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La loi du 11 Mars 1957, n'autorisant, au terme des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les copies ou reproductions strictement réserves à l'usage privé du copiste et non destiné à une utilisation collective et, d'autres part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration. ''Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite'' (alinéa premier de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, constituerait donc une contrefaçon sanctionné par les articles 425 et suivants du Code Pénal.

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Dépôt légal octobre 2013ISBN : 979-10-92128-06-2

© Hades éditions 2013

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Michael Cremo

Richard Thompson

Préface par François de Sarre

L'Histoire secrèteL'Histoire secrète

de l'espèce humainede l'espèce humaine

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Avant-propos

L’édition originale de Forbidden Archeology compte 952 pages. C’est une brique plutôt indigeste pour de nombreux lecteurs. Richard L. Thompson et moi avons donc décidé de publier ce livre : Histoire secrète de l’espèce humaine qui se veut plus brève, plus agréable à lire et plus abordable.

Cependant, L’Histoire secrète de l’espèce humaine contient presque tous les éléments rassemblés dans Forbidden Archeology.

Y manquent les références bibliographiques dans le texte et, dans beaucoup de cas, les discussions détaillées des aspects géologiques et anatomiques. Par exemple, dans L’Histoire secrète de l’espèce humaine, nous pourrions nous contenter de dire qu’un site est considéré comme datant du Pliocène supérieur, tandis que dans Forbidden Archeology, nous aurions expliqué en détail pourquoi il en est ainsi en nous référant abondamment à des publications géologiques et techniques passées et présentes.

Les lecteurs qui souhaiteraient connaître ces détails peuvent se reporter à l’édition américaine de Forbidden Archeology.

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Préface

Le livre Histoire secrète de l'espèce humaine de Michael Cremo et Richard Thompson, que j'ai le plaisir d'introduire aujourd'hui dans le cadre de sa réédition aux éditions HADES, est une pièce maîtresse de la recherche anthropologique et un jalon important dans la connaissance de notre passé – loin des préjugés qui ont habituellement cours.

La thèse centrale des deux chercheurs américains est que le modèle actuel de la préhistoire soigneusement élaboré par des générations de chercheurs au cours des deux derniers siècles est faux, désespérément faux... Pour la science conventionnelle, en effet, le genre Homo est très récent à l'échelle géologique, son premier représentant, étant selon les généalogies, soit Homo rudolfensis, soit Homo habilis, et serait apparu il y a 2,5 millions d'années environ. Quant à l'Homo sapiens, il n'aurait guère plus de 180.000 d'âge.

Oui, mais... Michael Cremo et Richard Thompson évoquent une grande ancienneté du genre humain, et tout particulièrement de l'homme de type sapiens. Dans leur livre, ils rapportent de nombreuses découvertes "oubliées" de la science officielle : fossiles humains ou artefacts, suggérant que notre espèce a déjà derrière elle un grand passé sur Terre.

Mais, au fait, comment en est-on arrivé à nous faire croire que l'histoire de l'humanité était brève et linéaire ?

Tout d'abord à travers un choix de fossiles qui n'est pas anodin, car ceux qui ne correspondaient pas au modèle évolutif

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dominant, ont été largement oubliés, éliminés ou discrédités.

En effet, si au cours de fouilles paléontologiques, les restes humains retrouvés – parce qu'ils ont un aspect trop moderne – ne répondent pas au profil désiré, compte tenu de l'ancienneté des couches, il était toujours possible pour les chercheurs d'évoquer le bouleversement des strates sédimentaires par des glissements tectoniques, ou les dommages occasionnés par des fouilles antérieures !

En tout cas, les auteurs Michael Cremo et Richard Thompson ne se proposent pas seulement de corriger le modèle dominant par la simple évocation de cas douteux, mais comme le lecteur s'en convaincra, ils nous font aussi découvrir que beaucoup de fossiles de type humain – ou des artefacts anciens – ne sont tout simplement jamais mentionnés par les paléoanthropologues. Alors qu'au contraire, les restes simiens ou simiesques de primates du Miocène, ceux d'australopithèque, sont systématiquement mis en avant par ces mêmes chercheurs, au détriment d'autres vestiges qui relèveraient plutôt de notre espèce, Homo sapiens.

Aux questions que l'on est en droit de se poser, Michael Cremo et Richard Thompson répondent : « Oui, l'être humain est depuis très longtemps sur notre planète. Non, il ne descend pas de primates simiens qui auraient existé antérieurement à lui ! ».

Le modèle évolutif de la science bien pensante – qui date de Lamarck – pudiquement appelé "théorie de la savane" parce qu'il met en scène des « singes qui se redressent pour mieux voir par dessus les hautes herbes de la savane », doit définitivement être abandonné. Ce qu'il faut faire, c'est le « jeter par la fenêtre », s'était écrié le regretté paléontologue sud-africain Philip Tobias (1925-2012), qui avait été avec Louis Leakey et John Napier l'un des pères de l'Homo habilis : « The

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savannah theory is dead. Open that window and throw it out ! ».

