la leçon de démocratie - le soir d'algérie , quotidien

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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» J'ai lu avec délectation l'évocation signée d'un grand nom du journalisme algérien, en l'occurrence M. Kaouah, et j'y ai retrouvé une honnêteté rare de nos jours et la même verve qui nous animait du temps où notre jeunesse rimait avec engagement révolutionnaire. Et quelle fierté de le rappeler aujourd'hui à tous ceux qui n'ont plus d'espoir : parce que, au fond, et sans tomber dans les excès des jugements partisans, ce qui était le moteur de notre vie, l'espace de nos rêves les plus fous, c'était cet espoir têtu comme un soleil de steppe, accroché à la terre et à la mer, plus fort que toutes les prétentions bourgeoises... Le voilà le monde libéral que vous nous promettiez : les voilà vos supermarchés inondés de produits importés ! Quel mérite a-t-on lorsqu'on utilise l'argent du pétrole pour ramener la camelote de toutes les usines de la terre, lorsqu'on s'acharne à tuer la production nationale ? De la mayonnaise de Dubaï aux fèves écrasées d'Égypte et du jus d'orange saoudien aux figues de Barbarie en barquettes provenant de Tunisie, nous subissons l'invasion de produits qui, normalement, ne peuvent rivaliser avec le «Made in Algeria» ! Qu'il est bon de rappeler que l'Algérie suivait, dans les années soixante-dix, le chemin qui a permis à la Chine d'occuper la seconde place au rang des puissances mondiales ! Compter sur soi, produire, ici, tout ce dont nous avons besoin. Quant à la qualité, demandez-vous pourquoi les trabendistes importent de faux robinets BCR ou dites à un électricien ce qu'il pense des compteurs de l'usine d'El Eulma ! Demandez à un agriculteur s'il est prêt à changer son tracteur constantinois contre une marque étrangère... Alors, la crise qui s'annonce sera-t-elle salutaire et donnera-t-elle le courage à nos dirigeants d'abandonner la politique suicidaire qu'ils suivent depuis 25 ans ? [email protected] Des vérités bonnes à rappeler MARDI 23 DÉCEMBRE 2014 - 30 SAFAR 1436 - N° 7363 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 «Le prix de notre engagement : la clandestinité et l’exil» Lire l’entretien en pages 6 et 7 l FRONTIÈRES MALIENNES ET LIBYENNES Alerte aux produits radioactifs MOUSSA TOUATI ET L’INITIATIVE DU FFS : MENACE ET INCITATION AU MEURTRE CONTRE KAMEL DAOUD «Une simple perte de temps» l ESSEBSI ÉLU PRÉSIDENT DE LA TUNISIE La leçon de démocratie La leçon de démocratie Mohamed Aïssa souffle le chaud et le froid PAGE 5 PAGE 5 PAGE 3 Photo : NewPress Photos : DR l Comme prévu, Béji Caïd Essebsi est officiellement élu président de la République de la Tunisie depuis hier lundi 22 décembre 2014. Les résultats du deuxième tour des présidentielles du 21 décembre annoncés dans l’après-midi, hier lundi, par l’Instance supérieure indépendante pour les élections, sont sans appel : à 55,68% des suffrages, Essebsi devance largement son rival, le président intérimaire sortant, Moncef Marzouki, qui n’en obtiendra que 44,32%. PAGE 3

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Page 1: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

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Le Bonjour du «Soir»

J'ai lu avec délectation l'évocationsignée d'un grand nom du journalismealgérien, en l'occurrence M. Kaouah, et j'yai retrouvé une honnêteté rare de nosjours et la même verve qui nous animait dutemps où notre jeunesse rimait avecengagement révolutionnaire. Et quellefierté de le rappeler aujourd'hui à tousceux qui n'ont plus d'espoir : parce que, aufond, et sans tomber dans les excès desjugements partisans, ce qui était le moteurde notre vie, l'espace de nos rêves les plusfous, c'était cet espoir têtu comme unsoleil de steppe, accroché à la terre et à lamer, plus fort que toutes les prétentionsbourgeoises...Le voilà le monde libéral que vous nous

promettiez : les voilà vos supermarchésinondés de produits importés ! Quel méritea-t-on lorsqu'on utilise l'argent du pétrolepour ramener la camelote de toutes lesusines de la terre, lorsqu'on s'acharne àtuer la production nationale ? De lamayonnaise de Dubaï aux fèves écraséesd'Égypte et du jus d'orange saoudien

aux figues de Barbarie en barquettesprovenant de Tunisie, nous subissonsl'invasion de produits qui, normalement,ne peuvent rivaliser avec le «Made inAlgeria» !Qu'il est bon de rappeler que l'Algérie

suivait, dans les années soixante-dix, lechemin qui a permis à la Chine d'occuperla seconde place au rang des puissancesmondiales ! Compter sur soi, produire, ici,tout ce dont nous avons besoin. Quant à laqualité, demandez-vous pourquoi lestrabendistes importent de faux robinetsBCR ou dites à un électricien ce qu'ilpense des compteurs de l'usine d'ElEulma !Demandez à un agriculteur s'il est prêt

à changer son tracteur constantinoiscontre une marque étrangère...Alors, la crise qui s'annonce sera-t-elle

salutaire et donnera-t-elle le courage à nosdirigeants d'abandonner la politiquesuicidaire qu'ils suivent depuis 25 ans ?

[email protected]

Des véritésbonnes à rappeler

MARDI 23 DÉCEMBRE 2014 - 30 SAFAR 1436 - N° 7363 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

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«Le prix de notre engagement :la clandestinité et l’exil»

Lire l’entretien en pages 6 et 7

l FRONTIÈRES MALIENNES ET LIBYENNES

Alerte aux produitsradioactifs

MOUSSA TOUATI ETL’INITIATIVE DU FFS :

MENACE ET INCITATION AUMEURTRE CONTRE KAMEL DAOUD

«Une simpleperte detemps»

l ESSEBSI ÉLU PRÉSIDENT DE LA TUNISIE

La leçon dedémocratieLa leçon dedémocratie

Mohamed Aïssasouffle le chaud

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l Comme prévu, Béji Caïd Essebsi est officiellementélu président de la République de la Tunisie depuis

hier lundi 22 décembre 2014. Les résultats dudeuxième tour des présidentielles du 21 décembreannoncés dans l’après-midi, hier lundi, par l’Instancesupérieure indépendante pour les élections, sont

sans appel : à 55,68% des suffrages, Essebsi devancelargement son rival, le président intérimaire sortant,Moncef Marzouki, qui n’en obtiendra que 44,32%.

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Page 2: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :14%

Non : 81,57%

S. opinion :4,43%

Avez-vousréservé pour

la soirée du réveillon ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’actuel gouvernement prendra ladécision d’imposer le chèque comme moyen de

transaction commerciale au-delà d’une certaine somme ?

Elaborer une stratégie glo-bale de développement estune tâche qui se mène à têtereposée. Pas chez nous ! Onjoue avec le fric du pétrolecomme avec un jouet et puisquand le robinet commence àtarir, on se rappelle soudainqu’il est urgent d’avoir une…stratégie de développement !Le prix du baril passe dans leschaussettes. Même si l’Algériea de confortables réserves dechange, la machine à sous ins-tallée en haut du derrick com-mence à montrer un électroen-céphalogramme plat. Si nousne pouvons plus manger noshydrocarbures, de quoi allons-nous vivre, Seigneur ? De laterre ! Quand j’entends dehauts responsables dire plusde 50 ans après l’indépendan-ce, qu’il faudra peut-être reve-nir à l’agriculture, je me discomme ça que c’est vrai, nousavons du pétrole mais pasd’idées… Il faut vraiment deschocs pour se réveiller ! Maisceux qui doivent élaborer cettestratégie ont déjà la leurpropre. Si le pays coule, eux,non ! Pas à craindre pour euxet leur progéniture. Eux, oui,ils sont sortis du sous-déve-loppement…

A. [email protected]

DIGOUTAGEInsubmersibles

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Une autre façon de voir les chosesLe nouveau cahier des charges pour les concessionnaires automobiles

semble ne pas faire consensus chez ces derniers. Certains estiment néces-saire de voir comment font nos voisins marocains et tunisiens en matièred’importation de véhicules, d’autant qu’ils ont une plus longue expériencedans ce domaine. Chez le voisin tunisien, par exemple, l’Etat impose un quotad’importation de véhicules qui tient compte non pas du chiffre d’affairesmais du bénéfice réalisé. Plus il est important, plus le concession-naire a droit à un plus grand nombre de véhicules à importer.Une bonne manière de lutter contre l’évasion fiscale.

Retour à la case départIl y a quelques années, le chef du gouvernement

d’alors, M. Ahmed Ouyahia, avait instruit les entre-prises et organismes publics d’éviter les dépenses en

cadeaux de fin d’année. Une décisionprise après constatation d’abus. Depuis,les entreprises se sont montrées plusregardantes sur cette dépense de marke-ting. Mais cette année, il semble évident,au vu des appels d’offres lancés, que

c’est la reprise de la frénésie dépen-sière dans ce chapitre. Sellal va-t-il les rappeler à l’ordre ?

Fin de la monotonie surles vols d’Air Algérie

Air Algérie va bientôt lancersur ses vols long courrierdes programmes audio etvidéo. Un appel d’offresvient d’être lancé dans cesens. Les droits de diffu-sion de ces programmesseront renouvelables trimes-triellement. Voilà qui mettrafin à la monotonie desvols.

Mardi 23 décembre 2014 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Page 3: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - A 88 ans, Béji CaïdEssebsi devient ainsi le troisièmeprésident à diriger la Tunisiedepuis son indépendance en1956 et le premier à accéder aupouvoir suprême à l’issue d’élec-tions réellement libres et démo-cratiques.

Le candidat battu, MoncefMarzouki, a certes occupé lafonction, mais c’était à titre intéri-maire et suite à un accord poli-tique après l’élection del’Assemblée constituante qui ledésignera dans le sillage de lamise en place des institutions dela transition.

Le nouvel homme fort de laTunisie, et contrairement à tout lepersonnel politique en vue cheznos voisins de l’Est depuis la«révolution du jasmin» du 14 jan-vier 2011 et la chute de Ben Ali,n’est pas issu de l’opposition.Contrairement à son rivalMarzouki, à Ghanouchi l’islamis-te et à une pléade d’autres diri-geants de formations politiquesen Tunisie qui, tous, étaient dansl’opposition et même dans laclandestinité, Caïd Essebsi estun ancien ponte du régime deHabib Bourguiba.

Issu de la vieille bourgeoisietunisoise, l’homme occupera dehautes fonctions auprès du pèrede la Révolution tunisienne enétant ministre de l’Intérieur, des

Affaires étrangères, de laDéfense de Bourguiba. Puis,sous Ben Ali, il occupera le postede président de l’Assemblée de1990 à 1991 avant de se retirerdu paysage politique sans pourautant jamais s’opposer au régi-me. Il ne reviendra au devant dela scène qu’après la «révolutiondu jasmin» où il sera chargé dediriger un gouvernement de tran-sition dont la mission était d’orga-niser l’élection de l’Assembléeconstituante.

Une mission que Essebsiréussira avec succès mais c’estle mouvement Ennahda qui rem-portera ce premier scrutin libredans l’histoire du pays. Ennahdaprend ainsi le pouvoir et formeune coalition gouvernementaletripartite, appelée d’ailleurs laTroïka tandis que Essebsi, lui,s’impose comme chef de l’oppo-sition au gouvernement islamiste.Il crée son parti, Nidaa Tounès(l’appel de la Tunisie, ndlr) qui estplus qu’un parti.

Un large front regroupant despartis laïques, de gauche, deshommes d’affaires, des syndica-listes, des militants de la sociétécivile dont le dénominateur com-mun est leur opposition aux isla-mistes. Dans cette affaire, CaïdEssebsi fera preuve d’un couragepolitique incontestable en y asso-ciant et en les assumant, d’an-ciens membres du RCD, le parti

honni de Ben Ali. Un couragedont ne peuvent faire preuve quede vrais hommes d’Etat et c’estassurément cette qualité qui faitla différence entre lui et Marzoukiet, de manière générale, qui enont fait, aux yeux des Tunisiens,l’homme qui incarne la stabilité,la sécurité et le sens de l’Etat.

Ce qui constitue du lourd dansun pays comme la Tunisie quis’était certes débarrassée de ladictature pure et dure de Zine ElAbidine Ben Ali mais pas tout àfait à l’abri de grandes répliquescomme celle qui a fortementsecoué l’Égypte, ou celle qui faitsaigner la Syrie ou encore cellequi a fait exploser la Libye.

Pays de dix millions d’habi-tants, de taille modeste, à l’éco-nomie frappée de plein fouetavec le déclin de ce qui faisait sa

principale ressource, le tourisme,la Tunisie est également vulné-rable au plan sécuritaire. Parmitous les pays de la région, laTunisie est le seul pays à ne pasdisposer d’une armée fortecomme l’Algérie, l’Égypte, et laLibye sous Kadhafi.

C’est, effectivement, au plansécuritaire davantage qu’écono-mique que la Tunisie est mena-cée depuis l’éclatement de lacrise libyenne à ses frontièressud et l’apparition de groupes ter-roristes salafistes tunisiens parti-culièrement féroces.

En janvier 2013, les observa-teurs étaient stupéfaits en appre-nant que le groupe terroriste quia attaqué le site gazier deTiguentourine, dans l’extrêmesud algérien, «était constituémajoritairement de salafistes…

tunisiens. Assurément, il s’agit làdu plus grand défi auquel seraconfronté le nouveau maître deCarthage qui, avant même la pro-clamation des résultats officiels,avait annoncé que sa premièrevisite à l’étranger le sera à Alger.

Avec 965 km de partagésentre les deux pays, il est évidentque la coopération militaire etsécuritaire entre Alger et Tunisest tout simplement vitale.

La Tunisie, qui vient de cloreune période de transition avecsuccès et une leçon de démocra-tie et de maturité admirée dans lemonde, devra désormais passerà autre chose : préserver cettejeune démocratie contre toutemauvaise surprise.

En premier lieu, un terrorismequi gagne en ampleur.

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité

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Comme prévu, Béji Caïd Essebsi est officiellement éluprésident de la République de la Tunisie depuis hier lundi22 décembre 2014. Les résultats du deuxième tour desprésidentielles du 21 décembre annoncés dans l’après-midi, hier lundi, par l’Instance supérieure indépendantepour les élections, sont sans appel : à 55,68% des suf-frages, Essebsi devance largement son rival, le présidentintérimaire sortant, Moncef Marzouki, qui n’en obtiendraque 44,32%.

Mardi 23 décembre 2014 - PAGE3TUNISIE

La leçon de démocratie

Le Président Essebsi.

FRONTIÈRES MALIENNES ET LIBYENNES

Alerte aux produits radioactifs

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Pour parer à toutes éven-tualités du genre, les Douanesalgériennes anticipent en créantdes unités douanières spéciali-sées dans la sécurité nucléaire etle contrôle de la radioactivité,selon le directeur général desDouanes algériennes,M. Mohamed Abdou Bouderbalaen marge de ladite conférence.L’objectif assigné à cette opéra-

tion, dit-il, est le renforcement dela sécurité nucléaire aux fron-tières. «L’objectif de ce projet estde constituer des équipes de spé-cialistes en sécurité nucléaire quiseront déployées au niveau desplateformes portuaires et aéro-portuaires pour le contrôle de toutproduit et équipement suscep-tibles de contenir des matières

polluées et pouvant être, éven-tuellement, une source radioacti-ve», a expliqué M. Bouderbala àla presse.

Les éléments de ces unitésdouanières spécialisées serontsélectionnés parmi les officiersdes douanes et seront formés encollaboration avec leCommissariat à l’énergie ato-

mique (Comena) afin qu’ils soientopérationnels à travers les diffé-rents points de contrôle aux fron-tières nationales.

Une idée soutenue et appuyéepar le chercheur du Comena quia relevé l’importance de cettedémarche «pour le bien de notrepays et de son économie». «Ceprojet donnera lieu également à

l'acquisition de nouveaux équipe-ments de détection qui s'ajoute-ront à ceux déjà mis en place auniveau des points de contrôleportuaires et aéroportuaires etnécessitant un personnel quali-fié», a indiqué le directeur géné-ral des douanes. Et d’ajouter :«Des équipes dédiées à cettemission sont déjà sur le terrain,mais avec la mise sur pied de cesunités spécialisées, les activitésseront mieux organisées.»

La sonnette d’alarme tirée parles Douanes algériennes fait suiteà des informations faisant état detentative d’introduction de cegenre de produits du côté desfrontières maliennes et libyennes.

Pour le premier responsabledes Douanes algériennes, «il y arenforcement des effectifs desdouanes et de leurs moyens, etce, particulièrement au niveaudes frontières avec le Mali et laLibye pour faire face auxmenaces», ajoutant que «lesdouaniers travaillent en étroitecollaboration avec les autrescorps de sécurité, notammentl’Armée nationale populaire(ANP) et la Sûreté nationale».

A. B.

Y a-t-il eu tentative d’in-troduction de produitsradioactifs ou de matières«polluées» sur le sol algé-rien ? Les Douanes algé-riennes, qui évitent de seprononcer sur la question,tiennent quand même àtirer la sonnette d’alarmesur la «gravité d’un telacte». C’est ce qui ressortde la conférence animéehier au siège de la DGD, parle commissaire à l'énergieatomique, M. MohamedDerdour, sur la sécuriténucléaire et le contrôle dela radioactivité au niveaudes frontières.

Inquiétudes aux frontières.

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Page 4: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 4Actualité

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Mettant en avant lesouci de consacrer les droits despassagers, souvent lésés, etd’améliorer la qualité des presta-tions et de service, le ministredes Transports évoquera desincitations et des sanctions selonle degré d’engagement desagents et travailleurs du secteur,appelés à davantage de respon-sabilisation et de préservation dupavillon national. «Nous seronsfermes, vigilants», assureraAmar Ghoul. Des mesures qui s’inscrivent

également dans le cadre de lamodernisation de l’aviation civile,un projet de loi en ce sens étanten cours d’examen àl’Assemblée populaire nationale.Par ailleurs, le ministre des

Transports a inspecté le centrede maintenance d’Air Algérie quiprend en charge les avions civilsbattant pavillon national ou étran-ger ainsi que les avions militairesalgériens. En ce sens, AmarGhoul appellera à «élargir lechamp de la maintenance» enciblant le marché africain qu’ilqualifiera de «fructueux» ainsique la prise en charge desavions étrangers qui survolentl’espace algérien. Il s’agira éga-lement d’une mise à niveau glo-bale et d’une démarche demodernisation tous azimuts de lamaintenance, un segment quiconstitue «la priorité des priori-tés», dira le ministre desTransports qui n’écarte pas l’op-portunité de recourir à l’expertiseétrangère.

