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- ISSN

IIII

- 0074

MERCREDI 2 AOÛT 2017 - 9 DHOU AL-QI'DA 1438 - N° 8167 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Un patriote intègre quiavait l’Algérie au cœur

Contribution Par le professeur Chems Eddine Chitour (P. 8 et 9)

l REDHA MALEK

Les gendarmes de Zirebet-el-Oued, dans la wilaya deBiskra, ont eu vent d’un

important trafic de cigarettes demarque étrangère. Sur ce, ilsont fait mouvement vers la RN83 reliant Biskra à Khenchela,où ils ont dressé un barrageroutier. Deux individus, âgés de

33 et 25 ans, conduisant deuxcamions, ont été stoppés. Lesdeux suspects transportaientdans les deux véhicules pasmoins de 40 000 cartouches decigarettes provenant de lacontrebande. Avisé par lesgendarmes, le procureur dutribunal de Sidi-Okba, dans la

wilaya de Biskra, a ordonné queles deux suspects soientprésentés devant lui pour unepossible inculpation et la saisiedes cigarettes ainsi que lesmoyens de transport de cettemarchandise détenueillégalement.

Abachi L.

l BISKRA

40 000 cartouchesde cigarettes saisies

l TROIS SEMAINES APRÈS LES RAVAGEURS INCENDIES

La lente guérisondes Ath-Yahia-Moussal C’est un été que les populations des régions entières de la wilaya de Tizi-Ouzou ne sont

pas près d’oublier. Des contrées entières que certains ne reconnaîtront presque pas,tellement il a de quoi heurter, ce tableau qui s’offre au regard en direction de ce qui fut, il y aquelques semaines encore, une succession de prés amoureusement entretenus, d’oliveraiesd’un âge qu’on ne comptait plus, et de forêts d’où jaillissaient d’improbables hameaux.

l TIPASA

l À PARTIR DE L’ANNÉE PROCHAINE

Les huitterroristesabattuspar l’ANPidentifiés

l AUTOMOBILE, FONCIER INDUSTRIEL, PHOSPHATE...

Les misesau pointde Bedda

l Le ministre del’Industrie et des Minesse défend de «bloquer»l’investissement dans lemontage des véhiculesautomobiles, estimantnécessaire de faire une

«évaluation» duprocessus.

Un tirage au sortélectronique pourdépartager les

candidats au Hadjl L’opération duHadj 2018 sera

assurée au moyend’un tirage au sortélectronique. C’estce qu’a déclaré,hier, le ministredes Affaires

religieuses et desWakfs lors de sonintervention

devant les cadresde son

département etles encadreurs decette opération.

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LLe Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, sera ene Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, sera encongé à partir du début de la semaine prochaicongé à partir du début de la semaine prochai--

ne. C’est ce que révèlent des sources crédiblesne. C’est ce que révèlent des sources crédiblesen rappelant que les membres du gouvernementen rappelant que les membres du gouvernementont droit à quinze jours de congé cette année.ont droit à quinze jours de congé cette année.

PP

La cybersécurité en salonA l’initiative de la société Koteoo, unsalon dédié à la cybercriminalité,cybersécurité et sécurité informa-tique se tiendra à la Safex, à partirdu 14 septembre prochain.

Un événement qui verra la parti-cipation de nombreux experts

nationaux et internationaux et quipermettra aux organismes et entre-

prises algériens de se mettre au diapa-son des dernières technologies à

même de se prémunir contreles menaces et intrusionsqui peuvent mettre à malla sécurité du pays.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Faites-vous confiance, en général,à l’eau potable du robinet ?

OUI : 21,4 %

NON 77,4 %

S. OPINION :1,2 %

Le dessin de Karim

ERISCOOPERISCOOP

Les raisons de l’absence de SellalD’aucuns se sont interrogés sur

l’absence de l’ex-Premier ministre lorsdes obsèques respectives de KamelRezag Bara et Rédha Malek.Renseignements pris,Abdelmalek Sellal est endéplacement à l’étrangerdepuis quelques jours,et ce, pour une visitefamiliale dans lac a p i t a l eangla ise ,Londres.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Commentant pour Commentant pour Le SoirLe Soird’Algéried’Algérie le pas en avant etle pas en avant etles deux pas en ar r iè re deles deux pas en ar r iè re deTebboune, visiblement empêTebboune, visiblement empê--ché de séparer l’argent de laché de séparer l’argent de lapolitique, l’oligarchie du poupolitique, l’oligarchie du pou--voir, le politologue algérienvoir, le politologue algérienRachid Tlemçani estime queRachid Tlemçani estime quel’opération est impossible. Oul’opération est impossible. Ousi, à une condition, et à unesi, à une condition, et à uneseule, indisponible : «Il fautseule, indisponible : «Il fautun Poutine et nous ne l’avonsun Poutine et nous ne l’avonspas.»pas.»

Donc pour réussir à conteDonc pour réussir à conte--n i r les Haddad et consortsnir les Haddad et consortsd a n s l e s c o n f i n s d e l e u r sd a n s l e s c o n f i n s d e l e u r sa f f a i r e s e n l e s e m p ê c h a n ta f f a i r e s e n l e s e m p ê c h a n td ’ e m p i é t e r s u r l e s p l a t ed ’ e m p i é t e r s u r l e s p l a t e --bandes politiques, il faut unbandes politiques, il faut unancien du KGB qui a ressortiancien du KGB qui a ressortila Russie des oubliettes dela Russie des oubliettes del’Histoire dans laquelle a faillil’Histoire dans laquelle a faillil’enterrer la chute du mur del’enterrer la chute du mur deBerlin. Mais peut-être qu’unBerlin. Mais peut-être qu’unPoutine à l’algérienne est enPoutine à l’algérienne est enattente quelque part dans lesattente quelque part dans lesreplis discrets des organes dereplis discrets des organes desécurité ? Personne n’avaitsécurité ? Personne n’avaitp r é v u , à l ’ é p o q u e , q u ’ u np r é v u , à l ’ é p o q u e , q u ’ u nPoutine accède au pouvoir enPoutine accède au pouvoir enRussie. I l avait déjoué tousRussie. I l avait déjoué tousles oracles. De même, peut-les oracles. De même, peut-être, que ce Poutine dialnaêtre, que ce Poutine dialnad é j o u e r a , l u i a u s s i , l e sd é j o u e r a , l u i a u s s i , l e svisions de toutes les guezenevisions de toutes les guezene--te qui projettent l’avenir polite qui projettent l’avenir poli --tique de l’Algérie ?tique de l’Algérie ?

A. T.A. T.digoutagesoir@yahoo.frdigoutagesoir@yahoo.fr

Mercredi 2 août 2017 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

Avez-vous déjà utilisé votre carte interbancaire (CIB)

pour des paiements en ligne ?

Poutine Poutine à l’algérienneà l’algérienne

Le congé de Tebboune

SOI T D IT E N PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Iran : l’inlassable quête de liberté !Il est des jours comme ça où quand les uns

vantent l’inauguration, à Téhéran, du BookGarden, la plus grande bibliothèque au

monde, vous vous demandez en quoi unrégime qui cultive la censure comme unepriorité absolue qu’il instruit par le sangpourrait ravir la vedette à la Barnes andNoble new-yorkaise ? Il ne suffit pas d’an-noncer qu’un lieu de haute villégiature cultu-relle s’est doté de 400 000 ouvrages pourconvaincre qu’il y a là une sérieuse volontéde s’ouvrir à la démocratie.

Pourquoi ne pas plutôt se pencher sur lecontenu de ce qui est proposé à la lecture ets’interroger sur les ouvrages interdits d’ac-cès à la jeunesse iranienne puisque c’est à

son épanouissement que prétendent seconsacrer les hommes forts du régime ?

Entre le pouvoir des mollahs, celui desSaoud, la convoitise, par les deux, du leader-ship et la volonté de chacun de soumettre larégion à son autorité, il y a ces centaines demilliers d’Iraniens éparpillés à travers lemonde, qui ne rêvent que d’une seule chose : rentrer enfin chez eux.

En attendant de pouvoir donner plus deforme à ses rêves, la diaspora, organisée defaçon impressionnante autour de MaryamRadjavi, la veuve de Massoud Radjavi, le pré-sident disparu du CNRI, le Conseil nationalde la résistance iranienne, ne se pose pas laquestion de savoir si résister va porter ses

fruits demain ni dans combien de temps ellel’emportera sur le régime des mollahs.

Une fois par an, des journées, consa-crées à la résistance et aux compatriotesdétenus dans les geôles iraniennes, sontorganisées, en terre d’accueil, par lesMoudjahidine du peuple exilés. Signe d’unacharnement à vouloir faire triompher ladémocratie sérieusement craint par le clergéau pouvoir. Il avait eu raison, auparavant, del’inamovible Shah.

Le rassemblement annuel est impres-sionnant par le nombre des participants et laferveur qui le porte. Plus de 100 000 per-sonnes se sont regroupées il y a quelquessemaines à Villepinte, en France. Venues

des quatre coins du monde, elles brandis-saient le bras gauche, celui du cœur, pourentonner avec force un «Free Iran » et un«Hazer !» «Nous sommes présents !»

M. B.

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Une évaluation qu’il faudra«instaurer en culture de gestion»,estimait-il, hier, lors d’un point depresse tenu en marge d’une ren-contre dédiée aux petites etmoyennes entreprises dans laperspective de la mise en place duconseil national y afférent. Parévaluation, Mahdjoub Bedda faitallusion au cahier des chargesportant conditions et modalitésd’exercice de l’activité de produc-tion et de montage de véhiculesqu’il fallait revoir à l’effet de l’inscri-re dans la durée. Car, pour lui, «undocument pareil doit s’étaler surune dizaine d’années au minimum.C’est pour cela qu’un groupe detravail s’y attelle, avec l’implicationdes départements du commerce etdes finances pour sortir au boutavec un cahier des charges quisatisfera tout le monde, l’Etat, l’in-vestisseur et le citoyen». Pour leministre, on ne pouvait continuer

dans cette voie au vu du terrible«manque à gagner» pour l’Etat,l’emploi «stationnaire» et l’exporta-tion «presque nulle».

Le ministre de l’Industrie et desMines, qui précisera que l’industrieautomobile ne constitue «qu’unefilière parmi tant d’autres» relevantdu secteur, dira que ce cahier descharges tout comme l’aspectimportation des véhicules dont leslicences sont en cours d’établisse-ment, «ne sont de nature à bloquerpersonne». Et de relever que lesinvestissements déjà engagésauront une période d’adaptation aunouveau cahier des charges enpréparation qui constitue un «mes-sage fort aux investisseurs étran-gers et locaux».

Mahdjoub Bedda mettra l’ac-cent sur l’autre chantier sur lequelil dira se pencher sérieusement.Celui de la petite et moyenneentreprise avec l’objectif de réduireà défaut de venir à bout du taux de

mortalité qui caractérise la filièresans laquelle toute perspective dedéveloppement économique estvouée à l’échec. Une filière dont leministre veut revoir le modèleadopté ces dernières années,entaché, selon lui, de plusieurstares. Entre autres, la formation etl’accompagnement des porteursde projets de PME qui ont faitcruellement défaut et qui sont àl’origine, explique-t-il, de la mortali-té qui touche beaucoup de cespetites entités qui, pour celles quiexistent encore, n’emploientqu’une personne à deux. Tropmaigre moisson au regard du lourdinvestissement et autres facilita-tions consentis par l’Etat, faisantpart, dans ce sillage, d’un état deslieux de la filière en cours d’élabo-ration, avec promesse d’accompa-gner les porteurs de PME de leurnaissance à l’exportation avec lacréation d’un fonds d’amorçage,facilitation en matière de foncierindustriel avec perspective demise sur pied de bâtiments indus-triels.

A propos du foncier industriel,le ministre de l’Industrie et des

Mines fera part de la mêmedémarche d’évaluation, annon-çant, dans ce sens, la réduction deleur nombre, actuellement de 39.Avec la prise en compte des «spé-cificités de chaque région» et l’in-vestissement de l’argent ainsi éco-nomisé ailleurs. Autre filière dansle «collimateur» du nouveauministre de l’Industrie et desMines, le phosphate. Même s’il serefusera d’évoquer les trois

accords conclus, l’année dernière,entre deux sociétés algériennes etune société indonésienne pour un«investissement cumulé de 4,5milliards de dollars, objectant l’ex-ploitation de la nouvelle mine dephosphate de Bled-El-Hadbasituée à Tébessa, Bedda évoqueraune étude menée actuellement envue de booster cette filière quiéquivaut, selon lui, au pétrole.

M. K.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE3Actualité

Le ministre de l’Industrie et des Mines se défend de«bloquer» l’investissement dans le montage des véhi-cules automobiles, estimant nécessaire de faire une «éva-luation» du processus.

Mahdjoub Bedda, ministre de l’Industrie et des Mines.

AUTOMOBILE, FONCIER INDUSTRIEL, PHOSPHATE...

Les mises au point de Bedda

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - La dernière réunion portantpréparation de Hadj 2017 a eulieu, hier, au niveau de la structureDar-El-Imam en présence duministre des Affaires religieuses,M. Mohamed Aïssa. Ce dernier atenu en personne à clôturer lasérie de rencontres portant prépa-ration du Hadj 2017, où près de 36000 Algériens seront concernéspar cette opération religieuse.

Hier, lors de son interventiondevant les différents partenaires(encadrement), le ministre desAffaires religieuses a longuementévoqué les différentes étapesayant suivi la préparation de «cetteimportante opération». Selon lui,«la mobilisation a été perceptible

dès le début de la mise en placedes mécanismes de préparation».Il fera savoir que, «c’est grâce à lagestion moderne de cette opéra-tion, que toutes les conditions ontété réunies en étroite collaborationavec nos partenaires des affairesétrangères, de la santé, de l’inté-rieur, des transports, du tourisme,enfin de tous ceux qui sont concer-nés de près ou de loin par l’opéra-tion du Hadj». «Cette année, toutest mis en œuvre pour garantirune meilleure prise en charge deshadjis algériens», a-t-il déclaré. Etd’ajouter : «Les hadjis algériensbénéficieront d’une meilleure priseen charge, notamment en matièrede transport et d’hébergement.» Ila rappelé, dans ce sens, que des

«tentes climatisées et bien aména-gées, des espaces pour l’orienta-tion et le repos ainsi que des busneufs seront mis à la dispositiondes 36 000 Algériens attendusdans les Lieux-Saints».

Mohamed Aïssa a, en outre,mis en avant la mission des 43agences agréées pour organiserles opérations du pèlerinage de

cette année et les 258 autresagréées pour l’organisation decelles de la Omra. «Des directivesfermes ont été données aux diffé-rentes agences de voyages pourla prise en charge des pèlerins»,a-t-il affirmé avant d’ajouter quecelles-ci «constituent une partieessentielle des services offerts auxhadjis». Il a, par ailleurs, fait savoir

que «des améliorations ont étéapportées au niveau de cesagences afin qu’elles puissent réa-liser de meilleures performancesen matière de prise en charge».

Dans son intervention, leministre des Affaires religieuses etdes Wakfs a tenu à expliquer aupersonnel encadreur, présent en lacirconstance, le «rôle que doitjouer le pèlerin algérien». «Certes,c’est une mission religieuse, maisle pèlerin algérien est appelé éga-lement à représenter le visage deson pays.» Par ailleurs, le ministrefera remarquer que sur les 36 000hadjis, 8 300 d’entre eux ont déjàreçu le visa d’entrée et 14 000autres le recevront prochainement,soit avant leur départ. Le reste del’opération sera assuré conformé-ment à la feuille de route mise enplace, tout en indiquant que déjà,27 000 futurs hadjis ont achetéleurs billets.

Sur un autre chapitre, leministre des Affaires religieuses aindiqué que les autorités saou-diennes mettront en exécution lamesure portant «paiement de deuxmille rials saoudiens pour chaquepersonne ayant déjà effectué lepèlerinage l’an passé.

A. B.

À PARTIR DE L’ANNÉE PROCHAINE

Un tirage au sort électronique pour départagerles candidats au Hadj

Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.

L’opération du hadj 2018 sera assurée au moyen d’untirage au sort électronique. C’est ce qu’a déclaré, hier, leministre des Affaires religieuses et des Wakfs lors de sonintervention devant les cadres de son département et lesencadreurs de cette opération.

RAPATRIEMENT DES IMMIGRÉS SUBSAHARIENS

L’opération a repris hierL’opération de rapatrie-

ment des ressortissants nigé-riens en situation irrégulièreen Algérie a repris hier mardi.

Une opération dictée par le soucides autorités du pays de juguler lephénomène de l’immigration irréguliè-re et de lutter contre les réseaux de latraite des personnes. Elle est menéeen étroite coordination avec les autori-tés nigériennes. Pour ce faire, un dis-

positif associant tous les secteurs etacteurs concernés dont le Croissant-Rouge algérien a été mis en place envue de permettre la mise en œuvredes opérations de rapatriement dansles meilleures conditions possibles etdans le strict respect de la dignité etdes droits humains, conformémentaux engagements internationaux del’Algérie en la matière. Dans ce cadre,les autorités algériennes ont veillé à ceque les opérations de rapatriement,

effectuées l’année dernière et ayantconcerné des immigrants subsaha-riens, s’effectuent, tout au long deleurs différentes étapes, dans desconditions optimales de confort et desécurité. Le dispositif ainsi mis enplace est dûment complété par uneprise en charge médicale et psycholo-gique, selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étran-gères.

R. N.

TIPASA

Les 8 terroristes abattuspar l’ANP identifiés

Les 8 terroristes abattus par les éléments de l’Armée nationalepopulaire, ANP, lors d’une opération de ratissage en cours depuis le 23juillet dans la zone de Safsafala, région de Gouraya (wilaya de Tipasa),située dans le territoire de la Première région militaire (1re RM), ont étéidentifiés, indique un communiqué de l’armée. B. Bellahouel, alias«Dha Noun», B. Faouzi, alias «Abou Djihad», A. Mohamed, alias«Abou Ammar», B. Karim, alias «Abou Bakr El Ansari», S. Mebkhou«Abou Mansour», N. Abdelghani, alias «Abou El Yatim», et S. Habib,alias «Abou Hamza».

Pour rappel, lors d’une opération qualifiée de qualité, les élémentsde l’ANP, en plus des 8 terroristes neutralisés, ont également récupéré10 armes et des munitions comme l’indique le communiqué lequel pré-cise, par ailleurs, que «lors d’une opération de recherche et de ratissa-ge, un détachement de l’ANP a découvert et détruit trois mines deconfection artisanale à Bordj-Bou-Arréridj/5e RM».

Abachi L.

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Selon cette enquête, la plu-part des détaillants se plaignentdes délais d’approvisionnementqui sont, selon eux, longs, etdéplorent également l’éloigne-ment, la dispersion des centresd’approvisionnement et la len-teur des formalités d’acquisitiondes marchandises. Près de la moitié des gros-

sistes et plus de 11% desdétaillants interrogés relèventavoir enregistré des ruptures destocks de produits dont essen-tiellement ceux des matièrespremières, des demi-produitsdes machines et du matérield’équipement. Il a également été relevé que

près de 34% des grossistes et74% des détaillants touchés parcette enquête se sont approvi-sionnés auprès du secteur privéuniquement, essentiellementceux des matières premières etdemi-produits et des machineset du matériel d’équipement. Mais plus de 65% des gros-

sistes se sont approvisionnésauprès du secteur public et privéà la fois, particulièrement ceuxde l’agro-alimentaire et de la

droguerie, quincaillerie, appareilélectroménager et parfumerie. Quant aux prix d’acquisition

des produits, ils ont été jugés«plus élevés» selon près de 22%des grossistes et de près de 87%des détaillants notamment ceuxde l’agro-alimentaire, des com-bustibles et des lubrifiants, tan-dis que le reste des commer-çants les ont jugés plus stables. Par ailleurs, près de 88% des

grossistes et près de 70% desdétaillants enquêtés ont achetéleurs marchandises en premièremain, alors que plus de 30% desdétaillants enquêtés, notammentceux des textiles et de la dro-guerie, quincaillerie, appareilélectroménager et parfumerie,les ont achetées en deuxièmeou en troisième main. Le taux de satisfaction des

commandes en produits est jugésupérieur à 50% par rapport auxbesoins exprimés, selon 89%des grossistes et de plus de73% des détaillants enquêtés,essentiellement ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles etdes lubrifiants. Concernant la qualité et le

conditionnement du produit, laplupart des commerçants gros-sistes et détaillants enquêtéss'est dite satisfaite.

