LA LETTRE DU MÉCÉNAT ET DES FONDATIONS SAFRAN

N°09JUIN 2014

EDITO

La Fondation Safran pour la Musique et le musée de l’Armée : un partenariat fertile Depuis 1993, les musiciens les plus précoces et les plus talentueux du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sont invités à se produire dans le cycle “Jeunes Talents-Premières Armes” du musée de l’Armée. Des jeunes artistes d’exception jouent devant un public de mélomanes avertis, fidèles à ce rendez-vous du vendredi à 12h15. Pour soutenir cette démarche et pérenniser l’existence du cycle, il fallait un grand partenaire de même sensibilité. La Fondation d’entreprise Safran pour la Musique s’est spontanément associée, dès 2007, au musée de l’Armée. Elle a apporté son soutien à la programmation musicale en la personnalisant, au travers de l’attribution du Prix Fondation Safran pour la Musique, qui distingue, chaque année, un virtuose au talent particulièrement prometteur. Six jeunes musiciens ont déjà été consacrés et ont désormais acquis une belle notoriété.

L’attribution du Prix Fondation Safran pour la Musique 2014 prendra une forme nouvelle : il sera décerné par un jury de personnalités qualifiées, à l’issue d’un concours public, le lundi 13 octobre 2014, entre les six candidats pianistes nominés par la Fondation et le musée de l’Armée. Le gagnant recevra une allocation et le musée de l’Armée s’est engagé à lui offrir un concert le jeudi 19 mars 2015, en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Il jouera en soliste, avec l’Orchestre à cordes de la Garde Républicaine.

D’ici là, le grand concert de clôture de la saison musicale 2013-2014 se tiendra, en partenariat avec la Fondation Safran et sous la co-présidence du directeur général délégué et secrétaire général de Safran, en la cathédrale Saint-Louis, le jeudi 26 juin 2014. Réunis au sein du Trio Les Esprits, deux lauréats du Prix Fondation Safran pour la Musique, la violoniste Mi-Sa Yang (Prix 2010), le violoncelliste Victor Julien-Laferrière (Prix 2013) et le pianiste Adam Laloum interpréteront le Triple Concerto de Beethoven, avec l’Orchestre symphonique de la Garde Républicaine.

Voilà deux dates à inscrire dans vos agendas musicaux !

Christine Helfrich Conservateur en chef du Patrimoine

Chef du Département de l’Action Culturelle et de la Musique du musée de l’Armée

Pour en savoir plus sur la programmation musicale du musée de l’Armée : http://www.musee-armee.fr/programmation/concerts.html

Trio Les Esprits, formé par le violoncelliste Victor Julien-Laferrière, la violoniste Mi-Sa Yang et le pianiste Adam LaloumFaçade nord de l’Hôtel national des Invalides

DR

MÉCÉNAT

Concours Talents des Cités, 3 questions à Clara Massin, lauréate Safran

Safran est partenaire depuis quatre ans de Talents des Cités, opération créée à l’initiative du Sénat et du ministère de la Ville. En octobre 2013, pour la 12ème année consécutive, ce concours a récompensé les hommes et femmes qui créent leur entreprise et contribuent au développement économique comme à la création d’emplois dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Safran a choisi de parrainer un projet original conçu par Clara Massin, une jeune femme de 22 ans. L’idée ? Ouvrir une auberge de voyageurs éco-responsable au coeur de Toulon, le Chicag’Hostel.

Comment vous est venue l’idée du Chicag’Hostel ?

Est-ce par hasard ou par instinct que mon ami Bjoern et moi avons choisi de nous installer dans le centre ancien de Toulon à l’été 2012 ? Je ne le sais toujours pas, mais quelle heureuse décision ! Nous avons découvert au fil des jours d’automne les merveilles du quartier, son histoire, ses habitants. Et en novembre, nous avons eu l’idée de créer une auberge de voyageurs afin de permettre aux jeunes - et moins jeunes - routards du monde entier de passer la nuit à Toulon pour un prix modeste. Nous avons ouvert en mai 2013 avec la volonté de proposer une hôtellerie différente de celle, un peu formatée, que l’on rencontre dans les cités ensoleillées de la méditerranée : nous avons voulu faire du Chicag’Hostel un lieu chaleureux, accueillant, cosmopolite, un lieu d’échanges et de découvertes.

