le soir d'algérie

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Photo : DR PAGES 4, 5 et 6 JEUDI 13 DÉCEMBRE 2012 - 29 MOHARAM 1434 - N° 6741 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» Je me permets d'emprunter à mon ami Kamel Daoud, dont j'ai pu apprécier la gentillesse, le talent et la finesse d'esprit au cours d'un séjour oranais, ces quelques lignes qui montrent que la république des coquins est au bord de la faillite morale : «A Béni-Saf, dans l'ouest de l'Algérie, on l'appelle l'affaire du «Bungalow 33». Des juges, des magistrats, un cadre de la Wilaya sont arrêtés dans le bungalow en question et inculpés pour création de lieu de débauche, séduction de mineurs, folies et orgies. L'affaire fera boum dans le ciel et dans les bureaux du ministère de la Justice qui y enverra un inspecteur. Sauf que quelques semaines après, elle est tout simplement réduite à une blague : l'affaire est requalifiée lors du procès qui eut lieu cette semaine, puis ses suites abandonnées pour vice de procédure. Les gendarmes n'ayant pas à faire cette perquisition selon le tribunal, on cherche maintenant celui qui a dénoncé les fêtards et le procureur a abandonné les charges contre les prévenus qui ne se sont même pas présentés au procès...» Kamel Daoud, in Le Quotidien d'Oran «Ils sont cousins, fils ou frères de qui, ces juges ? Le pauvre Baroche (affaire similaire à Annaba), qui était lui aussi en compagnie de cadres algériens pour les mêmes «plaisirs», devrait être libéré ! Sinon, ce serait deux poids deux mesures et du racisme anti-français !» Tata Aldjia «Bungalow 33» ou la faillite de la justice ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 NORDINE AIT L AOUSSINE, ANCIEN MINISTRE DE L’ÉNERGIE, AU SOIR D’ALGÉRIE «GAZ DE SCHISTE : nous sommes obligés d’y aller»

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Page 1: le soir d'Algérie

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PAGES 4, 5 et 6

JEUDI 13 DÉCEMBRE 2012 - 29 MOHARAM 1434 - N° 6741 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Je me permets d'emprunter à mon amiKamel Daoud, dont j'ai pu apprécier lagentillesse, le talent et la finesse d'espritau cours d'un séjour oranais, cesquelques lignes qui montrent que larépublique des coquins est au bord de lafaillite morale :

«A Béni-Saf, dans l'ouest de l'Algérie,on l'appelle l'affaire du «Bungalow 33».Des juges, des magistrats, un cadre de laWilaya sont arrêtés dans le bungalow enquestion et inculpés pour création de lieude débauche, séduction de mineurs, folieset orgies. L'affaire fera boum dans le cielet dans les bureaux du ministère de laJustice qui y enverra un inspecteur. Saufque quelques semaines après, elle est toutsimplement réduite à une blague : l'affaireest requalifiée lors du procès qui eut lieucette semaine, puis ses suitesabandonnées pour vice de procédure. Lesgendarmes n'ayant pas à faire cetteperquisition selon le tribunal, on cherchemaintenant celui qui a dénoncé les fêtardset le procureur a abandonné les chargescontre les prévenus qui ne se sont mêmepas présentés au procès...»

Kamel Daoud, in Le Quotidien d'Oran

«Ils sont cousins, fils ou frères de qui,ces juges ? Le pauvre Baroche (affairesimilaire à Annaba), qui était lui aussi encompagnie de cadres algériens pour lesmêmes «plaisirs», devrait être libéré !Sinon, ce serait deux poids deux mesureset du racisme anti-français !»

Tata Aldjia

«Bungalow 33»ou la faillite

de la justice !

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074 NORDINE AIT LAOUSSINE, ANCIEN MINISTRE

DE L’ÉNERGIE, AU SOIR D’ALGÉRIE

«GAZ DE SCHISTE :nous sommes

obligés d’y aller»

Page 2: le soir d'Algérie

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Page 3: le soir d'Algérie

Au sein du FLN, certains prêtent à Belkhadem l’intentionde prendre la présidence du Sénat, un posteconvoité également par Harraoubia. Du

coup, d’autres se positionnent déjà pour leposte de secrétaire général du FLN quelaisserait vacant Belkhadem. A ce titre,on évoque Amar Saïdani et Amar Tou.

Les Grecs inquiètent SonatrachAlors que le fournisseur russe Gazprom fait très atten-tion à la comptabilité de l'entreprise gazière grecque

DEPA, Sonatrach ne semble pasautant intéressée.

DEPA, qui enregistre des pertesénormes, risque de déposer lebilan et laisser une autre

ardoise pour Sonatrach quil’alimente en gaz. Nous nesommes pas loin des 250

millions d’euros disparusavec le raffineur suisse

Petroplus, qui s’approvi-sionnait en Algérie,

sans garan-tie ban-

caire.

Une solution pour LafargeLe groupe français Lafarge aurait engagé desdémarches pour créer une nouvelle société enAlgérie. Dénommée Lafarge Service Algérie, cet-te entité devrait lui permettre de récupérer les

cimenteries de M’sila et deMascara qui, officielle-ment, sont toujours la

propriété du groupeégyptien OrascomConstruction. Selon

des sources au fait decette affaire, les autori-

tés algériennes nedevraient pas s'opposer à

cette solution, le dossierLafarge ayant été défendu en

haut lieu par Jean-Pierre Raffarin.

Une formation pour le retraité

Un haut cadre de l’Autorité derégulation des hydrocarburesvient de bénéficier d’un stageà l’étranger, avec comme prin-cipal thème, l’établissementd’un plan de formation.

Ce responsable, qui devaitpartir à la retraite depuis deuxans, a exercé pendant desannées en qualité de DRH dansune filiale de Sonatrach, etdevrait donc maî-triser le thèmedu plan deformation.

Jeudi 13 décembre 2012 - Page 3

[email protected] et les autres

Un jour, un sondage

Pensez-vous que lesnouvelles règles enmatière d’ouverture

de comptesbancaires ne vontpas encourager le

blanchimentd’argent ?

OUI

NONSans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEAu vu de la liste des 40 présélectionnés pour la CAN,

pensez-vous que Vahid Halilhodzic réussira àcomposer la meilleure sélection algérienne possible ?OUI : 62,67 %NON : 29,38 %S. OPINION : 8,55%

Un assureur heureuxJean-Marc Raby, le directeur général dugroupe Macif, semble très satisfait des résul-tats de sa filiale algérienne

(SAPS) qu’il a lancée en2011 avec la SAA, la

BADR et la BDL.Face aux pertes

enregistrées parla filiale portugai-se (18 millionsd’euros), le grou-pe Macif estimeque les résultatsobtenus en Algériedevraient l’inciter à

investir davantagedans ce pays.

C’EST MA VIEDDrriiff KKhhaaoouullaa oouu llaa bboouucchhee

ddee llaa ccoonnss��ccrraattiioonnLe handicap n’est pas moteur, mais il est dans l’esprit d’initiative, dansla volonté et la patience. Drif Khaoula nous en a donné la preuve parmille. Elle a 21 ans, elle est handicapée motrice depuis l’âge de 2 ans.

VOYAGE CULINAIREFFoouull rroossssee bbrraatteell,, ppoouurr rraavviivveerr

uunnee ttrraaddiittiioonn ss��ccuullaaiirreeNous allons découvrir cette semaine un plat de saison à base de fèves qui remonte à des temps lointains, originaire de Constantine, et que nos aïeux ont transmis à travers les années à toutes les grandes villes d’Algérie.

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES

AAuu ppaarraaddiiss ddeess cchhiinneeuurrssLes meubles ultra-design les laissent de marbre, les babioles hyperbranchées font hausser leurs épaules, les objets décoratifscontemporains leur arrachent des «bof !» et les bricoles «made inChina» les horripilent. Eux, ce sont les amoureux des reliquesd’antan.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇCCee mm��ttiieerr,, ccÕÕeesstt ccoommmmee uunn vviirruuss

qquuii ssÕÕeesstt lloogg�� ddaannss mmoonn ssaannggÈÈPalper des objets qui sentent le moisi, fouiner dans des garages où sont entassés d’anciens meubles parfois vermoulus, de vieilles reliques, dont on veut se débarrasser,c’est la passion d’Ali qui, au fil des ans, en a fait son métier.

Retrouvez ce samedi le n°47 de Soirmagazine

ERISCOOPERISCOOP

Page 4: le soir d'Algérie

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 4

«Gaz de schiste : Nous avons profité de la confé-

rence Algeria Future Energy, quis’est déroulée dernièrement àAlger, pour rencontrer Nordine AïtLaoussine, ancien ministre del’Energie, expert international etactuel président de Nalcosa SA. Laconférence a regroupé un nombreimpressionnant d’experts interna-tionaux et a essentiellement traité«des énergies renouvelables, desnon-conventionnelles et des activi-tés en amont dans les hydrocar-bures». Outre les énergies renou-velables sur lequel l’ancienministre s’est longtemps attardéavec nous, il nous a donné sonpoint de vue d’acteur du secteursur les réussites et les échecs denotre politique dans ce domainedepuis l’indépendance, comme ilnous a également brossé un étatdes bouleversements que connaîtactuellement l’énergie à l’échellemondiale et leurs incidences sur lapolitique énergétique nationale.

Le Soir d’Algérie : Vous étiez encharge du portefeuille ministériel del’énergie et plus antérieurement enco-re, vous étiez un des acteurs de la créa-tion de Sonatrach. Par rapport auxobjectifs qui étaient fixés à SH pour lacontribution au développement natio-nal, l’on est forcé de constater qu’avecune économie nationale qui reste enco-re aujourd’hui aussi dépendante deshydrocarbures, l’on est loin d’avoiratteint cet objectif. Qu’est-ce qui, selonvous, a conduit à cette situation ?

Aït-Laoussine : Lorsque fut décidée lanationalisation des hydrocarbures le 24février 1971, l’objectif essentiel poursuivi

était d’utiliser le pétrole pour en faire unoutil de développement, autrement dit,faire jouer au pétrole un rôle de catalyseur,de dynamo, pour entraîner le reste del’économie. Souvenez-vous, à ce sujet, dela fameuse parole de Houari Boumediène: «Il faut semer le pétrole pour récolter ledéveloppement.» Pour ce faire, il fallaitd’abord prendre le contrôle de nos res-sources pétrolières. On ne pouvait pasdemander aux sociétés internationalesopérant dans ce domaine et présentes àl’époque de faire jouer ce rôle aux hydro-carbures. Ces sociétés venaient cheznous, cherchaient lepétrole, le trouvaient, l’ex-portaient, payaient leursimpôts et c’était tout.L’avenir du pays ne lesconcernait pas, tout aumoins à l’époque. S’agis-sant du contrôle, nousl’avons effectivement réa-lisé. Dans le pays aujour-d’hui, aucun acte lié audéveloppement de noshydrocarbures — pétroleet gaz — ne se fait sansl’accord de SH. Nousavons créé une société nationale qui a faitla fierté du pays et que certains pays dutiers-monde nous enviaient. Sur ce planprécis du contrôle, nous avons réussi etgagné cette bataille. Une fois le contrôlede la production réalisé, il fallait en assu-rer la commercialisation et faire en sorted’augmenter les revenus pétroliers endéfendant le prix de nos exportations surla scène internationale. C’était là ledeuxième objectif.

Au sein de l’Opep...Nous menions un véritable militantisme

et œuvrions d’une façon constructive ausein de l’Opep. Alors que nous n’y occu-pions que le 10e rang par le niveau denotre production, nous étions, à l’époque,aussi influents que l’Arabie Saoudite oul’Iran. Avec ces deux pays, nous avionsune influence considérable sur les prix.Donc, non seulement nous avions gagnéla bataille du contrôle, mais nous avionségalement gagné la bataille de l’augmen-tation de la rente. Nos revenus avaient étémultipliés par 15. Quant au 3e objectif, àsavoir comment mettre cette dynamiqueau service du développement, là noussommes bien obligés de dire que nousavons échoué.

Et pour quelles raisons ? Un économiste vous l’expliquerait

mieux que moi, mais ce que je peux vousdire, c’est que cet échec est imputable àplusieurs raisons.

La raison essentielle, selon vous ?Nous n’avons, par exemple, pas été

en mesure d’intéresser suffisamment lesecteur privé. Il n’est pas possible dediversifier l’économie nationale en necomptant que sur les seules sociétésnationales. C’est là un des aspects.

L’autre aspect concerne la gestion.Est-ce que nous sommesvéritablement capablesde bien gérer nos affaires? Il est vrai qu’il y a eu deschangements, des modifi-cations de régime, denouvelles politiques, etc.Le fait est là : l’exportationde notre richesse enhydrocarbures — pétroleet gaz — représente tou-jours plus de la moitié denotre produit national brut(PNB). En Norvège, parexemple, cette part n’est

que de 25%. Nous ne sommes toutefoispas les seuls dans cette situation. Lesautres pays de l’Opep sont à peu prèsdans le même cas sauf, peut-être, lesEmirats arabes unis. La moitié de larichesse produite dans l’année provientdes hydrocarbures.C’est la preuve quenotre économie n’estpas diversifiée. Nousrestons toujours tribu-taires du cours dupétrole : si le cours dupétrole chute, c’esttout le pays qui risquede se trouver parterre. Quant auxrecettes d’exportationdes hydrocarbures,elles atteignent 95%,voire plus, du totaldes recettes ! Il estvrai que nous avonstout fait pour encoura-ger le secteur horshydrocarbures maismalgré toutes lesmesures prises, nous continuons toujoursde dépendre massivement des hydrocar-bures. Autre élément, et non des

moindres, est le taux de chômage,notamment celui des jeunes entre 15 et24 ans. Les statistiques officielles, qui nedonnent que le chiffre de chômage glo-bal, sont loin de refléter la réalité cruelledu chômage de nos jeunes. Ce sont ceséléments qui font que nous restons uneéconomie tributaire des hydrocarbures.C’est dans ce sens-là que je dis que nousavons échoué. Alors que nous avonsgagné la bataille du contrôle, gagné cellede la rente que nous avons augmentée,nous avons perdu celle de la diversifica-tion de notre économie parce que nousn’avons pas été en mesure de recyclerconvenablement la rente pétrolière.

