C O N C O U R S

2017

Entrée en IFAP

Auxiliaire de puériculture

Concours

Épreuve d’admission ��✔��Exposé sur un thème

sanitaire et social

�✔��Discussion sur le projet professionnel

✔��Thèmes sanitaires, sociaux, sociétaux et environnementaux

Planning de révision

Auto-évaluation

Méthode et conseils

10 thèmes et 60 exercices

SANTÉ

Épreuve orale

Sujets gratuits en ligne

Auxi

liaire

de

puér

iculture

CONCOURSN°1

Stéphane RaimbaultFormateur en institut de formation des professions de santé

ConcoursAuxiliaire de puéricultureEntrée en IFAP

SANTÉ

épreuve orale

La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40).

Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.Le « photocopillage », c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements d’enseignement, le « photocopillage » menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d’une juste rémunération. En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage est interdite. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur.S’adresser au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, F-75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70

© Vuibert – janvier 2017 – 5, allée de la 2e DB – 75015 ParisSite Internet : http://www.vuibert.fr

ISBN : 978-2-311-20402-5

Conception de la couverture : Les PAOistesConception de l’intérieur : Bleu TComposition : DV Arts GraphiquesCrédit photographique : Alexander/Fotolia/vhilstudio.com

Téléchargez gratuitement des compléments numériques

sur www. uibert.fr/site/204025

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Sommaire

Introduction 5

Votre concours, votre métier 6

Planning de révision 8

Auto-évaluation 11

Partie 1 Préparation à l’oral

Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 . Les recommandations générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2 . L’exposé sur un thème sanitaire et social . . . . . . . . . . . . . . . . 21

3 . La discussion sur le projet professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Entraînements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 . L’exposé sur un thème sanitaire et social . . . . . . . . . . . . . . . . 32

2 . La discussion sur le projet professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Partie 2 10 thèmes sanitaires, sociaux, sociétaux et environnementaux

Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421 . S’exercer pour progresser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

2 . S’intéresser à l’actualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

3 . 10 thèmes et 60 exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Thèmes et exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471 . La santé publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

2 . L’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

3 . La protection des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

4 . Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

5 . Les droits des femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

6 . Les usagers de l’hôpital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

7 . Les addictions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

8 . Les crises écologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

9 . L’exclusion sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

10 . Les défis contemporains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

votre métierVotre concours,

Traditionnellement, les concours de la fonction publique sont constitués d’une première épreuve d’admissibilité, à l’écrit, et d’une seconde épreuve orale d’admis-sion, devant un jury.

Si vous passez l’épreuve orale du concours d’auxiliaire de puériculture, c’est probablement que vous venez de réussir l’épreuve écrite. Vous avez pu aussi direc-tement vous présenter à l’épreuve orale :

– si vous êtes titulaire d’un BEP carrières sanitaires et sociales ;– ou si vous êtes titulaire du baccalauréat ;– ou si vous avez validé une première année en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI).

Les modalités de cette épreuve orale ont été précisées dans l’arrêté du 22 octobre 2005 relatif à la formation conduisant au diplôme d’État d’auxiliaire de puéri-culture, dont voici un extrait :

« L’épreuve orale d’admission, notée sur 20 points, est évaluée par :– un directeur d’institut de formation d’auxiliaire de puériculture ou d’un institut de formation en soins infirmiers ou un infirmier, formateur perma-nent dans un institut de formation d’auxiliaire de puériculture ou dans un institut de formation en soins infirmiers ;– un infirmier exerçant des fonctions d’encadrement ou un infirmier ayant une expérience minimum de trois ans en exercice dans un service ou une structure accueillant des élèves auxiliaires de puériculture en stage.

Elle se divise en deux parties et consiste en un entretien de vingt minutes maximum avec deux membres du jury, précédé de dix minutes de préparation :

a) Présentation d’un exposé à partir d’un thème relevant du domaine sani-taire et social et réponse à des questions. Cette partie, notée sur 15 points, vise à tester les capacités d’argumentation et d’expression orale du candidat ainsi que ses aptitudes à suivre la formation ;

b) Discussion avec le jury sur la connaissance et l’intérêt du candidat pour la profession d’auxiliaire de puériculture. Cette partie, notée sur 5 points, est destinée à évaluer la motivation du candidat.

Une note inférieure à 10 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire. »

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Votre concours, votre métier

Cette épreuve est similaire à d’autres entretiens devant un jury pour entrer dans la fonction publique ou intégrer un institut. Elle n’est ni nouvelle, ni originale. C’est une épreuve de sélection qui a fait ses preuves !

Notez que la tendance actuelle dans l’organisation des concours est de privilégier les compétences, la mise en avant de son parcours, plutôt que les connaissances ou l’acquisition d’une méthodologie. L’épreuve orale tend à ressembler à un entretien d’embauche. Peut-être y aura-t-il un changement dans ce sens dans les prochaines années.

En général, les candidats admissibles sont convoqués par groupe de sept ou huit personnes, par ordre alphabétique, par demi-journée et à des heures diffé-rentes. La communication entre les candidats à l’issue de l’épreuve est interdite. De toute façon, les sujets traités sont souvent différents d’un demi-groupe à l’autre.

Au vu de la note obtenue à cette épreuve, le jury établit la liste de classements. Cette liste comprend une liste principale et une liste complémentaire.

En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs candidats, l’admission est déclarée dans l’ordre de priorité suivant :

a) Au(x) candidat(s) ayant bénéficié d’une dispense de l’épreuve écrite d’admissibilité ;

b) Au(x) candidat(s) ayant obtenu la note la plus élevée à l’épreuve d’admissibilité, dans le cas où aucun des candidats à départager n’a été dispensé de cette épreuve ;

c) Au candidat le plus âgé, dans le cas où les conditions définies aux a) et b) n’ont pu départager les candidats.

Lorsque, dans un institut ou un groupe d’instituts, la liste complémentaire établie à l’issue des épreuves de sélection n’a pas permis de pourvoir l’ensemble des places offertes, le (ou les) directeur(s) des instituts concernés peut (peuvent) faire appel à des candidats inscrits sur la liste complémentaire d’autres instituts, restés sans affectation à l’issue de la procédure d’admission dans ceux-ci. Ces candi-dats sont admis dans les instituts dans la limite des places disponibles. Parmi les candidatures reçues par un institut, la priorité est accordée à celles émanant de candidats ayant satisfait aux épreuves de sélection dans le département ou la région, en fonction du choix opéré pour l’organisation du concours.

Les résultats des épreuves de sélection sont affichés au siège de chaque institut de formation concerné, dans un lieu accessible à toute heure à la consultation. Tous les candidats sont personnellement informés par écrit de leurs résultats. Si dans les dix jours suivant l’affichage, un candidat classé sur la liste principale ou sur la liste complémentaire n’a pas confirmé par écrit son souhait d’entrer en forma-tion, il est présumé avoir renoncé à son admission ou à son classement sur la liste complémentaire et sa place est proposée au candidat inscrit en rang utile sur cette dernière liste.

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Commencez par évaluer votre niveau, vos besoins et vos difficultés grâce au ques-tionnaire d’auto-évaluation. Votre temps de préparation ne sera pas le même si vous passez ou non l’épreuve pour la première fois et si vous maîtrisez ou non les principaux sujets de culture sanitaire et sociale.

Plaçons-nous dans le cas plus défavorable : votre note globale à l’auto-évaluation est inférieure à 15. Vous devez à la fois affiner votre projet professionnel et améliorer votre culture générale.

Si l’épreuve se déroule en mars de l’année prochaine, il est raisonnable de commencer votre travail de révision dès le mois de septembre.

Votre travail de préparation comporte 3 types de tâches :– l’acquisition de culture générale dans les domaines sanitaires et sociaux. C’est un travail de longue haleine qu’il faut commencer le plus tôt possible ;– l’approfondissement de son projet professionnel. Il nécessite éventuellement de rencontrer des soignants, de participer à des stages, donc il faut l’anticiper ;– l’entraînement aux 20 minutes d’entretien, sur lequel vous devez vous concen-trer les 3 ou 4 dernières semaines avant l’épreuve.

1. Comment acquérir de la culture générale dans les domaines sanitaires et sociaux ? 1

¡ Vos connaissances dans le domaine de la santé intéressent le jury. Mais bien davantage, il veut savoir si vous suivez et comprenez l’actualité sur ces sujets. Il juge votre ouverture d’esprit, votre capacité à relier des savoirs autant que les savoirs eux-mêmes. Par conséquent, intéressez-vous aux nouvelles du jour ou de la semaine. Prenez l’habitude de lire le journal, si possible un crayon à la main pour prendre des notes. Vous ne regardez jamais le journal télévisé de 20 heures ? Aucune importance, vous pouvez vous informer avec le web ou la radio. L’essentiel est de suivre l’actualité.

¡ La deuxième partie de cet ouvrage est destinée à booster votre culture générale. Dix thèmes sont proposés, avec des exemples associés pour couvrir au maximum les sujets de concours.

¡ Prenez l’habitude d’approfondir les sujets. Soyez curieux. Ne ratez pas une occasion de chercher une définition dans le dictionnaire ou sur Wikipédia. Enrichissez votre vocabulaire et vos connaissances en toute occasion.

1. Voir aussi Partie 2 : 10 thèmes sanitaires, sociaux, sociétaux et environnementaux.

Planning de

révision

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Planning de révision

2. Comment approfondir son projet professionnel ? 1

¡ Prenez un maximum de renseignements sur le métier d’auxiliaire de puéri-culture. Entraînez-vous à présenter ce métier en quelques phrases.

¡ Informez-vous sur le contenu exact de la formation d’auxiliaire de puéri-culture. Retenez le titre de chaque module, le nombre d’heures pour chaque domaine, la modalité d’évaluation, etc. Ce n’est pas du temps perdu : il y a de fortes chances pour que l’une des questions porte sur le contenu de la formation. Grâce à votre réponse précise, vous montrerez vos connaissances, mais aussi votre rigueur et votre motivation.

¡ Si vous n’en avez pas encore, rédigez un CV détaillé. Quels sont les points forts à mettre en avant dans votre expérience ? Quels sont ceux qui démontrent votre volonté de devenir auxiliaire de puériculture ?

¡ Prenez le temps de l’introspection. Dans votre parcours personnel, quel élément a été déclencheur dans votre vocation ? Peut-on parler de vocation ? Avez-vous déjà soigné quelqu’un ? Connaissez-vous le milieu hospitalier ? Êtes-vous fréquemment en contact avec des enfants en bas âge ? Répondez à ces questions par écrit ou rédigez un court texte autobiographique à propos d’une expérience forte dans le domaine de la santé ou du social.

¡ Si vous avez eu la chance de participer à un stage de découverte auprès d’auxi-liaires de puériculture, ou si vous travaillez déjà auprès d’auxiliaires de puériculture, votre expérience intéressera le jury. C’est un élément très positif. Si ce n’est pas le cas, contournez l’obstacle : menez une enquête sur le terrain, essayez de rencontrer des professionnels, proposez-leur des interviews, même téléphoniques... Tout est bon à prendre. Ce travail de recherche prouvera votre détermination et vous aidera pour argumenter votre projet professionnel. Bien sûr, les rencontres ne s’organisent pas trois jours avant l’épreuve. Prenez ces contacts au début de votre préparation.

3. Comment s’entraîner les dernières semaines avant l’épreuve ?¡ Ce livre contient des annales corrigées. Prenez les sujets dans l’ordre, tous les

sujets, et entraînez-vous. Qu’auriez-vous répondu ? Quel aurait été votre plan ? Une fois que vous avez vu la correction et amélioré votre préparation, essayez à haute voix de vous mettre en situation : répondez à un jury virtuel, formulez des phrases entières, donnez des exemples, etc.

¡ Quels sont les sujets que vous préférez ? Quels sont ceux à approfondir ? Pensez à renforcer vos points forts, pas seulement à combler vos lacunes.

¡ Sollicitez votre entourage familial, amical ou vos collègues, votre professeur, votre cadre pour vous faire passer des oraux blancs. Au minimum, ils vous diront si vous avez été clair, s’il faut davantage articuler ou supprimer un tic. Toutes ces informations sont utiles.

1. Voir aussi Partie 1, chapitre 3 : La discussion sur le projet professionnel.

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4. Et si vous ne commencez votre préparation que quelques semaines avant l’épreuve ?

Donnez la priorité aux annales. Entraînez-vous sur tous les sujets de ce livre. Approfondissez un ou deux thèmes très présents dans l’actualité.

Prenez tout de même le temps de consolider votre projet professionnel : pourquoi voulez-vous devenir auxiliaire de puériculture ?

SEMAINE MOIS CULTURE SANITAIRE ET SOCIALE PROJET PROFESSIONNEL/ENTRAÎNEMENT

2017

1 sept Thème 1 : La santé publique

2 sept Rédaction d’un CV

3 sept

4 sept Thème 2 : L’alimentation

5 oct Enquête : La formation d’AP

6 oct Enquête : Demandes de stages

7 oct Thème 3 : La protection des enfants

8 oct Enquête : Le métier d’AP

9 oct Enquête : Demandes d’interviews

10 nov Thème 4 : Internet

11 nov Récits autobiographiques/soins

12 nov

13 nov Thème 5 : Les droits des femmes Enquête : Interviews ou stage

14 déc Enquête : Interviews ou stage

15 déc Enquête : Interviews ou stage

16 déc Thème 6 : Les usagers de l’hôpital

17 déc Entraînement avec annales

2018

18 janv Thème 7 : Les addictions

19 janv Entraînement avec annales

20 janv Thème 8 : Les crises écologiques

21 janv Entraînement avec annales

22 janv Thème 9 : L’exclusion sociale

23 fév Thème 10 : Les défis contemporains Entraînement avec annales

24 fév Entraînement avec annales

25 fév Autres fiches, révisions Oral blanc

26 fév Autres fiches, révisions Oral blanc

27 mars Révisions Oral blanc

28 mars Révisions Oral blanc

29 mars ÉPREUVE ÉPREUVE

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Indiquez si les affirmations ci-dessous sont exactes.

CONNAISSANCES ET INTéRêTS POUR LA PROFESSION d’AUxILIAIRE dE PUéRICULTURE VRAI FAUx

1 La formation d’auxiliaire de puériculture dure 10 mois, dont 17 semaines de cours théorique

¨ ¨

2 La partie théorique de la formation d’auxiliaire de puériculture est découpée en 8 modules

¨ ¨

3 L’un des modules s’intitule « Hygiène des locaux hospitaliers » ¨ ¨

4 Les stages réalisés en milieu professionnel ne peuvent pas se dérouler à domicile

¨ ¨

5 Le métier d’auxiliaire de puériculture fait partie des professions médicales ¨ ¨

6 L’auxiliaire de puériculture travaille le plus souvent dans une équipe pluriprofessionnelle

¨ ¨

7 Le revenu moyen d’un auxiliaire de puériculture est d’environ 2 500 euros ¨ ¨

8 L’auxiliaire de puériculture participe aux soins infirmiers préventifs, curatifs, mais jamais palliatifs

¨ ¨

9 Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) peut être obtenu dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) ou en apprentissage

¨ ¨

10 Pendant l’un des modules théoriques, l’élève auxiliaire de puériculture doit obtenir l’attestation pour la formation aux gestes et soins d’urgence

¨ ¨

11 Dans le secteur privé, les grilles de salaires des auxiliaires de puériculture diffèrent du public

¨ ¨

12 La durée de l’entretien au concours d’entrée à l’IFAP est de 15 minutes ¨ ¨

13 La formation comporte des heures de psychologie et de sophrologie ¨ ¨

14 Au cours de la formation, une note inférieure à 10 dans l’un des modules peut être compensée par une note supérieure dans un autre module

¨ ¨

15 Durant la formation, les élèves bénéficient de congés ¨ ¨

16 Pour les modules 1, 2 et 3, les élèves sont évalués lors de MSP (mise en situation professionnelle)

¨ ¨

17 Les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture ont une partie de la formation commune

¨ ¨

18 Le rôle de l’auxiliaire de puériculture n’est pas de repérer les changements de l’état clinique d’un patient

¨ ¨

19 Lors d’une évaluation, une mise en situation professionnelle (MSP) peut durer plus d’une heure

¨ ¨

20 Contrôler et ranger le matériel stérilisé fait partie du travail de l’auxiliaire de puériculture

¨ ¨

Auto-

évaluation

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CULTURE SANITAIRE ET SOCIALE VRAI FAUx

1 La chimiothérapie permet d’agir préventivement contre le cancer ¨ ¨

2 Le papillomavirus est un virus à l’origine de certains cancers ¨ ¨

3 L’IMC est un institut qui agit contre l’obésité dans le monde ¨ ¨

4 La boulimie est une forme d’addiction comportementale ¨ ¨

5 Certaines vaccinations sont obligatoires en France ¨ ¨

6 Les services de PMI (Protection maternelle et infantile) dépendent des communes

¨ ¨

7 Une angine de poitrine est une maladie cardio-vasculaire ¨ ¨

8 L’utilisation le soir des écrans d’ordinateur est déconseillée pour les enfants

¨ ¨

9 Les femmes ont acquis le droit de vote en France en 1936 seulement ¨ ¨

10 Le taux de fécondité par femme en France est l’un des plus élevés d’Europe ¨ ¨

11 Le congé de paternité est inscrit dans le Code du travail. Il dure 11 jours ¨ ¨

12 L’euthanasie active est interdite en France ¨ ¨

13 La lutte contre l’exclusion sociale est l’une des missions de l’hôpital ¨ ¨

14 L’Europe est le continent le plus touché par l’épidémie de Sida ¨ ¨

15 L’alcool, comme le tabac, est à l’origine de nombreux cancers ¨ ¨

16 Le protocole de Kyoto, signé en 1997, visait déjà la réduction des émissions de gaz à effet de serre

¨ ¨

17 Le nombre de meurtres dans les grandes villes des États-Unis a fortement chuté entre 1980 et 2010

¨ ¨

18 La loi Handicap a été votée en 2015 ¨ ¨

19 La pollution par les algues vertes en Bretagne est due à un excès de nitrate dans la mer

¨ ¨

20 Le taux de chômage en France en 1970 était d’environ 9 % ¨ ¨

21 Les infections nosocomiales sont des maladies de l’intestin contractées à l’hôpital

¨ ¨

22 Les accidents routiers mortels sont moins nombreux aujourd’hui que dans les années 80

¨ ¨

23 Une loi de juillet 1935 a généralisé à l’ensemble de la population active l’assurance vieillesse obligatoire

¨ ¨

24 Une loi impose un minimum de 25 % de logements sociaux dans chaque commune

¨ ¨

25 Des émeutes urbaines ont éclaté en France en 2005 ¨ ¨

26 L’énergie éolienne n’est pas une énergie renouvelable ¨ ¨

27 Le développement des transports en commun participe au réchauffement climatique

¨ ¨

28 L’espace Schengen est une zone en Grèce dédiée à l’accueil des migrants ¨ ¨

29 L’État français est régulièrement condamné par les tribunaux pour mauvaises conditions de détention

¨ ¨

30 Le premier bébé français conçu par fécondation in vitro en 1982 s’appelait Amandine

¨ ¨

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Auto-évaluation

CorrigéConnaissances et intérêts pour la profession d’auxiliaire de puériculture1 Vrai.2 Vrai.3 Vrai.4 Faux. Les stages sont réalisés en milieu professionnel, que ce soit dans le secteur sani-taire, social ou médico-social, en établissement ou à domicile.5 Faux. Le métier d’auxiliaire de puériculture fait partie des professions paramédicales.6 Vrai.7 Faux.8 Faux.9 Vrai.10 Vrai. Dans le module « soins ».11 Vrai. En général, le salaire est plus bas dans le public.12 Faux. L’entretien dure obligatoirement 20 minutes.13 Faux.14 Faux. Chaque module est évalué et validé séparément.15 Vrai. Les élèves débutant leur scolarité en septembre bénéficient de trois semaines de congé.16 Faux. Les MSP ne concernent que les modules 1 et 3.17 Vrai. Six modules sont en partie communs aux études d’auxiliaire de puériculture et d’aide-soignant.18 Faux. L’auxiliaire de puériculture doit savoir repérer tout changement de l’état clinique du patient.19 Vrai. La durée d’une MSP est comprise entre 30 minutes et 1 h 30.20 Vrai.

Culture sanitaire et sociale1 Faux. La chimiothérapie est un traitement médicamenteux contraignant, utilisé pour traiter le cancer.2 Vrai. Le papillomavirus est à l’origine du cancer du col de l’utérus.3 Faux. L’IMC est l’indice de masse corporelle.4 Vrai.5 Vrai.6 Faux. Les services de PMI dépendent des départements.7 Vrai.8 Vrai.9 Faux. Les femmes ont acquis le droit de vote en France en 1944 (première participation en 1945 pour des élections municipales).10 Vrai.11 Vrai. Le congé de paternité dure 11 jours calendaires (ne pas confondre avec le congé de naissance).12 Vrai.13 Vrai.14 Faux. L’Afrique est le continent le plus touché.15 Vrai. Bouche, gorge, œsophage : sur tout son trajet l’alcool cause des dégâts et accroît le risque de cancers.16 Vrai.17 Vrai.

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18 Faux. La loi Handicap a été votée en 2005, sous la présidence de J. Chirac.19 Faux. Elle est due à un excès de nitrate dans les rivières. Les modes de production agricoles sont mis en cause.20 Faux. Le taux de chômage était environ de 3 %.21 Faux. Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de santé, elle ne concerne pas nécessairement l’intestin.22 Vrai.23 Faux. Cette loi date de juillet 1975.24 Vrai. Auparavant le taux était de 20 %. La loi Duflot l’a porté à 25 % en 2013.25 Vrai.26 Faux.27 Faux. Il participe à la lutte contre le réchauffement climatique.28 Faux. C’est un espace de libre circulation des personnes entre certains États européens.29 Vrai.30 Vrai.

Comment exploiter les résultats ?Calculez votre note globale sur 50• Si votre note est comprise entre 0 et 15 :Vous allez devoir fournir un travail important pour vous préparer. Vous ne semblez pas bien connaître le métier et la formation d’auxiliaire de puériculture. Commencez par bien vous renseigner sur ces sujets. Êtes-vous sûr(e) de votre projet professionnel ? Si la réponse est affirmative, vous avez toutes vos chances. Commencez dès maintenant !

• Si votre note est comprise entre 15 et 40 :Vous sauriez déjà répondre à une partie des questions d’un jury si l’épreuve se déroulait aujourd’hui. C’est un bon point de départ. Vous devez travailler à la fois la partie « culture sanitaire et sociale » et la partie « discussion sur le projet professionnel ». Pas d’impasse !

• Si votre note est comprise entre 40 et 50 :Vous avez peut-être déjà passé ou préparé cette épreuve. Vous connaissez le métier et la formation d’auxiliaire de puériculture. Pour mettre toutes les chances de votre côté, visez l’excellence. Regardez dans le détail les questions qui vous ont posé problème et ciblez vos révisions. Soyez perfectionniste !

Calculez vos notes sur chaque partie• Si le nombre d’erreurs est équilibré, ou s’il est plus important dans la première partie du test, commencez par affiner votre projet professionnel. Soyez incollable sur le métier d’auxiliaire de puériculture et sur le contenu de la formation. Interrogez vos motivations et étudiez consciencieusement la première partie de ce livre.

• Si le nombre d’erreurs est plus important dans la deuxième partie du test, vous devez utiliser ce livre pour booster votre culture générale et votre connaissance des thèmes sanitaires et sociaux. Bien sûr, les thèmes à réviser sont très vastes. Pourtant, si vous travaillez avec méthode, en suivant les conseils énoncés dans la deuxième partie de cet ouvrage, les résultats seront vite perceptibles.

partie 1

Méthodologie et conseils 16

Entraînements 32

à l’oralPréparation

• 16 •

Méthodologie et

conseils

1 | Les recommandations générales

1. Les critères d’évaluation du juryAttribuer une note à un candidat lors d’une épreuve orale n’est pas une tâche facile. Les deux personnes responsables de cette mission, celles que vous aurez en face de vous le jour J, sont soumises à de nombreuses contraintes. Elles n’agissent pas en fonction de leur humeur et ne vous jugent pas sur un simple coup d’œil. Bien sûr, il restera toujours une part d’irrationnel, un « facteur chance ». Chaque membre du jury a ses représentations, ses préjugés, qui varient selon qu’il s’agit d’un homme, d’une femme, plus ou moins âgé, etc. Mais le jury essaie de vous évaluer à partir d’éléments objectifs. Pour lui aussi, la situation est stressante ! Il doit apprécier votre motivation pour devenir auxiliaire de puériculture, mais surtout votre capacité à suivre la formation dans l’institut.

Rappelez-vous que l’un des membres du jury est un infirmier ou un cadre de santé, il choisit son ou sa futur(e) collègue. L’autre est formateur : il choisit ses élèves pour la prochaine rentrée...

L’arrêté du 22  octobre 2005, qui précise le contenu de l’épreuve, ne donne que peu d’indications sur les critères d’évaluation : seront testées les « capacités d’argumentation », « l’expression orale », les « aptitudes à suivre la formation » et la « motivation du candidat ». Dans le but de faciliter la discussion entre les membres du jury et l’harmonisation entre les jurys, les instituts ont pris l’habitude d’utiliser une grille d’évaluation plus détaillée. Vous trouvez ci-contre un exemple.

Cette grille appelle quelques remarques :– Vous êtes noté aussi bien sur le fond (connaissances, argumentation...) que sur la forme (écoute, aisance...). Ne négligez pas les conseils méthodologiques sur l’attitude à adopter.– La présentation de l’exposé compte pour 15 points, les trois quarts de la note. Or, il est possible de travailler spécifiquement cette partie et de s’entraîner. Donc votre préparation est utile, vos efforts seront récompensés.– Une note inférieure à 10 est éliminatoire et les membres du jury le savent parfaitement. Quels que soient les critères et les sous-critères définis, l’évaluation

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Méthodologie et conseils

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se ramène à une seule question : souhaitez-vous que cette personne intègre la formation d’auxiliaire de puériculture ? La réponse est oui ou non. Ils n’hésite-ront pas à mettre une très bonne note pour un candidat qu’ils veulent dans leur institut. Et inversement, à éliminer brutalement un autre. Souvent, les respon-sables des jurys rappellent que les notes comprises entre 9 et 11 sont à éviter. Ne vous étonnez donc pas de constater des écarts importants entre candidats, voire pour un même candidat entre deux instituts. Le jury, s’il fait correctement son travail, sait trancher dans le vif.– Dans cet exemple de grille, la partie « cohérence du projet professionnel » est notée sur 2 points. En réalité, cet aspect de l’évaluation pèse bien plus. Il est transversal avec les autres critères. Être cohérent dans son projet professionnel revient à montrer que vous avez l’expérience, l’ambition et le profil de l’auxi-liaire de puériculture. Toutes vos réponses, au cours des 20 minutes d’entretien, doivent tendre vers cette conclusion.

Grille de notation – Épreuve orale du concours d’auxiliaire de puéricultureNom, prénom, identifiant du candidat :Date et horaire de passage :SUJET :

Critères Appréciations Notes

Présentation de l’exposé(15 points)

– Présentation du candidat– Aisance verbale– Qualité d’écoute

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– Connaissances des problèmes sanitaires et sociaux– Ouverture d’esprit

/ 6

– Capacité d’analyse et de synthèse– Aptitude à argumenter et à défendre un point de vue

/ 6

Ss/total :/15

Discussion avec le jury(5 points)

– Motivation pour la profession d’auxiliaire de puériculture et pour la formation

/ 3

– Cohérence du projet professionnel / 2

Ss/total :/ 5

Total :/ 20

(Toute note inférieure à 10 est éliminatoire)

Signatures des membres du jury :

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Entraînements

1 | L’exposé sur un thème sanitaire et social

Sujet n° 1

« Le tabac, j’arrête quand je veux ». Que pensez-vous de cette affirmation ?

A. La problématiqueLe jury semble vouloir commencer une discussion sur le pouvoir de la volonté. Il reprend une phrase bravache, un jugement à l’emporte-pièce que l’on pourrait entendre dans une discussion de café. En réalité, il attend de vous une prise de recul et une réflexion sur le tabagisme. Vous devez rappeler que le tabac est une substance psychoactive dangereuse pour la santé, qui provoque une dépendance physique et psychologique. Tout n’est donc pas affaire de volonté. La question pourrait être reformulée ainsi : « Quelles sont les caractéris-tiques de la dépendance au tabac ? Quelles sont les solutions pour un individu qui souffre de cette dépendance ? ».

B. Un exemple de planIntroduction : Amorce (voir C. Les premiers mots).Problématique : Quelles sont les caractéristiques de la dépendance au tabac ? Quelles sont les solutions pour un individu qui souffre de cette dépendance ?Annonce du plan.

Partie 1 : Le tabac provoque une dépendancea. Physique : explication (la nicotine) ; exemples.b. Psychologique : explication (le stress) ; exemples.

Partie 2 : Des solutions existent : elles varient suivant les individusa. La boîte à outils du tabacologue : les « patchs », l’hypnose, l’e-cigarette...b. Pas de recette miracle, mais une bonne attitude à adopter : d’abord réduire sa consom-mation, ne pas se décourager, éviter les situations à risque, etc. ; exemples.

Conclusion : La volonté est nécessaire, mais généralement pas suffisante. Avec de l’aide, tous les fumeurs peuvent réussir à s’arrêter.

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Entraînements

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(Ouverture) Dans le même temps, des mesures collectives de santé publique donnent aussi des résultats (statistiques 2016 auprès des jeunes). Moins on voit de fumeurs autour de soi, moins on a envie de fumer.

C. Les premiers motsCommençons par rappeler que le tabagisme est un problème de santé publique très sérieux. Le tabac tue chaque année en France 73 000 personnes, l’équivalent du département de la Lozère. Il est à l’origine de nombreux cancers, notamment celui du poumon, mais pas seulement. Le ministère de la Santé affiche comme l’une de ses priorités la lutte contre le tabagisme. Des lois existent pour limiter la vente, l’usage et la publicité de la cigarette.Le sujet qui nous est proposé explore une autre piste : quelles sont les solutions pour un individu qui souhaite arrêter de fumer ? La seule volonté peut-elle suffire ?Dans un premier temps, nous verrons que le tabac provoque un phénomène de dépendance, à la fois physique et psychologique, qui rend le sevrage difficile. Puis, nous dresserons un état des lieux des solutions techniques à notre disposition et des conseils à suivre.

D. Les points qui feront la différence– Le tabagisme est un sujet classique. Il est facile de retenir une ou deux statistiques pour montrer que vous vous êtes préparé sérieusement.– Si vous êtes fumeur, n’hésitez pas à parler de votre propre expérience, mais en l’insérant dans votre plan comme un exemple. Vous pouvez aussi évoquer l’expérience d’un proche.– Si vous avez effectué un stage en pneumologie ou cancérologie, c’est le moment de le mettre en avant.– Vous pouvez proposer une passerelle vers un sujet d’actualité : contre la dépendance à l’alcool, un médicament semble prometteur, le baclofène. Les médias en parlent. Trouvera-t-on un produit similaire pour le tabac ?

Sujet n° 2

Le stress au travail.

A. La problématiqueLe stress est un sujet en vogue. C’est aussi un phénomène réel, en progression dans la société, particulièrement dans le cadre professionnel. Le texte que vous avez tiré au sort est très court : quatre mots seulement. La tâche vous revient de définir le terme central, le stress, et de trouver les interrogations sous-jacentes. « Quelles sont les causes de ce stress ? Quelles en sont les conséquences, par exemple, sur la santé de la population ? ». Vous devez montrer que vous comprenez les enjeux du sujet, tant du point de vue social, que sanitaire ou sociétal. La question du stress au travail se situe à la jonction de ces trois domaines.

B. Un exemple de planIntroduction : Amorce (voir C. Les premiers mots).Problématique : Quelles sont les causes du stress professionnel ? Quelles en sont les consé-quences, par exemple, sur la santé de la population ?Annonce du plan.

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1 | L’exposé sur un thème sanitaire et social

Partie 1 : Les causes du stress au travaila. La recherche de la performance : explications (course à la productivité, culte de l’indi-vidu, de l’autonomie, évaluation permanente, précarité des contrats...) ; exemples.b. Un travail émietté : explications (la perte de sens par rapport à la finalité du travail, les effets pervers de « l’open space »...) ; exemples.

Partie 2 : Des impacts négatifs sous-estimésa. La santé en danger : les effets du stress sur le corps humain (hypertension, perte de sommeil, facteur de risque pour certains cancers...).b. Une baisse de la productivité : explications (un salarié stressé est moins créatif, moins efficace. L’absentéisme est souvent dû au stress, au mal-être ou à la dépression...) ; exemples (les nouvelles générations recherchent davantage un épanouissement dans le travail...).c. Un cas extrême, le « burn-out » : définition, exemple.

Conclusion : Le stress est un vrai problème de santé publique, les médias ont raison d’en parler. Ce n’est pas qu’un sujet à la mode.(Ouverture) Il n’y a pas de fatalité. Des entreprises innovent pour lutter contre le stress : réha-bilitation de la sieste, organisation de temps conviviaux, changement du mode d’évaluation...

C. Les premiers motsJe suis bien placé pour vous parler du stress. Je vis en ce moment une situation stressante puisque je passe une épreuve orale. Mais il s’agit là d’une réaction normale. Le stress au travail, c’est différent. Nous parlons d’une véritable souffrance pour des millions de per-sonnes, excessivement tendues, angoissées sur leur lieu de travail. Quelles sont les causes de ce mal-être ? Ce sera l’objet de la première partie de mon exposé. Puis, quelles en sont les conséquences, à la fois pour la santé de la personne concernée et pour la société ? Nous terminerons en évoquant le cas particulier du « burn-out ».

D. Les points qui feront la différence– Dans le choix de vos exemples, citez les professionnels de santé. Ils sont particulièrement exposés au stress et au « burn-out ». C’est l’occasion de montrer que vous avez rencontré des auxiliaires de puériculture et que vous en avez discuté.– Ce type de sujet induit assez naturellement une question plus personnelle : « Et vous, comment réagissez-vous au stress ? » ou : « Êtes-vous quelqu’un de stressé ? ». Anticipez ce genre de demandes. Montrez que ce n’est pas un problème pour vous.– Si vous n’avez pas traité dans votre plan des réponses à apporter à ce phénomène du stress au travail, anticipez cette question. Profitez-en pour montrer votre connaissance du milieu professionnel en évoquant le rôle de la médecine du travail et du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail).

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Sujet n° 3

« Il faut faire la chasse au plomb ». Expliquez.

A. La problématiqueAttention, le sujet n’a rien à voir avec les méthodes de chasse au gibier ! Vous avez tiré au sort un sujet volontairement dissimulé. Le plomb est un métal toxique pour l’organisme. Même à faible dose, il provoque une grave maladie neurologique : le saturnisme. Des poli-tiques de santé publique sont mises en place pour éviter que les enfants n’ingèrent du plomb, notamment dans les appartements insalubres, délabrés. En effet, certaines peintures colorées contiennent du plomb. Lorsque la peinture s’écaille, de petits morceaux colorés tombent sur le sol. Des enfants en bas âge peuvent les avaler en les confondant avec des bonbons. De plus, certaines canalisations d’eau dans l’habitat ancien sont en plomb. Chaque litre d’eau tiré va donc receler quelques traces de ce métal dangereux. Dans ce sujet, les domaines sociaux et sanitaires sont à nouveau étroitement liés.

B. Un exemple de planIntroduction : Amorce (voir C. Les premiers mots).Problématique : Des politiques de santé publique sont mises en place pour éviter l’ingestion de plomb. Quelles sont-elles ? Pourquoi le saturnisme touche-t-il les plus pauvres ?Annonce du plan.

Partie 1 : Le saturnisme : un enjeu de santé publiquea. Le plomb est un métal toxique. Explications biologiques.b. Une maladie de la misère : explications (les peintures colorées dans l’habitat délabré, les canalisations anciennes) ; exemples.

Partie 2 : Comment agir ?a. Les politiques de santé publique. Explications (les normes sanitaires, l’interdiction des produits dangereux, le rôle de l’État et des collectivités locales) ; exemples.b. La lutte contre l’habitat insalubre. Explications (le mal-logement en France, les opé-raions de renouvellement urbain) ; exemples.

Conclusion : Oui, il faut faire la « chasse au plomb ». Cette bataille est déjà menée. Pour être efficace, elle doit s’accompagner d’une politique sociale contre le mal-logement.(Ouverture) Il existe d’autres substances dangereuses présentes dans l’habitat : les pol-luants intérieurs (radon, benzène, COV...).

C. Les premiers motsCommençons par lever une ambiguïté, volontairement contenue dans le texte du sujet. Nous n’allons pas discuter de la chasse au gibier. Nous allons traiter un problème de santé publique : le saturnisme. Cette maladie neurologique survient si notre organisme est intoxi-qué par le plomb. S’il faut faire la chasse au plomb, c’est pour limiter, voire supprimer sa présence dans notre environnement. Dans un premier temps, nous verrons que le saturnisme est encore un enjeu de santé publique en 2016. La deuxième partie traitera des solutions à mettre en œuvre dans le domaine social, pas seulement sanitaire.

Méthodologie et conseils 42

Thèmes et exercices 47

sanitaires, sociaux,10 thèmes

partie 2

sociétaux etenvironnementaux

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Thèmes et exercices

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9 | L’exclusion sociale

Thèmes associés : La pauvreté, les minima sociaux, la précarité, le chômage, les quartiers en difficulté, les déserts médicaux, la Sécurité sociale...

1. Le SAMU socialLes services du SAMU (Service d’aide médicale urgente) ont connu leur essor dans les années 60 et 70. Ils répondaient à une demande de pré-hospitalisation, notam-ment à cause des accidents de la route, de plus en plus nombreux. L’hôpital devait se projeter hors les murs. (Il a fallu 1974 pour que s’abaissent les limitations de vitesse et 1979 pour que le port de la ceinture de sécurité devienne obligatoire). Son cousin, le SAMU social, est plus récent. Il fut créé à Paris en 1993 par le Dr Emmanuelli. Son rôle est de venir en aide aux personnes en grande détresse dans la rue. L’expression SDF, sans domicile fixe, a remplacé le terme de clochard dès les années 80. Cela correspondait à une réalité sociologique : il y avait de plus en plus de nouveaux pauvres en France. Le chômage de masse était installé dans le paysage. La précarité devenait la règle. Chacun pouvait se retrouver un jour à la rue, ou pour le moins avec un besoin urgent de logement.

En 2002, la loi a rappelé que la lutte contre l’exclusion sociale était aussi une mission de l’hôpital. L’avait-on oublié ? Avant d’avoir la prétention de soigner les malades, les hôpitaux ont d’abord été des hospices qui accueillaient par charité toute la misère du monde : les fous, les indigents et bientôt tous ceux qu’on ne voulait plus voir dans les rues. Historiquement, les problèmes sanitaires et sociaux ont donc toujours été liés. Ils le sont encore aujourd’hui. À grands traits, les personnes en difficulté financière se soignent moins souvent et moins bien. Ils sont géogra-phiquement plus éloignés des médecins, des pharmaciens et des spécialistes.

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Leur espérance de vie est plus courte, car ils vivent dans un environnement moins protégé des pollutions et surtout leur travail est plus pénible, plus risqué.

La Sécurité sociale, instaurée immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, a permis un bond civilisationnel. Depuis 1946, tomber malade, vieillir, avoir un accident de travail ne condamnent plus à la misère. Mais a-t-on conscience de ce précieux héritage ? Sait-on que l’essentiel des ressources des hôpitaux provient de l’assurance maladie ? Prenons-nous les bonnes mesures pour résorber le « trou de la Sécu » ? La solidarité n’est pas qu’un mot, un idéal que l’on rappelle de temps à autre dans les discours politiques, c’est un défi pour chaque génération.

2. Le vocabulaire à connaîtreÀ l’aide d’un dictionnaire, vérifiez que vous connaissez parfaitement le sens de chacun de ces mots.

RSAASPAallocationstiers-payantticket modérateurcotisationbranches de la Sécuassuré socialmutuelle

viagerretraite par répartitionsystème contributifdésert médicalMedicareCMUSMICminimum vieillesseminima sociaux

paupérisationla loi DALOtravailleur pauvreaide socialequart-mondeseuil de pauvretéSDFesclavage domestique

3. Quelques chiffres clés Selon l’INSEE, en 2012, la France comptabilisait 133 000 sans-domiciles, dont 10 % de sans-abris. Trois sans-abris sur dix ont un emploi. Plus d’un ménage modeste sur cinq déclare souffrir du froid dans son logement. 33 % des Français renoncent à se soigner ou reportent leurs soins faute de moyens (Source Europ Assistance). Le montant du RSA pour une personne seule est environ 500 euros. Dans les années 2010, le taux de chômage en France est d’environ 10 % de la population active. Les moins de 25 ans et les seniors sont davantage touchés. Le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale devrait passer sous la barre des 10 milliards d’euros en 2016.

9 | L’exclusion sociale

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Thèmes et exercices

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4. Des exemples de questions Partir à l’étranger se faire soigner les dents. Est-ce une solution ? Notre espérance de vie varie selon le groupe social auquel on appartient. Quelles sont les raisons de ces inégalités ? Le fonctionnement de la Sécurité sociale. Que peut-on faire, à titre individuel, pour préserver la Sécurité sociale ? En quoi le chômage est-il un problème de santé publique ? Définissez le terme « précarité ». Comment lutter contre la pauvreté ? Les SDF. Qu’appelle-t-on un désert médical ? « Cas soce » est devenu une insulte courante dans les cours de récré. Qu’en pensez-vous ? Donnez trois exemples d’exclusion sociale.

5. Passerelles Les inégalités sociales renforcent et amplifient les inégalités dans le domaine de la santé. Malheureusement, il en va de même pour l’éducation : notre école ne parvient plus à lutter contre les déterminismes sociaux. Les enfants sont donc les premières victimes de cette injustice. En respectant les droits des enfants, rappelés dans le thème 3, nous ferions progresser l’ensemble de la société.

Les situations de précarité sociale favorisent l’obésité. En effet, d’une part les aliments les moins chers sont souvent trop gras et trop sucrés. La malbouffe est mauvaise pour la santé. D’autre part, les personnes les plus pauvres ont moins accès à l’information, à la prévention, aux soins et aux structures pour l’activité physique et sportive. Le choix et la qualité de l’alimentation, traitée dans le thème 2, sont en partie dépendants de notre niveau social.

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9 | L’exclusion sociale

Exercice n° 1 : Numéros verts Durée 5 minutes

Le 115 est le numéro d’urgence du SAMU social. Malheureusement, dans plus de 50 % des cas, appeler ce numéro ne suffit pas pour trouver une solution d’hébergement. Et, pour cette moitié, dans 80 % des cas, la solution apportée ne dure qu’une nuit.

Savez-vous à quoi correspondent ces numéros gratuits ?

15 ; 17 ; 18 ; 112 ; 114 ; 115 ; 119 ; 116 000 ; 116 117 ; 196 ; 197 ; 911 ; 39 77.

Exercice n° 2 : Time line Durée 15 minutes

Le SAMU est officiellement né à Toulouse en 1968. C’est une date importante dans l’histoire de la médecine d’urgence en France.

Sur une échelle de temps plus large, voici quelques évènements qui ont mar-qué l’histoire de la médecine. Quels sont ceux antérieurs à 1950 ?

Premier succès d’une transplantation rénaleDécouverte de la circulation du sang par William HarveyCréation de l’Hôtel-Dieu à ParisPremière fécondation « in vitro »Découverte des microbesPremière vaccination contre la rage par Louis PasteurÉpidémie de grippe espagnoleApparition des IRM (Imagerie par résonance magnétique)L’OMS proclame l’éradication de la varioleGrande peste de MarseilleDécouverte de la structure de l’ADNDécouverte de la pénicilline par Alexander Fleming

Exercice n° 3 : Jours heureux Durée 30 minutes

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que le dénouement en faveur des alliés devenait chaque jour plus certain, le Conseil national de la résistance (CNR) rédigea un programme détaillant les mesures à prendre dès la Libération. Il mentionnait la création d’un plan pour la Sécurité sociale, visant à « assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le tra-vail ». Cette institution, devenue familière pour tous les Français, vit le jour dès 1946. D’autres mesures, inspirées ou non par le CNR, ont permis le redressement rapide de la France et ont façonné le pays que nous connaissons.

Parmi ces décisions ou initiatives politiques, lesquelles datent de la période 1945-1955 ?

Nationalisation de l’électricité et du gazIndépendance de l’AlgérieDroit de vote accordé aux femmesInstitution des comités d’entrepriseOrdonnances pour la liberté de la presseNationalisation de la Banque de FranceLibertés syndicales dans la fonction publique

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Instauration de la Ve RépubliqueAbolition de la peine de mortQuatrième semaine de congés payésPremiers essais nucléairesAbaissement de la majorité de 21 ans à 18 ansDroit pour les femmes mariées à travailler sans l’autorisation de leur épouxCréation du SMIGCréation de la Sécurité socialeTransfert à l’État des actions des compagnies Air France

Exercice n° 4 : Blum Durée 30 minutes

Jusque dans les années 70, « être de Gauche » en France signifiait adhérer au Parti communiste. Le « Parti des 75 000 fusillés » jouissait d’un grand prestige, alors que la famille socialiste semblait trop liée aux années d’avant-guerre, donc à la défaite. Le SFIO, puis le Parti socialiste se sont efforcés de s’inscrire à nouveau dans une his-toire positive et de rappeler la contribution de leurs aînés aux grandes conquêtes sociales.

Voici quelques dates, personnages et grands évènements dans le panthéon de la Gauche française. Effectuez les associations qui conviennent.

Léon BlumJean JaurèsJean-Paul SartreFrançois MitterrandLouise MichelJules FerryGeorges Clemenceau

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5e semaine de congés payésSignature des accords de GrenelleCréation du journal L’HumanitéLa Commune de ParisAbolition des privilègesPromotion de l’école publique gratuite et obligatoireDéfense du capitaine DreyfusCréation de la Sécurité socialeInstauration de la IIe RépubliqueAbolition de l’esclavageSemaine de 40 heures

Exercice n° 5 : Chauffage Durée 5 minutes

Le droit au logement est inscrit dans de nombreuses lois, depuis la constitution de 1946 jusqu’à la loi DALO (Droit au logement opposable) de 2007. Pourtant, dans la réalité, les sans-abris existent toujours, ils sont même de plus en plus nombreux. Une autre disposition juridique est apparue ces dernières années, espérons qu’elle connaî-tra un autre destin : le droit à l’énergie. C’est à la fois un enjeu social (les familles les plus pauvres doivent pouvoir se chauffer) et un enjeu environnemental (le fonction-nement de l’habitat est une source importante de gaz à effet de serre). Si l’on permet à un foyer d’isoler son logement et de choisir une énergie renouvelable, on gagne sur tous les plans.

Dans la liste ci-dessous, quelles sources sont considérées comme renouvelables ?

Solaire thermique ; éolien ; nucléaire ; charbon ; pétrole ; hydraulique ; biomasse ; gaz naturels ; géothermie ; photovoltaïque ; énergie marémotrice ; hydrogène.

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