Auparavant, Amar Ghoul avaitinspecté le projet de la nouvelletour de contrôle de l’aéroportd’Alger dont les travaux de réali-sation ont été déjà lancés enparallèle avec ceux de quatreautres tours (Oran, Constantine,Ghardaïa et Tamanrasset) etconfiés à deux constructeursespagnol et chinois pour un mon-tant global d’une douzaine de

milliards de dinars et des délaisde réalisation de 16 à 22 mois. Exigeant un suivi rigoureux et

efficient par l’Entreprise nationa-le de la navigation aérienne(ENNA) en termes de travaux,acquisition des équipements etformation, le ministre desTransports insistera sur l’impéra-tif de livrer ces tours dans lesdélais contractuels. Ceci dans le

contexte de la modernisation dutransport aérien, le développe-ment au niveau des aéroportsd’Alger et de Tamanrasset deplateformes (hubs) de transit àvocation internationale, interré-gionale et africaine, et dans lamesure où un projet d’extensionde l’aérogare d’Alger est déjàlancé et devant permettre d’ac-cueillir quelque 16 millions depassagers à l’horizon 2017.Mais aussi eu égard au renfor-cement de la flotte aériennenationale, notamment celle d’AirAlgérie. Notons justement que la

compagnie nationale a récep-tionné hier, en présence d’AmarGhoul, un ATR 72-600, d’un coûtde 21 millions de dollars et d’unecapacité de 70 passagers. Un appareil qui est le premier

d’une série de 16 aéronefs (3ATR, 10 Boeing et 3 Airbus)acquis pour un montant globalde 1,073 milliard de dollars (93,3milliards de dinars) et qui serontlivrés progressivement durantles deux prochaines années.

C. B.

TRANSPORT AÉRIEN

De nouvelles mesures attendues dès le début 2015

Renforcement de la flotte aérienne d’Air Algérie.

De nouvelles mesures en faveur des voyageurs parvoie aérienne sont attendues dès le début 2015. Cesmesures concernent notamment le respect de la ponctua-lité, l’organisation des vols, la gestion et la sécurisationdes bagages et l’information des passagers, indiquait hierle ministre des Transports, Amar Ghoul, lors d’une visited’inspection au niveau de l’aéroport international Houari-Boumediène.

Au total, 861 projets d’investis-sement touristique ont été lancésen Algérie depuis 2008. Pour uneenveloppe budgétaire de l’ordre de340 milliards de dinars, ces projetsdevront offrir plus de 104 000 lits etcréer plus de 45 000 emplois. C’estce qu’a indiqué le directeur du tou-risme au ministère du Tourisme etde l'Artisanat. Salah Benreguia - Alger (Le Soir) -

S’exprimant, hier, en marge d’une rencontresur l’investissement dans le domaine detourisme tenue à l’hôtel Mazafran à Alger,Mohamed-Sofiane Zoubir a précisé que«sur les 861 projets, le ministère duTourisme et de l’Artisanat a réceptionné 76établissements touristiques ; 18 autorisa-tions d’exploitation ont été délivrées».

S’inscrivant dans le cadre de la politiquenationale relative au secteur du tourisme,les pouvoirs publics ont consenti, selon lamême source, des avantages importantsen matière d’investissements touristiques àla faveur des Lois de finances des années2009, 2011 et 2013, notamment en termede bonification des taux d’intérêts sur lescrédits d’investissement, en plus des facili-tés d’accès au foncier.

La politique en question implique égale-ment l’apport de l’expertise et le savoir-faire étrangers. D’ailleurs, au niveau dudépartement de Mme Zerhouni, 4 projets departenariat avec des étrangers ont étéenregistrés. «Deux projets d’investisse-ment pour la wilaya d’Alger, un à Skikda etun autre à Constantine ont été enregistrés.Ce sont des gros projets d’investissementtouristiques. En sus de ces projets, on noteégalement tous les contrats de manage-ment qui ont été signés avec les investis-seurs privés via la mise en place d’un sys-tème de mise à niveau et d’un système demanagement qui sera supervisé et assurépar des compétences étrangères» a préci-sé plus loin M. Zoubir.

Utile de souligner dans ce sillage, que lapolitique relative au secteur du tourismeadoptée par le ministère du Tourisme et de

l’Artisanat et qui s’étalera jusqu’à l’horizon2030, se propose d’asseoir une stratégiebasée sur l’adhésion totale de l’ensembledes institutions directement ou indirecte-

ment impliquées dans la conception, ledéveloppement et la promotion des activi-tés touristiques pour l’émergence d’unevéritable industrie du tourisme. Au-delà de

ces statistiques, les experts insistent, enoutre, sur l’encouragement des hôteliersqui investissent dans la formation, et ce, parl'octroi d'avantages fiscaux et parafiscaux,le rallongement des délais de rembourse-ment des crédits compte tenu de la spécifi-cité de ce secteur, ainsi que la révision desavantages octroyés par l'Agence nationalede développement de l'investissement(Andi) et leur adaptation en fonction desbesoins du secteur.

Sur un autre sujet, les spécialistes entourisme soutiennent bec et ongles qu’afinde développer le secteur du tourisme, lamobilisation et la contribution de tous lesprofessionnels de l’hôtellerie est de mise.D’ailleurs, l’apport du secteur bancaire estplus que recommandé.

Présente à cette rencontre, Mme AzounNacira, cadre au Crédit populaire d’Algérie(CPA) a fait savoir que sa banque a signéplusieurs conventions avec le ministère detutelle, dans l’objectif d’accompagner lesinvestisseurs dans la réalisation de leursprojets, et ce, jusqu’à 60% du coût total.

S. B.

DÉVELOPPEMENT DU TOURISME EN ALGÉRIE

Plus de 860 projets d’investissement lancés depuis 2008

Hier, lors d’un point de pres-se organisé à l’hôtel Hilton,l’entreprise qui se targued’avoir fabriqué le premier télé-viseur Ultra HD en Algérie,lancé début 2014, met envente le i-Smart Family, uneexclusivité algérienne. Unenouveauté technologique com-posée de produits électro-

niques qui interagissent entreeux via un réseau sans fil wifiet une connexion internet.Chaque famille désireuse

de s’offrir une telle gammedépensera relativement peupour des services permettantle partage ou l’affichage defichiers multimédias : photos,vidéos... existant dans le

smartphone ou la tablette etvice-versa, ou carrément laprise de contrôle du téléviseur.Aussi, un smartphone ou unetablette servira de simple télé-commande du téléviseur, demanette de jeu, ou à faire défi-ler le programme TV. Il suffitaux utilisateurs de se bran-cher sur un même réseaudomestique. Plusieurs autres fonction-

nalités s’offrent également àces utilisateurs. En leNscreen, option de partagemédia, de la télécommande et

la télévision Post Back (trans-fert du programme diffusé surle téléviseur vers le smartpho-ne ou la tablette), ainsi que lareconnaissance faciale, lecontrôle gestuel, le HomeCloud, le Go Live TV et laFrequency. Iris Sat est lamarque commerciale de l’en-treprise algérienne Saterexcréée en 2004. Spécialiséedans la fabrication des produitsélectroniques et électroména-gers, elle emploie, aujourd’hui,plus de 1 300 personnes.

M. B.

DERNIÈRE INNOVATION D’IRIS-SAT

Lancement de l’i-Smart Family sur le marché algérien !

Une dernière nouveauté pour clôturer l’année : Iris-Sat, qui s’est révélé comme étant le leader des entre-prises algériennes spécialisées dans les produitsélectroniques et électroménagers, tenait à boucler2014 en lançant un bouquet de produits répondant à lapointe des nouvelles technologies.

4 projets de partenariat avec des étrangers ont été enregistrés avec le département de Mme Zerhouni.

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Page 5: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Cen’est qu’un coup médiatique», affir-mait hier lundi Moussa Touati lorsd’une conférence de presse, invitéqu’il était à se positionner par rap-port aux initiatives des uns et desautres, lui qui partage avec ce beaumonde le diagnostic d’un paysendurant une crise multidimension-nelle. Ceci avant de porter l’estoca-de en estimant que c’est une «pertede temps», soutenant avoir déclinél’invitation qui lui a été faite par ladirection du vieux front de l’opposi-tion pour une entrevue dans le cadredes concertations bilatérales que cedernier a initiées depuis le 20octobre dernier. «Je ne peux pasdiscuter sur la base d’une feuille

blanche», disait-il, estimant qu’undialogue suppose «un ordre du jouravec des points de débats définis». Mais là ne sont pas les seules

raisons ayant poussé le patron duFNA à décliner l’offre du FFSpuisque Touati trouve «incongru» lefait que la direction nationale dudoyen des partis de l’oppositiondans le pays puisse prendre langued’avec les partis du pouvoir qui ontacquis, selon lui, leurs places grâceà des élections truquées «où l’ar-gent sale a eu le beau rôle». Mais etvous qui avez pris part à toutes cesélections où la fraude était à chaquefois maîtresse de séance ? lui feraremarquer un confrère. Ce à quoiTouati s’emportera dans un premier

temps avant d’avouer en aparté être«forcé par les cadres du parti à par-ticiper à la dernière élection prési-dentielle à l’issue de laquelle il a étéclassé bon dernier avec seulement0,56% des suffrages exprimés».Concernant l’autre initiative, celle

portant transition démocratique prô-née par une grande partie de l’oppo-sition et des personnalités nationales,le président du FNA y voit une simplelutte d’appareils partisans qui secontentent, selon lui, «de se retrouverentre eux dans des salons feutrés,

loin du peuple, seul détenteur de lasouveraineté et de la légitimité».Il s’attaquera également à la

revendication de cette même opposi-tion d’une élection présidentielle anti-cipée, y voyant un simple «appétit decertains de prendre leur revanche».Et ce, avant de se contredire, invitant«ceux qui ont ramené le président dela République» à une telle option,Touati avouant sa conviction que cedernier «ne peut plus assumer sesmissions» de premier magistrat dupays. Cela dit, s’il éprouve de l’aisance

à stigmatiser les initiatives desautres, Touati éprouve les pires diffi-cultés à émettre la sienne, se per-dant dans des mots d’ordre géné-riques. Comme celui de se référer àchaque fois au peuple et à la rue,sans se «risquer» à appeler à desmanifestations publiques.

M. K.

MOUSSA TOUATI ET L’INITIATIVE DU FFS :

«Une simple perte de temps»Sévère est l’appréciation du président du FNA (Front

national algérien) de l’initiative du FFS portantconférence nationale sur la reconstruction du consen-sus national.

MENACE ET INCITATION AU MEURTRE CONTRE KAMEL DAOUD

Mohamed Aïssa souffle le chaud et le froid

CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE

Derdouri écarte tout impact sur le secteur de la poste et des télécommunications

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Quel impact pourra produirela chute des prix du pétrole sur lesprojets de développement du sec-teur de la poste et des télécommuni-cations ? «Aucun», selon la premiè-re responsable du secteur. Zohra Derdouri a expliqué que le

secteur fait «l’exception». Comment ?«La poste et les télécommunicationsest un secteur productif et peut doncse prendre en charge lui-même.»C’est ce qu’a expliqué la ministre dela Poste et des Technologies de l’in-formation et de la communicationqui a réuni hier, à Alger, les direc-teurs de la poste et des TIC des 48wilayas pour décortiquer ensembleles problèmes du secteur. Une

réunion à huis clos de deux joursentre la ministre de la Poste et desTIC et ses directeurs régionaux pourfaire le diagnostic du secteur. «Nous allons évaluer l’état

d’avancement de la mise en œuvredes actions inscrites à l’actif denotre secteur, exposer et identifierles difficultés et les dysfonctionne-ments que rencontrent les direc-teurs des différentes wilayas pouressayer de les aider à résoudreleurs problèmes. Nous allons aussifaire des propositions pour le déve-loppement du secteur dans les diffé-rentes régions. Nous avons consta-té lors des visites qu’il y avait desspécificités régionales que nousdevons prendre en compte», a indi-

qué Mme Derdouri. Evoquant les pro-jets de son secteur, la ministre de laPoste et des TIC a indiqué que leprogramme quinquennal ported’abord sur la poursuite du dévelop-pement de l’infrastructure pour

atteindre plus de citoyens, augmen-ter l’accès et le débit au niveau detout le territoire national, le raccor-dement des zones industrielles, desétablissements d’éducation, de for-mation et de santé, ainsi que 2049annexes des communes et ledéploiement de la technologie 4Gfixe pour atteindre un objectif de 2millions d’accès. Le secteur, dit-elle,va axer aussi ses efforts sur l’émer-gence d’applications locales quicontribueront au développementd’une économie numérique et de lapromotion de nouveaux incubateurspour l’innovation dans le domainedes TIC, pour encourager la créationd’entreprises et de microentreprises. Le e-commerce constitue aussi

un défi pour le secteur. Mais pour samise en œuvre, souligne la premièreresponsable du secteur, il faudrad’abord créer un contexte nationalde confiance numérique qui seconcrétisera à travers la mise enplace d’entités permettant la sécuri-

sation des données et des sys-tèmes. Ceci sera possible avec l’uti-lisation de la certification électro-nique dont le projet a été adopté parl’APN jeudi dernier. L’intervenante aaussi rappelé le lancement du servi-ce universel dans le domaine destélécommunications. Il permettraune plus grande couverture deszones isolées en matière de télé-phonie et d’internet et le délai dulancement est fixé au plus tard le 1ersemestre 2015. Concernant l’activité postale,

Mme Derdouri a indiqué que son pro-gramme sera axé sur la généralisa-tion de l’informatisation des bureauxde poste, l’extension du parc desguichets automatiques bancaires, ledéveloppement de la monétique, lamise à disposition de moyens depaiement diversifiés, la généralisa-tion de la traçabilité du courrier et lasécurisation des systèmes grâceaux sites de secours (back-up).

S. A.

Tout en condamnant l’appel aumeurtre émis par le fanatiqueHamadache Zeraoui contre KamelDaoud, le ministre des Affaires reli-gieuses, Mohamed Aïssa, estimeque l’auteur de «Meursault, contre-enquête» doit prouver au peuplealgérien qu’il n’est pas en passed’être «récupéré par un lobby sio-niste international hostile à l’islamet l’algérianité».

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Mêmesi le ministre des Affaires religieuses a qualifié,hier à Alger, de «dérapage dangereux» lesmenaces et l’incitation au meurtre du chroni-queur et écrivain Kamel Daoud, il a néanmoinsréduit la fatwa de l’intégriste HamadacheZeraoui à un «acte virtuel lancé sur le réseausocial Facebook». Pour rappel, le prêcheur de la mort était

pourtant intervenu à plusieurs reprises sur deschaînes TV privées non agréées mais toléréespar les pouvoirs publics, pour réaffirmer sonappel au lynchage. Sur ce même chapitre,

Mohamed Aïssa dit d’abord ne pas reconnaîtrele statut de mufti à l’individu en question, et ce,avant de préciser qu’une fatwa émane essen-tiellement d’une autorité religieuse. «Je ne trouve la trace de Zeraoui ni dans

les universités des sciences islamiques enAlgérie, ni au sein des établissements de for-mation des imams, ni parmi les imams quecompte le ministère», a-t-il relevé. Il ajoute à cepropos, qu’on ne peut juger Kamel Daoud sansavoir lu son œuvre, faisant ainsi allusion aumeneur du mouvement salafiste fantocheSahwa (l’éveil) des mosquées. Mais leministre, lui, juge, sinon s’inquiète pour le casKamel Daoud. Même s’il lui reconnaît le statutde «brillant chroniqueur» et de «talentueuxécrivain», allant jusqu’à le considérer comme«ami», il l’appelle, toutefois, à «ne pas tombersous le charme d’un sionisme rampant». Il préconise dans ce sens, et afin de mettre

fin à tout amalgame, que Kamel Daoud «doitfaire l’effort de prouver au peuple algérien qu’iln’est pas en passe d’être récupéré par unlobby sioniste international hostile à l’islam etl’algérianité». Cela dit, il insiste entre-tempssur le fait que l’auteur de «Meursault, contre-enquête» doit «respecter les règles fondamen-

tales de l’écriture au nom de l’Algérie et le prin-cipe du sacré».

«Radicalisme rampant…mais virtuel» !

Mais le ministre des Affaires religieuses, qui alancé quelques piques au chroniqueur et écrivainsujet à polémique, justifie ses propos par lesimple fait de l’inquiétude. Celle envers une intel-ligence algérienne (Kamel Daoud), qu’un certainBernard Henri-Lévy tente de récupérer, selon leconférencier.

«Depuis quand BHL fréquente nos quartiers ?»,s’est-il interrogé, tout en indiquant que «l’Algérie abesoin d’une compétence comme Kamel Daoud,

et qu’elle peut aussi la contenir au sein de la famil-le algérienne, l’assister et l’accompagner».Toujours sur le même chapitre et sur la questionde savoir si l’Algérie ne connaît pas un radicalismerampant, le ministre estime que «cette menacereste pour l’instant virtuelle». Il précise, à ce pro-pos, que les 15 000 mosquées algériennes sontcouvertes à 200%, soit une moyenne de deuximams par mosquée. «Il n’y a pas une seule mos-quée Daesh en Algérie, et ces institutions reli-gieuses sont bien contrôlées, non pas par les ser-vices de sécurité mais par la population elle-même qui veille à son référent religieux», sou-ligne-t-il, non sans avouer qu’«il existe des idéesDaesh à la périphérie des mosquées».

M. M.

Moussa Touati, président du FNA.

Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des TIC.

La ministre de la Poste et des Technologies de l’infor-mation et de la communication écarte tout impact de lachute des prix du pétrole sur son secteur. Selon sesdéclarations, «la poste et les technologies de l’informa-tion est un secteur productif qui peut se prendre en char-ge par lui-même».

Vers une loi d’orientation religieuse Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a annoncé hier, à Alger, un projet de

loi d’orientation religieuse. Ce texte, qui permettra de déterminer le référent religieux algérien etde renouer, selon le ministre, avec l’islam tolérant tel que pratiqué avant la montée du radicalismeen Algérie, sera élaboré à l’horizon 2019. «Le contenu de ce texte de loi a besoin dans un pre-mier temps d’être exposé, expliqué et débattu avec le peuple algérien, avant son adoption fina-le», explique le ministre. Il souligne, au passage, que cette loi permettra dans l’avenir au minis-tère des Affaires religieuses d’enclencher une action en justice contre les prêcheurs de la haineet de la mort.

M. M.

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Le Soird’Algérie Entretien Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 6

Le Soir d’Algérie : Votre livre porte letitre : De l’Ugema à l’Unea, témoignage surle mouvement étudiant : 1959-1965. Il s’agitd’un témoignage succinct, voire d’un abré-gé sur le mouvement étudiant qui a mar-qué, par son action, une période crucialede la vie politique du pays. Pourquoi celivre ?

Ahmed Mahi : Ce livre a été écrit sousl’émotion provoquée par le décès, le 23décembre 2013, de mon camarade et amiHouari Mouffok. Je me devais de lui rendrel’hommage qu’il mérite. Un parcours communintense nous lie. J’ai circonscrit, à dessein, ceparcours à la période allant de 1959 à 1965.Cette période est celle de notre engagementcommun dans le mouvement étudiant durantla guerre de Libération nationale et après l’in-dépendance de notre pays. C’est celle aussiqui a bouleversé nos vies et déterminé le coursde notre engagement militant. Mouffok a été unartisan efficace et efficient du dépassement dela crise qu’avait connue l’Ugema de 1960 à1962 ainsi que de la sauvegarde de l’unité dumouvement étudiant algérien. Il a été soutenupar l’action et l’engagement des sections estu-diantines sur le sol national et à l’extérieur, unecheville ouvrière du passage de l’Ugema àl’Unea. Il a été le premier président de l’Unea,une organisation de masse, héritière de l’Uge-ma, et qui, par la mobilisation soutenue de sesmembres et la profondeur de son action et sonrapport à la société, a joué un rôle importantdans l’édification de notre Etat et de notre paysdans les toutes premières années de l’indé-pendance nationale, et ce, dans le sens duprogrès et de la justice sociale.