Le secteur de l’énergie dans lemonde connaît actuellement de trèsgrands bouleversements. En quoi cesbouleversements touchent-ils notrepays ? L’Algérie s’y est-elle préparée ?Si oui, de quelle manière ?

L’industrie énergétique mondialeconnaît, en effet, un certain nombre detransformations fondamentales. Pour cequi est de l’Algérie, s’il y a un fait surlequel j’insisterai, c’est que notre produc-tion d’hydrocarbures est en train de bais-ser. Ceci intervient à un moment où lademande mondiale connaît un certain flé-chissement, compte tenu de la situationéconomique et de la récession à travers lemonde. En termes de consommation,celle des pays de l’OCDE, par exemple,qui représente plus de la moitié de laconsommation mondiale, baisse depuis2005. Lorsque vous regardez les prévi-sions à long terme, vous vous apercevezqu’aucune projection ne permet de pen-ser que la consommation de l’Europe, desEtats-Unis ou du Japon va se relever.

Il faut donc se préparer à une baissede la demande pétrolière. Les pays richesse sont, en effet, organisés pourdépendre de moins en moins du pétrole…

Et qu’ont-ils fait pour s’y préparer ?La consommation dans ces pays est

en train de baisser essentiellement pourdes raisons de substitution par les éner-gies renouvelables et par l’efficacité éner-gétique, autrement dit ces pays sont entrain de créer la même richesse tout enconsommant moins de pétrole.

La très légère augmentation de laconsommation à l’échelle mondiale est lefait de la consommation des pays asia-

tiques (3 à 4 % d’aug-mentation chaqueannée), notamment laChine, l’Inde etd’autres pays de larégion. Il est donc clairque la demande pétro-lière à l’échelle mon-diale ne va pas aug-menter outre mesure.Au même moment, il ya d’énormes décou-vertes qui se font. L’ona pensé, pendant trèslongtemps, y comprischez nous, que le plusgros des découvertesavait été fait et qu’il nerestait éventuellementplus que des petitsgisements à découvrir.

Or, il y a eu des découvertes qui ontsurpris les géologues.

NORDINE AÏT LAOUSSINEAU SOIR D’ALGÉRIE :

Quelques étapes de son parcours

Diplômé en géologie pétrolière del’Université du Michigan (USA), Nor-dine Aït-Laoussine a été, dès 1964,un des acteurs importants du déve-loppement de l’industrie pétrolière enAlgérie. D’abord, comme conseillertechnique auprès de Belaïd Abdes-selam, alors ministre de l’Industrie etde l’Energie, ensuite à Sonatrach entant que vice-président exécutif char-gé de la division hydrocarbures, puisvice-président exécutif chargé de ladivision commercialisation. NordineAït-Laoussine a fait partie de l’équipechargée de la conception et de lamise en œuvre de la politique algé-rienne dans le domaine des hydro-carbures. Ministre de l’Energie dansle gouvernement de Sid Ahmed Gho-zali, il a fait voter la loi sur les hydro-carbures de 1991 qui, en amendant laloi de 1986, a stimulé la participationdes sociétés étrangères dans l’amontpétrolier. Nordine Aït-Laoussine estprésident de Nalcosa SA (Genève),société de conseils dans le domainede l’énergie qu’il a créée en 1980.

Il est membre de l'Oxford EnergyPolicy Club, du Geneva PetroleumClub, du Paris Energy Club, de l'Advi-sory Board du Groupe Energy Intelli-gence ainsi que de l’InternationalAdvisory Board de Dana Gas.

Nous n’avons, parexemple, pas été enmesure d’intéresser

suffisamment lesecteur privé. Il n’est

pas possible dediversifier l’économie

nationale en necomptant que sur les

seules sociétésnationales.

J’ai donc un droit deregard et, si cela me

convient, je me porte moi-même acquéreur,

au même prix. Ce droit de préemption

existe partout, il faut le maintenir

pour assurer la bonneréalisation de nos projets.

Au demeurant, le projet denouvelle loi pétrolière,actuellement en cours

d’examen au Parlement,n’apporte, en l’espèce, rien

de nouveau.

Interview réalisée par Khedidja Baba-Ahmed

[email protected]

Nordine Aït Laoussine.

Page 5: le soir d'Algérie

Le brésil, par exemple, a fait desdécouvertes considérables. Les progrèstechnologiques ont même permis d’allertrès loin dans l’exploration et la recherchede nouvelles ressources, y compris dansl’Arctique. Ce sont les américains qui ontlancé l’exploitation deshydrocarbures deschistes. Chez nous,nous ne parlons quedu shale gas alorsqu’il s’agit de schistescontenant à la fois dupétrole et du gaz. AuxUSA, ils sont en trainde produire plus depétrole et de gaz. Ilsont été, cette année,le pays qui a le plusaugmenté sa produc-tion de pétrole brutalors qu’elle baissaitdepuis 15 ans. En cequi concerne le gaz,l’on s’aperçoit quel’Afrique détient desréserves immenses.Du gaz a été découvert au Mozambique,au Kenya, en Tanzanie. Il y a ainsi denombreuses découvertes qui voient lejour et pour la première fois, la fameusecertitude de certains géologues trèsconnus qui affirmaient que l’on avaitatteint le Peak-Oïl ou pic pétrolier, autre-ment dit, que la planète avait révélé tousses secrets, ce mythe est en train de s’ef-friter. Tous s’accordent à dire aujourd’huiqu’il y a encore des découvertes à faireparce que la technologie nous permetaujourd’hui d’exploiter des régionsvierges.

Mais en quoi ces découvertes vont-elles bouleverser la donne énergétiquemondiale ?

Aujourd’hui, les USA ont trouvé telle-ment de shale gas qu’ils envisagent del’exporter sous forme de gaz liquéfié ouGNL. Vous savez qu’en termes de GNL,nous avons été les pionniers. La premiè-re usine a été construite chez nous en1964 et nous avons été, pendant trèslongtemps, le premier exportateur mon-dial. Aujourd’hui, dans l’ordre d’importan-ce des exportateurs de GNL, il y a leQatar, suivi par la Malaisie, l’Australie, leNigeria, l’Indonésie… Nous n’arrivonsqu’à la sixième place. Il y a quelquesannées, une bonne partie du GNL produitdans ces pays — notamment au Qatar —était vendue aux USA. C’était avant larévolution du shale gas. Depuis, lesEtats-Unis ont installé une vingtaine deprojets de liquéfaction destinés à l’expor-tation. En fait, il se dit qu’à l’horizon 2020-2025, les USA exporteraient 60 à 70 mil-lions de tonnes de GNL, soit le double denos exportations. Cette quantité considé-rable de gaz déversée sur les marchéseuropéen et surtout asiatique va naturel-lement avoir un effet dépressif sur le prixdu gaz. Il s’agit là d’un autre bouleverse-ment important.

Et face à tous ces bouleversements,encore une fois, que fait notre pays ?

Je pense que l’Algérie s’y prépare,mais toute la question est de savoir si elleest bien consciente que ces change-ments vont se réaliser. Il y a quelquesannées, lorsque l’on parlait de révolutiondu gaz de schiste et que l’on voyait venirles premières données sur les quantitésconsidérables de gaz produites aux USA,les exportateurs de gaz, pour qui cettenouvelle donne n’était pas la bienvenue,en l’occurrence la Russie, l’Algérie, le

Qatar, déclaraient alors «que c’était del’intox, que cela n’arriverait jamais !» Toutle problème est donc là : est-ce qu’on estconscient de ces changements ? Est-cequ’on les prend au sérieux et est-ce qu’ons’y prépare sérieusement ? L’on parle

chez nous de l’éven-tualité d’une produc-tion de gaz de schistecomme si on avait lechoix de nous en pas-ser. Nous sommesdans l’obligation d’yaller. Le potentielalgérien en gaz non-conventionnels estconsidérable, même sis’il faut se méfier desestimations du volumedes ressources enplace publiées çà etlà. Les réserves récu-pérables dépendentde nombreux para-mètres en coursd’évaluation tels quela qualité de la roche

mère, le prix de revient du mètre cubeproduit et la technique de production utili-sée. On peut cependant tabler, selon lesdonnées préliminaires connues à ce jour,sur des réserves récupérables équiva-lentes aux réserves conventionnelles res-tantes, soit de l’ordre de 2000 BCM (mil-liards de m3). Mais l’exploitation du gazde schiste prendra du temps et nécessi-tera des moyens matériels, humains etfinanciers considérables. Au rythmeactuel d’évolution de notre consommationnationale (30 BCM cette année, +6% l’an)nous ne disposerons pas, à moyenterme, de réserves suffisantes pour assu-rer la pleine utilisation de nos capacitésd’exportation existantes ou en construc-tion qui s’élèvent globale-ment à 85 BCM environ.Comme nous ne pouvonspas ralentir, outre mesu-re, la consommationnationale dans l’avenirimmédiat, car la contribu-tion attendue des éner-gies renouvelables pren-dra également du temps,il faudrait, soit lancer,sans tarder, le dévelop-pement des gaz non-conventionnels, soit sepréparer à réduire nos exportations.Mais, pouvons-nous réduire nos exporta-tions de gaz naturel et, partant, nosrecettes en devises, alors que notre pro-duction d’hydrocarbures liquides semble,elle aussi, avoir atteint son pic ?

Vous proposez dans votre interven-tion à cette conférence d’Alger (du 4au 6 novembre) que le pays se tournerésolument vers les gaz de schiste etvous avez largement argumenté pourcette voie. Même si vous ne faites pasdes gaz de schiste la panacée, vous leproposez tout en encourageant lapoursuite de l’effort dans le conven-tionnel en nous engageant dans l’ex-ploration des zones non encore explo-rées et sur celles déjà en production,et ce, en appliquant les techniques derécupération secondaire et tertiaire.Vous pensez que c’est là une voie verslaquelle le secteur énergétique algé-rien s’oriente ?

Au lendemain de l’indépendance,compte tenu des réserves importantes degaz naturel dont nous disposions, denotre faible consommation interne et denotre grand besoin en devises, nous

avions l’ambition de construire l’infra-structure nécessaire à l’exportation denotre gaz. Il se trouve qu’aujourd’huinous avons une capacité d’exportationimportante. Bientôt, lorsque Skikda etArzew seront opérationnelles, soit dansun an, nous aurons une capacité annuel-le d’exportation de 85 BCM, sans comp-ter le projet Galsi. Cette capacité est là ;les tuyaux qui vont vers l’Italie et l’Es-pagne sont là. Aujourd’hui, Hassi R’melest en train d’étouffer : les découvertesprennent du temps, et notre consomma-tion interne est en train de grimper. Au vude nos réserves largement entamées, iln’y aura donc pas suffisamment de gazpour remplir les tuyaux ou alimenter lesusines de liquéfaction.Bien entendu, nous nepouvons pas sacrifier laconsommation nationaleet sommes obligés derépondre aux besoinsgrandissants du marchénational qui reste unepriorité. Il est vrai qu’avecle renouvelable on pour-rait réduire la consomma-tion domestique de gaz,l’électricité étant en gran-de partie produite aujour-d’hui par le thermiquegaz. Nous allons produirede l’électricité solairemais cela va prendre dutemps. Ainsi, réduire laconsommation tout de suite n’est pas pos-sible, cela prendra du temps, le renouve-lable ne pouvant être prêt que dans unedizaine d’années.

Quelle est l’alternative alors ?Nous ne pouvons pas nous permettre

de sous-utiliser une infrastructure detransport pour laquelledes investissementsconsidérables ont étéconsentis. Si on veut uti-liser à pleins tubes cesinvestissements, noussommes bien obligés detrouver plus de gaz.

Il faut aller chercherdu gaz conventionnel, il yen a, et pour ce faire,attirer les investisseursétrangers comme la nou-velle loi pétrolière se pro-

pose de le faire. Si le conventionnel estinsuffisant, il faut aller vers la productiondes gaz de schiste. Nous n’avons plus lechoix. Si on ne le fait pas, il y aura, àterme, des conséquences désastreusessur nos équilibres financiers.

Les gaz de schiste sont pourtantaujourd’hui, dans plusieurs pays,l’objet de controverses nombreusesvenant, notamment, et pas seulement,des écologistes. Ces derniers, parexemple, trouvent qu’il est dangereuxau plan écologique alors que d’autressoulignent le coût élevé de sa produc-tion ou encore que la recherche n’apas encore livré tous les secrets inhé-rents à son exploitation.

Il ne faut pas oublier que le proces-sus de développement d’une sourced’énergie entraîne des conséquencesnéfastes pour l’environnement, quellesque soient ses formes.

Mais il faut savoir aussi que l’industriea atteint un tel niveau de développementqu’elle est capable aujourd’hui de gérerdes accidents éventuels inhérents à l’ex-ploitation des hydrocarbures. Le grandproblème, qui se pose pour l’heure, est le

coût des gaz de schiste produits cheznous. Aux USA, ce coût est bas aujour-d’hui, mais il devrait doubler à terme.

Pourquoi des prix bas aux USA,alors que partout ailleurs, on soulèvela question de la cherté d’exploitationdes gaz de schiste ?

Aux USA, le sous-sol appartientessentiellement au privé, l’Etat n’étantpropriétaire que des terrains fédéraux.C’est donc le privé qui perçoit la redevan-ce. Les sociétés paient l’impôt sur lebénéfice mais le propriétaire reçoit sonchèque-redevance tous les mois. Evi-demment cette situation encourage lamise à disposition de ces terrains. Il y a,

par ailleurs, des infra-structures d’évacua-tion tellement déve-loppées dans ce paysqu’il est relativementfacile d’assurer desdébouchés. Tous ceséléments jouent sur lecoût et l’on arrive àdes niveaux de l’ordrede 3 à 4 dollars parmillion de BTU, soit àpeu près le 1/3 du prixauquel nous expor-tons notre gaz. Il fautaussi noter que latechnologie des gazde schiste est aujour-d’hui essentiellement

américaine. Il n’y a pas d’autres technolo-gies développées ailleurs dans le monde.Toutefois, d’autres pays ont senti lebesoin de s’y intéresser. Il en est ainsi dela Pologne, par exemple, qui dépend auplan énergétique de la Russie et paie unprix élevé pour son gaz, de l’Argentine etde la Chine également qui regardent çade très près. Il est vrai que la France n’estpas enthousiaste ; elle peut se permettrede faire l’impasse. Pouvons-nous le fairealors que nous avons un besoin crucialde devises et que notre économie n’estpas diversifiée ?

La volonté de transition vers dessources diversifiées de production del’électricité a conduit à l’élaborationd’un programme extrêmement ambi-tieux de Sonelgaz, consistant, selonson PDG, en une stratégie de mix éner-gétique de 40% de renouvelable. Mêmesi ce pourcentage est fixé pour l’hori-zon 2030, ne pensez-vous pas quec’est une ambition difficile à atteindre,compte tenu des technologies dans lerenouvelable qui ne sont pas encoremaîtrisées et, partant, des coûts enco-re trop élevés et de la formation colos-sale qu’il faudrait mettre en place dèsaujourd’hui pour la prise en charge dece programme ?

Lorsque vous regardez le mix énergé-tique mondial aujourd’hui, le renouvelable— l’éolien, le solaire, l’hydraulique — nereprésente que 10% environ. Le pétrolereprésente aujourd’hui 32%, puis vient lecharbon avec 27%, malgré son caractèrepolluant, suivi par le gaz qui approche les25%. Mais lorsque l’on regarde les pro-jections à long terme, le renouvelable vacompter pour près de 20% en 2030. Toutcela prend du temps. Il faut développer denouvelles technologies et réduire lescoûts. Cela ne se fait pas du jour au len-demain. Il y a toutefois beaucoup de pro-grès. L’exemple que je donne depuisquelque temps est celui de l’Allemagnequi a beaucoup fait en matière de déve-loppement de solaire et d’éolien.

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 5

nous sommes obligés d’y aller»

(Suite en page 6)

Il y a quelques années,lorsque l’on parlait derévolution de gaz de

schiste et que l’on voyaitvenir les premières

données sur les quantitésconsidérables de gaz

produites aux USA, lesexportateurs de gaz, pourqui cette nouvelle donnen’était pas la bienvenue,en l’occurrence la Russie,

l’Algérie, le Qatar,déclaraient alors «que

c’était de l’intox, que celan’arriverait jamais !»

Pour ce qui est del’Algérie, s’il y a un faitsur lequel j’insisterai,

c’est que notreproduction

d’hydrocarbures est entrain de baisser. Ceci

intervient à un momentoù la demande mondiale

connaît un certainfléchissement, compte

tenu de la situationéconomique et de larécession à travers le

monde.

Les Allemands saventtrès bien que nous

sommes un élémentindispensable à laréalisation de ceprojet et savent

également qu’au planpolitique, les Algériens

voudront avoir l’œilsur tout.

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Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 6

Pour la première fois dans l’histoire dece pays, les Allemands ont été en mesu-re, pendant quelques heures l’été dernier,de couvrir, avec le renouvelable, l’en-semble de leur consommation électrique.

Pendant seulement quelquesheures et certainement pas en pointe...

Oui, effectivement, pas en pointe,mais se sont là des progrès notables.Quant à l’Algérie, cela va prendre dutemps. La technologie existe et les coûtssont en train de baisser. Il faudra toutefoisfaire comme l’ont fait d’autres pays, àsavoir régler une série de questions enamont et instituer une nouvelle culture.Par exemple, le privé ne se lancera dansl’éolien ou le solaire que s’il est capablede vendre son électricité à un prix rému-nérateur et non pas au prix moyen auquelle citoyen paie son électricité aujourd’hui,sachant que ce prix est fortement sub-ventionné. Il faudra s’organiser pour queles plus démunis reçoivent la subventionde l’Etat, les autres étant en mesure depayer le prix coutant. Contrairement augaz de schistes, le renouvelable crée desemplois un peu partout, et pas seulementdans les bassins pétroliers. C’est pour-quoi, il faut encourager le citoyen, la com-munauté, le village à se lancer dans lerenouvelable. C’est là toute une révolu-tion et je crois que le gouvernement enest bien conscient.

Toujours dans le domaine du renou-velable, où en est-on dans le projetDesertec et comment s’y positionnenotre pays ?

Le projet Desertec est une initiativeessentiellement allemande, dans laquelledes sociétés d’électricité se sont impli-quées. L’idée est que le soleil joue un rôlede plus en plus important dans la produc-

tion de l’électricité et la région où l’enso-leillement est le plus fort est le Sahara.Nous avons, chez nous, un taux d’enso-leillement de 3000heures/an. Les Alle-mands se sont dit qu’àpartir du moment oùune telle source existe,pourquoi ne pas créerle solaire à grandeéchelle dans les paysd’Afrique du Nord, d’oùla création de Desertec.Dans ce projet, lesMarocains sont bienavancés. Pour ce quinous concerne, nous nedisons pas non, nousregardons. Noussommes d’accord sur leprincipe qui consiste àdévelopper le solaire àgrande échelle à condi-tion, bien entendu,qu’une grande partiereste chez nous mêmesi Desertec s’engagedans une opération d’exportation à tra-vers des réseaux intégrés. Notre idée estde produire une capacité de 22 000 MW,dont 10 000 seraient réservés à l’exporta-tion. Aujourd’hui, ce projet est au stade del’étude. Hier, à la conférence, nous avonsappris que, de toute façon, il ne fallait pascompter sur une exportation d’électricitévers l’Europe avant 2025, le marché étantconvenablement approvisionné jusque-là.

Sommes-nous suffisamment repré-sentés dans ce projet pour faireentendre notre point de vue ?

Les Allemands savent très bien quenous sommes un élément indispensableà la réalisation de ce projet et savent éga-

lement qu’au plan politique, les Algériensvoudront avoir l’œil sur tout. D’ailleurs, leministre de l’Energie a énoncé nos condi-

tions : si nous devonsproduire 22 000 MW, ilfaudrait que l’essentieldes imputs, à savoir lespanneaux solaires, lespylônes pour l’éolien, lasilice que l’on a déve-loppée chez nous,soient intégrés dans leprocessus d’industriali-sation du pays, ce quel’on n’a pas, jusqu’àprésent, suffisammentfait avec l’exploitationde nos hydrocarburesconventionnels. C’estd’ailleurs la raison pourlaquelle le PDG deSonelgaz annonce untaux d’intégration globalde 30% en 2020 et 80%en 2030. Droit de pré-emption : «Il faut lemaintenir.»

Des fusions-acquisitions dans lesecteur de l’énergie sont devenuestrès courantes sur les places bour-sières alors que l’Algérie prévoit l’exer-cice du droit de préemption chaquefois qu’une entreprise souhaite céderses actifs. Pensez-vous que notre paysdoit maintenir ce cap ou adapter plutôtla loi lorsqu’il s’agit du secteur del’énergie ?

Dans nos partenariats avec les socié-tés étrangères, la société étrangère est,soit seule avec SH, soit également asso-ciée à d’autres sociétés. L’accord dedépart stipule que, si demain, pour uneraison ou pour une autre, la société en

question veut vendre sa part, SH a undroit de préemption. Cela est tout à faitnormal et cela existe partout dans lemonde. Vous êtes chez moi, vous y tra-vaillez. Si vous voulez vendre à une filia-le, ce n’est pas un problème, cela restedans la famille. Mais si vous voulezvendre à quelqu’un d’autre, je veux avoirun droit de préemption. Autrement dit, j’aila possibilité de regarder par qui vousvoulez être remplacé ; je peux refuser, parexemple, si je n’ai pas confiance en cetéventuel repreneur. Je peux m’y opposersi vous me ramenez «un canard boiteux»qui n’a pas la capacité financière pourrépondre à ses obligations contractuelles.J’ai donc un droit de regard et, si cela meconvient, je me porte moi-même acqué-reur, au même prix. Ce droit de préemp-tion existe partout, il faut le maintenir pourassurer la bonne réalisation de nos pro-jets. Au demeurant, le projet de nouvelleloi pétrolière, actuellement en coursd’examen au Parlement, n’apporte, enl’espèce, rien de nouveau.

Pour finir, que pensez-vous, globa-lement, de ce nouveau projet de loi ?

A mon avis, il répond essentiellementà une préoccupation majeure, celle d’allé-ger la fiscalité pétrolière applicable à laproduction d’hydrocarbures dits nonconventionnels en raison de leur coûtd’exploitation relativement élevés et del’évolution du marché pétrolier. Le projetreste cependant muet sur une autre pré-occupation fondamentale, maintes foisexprimée par les opérateurs pétroliersétrangers, à savoir le long processus dedécision d’Alnaft et de Sonatrach qui aconsidérablement retardé le développe-ment de certains projets et donné lieu àde nombreux contentieux.

K. B.-A.

(Suite de la page 5)

Au vu de nosréserves largement

entamées, il n’y auradonc pas suffisamment

de gaz pour remplirles tuyaux ou

alimenter les usines deliquéfaction. Bienentendu, nous ne

pouvons pas sacrifierla consommation

nationale et sommesobligés de répondre

aux besoinsgrandissants du

marché national quireste une priorité.

Publicité

Anep n° 953 506 - Le Soir d’Algérie du 13/12/2012

Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz du Centre

Conformément aux dispositions de la réglementation des marchés applicables aux sociétésdu Groupe Sonelgaz, la Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz du Centre SDC -DIRECTION DE DISTRIBUTION DE DJELFA, informe l'ensemble des soumissionnaires ayantparticipé à l’avis d’appel d’offres national N° 02/E/DEET/DD. Djelfa/SDC/2012, qu’après ouver-ture et évaluation publiques des offres financières du 19/11/2012, les marchés sont attribuésprovisoirement aux soumissionnaires ci-après :

Lot N° 01AIN OUSSERA : CREATION NOUVEAU DEPART MTA BIRINE ISSU PS TRONÇON N°01.Entreprise : E.T.U.H.B.P.E OMARI Omar (Moins-disante).Délai : 60 jours.Montant de l’offre : 12 930 744.00 DA/HTDOUZE MILLIONS NEUF CENT TRENTE MILLE SEPT CENT QUARANTE-QUATRE

DINARS EN HORS TAXE.Lot N° 02AIN OUSSERA : CREATION NOUVEAU DEPART MTA BIRINE ISSU PS TRONÇON N°03.Infructueux pour le motif : Offre excessive.Lot N°03DJELFA : CREATION NOUVEAU DEPART HTA BAHRARA TRONÇON N°01.Entreprise : GUETTAF Kamel (Moins-disante).Délai : 45 jours.Montant de l'offre : 10 792 854.77 DA/HT.DIX MILLIONS SEPT CENT QUATRE-VINGT DOUZE MILLE HUIT CENT CINQUANTE-

QUATRE DINARS 77 CTS EN HORS TAXE.Lot N°04 DJELFA : CREATION NOUVEAU DEPART HTA BAHRARA TRONÇON N°02.Entreprise GUETTAF Kamel (Moins-disante).Délai : 45 jours.Montant de l’offre : 9 875 710.26 DA/HT.NEUF MILLIONS HUIT CENT SOIXANTE-QUINZE MILLE SEPT CENT DIX DINARS 26

CTS EN HORS TAXE.«Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peuvent intro-

duire un recours dans un délai de dix (10) jours comptés de la date de la première publicationde l’avis d’attribution provisoire, auprès du service contractant au nom du président de laCEDRAO».

Direction de Distribution de Djelfa

COMMUNIQUÉAVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DES MARCHES

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DE L’ENERGIE ET DES MINESDIRECTION DE L’ENERGIE ET DES MINES

BECHARNIF : 411005000008030N° 5027 /DEM/2012

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DUMARCHE

Conformément aux dispositions de l’article 49 du décret présidentiel n° 10-236 du07.10.2010 modifié et complété portant réglementation des marchés publics, laDirection de l’Energie et des Mines de la Wilaya de Bechar informe l’ensembledes soumissionnaires ayant participé à l’avis d’appel d’offres restreint n°2934/DEM du 29.10.2012 paru dans les quotidiens : «Le Soir d’Algérie et Al-Massa en date du 7.11.2012.», relatif à la réalisation de l’Annexe de l’OfficeNational de Métrologie Légale à Bechar qu’à l’issue de l’évaluation des offres, lemarché est attribué provisoirement conformément aux critères du cahier descharges à l’entreprise suivante :

Les soumissionnaires intéressés à prendre connaissance des résultats de l’évalua-tion des offres techniques et financières sont invités à se rapprocher des services dela Direction de l’Energie et des Mines de la wilaya de Bechar au plus tard trois (03)jours à compter de la date de la première parution de l’avis d’attribution provisoiredu marché conformément à l’article 125 du décret présidentiel sus-mentionné.Tout soumissionnaire qui conteste ce choix peut introduire un recours auprès de lacommission des marchés publics de la wilaya de Bechar dans un délai de dix (10)jours à compter de la date de la première parution du présent avis dans le BOMOPou dans les quotidiens nationaux conformément à l’article 114 du décret présiden-tiel sus-mentionné.