A ceux que cela peut choquer, il est nécessaire de rappeler que la science se construit par la controverse, par le débat et aussi par la polémique. L'essentiel étant de garder l'esprit ouvert, libre de tout préjugé.

Mais il faudra encore sans doute bien des années pour que les savants les plus conservateurs – notamment les grands pontes universitaires – en viennent à accepter la justesse de ce qu'écrivent Michael Cremo et Richard Thompson.

Comme expliquer les réticences de beaucoup de chercheurs ? Dès leurs premières années d'études, les scientifiques sont "formatés" pour voir dans l'évolution un processus strictement linéaire...

On se souvient qu'au XIX° siècle, les grandes périodes géologiques (Primaire, Secondaire, Tertiaire) avaient été appelées : ''Ère des Poissons'', ''Ère des Reptiles'' et ''Ère des Mammifères'', préfigurant ainsi la venue de l'homme au Quaternaire...

Aux yeux des savants, cela voulait surtout dire que l'évolution était linéaire, et qu'elle ne pouvait se faire que dans un seul sens : du poisson vers l'homme, en passant par les stades reptiliens et mammaliens !

Les découvertes fossiles paraissaient alors corroborer ce modèle évolutif, comme celle de l'homme de Neandertal, réputé simiesque, ou des grands reptiles de l'ère Secondaire.

Or tout ce que l'on peut dire, c'est que certains types d'animaux – comme les dinosaures – ou des hominiens de type "robuste", étaient fréquents à telle époque, dans un environnement donné.

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Mais personne ne sait s'il en allait de même sur l'ensemble de la planète ! Les paléontologues sont les premiers à reconnaître qu'ils ne connaissent guère que 20% des espèces animales ou végétales ayant jamais vécu. Or c'est à partir de ces seuls animaux ou plantes qu'ont été reconstituées les faunes anciennes.

Des civilisations préhistoriques ont pu être englouties et leurs vestiges sont encore au fond des océans, hors de portée des moyens d'investigation actuels.

A intervalles réguliers, les "certitudes" des savants sont bouleversées, comme en témoigne la découverte en 2013 d'un fossile de poisson placoderme, Entelognathus primordialis, vieux de 419 millions d'années, pourtant doté d'une mâchoire moderne (os crâniens compris), ce qui bien entendu remet en cause toute l'évolution des vertébrés... En effet, jusqu'à ce que l'on découvre Entelognathus, les paléontologues considéraient que le squelette des placodermes n'avait rien à voir avec celui des poissons osseux, censés apparaître plus tard sur un rameau séparé de l'arbre du vivant.

Les spécialistes de l'évolution estimaient que les vertébrés à squelette osseux – dont l'homme – provenaient de poissons cartilagineux similaires aux requins actuels. Or le nouveau fossile suggère que l'os existait avant le cartilage, et donc que les vertébrés avaient eu dès le départ un squelette osseux. Les paléontologues avaient donc tout faux dans leurs modèles phylogénétiques ! Et l'on se pose toujours la question de l'apparence physique du tout premier vertébré...

D'autres spécimens époustouflants sur la scène évolutive sont les fameux "dinosaures à plumes" que l'on découvre depuis plusieurs décennies, alors que l'on considérait encore tout récemment que les dinosaures étaient de grosses créatures balourdes et indolentes. Bien sûr, l'idée sous-jacente était

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d'expliquer la disparition des dinosaures et autres reptiles volants, au profit des lignées montantes : mammifères et oiseaux. Or, on sait maintenant que tout ce petit monde a longtemps cohabité. On est loin des anciens schémas linéaires où les uns descendaient des autres !

Mais pour en revenir au sujet traité par Michael Cremo et Richard Thompson, l'histoire de la lignée humaine, il faut bien entendu citer les australopithèques, comme la célèbre Lucy découverte en 1974 par le professeur Yves Coppens, qui ont déclenché un flot d'informations nouvelles, mais toujours dans l'optique d'une évolution allant du singe vers l'homme moderne...

Dans ''Histoire secrète de l'espèce humaine'', les australopithèques sont considérés comme des créatures très proches des grands singes, partiellement arboricoles et dotés d'une bipédie qui rappelle celle de l'homme. En aucun cas ils sont ''nos'' ancêtres, sans doute plutôt des formes de transition vers les grands singes actuels.

Considérons maintenant le genre Homo. Dans la perspective professée par la science officielle, non seulement l'Homo sapiens apparaît le dernier, mais aussi il est précédé de formes intermédiaires : la fameuse série des Homo fossiles, depuis rudolfensis ou habilis, jusqu'à neanderthalensis, en passant par ergaster, erectus, antecessor et heidelbergensis...