Ce livre, je dirais cette contribution, est untémoignage, non exhaustif, visant à éclairer etdévelopper la culture du débat autour de cer-tains aspects des processus historiques quiont marqué, entre 1959 et 1965, le mouve-ment étudiant algérien comme détachementde notre mouvement national. Un tel témoi-gnage ne peut être assimilé à l’écriture del’histoire de l’Ugema ou de l’Unea. Cette histoi-re reste encore à écrire par les historiens.

Ce témoignage se proposede participer à un traitementobjectif des événements ou descrises qui ont jalonné la vie del’Ugema et de l’Unea. Car l’ab-sence d’une pratique démocra-tique réelle n’a pas favorisé ledéveloppement de débatsconstructifs producteurs d’intel-ligibilité et de sens pour com-prendre et dépasser les pro-blèmes que l’action et l’engage-ment posaient. Une telle absen-ce a plutôt laissé libre cours à l’autoritarisme etau populisme comme modes de direction etd’action et contribué à développer le sectaris-me et l’exclusion qui continuent de faire tant demal à notre pays. Mouffok a été, entre 1959 et1965, une victime exemplaire des propensionsautoritaires et antidémocratiques dont fai-saient montre certains de nos dirigeants. Il aété exclu arbitrairement de la conférence del’Ugema organisée en avril 1961 à Cologne,en République fédérale allemande, parce qu’ilétait catalogué comme marxiste. Il a subi larépression, la torture, l’humiliation, la prisonaprès le coup d’Etat du 19 juin 1965.

Son épouse et ses enfants en bas âge ontété harcelés et terrorisés, dépossédés de leurappartement et contraints de se frayer lesvoies de l’exil. Sa vie a été ainsi brisée, àmoins de trente ans, parce qu’il était porteurd’idées, parce qu’il a osé penser librement etautrement qu’au niveau des cercles du pou-voir. Nombre de dirigeants et de militants del’Unea ont subi un sort similaire à celui deMouffok. Nous avons lourdement payé pournotre témérité. Consentir des sacrifices, même

les plus durs et même ceux qui se rattachent àl’arbitraire, participe de la responsabilité et dela conscience que l’on a de la justesse de lacause pour laquelle on s’engage. Mouffok etl’Unea, dans l’écrasante majorité de sesmembres, avaient une telle responsabilité etune telle conscience. Pour nous, le mouve-ment étudiant et l’Unea représentaient undétachement vital de la jeunesse algérienne.Ils se devaient d’être un facteur dynamique,multidisciplinaire, dans l’édification de l’Etatnational moderne, en commençant par contri-buer à la construction d’une université algé-rienne productrice de connaissances, desavoir, de sciences, de rationalité, fécondantet développant sans cesse la base culturellede la nation et ouverte sur l’universel. Ce livredonne d’abord un aperçu, certes succinct, desprocessus qui ont été à la base de la naissan-ce de l’Unea et des chantiers et des réalisa-tions engagés par cette organisation en unlaps de temps si court. Il montre ensuite com-ment l’élan prometteur de l’Unea, comme par-tie intégrante des forces patriotiques et de pro-grès, a été cassé par le populisme, la concep-tion autoritaire de l’exercice du pouvoir.

Votre témoignage donne un éclairagesur le combat d’une génération d’étudiantsà cheval sur deux périodes cruciales : laguerre de Libération nationale et les pre-mières années après l’indépendance natio-nale. En quoi cela peut-il être utile pour lesgénérations d’étudiants d’aujourd’hui ?

Un grand historien, Eric Hobsbawm, qui aétudié en profondeur le vingtième siècle dansson livre L’Age des extrêmes, a dit : «Pourcomprendre le présent, interrogez le passé.»En effet, les processus historiques, quand ilssont rendus intelligibles, dans la complexité etl’enchevêtrement des facteurs qui les détermi-nent, tirent toujours leurs racines dans lepassé proche ou lointain. Cela veut dire que leréel en mouvement, dans lequel nous bai-

gnons, porte en lui ou est en quelquesorte déterminé par le passé.

L’université algérienne compteaujourd’hui plus de 1,2 million d’étu-diants. Nous avons, dans chaquewilaya, des structures universitaires.C’est un progrès dont nous pouvonset devons être fiers. Mais qu’en est-ilde la place de cette université dans ledéveloppement économique, social,culturel et scientifique de notre pays ?Qu’en est-il de l’état du mouvementétudiant algérien et de sa place et son

rôle dans l’université et dans la société ? On nepeut, dans le cadre de cet entretien, développertous les aspects liés à de telles questions. Nousobservons aujourd’hui, dans notre pays, l’exis-tence de plusieurs organisations estudian-tines. Il y a même une UNEA qui n’est pas lasuccession démocratique de «l’Unea dite his-torique». L’unité d’action du mouvement étu-diant n’existe pas. Cela n’est n’est ni dans l’in-térêt des étudiants ni dans celui de l’universitéet du pays. Ce livre essaye de contribuer àmontrer, entre autres, aux étudiants d’au-jourd’hui les efforts que nous avons déployés,en dépit des contraintes et des velléitésrépressives, pour :

1- sortir l’Ugema de la crise dans laquelleelle était plongée de 1960 à 1963 tout en sauve-gardant l’unité de notre mouvement étudiant parla consolidation de la pratique démocratique ;

2- mettre l’Unea au service des tâchesd’édification nationale en renforçant ses lienset son unité d’action avec les autres détache-ments de la jeunesse ainsi qu’avec toutes lesautres organisations de masses etc ;

Propos recueillis par Brahim Taouchichet

AHMED MAHI, EX-DIRIGEANT

«Le prix de notreCe vieux routier du militantisme pour la liberté, la démocratie, le progrèssocial vient de boucler ses 80 ans. Malade, ce natif de Mecheria (wilaya deNaâma), membre fondateur du PAGS, a tenu à faire un nouvel acte d’en-gagement à travers : De l’Ugema à l’Unea : témoignage sur le mouvementétudiant (1959-1965), un ouvrage de près de 150 pages dont 90 décriventle parcours du mouvement étudiant à une étape particulière parce ques’inscrivant dans une Algérie nouvelle, à la recherche d’elle-même. AhmedMahi, l’auteur, comme de nombreux étudiants de sa génération, aura vécuainsi les moments forts, historiques qui ont marqué le mouvement estu-diantin. Deux documents insérés en annexes sont fort utiles pour les cher-cheurs et historiens : sur le VIe congrès de l’Unea et l’appel de Krim Belka-cem aux étudiants algériens.

D’emblée, Ahmed Mahi précise que ce texte sur le mouvement étudiantde 1959 à 65 «ne peut être considéré comme une étude de l’histoire del’Unea ni comme une partie de mes mémoires» ; le but est de «montrer lesprocessus historiques qui ont été à la base de la création de l’Unea».

C’est une manière de dire que c’est aux historiens qu’incombe la tâchede faire le travail de l’histoire de «l’Unea historique» sur deux périodescharnières : en lutte pour l’indépendance nationale puis dans ses rapportsavec les tenants du pouvoir de l’Algérie post-indépendante. Justement,pour l’histoire, rappelons que beaucoup de jeunes Algériens étaientenvoyés en Europe et au Moyen-Orient pour la formation des cadres futursqui occuperont des postes importants à l’indépendance. Il en est ainsi (enex-République démocratique allemande, RDA) de Hachemi Bounedjar,Houari Mouffok, Ali Oubouzar, Mohamed Zinet, Issiakhem, Saïd Ziad,Youyou… membres de l’Ugema (Union générale des étudiants musul-mans algériens). Ce passage en RDA jouera beaucoup dans «le mûrisse-ment de notre vie intellectuelle, philosophique et politique». «C’était letemps de la diffusion des idéologies maoïste, trotskiste, titiste ou guéva-riste», «nous étions amenés à nous intéresser à la conception matérialisteet dialectique de l’histoire».L’auteur souligne : «Ces idéologies ne pouvaient signifier l’extrémisme

ou l’égarement vis-à-vis de notre lutte de libération nationale.» Le pendantà ce positionnement est un nationalisme ombrageux dans lequel s’insinue-ront opportunistes et populistes de tout bord, la volonté de caporalisationdu FLN, et qui entraîneront le mouvement étudiant dans des situations dra-matiques. Le baâthisme fleurit dans les campus universitaires et a pouracteurs beaucoup d’étudiants rentrés du Moyen-Orient. Le cas du prési-dent de l’Unea (Houari Mouffok, mort en 1983 dans le dénuement le pluscomplet et auquel d’ailleurs ce livre est dédié) est symptomatique de lagalère des démocrates du mouvement étudiant. Le décor ainsi planté, l’Unea va alors évoluer au gré des aléas de la

lutte pour le pouvoir sous le règne de Ben Bella et surtout sous Boumedie-ne après le coup d’Etat de 1965 que condamnent vivement Houari Mouffoket son équipe. Et d’ailleurs, un front d’opposition sera ainsi créé. Les divisions apparues avec l’Ugema vont s’exacerber à l’intérieur

même de l’organisation. La chasse aux sorcières prendra une plus grandedimension et surtout très officiellement. Il faut savoir que nombre de mili-tants de l’Unea étaient du PCA (Parti communiste algérien), l’auteur lui-même en est un membre fondateur. C’est alors l’exil, la clandestinité ou laprison avec ses horreurs. Avec la mise au pas de l’Union des étudiants,commencée avec l’Ugema, une page est tournée. Le «système» digérera pas mal des ces étudiants contestataires à la

tête dure par le biais de promotion à de hautes fonctions et des responsa-bilités dans les institutions ou «exilés» à l’étranger (*). Mais il ne viendra pasà bout des idées et de l’idéal de cette élite d’étudiants formés à la dure.Ce sera la trame des conflits politiques et idéologiques qui se déroulerontdans le clair-obscur du système du parti unique. Le PAGS qui succèdera au PCA, dissous d’ailleurs dès novembre 1962,

va s’engager dans «le travail conspiratif clandestin» au grand dam du nou-veau régime à la recherche de légitimité et qui ne recule devant rien pourbroyer toute opposition. Cette agitation se développe surtout dans les universités, les entre-

prises économiques, parmi les dockers. Hors du système, point de salut.«La Révolution devient un prétexte pour rejeter et stigmatiser tous ceux quitiennent un autre discours. En un mot, c’est l’affirmation sournoise ou par-fois brutale de la négation de toute liberté de pensée.» Ahmed Mahi estécœuré : «Le pouvoir et l’appareil dirigeant du FLN, pour garder l’exercicedu pouvoir, ont eu recours à la coercition, à la répression de tout mouve-ment d’opposition à la ligne officielle ainsi qu’aux équilibres claniques etrégionalistes qu’ils ont défaits et refaits au fil des évolutions des rapportsde force.» Ahmed Mahi fera partie de ces «commandos» d’opposants parfidélité aux principes. Cette confrontation d’avec le pouvoir tire ses racinesdu temps de l’Ugema, les sections de Dresde (Ex-RDA) et Paris (France)allait être frappées d’ostracisme. Elles seront d’ailleurs interdites de parti-ciper à Cologne (Allemagne fédérale) pour… «déviation idéologique».

Plus tard, avec l’Unea, l’activisme de ses animateurs sera progressive-ment tempéré, voire annihilé. Pour quel bilan ? «Le bilan parle pour elle sibien que certains lui ont ajouté le qualificatif «historique». Elle a donné,comme son aînée l’UGEMA, de valeureux cadres à notre pays, et ce, danstous les secteurs.»

Brahim Taouchichet

(*) Ahmed Mahi fut cadre supérieur au ministère de l’Enèrgie etdes Industries pétrochimiques et à Sonelgaz et directeur généraladjoint à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP)

Au cœur des combats de sa génération

L’engagementpour la

démocratie, leprogrès, la justice

sociale, lesocialisme ne peut

jamais êtreconsidéré commeune erreur, même

de jeunesse.

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3- travailler à la construction d’une véri-table université nationale source desavoir, de sciences, de culture, de rationa-lité et d’universalité ;

4- agir efficacement pour créer aux étu-diants l’environnement favorisant, pourl’immédiat et pour le long terme un dérou-lement fructueux des études ;

5- montrer que c’est la clarté des orien-tations de l’Unea pour la démocratie, leprogrès et la justice sociale, adoptéesdémocratiquement aux cours de sescongrès et de ses instances d’exécutions,de même que ses capacités d’organisation,qui ont fait la gloire de cette organisation.

La mémoire du président de l’Unea,Houari Mouffok, traverse de part enpart votre témoignage de militant étu-diant. Vous lui dédiez, d’ailleurs, celivre-hommage. Comment expliquercette fascination pour ce camarade delutte plutôt que pour un autre.

Ce livre a été écrit, c’est vrai, à lamémoire de Houari Mouffok. C’était le pre-mier et l’unique président de l’Unea éludémocratiquement et à bulletins secrets. Ila amplement marqué l’action de l’Unea de1963 à 1965, par son style démocratiquede direction, par ses capacités d’orienta-tion, d’élaboration et d’organisation.

Son intelligence était brillante et samodestie exemplaire. Nous l’avons portédémocratiquement à la tête du comitéexécutif aux deux congrès de l’Unea. Savie a été brisée par l’autoritarisme du pou-voir, pour les idées qu’il défendait et qu’ilessayait de mettre en œuvre. Il a pleine-ment droit à notre reconnaissance posthu-me. Il ne peut s’agir de fascination mais dedevoir à son égard.

Fidèle à ses idéaux, comme vous lemontrez, Houari Mouffok a connu lespires vicissitudes de la vie d’un mili-tant : clandestinité, tortures, prison. Ilperd tout jusqu’à sa famille. Une bientriste fin.

Vous posez là un problème de fond quiest à la racine de la crise qui ronge notrepays depuis des décennies. Si un militantpour la cause de la démocratie, du pro-grès, de la justice sociale est poussé àconnaître les affres de la clandestinité, destortures, de la prison, de l’arbitraire qui ledéleste de son appartement et le séparede son épouse et de ses deux enfants enbas âge, cela montre, d’une part la forcedes idées qu’il porte et, d’autre part, ledéni de la liberté de pensée et de la pra-tique démocratique réelledans le pays.

La liberté, c’est laconscience de la nécessité.Cela vaut la peine de lutterpour son respect et pour laplacer au centre de la pra-tique démocratique qui faitavancer le progrès généralet la justice sociale.

L’idée de l’indépendancenationale a mobilisé notrepeuple jusqu’à la victoire surl’occupant colonialiste.Celles du progrès et de lajustice social, voire dusocialisme continuerontobjectivement à mobiliser età organiser les forces sociales de notrepeuple, et c’est l’écrasante majorité, qui yont intérêt. Que de vies de militants dansle mouvement politique national avant,pendant et après la guerre de Libérationnationale ont été brisées par l’étroitessepopuliste, nationaliste, idéologique, etc !

Les historiens, sociologues, anthropo-logues, etc., ont là des champs immensesd’investigations, d’études et d’analyses,rapportés aux contextes des différentespériodes historiques pour en saisir lescauses et surtout aider les générationsactuelles et de demain à édifier l’Algériedémocratique, basée sur le travail, la créa-tion intellectuelle et scientifique, produc-teurs de progrès et de justice sociale dontnous avons tant besoin, surtout dans cemonde laminé dangereusement par cettemondialisation néolibérale. Donc, ce n’estpas une triste fin de HouariMouffok comme vous ledites. C’est la fin triste d’unmilitant dont le nom resteramarqué dans l’histoire denotre pays.

Peut-on s’attendre à saréhabilitation aujourd’hui ?

La réhabilitation n’est pasun cadeau ou un honneurque l’on fait à un militant quia subi la répression. C’estd’abord la reconnaissance,par les tenants du pouvoir,de la faute commise à son égard. Vousposez ici un problème qui demande desdéveloppements liés à l’actualité de notrepays et qui peuvent dépasser le cadre decet entretien.

Vous revenez avec insistance surl’influence des idéologies en voguedans les années 1960, notammentsocialistes, marxistes-léninistes.Considérez-vous que c’étaient là des

«erreurs de jeunesse» ?Je ne reviens pas avec

insistance, comme vous ledites, sur l’influence des idéo-logies socialistes, marxistes-léninistes durant les annéessoixante du siècle dernier. Jevoulais seulement évoquer lesinfluences qui marquaient for-tement la jeunesse et les étu-diants de cette époque. Jevoulais mettre en valeur lecontexte national, régional etinternational dans lequel s’ins-crivait notre action.

J’ai montré comment noussommes arrivés à nous inté-resser et même, pour certains

d’entre nous, à adhérer au marxisme et àfaire partie des cercles marxistes animéspar le PCA (Parti communiste algérien).Dans les années soixante, on venait àpeine de sortir de la Seconde Guerre mon-diale avec les désastres humains et maté-riels colossaux et irréparables que l’impé-

rialiste fasciste a causés. La division dumonde en deux systèmes sociaux antago-niques était consacrée. La guerre froidebattait son plein et l’équilibre de la terreurmontait en cadence en même temps ques’amplifiait le mouvement de Libérationnationale et sociale. La guerre du Viet-nam, les guerres de libération nationaled’Angola, du Mozambique, des îles duCap-Vert et de Sao Tome, lalutte contre l’apartheid, la luttecontre le blocus de Cuba etcontre les dictatures imposéesen Amérique latine battaient leurplein. C’était une période ascen-dante de la lutte pour la libéra-tion nationale et sociale, pour lalutte anti-impérialiste, maisaussi de la lutte pour la démo-cratie, le progrès et la justicesociale. Tout cela était porté parles idées progressistes, socia-listes, marxistes-léninistes. Lesannées 1960 étaient aussi mar-quées par la tenue et les résul-tats du vingtième congrès duPCUS (parti communiste del’Union soviétique). Celui-ciavait fait le procès du stalinismeet initié avec Khrouchtchev lapolitique de coexistence pacifique entreles systèmes dominants. Cette politique aeu pour conséquence le développementdes courants appelés gauchistes,

maoïstes, révisionnistes,etc. Ce qui a donné lieu àd’âpres débats et luttes ausein du mouvement anti-impérialiste. L’engagementpour la démocratie, le pro-grès, la justice sociale, lesocialisme ne peut jamaisêtre considéré comme uneerreur, même de jeunesse. Ilne peut être imposé.

Il relève de l’impératif dela lutte. C’est un besoin etune nécessité historiques.Notre pays et ses classes et

couches sociales qui subissent, à diffé-rents niveaux, l’exploitation et l’oppressionont un besoin vital de cet engagementrelevant de la conscience et d’une maîtri-se du réel. Mais chacun est responsabledu cours que prend son engagement.

Votre engagement et donc celui del’Unea contre le coup d’etat du 19 juin1965 vous a valu une sévère répressioncausant une longue période de clan-destinité et d’exil forcés. Quel bilan enfaites-vous ?