Il y avait aussi le challenge de réhabiliter un district au passé un peu sulfureux et mal-aimé des Toulonnais, non pas pour en faire un endroit à la mode, mais un

quartier où se promener, prendre un thé et où il fait bon vivre. C’est pourquoi nous avons voulu faire de l’auberge un espace multiculturel et d’échanges entre les globe-trotteurs et les habitants du centre ancien. Nous avons installé un piano et une bibliothèque avec accès libre et, souvent, des concerts improvisés ou des lectures rassemblent tout le monde. Les enfants empruntent des livres, les parents viennent les rapporter et la discussion s’engage avec nos clients, pour l’enrichissement de tous !

Autre point important, nous avons opté pour un fonctionnement éco-responsable : nous pratiquons le tri sélectif avec application, nous avons installé des équipements à basse consommation, etc. Quant au mobilier, nous l’avons presque entièrement fabriqué à partir de palettes industrielles ! L’imagination et la mise en commun des savoir-faire nous a permis des créations originales et économiques.

Vous êtes doublement lauréate du concours Talents des Cités, au niveau régional PACA et au niveau national, avec le parrainage de Safran. En plus de l’apport financier, que vous ont apporté ces prix ? De la notoriété ? Des clients ? Une plus grande confiance dans vos qualités et atouts de créatrice d’entreprise ?

Le concours Talents des Cités m’a avant tout permis de rencontrer des entrepreneurs engagés et passionnés. J’ai eu la chance de vivre cette expérience à leurs côtés, nous avons pu partager nos doutes et nos expériences. Et puis la médiatisation a aidé à faire connaître notre auberge et les habitants ont été très fiers de reconnaître leur quartier à la télé. Une grande joie pour tout le monde ! Je suis heureuse d’avoir pu représenter et faire connaître le centre ancien de Toulon.

Gagner un tel concours est très gratifiant. Cela a décuplé mon envie de développer

© Sénat

Dominique-Jean Chertier, conseiller du président de Safran, avec Clara Massin et Bjoern Gottschall, lauréats Safran du concours Talents des Cités

le Chicag’. Et être la lauréate d’un grand Groupe comme Safran correspond à une certaine reconnaissance : on peut être jeune, installé dans un endroit dit difficile et porteur d’un projet crédible. Je crois qu’on nous fait confiance et ça, c’est vraiment encourageant.

Vous êtes très jeune et déjà à la tête d’une entreprise de deux salariés ? Comment envisagez-vous l’avenir ?

Economiquement parlant, je reste optimiste en cette fin de première année d’activité. Nous avons d’ailleurs inauguré deux nouveaux dortoirs de quatre lits chacun fin mars.

Cet hiver, je me suis attelée à l’organisation

d’événements culturels, tels que des soirées courts-métrages en présence des réalisateurs et des scènes ouvertes tous les mardis. Aujourd’hui, le Chicag’ Hostel est un rendez-vous de convivialité et de rencontres multiculturelles pour beaucoup de Toulonnais. Je souhaite développer cette ouverture vers l’extérieur et mettre davantage en relation les voyageurs et les habitants du quartier.

Le Chicag’ Hostel mêle l’économique et le social : c’est cela qui fait ma fierté et qui me donne l’envie d’entreprendre !

