effet, en leur accordant une cou-verture sociale, l’organisme exécute concrè-tement les instructions du chef de l’Etatrelatives à l’extension de la sécurité socialeaux couches sociales non encore prises encharge.En retour, le chef de centre de Mvog-Mbi a re-mercié le Maire de la commune de Mbalmayo,pour son immense soutien à l’endroit de laCnps dans le cadre de cette action. Dans sonplaidoyer, Crescence Nga Eteme a promisaux taximen-moto que « l’organisme mettratout en œuvre pour l’atteinte de cet objectif »,tout en invitant les représentants du syndicatet de la mutuelle « à jouer pleinement leur rôlede sensibilisation, de collecte et de reverse-ment des cotisations sociales à la Cnps ». Demême, elle a rassuré ses interlocuteurs de labonne qualité du service qui les attend dansles locaux de l’organisme. Par la suite, sescollaborateurs en charge de l’immatriculation,des prestations et du recouvrement ont ap-porté d’amples explications à des taximen-moto attentifs. La séance de questions réponses qui a suivia permis d’éclairer les zones d’ombres et in-quiétudes des uns et des autres. Séance te-nante, la mutuelle des taximen-moto deMbalmayo s’est immatriculée en tant qu’em-ployeur, emboîtant ainsi le pas au syndicat dela même ville.

Louise Cecile Bahoya (Stagiaire)

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ExTENSION DE LA SéCURITé SOCIALE

Environ 200 d’entre eux ont été entretenus sur les principes de base de la sécurité sociale, le 05 septembre 2013.C’était au cours d’un séminaire organisé dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Mbalmayo.

Des motos taximen immatriculés

émorable restera la journée du 06juillet 2013, pour les membres de

l’association des taximen moto (Astamob)de Bertoua. Ce jour-là en effet, ils se sontretrouvés dans la salle de réunion de laconfédération syndicale des travailleurs duCameroun de la ville avec, comme invitéde marque, le chef du centre de pré-voyance sociale de la ville, Martin MbangMbang, venu en personne leur parler de lasécurité sociale. «La sécurité sociale aux motos taximen ?»,se demandaient certains. Bien sûr ! Dansson discours du 31 décembre 2012 à la na-tion, le chef de l’Etat, Paul Biya, déclarait :« La mise au point d’un système de sécu-rité sociale accessible au plus grand nom-bre se poursuit. La proportion despopulations couvertes en matière de sécu-rité sociale devrait passer de 10% en 2012à 20% en 2015 ». Et à la Cnps, cela passepar une extension de la sécurité socialeaux couches autrefois mises à l’écart, àl’instar de celles des transports. Dans le sil-lage des conventions signées précédem-ment par l’organisme avec lestransporteurs du secteur routier et les foot-balleurs, le Cps de Bertoua a donc rencon-tré les taximen motos de sa zone de

compétence, qui constituent une cible pri-vilégiée, puisque exposée aux risques lesplus variés. Dans un bref mais riche ex-posé, Martin Mbang Mbang a présenté lesavantages de la couverture sociale, lesobligations des différents acteurs, sans ou-blier la prévention des risques profession-nels. L’on retiendra surtout l’importance dela télédéclaration et du paiement des coti-sations sociales à effectuer chaque moispar tout employeur, ainsi que le civismedont doivent faire preuve les nouveaux as-surés. Car, a-t-il rappelé, « s’il est vrai quela sécurité sociale est un droit de la vie, ellen’est pas une vie due ». La séance dequestion-réponses qui a suivi, a permis auxuns et aux autres d’en apprendre davan-tage sur les procédures à la Cnps et de ba-layer quelques appréhensions. Grandement édifiée sur la sécurité sociale,l’association Astamob a été notifiée commeemployeur par la remise à elle de la fichesignalétique et de dix-sept demandes d’im-matriculation. Et depuis le mois de juillet,elle procède à la télédéclaration et au paie-ment des cotisations sociales de ses mem-bres qui, parait-il, sont de plus en plusnombreux.

Emmanuel Etouke E.

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BERTOUA

L’action organisée par le centre de prévoyance sociale de la ville s’inscritdans le processus d’extension de la sécurité sociale en cours.

Accord parfait entre la CNPS et les «Moto-Taximen»

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GAROUA

Des correspondants d’entreprises formésLa rencontre a eu lieu Vendredi, 21 juin 2013, dans la salle de conférence du centre de prévoyance sociale de Garoua sur le thème : « Le billeteur et la maîtrise des activités menées par la Cnps ».

n ouvrant ce qui était en fait un ate-lier de formation en sécurité sociale,le chef de centre, Ahmadou Lamou,

a rappelé aux participants que cette ren-contre vise à conforter l’amélioration de laqualité du service rendu aux clients par laCnps, dans le cadre du programme de mo-dernisation de l’organisme à l’horizon2017. En effet, la connaissance des lois et règle-ments régissant l’activité de la prévoyancesociale au Cameroun s’impose à toutes lesparties prenantes. Et pour AhmadouLamou, les réformes engagées par la direc-tion générale ne sauraient s’accommoderd’une maîtrise approximative des textes oudes nouveaux outils de gestion de l’orga-

nisme. « Il est important que les partenairesde la Cnps soient régulièrement imprégnésdes procédures et innovations en cours »,a-t-il précisé. Logiquement donc, les mo-dules développés à l’attention des partici-pants ont porté sur l’immatriculation desemployeurs et assurés sociaux, les aspectsfondamentaux du recouvrement, l’assiettedes cotisations, la télé déclaration et lesbranches des prestations sociales cou-vertes par la Cnps. Les exposés, suivis de débats interactifs,ont été conduits par Soudi Souaibou, chefde Service de l’Accueil et de l’Immatricula-tion, et Fréderic Tchapchet, chef de Ser-vice des Prestations du Cps de Garoua. Ala fin, les invités sont repartis satisfaits, enémettant le vœu de voir pareille initiative serenouveler.

Thomas Tang

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TéLéDéCLARATION

Des employeurs à l’écoleC’était au cours d’une rencontre organisée par le Cps de Dschang, afin de leur assurer une meilleure compré-hension de la récente procédure de déclaration des salaires sur www.cnps.cm.

e jeudi 05 septembre 2013, lasalle de délibération de la Com-mune de Dschang a fait le pleind’hôtes, à l’occasion d’une ren-contre organisée par le Cps de

la ville, en faveur des employeurs de sazone de compétence. Ce type de rencontreest en fait, désormais traditionnel et parti-cipe de la volonté de la Cnps à mieux fairecomprendre à ses clients, ses innovationset procédures, pour leur faciliter l’accès auservice. Comme les autres donc, celle-ci aété un séminaire de renforcement des ca-pacités, avec en particulier, la présence duPréfet du Département de la Menoua et dela presse. Les travaux ont porté sur la familiarisationet la sensibilisation des employeurs à la té-lédéclaration et l’amélioration des rapportsde partenariat avec eux. Le chef de centre,Charles D. Eyango Ekwa, a montré lesavantages que peuvent tirer les employeurset les assurés sociaux du respect des obli-gations sociales. Le préfet quant à lui, anon seulement fustigé l’incivisme des em-ployeurs indélicats, mais les a également in-vité à adopter des attitudes plusresponsables en s’inscrivant résolumentdans le combat contre le refus de l’immatri-culation à la Cnps, l’affiliation partielle du

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Emmanuel Etouke E.

personnel et l’irrégularité dans le paiementdes cotisations sociales. ‘Le bon employeurest celui qui immatricule tous ses travail-leurs sans exclusive, qui procède mensuel-lement à la télédéclaration des salaires etpaie sans retard les cotisations sociales’, arappelé Joseph Bertrand Mache Njouonwet.Puis, trois exposés ont davantage éclairéles participants sur la télédéclaration dessalaires et son incidence tant sur la tenuedes comptes employeurs, que sur la priseen charge des assurés sociaux. MessieursCharles Eyango Ekwa, Fidèle Nkodo Amou-gou et Jean Paul Tchouamo, ainsi que MmeStéphanie Bouche, se sont appesantis sur

les procédures pratiques de la télédéclara-tion, ceci à partir d’un vidéoprojecteurconnecté en temps réel au site web de laCnps. Les exposants se sont enfin prêtésau jeu de questions-réponses sur toutes lespréoccupations des employeurs et des jour-nalistes, tant sur la télédéclaration que surtous les autres sujets relatifs à la sécuritésociale.Les réponses données à chaque préoccu-pation ont permis aux uns et aux autres derepartir pleinement conscient et satisfaitsdes efforts de modernisation de la qualitéde service consentis par la Cnps, afin de sa-tisfaire au mieux ses clients.

Des employeurs au cours d’un séminaire de formation

Des correspondants d’entreprises

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ECHANGES DES BONNES PRATIQUES

Quand la Cnps inspire ses consœursDeux délégations venant du Niger et du Gabon ont récemment effectué des voyages d’études au sein de l’organisme.

a délégation nigérienne composée de ca-dres de la Caisse nationale de sécurité so-ciale du pays a été la première à séjourner

en terre camerounaise du 27 au 30 juin 2013. L’or-ganisme venait « s’abreuver de l’expérience de l’or-ganisme de sécurité sociale le plus primé ducontinent, pour mener à bien le projet de numérisa-tion de tous les relevés nominatifs des salaires anté-rieurs à l’année 2000 », selon le chef de ladélégation, Mme Haboubacar Hadiza. Après une im-portante séance de travail avec le directeur des Sys-tèmes d’information (Dsi) de la Cnps, nos confrèresétaient situés sur la gestion électronique des docu-ments et la lecture électronique des documents(Ged/Lad), utilisées par la Cnps. Pour toucher dudoigt la fonctionnalité de ces technologies inno-vantes, des visites guidées ont été organisées dansles centres de prévoyance sociale (Cps) deYaoundé-centre et de Douala-Bassa. « On note detrès beaux efforts de la Cnps pour trouver des solu-tions pratiques aux problèmes des usagers. Vousêtes vraiment au service de vos clients ! », a reconnuAbdourazakhe Abani, Conseiller technique du Hautcommissaire à la modernisation de l’Etat du Niger,membre de la délégation, sur le chemin du retour.A titre de rappel, la Ged/Lad permet aux organisa-tions de mieux maitriser l’information sur leurs docu-ments. Avec elle, l’accès aux documents devient plusfacile et fiable, ce qui apporte des bénéfices signifi-catifs en termes de qualité, de productivité et d’amé-

lioration des délais pour les entreprises. Du 28 octobre au 1er novembre 2013, a suivi la délé-gation de la Cnss du Gabon, venue en savoir davan-tage sur le fonctionnement des applications métiers,la mise en œuvre des guichets automatiques pouraméliorer le paiement des prestations sociales et lepartenariat avec les banques, ainsi que la technologieutilisée pour l’interconnexion des structures centraleset extérieures de la Cnps. Elle a également eu unentretient avec le Dsi avant de se rendre dans lesCps de Yaoundé-centre et de Douala-Bassa.

Pour la Cnps, « le partage de bonnes pratiques restela solution pour le développement de la sécurité so-ciale en Afrique subsaharienne », a déclaré aux invi-tés le directeur général adjoint qui a reçu en audienceces délégations. C’est pourquoi l’outil de pilotagequ’est le ratio composite, mais également la visionmanagériale, les installations du Centre Hospitalierd’Essos et le plan stratégique 2013-2017 leur ontégalement été présentés. « La Cnps reste disposéeà recevoir toute autre visite » a rassuré à chaque fois,Mme Lysette Ngatchou.

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ELECTION DU BUREAU DE L’AISS

La Cnps au cœur du processusLe directeur général de la Cnps sera scrutateur à l’élection prévue en novembre. Il a été désigné au cours dela 107ème réunion du Bureau de l’Association internationale de la sécurité sociale (Aiss), tenue du 26 au 28juin 2013 à Genève, en Suisse.

oël Alain Olivier Mekulu MvondoAkame fait partie des trois scruta-teurs désignés pour la bonneconduite de l’élection du prochainbureau de l’Aiss, prévue à Doha,

capitale du Qatar, le 15 novembre 2013, àl’occasion du 35ème Conseil de l’association,en marge du forum mondial de la sécurité so-ciale. Les 338 organisations membres de l’as-sociation représentant 159 pays yparticiperont. Le directeur général de la Cnps a été désignépour cette mission qui honore l’organisme etle Cameroun, au cours de la 107ème réunionde l’organe directeur de l’association tenue du26 au 28 juin 2013 à Genève, en Suisse.Celle-ci portait sur 18 (dix-huit) points relatifsà l’administration générale et à l’orientationstratégique de la structure. Hormis l’évaluationdes activités de l’association pour le triennium2011-2013, la préparation du rendez-vous qa-

tari a considérablement avancé. Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo a égale-ment présenté le rapport final du 3ème Comité

d’examen des candidatures pour le prochainbureau, en lieu et place du président dudit co-mité, empêché.

Thomas Tang

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Le Directeur Général de la Cnps

La délégation nigérienne chez le DGA de la CNPS

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LUTTE CONTRE LA DRéPANOCYTOSE

Des lauriers pour la Cnps !A l’issue du 4ème symposium international du Réseau d’étude de la drépanocytose en Afrique centrale (Rédac), tenu du13 au 15 juin 2013 à Yaoundé, le Dr Guillaume Wamba, actuel médecin conseil national de la Cnps a été désigné présidentde l’organisation sous régionale.

e place mon mandat à la tête duRédac sous le signe de la miseen œuvre des recommandationsde l’organisation formulées à l’is-

sue de ce 4ème symposium (…) La luttecontre la drépanocytose doit être une affairede tous au Cameroun et dans tous les paysd’Afrique subsaharienne». Ce sont-là, lespremiers mots du Dr Guillaume Wamba,quelques instants seulement après sa dési-gnation, par le groupe des membres fonda-teurs du Rédac, comme président du Rédac.C’était le samedi 15 juin 2013, à la clôturedes travaux du 4è symposium de l’organisa-tion sous régionale, placés sous le thème :«La drépanocytose et l’enfant».Pour beaucoup, celui qui remplace le Gabo-nais Lucas Sica a le profil de l’emploi. Eneffet, très tôt écœuré de voir des enfantsmourir à peine nés, à cause de la drépano-cytose, le pédiatre de formation a vite choiside s’impliquer dans la lutte contre cette ma-

ladie de l’hémoglobine. Le Dr GuillaumeWamba et son équipe du Centre hospitalierd’Essos (Che) ont, chiffres à l’appui,convaincu le top management de la Cnps etle gouvernement camerounais de s’impliquerdans cette lutte, afin de favoriser le dépistageprécoce suivi d’une prise en charge adé-quate. Ceci, « afin d’éviter que plus de la moi-tié des enfants atteints par la maladie netrépasse avant l’âge de 5 ans », soutient-il.

Son projet validé et accompagné par la direc-tion générale de la Cnps, a été mis en œuvreau Che et les résultats parlent d’eux-mêmes.En termes de dépistage néonatal effectué parcette structure hospitalière de la Cnps depuisle 1er décembre 2009, 6672 résultats ont étéobtenus jusqu’en juin 2013, sur 7500 prélè-vements effectués, et seulement 1% des en-fants présentent un syndrome drépanocytairemajeur (SS), 25% sont porteurs sains (AS).Le prélèvement des nouveau-nés intervientimmédiatement à la naissance et les tests dedépistage sont faits au Centre internationalde recherches médicales de Franceville auGabon. La réalisation desdits tests par le Chenécessite l’acquisition d’un laboratoire d’ana-lyses dont le coût est estimé à environ undemi-milliard de F Cfa...Adoubé par environ 150 scientifiques partici-pants à ce 4ème symposium du Rédac, le DrGuillaume Wamba occupera la présidence del’organisation, jusqu’à la tenue du 5ème sym-posium prévu en juin 2014 à Kinshasa, enRépublique démocratique du Congo.

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Thomas Tang

BONNES PRATIQUES/CIPRES

Le dossier permanent de l’employeur adopté Cet élément novateur de la Cnps en matière de contrôle des assujettis a été validé au cours d’un séminairetechnique organisé par la Cipres du 09 au13 septembre 2013 dans la capitale gabonaise.

u 09 au 13 septembre 2013, àLibreville au Gabon, la Confé-rence interafricaine de la pré-voyance sociale (Cipres) aorganisé un séminaire tech-

nique sur la thématique du contrôle des as-sujettis, au profit de ses membres. La Cnps,qui a activement pris part à cette rencontreinterafricaine, était représentée par le direc-teur du Recouvrement, Florent Zibi Ondouaet le chef de centre adjoint du Cps de Ba-foussam, Ibrahim.L’objectif était de définir, sur la base des ex-périences des uns et des autres, une poli-tique et une procédure harmonisées devantpermettre aux Etats membres d’assurer uncontrôle efficace et efficient des em-ployeurs. Ce qui permettrait entre autres dedéceler et redresser les erreurs, omissionsou fraudes résultant de leur bonne ou mau-vaise foi, afin de réduire les cotisations dues

ou de transgresser la législation sociale envigueur. Au terme des échanges, il a été constatéque les procédés de contrôle dans les Etatsmembres de la Cipres sont quasi identiques.Cependant, la Cnps du Cameroun se dis-tingue par l’inclusion dans son processus decontrôle d’un élément novateur appelé le «dossier permanent de l’employeur ». L’ex-posé des représentants de l’organisme surle sujet s’est d’ailleurs révélé plus queconvaincant au point où, le « dossier perma-nent de l’employeur » a été inscrit dans lesrésolutions, comme outil indispensable à lapolitique de réalisation des contrôles. Une fois de plus, la gestion axée sur les ré-sultats et la performance impulsée par le di-recteur général Noël Alain Olivier MekuluMvondo Akame, contribue au bon fonction-nement des organismes de prévoyance so-ciale du continent.

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Dr Wamba Guillaume

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Lors du jubilé de «Benetti»

JUBILéS

L’hommage à deux sportifs-maisonLa Cnps a activement pris part aux activités organisées à l’occasion des départs en retraite sportive de deux footballeursqu’elle porte en estime: l’ancien Lion Indomptable Emmanuel Kundé et l’ancien de Prévoyance Fc, Lazare Okili.

omme prévu, la Cnps était de lafête. Du 10 au 11 août 2013 àYaoundé, Emmanuel JérômeKundé alias Benetti -de son idoleitalien Roméo Benetti- a définitive-

ment rangé ses crampons, devant la nation touteentière. Pendant la journée du samedi 10 août,l’équipe fanion de la Cnps a participé à un tournoide vétérans marathon regroupant seize 16 asso-ciations de deux-zéro d’ici et d’ailleurs –dans les-quelles la star a évolué-, avec des matches sejouant en deux fois vingt minutes. Puis, à une“soirée des fouteux” au cours de laquelle, un ca-deau symbolique de la Direction générale a étésolennellement remis à l’ancien capitaine desLions indomptables -127 sélections et 25 buts-,visiblement très ému. Des footballeurs de laCnps ont même participé au match de gala finaldu dimanche 11 août 2013 au stade Omnisportsde Yaoundé, en présence de ses amis, sa familleet une foule immense et joyeuse. EmmanuelKundé, comme nous l’a rappelé le Sg de l’Afca,Sylvestre Etsombo, a doublement appartenu à lagrande famille Cnps, où il a été sportif et agent.Dans sa belle carrière sportive, il a évolué avecPrévoyance FC, en corpos et vétérans, et dansl’équipe du championnat national de 1ère divi-sion. Puis, il a été un personnel de la Cnps(Agent de Maîtrise). Ce footballeur talentueux àla force de deux Michael Essien, avait notam-ment inscrit un but pour le Cameroun lors de lacoupe du monde 1990, en quart de finales contrel’Angleterre sur penalty . Ses anciens collègueset la Direction générale de la Cnps lui souhaitentune bonne retraite sportive, après de bons etloyaux services rendus à la nation toute entière!