Hausse de la demande et prix de vente élevés

D'autre part, l'enquête del'ONS relève que la demandeen produits a connu une aug-mentation au premier trimestre2017, notamment ceux del’agro-alimentaire, des matièrespremières et des machines etdu matériel d’équipement,selon les détaillants interrogés.Pour les prix de vente, ils

ont été jugés «plus élevés» parrapport au trimestre précédentselon près de 30% des gros-

sistes et de 24% de détaillants,notamment pour l’agro-alimen-taire, les combustibles et lubri-fiants, les machines et matérield’équipement, tandis que lereste des commerçants lesjugent plus stables. En ce qui concerne le trans-

port des marchandises, plus dela moitié des grossistes interro-gés et près de 86% desdétaillants disposent de leurspropres moyens de transport,alors que près de 11% des gros-sistes déclarent avoir rencontrédes difficultés de transport,notamment ceux des machineset matériel d’équipement. Quant à l’état de la trésorerie,

il a été jugé «moyen» par 83%

de commerçants grossistes etplus de 89% des détaillants,particulièrement ceux desmatières premières et demi-pro-duits et ceux des machines etmatériel d’équipement, et «bon»par plus de 13% des premiersdont essentiellement ceux del’agro-alimentaire et des com-bustibles et lubrifiants. En outre, plus de 20% des

grossistes et plus de 9% desdétaillants ont eu recours à descrédits bancaires. Une part de 77% des gros-

sistes et près de l’ensembledes détaillants concernés n’ontpas eu des difficultés à contrac-ter ces crédits.

APS

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE 4Actualité

Ce manuel haut en couleur de130 pages vous transporte dans unmonde de la tentation, du rêve de lasociété de consommation, desfrustrations aussi et où tous lescoups sont permis. L’enjeu ? C’estl’évidence d’un binôme qui met enjeu un article et un client potentiel.Les auteurs Mohamed Cherif

Amokrane, expert en communication decrise et blogueur, et Luc Saint-Hilaire,publicitaire, chargé de cours à l’Universitéde Laval (Canada), se sont intéressés àun phénomène vieux comme le monde,certes, mais relativement nouveau cheznous qu’il soit audio, vidéo ou sur supportmatériel (affiche, etc.). L’exposé des motifs de cet ouvrage a

le mérite de s’énoncer clairement car ilvise à vous faire «découvrir la monde dela publicité algérienne d’une façon simpli-fiée, attrayante et sous un angle inédit»,et «vous donnera les clés pour com-prendre mais aussi pour piloter vos cam-pagnes publicitaires…». Soit dit en pas-sant que ce guide intéressera, à coup sûr,les étudiants et les universitaires car, enla matière, le manque est évident. Grand bien fasse donc aux chefs d’en-

treprises soucieux d’augmenter leurs

gains grâce à une promotion de leurs pro-duits lesquels, aujourd’hui, ne peuvent sevendre par eux-mêmes tant l’offre estgrande. Jusque dans les années 1990,rappelons-nous, le meilleur vecteur publi-citaire était la… pénurie, la valeur intrin-sèque de l’article passait au second plan.Du temps du parti unique, la publicitéavait un contenu idéologique ce qui était

handicapant en soi. Dans ce contexte, lapub sur une lotion contre la chute descheveux du laboratoire du docteurDjebbar a marqué les esprits. Les jus, leslubrifiants et autres produits domestiquessont légion, l’imaginaire collectif a dura-blement marqué les esprits (pas lesgoûts) de toute une génération. L’auteur du Petit guide pour grands

succès publicitaires aurait pu consacrerun chapitre qui aurait pu éclairer bien denéophytes sur une période faste quiconsidérait la publicité comme un strata-gème de la classe exploiteuse. La libéralisation politique, économique

et culturelle induite par les réformes post-Octobre 1988, le pluralisme de la presseintroduisent la société dans toutes sescomposantes dans un monde nouveauinduit justement par la nouvelle société deconsommation. Aux balbutiements despremières années du pluralisme, la publi-cité (publique et privée surtout) va brutale-ment faire intrusion dans l’espace privé etpublic non sans réussite, le plus souvent. La qualité du produit publicitaire tient à

la l’acquisition et à la maîtrise de moyenstechniques sophistiqués qui n’existaientpas auparavant. Un aspect qui aurait puinspirer l’auteur qui reconnaît tout demême que «la publicité, comme pratique

professionnelle, sous sa forme actuelle,n’existe que depuis un quart de siècle enAlgérie. Notre expérience demeure enco-re jeune. Cinq chapitres structurent LeGuide : Voici comment on a fait, on fait etl’on fera de la pub. ; Voici ce qu’il ne fautsurtout pas faire ; La meilleure publicité,c’est la vérité dite avec panache ; Lemoment où le communicateur devient ungénie ; Ce n’est pas une question de bud-get mais d’attitude. Toute démarchepublicitaire est en elle-même influencéepar une pensée publicitaire que l’on peutidentifier dans cinq grandes écoles enrapport avec les transformations de lasociété, nous dit l’auteur. Et si ces der-niers font expressément référence auxchefs d’entreprises qui trouveraient toutintérêt dans leur ouvrage, il est tout aussivrai que c’est aussi un livre de chevet despécialistes. Un effort toutefois à releverdans la mise à la disposition du lecteur dedifférentes affiches d’époques spéci-fiques et qui respirent une ambiance par-ticulière de justification de l’occupationcoloniale. Notons, par ailleurs, que ce livre Petit

guide pour grands succès publicitaires neporte pas d’indications sur le prix et samise en vente sur le marché.

Brahim Taouchichet

UNE ENQUÊTE DE L’ONS LE RÉVÈLE

Hausse de l'activité commerciale au 1er trimestre 2017

L’activité commerciale a enregistré une hausse au pre-mier trimestre 2017, notamment dans l’agro-alimentaire etles textiles, mais des ruptures de stocks ont été consta-tées pour certains produits, indique une enquête-sondaged’opinion menée par l’Office national des statistiques(ONS) auprès de 533 chefs d’entreprises commerciales(tous secteurs juridiques confondus).

UN PETIT GUIDE DE GRANDS CONSEILS PUBLICITAIRES

Ou comment transformer vos dépensespublicitaires en investissements

Les prix de vente dans l’agroalimentaire sont jugés plus élevés par rapport au trimestre précédent.

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PARUTION

La vague de chaleur qui a sévices deux derniers jours plus que decoutume dans une région pourtantaussi rompue avec des tempéra-tures que l’on qualifierait d’affo-lantes ailleurs, si elle a emballé lethermomètre, elle n’a pas non plusépargné les esprits déjà sollicités decentaines d’habitants du sud de lawilaya de Tizi-Ouzou répartis à tra-vers des dizaines de villages etpetits ensembles de territoires fami-liaux entre Maâtkas, une vingtainede kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, et ses voisines unpeu plus à l’ouest, Aïn-Zaouia etOued-Ksari. Là où la désolationenveloppe encore, trois semainesaprès l’innommable épreuve, desterritoires entiers de cette région auplus haut point éprouvée.La hantise de revoir les flammes

rejaillir de nulle part est palpablechez n’importe quel quidam. AMaâtkas, où l’on n’a heureusementenregistré «que» des incendies denature habituelle à cette époque del’année, les espaces boisés quis’étendent sur un relief très acci-denté comme l’est l’essentiel durelief en Kabylie, la crainte est exa-cerbée par le manque d’eau, une«tare» qui n’est sans doute paspropre à Maâtkas et sa région, mais

à croire M. Amar, propriétaire, larareté de l’eau n’a jamais atteintune telle proportion, notammentdepuis le mois de Ramadhan der-nier puisque, dans certains villages,il faut faire preuve de patience entredeux et trois semaines pour espérerrevoir les robinets renouer avecl’eau. «Je n’ose imaginer ce quipourrait advenir si, par malheur, sur-venait une catastrophe, même demoindre ampleur que celle d’il y atrois semaines chez nos voisinsd’Ath-Yahia-Moussa. La coordina-tion des comités de villages vit unstress permanent à ce sujet.» Selon le même interlocuteur, la

présence d’une unité de laProtection civile dans sa localitédemeure suspendue au choix d’unterrain qui tarde à être matérialisé.En attendant, tout en priant pourque la nature ne se mette pas encolère, les milliers de citoyens deMaâtkas et sa région comptent surles très sollicités pompiers de Draâ-Ben-Khedda dont on insiste dans larégion à louer la bravoure dont ilsfont preuve depuis des années pourvenir au secours de populations à lamerci, lorsque ce ne sont pas desintempéries, d’incendies ravageurscomme cela était craint ces der-nières quarante-huit heures avec la

montée incroyable de la températu-re et l’augmentation du risque.Un risque d’incendie avec lequel

une grande partie de la population,à Oued-Ksari et les dizaines de vil-lages éparpillés sur les territoiresdes Ath-Yahia-Moussa, apprendlaborieusement à vivre depuis troissemaines, marquée comme jamaispar ce qu’elle a enduré à la mi-juillet. L’odeur y est encore vive, sans

parler de ces paysages quasi-lunaires de larges étendues léchéespar les flammes, tuant tout sur leurpassage, emportant même une viehumaine, un homme d’une soixan-taine d’années, Rabah Kerouane, aperdu la vie en tentant de vaincreles flammes à Tarikt, hameau du vil-lage Ath-Rahmoune. Là où se sontsuccédé les officiels pour voir laparfaite image de l’étendue de lacatastrophe dont les stigmatesdemeurent aussi vifs. «Des per-

sonnes encore choquées depuis lesincendies du 11 juillet, on en a enco-re recensé plusieurs. Elles nécessi-tent une prise en charge psycholo-gique certaine», confie MustaphaCheikh, un élu à l’APC d’Ath-Yahia-Moussa, une des chevillesouvrières du dispositif mis au pointpour parvenir à l’indemnisation pro-mise par les pouvoirs publics. Hier encore, en début d’après-

midi, la commission était affairée àrecenser les dégâts causés à l’inté-rieur des habitations, confiait lemême élu qui, lui également, et àl’instar de quasiment tout le mondedans la région, pointe du doigt leschargés d’assurer l’alimentation eneau potable. «Une autre véritablecatastrophe», assure CheikhMustapha qui n’a pas manqué derelever, d’autre part, la «modestie»de ce qui devrait en principe servirde polyclinique à Ath-Yahia-Moussamais, au regard des besoins en ces

temps de crise, s’est muée en unesimple unité de soins où l’on nesoigne pratiquement rien du tout,contraignant ainsi les populationslocales à un tour du côté de l’hôpitalDraâ-el-Mizan où, au premier jourde cette dernière canicule, soitlundi, le personnel ne savait pas oùdonner de la tête eu égard à la mul-titude de cas incommodés par lestrès fortes chaleurs de ces der-nières quarante-huit heures.En attendant que les orga-

nismes concernés emboîtent le pasà la Caisse de mutualité agricole quia déjà entamé les indemnisationsde sinistrés parmi les agriculteurs,la commission installée par lesautorités de wilaya, tel que leministre de l’Intérieur et desCollectivités locales l’avait annoncéquelques jours après le drame,serait bien inspirée de hâter le tra-vail qui lui a demandé et il ne seraitpas de trop de recommander quel’on se penche également sur l’as-pect psychologique des retombéesde la catastrophe parce qu’il faut sele dire, et le constat est implacable :les populations des Ath-Yahia-Moussa sont marquées par cequ’elles ont enduré il y a troissemaines et à voir ce que les tem-pératures de ces deux derniersjours ont suscité comme crainte,c’est une région traumatisée. Il suf-firait pour se convaincre du fait defaire un tour dans ces deux villagesque sont Aït-Ouacif et Aït-Slimane,où tentent de survivre une cinquan-taine de familles dépourvues detout.

M. Azedine

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE 5Actualité

360 hectares de forêts dont 160localisés au niveau de Assassa, unezone forestière relevant de la commu-ne frontalière de Zitouna dans lawilaya d’El Tarf, ont été ravagés parles incendies enregistrés durant lesdernières quarante-huit heures, a-t-on appris hier auprès des services dela Protection civile. Selon un bilan préliminaire, les flammes

ont dévasté, depuis dimanche dernier, lesmonts et maquis de la plupart des communesfrontalières de cette wilaya, à l’image deBogous, Zitouna, Hammam Beni Salah, ElKala, Bouhadjar Ramel Essouk et El Ayoun.

L’extinction du feu a nécessité la mobilisationde plus de 900 agents de la Protection civilequi se déploient nuit et jour aux côtés des élé-ments de la Conservation locale des forêtspour venir à bout des flammes qui persistent,favorisées en cela par la vague de caniculequi sévit depuis le week-end dernier. Quatre véhicules, exploités dans la lutte

contre les feux de forêt au niveau de la wilayad’Annaba, ainsi qu’une quinzaine d’agents dela Protection civile relevant de cette wilayasont venus en renfort dans le cadre des effortsvisant à circonscrire les flammes en furie,favorisées par des vents et le relief accidentéet difficilement accessible, a ajouté la mêmesource. Sur les 30 incendies enregistrés depuis

lundi, à travers 25 localités montagneusesrelevant de 14 communes frontalières, 16 ontété éteints, a-t-on précisé, signalant que d’im-portants moyens humains et matériels appar-tenant à la colonne mobile ainsi qu’aux troisunités d’intervention de Ben M’hidi, Berrihaneet Besbès ont été réquisitionnés dans le cadredes interventions destinées à circonscrire lesfeux de forêt et à protéger les riverains. Aucune perte en vies humaine ou animale

n’est à déplorer, a-t-on ajouté, rappelant quela wilaya d’El Tarf qui couvre une surface de289 175 hectares dont 179 031 hectares desuperficie forestière, représentant un taux derecouvrement de 62%, a enregistré, depuisl'entame de l'été 2017, la déperdition de plusde 500 hectares de forêts.

TROIS SEMAINES APRÈS LES RAVAGEURS INCENDIES

La lente guérison des Ath-Yahia-MoussaC’est un été que les populations des régions entières

de la wilaya de Tizi-Ouzou ne sont pas près d’oublier. Descontrées entières que certains ne reconnaîtront presquepas, tellement il a de quoi heurter, ce tableau qui s’offre auregard en direction de ce qui fut, il y a quelques semainesencore, une succession de prés amoureusement entrete-nus, d’oliveraies d’un âge qu’on ne comptait plus, et deforêts d’où jaillissaient d’improbables hameaux.

EL TARF

360 hectares de forêts ravagéspar les feux en 48 heures

Les parents ont passé avecleurs enfants la nuit dehors dansune chaleur torride mais c’était plussécurisant car les feux se sont pro-pagés jusqu’au piémont de Blida.Il a fallu l’intervention de l’Ar-

mée nationale, venue en renfortpour aider la Protection civile etles éléments de la Direction des

forêts pour circonscrire les incen-dies qui allaient toucher plusieursmaisons des plaines de Bouarfa,Mouzaïa, Chiffa, Bougara etOuled-Slama, à l’est de la wilaya.C’était une nuit d’horreur pour

ces familles qui ont craint le piresurtout que la température a frôlé,par endroits, les 50° C.

Plusieurs dizaines d’hectaresde forêts ont été calcinés, ame-nant les colonnes mobiles de laProtection civile à être partoutpour venir à bout des flammes.Il est à noter que dans la com-

mune de Chiffa, trois maisons ontpris feu et n’était la mobilisationdes sapeurs-pompiers, plusieursétables et autres écuries d’ani-maux domestiques auraient prisfeu.Les automobilistes qui traver-

saient l’autoroute Est-Ouest ont

été envahis par les cendres quidescendaient du ciel telle unepluie.Même les agricultures n’ont

pas échappé aux feux puisqueplusieurs vergers ont connu despertes sans parler des maladeschroniques et autres personnesâgées qui ont été évacués versles hôpitaux les plus proches oupris en charge par des bénévolesqui les ont pris dans leurs voituresclimatisées.

M. B.

Plus de 20 hectares de couvert végé-tal sont partis en fumée durant les der-nières 24 heures, dans plusieurs régionsde la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, a-t-onappris, hier, auprès de la Protection civile. La même source a précisé qu'un

incendie déclaré dans la zone deRouabah, au mont Merisane, dans lacommune de Hasnaoua, a détruit 20hectares d’arbres forestiers et d'herbessèches alors qu'un second incendiesignalé au lieudit Terkabet, dans la loca-lité de Colla (nord de Bordj-Bou-Arréridj), a décimé deux hectares depins d'Alep et de chênes. Au cours des dernières 24 heures, la

forêt de Haouzet-Kesir-Lekhzir, relevantde la commune de Khelil, a été égale-ment la proie des flammes, où 1,5 hec-tare d’arbres forestiers a été consumépar le feu, a-t-on encore ajouté, faisantsavoir que plus de 300 bottes de foinsont parties en fumée au village Mesrah,dans la commune d’El-Ach (sud deBordj-Bou-Arréridj). L’intervention rapide de la Protection

civile, selon la même source, a permisde sauver le reste de cette forêt en plusde 1,5 hectare d'arbustes de calycotomeépineux (gandoul) et de lentisque. Dans le cadre de la lutte contre les

feux de forêt, des campagnes de sensi-bilisation ont été initiées par les agentsde la Conservation des forêts avec lacollaboration des services de laProtection civile en collaboration avecles différentes associations locales ver-sées dans la préservation de l'environ-nement à travers les différentes régionsde la capitale des Bibans, a-t-onappuyé.

APS

Des paysages quasi-lunaires.

BLIDA

L’armée est intervenue pour éteindreles feux de forêt

Les feux de forêt qui se sont déclarés dans la nuit du31 juillet au 1er août sur l’Atlas blidéen ont contraintplusieurs familles à fuir leurs maisons pour éviter lesflammes qui se sont rapprochées de leurs habitations.

BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

Plus de 20 hectares de forêts brûlés en 24 h

Phot

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Les deux élus que nous avons rencon-trés lors la dernière session de l’APW deBoumerdès où ils étaient présents commesimples citoyens affirment qu’ils font partiede la liste des 103 maires évoquée par leministre de l’Intérieur, des Collectivitéslocales et de l’Aménagement du territoire,Noureddine Bedoui comme étant desP/APC injustement suspendus sur décisiondes walis et qui devaient reprendre leursmandats. Aït Si Larbi, suspendu en janvier 2016, a

déposé deux demandes de réintégration.«Je compte déposer une troisième deman-de», nous a-t-il précisé. Pour rappel, l’ex-P/APC de la ville de

Boumerdès ainsi que 4 chefs de serviceavaient fait l’objet de poursuites judiciairespour «non-dénonciation et dissimulation decrime et destruction de pièces à conviction».Il est en effet question de refus de dépôt deplainte contre des agents communaux cou-pables de vol de matériel placé sousséquestre au niveau du parc communal.Argument de leur défense, le matériel cha-pardé a été restitué et les coupables sanc-tionnés en interne. En plus, Aït Si Larbi criesur tous les toits que, durant la période dece vol, il était en congé légal. De son côté, la direction nationale du

FFS, qui a organisé, en 2016, devant lesiège de l’APC de Boumerdès un sit-in deprotestation et de solidarité avec son cadre,a vu dans cette suspension une attaquepolitique du pouvoir central contre le partipour tenter de le discréditer aux yeux de lapopulation. Une fois le dossier de l’enquêtejudiciaire arrivé au niveau de la chambred’accusation, Aït Si Larbi et les 4 chefs deservice ont été innocentés par les magis-trats de cette instance. Le procureur de lacour a, dès lors, introduit un recours auprèsde la Cour suprême. Aït Si Larbi s’appuie sur le second alinéa

de l’article 43 du code communal pour récla-mer la restitution de sa mandature et sonposte de chef de l’exécutif de la municipalitéde Boumerdès. Voici ce que dit cet alinéa :«En cas de jugement définitif l’innocentant,l’élu reprend automatiquement et immédia-tement l’exercice de son activité électorale.» Dans ce cas précis, l’on ne peut ne pas

s’interroger : le recours au niveau de la Cour

suprême est-il un motif de suspension d’unélu du peuple ? Pour le cas du P/APC deSouk-el-Had, Boualem Goumettre, qui a faitl’objet de poursuites judiciaires ainsi quedeux autres élus de la même municipalitépour passation de marchés en violation dela réglementation et destruction de docu-ments administratifs, il a été également sus-pendu en 2016. Il nous explique son cas. «Ily a quelques mois, le chef de la daïra deThénia m’a informé qu’il allait réunir l’as-semblée générale communale pour faireapprouver ma réintégration. Depuis, plusrien. Je vous rappelle que j’ai été entendu,en 2016, par le juge d’instruction. A la fin decette audience, le magistrat ne m’a riensignifié. Depuis, plus rien. Je pense qu’il n’aretenu aucune accusation contre moi. Dèslors, si je ne suis pas inculpé, je suis doncinnocent. Alors pourquoi on m’a suspendu?» L’administration aurait-elle commis un

abus contre l’ex-chef de l’exécutif de Souk-

el-Had puisque, à en croire l’intéressé,aucune accusation ne lui a été signifiée et,par conséquent, il ne fait pas l’objet de pour-suite judiciaire ? Pour qu’il y ait suspensiond’élus, des conditions juridiques doiventêtre, en effet, invoquées. Ces conditions tirent leur substance

essentielle dans l’article 43 du code commu-nal qui stipule : «L’élu faisant l’objet de pour-

suites judiciaires pour crime ou délit en rap-port avec les deniers publics ou pour attein-te à l’honneur ou ayant fait l’objet demesures judiciaires ne lui permettant pas depoursuivre valablement l’exercice de sonmandat électif, est suspendu par arrêté duwali, jusqu’à intervention de la décision défi-nitive de la juridiction compétente.»

abachi L.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - Page 6Régions

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La cérémonie a eu lieu enprésence des parents et desproches, des élus locaux etnationaux, du mouvement asso-ciatif, des partenaires du secteurde l’éducation, de la Fédérationdes parents des élèves et dessyndicats ainsi que des repré-sentants de la presse. Cettecérémonie a été rehaussée parla présence officielle de mada-me le wali, Labiba Ouinez, duprésident de l’APW, M. AhmedBelgherras, et de la directrice del’éducation, Mme Abid Zoulikha. D'emblée, le chef du bureau

des activités culturelles et spor-tives au niveau de la Direction arappelé à l'assistance les péripé-ties de la préparation spécialedes trois examens à commencerpar la cellule des examens quise sont déroulés dans de trèsbonnes conditions en remerciantles services de sécurité pour leurrôle irréprochable dans la réussi-te du déroulement des examens. La première responsable du

secteur de l'éducation, en l'oc-currence la directrice de l’éduca-tion, Mme A. Zoulikha, dira :«Ces excellents résultats réali-sés sont un défi car ils n’ont pasété pronostiqués avant les datesde ces examens pour plusieursfacteurs objectifs. Je remercietous ceux qui ont contribué à cetexploit qui traduit les effortsdéployés dans les paliers et l’ef-ficacité des réformes entaméesdans le secteur de l’éducation

nationale en adéquation avecles normes internationales. Jecite élogieusement le soutienmatériel et moral de la wilaya etde l’APW et les partenairessociaux.»Concernant l’examen de fin

du cycle primaire, le taux deréussite est de 90.9, soit la troi-sième place à l’échelle nationaleet les 95.65% des élèves de 5eannée primaire passeront enpremière année moyenne. En récompense, les cinq lau-

réats, des filles, ont obtenu unemoyenne de 10/10 et l’école pri-maire lauréate avec son taux deréussite 100% Guettay-Kaddourde Aïn-Témouchent de la nou-velle ville ont été honorées.

Le directeur de cet établisse-ment primé, M. Graoui, dira àcette occasion : «Mes 77 élèvesont réussi leur examen. Ceciexplique le travail sérieux etcontinu de l’équipe pédago-gique, des efforts des élèves etl’accompagnement des inspec-teurs de la 5e circonscription deAïn-Témouchent.» Pour l’exa-men du BEM, le taux de réussiteest de 67.40%, le CEM El-Wiamd’El-Amria a enregistré un tauxde réussite de 94.55% et 4élèves lauréats, également de lagent féminine, ayant obtenu desmoyennes supérieures oscillantentre 18.98 et 18.56, ont étéégalement auréolés. Enfin, pour l’examen du bac,

le taux de réussit était de60.86%, trois lauréats au niveaude la wilaya ont obtenu desmoyennes dépassant les 18/20,en l'occurrence : Hamouti NourEl Houda,18.67, suivie de AttarAchraf Abdallah,18.63, et

Tabache Hadjer 18.41. Ces troisprodiges ont été récompensésavec des microordinateurs et ilsbénéficieront également d’unvoyage touristique à destinationde l’Espagne avec prise en char-ge totale. Il est à rappeler que lapremière lauréate précitée etdeux autres lauréats KhelladiYacine et Mengouchi Walid,déclarés lauréats nationaux,chacun dans sa branche, ont étéhonorés mardi dernier au niveaude la présidence.L’établissement Hadj-

Bouziane, classé premier àl’échelle de la wilaya avec untaux de 89.36%, a été élogieuse-ment récompensé. En marge decette cérémonie, différentsélèves ayant brillé dans les acti-vités pédagogiques complémen-taires ont été également hono-rés en cette cérémonie sanction-nant la fin de l'année scolaire2016-2017.

S. B.

AÏN-TEMOUCHENT

Les lauréats des différents examensde fin d’année récompensés

Les éléments de la Protection civile dela wilaya de Aïn-Témouchent sont interve-nus hier, vers les coups de 13h, pour unincendie qui s'est déclaré dans une habi-tation implantée dans une exploitationagricole dénommée Boumenad-Lakhdardans la commune de Hammam Bou-Hadjar.

L'incendie qui s'est propagé dans l'écurie avoi-sinant l'habitation a ravagé plus de 1 000 bottesde foin, et plus de 30 quintaux d'orge qui étaient

dans l'écurie. Le toit de l'écurie s'est effondré parla force des flammes, deux chambres de l'habita-tion ont été partiellement détruites par lesflammes, de même pour les couvertures et objetsdomestiques. les premiers secours ont été prodi-gués à une femme et un homme qui avaient unproblème de respiration, ils ont été transportésaux urgences de l’hôpital de la ville.L'intervention très rapide des pompiers de trois

unités de El-Maleh, Aïn El-Arba et Hammam Bou-Hadjar a permis de sauver l'habitation avec tousses effets dont trois bonbonnes de gaz.

S. B.

HAMMAM BOU-HADJAR

1 000 bottes de foin et 30 quintauxd'orge partis en fumée

Fidèle à ses traditions, la wilaya de Aïn-Témouchent a orga-nisé hier, au niveau de la salle des réunions de l’APW de lawilaya de Aïn-Témouchent, une réception en l'honneur desélèves qui ont obtenu de bonnes moyennes dans les trois exa-mens scolaires, à savoir fin du cycle primaire, brevet d’ensei-gnement moyen et baccalauréat de l’année 2017.

BOUMERDÈS

Après avoir été suspendus, 2 mairesexigent leur réintégration

Deux maires – suspendus en 2016 par Yamina Zerhouni, l’ancien wali deBoumerdès ; il s’agit de Sid Ali Aït Si Larbi (Boumerdès-Ville) (FFS) et deBoualem Goumettre (Souk-el-Had) (PT) s’étonnent du retard que met l’actuelwali pour leur restituer leurs mandats et les réintégrer à leurs postes demaire.

TLEMCEN

Saisie de 20 kgde kif à SebdouLes éléments de la douane, opérant

sur l’axe Sebdou Terny-Sebdou-Laricha,ont intercepté une Renault Symbol dansun barrage à Terny, dans la commune deMansourah. Lors de la fouille du véhicule,les douaniers ont découvert une quantitéde 20 kg de kif, dissimulée dans le réser-voir. Le mis en cause a été présenté aumagistrat instructeur et la valeur de lasaisie est estimée à 2 200 000 DA etl’amende à 22 000 000 DA.Harcelés sur la bande frontalière, les

trafiquants se rabattent sur les localitésde la steppe qui n’échappent pas aucontrôle des brigades des douanes etdes barrages de la gendarmerie, qui arenforcé son dispositif de contrôle durantla période estivale.

M. Z.

Classée 3e en 2015, cetteannée, elle est au 5e rang àl’échelle nationale avec 38 feuxde forêt et 452,14 hectares demassif forestier ravagés par lesflammes.

Le parc forestier de Sidi-Bel-Abbès est composé de 92% depin d’Alep et les pertes concer-nent notamment ce dernier. Pasd’indemnisation pour la wilaya,car elle n’a pas enregistré de vic-times ni de préjudices sur lesbiens privés, a-t-on appris desources sûres. Sidi-Bel-Abbèsdoit compter sur elle-même pourrégénérer son parc forestier.

Depuis le 29 juillet dernier, lemassif de Djbel Kbir de la petitelocalité de Ikti (Sidi-Ali-Benyoub)est en proie aux flammes. Dans lasoirée du lundi, la Protection civi-

le, qui a mobilisé une colonnemobile, était encore sur les lieuxdu sinistre pour tenter de circons-crire le feu dévastateur qui arépandu une chaleur torride sur larégion. La Protection civile, quifait chaque saison estivale face àdes brasiers gigantesques, a été,cette fois, confrontée à un terrainaccidenté difficile d’accès, ce quia énormément ralenti sa progres-sion vers les lieux du sinistre.

Au total, Sidi-Bel-Abbès aenregistré depuis le 1er juin 38feux de forêt qui ont ravagé452,14 ha de pin d’Alep. La plusgrande perte a été enregistrée àOued-Sebaâ, dans le sud de lawilaya, où quelque 255 ha de pind’Alep ont été ravagés par leslangues des feux.

A. M.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE 7Régions

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GUELMA

Coup de chaudsur la région

Guelma a battu des records de chaleur, depuisdimanche dernier. De fortes températures jamaisatteintes à cette période de l’année, et qui doiventse poursuivre jusqu’au week-end, et même plus. Iln’a jamais fait aussi chaud en été, depuis desdécennies.

La plus forte température a été enregistréelundi où le mercure a dépassé les 47 degrés à 13heures. Les prévisions météo révèlent que les tem-pératures minimales devraient se situer «entre 21et 23°C». Les maximales, elles, tournent autour de39 à 42°C. D’après les mêmes services, le thermo-mètre pourrait encore s’affoler dans les 6 pro-chains jours.

Cependant, ajoute notre source, «dès mardiprochain, une baisse sensible des températuresest attendue à Guelma». Face à ce climat, les res-ponsables locaux du secteur de la santé appellentà la vigilance.

Des communiqués du service de la préventiongénérale de la wilaya ont alerté sur «les complica-tions liées aux fortes températures et rappellent lesprécautions à prendre, notamment pour lesenfants, les malades chroniques, les femmesenceintes et les personnes âgées» : éviter les sor-ties inutiles entre midi et quatorze heures, boirerégulièrement et éviter les efforts physiques.

Noureddine Guergour

BLIDA

Un trentenairerepêché mort d’unpuits à MouzaïaLe corps d’un homme âgé d’une trentaine d’an-

nées a été repêché d’un puits situé dans un quar-tier populaire à Mouzaïa, à 15 kilomètres à l’ouestde Blida.

C’est suite à sa disparition que ses parentsavaient donné l’alerte. C’est ainsi les recherchesont abouti à sa découverte dans le puits. Uneenquête a été ouverte pour déterminer les circons-tances de la chute de la victime dans le puits.

Par ailleurs, une femme, la cinquantaine, quitravaillait en qualité d’enseignante et qui vivaitseule, a été retrouvée morte dans son apparte-ment situé à Larbaâ, à 35 kilomètres à l’est deBlida.

Le corps de la victime a été transféré à lamorgue de l’hôpital de Meftah où il a subi uneautopsie pour connaître les raisons de son décès.

M. B.

774 projets ont été finan-cés par l’Agence nationalede soutien à l’emploi dejeunes (Ansej) pour les can-didats diplômés universi-taires, des instituts etcentres de formation pro-fessionnelle et ce, depuissa création en 1998.

Ces journées portesouvertes visent à faire décou-vrir aux étudiants les diffé-

rents projets proposés parl’agence, mais aussi à faireconnaître le processus et lesmécanismes nécessaires à lacréation et au montage deprojets. Des journées «portesouvertes», sont organiséesdepuis dimanche pour lesnouveaux bacheliers et lescandidats diplômés des insti-tuts et autres CFPA de la for-mation professionnelle en vue

de les inciter à adhérer auxdifférents dispositifs portéspar l’agence.

Le directeur de l’Ansej dewilaya, M. Nouhila Abdellah, arévélé que les projets pourcette catégorie de personnesa permis la création de 1 420emplois dans plusieurs sec-teurs tels que le tourisme,l’agriculture, les services, l’hy-draulique, les travaux publics

et bâtiments, l’énergie solaireet le recyclage. Le montant del’investissement de chaqueprojet est de 300 millions decentimes en moyenne.

Par ailleurs, quelque 600jeunes bénéficiaires du dispo-sitif de l’Ansej ont été formésdans le domaine de la gestionde l’entrepreneuriat depuisl’année 2013.

A. B.

MOSTAGANEM

L’Ansej à l’assaut des universitaires

Un drame a secoué deux famillesvoisines, avant-hier, à la cité 60 loge-ments au quartier de Mont-Plaisir àMostaganem. Un enfant, répondant auxinitiales de B. W., âgé à peine de 9 ans,a tué accidentellement son copain

du même âge à l’aide d’un appareilcellulaire. Selon les éléments de l’en-quête, l’enfant, en s’amusant, a lancépar inadvertance un portable qui a atter-ri sur la tête du jeune garçon, ce qu’il luia provoqué un traumatisme crânien. La

victime est décédée peu de tempsaprès aux UMC où elle a été évacuéeen urgence. La police a ouvert uneenquête sur les circonstances de l’acci-dent.

A. B.

SIDI-BEL-ABBÈS

Les feux ravagent les massifs forestiers

,Mais, qu’est-ce qui poussent cer-tains individus peu enclins à respecterl’environnement, à jeter leurs déchetsdans la nature ? L’impunité diriez-vous! En fait, la réponse n’est pas du toutfausse, parce que c’est vrai.

Il nous a été donné de constater qu’enbordure des routes nationales, de wilayasou encore communales, des déchargessauvages sont visibles, où toutes sortesde déchets s’amoncellent, donnant uneimage hideuse de l’endroit. Selon certainscitoyens que nous avons approchés, leprocédé est simple, quand un quidam afini ses travaux engagés au niveau de sanouvelle construction ou de son logement,et pour se débarrasser des amas dedéblais, il fait appel à un camion, de préfé-rence à «benne».

Une fois le chargement effectué, lecamionneur le déverse en bordure d’uneroute loin des regards et le tour est joué, nivu ni connu.

D’autres énergumènes se débarras-sent sans scrupules de leurs pneus usa-

gés, batteries et autres produits toxiquesqu’ils jettent sans aucun état d’âme dansla nature ou sur les berges des coursd’eau. Tous ces comportements qui por-tent préjudice à l’environnement semblentse faire dans l’impunité totale, et jamaisnous n’avons entendu quelque part qu’un

individu qui s’adonne à la pollution de l’en-vironnement ou à la création dedécharges sauvages a été un jour inquiétéou verbalisé, on fait comme si aucuneautorité n’existe et le laxisme encourageces comportements préjudices.

A. Rahmane

ENVIRONNEMENT

Les décharges sauvagesse multiplient à Relizane

Sidi-Bel-Abbès a reculé jusque-là de deux places dans leclassement des wilayas les plus touchées par les feux deforêt.

Un enfant tue par inattentionson petit copain de quartier

Le Soird’Algérie Contribution Mercredi 2 août 2017 - PAGE 8

REDHA

Un patriote intègre qui π«Les lions ne meurent pas, ils

disparaissent. »(Proverbe de l’Algérie profonde)

«Un moudjahid de la plume s’en estallé sans bruit, sans m’as-tu vu. Un hom-mage mérité de la nation lu a été rendu. Ilétait le dernier Algérien encore en vieayant négocié ce texte historique qui mit

fin à la guerre d’Algérie. Redha Malek étaitmembre de la délégation algérienne lorsdes Accords d’Evian en mars 1962. Aprèsl’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet1962, Redha Malek a mené une longuecarrière diplomatique. Il fut tour à tourambassadeur à Paris, Londres, Moscou,Washington, Belgrade et a été ministredes Affaires étrangères. Redha Malek aété membre du Haut-Comité de l’Etat(HCE), une instance collégiale qui a dirigél’Algérie de 1992 à 1994. Il a aussi étéPremier ministre de 1993 à 1994 avant defonder un parti politique, l’Alliance natio-nale républicaine (ANR), en 1995. Auteurde plusieurs livres, il était partisan de laséparation du pouvoir et du religieux.»(1)

Voilà résumé en quelques lignes lesacerdoce d’un homme qui a consacré savie au service de l’Algérie. Cependant ilnous a paru utile de retracer son parcoursà travers trois haltes pour tenter de cernerla personnalité de ce patriote au longcours qui, comme tout homme a eu sesfaiblesses, mais au final laissera, je l’es-père, une trace qui servira de repère aumême titre que les géants d’une Révolu-tion qui fut dure avec ses enfants mais quifut épique par le souvenir qu’elle a laisséau monde.

Le patriote dans la RévolutionRedha Malek est avant tout un intellec-

tuel venu à la Révolution avec tout ce quecela comporte d’abandon de situationsociale. Il était étudiant et inscrit dans

deux cursus. Il sera de ceux qui créèrentl’Ugema en s’engageant dans la lutte delibération. Les dirigeants algériens ne setrompèrent pas en lui confiant la directionde la création ex nihilo du journal de laRévolution El Moudjahid. Il en fit une réfé-rence et à titre personnel pour avoir lu les

trois tomes édités dans les pays de l’Est,j’y ai trouvé une mine d’informations surl’histoire de l’invasion coloniale, commeces fêtes et bals donnés par Bugeaud oùl’on faisait défiler, comme rapporté par lejournal, des Algériens avec une pancarteaccrochée au cou portant la mention :«Arabes soumis.» Il y eut des rédacteursadmirables et il n’est pas rare de trouver

des éditoriaux signés par de grandshommes, je veux citer Abane Ramdane,Redha Malek, Pierre Chaulet, FranzFanon et tant d’autres qui ont réussi letour de force, avec des moyens dérisoires,de donner une dimension planétaire à laRévolution.

Yves Courrière raconte comment —avec des faibles moyens, en utilisant lespossibilités d’une grande ville pour fairele tirage de communiqués — les diplo-mates algériens, faisant preuve d’audaceet naturellement de compétences, damè-rent le pion aux Nations unies où ils luttè-rent pied à pied contre la propagande dela délégation française en proposant auxdiplomates des Nations unies des ana-lyses pertinentes qui contredisaient lesarguments de l’adversaire et d’année enannée l’Algérie combattante engrangeaitles soutiens. Ce sera la même école quidonna une dimension aussi importanteque celle du maquis à la Révolution.

C’est donc tout naturellement queRedha Malek sera nommé porte-paroledes négociations, d’abord à Melun, puis àEvian. Dans son ouvrage L’Algérie àEvian, Redha Malek raconte comment lesnégociations furent difficiles – qui n’ontrien à voir avec celles ayant amené à l’in-dépendance du Maroc et de la Tunisie,voire de la dizaine de pays africains qui lefurent d’un coup avec des négociateursfrançais rompus aux arcanes de la diplo-matie et des diplomates algériens qui,pour certains, étaient trentenaires, purenttenir la distance.

Redha Malek a souligné dans sonouvrage L’Algérie à Evian, véritable mined’informations, quelques moments diffi-ciles des négociations ; l’entêtement de laFrance à revendiquer la partition du Saha-ra, et l’extraterritorialité de la communautéeuropéenne – une enclave française enterre algérienne – qui furent finalement

abandonnés par la partie française Zineb Merzouk rapporte aussi des

extraits de l’ouvrage : «Les derniers jours,lit-on, des négociations sont ponctués parde la nervosité, des incertitudes, desdésaccords de part et d’autre. Et le tempsparaît si long… Le samedi 17 mars, l’am-biance est fébrile à l’Hôtel du Parc. Nousdevons les revoir et vérifier, en particulier,si les différents amendements qui ontdonné lieu à tant de veilles y figurentbien», écrit Redha Malek. Dimanche 18mars. Les négociateurs se retrouvent enfin de matinée pour une dernière lectureavant le moment tant attendu. (…) Malekqualifie la scène qui suit de spectacleinsolite : «Les membres de la délégationfrançaise nous lisant, tour à tour et àhaute voix, les 98 pages des accords.Nous suivons studieusement sur nosdocuments. (…) Le moment historiquearrive enfin. La signature du document.Les membres de la délégation sont surprisde voir les trois ministres français apposersuccessivement leur paraphe. Quant vientle tour de la délégation algérienne, racon-te Redha Malek, Krim a un moment d’hé-sitation. Dahlab le sort d’embarras, endéclarant que pour ce qui est de l’Algérie,seul le chef de sa délégation est habilité àsigner.» Passé l’effet de surprise, «le vice-président du GPRA assume pour la posté-rité son acte historique, en toute simplici-té, sous le regard ému de ses collègues».Une poignée de main entre les membresdes deux délégations, qui s’en étaient

abstenus jusqu’ici, scelle l’accord et laréconciliation. Il est 17h30.»(2)

«On ne fête pas Waterloo, m’avouera,un jour, un des négociateurs français lesplus en vue. J’ai trouvé le jugement exces-sif, mais il décrivait sans doute le senti-ment dominant. Pour ce qui est de la délé-gation algérienne, ses membres affichentclairement leur joie. L’autosatisfactionn’était pas le fort du FLN et, la fatigueaidant, le cœur n’y était plus pour savou-rer un moment si ardemment attendu. Nospensées allaient plutôt à nos proches, auxfigures amies, aux innombrables compa-gnons de lutte qui, victimes de l’idéal qui aremué l’Algérie dans ses profondeurs,n’étaient plus là pour assister avec nous àsa concrétisation. Non ! (…) Le lende-main, 19 mars 1962, à midi, la guerre d’Al-gérie sera officiellement terminée.»(2)

Au service d’une diplomatie lumineuse des années 1970

Un deuxième volet d’une carrière richeest celui de participer à une diplomatieactive héritière de l’aura de la Révolutionqui faisait que la voix de l’Algérie portaitaux quatre coins du monde et naturelle-ment en Afrique. Ce fut le sommet deschefs d’Etat de l’Opep à la veille de 1973.Ce fut la période du Nouvel Ordre écono-mique international aux Nations unies en1974 proposé par Boumediene. Ce seral’élection de Abdelaziz Bouteflika comme

président de la session des Nations unies,session qui a vu pour la première fois Yas-ser Arafat à la tribune des Nations unies.

Deux évènements mirent Redha Malekaux premières loges. Redha Malek avaitde la considération pour le général deGaulle. Il voyait en lui un adversaire pres-tigieux qui malgré des tergiversations quiont fait durer la guerre plusieurs années aété contraint à négocier l’indépendance.En tant qu’ambassadeur en France de1965 à 1970, avec une équipe de diplo-mates chevronnés avec notammentAbdelkrim Chitour, Redha Malek racontequ’après la remise des lettres de créancele général de Gaulle, dérogeant au proto-cole, lui fit des recommandations sur lerôle leader que l’Algérie devait avoir enAfrique. Ironie du sort, le problème deMers El- Kebir sera réglé définitivementdurant cette période.

A Evian la France voulait faire de deMers El-Kebir une enclave. L’Algérie refu-sa la demande d’un bail de 99 ans, elleaccepta un bail de 15 ans, qu’elle ne rati-fia jamais. «Notre stratégie, écrit-il, a portéses fruits puisque Mers El-Kebir a été éva-cué en 1968. J’étais alors en poste àParis. Le président Houari Boumedienem’avait chargé de traiter ce dossier avecle général de Gaulle. Au terme d’une séried’audiences, il m’a dit : “Vous voulez quel’on parte ? Eh bien nous partons !”.»

Dans le même ordre de considération,lors du détournement de l’avion d’El Al, deGaulle avait dans un premier tempsdemandé à l’Algérie, par l’intermédiaired’Hervé Alphand, de laisser partir l’avion.L’Algérie demanda à ce que la demandesoit officielle. Entre-temps, l’armée israé-lienne avait attaqué la Jordanie. Ceci fitchanger d’avis de Gaulle qui le fit savoiraux Algériens. C’est dire si à l’époques’agissant des grands équilibres dumonde l’Algérie était consultée en prioritéparmi les pays africains et arabes.

La deuxième affaire dans laquelle s’estillustrée Redha Malek sera l’affaire desotages américains en 1980. L’aura de l’Al-gérie jointe au savoir-faire du ministre desAffaires étrangères, Mohamed SeddikBenyahia, avec une équipe de diplomatesde talent, dénoua d’une façon apaisée, àla satisfaction des deux parties (Iran etEtats- Unis), la crise. Quatre hommes ontété constamment en première ligne dansles négociations pour la libération desotages : MM. Behzad Nabavi, ministred'État iranien pour les Affaires exécutives,Warren Christopher, secrétaire d'Étatadjoint américain, Redha Malek et Abdel-krim Gheraieb, respectivement ambassa-deurs d'Algérie à Washington et à Téhé-ran. Il convient également de mentionnerle nom de M. Seghir Mostefaï, qui dirigeaitla Banque centrale d'Algérie, et dont lesconseils techniques ont été précieux.

Par le professeur Chems Eddine Chitour

Redha Malek est avant tout un intellectuel venu àla Révolution avec tout ce que cela comporte

d’abandon de situation sociale. Il était étudiant etinscrit dans deux cursus. Il sera de ceux qui créèrentl’Ugema en s’engageant dans la lutte de libération.Les dirigeants algériens ne se trompèrent pas en lui

confiant la direction de la création ex nihilo dujournal de la Révolution El Moudjahid.

A Evian la France voulait faire de de Mers El-Kebirune enclave. L’Algérie refusa la demande d’un bailde 99 ans, elle accepta un bail de 15 ans, qu’elle neratifia jamais. «Notre stratégie, écrit-il, a porté sesfruits puisque Mers El-Kebir a été évacué en 1968.J’étais alors en poste à Paris. Le président HouariBoumediene m’avait chargé de traiter ce dossieravec le général de Gaulle. Au terme d’une série

d’audiences, il m’a dit : “Vous voulez quel’on parte ? Eh bien nous partons !”.»

Redha Malek a souligné dans son ouvrage L’Algérieà Evian, véritable mine d’informations, quelques

moments difficiles des négociations ; l’entêtement dela France à revendiquer la partition du Sahara, et

l’extraterritorialité de la communauté européenne –une enclave française en terre algérienne – qui furent

finalement abandonnés par la partie française

Le Soird’Algérie Contribution Mercredi 2 août 2017 - PAgE 9 MALEK

avait l’Algérie au cœurCe fut à l’échelle planétaire un évène-

ment, les otages américains reçus à Algeret «remis» par Mohamed Seddik Benya-hia, notre ministre des Affaires étran-gères, au secrétaire d’Etat américain War-ren Christopher. On apprendra plus tardque les Américains, malgré la rupture desrelations diplomatiques avec l’Iran, eurentun comportement ambivalent en aidantles Iraniens dans leur guerre avec l’Irak,ce sera le fameux scandale Irangate…

La décennie noire et l’échec de la transition

Les convulsions du pays à la fin desannées 1980 amenèrent le FIS aux portesdu pouvoir. Le coup d’arrêt donné au pro-cessus électoral fut soutenu par plusieurspersonnalités politiques et militaires.Redha Malek en fera partie. Il s’est tou-jours déclaré, sans atermoiement ni calculpoliticien, partisan de la séparation entrele politique et le religieux. Il sera nomméaprès la mort de Mohamed Boudiaf,membre du Haut-Comité d’Etat (HCE),une instance collégiale qui a dirigé l’Algé-rie de 1992 à 1994. Dans une déclaration à Jeune Afrique,

Redha Malek donnera sa vision des évè-nements : «L’Algérie a lutté pendant huitannées, a réussi sa révolution. Mais celle-ci reste inachevée. Car il fallait non seule-ment arracher l’indépendance, mais aussiorganiser une société juste et moderne, etpromouvoir les libertés fondamentales.Liberté de conscience, liberté d’opinion,liberté d’expression, justice sociale… Jem’oppose à ceux qui disent que rien n’aété fait, mais il reste encore beaucoup àfaire. Nous ne devons pas nous endormirsur l’oreiller de l’indépendance et de lasouveraineté. L’indépendance signifie quenous sommes sur la sellette de l’Histoire.Voyez ce qui se passe dans le mondearabe. Il y a eu des dictatures inaccep-tables, contraires à l’évolution et au pro-grès. Les Constitutions doivent être res-pectées au même titre que l’alternance aupouvoir. Les portes de la démocratie ontété ouvertes en Algérie en 1991. Mais desforces rétrogrades s’y sont engouffrées.Nous avons été obligés de réagir. Contrevents et marées, nous sommes parvenusà maintenir le caractère moderne de l’Al-gérie. J’aimerais que nos frères arabesprofitent de cette expérience. Ils doivent

savoir que la démocratie ne crée pasautomatiquement le progrès. Les élec-tions libres sont une chose, mais si lepays, ou l’État, est en crise, commentpeut-on les organiser ? Cela peut condui-re à une aventure dangereuse. Quant auxislamistes, au nom de quoi se permettent-ils de confisquer une religion ?»(3)

S’agissant de la situation de l’Algérie etaprès la décennie noire Redha Malek estde ceux qui constatèrent l’échec de latransition du pouvoir militaire vers le civil.Pour lui, la transition qui devait commen-cer en 1999 avec l’arrivée au pouvoir d’unprésident civil n’a pas abouti. Fayçal Métaoui écrit à ce sujet : «Pour

Redha Malek le blocage ne viendrait pasde “généraux” accrochés à leurs privi-lèges. Car “Un retrait de l’armée de ladécision politique provoquerait une vacui-té du pouvoir, que la société civile, encorefragile, et que les partis divisés sur desquestions de fond n’arriveraient pas àcombler”, il en appelle à une “transition”.Simultanément, les forces démocratiquesdoivent s’organiser afin de se constitueren force sociopolitique consistante, l’ar-mée, de son côté, devra effectuer gra-duellement son retrait de façon planifiée.»«Dans quelques années, nous seronsquarante millions d’habitants. On ne peutplus diriger quarante millions d’Algériens

avec des méthodes vétustes !» Pour lui,l’inconsistance des institutions, le déclindu sentiment national et la perte du senscivique ne permettent pas une «interpré-tation sereine» du passé. «Les malheursindicibles du présent sont automatique-ment imputés à la Révolution transforméeen boîte de Pandore historique», a-t-ilregretté dans la préface du livre.(4)

Redha Malek formait un bloc monoli-thique avec l’amour du pays. Renvoyantdos à dos les révisionnistes visant à fairecroire que la France nous a donné l’indé-pendance, et ceux qui veulent faire ducombat de tous les Algériens un fonds

exclusif au service d’une évanescentefamille révolutionnaire dont on peut douterde la valeur ajoutée et qui font dans lafuite en avant exigeant une repentance, ildéclare : «Nous n’avons pas de complexeà avoir, et absolument rien à demander.Cela dit, l’adoption d’une loi déclarant lecaractère positif de la colonisation est unevéritable provocation. Faut-il rappeler le

génocide lors de la conquête de l’Algérie,les barriques d’oreilles coupées, les enfu-mades, les massacres ? Il nous suffit éga-lement de rappeler le code de l’indigénat. La France a voulu faire de nous des

sous-hommes.» Avec la disparition deRédha Malek, l’Algérie perd un de sesderniers repères historiques. Plus quejamais et par les temps qui courent d’ano-mie du sens d’une perte de repères, il estimportant que la jeunesse sache que l’in-dépendance de l’Algérie ne fut pas uncadeau. C’est tout un peuple uni dans l’ef-fort de libération du pays du joug colonial.Plus que jamais l’histoire trois fois millé-naire reste à écrire.

C. E. C.

1.http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/29/algerie-mort-de-redha-malek-negociateur-des-accords-d-evian_5166484_3212.html2.Zineb Merzouk

http://www.jijel.info/forums/thread-505.html3.http://www.jeuneafrique.com/142387

/politique/alg-rie-r-dha-malek-notre-r-volu-tion-est-inachev-e/4.Fayçal Métaoui http://www.algeria-

watch.org/fr/article/pol/anp_presidence/redha_malek_diagnostic.htm

Redha Malek.

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Les convulsions du pays à la fin des années 1980amenèrent le FIS aux portes du pouvoir. Le coup

d’arrêt donné au processus électoral fut soutenu parplusieurs personnalités politiques et militaires.

Redha Malek en fera partie. Il s’est toujours déclaré,sans atermoiement ni calcul politicien, partisan de laséparation entre le politique et le religieux. Il sera

nommé après la mort de Mohamed Boudiaf, membredu Haut-Comité d’Etat (HCE), une instance collégiale

qui a dirigé l’Algérie de 1992 à 1994.

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Ces dernières heures, la coali-tion a lancé des frappes contreplusieurs villages et villes à l'estde la Syrie, dans la province deDeir ez-Zor, a indiqué l'agence.

Cette «agression est un mas-sacre, avec plus de 60 personnestuées et des dizaines d'autres,majoritairement des femmes etdes enfants, blessées», a dit lamême source.

Ces raids interviennent moinsde 48 heures après les frappes dela coalition américaine ayant viséun hôpital de la ville de Boukamal,dans la banlieue de Deir ez-Zor,tuant six civils, dont des femmeset des enfants, et en blessant desdizaines d'autres.

La coalition antiterroriste diri-gée par les Etats-Unis mène uneoffensive contre les positions dugroupe terroriste Daesh dans lenord de la Syrie depuis 2014.

Le ministère syrien desAffaires étrangères a appelé leConseil de sécurité de l'ONU àdissoudre cette coalition, affir-mant que l'alliance a été forméesans l'accord du gouvernementsyrien.

Damas affirme également quecette coalition a été formée endehors du cadre de l'ONU, souli-gnant que le Conseil de sécurité ala responsabilité de maintenir lapaix et la sécurité au niveau mon-dial et doit donc mettre fin aux«crimes» de la coalition maisaussi veiller à l'application desrésolutions du Conseil ayant traità la lutte contre le terrorisme.

Selon l'agence Sana, lesfrappes de la coalition internatio-nale ont fait des centaines de vic-times parmi les civils à travers denombreuses villes et villages rele-vant de la province de Deir ez-Zor

dont Zianat, Djebour, Hassaket etBoukmal, les 3, 12, 18, 24, 27, 29et 30 juillet 2017.

Par ailleurs, le Président El-Assad a affirmé lundi que l'arméesyrienne s'approchait de la victoi-re face aux groupes terroristes, arapporté l'agence de presseSana.

A l'occasion du 72e anniversai-re de la fondation de l'arméesyrienne, M. El Assad a fait savoirque l'armée syrienne avait «réussià accomplir de grands progrèsface à un ennemi terroriste sansprécédent».

«Nous affrontons un ennemiterroriste comme l'Histoire n'en ajamais connu», a déclaré lePrésident syrien, soulignant quecet ennemi était «appuyé par despuissances régionales et interna-tionales qui cherchent à contrôlerla région tout entière».

«Aujourd'hui, vous écrivez lespages glorieuses de l'Histoire etapprochez de la victoire grâce àvotre fermeté et détermination»,a-t-il déclaré devant l'armée.

L'armée syrienne a réalisé degrandes avancées dans la bataillecontre les groupes terroristes,dont le groupe Daesh et le Fatahal-Cham (ex-Front al-Nosra) affiliéà «Al-Qaïda».

L'armée syrienne a récemmentlibéré une grande partie du désert

syrien des mains de Daesh enavançant dans l'est de la provincecentrale de Homs et en chassantle Fatah al-Cham de la ville deFleita dans la région deQalamoun (ouest), proche de lafrontière libanaise.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE10Monde

Au moins 60 civils ont été tués dans des frappesaériennes de la coalition internationale conduite par lesEtats-Unis dans la province de Deir ez-Zor, dans l'est de laSyrie, a rapporté hier l'agence de presse syrienne Sana.

Les frappes de la coalition internationale ont fait des centaines de victimes.

SYRIE

Au moins 60 civils tués dans des frappesaériennes de la coalition proaméricaine

L'audience se déroule dans laprison de Sincan, où une immen-se salle pouvant accueillir plus de1 500 personnes a été aménagéespécialement pour la tenue deprocès géants liés au putschmanqué il y une année, selon lesmédias. Les prévenus sont soup-çonnés d'avoir orchestré le coupmanqué contre le PrésidentRecep Tayyip Erdogan depuisune base aérienne au nord-ouestd'Ankara, présentée comme lecentre de commandement desputschistes. C'est depuis cettebase à Akinci, affirment les autori-tés, que les ordres ont été donnésaux pilotes de l'armée de l'air quiont bombardé le Parlement et lepalais présidentiel dans la nuit du15 au 16 juillet 2016.

Parmi les suspects qui sontjugés, 461 sont en détention, 7autres sont en fuite alors que lesautres comparaissent libres. Leprincipal suspect jugé par contu-mace est le prédicateur FethullahGülen, (exilé aux Etats-Unis),accusé par Ankara d'être l'instiga-teur du putsch, ce que ce dernierdément.

Adil Oksuz, considéré commele chef opérationnel des put-schistes, est lui aussi en fuite. Ilavait pourtant été arrêté après lecoup d’Etat avant d'être libéré surordre d'un juge.

Son second, l'homme d'af-faires Kemal Batmaz, détenu

dans une prison près d'Ankara,sera en revanche présent au tri-bunal. L'ancien chef de l'armée del'air Akin Ozturk figure lui aussiparmi les suspects déjà en déten-tion. Avec d'autres accusés, il estjugé dans plusieurs procès en lienavec le putsch manqué.

Plusieurs chefs d'accusationont été retenus contre les sus-pects, allant de tentative d'assas-

sinat de M. Erdogan à violation dela Constitution.

Le chef d'état-major, le généralHulusi Akar, et d'autres hauts gra-dés de l'armée avaient en outreété séquestrés sur la based'Akinci par des militaires factieuxavant d'être relâchés le 16 juillet2016 au matin. Un imposant dis-positif de sécurité a été déployépour l'audience, mobilisant 1 130

agents de sécurité à l'intérieur etaux abords de la salle, selonl'agence Anadolu.

En mai, un autre procès impli-quant plus de 200 instigateursprésumés du putsch manqué s'yétait ouvert sous haute sécurité.Un procès similaire pour quelque330 suspects avait débuté enfévrier dans la même salle d'au-dience.

Quelque 250 personnesavaient été tuées lors de la tenta-tive de coup d'Etat, ainsi que 24putschistes présumés.

Plusieurs procès de put-schistes présumés se sontouverts ces derniers mois enTurquie où plus de 50 000 per-sonnes soupçonnées d'être liéesau réseau Gülen, ont été arrêtéesdepuis la tentative de coup d'Etat.

TURQUIE

Ouverture du plus grand procèsde putschistes présumés

Le procès de près de 500personnes soupçonnéesd'avoir pris part au coupd'Etat manqué du 15 juillet2016 en Turquie s'estouvert hier, ont rapportédes médias.

DJIBOUTI

La Chine inaugure sa première base à l'étranger

L'ouverture de la base a étémarquée par une cérémonie enprésence du numéro deux de lamarine chinoise, Tian Zhong, etdu ministre de la Défense deDjibouti, a rapporté l'agence depresse officielle.

L'annonce coïncide avec le 90eanniversaire de la fondation del'Armée rouge, un événementcélébré à Pékin par un discoursdu président Xi Jinping, qui aassuré que son pays était«confiant de pouvoir vaincre touteinvasion» potentielle.

La marine chinoise est présen-te depuis fin 2008 au large de laSomalie et dans le golfe d'Aden,dans le cadre des efforts interna-tionaux pour combattre la pirate-rie dans cette région. Mais cette«base logistique» est la premièredu genre pour Pékin.

Elle servira à soutenir «lesescortes navales en Afrique et auMoyen-Orient, les opérations demaintien de la paix (de l'ONU) etl'aide humanitaire», a indiqué lemois dernier le ministère chinois

de la Défense, en annonçant ledépart d'un premier groupe desoldats à destination de la baseafricaine.

La base servira également àPékin pour le soutien des opéra-

tions anti-piraterie et l'évacuationde ses ressortissants en cas decrise. La Chine avait annoncédébut 2016 le lancement de laconstruction de cette installation àDjibouti. Le pays africain comptedéjà des bases militaires françai-se, américaine et japonaise.

Djibouti, 800 000 habitants, eststratégiquement situé sur ledétroit de Bab-el-Mandeb, un descorridors maritimes les plus fré-quentés au monde.

Le ministère américain de laDéfense avait estimé en juin dansun rapport que cette base chinoi-se «reflète et amplifie l'influencecroissante de la Chine, qui aug-mente la portée de ses forcesarmées». Pékin avait rejeté cesaccusations et assuré que «laChine ne recherche pas l'expan-sion militaire».

A titre de comparaison, lesEtats-Unis comptent plus de 600bases militaires à l'étranger et laFrance une dizaine, selon JulietteGenevaz, chercheuse à l'Institutde recherche stratégique del'Ecole militaire française.

La Chine a inauguré hierà Djibouti sa première basemilitaire à l'étranger, auxportes de la mer Rouge, aannoncé l'agence Chinenouvelle.

Une première du genre pour Pékin.

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 2 août 2017 - PAGE 11

10e FESTIVAL INTERNATIONAL D’ORAN DU FILM ARABE

En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui décroche le Wihr d'or

Le jury de cette section dulong-métrage de fiction, présidépar le Tunisien Farid Boughdir, aégalement décerné le prix dumeilleur réalisateur à Karim Mous-saoui.

Toujours dans cette catégoriedu long-métrage de fiction, septautres mentions spéciales ont étéattribuées par le même jury.

Ainsi, la mention de la meilleu-re photographie a été attribuée auMarocain Adel Ayoub, pour le filmA la recherche du pouvoir perdu,celles des meilleurs espoirs mas-culin et féminin aux AlgériensMehdi Ramdani et Hania Amar,dans le film En attendant les hiron-delles et du meilleur second rôle,attribué à la Tunisienne DoriaAchour dans le film Demain dèsl’aube.

La mention spéciale dumeilleur scénario est revenue àNuts du libanais Henri Bargès etcelle de la meilleure actrice, à laLibanaise Darine Hamzé pour sonrôle dans Nuts. Le prix du meilleurrôle masculin a été attribué auSyrien Ayamen Zidane, dans lefilm Le père de Basil El-Khatib. Leprix du jury, enfin, a été décerné àla production algéro-tunisienneAugustin, le fils de ses larmes réa-lisé par l’Égyptien Samir Seif.

Dans la catégorie du film«documentaire», le jury, présidépar le Palestinien Michel Khelifi, adistingué La chasse aux fantômesdu Palestinien Raed Andhouni. Lejury a également attribué des men-tions spéciales pour Enquête auParadis de Merzak Allouache,Mayl ya ghzaïel de la LibanaiseIliane Al Raheb, La troupe de l’Ira-

kien Djaafar Al Bakker et YoucefChahine, le cinéma et l’Algérie deSalim Aggar.

Dans la catégorie «court-métrage», le président de jury, l’Al-gérien Karim Traïdia, a relevé lahaute qualité des 10 œuvres encompétition au point où il était dif-ficile de les départager.

Le grand prix a été décerné exæquo à Five Boys and Wheel(Cinq enfants et une roue) duPalestinien Saad Zagha et Waad-tek (Je t’ai promis) de l’AlgérienMohamed Yargui.

Le jury a également attribuéune mention spéciale à Anti-rêvedu Marocain Essam Doukhou et àBananouna de l’Égyptien NadjiIsmaïl Mohamed. Le prix du juryest revenu à Nyerkouk du Souda-nais Mohamed Kordofani. Parmiles dix courts-métrages en lice,figure un seul film algérien : Waa-dek de Mohamed Yargui.

Dans la section «panorama dufilm court», introduite pour la pre-mière fois au festival, le prix d’en-couragement est revenu au filmHuman alors que le film Comments’est déroulé ton anniversaire del’Algérien Mohamed Zaouech, aremporté le prix d’encouragementdans la catégorie des œuvres réa-lisées à l’aide d’un téléphonemobile.

La cérémonie de clôture s'estdéroulée en présence du ministrede la Jeunesse et des Sports, ElHadi Ould Ali, d’un représentantdu ministre de la Culture, desautorités locales et de nombreuxreprésentants du monde des artset de la culture algériens etarabes. Le commissariat du FIOFA

a honoré, lors de cette cérémoniede clôture, le comédien égyptienIzzet Al Alaïli, la comédienne etchanteuse Hayam Younes, ainsique le réalisateur égyptien MagdiAhmed pour son film Mawlana,projeté en hors-compétition et enavant-première mondiale ainsi quel’équipe du film Ben Badis, uneproduction algérienne réalisée parle Syrien Bassel El-Khatib.

La dixième édition du Festivalinternational d’Oran du film arabe(FIOFA), qui s’est déroulée du 25au 31 juillet 2017, a été marquéepar la création de plusieursrubriques et un programme diver-sifié, en plus de la projection de 31œuvres en compétition dans troiscatégories (longs-métrages etcourts-métrages et documen-taires).

Plusieurs pays ont participé àcette manifestation culturelle inter-nationale, à savoir la Palestine, laTunisie, le Maroc, l’Égypte, laSyrie, l’Irak, la Jordanie, le Liban,l’Arabie Saoudite, la Mauritanie, leSoudan, Bahreïn ainsi que l’Iranqui n’est pas un pays arabe.

L’Algérie a participé avec troislongs-métrages en compétitionmettant en lice 11 autres filmsdont une coproduction avec laTunisie, Augustin, fils de ses

larmes du réalisateur égyptienSamir Seif.

En outre, l’Algérie a participéavec trois documentaires parmi lesdix en compétition : Tahqiq fil Djen-na (Enquête au paradis) de Mer-zak Allouache, Youcef Chahine etl’Algérie de Salim Aggar et Hizam(ceinture) de Hamid Benamra.

De nouveaux films arabes ontété projetés à Oran, notamment, lefilm égyptien Moulana de MagdiAhmed Ali qui a suscité unecontroverse, et le film syrien Lilitde Ghassan Chemit.

Par ailleurs, les jeunes amou-reux du 7e art ont participé à desateliers de formation dans lesdomaines de la mise en scène, dutournage et du scénario, notam-ment. Des experts et descinéastes ont pris part à desconférences-débats traitant desaspects du 7e art dont l’archive, lanumérisation cinématographique,la critique, les droits d’auteur ainsique le cinéma et la mémoire.

En outre, des projections defilms ont été organisées dans desespaces ouverts, notamment auJardin méditerranéen d’Oran, àMascara et à Mostaganem où lepublic a suivi des films dont BenBadis de Bassil Khatib.

K. B.

L'Art de la guerre est le premier traitéde stratégie militaire écrit au monde (VIesiècle av. J.-C. – Ve siècle av. J.-C.). Sonauteur, Sun Tzu, y développe des thèsesoriginales qui s'inspirent de la philosophiechinoise ancienne. L’auteur y traite,notamment, de la guerre psychologique,illustrée, plus tard, par la guerre d'Indochi-ne et la guerre du Viêt Nam, notamment.

Deux citations de maître Sun Tzu suffi-sent à0 expliquer pourquoi les Arabes nesont jamais vainqueurs. Sun Tzu dit : «Quiconnaît son ennemi comme il se connaîten cent combats ne sera point défait. Quise connaît mais ne connaît pas l'ennemisera victorieux une fois sur deux. Qui neconnaît ni son ennemi ni lui-même est tou-jours en danger.» Les Arabes apparem-ment ne connaissent pas leurs ennemis etils sont les seuls dans le monde et peut-être dans l’Histoire de l’humanité à consi-dérer que l’allié et le protecteur de leurennemi est leur ami. Sun Tzu a aussi dit :«Ne laissez pas vos ennemis s'unir.» Lespays arabes, de l’Atlantique au Golfe, sontles ennemis de leurs voisins, au grandbonheur de leurs ennemis.

Pour Sun Tzu, enfin, «la guerre estsemblable au feu, lorsqu'elle se prolongeelle met en péril ceux qui l'ont provo-quée». Le maître chinois a raison, et l’ac-tualité aujourd’hui dans le monde ledémontre.

K. B. kader@yahoo.fr

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

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Ainsi parlaitmaître Sun Tzu

Le chanteur raï, cheb Anouar, sera en concertau 7e Festival Orientalys, prévu du 10 au 13 aoûtà Montréal (Canada), annoncent les organisa-teurs sur le site internet de la manifestation.

Cheb Anouar présentera plusieurs de seschansons sur la scène du Vieux-Port à Montréaloù réside une communauté algérienne importan-te.

Anouar s'est fait connaître au début de sa car-rière qu'il a entamée très jeune, dans les années1980-90, par Nekri berrah, Lala laâroussa ouencore Achoufou mali, des chansons qui avaienteu un franc succès auprès du public algérien.

Le groupe Oriental Groove dont fait partie lesaxophoniste algérien, Yacine Belahcène, estégalement programmé au festival et devra pré-senter son dernier album, Mediterranean Clash.

Fondé à la fin des années 1990 à Barcelone,Oriental Groove alterne folklore algérien, raï,chaâbi, gnawa et funk.

Des troupes et des musiciens à l'image de l'in-terprète et violoniste canadienne Briga et le grou-pe Salamate Gnawa et Basmate Montréal dontfait partie l'interprète gnaoui, Rachid Salamate,comptent parmi les participants à l'édition 2017d'Orientalys.

Créé en 2011 par l’organisme Alchimies, créa-tions et cultures, le Festival Orientalys, qui célèbreMontréal en tant que «ville pluriculturelle, d'avant-garde et ouverte à l'Autre» est dédié à la rencontredes cultures orientales et occidentales, selon lesorganisateurs.

MUSIQUE Cheb Anouar à l'affiche du

Festival Orientalysde Montréal

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUA-HAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Mercredi 2 août en soirée : Concertsde Sabrina Farah, Youcef Daly, DjabirGhobrini et cheb Zino.Jeudi 3 août en soirée : Concerts deNacim London, Kacem, Saïd Zerouki etMehdi Assil.Vendredi 4 août en soirée : Concertsde Abdelkader Chabira, cheb Fouad,

Benzina et Abdi Mohamed Amine.Samedi 5 août en soirée : Concerts deBillel Annou, Habib Younes, cheb Kaki etdu groupe Ouchaq Ellil.GALERIE SIRIUS (139, BD KRIM-BEL-KACEM, TÉLEMLY. ALGER-CENTRE) Jusqu'à la fin du mois d’août : Exposi-tion de peinture «De toits à moi» deValentina Ghanem Pavlovskaya.PALAIS DES RAÏS, BASTION 23 (BDAMARA-RACHID, BASSE-CASBAH, ALGER)

Jusqu’au 3 août : Exposition «Alger, la protégée d’Allah».LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(ALGER-CENTRE)Samedi 5 août à 14h : Abdelhak Bérerhisignera son livre Itinéraires, tome 1, del’université à la politique, paru aux édi-tions Necib.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)

Jusqu’au 4 août : Exposition de l’artistepeintre Mohamed Meliani intitulée «Hom-mage à ma mère, sourire et nature».INSTITUT CULTUREL ITALIENLangue italienneCours intensifs d’été du 2 au 23 juillet etdu 30 juillet au 20 août.4 bis, Yahi-Mazouni, El-Biar, AlgerTél.fax : (021) 92 51 91 - 92 38 73E-mail : amministrazione.iicalgeri@este-ri.itiicalgerie.

Les écrivains et poètes Abderrezak Bou-keba et Mohamed Boutaghane ont étéhonorés, dans la nuit de dimanche à

lundi, à l’occasion de l’ouverture de la premièrerencontre «Les Bibans de la poésie», organi-sée à Bordj Bou-Arréridj jusqu’au 1er août, ensigne de reconnaissance à la plus-value qu’ilsont apportée à la culture et à la littérature surles plans national et international.

A cette occasion, l’écrivain et poète Abder-rezak Boukeba a fait part de sa joie, d’autantplus que cet hommage a eu lieu dans sa villenatale, en dépit d’une absence qui a duré 17ans. De son côté, le poète et traducteur Moha-med Boutaghane n’a pas manqué de saluercette initiative qu’il a qualifiée «d’exceptionnel-le» du fait qu’il soit honoré en même tempsque son congénère Abderrezak Boukeba.Cette rencontre, qui a réuni de grands noms de

la littérature algérienne et locale, ayant gravéune empreinte indélébile dans le monde de lapoésie et de la créativité, se poursuit avec latenue de sessions de littérature et de soiréespoétiques avec la participation d’un essaim depoètes tels Toufik Ouamane, Bachir Kedhifa,Mohamed Kest, Ramzi Naïli et Kada Dahou.

Une vente-dédicace de l’œuvre d’Abderre-zak Boukeba, intitulée «Yadane li thalathbanate» (deux mains pour trois filles), paruerécemment, a également été organisée.

Placée sous le slogan : «Rendez-vous avecla beauté», cette manifestation littéraire a pourobjectif de rassembler les poètes, de sublimerles mots et de restituer le rôle réel de la poésiequi a conquis toutes les valeurs de la beauté,de l’amour et de l’humanisme, selon le com-missaire de la rencontre, Saâd Mihoubi.

Parallèlement à cette manifestation, le coup

d’envoi d’une caravane culturelle qui sillonneraplusieurs communes et daïras de la wilaya jus-qu’à la fin du mois d’août a été donné avec auprogramme de nombreuses activités, desspectacles artistiques, culturels et de loisirsainsi que l’exploration des sites touristiques dela wilaya, a détaillé la même source.

A noter que cette rencontre est organisée àl’initiative du commissariat du festival cultureldes arts et cultures populaires de la wilaya deBordj Bou-Arréridj avec la collaboration de laMaison de la culture.

Les organisateurs aspirent, par ailleurs, àfaire connaître la région des Bibans et promou-voir la poésie en baptisant cette rencontre «LesBibans de la poésie», pour en faire le préludeà une série d’autres rencontres similaires àdimension nationale, et le rendez-vous de pré-dilection pour les poètes et leurs créations.

PREMIÈRE RENCONTRE «LES BIBANS DE LA POÉSIE» À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Hommage aux écrivains Abderrezak Boukeba et Mohamed Boutaghane

Le film En attendant les hirondelles de l’AlgérienKarim Moussaoui a décroché le Wihr d’or, le grand prixdu Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA),dont la 10e édition a pris fin lundi soir, lors d’une céré-monie organisée au Théâtre de verdure Hasni-Chakrou-ne d’Oran.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 août 2017 - PAGE12

V W P O L O 2 0 1 8

300 000e MERCEDES CLASSE G

Le mégotincendiaire

Il est des comportements, d’apparence anodinspour leurs auteurs, mais qui peuvent s’avérer rava-geurs — au sens propre — pour l’environnement. Ils’agit dans ce propos de cette fâcheuse habitudequ’ont certains automobilistes de se débarrasser,tout en roulant, de leurs mégots encore incandes-cents, par une simple chiquenaude à travers la vitrede leurs véhicules. Un geste banal qui relève naturel-lement de l’incivisme caractérisé et qui peut se trans-former, par une conjugaison dramatique de facteursaggravants (canicule et vents forts), en incendiescatastrophiques pour notre patrimoine forestier déjàfortement fragilisé par le manque d’entretien et unesécheresse persistante.

En plus du risque d’incendie, cette incivilité peutêtre à l’origine d’autres types d’accidents, certesrarissimes, mais qui ont déjà été signalés. Le restede cigarette catapulté à l’extérieur et sous l’effet de lavitesse de la voiture peut aussi se retrouver dans lemoteur ou à l’intérieur même de véhicules qui roulentderrière, particulièrement sur autoroute, avec plu-sieurs voies de circulation.

D’autant que tous les véhicules, tous segmentsconfondus, disposent de cendriers, fixes et mêmebaladeurs sur certains modèles.

Et au-delà du mégot incendiaire, beaucoup denos concitoyens automobilistes et leurs passagers seservent de leurs vitres entrouvertes pour balancerdans la nature toutes sortes de détritus, aussi bien enville qu’en rase campagne avec une dégradation del’environnement.

Des gestes regrettables qui renseignent sur lemanque de civisme de certains et leur négligencecriminelle.

B. B.

La «révolution»de Toyota

Spécialiste des hybrides, Toyota est enrevanche très en retard en matière d'électrique. Ilfaudra attendre encore quatre ou cinq ans pourvoir arriver un véhicule branché dans sa gamme.Mais il devrait marquer les esprits.Le japonais est le roi incontesté de l'hybride :

ce type de motorisation a représenté 40% de sesimmatriculations en Europe au premier semestre2017. Toyota propose aussi une berline à pile àcombustible, la Mirai. En revanche, côté 100 % électrique, c'est le

désert chez Toyota et la firme se montre peuloquace sur ses projets.Mais selon le quotidien japonais Chunichi

Shimbun, le constructeur planche actuellementsur une voiture électrique, qui devrait être prêted'ici 2022. L'échéance a l'air lointaine mais Toyotasemble vouloir prendre son temps pour mettre aupoint un véhicule qui propose à la fois une belleautonomie et un temps de chargement réduit. Lejournal, dont les infos sont relayées par Reuters,indique ainsi que le plein d'électricité pourrait sefaire en quelques minutes !D’où l’intérêt de cette innovation, puisque c'est

le dernier gros obstacle à surmonter pour rendreles voitures électriques intéressantes au plusgrand nombre. Une fois la batterie vidée, on ne s’arrêterait

qu'un court instant dans une station, comme pourremplir un réservoir d'essence. Actuellement, côtéautonomie, les meilleures autos électriques res-tent les Tesla, avec en valeur normalisée jusqu'à640 km pour une Model S, soit quasiment 500 kmen conditions réelles. Le constructeur propose un réseau de «super-

chargeurs», mais il faut encore 30 minutes pourgagner environ 270 km d'autonomie.

A vec plus de 14 millionsd’exemplaires vendus,la Polo fait partie des

best-sellers sur le marché descompactes. Pour 2018, VW revoit sa

Fourmi, et l’équipe de systèmeshigh-tech rarement rencontréssur ce segment de marché. LaPolo 2018 sera la premièreVolkswagen à bénéficier d’uncockpit digital. Notons aussi l’ar-rivée d’une option hi-fi Beats (DrDre), marque américainecélèbre pour ses casques audio.Système d’infotainment,

informations pour le conducteur,tout a été repensé dans la nou-velle Polo. Elle bénéficie d’uncockpit digital, à la manière desAudi, pour indiquer les informa-tions du véhicule et les donnéesdu système multimédia. Bienentendu, le système est person-

nalisable. Une commande sur levolant permet de naviguer faci-lement dans les menus. Le sys-tème multimédia, placé aucentre de la planche de bord,possède un écran tactile ettoutes les dernières technolo-gies en matière de multimédiaembarqué. Système AppConnect, CarPlay, Android Auto,MirrorLink et «We byVolkswagen» (applications spé-cifiques VW), la nouvelle Poloest hyperconnectée afin d’ap-porter de nouveaux services àl’automobiliste. USB, GPS,Bluetooth…, toutes les fonc-tions classiques sont égalementprésentes. Visant une clientèle jeune,

VW a fait appel à Beats pour ledéveloppement de l’installationhi-fi, composée de plusieurshaut-parleurs et d’une amplifica-tion de 300 Watts. En option,VW proposera également larecharge sans contact pour lessmartphones.

Cockpit digitalen perspective

Les différents pointsà verifier

Une fois le contrôledes pneus effectué,vous pourrez passer àcelui des autresorganes importants duvéhicule : freins,moteur, essuie-glaces,optiques…

Les niveaux. Il estindispensable de véri-fier le niveau des différentsliquides qui entrent dans lebon fonctionnement de votrevoiture :

• Huile moteur : Contrôlevisuel via la jauge.

• Liquide de refroidisse-ment : Contrôle visuel sur leréservoir (sur moteur froid).

• Liquide de freins :Contrôle visuel sur le réser-voir.

• Liquide de la directionassistée : Contrôle visuel surle réservoir.

• Liquide du lave-glace :Contrôle visuel sur le réser-voir.

Les optiques. Ils doiventêtre propres et en bon état.Vérifiez tous les feux ainsi queles clignotants.

Les essuie-glaces.Vérifiez que le caoutchouc estencore souple et profitez-enpour que le pare-brisene comporte pas d’impact

qui pourrait le fragiliser.Remplissez intelligemment lecoffre de votre véhicule.

Chargement du coffreà bagage

Si le volume de votrecoffre est réduit, vous devrezcertainement faire appel àvotre bon sens et à vos talentsde joueur de Tetris.

Les grandes valises seplacent en premier, au fond ducoffre. Les sacs à dos, lessacs de sport, les serviettespeuvent être calés entre lesvalises.

La plage arrière est réser-vée aux articles légers et peuvolumineux qui ne réduisentpas votre visibilité, parexemple les vestes.

Si nécessaire, envisagezl'installation d'un coffre de toit.Tenez compte de la chargemaximale au moment del'achat.

Prévoyez un doubledes clés

Non, laisser ses clésà l'intérieur du véhiculeou les perdre dans lesable n'arrive pasqu'aux autres. Emportezun double avec vous,glissez-le dans un coinde votre valise ouconfiez-le à l'un despassagers.

Préparez tous vos papiersVous êtes si préoccupé

par votre voiture, vos valiseset la logistique de vosvacances que vous risquezd'oublier le plus important : lespapiers ! Permis de conduire,carte grise, carnet de garan-tie, attestation d'assurance…Passez en revue la documen-tation avant de la glisser dansune pochette. Placez lapochette sous votre siège oudans la boîte à gants.

Mercedes vient de célé-brer la production de son300 000e Classe G. Cebaroudeur pur et dur propo-sé au catalogue depuis prèsde 40 ans sera bientôt entiè-rement renouvelé.Dernier mohican du

genre depuis la disparationdu Land Rover Defender ducatalogue, le Classe G deMercedes continue de roulersa bosse sur tous les ter-rains du monde. Malgré sonâge respectable, 38 ansdepuis le lancement de latoute première version en

1979, le «4x4» étoilé conti-nue de séduire. Le Classe Ga même battu son recordannuel de ventes en 2016avec pas moins de 20 000unités. Il faut dire que si sonallure et son architecturesont restés identiques, cemodèle a joui d’importantesévolutions sur le plan duconfort et de l’équipementau cours de sa carrière.Produit dans l’usine de

Magna Steyr, à Graz, enAutriche, le 300 000e ClasseG a posé pour une photo defamille au sortir de la ligne

de production. Il arbore unerobe bleue, le pack tout-ter-rain, une galerie de toit etdes sièges noirs avec dessurpiqûres blanches. Sousle capot de ce G500, onretrouve le V8 4.0l bi-turbode 421 ch et 610 Nm decouple.Il s’agit néanmoins d’un

des derniers exemplaires dugenre à voir le jour. En septembre, à

Francfort, Mercedes dévoi-lera une toute nouvellegénération, sensiblementplus légère et moderne.

COMPORTEMENT

DÉPART EN VACANCES

VÉHICULE ÉLECTRIQUE

Quelques conseils pratiquesLa dernière ligne droite

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 août 2017 - PAGE13

FOOTBALL150 DOSSIERS DE TRANSFERT ONT ÉTÉ DÉPOSÉS À LA LFP

Changement tous azimutsau NAHD, l'USB et le DRBT

l La période du mercatod'été de la Ligue 1 Mobilis defootball, clôturée dans la nuitde lundi à mardi à minuit avecplus de 150 transferts effectués,a permis à des clubs de réaliserune véritable purge, alors qued`autres ont opté pour la stabi-lité, à 24 jours du coup d`envoide la compétition.

En dépit des difficultés finan-cières énormes auxquelles sontconfrontées les formations del`élite, certaines se sont montréestrès actives sur le marché destransferts, déboursant dessommes faramineuses. Lenombre des transactions effec-tuées dans ce sens a confirmél`instabilité qui marque les clubsalgériens depuis plusieurs sai-sons, selon les observateurs. Lapalme d`or revient au NAHusseïn-Dey, à l'US Biskra, auDRB Tadjenanet et à l'USM El-Harrach, dont les effectifs ontconnu un véritable remue-ména-ge. Le Nasria, Biskra et le Difâase sont « distingués » avec pasmoins de 16 nouvelles recruespour chaque équipe, l'USMH suitderrière avec 14 arrivées.Parallèlement au nombre élevéde joueurs engagés, le NAHDs'est passé des services de 14éléments, ce qui explique la nou-velle stratégie «radicale» de ladirection des «Sang et Or».L'Olympique Médéa, la JSSaoura et l'USM Bel-Abbès sui-vent de près avec 9 joueursrecrutés pour chacune de cesformations. L’ES Sétif, tenante dutitre et considérée comme l`undes plus gros budgets de laLigue 1, est restée fidèle à sestraditions durant chaque été avecpas moins de 8 joueurs recrutés.L'Entente, qui va retrouver la

Ligue des champions d'Afriquedès la saison prochaine, n'a pasfait de «folies» en matière derecrutement avec des noms plusou moins connus sur la scènenationale à l'image de YoucefChibane (ex-DRBT) ou encoreChemseddine Nessakh (ex-MCOran).

Un été très calme à l'USM AlgerLa JS Kabylie, le CS

Constantine et le MC Oran ontdécidé à leur tour de faire legrand ménage en recrutant 8nouveaux joueurs chacun. Le MCAlger, vice-champion d’Algérie, aengagé 6 joueurs pour en libérerquatre seulement, avec en lignede mire la double confrontationface aux Tunisiens du ClubAfricain en quarts de finale de laCoupe de la Confédération afri-caine en septembre prochain. Le«Doyen» peut se targuer d'avoirréussi l'un des bons coups de cemarché estival en engageant lesservices du milieu international A'

Sofiane Bendebka pour trois sai-sons, en provenance du NAHD.Son voisin de l'USMA, 3e lors duprécédent exercice, reste sansdoute le club le plus stable de laLigue 1 au cours de ces der-nières saisons. Pour ce mercatoestival, sa direction a recruté cinqéléments seulement, dont le der-nier en date, le milieu défensifmalien Somaïla Sidibé (ex- MOBéjaïa), lundi. L'USMA a optépour la stabil i té en gardantnotamment l`ossature de soneffectif. Elle a aussi libéré cinqéléments et prêté pour une sai-son le trio Abderrahmane Hamra,Kaddour Chérif et MustaphaBengrina. Le nouveau promu enLigue 1, le Paradou AC, réputépour son Académie de formation,a également connu un été calme,engageant deux éléments seule-ment dont le défenseur malienMohamed Sangaré, prêté unesaison par l'Académie JMG deBamako, alors que l'attaquantAbdallah Daouadji est de retour à

la maison après trois expériencessous les maillots du RC Arbaâ,de l'ES Sétif et du NA Husseïn-Dey. La politique de formationprônée par la direction du club luia permis, en effet, une «autosuffi-sance» en termes de joueursgrâce notamment à sonAcadémie JMG (Jean-MarcGuillou) qui boucle sa dixièmeannée d'existence. Mieux, lesdirigeants du PAC se retrouventparfois contraints de prêter plu-sieurs de leurs joueurs à d'autresclubs. Pour la saison à venir, parexemple, ils seront trois élémentsissus de l'Académie du PAC àporter les couleurs de formationsde l'élite à titre de prêt, à savoirMansouri et Moueden (MC Alger)et Benguit (USM Alger). Le PACpeut se vanter d'être le seul clubalgérien à avoir transféré cet étéun joueur du cru à l'étranger, enl'occurrence le défenseur interna-tional Youcef Attal, prêté pourune saison à Courtrai (D. 1belge).

USM AÏN-BEÏDA

«Banks» souffreen silence !

«Banks» un ancien joueur de l'équipefanion des harakta «USMAB», souffre etrésiste à une maladie dans l'indifférence.

Bezzaz Mostefa connu par les fansde l'équipe de football de Aïn-Beïdapar le sobriquet «Banks», un ancienportier d'une grande valeur sportive etmorale qui a porté les couleurs del'équipe locale à laquelle il est restéfidèle pendant presque deux décen-nies, puisqu'il a gravi toutes les catégo-ries pour atteindre l'équipe fanion ché-rie des Harakta et terminer sa carrièrepar un titre d'éducateur au sein mêmede son équipe de tous les jours.

Ce joueur qui jouit d'une grandepopularité qui a même dépassé lesfrontières de la région, grâce à sa gen-tillesse et sa sportivité, aujourd'hui, estalité et souffre d'une lourde maladie,une maladie qui lui a consommé toutesses ressources financières aussi limi-tées soient-elles.

Sa femme et ses enfants sans res-sources demandent à tous ceux quiont connu «Banks» de lui venir en aideainsi que les responsables du secteur.Selon les informations en notre pos-session, seuls les membres de l'asso-ciation des fidèles de l'USMAB lui ontporté secours, ne serait-ce qu'au planmoral. Selon M. Bebabboud B., ancienéducateur sportif et membre de l'asso-ciation des fidèles de l'USMAB quirend souvent des visites à Banks, lamaladie de ce dernier, nécessiteraitune sérieuse prise en charge, un SOSest lancé aux fidèles sportifs de la villede Aïn-Beida pour sauver ce père defamille.

Moussa Chtatha

VERTS D’EUROPE

Mahrezà l’AS Rome,

ça se précise !

Riyad Mahrez à l’AS Rome, c’estaujourd’hui ou jamais. Les dernièresindications sur le transfert de l’interna-tional algérien de Leicester sont toutesfavorables à ce qu’il rejoigne la Louvedès aujourd’hui.

Le milieu droit des Foxes n’était pasdans le groupe de Shakespeare àBurton où son équipe disputait, hier,un match amical face à l’équipe localeau Pirell i Stadium. Une «mise àl’écart» qui confirme le départ deMahrez à Londres où il était attenduhier en soirée. Pour son remplace-ment, Leicester attendait hier en find’après-midi l ’attaquant nigérianKelechi Iheanacho pour la traditionnel-le visite médicale et la signature ducontrat. Des échos que les médiasanglais et italiens ont rabâchés le longde la journée d’hier pour étayer l’infor-mation du transfert de Mahrez à l’ASRome. Même la perspective du recru-tement de l’attaquant espagnol duReal Madrid, Lucas Vasquez, n’a pasaltéré les certitudes de voir Mahrezrejoindre dès aujourd’hui le club de laville éternelle. M. B.

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APRÈS DEUX SAISONS D’INTERDICTION

Retour en force des joueurs étrangersl Huit clubs pensionnaires

de la Ligue 1 Mobilis de footballont profité de la levée d'inter-diction de recrutement dejoueurs étrangers pour renfor-cer leurs effectifs en vue de lasaison 2017-2018, dont le coupd'envoi est prévu le week-enddu 25 et 26 août.

Lundi, soit au dernier jour de lapériode des transferts d'été,quatre joueurs étrangers ont finali-sé leur engagement avec desclubs de l'élite. Le milieu défensifmalien Somaïla Sidibé (ex- MOBéjaïa) s'est engagé pour troisans avec l'USM Alger, alors quele milieu de terrain malgacheIbrahim Amada (ex-ES Sétif) arejoint le MC Alger pour deux sai-sons. Le club algérois, qui aurarendez-vous en septembre pro-chain avec les quarts de finale dela Coupe de la Confédération afri-caine (CAF) face aux Tunisiensdu Club Africain, a également atti-ré dans ses filets l'attaquant nigé-rian Imenger Barnabas (ex-Kano

Pillars). Chez le nouveau promu,l'US Biskra, les deux internatio-naux mauritaniens, le milieu deterrain Abdoulaye Sy et l'atta-quant Boubacar Beiguily, ontparaphé chacun un bail de deuxsaisons lors du dernier jour dumercato. La JS Kabylie, connuedepuis toujours pour son contin-gent de joueurs étrangers, n'a pasdérogé à la règle en engageantles services de l'attaquant came-rounais Steve Ekedi alors quel'ES Sétif, championne en titre, aassuré la signature du latéral droitgabonais Franck Obambou pourtrois saisons. Le Paradou AC, l'undes promus parmi l'élite, a, unefois n'est pas coutume, recruté lejeune défenseur malien MohamedSangaré, prêté une saison parl'Académie JMG de Bamako. LeCS Constantine, qui aspire jouerle rôle d'outsider la saison pro-chaine, a consommé ses deuxlicences réservées aux joueursétrangers en engageant le milieude terrain burkinabé OusmaneSylla Jr et l 'attaquant malien

Mokhtar Mohamed Cissé. Le DRBTadjenanet a, lui, bénéficié d'unprêt d’une saison, des services del'attaquant malien Doci Kajou. LeMali, avec quatre joueurs recru-tés, a été le pays le plus présentlors du mercato estival, clôturédans la nuit de lundi à mardi, suivide la Mauritanie (2 joueurs), duNigeria (1 joueur), du Gabon (1joueur), du Burkina Faso (1

joueur), de Madagascar (1 joueur)et du Cameroun (1 joueur).Décidée depuis une année etdemie par l'ancien président de laFédération algérienne de football(FAF) Mohamed Raouraoua, l'in-terdiction de recrutement dejoueurs étrangers a été levéeavec l'arrivée du nouveau prési-dent de l' instance fédérale,Kheïreddine Zetchi.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 août 2017 - PAGE14

FOOTBALLSON TRANSFERT AU PSG NE FAIT PLUS DE DOUTE

Doha, Paris ou Barcelone,mais où va Neymar ?

l Lui-même s'en amuse: l'atta-quant brésilien du FC Barcelone, deretour de Chine, s'est signalé hier àDubaï et a laissé entendre qu'il ren-trait en Espagne, alors que desmédias évoquaient Doha ou Paris.

Le grand animateur du mar-ché des transferts est resté muetsur son avenir immédiat, commedepuis le début du feuilleton quia vu plusieurs médias annoncerun transfert imminent vers leParis SG, qui serait prêt à réglerles 222 millions d'euros de saclause de cession au club cata-lan. Mutique sur le feuilleton dontil est le héros, Neymar s'est, enrevanche, exprimé sur lesréseaux sociaux, manifestementpour s'amuser des spéculationsle concernant, en postant plu-sieurs photos et vidéos sur unmode rigolard et musical, encompagnie de quelques amis.Un jeu de pistes à l'attention desjournalistes, des amateurs defoot et des 79 millions environd'abonnés de son compteInstagram. Il a d'abord diffuséune vidéo de lui attablé avec sesproches et affichant la géolocali-sation «Dubaï, UAE» (Emiratsarabes unis). Ce fi lm dequelques secondes a, sansdoute, été tourné dans le salon«première classe» de l'aéroportde Dubaï, au vu du mobilier et dudécor.

Entraînement aujourd’huiSur une autre vidéo, on voit le

joueur se déplacer en compagnied'un de ses amis qui lance enchantant : «Je rentre à la maison!» Neymar chantonne lui aussipuis s'écrie: "Il est parti, Brésil!"et éclate de rire.

Une autre vidéo, tournéedans un avion de la compagnieEmirates Airl ines, montre lejoueur avec, virtuellement affi-chés sur lui, les symboles d'unavion et d'un drapeau espagnol.Tous les films sont assortis defiltres issus de Snapchat. «LeFCB et l'entourage de Neymarconfirment que le joueur rentreaujourd'hui (mardi) à Barcelone.Il s'entraîne demain (mercredi) etreprend une vie normale jusqu'àce que tout soit conclu», a twitté,en début d'après-midi, MarceloBechler, le journaliste brésilienqui, le premier, avait parlé d'un«accord» entre «Ney» et le PSG,le 18 juillet. La reprise du Barça,après sa tournée américaine depré-saison couronnée par unevictoire contre le Real Madrid (3-2) samedi à Miami, est fixée à cematin. «Neymar et tous lesjoueurs sont convoqués à l'en-traînement», a indiqué à l'AFP

une source du club catalan. Leprochain match du Barça estprévu lundi prochain avec leTrophée Joan Gamper, contre leclub brésilien de Chapecoensedécimé dans un accident d'avionen novembre dernier. Le premiermatch officiel se tiendra le 13août contre le Real pour l'aller dela Supercoupe d'Espagne.

Prime geléeDes médias avaient avancé

que le joueur pouvait se rendre àDoha pour y passer sa visitemédicale en vue d'un transfert auPSG, club détenu par un fondssouverain qatari. Or, en raisonde la rupture des relations diplo-matiques entre le Qatar et lesEmirats arabes unis récemment,il apparaissait hautement impro-bable que Neymar aille directe-ment à Doha depuis Dubaï. Etmême impossible qu'il s'y rendeavec la compagnie Emirates en

raison de la situation diploma-tique. D'autres médias avaientassuré que le joueur, partant deChine, se rendrait à Paris sanspasser par Barcelone. Hier, leclub catalan a, par ailleurs confir-mé avoir bloqué le paiementd'une prime de 26 millions d'eu-ros à Neymar. «Ces 26 millionsd'euros ont été déposés chez unnotaire en attendant de savoir sile joueur reste», a dit à l'AFP unesource du Barça. Cette primeavait été négociée il y a un anquand le joueur, déjà approchépar le PSG, avait renouvelé soncontrat avec les Blaugranas jus-qu'en 2021. Ce contrat incluaitune prime de prolongation pourNeymar à la fin de la premièreannée ainsi qu'une augmentationde sa clause de cession de 200à 222 millions d'euros. Le pèredu joueur, Neymar Sr, est arrivélundi à l'aéroport de Barcelonesans s'exprimer.

LE NOUVEAU RECORDMAND’ALGÉRIE DU 100 M MÉRITE

MIEUX… MAIS

Rien ne vaut lesoutien des siensA vingt-cinq ans, l’athlète constantinois

Athmani Djamil Skander, sociétaire duGSP, vient de réaliser la prouesse debattre le plus vieux record de l’athlétismenational, toutes disciplines confondues. Unrecord détenu par Mustapha Kamel Selmi,depuis 1987. Djamil n’était pas encorené… et ce qu’il fit vendredi dernier, loin desfeux des projecteurs, mériterait qu’on s’yattarde. Une sympathique cérémonie enl’honneur du sprinteur constantinois,Athmani Djamil Skander, a été organiséehier à l’aéroport Mohamed-Boudiaf deConstantine, à l’initiative de la DGSNreprésentée par des cadres de la Sûretéde wilaya ainsi que des représentants dela DJS. Modeste, mais ô combien louable,le geste a ému le nouveau recordmand’Algérie du 100 m ainsi que ses parents.Les siens sont venus l’accueillir après sadouble performance réalisée vendredi etsamedi derniers, à Alger, pour le comptedu championnat national Open. En effet,l’ex-sociétaire de l’ACSB Constantine quis’est distingué d’entrée en compétitiondans ces joutes en réalisant par deux foisdes chronos inférieurs au record d’Algérie,qui représente en soi un autre exploit, delongévité celui-ci, détenu jusque-là par lesprinteur Mustapha Kamel Selmi, depuisles Jeux africains de Nairobi de 1987 et quiétait de 10s34. Athmani qui a décroché lamédaille d’or en remportant la finale en10s32 s’était notamment distingué dans lapremière série qu’il a remportée en établis-sant le désormais record d’Algérie de ladiscipline, à savoir 10s29. Djamil Skandern’en restera pas là et récidivera dès le len-demain sur la distance des 200 m en sur-volant la finale en 20s80 pour une deuxiè-me médaille d’or. Des performances qui nefont pas de lui un héros, loin s’en faut, esti-me-t-il, mais qu’il espère stimulantes pourdavantage d’efforts et d’abnégation : «Véri-tables atouts qui façonnent des cham-pions». Il n’en demeure pas moins pour luique le record détenu jusqu’à vendredi der-nier par Mustapha Kamel Selmi, de cinqannées plus vieux que ses 25 bougies,constituait un véritable obstacle pour lesdifférents athlètes qui ont tenté en vain,depuis trente ans, de s’y affranchir.Athmani lui, l’a fait. K. G.

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EN ATTENDANT LE DÉNOUEMENT DANS LES DOSSIERS NEYMAR ET KYLIAN MBAPPÉ

De Dani Alves à Dimitri Payet, cinq starsà suivre en Ligue 1 française

l Cinq personnalités sont atten-dues lors de la saison 2017-2018 duchampionnat de France qui s'ouvrevendredi, en raison de leur influenceet de leur stature, en attendant ledénouement dans les dossiers Neymaret Kylian Mbappé.

Dani Alves (Paris SG)Un match offi-ciel, un but, unepasse décisi-ve, un titre, etélu hommedu match : leBrésilien afrappé un

grand coup auTrophée des

Champions, remporté face àMonaco (2-1) samedi à Tanger. Il aainsi décroché son 35e trophée(dont 32 en club). Cet arrière droitultra-offensif, au point d'avoir étécarrément titularisé en ailier samedi,est venu apporter sa fraîcheur auclub parisien, avec une personnalité

joviale et fédératrice, même si lePSG compte surtout sur son expé-rience et sa rage de vaincre pourfranchir un nouveau cap. «Je suisvenu ici pour lutter, pour essayer derendre ce club meilleur», a-t-il rap-pelé.

Mario Balotelli (Nice)L ' a t t aquan tc on t r o v e r s és'est relancé àNice en attei-gnant sonmeilleur totalde buts enchampionnat en

une saison (15buts en 23 matchs de champion-nat), décisif dans des matchs deprestige (Marseille, Monaco, Paris).L'Italien de 26 ans, qui a prolongéson contrat d'un an, est resté à Niceafin d'avoir des chances de reveniren sélection et de disputer la Coupedu monde. Il a récolté 6 cartonsjaunes et deux rouges (dont un

annulé) la saison dernière en cham-pionnat : «Balo» squattera-t-il autantla rubrique disciplinaire cette saison? Il a en tous les cas connu un pre-mier contretemps pour attaquer lasaison puisqu'il s'est blessé lors dumatch aller de l'entrée en lice entour préliminaire de C1, et sera for-fait plusieurs semaines...

Edinson Cavani (Paris SG)S a c r émeilleur buteur(35 réalisa-tions) et élum e i l l e u rjoueur de lasaison der-n i è r e ,l'Uruguayen

a surmonté lesprocès en mal-

adresse et dignement succédé àZlatan Ibrahimovic à la pointe del'attaque parisienne, avec des starsproches de Messi et Cristiano (41buts en 42 matchs de club toutes

compétitions confondues). Contratrempli même si, à 30 ans, il doitdésormais confirmer et contribuer àramener le titre national à Paris,mais aussi à enfin atteindre le der-nier carré de la Ligue des cham-pions.

Radamel Falcao (Monaco)Le capitaine de Monaco sort de

sa première saison pleine depuis2012-2013, avec 21 buts en cham-pionnat et une belle symbiose avecla jeunesse triomphante de la géné-ration Mbappé, dans un rôle de ferde lance avisé. Arrivera-t-il à main-tenir son rythme et son enthousias-me alors que le club de laPrincipauté semble se dégarnir enlaissant partir certaines de sespépites ? «C'est vrai que desjoueurs importants sont partis cetété, mais Monaco a acheté desjoueurs de grande qualité et j'espè-re que tous seront à 100% pourfaire comme l'année dernière oupeut-être mieux encore», avait-il

avancé vendredi dernier, à la veilledu Trophée des Champions.

Dimitri Payet (Marseille)A 30 ans, Payet entame une sai-

son capitale dans sa carrière, avecla Coupe du monde au bout.Capitale, car sa place de titulaire enéquipe de France est guignée par lanouvelle génération (Lemar,Mbappé...). Revenu à Marseille enjanvier, auteur d'une deuxième par-tie de saison correcte sans êtreéblouissante, «Dim» est attendu auniveau statistique. D'autant qu'il estle nouveau capitaine de l'équipe.«C'est un des leaders de Marseilleet de l'équipe de France, a expliquéson entraîneur Rudi Garcia lasemaine dernière. Je l'ai eu avecmoi à Lille. J'ai retrouvé quelqu'unde motivé, je l'ai vu à l'œuvre dansle vestiaire. Il a déjà joué un rôle decapitaine (sans avoir le brassard,ndlr) durant les six derniers mois.Dimitri a les épaules pour gérercette responsabilité».

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 août 2017 - PAGE15

ATHLÉTISMEMONDIAUX-2017

2 038 athlètes dont huitAlgériens attendus à Londres

l Deux-mille-trente-huit (2038) athlètes représentant 205fédérations nationales dontl'Algérie avec huit sportifs, sesont inscrits pour prendre partaux 16es Championnats dumonde d'athlétisme, prévus du4 au 13 août au stade olym-pique de Londres, rapporte lesite de la compétition.«Abrité pour la première fois

par le Royaume-Uni, cet événe-ment sportif d'athlétisme organi-sé depuis 1983 par l'Associationinternationale des fédérationsd'athlétisme (IAAF), comptera àson programme 48 épreuves (24féminines et autant chez leshommes), avec l'ajout du 50 kmmarche féminin qui se disputera,pour la première fois, en compé-tition internationale et se dérou-lera en même temps quel'épreuve masculine», a indiquél'IAAF. Toujours suspendue descompétitions internationales, laRussie ne pourra pas présenterses athlètes lors de cesMondiaux qui, néanmoins, ver-ront la participation de 12 spor-tifs en tant qu'«athlètes neutresautorisés» qui émanent d'unlong processus prouvant qu'ilsn'ont eu aucun contact avec ledopage «institutionnel d'État»dans leur pays. Parmi lesmoments forts attendus de cette

16e édition, l'apparition pour ladernière fois sur la piste d'UsainBolt qui prendra part à l'ultimegrande compétition internationa-le en s'alignant sur le 100m et lerelais 4x100m. Le Jamaïcain nedéfendra pas, par contre, sontitre sur le 200m dont i l estdétenteur depuis 2009. Ce seraaussi la dernière sur piste pourle Britannique Mohamed Farahqui poursuivra, néanmoins, sacarrière en tant qu'athlète dansles épreuves sur route, aveccomme premier objectif d'«êtreprésent au marathon des jeuxOlympiques de Tokyo en 2020».

Les épreuves sur routeauront comme objectif, pour lesorganisateurs, d'atteindre lerecord de présence des specta-teurs, à l'image de l'épreuveolympique sur route de cyclismed'il y a cinq ans à Londres, et quifut suivie par presque deux mil-lions de spectateurs, dans ce quia été appelé, ce jour-là, «legrand pique-nique de l'histoiredu sport». Selon les organisa-teurs, les parcours des épreuvessur route des Mondiaux d'athlé-tisme ont été étudiés pour attirerle plus de public. Les marathonsqui ne suivront pas le parcours

classique du marathon deLondres printanier, partent etarrivent au Tower Bridge, aprèsquatre boucles de 10 km. Tandisque la marche sera une sara-bande sur le Mall, entreBuckingham Palace et l'Archede l'Amirauté, avec la remisedes médailles devant le spec-tacle de la relève de la garde. Les 660 000 billets d'entrée

au stade olympique «ont étépresque épuisés», affirment lesorganisateurs, ce qui prédit déjà«un succès indéniable» à l'évé-nement avant même qu'il necommence.

ATTRIBUTION DESOLYMPIADES DE 2024Les Jeux à Paris,

c'est partiLes jeux Olympiques s'ouvriront dans sept

ans jour pour jour à Paris en dépit des précau-tions oratoires d'usage des promoteurs de lacandidature qui n'ont plus que des obstaclesde pure forme à surmonter, après la décisionde Los Angeles d'abandonner la course à2024. «La messe est dite», a tweeté lundi

soir, Jean-François Martins, l'adjoint ausport de la Ville de Paris. Un cri de victoiretrès audacieux comparé aux réservesencore de mise chez sa maire, AnneHidalgo, le chef de l'Etat françaisEmmanuel Macron et la ministre desSports Laura Flessel, qui ont salué mardimatin, respectivement un «pas», «uneétape» et «un cap» très importants en vuedu succès parisien. Contraints à cette pru-dence sémantique par respect des conve-nances, notamment vis-à-vis du Comitéinternational olympique (CIO) dont la ses-sion doit encore valider l'accord, le 13 sep-tembre à Lima, les patrons de Paris-2024jubilent en toute discrétion. «Il faut laisserles membres du CIO officialiser les chosesmais aujourd'hui, je ne vois pas trop ce quipourrait arriver et que ça puisse nouséchapper», a ainsi réagi au petit matin leco-président du comité de candidature,Tony Estanguet, sur la radio RTL.

Cérémonie d'ouverture le 2 août 2024 auStade de France

Sauf énorme coup de théâtre, la céré-monie d'ouverture des Jeux-2024 aurabien lieu le 2 août au Stade de France.Cent ans après la dernière édition d'ététenue dans le pays, la France signera sonretour en grâce dans l'olympisme, effaçantainsi les meurtrissures des trois précédentséchecs parisiens. Les obstacles à franchiravant le vote définitif du CIO, dans un peuplus de quarante jours au Pérou, sont eneffet bien anodins au regard du parcoursdu combattant qu'a accompli l'équipe pari-sienne depuis trois ans. Los Angeles doitencore faire valider sa nouvelle candidatu-re pour 2028 par le comité olympique amé-ricain, les autorités locales et fédérales eten obtenir des lettres de garanties finan-cières... qu'elle a déjà pour 2024. Une for-malité donc, d'autant plus depuis que lemaire Eric Garcetti a mis tout son poidsdans la balance en se disant «fier d'annon-cer que les Jeux Olympiques vont reveniraux Etats-Unis (...)et à Los Angeles»,quatre ans après l'édition parisienne. Pourpreuve de la sécurité du deal, le contrat dela ville hôte 2028 a été publié par le CIOtard lundi soir, agrémenté d'une contribu-tion augmentée de 100 millions de dollars(de 1,7 mds à 1,8 entre 2024 et 2028). Leprésident de l'institution, Thomas Bach,devait intervenir mardi en fin d'après-midi,pour confirmer qu'un accord a bien étéconclu entre les deux villes et le CIO pourse répartir 2024 et 2028.

Lima, pour la photoCertes, certains membres du CIO pour-

raient être déçus de ne pas faire usage àLima d'une de leurs prérogatives fonda-mentales : l'élection de la ville hôte desJeux. Mais, l'enjeu de cette double attribu-tion est trop important pour le CIO,confronté à une crise de candidatures,pour se perdre en atermoiements. Auregard de leur position unanime, en juillet,sur le principe même d'une double attribu-tion, le vote des membres du CIO à Lima,devrait donc être une formalité sur unequestion qui pourrait ressembler à «Approuvez-vous l'attribution des JO de2024 à Paris et de 2028 à Los Angeles ?»Ce n'est qu'après cette élection solennelle,suivie de la signature des contrats parAnne Hidalgo et Eric Garcetti, que l'équipede campagne de Paris-2024, emmenéepar le président désigné du futur comitéd'organisation des Jeux, Tony Estanguet,pourra lever les bras en signe de victoire,pour la photo.

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IL S’APPRÊTE À TIRER SA RÉVÉRENCE APRÈS CES MONDIAUX

Bolt, le show permanentUne bête de scène et une per-

sonnalité hors norme : la légended'Usain Bolt ne s'est pas seulementbâtie à coups de titres et de recordsinatteignables, le Jamaïcain ayant sumagnifier ses performances par unsens inné du show pour devenir lechouchou du public et des annon-ceurs, un cas unique dans l'histoirede l'athlétisme. A l'heure où l'octuple cham-

pion olympique de 30 ans s'ap-prête à tirer sa révérence à l'issuedes Mondiaux de Londres (4-13août), difficile de dissocier soninsolente mainmise sportive de sacapacité à transformer chacunede ses apparitions en un véritablespectacle. Avec son inséparablesourire et ses petites dansesavant le départ d'une course, Bolta apporté une «cool attitude»tranchant singulièrement avec lesroulements de mécaniques habi-tuels des sprinteurs. Et il y a cegeste de «l'Eclair», un bras tenduvers le ciel, devenu sa signatureet reproduit à travers le monde,même par l'ex-président desEtats-Unis Barack Obama, lorsd'une visite officielle en Jamaïqueen 2015. Personne d'autre que Bolt

n'aura pu jouir d'une telle renom-mée et d'une reconnaissancedépassant largement les limitesde l'athlétisme, en manque defigures de proue depuisl'Américain Carl Lewis dans lesannées 1980-1990 et qui devrasans doute attendre très long-temps avant de voir éclore un ath-

lète de cette dimension, avec uneaura comparable.

«Charisme sans équivalent»«C'est un génie. Il a un charis-

me sans équivalent dans l'histoirede notre sport et dans le sport engénéral, a ainsi jugé le présidentde la Fédération internationaleSebastian Coe, conscient du videque laissera Bolt à son départ. Iln'y a qu'à Mohamed Ali à qui onpeut le comparer. Je les placetous les deux dans la même caté-gorie. Ce n'est pas uniquementgrâce à ses exploits et à sesrecords qu'il a atteint ce niveau denotoriété à l'échelle mondiale,mais aussi grâce à sa personnali-té». La course a toujours été unjeu pour le détenteur du record dumonde du 100 m (9 sec 58) et du200 m (19 sec 19) et on devinecombien son inséparable mentorGlenn Mills a dû s'escrimer pourobliger cet amoureux de la fête etde la nuit, DJ à ses heures per-dues, à se montrer assidu auxentraînements. Avec sa bouille etsa joie de vivre, Bolt a cassé tousles codes en vigueur dans lemilieu feutré de l'athlétisme,comme avec cette samba impro-visée en fin de conférence depresse avec des danseuses bré-siliennes avant le début desépreuves des JO de Rio ou enco-re ce lancer de javelot impro-bable, en pleine nuit dans unstade olympique vide, quelquesheures après sa 3e médaille d'orbrésilienne.

AnomalieComment ne pas tomber sous

le charme d'un tel phénomène?Les marques ont compris trèsrapidement le filon qu'elles pou-vaient exploiter. Selon le classe-ment 2017 des sportifs les mieuxpayés de la planète établi par lemagazine Forbes, il pointe en 23eposition avec 34,2 millions de dol-lars de gains annuels, dont 94%issus de ses sponsors. Il a aussibattu tous les records avec desprimes de participation de l'ordrede 300.000 dollars par meeting,une anomalie dans un sport enmanque d'argent. Passionné defootball, Bolt aura même droit àson avatar dans le jeu vidéo PES2018, ce qui en dit long sur soncôté «bankable». «Son poids éco-nomique est lié à deux facteurs:

son poids sportif et son côtéshowman dans un sport qui man-quait de têtes d'affiche. Il a sujouer avec les codes de la sociétéd'aujourd'hui. On est dans unesociété de l'image et de la com-munication et il a joué à fond là-dessus», a expliqué à l'AFPVincent Chaudel, économiste dusport, à propos d'un athlète quicompte 4,75 millions d'abonnéssur Twitter et 7,1 millions surInstagram. Avoir traversé sa car-rière sans soupçon dans un sportqui se débat avec le spectre dudopage a également «renforcéson aura», selon Vincent Chaudelpour qui Bolt «fait partie de cessportifs aux gestes techniquespurs, comme Roger Federer, quel'on n'imagine même pas êtreimpactés par ce genre de sujet.»

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa fillePeut êtrecelle

du matchGroggy----------------Périodes----------------Tentait

Détergent----------------

JeuneDistrait

----------------Chance

Cobalt----------------Cité antique----------------Devant

Condition----------------Surfacture

Préposition----------------Révélé----------------Paresseux

Cube----------------Sied----------------AllureEn a

disputé plusieurs

Ferment----------------Adulé----------------Glace

Son paysPiècesd’échecs----------------Pars----------------Attablé

Prête serment----------------Rame----------------Ville de FranceMembresd’un jury

----------------Contrat

Océans----------------Arbre----------------DétruireFilet d’eau----------------Consonnedouble----------------Dans l’œil

Referee

Greffées----------------Dans le lit----------------Haro !

Ville deSyrie

----------------Possédai

Rêvée----------------Alternative

Pour rien----------------

Shoot

Pots----------------Ventripotent----------------Doté

Argon----------------

AvareAseptisées----------------Pareils----------------Parasites

Préposition----------------Numéro----------------TonduPronomrelatif

----------------Ego

Sanctionner----------------Direction

Radium----------------

Fin de soirée

Article----------------Vieux do

Formed’avoir----------------Lettres de juin

Sommets----------------Plus jeune----------------CobaltChoisi

----------------Décodée(inv.)

Alliés----------------S’extasier

Son sportTournoiqu’ellegagna

Nasse

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

5œuvres de Heinrich Böll.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Sa ville natale»

1- LE TRAIN ÉTAIT ÀL’HEURE

2- LES ENFANTS DESMORTS

3- L’HONNEUR PERDU DEKATHARINA BLUM

4- LES DEUX SACREMENTS5- JOURNAL

MOT RESTANT = COLOGNE

L L E U X S A C R E M LE H D U O J S T N E E ES O S R N A L C O L R TE N E O U RN N L G E AF E M N H IA U U E L NN R L B A N I R A H A ET P E R D U D E K T T TS D E S M O R T S A I A

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 2 août 2017 - PAGE18

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

G U S T A V E F L A U B E R T -E N I E M - C O U R S E - S E TN I D S - N O U M E A - T - R RE T A - C O U L E S - F O I R AR E - C A - R E T - R A T - E NA - A R R E T E - M A I - T E SL I B E R I A - L A I T U E - PM - R U E R - B A N D E R - A LO M I S E - R E I N E S - B C AT A T E - H O R D E S - F A - NO L E - P O U C E S - C - R O TR I - P E L L E S - B A T I R AS - B O R D E E - A R - I L O T- T R I M E R - A V I S E S - IC O U S I N - A M I D O N - C OR U - S T - S S - S E L - T A NO R E E - T A - S E S - V O U SU N E - P O L I E S - S E N S -S A - A A - I E S - P O R T E E

T - E P R E N D - D A N T E - NI D I O T I E - B O U D E - P TL O - T I R - D E R M E - P I EL U I R E - D O R M E - T I E NA T R E - R E U N I - F E - D DN E E - S A M B A - M E N E - RT S - F A D E S - P O R T - P AE - M A R I N - B R I S E R A IS E N T I N E L L E S - S O R T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- F E R D I N A N D - S T A D ER I T - O B O L E - L I A N E SI N - M U E T S - B A G N E - TO - S A B R E - S A I N T - C -- P T - L E - M O R N E - C R AD R O L E - - - - - E - V A I NE I R E - C - - - - - T U - A GF E E - H A - - - - H I - N I LE R - B O S S E - P E R E S - EN - C A R T E - G A R E S - B T

S O L I D E - T A R O T - P R EE T A G E - B A I N S - C O U RU E - N - M A G N E - P O L I RR - M A N C H E S T E R - E T E

LETTRES DE :LETTRES DE :

BASSORAHBASSORAH

- - - - B A S S O R A - - -- - - D A T T E S - - - - -- - B A S R A - - - - - - -- P E R S I Q U E - - - - -- - - - O M A R - - - - - -- - - - R U M A Y L A - - -- Z U B A Y R - - - - - - -- - - C H A T T E L A R A B

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LETTRES DE : Boston1

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PURITANISME

1- VOCATION2- PAYS3- UNIVERSITÉ4- IL LA FONDITEN 1630

5- CÉLÈBREINSURRECTION

6- ÉTAT DONTELLE EST LACAPITALE

7- PORTCONCURRENT

8- MUSÉE9- SPORT ROI10- MUSÉE11- COLONISATEUR

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSMachrek

----------------Direction

Montagnes----------------Voyelledouble----------------Emmenas

Fleurs----------------

EcoleDans le hall----------------Restrictif----------------Note

Dans le tell----------------Invitation----------------Centre

Diplôme----------------Extrait----------------EteinteSituation

----------------Cravateanglaise

Dévêtue----------------Près de Saint-EtienneDécore----------------Liaison----------------Saison

Individu----------------Avocatdu diable----------------SuiviesFonçait----------------Dans l’œil----------------Richesses

Amas----------------Démonstratif

Préfixe----------------Abréviation

Assaini----------------

SaintDécombres----------------Pays----------------Blotties

Fer----------------Démonstratif----------------Saint espagnol

Groupes----------------Institut----------------SupermanCyclone----------------Révélés----------------Liée

Récipients----------------Consonnedouble----------------GâteauDrame

----------------Personnel

Don----------------Fin de nuit----------------Pauses

Ecartons----------------Graffiti----------------Ville d’ItalieSommet

----------------Couleurs

Radon----------------Interjection----------------Nazis

Extasie----------------Bénéfices

Maintenance----------------Période----------------Provoques

Malle----------------

Actrice suédoise

En premièreligne

----------------Ville suisse

Démonstratif----------------Tribunal

Dénuement----------------Paquet----------------ViscèreGâteaux

----------------Contourner

Vie animalePeine

----------------Coiffure

Renommée----------------

CartesArbre

----------------Mesure

Ses œufsconstituentle caviar

Prévenus----------------

Traîne

Cervidés----------------Comptoir----------------NoteNickel

----------------Avant lamatière

Espion----------------Préposition----------------Reposé

Viril----------------Détergent

Sociétés----------------Maudit----------------Titre

Elite----------------Nectar----------------LaveurA moi

----------------Fleuve

Pays----------------Radium----------------Légumes

Institut----------------Trompé

Précieux----------------Bout dechair

Titre----------------Oiseau

Maestro----------------

Habits

Pareil----------------Prévient

Chaton----------------

Titre

Île----------------

Début de folie

Pays----------------Mesures

SeauRedit

----------------Syndicat

Salut (pho.)----------------Démonstratif

Note----------------

Cobalt

Rusé----------------Souci----------------DoserVille deFrance

----------------Habits

Enduisis----------------

Etoffe

Dinar----------------Pronom----------------AnnéeIntestin

----------------Creux

Limonades----------------

StockIndéfini

----------------Cervidé

Ferment----------------

PaysSied

----------------Via

Pronom----------------

OrientArbre

----------------Joyeux

Rappel flatteur

Calumets----------------Dans letrain

Abris----------------

PlatinePronominal----------------Personnel

Arènes----------------

BlêmirPrénom

----------------Océan

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----------------Métayer

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 2 août 2017 - PAGE19

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DEMANDES D’EMPLOI

Cheboub Mahmoudet Cheboub Malikasont des grands-parents comblés !Leur petit-fils

CheboubAbdeli lah Yanissvient de déposer àleurs pieds un super-

be cadeau. Le plus beau des cadeauxpour un papy et une mamy qui ont tou-jours rêvé de vivre ce moment : la réus-site de l’un de leurs petits-enfants àl’examen prestigieux du baccalauréat. Merci notre petit Yaniss, bravo pour cebac décroché brillamment, et que taroute soit parsemée d’autres succès,incha’Allah !

FÉLICITATIONS

FÉLICITATIONSFÉLICITATIONSFÉLICITATIONS

Mohamed KEBCI félicite sanièce KEBCI Cilya pourl’obtention de sa licenced’enseignement de languefrançaise et ses deuxautres nièces KEBCIDinane (mention très bien)et KEBCI Ania pour leurréussite au bac. Il souhaite à la premièreun honorable parcoursprofessionnel et auxsecondes, d’autres réus-sites à l’avenir.

BOUTATA Mélissavient de réussir brillamment son bac,série mathématiques, avec l’hono-rable moyenne de 17,29.Ses parents, ses grands-parents, sesoncles, ses tantes, ses cousins et cou-sines d’Amecheras et des Ouadhiassont fiers d’elle et lui souhaitent

davantage de réussiteset lui donnent rendez-vous pour d’autres suc-cès à l’avenir.

FÉLICITATIONSFÉLICITATIONS

La familleDerrouaya estheureuse etfière d'annon-cer la réussiteau bac de leuradorable fille

Ferielà qui ils souhaitentbeaucoup d'autressuccès dans la vie.

Bravo !

FÉLICITATIONSFÉLICITATIONS

DÉCÈSLa famille Belkhous nous fait part du décès de

Belkhous DahmaneL’enterrement aura lieu aujourd’hui au cime-tière Taggmount Azzouz, Beni Douala.Puisse Dieu accueillir le défunt en Son Vaste

Paradis et lui accorder Sa Sainte Miséricorde.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 2 août 2017 - PAGE 23

magfemme03@yahoo.fr

L'eau de rose estun liquide debeauté parexcellence. Elletonifie, rafraîchit,hydrate et adoucitla peau. Tous les spécialistesde beauté affirmentque l’hydrolat derose fait desmiracles sur lapeau. C’est unexcellent soin debeauté naturel quiconvient à toustypes de peaux,même les plussensibles, mais elleest très appréciéedes peaux grasses.L’eau de roseresserre les pores,raffermit la peau, etravive le teint. Elleapaise aussi lespetites irritations

cutanées en laissantsur la peau unparfum délicat.L’eau de rose esttraditionnellementutilisée après lenettoyage pourgarder le teint clair.Elle peut être utiliséaussi commetonique après ledémaquillant pourpeaufiner le

démaquillage etdonner un petit coupde fraîcheur à lapeau. Son odeurfraîche et délicateest un plaisir absoluà renouvelerfréquemment.Une recettemaisonL'eau de rose est unvéritable trésor debeauté, un soin

efficace de visage etdes yeux qu’on peutfabriquer chez nous.Il suffit de fairebouillir 1 litre d’eau,puis d’ajouter unepoignée de pétalesde roses. Ensuite, laisserinfuser hors du feudurant 20 mn, puisfiltrer. Mettre leproduit obtenu dansune petite bouteillehermétique propreet stérilisée.N’oubliez pasd’utiliser ce remèdemiracle avant ladurée de 6 mois, carau-delà il perd sesvertus. Si vous décidez del’acheter, vérifiezqu’elle est pure(100 % hydrolat derose).

Peau jeune :démaquillez-vous !

Il est absolument indispensable de nettoyer sa peau, en particulier le soir, avant d’aller se coucher,et ce, même lorsque l’on ne se maquille pas. Les bactéries qui se déposent sur la peau durant lajournée, le maquillage, la poussière peuvent irriter l’épiderme et boucher les pores durant la nuit.Nettoyez votre visage avec de l’eau fraîche pour tonifier la peau et un produit lavant doux pour nepas l’agresser. Appliquez ensuite une crème hydratante. Si vous utilisez un masque nettoyant,laissez respirer la peau.

Barquette depommes

caramélisées Préparation : 15 min, cuisson : 20 min2 pommes, 70 g de chocolat, lait, 3noix de beurre, 3 c. à soupe de sucre,le jus d'un citron frais, crèmeanglaise

Préparez le chocolat fondu : Mettez le chocolat, une petite noix debeurre, 2 c. à soupe de sucre et un peude lait dans une casserole. Faites fondreà feu très doux en remuant sans arrêt.Réservez. Epluchez et coupez enlamelles les pommes. Mettez-les dansune casserole avec un peu de beurre.Saupoudrez de sucre. Mouillez d'un jusde citron et d'un peu d'eau. Faitesconfire à feu moyen en remuantsouvent. Faites caraméliser les pommessans toutefois les brûler.Pour servir : Versez la crème anglaisefroide dans 2 coupes. Dressez lesmorceaux de pommes sur la crème.Ajoutez un filet de chocolat fondu. Variante : Utilisez des poires à la placedes pommes ou agrémentez de petitsfruits rouges (petites fraises…). On peutégalement se servir de cette préparationpour garnir des crêpes.

Vous essayez désespérémentde faire partir vos capitonssur les cuisses, et ce sont vosseins qui partent en fumée ! Sivous perdez plus facilementdu haut du corps que du bas,il y a des raisonsphysiologiques ! On vousdévoile où se cachent leskilos récalcitrants et pourquoiils ne veulent pas disparaître !

Haut et bas inégaux face auxrégimes On perd plus facilement du hautdu corps que du bas. Les tissusadipeux sont différents selonleur localisation : les graissesaccumulées dans la partiesupérieure du corps, notammentla région abdominale, sont lespremières à disparaître lors d’unrégime amaigrissant. C’est unebonne nouvelle car plus les kiloss’accumulent dans la région duventre, plus les risques pour lasanté augmentent.Hanches et cuisses : les plus

difficiles à faire fondre Les dépôts graisseux au niveaudes hanches et des cuisses negênent pas le fonctionnement ducorps, au contraire chez lafemme ils ont un rôle important. Ils constituent une réserve quipermet de faire face auxexigences énergétiques de lagrossesse et de l’allaitement.Spontanément les femmes vontstocker les graisses depréférence dans la partieinférieure du corps (hanches,cuisses) et comme ces dépôtsont un rôle déterminé, ils sonttrès difficiles à éliminer. Cette

répartition de la graisse,différente chez les hommes etles femmes, explique égalementque ceux-ci, qui, naturellement,ont davantage de massemusculaire, maigrissent plusfacilement. Quand elles font un régime, lesfemmes peuvent gagner unetaille et rentrer dans le jean oula jupe qu’elles ne réussissaientpas à fermer mais elles risquentégalement de perdre un peu depoitrine. En effet, les seins sontessentiellement constitués degraisse, la glande mammaireétant très petite.

QUESTION Pourquoi ne perd-on jamais làoù il faut ?

Fondued'aubergines

aux poischiches

400 g de pois chiches (enconserve), 1 c. à s. d'huiled'olive, 20 g de beurre,

1 cuillère à café de cannelle,1 cuillère à café de cumin,coriandre fraîche ciselée, 2 petites aubergines,

2 tomates, 1 gousse d'ail, 1 oignon, menthe fraîche

ciselée, sel, poivre

Lavez les aubergines etcoupez-les en rondellesd'environ 5 mm d'épaisseurdans le sens de la largeur.Disposez-les sur une plaquehuilée au pinceau et mettez-les sous le gril du four. Dès coloration, retournez-lespour faire griller l'autre face. Pendant ce temps, dans unesauteuse, faites blondirl'oignon et l'ail dans le beurrefondu environ 5 minutes. Remuez de temps en temps. Lavez, pelez et épépinez lestomates. Coupez-les en dés et ajoutez-les dans la sauteuse bienchaude. Saupoudrez de cannelle et decumin, d'une pincée de sucre(pour ôter l'acidité destomates) et salez. Couvrez etlaissez cuire à feu douxpendant 10 minutes. Une foisgrillées, mélangez lesaubergines à la préparationprécédente. Rincez et égouttez les poischiches. Ajoutez-les dans lasauteuse et assaisonnez avecle sel et le poivre. Poursuivezla cuisson en couvrantpartiellement sur feu douxjusqu'au moment de servir.Ajoutez la coriandre et lamenthe fraîche ciselées audernier moment. Suggestion : Servir avec unyaourt assaisonné de menthefraîche et de cannelle.

BEAUTÉ Usez et abusez de l’eau de rose :

un trésor de beautéTRUCS ET ASTUCES

*Mal blanc. Quand vous avez un malblanc, c'est-à-dire une bossebien rouge qui a tendance àblanchir au coin d'un ongle,une astuce miracle : trempez

de la mie de pain dans du lait, posez sur la bosse,laissez la mie un peu sécher.

Les intoxicationsalimentaires

Elles sont causées par la consommation d'alimentscontaminés. Ci-dessous, quelques signes quipeuvent vous mettre sur lapiste :-Les nausées et vomissements -Les douleurs abdominales -La diarrhée -La fièvreCes signes peuvent apparaîtreentre 1 heure et 24 heures après l'absorption del'aliment contaminant. Vous devez alors consulterau plus vite votre médecin traitant. Allongez lavictime et pensez à conserver les vomissures pourles présenter à votre médecin. En cas d'intoxicationpar les champignons, conservez des échantillonsde ceux-ci à des fins d’identification. Attention,chez l’enfant, une déshydratation peut être laconséquence d’une intoxication alimentaire maltraitée.

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Ce n’est pas de gaieté de cœurde voir ses enfants quitter lepays et s’exiler ailleurs. Non,ce n’est pas de gaieté decœur ! Quitter le pays et aller

loin, très loin, au-delà de l’Atlantique. LaFrance est un beau pays. L’Angleterre,aussi. Le Canada l’est tout autant ! Etl’Algérie, donc ? Posez la questionautour de vous, vous aurez desréponses édifiantes. Comment en est-on arrivé à vouloir fuir ce pays, à toutprix ? Comment ce pays n’a-t-il pasréussi à offrir le rêve à ses enfants ?Qu’y a-t-il de moche, ici, pour que nosenfants veuillent aller ailleurs ? Qu’a-t-on offert à nos enfants pour les retenirsur place ? Aujourd’hui, je ne devraisposer que des questions. Je ne devraispas tenter une analyse quelconque. Jedevrais faire un piquet de grève, soule-vant une banderole, avec ce cri de dou-leur : «Comment ? Pourquoi ?» L’Algérie ne retient plus ses enfants ;

elle ne sait plus leur offrir un chemin devie qui fera leur bonheur ; elle chasseses enfants dans un élan d’exil suicidai-re ; elle offre le visage le plus répulsif àses enfants. Qu’on ne vienne pas mebarber avec le patriotisme. L’amour dupays. Le sacrifice pour son pays. Et toutle toutim ! J’en ai soupé. Je ne chanteraipas «Qassamen», aujourd’hui. J’ai étéscout et je l’ai assez chanté, au tempsoù les illusions faisaient encore illusion. Posez la question autour de vous.

Demandez à cette jeunesse ce qu’elleen pense. Allez voir la chaîne devant lesconsulats étrangers. Demandez à cesharragas le pourquoi de leur désespoir.Posez la question au troisième âge.Mais tous vous diront : «On en a marre.On veut déguerpir d’ici. N’importe où.Mais pas en Algérie.» Même ceux quiont fait fortune quittent le bateau. Ilsvont en Espagne investir, là-bas. Etceux qui s’offrent des biens à Paris. Etceux qui ont un pied ici et là-bas. Je n’aiaucune analyse à faire. Je n’ai plus latête pour cela. Je ne raisonne plus.

Chaque jour apporte son lot d’amertumedans un pays qui oublie de vivre. Qui aoublié de faire le bonheur de sonpeuple. Qui se cadenasse dans une tourd’ivoire. Qui regarde voir ses enfantsl’abandonner de gaieté de cœur. Quivoit ses vieux se morfondre à longueurde retraite. Alors «One two three, vival’Algérie», mon œil, oui ! La France est belle. L’Angleterre,

aussi. Le Canada l’est tout autant.L’Algérie est-elle belle ? Je pense queoui. Alors qu’est-ce qui se passe pourque ses enfants la détestent, à ce point? Le système ? Les hommes politiques? Quoique le système ne vaut que cevaut les politiques. Les politiquescréent le système ; puis, le systèmesécrète ses propres animateurs. Desanimateurs qui ont la haine de l’alter-nance. Depuis le mouvement national,ces animateurs animent leurs propresintérêts. Ces animateurs ont étéministres de ceci, puis de cela ; ils sontinamovibles ; même partis, ils ne le sontpas vraiment ; ils forment comme unecorporation ; ils sont en réserve de laRépublique ; ils sont le grain à moudredu système. Il n’y a pas d’âge pour eux,ni de retraite ; ils n’émargent pas à lacaisse de retraite ; ils ont le koursi, ilsne le lâchent plus, quitte à mourir der-rière cette porte capitonnée. Pourtant,l’Algérie est belle ; elle l’était encoreplus le 5 juillet 1962, ce jour où le soleilde la liberté (quelle liberté ?) a éclairéson ciel, d’un bleu divin. J’ai assisté àce jour. Gamin, j’ai vu la renaissanced’un peuple. Un peuple qui a crié,dansé, pleuré de joie, sauté en l’air,chanté l’Istiqlal. Le peuple est venu aumonde, c’est aussi simple que cela !Sauf que, derrière cette déflagration debonheur, les armes s’affûtèrent pour lepouvoir. Ici, groupe de Tlemcen. Là, legroupe de Tizi-Ouzou. L’armée deswilayate. L’armée des frontières. Telcolonel. Tel autre. Je ne veux citeraucun nom. Vous les connaissez tous. Confrontation fratricide. Tel prési-

dent. Tel autre, en 1965, au nom d’unredressement révolutionnaire. Et voguela galère d’une Algérie socialiste, révo-lutionnaire (La Mecque des révolution-naires ; ah, la belle affaire !), progressis-te, non alignée (sur quoi, au fait ? J’ai

oublié mes leçons !). Une démocratiepopulaire (tiens, ça me rappelle lerideau de fer soviétique). En attendant,on a oublié de panser les blessures deguerre. On a oublié de poser les basesdu bonheur populaire. On a oublié queles générations changent. Que les fron-tières s’ouvrent. On a oublié que lamondialisation fait son sale boulot. On aoublié que le pétrole est une richesseéphémère. On a oublié de dépenserpour construire. On a serré les vis jus-qu’à l’explosion. Aujourd’hui, l’Algérienserre les fesses dans l’attente d’uneissue de secours. Un visa vers l’Europe.Un accord du Canada pour une émigra-tion sans retour. Ou la loterie US ! Oui,l’Algérien n’attend que le moment propi-ce pour foutre le camp. Pour aller mou-rir ailleurs. Ou revivre ailleurs. Pouvoirprendre son pot sur une terrasse tran-quillement. Se rendre à la plage pour unmoment de farniente. Aller à la mon-tagne sans crainte d’un faux barrage.Etre chez soi, pépère, tout simplement,heureux du programme de télé nationa-le. Posez la question autour de vous :

«Qui d’entre vous souhaitent se rendreà l’étranger ?» Quarante millions debras se tendront jusqu’à chatouiller lesétoiles. Y compris ceux de la «haute».J’ai peur que les tombes ne s’ouvrentpour que les morts réclament leur partde partance, vers l’Ailleurs qu’ils n’ontpas eu de leur vivant. N’écarquillez pasles yeux, chers lecteurs ! Vous le saveztout autant que moi. Et s’il y a une déné-gation quelconque, je crierai à l’hypocri-sie. A l’hypocrisie nationale !Dès lors, comment faire de ce pays

un pays attractif ? D’abord, pour sesenfants. Ensuite, pour l’Autre. Tout cequi a été fait depuis 1962 n’a pas pu réa-liser le bonheur populaire. Le systèmedoit, de ce fait, disparaître, car les résul-tats le disqualifient ; s’il s’entête àdemeurer en l’état, le risque est grandde voir le pays se diriger vers un hori-zon que je n’ose pas esquisser. Toutl’intérêt est là, justement. C’est au vu del’addition qu’il faut établir les comptes.Et réorienter la boussole pour mieuxaller de l’avant. Je n’invente rien. Lesautres pays se décarcassent ; ils osentvoir la situation telle qu’elle se présente

à eux, surtout si elle est défavorable.Chez nous, on s’entête à suivre le mêmechemin, vaille que vaille, un chemin quine mène nulle part ; on se donne l’illu-sion qu’on fait les bons choix ; mais, enfait, on persiste dans l’erreur. Et l’échec.Le seul critère valable à mes yeux, c’estcelui basé sur le bonheur du peuple. Etquand on constate cette fuite générali-sée des Algériens, il est facile de devi-ner dans quel état se trouve l’Algérie. Etl’Algérien ! Que vaut ce pays sans seshabitants ? Un désert où nulle vie n’estpossible ! Si j’ai osé cette chronique sur ce ton,

c’est pour exorciser l’image de mesdeux petites-filles, Damia (6 ans) et Lina(2 ans), prendre le vol de l’exil vers leCanada ; ces anges n’ont rien demandé; plus tard, elles comprendront ce qui apoussé leurs parents à fuir l’Algérie ; lamal-vie, d’abord. Et tout le reste !J’entends encore Damia me dire :«Jeddi-s, je pars au Canada pour debon.» Cette phrase perturbe mes nuits,assez perturbées comme ça par uneinsomnie qui blanchit mes aubes. Bonvent, mes petites !

Y. M.

Partir

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PANORAMAPANORAMA

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

POUSSE AVEC EUX !

Le régime revendique le départ du peuple :

Ya chaâb, dégage !

Je suis désolé, mais on doit pouvoir organiser sespropres obsèques ! On ne meurt qu’une fois, que jesache. Alors, on est en droit de profiter pleinement deson dernier moment sur terre. Et en régler soi-mêmeles moindres détails, sans rien déléguer à personne niconfier cette tâche à une boîte d’événementiel. Moi, j’aiété très clair avec ma compagne. Les yeux dans lesyeux (non, je ne suis pas un évadé fiscal) je lui ai faitcette demande en forme de testament mortuaire :primo, les portables ! Faut absolument que les genslaissent leurs portables dans la loge du gardien ducimetière, à l’entrée, avant de venir incruster leurssemelles sur le bord de ma tombe. Je sais que ça vafoutre un barouf d’enfer à la sortie, quand ils voudrontreprendre leurs appareils, mais en même temps, moi,en dessous, j’aurais d’autres «vers à fouetter» ! Je n’airien contre les sonneries de téléphones mobiles,quoique certaines réveilleraient un mort, mais monseul et dernier quart d’heure façon Andy Warhol nesera certainement pas bousillé par le Marimba del’iPhone ! Autre chose qui tiendra à mon cœur pourtantdéfinitivement arrêté, le bannissement des rires gras.Des rires, tout court ! Un p’tit fascicule du parfait visi-

teur de cimetières sera d’ailleurs remis par le gardien àchaque personne qui déposera son portable à la loge.Et, entre autres machins soulignés en rouge sur cedocument, l’interdiction de rire par-dessus ma tombe.Le rire, il fallait en faire usage lorsque 36 ans durant, jeme suis échiné à vous faire rire, pas aujourd’hui quema cervelle et mes mains ne peuvent même plus rédi-ger une chronique, prises en étau qu’elles seront entredes dallettes tellement serrées contre mon corps quej’en aurai presque envie de pousser une dernière gueu-lante contre le foutu «maçon» qui m’aura ainsi «ensar-cophagé». Ah ! Oui ! J’allais oublier ! Le drapeau !Evitez de me le plaquer contre le cercueil, s’il vousplaît ! Une vie entière, une vie durant, une vie de chienpestiféré vous m’avez signifié que ne me méritait pasce drapeau, que je ne pouvais m’en réclamer, malgrémon nom, Laâlam, et là, vous me le colleriez à mesdernières basques ? Non ! Allez jusqu’au bout de lastigmatisation. Bon, ben voilà, quoi ! Ce sont là mesdernières volontés. La teuf que ça va faire ! Je sensque je vais m’amuser à ma partie. D’autant plus que j’aiprévu comme dernier truc à balancer dans la tombeavant de me recouvrir de terre et d’hypocrisie, ungrand sac de thé que je fumerais tous les soirs encompagnie des locataires alentour, afin de resteréveillés à notre cauchemar éternel qui continuera.

H. L.

Ne me gâchez pas ma sortie !

Youcef Merahimerahi.youcef@gmail.com