Le coup d’Etat du 19 juin 1965 relève,quant au fond, de la lutte pour le pouvoirdont les causes profondes se trouventdans le cours de notre mouvement deLibération nationale bien avant le déclen-chement de notre Révolution le 1ernovembre 1954. Certains historienscomme Mohammed Harbi ont en analysécertains aspects.

Faut-il rappeler toutes les luttes qui ontmarqué les directions successives denotre guerre de Libération nationaledepuis le Congrès de la Soummamjusqu’à l’indépendance de notre pays ? Lepouvoir qui s’est installé en 1962 n’est pasle résultat de processus relevant des dis-positions adoptées par les instances régu-lières de la Révolution. Il ne relève pasaussi de pratiques à caractère démocra-tique ou du moins consensuel.

Nous étions soucieux, en tant que diri-geants du mouvement étudiant, de contri-buer du mieux que nous pouvions à créer

les conditions objectives et subjectives sinécessaires à une certaine stabilité dupays. Nous avons refusé de plonger notrepays dans des luttes fratricides d’autantque la clarté des orientations et l’unitéd’action faisaient terriblement défaut.

Nous avons agi, comme je l’indiquedans le livre, pour dépasser la crise del’Ugema, sauvegarder l’unité de ses rangs

et engager le mouvementétudiant dans les tâchescolossales de l’édificationde l’Algérie indépendante.

L’Unea est devenuedès la conférence nationa-le d’avril 1963, par unchoix démocratique de lamasse des étudiants algé-riens de l’intérieur et del’extérieur, l’organisationnationale estudiantine del’Algérie indépendante.Elle a pris une place acti-ve dans la construction del’université nationale,dans l’organisation desétudiants, la solution deleurs problèmes de vie etd’études, etc. Elle a pristoute sa place, aux côtés

des autres organisations de masse et desforces patriotiques et de progrès. Nousavions pensé que l’édification démocra-tique était une œuvre de longue haleine etdevait être le fruit du développement éco-nomique, social et culturel ainsi que de laculture de l’unité d’action de toutes lesforces patriotiques et de progrès. Le coupd’Etat du 19 juin 1965 nous a été imposéscomme un fait accompli. Pourtant, avec lequatrième congrès du FLN, avec l’adop-tion de la charte d’Alger, nous semblionsnous diriger vers la mise en place d’or-ganes d’un pouvoir à caractère démocraterévolutionnaire et d’une Constitution quidevait régir le caractère démocratique etpopulaire de notre République naissante,et ce, dans l’esprit de la Déclaration du 1erNovembre 1954.Il nous était impossibled’accepter un fait accompli et de surcroîtimposé par la force des armes. Nousavions condamné la déposition arbitrairedu président de la République Ben Bella,considérant qu’il avait été élu démocrati-quement. Nous avions demandé le res-pect des orientations de la Charte d’Algeret de les mettre en œuvre. Le nouveaupouvoir a essayé de nous diviser, de nousintimider et a fini par nous réprimer.

Nous avons tenu à sauvegarderl’Unea, son unité, et à agir dans l’espritdes décisions de notre sixième congrès.Ce qui a poussé le comité exécutif à agirdans la clandestinité. Ce qui a entraîné lessections de l’extérieur à s’organiser poursauvegarder l’autonomie de l’Unea et sou-tenir sa direction.

La clandestinité ou l’exil sont imposéset ne peuvent être un choix délibéré. Ilssont très durs à supporter. C’est le prix del’engagement. Le bilan de l’Unea parlepour elle si bien que certains lui ont ajoutéle qualificatif «historique». Elle a donné,comme son aînée l’Ugema, de valeureuxcadres à notre pays, et ce, dans tous lessecteurs. Elle a porté haut et valorisé lalutte pour la démocratie contre la penséeunique et l’autoritarisme. Elle a contribuéà donner du sens aux luttes sociales etpour le progrès. Elle joué un rôle éminentdans le mouvement international de la jeu-nesse et des étudiants, dans la solidaritéactive avec le peuple vietnamien, lepeuple palestinien.

B. T.

Le Soird’Algérie Entretien Mardi 23 décembre 2014 - PAge 7DE L’UNEA ET DU PAGS :

engagement : la clandestinité et l’exil»

Le coup d’Etat du19 juin 1965 relève,quant au fond, de lalutte pour le pouvoir

dont les causesprofondes se

trouvent dans lecours de notremouvement de

Libération nationalebien avant le

déclenchement denotre Révolution le1er Novembre 1954.

Nous observonsaujourd’hui, dans

notre pays,l’existence deplusieurs

organisationsestudiantines. Il y a même uneUnea qui n’est pas

la successiondémocratique de“l’Unea dite

historique”. L’unitéd’action dumouvementétudiant

n’existe pas.

Sa vie (HouariMouffok)

a été brisée parl’autoritarisme dupouvoir, pour les

idées qu’il défendaitet qu’il essayait demettre en œuvre.Il a pleinementdroit à notrereconnaissanceposthume.

Ahmed Mahi.

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Page 8: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Le feuilleton qui se joue à l’APWde Béjaïa, secouée par une criseaiguë ces derniers temps, n’estvisiblement pas près de connaîtreson épilogue.

La sortie de la nouvelle majorité au sein del’institution élue de wilaya constituée du RCD,FLN, RND et le forum socialiste jeudi dernier,laquelle après avoir bloqué à deux reprises lasession ordinaire en signe de protestationcontre la non-inscription à l’ordre du jour d’unpoint lié au fonctionnement de l’Assemblée estpassée à l’acte pour la concrétisation de l’unede ses revendications à savoir le remaniementdes commissions permanentes en présenced’un huissier de justice. Cette sortie n’a pasmanqué de faire réagir vivement le présidentde l’APW pour condamner ce qu’il qualifie de«précédent grave et dangereux». «S’il porteatteinte à la légitimité et à la crédibilité d’uneinstitution, déjà faible de part ses pouvoirs limi-tés, il ébranle surtout des lois qui sont mises àmal par une crise qui s’allonge dans une sorted’inconscience complice», note MohamedBettache dans une déclaration renduepublique tout en se demandant : «Depuisquand l’installation des présidents des com-missions de l’APW échappe-t-elle aux préro-gatives du président de l’APW et se fait sousl’œil d’un huissier de justice ?»

Rappelant une réunion tenue avec leschefs de groupes en date du 17 décembre2014 au cours de laquelle a été décidé fait-ilsavoir , d’un commun accord, de se revoirdimanche 21 décembre 2014 pour arrêter ladate de la tenue de la session extraordinaire,dont l’ordre du jour serait le réaménagementde l’exécutif et des commissions, le premierresponsable de l’institution élue de wilayaconfie dans le même document que pour preu-ve de sa prise de conscience de la nécessitéde doter l’APW d’une légitimité incontestablepour relever les défis qu’il était dans «sesagendas d’élargir l’alliance au FLN pour stabi-liser l’APW et travailler dans la sérénité qu’exi-gent les moments difficiles que vit le pays» .LeP/APW, Mohamed Bettache regrettera plusloin dans son document cette démarche«conflictuelle préjudiciable aux intérêts de lapopulation de la wilaya opposée à (sa) posturede rassembleur». «Alors pourquoi cette fuiteen avant ? Pourquoi cette volonté de déstabi-liser coûte que coûte l’APW de Béjaïa. Nonseulement dans sa composante mais aussi etsurtout dans son fonctionnement ? A qui profi-

te l’instabilité en ce moment précis ?» s’inter-roge le premier responsable de l’APW tout enréaffirmant son engagement «en démocrateconvaincu» au respect «du droit de la majorité,si majorité il y a, à exercer son droit juridiqueet démocratique sans aucun blocage».

Se disant «président de l’APW de Béjaïa etnon celui du groupe FFS» tout en rappelant ladernière session bloquée, Mohamed Bettachea estimé que «l’intérêt de Béjaïa qui étaitd’adopter le budget par les élus s’était effacédevant les intérêts inavoués et de personnes.En plus du fait qu’en faisant en sorte que c’estl’administration qui le présente, les élus sesont dessaisis de leurs pouvoirs lorsquemême ils les revendiquent dans les discours»,a-t-il soutienu. Et d’ajouter :«Certes, la décla-ration de cette coalition qui a dénoncé “le pro-

jet de la reconstruction du consensus national”au lieu de s’arrêter aux problèmes que vit touteinstitution de la République et que noussommes appelés à gérer, par le dialogue, m’adonné un avant-goût de cette opération et deses objectifs inavoués (...) Je ne m’étalerai passur les tenants et les aboutissants, sur le rôledes uns et des autres, des parties qui se trou-vent dans et en dehors de l’APW. Le devoir deresponsabilité m’interdit de donner plus d’échoà une action qui ne vise pas l’intérêt de notrewilaya et de notre pays».

Risque d’enlisement de la crise après ladéclaration jugée «blessante» par l’opposition.

Si le président de l’APW a affiché sa dispo-nibilité «à toute recherche d’une issue rapide àcette crise qui n’a que trop duré» il n’endemeure pas moins que sa déclaration qui n’a

pas été «du goût de l’opposition» risqueraitd’enliser un peu plus cette situation de crise.Le ton a été donné par Mouloud Deboub, chefdu groupe RCD qui a fustigé la déclarationjugée «blessante» à l’égard de l’opposition parle P/APW le jour même de la réunion (avant-hier dimanche ndlr) ayant regroupé les diffé-rentes formations représentées au seinl’Assemblée pour «débloquer la situation»,selon lui. Pour l’élu du RCD qui intervenait surles ondes de la radio locale, la sortie du prési-dent de l’APW «ne vise qu’à gagner dutemps» tout en soutenant que leur réunion dejeudi s’inscrit «en conformité avec le règle-ment intérieur de l’Assemblée».

Le chef du groupe FLN , Saâdi Djerroud,n’y est pas aussi allé de main morte pour criti-quer dans sa réplique la déclaration du pre-mier responsable de l’institution élue dewilaya. Dans son intervention sur les mêmesondes de la radio, le même chef du groupeFLN, Saâdi Djerroud, a lancé un véritable pavédans la mare en révélant que des respon-sables nationaux du FFS sont allés jusqu’às’entretenir avec la direction de son parti pour«faire pression sur les élus APW du FLN afinde s’allier avec le FFS». «Nous sommes dis-posés à cohabiter avec le diable dans l’intérêtde l’Algérie en général et de notre wilaya enparticulier, seulement personne ne doit se tairedevant ces dysfonctionnements au sein del’Assemblée où deux élus se trouvent enFrance depuis une année, des commissionspermanentes qui ne remplissent pas leur mis-sion à l’image de celle de la santé que son pré-sident n’a pas réunie depuis plusieurs mois»,a martelé avec force Saâdi Djerroud du FLN.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 8Le Soir du Centre

SUITE AU REMANIEMENT DES COMMISSIONS PERMANENTES

Vive réaction du président de l’APW de Béjaïa

Ce nombre est très important et nécessi-te beaucoup de sérénité et de rigueur dansl'étude des demandes et l’analyse dossier

par dossier, selon les conditions d'octroi d'unlogement tracé par le décret présidentiel : «Ils'agit d'un projet de la vie», a précisé ce res-ponsable, «devant cette forte demande oncraint de pénaliser un citoyen ayant long-temps attendu un toit pour sa famille», a-t-ilajouté.

Voilà plus de deux mois que cette com-mission se réunit avant d'établir la liste finaledes bénéficiaires. Le service de l'habitat ausein de la daïra a reçu 19 260 demandesdurant la période qui s'est étalée de 1991 à2014 et entre la période du mois denovembre de l'an passé jusqu'au mois de

mai de cette année les services de la daïraont reçu 6 216 dossiers.

L'étude des dossiers a permis à cettecommission de rejeter plus de 500demandes pour la simple raison d'être béné-ficiaire déjà d'un logement social ou d'uneparcelle de terrain à bâtir ou ne pouvantrépondre à l'une des conditions exigéespour pouvoir bénéficier d'un logementsocial, telle que les fonctionnaires ayant unepaie qui dépasse les 24 000 DA qui sontorientés vers d'autres types de logementstels que le participatif et le promotionnel.

En outre, le chef de daïra a déclaré, lors

de cet entretien, qu'il veille sur la construc-tion de 800 unités rentrant dans le cadre dulogement social-locatif en vue de luttercontre l’habitat précaire dans la daïra qui aatteint à l'époque 1 550 habitations et pourfaire face à ce fléau, sachant que la daïra deM'sila a distribué 1 700 logements en l'an2013.

A cet effet, ce même responsable imploreles demandeurs de logement de patienter etlaisser suffisamment de temps à la commis-sion pour faire un bon travail concernantl'étude des dossiers.

A. Laïdi

HABITAT

La daïra de M'sila enregistre 10 000 demandesde logement social

La commission d'études des dos-siers de distribution des logementssociaux, de la daïra de M'sila, s'estattelée depuis deux mois à étudierprès de 10 000 dossiers jusqu'à ce jourcomme l'a bien précisé le chef de daïrade M'sila, en l'occurrence M. AbbèsAbdelghani, aux représentants desmédias algériens.

Après avoir cadenassé le siège de la daïra de Tichy dansla journée de dimanche , des villageois de Boukhlifa sontrevenus à la charge hier lundi à travers une autre actionmusclée de blocage de la route nationale n°9 à la circula-tion.

Excédés par «la sourde oreille» des pouvoirs publics qui tardentà prendre en charge leurs préoccupations sociales pour l’améliora-tion du cadre de vie dans leur cité, les villageois protestataires ontfermé cet important axe routier reliant la wilaya de Béjaïa à cellesde Sétif et Jijel au niveau du PK7 a l’aide de divers objets.

L’infernale manifestation de la fermeture de la route a une nou-velle fois contraint de nombreux usagers de cette voie de commu-nication à rebrousser le chemin. Des centaines de travailleurs decette région du Sahel n’ont pu rejoindre leurs lieux de travail au

niveau du chef-lieu de wilaya. Des voyageurs qui devaient prendrel’avion dans la journée ainsi que certains malades ont été égale-ment pris en otage dans d’immenses bouchons sur cet axe routier,rapporte une source locale. Comme à chaque fermeture de routedevenue le lot quotidien qui empoisonne la vie des citoyens de lawilaya de Béjaïa et des étrangers transitant par la région dans leursdéplacements, les autorités concernées se sont illustrées par «uneindifférence totale à mettre fin à ce calvaire d’autres citoyens inno-cents», se plaint-on. Pour rappel, comme signalé dans une précé-dente édition, les villageois protestataires réclament entre autres,par leur action, le raccordement de leurs foyers au réseau de gaznaturel, le renforcement du réseau AEP et le bitumage de la routedesservant leur bourg.

A. K.

La RN 9 fermée par des manifestants

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Page 9: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

A celles-là, il faut ajouterd’autres qui ne sont pas demoindre importance. On peut citeren premier lieu, le projet de réno-vation de la conduite d’adductionde l’AEP de Ben-Azzouz, Oum-Toub et Azzaba à partir des sta-tions de traitement et forage. Lecoût de l’investissement est de 111809 821,00, et un délai de réalisa-tion de 24 mois à partir de juin2013. Le projet couvrira, selon lesexplications données, les besoinsde 5 000 âmes, à raison d’un débitde 138 m3/jour et 16 litres/secon-de. Concernant l’aménagement du

POS de Ben-Azzouz, les travauxtouchant l’éclairage, la voirie et

l’assainissement, pour un montantde 115 millions de dinars, serontfinalisés dans 3 mois, selon lesdires du DUAC.Les 144 habitations de type

colonial de Aïn-Nechma, l’une descinq localités de la commune, ontbénéficié de l’intérêt du wali,comme ce fut le cas lors de la visi-te qu’il a effectuée le 5 décembre2013. Sur place, il a sollicité l’avis

technique du DUAC, du directeurdu logement et du DG de l’OPGIsur la manière la plus appropriéepour recaser ses occupants dansdes demeures décentes. Solutiona été trouvée de réaliser, àquelques encablures, 50 loge-

ments. Avant cela, le wali n’a pashésité de souligner que «si onavait réservé un quota de 50 loge-ments par an à cette localité, onaurait réglé ce problème qui duredepuis des années».La commune de Ben-Azzouz a

en chantier 240 logements répartisen lots de 120, 60 et 60 logements.Outre cela, une assiette foncière,en face du centre de formation

professionnelle, a été affectée à laréalisation de 400 logements. Endépit de ces efforts, la satisfactionde la demande citoyenne n’a pasencore atteint le niveau requis.Le projet de réalisation et équi-

pement du complexe de proximitéde Ben-Azzouz devait être livré enaoût 2014. L’autorisation de pro-gramme est de 57 millions dedinars, qui a atteint 74 millions dedinars après réévaluation. Ladurée prévisionnelle des travauxest de 12 mois à partir de mars2013. En dépit de cela, le tauxd’avancement n’a atteint à ce jourque 60%. Au niveau du centre de la for-

mation professionnelle, opération-nel depuis 2010, le wali a prisconnaissance de l’installation, seu-lement en octobre, d’un poste detransfo pour l’approvisionnementtouchant l’énergie électrique. Pourle gaz, il faut attendre l’acquisitiond’armoires pour bien réchauffer lastructure.

Zaïd Zoheir

M. Guémini Djamel, chargé del'organisation de cette manifesta-tion, nous déclara : «Nous avonschoisi sciemment cette période oùles écoliers sont en vacances pourleur présenter un programme depièces théâtrales spécial jeunes».Selon le programme qui nous a

été communiqué, les activités ontdébuté hier avec, au menu, uneprésentation intitulée Lahn ouaAmel, animée par des jeunes de latroupe Coopérative des arts dra-matiques de la ville de Aïn Beïda ;cette manifestation s'étalera jus-qu'au 30 du mois en cours.D'autres troupes locales anime-

ront aussi cette manifestation, ils'agit de Coopérative Marcimini

pour la production culturelle, quiprésentera une pièce intitulée Lesaventures d'un jeune curieux, lapièce L'histoire d'un jeu sera pro-duite par le groupe local Capacitédes activités dramatiques.Notre journal, invité pour la cir-

constance, a pu remarquer unegrande affluence de jeunes etmoins jeunes venus découvrir lesactivités théâtrales produites pardes jeunes de la localité. Ce quiest un peu particulier, ce sont cesparents qui sont venus accompa-gner leur progéniture pour cettemanifestation culturelle.Notre journal s'est rapproché

de l’un d’eux qui guidait ses deuxenfants dans les couloirs de la

grande salle et qui nous fait cettedéclaration : «C'est une bonne ini-tiative prise par les responsablesdu théâtre et une occasion pournos enfants de se distraire danscet espace culturel, sinon ça seraitpeut-être la rue». Et d'ajouter :«Nous souhaitons qu’il y ait plusd’activités culturelles pour nosjeunes».Pour ce qui est de la structure

du théâtre lui-même, c'est uneancienne salle de cinéma qui datede l'ère coloniale dans une archi-tecture purement artistique,d'ailleurs beaucoup de pièces dethéâtre ont été produites danscette salle, après que des travauxde restauration et de réaménage-ment aient été effectués dans cetédifice récupéré par le ministèrede la Culture, qui a injecté des

sommes colossales pour équiperce théâtre régional. Lors de notrepassage à l'occasion de ces mani-festations culturelles, les respon-sables du théâtre nous ont déclaréqu'ils butaient sur un problèmed'évacuation des eaux sanitaires,qui nécessite juste la pose d'uneconduite, malheureusement lespropriétaires des locaux situés aurez-de-chaussée refusent ces ins-tallations qui, pourtant, ne lesdérangeraient en rien car situéessur les murs de profil.Les gestionnaires de cette

structure attirent l'attention desdécideurs et les interpellent pourintercéder et lever cette contraintequi risque d’empêcher de rentabili-ser cet établissement dans lesjours à venir.

