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La Lettre hebdomadaire des TIC La Lettre hebdomadaire des TIC Directeur de la Publication : Olivier Julienne Diffusion interne Rédactrice : Natalie Herrouin réservée aux membres N° 354 10.05.2013 – 16.05.2013

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La Lettre hebdomadaire des TIC

La Lettre hebdomadaire

des TIC

Directeur de la Publication : Olivier Julienne Diffusion interne Rédactrice : Natalie Herrouin réservée aux membres

N° 354 10.05.2013 – 16.05.2013

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Lettre Ecoter N° 354 / 10.05 – 16.05.2013

REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE _____________________________________________ 4 Europe : la part des énergies renouvelables ______________________________________ 4 Bruxelles tenté de s’attaquer aux équipementiers télécom chinois ____________________ 4 • Allemagne 5

Développement d'un système embarqué de surveillance de l'état des routes ____________________ 5 Universités innovantes : les Etats-Unis et le Royaume-Uni en passe d'être détrônés ?______ 5 • Brésil - La e-santé améliore les systèmes de santé jusque dans les favelas de Rio 6 • Etats-Unis 7

L’administration Obama structure officiellement sa politique publique liée à l’Open Data ___________ 7 Un papier intelligent et communicant !__________________________________________________ 8

REGARD SUR LA FRANCE________________________________________________________8 2013 : une année-clé pour la 4G _______________________________________________ 8 Vers une taxe sur les smartphones et les tablettes ? _______________________________ 9

Les bibliothèques pour l'essor du numérique ____________________________________________ 10 La "silver economy" veut mettre la high-tech au service des seniors __________________ 10 L’ex-ETDE mise sur la convergence de l’énergie et du numérique_____________________ 11 Lancement de la chaire « smart & connected mobility, la voiture connectée » __________ 12

Un constructeur automobile électrise les autoroutes françaises______________________________ 13 COLLECTIVITÉS LOCALES ______________________________________________________ 14

Réseaux très hauts débit d’initiative publique : le guichet d’aide se met en place ________ 14 Bretons et Parisiens auront leurs sites en .paris ou .bzh____________________________ 14 • Aquitaine - Le 1er « drive-fermier » français ! 15 • Auvergne - Coach numérique, une Graine d’Emploi qui germe 16 • Languedoc-Roussillon - L’économie numérique de la Région 16 • Nord-Pas-de-Calais - La filière numérique est en plein développement... 18 • Paca - Baromètre des PME régionales innovantes 2013 18

L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE ET TERRITOIRES _______________________________ 19 Journée nationale de la réussite éducative ______________________________________ 19 Espé : plusieurs cas "problématiques" selon Peillon _______________________________ 19 L’opération Landaise, « un collégien un ordinateur portable », passée au peigne fin _____ 20 L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté________ 21 Enseignement à distance, a-t-on vraiment évolué en 10 ans ? _______________________ 22 BYOD : quid de l’école ?_____________________________________________________ 23

ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE_______________________________________________ 23 Marchés publics : les règles sur la signature électronique changent le 19 mai ___________ 23 Simplification : des mesures aussi pour les usagers des services publics locaux _________ 24 La révolution numérique ____________________________________________________ 25 • Aquitaine Des tablettes numériques pour le maintien à domicile en Périgord noir 26 • Bourgogne - J'entreprends en Bourgogne 26 • Bretagne - Une déclaration d'intention pour le développement de l'administration numérique 27 • Paca - Lancement du concours régional Open Paca 28

TRIBUNE - COMMANDE PUBLIQUE _________________________________________________ 28 Deux "e-book" sur la commande publique ______________________________________ 28

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Les niveaux de capacité exigés des entreprises candidates... ________________________ 29 DOSSIER - ÉLUS & TIC _________________________________________________________ 29

Sur la juridiction compétente en matière de litiges relatifs aux télécommunications ______ 29 Déclaration CNIL et mise à jour d’un logiciel_____________________________________ 30 Publication d’informations sur Internet et liberté d’expression ______________________ 30

AGENDA ____________________________________________________________________ 30 [22.05.2013] Quand l’innovation fait école avec le numérique_______________________ 30

Colloque de la Mission Ecoter - Atelier Education, Numérique et Territoires ____________________ 30 [04 au 06.06.2013] SG PARIS 2013 ___________________________________________ 31

Congrès Smart Grids - 3ème édition – en partenariat avec la Mission Ecoter ___________________ 31

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REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE

Europe : la part des énergies renouvelables Vie-publique.fr | 13.05.13

Selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne (UE), les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 13% à la consommation finale brute d’énergie de l’UE à 27 en 2011, contre 7,9% en 2004 et 12,1% en 2010. L’objectif fixé par une directive européenne de 2009 est de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici 2020.

Entre 2010 et 2011, presque tous les États membres ont accru la part des énergies renouvelables dans leur consommation finale brute d’énergie. Les plus fortes proportions d’énergies renouvelables dans la

consommation totale d’énergie ont été observées en 2011 en Suède (46,8%) et en Lettonie (33,1%) et les plus faibles à Malte (0,4%), au Luxembourg (2,9 %), au Royaume-Uni (3,8%). En 2011, l’Estonie était le premier État membre à atteindre son objectif national Europe 2020. La France a, pour sa part, fixé une cible de 23% d’énergies renouvelables en 2020 dans la consommation finale d’énergie. En 2011, la part des énergies renouvelables en France représente 11,5% de la consommation intérieure brute d’énergie, soit 57% de ses objectifs 2020. La France se situe ainsi dans la moyenne européenne. > Part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie (2004 - 2011), Commission européenne - Eurostat > Communiqué de presse (26 avril 2013), Commission européenne - Eurostat > Europe 2020 , Commission européenne > Eolien et photovoltaïque : enjeux énergétiques, industriels et sociétaux (septembre 2012), Rapports publics - La Documentation française > Le bilan énergétique de la France en 2011 (juillet 2012), Commissariat général au développement durable

Sommaire Bruxelles tenté de s’attaquer aux équipementiers télécom chinois LesEchos.fr | 14.05.13 D’après le Wall Street Journal, le commissaire européen au Commerce Karel de Gucht envisage de demander, ce mercredi, le soutien de ses collègues de la Commission européenne afin de lancer une enquête contre les pratiques des équipementiers télécom chinois, Huawei et ZTE, soupçonnés de bénéficier d’avantages indus de la part de l’Etat chinois.

Cette fuite de presse intervient quelques jours seulement après que Bruxelles a annoncé des mesures de rétorsion contre les panneaux solaires « made in China », provoquant l’ire de Pékin qui a immédiatement contre-attaqué avec le projet de mesures frappant les importations, sur son sol, de certains tubes d’acier très spécifiques. Un geste qui pourrait fragiliser un groupe comme Vallourec. Dans ce contexte tendu, une éventuelle action de la Commission à l’encontre des équipementiers télécom chinois serait risquée : les trois principaux fournisseurs européens d’équipements de télécommunications, Ericsson, Alcatel-Lucent et Nokia Siemens, espèrent obtenir une part du très large gâteau des réseaux de télécommunications de nouvelle génération actuellement en construction en Chine. De ce fait, aucun d’eux n’a porté plainte auprès de Bruxelles. Cas assez rare, c’est donc la Commission elle-même qui envisage de se saisir de ce dossier, sans la moindre demande émanant d’industriels européens. Compte tenu des risques qui pèsent sur les équipementiers télécom européens, déjà fragilisés, cette fuite de presse pourrait donc être orchestrée par Bruxelles. Alors que le fonctionnaire européen anonyme cité par le Wall Street Journal fait savoir que Karel de Gucht n’a pas encore pris sa décision et qu’il suit de près les contrats octroyés sur le sol chinois, il pourrait s’agir d’un bras de fer pour forcer Pékin à donner

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une part plus substantielle de son marché des télécommunications aux groupes issus du Vieux continent.

Sommaire • Allemagne Développement d'un système embarqué de surveillance de l'état des routes Bulletins-electroniques.com | 08.04.13

Le réseau routier allemand, très dense, est confronté à des conditions climatiques rudes et une utilisation particulièrement intense sur ses axes principaux.

Jusqu'à maintenant, la surveillance de l'endommagement du bitume était un travail laborieux et coûteux. De plus, les coûts d'entretien risquent d'augmenter, car un certain nombre de routes du réseau a plus 30 ans, et la météo et l'usure ont endommagé les surfaces asphaltées. Le budget pour l'entretien des routes en Allemagne ne cesse d'augmenter et devrait

atteindre un record en 2016 avec 3,5 milliards d'euros. Se pose alors le souci de la surveillance de l'état des routes. D'après Alexander Reiter, qui dirige le groupe de recherche de numérisation laser à l'Institut Fraunhofer pour les technologies de mesures physiques (IPM) de Fribourg (Bade-Wurtemberg), « un des principaux facteurs est la qualité de la surface, ou plus précisément, sa planéité ». Son équipe a développé le premier scanner de mesure de planéité des routes homologué par l'Institut fédéral de recherche sur les autoroutes (Bergisch Gladbach, Rhénanie du Nord-Westphalie). Cette technologie a déjà fait ses preuves pour des applications ferroviaires. Un unique scanner haute-résolution suffit à mesurer l'état d'une route et à balayer un espace de quatre mètres de large. Par rapport aux anciens dispositifs, ce nouveau système de scanner laser est plus précis, plus rapide et moins onéreux. Ce scanner, qui n'est pas plus grand qu'une boîte à chaussures, est fixé sur un véhicule à trois mètres de hauteur de la chaussée. A l'intérieur du scanner, un miroir octogonal rotatif dirige le faisceau laser perpendiculairement à la direction qu'emprunte le véhicule. Les rayons sont réfléchis par l'asphalte puis récupérés par un capteur spécial, qui détermine le temps écoulé entre l'émission et la réception du signal lumineux. Une distribution de distances sur la largeur de la route peut alors être déduite, et ce avec une précision d'au moins 0,3 mm. L'équipement de mesure est plus léger qu'un dispositif classique. Il faut toutefois s'assurer que l'orientation ainsi que la position du véhicule sont connues à tout instant, ce qui est rendu possible par le Global Navigation Satellite System (GNSS) complété par un dispositif de navigation inertielle. Le système effectue des mesures indépendamment des conditions lumineuses, et ce jusqu'à une vitesse de 100 km/h. A l'heure actuelle, le scanner, baptisé Pavement Profile Scanner (PPS), a effectué des mesures sur 15.000 km d'autoroutes et axes majeurs en Allemagne. A terme, l'objectif de ce projet est de détecter les détériorations des routes telles que les ornières à un stade précoce afin d'éviter l'endommagement des couches inférieures de la chaussée et ainsi réduire les coûts de réparation.

Sommaire Universités innovantes : les Etats-Unis et le Royaume-Uni en passe d'être détrônés ? Atelier.net| 10.05.13 Les grandes universités américaines et britanniques sont toujours dominantes en termes de qualité entrepreneuriale et de capacité d’innovation. Toutefois, la concurrence commence à se faire ressentir.

Les Etats-Unis et le Royaume Uni restent toujours à la tête du classement des pays possédant les nombres les plus importants des universités qui contribuent à la création des écosystèmes entrepreneuriaux les plus réussis du monde entier. C'est en effet ce que révèle le Massachusetts Institute of Technology (MIT) en collaboration avec le Centre d’Innovation Skolkovo dans une étude annuelle de benchmark (langue anglaise) visant à identifier les

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universités les plus innovantes dans le monde. Pourtant, de nouveaux arrivants au classement, notamment le Technion implanté en Israël, semblent indiquer un changement dans cet environnement concurrentiel. Que nous révèle cette étude ? L’étude, menée auprès de 61 experts répartis dans 20 pays, identifie 120 universités ayant eu une influence déterminante et une contribution majeure au plan mondial dans les domaines de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Sur la liste du Top 10 des universités de premier plan, Le MIT et l'Université de Stanford arrivent en tête. Deux universités britanniques les talonnent de près : l’University of Cambridge et Imperial College de Londres. Toutefois, deux établissements d’enseignement supérieur sont situés en dehors des Etats-Unis et de l’Europe : le Technion en Israël, qui arrive à la 6è place du classement mondial et l’Université nationale de Singapour (NUS) à la dixième place. L’Israël prend, par ailleurs la tête du classement des pays ayant des universités qui ont réussi à créer ou à soutenir de manière efficace des écosystèmes d’innovation technologique malgré un environnement difficile. Ce dernier est caractérisé par une absence de soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation, l’isolation géographique ou bien par un manque de capital risque. La France est placée 6ème sur cette liste. Les ingrédients clés pour faire une université innovante Cette étude s’attache également à cibler les facteurs clés qui favorisent le succès d’un écosystème entrepreneurial innovant au sein des universités. La capacité à instaurer une culture institutionnelle de l’E&I est considérée comme un ingrédient essentiel. On retrouve également d’autres éléments comme : la capacité de recherche d’une université, sa force dans l’installation d’un écosystème entrepreneurial ou encore la qualité de vie locale. Cette étude n’est en fait que la première étape (sur trois) d'un projet de classement plus réaliste par le MIT globale. La prochaine étape consiste à étalier les évaluations détaillées sur ces universités identifiées dans la première phase et à déterminer les caractéristiques qui font leur excellence dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

Sommaire • Brésil La e-santé améliore les systèmes de santé jusque dans les favelas de Rio Atelier.net | 13.05.13

Entre maladies caractéristiques des pays pauvres et problèmes de santé proches de ceux des pays riches, la e-santé offre des opportunités autant économiques que sociales au Brésil, comme dans les autres pays émergents.

Intégrer la e-santé à un modèle du système de santé pré-existant dans un pays émergent offrirait de nombreux avantages, tant pour

le personnel que les patients et le système lui-même. En effet, l'urbanisation rapide des pays émergents apporte avec elle des modifications radicales dans le mode de vie des habitants. Elle a pour conséquence, d'une part, le vieillissement de la population, et d'autre part le changement de type des maladies rencontrées. Des infections comme les hépatites ou la tuberculose sont plus souvent remplacées par des maladies chroniques, comme le diabète, l'hypertension et les maladies cardiaques. C'est pour cela que la New Cities Foundation a choisi le Brésil pour le cadre de son étude (en anglais), un pays qui connaît actuellement ces changements. Le but de cette étude, menée sur plusieurs mois, a été de découvrir quels bénéfices peut apporter la e-santé dans une communauté pauvre et aux problèmes médicaux évoqués ci-dessus. Il apparaît qu'entre autres, un modèle fondé sur la e-santé permet d'effectuer d'importantes économies ; il facilite le travail du personnel de la santé et accélère la vitesse à laquelle les personnes d'une communauté pauvre peut accéder à des soins. Une e-santé profitable à tous La fondation à l'origine du projet a doté une clinique du district de Santa Marta, une favela située à Rio de Janeiro, d'un kit de e-santé portable, composé d'objets aussi simples que de stéthoscopes et d'électrocardiogrammes qu'un moniteur de pression artérielle ou un V-scan, un appareil utilisant des ultrasons pour effectuer des tests abdominaux et cardiovasculaires. Combinés aux visites régulières menées par le personnel de la clinique aux patients, ces différents appareils amélioreraient la qualité de ces visites et permettraient d'effectuer des

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mesures sur place avec une efficacité sans précédent. L'impact économique est important : cela permettrait d'éviter la détection des maladies plus tôt. Le Brésil possède un nombre important de patients recevant des soins suite à un dysfonctionnement rénal, et la e-santé permettrait d'économiser 200 000 USD pour 100 patients par an. Les frais d'hospitalisation suite à une maladie cardiovasculaire, eux, seraient réduits de 135 000 USD pour 1000 patients par an. Un impact social Si les enjeux économiques sont primordiaux, le ressenti des patients et du personnel médical n'en est pas moins important dans l'utilisation d'appareils de e-santé. 71% des personnes du premier groupe se montrent satisfaites des visites à domicile, et 73% jugent bon leur sentiment vis-à-vis du kit de e-santé. Les prises de sang, par exemple, peuvent dorénavant être prises à l'intérieur du domicile des patients en trois minutes, ce qui facilite les conditions pour les patients les plus âgés, et constitue une amélioration inhérente à la disposition géographique de la favela, située sur une colline. Le kit de e-santé reçoit la même approbation de la part du personnel médical. Ils sont 67% à se montrer satisfaits du kit de e-santé, des temps de consultation améliorés et de l'utilisation du matériel, démontrant ainsi l'efficacité et l'intégration de la e-santé d'après une expérience empirique.

Sommaire • Etats-Unis L’administration Obama structure officiellement sa politique publique liée à l’Open Data LeMagit.fr | 14.05.13 Décret présidentiel, cadre d’implémentation, rénovation de Data.gov, outils Open Source… le gouvernement américain accélère sa politique Open Data. Barack Obama pose

officiellement les grands principes concrets de sa politique.

Dans une opération qualifiée d’historique par la Maison Blanche, le gouvernement des Etats-Unis a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de politique liée à l’Open Data. A la clé, une série d’initiatives qui vise au final à structurer de manière très pragmatique l’ouverture et l’usage a posteriori des données publiques aux Etats-Unis, en imposant aux agences fédérales la mise en place d’un cadre. L’Open Data est au coeur de la politique gouvernementale mise en place par le président Barack Obama depuis son élection et fait notamment partie de la feuille de route numérique du gouvernement américain. Le pays a été l’un des pionniers, avec le Royaume-Uni, dans l’ouverture des portails nationaux censés héberger les catalogues de données publiées par les administrations. Data.gov, ouvert il y a 4 ans, avait pourtant été menacé de fermeture suite à des coupes drastiques des dépenses IT de l’Etat. Aujourd’hui, le portail américain donne accès à quelque 400 000 jeux de données, publiés par 180 administrations, de façon volontaire. Restait donc à ancrer cela dans une politique ferme. C’est l’un des buts du décret présidentiel ("Executive Order"), publié le 9 mai, signé par Barack Obama. Ce texte stipule ainsi que, par défaut, « les données générées par le gouvernement sont rendues disponibles dans des formats ouverts et pouvant être interprétés par les machines, tout en protégeant lorsque nécessaire, la sécurité, la confidentialité et la vie privée ». Une stratégie qui vise non seulement, « à pouvoir gérer l’information du gouvernement en tant que composant tout au long de son cycle de vie afin de favoriser l’ouverture et l’interopérabilité », mais surtout à en faciliter sa recherche et son utilisation. Mais, et c’est le point important de cette intervention du président, le gouvernement Obama va, pour favoriser la mise en place de ces formats ouverts, rédiger une politique Open Data ("Open Data Policy") dont l’objectif est de livrer aux administrations un ensemble de lignes directrices, d’outils et de bonnes pratiques. Avec à la clé, l’obligation de s’y référer et d’y adhérer pour implémenter leur politique Open Data et ce, selon un calendrier donné. L’Office of Management and Budget, associé notamment au CTO et CIO du gouvernement a la charge de sa publication. « Cette circulaire [Memorandum, NDLR] établit un "framework" afin d’aider à institutionnaliser les principes d’une gestion de l’information efficace à chaque étape de son cycle de vie afin de favoriser l’interopérabilité et l’ouverture. Que cette information soit rendue publique ou

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pas, les agences peuvent appliquer ce "framework" à toutes les ressources afin de favoriser l’efficacité et produire de la valeur », indique le texte (langue anglaise) Outre le fait d’imposer un format ouvert, cette circulaire demande aux administrations de s’aligner sur les licences ouvertes en matière de données, de « bâtir des systèmes d’informations pour supporter l’interopérabilité et l’accessibilité à l’information », de renforcer leurs pratiques en matière de gestion et de publication des données en créant un inventaire et une liste des données pouvant potentiellement être rendues publiques, d’établir des rôles précis, notamment. Selon le décret présidentiel, les agences auront ensuite trois mois pour débuter les phases d’implémentation de ces mesures. Data.gov rénové Autre initiative mise en place par le gouvernement, la rénovation du portail Open Data Data.gov. Pour accueillir le flux de données, appelé donc à grossir, ce référent national devrait être doté de nouvelles capacités de visualisation, d’un outil de recherche refondu (basé sur CKAN) et surtout, donner des accès aux catalogues de données par le biais d’API JSON, comme l’indique l’équipe du portail sur son blog. Enfin, afin d’épauler les administrations dans leur démarche, le CIO et le CTO du gouvernement ont placé sur GitHub un ensemble d’outils Open Source – et regroupés sous la bannière Project Open Data. Ces outils visent « à accélérer l’adoption des pratiques en matière d’Open Data en proposant des outils plug-and-play ainsi que des bonnes pratiques pour aider les agences à améliorer la gestion et la publication des données publiques ». Parmi les outils présents, la Maison Blanche cite un convertisseur automatique de tableurs et de bases de données en API. Un papier intelligent et communicant ! RTFlash.fr | 08.05.13 Des scientifiques américains ont mis au point un moyen d'incorporer des puces d'identification par radiofréquence dans des feuilles de papier, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses applications.

Cette technique pourrait s'avérer très utile dans la lutte contre la fraude et la falsification de documents. Ce type de papier doté d'une traçabilité intrinsèque pourrait notamment être utilisé dans la fabrication des billets de banque, des documents juridiques, des titres de transport, des chèques et des cartes bancaires. Contrairement aux procédés sur le marché, ce papier intelligent est presque aussi mince et léger que le papier ordinaire, grâce à l'utilisation du gravage par plasma à l'aide d'un laser.

Sommaire

REGARD SUR LA FRANCE

2013 : une année-clé pour la 4G Arcep.fr | 10.05.13 La 4G va révolutionner l'internet mobile. Télécharger instantanément des fichiers, regarder des vidéos en haute définition, synchroniser ses données avec son PC, sa tablette, son smartphone…

Tous les usages que nous connaissons actuellement vont être démultipliés grâce aux débits beaucoup plus importants offerts par cette nouvelle technologie, sans parler de l'émergence de nouveaux usages encore à inventer. A l'heure où les opérateurs français déploient leur réseau et lancent leurs premières offres, l'Arcep dresse un panorama technique, économique et en termes d'usages, en France et dans le monde, de la 4G. > Les cahiers de l'ARCEP n°10 "2013, année clé pour la 4G" (27.3 Mo)

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Vers une taxe sur les smartphones et les tablettes ? LesEchos.fr | 13.05.13

Un rapport remis lundi à François Hollande propose de mettre à contribution les géants d'internet comme Google, Apple ou Amazon pour financer la création de contenus culturels, notamment en taxant les smartphones et les tablettes.

C'est une des 75 propositions du rapport sur l'adaptation des politiques culturelles au numérique demandé en juillet par le gouvernement à l'ex-PDG de Canal+ Pierre Lescure dans

le cadre de la mission sur l'exception culturelle française. Parmi les pistes étudiées figure une taxe sur les ventes d'appareils connectés, qui alimenterait « une sorte de compte de soutien des industries créatives » - idée déjà critiquée par l'UMP qui dénonce une gauche « droguée à l'impôt ». Pierre Lescure préfère parler de redevance ou de contribution plutôt que d'une taxe. « Aujourd'hui, ce sont surtout les télévisions qui paient mais on sait bien que cette télévision va être consommée de plus en plus sur les outils. Autant que les outils contribuent autant que les télévisions », a-t-il dit à sa sortie de l'Elysée. Pour la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, il faut, « d'une manière absolument minime, que ces industriels qui fabriquent ces tablettes soient (...) amenés à payer une partie du produit de leurs ventes en faveur des créateurs ». « On a aujourd'hui des tablettes, des matériels informatiques extrêmement sophistiqués qui coûtent très cher aux Français quand ils les achètent mais (...) qui ne contribuent nullement au financement des oeuvres qui circulent sur ces objets », a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse à son ministère. Priée de dire cette taxe serait payée par les fabricants, elle a répondu : « Ça sera un des sujets à discuter au moment de la loi de finances à l'automne, cela relève des questions budgétaires fiscales, on en discutera avec les parlementaires ». « En tout état de cause, ce serait une contribution extrêmement minime, une assiette large et donc un taux extrêmement faible », a-t-elle ajouté. Dans son rapport, Pierre Lescure évoque, lui, un taux modéré de 1,0%, « relativement indolore pour le consommateur, qui frapperait des matériels dont la fabrication est assurée dans la très grande majorité des cas à l'étranger ». Mesures en juin [...] « Alors que le pouvoir d'achat a baissé de 0,4% en 2012, une première depuis 1984, le gouvernement ne manquera pas de taxer une nouvelle fois les Français », écrit Camille Bedin, secrétaire générale adjointe de l'UMP. Pierre Lescure propose par ailleurs de raccourcir le délai entre la sortie d'un film et son passage en vidéo à la demande et de supprimer la coupure de l'accès internet en cas de piratage, mesure phare de la loi Hadopi dont les missions seraient confiées au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). « C'était une atteinte à une liberté fondamentale qui d'ailleurs avait été reconnue par le Conseil constitutionnel, je souhaite prendre toutes les dispositions pour qu'on mettre un terme extrêmement rapide à cette possibilité », a dit Aurélie Filippetti. « Dès le mois de juin, on pourra avoir un premier train de mesures. Il y a des mesures qui seront d'ordre réglementaire donc par décret qui peuvent être assez rapides, d'autres qui relèvent d'accord professionnel comme la chronologie des médias et des mesures législatives comme la suppression de la Hadopi ». Le CSA sera chargé de lutter contre les sites contrefacteurs « de type megaupload qui font de l'argent sur le dos des créateurs mais aussi de mettre en place des conventions avec des sites vertueux », a dit la ministre de la Culture. Pour lutter contre le piratage, le rapport suggère de maintenir la réponse graduée tout en l'allégeant. La peine de suspension de l'abonnement internet serait abrogée et le montant des amendes diminué. Ces dernières pourraient être ramenées à une « somme forfaitaire de 60 euros, éventuellement majorée en cas de récidive », contre 1 500 euros maximum actuellement. > Rapport de la mission Culture acte 2 – Tome 1 > Rapport de la mission Culture acte 2 – Tome 2 > Réactions à chaud après le Rapport Lescure – 14.05.13

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Les bibliothèques pour l'essor du numérique LesEchos.fr | 14.05.13 C'est un sujet bien moins médiatisé et polémique que l'Hadopi, mais ô combien stratégique pour le développement des usages du numérique et leur diffusion dans l'ensemble de la population : sa place dans les bibliothèques.

Le sujet concerne en premier lieu les livres, mais aussi les autres supports, musique, cinéma et jeux vidéo. Le rapport Lescure constate l'absence de cadre juridique adapté pour ce qu'il appelle « le prêt numérique ». « Les bibliothèques peinent à proposer à leurs usagers une offre numérique large, variée et cohérente », estime-t-il, tout en pointant le retard de la France dans ce domaine. Le rapport invite donc les éditeurs à mettre en place, pour les bibliothèques, une gestion collective volontaire et les incite à proposer une offre « claire, transparente et non discriminatoire spécifique en direction des bibliothèques » afin de créer un vrai circuit à côté de l'offre commerciale.

Sommaire La "silver economy" veut mettre la high-tech au service des seniors LeMonde.fr | 26.04.13

En 2030, 20 millions de Français auront plus de 60 ans, un chiffre qui atteindra 24 millions en 2060. Face à ce vieillissement de la population, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie, ont lancé, mercredi 23 avril, la "silver economy" (en référence à la chevelure

argentée des seniors).

Cette filière a pour but de répondre aux besoins des personnes âgées en leur permettant de vivre le plus longtemps possible à domicile, tout en générant de l'emploi et de l'innovation. Car cette filière, bien que touchant tous les secteurs (transport, santé, etc.), ne se limite pas à la simple production de déambulateurs, mais s'appuie sur de nombreuses entreprises spécialisées dans les technologies pour l'autonomie des personnes âgées, plus communément appelées les gérontechnologies. Les entreprises multiplient les nouveautés pour répondre aux besoins des seniors en termes de dépendance, d'isolement et de mobilité : des produits les plus simples, comme le téléphone à grosses touches ou le pendentif de téléassistance, à ceux plus sophistiqués, comme les smartphones ou les ordinateurs tactiles adaptés. « L'idée est d'adapter les technologies qui existent déjà aux personnes âgées pour qu'elles puissent en tirer profit. Cela passe par exemple par le développement d'applications intuitives pour faire des visioconférences ou envoyer des cartes postales », explique Jérôme Arnaud, PDG de l'entreprise suédoise Doro, leader des téléphones à grosses touches. « Les baby-boomeurs perdent progressivement de l'autonomie. Il y a donc une marge de croissance importante », ajoute Jerôme Pigniez, directeur général de l'Asipag, syndicat national des technologies et services pour l'autonomie. Fondé en février, ce syndicat regroupe aujourd'hui une vingtaine de petites structures (TPE et PME) spécialisées dans ce secteur et espère en fédérer une soixantaine avec le lancement de la filière. « Le problème c'est qu'il y a en France beaucoup de projets qui ne parviennent pas à s'industrialiser, il y a urgence », insiste-il. Forte de ce même constat, l'association Sol'iage, qui regroupe également des entreprises du secteur, ouvrira à Ivry-sur-Seine en 2014 une "Silver Valley" sur le modèle de la Silicon Valley. Son but sera de créer un réseau entre les start-up pour les aider à développer leurs projets. Chemin lumineux, crayon numérique.... Pas question toutefois d'espérer à court terme des robots majordomes. « Ils n'arriveront pas avant dix, quinze ans, tempère M. Pigniez. On oublie qu'il y a déjà plein de robots dans notre quotidien. L'important c'est surtout de faire connaître nos produits ; à l'heure actuelle la distribution classique ne s'y intéresse que très peu ».

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Pourtant, selon Mme Delaunay, cette économie destinée aux plus âgés pourrait générer 0,25 point de croissance chaque année. La direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) estime elle que la "silver economy" peut entraîner 300 000 créations d'emplois nettes (hors départs en retraite) d'ici à 2020. De quoi transformer une faiblesse en un atout et attirer les grandes entreprises du secteur. L'électricien Legrand a développé un "chemin lumineux" permettant aux personnes âgées d'aller aux toilettes sans prendre de risque durant la nuit. Toshiba s'est, lui, allié avec la start-up française Isidor pour développer un ordinateur-télévision qui permet, selon Philippe Hartmanshenn, directeur général "Cloud & Solutions" de TSF et président de Cebea Toshiba Services, « de maintenir du lien social et d'accompagner les seniors à domicile ». Avec Isidor, spécialisée dans le développement d'interfaces simplifiées, Toshiba a aussi développé un crayon numérique qui permet de numériser le texte écrit et de l'envoyer rapidement par courriel. Le matériel, facturé 70 euros par mois, est pour l'heure distribué par l'intermédiaire des conseils généraux (par exemple dans le Bas-Rhin). Cela peut paraître cher mais il y a un véritable accompagnement, comme une téléassistance par vidéoconférence, précise M. Hartmanshenn, avant d'ajouter : « La population senior est en plus la première population en termes de pouvoir d'achat ». « Maintenant que tous les acteurs sont regroupés sous une même filière, il faudrait créer une haute autorité qui contrôlerait le tout. Les politiques lancent "silver economy", il faut que le tout se développe », conclut Didier Jardin, président de l'Asipag. > Propositions de la filière Silver Economy > Pour en savoir plus

Sommaire L’ex-ETDE mise sur la convergence de l’énergie et du numérique Usinenouvelle.com | 24.04.13 L’entreprise dirigée par Jean-Philippe Trin devrait annoncer officiellement son changement de nom ce jeudi 25 avril. Dans la continuité de la stratégie menée depuis 2010, Bouygues Energies & Services place la performance énergétique et le numérique au coeur de sa croissance.

Fini l’Entreprise de transport et de distribution d’électricité, place à Bouygues Energies & Services. Pour Jean-Philippe Trin, PDG de cette filiale de Bouygues Construction depuis 2009, « ce changement de nom marque le virage mené par l’entreprise sur des marchés à fort potentiel » alors que le secteur de la construction est à la peine. Côté énergie, les besoins en solutions permettant d’améliorer la performance énergétique grimpent avec les prix de l’énergie. Côté services, le dirigeant compte sur la tendance à l’externalisation des activités supports des entreprises, gestion du bâtiment en tête. « La performance énergétique est transverse à tous nos métiers », avance Jean-Philippe Trin. Que ce soit dans les réseaux d’énergies et numériques (la moitié des 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires de l’entreprise), dans le génie électrique et climatique (25% du CA) ou dans le "Facility management" (services au bâtiment et services généraux, 25% du CA), « nous avons introduit la performance énergétique dans toutes nos offres », résume le dirigeant. Un impératif face à la concurrence croissante d’acteurs venus de tous horizons : « Tout le monde s’intéresse à la performance énergétique, il faut qu’on accélère, c’est aussi le sens de notre changement de nom ». S’il est encore difficile à l’ex-ETDE d’évaluer la part de son chiffre d’affaires liée à la performance énergétique, son PDG lui fixe un objectif clair : « La performance énergétique représentera 20% de toutes nos activités d’ici à quelques années ». Pilotage de lampadaires et nouveaux services Pour y parvenir, l’entreprise compte s’appuyer sur le numérique, forte de son expérience dans les réseaux de fibre optique qu’elle opère dans les campagnes françaises. « Nous sommes convaincus de la convergence très forte du numérique et de l’énergie », martèle le dirigeant. Le numérique est au service de la performance énergétique, mais est aussi une passerelle vers de nouveaux services. La solution Citybox développée par l’ex-ETDE témoigne de cette dualité. Ce boîtier destiné à équiper les lampadaires d’éclairage public communique en CPL (courant porteur en

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ligne) haut débit avec un serveur central. A la clé, une gestion dynamique des candélabres : pilotage du niveau d’éclairage, suivi de consommation, détection des ampoules "claquées"… Mais pas uniquement. Le boîtier peut gérer via ses prises USB toutes sortes d’équipements et offrir une large panoplie de nouveaux services : point d’accès Wi-Fi, borne de recharge de véhicule électrique, vidéosurveillance, mesure de la qualité de l’air, diffusion sonore… Simuler l’impact des usages d’un bâtiment Dans le bâtiment, Bouygues Energies & Services a développé le logiciel Hypervision, dont la fonction première est de centraliser et de visualiser les informations du bâtiment. L’outil permet de superviser la performance énergétique et de cibler les améliorations possibles. Au-delà, un module de simulation thermodynamique peut modéliser l’impact des usages effectifs du bâtiment (occupation, disponibilité des équipements…) sur les consommations d’énergie. Un point essentiel pour ne pas se restreindre aux 5 postes de consommation normés par la réglementation thermique dite RT2012 qui représentent bien souvent moins de la moitié de la consommation totale d’énergie. C’est aussi un atout pour enrichir le dialogue avec le client et proposer de nouveaux services comme des campagnes de sensibilisation des occupants du bâtiment. Autant d’activités assez éloignées de l’électrification des campagnes et du nom historique de l’entreprise.

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Lancement de la chaire « smart & connected mobility, la voiture connectée » Atos.net| 23.04.13

L’université Pierre et Marie Curie et sa fondation partenariale lancent, grâce au mécénat d’Atos et Renault, une chaire d’excellence (1) : « smart & connected mobility, la voiture connectée ». Cette chaire, créée pour 5 ans à hauteur de 1,5 millions €, a pour vocation de soutenir des projets de recherche internationaux en matière de voiture connectée et de services mobiles associés.

Pour Serge Fdida, professeur au LIP6 et vice-président Europe de l’université, « l’UPMC apportera son savoir-faire en matière de conception de protocoles de communication innovants. Notre premier objectif est de trouver des solutions opérationnelles pour échanger des informations directes entre véhicules et avec leur environnement immédiat ». Gilles Grapinet, directeur général d’Atos a déclaré : « Pour le groupe Atos, acteur international de services informatiques, le co-financement aux côtés de Renault de la chaire d’excellence « Voiture connectée » créée au sein de l’UPMC est profondément cohérent avec la démarche d’innovation du groupe. Nous souhaitons, à travers ce partenariat, continuer à développer notre position de leader reconnu dans les solutions de mobilité intelligente. Il est enthousiasmant d’appliquer ces technologies à l’automobile, objet du quotidien de millions d’utilisateurs. La « voiture connectée » a le potentiel de révolutionner la manière dont nous conduisons, consommons et même sans doute, concevons notre rapport à la mobilité ». Pour Rémi Bastien, directeur de la Recherche, des études avancées & des matériaux de Renault, « la voiture n’est plus isolée, elle fait partie intégrante du système de mobilité connecté. Renault s’appuie sur cette chaire d’excellence pour innover et offrir à tous ses clients de nouvelles expériences d’une vie digitale sécurisée et abordable. Un des atouts essentiels de la chaire est sa vocation à soutenir des projets de recherche d’ambition internationale : le véhicule connecté avec le monde n’est pas seulement un véhicule européen. Pour construire les solutions innovantes du futur, il est essentiel de s’appuyer sur le brassage des cultures et des idées ». La voiture connectée, voiture de demain ? Equipées de capacités de communications embarquées, les voitures nouvelles générations vont pouvoir communiquer entre elles et le monde extérieur. La connectivité embarquée des véhicules permet d’envisager à court et moyen terme la fourniture d’un vaste éventail de services mobiles liés à la sécurité ou au confort des passagers : la maintenance continue du véhicule, le divertissement à bord, l’utilisation de la voiture comme capteur

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environnemental dans la ville intelligente pour fluidifier la circulation, améliorer la sécurité ou mesurer la pollution par exemple. Deux grandes entreprises et une université ont uni leur expertise pour créer pendant 5 ans une chaire de recherche, dédiée à la conception et au développement de services mobiles embarqués. Les travaux de la chaire porteront sur la collecte et l’analyse en temps réel d’informations comme les données environnementales collectées par le véhicule, pour adapter l’expérience de l’utilisateur à son contexte : personnaliser les services en fonction de l’usager, de son environnement immédiat et intégrer ses objets personnels, comme son smartphone... La personnalisation des services embarqués apportera une valeur ajoutée aux déplacements améliorant l’expérience de conduite et le confort à bord. Cette chaire, dotée d’une véritable vocation internationale, organisera des conférences scientifiques tous les deux ans. (1) La chaire est dirigée par Giovanni Pau, professeur à l’UPMC au sein du laboratoire d’informatique de Paris 6/LIP6. Docteur en génie électrique et informatique de l’université de Bologne en 2002, il est devenu chercheur senior puis maître de conférence au département d’informatique de l’université de Californie (UCLA) aux Etats-Unis. Giovanni Pau fonde ses recherches sur les réseaux de communication, en particulier les réseaux véhiculaires et les systèmes de capteurs mobiles omniprésents. Ce spécialiste des systèmes réseaux va conduire et mettre en oeuvre les activités de recherche de la chaire et contribuer à la mission d’enseignement de la chaire en proposant éventuellement de nouvelles formations en lien avec sa mission de recherche. Un constructeur automobile électrise les autoroutes françaises France-mobilite-electrique.org | 26.04.13

Le constructeur va installer gratuitement 4 nouvelles bornes de recharge rapide pour véhicules électriques en France. Après avoir donné naissance à un véritable corridor énergétique en Alsace (1) et à un autre de Nantes à Rennes (2), on compte aujourd’hui 42 bornes rapides installées en France par Nissan. Fin mai 2013, pas moins de 75 bornes publiques seront offertes, installées et mises en service par Nissan.

Fort d’un réseau de 41 stations-service autoroutières en France, AVIA - Thevenin & Ducrot Autoroutes constituait le partenaire idéal pour compléter un tel maillage. Nissan s’est engagé à offrir quatre bornes de recharge rapide idéalement placées afin de prolonger des corridors existants :

Entre Nice et Aix-en-Provence sur les aires de Rousset et Vidauban (A8) Entre Lyon et Clermont-Ferrand sur l’aire La Loire (A89) Entre Besançon et Belfort sur l’aire d’Ecot (A36)

Dans le cadre du programme de recharge rapide Nissan, le constructeur offre plus de 400 chargeurs à des partenaires privés ou publics pour favoriser l’Infrastructure. Ces bornes sont placées de manière stratégique afin de relier les grandes villes et ainsi favoriser les déplacements 100% électriques. Commercialisées par DBT, partenaire de Nissan, ces bornes permettent de recharger 80% de la batterie d’un véhicule électrique en 30 minutes. Elles répondent aux deux standards CHAdeMO DC (courant continu) et AC (courant alternatif) permettant ainsi de recharger, outre la Nissan LEAF, la plupart des véhicules électriques. Le groupe a pris en charge l’installation des bornes et offre la recharge des véhicules électriques Nissan LEAF pendant un an. Ces dernières sont installées à proximité des stations-service. Ces nouvelles bornes seront référencées dans le système CarWings, propre à la Nissan LEAF, et sur www.chargemap.com. (1) Le corridor energétique en Alsace (2) L'axe Rennes-Nantes électrisé

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COLLECTIVITÉS LOCALES

Réseaux très hauts débit d’initiative publique : le guichet d’aide se met en place Blog.grandesvilles.org + Avicca.org | 13.05.13

Un arrêté en date du 3 mai 2013 a désigné les élus membres du comité France très haut débit qui doit, aux cotés du nouvel établissement public (ex mission très haut débit) donner un avis « sur les demandes d’aide du fonds national pour la société numérique pour des projets de déploiement de réseau d’initiative publique pouvant bénéficier d’une telle aide ».

Ce comité pourra notamment auditionner la collectivité territoriale qui porte le projet de déploiement de réseau d’initiative publique. Akim Oural, qui est également présent au sein du conseil national du numérique (CNN), représentera l’Association des communautés urbaines de France (ACUF) et l’Association des grandes villes de France (AMGVF) au sein de cet organisme qui comporte également des représentants des régions, des départements des collectivités engagées dans des RIP (Avicca) et des opérateurs. Parallèlement, le commissariat général aux investissements a publié le cahier des charges de l’appel à projets « France très haut débit – Réseaux d’initiative publique ». Après avoir rappelé la stratégie gouvernementale en matière de très haut débit – partie qui reprend la feuille de route publiée en février – ce cahier des charges précise les règles d’éligibilité des RIP aux subventions de l’Etat, les formes d’intervention des collectivités, les coûts éligibles et les niveaux minimum de contribution des collectivités. Il détaille également les bonus dont pourront bénéficier les projets interdépartementaux : 10% pour les projets sur 2 départements, 15% pour 3 départements ou plus. Il a été annoncé que les aides atteindraient, en moyenne sur les différents projets, 50% du montant des besoins publics, ce qui devra se vérifier à travers l’examen des premiers dossiers dont l’instruction reprend. Les projets concernant les territoires les plus ruraux, et qui misent sur la fibre optique, devraient ainsi bénéficier d’un taux global supérieur à 50%. > L’arrêté en date du 3 mai 2013 > Le site des consultations des investissements d’avenir

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Bretons et Parisiens auront leurs sites en .paris ou .bzh Maire-info.com | 13.05.13 C’est peut-être le début d’une nouvelle ère numérique pour les collectivités : la ville de Paris et la région Bretagne ont annoncé vendredi qu’il sera désormais possible de créer des sites se terminant par .paris ou .bzh (pour Breizh). L’autorisation en a été donnée vendredi dernier par l’Icann, l’organisme chargé de réglementer les noms de domaine Internet.

« D'ici quelques mois, en plus des .com ou .fr, il sera possible de réserver un nom de domaine en .paris. Cela permettra de disposer d'une adresse e-mail "[email protected]" et d'ouvrir un site Internet "http://www.monsite.paris" », s'est félicitée la ville de Paris dans un communiqué. La capitale française figure « parmi les 200 premiers candidats » et est « l'une des toutes premières villes dans le monde à voir son dossier accepté par l'Icann », a relevé la municipalité. De leur côté, la région Bretagne et l'association www.bzh ont souligné que c'est « au terme de près de 10 ans de travail et d'espoir », que « la Bretagne a l'autorisation de développer son extension internet ".bzh" ».

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Il s'agit des deux premières entités françaises dont la candidature pour l'attribution de nouvelles extensions a été retenue par l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'agence indépendante chargée de réglementer au niveau mondial les noms de domaine Internet. A l'instar de .paris et .bzh, les nouvelles extensions Internet, qui doivent permettre à de nouveaux suffixes, comme .book, de côtoyer les classiques .org ou .com, doivent être lancées à partir de mi-2013. Quelque 1 900 dossiers de demandes pour de nouvelles extensions avaient été déposés en juin 2012, dont 54 en France, parmi lesquels cinq collectivités – en plus de Paris et de la Bretagne, il y avait trois autres régions : l’Alsace, l’Aquitaine et la Corse. Cette opération est considérée comme l'une des plus importantes évolutions de la structure d'Internet depuis des années. Elle va permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités de déposer leur propre nom ou marque, ou un nom plus générique.

Sommaire • Aquitaine Le 1er « drive-fermier » français ! Drive-fermier.fr | 05.05.12

Le drive fermier a l’ambition de rendre accessible aux consommateurs de la région bordelaise, des produits locaux de qualité, en accord avec les grands principes du Développement Durable et des Agendas 21. Il doit vous permettre de gagner du temps, de connaître l’origine de vos achats, de tisser des liens avec les agriculteurs locaux, de ne pas manipuler de produits lourds et de contrôler vos dépenses !

Il s’agit d’une action innovante portée par la Chambre d’Agriculture de Gironde, dans une logique « gagnant/gagnant », de vente directe. Tous les produits sont issus de fermes locales et de groupements de producteurs. Ces produits sont directement vendus par les agriculteurs aux prix pratiqués sur les exploitations ou sur les points de vente des groupements de producteurs. Cette formule a pour objectif de créer du développement économique local, en vous permettant de découvrir et apprécier les produits du moment, au moindre coût. Et au rythme des saisons, sur les lieux de retrait qui se situent tous autour de la rocade, vous pourrez profiter si le cœur vous en dit, d’une dégustation avec les agriculteurs présents ! Plus de kilomètres superflus, de temps perdu, de caddies, d’impatience aux caisses et de mal aux reins. Ensuite, vous n’aurez plus qu’à remplir votre frigo, cuisiner et déguster en famille ou entre amis, les VRAIS « Produits de Gironde » ! S’agissant de produits locaux et saisonniers, vous ne trouverez jamais sur ce site des agrumes, du café, du chocolat ou des ananas ! Chaque semaine, les agriculteurs ne vous proposeront que les quantités qu’ils sont capables de produire ! Si vous commandez trop tard, il se peut que tout soit déjà vendu ! Auquel cas, nous comptons sur votre compréhension et passer votre commande pour un retrait la semaine suivante. Le fonctionnement du Drive Fermier Le site fonctionne comme une place de marché. Celle-ci est ouverte toutes les semaines et chaque mardi vous serez prévenu(e) par un message personnel …. Si vous nous laissez bien évidemment, votre adresse mail ! Il vous est possible de commander à tout moment dans la semaine, de jour comme de nuit, c’est à vous de voir ! De notre côté, nous prenons en compte vos commandes et nous vous les livrons tous les vendredis après-midi sur nos sites de retrait. Aucune obligation d’acheter, pas de montant minimum de commande, la seule contrainte est de commander avant mercredi minuit si vous souhaitez être livré le vendredi de la même semaine. > Visionner la vidéo

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• Auvergne Coach numérique, une Graine d’Emploi qui germe Auvergne.fr | 06.05.13

Suite à l’opération Graines d’Emplois, qui avait permis d’identifier les métiers de demain, un programme coaches numériques a été mis en place. Il a déjà bénéficié à 67 entreprises des quatre départements d’Auvergne.

Comprenant l’importance d’accompagner l’émergence de nouveaux métiers, la Région Auvergne a souhaité travailler en amont en lançant, en 2011, la démarche Graines d’emplois . Elle se traduit déjà par du concret, pour plusieurs Graines d’Emplois identifiées : c’est le cas pour les coaches

numériques. Un dispositif a été mis en place, porté par l’Agence régionale des Territoires d’Auvergne, visant à accompagner des entreprises de moins de 20 personnes (TPE) dans la concrétisation et la mise en œuvre de leurs projets numériques. Dans le cadre de ce programme spécifique, des coaches numériques sont ainsi sélectionnés, sur la base de leurs compétences et de leurs expériences antérieures, et mis à disposition des entreprises. Après une phase de test concluante, menée auprès de 30 entreprises, le déploiement commence : jusqu’au mois de mars 2014, il est prévu que 120 entreprises bénéficient de ce programme innovant. Déjà 67 entreprises bénéficiaires Depuis le départ, une trentaine de coaches numériques sont déjà intervenus, auprès de 67 entreprises réparties dans les 4 départements auvergnats. Précisons que les entreprises bénéficiaires sont dans des domaines variés : artisanat, commerce, industrie, services aux entreprises, services à la personne, tourisme, agroalimentaire, BTP, développement durable, hautes technologies… Les thématiques des missions assignées aux coaches numériques sont également diversifiées, même si la majorité des projets étaient directement liés à Internet : projets de sites web vitrines, projets de e-commerce, génération de trafic et de visibilité sur Internet, sites web et applications mobiles, en particulier. Des problématiques de sauvegarde et de sécurité informatique, et la mise en œuvre d’un logiciel métier ou d’un progiciel de gestion ont aussi été traitées, lors des premières expérimentations. La performance au service de l’emploi A long terme, les objectifs du « programme coaches numériques » sont ambitieux : créer et préserver de l’emploi dans les territoires, accroître la performance économique des TPE, en les faisant progresser en matière d’usages numériques, et créer de l’activité économique et structurant véritablement une filière indépendante. De nouveaux coaches seront donc recrutés en fonction des besoins exprimés par les TPE sélectionnées, dans le cadre d’un appel à candidatures continu. Enfin, des transferts d’expériences seront organisés entre les coaches, de manière à optimiser les pratiques de coaching et développer la notion de « réseau de coaches numériques ». Des outils d’évaluation permettront de mesurer les effets de ces projets numériques sur la compétitivité et le développement économique des entreprises, la création et la préservation de l’emploi, ce dernier restant un objectif global prioritaire pour la Région Auvergne et ses partenaires. En fonction des résultats observés en Auvergne, le dispositif pourrait même être déployé plus largement, au niveau du Massif Central.

Sommaire • Languedoc-Roussillon L’économie numérique de la Région Emploilr.com | 03.2013 NOVAE LR, filière des entreprises du numérique en Languedoc-Roussillon depuis 2002, vient de publier « L’Observatoire du numérique en Languedoc-Roussillon » en partenariat avec le cabinet Asterès et l’ordre des experts-comptables de la région de Montpellier. Zoom sur les grandes lignes ressortant de cette étude...

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État des lieux des activités des TIC en Languedoc-Roussillon En 2010, les activités des TIC comptaient plus de 4 700 établissements, et occupaient 11 300 salariés en Languedoc-Roussillon, soit 2,2% de l’emploi salarié total régional (contre 3,6% au niveau national). La région Languedoc-Roussillon se situe ainsi au 11e rang national, derrière les régions Rhône-Alpes (3,4%) et PACA (3,1%). Panel des activités des TIC Dans la région comme dans l’ensemble de la France, les services informatiques (programmation informatique, conseil en systèmes et logiciels informatiques, maintenance, traitement de données et hébergement web) et le développement de logiciels constituent le cœur de la filière, rassemblant plus de la moitié des emplois salariés du secteur. Les activités de fabrication représentent encore 18% de l’emploi du secteur numérique de la région Languedoc-Roussillon, contre 14% au niveau national. Le commerce de gros occupe quant à lui 14% des salariés du secteur numérique, contre 9% au niveau national. Cette situation s’explique par l’implantation dans la région de l’entreprise DELL qui, avec 1 300 salariés en 2010, représente à elle seule les trois quarts des emplois régionaux du secteur du commerce de gros. Une dynamique encourageante depuis 2009 En 2009, l’activité des entreprises du numérique de la région Languedoc-Roussillon s’est distinguée par une certaine résistance. Depuis 2010, elle connaît un rebond plus vigoureux qu’à l’échelle nationale. L’emploi salarié de la filière numérique a progressé de 5% en 2010 en Languedoc-Roussillon alors que la hausse s’est limitée à +1,5% pour l’ensemble du pays. Ce surcroît de dynamisme s’est confirmé en 2011, puisque le chiffre d’affaires des entreprises du numérique a progressé plus vite dans la région que dans l’ensemble du pays de même (+12% en région contre 9% au niveau national), quoique dans une moindre mesure, que les effectifs. Les secteurs des TIC porteurs en termes d’emploi salarié Au cours de la période 2008-2010, l’emploi salarié s’est avéré plus dynamique dans le Languedoc-Roussillon que dans l’ensemble de la France dans : - les télécommunications filaires (la téléphonie fixe et les fournisseurs d’accès à Internet) ; - l’édition de logiciels système et de réseau et de logiciels applicatifs ; - la programmation informatique ; - la maintenance informatique ; - les activités liées au traitement de données et à l’hébergement de sites internet et celles relatives aux portails internet. Les activités de services informatiques et de développement de logiciels, parce qu’elles sont génératrices d’emplois hautement qualifiés, constituent un véritable atout pour le développement et la compétitivité de la région Languedoc-Roussillon. Endettement et capitaux propres des entreprises TIC Les entreprises du numérique en Languedoc-Roussillon sont globalement très endettées. En 2011, le ratio qui rapporte l’endettement brut aux capitaux propres s’établissait à 141% pour les entreprises de la région, contre 54% pour l’ensemble de la France. Quant à leurs capitaux propres, ils ont fortement augmenté depuis 2009 : +9%. Cette progression devrait se poursuivre pour ramener le ratio d’endettement de la filière à un niveau plus proche de celui de la moyenne nationale. Notons que cette dynamique de croissance des capitaux propres et de l’endettement est à mettre en rapport avec la petite taille des entreprises du numérique dans la région : leur chiffre d’affaires moyen était inférieur à 1 million d’euros en 2010 (contre 6 millions d’euros pour l’ensemble de la France). La région compte un grand nombre de start-up appelées à accroître leur capital et à emprunter. Salaires dans les entreprises des TIC en Languedoc-Roussillon Le salaire moyen est en hausse depuis 2009, en ligne avec la hausse du chiffre d’affaires par salarié. En 2011, il s’établissait en moyenne à 39 000 euros bruts par salarié, un niveau de salaire moins élevé qu’à l’échelle nationale (51 000 euros), mais en plus forte croissance. Dans l’édition de logiciels (système et réseau, outils de développement et langage), les salaires ont fortement augmenté entre 2009 et 2011. Dans le secteur de la réparation, le salaire moyen a reculé, mais demeure parmi les plus élevés de la filière dans la région (autour de 40 000 euros). > « L’Observatoire du numérique en Languedoc-Roussillon » , édition 2012

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• Nord-Pas-de-Calais La filière numérique est en plein développement... Prn.asso.fr + Euratechnologies.com |05.2013

Le Pôle Régional Numérique a été créé avec l’objectif de fédérer les acteurs de la filière numérique en région (3600 entreprises), aussi bien au niveau politique (rassemblement des territoires, CCI, Région NPdC…), qu’au niveau commercial (rassemblement des évènements commerciaux) ou encore institutionnel en créant des partenariats avec la Direccte, Oseo…

Aujourd’hui, le PRN représente plus de 300 entreprises TIC de la région Nord-Pas-de-Calais. La filière numérique est constituée essentiellement de TPE/PME innovantes qui ont besoin de recruter pour se développer.

Quelques fleurons se situent dans la région, celle-ci est également attractive (position géographique, vivier d’innovation) pour de grosses entreprises du secteur (ATOS WorldLine, IBM, CIV, OVH, CISCO, Microsoft…). L’installation de ces entreprises et d’infrastructures créent une forte demande en ressources humaines sur des nouveaux métiers ou en constante évolution. Elles rencontrent des difficultés à trouver des profils opérationnels et accessibles sur des nouveaux métiers de plus en plus recherchés. Les formations existantes sont souvent incomplètes ou surdimensionnées, concentrées sur des formations longues (Bac+5) pourtant de nombreuses compétences opérationnelles peuvent être acquises sur des formations courtes et toucher des profils larges. Le PRN a ainsi développé l’académie Européenne d’Excellence Numérique qui vise à la Formation sur les métiers du Web, et plus particulièrement sur les métiers du web 2.0 et des TIC. Il est fixé à Euratechnologies (Lille) et vise très directement 2 niveaux de formation : - Un niveau social : qui consiste à former des jeunes en mal d’employabilité sur les nouveaux métiers du Web et des TIC afin de les insérer plus facilement dans la filière numérique régional. Il consiste à former 45 jeunes sur 3 types de formation : Web Designer / e Marketer / et e Négociateur. - Un niveau professionnel (dans un second temps) : compléter la formation des salariés actifs de la filière numérique sur les nouvelles compétences.

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• Paca Baromètre des PME régionales innovantes 2013 Mediterranee-technologies.com | 03.05.13 Dans le cadre des activités menées par Méditerranée Technologies au titre de l’observatoire régional de l’innovation, un baromètre est conduit tous les 2 ans auprès des PME innovantes de la région PACA (deux éditions déjà réalisées en 2009 et 2011).

Pour la troisième édition, Méditerranée Technologies lance un appel d'offres (réponse avant le 20 mai) pour un prestataire qui devra d’une part être présent pour l’appui à la réalisation du terrain de l’enquête, et d’autre part de l’accompagnement pour le traitement statistique des données. > Pour plus d'informations sur cet appel d'offres n° 2013-03-EC

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Lettre Ecoter 10.05.2013 – 16.05.2013 18 / 31

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L’ATELIER ÉDUCATION,

NUMÉRIQUE ET TERRITOIRES

Neoprofs.org| 15.05.13

Journée nationale de la réussite éducative Co-organisée par George Pau-Langevin, ministre

déléguée à la Réussite éducative et François Lamy, ministre délégué à la Ville, la Journée nationale de la réussite éducative se tiendra mercredi 15 mai 2013 en Sorbonne. Elle réunira les acteurs qui travaillent, chaque jour, dans les territoires, à la mise en place des politiques de réussite éducative.

La journée nationale de la réussite éducative, que vous pouvez suivre en direct , vise à favoriser la cohérence et la synergie entre tous les acteurs (professionnels de l'éducation nationale, professionnels de la ville, acteurs associatifs, élus, parents d'élèves), à ancrer les actions de réussite éducative dans les territoires et à impulser des approches nouvelles. Cette journée offre également un temps d’échange autour des bonnes pratiques développées sur le terrain. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, clôturera les travaux, aux côtés des deux ministres co-organisateurs de la journée, George Pau-Langevin et François Lamy.

Sommaire Espé : plusieurs cas "problématiques" selon Peillon Vousnousils.fr | 02.05.13 Il y a "beaucoup d'inquiétudes" sur le "chantier majeur" du projet de refondation de l'école que représente la création des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé), a reconnu le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon ce mardi, au cours d'une rencontre avec la presse.

Selon le ministre, sur "la trentaine d'Espé" , « on peut imaginer qu'une dizaine sera problématique », notamment sur la manière de « faire travailler ensemble les UFR, les personnels des IUFM , les professeurs de terrain ». Des problèmes pour faire travailler certains universitaires entre eux Les « problèmes rencontrés pour certaines Espé sont ceux d'universitaires qui avaient déjà du mal à travailler entre eux », a précisé Vincent Peillon, citant notamment Brest et Rouen, et évoquant certaines universités de Bordeaux où le problème est toutefois « en passe d'être réglé ». Le ministre a « peur de reproduire les mêmes erreurs que ses prédécesseurs » sur les dispositifs de formation des enseignants, mais s'est voulu rassurant. « Tout ne sera pas parfait la première année mais le dossier avance bien », a-t-il affirmé. Des étapes dans la phase d'accréditation Le ministre a également évoqué « des étapes intermédiaires ». dans le processus d'accréditation des Espé, qui doit débuter prochainement et s'achever fin mai. Certains projets seront en effet renvoyés à leurs équipes afin d'être « revu ou amélioré », a indiqué Vincent Peillon. En outre, le ministre veut « convaincre les universités d'investir » pour les Espé. « La MESR [Geneviève Fioraso] a d'ailleurs été claire sur ce point et a demandé aux universités d'investir », a-t-il rappelé.

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L’opération Landaise, « un collégien un ordinateur portable », passée au peigne fin Ludovia.com | 13.05.13

Henri Emmanuelli, après avoir pris connaissance du rapport IGEN sur l’opération OrdiCollège en Corrèze, a souhaité bénéficier d’une enquête de même nature. En effet, après le lancement en 2001 de « un collégien, un ordinateur portable », le Président du Conseil Général des Landes jugeait utile de faire un état des lieux susceptible de pouvoir l’orienter dans sa future politique.

Rappel des chiffres… Le département des Landes a investi 52 millions d’euros dans l’opération. Depuis septembre, 51 000 collégiens landais ont pu bénéficier d’un ordinateur portable en prêt pendant une ou deux années de leur scolarité. Cela représente par an, l’équipement d’environ 9 500 portables remis aux collégiens de classe de 4ème et de 3ème et leurs enseignants. Mais aussi 3 000 équipements fixes qui ne sont pas à négliger. Pour plus détails, accédez à l’interview d’Henri Emmanuelli réalisée en décembre 2012 par Ludovia Magazine. Constats et réflexions Le but de notre réflexion n’est pas de reprendre chaque détail du rapport mais de pointer quelques aspects, positifs ou négatifs, sur lesquels nous jugeons opportun de retenir l’attention du lecteur. Des contraintes d’ordre pratique en salle de classe D’un point de vue esthétique et pratique, les installations filaires nécessitant des bornes sont vues comme une réelle contrainte dans l’espace. Alors que nous entrons dans un environnement très numérique qui devrait permettre une liberté d’enseignement de chaque discipline, la présence de ces éléments mobiliers empêche toute latitude sur la configuration de la salle de classe. Nous avions eu l’occasion de visiter le Collège Principal de Biscarosse en décembre 2012 et c’est en effet ce que nous avait soufflé Françoise Laurençon, la chef d’établissement, notamment au sujet du cours de musique : l’enseignante, nouvellement arrivée, ne pouvait, du fait de la présence des bornes au milieu de la salle, placer ses élèves comme elle le voulait, ce qui était fort handicapant pour réaliser ses cours à sa manière. Un accompagnement, hors champ pédagogique, quasi inexistant L’éducation aux médias, qui devait accompagner le projet, n’a pas encore été suffisamment mise en oeuvre et s’est souvent limitée à une information sur les méfaits d’internet. Aux dires des élèves, il y a plus d’interdits que de conseils ; ils dénoncent également le peu de confiance qui leur est attribuée sur les usages qu’ils font en autonomie de ce nouvel outil. Du côté des parents, « ils se plaignent d’avoir reçu cet outil sans aucune préparation en amont ». D’après eux, l’ordinateur à la maison se transforme plus en outil de loisir dont ils perdent facilement le contrôle (leurs enfants passeraient beaucoup de temps sur les jeux vidéos, musiques ou réseaux sociaux). Adhésion progressive de la majorité des enseignants Du côté des enseignants, alors qu’ils s’avouent avoir été peu concertés au démarrage de l’opération, ils ont peu à peu pris le virage qui s’imposait à eux. Les « pionniers » ont entraîné les plus frileux et le rapport affirme que beaucoup d’enseignants ont même été jusqu’à demander leur mutation pour venir dans les Landes et pouvoir bénéficier de ces services et que certains ne souhaitaient pas non plus changer d’établissement une fois qu’ils avaient adopté cet environnement numérique. Le numérique serait-il un moyen de « sédentariser » et fidéliser de jeunes profs sur un territoire ? Cela pourrait être utilisé comme argument pour de nombreuses zones rurales victimes de la désertification … (un sujet d’actualité très réaliste, qui sera abordé lors de la 10ème édition de l’Université d’été de Ludovia à Ax-les-thermes dans l’Ariège, du 26 au 19 août . L’ordinateur du collègien landais, c’est quoi ?

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Enfin, une réflexion sur ce nouvel outil et ses vraies fonctions n’a pas été menée ni transmise aux élèves et aux parents. Une fois l’ordinateur dans les mains, qu’est censé en faire l’élève ? Est-ce un cahier, un livre ? Une réflexion pour améliorer la communication entre tous les acteurs concernés par l’opération semble judicieuse à instaurer… Pilotage partagé Etat-collectivité : mission réussie ? Parmi les points positifs, le rapport relève qu’un pilotage partagé entre les deux acteurs principaux que sont la collectivité et l’éducation nationale est indispensable ; et justement, la récente convention signée entre le Conseil général des Landes et le Rectorat de Bordeaux en est la confirmation, reprise d’ailleurs dans la lettre académique de janvier 2012 qui souligne : « la nécessaire mise en place d’une gouvernance académique et de comités de pilotage régionaux et départementaux qui se réunissent plusieurs fois par an pour organiser, promouvoir, réguler et évaluer la mise en œuvre du dispositif ». Cette entente partenariale a eu comme conséquence directe un regain de confiance des chefs d’établissement envers l’opération ; loin d’être anodine, cette remarque pèse tout son poids dans un contexte où les chefs d’établissements se sentaient peu écoutés, d’autant plus que nous savons bien que la dynamique TICE d’un collège ou d’un lycée est souvent impulsée par son principal ou son proviseur.

Sommaire L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté Ludovia.com | 13.05.13

Nous avons recueilli les témoignages dans trois établissements de Midi-Pyrénées sur les pratiques de l’ENT en matière de communication et d’animation. En effet, plus qu’un outil de vie scolaire, nous découvrons que l’ENT offre bien d’autres possibilités de contenus ; mais ce foisonnement d’informations doit être organisé dès le départ, comme nous l’expliquent les chefs d’établissement qui sont aux commandes de ce gros navire.

Corinne Vernezoul, Principal du collège les Roussillous à St Pierre de Lages ne souhaite pas voir l’outil ENT sous-exploité . Pour cela, elle a mis en place une organisation au sein de son établissement pour qu’il ne devienne pas une « coquille vide ». Responsabiliser les équipes « A partir du moment où on a mis en place l’ENT, il fallait s’y plonger entièrement, donc on a responsabilisé chacun dans son champ de compétences (…) », explique t-elle. « Et ça fonctionne bien car chacun est responsable dans sa mission », ajoute t-elle. Pour exemple, la page consacrée à la restauration scolaire est entièrement gérée par l’intendance. La secrétaire du service intendance, construit ses menus sous word, les transforme en PDF et les met en ligne sur l’ENT, « afin que les parents et les élèves puissent les consulter, ce qui permet à ceux qui ont des régimes alimentaires particuliers ou allergies de faire leur choix au préalable et faire attention à ce qu’ils mangent », souligne t-elle. Elle se sert également de l’ENT pour mettre en ligne des messages au sujet de la facturation, par exemple « attention les factures pour les demi-pensions ont été distribuées aux élèves tel jour », « parce que sinon ça se perd, ça se tasse au fond des cartables. Avec un message, les parents sont au courant », ajoute t-elle. Des rubriques peuvent être aussi alimentées par plusieurs personnes comme c’est le cas pour « l’Orientation », où trois personnes sont en charge d’animer la page : la documentaliste, la conseillère d’orientation et la secrétaire du chef d’établissement qui met à jour « les portes ouvertes » des lycées. Dans ce collège, les rédacteurs que constitue l’équipe éducative travaillent de manière assidue et sont fiers de pouvoir partager leurs écrits. « Les professeurs alimentent très régulièrement le site et il arrive que nous n’ayons pas toujours le temps de regarder les nouveautés donc ils passent nous voir et nous disent, vous avez vu ce que j’ai mis sur l’ENT (…) », confie Corinne Vernezoul.

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Il ressort une motivation certaine de chacun à assurer pleinement sa mission de rédacteur. Catherine Margouet, principale adjointe, s’avoue avoir été un peu « dépassée » par la technologie au départ, mais comme les autres, elle se prend au jeu et co-anime, entre autres, la page d’accueil, avec la secrétaire de Corinne Vernezoul, elle aussi très active, comme elle nous le décrit : « par exemple, pour les informations sur les transports scolaires, elle était allée trouver un petit bus clignotant pour animer la page d’accueil ; elle essaie toujours de trouver du visuel pour attirer l’attention ». Le chef d’établissement, « rédacteur en chef » de la publication sur l’ENT Corinne Vernezoul précise qu’en tant que chef d’établissement, elle est aussi en quelque sorte « rédactrice en chef » de la publication. Elle va donc régulièrement vérifier les contenus et « je peux enlever un document si j’estime que les droits de chacun ne sont pas respectés ». Pour autant, Corinne Vernezoul insiste sur l’importance du travail en amont, « si on veut avoir un outil performant, il faut que, dès le début, on pense la communication dans ses moindres détails, à la fois sur qui va être responsable de quoi, qui va valider quoi (…) » Propos que rejoint Jean-Pierre Crochet, principal du collège Jean Jaurès d’Albi, notamment sur la nécessité d’avoir une réflexion en amont sur la construction des rubriques et du management des équipes chargées du rédactionnel. Pour l’heure, ce principal passionné par les TIC, qui a déjà géré un blog dans son précédent établissement, aime l’idée de pouvoir faire partager des informations sur un site dédié. Avec l’ENT, il retrouve cet esprit et a décidé de prendre lui-même en charge une grande partie du contenu des rubriques ; il a aussi créé un compte twitter accessible dans l’ENT. Pour lui, « en multipliant le nombre d’intervenants dans l’ENT, chacun n’ayant pas forcément les compétences pour le faire, il est difficile de donner une cohérence au site ». Quelque soit le modèle d’organisation choisi pour alimenter l’ENT avec un chef d’établissement, rédacteur en chef accompagné d’une équipe ou non, l’état d’esprit est le même : pour intéresser la communauté, il faut créer du contenu ; et plus il y a du contenu, et plus l’audience monte ! « Si l’ENT du collège Jean Jaurès est bien consulté, c’est précisément parce qu’il y a de l’information et qu’il y a des mises à jour régulières », conclut Jean-Pierre Crochet.

Sommaire Enseignement à distance, a-t-on vraiment évolué en 10 ans ? Ludovia.com | 09.05.13

Le site edudemic.com propose un retour en arrière sur ces dix dernières années pour comprendre où nous en sommes sur l’enseignement en ligne et comment cela est-il perçu par la communauté éducative.

Ces constats ont été dressés aux Etats-Unis à partir de données statistiques et d’enquêtes réalisées par le site www.onlinecollege.org.

Un certain nombre de données nous permettent d’y voir plus clair sur les pratiques outre-Atlantique. Tout d’abord, comment définiriez-vous l’enseignement « online » ? L’auteur de l’article propose la définition suivante : pour qu’un cours soit considéré comme de l’enseignement à distance, il faut que son contenu soit dispensé au moins à 80% hors présentiel. Notons qu’aux Etats-Unis, seulement 30% des universités considèrent l’enseignement à distance comme légitime et efficace. C’est encore très peu et ce chiffre est en baisse depuis 2004. Et 32% des étudiants ont l’opportunité d’avoir au moins un cours à distance, un record historique jusqu’alors ! Enfin, 89% des responsables « académiques » pensent que la réussite des cours en ligne ne tient qu’à la discipline des étudiants, qui pour l’instant, laisserait à désirer pour que ces nouvelles méthodes d’enseignement progressent véritablement. Par ailleurs, les diplômes obtenus à partir d’un enseignement à distance seraient moins bien vus par des futurs employeurs ; c’est en tout cas ce que pensent 40% des responsables interrogés. Enseignement à distance et MOOC

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Les MOOC ("Massive open online courses" ou plateformes de cours en ligne gratuits) sont un des constituants des cours en ligne sur cette dernière décennie. Ils ont réellement investi la place en 2012. Bien que de plus en plus d’institutions offrent la possibilité d’étudier avec les MOOC ou ont pour projet de les proposer dans les mois à venir, beaucoup d’entre elles hésitent encore. Seulement 2,6% ont une offre MOOC, 9,4% vont en avoir une, 55,4% n’ont pas encore pris de décision et 32,7% n’en veulent pas ! Toujours au sujet des MOOC, les représentants « académiques » avouent n’être pas du tout convaincus comme incarnant une méthode durable d’enseignement à distance.

Sommaire BYOD : quid de l’école ? ZDNet.fr | 19.04.13

Le BYOD, outre l’entreprise et la fonction publique, peut aussi concerner les établissements scolaires, tout du moins dans les pays où les élèves sont naturellement très équipés.

Depuis plusieurs années, l’équipement informatique des écoles s’est déplacé des simples PC de bureau aux portables et aux tablettes. On ne compte ainsi plus les cas d’élus annonçant l’équipement partiel ou complet d’écoles primaires, de collèges, de lycées voire d’universités d’ordinateurs portables ou d’iPad. Apple, toujours en avance sur les

autres sur ce secteur, l’a d’ailleurs très bien compris et a même créé une page spécifique pour le Mac, l’iPad, et même l’iPhone et l’iPod touch pour la fac. Dans les pays où les PC portables et les tablettes tactiles sont généralisés, la question du BYOD se pose naturellement. Autant ces dernières années, le but était d’habituer les plus jeunes aux outils informatiques en équipant directement les écoles, autant aujourd’hui, tout du moins en Amérique du Nord, et dans certains pays européens et asiatiques, les élèves sont déjà équipés chez eux. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, de nombreux articles sur le sujet ont d’ailleurs été publiés ces derniers jours. Tous tentent ainsi de donner des conseils pour bien réussir l’introduction des appareils informatiques des élèves à l’école, que ce soit en matière de sécurité, de support technique, de formation des professeurs, de réseau, et d’équipements pour les élèves ne disposant pas de PC ou de tablettes. En France, le sujet est aussi abordé, mais plus vis-à-vis des USA que de l’Hexagone. En février dernier, le Blog Econocom indiquait ainsi que la NEA ("National Education Association") voyait le BYOD outre-Atlantique comme une chance, à la fois afin d’économiser beaucoup d’argent et en même temps d’un point de vue pédagogique pour les enfants. Autre argument de poids avancé par la NEA, les élèves font plus attention au matériel dès lors qu’il s’agit de leur machine. Quand cette dernière est prêtée, elle est effectivement assez maltraitée…

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ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE

Marchés publics : les règles sur la signature électronique changent le 19 mai LeMoniteur.fr | 13.05.13 A compter du 19 mai 2013, seuls les certificats de signature conformes au référentiel général de sécurité (RGS) peuvent être utilisés.

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Les modalités de passation dématérialisée des marchés publics évoluent… Les « profils d'acheteurs » (sites de dématérialisation) doivent être configurés pour utiliser les produits de signature électronique conformes au référentiel général de sécurité (RGS) ou à des conditions de sécurité équivalentes avant le 19 mai 2013. Pour rappel, le Référentiel Général de Sécurité (RGS), établi par la Direction générale de la modernisation de l'Etat (DGME – aujourd’hui Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP)), fixe les règles que doivent respecter les fonctions des systèmes d'information contribuant à la sécurité des échanges par voie électronique, telles que les fonctions d'identification, de signature électronique, de confidentialité et d'horodatage. Concrètement, à partir du 19 mai, les entreprises peuvent utiliser le certificat de signature électronique de leur choix, qu'il soit référencé ou non sur une liste de confiance, dès lors qu’il est conforme au RGS. En d'autres termes, les certificats actuellement utilisés dits «Pris v1» ne sont plus acceptés. Les explications de Bercy Afin d'accompagner les praticiens, la Direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère de l'Economie a publié sur son site Internet une fiche technique dans laquelle elle énumère l'ensemble des éléments à prendre en compte pour tenir l'échéance. Elle précise notamment que la vérification des certificats de signature et de la validité de la signature elle-même font partie des fonctionnalités classiques d’un profil d’acheteur, sans que l’acheteur ait dû se doter des compétences techniques pour les examiner. Par contre, tout comme pour les marchés non dématérialisés, la vérification de la capacité du signataire à engager l’entreprise reste à effectuer par l’acheteur. Bercy évoque la possibilité « que certains profils refusent des certificats qualifiés RGS, ou au contraire continuent à accepter des certificats Pris v1 ». Mais « si une certaine souplesse est acceptable dans les premières semaines de la date fatidique du 19 mai 2013, cette situation ne peut être que transitoire », met en garde la DAJ.

Sommaire Simplification : des mesures aussi pour les usagers des services publics locaux Localtis.info| 13.05.13

Le projet de loi visant à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens prévoit entre autres un droit de saisir l'administration par courrier électronique.

Le gouvernement a présenté le 2 mai en Conseil des ministres un projet de loi visant à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens. Ce texte « s'inscrit dans la démarche de simplification des normes et

des procédures engagée lors du comité interministériel pour la modernisation de l'action publique du 18 décembre dernier », indique le communiqué du gouvernement. Il crée un droit de saisir l'administration par courrier électronique, pour toute demande. Le but étant de « faciliter le dialogue entre les administrations et les citoyens » et de « simplifier les démarches administratives ». Concrètement, cela signifie que toutes les administrations devront mettre à disposition des usagers un télé-service, « soit sous forme d'une téléprocédure, soit en mettant en place une adresse de messagerie électronique permettant de joindre les services par courriel, assorties d'un mécanisme d'accusé de réception ou d'enregistrement électronique », précise l'étude d'impact du projet de loi. Actuellement, le droit considère qu'une administration a été régulièrement saisie par courrier électronique si elle accuse réception du message de l'administré. En outre, l'administration n'a pas, aujourd'hui, l'obligation de répondre par voie électronique aux demandes d'informations formulées par les usagers dans des messages électroniques. Le projet de loi habilite le gouvernement à mettre en place la mesure par ordonnance, donc sans passer par la voie parlementaire, dans l'année suivant la publication de la loi. Toujours pas ordonnance, le gouvernement pourra mettre en place deux autres mesures. La première vise à permettre aux organismes collégiaux de délibérer à distance, par visio-conférence par exemple. Avec la seconde mesure, l'administration pourra communiquer les avis préalables sur une demande avant même la fin de

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l'instruction. Le but étant de permettre au demandeur d'améliorer son projet tout en lui faisant gagner du temps. Par ailleurs, le projet de loi habilite le gouvernement à procéder par ordonnance à l'adoption de la partie législative d'un nouveau code qui rassemblera les règles relatives aux droits du public dans ses relations avec les administrations. Ce code des relations entre l'administration et le public, qui ne verra pas le jour avant un délai de deux ans, inclura les relations des usagers avec les collectivités territoriales et leurs établissements publics.

Sommaire La révolution numérique LeMonde.fr | 13.05.13

L'époque change. Disparues les prises de bec dans un couple autour d'une carte routière. Finis les torticolis devant un plan de ville qu'on aimerait bien mettre la tête en bas. Terminées les longues séances gestuelles pour, à l'étranger, se faire indiquer une direction. La technologie a bousculé tout cela. Des appareils GPS calculent un itinéraire et guident le conducteur. Des applications sur téléphone repèrent des commerces ou des amis dans le voisinage. Les cartes sont partout. Un milliard de

connexions mensuelles sont enregistrées par les serveurs de Google Maps, le service qui a révolutionné le secteur en 2005.

Pendant ce temps-là, une initiative bénévole, OpenStreetMap, enregistrait début 2013 son millionième contributeur participant à la réalisation d'une carte mondiale librement accessible et utilisable. Même les "historiques" du domaine réagissent. L'Institut géographique national, devenu en janvier 2012 l'Institut national de l'information géographique et forestière (au sigle inchangé, IGN), est en train de redessiner la carte de France au 25 000e, l'échelle la plus familière aux randonneurs, et commence à libérer ses données, au moins pour les collectivités locales et le monde académique. Base de données La cartographie d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier. Les cartes ne sont en fait même plus des cartes ! Ce sont des bases de données, c'est-à-dire des ensembles de points, d'objets, de noms... qui, à la demande, se transforment en carte particulière, à l'apparence différente selon les besoins. C'est Google, avec Google Maps, qui a montré au public la puissance de ces outils, développés à l'origine par des professionnels pour des professionnels. Une seconde mutation est arrivée ensuite par le Web, avec la place de plus en plus grande accordée aux contributions volontaires. L'utilisateur n'est plus passif mais participe à l'amélioration de l'outil qu'il utilise. Incarné par le projet OpenStreetMap, le mouvement se répand aussi chez les acteurs commerciaux, Google, TomTom... « Nous changeons de paradigme. Alors que des établissements comme l'IGN ont toujours eu à coeur la précision des informations, nous voyons que, de plus en plus, il faut aller vers la fraîcheur et l'actualité des données », constate Guillaume Touya, chercheur au Cogit, un laboratoire de l'IGN. « La valeur de la donnée cartographique brute baisse. Nous devons maintenant apporter de la valeur ajoutée par des contenus, des croisements de données... tout en préservant notre capacité à décrire le territoire. C'est un changement majeur pour l'IGN », explique Pascal Berteaud, directeur général de l'institut. Trois modèles contribuent à ces transformations : le système public, le commercial et le collaboratif. Vérification des informations Se pose alors la question de la vérification des informations. L'IGN le fait sur le terrain grâce à ses collecteurs, formés pour cela. Il préfère aussi inviter à contribuer des services locaux comme les pompiers, les mairies ou La Poste qui, en retour, ont tout à gagner à un meilleur adressage des points sur la carte. Google se laisse un temps de validation avant d'accepter, mais n'a pas toujours les moyens de vérifier sur place. C'est surtout la cohérence du changement qui est analysée. Quant à OpenStreetMap, les modifications sont quasi instantanées... Mais, comme pour Wikipédia, des cas litigieux peuvent apparaître. Ainsi les toponymes de pays comme en Belgique (entre nom wallon et flamand) ou à Chypre (entre nom grec et turc) ont-ils été l'objet

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de polémique. « Nous avons mis en place la règle de la "vérité du terrain" afin d'arbitrer. Le toponyme sera celui indiqué sur les panneaux sur place », explique Henk Hoff, d'OSM. Il y a aussi ceux qui proposent de "barrer" la route qui passe devant chez eux en espérant ainsi être tranquilles... Malgré tous ces changements, la carte demeure un instrument de pouvoir.

Sommaire • Aquitaine Des tablettes numériques pour le maintien à domicile en Périgord noir Sudouest.fr| 30.04.123

Plusieurs expériences sont menées en Dordogne depuis quelques mois pour favoriser le maintien des personnes âgées à domicile et pallier les carences médicales. L'une d'elles a lieu actuellement en Sarladais, du côté de Salignac-Eyvigues

Dix personnes âgées de plus de 65 ans, résidant à la Maison de santé rurale de Salignac-Eyvigues (24) ou à leur domicile,

participent en ce moment à une petite expérience. Dans le cadre du projet Alliage porté par le pôle Aquinetic et soutenu par le Conseil régional d'Aquitaine, des tablettes numériques leur ont été distribuées et leur fonctionnement et leur utilisation leur ont été expliqués. Le projet Alliage est une expérimentation sur l’usage de tablettes tactiles par les seniors, permettant l’accès à des services en ligne et à de nouveaux modes de communication. Jeux, radio, télévision Sur ces tablettes, les personnes âgées peuvent trouver toute sorte d'information sur la télésanté, la prévention, les services à domicile, la domotique. Le but est d’améliorer leur qualité de vie et de leur permettre de rester chez eux le plus longtemps possible, dans les meilleures conditions possibles. Ces outils seront testés pendant six mois. D’autres sites en Aquitaine ont été choisis pour cette expérience, avec des thématiques spécifiques liées au milieu de vie des personnes qui les testeront. En Salignacois, c’est le télésuivi des malades chroniques et la domotique qui sont testés en particulier, sans oublier des éléments ludiques et pratiques qui les aideront à se familiariser avec l’outil qu'ils méconnaissent parfois totalement : des jeux, différentes radios en ligne ou des programmes de télévision. Enfin, c'est grâce à la coopération du cabinet d’infirmières du secteur de Salignac que ce projet a pu être mis en place, tant dans la sélection des personnes volontaires que dans le suivi et l’aide à l’utilisation. > Pour en savoir plus

Sommaire • Bourgogne J'entreprends en Bourgogne e-bourgogne.fr | 05.2013 Le dynamisme d'une région c'est d'abord le dynamisme de ses entrepreneurs. Les entreprises travaillent dans un environnement en constante mutation ; elles doivent s'adapter aux évolutions technologiques et à l'ouverture des marchés, moderniser en permanence leur outil de production et former leurs salariés, dans le but d'améliorer le rapport qualité-prix de leurs produits et services. La volonté des différents partenaires (Europe, Etat, Région, Départements, etc.) est de présenter un outil simple et réactif favorisant l'approche globale des besoins d'une entreprise pour mettre en oeuvre un projet de développement.

L'outil des développeurs économiques coordonné par le Conseil régional de Bourgogne Suite au vote de la loi sur la démocratie de proximité, en février 2002, le Conseil régional a été doté d'une compétence pleine et entière dans la mise en place des aides directes aux

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entreprises. Elle s'est traduite par la signature en Bourgogne d'une convention-cadre avec les quatre Conseils généraux qui complète le dispositif du contrat de plan Etat-Région. Ce rôle de coordination a été renforcé par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. Dans ce cadre, le Conseil régional de Bourgogne a adopté le 17 juin 2005 le premier schéma régional de développement économique avec pour objectif :

D'enrayer le déclin démographique D'assurer l'équilibre et l'égalité entre les territoires De développer la création et la transmission d'entreprise D'ouvrir la Bourgogne à l'international et à la coopération inter-régionale De favoriser l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et entres

générations. La création de J'entreprends en Bourgogne : le site s'inscrit dans cette optique. Elle a été rendue possible par le lancement de la Plateforme par le GIP e-bourgogne. Les principaux acteurs du développement économique en Bourgogne participent à la vie de cet outil depuis sa conception. Une plateforme unique pour toutes les étapes de la vie de l'entreprise Cet espace ouvre l'accès à 7 plateformes thématiques : Création, Développement, Transmission, Innovation, Formation, Export, L'entreprise au Quotidien. Chacune d'entre elles donne accès aux services suivants :

Un service d'identification des contacts régionaux qualifiés parmi les développeurs de Bourgogne

Un espace d'information développé en partenariat avec oseo services Un service d'orientation vers le dispositif d'aide adapté au projet de l'entreprise. En 3

clics, l'entreprise doit s'orienter dans l'éventail des aides disponibles Un service de demande d'aide en ligne qui permettra à l'entreprise de saisir

électroniquement sa demande et gérer le suivi de cette demande. Chacune des 7 plateformes a été conçue avec l'ensemble des développeurs économiques locaux de référence sur la thématique. Certains de ces groupes référents ont développé sur leurs plateformes des services spécifiques. Enfin, J'entreprends en Bourgogne est un espace de coordination de l'action publique en direction des entreprises. A cet effet, il permet un partage de l'information entre les développeurs pour mieux accompagner les projets des chefs d'entreprises. Les règles de confidentialités et de partage de ces informations sont propres à chacun des ateliers. Elles sont donc précisées dans la rubrique « en savoir + » de chaque thématique.

Sommaire • Bretagne Une déclaration d'intention pour le développement de l'administration numérique en Bretagne e-megalisbretagne.org | 13.05.13 En signant une déclaration d'intention le 10 avril dernier, les Centres de Gestion bretons, le CNFPT de Bretagne et e-mégalis ont souhaité formaliser, leur engagement commun pour le développement de l'administration numérique dans les collectivités territoriales bretonnes.

Par cette déclaration les co-signataires affichent leur volonté d'agir de façon complémentaire pour : - accompagner en proximité les collectivités dans l'appropriation des services dématérialisés, - les accompagner dans le déploiement du service régional d'archivage électronique, - les sensibiliser à la protection des données personnelles, - leur délivrer des certificats électroniques. Par ailleurs les co-signataires s'engagent à adapter le périmètre, le rythme de leurs actions à la réalité des territoires. Dans un premier temps, le Centre de Gestion des Côtes d'Armor jouera le rôle de "chef de file" en s'associant très étroitement avec le Syndicat mixte e-mégalis Bretagne pour apporter un accompagnement complémentaire aux collectivités du département sur les axes cités ci-dessus.

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En s'appuyant sur cette expérimentation, les Centres de Gestion du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan s'associeront progressivement à ces actions en fonction de leurs spécificités et des besoins de leur territoire.

Sommaire • Paca Lancement du concours régional Open Paca Emergences-numeriques.fr | 30.04.13

Dans le cadre de sa démarche en faveur de l’ouverture des données publiques, la Région-Provence-Alpes-Côte d’Azur organise un concours gratuit d’usages et de services numériques innovants liés à l’Open Data.

L’objectif est de valoriser et soutenir les porteurs de projets qui inventent, développent, diffusent, valorisent des projets d’applications, de services ou de visualisation de données interactives utilisant les données ouvertes publiques en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le concours, d'une durée de deux mois, sera doté de 100 000 € de récompense répartis en 5 catégories :

Coup de cœur du jury Datavisualisation Co-production citoyenne Spécial étudiant Partenaires

Ce concours est organisé en partenariat avec le Ministère de la Culture, la Mission Etalab (Service du Premier ministre chargée de l’ouverture des données publiques et du développement de la plateforme française Open Data), la SNCF, et, au niveau régional, les incubateurs et pépinières d’entreprises du réseau PACA Innovation. La Région souhaite ainsi créer une véritable dynamique collective entre acteurs publics et privés. > Pour connaître les modalités de participation aux concours > Un forum de discussions et d’échanges autour du concours vous est aussi mis à disposition du 30 avril au 30 juin 2013 CALENDRIER 30 avril 2013 : Publication du règlement du concours et ouverture des inscriptions sur le site Open PACA 30 juin 2013 à minuit : Clôture du dépôt de dossier d’inscription Du 2 au 6 septembre 2013 : Présentation devant le jury des projets des finalistes Fin octobre 2013 : Délibération de la Région pour les lauréats et cérémonie de remise des prix

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TRIBUNE COMMANDE PUBLIQUE

Tribune de Jacques Kimpe | 15.05.13

Deux "e-book" sur la commande publique L’Afnor vient de publier deux livres électroniques que l’on

peut lire sur ordinateur, tablette, « smartphone » ou liseuse (format Kindle).

Le premier « Achats publics responsables en restauration collective » est destiné aux collectivités territoriales et détaille les outils à disposition des pouvoirs adjudicateurs, notamment l’utilisation du bilan carbone. Le second « Comment répondre à un marché public » s’adresse aux entreprises, avec l’ambition de démythifier la commande publique. L’auteur aborde les différents types de contrats (marché à bons de commande, marché à tranches, accord-cadre…), les différentes façons de constituer un partenariat pour soumissionner (groupements, sous-traitance…), les avis de publicité, les DCE, la constitution

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de la réponse, et le dépôt de l’offre. Une lecture à conseiller pour tous les néo-candidats aux marchés.

Sommaire Les niveaux de capacité exigés des entreprises candidates... Elles doivent être en lien direct avec l'objet du marché mais aussi tenir compte de la nature et de l'importance de la mission.

La collectivité territoriale qui impose aux candidats des niveaux minimaux de capacité disproportionnés ou dépourvus de lien avec l'objet du marché manque à ses obligations résultant de l'article 45 CMP : « lorsque le pouvoir adjudicateur décide de fixer des niveaux minimaux de capacité, il ne peut être exigé des candidats que des niveaux minimaux de capacité liés et proportionnés à l'objet du marché ». Dans le cadre du marché pour la mise en place de balisages et de signalisations de déviation sur le réseau routier d’Ile-de-France, la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Ile-de-France a exigé des candidats qu’ils soient dotés d’au moins douze fourgons équipés de panneaux à messages variables (PMV) pour la réalisation des prestations du marché. Le groupement d’entreprises, représenté par la société Agilis, a été informé du rejet de sa candidature, au motif qu’il ne disposait que de dix fourgons de balisage. En outre, seulement 7 fourgons, dont 3 en cours d’acquisition, devaient être équipés de « PMV ». Le juge des référés précontractuels avait annulé la procédure au motif que le niveau de capacité technique exigé des candidats n'était manifestement pas lié et proportionné avec l'objet du marché. Le Conseil d’Etat, a, quant à lui, considéré que l’exigence de 12 fourgons équipés de PMV « n'était pas manifestement dépourvue de lien avec l'objet du marché ni manifestement disproportionnée ». Il a jugé que la diversité des messages potentiels à diffuser par le cocontractant comme l'étendue du réseau routier pouvait justifier l'exigence d'une dotation minimale importante en fourgons équipés de PMV. La Haute juridiction a précisé que « ces matériels pouvaient être aisément acquis ou loués par les candidats pour satisfaire aux niveaux de capacité technique ainsi exigés ». Dès lors, l’exigence de 12 fourgons équipés de PMV « n'était pas manifestement dépourvue de lien avec l'objet du marché ni manifestement disproportionnée ». En l’adoptant, le pouvoir adjudicateur n’a manqué ni à ses obligations résultant des dispositions de l'article 45 du CMP, ni à celles résultant des dispositions du III de l'article 6 relatives aux spécifications techniques.

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DOSSIER ÉLUS & TIC

Cabinet DRAI Avocats Associés | Delphine Benabou | 15.05.13

Sur la juridiction compétente en matière de litiges relatifs aux télécommunications Arrêt de la Cour de Cassation du 10 avril 2013

Les faits étaient les suivants : la Ville de Nancy avait conclu, le 3 février 1987, une convention d’établissement et d’exploitation du réseau de vidéocommunications avec France Télécom, exploitant public, visant à mettre à sa disposition un local pour installer un centre de distribution. Par la suite, la Ville de Nancy a vendu le local à une société Civile Immobilière. France Télécom, de son côté, a indiqué avoir vendu le réseau câblé à Numéricable. La SCI a donc assigné France Télécom et Numéricable pour voir constater que Numéricable était occupante sans droit ni titre du local litigieux et a demandé son expulsion. Par ordonnance du 24 février 2009, je juge de la mise en état du Tribunal de Grande Instance de Nancy a déclaré la juridiction judiciaire incompétente, au motif que la convention susvisée constituait un contrat administratif, relevant en conséquence du juge administratif. Appel est interjeté par la SCI devant la Cour d’Appel de Nancy, qui annule

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l’ordonnance du 24 février 2009 et déclare le Tribunal de Grande Instance de Nancy compétent pour connaître du litige. Sur pourvoi en cassation de la SCI et de Numéricable, la Cour de Cassation statue en déclarant ledit pourvoi irrecevable, s’agissant de deux sociétés privées, ce qui relève bien de la juridiction judiciaire. L’article 25 de la loi n° 90-568 du 2 juillet 1990 dispose que les relations de La Poste et France Télécom avec ses usagers, fournisseurs et les tiers sont régis par le droit commun. La Cour relève donc : « Les litiges auxquels elles donnent lieu sont portés devant les juridictions judiciaires, à l’exception de ceux qui relèvent, par leur nature, de la juridiction administrative ». Or, France Télécom n’est pas investie d’une mission de service public et la convention susvisée conclue avec la Ville de Nancy ne peut donc être considérée comme un contrat administratif.

Sommaire Déclaration CNIL et mise à jour d’un logiciel Arrêt de la Cour de Cassation du 23 avril 2013 Une association départementale utilise un logiciel de traitement de données personnelles, ce qui nécessite une déclaration préalable dudit logiciel à la CNIL, en application de l’article 22 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Dans l’exercice de son activité, un salarié de cette association a refusé de faire une mise à jour de ce logiciel et a été licencié pour faute grave. La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence a jugé le licenciement sans cause réelle et sérieuse, au motif que la modification du traitement de données devait être déclarée à la CNIL. La Cour de Cassation casse cet arrêt dans une décision du 23 avril 2013, et rend la solution de principe suivante : la modification du logiciel portant sur les informations doit être substantielle pour que la déclaration auprès de la CNIL soit obligatoire. Selon les Hauts magistrats, une simple mise à jour du logiciel n’impose pas au responsable du traitement de procéder à une nouvelle déclaration.

Sommaire Publication d’informations sur Internet et liberté d’expression Arrêt de la Cour de Cassation du 10 avril 2013 L’éditeur de la publication d’un site Internet (représenté par une personne physique et une association) publie des informations et des images et des documents concernant un musée. Or, l’exploitant de ce musée estime qu’en agissant ainsi, l’éditeur commet des agissements illicites, invoquant à l’appui de sa demande : (i) l’absence donnée pour l’utilisation des documents litigieux, (ii) le caractère erroné des informations publiées et (iii) le trucage des images, créant une confusion préjudiciable au musée. La Cour d’Appel de Caen, dans un arrêt du 15 novembre 2011, accueille la demande de l’exploitant du musée et interdit à l’éditeur de reproduire les éléments litigieux sur son site internet reprenant, dans sa motivation, les arguments développés par l’exploitant du musée. C’est dans ces conditions que l’éditeur de la publication se pourvoit en cassation. La Cour de Cassation rend un arrêt de cassation partielle en date du 10 avril 2013, dans lequel elle censure la décision des juges du fond sur la publication des propos litigieux, considérant que l’exercice de la liberté d’expression revêt un caractère abusif uniquement dans les cas spécialement déterminés par la loi. Or, selon la juridiction suprême, le mensonge ne fait pas partie de ces cas. Dès lors, l’éditeur de la publication avait la possibilité de publier des informations, même fausses, au nom de la liberté d’expression. Espérons que cet arrêt sera unique en son genre, tant la décision rendue est surprenante …

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AGENDA

[22.05.2013] Quand l’innovation fait école avec le numérique Colloque de la Mission Ecoter - Atelier Education, Numérique et Territoires Date : mercredi 22 mai 2013 – 09h15 - 16h45

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Lieu : Caisse des Dépôts et Consignations - 72, avenue Pierre Mendès-France - 75013 Paris Programme & Inscriptions : www.ecoter.org En partenariat avec Educavox et l’An@é Les supports et outils numériques qui s’ajoutent aux outils traditionnels du papier, du stylo, de la craie ou du tableau initient les innovations, rendent possibles de nouveaux modes d’apprentissage et d’échanges entre les élèves et leurs enseignants, mais aussi de relations avec les parents, créent de nouvelles dynamiques au service de l’éducation qu’il faut encourager, accompagner, évaluer et développer. Quelles sont ces pratiques « innovantes » ? Qu’apportent-elles aux élèves dans leur apprentissage, dans l’acquisition de compétences ? Qu’apportent-elles aux enseignants dans leur travail ? Comment accompagner les enseignants « innovants » ? Comment partir de ces pratiques, le plus souvent isolées, pour les appliquer plus largement aux écoles et établissements ? Quel rôle des établissements, des académies, des collectivités, de la recherche, pour créer les conditions propices à l’innovation et à son rayonnement ?

Sommaire [04 au 06.06.2013] SG PARIS 2013 Congrès Smart Grids - 3ème édition – en partenariat avec la Mission Ecoter Date : du 4 au 6 juin 2013 Lieu : CNIT – La Défense Programme & Inscriptions : www.sgparis.fr Trophée Smart Awards Dossier à remplir et à retourner à [email protected] Clôture des candidatures : 21 mai / Comité de sélection : 23 mai / Remise des prix : mardi 4 juin Le Trophée est ouvert à tout candidat dès lors que le projet correspond à l'une des catégories de prix définies cette année. Les candidats peuvent postuler jusqu’au 21 mai, le jury se réunira le 23 mai pour définir les lauréats des 5 prix : 1/Smart City, 2/Smart Home/Building, 3/Mobilité, 4/Smart Réseaux, 5/Grand Prix du Public.

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