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Thomas TANG

Lazare OKILI

Emmanuel KUNDE

e stade municipal de Sa’a,dans le département de laLékié, Région du centre, était

en ébullition le samedi 07 septembre2013. Lazare Okili Onguene, toutjeune retraité de la Cnps après 38ans de bons et loyaux services, met-tait également la clé sous le paillas-son de sa longue carrière sportive. Acet effet, le néo retraité a organiségrand match de gala entre la Cnps etles vétérans de Sa’a, suivi d’activitésbien festives et conviviales. Jeune, il a été footballeur d’aborddans l’équipe des corpos et vétéransde la Cnps, avant d’intégrer la teamde Prévoyance FC en ligue régionaledans les entrailles des années 80. En1987, il fait partie de la génération ar-tisane de la montée de PrévoyanceFC en division 2, où il joueraquelques matchs avant de dire stop àla carrière professionnelle. Officielle-ment, c’est pour se consacrer entiè-rement à sa carrière de personnel dela Cnps. Cependant, le virus du footne le quitte pas. Il continue dès lors àparticiper aux activités sportives in-ternes, plutôt avec brio, à telle en-seigne que ses cadets, surpris de sonétonnante longévité, le surnomment

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affectueusement : « Le Jeune Okili ».Cet arrière droit aux centres aux mul-tiples centres au cordeau glanerad’ailleurs quelques trophées notam-ment avec l’équipe de la DG et celledu Centre de prévoyance sociale deYaoundé, dans le Tournoi inter-direc-tions de football, dans la secondemoitié de la première décennie desannées 2000. Ses anciens collèguesdu Cps de Mimboman avaient déjàorganisé une fête en son honneur levendredi 16 août 2013. Joyeuse re-traite « Le jeune » !

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Marriage anniversary

Mr. and Mrs. teBoH sWinGlY aMiBanG CPs Kumba Mle 5460 the 25th of october 2013

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Belle nathan né le 19 septembre, commeson père Cyrus BELE BIOMB, chef de ser-vice des Etudes à la DECT

Naissances

Mr tchuisseu Félix, en service au Bureau du mandatement de la paieet Mme Tchuisseu Lucienne annoncentla naissance de leur enfant dJoMotCHuisseu aude raphaëlle

Mlle erna téclaire MBella eBouele, Cadre à la CNPS annonce la naissance de sa fille ATANGANA LELE Angélina LaureFrance, le 13 juillet 2013 au CHE.

M. enyegue oyié appolinaire en service à la DG et Mme enyegue nathalie au CHEannoncent la naissance de leur fille oyié enyegue esther elsa le 18 août 2013 au CHE

ACCIDENT DE VOITURE

Un homme vient de se faire renverser par une auto.

Le conducteur sort de l’auto et dit :

- Vous êtes bien chanceux on est juste devant le bureau d’unmédecin

- Oui ! sauf que le médecin c’est moi !

UNE ATTAQUE

Deux villageois décident de dormir à la belle étoile, soudain l’undes deux voit des lucioles (insectes émettant une petite lumièredu bout de son abdomen). Il réveille son ami et dit :

- wooooyoooooooh !!! Mbom ! !! on est die !!! Popoh ! Au-jourd’hui là les moustiques là sont « que « venus avec destorches !!!

HISTOIRE VRAIE

Une femme de 50 ans est arrivée à son siège et a vu que le pas-sager à coté d’elle était un homme noir.

Furieuse, elle a appelé l’hôtesse de l’air.

- Quel est le problème, Madame ? Lui a demandé celle-ci.

• Vous ne voyez pas ? On m’a donné un siège à côté d’unhomme noir, je ne peux pas m’asseoir ici à côté de lui !!!

Vous devez changer immédiatement mon siège.

- S’il vous plait, calmez-vous, Madame. A dit l’hôtesse, mal-heureusement, tous les sièges sont occupés mais, je vaisquand même vérifier si nous en avons un de libre.

L’hôtesse est revenue quelques minutes plus tard…

- Madame, comme je vous l’ai dit, il n’y a pas un siège videdans la catégorie «classe économique». J’ai parlé au capi-taine et il m’a re-confirmé l’indisponibilité des sièges danscette catégorie. Nous avons seulement des sièges libresdans la «première classe».

Et avant que la femme ne dise quelque chose, l’hôtesse conti-nue :

- Bon, il est inhabituel pour notre compagnie de permettre àun passager de «classe économique» un changement versla «première classe». Toutefois, étant donné les circons-tances, le capitaine pense que ce serait un scandale defaire un voyage assis à coté d’une personne désagréable.

Et se tournant vers l’homme noir, l’hôtesse rajoute :

- Ce qui signifie, monsieur, il serait gentil d’emballer votre sacet votre bagage, nous avons réservé un siège pour vous en«première classe»…

Tous les passagers à proximité, qui ont été choqués de voir lascène se sont levés et ont commencé à applaudir…

HUMOUR Proposé par Jacqueline Minla’a Mi Oyono, Chef de service de l’Imprimerie

Page 34: La mise au point d’un sys- - CNPS mag n12.pdf · l’Etat, S.E. Paul BIYA à la nation, le 31 décembre 2012 «(…) La mise au point d’un sys-tème de sécurité sociale accessi-ble

APRèS DE BONS ET LOYAUx SERVICES…

Le Cps de Melen dit «au revoir» à ses retraités

C’était au cours d’une cérémonieorganisée le 13 août 2013, dans seslocaux sis à Etoug-Ebe, Yaoundé.

près de nombreuses an-nées de bons et loyaux

services rendus à la nation –du-rant leur carrière à la Caisse na-tionale de prévoyance sociale-,Elisabeth Ngo Bilong, PaulineNna Samba et EmmanuelEvezo’o font désormais valoirleurs droits à la retraite.

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I-Magazine

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www.cnps.cm

PEOPLE

X-MALEYA visite la CNPSLes vedettes de la musique camerounaise, et désormais africaine, ont rendu visite au directeur général de la Cnps dans lami-journée du 12 septembre 2013

n le savait déjà, la Cnps aimeet encourage les artistes, cestravailleurs à part entière. Atel point que des négocia-tions avec les acteurs de ce

secteur d’activité ont été engagées, afind’assurer leur protection sociale et sonttoutes proches d’un accord. En effet,dans le cadre de l’extension de la pro-tection sociale aux couches non encoreprises en charge par la Cnps, les ar-tistes musiciens restent une cible impor-tante. Informé de cette initiative de laCnps, le groupe vedette de musique ur-baine x Maleya a rendu visite au Direc-teur général Noël Alain Olivier MekuluMvondo Akame au siège de l’organismeà Yaoundé, dans l’après-midi du jeudi 12septembre 2013. L’audience a duré unequinzaine de minutes. Occasion pourAuguste, Hais et Roger d’échanger surleur vision prospective de la musique,qui implique leur protection sociale. LeDg de la Cnps a signifié à ce groupe quise veut ambassadeur d’une nouvellegénération qui mélange talent, profes-sionnalisme, rigueur et vision, «le vœule plus ardent de l’organisme d’accueillirles artistes musiciens dans la grande fa-mille des assurés sociaux». «Ce seraitquelque chose de formidable pour l’ar-tiste en général» a rétorqué le leader dugroupe Roger Samnig Tang, non sans

émotion. Puis, les échanges entre lesstars et un Dg de la Cnps dont la mu-sique est l’un des hobbies, ont porté surla musique (fond musical du groupe, lestextes et les améliorations envisagées,les partitions utilisées, etc.). En guised’encouragement, le Dg Mekulu qui a,au passage remarqué que le groupeavait créé un nouveau pas de danse –lekumbélé, Ndlr-, leur a dit : «Vous avez

bien commencé, continuez !». A titre de rappel, x Maleya vient de met-tre sur le marché du disque son 4èmealbum intitulé « Révolution » dont le pre-mier extrait «Bouge» sorti le 16 août2013 est plein de promesses. L’opus ad’ailleurs été remis au Dg de la Cnps,qui a promis de l’écouter avec beaucoupd’attention.

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Thomas Tang

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