Moussa C.

Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Est

AÏN BEÏDA

Le théâtre régional s’ouvre pour les écoliers

COMMUNE DE BEN-AZZOUZ (SKIKDA)

690 logements sociaux en chantier

Le théâtre régional de Aïn Beïda a fait le nécessairepour attirer des milliers d'enfants autour d'un riche pro-gramme de pièces attrayantes.

Lancement de 400 logements de type public locatif etde 50 autres dans le cadre de la résorption de l’habitatprécaire, la réception de la salle de sport attenant au lycée800/200 en février et le complexe de proximité en mars,finalisation du projet d’aménagement urbain (éclairagepublic, assainissement et voirie). Telles sont les impor-tantes acquisitions dont a bénéficié la commune de Ben-Azzouz, à l’issue de la visite d’inspection et de travaileffectuée mercredi dernier par le wali, Faouzi Benhassine.

EL-TARF

Distributionde 90

logementssociaux-locatifs

Les élus de l’Assembléepopulaire communale d’El-Tarfont procédé dans l’après-midide dimanche à l’affichage, entrois endroits différents de laville, de la liste de 90 bénéfi-ciaires de logements sociaux-locatifs dans une ambiancebon enfant et de fête avec lesyouyous des femmes et les tin-tamarres des derboukas,autres instruments de musiquetraditionnels. Selon des présents, en face

de la placette du siège de lacommune, qui passaient enrevue les noms et prénomsdes bénéficiaires, «la listecomporte des cas sociaux,connus de tous et qui sont vrai-ment dans le besoin, le travailde la commission de daïra estimpeccable à plus d’un titre. La preuve est qu’il n’y a pas

eu de contestation, on ne pou-vait rien dire». Joint par télé-phone, le maire de la commu-ne, M. Hatem Tahri, a indiquéque «nous avons traité lesdossiers selon des critèresbien définis et rigoureux et jeme suis déplacé moi-mêmesur le terrain pour constater devisu dans quelles conditionsvivent les demandeurs delogement. Dans les prochains jours,

une autre liste sera affichéecomportant 80 autres bénéfi-ciaires pour les demandeursde logement de l’année 2011. Il faut savoir que j’ai 6 000

demandes de logement dontceux de l’aide à l’habitat rural». Quoi qu’il en soit, le goulot

d’étranglement pour ce qui estde la problématique du loge-ment dans la ville d’El-Tarf esten train de s’élargir inexorable-ment au grand bénéfice depans entiers de la population.

Daoud Allam

MILA

Des centres de transit et d’accueil mis en place

Ainsi donc, un dispositif deprise en charge vient d’être misen place, englobant sept établis-

sements scolaires réquisitionnéspour la circonstance et disposantde dortoirs chauffés et cantines

pouvant assurer des repaschauds et l’hébergement, en casde nécessité. Pour information,ces structures d’accueil sontréparties à travers les quatrecoins de la wilaya, à savoir, letechnicum Kheïra-Zerrouki àChelghoum Laïd, avec une capa-cité de 201 lits et 300 couverts ;le lycée Abdelhafid-Boussouf àMila, 54 lits et 300 couverts ; le

lycée Kamel-Abdallah-Bacha àOued Endja, 150 lits et 300 cou-verts ; le lycée Si El-Haoues àBeinen, 200 lits et 300 couverts ;le lycée Djebel-El-Halfa àFerdjioua, 50 lits et 100 couverts; le lycée Ali-Djaâfar àTadjenanet, 100 lits et 300 cou-verts et enfin, le lycée Kerdali-Mehaceni à Arrès, 100 lits et 300couverts. A. M’haïmoud

Pour faire face à tout imprévu météorologique pouvantengendrer des situations difficiles et intenables pour beau-coup de familles ou de mechtas enclavées, d’autant plus quela rigoureuse saison hivernale de 2011 est toujours vivacedans les esprits, les autorités de la wilaya ont pris lesdevants, cette saison, en créant des centres de transit oud’accueil à l’intention d’éventuels sinistrés ou transitaires endifficulté.

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Page 10: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

L’on apprend du côté des ser-vices de l’OPGI/Naâma, que dansle cadre des différents programmesdu quinquennat (2010-2014), plu-sieurs formules HLM y ont été ins-crites, dont notamment un program-me comportant 4 300 unités de typelocatif, où 609 ont été déjà attri-buées à leurs bénéficiaires et 3 656sont en cours de réalisation. On apprend par ailleurs qu’il est

question de la distribution durant lepremier semestre 2015 à travers lawilaya de pas moins de 900 loge-ments de type sociaux-locatifs(HLM). Le secteur de l’habitat a égale-

ment bénéficié durant l’année encours d’un quota de 600 logements(location-vente), réparti sur les troisgrands centres urbains, 250 unitéspour Mécheria, 200 pour Aïn-Séfraet 150 pour Naâma, dont les tra-vaux seront lancés très prochaine-

ment par une entreprise chinoise. Pour le promotionnel aidé, 572

unités ont été maintenues pour leprogramme 2010-2011, dont 420unités ont été lancées et sont encours de réalisation (300 àMécheria, 100 à Naâma et 20 à Aïn-Séfra). Alors que pour l’habitat pré-caire, la wilaya a également bénéfi-cié, entre 2003 et 2014, de 4 417aides dont 3 026 ont été réalisées,1091 sont en cours de réalisation,alors que 300 aides sont en coursd’attribution. L’OPGI a encore indiqué que 56

logements sociaux sont réaliséspour le secteur de l’enseignementsupérieur, en faveur des profes-seurs universitaires du CU/Naâma,alors que 384 logements ont étéréalisés par le Fonds de péréqua-tion des œuvres sociales (FNPOS),dont 70 unités sont en cours d'achè-vement. Concernant l’habitat rural,

pas moins de 15 000 aides ont étéattribuées ces derniers temps dansle cadre d’un programme spécial àtravers les communes de la wilaya ;avec une contribution financière dela CNL (Caisse nationale du loge-ment).

Rappelons que pour les loge-ments ruraux, la wilaya a bénéficiéde milliers de logements, dont plusde 50% ont ciblé la couche desfonctionnaires ; une mesure qui a eneffet, soulagé la pression sur lelogement social-locatif.

Dans le même sillage, des cré-dits importants ont été alloués pources nouveaux lotissements pour lestravaux d’assainissement, bituma-ge, espaces verts etc., apprend-onencore.

B. Henine

Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Ouest

DOSSIER DE L'HABITAT À NAÂMA

Plus de 900 logements attribués prochainement

RELIZANE

Le service d'hygiène à pied d’œuvre

Selon ce responsable, ledit pro-gramme sera mis au point aprèsque le parc du service d'hygiène eutété renforcé par un matériel moder-ne et de qualité. «Comme chacunle sait, a poursuivi notre interlocu-teur, l'APC a acquis dernièrement

une enveloppe financière pourl'achat de ce matériel et cela vainfluer sur le programme de ramas-sage qui sera intensifié durant l'été.Du moins en ce qui concerne leshoraires de passage pour la collec-te», a-t-il ajouté au cours d'un

entretien que nous avons eu aveclui, hier. Notre interlocuteur profiterade l'occasion pour souligner que lalutte sur le front de l'assainissementdans les quartiers et des opérationsde contrôle de la qualité de l’eau,dans les châteaux d'eau, lessources naturelles et les fontainespubliques vont connaître une nou-velle impulsion, à l'instar des autresgrandes municipalités et du paysen général. Ainsi, les services d'hy-giène de la commune, prévoit-il,

sont appelés à être constammentsur la brèche pour accomplir un tra-vail soutenu de prévention contreles dangers provenant du manqued'hygiène ou de la consommationde produits alimentaires avariés. Bien que ce travail se fait régu-

lièrement durant toute l'année, aexpliqué notre interlocuteur, les ser-vices concernés de la municipalitéont établi des programmes pourmultiplier les contrôles à tous lesniveaux. Dans ce cadre, a-t-il dit,

les bureaux d'hygiène communaledes 9 secteurs urbains de la ville dela Mina vont être mis à contributionet seront appelés à se redéployertous azimuts, pour faire face à touteéventualité, notamment en lançantdes opérations de contrôle de l'hy-giène et de la qualité de la consom-mation dans tous les établisse-ments servant des produits alimen-taires, tels que les boucheries, lesrestaurants, les pâtisseries, etc .

A. Rahmane

Le dossier de l’habitat dans la wilaya de Naâma fait ressortir un besoin pressant pour les demandeurs delogement, dont plus de 80% sont recensés dans lesmilieux urbains.

«Un programme supplémentaire de ramassage desordures, qui sera tout à fait différent, dans sa forme etdans sa nature, remplacera celui en cours», a indiqué leresponsable de la cellule de communication du cabinet duprésident de l'APC de Relizane.

AÏN-TEMOUCHENT

51 établissements scolaires en cours de réalisation à travers la wilaya

Il s’agit, entre autres, de 21écoles primaires, 11 collèges d’en-seignement moyen (CEM) et 10lycées qui viendront renforcer ceuxexistants à travers la wilaya. Cesétablissements éducatifs enregis-trent un taux d’avancement«appréciable» dans leurs travauxde réalisation, a indiqué la mêmesource. Nombre de structures éduca-

tives seront réceptionnées durantl’année scolaire prochaine (2015-2016) dont trois groupes scolairesà Tamazoura, Beni Saf et Châabet-El-L’ham, un CEM (base 4) à OuedSebbah et un lycée de 800 placesdont 200 en demi-pension à ladeuxième nouvelle ville de Aïn-

Témouchent qui enregistre égale-ment les travaux de réalisation d’unautre lycée d’une capacité de1 000 places pédagogiques. La commune de Sidi Safi verra

la réception d’un lycée d'une capa-cité de 800 places pédagogiquesdont 200 en demi-pensionnat, àl’instar des collectivités locales deHassasna et El-Amria. Ainsi, l’ensemble des com-

munes et autres grandes agglomé-rations seront couvertes dans ledomaine de l’enseignement secon-daire, a-t-on ajouté, soulignant quele nombre d’occupants par classesera ainsi entre 21 et 25 élèves,nonobstant le rapprochement desstructures scolaires des élèves,

notamment au niveau des villages,douars et hameaux éloignés. Dans le cadre de la réhabilita-

tion des établissements scolaires,101 écoles primaires, 43 CEM et11 lycées ont bénéficié d’opéra-tions de réfection, d’entretien et derenouvellement des équipements,a-t-on signalé. Sur un autre plan, lesecteur de l’éducation de la wilaya

de Aïn-Témouchent sera doté pro-chainement de quatre nouvellescantines scolaires à Aïn Kihal,Hammam Bouhadjar, Tamazouraet au village de Meftah, ainsi quede deux salles de sport au lycéeIdriss-El-Afifi, au chef-lieu dewilaya, et au CEM Emir-Abdelkader de Beni-Saf. Le CEMArab-Brahim de Hammam

Bouhadjar verra, pour sa part, l’ou-verture d’une salle d’informatiqueet le lycée de Tamazoura unedemi-pension. Enfin, deux salles de cours

s’ajouteront au CEM de Sidi-Ourieche dans le cadre de sonextension, a indiqué la même sour-ce.

APS

Au moins 51 établissements scolaires sont en cours deréalisation dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, a-t-onappris lundi auprès de la Direction locale de l’éducationnationale.

Un incendie dont les causes sont inconnuess’est déclaré dans la nuit du dimanche aux pre-mières heures du matin,dans une habitation situéedans une ferme agricole, dans la ville de Aïn-Témouchent.Les cris stridents de la propriétaire de cette mai-

son C. H., vivant seule, ont alerté les voisins quipromptement, ont accouru pour sauver la dame et

du coup, ils ont avisé les services de laGendarmerie nationale. La femme a été ensuiteévacuée vers les urgences médicales de l'hôpitalAhmed-Medeghri de Aïn-Témouchent. Les élé-ments de la Gendarmerie nationale ont ouvert uneenquête pour déterminer les causes et circons-tances de cet incendie.

S. B.

INCENDIE DANS UNE FERME

Une femme sauvée de justesse

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 9

C’est-à-dire qu’en tant queretraités, ils atteignent le seuild’éligibilité pour un logement...LPP ; cela, bien sûr, sans comp-tabiliser la fameuse indemnitéde fin de carrière (IFC) qu’ils onttouchée et qui est équivalente,suivant leurs statuts, à au moinsdix années de retraite d’un petitfonctionnaire.

Mais eux sont régis par uneconvention collective sur mesu-re, avec des avantages notam-ment en matière d’indemnitéssoumises à cotisations endehors de notre fameuse«Fonction publique», non pro-ductive d’après nos décideurs.De ce fait, à leur retraite, ils tou-chent quasiment leur derniersalaire d’activité à 100% (80%CNR+20% mutuelle). L’Algérieest peut-être le seul pays aumonde où un retraité peutconserver les mêmes revenusqu’en activité et parfois mêmeplus avec la «femme au foyer».C’est formidable pour les heu-

reux élus, surtout si Dieu leurprête longue vie. Heureusementque le législateur a quandmême plafonné à 15 (quinze)fois le SNMG le montant brutd’une pension de retraite, soitactuellement 270 000 DA. En

second, il y a nous, pauvresfonctionnaires retraités, descadres de l’éducation et de lasanté, avec parfois une quaran-taine d’années d’anciennetévalidée, qui arrivons pénible-ment au 12e échelon de note

carrière avec une retraite de 45000 DA mensuels et mêmebeaucoup moins pour les mal-heureux sortis en retraite avantla date fatidique de 2008, dontdes chefs d’établissementordonnateurs. De plus, nousn’avons bénéficié d’aucuneindemnité de fin de carrière,d’aucune retraite complémentai-re, d’aucune mutuelle.

Nécessité d’équité socialeNos «œuvres sociales»

nous ont accordé un coup debalai de 30 000 DA ou 20 000DA en tout et pour tout. C’est àla fois injuste et indigne pour lesbons et loyaux services rendusà la nation par cette générationde fonctionnaires compétents,quoi qu’on en dise, qu’on leveuille ou non, qui a su releverle défi post-indépendance avecabnégation pour faire fonction-ner la grosse machine adminis-trative léguée par le colonisa-teur en général et tous les éta-

blissements publics d’enseigne-ment et de santé en particulier.Ainsi, et par équité sociale, ilserait souhaitable de prendred’urgence les dispositionssuivantes :

1- exonération de l’IRG pourtoutes les pensions inférieures à60 000 DA ;

2- accorder une bonificationde 2,5% pour chaque annéevalidée au-delà de 32 ansjusqu’à 40 ans de service accu-mulés et validés.

A mon humble avis, cesmesures toucheront à peinequelque 150 000 retraités —d’après les statistiques de laCNR au 31 décembre 2011 — dufait que 1 600 000 retraités sontdéjà exonérés : l’impact finan-cier sera négligeable sur le bud-get de l’Etat et quasiment nulpour la CNR.

Bessaïh Madjid, intendantprincipal, retraité

(Bordj Menaïel, wilaya deBoumerdès

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

LIBRE DÉBAT

Retraite à deux vitesses

Justice envers les retraitésAvec une lueur d'espoir à l'occasion

du congrès national de l’UGTA prévu du4 au 6 janvier 2015. Comme annoncé. Ilfaut concilier la justice et la liberté.

Car si les hommes politiques échouentà concilier la justice et la liberté, alors ilséchouent à tout.

Et jamais cette politique de faire lebien ne sera jamais notre tâche ; fairetoujours le mal sera notre seul délice,comme étant le contraire de la volonté deDieu. Et si elle a tiré le bien de notre mal,nous devons travailler à pervertir cette finet à trouver dans le bien des moyens defaire du mal. Régner est digne d'ambi-tion, même en enfer. Mieux vaut régneren enfer que servir au paradis.

Quand pour les uns il est difficile pournotre gouvernement d'être juste. Pour lesretraités il faut avoir cet grandeur d’âmequi consistera à accepter cette injustice.Pour éviter d'être eux-mêmes injustes.

A bon entendeur ! Pour une politiquesociale dans ses vrais sens, et non cettepolitique creuse comme toujours.

Revalorisation de ma pension pour... 2015 !

Je voudrais me renseigner sur marevalorisation de pension de retraite àcompter du 1er mai 2015. Avec les 12%de 2014 ? Je perçois maintenant 43113,37 DA net. L’avantage principal estde 53 370,79 DA. Je suis mariée sansconjoint à charge. Merci pour les infor-mations que vous donnez pour lespauvres retraités.

Mme N. R.

RÉPONSE : Nous n’avons aucuneinformation sur le taux de la revalori-sation annuelle des pensions deretraite pour 2015. Par contre, la CNRa prévu pour l’année prochaine unbudget prévisionnel pour financerl’éventuelle revalorisation.

Au plan de la procédure réglemen-taire, il faut rappeler que c’est leconseil d’administration de la CNR quifait une proposition de taux de revalo-risation au ministre en charge de la

Sécurité sociale — en fonction desdisponibilités financières —, et c’est àce dernier de prendre un arrêté fixantle taux définitif, arrêté qui sera publiéau Journal officiel.

Augmentations ?Je suis en retraite depuis le 1er mai

2013. Est-ce que ma pension de retraitesera revalorisée à compter du 1er janvier2015 ? Avec l’annulation de l’article 87bis du Code du travail , est-ce que l’IRGsera modifié ? Merci de l’information.

Rahou Boualem

RÉPONSE : L’article 43 de la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retrai-

te, modifiée et complétée, précise queles pensions et allocations de retraitesont revalorisées avec effet du 1er maide chaque année par arrêtédu ministre chargé de la Sécuritésociale sur proposition du conseild’administration. La finalité de cette disposition vise

à garantir une augmentation régulièredu montant de la pension en adaptantles pensions aux variations desconditions économiques. On n’youvre droit qu’une année après le 1ermai, date de la revalorisation. Quant aux incidences éventuelles

de la suppression de l’article 87 bis duCode du travail sur le barème de l’IRG,il est encore tôt pour le savoir.

COURRIER DES LECTEURS

Bonne année 2015 de la part des retraités Sonatrach Ouest

A l’occasion de la nouvelle année 2015, le président et les membres fondateursde l’Association des travailleurs retraités Sonatrach Ouest présentent leursmeilleurs vœux de bonheur et de santé à tous les retraités ainsi qu’à l’ensembledu collectif du Soir d’Algérie qui nous fait bénéficier de cet espace chaque mardi,sans oublier le chargé de cette page, et une pensée pour tous nos amis qui nousont quittés.

Association des travailleurs retraités SH/Ouest/BP 662 ORAN- RP 31000 /

Tél : 06.61.69.22.54/Fax: 041.39.37.15 / Email : dima.wakfine @yahoofr

A mon tour j'apporte ma contribution à cette rubrique concernant deux types de retraite en Algérie. En premier, les retraités desgrandes sociétés nationales comme Sonatrach et Sonelgaz. Ceux-ci se plaignent souvent du niveau de leurs retraites et demandent

toujours à leurs différentes caisses des régularisations, des rappels, des mises à niveau avec effet rétroactif, alors que la plupart touchentmensuellement des retraites accumulées (retraite CNR+retraite complémentaire+mutuelles) atteignant six fois le SNMG actuel.

