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Origine des préoccupations en gestion de classe
• Gestion de classe et TIC
• L’utilisation des tic en contexte de formation amène des défis liés à la gestion de classe
• projet cégeps en réseau
• projet sur les classes d’apprentissage actif
• Prévalence des technologies mobiles (ordinateurs portables, tél.)
Cégeps en réseau (2006-2009)
• Déséquilibre des interactions dues à la distance
• Difficulté de gérer les interactions des participants distants
• Problématiques de travail d’équipe dans les équipes inter-établissement
“Je pense que ce qui s'est le plus amélioré c'est la gestion du déroulement de l'activité. vraiment.
les activités comme telles, oui, ont évolué, un peu comme on fait évoluer nos notes de cours, nos
exercices. ça, c'est l'équivalent.”(enseignant h09)
CÉGEPS EN RÉSEAU (2006-2009)
• Exigences accrues pour l’étape de planification des activités
“ donc, ce que ça a donné comme résultat c'est qu'on avait un travail d'équipe mais, pour éviter toute la
bisbille qui peut se créer au sein d'une équipe qui est, en plus, intercollégiale, c'est que chaque personne avait
une note individuelle même s'ils faisaient un travail d'équipe. ”(enseignant h09)
• Nécessité d’une gestion active du travail d’équipe
“ donc, ce que ça a donné comme résultat c'est qu'on avait un travail d'équipe mais, pour éviter toute la
bisbille qui peut se créer au sein d'une équipe qui est, en plus, intercollégiale, c'est que chaque personne
avait une note individuelle même s'ils faisaient un travail d'équipe. ” (enseignant h09)
“la participation aux exercices de télécollaboration des étudiants nécessite un encadrement plus serré et
la gestion des conflits demande plus de temps que dans les travaux d’équipes en classe.”
– Régulation de l’attention des étudiants
« la grosse difficulté que j'avais c’était d'attirer leur attention. C'est
vraiment la façon dont la classe est disposée qui est propice à l'échange»
– Mise en place de règles et de procédures claires
« Puis au niveau de la gestion de classe, l'idée d'avoir des routines et
d'avoir des règles claires et tout ça, ça devient beaucoup plus important je
trouve dans une classe active que dans une classe traditionnelle où tu
donnes un exposé magistral. C'est l'idée de trouver des activités où les
étudiants vont s'engager dans les tâches, ça, c'est un défi. »
Défi: Gestion de classe
“Donc, c'est-à-dire j'ai eu deux étudiants comme ça qui sont
devenus des leaders négatifs, qui pourtant dans un cours
seraient les meilleurs étudiants. Y'a des étudiants qui ne font
strictement rien, les free-riders, on a fait un ensemble de
dispositifs pour empêcher les free-riders, bon y'en a quand
même qui ne font pas grand chose dans le cours et là donc les
problèmes de justice grossissent grossissent”
Défi : Gestion des problèmes d’équipe
• Défi: toute l’intervention doit être au début de la classe,
parce qu’une fois que la classe est lancée, c’est comme
un réacteur nucléaire, on n’essaye pas d’arrêter une
réaction en chaîne. On peut essayer de refroidir, mais on
n’arrête pas le réacteur » (enseignant 1)
• Opportunité: les tableaux d’équipe facilitent la gestion du
travail des équipes
Défi: gérer le surgengagement
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Problématique
• Changements de rôles• Gestion du travail d’équipe• Omniprésence des TIC et des TM
• Gestion des comportements• Gestion de l’utilisation des TM/TIC• Pratique réflexive
• Aspects motivationnels • Régulation de l’attention• Contrer les distractions
Définition de la gestion de classe
L’ensemble des stratégies et comportements des enseignants visant à
créer un climat de classe propice à la socialisation, à
l’autorégulation des étudiants, ainsi qu’à leur engagement (sur les
plans comportemental, affectif et cognitif) dans des activités en lien
avec les apprentissages du cours plutôt que dans d’autres activités.
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Actions de l’enseignant
SpécialiséRappelle les consignes, intervient au besoin,mise sur les apprentissages et non sur la gestion de la classe
ActifSe positionne proche des étudiants, intervient beaucoup, est toujours à proximité des étudiants, régule l’attention des étudiants
PassifSe promène dans la classe, intervient peu, ne donne pas de punitions ou de compliments
Mise en situation
Dans la classe de Mr Tremblay, Joanne est une étudiante très gentille
et calme. Elle ne dérange pas la classe. Cependant, Joanne passe son
temps pendant le cours sur son téléphone cellulaire qui n'est pas
interdit en classe. Elle ne fournit pas d'efforts et ne finit jamais le
travail demandé, elle se contente d'être présente et de s'amuser sur
son téléphone au sein du cours. Ses collègues de classe qui la
connaissent depuis quelques mois et qui ne parviennent pas à
collaborer avec elle se contente de faire le travail demandé dans les
activités de groupe sans elle. Joanne ne fait pas de progrès sur le plan
scolaire.
Questions
1. Que devrait faire l'enseignant avec : Joanne, ses collègues, la classe ?
1. Quelles sont les actions les plus importantes à poser en gestion de classe selon vous ?
Les grands modèles de gestion de classe
• Autrement appelée la discipline en classe, aujourd’hui ne signifie pas seulement l’ordre et la
discipline.
• Évolution de la gestion de la classe :
– Métacognition et pensée critique
– Gestion de l’utilisation des TM
– Gestion des équipes (CLAAC)
• Techniques actives de gestion de classe (withitness, overlapping, relatedness, etc.)
– vieux modèles (dès les années 1970)
– en présence de technologies mobiles
– nouvelles méthodes pédagogiques centrées sur l’étudiant
• Première analyse scientifique détaillée de la relation entre comportement
enseignant et comportement étudiant.
• Trois grandes dimensions :
• withitness ou “avoir des yeux en arrière de la tête”
• overlapping ou “capacité de l'enseignant à participer à deux évènements en même temps”
• smoothness ou “l'absence de changement brusque qui peut amener les étudiants à arrêter une
activité pour en commencer une autre de manière prompte ou à entraver leurs processus de
pensée”
Le modèle de Kounin (1970)
• jerkiness ou anti-smoothness “évènements qui peuvent
survenir en classe et qui peuvent faire une pause dans le
déroulement de la leçon”.
• Il faut :
o continuer le momentum ou “le rythme de l'activité “.
o learning-related variety ou “diversité des activités proposées aux
étudiants pour empêcher les étudiants d'atteindre un état de
saturation où l'ennui les amène à se désengager”
Le modèle de Kounin (1970)
1. Observer Joanne et lui montrer que son comportement déviant est perçu.
2. S'approcher d'elle physiquement dans la classe et lui poser des questions pour la faire intervenir.
3. Offrir des activités d'apprentissage intéressantes, variées et stimulantes qui amènent tout le groupe à participer
pour l'engager.
4. Proposer à Joanne de l'aide pour accomplir les tâches désignées et lui demander à son avis qu'est ce qu'on pourrait
faire pour l'aider.
5. S'adresser à Joanne au court des discussions dans les travaux de groupe pour l'amener à participer aux activités.
Commencer par lui poser des questions simples qui nécessitent des réponses du type oui ou non et l'inciter à
participer davantage petit à petit.
6. Reconnaître les progrès que Joanne fait même s'ils sont minimes et la mettre au défi pour faire encore plus.
7. Assigner des responsabilités propres à Joanne au sein du groupe et ne pas la laisser de côté parce qu'elle refuse de
travailler, ne pas lui laisser le temps d'être distraite.
Cas pratique, selon Kounin..
Augmenter les bénéfices Contrer les inconvénients
• Se promener dans la classe et avoir tous les étudiants en vue.
• Aider les étudiants à mieux prendre des notes ou à utiliser efficacement les technologies mises à leurdisposition rapidement.
• Planifier le déroulement de la leçon et avoir un plan de reserve; prévenir les comportements déviants (choisir à quel moment les TM peuvent être utilisées, lesquellessont acceptées, utiliser des applications de prise de notes collaboratives..etc).
• Ne pas amortir le rythme de travail des étudiants et agirjuste s'il le faut (questions ou distractions).
• Demander aux étudiants de regarder le reste du groupequand ils s'experiment et de montrer ce qu’ils font.
• Être alerte à ce qui se passe dans la classe.
• Rappeler le comportement à adopter dès qu'un
comportement déviant apparaît, prendre action
rapidement.
• Faire la transition entre les activités de manière claire.
• Ramener l'attention des étudiants rapidement à la tâche si
un incident a lieu (téléphone qui sonne, étudiant hors tâche
académique..etc).
• Demander aux étudiants de baisser leurs écrans
d'ordinateur pour établir un contact visuel avec
l'enseignant.
• Être prêt à interagir rapidement et à intéragir sur plusieurs
évènements en même temps.
Kounin (1970) et les TM
La théorie du choix (Glasser,1986)
• Une théorie humaniste.
• Établir plutôt une collaboration avec les étudiants qu'un contrôle de ceux-ci
en construisant un système disciplinaire (valeurs, règles et conséquences)
avec les étudiants.
• Responsabiliser les élèves et les amener à adopter des comportements plus
acceptables en classe.
Le modèle de Glasser (1986)
• Deux dimensions:
1. La satisfaction des besoins fondamentaux : la survie,
l'appartenance, le pouvoir, le plaisir et la liberté .
– La coopération favorise la satisfaction des besoins.
2. Le style directif de l’enseignant : proposer des activités
stimulantes, aider les étudiants et leur laisser le choix du
moyen privilégié pour effectuer l’activité.
Cas pratique, selon Glasser..
1. Analyser le programme de cours et l'environnement de la classe pour être sûr que les besoins d'appartenance, de pouvoir, deplaisir et de liberté de Joanne sont satisfaits.
1. Discuter de la question avec Joanne, sans la réprimander et avoir l'opinion de Joanne sur le problème de son désengagementet sur ce que l'enseignant peut faire pour l'aider.
1. Avouer à Joanne que l'enseignant sait qu'elle a du mal à s'engager dans les activités pédagogiques.
1. Demander à Joanne s'il y a quelque chose à faire pour rendre le cours plus intéressant pour elle, s'il y a quelque chose qu'elleaimerait faire plus particulièrement dans la classe ou dans son groupe et si elle voudrait le faire pendant un certain temps.
1. Demander à Joanne ou la faire réaliser s'il y a quelque chose qu'il l'a intéressé plus que d'autres et qu'elle aimerait connaîtredavantage et lui proposer de l'aide pour qu'elle connaisse davantage sur ce sujet qui l'intéresse.
1. Demander à Joanne de proposer une manière différente de faire le cours qui lui donnerait plus envie d'apprendre.
1. Ne pas manifester sa désapprobation et ne pas donner de punitions à Joanne, mais plutôt s'efforcer de communiquer avecelle à chaque cours sur un ton amical de divers sujets. Lui faire comprendre que l'enseignant s'intéresse à elle et aimeraitl'aider à réussir.
Augmenter les bénéfices Contrer les inconvénients
∙ Rendre les séquences d'apprentissage aussi intéressantes que
possible.
∙ Approches de travaux en équipe.
∙ Agir en leader et non de manière autocratique.
∙ Position décentralisée : intéractions bénéfiques.
∙ Motivation intrinsèque et satisfaction des besoins en lien avec
l'utilisation des TM: mettre en place des activités qui incluent les
TM.
∙ Choix du comportement à adopter et pratique de
l'autorégulation.
∙ Établir des règles claires avec les étudiants quant à l'utilisation
des TM et des conséquences avec les étudiants.
∙ Amener l'étudiant à avoir une maîtrise de soi.
∙ Reconnaître la réalité sociale des étudiants.
∙ Conséquences des comportements déviants choisies en groupe.
Glasser (1986) et les TM
L’ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE SUR LE TERRAIN
Bibliographie
Glasser, W. (1986). Control theory in the classroom. Perennial
Library/Harper & Row Publishers.
Glasser, W. (1998). Choisir d’apprendre: la psychologie du choix en
classe (traduit par J-P. Laporte). Éditions Logiques.
Kounin, J. S. (1970). Discipline and Group Management in Classrooms.
New York: Holt, Winehart et Winston, Inc.
Kounin, J. S. (1977). Discipline and Group Management in Classrooms
(2e éd.). New York: Holt, Winehart et Winston, Inc.
CONTEXTE
• ACCOMPAGNEMENT DE 7 PROGRAMMES TECHNIQUES, DONT DEUX
PROGRAMMES DEC AVEC PORTABLES;
• ATELIER AU REPTIC LA GESTION DE CLASSE À L’ÈRE DES TECHNOLOGIES AVEC
HUGUETTE DUPONT;
• ARTICLE DANS PROFWEB (À PARAÎTRE À LA RENTRÉE);
• JOURNÉE PÉDAGOGIQUE SUR L’ENGAGEMENT.
SOCIOGRAMME
SOCIOGRAMME (N.M) : REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES RELATIONS
INTERINDIVIDUELLES (CHOIX-REJET) DANS UN GROUPE.
L'EXAMEN DU SOCIOGRAMME PERMET DE DÉCOUVRIR DES PAIRES
D'INDIVIDUS QUI SE CHOISISSENT MUTUELLEMENT (DYADES) ET DES
CLIQUES OU SOUS-GROUPES.
SOURCE : OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE)
SOCIOGRAMME
• DES OUTILS EN LIGNE TELS QUE CEUX OFFERTS PAR HTTP://GESTIONDECLASSES.NET/
(GRATUIT) OU HTTPS://WWW.SOMETICS.COM/FR/SOCIOGRAM (PAYANT), TOUT
COMME DES QUESTIONNAIRES EN LIGNE POUR IDENTIFIER LES RELATIONS ENTRE LES
PAIRS PEUVENT ÊTRE UTILISÉ.
Individu A
Individu CIndividu D
Individu E
Légende
Influence neutre
Influence négative
Influence positive
Individu isolé
https://prezi.com/m04tpdac2jxm/profils-de-gestion-de-classe/
L’ENGAGEMENT
L’ENGAGEMENT, MOT FOURRE-TOUT, EST LE
PRODUIT DE L’INTERACTION D’UN ENSEMBLE DE
TRAITS OU D’ATTRIBUTS DE L’ÉTUDIANT ET DE
L’ÉTABLISSEMENT QU’IL FRÉQUENTE.
CAPRES (2015) Des pistes pour accroître la
persévérance et la réussite à l’enseignement supérieur
L’ENGAGEMENT
Si généralement l’expression de l’engagement scolaire renvoie à
l’investissement des élèves à l’école,
sont autant de dimensions auxquelles recourent les chercheurs pour définir et mesurer l’engagement scolaire.
Le sentiment d’appartenance
Les liens sociaux à l’école L’affiliation scolaire L’implication éducative
La qualité émotionnelle de l’implication des élèves envers leurs
apprentissages
Isabelle ARCHAMBAULT (2006) Professeur adjointe,
École de Psychoéducation, Université de Montréal
DIMENSIONS DE L’ENGAGEMENT SCOLAIRE
Comportementale
• les conduites disciplinaires
• la participation dans les activités sociales et parascolaires
Affective
• l’attrait pour l’école
• la perception de l’utilité des matières
• le sentiment d’appartenance envers l’école
Cognitive
• l’investissement dans les apprentissages
• les stratégies utilisées pour apprendre (l’autorégulation)
Isabelle ARCHAMBAULT (2006) Professeur adjointe,
École de Psychoéducation, Université de Montréal
RÉFÉRENCES
• DOSSIER SPÉCIALE DE LA REVUE VIE PÉDAGOGIQUE DE 2001
SUR LA GESTION DE CLASSE.
• CAPRES (2015) DES PISTES POUR ACCROÎTRE LA PERSÉVÉRANCE
ET LA RÉUSSITE À L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
• ISABELLE ARCHAMBAULT (2006) PROFESSEUR ADJOINTE, ÉCOLE
DE PSYCHOÉDUCATION, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL