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Photos : Samir Sid VEND. 13 - SAM. 14 AVRIL 2012 - 20-21 DJOUMADAAL-AWEL 1433 - N° 6536 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Grandioses funérailles pour Ben Bella Grandioses funérailles pour Ben Bella ZEDDINE ( AÏN DEFL A ) Un bus dérape, 3 morts et 9 blessés Un grave accident de la circulation s’est produit vendredi matin peu après 11h à l’entrée de la ville de Zeddine, en allant vers Bathia, sur le CW 154. Un minubus de 14 places à bord duquel se trouvaient 12 passagers, effectuant la liaison entre les villes de Rouina et Bathia (extrême sud-ouest de la wilaya de Aïn Defla), s’est renversé après avoir dérapé. Le bilan est lourd. Un homme âgé de 55 ans est décédé sur place. Les éléments de la Protection civile sont parvenus à extraire 11 blessés, certains souffrant de blessures graves. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital de Sidi-Bouabida d’El Attaf, où deux des blessés, 1 homme de 50 ans et une jeune fille de 18 ans, ont rendu l’âme dès leur admission aux UMC. Deux autres blessés, dont l’état nécessitait des soins appropriés, ont été évacués au service de traumatologie d’un hôpital de Blida. Quant à l’origine de ce sinistre, il y a, certes, les importantes chutes de pluie qui se sont abattues sur la région depuis 2 jours, rendant la chaussée glissante mais il y a aussi d’autres causes que l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie aura à déterminer. Karim O. FLN Les contestataires maintiennent la pression PAGE 4 PAGE 3 ÉLECTIONS LÉGISL A TIVES Moussa Touati déplore la désorganisation Le jeune lycéen qui s’est immolé à Tiaret décède à Alger PAGE 5 PAGE 3 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE BONJOUR DU «SOIR» Bon d’accord, c’est farfelu de ma part de rêver à un hélicoptère transportant un commando de chez nous dont la mission serait d’atterrir dans la cour du consulat algérien de Gao et d’évacuer nos diplomates en danger ! Ok, Ok ! Vous ne m’y reprendrez plus à demander davantage de fermeté face à Belmokhtar et ses copains excités par l’arsenal piqué en Tripolitaine ! Mais je peux rêver à des hélicoptères localisant les trafiquants de carburant du côté de Maghnia… Bon sang ! N’est-il pas temps d’aider ces jeunes transporteurs (Ansej) réduits au chômage ou ces entreprises qui affichent un manque à gagner faute de carburant ? N’est-il pas temps de permettre aux pauvres chefs de famille de sortir enfin leurs bagnoles qui dorment au fond des garages ? Car, et cela je le répète depuis un certain… temps, l’essence et le mazout sont disponibles au compte-gouttes à Tlemcen et quand le ministre de l’Energie dit – dans le Quotidien d’Oran — qu’il n’y a pas de crise de carburant à l’ouest du pays, moi je reste perplexe : Tlemcen est-elle bien à l’ouest ? [email protected] P. S. : Souk-Ahras n’est pas à l’ouest, mais les files devant les pompes débordent et si ça continue, ce sont les files devant les bureaux de vote qui risquent de tourner court ! De Gao à… Maghnia, un rêve en panne sèche !

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VEND. 13 - SAM. 14 AVRIL 2012 - 20-21 DJOUMADA AL-AWEL 1433 - N° 6536 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Grandioses funéraillespour Ben Bella

Grandioses funéraillespour Ben Bella

ZEDDINE (AÏN DEFLA)

Un bus dérape, 3 morts et 9 blessésUn grave accident de la circulation s’est produit vendredi matin peu après

11h à l’entrée de la ville de Zeddine, en allant vers Bathia, sur le CW 154. Unminubus de 14 places à bord duquel se trouvaient 12 passagers, effectuant laliaison entre les villes de Rouina et Bathia (extrême sud-ouest de la wilaya deAïn Defla), s’est renversé après avoir dérapé. Le bilan est lourd.

Un homme âgé de 55 ans est décédé sur place. Les éléments de la Protectioncivile sont parvenus à extraire 11 blessés, certains souffrant de blessuresgraves. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital de Sidi-Bouabida d’El Attaf, oùdeux des blessés, 1 homme de 50 ans et une jeune fille de 18 ans, ont rendul’âme dès leur admission aux UMC. Deux autres blessés, dont l’état nécessitaitdes soins appropriés, ont été évacués au service de traumatologie d’un hôpitalde Blida. Quant à l’origine de ce sinistre, il y a, certes, les importantes chutes depluie qui se sont abattues sur la région depuis 2 jours, rendant la chausséeglissante mais il y a aussi d’autres causes que l’enquête ouverte par la brigadede gendarmerie aura à déterminer.

Karim O.

FLN

Les contestatairesmaintiennent

la pression PAGE 4

PAGE 3

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Moussa Touatidéplore la

désorganisation

Le jeune lycéenqui s’est immoléà Tiaret décède

à Alger

PAGE 5

PAGE 3

Editi

ond’

Alge

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SNIII

I-00

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LE BONJOUR DU «SOIR»

Bon d’accord, c’est farfelu de ma partde rêver à un hélicoptère transportant uncommando de chez nous dont la missionserait d’atterrir dans la cour du consulatalgérien de Gao et d’évacuer nosdiplomates en danger ! Ok, Ok ! Vous nem’y reprendrez plus à demanderdavantage de fermeté face à Belmokhtar etses copains excités par l’arsenal piqué enTripolitaine !

Mais je peux rêver à des hélicoptèreslocalisant les trafiquants de carburant ducôté de Maghnia… Bon sang ! N’est-il pastemps d’aider ces jeunes transporteurs(Ansej) réduits au chômage ou cesentreprises qui affichent un manque àgagner faute de carburant ? N’est-il pastemps de permettre aux pauvres chefs defamille de sortir enfin leurs bagnoles quidorment au fond des garages ? Car, et celaje le répète depuis un certain… temps,l’essence et le mazout sont disponibles aucompte-gouttes à Tlemcen et quand leministre de l’Energie dit – dans leQuotidien d’Oran — qu’il n’y a pas de crisede carburant à l’ouest du pays, moi jereste perplexe : Tlemcen est-elle bien àl’ouest ?

[email protected]

P. S. : Souk-Ahras n’est pas à l’ouest,mais les files devant les pompesdébordent et si ça continue, ce sont lesfiles devant les bureaux de vote quirisquent de tourner court !

De Gao à… Maghnia,un rêve en panne

sèche !

Hadjar à AlgerOn croit savoir que

Abdelkader Hadjar,ambassadeur d’Algérie àTunis, est depuis mardi àAlger. Il y a quelquesjours, il aurait confié àdes membres du CC duFLN que s’ils arrivaient àréunir 50% des signa-tures pour la destitutionde Belkhadem, il vien-

drait à Alger. lIsemble

qu’il a étéconvain-cu par ladéferlan-te anti-Belkha-dem.

S itôt la nouvelle du décès de Ben Bella tombée,Bouteflika a convoqué, d'extrême urgence, uneréunion spéciale avec les plus hauts respon-

sables des institutions. La réunion a eu lieu mercre-di soir en présence de Bensalah, Ouyahia, Belaïz,Ould Kablia, Gaïd Salah. Un seul point était ins-crit à l’ordre du jour, selon une source bien infor-mée : la préparation des funérailles de l’ancienprésident.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que les Algériens vont se déplacer enmasse en Tunisie durant les vacances d’été ?

OUI : 33,79 %NON :61,05 %S. OPINION : 5,16 %

Pensez-vous que Ahmed Ben Bella a profondémentmarqué l’histoire de l’Algérie contemporaine ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PPBouteflika convoqueles responsablesdes institutions

Vend. 13 Sam. 14 avril 2012 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPLa loi sanitaireau menu

La révision de la loi sanitaire,en stand-by depuis des années,sera au menu des débats de laprochaine Assemblée nationale.

La loi, datant de 1985, devaitêtre amendée depuis longtempsmais les différentes mouturesn’avaient jamais vu le jour, augrand désespoir des spécialistesde la santé quiaffirment quela loi sanitai-re est obso-lète auregard de latransitiondémogra-phique qu’aconnue lepays.

Tensionsur le carburant

Une grande partie des stationsd’essence de la capitale n’arriventpas à répondre à la demande desautomobilistes. Et pour cause, lesinfrastructures gérées par des pri-vés sont alimentées en quantitéréduite de carburant par Naftal etuniquement de nuit. Evoquant descapacités de stockage datant dequarante ans et le boom qu’aconnu le parc automobile au coursdes dernières années, les gestion-naires de ces infrastructuresavouent ne pluspouvoirrépondre àla deman-de crois-santesur lecarbu-rant.

Des gloires sportives évoluanten France invitées de l’Algérie

Si la rencontre de Benattallah avec les chefs deposte en Europe a consisté en un bilan desactions de son département au niveau consulai-re, elle a aussi été l’occasion de faire un point surla célébration du 50e anniversaire de l’indépen-dance. Celle-ci ne démarrera que le 5 juillet pro-chain et durera une année, soit jusqu’au 4 juillet2013. Plus de 400 activités sont programmées ettournent, selon le ministre, autour de 3 axes :mémoire, festif et culturel. Outredes conférences, des exposi-tions, des projections defilms et du sport, le ministrenous a indiqué que «l’optiona été prise d’amener enAlgérie, pour les mettre envaleur, des gloires sportivesalgériennes vivant en Franceet les faire participer à destournois dans le pays».

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE3

Grandioses funéraillespour Ben Bella

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Il pleuvait descordes à El Alia au momentde la mise sous terre de ladépoui l le du président.Sous un chapiteau érigé enla circonstance, le ministredes Moudjahidine,Mohamed Cherif Abbas, aprononcé l’oraison funèbre.

Le ministre a salué lecombat et le parcours dudéfunt. Un combat et unparcours qu’il a qualifiésd’exemplaires. «Noussommes rassemblésaujourd’hui pour accompa-gner à sa dernière demeu-re un grand homme qui aconsacré toute son existen-ce à l’Algérie et à son indé-pendance. Un sage qui amarqué à la fois l’histoirede la guerre de libération etcelle de l’Algérie indépen-dante, dont il fut le premierprésident», a soul igné

notamment MohamedCherif Abbas.

L’enterrement d’AhmedBen Bella s’est déroulé enprésence, outre le prési-dent de la République etdes hauts responsablesmilitaires et politiques del’Etat Algérien, des déléga-tions étrangères, maghré-bines notamment, venuesrendre un dernier homma-ge au défunt.

Funérail les off iciel lesobligent, la foule venue elleaussi accompagner ledéfunt à sa dernièredemeure a été interdi ted’accès à l ’ intér ieur ducimetière. Parmi les per-sonnalités politiques magh-rébines qui ont assisté auxobsèques d’Ahmed BenBella, on note une déléga-t ion marocaine conduitepar le Premier ministreAbdel i lah Benkirane et

comportant l ’ancienPremier ministre du royau-me Abderrahmane Yousfi,qui était un ami du défunt,et le consei l ler du roiMohammed VI, TayebFihri.

Dans une déclaration àla presse, le Premierministre marocain a renduhommage à «l’un des sym-boles et des figures de larégion du Maghreb».«Nous ressentons sa dis-

parition comme la perte del ’un de nos dir igeants.Nous ne sommes pasvenus seulement pour pré-senter les condoléances,mais aussi pour partager ladouleur du peuple algé-rien.» De son côté, le pré-sident tunis ien, MoncefMarzouki, accompagné duPremier ministre HamadiDjabali, du président del’Assemblée constituanteMustapaha Ben Djaafar et

du ministre des Affairesétrangères Raf ikAbdeslam, a déclaré que«l’Algérie n’est pas la seuleà l’avoir perdu. Le grandMaghreb le perd aussi, toutcomme la Nation arabe. Ilétait le symbole du tiers-monde».

Le chef du parti islamis-te tunis ien Ennahda,Rachid Ghanouchi, a assis-té également auxobsèques. Le président du

Pol isar io, MohamedAbdelaziz, a rendu un ulti-me hommage au «valeu-reux symbole du militantis-me et du patriotisme qui acontribué au combat libéra-teur de nombreuxpeuples».

La Mauri tanie a étéreprésentée à ces funé-rai l les par son Premierministre Moulay OuladMohamed Al Aghdas. Leprésident de laCommission de l’Union afri-caine a été représenté parMeftah Mesbah Azaouan.Alors que la Qatar a étéreprésenté par le f i ls del’émir, Jouan Ben HamedBen Khalifa Al Thani.

Rappelons que ladépouille mortelle du prési-dent Ben Bella a été expo-sée depuis jeudi au Palaisdu peuple. Hier, le cortègefunéraire, pour parvenirjusqu’au cimetière El Alia,a emprunté la rueDidouche-Mourad, laGrande-Poste et le boule-vard de l’ALN. Le présidentBoutef l ika a décrété undeuil national de 8 jours.

S. A. I.

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Sid

AFFAIRE ACHOUR ABDERRAHMANE-BNA

Les experts confortent l’accusationBoulahbal Noureddine et

Terkmane Rachid, les deuxexperts auditionnés durant lesjournées de mercredi et jeudidans le procès de l’affaireAchour Abderrahmane ontconforté les accusations por-tées à l’encontre du principalmis en cause.

Les deux experts avaient confir-mé, lors de leurs audi t ions, ledétournement de plus de 21 mil-liards de dinars de la BNA.

Selon la même source, «le mon-tant global des fonds détournés auniveau de toutes les agences de laBNA, y compris celle de Koléa, est

estimé à plus de 21 mill iards dedinars».

L'expert Boulahbal Noureddinea, par ai l leurs, souligné que lessociétés «Maamouna et Natassim»,créées par Achour Abderrahmane«en vue de les uti l iser dans cesdétournements», étaient fictives carn'ayant exercé aucune «act ivi técommerciale».

Des propos qui ont soulevé lacolère de la défense qui a, pour sapart, réagi en posant des questionsaux concernés pour bat t re enbrèche leurs propos.

D’ailleurs, les experts en ques-tion n’ont pas donné plus de préci-sions quant aux accusations por-

tées cont re les d i recteurs desagences BNA accusés de complici-té avec le principal prévenu afin dedétourner des deniers publics decette banque.

Dans ses questions adresséesaux experts, la défense a longue-ment insisté sur ce point.

Pour sa part, l'expert TerkmaneRachid a indiqué que ces détourne-ments n'ont pas été découverts carles commissaires aux comptes n'ontpas inspecté les agences deBouzaréah et de Cherchell.

Pour aujourd’hui samedi, il estattendu le réquisitoire de l’accusa-tion.

A. Bettache

Maghnia sous le choc

Ben Bella ne reverrajamais plus sa terre natale,il reposera au carré desMartyrs, lo in de HadjaMaghnia, là où repose samère.

Les Maghnaouisauraient souhaité voir BenBella reposer dans sa villenatale, mais, en réalité, sides funérailles nationalessont organisées à Alger, lacérémonie de deui l estplus ressentie à Tlemcenet Maghnia.

A Tlemcen, les raresmilitants du PPA encore

en vie éprouvent une sin-cère émotion, il est vraique le premier présidentde la République s’étaitopposé au patriarche dumouvement national pourrejoindre le FLN.

Cette parenthèse a étéfermée, à sa l ibération,Ahmed Ben Bella est allése recueillir sur la tombede Messal i Hadj, en luirendant un hommage par-ticulier.

Pour ceux qui n’ont paspu faire le déplacement àAlger pour assister aux

funérailles de Ben Bella,ils ont tenu à être présentsà Maghnia où vont sedérouler de grandes céré-monies religieuses .

Une chose est sûre,Ben Bella a toujours émisle vœu de retourner et demourir à Maghnia, il étaittrès attaché à cette terrequi l’a vu naître.

On évoque déjà lesmémoires de Ben Bella,mais il faut attendre peut-être une vingtaine d’an-nées comme le défunt lelaissait entendre lors deses visites à Tlemcen.

L’homme n’a jamaiscédé à une quelconqueenvie de revanche. Unjour, i l répl iqua d’unemanière très sage quandon lu i a par lé deBoumediène «évoquezvos morts avec respect et

compassion» (hadith duprophète QSSL) dit-il. Ladernière appar i t ion enpubl ic de Ahmed BenBella à Tlemcen remonteau début des années1990, où il avait tenu unmeeting au centre-ville, enprésence des militants duMDA.

Concernant ses activi-tés internationales , i l abeaucoup milité pour lesminorités (Amero indiens)et i l a aussi réussi àconvaincre Khomeiny designer le cessez- le- feuavec l ’ I rak. À Tlemcen,Ben Bella avait aussi ungrand ami, un authentiquerévolutionnaire qui resteencore oubl ié : l ’abbéBerenguer qui repose aucimetière chrétien, sur leshauteurs d’El Kalaâ.

M. Zenasni

Le premier président de l’Algérie post-indé-pendance, Ahmed Ben Bella, décédé mercredi àson domicile à Alger, à l’âge de 96 ans, a étéinhumé hier au carré des martyrs au cimetière ElAlia. Le président de la République, AbdelazizBouteflika, qui lui a organisé des funéraillesgrandioses, a assisté à l’enterrement.

Dès l’annonce du décès de Ahmed Ben Bella,le centre-ville se vida, on a cru un instant quec’était là, encore une rumeur. Le lendemain,dans la ville de Tlemcen et dans la campagneon ne parlait que de H’mimed ; l’enfant terriblede Maghnia qui était un fidèle admirateur deMessali Hadj.

Le jeune lycéen quis’est immolé à Tiaret

décède à AlgerLe jeune adolescent, qui s’est immolé par le feu jeudi

dernier en pleine classe au nouveau lycée «Sonatiba» àTiaret, est décédé avant-hier à l’hôpital de Douéra (Alger)où il a été évacué en urgence suite à des brûlures du troi-sième degré qu’il a subies au visage et au corps.

En effet, le lycéen, Ras Ghanem Walid âgé de 16 ans,avait suscité un véritable climat de panique en s’aspergeantd’un produit inflammable avant de mettre le feu à son corps.L’horrible scène s’est passée sous les yeux médusés deson enseignante et ses camarades dont certains, visible-ment choqués, se sont évanouis avant d’être pris en chargepar une équipe de psychologues mobilisés pour la circons-tance à l’hôpital Youssef-Damardji de la ville de Tiaret.

Le corps de la victime devait être réacheminé vers Tiarethier pour y être inhumé le lendemain.

Mourad B.

LIGUE ALGÉRIENNEDE DÉFENSE DES DROITS

DE L’HOMMEMe Benissad succède

à Me BouchachiLa Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme

a, désormais, un nouveau président. Depuis hier, c’est Me

Nourreddine Benissad, jusque-là premier vice-président,qui préside aux destinées de la Laddh, en remplacementde Me Mostefa Bouchachi, démissionnaire, à l’issue d’uneréunion extraordinaire du conseil national de l’organisationtenue ce vendredi, présidée par Me Bensalem et rehaus-sée par la présence de son président d’honneur, Me AliYahia Abdennour. Me Benissad, qui a été plébiscité à lamajorité écrasante de ses pairs de la ligue, qui ont eu às’exprimer dans un vote à bulletin secret au vu de la pré-sence de deux autres candidats, a présenté les grandeslignes de son action, entre autres sa détermination àdéfendre les principes universels et indivisibles des droitsde l’Homme, ainsi que l’indépendance de la Laddh.

Pour rappel, ce changement à la tête de la Laddhintervient après le départ de Me Bouchachi, qui pilote laliste d’Alger du FFS pour les législatives du 10 mai pro-chain, entamant, ainsi, une nouvelle carrière, politiquecelle-là.

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 4

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Ceci, au moment où leMouvement de redressement duFLN réunissait, jeudi dernier,dans son siège de Draria, sescandidats têtes de liste aux pro-chaines élections législativesainsi que ses coordinateurs dewilaya.

Les «redresseurs» ont mêmeprogrammé leur premier mee-ting électoral pour aujourd’huisamedi dans la wilaya deMédéa. La situation risque de secompliquer davantage en outreaprès la décision, prise tarddans l’après-midi d’hier vendre-di, à l’issue d’une autre réuniontenue par les membres contes-tataires du comité central demaintenir leur rencontre pour

aujourd’hui samedi. Celle-ci estprogrammée au siège de lakasma du parti à Bourouba, àAlger.

Initialement prévue sous laforme d’une session du comitécentral qui devait annoncer ladestitution de AbdelazizBelkhadem et l’installation d’unenouvelle direction, cette initiati-ve n’a pas fait consensus.

De très longs débats ont eulieu, en effet, entre les partisansde la solution extrême quedéfend l’ancien ministreBoudjemaâ Haïchour et les par-tisans d’une solution politique etgraduelle comme c’est le cas«des redresseurs» ou de l’actuelprésident de la Commission desaffaires étrangères de l’APN,

Abdelhamid Si Affif. Ces der-niers optent pour une solutionpar étape et consistant en uneproclamation officielle d’un

retrait de confiance àBelkhadem ainsi qu’au bureaupolitique tout en ajournant laconvocation du comité central

pour après les élections du 10mai prochain.

Les deux parties sont finale-ment arrivées à s’entendre surune solution médiane : pasquestion d’annuler le rendez-vous de ce samedi à Bouroubacomme le demandaient certainsmais en le transformant en unrassemblement ouvert à tous lescadres et militants du FLN et aucours duquel sera renduepublique une déclaration,comme ce fut le cas dimanchedernier au siège du parti àHydra.

Face à une telle situation et àse fier à une source très bieninformée, «les walis ont été ins-truits depuis mardi dernier d’in-terdire toute rencontre publiquequ’organiseront des contesta-taires sans l’aval de la directionnationale du parti».

De même que notre sourceest catégorique : «Aucune direc-tion parallèle ne sera reconnue.Du moins avant les élections.»

K. A.

Phot

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Sid.

FLN

Les contestataires maintiennentla pression

Le Front de libération nationale entamera, demaindimanche, la campagne électorale la plus difficile et la plusincertaine de toute son histoire. Abdelaziz Belkhademinaugurera ses sorties sur le terrain à partir du Grand Sudau moment où, à Alger, le comité central annoncera pourla deuxième fois ce samedi son retrait de confiance à l’ac-tuel secrétaire général. Une première dans les annales.

Haïchour, partisan de la solution extrême.

NAÂMA

Des manifestantsreviennent à la charge

Après les séries de manifestations tenues par deschômeurs, notamment devant le siège de l’Agence del’emploi de Mécheria, et après avoir renouvelé uneseconde fois leur protestation par l'installation d'unekheïma devant le siège de la wilaya, en observant unegrève de la faim, voilà, que les protestataires revien-nent à la charge, en observant un sit-in jeudi dernierdevant la wilaya, mais cette fois-ci, les choses sem-blent monter d'un cran.

Ces derniers, qui disent être marginalisés des quo-tas d'emploi et de l'exclusion des bénéficiaires deslogements ruraux, ont scandé et juré de tous les nomspour un suicide collectif à l'immolation, si aucune mesu-re ne serait prise par l'autorité.

Toutefois, après moult discussions avec les repré-sentants des manifestants, une réunion est reprogram-mée pour dimanche prochain entre les contestataireset le premier responsable de la wilaya, pour aboutir àune solution définitive aux doléances de ces citoyens.

B. Henine

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Ladécision du boycott du scrutin législatifayant été prise et formalisée lors du dernierconseil national du parti d’avant 4e congrès,il s’est agi hier, pour les membres de l’ins-tance délibérante entre deux congrès, dedébattre des actions à mener sur le terrainpour amener le plus d’électeurs à bouderles urnes.

Dans son discours d’ouverture des tra-vaux du conseil national, Mohcine Bellabasa mis en exergue l’impératif d’une mobilisa-tion de chaque instant pour expliquer les

raisons du boycott. «Rien ne doit être lais-sé au hasard pour amener sereinement lesAlgériens à bouder ce scrutin infâme.

Car, s’il faut boycotter une élection, c’estbien celle du 10 mai 2012 qui voit l’indigni-té politique atteindre tous les sommets àtravers les négociations abjectes des quo-tas, les marchandages vulgaires de placesdans les listes qui évacue toute propositionprogrammatique.

Boycotter, c’est assumer et relayer lesluttes citoyennes qui se mènent dans lesrues, les usines et les universités», a-t-il

souligné. Le président du RCD a estiméque le pouvoir a choisi la voie du pire. «Lavoie de la répression sociale et politiqueayant échoué, le pouvoir prend ouverte-ment le parti du pire.

En décidant de s’imposer, une fois deplus, à la volonté du peuple par la fraude etle chantage à l’islamisme, le régime expo-se la Nation à des développements impré-visibles (…)», a souligné Bellabas, ajoutantque «(….) l’échec est tel que l’Etat n’arriveplus à réguler, corriger, protéger, résister,anticiper, investir…»

Le président du RCD n’est, par ailleurs,pas resté sans décrire une situation faite dedésastres social et économique et un cli-mat politique délétère. «La crise actuelle

pose fondamentalement la question duchangement du système, dont la façadepluraliste ne fait guère illusion et qui, auxlieu et place d’une avancée sur les grandsdossiers, s’illustre par l’immobilisme, lemonologue, le retour des vieux réflexes dela censure et le recyclage de l’ancien per-sonnel que notre histoire politique a disqua-lifié plus d’une fois.»

Notant que le Maroc a consacré, parvoie référendaire, tamazight commedeuxième langue officielle, le président duRCD a appelé à la mobilisation solidairepour hâter la réhabilitation, en Algérie, detamazight dans sa triple dimension delangue, culture et histoire.

S. A. I.

CONSEIL NATIONAL DU RCD

Campagne soutenue pour le boycott des législatives«Boycotter, c’est assumer et relayer les luttes citoyennes qui se

mènent dans les rues, les usines ou les universités», a affirmé le prési-dent du RCD, Mohcine Bellabas, hier vendredi, à l’ouverture des travauxde la session ordinaire du conseil national du parti, issu du 4e congrès.

EN PRÉVISION DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

Les candidats du PEPreçoivent les dernières consignes

F.-Zohra B. - Alger (LeSoir) - Les responsables duParti de l’équité et de la pro-clamation ont réuni hier lescandidats des différenteswilayas du pays en prévi-sion de la campagne élec-torale et des élections légis-latives.

Le parti présentera 38listes pour les prochainesélections. La campagneélectorale sera lancée àpartir de la wilaya deTipasa, avant de se pour-

suivre dans l’ouest du payspuis dans l’Est.

La présidente du partiexhortera les candidatsprêts à aller à la rencontredes électeurs, d’être réa-listes en présentant le pro-gramme du parti. Elle préci-sera que son parti présenteun programme techniqueloin d’être littéraire.

Pour la présidente duPEP, son parti n’est ni unparti d’opposition ni un partide soutien au gouverne-

ment. Elle précisera que lesmilitants ambitionnent d’al-ler vers le changement. «Il yva de notre crédibilité, c’estle message que j’ai fait pas-ser à nos candidats. Nousleur avons aussi dit d’allervers la population dont ilsdoivent rester prochesmême après les électionss’ils sont élus. Ils devrontnotamment maintenir despermanences dans lesquartiers et faire participerles citoyens», a déclaréNaïma Salhi. Les consignesdu PEP, c’est aussi deprendre en considération laforce des autres partis sur-tout ceux déjà rodés auxcampagnes électorales.

Pour Naïma Salhi, lescandidats doivent être à

l’écoute des citoyens.«Nous mettrons la pressionsur les autorités pour réglerles problèmes des citoyens,nous demanderons à noscandidats s’ils sont élus defrapper à toutes les portesdes responsables», sou-ligne la présidente du PEP.Cette dernière se présentecomme tête de liste dans lawilaya d’Alger. Elle sera,selon ses déclarations, pré-sente aussi au niveau desdifférents meetings quiseront organisés dans lesautres wilayas du pays.

La présidente du PEP asouligné la préférence deson parti pour le systèmesemi-présidentiel, le plusapproprié, selon elle, pourl’Algérie. F.-Z. B.

Le Parti de l’équité et de la proclamation (PEP)a réuni hier ses candidats aux prochaines légis-latives pour les présenter à la presse nationale.Pour Mme Naïma Salhi, sa présidente, il s’agitaussi d’une rencontre en vue de booster lemoral de «ses troupes», avant le lancement dela campagne électorale.

Le Soird’Algérie Ven. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 5

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Amara Benyounès, qui s’estadressé ce jeudi aux têtes de listedu parti à ce scrutin, à l’hôtel Riadhde Sidi Fredj, n’a vraiment pas ététendre à l’endroit de l’administra-tion qu’il a accusée de favoritismeflagrant au profit de certains partisqu’il se garde de nommer.

Il en voudra pour preuve la stra-tégie du «deux poids deuxmesures» adoptée dans le proces-sus d’étude et de contrôle des dos-siers des candidats à ces élec-tions, faisant montre d’une applica-tion rigoureuse par-ci et de larges-se par-là et la mise hors course dela liste du parti à Adrar que devaitmener une femme, au motif qu’unecandidate, de surcroît la toute der-nière de ladite liste, figure sur une

autre liste indépendante. Ceci aumoment, dira-t-il, «où d’autres par-tis ont finalisé leurs listes endehors des délais réglementaires,comme rapporté par les médias».

Ce comportement est révéla-teur, pour Benyounès, du débutd’une fraude que seule «une parti-cipation massive des citoyens està même d’en venir à bout». Et ce,avant qu’il ne se contredise lourde-ment en accusant des partis de«dénoncer d’un côté des velléitésde fraude et d’appeler d’un autrecôté à une participation massive».

Quoique le SG du MPA se soitressaisi peu après lors d’un pointde presse, en affirmant que cespartis qu’il montre du doigt tien-nent ce double langage non sansarrière-pensée de surenchère,

alors, que lui, se dit convaincu quecette élection «ne sera certes pasde celle ayant cours en Suisse ouen Suède mais qu’elle différeranettement des précédentes».

L’ex-ministre de la Santé a invi-té les candidats de son parti, parti-culièrement les têtes de liste, à

faire une campagne de proximitéloin de l’insulte et de l’invective,notamment à l’endroit de leurscamarades des partis du campnationaliste et démocratique.Entités avec lesquelles il n’exclutpas une alliance, une fois lesrésultats de cette élection connus.

Benyounès affirmera que leparti a élaboré un programmeélectoral basé sur une trentaine depropositions claires à même d’inté-resser les citoyens pour peu que,dira-t-il à l’adresse de ses candi-dats, que «vous les vulgarisiez aumieux». Car lui-même n’aura àanimer que 24 meetings popu-laires (le premier à Mila et le der-nier à Alger), le restant de la cam-pagne étant du ressort exclusif descandidats.

Le parti toujourssans exécutif

Le parti, qui a tenu son congrèsconstitutif à la mi-février dernier, esttoujours sans exécutif, que le SG apromis à parts égales entre les

hommes et les femmes.Benyounès expliquera ce retarddans l’intronisation de son équipequi doit avoir l’assentiment desmembres du conseil nationalconformément aux statuts adoptéslors de ce congrès constitutif, parson souci de ne pas s’encombrerd’une contrainte de taille.

«Les membres de l’exécutif severront d’office candidats à ceslégislatives et c’est pour ne passusciter des déceptions parmiceux qui ne seront pas probable-ment retenus que cette installationn’interviendra qu’une fois ceslégislatives terminées, probable-ment vers la fin du mois de mai»,expliquera Benyounès. Et à cedernier de rebondir aussitôt pourexpliquer les défections enregis-trées chez les cadres du parti parle fait que parmi les concernés, «ily a ceux qui voulaient coûte quecoûte piloter des listes et d’autresqui ne voulaient pas seconder unefemme».

M. K.

Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien(MPA) s’en est violemment pris à l’administration qu’ilaccuse d’excès de zèle et de faire du«deux poids deuxmesures» dans l’opération de contrôle des dossiers descandidats aux législatives du 10 mai prochain.

IL L’ACCUSE DE PARTI-PRIS FLAGRANT

Benyounès charge l’administration

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Avant cette ultimeétape, le premier secrétairenational du parti, qui est égale-ment tête de liste du parti dansla wilaya de Boumerdès a tenuen la circonstance à faire étatd’une allocution au cours delaquelle il a rappelé les circons-tances dans lesquelles estintervenue la participation duFFS aux législatives de maiprochain.

A cet effet, M. Laskri a tenuà indiquer d’emblée que «cesélections (…) ne sont pas desélections ordinaires pour aumoins deux raisons majeures».Selon lui, la première raisonréside dans le fait «de la situa-tion désastreuse du pays àtous points de vue», à traversnotamment «la grave crisepolitique que vit le pays depuislongtemps mais qui a été

aggravée ces vingt dernièresannées». «Une situation com-pliquée par l’incompétence etl’absence de vision politiquedes pouvoirs publics qui, misau pied du mur par les lobbiesqui contrôlent le pouvoir réel,multiplient les gestes contra-dictoires cédant par-ci, répri-mant par-là et amplifiant lesentiment, que seule la violen-ce paie», explique-t-il.

La seconde raison est expli-quée par le premier secrétairenational du FFS par «le contex-te régional et international qui,à l’image du contexte national,mêle des éléments de contes-tation populaire à des offen-sives impérialistes et néo-colo-nialistes particulièrementcyniques». Et d’ajouter : «Si lescolonisations du 19e siècle ontété menées au nom de la civili-sation, les campagnes de dis-

locations sociale et politiquedes Etats issus des anciennescolonies se mènent actuelle-ment au nom de la défensedes peuples et des droits del’homme».

Il n’en demeure que M. AliLaskri se voit dès lors dansl’obligation de réitérer la posi-tion du FFS face à cette situa-tion. C’est dans cette optiquequ’il rappelle que le parti qu’ildirige est «un front qui compor-te en son sein une multitude decourants et que les conditions

politiques du pays (…) ontcontraint le parti à gérer sapropre pluralité aussi bien quele permet la situation». «Aussi,après concertation et débat ausein de nos instances et avecnos partenaires au sein de lasociété, nous avons décidé demettre en avant ce qui nous lieet d’aborder au fur et à mesurede l’évolution de la situationnationale les questions quipeuvent nous diverger.»

Et de conclure que «cettecampagne n’a pas pour but deproposer un programme degouvernement mais pour fairereprendre aux Algériens le che-min du militantisme et de l’or-ganisation citoyenne». Cela dit,lors de leur présentation à lapresse, les candidats têtes deliste du FFS se sont engagés à«défendre les idéaux démocra-tiques du parti et la confianceplacée en eux par les militantset les citoyens». Présent sur 42wilayas, le FFS a placé troisfemmes têtes de liste respecti-vement dans les wilayas deConstantine, Biskra et Oum El-Bouaghi.

A. B.

À moins de quarante-huit heures du début de lacampagne électorale, le FFS a présenté ce vendredises candidats têtes de liste aux législatives du 10 maiprochain. Couvrant quarante-deux wilayas, les candi-dats du FFS ont prêté serment à travers un engage-ment qu’ils ont émargé publiquement lors d’une ren-contre au cinéma Sierra Mæstra à Alger.

LE FFS PRÉSENTE SES TÊTES DE LISTE ET RENDPUBLICS LEURS ENGAGEMENTS

42 wilayas couvertes et 3 femmes têtes de liste

Actualité

ÉLECTIONSLÉGISLATIVES

Moussa Touati déplorela «désorganisation»

Le président du Front national algé-rien (FNA) déplore que l’administrationn’ait pas pris en considération les sug-gestions concernant certains aspectstechniques, notamment l'adoption dubulletin unique ainsi que son contenu.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Lors d’uneréunion avec les têtes de liste de son parti, tenue cejeudi au siège de son parti, à Alger, Moussa Touatia affirmé que ces prochaines élections législativesseront marquées par une «désorganisation».

La preuve, explique-t-il : «A quelques jours dudébut de la campagne électorale, nous ignorons sile numéro de nos listes sera un numéro national ouwilayal. Même chose pour le contenu des listes dontnous ignorons les détails.»

Le président du FNA a également dénoncé le faitque des partis politiques soient agréés en «untemps record». Il évoque, ainsi, les appellations desformations politiques qui souvent «se rapprochent»et «se ressemblent». «Nous ne voyons aucunevolonté pour des élections transparentes et hon-nêtes», dit-il.

Le président du FNA a, par ailleurs, rappelé queson parti se présente dans les 48 wilayas du pays etdans 3 circonscriptions destinées au vote desAlgériens résidant à l’étranger. Des listes qui comp-tent 604 candidats dont 199 femmes. Parmi les can-didats, il a souligné la présence de 11 hommes d'af-faires, 64 candidats issus de la fonction libéraleainsi que 38 chômeurs.

Dans ses rangs, l’on compte 302 candidats uni-versitaires, a-t-il précisé. Quant aux listes électo-rales annulées du FNA, Touati a indiqué qu'il s'agis-sait de la liste de Toulouse (France) et de celled'Alger qui ont été révisées.

R. N.

Amara Benyounès.

Ali Laskri.

COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES(SNJ)

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Abdelaziz Houmad, directeur de lapublication du quotidien Ouest Info, faitl’objet de plusieurs menaces de mort,via des appels téléphoniques anonymesdont les auteurs se présentent commeétant «des proches» à des respon-sables incriminés dans une affaire decorruption mettant en cause l’APC deSidi-Bel-Abbès que le journal avait eu àtraiter.

Le Syndicat national des journa-listes, profondément préoccupé parcette affaire, interpelle publiquement lesautorités locales de Sidi-Bel-Abbès,mais aussi les pouvoirs publics, particu-lièrement le ministre de l’Intérieur et lesresponsables de la sécurité en vue de

l’ouverture, sans délai, d’une enquêtepermettant d’identifier les auteurs deces menaces pour les présenter devantla justice.

Le syndicat, qui assure nosconfrères de Ouest Info de son entièresolidarité, met en garde contre touteatteinte, de quelque nature que ce soit,à l’intégrité physique ou morale de AzizHoumad ou de quelque autre membrede la rédaction du journal.

Par ailleurs, le syndicat tient àdénoncer, de la manière la plus ferme,le comportement indigne du ministre duCommerce, Mustapha Benbada, àl’égard de notre confrère GhaliMohamed-Hakim, journaliste au quoti-

dien Ouest Tribune. En visite de travail àOran, jeudi 12 avril dernier, le ministre atenu, en effet, des propos scandaleuxen guise de réponse à une questionpourtant tout à fait professionnelle denotre confrère.

Se trompant apparemmentd’époque, ce ministre oublie peut-êtreque dans l’Algérie de 2012, les ques-tions des journalistes peuvent parfoisdéranger. A plus forte raison, un ministredont les déclarations sont quotidienne-ment démenties par l’évidence !

P/ le Syndicat national desjournalistes, le secrétaire général,

Kamel Amarni

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 6

BENATTALLAH ET LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN FRANCE :

«Il faut se conformer à la dictaturedes textes»

C’est par décret exécutif (n°12-86du 26 février) que les conditions etmodalités de vote des Algériens rési-dant à l’étranger ont été fixées et ellesdiffèrent notoirement des dispositionspour les scrutins antérieurs. Ainsi, il aété institué 4 zones géographiquespour toute la communauté à l’étranger :zone 1 et zone 2 pour l’Hexagone ;zone 3 qui regroupe le Maghreb, leMachrek, l’Afrique et l’Asie-Océanie etla zone 4 qui concerne l’Amérique etle reste de l’Europe. Chacune de ceszones devra élire 2 députés, soit 8députés au total pour toute la commu-nauté à l’étranger. L’opération d’ins-cription sur les listes électorales étantterminée (des statistiques définitivesnous ont été présentées parBenattallah), les électeurs à l’étrangerse chiffrent à 988 229, dont 801 508

pour les zones 1 et 2 ; 61 238 pour lazone 3 et 125 483 pour la zone 4.Autant dire, et cela était naturellementattendu, que c’est en France que sesitue le plus grand nombre d’élec-teurs.

«Conformité pour la parité, la jeunesse et la diversité

des candidats»Si les listes du corps électoral sont

définitives, celles des candidats lesont aussi. Pour les 4 zones, 64 listes(dont 62 partisanes et 2 indépen-dantes) ont été examinées et accep-tées par la commission de supervi-sion. Combien de rejets ont étésignifiés et pour quel motif ? Leministre nous répond qu’il n’y a euqu’un seul rejet définitif après recourspour la zone 4 et un rejet dont lerecours est actuellement en cours,déposé comme stipulé par le dispositif

électoral, auprès du tribunal de SidiM’hamed. En l’occurrence, il s’agitd’une liste de Jil Djadid qui n’auraitpas respecté la parité homme -femme. Pour la France (zones 1 et 2)21 listes de partis politiques pour lazone 1 et 17 listes de partis pour lazone 2 et une liste indépendante ontété validées. Un rapide coup d’œil auxpartis qui ont présenté des listes enFrance interroge, pour le moins, sur lapléthore de partis et sur l’appellationde beaucoup d’entre eux dont nousentendons parler, ici dans l’immigra-tion, pour la première fois. Outre lesformations anciennes (RND, FLN,FFS, AHD 54, ANR, PNSD, MJD etautre Alliance verte… nous avonsrelevé, entre autres : le RPR(Rassemblement patriotique républi-cain) El Adala ; le PPL ou parti patrio-tique libre) ; Front El Moustakbal ; ElIttihad ; Front du changement et l’on amême dans la course un parti dénom-mé FAN, pour Front de l’Algérie nou-velle.Cette diversité, mais pas seule-ment, dans les candidatures est unmotif de satisfaction pour le ministre :«Le constat fait est que concernantles candidatures de notre communau-té à l’étranger, il n’y a que des visagesnouveaux à 99%. L’objectif d’encoura-ger la participation de la femme estaussi atteint» et, dit-il, l’incitation àavoir des jeunes et des visages nou-veaux et des niveaux universitairesest aussi présente au vu des profilsdes candidats. Si l’objectif de paritéest selon le ministre atteint, il est unedonnée qui intrigue : ainsi nombre delistes (dont chacune doit nécessaire-ment comporter 4 noms, 2 titulaires etdeux suppléants) portent le mêmenom pour au moins deux des 4 noms :madame et monsieur, le plus souventou encore très certainement quelqu’undu clan familial. Se pose alors unequestion, les noms de femmes pour

certaines listes, reléguées le plus sou-vent en position de suppléants, nesont-ils pas juste un alibi et en toutcas une réponse aux exigences dumoment ?

Quant au message essentiel quele ministre a voulu délivrer, il se résu-me en cette phrase : «Répéter, répé-ter et toujours répéter que l’électiondoit être absolument transparentesans aucune interférence, ni deschefs de poste ni des agents consu-laires. Nous, nous offrons le cadre dudispositif mais tout le contrôle se faitpar les commissions de supervision(celle de Marseille est opérationnelle,nous dit-il ) composées de magistratset surtout habilitées à aller contrôler etvérifier toutes les informations auniveau de tous les postes consu-laires.»

Le ministre reconnaît, cependant,que cela ne va pas de soi : «Nousavons remarqué qu’il fallait que nosagents consulaires s’imprègnent unpeu plus des nouveaux textes régle-mentaires sur tous les aspects decontrôle des documents, de déroule-ment du scrutin, de l’urne, descachets, de l’encre… parce que tout achangé et qu’il fait qu’aucun griefnous soit opposé. Il y a une technicitételle de la loi, tellement de détails queça n’est pas évident.» C’est pourquoi,explique-t-il, «on leur a (aux postesconsulaires) demandé des journéesd’information, d’apprentissage et decompréhension pour se conformer àla dictature des textes». Quel bondmagnifique que ce passage d’une dic-tature, disons humaine, à celle dudroit ! Il faudrait juste que le déroule-ment du scrutin donne raison auministre. Aujourd’hui, les candidatsqui sont conviés à une rencontre auConsulat général donneront probable-ment leur sentiment sur tout ça.

K. B.-A.

La communauté algérienne en France vote finalement dumardi 8 au jeudi 10 mai inclus, soit un scrutin législatif quis’étalera sur 3 jours au lieu de 5, comme de coutume etcomme initialement annoncé sur le site de l’ambassade.Où en sont les préparatifs ? Quel est le nombre d’électeursinscrits ? D’où viennent les candidatures, partis, listesindépendantes ? C’est sur toutes ces questions que HalimBenattallah, secrétaire d’Etat chargé de la Communauténationale à l’étranger, a voulu répondre en organisant unpoint pour la presse algérienne accréditée à Paris. M.Benattallah ne s’est cependant pas limité à un bilan de lapréparation des législatives. Il a précédé ce bilan d’une éva-luation détaillée d’actions entreprises depuis près d’un anet demi d’opérations qu’il nomme de «facilitations» endirection de la communauté. Aujourd’hui, samedi, c’est auconsulat général à Paris que les journalistes sont invités àassister à une rencontre qui réunira tous les candidats.C’est peu dire que ça bouge de partout dans l’espoir «demobiliser les concitoyens» .

DE BAMAKOÀ SHENGEN

Deux espaces et des

poussières…

Shengen, du nom de la bourgadeluxembourgeoise, où ont eu lieu lesaccords de libre circulation entre lespersonnes appartenant à l’Union euro-péenne, ressemble de plus en plus àBamako.

Dans les deux cas, il y a circulationde biens, de marchandises, d’êtreshumains et absence d’Etats, en sensde frontières. Différence, cependant :Shengen est une décision mûrementréfléchie, pesée, préparée pendantdes années, assise sur une concep-tion claire et précise des données,acceptée par tous et consignée dansun traité supranational au-dessusmême des constitutions nationales. Letraité de Shengen est supérieur, juridi-quement, aux lois allemande, françai-se, belge, espagnole, italienne ouautre dont le pays est membre del’UE.

Alors que l’espace Bamako estune zone de non-droit, véritable foired’empoigne, un marché aux allures debazar.

Chaque entité, tribus, démembre-ments étatiques, individus, réseauxmafieux, islamistes, indépendantistes,lobbys travaillent pour des puissancesétrangères, espions, contre-espions,brigands, nucléaristes à la recherched’informations sur l’uranium, fait sescourses comme elle l’entend et s’ac-quitte de ses achats selon les moyensde bord ou à sa convenance.

On paie en argent liquide (pour lalibération des otages, cas de laFrance, de l’Autriche ou del’Allemagne), en flinguant sur son pas-sage et en se servant, arme à l’appui,la gâchette faisant office de monnaieet le revolver sur la tempe, de crédit àtempérament.

Bamako, le Sahel n’a pas fini delivrer tous ses secrets, c’est évident. Ilressemble de plus en plus àJérusalem de la fin du mandat britan-nique et avant la proclamation — en1948 — de l’Etat d’Israël. Une grandepartie s’est joué et les Palestiniensétaient les moins informés. Normal, ilsétaient les dindons de la farce ou de laforce.

Au Sahel, à présent, c’est presquele même scénario. On sait qu’il s’ydéroule une fameuse bataille planétai-re, on sent le coup, on flaire l’impor-tance, on devine la dangerosité, oncalcule les risques, on pèse lesenjeux, mais l’on ne peut pas, dumoins pour les non-initiés, la majorité,démêler l’écheveau. On sait, d’expé-rience et vu l’écriture du scénario, lecasting, que les choses n’en resterontpar là, c’est tout. Qui sait ?

Les maîtres du monde ? Qui sontles maîtres du monde en l’affaire ?

Les USA ? la France ? Les multi-nationales ? Areva ? Les Américains ?Les Chinois ? Les Russes ? L’Otan ?

Ça ne corse, d’autant plus que l’onsait, désormais, que la lutte contre leterrorisme en Afghanistan va seconclure par un accord global avecles… Talibans !…

Entre-temps, c’est certain,Bamako se déplacera vers Shengen,émigration massive régulière et suc-cessive. L’Union européenne aurabeau de grillager son espace, rien n’yrésistera. Les phénomènes humainssont ainsi. Il ne peut y avoir deuxespaces. L’un repus, insolent, riche,pansu et heureux et l’autre en gue-nilles, dans la misère, le ventre criantfamine, assoiffé, terrassé, pillé et enfinde compte dégradé.

Si Shengen ne sauve pasBamako, Bamako ira vers Shengen…

C’est écrit dans les annales dudésert. A Gao, à Tombouctou, et par-tout ailleurs à l’espace Sahel.

A. M.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

De notre bureau de Paris,Khedidja Baba-Ahmed

Bilan des mesures de facilitation administrativespour la communauté

En fait, il s’agissait pourBenattallah de la deuxième rencontredu genre, la première s’étant tenue enoctobre dernier. Rencontre d’évalua-tion, elle s’est attelée à faire le bilandes facilitations accordées à la com-munauté depuis un an et demi et par-ticulièrement sur deux points essen-tiels : les procédures pour la premièreimmatriculation et celles relatives à ladélivrance du document 12S et lepasseport biométrique, points sur les-quels les membres de la communautéformulaient beaucoup de griefs.

«La communauté était confrontée à la bureaucratie»

Les membres de la communautéavaient insisté sur les difficultés qu’ilsrencontraient pour la délivrance deleur immatriculation lorsqu’ils le fai-saient pour la première fois. Plusieursmois de délais d’obtention de sonimmatriculation et une procédure«lourde, qui faisait intervenir plusieursmaillons dans la chaîne de décision»,alors même, que, selon les proprestermes du ministre, les textes sontclairs.

En l’occurrence, et pour M.Benattallah, «c’était la pleine expres-sion de la bureaucratie et les habi-tudes ont fait que le processus s’estalourdi» et en a dissuadé plus d’unpour s’immatriculer. La facilitationdans ce domaine a consisté à rétablirl’application des textes et, partant, lapossibilité donnée au chef de poste,

lorsque le dossier d’immatriculationest complet, de délivrer sur-le-champla carte consulaire.

Rétablie depuis un an et demi,cette mesure a permis de produire unimpact non négligeable et qui s’esttraduit par une augmentation moyen-ne de 10% par an des demandes depremière immatriculations en France,dont une forte proportion émane dejeunes.

Passeports d’un an pour lesdossiers de régularisation Quant aux citoyens en instance

de régularisation de leurs papiers vis-à-vis des autorités françaises ou enEurope et coincés parce qu’ils ne pou-vaient justifier de pièces d’identitévalides, le ministre nous apprend qu’illeur a été «accordé une facilité excep-tionnelle mais légale, consistant à leurdélivrer un passeport d’une duréed’une année pour justifier de leuridentité et faciliter l’aboutissement deleur demande de régularisationauprès des autorités des pays d’ac-cueil».

12S et passeports biométriques :des facilitations pour

la communauté L’autre deuxième point qui coinçait

pour la communauté était la délivran-ce de l’imprimé 12S, indispensable àl’obtention du passeport biométrique.L’obtention de cet imprimé, admet leministre, «relevait du parcours du

combattant». Il fallait que le deman-deur donne procuration à quelqu’unpour le lui ramener d’Algérie ou qu’àl’occasion d’un de ses déplacementsdans le pays, le demander directe-ment. Avec le ministère de l’Intérieur,une «procédure préférentielle» a étémise en place pour la communauté.

Un site internet spécial 12S a étéconçu par le ministère de l’Intérieur etpermettra aux membres de la commu-nauté de demander par internet cedocument. La demande est alors ins-tamment enregistrée au ministère del’Intérieur et tombe concomitammentdans une boîte du consulat. Aprèsvérification par ce dernier que ledemandeur est bien immatriculé, ilvalide la demande.

L’Intérieur, qui a créé un canalavec toutes les wilayas jusqu’auxcommunes qui traitent le 12S, faitacheminer par courrier diplomatique,aux consulats, ce formulaire. Cettenouvelle procédure, qui a fait plancherle département des AE et le ministèrede l’Intérieur, a été testée surMarseille il y a trois jours et semblemarcher. Il reste, cependant, nousconfie le ministre, que cette nouvelleformule du 12S ne pourra être miseen œuvre et généralisée qu’après le15 juin, soit une fois les élections pas-sées.

C’est aussi qu’une fois que lesélections législatives auront eu lieu eten tout cas pas avant le 15 juin que lanouvelle procédure pour l’obtention dupasseport biométrique sera à l’œuvre.Dans ce domaine, la première facilitéa été de délivrer un passeport ancien-ne formule ayant une validité de 4 ansau lieu de 5 afin de permettre que d’ici

2015 – échéance ultime de passeportbiométrique à l’échelle internationale— les citoyens puissent circuler mal-gré tout comme cela permettra d’affi-ner la procédure de délivrance de cedocument.

En attendant et toujours en accordavec le ministère de l’Intérieur, leslogiciels ont été adaptés aux struc-tures consulaires (à l’origine, ilsn’étaient pas conçus pour), comme ilfallait d’ailleurs adapter les équipe-ments. Cela est fait ; de nombreuxinformaticiens ont été recrutés dansles postes consulaires et des vérifica-tions des procédures ont été enga-gées.

La mission actuelle communeavec le secrétaire général du ministè-re de l’Intérieur a permis , avec le testfait sur le consulat de Bobigny, de voirque les procédures fonctionnent. Ilreste, toutefois, deux contraintes,selon le ministre.

La première consiste à trouver unacheminement sécurisé des donnéeset la deuxième, elle, tenant plus à lasensibilisation des demandeurs depasseport biométrique qui devront seplier au fait que plus aucun passeportne pourra être délivré sur-le-champ ;que le demandeur devra d’aborddemander un rendez-vous pour ledépôt de son dossier et, ajoute leministre, savoir que «quiconque n’apas de rendez-vous n’est pas enregis-tré dans la machine et le processusne se déclenchera pas».

Comme évoqué plus haut, cettenouvelle procédure ne sera mise enplace que vers le 15 juin et, en toutcas, après les élections législatives.

K. B.-A.

Halim Benattallah, qui réunissait vendredi à Paris tousles chefs de postes consulaires en Europe, nous a exposé,à l’issue de cette rencontre, son objet et ses conclusions.

Le Soird’Algérie Ven. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 7

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Jeudi dernier, la technolo-gie de réseaux mobiles LTE (LongTerm Evolution), donation du lea-der Nokia Siemens Networks, aété testée au Cyberparc de Sidi-Abdallah (Zéralda), en présencedu ministre de la Poste et desTechnologies de l’information etde la communication.

Permettant l’augmentation dudébit d’internet et la transmissiontrès rapide des images et dessons (100 MBps par seconde),cette technologie fait déjà l’objetd’applications développées parplusieurs start-up installées dansce parc technologique et est desti-née aux ingénieurs en télécommu-nications.

C’est «un début», dira MoussaBenhamadi qui considère lanécessité d’«anticiper» et relèveque des plateformes similairespourront être généralisées.Comme il appelle les divers équi-pementiers qui «ont bénéficié dumarché algérien» à participer à ladynamique de maîtrise des tech-nologies.

Et cela même si, reconnaît-il,l’Algérie accuse un «retard» dansl’accès à internet haut et très hautdébit, malgré les efforts consé-quents développés. En ce sens, leministre des TIC a indiqué quel’opérateur public Algérie Télécomest en quête de partenariats avecdes fournisseurs d’accès.

En ce sens, Algérie Télécom a

été autorisée à déployer unréseau «expérimental élargi» des-tiné «exclusivement» à la télépho-nie fixe, permettant de couvrir leszones montagneuses et rurales,notamment.

Ainsi, le développement duLTE, une version proche de latéléphonie fixe de quatrièmegénération (4G), devrait boosterdavantage le développement destélécommunications en Algérie, augrand satisfecit du directeur exé-cutif Nokia Siemens NetworksAfrique, Dimitri Diliani, et de l’am-bassadrice de Finlande, Mme GretaHannele Voionmaa, disposés àrenforcer la coopération bilatéraleen ce domaine, de manière proac-tive. Et ce, en attendant que latéléphonie mobile de troisièmegénération soit lancée. A ce pro-pos, Moussa Benhamadi réitèreque la «reprise» du processus

(lancement des appels d’offres) dela 3G est liée «uniquement» audossier Djezzy (nom commerciald’Orascom Télécom Algérie).

«Dès que ce dossier sera défi-nitivement clos, le processusreprendra», affirme le ministre quiécarte de facto toute absence decapacités managériales et tech-niques pour l’appropriation de la3G.

Objet de négociations entreson propriétaire russe Vimpelcomet le ministère des Finances poursa cession à 51% à l’Etat algérien,Djezzy, pourtant leader du marchémobile, est confronté à plusieursproblèmes d’ordre financier etjudiciaire. Néanmoins, l’absenced’avancées dans ce dossier génè-re, potentiellement, d’importantespertes financières pour le marchéalgérien de dernière génération

C. B.

En attendant de lancer la 3G pour le mobile, l’Algériecompte développer la 4G pour la téléphonie fixe et au pro-fit des start-up.

EN ATTENDANT LA 3G POUR LE MOBILE

L’Algérie développe la 4Gpour le fixe

Le docteur Amar Ghoul,ministre des Travaux publics sedéplacera, ce matin, dans lawilaya de Boumerdès pour procé-der à cette seconde inaugurationde ce couloir routier, via le massifmontagneux du sud de la wilayade Boumerdès.

Pour rappel, les deux tunnelssitués sur le sens est-ouest del’autoroute ont été ouverts à la cir-culation automobile en novembre2011, mais sans la dotation deséquipements de sécurité. Après

une levée de boucliers sur lesrisques que l’on faisait encouriraux automobilistes, la route a étévite fermée.

Mercredi, un responsable de ladirection des travaux publics de lawilaya de Boumerdès nous a affir-mé que tous les équipements desécurité et les équipes d’agentschargés de la sécurité des 4 tun-nels sont opérationnels.

Par ailleurs, une simulationd’un grave accident de la circula-tion a été organisée cette semaine

sur ce tronçon. Pour l’heure, indi-quent nos informations, les poidslourds sont interdits de passage.

Le soulagementL’ouverture de cet axe routier

de 2X3 voies sera accueillie avecun grand soulagement par lesautomobilistes circulant d’est enl’ouest et vice versa. Le cauche-mar des gorges de Lakhdaria,notamment les risques d’éboule-ments mais surtout la saturation etl’encombrement de la RN5 (Alger-Constantine) à hauteur de Ammal,ne seront qu’un mauvais souvenir.

Ainsi, l’automobiliste démarrantde Bouira peut désormaisrejoindre l’aéroport Houari-

Boumediène en moins de 30minutes. Il y a lieu de rappeler toutde même que la réalisation de cepassage montagneux de 27 kmqui fait partie de la section(435 km) du centre du pays —Bordj Bou-Arréridj-Aïn Defla — del’autoroute Est-Ouest (1 216 km) aexigé des efforts colossaux,notamment la réalisation de 4 tun-nels.

Deux tubes sont dimensionnéschacun à 1 700 m et les deuxautres à 700 mètres chacun. Acela, s’ajoute la construction d’unetrentaine d’ouvrages d’art aussicompliqués les uns que les autresà réaliser.

Abachi L.

Le passage de Bouzegza, reliant sur 27 km de l’autorouteEst-Ouest, Larbataâche (wilaya de Boumerdès) à Lakhdaria(wilaya de Bouira), sera rouvert aujourd’hui à la circulationaux seuls véhicules de tourisme et de transport en commun.

AUTOROUTE EST-OUEST

Le passage de Bouzegza rouvert aujourd’hui

Des opérateurs économiques,des responsables des Chambresde commerce et d’industrie, desuniversitaires et des hommes dedroit, entre autres, venant de huitwilayas de l’est du pays, ont prispart à ce séminaire, qui intervientaprès deux autres similaires tenusà Oran et Béjaïa. Son but est d’ex-pliquer et de vulgariser les nou-velles décisions prises par leConseil des ministres, lors de saréunion du 22 février 2011, ainsique celles contenues dans la loi definances complémentaire 2011 etla loi de finances 2012 notamment.

Ces décisions tendent, selonAbderrazak Henni, secrétairegénéral du ministère de l’Industrie,de la PME et de la Promotion del’investissement, ayant présidé lacérémonie d’ouverture des travaux«à redynamiser l’investissementproductif, particulièrement enmatière de foncier. Comme ellesont pour finalité d’«étoffer et de

densifier les PME qui représentent95% des entreprises du pays».

Le SG évoquera également laCaisse de garantie des investisse-ments ainsi que l’importance qu’ac-corde le ministère pour la pérenni-té de l’entreprise à travers particu-lièrement ses ressourceshumaines.

La directrice de l’Aniref, Mme

Hassiba Mokraoui, qui est revenuedans son intervention sur les déci-sions gouvernementales et les loisde finances citées plus haut ainsique celles prises par le Conseilnational de l’investissement, retien-dra deux décisions majeures. «Lapremière, dira-t-elle est celle quiconsacre la procédure de gré à grécomme unique mode d’octroi de laconcession de terrains relevant dudomaine privé de l’Etat destinés àl’investissement». Par souci dedécentralisation, cette concessionest autorisée par le wali, sur délibé-ration du Calpiref précise, selon

l’intervenante qui estime que laseconde «consacre le nouveaurôle assigné par les pouvoirspublics à l’Aniref en qualité de pro-moteur de foncier industriel».L’agence prendra, ainsi, en chargeun programme de 42 nouvelleszones, totalisant 9 572 hectares.

Selon la DG de l’Aniref, «le lan-cement concret des études pourl’ensemble des zones du program-me a été effectué durant le moisde mars écoulé. Pour la prise encharge de cette mission qui ciblera33 wilayas, plusieurs dizaines decadres et techniciens spécialisésdans la conduite des projets et desdifférents corps de métiers, en rap-port avec l’aménagement de cesespaces ainsi que plusieursagents de maîtrise et d’exécutionqui seront recrutés au niveaulocal», fera savoir Mme Mokraouiqui signale au passage que de«nombreux avantages notammentdes abattements sur les rede-vances locatives ont été octroyéspour impulser davantage la dyna-mique d’investissement et decroissance dans toutes les régionsdu pays».

Par ailleurs, dans un point depresse, la DG de l’Aniref a préciséque d’octobre 2009 à mars 2011,ses services ont effectué 71 opéra-tions d’enchères ayant porté sur161 actifs à travers une trentainede wilayas. Au total 211 hectaresont été concédés et qui auront àterme, un impact économique cer-tain puisque, selon l’intervenante,ils vont générer un volume d’inves-tissement déclaré de 50 milliardsde dinars et une projection de créa-tion de 12 764 emplois directs.

Ce séminaire a vu la présenta-tion d’une dizaine de communica-tions ayant traité le programmenational des nouvelles zonesindustrielles, la problématique dufoncier industriel, sa promotion etle mode d’emploi pour y accéder,présentés par le DG du domainenational, le DG du Ceneap ainsique par des cadres et consultantsde l’Aniref dont celle du directeurrégional de cette agence à Annaba,Abdelmadjid Bouras. Sa communi-cation chiffrée avait porté sur une«présentation des zones indus-trielles et des opportunités d’inves-tissement dans la région est».

Auparavant, le wali de Annaba,Mohamed Ghazi, a fait part de l’ac-cord donné à 365 projets d’inves-tissement tous secteurs confondusdans la wilaya. «Ces nouvellesdécisions constituent une reprisede confiance. Elles représententune dynamique certaine sur l’in-vestissement. Avec l’effort de tous,l’ensemble des objectifs sera, j’ensuis convaincu, concrétisé».

Au sujet des opportunités dontrecèle Annaba, il y a lieu de citer,entre autres, ceux de l’industriesidérurgique, de l’agroalimentaire,du tourisme, des technologies del’information. Ces opportunitéssont concrétisées par la réalisationd’infrastructures de base dont uneroute longeant la corniche sur 8kilomètres comportant des viaducset aires de repos et de détente,avec des projections d’installationde kiosques à crème, mais égale-ment le grand ouvrage (pont et via-duc de 1,4 kilomètre) à l’entrée sudde la ville ainsi que d’autres réali-sations qui auront certainement unimpact positif sur les éventuelsinvestisseurs.

A. Bouacha

«Foncier et investissement, vecteurs de développement»,tel a été le thème du séminaire régional organisé en fin desemaine écoulée à l’hôtel Sabri de Annaba par l’Agencenationale d’intervention et de Régulation Foncière (Aniref).

ANNABA

Séminaire régional sur l’investissement industriel

ActualitéUNION NATIONALE

DES ENTREPRENEURSDU BÂTIMENT

Plaidoyerpour la mise enplace d’une loi

d’entreprenariat L’Union nationale des entre-

preneurs du bâtiment (UNEB),qui a tenu son conseil national,jeudi, plaide pour la mise enplace d’une loi d’entreprenariat.

Cette loi, explique GasmiSalim, président de l’UNEB, vapermettre de mettre de l’ordredans le secteur du bâtiment qui«ne répond actuellement àaucun critère».«L’investissement dans le sec-teur du bâtiment est ouvert àn’importe qui», déplore cetentrepreneur. C’est pourquoi,poursuit-il, il est urgent d’édicterune loi qui garantirait la déonto-logie de la profession.

L’UNEB est sortie avecd’autres recommandations lorsde son conseil. Elle propose,ainsi, la création d’un observa-toire national de construction etdemande l’accélération de l’ap-plication des recommandationsde la dernière tripartite concer-nant notamment la décision del’échelonnement des dettes etl’allégement des procédurespour l’obtention du permis deconstruction.

L’organisation, qui demandeà être représentée au sein de lacommission des marchéspublics, suggère que l’opérationde la mise à niveau des entre-prises, qui a bénéficié d’uneenveloppe de 5 milliards de dol-lars pour la création de 20 000entreprises pour la période2010-2014 dont 42% sont desentreprises du bâtiment, doitprendre en considérationcomme critère la classificationpar catégorie et non le nombred’effectif défini actuellemententre 10 et 250 personnes.

S. A.

Le Soird’Algérie Culture Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 8Le coup de bill’art du Soir

CCaappiittaallssyymmppaatthhiiee

Kabylie des années 1950. Petitvillage de Tasga. La vie s’écouleentre ses hauts et ses bas.Traditions, us, coutumes, maisaussi rivalités, jalousies,adultères et sorcelleries.L'Oléastre se construit sur la viede deux protagonistes :Mohand, paysan de son état, etSaleh, le taleb du village.

Ils appartiennent à deux clans qui sehaïssent, un peu comme les Capuletset les Montaigus dans Shakespeare :

les Ath El Hadj et les Ath Amar. Les deuxfamilles s’épient, se déchirent et se jalou-sent à mort. C’est une affaire de cœur quia mis le feu aux poudres. Saleh, qui a tou-jours convoité la belle Taous, assisteimpuissant au mariage de son amour dejeunesse avec Mohand. Le taleb voitrouge. Il cherche des noises et des pouxà son rival.

Lancer des peaux de banane, croc-en-jambe... les «amabilités» commen-cent. Le destin s’en mêle. Une succes-sion de désastres s’abat sur les Ath

El Hadj. Le père de Mohand casse sapipe. Mohand souffre d’impuissance,mais après avoir retrouvé sa virilité, lagrande Faucheuse l’attend au tournant.Son fils Tahar grandira orphelin entre samère Taous et sa grand-mère na Baya.

Si Saleh, le taleb du village, chaudlapin devant l’Eternel, ne s’avoue pas

vaincu. A présent que sa belle dulcinéeest veuve et que son mari s’en est allémanger le pissenlit par les racines, il sedit que la voie est libre. Mais réussira-t-ilà conquérir le cœur de Taous ?

L’auteur Sebkhi fait sauter le verroudes tabous évoquant assez crûmant lavie sexuelle de ses personnages. Avechumour, il nous présente la grosseFatoum (mère de Saleh) dont les ron-deurs plantureuses font perdre la boule àson mari «da Kaci». «Après s’être libérédes harnachements de la journée, elle setortilla grande et sensuelle dans sa demi-nudité, telle une baleine, aurait-on pu direen la découvrant ainsi dans l’envergurede son énorme gabarit...». P. 106

Un roman avec en toile de fond la viequotidienne d’un village de Kabylie dansles années 1950.

Saïd Sebkhi est né en 1955 àSemaoun près de Sidi Aïch (Béjaïa). Il estingénieur en maintenance, aujourd’hui àla retraite. Passionné de lecture et d’écri-ture, il signe son premier romanL’Oléastre publié dans sa première mou-ture en 2005.

Sabrinal

L’Oléastre de Saïd Sebkhi, Editions Afra-med, 2011, 419 p, 450 DA.

L’OLÉASTRE DE SAÏD SEBKHI

Les Montaigus et les Capuletsversion kabyle

Que devient Rabah Bencherif ? Beaucoupde gens posent cette lancinante question à l’ap-proche de chaque échéance électorale. RabahBencherif est le premier président du PNSD(Parti national de la solidarité et du développe-ment).

L’homme était un illustre inconnu jusqu'à unfameux débat télévisé. Ce soir-là, il a crevél’écran, et, du jour au lendemain, son parti s’estretrouvé fort de 4 000 000 adhérents ou sympa-thisants dépassant ainsi de vieux partis de l’op-position, tout frais, sortis de la clandestinité.

Rabah Bencherif avait de l’humour à enrevendre, et c’est son atout maître. Il est aussiun des rares chefs de partis politiques qui pro-posaient du concret. A l’époque (début desannées 1990), le projet qui lui tenait à cœur estcelui de «la mer du Sud», dans un cadre magh-rébin. Il a expliqué qu’il suffit de creuser uncanal à partir du golf de Gabès en Tunisie pourqu’une vaste partie de notre Sahara devienneune mer intérieure.

Sur le plan économique, Rabah Benchérif aexpliqué sa doctrine dans un livre au titre aussiévocateur qu’énigmatique «Le capitalisme hori-zontal» dont il n’a pas dit s’il est une panacéeau «Capital» de Karl Marx.

Selon la théorie marxiste, l'enrichissementvient de la création de la richesse résultant dutravail. L'employé vend sa force de travail à unpatron qui l’utilise à sa guise. Le salaire est leprix de la force du travail. Le travail permet dedégager une valeur supplémentaire qui serarécupérée par le patron : la plus-value. Le salai-re sert à couvrir les moyens de subsistance del'employé pour lui permettre de régénérer saforce de travail. La classe ouvrière, toujoursselon Marx, est la classe des personnes qui tra-vaillent pour un capitaliste. Dans le langaged’aujourd'hui, on dirait que cela représente l'en-semble des salariés, pas seulement lesouvriers. Un cadre est aussi un «ouvrier» parcequ’il travaille pour les actionnaires qui sont euxde vrais capitalistes.

Le mécanisme de production de capital vase concentrer par la circulation du capital. Lespatrons dégageant un bénéfice peuvent réin-vestir et bénéficient ainsi d'une croissance infi-nie en capital. Mais, certains feront faillite,réduisant le nombre de capitalistes. Ils vontrejoindre la classe ouvrière et permettront ainsid'augmenter la force de travail employable parles capitalistes. Ce phénomène de concentra-tion du capital est constant, mais il a nécessai-rement une limite. Ainsi, la disparition de lasociété capitaliste est inéluctable, selon l’éco-nomiste allemand.

Selon le «bencherifisme», on peut arriver àun enrichissement collectif et à une multiplica-tion infinie des capitalistes. Un jour, tout lemonde sera patron ! Qui dit mieux ?

K. [email protected]

[email protected]

Par Kader Bakou

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES(5, RUE DIDOUCHE MOURAD, ALGER)• Samedi 14 avril à 14h: L’écrivain Hamid Grinedonnera une conférence sur l’art du portrait.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA• Samedi 14 avril à 14h : Le sociologuealgérien Lahouari Addi animera un cafélittéraire au Théâtre régional de Béjaïa àl'occasion de la sortie de son ouvrage Algérie,chroniques d'une expérience post-coloniale demodernisation, un essai paru aux éditionsBarzakh (Alger, février 2012).

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER)• Lundi 16 avril à 14h30 : Yasmina Khadrasignera son dernier ouvrage Les chantscannibales, édité chez Casbah Editions.

FACULTÉ DE DROIT (BEN AKNOUN,ALGER)16 avril : Journée d’étude sur le thème «Les

droits de propriété intellectuelle : force etfaiblesse».

PALAIS DES EXPOSITIONS (PINSMARITIMES, ALGER)• Juqu’au 21 avril 2012 : Salon national dulivre

SALON NATIONAL DU LIVRE (SAFEX,PINS MARITIMES, ALGER)Ventes-dédicaces du stand des éditionsColorset, collection «Beaux livres»

• Samedi 14 avril de 14h à 18h : L’auteurBelkacem Babaci signera son ouvrageL’épopée de Baba Merzoug, le canon d’Alger

• Vendredi 20 avril de 14h à 18h : L’auteurSaïd Boutarfa signera son ouvrage Ahelil oules louanges du Gourara • Du dimanche 15 au jeudi 19 avril :L’auteur Abderrahmane Khelifa signera sesdeux ouvrages Cirta, Constantine, la capitale

céleste et Tlemcen, capitale du Maghrebcentral• Du dimanche 15 au jeudi 19 avril : L’artistephotographe Nadir Djama signera ses deuxouvrages des éditions Nadir Djama, L’artisanet Bijoux et parures d’Algérie

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI(Bd FRANTZ-FANON, ALGER)

• Samedi 14 avril à 15h : Concert folk parMeriem Djawhara (au Nadi El Anka).

SALLE ATLAS (BAB EL OUED, ALGER)• Samedi 14 avril à 18h : Concertpromotionnel du Groupe Oxygène, avecventes dédicacées de son nouvel album.

CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB EZZOUAR (ALGER)• Jusqu’au 15 avril : Exposition d’artsplastiques, de design et d’artisanat dans lecadre du «Printemps des arts» (à la sallepolyvalente).

PALAIS DE LA CULTURE IMAMA(TLEMCEN) • Jusqu’au 15 avril : Exposition d’art digitalde l’artiste Dalil Saci intitulée «Tlemcen,pigments et patrimoine».

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 14 avril : Exposition de bijouxtraditionnels intitulée «Formes, couleurs etauthenticité».

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER Cours de langue italienne pour adultes, tousniveaux, cours pour enfants (à partir de10 ans), cours d’histoire de l’art italien. Les inscriptions sont ouvertes de dimancheau jeudi de 9h à 13h et de 14h à 17h. Sit web : www.iicalgerie.esteri.it/apprendrel’italienLes cours débuteront le samedi 14 avril.

Le Serial Taggeur Showprend de l’altitude. En effet, laquatrième édition de «SerialTaggeur Show» est prévueaujourd’hui samedi (14 avril) à13h 30 au Théâtre régional deConstantine. Le publicconstantinois aura l’occasionde découvrir des groupescomme Freeklane ou TheMess & co. Seront égalementprésents Nacim El-Bey, LindaBlues, le rappeur Sido LaDose et Ayoub Medjahed.D’autres jeunes talents de lawilaya de Constantine vien-dront se joindre à ces artistes.

Le Serial Taggeur Showest un concert, une sorte definale, qui rassemble lesartistes et les formations musi-cales diffusées dans l’émis-sion radio Serial Taggeur.C’est la première fois depuissa création que le Serial Tag-

geur Show, événementmajeur de la nouvelle scèneartistique algérienne, est orga-nisé hors de la capitale. LeSerial Taggeur est une émis-

sion radiophonique diffuséesur Alger Chaîne III. Elle estanimée par Yazid Aït Hama-douche accompagné du chro-niqueur Hakim Dafer, du réali-

sateur Lamine B. et parfoisd’invités. Le principe de cetteémission repose sur un Face-book radiophonique qui donnel’opportunité aux auditeursd’intervenir par le biais du Netet le téléphone.

Le concept de cette émis-sion permet aux auditeurs decommuniquer entre eux,d’échanger leurs expériencesou d’organiser des chaînes desolidarité socioculturelles. Sonbut est surtout de découvrir etde lancer les jeunes talentsalgériens.

Le Serial Taggeur Showd’aujourd’hui sera organisépar la radio Chaîne III, en par-tenariat avec l’Office nationalde la culture et de l’informa-tion, la wilaya de Constantineet la direction de la culture deConstantine.

K. B.

4e SERIAL TAGGEUR SHOW

Bienvenus à Constantine

EN LIBRAIRIE

Phot

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Mohammed Akli, 50 ans, flambeur : «C’est le goût du

risque qui m’intéresse»Mohammed Akli, ou comme se plai-

sent à l’appeler les gens du quartier«Moh la faillite», est un personnageatypique. Dans ce quartier populaire del’Algérois, chacun retient au moins uneanecdote au sujet de ce gaillard tatouésur les bras et les mains. Mais là où ilfait l’unanimité autour de lui, c'est lors-qu’on aborde sa propension à parier.«En fait, nous dit-il, je ne paris pas pourgagner, mais plus pour assouvir unbesoin de prendre des risques.»

Le crâne dégarni sous un béretnoir, habillé d’un bleu de Shanghaï,Moh la faillite remonte jusqu’à son ado-lescence pour retrouver des traces dece goût du risque. «Je me rappellequ’au CEM du quartier, construit enbois préfabriqué, j’avais mis le feu à maclasse parce que l’enseignante m’avaitrefusé l’accès. J’étais renvoyé dans les48 heures. Du jour au lendemain,j’étais devenu pour mes camarades unhéros qui a osé défier l’autorité de l’ins-titutrice.» Outre le renvoi, l’incident luivaudra une raclée de son père en pleinmilieu du stade du quartier et sous leregard de tous. Le second souvenirdate de quelques années plus tardlorsque défi lui a été lancé par sonamoureuse de tatouer son prénom.Non seulement il tatoua son prénomsur le bras gauche avec un cœurrouge, mais aussi greffa les lettres desa ville d’origine Oran sur chacune deses phalanges. Mécanicien de profes-sion, Mohammed Akli, quoiquegagnant bien sa vie, n’a jamais mis decôté un sou. Et pour cause, il mêle l’ar-gent à tous ses loisirs, même en jouantaux dominos ou aux cartes, il ne peuts’empêcher de rameuter ses copainspour les convaincre de jouer pour del’argent. «Pour moi, il faut qu’il y ait unvrai enjeu», soutient-il, sinon à quoibon perdre du temps. Il ne veut pasperdre de temps, mais de l’argent oui.«De nos jours, on ne parie plus commeavant. Je me souviens encore des

années 1980 lorsque les complexes dela côte ouest d’Alger étaient encore fré-quentés. Il y avait des touristes dumonde entier, des Italiens, desAllemands, des Français… Ceux-làsavaient bien s’amuser. Les restau-rants, les discothèques et les salles dejeux étaient pleins à craquer et l’onpouvait jouer des sommes farami-neuses. Certains touristes jouaientl’équivalent d’un salaire annuel d’unAlgérien dans une entreprisepublique», raconte Mohammed en sou-pirant. «A cet époque, on jouait pourdu Pascal (l’ancien franc français).»Depuis la disparition des touristes etdes complexes avec, des endroitsinsalubres ont remplacé ces lieux deloisirs.

Nacer, 45 ans, professeur de français : «Pour moi,

les chevaux c’est d’abord une passion»

A l’hippodrome de Zemmouri, loca-lité agricole et côtière à l’est de

Boumerdès, Nacer est connu depuisses années de fac. Licencié en fran-çais et exerçant dans un lycée avoisi-nant, Nacer est un habitué des écuries

depuis qu’il avait quinze ans.«J’accompagnais mon défunt père,qui, lui, pariait énormément. J’ai chopéle virus, et aujourd’hui, je mets prati-quement le quart de mes revenus men-suels. Avant de me marier, il m’arrivaitd’y mettre tout mon salaire. Depuis, les

responsabilités se sont multipliées etles soucis avec. Heureusement qu’il ya les cours de soutien pour dégager del’argent et pouvoir s’adonner à sespetits loisirs», souligne Nacer pour quitirer le tiercé gagnant est moins impor-tant que l’admiration qu’il voue auxchevaux. «J’adore cet animal.Malheureusement, je ne peux prati-quer l’équitation encore moins m’offrirun cheval, alors je mise de l’argent rienque pour satisfaire mon ego, soit de

savoir si effective-ment je suisconnaisseur ou pasdes chevaux.»Nacer ne s’adonneà aucune autreforme de paris queles chevaux. Il dit ytrouver du plaisir.Depuis quelquetemps, le prof defrançais traîne sonfils de sept ans.«Pour l’instant, jel’ai mis à la nata-tion. Si l’envie le

prend, je ne trouverai pas d’inconvé-nients à ce qu’il fasse de l’équitation.»Pour les paris, Nacer est catégorique :«Je ferai de mon mieux pour les lui

déconseiller et surtout l’en dissuader.»

H’cicen, 55, retraité,divorcé : «Le pari a gâché

ma vie »«Les regrets ne servent plus à rien,

il est déjà trop tard de faire machinearrière», amère réalité que celle quisort de la bouche de H’cicen. Lui, c’estun parieur invétéré qui a misé de l’ar-gent sur tout ce qui pouvait rapporterplus. Les jeux de hasard, de cartes, lepoker, la guinche, les dominos, le parisportif, le tiercé… aucune forme depari n’a de secret pour lui. Le seul,peut-être, est de n’avoir jamais pupénétrer le secret de faire fortunegrâce aux jeux. Son témoignage estpoignant : «Lorsque vous vous mettezà jouer, vous entrez dans un cercleinfernal où chaque mise en appelleune autre, puis c’est l’accoutumance.L’étape suivante vous empruntez pourcontinuer à jouer. Ensuite, vous vousendettez pour rembourser vosemprunts et ainsi de suite. Vous n’arri-verez plus à vous en sortir. Vous vousmettez aussi à boire beaucoup, vousdélaissez votre famille, vos enfants nevous voient plus, ils ont honte de leurpère. J’ai sombré dans les paris et l’al-cool au milieu des années 1990.L’entreprise publique dans laquellej’étais tourneur nous a proposé desdéparts volontaires en retraite antici-pée avec une indemnisation d’environtrente millions de centimes. J’avais unami aisé avec qui on devait s’associerdans un commerce. Je n’ai rien vu.

J’ai suivi son rythme de vie et jepayais même les beuveries. Une foismon pécule consommé, je n’ai trouvépersonne. Si j’avais épargné le dixiè-me de ce que j’ai flambé, j’aurai étémaintenant à l’abri. Ma femme aessayé de me conseiller, supportermes folies, mais elle a fini par partir.Elle ne voulait pas d’un mari soûlard etruiné. Aujourd'hui, je vois mes enfantsde temps à autre, mais je regrette mesquelques années d’errements. Maisbon, rien ne sert maintenant de pleurersur son sort ; ce qui est fait est fait.»

Amira, 27 ans, commerciale :«Mes amies disent de moi

que je suis trop dépensière»Amira le reconnaît et l’assume.

Commerciale depuis deux ans dansune société d’importation, elle gagnebien sa vie. «Mais, ce n’est jamaisassez», dit-elle. En fait, Amira est uneacheteuse compulsive qui ne peuts’empêcher de dépenser pour une pairede chaussures, un bijou, un parfum,une tenue… même si dans son armoire,elle a des articles jamais portés et quirestent neufs avec leurs étiquettes.«C’est plus fort que moi», se résigne-t-elle, mais ne se considère nullementcomme «une flambeuse».

«Pour moi, flamber, c’est acheterdes trucs inutiles ou faire des paris. Moi,je ne jette pas l’argent. Bien au contrai-re, je me fais plaisir.» n

Du quotidien des flambeurs «flambés»

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 9

HHyyppoottééqquueerr sseess bbiieennss,, ssee rruuiinneerr,, ppeerrddrree lleess êêttrreess

lleess pplluuss cchheerrss,, nneesseemmbblleenntt ddééccoouurraaggeerr eenn

aauuccuunn ccaass lleess aaccccrrooccss aauuxxjjeeuuxx ddee hhaassaarrdd.. UUnn vviiccee,,

uunnee ppaatthhoollooggiiee,, ddiirroonntt lleessssppéécciiaalliisstteess,, ddiiffffiicciillee ààgguuéérriirr.. DDeess ffllaammbbeeuurrss

nnoouuss rraaccoonntteenntt iiccii lleeuurr qquuoottiiddiieenn..

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇAAuuccuunnee mm��tthhooddee ddee ttrraaiitteemmeenntt nneerreemmppllaaccee ccee tteemmppss

eessss eennttii ee ll ddee llaa pprrii sseeeenn cchhaarrggee

qquuÕÕ eess tt ll ee ssoouutt iieenn pprroolloonngg�� dduu ppaattii eennttÈÈMme Nouria Benyakhlef

nous apporte ici sonéclairage sur la

personnalité d’unjoueur pathologique.

Elle nous livreégalement quelquesrecommandationspouvant aider le

flambeur à s’en sortir.Lire en page 10

..............C’EST MA VIE

Chaouki Houacine,une volont� de fer Chaouki Houacine, 19 ans, étudiant en

licence de tamazight àl’université Mouloud-

Mammeri de Tizi-Ouzou, est atteint de

myopathie deDuchenne, un déficitmusculaire progressif

qui s’est manifesté à l’âge de 3 ans.

Lire en page 11................VOYAGE

CULINAIREPain perdu, un

Çg�teauÈ peu on�reuxet d�licieux

Qu’il soit servi au petit-déjeuner ou au

goûter, le pain perdu estreconverti en unvéritable gâteau

moelleux et fondant.Lire en page 12

AA nniimm�� ppaarr NNaa��mmaa YYaacchh ii rrNNuumm��rroo 14

Il sortait de chez lui chaque matin et sedirigeait vers le marchand de beignets ducoin chercher cette petite gourmandise queson épouse adorait. «Dis-lui de bien lesemballer pour qu’ils conservent leur cha-leur», lui répétait à chaque fois sa compagne.Ce n’était guère une corvée pour ce septua-génaire qui n’a pas eu la chance d’avoir desgarçons, de la servir et d’être aux petits soinsavec elle, et sa fille qu’il chérissait.

Le petit-déjeuner était pour ce vieuxcouple le meilleur moment de la journée.Ils avaient du plaisir à papoter ensemble deschoses de la vie, se chamaillaient parfois surle menu de la journée, mais finissaient tou-jours par se mettre d’accord.

Après le mariage de leur fille uniquequi s’est installée à l’étranger et qui leurmanquait beaucoup, ils coulaient commemême des jours heureux.

Ses nièces et neveux l’appelaient babal’hadj, même s’il n’a jamais foulé le sol desLieux Saints de La Mecque. Baba l’hadj étaitun homme moderne qui prônait l’égalité dessexes et témoignait beaucoup de respectpour la femme. Pour preuve, il partageait lestâches ménagères avec son épouse, et ne luiinterdisait jamais de sortir.

D’un calme olympien, d’une générosité,d’un humanisme sans limite, cet originairede la Mitidja était un libre penseur qui rejetaitle fanatisme, l’étroitesse d’esprit et l’obscu-rantisme alors qu’il ne savait ni lire ni écrire.Il était docker. Il avait de l’avance sur sonépoque, et disait souvent qu’il n’avait pas eula chance de fréquenter les bancs desécoles, mais que l’école de la rue lui a apprisbien plus. Il détestait la violence sous toutesses formes et répondait toujours présentpour essayer de régler à l’amiable un conflit

familial. Son sourire provoquait l’hilarité despetits neveux, car il n’avait aucune dent, etça l’amusait plus qu’autre chose.

Il ne se privait pas de petites gâteries, etle fait d’être édenté ne l’empêchait pasd’acheter des cacahuètes et autres fruitssecs. Il prenait le soin de les écraser dans unpetit mortier pour les déguster. Son dentier, ill’a porté une seule fois. N’ayant pas épouséla morphologie de sa bouche, il a juré de neplus le remettre.

Tous ceux qui l’ont connu lui reconnais-sent son hygiène irréprochable, bienqu’ayant une salle de bains, il se faisait unpoint d’honneur d’aller au hammam une foispar semaine. Tous l’admiraient surtout pourl’entretien de sa canule de trachéotomie, unesorte de tube qu’il glissait dans sa gorge.Ayant contracté un cancer du larynx à l’âgede 30 ans, il s’en est sorti, mais devait la por-ter jusqu’à sa mort. Il avait alors plus de 70ans. Il le faisait seul et dans la discrétion laplus totale : il s’enfermait dans une chambreet prenait pour cela tout son temps. Il se fai-sait aussi un point d’honneur à acheter des

vêtements neufs chaque Aïd après un moisde jeûne. Baba l’hadj menait une vie saine, ilne buvait pas, ne fumait pas et n’appréciaitguère les discussions des vieux de son quar-tier. Il préférait rester à la maison en compa-gnie de sa petite radio Chaîne II, en kabyle,collée à son oreille, même s’il ne comprenaitun traître mot, une énigme que personne n’apu résoudre, même pas sa femme.

Cette dernière lui reprochait parfois soncôté pantouflard. Il lui explique alors : «Lesvieux sont devenus de mauvaises langues,ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Jene veux pas faire partie de ces faux dévots.Leur seule préoccupation c’est la femme.»Son rejet pour l’hypocrisie sociale a fait delui un bon musulman croyant, mais guèrepratiquant. Une conception de la vie qui lui avalu l’admiration de son entourage, etd’ailleurs personne n’était choqué de ne pasle voir se prosterner ni de le croiser dans unemosquée. Mais par ses actes, tout le mondedisait : «Baba l’hadj, ce brave homme, vu sabonté, les portes du Paradis lui serontgrandes ouvertes.» n

BBaabbaa ll’’hhaaddjjPar Naïma Yachir

[email protected]

ATTITUDES

Ma femme m’a quitté,elle ne voulait plus

d’un mari soulard etruiné par le jeu.

Par M. Z.

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DR

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 10

Comment reconnaître unepersonne accroc aux jeux ?

Le jeu est avant tout, selonHuizinga, une action libre. Le jeucommandé n’est plus du jeu.À tout moment, le jeu peut êtredifféré ou supprimé. Par soncaractère de liberté, il apparaîtcomme superflu. Il n’est pas impo-sé par une urgence physique etencore moins par un devoir moral.Ce n’est pas une tâche ; il s’ac-complit en «temps de loisir». Sanécessité ne devient impérieuseque dans la mesure où le plaisir lafait éprouver pour telle. La notionde jeu pathologique a été décritecomme une forme de dépendancecomportementale. L’objet de ladépendance est la répétition deséquences de jeu chargées deplaisir et sous-tendues par undésir irrépressible. Le joueurpathologique est dépendant de lasituation de jeu. En dépit desconséquences négatives de saconduite, il ne peut différer oucontrôler l’accomplissement d’uneaction qui lui procure un étateuphorique et un apaisement.

Le joueur occasionnel n’éprou-ve pas de dépendance vis-à-vis dujeu. Le jeu est pour lui un passe-temps auquel il ne consacre quedes sommes modérées d’argent etun temps limité. Le joueur profes-sionnel joue régulièrement maisconserve une maîtrise de sesenjeux. Il exerce sa professionsans euphorie ni enthousiasmeparticuliers, son rapport au jeuétant plus stratégique qu’émotif etle gain étant son but unique.

– Le joueur social ne trouvepas de valorisation dans le fait degagner ou de perdre, d’autresaspects de sa vie sont plus impor-tants ou gratifiants ;

– il ne fait pas l’expérience d’un«gros gain» dès ses premierscontacts avec le jeu ;

– il ne présente pas un optimis-me déraisonnable concernant sespossibilités de gain ;

– il ne recommence pas systé-matiquement à jouer pour com-penser ses pertes.

A partir de quel stade peut-on dire qu’une personne estdroguée ou qu’elle est vraimentmalade du jeu ?

On joue toujours «quelquechose», ce quelque chose étant laréussite ou l’aboutissement du jeu.Tout jeu véritable comporte ledésir passionné de gagner quimenace d’éliminer du jeu sa légè-reté. Dans les purs jeux dehasard, seul le joueur ressent latension. Il faut que le jeu imposede la dextérité, du savoir-faire, del’adresse, du courage ou de laforce pour que la tension concerneaussi les spectateurs.

Gagner, c’est manifester sasupériorité à l’issue d’un jeu. Cettesupériorité a tendance à prendrel’apparence d’une supériorité engénéral. Et par là, le fait de gagnerdépasse le jeu en soi. Le gain atti-re la considération et l’honneur.L’impulsion primaire du joueur estde surpasser les autres, d’être lepremier et d’être honoré. La possi-bilité d’accroissement de puissan-ce matérielle n’est qu’une préoc-

cupation secondaire, l’essentielest d’avoir gagné. Les critères dusyndrome de dépendance peu-vent s’appliquer au jeu patholo-gique.

Les sujets dépendants ne peu-vent réduire ni la fréquence de leurjeu ni le montant des sommes

jouées. En dépit des consé-quences négatives de leur condui-te, ils ne peuvent manquer uneoccasion de l’accomplir. Un désirobsédant, une euphorie et uneperte de contrôle initient leurdépendance et des symptômes desevrage (malaise physique oupsychique, irritabilité, anxiété) lamaintiennent. Un phénomèneéquivalent de la tolérance peut lesconduire à augmenter les sommesengagées ou la fréquence du jeu.

Y a-t-il une fréquence parti-culière à ce stade ?

Le jeu pathologique commencele plus souvent au début de l’ado-lescence chez l’homme et plustard chez la femme. Certainssujets deviennent dépendants dèsleur première confrontation au jeu.

L’évolution habituelle estcependant plus insidieuse. Le jeupathologique peut être précédépar plusieurs années de jeu social.La conduite de jeu pathologiqueapparaît ensuite de manière bruta-le, précipitée parfois par un facteur

de stress ou par une expositionplus importante au jeu. Un gainimportant peut déclencher l’évolu-tion vers la dépendance.

Le jeu pathologique, une foisinstallé, peut évoluer sur un modeépisodique ou régulier pendantplusieurs années. Les joueurs

pathologiques ont tendance à aug-menter progressivement la fré-quence et le montant de leursenjeux. Les accros en général fonten sorte que leur famille ne se ren-dent pas compte des dettes etautres méfaits liés au jeu mais ilsse trahissent quand même...

Le jeu pathologique est définicomme un comportement répétéet persistant de jeu d’argent expo-sant à des conséquencessociales, professionnelles et indi-viduelles négatives.

Les conséquences du jeu ren-forcent le comportement de jeu : lejoueur pathologique joue pourpayer ses dettes ; l’importance durisque ajoute à la griserie. Rienn’arrête le joueur qui abandonneau profit du jeu son équilibre finan-cier, sa famille, son emploi. Dansles situations extrêmes, le joueurverse dans la délinquance finan-cière telle que l’escroquerie ou seruine complètement. Pendant lespériodes de stress ou de dépres-sion, l’envie de jouer et l’activité dejeu ont tendance à augmenter.Quand ils passent moins de tempsà jouer, les sujets peuvent être desforcenés du travail ou attendre ladernière minute pour «donner ungrand coup». Ils peuvent aussiprésenter des troubles associésau stress par exemple, hyperten-sion, ulcère peptique ou migraine.

Comment l'entourage dujoueur vit cette situation ?

Le jeu pathologique perturbesévèrement la vie familiale et reten-tit sur l’équilibre financier et affectifdu conjoint. Les épouses dejoueurs pathologiques peuventsubir des menaces verbales ou desagressions physiques du fait desdettes contractées par leur mari :

- Elles sont harcelées par leshuissiers qui saisissent leurs bienset leurs meubles ;

- elles doivent parfois gager lesobjets auxquels elles tiennentle plus pour faire face aux dettesde jeu.

Les conjoints de joueurs patho-logiques présentent fréquemment :

– Des symptômes physiques(céphalées, troubles gastro-intesti-naux, difficultés respiratoires) ;

– des troubles psychiques(anxiété, dépression, idées de sui-cide ou tentatives de suicide).

L’association entre le jeu patho-logique et les conduites de dépen-dance à l’alcool ou aux drogues illi-cites est elle aussi fréquente.

Comment aider les flambeurs às'en sortir, faut-il les culpabiliser ?

Le traitement du jeu patholo-gique ne diffère guère de celui desautres dépendances. La motivationdu sujet, la prise de conscience ducaractère morbide de sa conduiteen sont la condition nécessaire.

La demande de consultationpeut émaner du sujet lui-même ouplus souvent de l’entourage familiallassé de subir les conséquencesfinancières du jeu. La survenued’un autre trouble psychiatrique,notamment une dépression ou unealcool dépendance, peut aussi inci-ter à consulter. L’abord direct desproblèmes de jeu dès la première

consultation, sans agressivité nicomplaisance, permet souvent derassurer le patient. Les symptômesde dépendance comportementalesont systématiquement recherchés(envie irrépressible de jouer, pertede contrôle, tolérance et syn-dromes de sevrage).

Une prise en charge peut ensui-te être proposée. Elle fera appel àl’un ou plusieurs des traitementssuivants :– Psychothérapie cognitive et/oucomportementale ;– psychothérapie de groupe ;– chimiothérapie.Dans tous les cas, les techniquespsychothérapiques spécialiséesseront associées à une thérapie desoutien qui peut être l’amorce d’unepsychothérapie plus approfondie.

Quel est le rôle de la famille ?Aucune méthode de traitement

ne remplace ce temps essentiel dela prise en charge qu’est le soutienprolongé du patient. La relationthérapeutique est fondée sur l’ex-périence du clinicien, son sens del’empathie, ses capacités d’adapta-tion aux aléas évolutifs de laconduite de jeu. La quasi-totalitéde joueurs pathologiques présen-tent de sévères difficultés socialeset financières. Certains ont perduleur emploi, leur logement et leursdroits sociaux à cause du jeu.Cette situation de précarité socialeassociée à un isolement affectif estun facteur majeur de rechutes et dejeu «par désespoir». Il est doncnécessaire d’aider les joueurs enintégrant l’action des travailleurssociaux au processus de soin. Lesdettes seront, dans la mesure dupossible, remboursées progressi-vement avec un étalement des cré-dits. Les joueurs pathologiquessont plus souvent des hommes,adultes jeunes ou étudiants, pris aupiège de leur désir de gagner etplus encore de tenter le sort, testersa technique de jeu. Le plaisir despremiers gains est sournoisementtransformé en besoin comme danstoute addiction. Les contraintes dela répétition, inéluctable malgré lalutte, les résolutions et les remordssignent la dépendance. Le jeupathologique peut donc être com-pris comme une conduite addictive,dont l’objet est le jeu avec le gainou la perte et la recherche durisque. Avec le toxicomane ou l’al-coolique, le joueur partage la quêteavide de l’émotion et du «flash», lasoumission au besoin, les affres dumanque, l’indifférence apparenteaux conséquences, le remordssans autre effet que d’aller plus loinencore pour s’en défaire.

Les réunions de groupe, les thé-rapies comportementales sontutiles. Les expériences nord-améri-caines et québécoises plaident enfaveur de structures spécialiséesproposant de véritables pro-grammes de soins intégrés asso-ciant information, réunion de grou-pe, aide familiale et, si besoin, chi-miothérapie. Dans tous les cas, etquelle que soit la méthode choisie,la continuité de la prise en chargesoutenue par une confianceréciproque détermine l’efficacitédu soin. n

Entretien réalisé par M. Z.

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«Aucune méthode de traitement ne remplace ce temps essentiel de la prise en charge qu’est le soutien prolongé du patient»

DOCTEUR NOURIA BENYAKHLEF, SPÉCIALISTE EN PSYCHIATRIE,AU SOIRMAGAZINEoirmagazineS

MMmmee NNoouurriiaa BBeennyyaakkhhlleeffnnoouuss aappppoorrttee iiccii ssoonn

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ppoouuvvaanntt aaiiddeerr lleeffllaammbbeeuurr àà ss’’eenn ssoorrttiirr..

La myopathie de Duchenneest due à un déficit en dystro-phine, pouvant toucher l’en-semble des muscles striésdont certains déterminent lepronostic vital (muscle car-diaque et diaphragme).

Le gène responsable estporté par le chromosome X etsa transmission est récessive.Les femmes sont donc desporteuses saines.

L’infortuné garçon ne mar-chera plus deux ans après l’ap-parition de la maladie.Pourtant, sa ténacité et savolonté d’avoir une vie scolaireau diapason des camaradesde son âge le mèneront jus-qu’à l’université après un trèsméritoire 11,97 de moyenne au

bac. Mais au prix de quelssacrifices ! Cet enfant, d’unebeauté angélique et à la fouléede gazelle qui respirait lasanté, ne se doutait pas que lefauteuil roulant allait être àjamais son antre. Le compterendu médical de son médecin

traitant et les examens neuro-logiques sont sans appel. Lesharmonieuses foulées de cebeau bébé jouant sur le sableau bord d'une plage et courantdans tous les sens en souriantà la vie sous le regard admira-tif et envieux des vacanciersne sont qu’un lointain souvenir,un rêve disparu à jamais pourlaisser place à un terrible cau-chemar pour Chaouki et sa

famille. Et si, enfant, cetteperte de l’autonomie étaitgérable par ses parents, unefois scolarisé, ses besoins sesont accrus au point de consti-tuer un véritable casse-tête etun fardeau pour la famille et lasociété. Et sans l’implication

des villageois d’Ath-Ouavane,de l’APC d’Akbil et de la com-munauté scolaire, il n’auraitjamais réussi à franchir le capdu collège ou du lycée où tout lemonde s’y mettait pour luirendre la vie moins pénible.Cependant, la dépendance dujeune Houacine se faisait deplus en plus lourde depuis lecollège et le lycée en dépit detoute la sollicitude que lui témoi-gnait son entourage.

L’APC d’Akbil, qui a pris encharge un fourgon aménagépour ce jeune ainsi que l’un deses camarades, victime luiaussi de ce mal incurable, etl’aménagement d’un espacepour handicapés atténuaquelque peu le désespoir deChaouki, sensible à son dramepersonnel mais aussi à ses inci-dences sur sa famille.

Tout au long de sa scolarité,la mère le portera sur son doset l’attendra à l’intérieur de l’éta-blissement avec la bénédictionet la compréhension des direc-teurs jusqu’à sa sortie. Au cau-chemar quotidien du malade,dont la vie a soudain basculé,s’ajoutera le drame de sa mèrequi n’aura plus de vie privéecondamnée à rester constam-ment à son chevet.

Elle sera à ses côtés toute lajournée, le veillera toutes lesnuits, le retournera dans son lit,rabattra ses couvertures, luifera sa toilette intime, le lavera,l’habillera et le fera manger etpromener. Des gestes répétésinlassablement depuis 16 ans.Et si ces gestes sont tout ce

qu’il y a de naturel et un devoirpour une mère envers sonenfant, la situation s’est compli-quée une fois l’enfant devenuadolescent, puis adulte, maisun adulte totalement dépendantd’une tierce personne. Et lapudeur qui régit les rapportsmère/enfant dans tous les paysdu monde en a pris alors unsacré coup avec cette compré-hensible gêne qui ne manquerapas de se manifester.

De ces épreuves intenables,la mère ne s’en sortira pasindemne. Aux souffrancesmorales, aux remords et ausentiment de culpabilité qui necessent de la ronger en tantque génétrice, s’ajoutent dessoucis de santé avec l’appari-tion d’une scoliose cervicale etdes maux de dos qui la font tel-lement souffrir au point où ellen’arrive même pas à s’acquitterde ses devoirs domestiques.Ainsi, rouler le couscous oupréparer une simple galetterelève du miracle pour cettemère. La joie née de l’admis-sion au bac considérée commeun véritable exploit sera decourte durée. De conditionsociale modeste vivant avecune petite pension de retraite,(mère au foyer et le père enretraite anticipée dans le corpsdes gardes communaux), lafamille de l’étudiant sera alorsconfrontée à des problèmesinsolubles. Devant l’impossibili-té de faire quotidiennement les130 km de navette entre le villa-

ge Ath-Ouavane et Tizi-Ouzouni de résider à l’université où il abesoin d’une tierce personnedans sa chambre vu la com-plexité de son cas, le jeune étu-diant se voit contrarié dans sonambition. Et comme l’universitén’accepte pas dans sa résiden-ce des personnes étrangères,la famille a été contrainte deprendre en location un apparte-ment à16 000 DA par mois etce, grâce à la générosité dupropriétaire qui a consenti unrabattement de loyer qui auraitpu dépasser les 25 000 DA.Mais jusqu’à quand ? Le cas deChaouki n’est pas isolé. Il sou-lève la question de la discrimi-nation des personnes à mobilitéréduite dans notre société quine fait rien pour leur faciliter, aumoins, l’accès aux établisse-

ments publics. Aux frais delocation de l’appartements’ajoutent les frais généraux quireprésentent une véritable for-tune pour la famille obligée delouer un taxi (3 000 DA parcure) pour les séances derééducation et de kinésithérapiequi sont en principe de deuxséances par semaine, maisréduites de moitié devant l’im-possibilité de faire face à cesfrais dont les 4 000 DA men-suels de pension de handicapéà 100% versés tous les tri-mestres mais qui ne couvrentmême pas le prix des couchespour adultes. De guerre lasse,le père a dû faire l’impasse surces séances. Cela alors queles moindres déplacements deson fils sont subordonnés à lalocation d’un véhicule.

Pris à la gorge, le père asaisi toutes les autorités et lesservices concernés en vued’une prise en charge de sonfils condamné à arrêter sesétudes. L’enfant a en effet plusque jamais besoin d’une tiercepersonne pour l’accompagnerquotidiennement, rôle que nepeut plus tenir sa mère malade.Ces imprévus ont eu pourconséquence le ratage du pre-mier trimestre de cette annéeuniversitaire. Les démarchesincessantes des parents ontciblé la wilaya, la DAS et leministère de la Solidarité via lesélus régionaux. Aux dernièresnouvelles, le ministère de tutel-le aurait instruit la DAS de Tizi-

Ouzou d’étudier le dossier dumalade et les voies et moyensde lui venir en aide pour lui per-mettre de poursuivre sesétudes supérieures. Mais ils nevoient encore rien venir si cen’est des promesses qui tar-dent à se concrétiser, selon lespropos du père échaudé parses incessantes démarches.Chaouki, faut-il le préciser, nepossède même pas un fauteuilroulant pour ses déplacements.Beaucoup de myopathesdécouragés par le manque demoyens couplés aux problèmesde la maladie n’ont pas été aubout de leurs ambitions en met-tant un terme prématurément àleurs études. Chaouki, aidé parses parents, y a cru jusqu’aubout en surmontant plusieursobstacles. Mais pas tous. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 11

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Par S. Hammoum

oirmagazineSCChhaaoouukkii HHoouuaacciinnee,,

1199 aannss,, ééttuuddiiaanntt eennlliicceennccee ddee ttaammaazziigghhtt

àà ll’’uunniivveerrssiittééMMoouulloouudd--MMaammmmeerriiddee TTiizzii--OOuuzzoouu,, eesstt

aatttteeiinntt ddee mmyyooppaatthhiieeddee DDuucchheennnnee,, uunnddééffiicciitt mmuussccuullaaiirree

pprrooggrreessssiiff qquuii ss’’eessttmmaanniiffeessttéé àà

ll’’ââggee ddee 33 aannss..

Tout au long de sa scolarité, la mère le portera sur son dos et l’attendra à

l’intérieur de l’établissement avec la bénédiction et la compréhension

des directeurs jusqu’à sa sortie.

Selon les récents chiffres de la direction del’activité médicale et paramédicale du CHU NedirMohamed de Tizi-Ouzou, 10 nouveaux cas demyopathie sont enregistrés en moyenne chaqueannée depuis 2010 au niveau de l’institution.

En termes de lutte contre cette maladie incu-rable, c’est le service de l’unité du Beloua qui trai-te ces cas. Des séances de rééducation et dekinésithérapie sont programmées aux malades

en vue de freiner la dégénérescence musculaire.Cela pour en atténuer les douleurs et lesproblèmes respiratoires. Cela alors que lenombre d’admissions au service neurologiqueest de 627 en 2010 et 893 en 2011.

Quelques statistiques

Chaouki Houacine, une volonté de fer

Le Soird’Algérie Voyage culinaire Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 12

Réalisé avec des tranchesde pain rassis trempées dansun mélange de lait, d'œufsbattus et de sucre, puis poê-lées au beurre, il se sertchaud et croustillant.

A l'origine, le pain perduétait un gâteau de pauvre,puisque sa préparation nenécessite pas d’ingrédientsonéreux. Cette recette permetde donner un peu de goût etde consistance à du pain ras-sis, évitant ainsi de le jeter.

En Algérie, le pain perduest de moins en moins prépa-ré favorisant ainsi le gaspilla-ge du pain que l’on jette, for-mant des montagnes, jon-chant les trottoirs, côtoyanttoutes sortes d’immondices etoffrant un spectacle peu relui-sant. «Jadis, à notre époque,

nous dira hadja Nouria (75ans), jamais vous n’auriez vuun tel spectacle ; jeter du paincela veut dire qu’on est plusque rassasiés et qu’on a telle-ment de nourriture qu’on nesait plus quoi en faire au pointde la jeter. Notre éducation nenous permettait pas un telcomportement. Malheureuse-ment ,de telles attitudes sontdevenues légion. Nous, avec

nos amis espagnols, nousredonnions une seconde«vie» au pain dur, avec larecette du pain perdu, quenous dégustions en dessertaprès un repas léger.»

Pour tous ceux que nousavons questionné, il n’y a pasd’origine à cette recette, cer-tains l’ont découverte à tra-vers les Français qui le sur-nommait «le doré», etd’autres l’ont connue grâceaux Espagnols qui l’appe-laient «la torrija».

Pourquoi pain… perdu ?Toutes les explications se

rejoignent pour signifier que

l’on dit de ce pain qu’il estperdu du fait que le pain utili-sé pour cette recette est ras-sis et ne peut plus êtreconsommé, donc perdu.Le pain perdu semble avoir lacote dans plusieurs régionsdu monde, ainsi, au Canada,on parle de «pain doré», tra-ditionnellement accompagnéde sirop d'érable.

Dans certaines régions deFrance, comme le Périgord,ce mets est appelé «doré».

Le nom anglais est «frenchtoast», soit «pain grillé fran-çais». En Espagne, la «torri-ja» est généralement asso-ciée à la période du carême.La variante d'Argentine etd'Uruguay s'appelle torreja.

En Suisse, on l’appelleaussi «croûte dorée».

En Allemagne, onparle de «Armer ritter»,«chevalier pauvre», etqui désigne un repaspouvant être préparéavec peu de moyensfinanciers grâce auxingrédients bon mar-ché. Au Portugal, lepain perdu est un plattraditionnel de Noëlqui s'appelle les«rabanadas». La Nor-mandie connaît unespécialité culinaire, lepain perdu à la nor-mande ; c'est un pain

perdu flambé avec dupommeau de Normandie etservi avec de la confiture depommes. Chez les Ch'tis, onemploie parfois le terme«pain ferré». La Basse-Bre-tagne connaissait le «bouedlaezh» (nourriture de lait),c'est-à-dire du lait chaufféavec du pain sec. (SourceWikipédia).

Au Maghreb, le pain perduse dit «khobz m’hamar», etau fil du temps, d’autres aro-mates ont été rajoutés à larecette basique pour donnerplus de goût et de saveur, enajoutant par exemple de lacannelle, de la vanille, del’orange… n

Pain perdu, un «gâteau» peu onéreux et délicieux

QQuu’’iill ssooiitt sseerrvvii aauuppeettiitt--ddééjjeeuunneerr oouu

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PAIN PERDUPAIN PERDUIngrédients : • 8 tranches de pain, légèrement rassis, d’épaisseurmoyenne • 1/4 de litre de lait • 100 g de sucre en poudre • 2 œufs • 1 sachet de sucre vanillé • 50 g de beurreDans une assiette creuse, mélangez le lait et le sachetde sucre vanillé, et dans une autre, battez les œufs enomelette. Trempez les tranches de pain dans le mélangelait/sucre vanillé, puis dans les œufs. Faites chauffer lebeurre à feu doux dans une poêle, jusqu'à ce qu'ilmousse. Disposez les tranches de pain sur la poêle etlaissez dorer, à feu vif, pendant 1 minute de chaquecôté. Retirez du feu. Saupoudrez largement de sucre.Servez chaud.

Par Amel Bentolba

CCeettttee ppaaggee eesstt llaa vvôôttrree.. SSii vvoouuss ccoonnnnaaiisssseezzuunnee rreecceettttee dduu tteerrrrooiirr :: uunn ppllaatt,, uunn ggââtteeaauu oouu uunnee

ffrriiaannddiissee qquuee vvoouuss aauurreezz ppuuiissééee ddaannss nnoottrreeppaattrriimmooiinnee ccuullttuurreell eett ssoocciiaall,, ppaarrttaaggeezz--llaa aavveecc nnoosslleecctteeuurrss.. FFaaiitteess--lleess vvooyyaaggeerr ddaannss ll’’uunniivveerrss ddee ll’’aarrtt

ccuulliinnaaiirree hhéérriittéé ddee nnooss ggrraannddss--mmèèrreess.. AAlloorrss àà vvooss pplluummeess !!

AAAA nnooss lleecctteeuurrssnnooss lleecctteeuurrss

LLA RECETA RECETTE REVISITÉETE REVISITÉEL'accompagnement a lui aussi varié,

et les fins gourmets y ont ajouté d’autrestouches personnelles. Ainsi, le painperdu, qui est à la base saupoudré desucre, de sucre glace ou encore du miel,se voit aujourd’hui accompagné d'unecrème anglaise, de confiture, de coulisde chocolat, de glace, de fruits, de sor-bet... Mais les ménages oranais préfè-rent rester fidèle à la recette d’origine quiattire, non seulement parce qu’elle estbonne, mais aussi pour son coût peuonéreux, que nous présenterons à la finde cet article.

Une recette délicieuse qui ne néces-site pas un grand effort, sauf celui d’êtreéconome et de ne pas donner unmauvais exemple en jetant le pain rassisqui se recycle à moindre coût et sansgros efforts.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Ven. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 13

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RRiizz aauuxxccaallaammaarrss

1kg de calamars sugelés, 250 g de riz, 2tomates, 1 litre de bouillon, 2 oignons, 2c. à soupe d'huile d'olive, laurier, safran,

sel, poivre

Dans une poêle, mettre l'huile d'olive, puisles calamars à cuire à feu doux, les mettrede côté.Dans la même poêle, laisser fondre lestomates, les oignons émincés, puis ajouter leriz, le bouillon.Ajouter le safran, le laurier, les calamars, selet poivre.Laisser cuire doucement 15 minutes environ.

TTaarrttee aauu ccaarraammeelleett aauuxx ffrruuiittss sseeccss

Pâte sablée : 250 g defarine, 150 g de beurre,100 g de sucre glace, 1 œuf, une pincée de selLe caramel : 200 g desucre, 2 c. à c. de mielliquide, 200 g de fruitssecs (noix, noisettes,noix de pécan, amandesgrillées et pistaches…), 20 g de beurre

Préparation de la pâte sablée :Mélanger avec le bout des doigts comme si vous souhaitez fabriquerde la semoule, votre farine, le beurre en pommade, le sucre glace etle sel. Ajoutez l’œuf entier. Formez une boule et laissez auréfrigérateur pendant une heure. Beurrez et farinez votre moule àtarte et apposez-y votre pâte.Faites-la cuire pendant 20-30 mn thermostat 200 °C. Préparation de la garniture au caramel et aux fruits secs :Portez doucement à ébullition les 200 g sucre et 5 cl d’eau. Lecaramel doit commencer à prendre. Surveillez et attendez qu’ildevienne blond. Sur feu doux, ajoutez le beurre et le miel. Tournezquelques instants afin de tout bien mélanger. Retirez du feu etajoutez les fruits secs. Répartissez le mélange sur votre pâte. Passez10 mn de plus au four thermostat 100°C. Laissez-la refroidir etservez avec un peu de chantilly pour les gourmands.

Masque de beautérajeunissant etnourrissant au miel et àl'huile de rose PréparationMélanger ensemble2 c. à s. de miel, 2 c. à s. d'huiled'amande douce, 5 gouttes d'huileessentielle de rose et1 goutte d'huile devitamine E

UtilisationSur une peau biennettoyée, masserdélicatement le visageet le cou avec le boutdes doigts en utilisantce mélange. Laisser pénétrer envous relaxant pendant15 minutes, rincer àl'eau tiède.Ne pas essuyer maissimplement tamponner

avec une serviettedouce. MMaassqquuee rraaffffeerrmmiissssaannttaauu mmiieellPréparationFouetter ensemble 1 c. à s. de miel, 1 blanc d'œuf, 1 c. à thé de glycérine(disponible enpharmacie) et un peude farine – environ 60ml – afin d'obtenir unepâte.UtilisationEtendre sur le visage etle cou. Laisser pénétrer envous relaxant pendant10 minutes, rincer àl'eau tiède. MMaassqquuee tteennsseeuurr PréparationMélanger ensemble 2 c. à s. de miel, 3 c. à c. de farine d'orgeet 1 blanc d'œuf

UtilisationEtendre sur le visage etle cou. Laisser pénétrerpendant 20 minutes,rincer à l'eautiède.

Apprenez à gérer ou àréduire le stress dans votrevie. Le stress peut causerdes problèmes de santé oules aggraver. Certainsproblèmes de santépeuvent être liés au stress :la fatigue, les maux de tête,les brûlures d'estomac, lesmaux de ventre et même lacrise cardiaque. Vouspouvez réduire lesproblèmes liés au stress enévitant les élémentsstressants et en apprenantà vivre avec le stress quevous ne pouvez éviter. Ilexiste des moyens pourgérer le stress : faire del'exercice, pratiquercertaines techniques derelaxation et confier sespréoccupations à d'autres.

LLee ppaaiinnrrééhhaabbiill iittéé ssaannss

ccoonnddiittiioonnIl était tombé en disgrâcependant des années. Accuséde faire grossir, dedéséquilibrer notrealimentation, rangé au rayondes mal-aimés de ladiététique, le voilà qui revient,tout auréolé d’une nouvellegloire. Porte-étendard de lafamille des féculentsréhabilités, le pain est deretour et, avec lui, tout pleinde qualités dont voiciquelques lichettes :Un des meilleurs profilsglucidiques parmi les alimentscéréaliers ;un aliment pauvre en lipides ;une teneur remarquable enprotéines végétales.Petit bémol toutefois, le painreste la première source deconsommation de sel.

Masques de beautérajeunissant

Reposezvos yeux

Des compresses pour dégonfler

Une nuit trop courte... ou trop longue ?Contre la rétention d'eau, imbibez deuxrondelles de coton d'eau de rose ou dethé infusé glacé. Placez-les sur lespaupières closes pendant dix minutes.

Restez assise ou bien semi-allongéedurant toute la durée du soin. Ainsi,

l'eau prisonnière de vos paupièress'éliminera plus vite.

MMéénnaaggeezz--vvoouuss

Phot

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DR

Le Soird’Algérie Contribution Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE 16

La violence dans le sport, liéeprincipalement aux rencontres defootball, communément appeléehooliganisme, tend à se manifesteraujourd’hui sous des formesdiverses. Elle touche aussi bien lespays développés que ceux sous-développés ; les pays riches oupauvres. La seule chose que leséducateurs professionnels, lessociologues, les psychologues, lespolitiques et d’autres savent d’elle,c’est qu’elle ne continue rien, ellerecommence. Deux modèles cher-chent à la cerner et à l’expliquer.

Le premier modèle renvoie àl’image stéréotypée du hooliganis-me anglais des années 1970, quise caractérise par une violencephysique et la dégradation debiens et matériels. Cette violenceest préméditée, organisée et struc-turée. Les responsables britan-niques jugent aujourd’hui ce thèmecomme étant caduc.

Le second modèle fait référen-ce au supporterisme ultra-italiendes années 1960, fondé sur la visi-bilité et le folklore, qui évoque àson tour une violence plus sponta-née, plus ritualisée et dionysiaque,n’éclatant qu’en certaines occa-sions. Ces deux modèles, confinésd’abord dans leurs foyers natio-naux initiaux, se sont largementdiffusés en se combinant avec destraditions locales et régionales, aupoint que certaines équipes defootball sont désormais encadréespar des groupes de supportershooligans et ultras.

Le sociologue allemand G. A.Pilz a fini par développer le termed’«hooltra» pour caractériser cesdeux modèles qui peuvent semélanger et se confondre. Il nereste pas moins, que malgré leursrapports différenciés à la violence,hooliganisme et supporterismeultra continuent de susciter, pourles autorités, les instances spor-tives et le public de l’incompréhen-sion et de l’indignation, voire del’inquiétude. Du fait de leurs spéci-ficités, on constate que ces deuxformes de violence, outre qu’ellesne recourent pas aux mêmesmodes opératoires, n’entretiennentpas le même rapport au territoire-stade et au dispositif sécuritaire.Nous emploierons ici le terme de«supporterisme violent», désignécomme production de comporte-ments violents dans et à l’extérieurdes stades ; et dont l’étiologie ren-voie à un faisceau complexe de rai-sons. Ce supporterisme violent secaractérise par des violences exer-cées entre groupes de supporters,dans et à l’extérieur du stade, àl’encontre des forces de l’ordre etdans le but de détruire des installa-tions. C’est un supporterismesérieux et radical, qui nous offre untableau contrasté tant est grande lavariété des valeurs et des idéolo-gies qu’il véhicule. Il se traduit parun mode d’organisation, un styleparticulier de participation au spec-tacle, un type de relations avec lemonde du football et une manièred’appréhender la violence qui plon-ge ses racines dans l’histoire d’unclub, d’une équipe.

Les politiques qu’on a adoptéesà son égard passent à côté de l’es-sentiel : elles ont contribué, suc-cessivement, à mettre en placeune fabrique sociale des émeu-tiers. Dans cette contribution, noustenterons de comprendre en quoi

consiste le supporterisme violent etquel sens il convient de lui accor-der. Pour cela, nous poserons troisquestions principales : tout d’abordque cherche à nous transmettre lesupporterisme violent en Algérie ?Ensuite, de quelle sève se nourrit-il :politique, social, culturel, etc. ?Et enfin, qui est responsable deson développement : l’institution,l’éducation, la famille, etc. ?

Que cherche à noustransmettre le supporterisme

violent en Algérie ? Essayer de comprendre les res-

sorts du supporterisme violent etles règles de sa singularité, c’est,en fin de compte, essayer de com-prendre comment la violence trou-ve une expression particulièredans le sport. Or, il n’y a pas à cejour une théorie globale de la vio-lence dans le sport en fonction delaquelle on peut observer, décrire,comprendre, prévoir et contrôlerles comportements violents dessupporters. Car, comment expli-quer, par exemple que ces actesde violence concernent essentielle-ment, pour ne pas dire exclusive-ment, le football et ce, quel que soitle pays ? Comment expliquer,encore que ces actes de violencene touchent qu’un public dejeunes ? On a l’impression que parce mode d’expression les jeunessupporters tentent de marquer unterritoire, de délivrer un message,d’en appeler aux autorités, à l’Etat.Dans cette perspective, la violenceest due essentiellement à unerecherche d’identité, à un besoind’être socialement reconnu ; queces jeunes n’ont pas dans la socié-té. Dans son étude sur le hooliga-nisme, D. Bodin montre le poidsdes origines populaires des sup-porters violents, utilisant la violen-ce comme «expression d’une frus-tration sociale de la part de jeunesdéshérités, en situation de criseéconomique grave».

Cette approche limite la violen-ce à un comportement émotionnelet réactionnel, propre à des indivi-dus issus des classes populaires.Elle considère le supporter violentcomme un individu à la scolaritécourte et ratée, d’origine ouvrièreet de famille instable. Ne disposantpas d’emploi régulier, il compensel’absence de perspectives socialespar une identification qu’il jugevalorisante. Plutôt que de n’avoiraucune identité sociale, il préfèredès lors une identité «négative»,puissante, centrale et provocatrice.En rupture totale avec les habi-tudes et les règles habituelles del’échange social, il devient porteurd’une tendance violente avec unensemble organisé de comporte-ments volontairement menaçantspour les autres. Souffrant d’anémieémotionnelle, ne s’accrochant àrien, il est en manque d’identifica-tion. Sentant que sa vie est futile etsans but, il va réagir à sa situationd’exclusion par la violence. Lefutur, pour lui, est menaçant et lasociété dans laquelle il vit luiparaît déréglée et imprévisible ;sans direction, ni cohérence.Comme pour se protéger contre unvide social et culturel, il va recher-cher la rivalité, la compétition bru-tale, la mesure du courage ensituation réelle. Dans le stade, ilveut paraître, gagner de l’estimede soi, s’affirmer. Contrairement à

une idée largement répandue, sonbut n’est pas de commettre desactes de violence, mais plutôt d’hu-milier ses rivaux, de les rabaisser,de les disqualifier : ceux qui l’em-pêchent d’aller de l’avant, d’êtrevisible, d’être quelqu’un. Dans lestade, le supporter violent ne nousparle pas de football, mais de toutce qui est faux dans une culture.

De quelle sève se nourritle supporterisme violent

en Algérie ?On ne peut interpréter le sup-

porterisme violent dans les stades,sans chercher à rendre comptedes rapports complexes et subtilsqui s’établissent entre sport, vio-lence et société. Car le supporte-risme violent prend des configura-tions différentes selon les pays, lesépoques et les cultures. C’est ceque plusieurs auteurs ont tenté defaire ressortir, en proposant unensemble d’explications causales,susceptibles d’éclairer la colère,l’hostilité et la violence du suppor-ter. Parmi ces explications, nousavons retenu celles ayant trait au«sens de l’honneur», au «code desrues», à la «virilité physique» et au«cadre cognitif de crise».

Concernant le sens de l’hon-neur, on a observé que les sociétésqui font grand cas des logiques del’honneur, dans leurs activités,développent en contre-partie ledéfi, la brutalité, la cruauté et lavengeance, à la fois physique etverbale. Dans le stade, ce sens del’honneur vient se superposer, for-tement, au déroulement du jeu.Pour maintenir l’honneur de sonéquipe et la glorifier, le supporterviolent doit insuffler qu’il estcapable de courage, de mépris,d’affronts, d’insultes, de menaces,d’injures, de querelles, de provoca-tions, de bagarres, si la situation lejustifie. Ce sens de l’honneur aigui-sé, on le retrouve dans la violenceattribuée à un genre de culture desrues appelée par E. Anderson le«code des rues» stipulant à la foisun comportement particulier et unemanière opportune de répondre audéfi. Le problème du respect est aucœur du «code des rues». Unexemple bien connu d’affront estcelui du contact visuel. La logiquede cette offense est qu’un contactprolongé peut être un indicateurd’intentions hostiles.

Dans le stade, l’échange duregard devient un signe imposantde sympathie ou d’antipathie. Lesupporter veut du respect pour pré-server sa virilité. Des étudesmenées sur la violence émeutièreen Grande-Bretagne, dans lesannées 1990, ont montré que laviolence des jeunes au chômages’explique, partiellement, par unsentiment de déclassement virilis-te, face à des jeunes femmes plusdiplômées et relativement bieninsérées dans la vie professionnel-le. La violence peut devenir uneforme de réaffirmation virile,lorsque le rôle dominateur deshommes semble céder le pas à laréalité sociale et professionnelledes femmes. Cette problématiquede la virilité physique — redjla enAlgérie — joue un rôle importantdans le supporterisme violent. Onla trouve présente dans la culturedu hooligan. Elle a pour but de pro-voquer, de conspuer les autoritésmorales et politiques.

La violence peut aussi profiteret fleurir dans les sociétés quivivent, en permanence, dans ce

que le sociologue américainA. Obershall a appelé un «cadrecognitif de crise». Lorsque cemode de pensée, hostile, s’emparede l’appareil psychique, il a tendan-ce à étouffer les autres qualitéshumaines telles que l’empathie etla moralité. L’individu a une visionde son environnement fondée surla peur, la crainte de l’autre et doncde l’impétueuse nécessité deréagir avant de disparaître. Cetteforme de violence, si elle perdure,enferme les individus en eux-mêmes, amoindrit la relation avecl’autre et risque, à la longue, dedécomposer la société et l’empê-cher de se fonder. Dans un envi-ronnement social où règne uncadre cognitif de crise, l’autre nepeut être qu’ami ou ennemi. A.P.Agote illustre bien le fonctionne-ment de ce «cadre cognitif decrise», dans le cas basque, quirepose entièrement sur ce qu’ilappelle une «prophétie imaginai-re», profondément inscrite dans lamentalité basque. Cette prophétieconsiste à légitimer la violence et àl’encourager en désignant, implici-tement, le pouvoir de Madridcomme néo-franquiste, fasciste etgénocidaire à l’encontre du peuplebasque. De la même façon,E. Féron montre que la violencefrondeuse et persistante des mili-ciens orangistes, en Ulster, reposesur un cadre de perception de laréalité ; insistant sur «la prise dupouvoir par les catholiques».

La violence répond, ici, à unegrille de lecture de l’environne-ment, qu’une communautéconstruit et entretient. En résumé,ces quelques explications causalesque nous venons de passer enrevue constituent une tonalité defond qui accompagne, dans lesdiverses manifestations sportives,le supporterisme violent. Elles luidonnent une consistance et uneorientation. Caractéristiquessaillantes d’une culture donnée,ces causes prennent racines,diversement, dans chaque société.Elles nous enseignent que le pro-blème du supporterisme violentpeut, en partie, être associé à desfacteurs éducatifs (le code desrues), culturels (le sens de l’hon-neur et de la virilité physique), poli-tique (un cadre cognitif de crise),etc. Bien que de nombreusesdivergences existent encore,toutes ces explications causalespeuvent, en dernier lieu, nous aiderà saisir le sens et la fonctionnalitéde certains traits comportementauxdu supporter violent. Ces donnéessont nécessaires, si l’on veutmener un travail de préventionsocio-pédagogique, dans le milieudes supporters.

Qui est responsable du développement

du supporterisme violent ? Il nous reste maintenant à abor-

der la relation entre la société glo-bale algérienne et un phénomènespécifique se développant en sonsein, en l’occurrence le supporte-risme violent. Car, il faut bien com-prendre la société, dans ses maux,pour expliquer la violence dans lesstades. Or, il n’est point nécessairede rappeler, que depuis une tren-taine d’années, la société algérien-ne, dans son ensemble, est plusviolente et le phénomène se reflètede plus en plus dans le sport. Onassiste, en effet, à une certainedécomposition de la sociabilité et àune désintégration des conven-

tions. Une société en proie à desconflits permanents tend à produi-re des hommes et des femmesantisociaux au fond d’eux-mêmes.C’est ainsi, que certaines formesde violence plus feutrées (famille,école, etc.), moins visibles sociale-ment, peuvent renforcer les vio-lences physiques dans les stades.Mais la violence dans les stadesreflète, en grande partie, l’imaged’un système sportif chaotique ;dans son type et dans sa fonction.

En l’absence d’une politiquesportive claire, ce système a pure-ment et simplement abandonné safonction première, l’éducation ducorps : premier point d’ancrage oùl’individu construit son identité pro-fonde. En effet, le sport aurait pucontribuer à réguler l’agressivité etla violence physique en milieu édu-catif. Car, c’est là que l’on apprendà l’enfant, à l’adolescent et au futurcitoyen, à maîtriser son corps, àcontenir ses émotions et à lirecelles des autres.

C’est là, aussi, que l’on inculqueles normes de sensibilité à l’égardde la violence physique et verbale.En dehors des qualités physiqueset morales qu’il développe, le sportreste avant tout un moyen de luttercontre la violence.

En optant pour une politiquesportive de prestige (lycées spor-tifs, CEM sportifs, Académies spor-tives, écoles sportives, profession-nalisme, etc.) et à force de détecteret de sélectionner le don et letalent, on a évacué les déchets, lesvictimes, les exclus : ceux qu’onappelle, aujourd’hui, les supportersviolents. Une pédagogie, à la Stir-ner, qui consiste à diviser et à clas-ser les hommes et les femmes enfaibles et en forts, dès l’école pri-maire. Mimer et imiter ne mènejamais trop loin. Une politique quipousse, aujourd’hui, les forces del’ordre, non pas à maintenir«l’ordre public» dans les stades,mais seulement «l’ordre enpublic», c’est-à-dire la volonté dedonner l’apparence du calmesocial, en refluant en d’autres lieuxtous ces corps violents; sans nulle-ment chercher à en corriger lescauses. Enfin, on a oublié que lesport spectacle est porteur d’unmessage particulier, celui du schè-me des valeurs fondamentales dela société pacifiée : moderne.

Il reste marqué par un mode depensée, une manière d’être et unefaçon d’agir, ayant comme finalitél’adoucissement des mœurs etl’humanisation les conduites : unseuil de sensibilité à l’égard de laviolence à ne pas dépasser. Cesvaleurs, ce mode de pensée etcette manière d’agir, que l’onretrouve sur le terrain de sport (desrègles à respecter) et sur les gra-dins du stade (des normes à nepas transgresser) se forgent àl’école et nulle part ailleurs.

Se demander, aujourd’hui,pourquoi nos jeunes ont ce goût dudésordre et de la destruction, et cescorps (violents) qui font peur auxautres, c’est interroger l’institutionresponsable de l’éducation et de laformation, du corps, de la jeunessealgérienne. Car «on ne peut trom-per la violence que dans la mesureoù on ne la prive pas de tout exutoi-re, où on lui fournit quelque chose àse mettre sous la dent.» (R. Girard).Avons-nous fourni ces exutoires àla jeunesse ?

L. B.

Comment gérer la violence dans le sportPar Lalaoui Belkacem«Une société n’a pas de violence, elle la crée»

(V. v. Weizsäcker)

Le Soird’Algérie Sports Vend. 13 - Sam. 14 avril 2012 - PAGE17

FOOTBALL MC EL-EULMA

COUPE D'ALGÉRIE (DEMI-FINALES CRB-CSC)

«La FAF devrait reconsidérerla domiciliation du match»

«Nous avons envoyéune correspondance à laFAF, avec des copies pourinformation au ministère del'Intérieur ainsi que celui dela Jeunesse et des Sports,pour l'appeler à revoir ladomiciliation du match etopter pour le stade du 5-Juillet pour des raisons desécurité.

Aucune réponse ne nousa été rendue pour lemoment», a déclaré àl'APS, Mohamed Boulhabib,membre du conseil d'admi-

nistration du club constanti-nois. «Que l'instance foot-ballistique algérienne assu-me ses responsabilités, carmaintenir le match au stadedu 20-Août n'est pas appro-prié, d'autant plus qu'àAlger, il y a le stade du 5-Juillet qui dispose de toutesles conditions requises pourabriter un tel rendez-vous»,a-t-il ajouté.

L'avis de la direction duCSC n'est pas partagé parson homologue du CRB, quicampe toujours sur sa déci-

sion de recevoir ses hôtes àson stade fétiche du 20-Août.

«Il n’y a aucun règle-ment qui nous oblige àdélocaliser le match au 5-Juillet, alors que notre stadeest homologué pouraccueillir des rencontresofficielles. Le tirage au sortde la coupe d'Algérie nousa donné cet avantage dejouer chez nous, et nouscomptons défendre nosintérêts à fond», avaitdéclaré à l'APS, le directeurgénéral du club algérois,Abdelkader Khiat.

Boulhabib a tenu à souli-gner, en outre, que la direc-tion du CSC avait envoyéune correspondance à laFAF avant même le dérou-lement du tirage «pour

changer les règlements dela coupe d'Algérie» qui sti-pulent que le club tiré lepremier, lors du tirage ausort, jouera dans son stade.

«Que tout le mondesache que nous n'avonspas attendu le déroulementdu tirage pour réclamer lechangement de domicilia-tion du match, car on avaitécrit, bien avant, à la FAFpour lui demander d'opterpour des stades neutresd'une capacité d'accueilconséquente lors des demi-finales, d'autant que lesquatre équipes qualifiées àce tour drainent les grandesfoules», a-t-i l précisé.L'autre match de demi-fina-le aura lieu à Sétif, et mettraaux prises l 'ES Sétif àl'USM El-Harrach.

La direction du CS Constantine a réitéréjeudi son appel à la Fédération algérienne defootball (FAF) pour «reconsidérer le choix de ladomiciliation» de la rencontre de demi-finale dela coupe d'Algérie qui opposera son équipe auCR Belouizdad le 20 avril au stade du 20-Août1955 (Alger).

Le CRB campe sur sa décision de recevoirle CSC au stade du 20-Août

La direction du CR Belouizdad campe toujours sur saposition de recevoir le CS Constantine au stade du 20-Août 1955 (Alger) lors de la demi-finale de la couped'Algérie de football (20 ou 21 avril), malgré le désir del'adversaire de déplacer le match au stade du 5-Juillet1962, a indiqué mercredi le directeur général du clubalgérois, Abdelkader Khiat. «Il n’ y a aucun règlement quinous oblige à délocaliser le match au 5-Juillet, alors quenotre stade est homologué pour accueillir des rencontresofficielles. Le tirage au sort de la coupe d'Algérie nous adonné cet avantage de jouer chez nous, et nous comp-tons défendre nos intérêts à fond», a déclaré à l'APS, leresponsable belouizdadi. L’ argument n'a pas convaincula direction du CRB, «déterminée» à jouer le match. Ladirection du Chabab compte réserver aux fans du CSC 2 000 billets, précisent encore les dirigeants du CRB.

JSMB

Avec la ferme détermination d’occuper le podium

Eliminés sans gloire en Ligue deschampions d’Afrique par l’AFAD deCôte d’Ivoire mais aussi en couped’Algérie devant la modeste équipe deHassasna qui évolue en régionale, lesgars de Béjaïa auront à cœur d’engran-ger les trois points de la victoire face auCRB cet après-midi pour rester dans lacourse au podium. Maintenant qu’ilssont si près du but, les Béjaouis necomptent surtout pas laisser filer toutau moins l’une des trois premièresplaces du classement pour sauver leursaison. Il faut dire qu’avec la chute duleader à domicile mardi devant lemême adversaire, le CRB, réduisantainsi à l’ occasion sensiblement l’écartdans le haut du tableau entre le pelotonde tête, la bataille au titre se retrouvedésormais relancée. En effet, à troislongueurs de retard du leader, l’ESS,qui compte 43 points et juste derrièrel’USMA (42 points), la JSMB qui totalise40 points n’est pas définitivement écar-tée de la course pour la plus hautemarche du podium.

Mathématiquement, c’est doncencore jouable même si les ententistescomptent encore un match de retardface au CAB. Le onze cher à Boualem

Tiab recommence en tout cas à y croi-re. «Tant qu’il y a de la chance, arith-métiquement parlant, il faut la défendrejusqu’au bout», a confié le driver Vert etRouge. Pour espérer rester, néan-moins, dans la bataille au titre, il va fal-loir d’ores et déjà aux capés d’AlainMichel commencer par arracher lestrois points devant le team rouge etblanc de leur ex-entraîneur, DjamelMenad dès ce samedi. Une rude mis-sion pour les équipiers de Zafoursachant que le CRB qui pointe justederrière avec 39 points se présenteraavec le même objectif de repartir dansses bagages avec un bon résultat pourdemeurer également dans la course.Avec un aussi important enjeu, la ren-contre s’annonce très serrée et indéci-se pour les deux teams. Conscient del’importance du rendez-vous de cesamedi, le driver vert et rouge est viterentré dans le vif du sujet pour s’assu-rer une solide préparation de son grou-pe. Le technicien français de la JSMBne veut surtout pas rater cette opportu-nité d’éloigner l’un de ses concurrentsdirect au podium. Alain Michel ademandé à ses joueurs de s’investirtotalement durant ces derniers matches

du championnat pour espérer décro-cher une place au podium. Un objectifqui passe par une impérative victoiredès aujourd’hui contre le CRB, a mis engarde Alain Michel. Un message reçucinq sur cinq par les camarades deMegatelli qui affichent une ferme déter-mination à se ressaisir en championnatpour se faire pardonner par leur public.

«Aujourd’hui, plus droit à l’erreur.Après notre élimination en ligue deschampions, le seul choix est de retrous-ser les manches et se remettre au tra-vail avec toute la rigueur nécessairepour sortir de cette piètre situation. Toutn’est pas perdu, il faut essayer de fairemieux en championnat qui reste notreseul objectif. On est condamné à réus-sir à sauver notre saison et cela passepar une place sur le podium afin de seréconcilier avec nos fans», se sontengagés les hommes de Alain Michel àla veille de leur rencontre devant lesBelouizdadis.

Il importe de rappeler que lesBéjaouis se sont imposés par le scorede deux buts à un lors du match allerface au CRB, sur le terrain de ce der-nier du 20-Août d'Alger.

A. K.

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (25e JOURNÉE)

ProgrammeStade Unite africaine : JSM Béjaïa -CR Belouizdad (15h)Stade 20-Août (Alger) : NA Hussein-Dey-WA Tlemcen (15h)Stade 8-Mai 45 (Sétif) : ES Sétif-MC Oran (17h45) Stade 13-Avril (Saïda) : MC Saïda-USM Alger (15h)Stade Hamlaoui (Constantine) : CS Constantine-JS Kabylie(15h huis clos) Stade 1er-Novembre (Batna) : CA Batna- USM El-Harrach(15h)Stade Omar-Hamadi (Alger) : MC Alger-AS Khroub (17h45) Stade Boumezreg (Chlef) : ASO Chlef- MC El-Eulma (17h45).

Phot

o:D

R

Sérieux test pour BougheraraDès la signature de son

contrat qui court jusqu’à lafin de la saison, Bougheraraa immédiatement pris enmains l’équipe qu’il a diri-gée durant les deuxsemaines passées où il afait participer l’ensemble dugroupe pour avoir une idéesur la composante qui seraalignée ce samedi face àl’ASO Chlef. Connaissantcertains joueurs qu’il a diri-gés dans d’autres clubs,Bougherara semble confiantet optimiste quant à lamanière de voir les choseset part avec une idée bienprécise : réaliser le maintiende l’équipe avec lesmoyens de bord et essayerplusieurs variantes de jeulors des rencontres d’appli-cation. La plupart desjoueurs ont démontré deréelles possibilités de sortirde la zone rouge et n’ontpas rechigné durant lesentraînements.

Ceci est de bon augurepour ce match contre leshommes de Saâdi quireviennent d’un long péripleen Afrique (Congo) d’où ils

ont ramené une précieusevictoire mais seront certai-nement amoindris par lesabsences de Zaoui etSeguer, en plus de lafatigue. Saâdi, en vieuxrenard, a sûrement le chan-ge et n’est pas prêt à abdi-quer vu que le championnatvient d’être relancé avec ladernière défaite du leader etainsi les appétits se mettentde la partie.

Bougherara, lui, essaye-ra d’aligner les meilleurs dumoment et pourrait apporterquelques changementsainsi que la tactique de jeuà appliquer pour cette ren-contre et il espère engran-ger à défaut d’une victoireau moins le nul qui lui per-mettra d’espérer pour lasuite quand on sait que lesderniers matchs de cechampionnat seront jouéscomme des matchs decoupe.

Les supporters qui sedéplaceront en grandnombre seront un autreatout à même de galvaniserle groupe.

Mostefa Djafar

Courtisé par le duoOL/OM, Ryad Boudebouzpréfèrerait signer chez leschampions de France 2010.«Il est indéniable que c’estun honneur d’être sollicitépar un club comme Lyon,l’un des meilleurs de Ligue 1ces dernières années et unabonné aux compétitionseuropéennes.» Ravi d’êtresur les tablettes del’Olympique lyonnais, le jeunetalent de Sochaux, RyadBoudebouz (22 ans) sera-t-ille successeur d’Ederson tantdésiré par les dirigeants rho-daniens ? Pas si sûr.

Dans son édition du jour,le journal Aujourd’hui enFrance annonce, en effet,que l’Olympique de Marseilleserait le club le mieux placédans ce dossier.

Le champion de France2010 se prépare à voir desjoueurs tels que Valbuenaet/ou A. Ayew partir et lavenue du Lionceauconstituerait une belle solu-tion de rechange. Ça tombebien puisque le quotidien pré-cise que le Sochalien donne-rait sa préférence à l’OM. Laraison ?

La formation phocéenneest le club de cœur d’unjoueur qui serait également

séduit à l’idée de retrouverune partie de sa famille rési-dant à Marseille. Sauf queplusieurs obstacles se dres-sent sur son chemin.

Le premier est d’ordrefinancier. Bien queBoudebouz dispose d’uneclause libératoire de «seule-ment» 6 M?, cette sommerisque d’être conséquentepour un club qui a de forteschances d’être privé de lamanne financière descoupes d’Europe, même siles ventes de quelquescadres laissent entrevoirquelques espoirs. Maisencore faut-il que les diri-geants marseillais soienttous sur la même longueurd’onde.

OM

Boudebouz pour 6 M ?

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE

2 (27e JOURNÉE)

RésultatsUSMB 1 - JSS 1USMBA 2 - RCK 1SAM 1 - ESM 0USMAn 1 - MOB 1ASMO 2 - CABBA 1USB 1 - MOC 2OM 0 - MSPB 0Aujourd’hui à 15h

Paradou AC - AB Merouana

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa spécialité Il le fut

Flaque----------------

Peuple----------------

Réalisée

Argon----------------

Rongé

Lettres duViêtnam

----------------Pronom

Cube----------------Cri d’arène----------------Instrument

Clôtura----------------

Etonnai----------------

ErbiumCycle

----------------Hélium

----------------Dirigea

Mesure----------------

Note----------------

Pronom

Lettres de Saïda----------------Possessif----------------Bâti

Taxe----------------

Arbre

Ville suisse----------------

Malade

Foot àSoustara

----------------Digitigrade

Monnaie----------------

SingeAverse

----------------Article

----------------Gueux

Moment----------------

Paru

Petit vol----------------Tellement

Toit----------------

Fleuve

Inscrire----------------

Génitrice

En fut président

Note----------------Dissimula

Tactiques----------------

Qualité

Organisationinternationale----------------

CacheDémonstratif----------------

Equipe

Sodium----------------

Fleuve ----------------

Hutte

Asticots----------------

Plus qu’assez

Personnel----------------

SevraStar

----------------Organisation

nationale

Cobalt----------------Foot à Sétif

Cervidé----------------Fin de soirée----------------Prénom

Airs----------------

Pareil----------------

RocailleVieux

----------------Belles

----------------Possessif

Vecteur----------------

Défaut

Infinitif----------------

Iridium

Il l’a étéauprès de

l’ONU

Pronom----------------

Vains

Essai----------------

Chiffre

En fut leconseillerjuridique

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 villes ayant subi un attentat terroriste.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Explosions»

1- BALI2- TOULOUSE3- MARRAKECH4- NEW YORK5- ISLAMABAD

6- MADRID7- MOGADISCIO8- ALGER9- BOMBAY10- PARIS

11- NAIROBI12- BAGHDAD

MOT RESTANT = DÉFLAGRATIONS

A G O M D I R D A M D AD S N O I T A R G A K BI H D A D D E F L A E AS G B R C MC A A R H AI B L A N LO I I M E SA B T O U L O U S E W IL O R I A N S I R A Y KG E R B O M B A Y P O R

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LETTRES DE : Real de Madrid

1

2

3

4

5

6

7

8

BERNABEU

1- COACHESPAGNOL

2- ATTAQUANTARGENTIN

3- BUTEURPORTUGAIS

4- ATTAQUANTFRANÇAIS

5- MEILLEURBUTEUR

6- ATTAQUANTANGLAIS

7- STADE8- COACH

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Il y a deux ans, le14 avril 2010, nousquittait à jamais notrechère et douce maman

Mme Khelif KamraVve Meghiref

laissant un videimmense que rien nepeut combler.

Que tous ceux qui l’ont connue aientune tendre et pieuse pensée pour elle.

Nul ne pourra oublier ta bonté, ta gen-tillesse, ta générosité et ta sagesse.

Repose en paix, chère maman.Djamel Meghiref, son frère et ses

sœurs, sa belle-fille, son beau-fils et tousses petits-enfants. F129066

––––––––––––––––––––Le vendredi 13 avril 2012, cela fera

quarante jours depuis le décès de notrecher et regretté fils et frère

Adoui Djameldit Mourad

laissant un videimmense et irrempla-çable.

En cette douloureu-se circonstance, sesparents Lakhdar etNouara, ses sœursSaïda, Loubna et Farida, ses frères Khier,Lazhar, Azzedine, Khelifa et Mustaphaainsi que toute la famille Adoui deman-dent à tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée à sa mémoire etde prier Dieu le Tout-Puissant de luiaccorder Sa Sainte Miséricorde et de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis. A Dieunous appartenons et à Lui nous retour-nons.

Repose en paix cher fils, cher frère. Ta famille qui ne t’oubliera jamais.

F40085/B11

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Notre petit bonhomme

Si Amer Ahmed Ramysouffle sa deuxièmebougie ce 14 avril 2012.C’est un jourexceptionnel pour tsitisMalika. En cette heureuseoccasion, elle lui souhaitele plus merveilleux desanniversaires, une longue etheureuse vie pleine de belles choses.Que Dieu te protège. F129063

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A notre petite princesse

Seraglni Ritadj

qui a soufflé hier sa deuxième bougie.En cet heureux événement, la familleRamdane et Seraglni te souhaitent

une longue vie et un joyeux anniversaire.

Que ta vie soit fleurie.Ton tonton Mohammed qui t’aime.

APCV

AAAANNNNNNNNIIIIVVVVEEEERRRRSSSSAAAAIIIIRRRREEEE

PENSÉE

Cela fait déjà 5 ans, le 14 avril 2007 quenous a quittés à jamais notre très cher pèreet grand-père

Farhi Mustaphalaissant derrière lui un immense vide quenul ne pourra combler.En ce douloureux souvenir, ta femme, tesenfants, tes belles-filles, tes petits et arrièrespetits-enfants demandent à tous ceux quit’ont connu d’avoir une pieuse pensée en tamémoire.

Repose en paix, très cher papa.APCV

Le président-directeur généralAmmar ZIAD et l’ensemble dupersonnel de la sociétéSOPROPHAL SPA, profondé-ment affectés par le décès de

la mère de Bachir ABBAS TORKI

lui présentent ainsi qu’à toutesa famille leurs sincères condo-léances et les assurent en cettedouloureuse circonstance deleur profonde sympathie.

Qu’Allah le Tout-Puissantaccorde à la défunte sa

Sainte Miséricorde et l’ac-cueille en Son Vaste

Paradis.R129067

CONDOLÉANCES

Laissons aux biographesde tous bords le soin derevisiter la trajectoire

exceptionnelle de celui quifut le premier président del’Algérie. Sa disparition dansle grand âge et surtout lelointain souvenir du pouvoirqu’il eut à exercer contri-buent d’ailleurs à atténuer lesrancœurs qu’il suscita jadis.De lui, il ne survit de nosjours que l’auréole d’une cer-taine histoire du mouvementnational dont, pourtant, despans entiers demeurent obs-curs. Tel qu’en lui-même, queseule l’éternité doit le chan-ger, Ben Bella est désormaisun sujet de thèse des seulshistoriens dès lors qu’il s’estirrémédiablement effacé.

C’est ainsi que le jourd’après ses funérailles natio-nales, la vie ordinaire doitreprendre son cours enrenouant avec les péripétiestragicomiques du FLN dontjustement ce défunt-là avaitété l’alchimiste politique.Celui qui, dès 1963, parvint àtransformer un front unitairede combat, c’est-à-dire uncreuset où fusionnèrenttoutes les sensibilités poli-tiques antérieures à 1954, enparti unique de pouvoir. Lesien à l’origine et qui par lasuite connut une longévitételle qu’il se crut le dépositai-re exclusif du novembrismealors que sa légitimité sur

ces valeurs est tout à faitputative.

Certes, les séquences quiont jalonné son existencetout au long de ce demi-siècle ont souvent peu à voirles uns par rapport auxautres. Et qu’il y a autant dedifférences doctrinales entrela charte d’Alger de 1964 etles résolutions du 8e congrèsde Belkhadem de 2009 qu’ilne s’en trouverait, parexemple, entre le lointainparti communiste de BachirHadj Ali et le FIS de Abassi.Fruit rabougri à l’image d’unEtat de moins en moinsvigoureux, le FLN intérioriseà lui seul l’échec du pays.Hormis la courte parenthèsede Mehri (1991-1995), il nes’est jamais envisagé commeun contre-pouvoir.

Conçu originellement pourn’exercer son influence qu’auprofit du régime sur place, leFLN, de par ses privilègesdans l’échiquier, était tôt outard appelé à subir lesassauts des «mal-récompen-sés» ! Or, comme un justeretour des choses, son actuelsecrétaire général est enbutte aux mêmes avaniesque celles qu’il assena, enservice commandé, à sonprédécesseur. Neuf ansaprès la destitution deBenflis après le simulacred’une «justice de nuit», levoilà à son tour embastillé

dans son bureau un matindes «longs couteaux». Maisce que personne n’ignore estque la majorité des caciquesqui se sont ligués pour ledéboulonner faisaient partiede la curée de 2003. Déléguéen tant que maître d’œuvred’une basse besogne,Belkhadem détenait en cetemps-là les bons sésamespour leur ouvrir des car-rières. Deux réélections deBouteflika plus tard (2004-2009) auxquelles s’ajoutentles modifications du contexteinternational ont, semble-t-il,épuisé le stock des allé-geances utiles dont a besoinaujourd’hui le chef de l’Etat.Subitement, celui-ci souhaitede moins en moins arbitrerdans la cuisine du FLN, où lepartage des eaux a toujoursconsisté en une lutte deproximité avec sa personne.Sans lui prêter l’intention dese détacher d’un appareildont il avait éprouvé la fidéli-té, jusqu’à lui mobiliser desnervis quand il était en diffi-culté, Bouteflika a sûrementbesoin de solder ces vieillesconnivences afin de redon-ner du crédit à ses nouveauxengagements en endossantenfin l’habit d’un présidentau-dessus des contingencespartisanes. Pour ce faire,quoi de mieux que de laisserce FLN-là se désintégrer etpartir par petits morceaux ?

Autrement dit, devenir grou-pusculaire même s’il retrouveun quelconque ciment pourrecoller les intérêts qui le tra-versent.

Un FLN affaibli, aussi bienpar les prochaines urnes quepar le putschisme interneconstituerait alors pour sadémarche actuelle un soup-çon de moins ! Il est vrai quela transparence qu’il prônedepuis une année a besoinqu’il lui invente une onde dechoc pour qu’elle soit ressen-tie comme un gage. Et c’estpar conséquent cet appareilhistorique, dont il faudralaminer l’hégémonie, quipayera en premier la facturedu «changement». Les néo-redresseurs, qui, d’ailleurs,étaient des «ex» dans lemême registre, avaient sûre-ment perçu à temps le ventde la disgrâce qui soufflaitdans la barbe de Belkhadem.

Or, cette intuition ou peut-être cette complicité expliquecette singulière agressivité,eux qui avaient la réputationde timorés. Un qualificatifqu’eux-mêmes évitaient entoutes circonstances pour neparler que de discipline mili-tante.

Désormais, à l’œuvre dansl’invective, ils se donnent enspectacle comme de lamen-tables chiffonniers. Plusqu’un signe, c’est peut-êtremême un signal, voire un

encouragement au suicidecollectif ! Car dans la pers-pective d’un échec significa-tif au cours du scrutin du 10mai, il est peu probable quece parti soit capable par lui-même de se reconstruire.

In fine, même le présidentne s’y affairerait pas, lui dontla ligne d’horizon est fixée à2014. Menacé alors de déclin,ce sigle pourrait alors s’ache-miner vers le musée de l’his-toire, où il aurait dû y entrerdès 1962, n’eût été la discor-de de la saison initiale de l’in-dépendance.

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Le FLN de Ben Bella à Belkhadem

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

Casse-tête juridique !POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA

Bouguerra Soltani a présenté un programme en 10points pour sortir l’Algérie de la crise :

Belazrag. Belahmer. Lebkhour. El Djaoui. Lahrouz. El Qanoun. Baba Salem.

Sidi Boulanouar…

C’est le genre de «gros problème» commeseule la RADP actuelle sait s’en trouver ! Et enguest-star de ce très gros problème à l’algérien-ne, le ministère de la Justice. Jugez-en : lesgreffiers se sont mis en grève. Logiquement, lajustice doit décréter cette grève illégale, commeelle le fait à chaque fois qu’un débrayage n’estpas le fait du régime lui-même ou de l’un de sessous-sols cogiteurs. Mais là, comment fairepour décréter la grève des greffiers illégale,puisque ces derniers, censés enregistrer l’illé-galité de ce mouvement, sont en cessation d’ac-tivité ? En clair, comment convaincre des gref-fiers grévistes de rédiger le texte qui condamneleur propre grève à l’illégalité ? Aya Sidi !Comment ? En imposant aux greffiers grévistesun service minimum ? Cette option n’est pasune garantie ! Eh oui ! Les greffiers grévistespeuvent considérer que le fait d’allumer, justeallumer leurs ordinateurs le matin en arrivant aubureau, ensuite s’en aller rejoindre le piquet degrève dans la salle des pas perdus, c’est uneforme de service minimum. Et dans les faits,malgré toutes les avancées technologiques for-midables connues par l’informatique, on n’ajamais vu un micro, même allumé, prendre toutseul l’initiative, comme un grand, de rédiger un

acte attestant de l’illégalité d’une grève. Surtoutpas celle du gars ou de la nana habitué à tapersur le clavier de ce même ordi ! Mon Dieu, com-ment se sortir alors de cette impasse juridique ?Demander aux magistrats de rédiger eux-mêmes les arrêtés d’illégalité des débrayagesdes greffiers ? Là aussi, ce n’est pas envisa-geable. Pour une raison fort simple. Les gref-fiers sont des officiers judiciaires assermentésaux prérogatives très claires : seuls eux peu-vent écrire et mettre en forme définitive lesdocuments disqualifiant une grève. Faire alorsappel à des greffiers non-grévistes, des bri-seurs de grève, des jaunes ? C’est possible !Sauf que dans ce cas de figure, le ministère duTravail risque de s’en mêler, puisque saisi danssa branche prudhommale par les greffiers gré-vistes, les non-jaunes qui considéreraient alorsque le recours par le ministère de la Justice àdes briseurs de grève est illégal, car non confor-me au code du travail. Et pour peu que les gref-fiers des cours des prudhommes se solidarisentavec leurs collègues des cours de justice, parexemple en faisant preuve d’un zèle hors pair enrédigeant en un rien de temps le verdict du tri-bunal des prudhommes déclarant illégal lerecours à des greffiers jaunes par le ministèrede la Justice, là, assurément, on sera dans debeaux draps ! Et je ne vous parle même pas icide l’ambiance tendue en Conseil des ministres,entre celui de la Justice et son collègue duTravail ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.