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FOOTBALLNON RÉTABLI DESA BLESSURE

Abeid risquede rater la CANLe milieu algérien, Mehdi Abeid,

risque de rater la CAN-2015, à causede sa blessure à une cheville de laquel-le il ne s'est toujours pas remis, l'obli-geant de faire de nouveau l'impasse dela rencontre à domicile de son équipeNewcastle face à Sunderland (0-1),dimanche soir pour le compte de la 17ejournée de la Premier League. Abeid(22 ans) est retenu dans la liste des 23joueurs algériens concernés par laCAN, bien qu'il n'ait joué aucun matchavec les Verts. Blessé en novembredernier, la veille de la rencontre face àl'Ethiopie pour le compte de la 5e jour-née des éliminatoires de la CAN, et ce,pour sa première convocation en équi-pe d'Algérie, le joueur est revenu à lacompétition le 2 décembre en cours,mais il a rechuté de sa blessure. L'entraîneur national, le Français

Gourcuff, suit de très près l'évolution dela blessure de Abeid. Selon son entou-rage, il pourrait faire appel à un autremilieu récupérateur de la liste desréservistes qui comporte trois joueursévoluant dans son poste : AdlèneGuedioura (Watford-Angleterre),Mostefa-Seba Mehdi (Lorient-France)et Ahmed Kashi (Metz-France).

LE COA DÉCORE LES COACHES SHEHATA ET SAÂDANE

Vers un match amicalAlgérie-Égypte

l Adversaires sportifs, il y aquelques mois sur un terrainfootballistique, les deux ancienssélectionneurs algérien et égyp-tien, respectivement RabahSaâdane et Hassan Shehata, ontété réunis et décorés de lamédaille olympique, avant-hier,au siège du Comité olympiquealgérien (COA). I l est 17h quand les deux

illustres invités prennent placedans la salle. A l’entame de cetteréception, le président du COAmettra en exergue cet instant trèssignificatif dans le rapprochemententre les deux peuples algérien etégyptien et par là même inviterales présents à mettre de côté lesmalheureux événements passés«mais sans les effacer», a-t-il pré-cisé. Pour revenir à cette récep-

tion, l’ambiance était très amicaleet pleine d’humour. Aussi dèsque les invités prirent place etque le coach égyptien fut invité àprendre la parole, ce dernier n’apas manqué de lancer une bouta-de, affichant une autre facetteinconnue de sa personnalité.Ainsi, il fera savoir à l’assistancequ’il n’a pas été averti de la pré-sence de Saâdane sinon il seserait habillé plus classe. Invité às’exprimer, M. Saâdane s’est ditagréablement surpris de cetteinvitation. Il exprimera sa satisfac-tion quant à ce retour à la norma-lité, soulignant que ce sport est

redevenu tel qu’il était par lepassé, c'est-à-dire un sport defraternité et de contribution àl’amitié. A son tour, Shehata nemanquera pas de converger dansle même sens que son amiSaâdane. Il avoue que cette cir-constance remet en surface aussibien les beaux moments vécusque ceux déplorables qu’i ldemande d’effacer à tout jamaisdes mémoires. A son tour, SonExcellence Omar Abou Aïch,ambassadeur de la Républiquearabe d’Égypte à Alger, a salué legeste du COA allant dans le sensdu raffermissement des relations

historiques des peuples algérienet égyptien. Tout en se considé-rant privilégié d’être parmi cetteassistance, il demandera à ceque ce cadre sportif soit dépassépour rester dans les relationsséculaires entre les deuxpeuples. Il avouera ensuite êtrefavorable à l’organisation d’unerencontre amicale de footballentre les équipes nationales algé-rienne et égyptienne. «Je contri-buerai, affirme-t-il joyeusement,pour que mon souhait se matéria-lise lors de la prochaine inaugura-tion d’un nouveau stade.»

H. C.

Algérie-Oman, le 30 mars à DohaFinalement, la tournée des Verts de Christian Gourcuff, en mars pro-

chain au Qatar, ne comportera vraisemblablement pas un «gros calibre», àl’exemple de l’Argentine, comme souhaité par la FAF. Hier, la fédérationd’Oman a fait savoir sur son site que sa sélection A doit disputer, en mars2015, deux joutes internationales. La première, le 26 mars à Mascate, faceà la Côte-d’Ivoire puis une seconde, le 30 mars à Doha, contre l’EN algé-rienne. Cette dernière, qui séjournera dans le petit émirat d’Arabie persiquedu 22 au 31 mars, devrait disputer une première joute amicale face à sonhôte du Qatar à une date pas encore fixée. M. B.

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FOOTBALL

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CÔTE-D’IVOIRE

Brice Dja Djédjé (OM) refusede rejoindre les Éléphants

«Je veux rester à l ’OM.C’est ma première saisoncomme titulaire dans un grandclub (…) Pour le moment, jen’ai pas envie de partir avec masélection. J’ai discuté de masituation avec Marcelo Bielsa[entraîneur de l’OM] et il com-prend ma position. Il comptesur moi. Je donne la priorité àl’OM», a déclaré le défenseurmarseillais dimanche à l’issuede la rencontre OM-Lille. Pas sûr d’être sur la liste

des 23 du sélectionneur HervéRenard, Brice Dja Djédjé adécidé de faciliter les choix dusélectionneur en annonçantson intention de rester àMarseille tout en affirmant que«la porte de la sélection n’estpas totalement fermée». I lsignale au passage que les diri-geants de la fédération ivoirien-ne sont au courant de sa déci-sion. «Le sélectionneur n’estpas sûr de ses choix. Il n’estpas clair avec moi. Je pèse le

pour et le contre, et le pour :c’est de rester jouer avec l’OM.Je pense que les dirigeants demon club vont discuter avecceux de la sélection pour trou-ver une solution».Arrivé à Marseille en janvier

2014 en provenance d'Evian,l’Ivoirien Brice Dja Djédjé a prispart à 18 des 19 rencontres duchampionnat de Ligue 1 cettesaison sous les couleurs del'OM.A moins d’un mois du coup

d’envoi de la phase finale de laCoupe d’Afrique des nations,l'Ivoirien Brice Dja Djédjé n'estd’ailleurs pas l’unique joueur deLigue 1 à tourner le dos à sasélection. Le Guinéen du FCNantes Ismaël Bangoura (29ans) avait également annoncésamedi sa décision de mettreun terme à sa carrière interna-tionale en annonçant qu'il nevoulait pas se rendre à la CANavec le Sily National.

Ahmed Ammour

COUPES AFRICAINESINTERCLUBS (TIRAGE AU SORT)

Les adversairesdes Algériens

connusLes cinq clubs algériens engagés dans les

deux épreuves majeures de la CAF connais-sent, depuis hier, leurs adversaires durant lespréliminaires prévus à compter du mois defévrier prochain. Un tour duquel l’ES Sétif,championne d’Afrique le 1er novembre dernierface à Vita Club (RD Congo) est exempte aumême titre que Coton Sport, AC Leopards, Ahlydu Caire, TP Mazembe, CS Sfaxien et ESTunis. La 19e édition de la LDC verra la partici-pation de 58 clubs dont trois, l’ESS (détenteurdu trophée 2014), l’USM Alger (championned’Algérie 2013-2014) et le MC El-Eulma quihonorera sa première en tant que substitut à laJS Kabylie sanctionnée par la CAF suite à ladisparition de son attaquant camerounais,Albert Ebossé. Hier, au Caire, siège de l’instan-ce d’Issa Hayatou, les deux clubs concernéspar le tirage au sort de la phase préliminaire, àsavoir l’USMA et le MCEE, ont tiré des équipesinconnues au bataillon. Les gars de Soustaraauront à faire avec Foullah Edifice du Tchadtandis que le MCEE trouvera sur son cheminles Ethiopiens de Saint-Georges. Les équipesalgériennes devront lancer leur campagne àdomicile avec la manche aller (13, 14 et 15février), la seconde manche se jouera entre le27, 28 février et 1er mars. Pour les deux clubsalgériens, engagés dans la Coupe de la CAF,épreuve qui verra la participation de 56 équipesdont 8 sont exemptes (ASEC Mimosas, FUSRabat, Club Africain, Ahly Shendi, AS Vita,Orlando Pirates, ES Sahel, Zesco United etDjoliba), l’ASO Chlef affrontera Kamboi Eagles(Sierra Leone) alors que le MC Alger reçoitSahel SC (Niger). Les dates des rencontres decette épreuve sont les mêmes que celles rete-nues pour la LDC tout comme le principe dupremier tiré reçoit à l’aller.

M. B.

SUPERCOUPE D'AFRIQUE

L'entraîneur d'Al-Ahly serenseigne sur les Sétifiens

Le staff technique d'Al-Ahly du Caire dispose d'un «rapportdétaillé» sur l'ES Sétif établi par ses émissaires envoyés auMaroc pour suivre la formation algérienne lors de la Coupe dumonde des clubs clôturée samedi dernier en vue de la rencontreentre les deux équipes en finale de la Supercoupe d'Afrique defootball prévue en février prochain en Algérie. L'entraîneur espa-gnol d'Al-Ahly, Garido, a vu en la participation de l'Aigle noir dansle «Mundialito» une aubaine pour mieux connaître son futuradversaire en Supercoupe d'Afrique, rapporte la presse locale.L'ESS, détentrice de la Ligue des champions, accueillera Al-Ahly,vainqueur de la coupe de la Confédération, au stade Mustapha-Tchaker de Blida. L'entraîneur sétifien, Kheïreddine Madoui, faitdu trophée de la Supercoupe d'Afrique «une priorité», selon sesdéclarations au cours du «Mundialito», une compétition que sonéquipe a terminée à la cinquième place au classement.

l Alors que la sélection ivoirienne n’est pas encore assuréede disputer la phase finale de la CAN 2015 prévue du 17 janvierau 8 février en Guinée équatoriale à cause du problème finan-cier qui persiste entre la Fédération ivoirienne de football (FIF)et le ministère des Sport, voilà que d’autres problèmes surgis-sent avec notamment le refus de Brice Dja Djédjé de rejoindrela sélection, préférant rester à l’Olympique de Marseille.

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FOOTBALL

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À L’INITIATIVE DE FOMEXPOET LE MINISTÈRE DES SPORTS

Un Salon du footballdu 17 au 20 avril à Alger

Le premier Salon du football se tiendra au Palais desExpositions d’Alger du 17 au 20 avril 2015. Organisé parFomexpo, ce salon dédié au sport-roi aura pour principalthème «la promotion et l’essor du football algérien» etdevrait rassembler les principaux acteurs de l’industrie dujeu à onze. Intitulée «Footmania», cette manifestationparrainée par le ministère des Sports abordera lesaspects liés à la pratique de cette discipline et à sondéveloppement en Algérie. Ce sera principalement unespace d’échange entre les différents partenaires du foot-ball qui doit dégager une plateforme appelée à participerà promouvoir les vraies valeurs du football, en l’occurren-ce le fair-play, l’amitié, la fraternité et la solidarité entre lesclubs, joueurs, supporters et médias. Aussi, les organisa-teurs ont prévu un riche programme à l’occasion de cepremier salon avec des espaces pour des expositions,des conférences et des animations qui devraient per-mettre aux participants de mieux se connaître et au publicde découvrir les champs d’expression de l’opium despeuples.

M. B.

SUITE À LA DÉFAITE DE LEUR ÉQUIPE

Les supportersdu WA Boufarikbloquent la route

Des dizaines de supporters du Widad de Boufarik ontbloqué, hier, la route menant vers leur ville pour protestercontre leur maire suite à la défaite de leur équipe qui a étébattue par 2 buts à 1 par l’équipe de Khemis El-Khechna austade municipal de Bougara dans la wilaya de Blida, pour lecompte de la 12e journée du championnat amateur, groupeCentre. A cet effet, ils ont demandé le départ du maire deBoufarik pour ne pas avoir terminé les travaux du stade de laville des Oranges qu’ils accusent d’être derrière tous lesmaux de leur équipe qui reçoit depuis, au stade Bougara.Classé au bas du tableau, le Widad n’arrive plus à relever latête depuis, chose qui a poussé ses supporters à protesteret à taguer sur les murs de la ville des propos hostiles aumaire. À noter qu’il a fallu l’intervention des éléments de lagendarmerie pour que la route soit rouverte à la circulation.

M. B.

BASKET-BALL : AFROBASKET 2015

Sahraoui et Mekded avecle Cinq national en Serbie

dès aujourd’huiEn stage précompétitif à Belgrade, Serbie, depuis

samedi 20 décembre, la sélection nationale de basket-ball,qui prépare le tournoi Afrobasket 2015, a programméquatre matches amicaux contre des équipes de laNationale 1 serbe. Sur place, la sélection sera étoffée, dèsaujourd’hui, par le renfort de deux éléments clés, évoluanten France, à savoir Fayçal Sahraoui 1.88 m, 35 ans (UnionBasket La Rochelle, NM1) et Samir Mekded, 1,91 m, 28ans, sans club. Ce dernier, après avoir entamé sa saisonavec la Rochelle, a rejoint pour un mois Rueil Athletic ClubBasket, évoluant également en Nationale 1, mais faute demoyens financiers nécessaires, Rueil a préféré se séparerde l’international algérien. «Je suis très content du passagede Samir chez nous (…) Malheureusement, pour des rai-sons financières, je ne pouvais pas le conserver», a confiéJulien Hervy, l’entraîneur de Rueil, qui souhaiterait le revoirun jour dans son effectif. Ces deux éléments pétris detalents seront d’un apport certain pour l’échiquier de Felalipour les prochains rendez-vous internationaux. Auteur d’undébut de saison avec son équipe, La Rochelle, Sahraoui asouvent été élu «joueur du match». Rien que pour la 14e

journée du championnat français NM1, il a réussi 28 points,5 rebonds, 10 passes et 3 interceptions. Ainsi, pendant sonstage de préparation à Belgrade, le Cinq national disputeraquatre rencontres amicales avec des équipes de Nationale1 serbes, selon le sélectionneur Felali ; des rencontres quidevraient permettre au staff technique d’avoir une idée surle niveau de ses capés avant d’entamer le tournoi qualifica-tif, prévu début janvier à Alger. Pour rappel, les matchesaller du tournoi Afrobasket-2015 se joueront sous formed’un championnat en aller-retour. L’aller se disputera àAlger du 6 au 8 janvier prochain alors que le retour estprévu, un mois plus tard au Maroc. Ce tournoi concerne laZone 1 qui regroupe l'Algérie, la Libye, le Maroc et laTunisie.

Ahmed Ammour

DJAMEL BENCHADLI (ENTRAÎNEUR DE L’ASMO) :

«Le niveau de ce championnatest tout juste moyen»

Quel premier bilanpourriez-vous faire après14 journées ?

Honnêtement, pour unnouveau promu, je penseque c’est un bilan plutôtpositif parce que nous avonsune équipe composée dequelques joueurs expéri-mentés comme Aoued etBouhedda mais la plupartd’entre eux sont jeunes etissus de notre centre de for-mation. Mais on a pu obtenirde bons résultats, parfoisimpressionnants à l’exté-rieur.

Donc pas du toutinquiet ?

Nous sommes classés àla 9e place et je mise sur untotal de 21 points à la fin dela phase aller d’autant plusque le retour sera en notrefaveur puisque nous auronsdix rencontres à domicile,mais il faudra continuer àtravailler.

Recevoir au stadeZabana n’est pas avanta-geux pour vous ...

Mais d’après certainséchos qui me sont parvenus,on pourrait recevoir dansnotre stade fétiche deBouakeul, où l’on est beau-coup plus à l’aise.

Ce week-end, vousallez affronter l’USM Sétifen Coupe. C’est uneépreuve qui vous intéres-se ou est-ce seulement unbonus ?

C’est un bonus et uneaventure, on va essayer d’al-ler le plus loin possible pour,au moins, permettre à nosremplaçants d’avoir l’occa-sion de jouer.

Ce championnat esttrès équilibré et aucuneéquipe ne semble dominerla compétition ...

C’est vrai, après autantde journées, je n’ai remar-qué aucune formation quisemble sortir du lot.

Et que pensez-vous duniveau ?

Le niveau est tout justemoyen. On a affrontépresque toutes les équipesde Ligue 1 et je n’ai pasconstaté une grande diffé-rence entre nous et lesautres, sauf que les moyenset les ambitions sont diffé-rents.

La moitié des clubs deLigue 1 est drivée par desentraîneurs français et leMCA par un Portugais.Qu’en pensez-vous ?

On ne peut que leur sou-haiter la bienvenue dansnotre championnat mais cer-tains d’entre eux n’ont pas leniveau des entraîneurslocaux. Malheureusement,nos présidents de clubs secomportent différemmentenvers les étrangers et lesAlgériens. De toute façon,ces techniciens venusd’ailleurs n’apportent pas unplus parce qu’ils ne sont pas

du calibre d’un Mourinho oud’un Ancelotti. D’autre part,Kheïreddine Madoui a rem-porté la Coupe d’Afriqueavec l’ESS et cela prouve lavaleur du technicien algé-rien.

Mais peut-on se passerde l’apport des étrangers ?

Non, il ne s’agit pas dese refermer sur soi-même,mais dans les conditionsactuelles, un bon entraîneurétranger ne peut pas tra-vail ler sérieusement enAlgérie. Prenez l’exemple duMCA. On ramène un grandentraîneur en la personned’Arthur Jorge, mais il n’amême pas un bon stade oùdiriger son équipe et aucuneinfrastructure digne de saréputation. Je me demandecomment il pourra s’adap-ter...

Et vous, vous vous êtesadapté ?

Nous, on est chez nouset on a l’habitude. On estcompréhensif mais l’entraî-

neur professionnel qui a tra-vaillé dans des conditionsidéales aura du mal às’adapter au peu de moyensmatériels.

Quelle est l’équipe quivous a le plus impression-né ?

I l y a le MOB qui m’aimpressionné sur le plan del’organisation et de la maîtri-se défensive.

Comment l’ASMO peut-elle concilier la formationet la performance ?

Il faudrait d’abord s’assu-rer de garder nos joueurs,de les motiver pour lesempêcher de céder auxchants des sirènes.Maintenant, pour être perfor-mant, il faut une autre condi-tion, celle qui consisterait àramener des joueurs d’expé-rience pour encadrer cesjeunes.

Alors, vous allez vousrenforcer au prochain mer-cato ?

Certainement. I l nousfaut un défenseur central etsurtout un attaquant de poin-te et ça, c’est une urgence,mais est-ce qu’on va trouverl’oiseau rare ? Je ne saispas.

Bientôt la CAN. Quepensez-vous du groupe del’Algérie ?

C’est un groupe très diffi-cile, mais l’Algérie est deve-nue une grosse pointure surle plan continental. Avec desjoueurs qui évoluent dans debons clubs européens, jepense que les Verts ont lesmoyens d’aller jusqu’aubout.

Propos recueillispar Hassan Boukacem

l Djamel Benchadli a succédé à Kamel Mouassa à l’in-tersaison et sans faire de bruit, il a hissé le nouveaupromu asémiste à la 9e place après avoir signé l’exploit dela dernière journée en allant battre l’USMA dans son fiefde Bologhine. Rencontre avec un technicien oranais quine doute de rien.

JS KABYLIE

Pourquoi François Ciccolini laissetomber les Canaris !

Finalement, le coach dela JSK François Ciccolini apréféré partir et laisser tom-ber son équipe, en dépit del’insistance des responsablesdu club dont Moh-ChérifHannachi. «Dans sa tête, ilétait partant. Hannachi et lesresponsables du club onttenté de le persuader de

continuer la saison, mais iln’a rien voulu savoir», selonl’entourage du club kabylequi regrette la décision ducoach corse qui a insistépour résilier son contrat. Undépart qui ne surprend per-sonne, plutôt qui cacheraitun malaise qu’il vivait depuisqu’il est arrivé à la barre

technique de la JSK, voilàmaintenant deux mois.Ciccolini se plaignait de l’in-discipline de certains élé-ments du groupe dontBenlamri et Mekkaoui, maisla direction du club n’a prisaucune décision disciplinaireenvers ces deux joueurs ;chose que regrette l’entraî-

neur qui a, par ailleurs,dénoncé le laxisme de ladirection à ce sujet. Et larécente annonce descontacts entre FrançoisCiccolini et le club Bastia aaccéléré les choses et leCorse décide alors de mettrefin à sa mission à la tête dela barre technique de la JSK,sans pour autant donner unpréavis à ses responsables.

Driss Lebbane et Hamenadpour assurer les entraînements

Afin de bien préparer leprochain déplacement desJaune et Vert à El-Eulmapour affronter le MCEE autitre des 16es de finale de laCoupe d’Algérie, Hannachi aconfié les entraînements auduo Driss Lebbane, prépara-teur physique, et AomarHamenad, entraîneur desgardiens, le temps de trouverle successeur de FrançoisCiccolini.

Ahmed A.

USM ALGER

Sanction financière pour KhoualedLa direction de l'USM Alger a infligé

une sanction financière à son défenseurinternational Nasreddine Khoualed, com-paru dimanche devant la commission dediscipline du club pour une «déclarationdéplacée» faite à la presse. Le montant del'amende infligée à l'enfant de Biskra n'acependant pas été dévoilé, la direction desRouge et Noir s'étant contentée d'annon-cer qu'une «somme d'argent sera déduitedu prochain salaire du joueur».

Le capitaine usmiste, relégué au statutde simple remplaçant depuis quelquessemaines, avait ouvertement critiqué les

choix techniques du coach Hubert Velud àtravers la presse, tout en menaçant dequitter l'USMA à l'ouverture du mercatod'hiver. Une sortie médiatique ayant irritéaussi bien le technicien corse que les res-ponsables usmistes qui, en guise de pre-mière sanction, avaient décidé d'interdireKhoualed d'entraînement avec le groupe.

Le joueur a fini par être réintégré le 15décembre dernier, et a même figuré parmila liste des 18 joueurs ayant affronté l'ASMOran, à Bologhine, pour le compte de la14e journée de Ligue 1. Un match perdupar les Usmistes, à domicile (2-1).

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Le Soird’Algérie Culture

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Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 15

CENTRE DES ACTIVITÉS CULTU-RELLES (12, RUE ABANE-RAMDANE,ALGER) Mardi 23 décembre à 14h : Conférencedu journaliste et écrivain palestinien KifahJarrar sur le thème : «L’histoire de l’Algé-rie de la période amazighe à la périodeislamique».

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Jeudi 25 décembre à 20h : Concert del’association El-Djazira de musique anda-louse.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIADIDOUCHE (38, RUE DIDOUCHE-MOU-RAD, ALGER) Mercredi 24 décembre à 14h : Ren-contre-débat avec Aïssa Hadebi autour deson roman Printemps de la cendre, paruaux éditions Dar El Awtan.

GALERIE D’ARTS ISMA DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) :Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition de

photographies «Dzaïr, des villes et desImages», des photographes Rachik Boua-nani, Mehdi Hachid et Ouamar Walid AïtMohand.

ESPLANADE DU 1er NOVEMBRE(CENTRE-VILLE DE TAMANRASSET) Jusqu’au 25 décembre : 7e Festival de lachanson et de la musique amazighes.

LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI OMEGA (HÔTEL EL-AURASSI,ALGER) Samedi 27 décembre de 14h30 à 18h :Séance de vente-dédicace avec l’auteurMalika El Korso, autour de son livre Laguerre de libération nationale algérienne àtravers le journal Témoignage chrétien(1954-1962), préface Mgr Henri Teissier,archevêque émérite d’Alger, paru auxéditions Anep.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition depeinture de l’artiste Youcef Ghazi.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB(5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 5 janvier 2015 : Expositiond’œuvres artisanales autour des cadeaux defin d’année, sous le thème : «Mon cadeau àtoi réalisé par mes mains».

MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA(KOLÉA, ALGER)Jusqu’au 27 décembre à 15h : 3e éditiondes Journées du théâtre pour enfants

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DETIZI OUZOUJusqu’au 30 décembre : Journéesthéâtrales pour enfants.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Durant tout le mois de décembre (sauf le28 décembre) : En partenariat avec l’AARCprojection du film Parfums d’Alger, à raisonde 4 séances par jour 14h, 16h, 18h, 20h

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Jusqu’au 23 janvier 2015 : Exposition

«L’Algérien et la Grande Guerre-Eclats devie. Grand rendez-vous centenaire de laguerre 14/18», réalisée par les élèves duLIAD.

MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO(3, RUE FRANKLIN D. ROOSEVELT,ALGER)Jusqu’au mois de mars 2015 : Exposition«Pouvoirs des perles d’Afrique» (collectionde Tonia Marek).

CENTRE DES ACTIVITÉSCULTURELLES AGHA (5, RUE DEL’AGHA, ALGER-CENTRE)Jusqu'au 25 décembre : Exposition degravures sur bois «Mon amour pour laCasbah et l’art», par l’artiste DalilaBoualem.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

MUSÉE NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ETDE LA CALLIGRAPHIE (BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition desartistes calligraphes Taleb Mahmoud etKour Noureddine.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e éditiondu «Salon d’automne» des artsplastiques.

ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND(CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER(4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition«Piccole Utopie. Architecture italienne du3e millénaire entre histoire, recherches etinnovation.»

Un programmespécial commémorantle 50e anniversaire dela mort du doyen dela chanson andalouse,cheikh Larbi Bensari,a été préparé par lamaison de la cultureAbdelkader-Alloulade Tlemcen.

Les manifestations cultu-relles et artistiques entrantdans ce cadre s’y déroulerontjusqu’au 25 décembre 2014.Outre les soirées musicales,animées par différentesassociations culturelles et parl’orchestre de musique anda-louse de Tlemcen, ce richeprogramme comporte uneexposition de photos et dedocuments d’archives sur leparcours artistique de LarbiBensari ainsi qu’une exposi-

tion d’instruments demusique traditionnels, utiliséspar son orchestre dans diffé-rentes occasions, notammentle rebab et le luth. La projec-tion de films documentairessur des soirées artistiquesanimées par le maître figureégalement au programme.

Par ailleurs, une table rondesera animée par des ensei-gnants et des chercheurs surle parcours artistique de chei-kh Larbi Bensari et son rôledans la préservation du patri-moine musical algérien.

Larbi Bensari, né en 1867à Tlemcen, est le maître du

hawzi et du gharnati. Il étaitl'artiste le plus en vue del'école de Tlemcen au débutdu XXe siècle. Mais sa paletteartistique, outre le hawzi,englobait aussi le aroubi, lemadh, le gharnati (originairede Grenade) et le çanaâ(l’école d’Alger).

Ce grand artiste a repré-senté l'Algérie en 1900 à l’Ex-position universelle de Paris.A l'invitation du recteur, SiKaddour Benghabrit, il adonné un concert à l'occa-sion de l'inauguration de laGrande Mosquée de Paris en1926. En 1932, il est de nou-veau sollicité pour représen-ter l’Algérie au Congrès de lamusique arabe au Caire.

Cheikh Larbi est mortà Tlemcen en 1964. Il a lais-sé à la postérité plusieursnoubas sur les 24 que comp-tait à l’origine la musiqueandalouse.

Kader B.

ANNABA

Chanson du patrimoine L es airs anciens de l’Algérie profon-

de sont portés au pinacle par dejeunes troupes d’amateurs qui se

sont produites en ouverture du Festivalnational de la chanson du patrimoinede Annaba.Des qaçidate du malouf et du chaâbi

sont interprétées avec brio sur la scènedu théâtre Azzedine-Medjoubi par desartistes qui mettent un point d’honneurà leur rendre leur authenticité, aussibien par la voix que par l’accompagne-ment instrumental, des standards dupatrimoine musical algérien. Lestroupes et les chanteurs venus de

Constantine, Béjaïa, Sétif et d’ailleursse produisent devant un jury attentif endonnant le meilleur d’eux-mêmes, desprix étant prévus pour les meilleuresinterprétations.

Pas moins de 192 artistes représen-tant 16 wilayas du pays participent à cefestival destiné à encourager la préser-vation du patrimoine. Ils viennent deAnnaba, El-Bayadh, Constantine, Sétif,Tindouf, Chlef, Jijel, Illizi, Bouira, Reli-zane, Mila, Adrar, Béjaïa, Oran, Taman-rasset et Ouargla.

Des prix «consistants» sont prévuspour récompenser les troupes et les

artistes qui se seront le mieux distinguésdans les différents genres, chaâbi,malouf, haouzi et tindi.

Il est également prévu des exposi-tions d’habits traditionnels et d’instru-ments de musique liés aux musiques dupatrimoine. La direction de la jeunesseet des sports de la wilaya de Annaba etla Ligue de wilaya des activités cultu-relles organisent, en marge du festival,des soirées artistiques ainsi que desrandonnées touristiques au profit desparticipants qui pourront découvrir lessites archéologiques de l’antique Hippo-ne et admirer la côte de Chetaïbi.

Cuba est sortie grandie du long et injuste blocus éta-sunien qui a duré 52 ans. Cuba, l’île de la liberté, c’esttoute une culture ! Cuba a fasciné et séduit tant de voya-geurs dont Christophe Colomb qui a noté dans sesécrits en 1492 : «C’est la plus belle chose que j’ai jamaisvue. Aussi, ne puis-je fatiguer mes yeux à contemplerune telle verdure.»

L’écrivain étasunien Ernest Hemingway a longtempsvécu à Cuba. En 1932, Hemingway s'installe dans lachambre 511 de l'hôtel Ambos Mundos, à La Havane. En1939, il déménage à la Finca La Vigía (aujourd’hui muséeErnest Hemingway de Cuba), proche de La Havane. Lavie cubaine lui donne une grande énergie créatrice. ElFloridita est le bar préféré d’Emingway. Entre 1932 et1960, le prix Nobel de littérature y venait souvent dégus-ter un daiquiri, son cocktail préféré, dans ce bar-restau-rant de La Havane, ouvert en 1817.

La légende raconte que lors de sa première visite à ElFloridita, il demanda un daiquiri et dit : «C'est bon, maisje le préfère sans sucre et avec un double-rhum.» Le bar-man le sert en disant : «Voilà Papá.» Ainsi naquit sonsurnom cubain «Papá» et le cocktail qui porte son nom :Papá Doble ou Papá Hemingway. Hemingway fait alorsdu Floridita un de ses lieux de prédilection en s'instal-lant chaque matin vers 10h sur son tabouret préféré, len°1 au fond du bar.

En 1954, après avoir reçu le prix Nobel de littératurepour son œuvre le Vieil Homme et la Mer qu'il dédie aupeuple cubain, son buste est installé au-dessus de sontabouret dans son bar préféré. Le 24 octobre 2003, sur uncoin du comptoir du bar, sa statue grandeur nature serainaugurée. La statue de bronze a été réalisée par le sculp-teur cubain José Villa Soberón. La statue du «buveurlégendaire» est accoudée au bar à sa place historique surfond de photos d’Hemingway, avec, notamment, FidelCastro. Son tabouret reste pour toujours à sa place inoc-cupée, protégé par une chaîne, en souvenir de lui.

El Floridita, ce bar à cocktail-restaurant de styleRégence de la Habana Vieja, centre historique de LaHavane à Cuba, ce lieu raffiné, avec son bar de bois pré-cieux, qui a conservé son cachet traditionnel, est un dessymboles de La Havane et de Cuba. Il est devenu l’undes bars les plus célèbres au monde, grâce à l'écrivain.

Le roman le Vieil Homme et la Mer publié en 1952 aété écrit par Ernest Hemingway à Cuba. Il parle d'unvieux pêcheur cubain appelé Santiago, en lutte avec unénorme marlin au large du Gulf Stream. Cet ouvrage luivalut le prix Pulitzer en 1953 et le prix Nobel de littératurel’année suivante.

Pour certains biographes, le modèle du personnagede Santiago était le pêcheur cubain Gregorio Fuentes,connu sous le surnom de Goyo. Fuentes, né en 1897 àLanzarote, dans les îles Canaries, émigra à l'âge de sixans avec ses parents à Cuba. Il rencontra Hemingway en1928. Les deux hommes deviennent de grands amis.Fuentes travailla pendant plus de 30 ans comme capitai-ne du bateau Pilar. Fuentes est mort d'un cancer en2002, à l'âge de 104 ans. Peu avant son décès, il offrit lePilar au gouvernement cubain. Le bateau est aujourd’huiamarré devant l'ancienne maison d'Hemingway.

Les bars-restaurants El Floridita et La Bodeguita delMedio et l’hôtel Ambos Mundos sont aujourd’hui deslieux de pèlerinage pour les fans d'Hemingway, avec laFinca La Vigía et le petit port de pêche de Cojimar enpériphérie de La Havane.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

A Cuba avec Hemingway Par Kader Bakou

MUSIQUE ANDALOUSE

Commémoration du 50e anniversairede la mort du cheikh Larbi Bensari

Phot

o : D

R

L a wilaya de Blida abriterale Festival de la musiqueet de la chanson du style

aroubi du 25 au 31 décembreen cours, a-t-on appris,dimanche, auprès de la direc-tion locale de la culture. Laquatrième édition de ce festi-val portera, cette fois-ci, lenom du défunt artiste Moha-med Benkerkoura, père deMustapha Benguergoura,également chanteur du mêmestyle, décédé récemment, en

signe de reconnaissance etd’hommage pour ses œuvres«éternelles» dans le domai-ne, a-t-on ajouté de mêmesource.Un documentaire surla vie de cet artiste figure,d’ailleurs, dans le programmedu festival qui sera organiséau niveau de la salle deconférences de la wilaya.

Des troupes artistiqueslocales et d’autres issues deplusieurs autres wilayas dupays animeront des soirées

musicales dans le cadre decette manifestation culturelle.Il s’agit notamment de l’asso-ciation El Djennadia (Blida),Dar El Ghranatia (Tipasa),l’association culturelle CheikhRedouane Bensari (Sidi-Bel-Abbès), ainsi que d’autrestroupes représentant leswilayas de Tlemcen,Constantine, Mostaganem etAlger, selon la direction de laculture. Une pléiade d’artistesprendra part à ces soirées, à

l’image de Samir Lalak, Nasse-reddine Boukadir et Farid Ben-khodja de Blida, MohamedAbderrachid Sekni deConstantine, El Hadj Ali d’Algeret Karim Boughazi de Tlem-cen. Des soirées artistiques etdes conférences sur le stylearoubi et le malhoun serontégalement organisées auniveau des daïras d’El-Affroun,Oued Alleug et Meftah durantles journées de ce festival, a-t-on encore indiqué.

BLIDA

Festival de la musique et de la chanson aroubi du 25 au 31 décembre

Page 16: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 17

[email protected]

Mousseaux clémentines

4 clémentines, 1 orange, 5 c. à c. de sucre, 4 blancsd'œufs, 400 g de fromage blanc, 2 c. à c. degingembre, 1 zeste de citron vert, feuilles de

menthe

Pelez les clémentines en enlevant les peaux blanches.Enlevez les quartiers et disposez-les dans un bol.Mélangez le zeste de l'orange et son jus ainsi que lecitron vert avec le sucre. Ajoutez le gingembre râpé.Versez le tout dans une casserole, portez à ébullition etlaissez réduire pendant 5 minutes. Arrosez lesclémentines de ce sirop et laissez au frigo pendant 1heure. Montez les blancs d'œufs en neige. Battez lefromage blanc. Incorporez les blancs d'œufs en neige,le fromage blanc à l'orange et réservez 1 heure aufrigo. Dans l'assiette, réunissez les 2 préparations, lamousse de fromage blanc puis les clémentines.Nappez de sirop d'orange, citron vert, gingembrechaud. Décorez avec quelques feuilles de menthe.

TRUCS ETASTUCES

Pour éviter que le laitdéborde lors de la cuisson

Le lait bouillant nedébordera pas si vousmettez une cuillère àsoupe dans la casserolelors de sa cuisson.

Voici une autre techniquepour éviter l’inondation desplaques de cuisson.

Enduisez les bords de lacasserole de matièregrasse, de beurre oud’huile.

Comment rattraper un plattrop salé

Vous avez trop salé votresauce ou votre soupe ?Pas de panique ! Vouspouvez encore rattraperle coup. Faites réchauffervotre plat en y ajoutantune pomme de terreépluchée coupée endeux, elle absorberal’excédent de sel. S’ils’agit de légumes cuits àla vapeur, vous pouvezles rincer à l’eaubouillante ou ajouter unecuillère de crème fraîcheau moment de servir,vous sentirez moins legoût du sel. Vous pouvezégalement ajouter unmorceau de sucre à votresauce ou à votre soupe.

Bruit, surcharge de travail,conflits, incertitudes,bouchons routiers … lesfacteurs stressants nemanquent pas. S’il est difficile de les éviter,apprenons à les gérer. Car le véritable enjeu estlà, dans notre capacité àappréhender un ensemblede contraintes, ens’adaptant à elles, ouencore mieux, en lesintégrant.

Comment éviter cette pressioninsidieuse et résister ? Il n’y a pas de recettemiracle, juste quelquesconseils : apprenez àreconnaître vos propressignaux d’alarme ; ne vouslaissez pas enfermer dansune logique perverse quiconfond valeur personnelleet performance. Prenez durecul par rapport auxchoses et aux événements.

Vous êtes bloqué dans lesembouteillages – c’est unmoment parfait pour écouterde la musique ! Déterminezvotre propre marge demanœuvre et établissez unplan d’action. Evitez queles situations aient un tropgrand retentissement survous-même. Ne lesamplifiez pas. Positivez.Restez calme, relativisez,… en un mot : soyez zen !Apprenez à vous détendrepour mieux vous contrôleret pour cela, pas derecette… C’est à vous dechoisir ce qui vous convientle mieux. Inscrivez-vous àun cours de yoga, derelaxation ou degymnastique douce,défoulez-vous dans un clubde sports, réveillez vospapilles et redécouvrez lesjoies de la cuisine et de ladégustation, promenez-vous… En résumé, faites-vous plaisir ! Ledilettantisme est source desérénité !

BON À SAVOIR

Comment échapperau stress ?

Beignets au fromagePâte : 500 g de farine, 4 dl d’eau, 1 dl d'huile, 1 cuil. à café de sel, poivre,

noix de muscade, 4 œufs, 150 g de fromage râpé

Préparez la pâte à beignets (dansune terrine), versez la farine enfontaine. Au centre, versez l’eau, I'huile, lesjaunes d'œufs et les épices etmélangez progressivement tous cesingrédients. Incorporez en dernier lieu les blancsd'œufs battus en neige ferme et lefromage râpé. Faites-les dorer dansune friture bien chaude.

Jamais une chaussure ne doit fairesouffrir. Elle ne doit être ni étroite, nipointue, ni à talons trop hauts. Le plusphysiologique est la chaussure bienajustée, à semelle compensée. Lessemelles intérieures doivent prendre encompte des caractéristique du pied : ellesdoivent permettre le déroulement natureldu pied pendant la marche. • Marcher pieds nus, en soi, c’est unegym efficace. On peut la corser enremuant les orteils, en marchantsuccessivement sur la pointe, puis sur lestalons, dans le sable.

• Variante : attraper avec les orteils uncrayon posé au sol ou faire rouler uneballe, type balle de tennis, ou encore pluspetite, sous la plante...

Chaussure à son pied !

CurcumaAromatisé ounature, en sachetou en boule, ilexiste maintesfaçons deconsommer le théqui est, avec l’eau,l’une des boissonsles plusconsommées aumonde ! Non seulement lethé est une boissonagréable, mais enplus elle s’avère excellente pournotre santé… En effet, le thécontient beaucoup d’antioxydants,molécules à action anti-radicalairequi agissent contre la destructionet le vieillissement accéléré denos cellules. Les antioxydantsprésents dans le thé sont les

flavonoïdes. Selon de récentesétudes, ils permettraient au théd’agir contre certaines maladiestelles que le cancer, les maladiescardiovasculaires... Le thé estégalement une source nonnégligeable de magnésium,potassium et fluor (0, 3 mg partasse de 15 ml), il est bien sûr très

hydratant et faibleen calories àcondition de ne pasajouter trop desucre ! Maisattention tout demême à ne pas enabuser car, à fortedose (plus d’1 litrepar jour), il auraittendance àempêcher unebonne absorptiondu fer du fait de sa

teneur en tanins. De plus, sachezque le thé contient, tout comme lecafé, de la caféine mais en moinsgrande quantité (40 mg/100 mlcontre 90 mg pour le café), il estdonc conseillé de ne pas enabuser, en particulier le soir, pouréviter des problèmes de sommeil.

Le t h é , un e bo i s s onL e t hé , u ne bo i s s onqu i v ou s v e u t du b i en !q u i v ou s v e u t du b i en !Stimule les sécrétions digestives (en

particulier biliaires), anti-oxydant, anti-inflammatoire. D'où vient-il ?

C'est lerhizome (ouracine) d'uneplante vivaceégalementoriginaire desIndes, qui, unefois cuit et

séché, est transformé en poudre d'unecouleur jaune d'or caractéristique.Sa saveur : Légèrement piquante et amère, rappelle unpeu celle de la muscade. Ses usages : Délicieux pour parfumer et colorer riz,légumes et sauces (mayonnaise,béchamel…). Astuce : attention ! Il teinte lapeau et les vêtements de façon tenace (onl'utilise aussi comme colorant pour lesétoffes).

Phot

os :

DR

Page 17: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde 14 joueurs de la JS Saoura.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Joua au NAHD et à Martigues»

1- LAOUTI2- TOUBAL3- SEBIAI4- BAPIDI5- BOUCHERIT

6- AMRI7- BOUSMAHA8- TERBAH9- DJOUSSÉ

10- HAMIA11- EL AMALI12- SAYAH13- BELKHEIR14- TOULI

MOT RESTANT = GUENDOUZ

I G U E N D O U Z L I BL A Y A S I L A M A A AU H A M I A E L A O I PO B H U B II E E T E DT L S I S IR K S T L BI E U O J D H A B O A OU S M A H A T E R U B UO B I R M A T I R E H C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

V E L O C I T E - P A S S I O NE T O O - D O - E U T - O M R AR A I - F E U T R E - S R G I

B L - O R - T E S - C E T - I SA A R - I D E S - M O R A L E SL I A S S E S - D I U R N E - AI T - I E R - T E R R E E - S NS - O D E - R A T A G E - M O TE S T A - P A R A G E - D E - EE U E - S A - D I E - R E C U -S I - M A N U E L - R A C E - G- F A - V A - R - D E P E N D EC - M I A M I - M E T - L E - OO M E R T A - R E N I E E - A LU - N A E - P E L U R E - P C IR I E N - R E M E D E - D O T EA M E - R E L I R E - R A L E RG A - R E P O S A - G I - L U S

E M U E - U T E - V A N T E R -U - S N S - E - V O L C A N - RS U I T E S - R O - E E S - S EE N T E S - F E I N T E - H U M- S E S - I N C L U S - R A I EP - E - V R A I E S - F O U E TO R - R E R - F E - T O I T - TR - P A R E E S - P R I S - L ET E I N T E S - F U I R - B O NS I N G U L I E R S - E T A I T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- K I N G - E T A T S U N I S -M I R E - A D O R A - L I - U PA N E - C R I M E - N Y - F E RR E - F A I T E - B A S A I - IT - U I - D S - M A R S A - A XI N S E R E - - - - R E - V I N

N O I R E - - - - - E - M E L OL I T S - R - - - - - P A N - BU S E - P E T I T - P A R U R ET E - L E V E R - S O L E - E LH - V I R E R - S A L E - C C -E R - A M E - M I N E - T R O PR A V I E - S E R A - S U A I S- P A S T E U R - A T L A N T A

LETTRES DELETTRES DELJUBLJANALJUBLJANA

- - - - - S L O V E N I E -- - - - - S A V E - - - - -- - - - - - I T A L I E N S- - - L A I B A C H - - - -- - - - G R A D - - - - - -- - E P I S C O P A L - -

- - - - - - H U N S - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Y estné

Saint----------------

ColèreNéant----------------Exprimées----------------Renvoyer

Manganèse----------------Césium

Calme----------------Lanthane

Sonunivers

Indéfini----------------Indien----------------Plis

New York(inv)

----------------Pouffé

Allongée----------------Cérium----------------CalciumDans latrachée----------------Hors série----------------Clouer

Terre----------------

Fleurs

Boîteosseuse

----------------Démonstratif

Pièces----------------Cérémonies

Avant lamatière

Niaise----------------

ChloreReligieux----------------Germanium----------------Sali

Affreuses----------------

Hisser

Intervallemusicale

----------------Tellure

Ville ducarnaval

Mesures----------------

Offrez

Bâti----------------Héritage(ph)

Dirigés

Titreallemand

----------------Altière

Maestro----------------Prénom

Sonpays

Aliénation----------------

TristeImpôts

----------------Interjection

Organes----------------

AssagiDiversifiée----------------Adverbe

Ventiler----------------Plus âgés----------------Américium

Fin desoirée----------------Osé----------------Interjection

Mendélivium----------------

ViaPosé----------------Apporte----------------Scandium

Rives----------------Empesta----------------TantaleSuivre----------------Assaisonnai----------------Triste

Hideux----------------Région deFrance

Lui asuccédé

Il futexilé

1- CONSTRUC-TION2- ART3- CONSTRUC-TION4- LAC5- A ANNULÉLES ACCORDS6- RÉGION7- ACTIVITÉ

LOCARNO

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Locarno

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 19

Péniches----------------Transformer

Troublée----------------

Cobalt

Sain----------------Dans leyacht----------------Possessif

Céréale----------------Egarés

Germanium----------------Pouffe----------------Traînais(inv)

Monsieur----------------Sommets----------------Clore

Mer (ph)----------------Empesta

Chaleur----------------Pronom----------------Principauté

Filets d’eau----------------Nuit----------------Ville duMaroc

Théâtre----------------

DrameAlliée

----------------Dans lapeine

Fin desoirées

----------------Pour gentilé

Arme----------------Métal----------------Air

Pronom----------------Ceinture

Secteur----------------

Confia

Sodium----------------Tortueuse----------------DiviseraVentilée----------------Allonges----------------Artère

Cube----------------Eduquer----------------LanthanePeuple----------------Levés----------------Oiseau

Cité antique----------------Ego----------------Ville deFranceIles

----------------Comploter

Rongeur----------------Sombres

Changea----------------

Astate

Vases----------------Erbium----------------PeuplePorte lesvoiles

----------------Ouverture

Rejette----------------Pronom

Crack----------------

EpouxArsenic

----------------Lettres duTitteri

Récipient----------------Saint----------------Dinar

Obliges----------------Allongea----------------ChuterEnlèveras----------------

Troisœuvres

Pareil----------------Effacer

Baudet(dés)

----------------Dans le sol

Emprisonna----------------Va àLondres----------------Bivouaquer

Dans leverre

----------------Shoot

Pronom----------------Venelle

Méchantes----------------Titres----------------Déplaces

Eteintes----------------Note----------------ChoisisAstate

----------------Germanium

Hassium----------------

BruitGosse

----------------Fut apte

Gratitude----------------

Caché

Flotte----------------

Jeter

Intimer----------------Adverbe----------------RongeurSolution

----------------Offris

Rater----------------

OutilPronom

----------------Adjoint

Voyelledouble

----------------Shoot

Risque----------------Elémentchimique

Convient----------------Foot à Chlef----------------IndéfiniOriginaire----------------

AirErbium

----------------Préposition

Dormeur----------------

Rusé

Frêles----------------

BromePêcheur

----------------Volés

Dans la cité----------------Adverbe

Limites----------------

AvareJoyeux

Activité----------------

Note

Filet d’eau----------------

ArgonGrade

----------------Loupent

Protection----------------

Cil

Possessif----------------Impliquas

Gouffre----------------Détergent

Mammifère----------------Fit crédit

Concept----------------Succombe

Gaz----------------Onéreux(dés)

Légumes----------------Opinion

Liaison----------------Pronom

Hurlement----------------Blocs----------------Société

Aluminium----------------Existence

Bélier----------------Dresses----------------Dans levent

Chanteurbelge

----------------Fut apte

Salut----------------

Article

Stations----------------

SportCrédit

----------------Opère

Lithium----------------Sélénium

Meubles----------------Hors deportée

Page 19: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 23 décembre 2014 - PAGE 20

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Page 21: La leçon de démocratie - Le soir d'Algérie , Quotidien

On doit au conseiller politiquebritannique Simon Anholtl ’ invention, en 1996, duvocable «image de marque

d’une nation» qu’il définit comme«l’identité nationale rendue tangible,robuste, communicable et par-dessustout utile» et qui a donné naissance àun champ de recherche important –dont la référence la plus visible est le«Nations Brands Index» évaluantdepuis 2005 la réputation globale de50 pays.

L’indice qui évalue cette «image demarque nationale» (en anglais nationbranding) recourt aux outils et tech-niques du management des entre-prises privées.

L’intérêt de l’exercice réside dansle fait que la mesure de la réputationd’un pays pèse lourdement sur lechoix des touristes, des investisseursou encore de la main-d’œuvre quali-fiée.

Anholt a également développé dessystèmes de mesure pour mesurercomment les citoyens du mondeapprécient les villes et les régions denotre planète.

Dans cet audimat des nations,l ’Allemagne vient de déloger lesÉtats-Unis d’Amérique du premierrang qu’ils occupaient depuis 2009.Elle est suivie, dans le Top 10 desnations les mieux perçues, par leRoyaume-Uni, la France, le Canada, leJapon, l’Italie, la Suisse, l’Australie etla Suède.

Un tel reclassement est motivé parses performances sportives, notam-ment après avoir remporté la Coupedu monde de football. Les Etats-Unispâtissent de leur mauvaise image surles questions de la paix et de la sécu-rité internationale.

Cette même contre-performance adéclassé la Russie qui enregistreainsi un très mauvais score en matiè-re de «paix et sécurité».

Ainsi en a décidé ce qu’on estimereprésenter l’opinion publique mon-diale, un acteur essentiel de ce qu’onappelle «la diplomatie populaire» quiéchappe aux sujets classiques dudroit international public que sont lesEtats et les organisations internatio-nales, intergouvernementales.

Pour arriver à ce résultat, l’étudede 2014 a réuni un total de 20 125entrevues réalisées dans vingt paysdu monde.

Sur une l iste de 50 Etats deniveaux de développement variables,l’Allemagne réunit en sa faveur la per-ception la plus favorable sur la basede vingt-trois attributs composant lessix dimensions générales sur les-quelles se fonde cette «image natio-nale» : les exportations, la gouvernan-ce, la culture, les gens, le tourisme etl’immigration/investissement.

L’indice des exportations témoignede l'image qu’a le public des produitset services de chaque pays et lamesure dans laquelle les consomma-teurs recherchent ou évitent les pro-duits de chaque pays d'origine.

La mesure de la gouvernancedonne un aperçu de l 'opinionpublique à propos de la compétencedu gouvernement national et del'équité, ainsi que de son engagementdans les règlements de conflits inter-nationaux liés à la paix et la sécurité,la justice, la pauvreté et l'environne-ment.

Le troisième indice se rapporte à laculture et au patrimoine. Il fixe les«perceptions globales du patrimoineet l'appréciation de chaque pays poursa culture contemporaine, y comprisle cinéma, la musique, l'art, le sport etla littérature».

Quatrième indice : les gens. Il sepropose d’évaluer la réputation de lapopulation en matière de compétence,

d'ouverture, de convivialité et d'autresqualités, comme la tolérance.

Cinquième indice : le tourisme. Ilindique le niveau d'intérêt à visiter unpays, ses attractions touristiques,naturelles et artificielles.

Enfin, l’indice «investissement etimmigration» mesure le pouvoir d'atti-rer les gens à vivre, à travailler ou àétudier dans chaque pays et commentles gens perçoivent la qualité de vie etson environnement des affaires d'unpays.

Selon les experts en charge duclassement, «l 'Allemagne sembleavoir bénéficié non seulement de laprouesse sportive (ainsi apparaît-ellesur la scène mondiale depuis laCoupe du monde de football), maisaussi en solidifiant son leadershipperçu en Europe grâce à une écono-mie solide et une gestion politiquestable. Le score de l'Allemagne dansdes domaines aussi divers que legouvernement honnête et compé-tent”, le “climat d'investissement” et“l’égalité sociale” est parmi les plusimportants. En revanche, les Etats-Unis même s’ils sont toujours consi-dérés comme leaders dans plusieursdomaines, y compris la créativité, laculture contemporaine et les établis-sements d'enseignement, voient leurrôle dans la paix et la sécurité mon-diales rétrograder au 19e rang sur les50 nations du classement».

Xiaoyan Zhao, vice-présidente etdirectrice du cabinet GfK qui a menél’enquête, attribue cette perte denotoriété à «une année d’affronte-ments internationaux».

Les Etats-Unis ont perdu tellementde terrain du fait «d’une tension res-sentie avec beaucoup d'acuité» qu’ilsse trouvent déclassés. Toutefois, auniveau mondial, c’est la Russie qui areçu la critique la plus forte de l'opi-nion publique, du fait notamment duconflit ukrainien.

Dans les années précédentes, laRussie avait affiché une tendance à la

hausse, mais dans le classement de2014, elle se distingue comme laseule nation sur 50 à souffrir d'unechute aussi vertigineuse. Sa plusforte baisse est inscrite au titre de «ladimension de gouvernance», en parti-culier pour son rôle perçu dans lapaix et la sécurité internationales.

Mme Zhao reconnaît, certes, que ladiplomatie internationale va bien au-delà du domaine de l 'opinionpublique, mais les décideurs prennentconscience de la façon dont un paysest perçu à l'échelle mondiale et lesincidences d’une telle perceptionpour leurs entreprises, leur commerceextérieur, leur tourisme, ainsi quepour leurs relations diplomatiques etculturelles avec d'autres pays.

Ainsi, est-il soutenu que «la seulesuperpuissance dans le monde d'au-jourd'hui est l'opinion publique mon-diale».

A. B.

(*) Pour le détail de l’enquête, enanglais : http://www.gfk.com/news-and - e ven t s / p r e ss - r oom /p r e ss -releases/pages/germany-knocks-usa-off-best-nation-top-spot.aspx

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Abdekka réunit un cabinet restreint autour de laquestion de la chute des cours du pétrole. A quoidoit-on s’attendre ? Je n’en sais rien ! Je ne me…

… mêle jamais des questions de budget familial !

On a beau me dire que Béji Caïd Essebsi, c’est l’anti-Ennahda, c’est l’échec aux islamistes en Tunisie, c’estla chance donnée à ce pays de rester dans le girondémocratique, de ne pas céder au diktat des frères bar-bus, je n’y arrive pas ! Un mec de près de 90 ans, leplus vieux Président en exercice dans le monde, ça nepasse pas ! Cette Tunisie magnifique de jeunesse n’apu nous sortir de la boîte que ce vieux monsieur ? LaTunisie et avec elle son voisin algérien sont-ilscondamnés à la «stabilité gérontocratique» ? Pour nepas sombrer dans le chaos, peuples du Maghreb, don-nez-vous des chefs centenaires ! Slogan terrible d’unedestinée pavée de couches, de seringues, de potencesà perfusions, de pyjamas, de pantoufles, de mainstremblotantes, de regards hagards, d’avions médicali-sés, d’évacuations urgentes qui alternent avec desurgences évacuées, tues et censurées. A 88 ans pas-sés, tu ne gouvernes plus un pays. Tu t’excuses plutôtauprès de tes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de leur faire endurer le calvaire quotidien de tadécrépitude. A près de 90 ans, tu rêves de monter, det’élever. Pour te soulager. Et soulager ceux qui souf-

frent de t’accompagner quotidiennement. A quelquesencablures du siècle, tu fais ce que font les gens sages,c’est-à-dire tout, sauf gouverner un pays de jeunes. Etc’est à travers cet angle, justement, que je refusecomme anormal ce deal présenté en seule alternative,celui du «vieillard progressiste» qui vaut mieux que le«quinquagénaire intégriste». Je pensais cette révolu-tion assez belle, assez forte, assez créatrice et assezunique pour déboucher sur un tabou enfin cassé : ni levieux ni le barbu ! Le vendeur à la sauvette valait aumoins cette issue-là. Et pas un vénérable octogénairequi ne donne pas envie. Aucune envie, sauf celle d’ou-vrir les fenêtres pour éviter d’étouffer, celle de tomberle costume, d’enfiler le jean vite fait et de danser defaçon endiablée sur l’avenue Bourguiba pour dire avecson corps qu’un peuple jeune n’a pas besoin d’unpatriarche à soigner, mais d’un leader apte à sillonnerle pays tout le temps pour en tâter le pouls et en res-sentir la température. Non ! Décidément, Béji CaïdEssebsi, ça ne passe pas. Avec lui, j’ai cette désa-gréable impression que les poussières ont mal étéfaites, ou pas du tout. Que les meubles ont été justedéplacés de quelques centimètres, alors que la ruedemandait le changement du mobilier de fond encomble. Mais bon, il paraît que c’est cela, la démocratieau Maghreb. Des jeunes qui meurent pour que d’autresjeunes élisent un centenaire aux yeux déjà vitreux etaux rêves enfouis sous les ruines de Carthage. Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La gérontocratie ou l’intégrisme,le choix mortifère !

Par Ammar [email protected]