Mais des découvertes récentes nous incitent à repenser ce modèle évolutif beaucoup trop linéaire. Tout d'abord, il y a eu en 2004 celle du petit Homo floresiensis, sur l'île de Flores en Indonésie, issu à n'en pas douter d'une ascendance sapiens, malgré ses caractères "primitifs" (en réalité, dérivés).

Et puis, il y a eu les découvertes successives de cinq crânes d'hominiens à Dmanisi, en Géorgie, présentant de grandes

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variations morphologiques. Une étude exhaustive publiée en octobre 2013 dans le magazine Science, montre que les variations individuelles entre les spécimens de Dmanisi n'excèdent pas celles trouvées parmi les populations modernes de l'Homo sapiens. Ces fossiles généralement qualifiés de "pré-humains" se caractérisent par une petite boîte crânienne, une longue face, de grandes dents et des arcades sourcilières proéminentes. De tels hommes de constitution robuste ont peuplé l'Afrique et l'Eurasie, voire les autres continents. Sans doute y en avaient-ils des grands et des petits, à faible et plus grosse capacité crânienne. Il faut voir en eux les représentants ensauvagés de notre espèce et de lignées voisines.

Dans la deuxième partie de leur ouvrage, Michael Cremo et Richard Thompson envisagent aussi – au temps présent – la possible coexistence entre des formes d'hominidés dites "primitives" et l'homme anatomiquement moderne. Les premiers constitueraient les ''hommes sauvages'' de nos légendes, mais n'oublions pas que des centaines ou milliers de témoins, de par le monde, ont déclaré avoir vu de telles créatures, dans lesquelles les paléontologues pourraient reconnaître des méganthropes, des pithécanthropes (Homo ergaster ou habilis), ou encore des néandertaliens attardés...

En tout cas, il est très positif de constater que le débat autour des origines de l’homme s’ouvre dorénavant aux hypothèses "dissidentes" que nous venons d’esquisser. Ainsi le travail avant-gardiste de Michael Cremo et de Richard Thompson commence-t-il à porter ses fruits.

Quand j’étais jeune étudiant en zoologie et en paléontologie, j’avais assisté à Francfort à une conférence du professeur Gerhard Heberer, un ami de Louis Leakey (l'un des découvreurs de l’Homo habilis). C’était dans les années 60, et personne n’osait contredire le maître prêchant son sermon sur les « vertus hominisantes des hautes herbes de la savane »,

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comme s'il s'agissait d'une vérité révélée !

C'était certes un excellent modèle explicatif, un paradigme comme on dit en science, dont le but est d'orienter la recherche et la réflexion scientifique. Mais quand le paradigme ne produit plus rien de valable, sinon des incohérences, il doit être changé !

En effet, un paradigme n'a de valeur explicative qu'en fonction des connaissances du moment. La science progresse en passant d'un paradigme à l'autre... Cette démarche qu'on appelle heuristique vise à établir des programmes de recherche qui, les uns vont tenter de valider le modèle proposé, les autres, de l'invalider...

Mais quand un paradigme arrive en fin de course – et c'est très certainement le cas aujourd'hui des modèles faisant descendre l'homme de simiens quadrupèdes ou des australopithèques, il s'ensuit une situation de crise que l'on ne peut dénouer qu'en introduisant un nouveau paradigme – comme la grande ancienneté de l'homme de type sapiens.

Le travail de la science consiste finalement à réfuter les paradigmes dominants. Il nous faut saluer la démarche innovatrice et courageuse de Michael Cremo et Richard Thompson. Leur livre s'inscrit dans les œuvres essentielles qui marquent l'essor de nos connaissances, loin des desiderata d'une certaine science officielle qui voudrait nous faire croire à une histoire biaisée et tronquée de l'humanité !

François de Sarre, zoologiste,ancien président du CERBI à Nice,

novembre 2013

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Introduction et remerciements

En 1979, des chercheurs du site tanzanien de Laetoli, en Afrique orientale, ont découvert des empreintes de pied dans une couche de cendres volcaniques datant de plus de 3,6 millions d’années.

Mary Leakey et d’autres assurèrent que ces empreintes étaient impossibles à distinguer de celles d’humains modernes. Pour ces scientifiques, cela voulait simplement dire que nos ancêtres avaient déjà des pieds remarquablement modernes voici 3,6 millions d’années.

Mais selon d’autres savants, comme l’anthropologue R.H. Tuttle de l’université de Chicago, les ossements fossiles que l’on sait provenir d’australo-pithécinés vieux de 3,6 millions d’années montrent que leurs pieds avaient un aspect nettement simien. Ils étaient donc incompatibles avec les empreintes de Laetoli. Dans un article paru dans le numéro de mars 1990 de la revue Natural History, Tuttle a reconnu que « nous restons face à une sorte de mystère ».

Il semble donc permis d’envisager une possibilité que ni Tuttle ni Mary Leakey n’ont mentionnée, à savoir qu’il existait voici 3,6 millions d’années en Afrique orientale des créatures dont les corps humains anatomiquement modernes correspondaient à leurs pieds humains anatomiquement modernes.

Peut-être ont-elles coexisté avec des créatures d’allure plus simienne.

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C’est là une hypothèse archéologique, si intéressante soit-elle, que la conception actuelle de l’évolution humaine interdit. Cependant, de 1984 à 1992, avec l’aide de notre assistant de recherche Stephen Bernath, Richard Thompson et moi-même avons amassé un vaste ensemble de témoignages qui remettent en question les théories actuelles sur l’évolution humaine. Certains de ces éléments, comme les empreintes de Laetoli, sont assez récents, mais la plupart d’entre eux ont été rapportés par des savants du XIXe et du début du XXe siècle.

On pourrait être tenté de supposer, sans même porter attention à ces témoignages plus anciens, qu’ils ont été écartés depuis longtemps par d’autres scientifiques pour d’excellentes raisons. Richard et moi avons envisagé assez sérieusement cette possibilité. Mais nous sommes parvenus à la conclusion que la qualité de ces éléments controversés n’est ni meilleure ni pire que celle des preuves supposées incontestables généralement citées en faveur des théories actuelles sur l’évolution humaine.

Dans la première partie de L’Histoire secrète de l’espèce humaine, nous examinerons de près l’énorme quantité de témoignages controversés qui contredisent les idées prévalant aujourd’hui sur l’évolution. Nous verrons en détail comment ces éléments ont été systématiquement supprimés, ignorés ou oubliés alors même qu’ils étaient qualitativement (et quantitativement) équivalents à ceux qui allaient dans le sens des thèses acceptées de nos jours sur les origines humaines. Quand nous parlons de la suppression de ces témoignages, nous n’évoquons pas une conspiration de scientifiques fomentant des desseins sataniques pour tromper le public. Nous pensons plutôt à un processus social continu de filtrage des connaissances qui semble parfaitement inoffensif mais possède un effet cumulatif considérable. Certains faits ont purement et simplement disparu de façon totalement injustifiable selon nous.

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Ce mécanisme de suppression des données s’est mis en place depuis longtemps déjà. En 1880, un géologue employé par l’État de Californie, J.D. Whitney, a publié un long rapport sur des outils de pierre assez élaborés découverts dans les mines d’or californiennes. Ces objets, notamment des pointes de sagaies, des mortiers et des pilons de pierre, avaient été trouvés au fond de puits de mines, sous d’épaisses couches de lave intactes, dans des formations géologiques vieilles de 9 millions à plus de 55 millions d’années. William Holmes, de la Smithsonian Institution, l’un des détracteurs les plus virulents des découvertes californiennes, a écrit : « Si le professeur Whitney avait eu pleinement connaissance de l’histoire de l’évolution humaine telle qu’elle est comprise aujourd’hui, peut-être aurait-il hésité avant de publier ses conclusions [à savoir qu’il existait des humains en Amérique du Nord à des époques très reculées], nonobstant l’imposante série de témoignages qu’il avait sous les yeux. »

Autrement dit, si les faits ne cadrent pas avec la théorie en vigueur, ils doivent être rejetés, tous autant qu’ils sont. Cet exemple corrobore le premier argument que nous nous sommes efforcés d’avancer dans L’Histoire secrète de l’espèce humaine : il existe dans la communauté scientifique un filtre des connaissances qui ne laisse pas passer des éléments dérangeants. Ce processus de filtrage fonctionne depuis plus d’un siècle et a perduré jusqu’à nos jours. À côté du mécanisme général de filtrage des connaissances, il semble aussi qu’il y ait des cas de suppression plus directe.

Au début des années 1950, Thomas Lee, du Muséum national du Canada, a découvert des outils de pierre perfectionnés dans des dépôts glaciaires à Sheguiandah, sur l’île Manitoulin au nord du lac Huron. Le géologue John Sanford de la Wayne State University estimait que les plus anciens des outils de Sheguiandah étaient vieux d’au moins 60 000 ans et pouvaient même dater de 125 000 ans.

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Pour les tenants des thèses officielles sur la préhistoire nord-américaine, ces chiffres étaient inacceptables. Les humains sont censés être venus de Sibérie en Amérique du Nord voici environ 12 000 ans.

Thomas Lee écrit : « Le découvreur du site [Lee] a été chassé de son poste dans la fonction publique pour se retrouver longtemps sans emploi ; les possibilités de publication ont toutes été coupées, les faits ont été dénaturés par plusieurs auteurs influents (…) ; les tonnes d’artefacts ont disparu dans les caisses du Musée national du Canada ; pour avoir refusé de renvoyer le découvreur, le directeur du Musée national, qui avait proposé de faire publier une monographie sur le site, a lui-même été licencié et poussé à l’exil ; des pressions officielles ont été exercées pour récupérer les six malheureux spécimens de Sheguiandah qui n’avaient pas été accaparés et le site a été transformé en station touristique (…). Sheguiandah aurait contraint les mandarins à l’aveu embarrassant de leur ignorance. Il aurait fallu réécrire presque tous les ouvrages sur la question. Sheguiandah devait être tué. On l’a tué. »

Dans la seconde partie de L’Histoire secrète de l’espèce humaine, nous passons en revue l’ensemble des découvertes reconnues que l’on invoque généralement à l’appui des idées aujourd’hui dominantes sur l’évolution humaine. Nous nous intéressons plus particulièrement à l’australopithèque.