LE DIRECTEUR

Anep n°953 529 - Le Soir d’Algérie du 13/12/2012

N° Ouvrage Entreprise

Montantaprès

correction enTTC

Délai Note Observation

01

Réalisation :Antenne de l’Of-fice National de

Métrologie Léga-le à Bechar

SARL RAHMA +NIF

09980801907080701

14.789.760.57 10mois 48

Offremoins-disante

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE9

DÉVELOPPEMENT PROJETÉ DES GAZ DE SCHISTE

Pas d’impact significatif sur la ressourcehydrique, selon Necib

Cherif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Invité hier de larédaction de la Chaîne III de laRadio nationale, le ministre desRessources en eau s’est voulurassurant sur la préservation dela ressource hydrique. Certes,Hocine Necib considère qu’«il nefaut pas que les exploitationssoient proches des aquifères quialimentent les centres de vie etles espaces agricoles». Se fiantaux explications fournies par lesexperts du ministère de l’Energieet des Mines, «assez convain-cantes», selon lui, l’invité de laradio a néanmoins indiqué queles quantités d’eau nécessairespour la fracturation hydrauliquene seront pas importantes. «Iln’y aura pas d’impact significatifsur la ressource», estime HocineNecib qui rappelle que «l’exploi-tation des gaz de schiste, cen’est pas pour demain». Or, levolume d’eau projeté, 1 milliardde mètres cubes sur 40 ans, doitêtre considéré comme infime parrapport au potentiel considérablede la nappe albienne. Or, dansla mesure où l’eau qui sera utili-sée sera recyclée, ce volume de1 milliard sur 40 ans doit êtreramené à 600 millions de mètrescubes sur 40 ans, laisse-t-i lentendre, relevant que le niveaud’exploitation actuel des eauxsouterraines dans le sud resteencore très faible.

À propos du transfert d’eau versles Hauts-Plateaux

Auparavant, l ’ invité deSouhila Elhachemi avait explicitéla stratégie mise en œuvre en

matière de mobilisation et trans-fert des ressources hydriques,citant notamment le projet detransfert d’eaux souterraines duSud vers les Hauts-Plateaux. Ace propos, Hocine Necib a rap-pelé qu’une étude de faisabilité aété lancée par son départementet a fait ressortir un volume de600 millions de mètres cubespar an d’eaux de transfert.

Ce projet sera «réalisé enhuit phases interdépendantesmais interconnectées progressi-vement de 2010 à 2040»,indique le ministre qui précisequ’«actuellement, on est dans lapremière tranche, une opérationà caractère pilote qui consiste enun transfert à partir de Laghouatsur Djelfa, Tiaret et M’sila, àBoussaada précisément».Soulignant que son départementsoll icitera les f inancementsnécessaires «dès que les étudesseront finalisées», Hocine Neciba assuré que ce projet «est à laportée» des entreprises natio-nales, tant publiques que pri-vées.

Sétif bénéficiera de 300 millionsde mètres cubes par an

D’autre part, l’invité radiopho-nique a indiqué que la wilaya deSétif sera dotée de deux bar-rages qui seront alimentés partrois barrages situés à Béjaïa età Jijel, dans le cadre de l’inter-connexion, l’«hydrosolidarité».Ce qui permettra à la capitaledes Hauts-Plateaux, une régionoù la pluviométrie ne dépassepas les 400 millimètres par an,de recevoir annuellement plus

de 300 millions de mètres cubespar an, une aubaine. Parailleurs, Hocine Necib a indiquéque la station de déminéralisa-tion des eaux souterraines, pré-vue à Tindouf et d’une capacitéde traitement de 15 000 mètrescubes, devrait être opérationnel-le dès le second semestre 2013,d’autant que l’appel d’offres aété lancé et que «la procédureavance bien» et devrait aboutiravant la fin du premier semestre,prévoit-il.

Plus de 4 milliards de m3 d’eaupotable d’ici 2030

Abordant les perspectivessectorielles, l’invité de la ChaîneIII évoque la mise en œuvre d’unPlan national de l’eau permettantd’ «offrir toute visibilité en termesde planification et de prospecti-ve». En ce sens, Hocine Necib aindiqué que le volume d’eaupotable atteint actuellement les 3milliards de mètres cubes par an

mais qu’il faudrait produire àl’horizon 2030 un volume de4,113 milliards de mètres cubes.Soit un «écart» de 1,113 milliardde mètres cubes qui implique laréalisation de barrages etouvrages de transfert, dans lecadre de la mobilisation deseaux superficielles, souterraineset non conventionnelles (dessa-lement de l’eau de mer, utilisa-tion des eaux usées épurées).

Plus ou moins 40 milliards dedollars à investir

Ce qui implique des investis-sements durant les décades sui-vantes dont le montant seramoindre ou supérieur à celuiconsenti durant les dix dernièresannées, soit 40 milliards de dol-lars. «A dinar constant, nousallons peut-être investir moins.Mais en prenant compte de lavaleur économique du dinar, ilest clair que nous allons dépas-ser ce qui a été consacré», dira

Hocine Necib. Dans le mêmesens, le ministre a indiqué queson secteur était en train d'éla-borer une stratégie nationaled’économie de l’eau. Cette stra-tégie a pour but de «dire auxcitoyens que cette eau étaitmobilisée à prix fort. Il faut enprendre soin, d’autant plus queson tarif ne reflète pas son prixéconomique», relève M. Necib,en affirmant qu’i l «n’est pasquestion d’augmenter ce tarifparce que le principe d’accès àl’eau potable est consacré par laloi».

L’utilisation de l’eau épurée en question

Toutefois, l’utilisation de l’eauépurée dans l’agriculture resteencore insuffisante, avec unniveau d’affectation de l’eau àl’état brut de l’ordre de 65%. Cequi nécessite des moyens sup-plémentaires «parce que noscapacités sont limitées si on veutaboutir à l’objectif de 70%», relè-ve Hocine Necib qui escompte,néanmoins, une capacité demobilisation de 1,2 milliard demètres cubes d’eau traitée àl’horizon 2014. Certes, l’eauépurée est «donnée gratuite-ment aux fellahs ainsi que laboue qui contient des élémentstrès fertilisants», relève HocineNecib qui note également quec’est «une eau propre».Néanmoins, l’adhésion des agri-culteurs reste encore insuffisan-te même si «des résultatsencourageants sont enregistrésdans certaines wilayas», relèveHocine Necib qui évoque lanécessité d’œuvrer à sensibiliserdavantage les fellahs.

C. B.

Phot

o:S

amir

Sid

Hocine Necib.

L’exploitation projetée des gaz de schiste dans le suddu pays n’aura pas d’impact significatif sur la ressourcehydrique, selon Hocine Necib.

RECENSEMENT DES BIENS WAKFS

140 millions de dinarsconsacrés

Une enveloppe de 140 millions de dinars a été allouée par leministère des Affaires religieuses et des Wakfs pour le recensementet la réhabilitation des biens wakfs. Berretima Abdelwahab, direc-teur des wakfs, de la zakat, du hadj et de la omra au ministère desAffaires religieuses et des wakfs, présidant hier, les travaux d’unejournée d’évaluation sur la zakat et les wakfs, a indiqué que lesbiens wakfs recensés à travers les 48 wilayas jusqu'à présent, sontde l’ordre de 9000 à 10 000 biens. L’intervenant a expliqué quel’opération d’identification et de récupération des biens wakfs estcompliquée. Pour cette raison, une enveloppe de 14 milliards decentimes y a été consacrée. Il a souligné qu’un processus de sélec-tion de bureaux d’études sera lancé dans le but de mener ce travail.Le responsable a indiqué que cette journée d’évaluation, tenue àDar El Imam de Mohammadia, avec la participation de plusieursdirecteurs de wilaya des biens wakfs, «a permis de faire un tour detable sur la situation des biens appartenant au département desAffaires religieuses». M. Berritima a indiqué «qu’il est temps derevaloriser le prix des loyers des locaux commerciaux et des habita-tions relevant des wakfs» qui, dit-il, sont «en deçà de leur valeurréelle d’aujourd’hui». L’intervenant qui appelle à promouvoir l’inves-tissement dans les biens wakfs, a précisé que seuls 50% de cesbiens sont actuellement exploités. Il ajoutera, compte tenu de l’im-portance des biens wakfs et dans le but de sensibiliser sur le sujet,«une semaine des wakfs» sera organisée durant l’année 2013. M.Berritima a rappelé que depuis janvier dernier, trois rencontresd’évaluation des biens wakfs ont été organisées.

Salima Akkouche

DANS LE SILLAGE DE LA CONFÉRENCE FIKRA

Dix start-up passent du stade de l’idée au projet

Première conférencetotalement dédiée à la pro-motion et à la valorisationd’idées d’avenir, Fikra aréuni porteurs d’idées,potentiels investisseurs etdécideurs avec pour but lacréation d’une alchimiepour que l’idée se transfor-me enfin en projet.

Nawal Imès- Alger (Le Soir)- Dans une ambiance peu clas-sique, l’agence Allégorie a réuni400 participants autour d’uneproblématique : transformer desinnovations en projets concrets.Les initiateurs présentent cetteinitiative comme «une formidablecaisse de résonance danslaquelle se retrouvent des per-sonnes dynamiques enrecherche d’inspiration, d’oppor-tunité, de networking, et doncd’avenir». Une dizaine de start-up a déjà pu passer du stade del’idée au projet. Elles ont, grâceà une plus grande visibilité, pu

bénéficier du soutien et du coa-ching de l’opérateur de télépho-nie mobile Djezzy. Présent àl’ouverture de cette conférence,Chérif Rahmani, ministre del’Industrie, a encouragé lesjeunes porteurs de projets àconcrétiser leurs idées affirmantque «l’avenir appartient auxjeunes». Des jeunes présents enforce à la conférence ont néan-moins fait part de leurs craintesface aux embûches d’ordrebureaucratique, notamment. Despanels de spécialistes se sontsuccédé pour donner leur visionautour de thèmes liés à l’entre-prenariat, à l’innovation et à lapromotion. Pour Robert Tkach,directeur des systèmes et trans-mission au Bell Labs, a expliquéque «l’innovation n’est pas unesimple découverte», insistant surla nécessité de persévérer et detirer les leçons des échecs.Rédha Hamiani, intervenantpour expliquer les enjeux dumarché algérien et comment y

réussir dans la durée, a été droitau but : il est urgent de passer leflambeau afin que l’innovationpuisse permettre à l’économiede rattraper le retard qu’elle aaccusé. Le marché algérien, dirale président du FCE, s’est mis«hors jeux» et a pris sarevanche avec un penchant versl’informel. Aujourd’hui, dit-i l,l’Algérie évolue dans une écono-mie de la demande et se carac-térise par une demande toujoursplus forte.

Une demande dont l’Algériene peut même pas se féliciterpuisque la production nationalen’est pas en mesure d’yrépondre. En définitive, il diraque même si le cl imat desaffaires en Algérie n’est pas trèsencourageant mais son messa-ge aux jeunes est clair : s’accro-cher et innover car, dit-il, auregard des grands besoins, leschances de se tromper sontfaibles.

N. I.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 10

SAÂD GUERBOUSSI ET SES TROIS COMPLICES ACQUITTÉS

La deuxième mort de BeliardouhUn simulacre de procès où, étrange-

ment, des témoins oculaires à charges’étaient absentés a contrario d’autres, àla volte-face sidérante. Ironie du sort, cesont deux confrères présumés du défuntAbdelhai Beliardouh qui voleront ausecours de Saâd Guerboussi et sescomplices après avoir situé perspicace-ment durant toute l’instruction, les res-ponsabilités dans les supplices subispar la victime. «Confrères» amnésiques,semblerait-il, devenus par on ne saitquel tour de sorcellerie, des témoins àdécharge à la solde des accusés. Leverdict prononcé très tard dans la soiréede mardi était tombé tel un couperetpour les ayants droit, partie civile et

leurs avocats respectifs. Ces derniersqui ont dû mener une première bataillejuridique s’agissant de la constitutiondes parties civiles, la famille du défunt etle quotidien El Watan, récusées par ladéfense des accusés mais néanmoinsadmises par le tribunal après délibéra-tion. Aussi regretteront-ils les absencesdes témoins à charge qui avaient délivréà la police des dépositions détaillées surl’enlèvement et les violences subies parla victime. Absences qui ne seraient pasdues, à leur avis, au hasard et aux-quelles le président d’audience aurait pupallier en ordonnant leur présentationquitte à recourir à la force publiquepuisque la loi l’y autorise. L’instruction

de l’affaire avait déjà buté à ce mêmecas de figure mais le juge en charge del’affaire était allé jusqu’à délivrer desmandats d’amener pour pouvoir audi-tionner les témoins à charge. Réduite àne s’appuyer que sur les contradictionsrelevées dans les auditions, séancetenante, des accusés et des «fauxtémoins», la partie civile s’en était pour-tant bien tirée à travers les plaidoiries deMes Khaled Bourayou, Zoubeir Soudaniet Ali Meziane induisant un réquisitoirecorroborant du ministère public qui aretenu des peines de dix années d’em-prisonnement pour les quatre accusés.Le procureur de la République, qui s’estmanifestement inscrit en faux par rap-port au verdict rendu, usera certaine-ment de ses prérogatives de pourvoi encassation du jugement alors que pourles avocats de la partie civile, la ques-tion n’est même pas discutable, «nous

ferons appel». Une position partagéepar tous, car «le combat pour letriomphe de la justice doit se pour-suivre», a estimé le directeur d’ElWatan, Omar Belhouchet, qui s’est dit«choqué par ce verdict et scandalisé parla volte-face de témoins, on ne peutmieux amnésiques. J’aurais aimé quejustice soit faite mais nous avions enface quelqu’un (Guerboussi) de trèspuissant. A Tébessa, c’est lui la justice.D’autant plus qu’il nous revient à l’espritqu’il fut l’un des plus importants bailleursde fonds pour les besoins de la cam-pagne électorale de Bouteflika et l’undes plus fervents défenseurs de sonprogramme. Nous ne pouvons, dès lors,nous empêcher de faire le lien entre cesactivités, l’influence qu’il peut avoir et leverdict rendu dans ce procès». Pour Me

Zoubeir Soudani, «ce procès est ladémonstration parfaite de ce qu’on

appelle, la subornation de témoins.Ceux à charge qui se rétractent au der-nier moment sous la pression et ceuxqui se détournent à 180° pour plaire auxpuissants. Et s’il y avait une volonté defaire ramener les témoins à charge, rienn’aurait empêché la tenue d’un procèséquitable». Me Ali Meziane pense, lui,que ce procès est «l’aboutissementd’une manipulation qui a duré dix ans.Dans ce procès, il n’y a pas que lesparoles qui partent, les écrits aussi dis-paraissent. Ce que nous avons toujourscraint s’est produit malheureusement auterme de cette audience. Les témoinsoculaires qui ne sont pas venus pourdes raisons que l’on peut imaginer,d’autres que le défunt comptait hélasparmi ses confrères et qui ont opéré unrevirement honteux, c’est dire que toutn’est pas fortuit».