Pour en savoir plus sur Chicag’Hostel : http://www.chicaghosteltoulon.com

Pour en savoir plus sur Talents des Cités : http://www.talentsdescites.com

Le Chicag’Hostel, une auberge accueillante et cosmopolite

© A

ntoi

ne L

évy

AGENDASÉLECTION DE CONCERTS DES ARTISTES SOUTENUS

Irène DUVAL, violon5 août 2014 : Festival Pablo Casals à Prades

Hildegarde FESNEAU, violon6 oct. 2014 : concert dans les Salons du Grand Palais

à Paris 8 nov. 2014 : Festival de Senlis

14 déc. 2014 : Salons Musicaux de Rueil-Malmaison

Remi GENIET, piano1er juill. 2014 : Festival « Estivales de Musique en Médoc »

10 & 12 août 2014 : 34e Festival International de piano de La Roque d’Anthéron

Pierre GENISSON, clarinette22 juill. 2014 : Les Escapades Musicales à Arcachon avec David

Bismuth, piano et Pejman Memarzadeh, violoncelle

Juliette HERLIN, violoncelle18-21 sept. 2014 : Festival « Les vacances de Monsieur Haydn »

à La Roche-Posay

Victor JULIEN-LAFERRIÈRE, violoncelle12 juill. 2014 : concert à l’Eglise Sainte-Croix à Gannat

18 août 2014 : Festival du Périgord Noir avec le Trio Les Esprits (Mi-Sa Yang, violon et Adam Laloum, piano)

8 oct. 2014 : récital à l’Auditorium du Louvre à Paris

Yan LEVIONNOIS, violoncelle12 juill. 2014 : concert aux Archives Nationales à Paris

11 août 2014 : Festival de Musique de Menton

Selim MAZARI, piano8 juill. 2014 : Festival des Forêts – concert à l’Eglise St-Germain

à Compiègne avec Solenne Païdassi, violon 15 juill. 2014 : Festival Piano Pic – concert au Palmarium de

Bagnères-de-Bigorre

Edgar MOREAU, violoncelle8 juill. 2014 : Festival International de Colmar

11 juill. 2014 : Festival Rencontres Musicales au Casino d’Evian 16-17 août 2014 : Festival du Périgord Noir 29 oct. 2014 : Festival de Rameau à Daho,

musique française au Louvre - Auditorium du musée à Paris

Bruno PHILLIPPE, violoncelle 6 août 2014 : Août Musical de Deauville

7 août 2014 : Nuits Musicales en Vendée à Faymoreau 9 août 2014 : Août Musical de Deauville avec le quatuor Hermès 17-23 août 2014 : Festival Musical de la Vallée du Jaur et de l’Orb

Raphaël SÉVÈRE, clarinette11 juill. 2014 : Festival Rencontres Musicales d’Evian au Casino

Victor SICARD, baryton5 juill. 2014 : Festival Volcadiva au Casino de Royat

Guillaume VINCENT, piano5 juill. 2014 : Festival Les Cordes en Ballade à Viviers

12 juill. 2014 : concert aux Archives Nationales à Paris 12 août 2014 : Festival 1001 Notes – concert à l’Abbatiale de

Solignac avec l’Orchestre de Chambre Nouvelle Europe

FONDATION SAFRAN POUR LA MUSIQUE

Onadek Winan, soprano colorature étonnante !Euterpe, la muse de la musique et du chant, a une nouvelle amie, Onadek Winan ! Et la Fondation Safran pour la Musique qui soutient les jeunes virtuoses, un nouveau talent rare dans son vivier.

Cette jeune femme, née en 1991, commence sa formation musicale à 5 ans. Elle travaille d’abord le piano, intensément. Mais pas seulement. Elle ajoute des cordes à son arc artistique avec des cours d’art dramatique et de danse classique. Et comme elle est dotée de toutes les compétences, elle passe le concours d’entrée de la Maîtrise de Radio France, un chœur professionnel d’enfants. La sélection draconienne ne l’effraie pas. Elle franchit chacune des étapes haut la main et devient la soliste de l’ensemble.

Les concerts donnés dans toute la France intensifient son envie de faire de sa voix son instrument. Elle suit des cours de chant lyrique au Conservatoire Maurice Ravel (Paris 13ème) et, une fois le baccalauréat obtenu, entame un Cycle professionnel supérieur de chant lyrique à l’Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot.

Artiste polyvalente, elle travaille sa voix mais n’oublie pas le piano, pour lequel elle obtient un prix mention Très bien à l’unanimité avec Félicitations du jury au Conservatoire à rayonnement régional de Paris 8ème en 2010. L’année d’après, elle obtient le prix de chant avec le même succès. Elle entre alors au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris pour continuer à étudier le chant lyrique. Elle obtient son nouveau diplôme à l’unanimité du jury.

Pour avoir la possibilité de se perfectionner plus encore, elle passe le concours de la prestigieuse Juilliard School de New York. Objectif atteint : elle suit actuellement un « Bachelor in voice and vocal arts studies ». La Fondation d’entreprise

Safran pour la Musique finance cette formation très sélective.

La voici à l’aube d’une carrière prometteuse : elle a déjà été soprano solo dans le Gloria de Vivaldi, Norina dans Don Pasquale de Donizetti, le Feu et le Rossignol dans L’enfant et les sortilèges de Ravel, Marie dans La fille du régiment de Donizetti. Plus récemment, elle a prêté sa voix à Bastienne dans Bastien und Bastienne de Mozart à Paris et a joué dans Actéon de Charpentier à New York.

Et Onadek de nous confier : « J’ai finalement choisi le chant car cela correspond plus à ma personnalité. La barrière de l’instrument avec le piano me gênait, avec le chant je suis directement mon instrument, et la sensibilité que cela induit me parle davantage. Plus simplement, je pense être chanteuse lyrique depuis toujours, la scène me fascine. C’est là que je me sens le mieux. »

Pour écouter les extraits du Rondeau I et du Rondeau II d’Alexander Liebermann, récital avec orchestre donné par Onadek Winan au Alice Tully Hall (Lincoln Center) de New York, le 14 février dernier :

http://m.soundcloud.com/alexander-liebermann/sets/alexander-liebermann-rondeaux/for/b65570

CONTACTS POUR LE MÉCÉNAT ET LES FONDATIONS SAFRANFrançoise DESCHEEMAEKER, présidente des Fondations d’entreprise francoise.descheemaeker@safran.fr

Pascale DUBOIS, directeur de la Communication et du Mécénat pascale-marie.dubois@safran.fr

Véronique FAIVRE, déléguée générale du Mécénat veronique.faivre@safran.fr

Claude LEGOUIX, secrétaire général des Fondations d’entreprise claude.legouix@safran.fr

Site internet : www.safran-group.com

LA LETTRE DU MÉCÉNAT ET DES FONDATIONS SAFRANDirecteur de la publication : Françoise DescheemaekerDirecteur de la rédaction : Véronique Faivre

© K

essa

n W

inan

Quand un chef étoilé invite des femmes en cuisineIl est connu dans le monde entier. Son nom fait rêver les gourmets sur tous les continents, il a même figuré dans le classement du magazine Forbes des personnalités les plus influentes au monde… Alain Ducasse est un chef exceptionnel, mais c’est aussi un homme généreux, débordant d’idées qu’il met au service des autres. L’objectif de Femmes en avenir, association qu’il préside, est d’aider les femmes en difficulté sociale à se réinsérer grâce à la découverte des métiers de la restauration. Chaque année, entre 10 et 15 femmes vivant dans le Val-d’Oise sont recrutées et accompagnées pour passer un CAP cuisine en un an (au lieu de deux traditionnellement), en alternant formation en école et apprentissage dans des restaurants parisiens prestigieux (Alain Ducasse, Guy Savoy, Thierry Marx…). Les participantes sont embauchées par l’association ou ses partenaires pendant la durée de leurs études et sont rémunérées. Quentin Vicas, responsable de l’association, nous livre la recette de cette initiative originale soutenue par la Fondation d’entreprise Safran pour l’Insertion.

Quand et comment est née l’idée de Femmes en avenir ? Quentin Vicas : L’association a été créée en 2010 par Alain Ducasse afin de permettre à des femmes sans emploi d’accéder à une formation d’excellence dans les métiers de la restauration et d’obtenir un CAP, favorisant ainsi leur insertion professionnelle.

L’idée est venue après une rencontre entre Alain Ducasse et Bill Clinton autour d’initiatives prises par des entrepreneurs en faveur de la lutte contre la pauvreté. Le projet d’associer apprentissage de la cuisine et insertion professionnelle a ensuite germé grâce à l’aide de Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise.

Quelle est l’implication d’Alain Ducasse ? Q V : Même si son agenda est bien rempli, Alain Ducasse porte une attention toute particulière à ce projet, et plus particulièrement aux femmes qui y participent. Il les rencontre régulièrement afin de les soutenir et de les motiver à aller au bout de cette formation

exigeante. De plus, ses restaurants parisiens accueillent tous les ans des candidates dans le cadre de leur alternance.

Pourquoi avoir implanté l’association dans le Val-d’Oise ? Q V : Le centre de formation qui dispense l’enseignement théorique, l’Institut des Métiers de l’Artisanat de Villiers-le-Bel, est situé dans le Val-d’Oise. C’est donc tout naturellement que notre action recrute les participantes dans les communes proches de Villiers-le-Bel.

Quels sont les résultats des premières promotions ? Les jeunes diplômées ont-elles trouvé un emploi ? Q V : Nous avons obtenu des résultats qui dépassent largement nos espérances. 100 % de réussite à l’examen du CAP cuisine et 67 % de retour à l’emploi, ce qui est très satisfaisant pour ce type d’action. Mais bien entendu, notre objectif reste d’améliorer ce dernier taux.

Que vous a apporté le soutien de la Fondation Safran pour l’Insertion ? Q V : Le soutien de la Fondation Safran est précieux pour l’association. Il permet de financer la formation de cinq femmes, qui se dotent ainsi du bagage technique qui leur permettra de trouver un emploi et de s’élever socialement.

Pour en savoir plus sur Femmes en avenir : http://www.alain-ducasse.com/fr/decouvrez-alain-ducasse

FONDATION SAFRAN POUR L’INSERTION

© A

delin

e M

onni

er

C’est le nombre de jouets que les collaborateurs des deux sites parisiens de Safran, Martial Valin et Paul-Louis Weiller, ont donné lors de la collecte organisée pendant l’heure du déjeuner, juste avant les fêtes de Noël, pour le Secours populaire français. Ces cadeaux ont embelli le sapin des enfants des familles démunies de la Seine-Saint-Denis et de Paris. La générosité est une valeur forte du Groupe.Fondé en 1945, le Secours populaire français est une association à but non lucratif, déclarée Grande cause nationale. Le SPF s’est donné pour mission d’agir contre la pauvreté et l’exclusion en France et dans le monde, en étant particulièrement attentif aux problèmes d’exclusion de l’enfance et des familles défavorisées.Pour en savoir plus sur l’association : http://www.secourspopulaire.frLE

CHIFF

RE A

RETE

NIR

239

MÉCÉNAT

Festival de Froville : histoire et musique en partageSurprendre les enfants, développer leur curiosité en leur faisant découvrir des univers culturels et des savoir-faire artisanaux… Voilà un programme qui connaît un franc succès auprès des petits Lorrains. Safran soutient les initiatives mises en place par le Festival de Froville (Meurthe-et-Moselle). Apprendre en s’amusant ? C’est possible !

Les ateliers pédagogiques, une entrée dans l’Histoire

Depuis sept ans, l’association des « Amis du patrimoine culturel de Froville » organise des ateliers pédagogiques pour les collégiens de 5ème. Cette année, entre avril et mai, 630 élèves ont pu participer à différentes activités permettant de mieux connaître le patrimoine artistique et culturel de la région lorraine, comme l’initiation à la pierre de taille, l’introduction à l’architecture, l’éveil à la musique baroque, la création de mosaïque, le modelage-poterie. Animées par des artistes et artisans professionnels, ces sessions ont un triple objectif : 1 – accompagner les élèves dans la découverte de l’héritage historique, 2 – les familiariser avec des techniques ancestrales, 3 – les initier au répertoire musical. Cette démarche originale offre un accès à la culture hors de la classe et vise à intéresser un jeune public parfois détaché du système scolaire. Les articulations avec les programmes des cours permettent également aux professeurs de continuer à travailler sur les savoirs acquis pendant ces temps d’expérimentation.

Ces actions sont maintenant complétées par une autre formule, également validée et encouragée par l’Education nationale.

Concert « Coup de foudre » : la musique pour tous

Le Festival de Froville a accueilli l’après-midi du 30 mai le concert « Coup de foudre » dans l’église romane, lieu prestigieux de la région. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du dispositif mis en place par l’Etat « Les cordées de la réussite ». Ces représentations sont données par l’ensemble parisien « Le Palais royal » qui déplace son initiative en province.

Le concert « Coup de foudre » est construit en concertation avec l’équipe d’encadrement des élèves. L’objectif est de permettre à des publics empêchés d’assister pour la première fois à un concert de musique classique et, ce faisant, de découvrir que c’est un héritage partagé par tous. Les quelque 250 jeunes spectateurs ont pu aussi échanger avec les musiciens.

Safran a la volonté de promouvoir l’égalité des chances et de lutter contre toutes formes de discrimination. Le soutien apporté au Festival de Froville participe à cette ambition positive.

Pour en savoir plus sur le Festival de Froville, haut lieu de la musique sacrée baroque : http://www.festivaldefroville.com

Atelier pierre de taille

L’église de Froville date du XIème siècle. Les concerts de musique baroque qu’elle accueille bénéficient de la nef historique et de son acoustique remarquable.

PARU DANS LA PRESSE

LES FONDATIONS D’ENTREPRISE SAFRAN MISENT SUR L’INVESTISSEMENT DURABLE…GROUPE INTERNATIONAL DE HAUTE TECHNOLOGIE, LEADER DANS LES DOMAINES DE L’AÉRONAUTIQUE ET DE L’ESPACE, DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ, SAFRAN A DÉVELOPPÉ UNE VRAIE DYNAMIQUE AUTOUR DE SES DEUX FONDATIONS, POUR L’INSERTION ET POUR LA MUSIQUE, PRÉSIDÉES PAR FRANÇOISE DESCHEEMAEKER

Ayant été, successivement, directrice des ressources humaines et du management puis directrice de la communication du groupe Safran, c’est avec une conviction naturelle que celle-ci assume aujourd’hui cette fonction. Le lien entre ses expériences professionnelles passées et ses engagements actuels est pour elle évident : même ancrage dans un socle de valeurs de respect et de confiance, même primauté de la relation humaine, même rigueur dans les processus et dans les critères de décision. Cette dernière exigence est primordiale.

Pour Françoise Descheemaeker, les Fondations ont une vraie responsabilité dans le choix pertinent des projets retenus : « c’est la même approche qui prévaut dans nos Fondations et dans nos métiers de base : nous investissons de manière durable et avec une vision long terme. Le caractère pérenne des retombées attendues pour les bénéficiaires est le critère principal de nos choix ».

Pour autant, « cette rigueur n’exclut pas la créativité » précise Françoise Descheemaeker, bien au contraire :« Les Fondations représentent aussi des espaces de liberté et d’expérimentation qui leur permettent d’innover chacune comme un laboratoire sociétal ».

PLUS DE 250 PROJETS SOUTENUS DEPUIS 2005Le propos prend sa pleine mesure quand il s’illustre de plus de 250 projets soutenus depuis 2005 en France et hors de France.

C’est en 2004 que naît la première Fondation du Groupe, consacrée à la musique, qui va évoluer sur le terreau fertile de l’aide directe aux jeunes talents d’exception dans le domaine vocal et instrumental. La Fondation fonctionne comme un incubateur en quelque sorte.

Le Prix Fondation pour la musique qu’elle remet chaque année à un jeune artiste particulièrement prometteur acquiert rapidement une vraie notoriété : les lauréats font tous de belles carrières. Celle de Victor julien-Laferrière, violoncelliste lauréat 2013, devrait s’envoler très vite.

L’expertise de la Fondation s’appuie sur des observateurs reconnus du monde musical, aussi bien au sein de son Conseil d’administration que dans les associations partenaires. Elle transparaît au travers des artistes qu’elle soutient, tel le violoncelliste Edgar Moreau désigné lauréat du prix « Révélation soliste instrumental » aux Victoires 2013 de la musique classique. La Fondation pour l’Insertion

voit pour sa part le jour en 2005, avec l’objectif de favoriser l’insertion sociale ou professionnelle d’adolescents et de jeunes adultes touchés par un handicap physique, sensoriel, mental ou social.

A l’international, la Fondation choisit d’intervenir dans les pays où Safran a une implantation majeure. C’est par exemple, en Inde, une aide à la réinsertion professionnelle des femmes sans ressources à Bangalore ou, au Maroc, la participation à la rénovation d’écoles à Casablanca. C’est aussi, au Brésil, en partenariat avec l’International Youth Foundation, un soutien aux adolescents d’une favela de Rio pour leur permettre d’acquérir une solide formation professionnelle et les aider à trouver un emploi.

En France, la Fondation travaille sur plusieurs axes forts comme l’autisme, l’insertion par le sport ou l’accompagnement dans leur scolarité des enfants malades.

« LA RENCONTRE AVEC DES PERSONNES EXTRAORDINAIRES »Elle s’est en outre fortement engagée, en liaison avec les DRH de Safran, sur le projet « Elan » qui accueille chaque année dans les sociétés du Groupe de jeunes handicapés pour des formations diplômantes en alternance et les accompagne par tutorat interne sur des postes adaptés à leur type de handicap.

« Et nous faisons de notre mieux pour les aider à trouver un emploi » glisse la Présidente qui lève un coin du voile, par ailleurs, sur un ambitieux projet de conception de fauteuils roulants innovants où l’implication des collaborateurs du Groupe est également significative.

La Fondation offre de plus en plus, en effet, aux salariés du Groupe qui le désirent la possibilité de contribuer aux projets qu’elle retient. C’est ainsi qu’une trentaine de salariés sont déjà engagés auprès de l’association Frateli pour parrainer, pendant leurs études et à leur entrée dans la vie professionnelle, des étudiants à haut potentiel boursiers de l’Etat.

Françoise Descheemaeker porte un regard enthousiaste sur l’ensemble : « la plus grande satisfaction dans cette fonction, c’est la rencontre avec des personnes extraordinaires. C’est aussi le constat qu’avec des sommes souvent modiques mais en s’appuyant sur des partenariats performants, on peut soulever des montagnes ».

Et la satisfaction de Jean-Paul Herteman, le Président-Directeur Général de Safran, n’est pas feinte non plus quand il déclare : « nous voulons agir dans le champ social et culturel avec la même exigence, la même énergie, que dans la vie industrielle et montrer que l’on peut y être aussi efficaces ».

Françoise Descheemaeker, présidente des

Fondations Safran

Victor Julien-Laferriere, lauréat du Prix Fondation d’entreprise Safran pour la Musique 2013 (DR)

Reportage paru dans Le Monde des Fondations, novembre-décembre 2013, pp. 34-35 | www.lemondedesfondations.com |