La plupart des anthropologues le considèrent comme un ancêtre de l’homme avec une tête simienne, un corps d’aspect humain, avec une posture et une démarche caractérisées par une bipédie de type humain. Mais d’autres chercheurs ont plaidé de manière fort convaincante pour une vision radicalement différente de l’australopithèque. Selon eux, les australopithécinés étaient des créatures très proches du singe, partiellement arboricoles, sans aucun lien direct avec la lignée évolutive de l’homme.

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Nous envisageons aussi dans cette seconde partie la coexistence possible d’hominidés primitifs et d’humains anatomiquement modernes non seulement dans un lointain passé, mais aussi dans le présent. Au cours du siècle écoulé, des savants ont accumulé des témoignages qui donnent à penser que des créatures d’aspect humain ressemblant au gigantopithèque, à l’australopithèque, à l’Homo erectus et au Néandertalien vivent encore dans diverses régions sauvages du monde. En Amérique du Nord, on les appelle Sasquatch. En Asie centrale, ce sont les Almas. En Afrique, en Chine, en Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ces créatures sont connues sous d’autres noms. Certains chercheurs les désignent tous sous le vocable général d’ ''hommes sauvages''. Des scientifiques et des médecins ont rapporté avoir vu des hommes sauvages vivants ou morts ainsi que des empreintes de pieds. Ils ont aussi recensé des milliers de témoignages de gens ordinaires qui assurent avoir vu des hommes sauvages, de même que des récits similaires retrouvés dans des archives historiques.

Certains pourraient se demander pourquoi, à moins d’avoir quelque intention inavouée, nous avons voulu publier un livre comme L’Histoire secrète de l’espèce humaine. Il y a bien une intention derrière cet ouvrage, en effet.

Richard Thompson et moi-même sommes membres du Bhaktivedanta Institute, une branche de la Société internationale pour la conscience de Krishna qui étudie les relations entre la science moderne et la vision du monde exprimée dans la littérature védique indienne. Nous avons tiré de la littérature védique l’idée que l’espèce humaine est très ancienne. Afin de nous lancer dans des recherches systématiques sur la littérature scientifique existante relative aux origines de l’humanité, nous avons exprimé cette idée védique sous la forme d’une théorie qui suppose la coexistence de diverses créatures d’aspect humain et simien durant de longues périodes de temps.

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Le fait que notre perspective théorique soit tirée de la littérature védique ne devrait pas pour autant la disqualifier. Le choix d’une théorie peut provenir de nombreuses sources : une inspiration privée, des théories antérieures, la suggestion d’un ami, un film, etc. Ce qui importe réellement, ce n’est pas la source d’une théorie, mais sa capacité à rendre compte des observations.

Il ne nous est pas possible, faute de place, de développer dans cet ouvrage nos idées sur une éventuelle solution de remplacement à la conception actuelle des origines de l’humanité. Nous comptons publier un autre ouvrage qui mettra en rapport les résultats de nos recherches dans ce domaine et nos sources védiques.

Je voudrais à présent dire quelques mots de ma collaboration avec Richard Thompson. Richard est un scientifique de formation, un mathématicien dont les divers articles et ouvrages consacrés notamment à la biologie mathématique, à la détection à distance par satellites, à la géologie et à la physique ont retenu l’attention de ses confrères. Pour ma part, je ne suis pas un scientifique.

Depuis 1977, je m’occupe en tant qu’auteur et directeur de la publication des livres et magazines publiés par le Bhaktivedanta Book Trust.

En 1984, Richard a chargé son assistant Stephen Bernath de rassembler du matériel sur les origines de l’humanité et son ancienneté. En 1986, il m’a demandé de voir si l’on pouvait faire un livre de ce matériel.

En parcourant les documents que m’avait remis Stephen, j’ai été frappé par le très petit nombre de publications scientifiques entre 1859, date où Darwin fit paraître L’Origine des espèces, et 1894, quand les recherches de Dubois sur l’Homme de Java furent portées à la connaissance du public.

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Intrigué, j’ai demandé à Stephen de me procurer quelques ouvrages d’anthropologie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Dans ces livres, dont une des premières éditions des Hommes fossiles de Marcellin Boule, j’ai trouvé des comptes rendus très critiques à l’égard de nombreux rapports de recherche datant de la période en question. En compulsant les notes de bas de page, nous avons pu exhumer quelques-uns de ces rapports. Publiés par des chercheurs du XIXe siècle, la plupart d’entre eux décrivaient des os incisés, des outils de pierre et des ossements anatomiquement modernes découverts dans des couches géologiques étonnamment anciennes. Ces rapports étaient d’excellente qualité, répondant à bon nombre d’objections possibles. C’est ce qui m’incita à me livrer à une recherche plus systématique.

Il nous a fallu trois années de plus pour explorer ces témoignages documentaires enfouis. Nous avons mis la main, Stephen Bernath et moi-même, sur des journaux et des comptes rendus de conférences du monde entier, parfois très rares, et nous les avons traduits ensemble. La rédaction du manuscrit à partir de ce matériel nous a demandé encore deux années. Tout au long de cette période de recherche et d’écriture, j’ai eu avec Richard des conversations presque quotidiennes sur la signification de ces documents et sur la meilleure façon de les présenter.

Stephen a obtenu la plus grande partie de la matière du chapitre 6 auprès de Ron Calais, qui nous a aimablement fait parvenir de nombreuses photocopies de rapports originaux provenant de ses archives personnelles. Virginia Steen-McIntyre a eu la gentillesse de nous communiquer sa correspondance sur la datation du site de Hueyatlaco, au Mexique. Nous avons eu aussi des discussions très intéressantes sur les outils de pierre avec Ruth Simpson du Muséum du comté de San Bernardino et sur les marques de dents de requin avec Thomas Deméré du Muséum d’histoire naturelle de San Diego.

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Ce livre n’aurait pas vu le jour sans les nombreux services rendus par Christopher Beetle, diplômé en informatique de la Brown University, qui a rejoint le Bhaktivedanta Institute à San Diego en 1988.

Nous voudrions, Richard et moi, remercier tout particulièrement les membres passés et présents du conseil d’administration international du Bhaktivedanta Book Trust, pour le soutien généreux qu’ils ont apporté aux recherches, à l’écriture et à la publication de ce livre.

Enfin, nous invitons les lecteurs à porter à notre attention tout autre élément qui pourrait nous intéresser, en vue notamment d’un ajout aux prochains tomes de cet ouvrage. Ils peuvent nous adresser leur courrier à Hades éditions, 32 bvd de l'europe, 76100 rouen, pour la France.

MICHAEL A. CREMO

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Première partie

DÉCOUVERTES ANORMALES

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LE CHANT DU LION ROUGE :

Darwin et l'Évolution humaine

Un soir de 1871, quelques gentlemen érudits, membres de la confrérie du Lion rouge, se réunirent à Édimbourg, en Écosse, pour ripailler gaiement et se divertir par des chants et des discours pleins de verve. Lord Neaves, bien connu pour l’espièglerie de son style, se leva devant les Lions rassemblés et leur chanta les douze complets qu’il avait composés sur ''l’origine des espèces à la Darwin''. Il y avait notamment celui-ci :

Un singe au pouce repliable et au cerveau d’exception,Quand de la parole il eut fait son affaire,

Devint le Seigneur de la Création,Personne ne dira le contraire !

Ses compagnons applaudirent, comme il était de coutume chez les Lions, en poussant de joyeux rugissements et en agitant les basques de leurs queues de pie.

Douze années après la publication par Charles Darwin de L’Origine des espèces en 1859, nombre de savants et autres gens instruits jugeaient impossible et même risible de supposer que les humains n’étaient rien d’autre que les descendants modifiés d’une lignée ancestrale de créatures simiennes.

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Dans L’Origine des espèces, Darwin lui-même n’évoquait que brièvement la question des débuts de l’humanité et se contentait d’espérer dans les dernières pages que « la lumière serait faite sur l’origine de l’homme et son histoire ». Pourtant, malgré la prudence de Darwin, il était clair qu’il ne considérait pas l’humanité comme une exception à sa théorie selon laquelle une espèce évolue à partir d’une autre.

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Darwin parle

Ce n’est qu’en 1871 que Darwin fit paraître un ouvrage (La Descendance de l’homme) exprimant en détail ses vues sur l’évolution humaine. Pour expliquer ce délai, Darwin écrivait :« Durant bien des années, j’ai rassemblé des notes sur l’origine ou la descendance de l’homme, sans aucune intention de publier quoi que ce soit sur le sujet, mais plutôt avec la ferme détermination de ne rien publier, car je pensais que je ne ferais ainsi qu’ajouter aux préventions contre mes théories. Il me semblait suffisant d’indiquer dans la première édition de mon Origine des espèces qu’avec cet ouvrage “la lumière serait faite sur l’origine de l’homme et son histoire”, ce qui suppose que l’homme doit être inclus avec d’autres êtres organisés dans toute conclusion générale relative à son apparition sur cette terre. »

Dans La Descendance de l’homme, Darwin se refuse explicitement à accorder à l’espèce humaine quelque statut particulier. Nous apprenons ainsi, écrit-il, que : « l’homme descend d’un quadrupède velu pourvu d’une queue, probablement de mœurs arboricoles et originaire de l’Ancien Monde. »

C’était une affirmation audacieuse, encore qu’elle manquât de la plus convaincante des preuves : des fossiles d’espèces marquant la transition entre les anciens singes et les humains modernes. Hormis deux crânes de Néandertaliens mal datés provenant d’Allemagne et de Gibraltar, et quelques autres découvertes rarement répertoriées de restes humains à la morphologie moderne, on n’avait exhumé aucun fossile d’hominidé. Ce fait devint rapidement l’argument principal de ceux qui étaient révoltés par l’idée darwinienne que les humains aient pu avoir des ancêtres simiens. Où étaient, demandaient-ils, les fossiles qui le prouvaient ?

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De nos jours, cependant, tous les anthropologues presque sans exception pensent avoir répondu aux attentes de Darwin par les découvertes indiscutables d’ancêtres fossiles de l’humanité en Afrique, en Asie et ailleurs.

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TABLE

Avant-propos ............................................................................................9Préface par François de Sarre ................................................................11Introduction et remerciements par Michael Cremo ................................19

Première partie : Découvertes anormales ............................................27

1 - Le chant du lion rouge :Darwin et l'évolution humaine .....................28Darwin parle ...........................................................................................30Apparition des hominidés .......................................................................32Quelques principes d’épistémologie .......................................................38

2 - Os incisés et brisés : L'aube de l'imposture ......................................44Saint-Prest, France .................................................................................46Un exemple moderne : Old Crow River au Canada ...............................50Désert d’Anza-Borrego, Californie ..........................................................52Os incisés de sites italiens .....................................................................54Le rhinocéros de Billy, France ................................................................55Colline de Sansan, France .....................................................................56Pikermi, Grèce ........................................................................................58Dents de requin percées du Red Crag, Angleterre ................................60L’os gravé des Dardanelles, Turquie ......................................................61Le Baloenotus de Monte Aperto, Italie ...................................................63L’Halitherium de Pouancé, France .........................................................67San Valentino, Italie …............................................................................69Clermont-Ferrand, France ......................................................................70Coquillage gravé du Red Crag, Angleterre .............................................71Instruments en os trouvés sous le Red Crag, Angleterre .......................72La tranchée aux éléphants de Dewlish, Angleterre ................................76Conclusions sur les os intentionnellement modifiés ...............................78

3 - Les Éolithes : Pierres de discorde .....................................................79Les éolithes du plateau du Kent, Angleterre ...........................................81Les découvertes de J. Reid Moir dans l’East Anglia ..............................88Deux célèbres fossoyeurs d’éolithes ......................................................98Récents exemples d’outils éolithiques trouvés aux Amériques ............105George Carter et le site de Texas Street...............................................106

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Louis Leakey et le site de Calico ..........................................................108Toca da Esperança, Brésil ....................................................................111Monte Verde, Chili ................................................................................112Récentes découvertes au Pakistan ......................................................114Sibérie et Inde .......................................................................................116Qui a façonné les outils éolithiques ? ...................................................118

4 - Objets paléolithiques grossiers .......................................................122Les découvertes de Carlos Ribeiro au Portugal ...................................123Les découvertes de Louis Bourgeois à Thenay, France ......................129Les outils d’Aurillac, France .................................................................136Les découvertes d’Aimé Rutot en Belgique .........................................144Découvertes à Freudenberg, près d’Anvers ........................................148Italie centrale ........................................................................................150L’outillage lithique de Birmanie .............................................................151Les outils de Black’s Fork River, Wyoming ..........................................153

5 - Objets paléolithiques et néolithiques élaborés ................................156Les découvertes de Florentino Ameghino, en Argentine ......................157Les outils trouvés par Carlos Ameghino à Miramar, Argentine ............161Les détracteurs de Carlos Ameghino ...................................................165Autres bolas et objets similaires ...........................................................173Découvertes nord-américaines assez élaborées .................................177Sheguiandah : un règlement de comptes archéologique .....................178Lewisville et Timlin : le règlement de comptes continue ......................183Hueyatlaco, Mexique ............................................................................185Sandia Cave, Nouveau-Mexique ..........................................................189Des outils néolithiques au pays de la ruée vers l’or .............................191Des préjugés évolutionnistes ...............................................................201

6 - Témoignages d'une culture avancée dans un lointain passé .........204Les artefacts d’Aix-en-Provence, France .............................................206Des lettres dans un bloc de marbre, Philadelphie ...............................208Un clou dans du grès dévonien, Écosse ..............................................209Un fil d’or dans la roche carbonifère, Angleterre ..................................210Un vase métallique dans les roches précambriennes de Dorchester . .211Une boule de craie du Tertiaire à Laon, France ...................................213Objets mis au jour par le creusement d’un puits dans l’Illinois .............216Une statuette d’argile à Nampa, Idaho .................................................219Une chaîne d’or dans le charbon carbonifère de Morrisonville, Illinois 223Une pierre gravée trouvée dans la mine de charbon de Lehigh ..........224

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Un gobelet de fer provenant d’une mine de charbon en Oklahoma ... .225Une semelle de chaussure au Nevada ................................................227Un mur de blocs dans une mine de l’Oklahoma ..................................229Des tubes de métal trouvés dans la craie en France ...........................231Une empreinte de chaussure dans le schiste de l’Utah .......................232Une sphère cannelée en Afrique du Sud ..............................................237

7 - Restes humains anormaux .............................................................239Le fémur de Trenton .............................................................................240Le squelette de Galley Hill ....................................................................242La mâchoire du Moulin-Quignon ..........................................................245Dernières nouvelles du Moulin-Quignon ..............................................247Le squelette de l’avenue de Clichy .......................................................248Les fragments de crâne de La Denise .................................................250Le squelette d’Ipswich ..........................................................................251Terra Amata ..........................................................................................253Le crâne de Buenos Aires ....................................................................254Un Homo erectus sud-américain ? .......................................................256La mâchoire de Foxhall ........................................................................258Les squelettes de Castenedolo ............................................................260Le squelette de Savone ........................................................................269La vertèbre de Monte Hermoso ............................................................271La mâchoire de Miramar ......................................................................273Le crâne de Calaveras .........................................................................274Autres fossiles humains du pays de la ruée vers l’or ...........................279Découvertes extrêmement anciennes en Europe ................................285Anomalies extrêmes .............................................................................286

Seconde partie : Découvertes acceptées ...........................................291

8 - L'Homme de Java ...........................................................................292Eugène Dubois et le pithécanthrope ....................................................293L’expédition de Selenka .......................................................................300Dubois se retire sous sa tente ..............................................................301D’autres fémurs ....................................................................................303Les fémurs de Trinil proviennent-ils d’êtres humains modernes ? .......305La mâchoire de Heidelberg ..................................................................307Autres découvertes relatives à l’Homme de Java par Koenigswald ....310Le rôle de la Carnegie Institution ..........................................................313Retour à Java .......................................................................................316Découvertes plus tardives à Java ........................................................320

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La datation chimique et radiométrique des découvertes de Java ........322Présentations tendancieuses des témoignages sur l’Homme de Java 325

9 - L'Affaire Piltdown .............................................................................329Dawson trouve un crâne ......................................................................331Un faux démasqué ? ............................................................................337Identifier le coupable ............................................................................345

10 - L'Homme de Pékin et autres découvertes en Chine .....................352Zhoukoudian .........................................................................................353Davidson Black .....................................................................................355La métamorphose de la Fondation Rockefeller ...................................358Une découverte historique et une campagne savamment orchestrée .362Du feu et des outils à Zhoukoudian ......................................................364Des signes de cannibalisme .................................................................367Les fossiles disparaissent ....................................................................370Un cas de malhonnêteté intellectuelle ..................................................371La datation par la morphologie .............................................................374Autres découvertes en Chine ...............................................................382

11 - Des hommes-singes vivants ? ......................................................389Cryptozoolo ..........................................................................................390Les hommes sauvages européens ......................................................392Région nord-ouest de l’Amérique du Nord ...........................................393Amérique centrale et Amérique du Sud ................................................400Le Yéti : homme sauvage de l’Himalaya ..............................................402Les Almas d’Asie centrale ....................................................................407Les hommes sauvages de Chine .........................................................413Les hommes sauvages de Malaisie et d’Indonésie ..............................417Afrique ..................................................................................................419La science orthodoxe et l’homme sauvage ..........................................421

12 - Toujours du neuf en Afrique ..........................................................423Le squelette de Reck ............................................................................424Les crânes de Kanjera et la mâchoire de Kanam ................................433La naissance de l’australopithèque ......................................................441Le zinjanthrope .....................................................................................448L’Homo habilis ......................................................................................449L’histoire des deux humérus .................................................................451Découvertes de Richard Leakey ..........................................................453L’astragale ER 813 ...............................................................................455

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OH 62 : que le véritable Homo habilis se lève ! ...................................456La critique de l’australopithèque formulée par Oxnard ........................460Lucy ......................................................................................................464Australopithecus afarensis : humanisé à l’excès ? ..............................467Les empreintes de Laetoli ....................................................................469Crâne noir, idées noires .......................................................................474

Tableau 1 - Résumé des découvertes anormales relatives à l'ancienneté de l'Homme (général) ...........................................................................477

Tableau 2 - Résumé des découvertes anormales relatives à l'ancienneté de l'Homme (Amérique du Nord et du Sud uniquement) .....................485

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Dépôt légal 2013

ISBN : 979-10-92128-03-1

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