K. G

Ahurissant ! Saâd Guerboussi, le puissant président de laChambre de commerce et d’industrie de Tébessa, ainsi que sestrois complices, Zaoui Hocine, Allaoua Mohamed et RezaïguiaMohcen, ont été acquittés par le tribunal criminel de Tébessa.

AFFAIRE DE L’IMAMB. ZIDANE

L’énigme de l’enveloppedu 9 août 2005

L’affaire de l’imam B. Zidane serajugée aujourd’hui par-devant le tribu-nal criminel de Annaba. Beaucoup dezones d’ombre restent à élucider danscette affaire qui a fait couler beaucoupd’encre en 2005/2006. La genèse decette affaire de notoriété publiquemérite que l’on s’y attarde un tempssoit peu du moment que neuf per-sonnes relevant de différentes institu-tions (Conservation foncière, Agencefoncière, APC et CPA) vont défileraujourd’hui à la barre.

En ce qui concerne le CPA, deuxprévenus auxquels on reproche ledélit de dilapidation de denierspublics, et ce, suite à des octrois decrédits dans le cadre de la promotionimmobilière, crédits dûment autoriséspar la direction générale et répondantà toutes les conditions et garanties.Or, que reproche-t-on à ceux-làmêmes qui n’auront fait qu’exécuterdes ordres venus d’une hiérarchiesupérieure ? Une instruction aurait étéorientée vers l’agence concernée etblocage desdits prêts aurait été ordon-né le 9 août 2005. Or, le 15 de cemême mois et de cette même année,le signataire de cette injonction de blo-cage accompagné du promoteur enquestion fait une descente à cetteagence et interpelle tout le personnelsur l’absence de diligence et les réti-cences du directeur d’agence et deson adjoint à débloquer l’avant-derniè-re autorisation (24 millions de dinars).Ces derniers, ignorant la fameuseinjonction de blocage du 9 août 2005et bien que réticents, ne font alorsqu’exécuter, et satisfont à la demandedu client. Presque une année après,enquête diligentée oblige, c’est devantle juge d’instruction que le directeurd’agence prend connaissance d’unecopie de la fameuse correspondancedemandant blocage des crédits. Cettecorrespondance n’ayant jamais étéreçue et donc enregistrée au niveaude l’agence, ce n’est que le 7 mai2006 qu’une chargée d’étudedécouvre par hasard qu’une envelop-pe était bel et bien enfermée dans unearmoire-coffre… Qui aurait eu intérêtà dissimuler cette enveloppe au direc-teur d’agence ? Sûrement pas ce der-nier puisqu’il aurait voulu ne pasaccorder de crédits à cet imam pro-moteur et sans doute trop preneur, caren fuite au jour d’aujourd’hui.

Que cache une procédure qui sesera étalée sur de nombreusesannées en privant de liberté des exé-cutants ? Seul l’avenir nous le dira etles véritables leviers de cette affaireubuesque ne sauraient échapper à lajustice. C’est du moins le souhait detous ceux qui œuvrent encore à ladéfense des deniers publics.

B. B.

LE NOUVEAU CODE DES PENSIONS MILITAIRES EN DEBAT À L’APN

Pensions pour les appelés et les rappelésdu service national et leurs ayants droit

M. Kebci –Alger (Le Soir) - Leditcode, qui n’a pas été «touché» depuisla dernière modification apportée parla loi 90-01 du 6 février 1990, devradonc être revu à la hausse, ce qui nedevrait aucunement déplaire auxretraités de l’ANP, y compris son per-sonnel civil assimilé (PCA), une fran-ge qui a de tout temps crié à l’injusti-ce que cette révison permet deréparer. Ce qui a fait, d’ailleurs, quetous les intervenants, indépendam-ment de leurs tendances politiques,ont tenu, hier, à saluer ledit projetdont les amendements introduitsdans le dispositif en vigueur assurentla prise en charge, sur le budget de

l’Etat, des pensions de retraite au pro-fit des appelés du service national etleurs ayants droit et ouvrent le droit àune pension aux ayants droit desemployés militaires ou civils assimilésdécédés en activité et n’ayant pasaccompli quinze années de service.

Cette dernière condition de duréeminimale de service a rencontré,néanmoins, les réserves chez cer-tains parlementaires. Comme le tien-dra, d’ailleurs, à le souligner le chefdu groupe parlementaire de l’Alliancede l’Algérie verte (AIV). PourNaâmane Laouer, ce préalable péna-lise bien des personnes, notammentcelles parmi les militaires qui ont vu

leur carrière abrégée en raison d’unemesure de radiation avant l’accom-plissement de ces 15 ans de serviceexigés. Comme il s’apesentira surceux qui ont été remerciés pour desraisons de santé ou d’incapacité, cequi, tout naturellement, leur ôte touteperspective d’embauche. Une franged’agents de l’ANP est bénéficiaire dece projet de loi que le chef du groupeparlementaire du FFS dira espérervoir élargi à tous les rappelés du ser-vice national durant la décennie noiredu terrorisme et pas seulement ceuxtombés au champ d’honneur ou ayantété blessés dans le cadre d’opéra-tions de maintien de l’ordre, de lutteantiterroriste ou déclarés inaptes pourinfirmités ou maladies imputables auservice ou aggravées par le fait duservice. Ceci, expliquera Bettatache,à travers un dispositif prévoyant des

avantages à ces rappelés, rappelant,au passage, que bien des repentisont bénéficié de similaires avantageset autres égards. Le député de Bouiraposera, à l’occasion, le cas de cesanciens membres de la glorieuseALN, une quarantaine, de Maghnia,dans la wilaya de Tlemcen, qui,depuis 2007, ont vu leurs pensionsgelées au moment où leurs collèguesdes autres régions du pays conti-nuent à la percevoir sans discontinui-té depuis 1963.

Faut-il préciser que ledit projetarrête, dans son article 78, le montantmensuel maximum de la pension d’in-validité à 1,5 fois le SNMG aumoment où l’article 45 bis stipule quela revalorisation des pensions mili-taires de retraite est du seul ressortdu ministère de la Défense nationale

M. K.

Ouvert ce mardi 11 décembre auSheraton Club-des-Pins à Alger, le1er Congrès de l’Ordre national des experts-comptables algériens a clos hier après-midi ses travaux. Cette réunion est unepremière, soulignent les organisateurs.

La satisfaction est de mise quant au nombre etsurtout à la haute tenue des communications faitespar des invités de renom, patrons de banque, chefsd’entreprises publiques et privées sans omettre les«vieux de la vieille» du domaine comptable.

Bien sûr, au centre de ces deux journées, il a étébeaucoup question de l’apport de l’expert-comptabledans l’accompagnement de l’entreprise dans sadynamique d’évolution, être un trait d’union avec lemonde extérieur. Les orateurs ont beaucoup insistésur la qualité des rapports à mettre en place entre

les deux intervenants, l’un ayant besoin de l’autre.Il ressort que c’est à un vrai travail pédagogique

auquel se sont livrés les différents intervenants dansle but, visiblement, de préciser le rôle de l’expert-comptable pour donner plus de visibilité à cette fonc-tion, sa mise à niveau par rapport aux textes du 20juin 2010. Et c’est parce que les nouveaux textesintroduisent des règles de fonctionnement moderni-sées à telle enseigne que l’on parle volontiers d’unrôle de maître d’œuvre ou carrément de «coach» àl’endroit du chef d’entreprise.

L’idée maîtresse de ces deux journées dedébats est qu’il faut sortir des missions classiquesde l’expertise-comptable pour un plus large paneld’interventions. Les conseilleurs sont-ils alors debons payeurs ? Le secret de la réussite des ambi-tions d’une profession revue et corrigée serait bienévidemment dans la bonne entente avec le patron

d’entreprise, le sensibiliser quant au bénéfice qu’ilpeut tirer dans une bonne collaboration avec sonexpert et conseiller.

C’est au président Akli Toudert, à qui est reve-nue la tâche de clôturer ce premier congrès del’Onec et donner rendez-vous à l’assistance pour les2e assises des experts-comptables le 4 mai 2013 àOran sur le thème : «L’audit et les nouvelles techno-logies».

Notons, par ailleurs, que experts marocains ettunisiens étaient conviés à ce congrès ainsi qu’uneexperte française qui n’a pu rallier cette réunionfaute de validité de son passeport et donc d’obten-tion du visa. Enfin, il est à noter l’initiative de ArezkiMahiout qui a proposé, à titre gracieux, un logicielde contrôle de la qualité utilisé actuellement enFrance.

Brahim Taouchichet

Examiné et approuvé le 17 septembre dernier en Conseil desministres, le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnancen°76-106 du 9 décembre 1976 portant code des pensions militairesa fait l’objet, hier, de réserves parmi les membres de l’APN.

Le 1er Congrès de l’Onec clôt ses travauxsur une note d’optimisme

Cela a eu lieu lors d’une assem-blée générale extraordinaire de l’or-ganisation syndicale. Une revendica-tion qui intervient à la veil le del’ouverture de l’année judiciaire. Eneffet, dans une déclaration lue à lapresse à l’issue de ce conclave, leprésident du Syndicat de la Cour descomptes, Zineddine Harèche, a indi-qué que les participants à cette ren-contre ont revendiqué la «réhabilita-

tion de cette instance constitutionnel-le chargée du contrôle des dépensesdes deniers publics». Le présidentdu syndicat a souligné l'impératif derelancer sa «redynamisation et laréactivation de ses missions». «Lesmagistrats de la Cour sont dans l'in-capacité d'accomplir leurs missionsen raison des lenteurs administra-tives qui entravent leur action, ce quiest contraire aux instructions don-

nées par le président de laRépublique concernant la nécessitéde conférer davantage de transpa-rence à la gestion des denierspublics et à la lutte contre la corrup-tion», a souligné Zineddine Harèche.Il a également rappelé que cette ins-titution comptait uniquement 100magistrats financiers, un nombrequ’il juge «insuffisant» au regard dunombre global de magistrats auniveau des ministères, des adminis-trations et des entreprises. Pour rap-pel, dans un passé récent, leSyndicat de la Cour des comptes

avait exprimé son regret de «voir laCour des comptes, institution consti-tutionnelle de contrôle, aboutir à unesituation catastrophique en raison dela non-gestion et du mépris qui l'ontcaractérisée ces quinze dernièresannées». Le syndicat avait estiméque cette situation a abouti à de mul-tiples dysfonctionnements, principa-lement la relégation de la mission decontrôle de la Cour des comptes àun rang secondaire alors qu'elleconstitue par définition, son activitépremière.

A. B.

COUR DES COMPTES

Le syndicat revendique sa réhabilitation Le Syndicat des magistrats de la Cour des comptes a plai-

dé «l’urgence» de la réhabilitation de cette instance constitu-tionnelle.

Page 9: le soir d'Algérie

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 15

I ls sont au nombre de six, tous diplômés del’université et partagent la même passion :l'amour de la musique et le tempo. Ils viennent

de créer un orchestre musical à Bordj Bou-Arréridjqui s'appelle «Horizons Afac».

Ces artistes savent et aiment jouer de la guita-re, du violon, de la mandoline, du luth, du piano,de la derbouka et de la batterie. Ils aiment chanterl’andalou, le chaâbi, le malouf, le hawzi, le raï etjouent aussi de la musique classique universelle,une manière pour ce groupe musical de transcen-der les aléas de la vie en joie de vivre. La musique

pour ces artistes ne pourrait, selon eux, avoir uneexistence réelle que de surgir dans l'ivresse duson. Ils s’appellent Noureddine Bencherif, prési-dent et directeur technique, musicien compétent,maîtrise tous les instruments de musique, Ben-cherif Mustapha, violoniste, Azzedine Bencherif,guitariste, Aribi Riad, organiste, Boubakeur, per-cussionniste, Hichem, violoniste. Ces artistes nedépendent de rien financièrement ni de personne,ou presque. Ils jouent ce qu'ils ont envie de joueravec les personnes avec qui ils ont envie de jouer,partagent leurs coups de cœur dont le centre d’in-

térêt est le plaisir du public. Il y a lieu de signaler,que Noureddine Bencherif a eu l’honneur dejouer avec cheikh El Ghafour à Bordj Bou-Arréridjle 10 février 2009 et s’est produit dans plusieurswilayas (Oran, Alger, Médéa, Oued Souf, etc.)dans le cadre des échanges culturels interwilayas.Les spectateurs, qui ont vu jouer du violon et chan-ter Noureddine Bencherif en solo ou dans unorchestre musical, ont été, à plus d’un titre, ravis,car il a un violon qui, pour arc, possède plus d’unecorde à son répertoire.

Layachi Salah Eddine

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAM-MERI DE TIZI-OUZOUDu 12 au 16 décembre : Festival culturel localdes arts et culture populaires Jeudi 13 décembre à 14h : Projection du filmintitulé Oua tastamir El Hayet de DichouRabah- Spectacle musical animé par la troupe Mer-zak Bouarab et chanteur Béchais Boualem.Vendredi 14 décembre à 10h : Déclamationde poèmes par Oudache Belaïd, KhetabiAhmed Enasirla. Conférence sous le thème «La dynamique duthéâtre en tamazight», animée par Omar Fet-mouche.Projection du film intitulé La vérité perdue deDichou Rabah.Samedi 15 décembre à 10h : Spectacle dechants animé par le chanteur Mesraoui Moha-med et Oudache Belaïd.15h : Spectacle de chant animé par les chan-teurs : Yacine Bouarbia, Djamel Mkil.Dimanche 16 décembre à 14h : Spectacle declôture.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,PLACE KENNEDY, EL-BIAR, ALGER)Samedi 15 décembre à 14h30 : RachidRezagui signera son recueil de poésie Jaillis-sement des mots paru aux éditions

Barkat.SALLE POLYVALENTE DE L’INSTI-TUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (ELBIAR)Samedi 15 décembre à 16h :Projection du film Gianni et les femmes deGianni De Gregorio (Italie, 2011). VOSTFavec Valeria Bendoni, Alfonso Santa-gatta, Elisabetta Piccolomini.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNAJusqu’au 18 décembre :4e Festival culturel national du théâtre amazigh.

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏAJusqu’au 17 décembre : Exposition de pein-ture et de dessins Azzerb wussan (la haiedes jours) de l’artiste Meziane Boussaïd,organisée en partenariat avec le Café littérairede Béjaïa.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL- FETH(EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 13 décembre à 18h : Cérémonie declôture officielle.19h : Hommage au réalisateur Costa Gavrasen sa présence. Projection du film Le capital(France, 2012) de Costa Gavras.Vendredi 14 décembre à 15h : Film Rengai-ne de Rachid Djaïdani (France, 2012).17h : Film Dias de Gracia de Everardo Gout

(Mexique, 2012).19h : Film La pirogue (Sénégal, France, 2012)de Moussa Touré. Dans le cadre du 2e Festival international ducinéma d’Alger.

CERCLE FRANTZ-FANON DE RIADH ELFETH (EL MADANIA, ALGER)Jeudi 13 décembre à 10h :Rencontres avec les cinéastes Everardo Goutet Abdelsalam A.M. Shehada.Vendredi 14 décembre à 10h : Rencontreavec Costa Gavras. Dans le cadre du 2e Festival international ducinéma d’Alger.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 17 décembre : Salon national du livre.

GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DEPICARDIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER)Du 10 novembre au 31 décembre : Exposi-tion «Vibration» de l’artiste plasticien FaridBenyaa.

GALERIE AÏDA (VILLA 132, HAÏ EL-BINA,

DÉLY-IBRAHIM, ALGER)Du 6 au 25 décembre : Exposition «Paletteset percussions» des artistes Noureddine Ham-mouche (Alger) et Abderrazak Hafiane (Bis-kra). Horaire : 16h-20h30.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN- M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février 2013 : Exposition rétros-pective «Traversée de la mémoire» de l’artisteLazhar Hakkar.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2013 : 5e Salon d’autom-ne des arts plastiques, avec la participation de58 artistes (artistes-peintres, sculpteurs et pho-tographes).

SALLE EL MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Samedi 15 décembre à 18h : Concert deRaja Meziane à l’occasion de la sortie de sonalbum Mrayti (Mon miroir).

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)Samedi 15 décembre à 14h 30 : Conférencesur «Les serious games», par Nicolas Auray,agrégé en sciences sociales.

[email protected]

L’Algérie, avec un score de 34%,serait classée à la 105e place du classe-ment international 2012 du degré deperception de la corruption, publié il y aquelques jours par l’ONG TransparencyInternational.

Le Danemark et la Finlande, avecun score de 90%, occupent, ex-aequo,la première place de ce classement despays les plus intègres du monde avecun score de 90%. La Somalie, l’Afgha-nistan (malgré leurs intégristes) et laCorée du Nord seraient les plus cor-rompus avec des scores égaux de 8%.

Ce classement est établi à partir dedonnées recueillies au début de 2012par 13 institutions internationales, dontla Banque mondiale, les banques asia-tique et africaine de développement etle Forum économique mondial.

L'indice de perception de la corrup-tion (IPC) varie entre 0 pour unpays considéré comme «hautementcorrompu» et 100 pour un pays «trèsvertueux».

On ne sait comment les fins limiersde ces institutions internationales opè-rent dans les différents pays. Mais,chez nous, il est sûr, qu’en réalité, ils n’yont vu que du feu. Chez nous, person-ne ne touche des pots- de-vin, parceque, tout simplement, nous sommes unpeuple musulman et la consommationdes boissons alcoolisées n’est pas halal(c’est même beaucoup haram). Le bak-chich ? C’est juste un «cahwa» (uncafé) qu’on va siroter entre amis aprèsavoir réglé une affaire profitable auxdeux parties. Il n’y a jamais eu de tenta-tive de corruption parce que, chez nous,on t’invite simplement à «t’fermadj», àgoûter ce délicieux «fromage» quiouvre bien l’appétit, tout en sachant quel’appétit vient en «mangeant».

Chez nous, d’ailleurs, on ne traitequ’avec ceux qui savent bien conjuguerle verbe «manger» et qui n’ont pasoublié cet innocent conseil d’enfance :«On ne doit pas parler quand onmange.»

Chez nous, aucun «qemqoum»(gros bonnet) n’est assez bête pourgraisser la patte de quiconque, car unepatte graissée est incapable de blanchirl’argent sale.

Chez nous, même si la «tchippa»existe, il est impossible de le prouver.Les affaires louches ne laissent pas detraces. Elles se traitent selon la règle du«ched-med» (tiens- donne), qui n’a rien àavoir avec le hasard du «chedi, medi»…

K. [email protected]

Le coup de bill’art du Soir

«Ched-med» !Par Kader Bakou

LE MAÎTRE INDIEN DU SITAR N’EST PLUS

Ravi Shankar, le Mozart du sitar et «parrain» de la World Music

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

La cité vient de s’enrichir d'un nouvel orchestre musical

Le maître indien du sitar,Ravi Shankar, qui a influen-cé de nombreux artistes occi-dentaux, dont Les Beatles etles Rolling Stones, est décédéà l'âge de 92 ans, a apprisl’AFP mercredi de sourceofficielle. Ravi Shankar,père de la chanteuse de jazzNorah Jones, est décédé dansun hôpital de San Diego, aux Etats-Unis, où il s'était rendupour subir une intervention chirurgicale, a indiqué lachaîne de télévision indienneCNN-IBN.

L e Premier ministre indien, Man-mohan Singh, a fait part de satristesse et évoqué la perte

d’«un trésor national et d'un ambas-sadeur mondial de l'héritage culturelde l'Inde». Ravi Shankar, qui vivaiten Californie, était né dans la villesacrée de Bénarès, sur les bords duGange, le 7 avril 1920. Il venait d'unefamille de brahmanes, la plus hautecaste dans la société hindoue. Geor-ge Harrison, des Beatles, devint sonélève dans les années 1960, et tousdeux collaborèrent ensuite sur plu-sieurs projets, notamment lors d'unconcert pour le Bangladesh en1971.

George Harrison avait surnomméRavi Shankar «le parrain de la WorldMusic». Ravi Shankar, surnommé leMozart du sitar par le violonisteYehudi Menuhin, avait popularisé lamusique classique indienne àl'étranger en grande partie grâce àsa collaboration avec le guitaristedes Beatles, George Harrison.Sonextraordinaire carrière musicale le

mena des rives du Gange sous l'èrecoloniale britannique aux festivals deMonterey et Woodstock, où il jouaavec des «monstres» comme JanisJoplin et Jimy Hendrix. Au sommetde sa célébrité, à la fin des années1960, lorsqu'il était l'enfant chéri dumouvement hippy en pleinerecherche d'originalité et d'effetsexotiques mystérieux, il fut décritcomme «le musicien indien le pluscélèbre de la planète». Ravi Shankaravait enseigné l'art du sitar au plusjeune membre des Beatles dans lesannées 1960, et il collabora avec luisur plusieurs projets, comme lorsd'un concert de bienfaisance pour leBangladesh en 1971, pour venir enaide aux réfugiés lors de la luttepour l'indépendance du pays.

George Harrison l'avait surnom-mé le «parrain de la World Music».Ravi Shankar débuta très jeune sacarrière d'artiste en intégrant la trou-pe de danse de son frère aîné, Uday,

et en participant aux tournées enEurope, mais il revint en Inde à la findes années 1930 pour étudier lesitar, le luth à manche long, avecl'illustre musicien Allaudin Khan.

En 1941, il épousa en premièresnoces la fille de Khan, AnnapurnaDevi, dont il eut un fils, Shubendhra.Le couple se sépara par la suite etShubendhra, qui jouait aussi du sitar,mourut en 1992.

Son histoire sentimentale avecune productrice new-yorkaise deconcerts, Sue Jones, lui donna unefille, Norah Jones, aujourd'huicélèbre chanteuse de jazz et de pop-folk à la carrière internationale. Il eutplus tard un troisième enfant, Anou-shka Shankar, avec sa secondeépouse, Sukanya Rajan.

Anoushka est elle-même deve-nue une joueuse de sitar accomplieet elle s'est fréquemment produiteavec son père, qui donna son der-nier concert le 4 novembre en Cali-

fornie. Shankar avait commencé àattirer l'attention de musiciens étran-gers après avoir été présenté au vio-loniste américain Yehudi Menuhin audébut des années 1950. Il entamaalors des tournées en Europe et auxEtats-Unis et sortit en 1955 son pre-mier long album Three Ragas. Parmiles grands noms de la musiquecontemporaine ayant été influencéspar son art, figurent les Byrds, dontle titre de 1965 Eight Miles Highporte la marque des sons hypno-tiques de Shankar.

La même année, Harrison, quiavait acheté un sitar sur un coup detête, joue de cet instrument à cordespincées sur le titre Norwegian Wood.Le guitariste rencontra le musicienl'année suivante puis se rendit enInde, où le maître lui enseigna sonart. Brian Jones, des Rolling Stones,utilisa également le sitar sur le célé-brissime Paint It, Black, sorti en1966. Durant cette période, les ren-contres se multiplient et donnent lieuà des collaborations inattendues,comme avec le violoniste classiqueYehudi Menuhin ou le flûtiste Jean-Pierre Rampal. Shankar, qui futmembre du parlement indien de1986 à 1992, estimait que sa plusgrande réussite était d'aider le publicoccidental à mieux comprendre lamusique classique indienne.

Mais selon lui, les Indiens n'ap-prouvaient pas toujours son associa-tion avec des stars occidentales et ilavouait aussi que sa notoriété lemettait mal à l'aise. «Lorsque j'aicommencé à travailler avec GeorgeHarrison, je suis un peu devenu unepop-star moi-même. Partout où j'al-lais, on me reconnaissait. Je n'ai-mais pas du tout cela», confiait-ildans un entretien au quotidien bri-tannique The Gardian en juin 2011.

Ravi Shankar avec sa fille Anoushka.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE17

FOOTBALL

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COUPE D'ALGÉRIE

JSS-USMA et USMAn-CSC, chocs des 32es de finale

La JS Saoura, nouveaupromu en Ligue 1, accueillerales Algérois de l'USMA avec laferme intention de se qualifierau prochain tour et continuerainsi son aventure dansl'épreuve populaire. L'USMA,détentrice de sept trophées,aura à cœur de damer le pionaux gars de la Saoura, mêmesi sa mission s'annonce diffici-le devant un adversaire trèsdifficile à manier chez lui etdevant son public. En cham-pionnat, le club algérois avaitréussi à revenir avec les troispoints de la victoire de sondéplacement à Béchar (1-0),en match disputé à huis clos.

La rencontre JSS-USMA s'an-nonce donc palpitante etouverte à tous les pronostics.L'autre choc de ces 32es definale de la Coupe d'Algérieest le derby de l'Est qui mettraaux prises, à Annaba,l'USMAn (Ligue 2) avec leCSC (Ligue 1), une rencontrequi s'annonce indécise de parson caractère spécial. LesAnnabis, qui restent sur unedéfaite à Saïda en champion-nat (1-0), auront à cœur del'emporter, même si du côtéde Constantine, aller le plusloin possible en Coupe restel'un des objectifs de l'équipede l'antique Cirta. Le tenant

du trophée de la dernière édi-tion, l'ESS, co-leader duchampionnat de Ligue 1, seraen voyage à Alger pour don-ner la réplique au Paradou AC(amateur). Les Sétifiens, spé-cialistes de l'épreuve, nedevront pas trouver de difficul-tés pour passer aux 16es definale, même si le facteur sur-prise n'est pas à écarter dansce genre de compétition. LeCR Belouizdad, finaliste mal-heureux de la dernière édition,recevra dans son antre du 20-Août-55 la modeste formationdu Sud algérien, MCDebdaba. Les débats vontcertainement tourner à l'avan-tage des Rouge et Blanc, quicommencent à retrouver leurssensations après une périodede crise. La Coupe d'Algériepourrait être une belle occa-sion pour le Chabab dereprendre du poil de la bête,

en prévision de la phaseretour du championnat.

Le MC Alger, qui comptesix coupes, effectuera undéplacement périlleux à OumEl-Bouaghi pour donner laréplique à l'US Chaouia, dansun match couperet pour lesjoueurs de Djamel Menad.

Deux rencontres oppose-ront des pensionnaires de laLigue 2 : AS Khroub-ESMostaganem et USM Blida-OMédéa. Les deux petits pou-cets de l'épreuve, en l'occur-rence la JS Ghir Abadla et leCR Zoubiria, pensionnaires dela division honneur, accueille-ront respectivement le MBRouissat et l'OM Arzew. Lesautres rencontres de ces 32es

de finale opposeront deséquipes de différents paliers etseront, a priori, équilibrées,même si le facteur surprisen'est pas à négliger.

Les rencontres JS Saoura-USM Alger et le derbyde l'Est entre l'USM Annaba et le CS Constantineconstituent les affiches des 32es de finale de la couped'Algérie de football, prévues vendredi et samedi,alors que le tenant du trophée, l'ES Sétif, défendrasa couronne face au Paradou AC.

HANDBALL : DERNIER RÉGLAGEAVANT LE MONDIAL ESPAGNOL

Les Verts en stage avantde rallier la Hongrie

Le temps restant pour l’entame du 23e cham-pionnat du monde messieurs de handball s’égrennerapidement. Aussi, le coach national SalahBouchekriou, s’active intensément pour le fructifieren faveur de ses protégés. Notre équipe nationaleest donc en regroupement dès ce matin à Aïn Tayapour y rester jusqu’à dimanche prochain (13décembre).

Aussi, le coach national secondé par Gherbi Rabah etDaoud Amar a retenu 15 joueurs évoluant dans le champion-nat national. C’est pratiquement le même groupe qui a suiviles trois derniers stages à Alger durant les week-end.Cependant, des changements sont à mettre en exergue. Il ya le retour de Boudrali Hichem. Celui-ci a été rappelé pourpallier l’absence quasi certaine de deux éléments de valeurque sont Boubayou Malik (fracture métatarse), FilahBelkacem (ligaments croisés) et probablement de HedjaïdjiAbdelhafid qui reprendra les entraînements avec les Verts cejeudi après avoir subi une opération chirurgicale et uneconvalescence). Donc l’apport de Boudrali sera conséquentétant donné sa longue expérience et son gabarit. Mais l’ab-sence qui ne passera pas inaperçues sera celle du gardiende but Slahdji Abdelmalek. Pour l’entraîneur national, cet ath-lète a été écarté pour motif disciplinaire.En effet, Slahdjidevait, après avoir été autorisé par le coach national, assisterpour une journée à un mariage familial rejoindre le groupemais l’athlète a prolongé son absence durant quatre jourssans donner d’explication valable. Etant intransigeant sur leplan disciplinaire, le coach national Bouchekriou n’a pas hési-té à l’écarter de la sélection. Cela sera la cause de sonabsence lors du Mondial espagnol. Pour rappel, ce gardiende but a été déjà écarté avant un championnat d’Afrique parl’ex-entraîneur national Akkab Kamel. Pour revenir auxjoueurs évoluant à l’étranger, ils rejoindront la sélection natio-nale en Hongrie pour y rester jusqu’au Mondial espagnol.Pour la préparation durant ce court stage d’Aïn Taya, lesVerts auront des séances les jeudi, vendredi et samedi.Dimanche, les joueurs auront quartier libre pour aller chezeux avant de partir le lundi vers la Hongrie.

O. K.

Effectif retenu pour le stageGardiens de buts : Benmenni Abdellah (GS Pétroliers) /Kerbouche Samir (CRB Baraki) / Bousmal Adel (GS Boufarik).Joueurs de champ : Cheikh Salah Eddine, Gaceb Abdelkader,Daoud Hichem (HBC El-Biar) / Hedjaïdji Abdelhafid, (CRB Baraki)/Hamoud Ayat Ellah Khomeini (ES Aïn Touta) / Chahbour Omar,Chahbour Riadh, Berkous Messaoud, Zouaoui Hamza BoudraliHichem (GS Pétroliers) / Kabache Hichem, Bouriche Mouloud (JSESkikda)

Programme techniqueStage à Alger, du 13 au 16 décembre 2012Stage en Hongrie, du 17 au 31 décembre 2012Stage en France, du 03 au 10 janvier 2013Le 11 janvier 2013 : Départ vers l’Espagne (Madrid) à partir de laFrance.

Programme des rencontres Vendredi 14 décembre 2012 à (15h)Stade OPOW Skikda : JSM Skikd -MC Oran (14h30)Blida (Brakni) : WA Boufarik-AS Aïn M’lila (14h30)Béchar : JS Ghir Abadla-MB Rouissat (14h30)Eulma : MC El-Eulma-GC MascaraTizi-Ouzou : JS Kabylie-NARB Réghaïa Alger (Omar-Hamadi) : Paradou AC Sétif Béjaïa : JSM Béjaïa-ASM OranBordj : CABB Arréridj-WRB M’sila (huis closAnnaba : USM Annaba-CS Constantine Oran (Zabana) : IRB El Kerma Hussein DeySidi Bel-Abbès : USMB Abbès-US DoucénKhroub : AS Khroub-ES MostaganemSaïda : CRB Bougtob-USM HarrachMédéa : CR Zoubiria-OM Arzew Alger (20-Août 55) : IB Mouzaïa-ES Bouakal.

CAN-2013 (PRÉPARATION)

Platinum Stars n'a pas confirmé le match amical face aux Verts

Sollicitée par l'instancefédérale, l'équipe sud-africai-ne, 3e actuellement au clas-sement du championnat, n'apas confirmé le déroulementde cette rencontre, ce quipourrait amener la FAF à se

rabattre sur un autre adver-saire. Le 12 janvier, lesVerts seront opposés enamical au pays organisateur,en match prévu au stade deSoweto (banlieue deJohannesburg).

En vue du rendez-vouscontinental, l'équipe nationa-le sera en regroupement àpartir du 2 janvier, avant des'envoler pour l'Afrique duSud le soir du 3 janvier, àbord d'un avion spécial.

Les Verts effectueront unstage pré-compétitif dans uncentre sportif à Rustenburg,du 4 au 18 janvier, infra-structure qui a servi de campde base pour l 'équiped'Angleterre lors du Mondial2010. Le sélectionneur

national, le Bosnien VahidHalilhodzic, devra dévoiler laliste finale des 23 joueursdevant prendre part à laCAN-2013, avant le 9 jan-vier, date butoir fixée par laConfédération africaine(CAF).

Lors de la CAN-2013,l'Algérie évoluera dans legroupe D aux côtés de laCôte d'Ivoire, la Tunisie et leTogo. Elle entamera la com-pétition le 22 janvier face àla Tunisie.

Le club sud-africain de Platinum Stars (division 1)n'a pas encore confirmé le match amical qui devraitl'opposer à l'équipe nationale le 17 janvier prochainà Rustenburg (nord-ouest), en vue de la Couped'Afrique des nations CAN-2013 en Afrique du Sud(19 janvier - 10 février), a-t-on appris hier mercrediauprès de la Fédération algérienne de football (FAF).

BASKET-BALL : CHAMPIONNATSUPERDIVISION (MISE À JOUR)

WA Boufarik-NA Hussein Dey Le match WA Boufarik-NA Hussein Dey comptant pour la

mise à jour du championnat de superdivision de basket-ball aété programmé pour vendredi à 16h, à Boufarik.

Par ailleurs, la 6e journée de la superdivison, initialementprévue vendredi, a été reportée au mardi 18 décembre.

Page 11: le soir d'Algérie

- Appliquez sur votrevisage un masqueconstitué d'un blancd'œuf battu en neigeadditionné d'unecuillère à café devitamine C en poudre.Laissez agir 5 à 10 mnet rincez. - Si vous sentez pointerun bouton, appliquezun peu de pâtedentifrice avant de vouscoucher. Il drainera lestoxines en séchant. - Contre les pochessous les yeux,badigeonnez la peaude blanc d'œuf etlaissez sécher avantd'appliquer votremaquillage. Le blancd'œuf se rétracte auséchage ce qui resserrela peau. - Quand on manque decrème, il suffit toutsimplement de passerun concombre à lacentrifugeuse et setamponner le visageavec le jus. Le pH du concombre -5,48 est très proche decelui de la peau -5,5.Effet apaisant garantisur les yeux aussi ! - Le truc en plus

lorsque l’on veut avoirbonne mine, il fautmettre l’accent sur lesjoues, un bon blushréveille le teint ! - Quand vos lèvres sont«recouvertes» depeaux mortes, vouspouvez passerplusieurs fois àl'horizontale un cotonavec de l'eau (très)

chaude, cela les retirebien.

Parfum longue tenuePour une tenueoptimale du parfum,vaporisez en hauteurvotre parfum etattendez que la brumevous enveloppe. Vousserez alors parfuméede la tête aux pieds !

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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2 œufs, 1/2petit verreà théd'huile, 50g de sucreen poudre,zeste d'uncitron, 1sachet desucrevanillé, 1sachet delevurepâtissière,la farineselon lemélangeSirop : 500g de sucreen poudre,le jus d'1/2citron

Le sirop : Mettre dans une casserole le sucre, le jusde citron et couvrir d'eau, laisser cuire sur feu doux,vérifier la cuisson en posant une goutte de confituresur une assiette, la goutte ne doit pas s'étaler.

La pâte : Battre les œufs et le sucre jusqu'à ce quele mélange blanchisse et devienne mousseux,ajouter l'huile et le sucre vanillé, la levure. Travailler énergiquement ce mélange, ajouter lafarine tamisée peu à peu en travaillant sans cessejusqu'à l'obtention d'une pâte homogène et souple.Etaler la pâte au rouleau sur une épaisseur de 1cmsur un plan de travail fariné, découper la pâte enrondelles à l'aide d'un emporte-pièce rond aprèstrouer ces rondelles à l'aide d'un autre emporte-piècequi a la forme d'un dé à coudre. Faire frire les beignets dans un bain d'huile chaudjusqu'à ce qu'ils soient dorés, trempez-les dans lesirop chaud. Servir aussitôt.

Tomates farciesau poulet

4 grosses tomates à farcir, 300 g de dindeou poulet, 300 g de viande de bœuf, sel,

poivre, 1 oignon, persil, ail, épices de votre choix

Hachez le bœuf et le poulet. Enlevez le dessusdes tomates ainsi que l'intérieur.Ajoutez une partie de ce que vous avez enlevé(la moitié environ) dans la viande hachée avecdu sel, du poivre, un peu d'huile d'olive, lesherbes, l’oignon et l'ail, et mélangez le tout. Remettez la farce dans les tomates et mettez letout au four, pendant 40 mn à 140°C. Servezavec du riz.

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Pour éviter auxvêtements de déteindre

Vous avez un vêtementqui risque de déteindre,mettez du vinaigre blanc,ça fixe les couleurs.

Stopper la mousseIl arrive trop souvent,

que lorsque l'on fait lavaisselle, l'éponge surlaquelle l'on met duproduit vaisselle se metà mousser et impossiblede la rincer sans utiliserdes litres d'eau. Pourcela, un truc infaillible : ilsuffit de frotter l'épongeimbibée de produitvaisselle avec du savon(n'importe lequel) et dela malaxer quelquessecondes, puis rincer :résultat garanti

Taches de graisse survêtementsPour enlever une tachede graisse qui date sur

un vêtement, versezdessus du liquidevaisselle, laissez pauserquelques minutes etlavez au lave-linge aprèsavoir rincé un peu al'eau.

Désodoriser uneplanche à découperPour désodoriser uneplanche à découper,frottez-la à l'aide d'unemoitié de citron. Pour lesodeurs persistantes,trempez-la durant uneheure dans un bain devinaigre blanc. Rincez laplanche à l'eau claire etfaites-la sécher.

ASTUCES BEAUTÉ

Masque minute

Le saviez-vous ? La baisse deseulement 2% de votre réserveen eau dans l'organisme entraîneune diminution des performances. En effet, un manqued'hydratation, même léger, a deseffets immédiats sur la capacité àse concentrer, à réagir vite et defaçon appropriée, ainsi qu'àmémoriser.Donc, même si vous ne ressentezpas la soif, buvez tout au long dela journée afin de renouveler l'eaudans votre corps. La boissonidéale est l'eau. Buvez-en l'équivalent d'un petit verre toutes lesheures. Soyez raisonnable avec le thé et le café : pas plus de 3 ou 4 tassespar jour. Riches en caféine, ils pourraient vous énerver et vousstresser inutilement.

HHyyddrraatteezz--vvoouuss rréégguulliièèrreemmeenntt

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Page 12: le soir d'Algérie

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSFleuve

----------------Pays

Individus----------------Pêcheurs

Précipices----------------Règle (inv.)

Divinité(pho.)----------------Cordes----------------Ravies

Etain (inv.)----------------

Tics----------------

CarteDésert

----------------Indien

----------------Echouer

Conviendra----------------

Sied----------------Démonstratif

Fin de verbe----------------

Flatteur----------------

Reste

Pouffé----------------

ArticleAtome

Caisse----------------

Sélénium----------------

Cuiras

La veille----------------

Obligés----------------

ObèseMal d’oreille----------------

Grossesdépenses

Existences----------------

Ville deFrance

Idéale----------------

FlatteurVille

de France----------------

Prise

Monnaie----------------

Rocaille----------------

Europe

Cité antique----------------

Pansai

Allonges----------------

Demeurer

Candeur----------------

BaryumFlaquas

----------------Filets d’eau----------------

Glucides

Fan deLiverpool

----------------Dans

le mois

Chef----------------

Pronom

Astate----------------

LouéVille de

Palestine----------------Type (pho.)

Tremblementde terre

----------------Fer

Avis derecherche

Diplôme----------------

Ecoutas

Formed’être

----------------Désirés

Note----------------

Dans le wagon

Osmium----------------

Ex-Assemblée

Groupes----------------Chanteusefrançaise

Captifs----------------

Article

Lac----------------

Océan

Peuple----------------Mi-journée

Gros----------------

Queue de souris

Notifier----------------

Instable

Hordes----------------

SéjourPéripéties

Fauves----------------

Mesures

Boules----------------

Dans lesnoces

Décodé----------------Préposition

Iridium----------------Substance

Poètes----------------

Gosses----------------Interjection

Vieux----------------

Dès lors

Ustensiles----------------

Guetta

Vil----------------

Sérieux

Sucer(pho.)

----------------Salut (pho.)

Ouvrier----------------

Caché

Astate----------------

Article

Raconte----------------

Doué----------------

PrétendsFriandise

----------------Champ(inv.)

Consonnedouble

----------------Cube

Glandes----------------

Glisse

Crapules----------------

Ceinture

Dans ladragée

----------------Saison

Particule

Condition----------------Possessif

Âge----------------

Enlève

Lettres deRoumanie----------------Amuse----------------BromeCrochets

----------------Pénurie

Adresse(inv.)----------------Champ----------------EprouvéSoupe

----------------Adverbe

Fin de soirées----------------Pronom----------------Assurances

Tire----------------

Foyer----------------

AdverbeDémonstratif----------------Chaîne TV

Démonstratif----------------

Latine

Arme----------------Licencie----------------Porte les voiles

Souliers----------------

Terrain

Préposition----------------

Fleuve

Titane----------------Fin de nuit

Président duNicaragua

----------------Rappel

Ecolo----------------

Air

Riches----------------

Glande

Poisson----------------

Lot

Orifice----------------

Note

Physicien

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 19

Page 13: le soir d'Algérie

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Page 14: le soir d'Algérie

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LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 13 décembre 2012 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Dahimène et Coptan annon-cent le décès, en France, du défunt

Dahimène Ahmedà l’âge de 92 ans. L’enterrement aura lieu le14 décembre 2012, de la mosquée Ibn-Badis, Bir-Mourad-Raïs, au cimetière deSidi-Yahia.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Douloureux fut le

13 décembre 2011. Cela faitdéjà une année que nous quit-tait notre cher grand-père

Attal Hacènelaissant derrière lui un videque nul ni personne ne pourra combler.

En cette douloureuse circonstance, safemme, sa fille, ses fils et petits-fils, sesbelles-filles, les amis et les proches du villa-ge Tamaghoucht, Beni-Douala, demandent àtous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir unepieuse pensée en sa mémoire et que Dieu leTout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis.

Repose en paix, cher grand-père.Ton petit-fils Achour. F118325/B13

––––––––––––––––––––Cela fait 2 ans, le 13/12/2012, que nous a

quittés notre très chère mèreBelkheir Fatiha dite Zaïma

laissant un vide que nul ne peut combler. Turesteras toujours dans nos cœurs et nosmémoires. Nous demandons à tous ceux qui

t’ont connue d’avoir une pieuse pensée pourtoi, maman.

Repose en paix. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons.

Ramzi et Sameh. GR/B2

––––––––––––––––––––Douloureux et triste fut le 13 décembre

2009, où nous quittait à jamaisMme Azouaou Ouerdia Vve Amghar Akli

En ce pénible souvenir, ses enfants etpetits-enfants demandent à tous ceux quil’ont connue d’avoir une pieuse pensée en samémoire.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons. Repose en paix. F118332/B13

––––––––––––––––––––Cela fait déjà 2 ans, le 14/02/2010 nous a

quittés à jamais notre chère et regrettéemère, grand-mère et arrière-grand-mère

Mme Oussedik née Larbi OuizaEn ce triste et douloureux souvenir, sa

fille Fadila, son mari Taleb MouhandRachid, ses petits-enfants Riadh et Amorainsi que les familles Oussedik et Taleb deAïn-El-Hammam demandent à tous ceux quil’ont connue et aimée pour sa bonté, sagénérosité et son bon cœur d’avoir une pieu-se pensée en sa mémoire et que Dieu leTout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l’accueille en Son VasteParadis.

Les êtres chers ne meurent pas quand onles enterre, mais ils meurent quand on lesoublie.

Repose en paix, chère maman. Nous net’oublierons jamais.

Ta fille Fadila et son mari TalebMouhand Rachid. F118340/B13

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ANNIVERSAIREA notre adorable enfant

Cherfa AbderrahmaneEn ce mois, notre fils souffle sa sixièmebougie (06 ans), son papa Djamel, samaman Dalila, sa sœur Hadil, sa tanteDjamila, ses cousines Wassila, Sara etFifi lui souhaitent un joyeux anniversai-re, une vie pleine de bonheur et de réus-site incha Allah.

Page 15: le soir d'Algérie

Je terminais ma dernière chroniquepar un appel aux lecteurs afin qu'ilspuissent aider la jeune Khaoula Drif,victime d'une maladie rare qui peut êtreenrayée par une opération chirurgicaleen France. Comme la survie a un prix etque les bons sentiments, aussi puis-sants soient-ils, s'arrêtent aux portesdes cliniques, il lui faut rassembler lacoquette somme de 400 millions de nosanciens centimes pour payer cette opé-ration. Il est dit, quelque part, que lessoins sont un droit pour toute person-ne malade. Ça, c'est la théorie, ce quiest transcrit sous forme d'articles secs,d'énoncés de lois rigides ; ce qui estl'aboutissement des débats entre spé-cialistes et élus de la nation, dans l'at-mosphère douillette d'une salle deréunions chauffée ou rafraîchie selonles saisons, sous l'œil vigilant d'un pré-sident de commission chargé de fairerespecter l'esprit de la loi. Ainsi, la loi aun esprit. Et peut-être même des yeux,une tête et, qui sait, des organes géni-taux ! La loi a un esprit mais, commepar miracle, lorsqu'il s'agit de l'appli-quer, de la matérialiser sous formed'actions concrètes, elle perd sonesprit qui se dilue dans les discourscreux, les bilans dithyrambiques, lespromesses vagues... Et Khaoula, elle,est-ce seulement un corps qui souffreet attend dans sa lointaine Filfila, ducôté de Skikda ? N'est-elle pas aussi unesprit qui pense, qui réfléchit, qui espè-re, qui doute ? Arrivée en deuxièmeannée de droit en écrivant cours,devoirs et mémoires à l'aide d'un stylodans la bouche, elle doit en connaîtredes choses sur le droit ! La justice ! A-t-on le droit de laisser mourir desmalades sans intervenir ? Est-il justeque la femme de si Flène prenne l'avionen première classe pour aller se fairearracher une dent alors que desmalades lourds, vivant dans des condi-tions atroces, au milieu de familles

démunies et désemparées, attendent lamort sans que ce droit et cette justiceviennent taper à leurs portes ?

Récemment, j'ai rendu visite à unjeune enfant du nom de Wadiî, un bam-bin plein de vie, hospitalisé troisannées durant dans un hôpital pédia-trique. Hospitalisé est un bien grandmot. Disons qu'il était là juste pour lessoins d'urgence car il habitait un douarlointain et son père n'avait pas lesmoyens de le faire évacuer à chaquefois qu'une crise sérieuse se manifes-tait. Wadiî était devenu un élément dudécor. Tout le monde le connaissait etle choyait. Les médecins, les infirmiers,les malades, les visiteurs, etc. C'est unami qui m'en parla un jour en me disantque son cas était «suspect» car, àchaque fois, que lui ou ses compèresessayaient d'en savoir plus sur la mala-die de Wadiî et les raisons qui fontqu'on ne l'évacuait pas vers l'étranger,on leur répondait : «Cela ne dépend pasde nos services. Il lui faut une prise encharge pour l'étranger et, pour lemoment, on la lui refuse.»

Ce cas devenait encore plus «sus-pect» lorsqu'une journaliste d'un quoti-dien local se présenta pour enquêtersur la maladie du jeune Wadiî. On luiferma la porte au nez et personne nevoulait prononcer un traître mot sur l'af-faire du jeune Wadiî. Tout ce qu'elle putrécolter, sous le sceau de la confiden-tialité et en faisant la promesse de nepas divulguer l'identité de son informa-teur, se résumait en quelques bribes :Wadiî avait subi une intervention chi-rurgicale au niveau de la gorge.Visiblement, cette opération n'avait pasrésolu le problème et on dut procéder àune trachéotomie pour l'aider à respi-rer. Pour protéger ce «trou» desmicrobes et autres atteintes bacté-riennes, on avait placé un petit appareilqui deviendra inséparable du petit gar-çon. Les jours et les mois passèrent,

voire les années, et personne ne s'in-quiétera du sort de ce malade pascomme les autres. Hormis, bien sûr,ses bienfaiteurs qui continuaient à luirendre visite et à le dorloter comme sic'était leur propre enfant. J'ai vu sesphotos prises lors des fêtes de l'Aïd. Ilrecevait de beaux costumes et lesaccoutrements qu'il adorait, notam-ment des tenues militaires. Ses bienfai-teurs le couvraient de cadeaux : tousles vendredis, c'était Noël pour lui !

Et puis, un jour, on le mit à la portede la clinique. La prise en charge tardaità venir et il n'y avait plus rien à fairepour lui. Son père était désemparé : et siune crise chronique le prenait la nuit ?Comment faire ? L'administration hos-pitalière avait ses raisons que le cœurignore et trois années d'hospitalisation,c'était visiblement plus qu'il n'en fal-lait... Wadiî quitta l'hôpital pour enfantsavec quelques larmes...

Je suis allé le voir dans son hameauperdu, par une belle journée du dernierhiver. C'était juste avant les grandestempêtes de neige qui bloquèrent la cir-culation. Une fois dépassé AïnTahmamine, sur la route nationale 16,nous bifurquâmes à droite, au niveaudu carrefour d'El Megfel. Destination :Oued Cheham. Première halte dans uncafé fréquenté par des retraités qui seretrouvaient chaque matin pourdébattre du contenu des quotidiens. Onme présenta d'abord celui qui achetaitLe Soir. Son compagnon de droite étaitun féru de Liberté. le troisième avait ElWatan sous les yeux. Le quatrièmeadorait Le Quotidien d'Oran. Chacunpouvait lire quatre journaux au prixd'un ! Après ce moment de partage etd'émotions, nous primes la route d'unhameau perdu au milieu des collinesverdoyantes. Après plusieurs essaisinfructueux, nous tombâmes sur l'épi-cerie où travaillait le papa de Wadiî. Jepensais que c'était la sienne mais j'ap-

pris qu'il n'était qu'un employé. Et notrejeune malade ? Il était à l'école.Heureux d'apprendre qu'il pouvait fré-quenter encore les classes ! Il sedébrouillait bien selon son père quinous raconta les conditions péniblesdans lesquelles il vivait mais quin'étaient rien à côté de la souffrance devoir son enfant mourir à petit feu : «Ilsne pouvaient plus rien faire à l'hôpital !Nous attendons une prise en chargepour l'étranger. Enfin, c'est ce qu'ilsdisent...»

A l'heure de la sortie des classes,nous récupérâmes le petit Wadiî quisemblait vivre avec un sourire sempi-ternel figé sur son visage, juste au-des-sus de cette chose atroce plantée aumilieu de sa gorge. Il ne parlait plusmais comprenait tout. Il me montracomment il suivait les cours, commentil écrivait sur son cahier aux jolismotifs, comment il répondait aux ques-tions. Il fut heureux d'apprendre quej'allais lui ramener un beau vélo maismontra son mécontentement quand jelui dis qu'il serait à trois roues. Sonpère intervint pour me signaler qu'ilpouvait monter sans problème sur undeux-roues. Ok ! Ce sera une bicyclettepour grands ! Quelques mois plus tard,je reçus un coup de fil qui me glaça : legosse venait de perdre la vie... Cen'était pas un enfant de riche. Ce n'étaitpas le rejeton des nouveaux pachas quiont ce qu'il y a de meilleur en Algérie età l'étranger. Mais ça leur fera une bellejambe le jour où, malgré tous les soinsintensifs, sophistiqués et coûteuxqu'ils auront reçus à Paris, à Londresou à Washington, ils ne seront qu'uncorps froid dans un cercueil qui n'auraplus l'honneur de la première classe.Juste un colis dans une soute àbagages !

Nous avons perdu Wadiî, mais nouspouvons sauver Khaoula. Je m'adresseà tous ceux qui ont encore une

conscience, à ceux qui croient en Dieusans hypocrisie et qui savent que l'is-lam est aussi solidarité et partage ; jem'adresse à ceux qui croient en Dieumais qui fréquentent églises et syna-gogues ; je m'adresse à ceux qui necroient pas en Dieu mais qui ont uncœur qui bat pour les faibles et lesopprimés ; je m'adresse à ceux quinous gouvernent et qui peuvent fairequelque chose pour Khaoula ; jem'adresse aux lecteurs d'Algérie etd'ailleurs : faites quelque chose poursauver Khaoula !

M. F.• Comptes Drif Khaoula- Devises : 00100743020100092651- CCP : 162865 52 clé 58

Il ne jouera plus au soldat,le petit Wadiî...PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

A ce rythme, et d’ici la fin de la visite de Hollande chez nous, j’espère quel’Algérie ne va pas finir par …

…demander pardon d’avoir été colonisée !

J’entends ici et là des analystes et des observateurs vachementavertis de la vie politique algérienne employer le mot «tractations»pour parler de ce qui se passe autour des APC et de leur mise enplace après le scrutin hyper-enthousiasmant du 29 novembre dernier.Je ne voudrais pas intervenir dans le volet politique. Et préfère melimiter à celui de la langue. Messieurs ! Messieurs ! Allons ! Allons !La langue française ne s’est pas faite comme ça, sur le battement decils d’un sac poubelle noir empli d’argent. La langue française nes’est pas construite comme se construisent les hideux blocs debéton désarmé sur les murs desquels les propriétaires n’hésitent pasà accoler des plaques avec inscrit dessus le mot «Villa». La languefrançaise n’est pas le fruit d’un arbre obtenu par l’hybridation sauva-ge d’un ancien flutiste de cabaret et d’une tenancière de maison closeatteinte de varices énormes, partout sur le corps, sauf sur sa languefourchue. La langue française n’est pas le résultat d’une naissancemiraculeuse, comme celle qui a vu un jour poindre d’entre les cuissesflétries du régime un parti politique en moins d’une demi-heure, sousun sapin au pied duquel étaient déjà emballés de gigantesquescadeaux sous la forme de militants, d’électeurs, de députés et desénateurs prêts à l’emploi. La langue française ne résulte pas d’une

fausse déclaration en résistance face à l’ennemi ou d’un certificat depatriotisme acheté au marché de Tidjelabine. En un mot comme encent, la langue française s’est construite avec des règles et descanons très précis. Et dans cette langue française, le mot «tractation»a un sens clairement défini : il s’agit d’une négociation, parfois secrè-te, souvent discrète. Tout sauf ce qui se passe dans la plupart desconseils communaux de notre cher et grand pays. Que ce qui sedéroule dans les caves glauques de nos mairies soit appelé «bazar»,je veux bien l’admettre. Qu’il soit appelé «trabendo», je veux bienaussi. Qu’il soit désigné sous le vocable «Ch’kara», je dis oui ! Qu’ilsoit appelé «truanderie», j’acquiesce ! Qu’il soit qualifié de «banditis-me», j’adhère ! Qu’il soit labélisé «pratique mafieuse», je le compren-drais fort aisément. Mais de grâce, n’employez surtout pas le mot«tractations». Faites de la politique comme bon vous semble !Analysez ce que vous voudrez bien analyser. Peignez vos murs àvotre guise et accrochez les lampions que vous souhaiteriez accro-cher à vos édifices communaux. A la limite, je m’en contre-fiche unpeu. Mais laissez la langue française tranquille. Ne la violez pas ainsien voulant étendre le mot «tractations» sur un marécage aux relentsfétides. Dans un marigot où même les plus vieux et endurcis alliga-tors n’arrivent pas à survivre. Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

De la frontière nécessaire entrela langue et les baragouineurs !POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE