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LES CANARIS EN DANGER AU 20 AOÛT QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 13 FÉVRIER 2019 - N°5096 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 3. TRANSPORT FERROVIAIRE L IGNE B ÉJAÏA - A LGER Lancement du 1er Salon national des jeunes investisseurs Page 3. ÉDUCATION DE NOUVELLES PROTESTATIONS EN VUE L’intersyndicale tranchera demain Page 4. LIGUE 1 MOBILIS ( 22 E JOURNÉE ) CRB - JSK AUJOURD HUI À 15 H TIZI-OUZOU AMAR TRIBÈCHE COMMISSAIRE DU F ESTIVAL NATIONAL DU FILM AMAZIGH «Le report est dû au manque de longs métrages» Page 11. La JSK, qui n’a récolté que deux points lors des trois derniers matchs, jouera cet après-midi (15h00) au stade du 20 août le CRB. Un rendez-vous qui s’apparente à un choc des extrêmes. Page 24. YOUCEF AKIR M AIRE DE O UADHIAS Le Coradia sur rails depuis hier «Il y a une véritable mafia du foncier à Ouadhias» Page 2.

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Page 1: La Dépêche de Kabylie - Page 2. LIGUE 1 MOBILIS ( JOURNÉE À … · 2020-01-18 · de saison pour lui, vu la gravité de sa blessure au genou. Dumas attend donc de ses autres poulains

LES CANARIS EN DANGER AU 20 AOÛT

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 13 FÉVRIER 2019 - N°5096 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

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Page 3.

TRANSPORT FERROVIAIRE LIGNE BÉJAÏA - ALGER

Lancement du 1er Salonnational des jeunes investisseurs

Page 3.

ÉDUCATIONDE NOUVELLESPROTESTATIONS EN VUE

L’intersyndicaletrancherademain Page 4.

LIGUE 1 MOBILIS (22E JOURNÉE) CRB - JSK AUJOURD’HUI À 15H

TIZI-OUZOU

AMAR TRIBÈCHECOMMISSAIRE DU FESTIVALNATIONAL DU FILM AMAZIGH

«Le report estdû au manquede longsmétrages»

Page 11.

La JSK, qui n’a récolté que deux points lors des trois derniers matchs, jouera cet après-midi(15h00) au stade du 20 août le CRB. Un rendez-vous qui s’apparente à un choc des extrêmes.

Page 24.

YOUCEF AKIRMAIRE DE OUADHIAS

Le Coradia sur rails depuis hier

«Il y a une véritable mafia du foncier à Ouadhias»

Page 2.

Page 2: La Dépêche de Kabylie - Page 2. LIGUE 1 MOBILIS ( JOURNÉE À … · 2020-01-18 · de saison pour lui, vu la gravité de sa blessure au genou. Dumas attend donc de ses autres poulains

Cette rencontre est décisivepour les deux clubs quivisent deux objectifs diffé-

rents pour cette fin de saison. LeCRB veut assurer son maintien,alors que la JSK veut terminer surle podium pour par ticiper à unecompétition continentale la saisonprochaine. Le CRB qui reste surdeux précieuses victoires de suite,successivement face à l’ESS puis àl’OM, prétend à un troisième succèsface aux Kabyles, pour augmenterses chances de se maintenir. Lespoulains de Abdelkader Amrani ontle moral au beau fixe et ne jurentque par la victoire face aux Canar is.Quant à la JSK, qui reste sur troiscontre-per formances de suite face àl’ASAM, au PAC et au MCA, elleveut sor tir la tête de l’eau. LesKabyles comptent tout faire pourr éussir une belle opér ation etretrouver la sér énité. «Noussommes bien sûr très déçus parnotre semi-échec face au MCA etnous devons réagir face au CRB encherchant un bon résultat afin denous r acheter. Nous ferons toutpour y parvenir», a déclaré le jeunemilieu de ter r ain Oukaci. Les

Kabyles sont dos au mur et doiventimpérativement s’imposer pour évi-ter la cr ise lors des prochains ren-dez-vous. Pour cela, le coach Dumasutilisera à un adversaire qui luttepour assurer son maintien. Il pour -ra compter sur son excellent milieude ter rain, Tahar Benkhlifa, absentlors du classico de samedi dernier.Le retour du talentueux joueur nesera que bénéfique pour le groupe.En revanche, l’attaquant Uche seraabsent. C’est peut-être même la finde saison pour lui, vu la gravité desa blessure au genou. Dumas attenddonc de ses autres poulains unebonne réaction, pour mettre fin àcette sér ie de faux pas. Ce qui est lesouhait des suppor ters, de plus enplus inquiets. De son côté, le leaderde la Ligue 1, l'USM Alger, effec-tuera un déplacement pér illeux àl'Est pour défier l'un des mal-

classés, l'AS Aïn M' lila. Auteurd'une victoire labor ieuse devant sonpublic face à l'USM Bel-Abbèsl'USMA doit se méfier d'une équipede l'ASAM dont la victoire resteimpérative pour pouvoir s'éloignerde la zone rouge. Un match quis'annonce indécis et ouver t à tousles pronostics entre deux équipesqui luttent pour des objectifsdiamétralement opposés. A Sétif,l'ESS sous la houlette de son nouvelentraîneur Nabil Neghiz, aura àcœur de renouer avec le succès enrecevant l'Olympique Médéa etmettre ainsi fin à deux défaites derang. Cette journée sera amputéede trois rencontres : JS Saoura -DRB Tadjenanet, MC Alger - MCOr an et USM Bel-Abbès - NAHusseïn-Dey, décalées par la Liguede football professionnel en raisonde l'engagement du NAHD et de la

JSS en compétitions afr icaines ainsique du MCA en Coupe arabe.

CRB - JSK en direct

sur Canal Algérie

La rencontre CRB - J SK ser aretransmise en direct sur la chaîneCanal Algér ie de la télévision natio-nale cet apr ès-midi à par tir de15h00. Ainsi donc les suppor ters desdeux équipes qui n’auront pas eu lachance d’être sur les gradins pour -ront suivre le match sur le petitécran.

M.LLe programme

15h00 : AS Aïn M'lila - USM Alger 15h00 : CR Belouizdad - JS Kabylie17h00 : ES Sétif - O Médéa

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 15 Max : 17 Max : 16 Max : 13

Min : 04 Min : 01 Min : -03 Min : -01QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 13 FÉVRIER 2019 N°5096

Le CRB recevra laJSK aujourd’hui à

15h au stade du 20Août 1955, pour le

compte de la 22e journée du

championnat deLigue 1 Mobilis.

LIGUE 1 MOBILIS (22e journée) CRB - JSK aujourd’hui à 15h00

LES CANARIS EN DANGER AU 20 AOÛT

JUBA OUKACI, milieu de la JSK

«On doit se racheter face au CRB»Pour le milieu de terrain

de la JSK, Juba Oukaci, son équipe est passée à côté lors du

clasico face au MCA, joué samedi dernier. Cependant, le

joueur affirme que lui et ses équipiers feront tout pour se

racheter lors du match de cetaprès-midi face au CRB.

La Dépêche de Kabylie: Qu’avez-vous à dire sur la contreperformance enregistréeface au MCA ?

Juba Oukaci : On est passés à côté de la plaquelors de la dernière rencontre jouée face auMCA. Notre adversaire a joué amoindr i pen-dant plus d’une heure de temps, toutefois onn’a pas profité de la situation pour gagner lematch. Après le penalty ar rêté par Salhi, on atout fait pour gagner, mais on s’est contentés

du nul et on demande pardon à nos sup-por ters venus en masse. C’est un match àmettre aux oubliettes et à présent on estconcentrés sur le match face au CRBqui sera très impor tant.

Avec ce faux pas, le titre s’éloigne pour votre club, n’est-ce pas ?

On n’a jamais par lé du titre et notrepremier objectif était le maintien, cequi est à présent atteint. Cependant,on fer a tout pour r éaliser lesmeilleurs résultats possibles et essayer d’at-teindre notre second objectif, à savoir lepodium. On cravachera encore et on fera denotre mieux pour revenir en force en réalisantde bons résultats à l’avenir.

Comment se présente pour vous le matchface au CRB qui joue sa survie en Ligue 1 ?

Ce match est très impor tant pour les deuxéquipes pour la suite du parcours. Le match

sera cer tainement très difficile en affron-tant une équipe qui veut assurer son

maintien en Ligue 1, cependant onfer a tout pour r éussir un bonrésultat et renouer ainsi avec lessuccès dès cette journée. On veutprocurer de la joie à nos suppor-ters qui ne cessent de nous soute-nir dans les différentes ren-contres.

En parlant des supporters,qu’avez-vous à leur dire, eux qui sont déçuspar les derniers résultats ?

Je leur demande de rester dernière l’équipe,car leur soutien est très impor tant pour nous.De notre côté, on fera tout pour réussir un bonrésultat face au CRB pour leur procurer de lajoie.

Entretien réalisépar Mustapha Larfi

LFP Commissionde discipline

OM - JSK à huis clos La commission de discipline

a infligé un match à huisclos à l'Olympique Médéa pour"utilisation et jets de fumigèneset envahissement de terrain" enfin de partie contre le CRBelouizdad, disputée samedidernier au stade Imam-Lyes àMédéa, comptant pour la 21ejournée du championnat deLigue 1 Mobilis de football, aannoncé ce lundi la Ligue defootball professionnel (LFP).Ainsi donc, le prochain match àdomicile de l’OM qui l’oppose-ra à la JSK pour le compte de la24e journée se jouera à huisclos. Outre cette sanction, l'OMdevra s'acquitter d'une amende200.000 DA, selon la mêmesource. D'autre part, l'entrai-neur-adjoint de l'O. MédéaKamel Harkabi est suspendujusqu'à son audition le mercredi13 février, a souligné la LFPdans un communiqué transmis àl'APS. De son côté, Le présidentde l'OMMahfoud Boukelkal estinvité lui aussi à la séance. Lejoueur du CR BelouizdadDjamel Eddine Chettal, exclupour "voie de faits" lors de larencontre remportée à Médéa(1-0), a écopé de trois matchsde suspension dont un avec sur-sis et 30.000 DA d'amende, tan-dis que le sociétaire de l'OMDembele Massire a écopé d'unmatch de suspension pourcumul de cartons.

MOB 0 – CABBA 0

Les Crabess’enfoncentLes journées se suivent et se res-

semblent pour la formation duMOB qui n’arrive toujours pas àgagner depuis le début de la phaseretour du championnat de Ligue 1Mobilis. Hier, les Crabes, qui restentsur une série de cinq matchs sansvictoire, ont été tenus à nouveau enéchec en concédant un nul (0-0) àdomicile face au CABB Arreridj,pour le compte de la 22e journée duchampionnat. Un nul au goût dedéfaite pour les Béjaouis, d’autantplus que cette énième contreperfor-mance, face à un concurrent directpour le maintien, les enfonce un peuplus en bas du tableau, puisque leMOB, qui compte 21 points seule-ment, peut se retrouver à la dernièreplace au classement en cas d’unevictoire du CRB cet après-midi faceà la JSK. Avec cette nouvelle contre-performance, la direction du MOBsera certainement contrainte de sepasser des services de son entraîneurMadoui, lui qui n’arrive toujours pasà redresser la barre depuis sonarrivée il y a plus de quatre mois enremplacement du Français AlainMichel. R. S.

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Mercredi 13 février 2019L’ÉVÉNEMENT2

YOUCEF AKIR, P/APC des Ouadhias

La Dépêche de Kabylie : Est-ceque les PCD, notamment ceux de2019, peuvent relancer le déve-loppement de votre commune ?

Youcef Akir: Il est tout à fait impos-sible de développer une communeavec les maigres cagnottes des PCD.Toutefois, nous avons reçu unedotation de 3,5 milliards pour unecommune chef-lieu de daïra de 24000 habitants répar tis sur treize vil-lages et un centre-ville assez impor-tant. Ce montant des PCD 2019 nepeut même pas assurer une bonnepr ise en charge d’un seul quar tierau niveau du chef-lieu. Bien enten-du, ce montant a été répar ti sur lesvillages et la ville. La par t du lion aété réservée au réseau de l’assainis-sement, les revêtements, l’extensiondu siège de l’APC et la constructiond’une antenne de mair ie au villageTagmount El Djedid et de petitesopérations d’AEP. Toujours est-il,cette cagnotte est insuffisante pourle développement de notre commu-ne. Le développement se fait avecdes dizaines de milliards. Les or ien-tations du ministre de l’Intér ieur etdes collectivités locales doivent s’ac-compagner de mesures et de préro-gatives aux maires, ce n’est pas avecdes opérations de bitumage quenous allons créer de la r ichesse et del’emploi.

Comment peut-on alors créer dela richesse et de l’emploi, notamment à Ouadhias ?

À Ouadhias, nous avons des pro-pr iétaires pr ivés prêts à vendre dester rains, mais il faut qu’on nousdonne les finances nécessaires pouracheter et ensuite créer des zonesd’activités et inclure les entrepr isespr ivées pour justement monter desprojets et par là créer de l’emploi etde la r ichesse, unique solution pourdévelopper notre localité. C’est decette manière qu’on pourra faire

reculer le chômage et atteindre unniveau de développement appré-ciable et réel. Quand aux opérationsPCD, elles ne servent qu’à résoudrede petits problèmes d’assainisse-ment, d’AEP et de revêtement desroutes mais cela ne relance pas ledéveloppement. Pour moi, le PCDne r ime pas avec le développement.Le maire doit être réhabilité et doitretrouver son pouvoir et sa place depremier magistrat. Nous attendonsle nouveau code communal dont onpar le depuis de nombreux mois eton espère qu’on aura des préroga-tives. À présent, nous n’avons pasles coudées franches. Pour avancer,tous les services y compr is les ser -vices de sécur ité doivent accompa-gner le P/APC. C’est une chaine quidoit fonctionner dans sa totalité,aucun maillon ne doit manquer.Mais à présent, chacun travaille ensolo et chacun suit sa tutelle. Unexemple simple, je suis à mon 2emandat et jusqu’à présent je neconnais pas la situation du foncierdans ma commune, les domaines, lecadastre et la conservation que j’in-vite à nous accompagner pour éta-blir l’état des lieux et situer la natu-re des assiettes, r ien à faire. J ’ai,d’ailleurs, signé un livret foncier oùj’ai r isqué de la pr ison.Heureusement que l’affaire a étéréglée, tout cela par ignorance. Ilsuffit à quelqu’un de ramener deuxtémoins et n’impor te quelle assietteest à lui et c’est de cette manière quele foncier communal est bradé. Il ya une vér itable mafia du foncier àOuadhias. Les domaines et lecadastre sont un État dans un État.

Le chômage bat son plein àOuadhias. Que faut-il faire pour l’absorber ?

La volonté existe, nous aimonsnotre pays et notre région mais celan’est pas suffisant. Nous avons unter rain foncier entre Ouadhias etAit Touder t et il y a aussi un projetde zone d’activités qui a été annuléil y a de cela plusieurs années. Lesgens d’avant était là juste pour seservir, autrement au jour d’aujour -d’hui cette zone est en exploitationet contr ibuera à faire reculer le chô-mage. Les ter rains ont été restituésà leurs propr iétaires et l’anarchie

s’en est suivie. Concernant le ter -rain entre Ait Touder t et Ouadhias,c’est une assiette idéale pour réali-ser une zone d’activités. Hélas, leter rain est du domaine pr ivé. Nousavons interpellé tous les walis qui sesont succédé à la tête de la wilayapour nous accorder une enveloppefinancière afin d’acquér ir ce ter -rain, mais en vain. L’APC ne peutpas acheter car même nos fonction-naires nous ne les payons qu’avecbeaucoup de gymnastique. Qu’onnous accompagne et on relèvera ledéfi de développer nos communes etde créer de l’emploi et de la r iches-se. À présent, le maire est jeté dansla fosse aux lions. La populationnous interpelle à chaque fois et nousn’avons r ien à donner. C’est mal-heureux.

L’ex-entreprise COMETAL estoccupée par l’Armée et le mar-ché de proximité, bien qu’achevédepuis plusieurs mois, n’est pasencore entré en exploitation.Pourquoi ?

Pour ce qui est du marché de proxi-mité, il manque d’électr icité, nousavons formulé une demande auprèsde la Sonelgaz mais elle exige la réa-lisation d’un poste maçonné alorsque le marché n’a besoin que d’undisjoncteur de 320 volts. Nous qué-mandons son branchement, en vain.Au sujet de COMETAL, elle estoccupée par l’armée en toute léga-lité, l’APC ne peut r ien faire.Toutefois, on aimerait bien récupé-rer ces locaux pour en faire unenouvelle usine.

Les villages des Ouadhias nesont toujours pas raccordés augaz naturel…

C’est l’amère réalité. Une opposi-tion du côté de la commune des AthDouala bloque le projet depuis denombreuses années et c’est inaccep-table. Nous avons essayé de levercette opposition, le chef de daïra etle wali ont également tenté, mais envain. À cause de deux opposants,nos villages sont pr is en otage. Ilfaut appliquer la loi et réquisition-ner la force publique. Actuellement,la conduite de transpor t est bloquéesur un tronçon de 300 mètreslinéaires en plein forêt et malheu-

reusement retar de l’achèvementdes travaux.

Le ministre de la Santé a visitéavant-hier le projet d’hôpital.Qu’en est-il de sa date de livraison ?

En effet, le ministre a visité, avant-hier, le projet d’hôpital et on ditqu’il sera inauguré au mois de maiprochain, mais ce n’est pas tenable.Peut être en novembre, voire la finde l’année si la cadence des travauxest maintenue à un bon rythme. Il ya bien sûr du positif dans cette visi-te puisque le ministre a répondu ànos doléances, à savoir la réalisationd’un service d’hémodialyse et l’ex-tension de l’hôpital qui peut allerjusqu’à 120 lits. Le matér iel existe,le personnel aussi, souhaitons quel’hôpital se concrétisera d’ici aumoins la fin de l’année en cours.

Qu’en est-il du projet d’ovoïde et l’environnement ?

L’ovoïde, c’est un autre cas, pour -tant il est d’une impor tance capitalpour notre commune car à chaqueintempér ie, la cité limitrophe estinondée par les eaux de pluie et leseaux usées. Le talweg déborde etc’est une catastrophe qui peutengendrer des per tes de viehumaines. Les normes d’urbanismene sont pas respectées alor s undrame est vite ar r ivé sans par ler duproblème de santé publique.L’entrepr ise est choisie et l’envelop-pe financière est de 11 milliards decentimes. L’entrepr ise est en attented’ODS par l’ONA. Mais on ne cessede repousser le lancement du chan-tier. Nous demandons au moins laréalisation du tronçon où subsiste ledanger, il est à peu près de 700mètres. Pour ce qui est de l’environ-nement, nous assurons une collecter égulière car nous avons cinqcamions réquisitionnés pour cetteopér ation mais l’environnementdépend sur tout du compor tementdes citoyens. Le civisme doit préva-loir. La déchar ge située sur leCW100 est du ressor t de la DTP, dela STP et des services de l’environ-nement. Nous, nous s’occupons deschemins communaux.

Dans les années précédentes,l’insécurité malmenait les habi-tants. Est-ce toujours le cas ?

Non la sécur ité est rétablie. Malgréla multiplication des débits deconsommation d’alcool, les tenan-ciers respectent les horaires d’ou-ver ture et de fermeture, donc cevolet est gérable. Nous ne sommesplus à l’époque où les vieux et lesvieilles sont attaqués en sor tant dela poste ou de la banque. Il faut direaussi que nous n’hésiterons pas àappliquer la loi pour les contreve-nants. La situation s’est nettementaméliorée.

Le logement et l’habitat rural où en sont-ils ?

Le logement, c’est une catastrophe,nous n’avons aucun programme delogement. On nous a demandé desassiettes de ter rain, on les a mises àleur disposition mais r ien n’estvenu. Nous avons le programme de34 logements mais il est à l’ar rêt etl’affaire est en justice. On est défa-

vor isés totalement, on nous aoubliés. Pour l’habitat rural, c’estdu compte-gouttes. Il y a des cen-taines de dossiers en attente et lesquotas qui nous sont attr ibués sontde la poudre aux yeux. La classifi-cation de notre commune reste uneénigme, on ne sait pas si on nousconsidère comme rurale ou zoneurbaine. Nous avons une ville etquator ze villages enclavés et aurelief accidenté, mais la commissiond’arbitrage nous classe comme zoneurbaine alors qu’on nous attr ibuejamais de projets dans le cadre desPSD. La distr ibution des budgets etdes projets se fait à la tête du clientet au «bni aâmiss». La populationest en ébullition, pour le momentnous calmons les espr its mais jus-qu’à quand ?

L’amélioration urbaine est égale-ment un parent pauvre...

Absolument, la SUC et la DUCbr illent pas leur absence. Aucunprojet ni opération ne nous sontaccordés. Ni trottoir, ni éclairagepublic, ni espace ver t, r ien de toutça. La cité dite «Les Halls» est dansun état catastrophique. Les habi-tants m’inter pellent sans cesse,alors que je n’ai absolument r ien àleur donner.

Vous venez de lancer deux opéra-tions, à savoir la démolition desbâtisses qui menacent ruine et leconcours de la meilleure façadede la ville…

Absolument, cela rentre justementdans le cadre de l’embellissementde la ville, la préservation de l’envi-ronnement et la préservation desvies humaine. À Ouadhias, nouscomptons plusieur s anciennesbâtisses qui menacent de s’écroulerà tout moment. Nous avons, avec leCTC, décidé de démolir toutes leshabitations qui menacent de tom-ber. Malheureusement, les procé-dures sont draconiennes. Nous nepouvons r ien faire. Les gens ne veu-lent pas démolir et l’APC ne peutr ien faire à cause des procédures.C’est du jamais vu ! Le concours dela meilleure façade est lancé et nousavons prolongé pour novembre aulieu de juillet. Le premier pr ix est de50 millions, le second de 30 millionset le 3e est de 20 millions. Cette opé-ration rentre dans la perspective del’embellissement du chef-lieu et del’achèvement des bâtisses. Parailleurs, permettez-moi de signalerque nous avons une population sageet pacifique. Les gens ne viennentjamais fermer l’APC ou la route, ilsviennent sagement soulever leursdoléances d’où il nous faut des pro-grammes et des finances pour main-tenir la paix. Chaque semaine jereçois des comités, on les calme, onles fait patienter mais jusqu’àquand. Il nous faut des programmeset des prérogatives pour les satisfai-re. Pour ce qui est des autor ités, àcommencer par le wali, les chefs dedaïra, les directeurs de l’exécutif, ilsdoivent accompagner le maire pouravancer. Le maire doit retrouverson statut de premier magistr atdans sa commune.

Entretien réalisépar Hocine Taib

La commune desOuadhias, sise au

sud du chef-lieu de lawilaya de Tizi-Ouzou

et forte de plus de 20 000 habitants, est

en souffrance. La crise est

multidimensionnelle.Le chômage, le

manque de projetsde logements,

l’inexistence d’unezone d’activités, la

dégradation de l’environnement, leprojet d’ovoïde qui

s’éternise, le marchéde proximité toujoursen attente de mise en

exploitation, le blocage du réseau

du gaz naturel et lemanque d’aménage-ment au niveau de la

zone urbaine sontautant de facteursqui empêchent la

population locale devivre dans des

conditions décentes.Dans cet entretien, le

maire, Youcef Akir,parle de la situation.

«Il y a une mafia du foncier à Ouadhias»

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TRANSPORT FERROVIAIRE Ligne Béjaïa - Alger

Mercredi 13 février 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Le Coradia sur rails depuis hier

La première responsable de lagare fer roviaire de Béjaïa,Mme Rachedi, a confirmé ce

retour à la normale. «Le tr ainassurant la desser te entre Béjaïa etAlger a repr is aujourd’hui (hierNDLR), à 6h30 du matin. Le trainreliant Béjaïa à Béni-Mansour arepr is pour sa par t, le 11 févr ier»,a-t-elle assuré. Par ailleurs, selonune source proche de la SNTF, cetar rêt d'environ une vingtaine dejours est dû aux travaux de renfor -cement du pont fer roviaire de lazone industr ielle d'Akbou et lanormalisation du gabar it. A vraidire, les responsables de la Sociéténationale des Tr anspor ts fer ro-viaires (SNTF) sont en train defaire un travail colossal pour réha-biliter le transpor t fer roviaire etl'améliorer sans cesse. La SNTFpoursuit ses effor ts relatifs à lamoder nisation des moyens de

tr anspor t, en s’alignant sur lesstandar ds inter nationaux aussibien au niveau des équipements debord que du confor t, et ce afin detoujour s mieux r épondre auxattentes des voyageur s. Parailleurs, notre source proche de laSNTF précisera, en outre, qu'untrain Coradia sera en renforce-ment de la ligne Béjaïa-Alger-Béjaïa, prochainement. Si cet état

de fait se matér ialise sur le ter rain,ce nouveau train boostera inéluc-tablement la ligne Béjaïa-Algeravec 3 dépar ts sur Alger par jour et3 retours d’Alger. A noter que lenouveau tr ain «gr andes lignes»Coradia est un train polyvalentgr andes lignes bi-mode (diesel/électr ique 25 KV) avec une vitessede 160 km/h. D’une longueur de110 m, il compor te 6 wagons et

offre une capacité de 254 passagersdont 60 en première classe. Il estadapté aux conditions climatiquesdu pays et dispose d’un système declimatisation très per formant ainsique les commodités nécessairespour faciliter l’accès et le déplace-ment à bord, en par ticulier pourles personnes à mobilité réduite(PMR).

A Hammouche.

À l’arrêt depuis 20 jours, le

transport ferroviaire

Béjaïa - Alger a ététotalement rétabli

hier, au grand bonheur des voyageurs et

des usagers de laligne, de plus enplus nombreux.

Le coup d’envoi de la première édition duSalon national des jeunes investisseurs a

été donné, hier, par le wali AbdelhakimChater, au complexe spor tif olympique deTizi-Ouzou. La manifestation, à laquelle par -ticipent 38 jeunes investisseur s venus dedouze wilayas du pays, se veut, selon les orga-nisateurs, «un espace d’or ientations et deconseils pour les jeunes entrepreneur sinexpér imentés, qui pour ront profiter denombreuses formations, rencontres et confé-rences prévues au cours de ce salon». Elle seveut aussi, précise-t-on, «un cadre d’échangesd’expér iences et d’élargissement des contactset des centres d’intérêts». Les messages duSalon, selon le jeune investisseur et organisa-teur, Anis Ben Tayeb, sont «l’espoir et le tra-vail». Le président de la Chambre de com-merce et d’industr ie Djurdjura, M. Lakhdar

Madjen, a expr imé «la disponibilité de lachambre à accompagner les jeunes investis-seurs et les a invités à se rapprocher de lachambre qui répondra à leurs préoccupationet les accompagnera dans le processus d’in-vestissement». Le wali Abdelhakim Chater,dans son allocution d’ouver ture, a expr imé sajoie de voir les jeunes à l’avant-garde de pro-cessus économique national : «Ce salon avaleur de vitr ine pour tous ces jeunes qui ontpr is leur courage à deux mains et se sontlancés, avec détermination, dans le monde del'entrepr ise qui a ses exigences et impose laconstance et un effor t soutenu». Et d’ajouter: «Ces jeunes qui, je le dis avec fier té, ontréussi à réaliser leurs projets et à appor terleur concours à l'économie locale, représen-tent des exemples à suivre et à encourager. Aucours de cette rencontre, ils par tageront leurs

savoir-faire et s’enr ichiront les uns lesautres». Le wali soulignera : «Les succèsenregistrés dans des délais très cour ts prou-vent que nos jeunes investisseurs ont fait deschoix judicieux, en se mettant à l'ouvrageavec une volonté à toute épreuve. Ils consti-tuent aussi la preuve ir réfutable que les pou-voir publics ont vu juste, lorsqu' il ont mis enplace des dispositifs qui ne font qu’aider lesjeunes à se prendre en charge, à révéler leurstalents et à relever les défis. Le développe-ment national a besoin de l'appor t de toutesles bonnes volontés ». M. Chater s’est engagéà œuvrer pour faciliter les choses aux investis-seurs : «J 'appelle tous les cadres et tous lesresponsables des structures (banques, assu-rances, institutions d'Etat, bureaux d'études),qui sont chargés d'accompagner les por teursde projets, à tout mettre en œuvre pour que

toutes les conditions de r éussite soientassurées à nos jeunes dont les hautes espé-rances en l'avenir du pays ne doivent pas êtredéçues. Notre pays qui a besoin de la contr i-bution de tous ses fils, notamment les nou-velles générations». «Luttons contre les len-teur s inutiles, allégeons les procédures etappuyons, le temps qu' il faut, toutes lesjeunes pousses qui naissent à travers le pays.L'avenir sera le fruit du travail du présent »,plaidera encore le wali. En réponse à une sol-licitation d’un jeune investisseur sur la créa-tion d’une zone d’activité dédiée au numé-r ique, M. Chater dira «toute la disponibilitéde l’Etat à œuvrer dans ce sens», tout en rele-vant «la contrainte du foncier». Le Salonnational des jeunes investisseurs prendra findemain.

Kamela Haddoum.

TIZI-OUZOU Le wali, hier, au 1er Salon national des jeunes investisseurs

«Luttons contre les lenteurs inutiles»

EPHSour El-Ghozlane

Le nouveaudirecteurinstalléLa directr ice de la Santé et

de la Population (DSP) dela wilaya a procédé hiermardi à l’installation d’unnouveau directeur pour l’éta-blissement public hospitalier(EPH) de la commune deSour El-Ghozlane, au sud dela wilaya de Bouira. Selon uncommuniqué de la DSP, ledésormais nouveau directeurde l’EPH de Sour El-Ghozlane, Kmamine Aoud, aoccupé auparavant le postede directeur financier de l’hô-pital pédiatr ique de la wilayad’Oran. Il vient en remplace-ment à MohammedKhezrouni qui a occupé ceposte depuis 2014. Le mêmecommuniqué ne précisecependant pas, si MKhezrouni avait été transférévers un autre établissementde la santé ou suspendu deses fonctions. Pour rappel, unimpor tant mouvement deprotestation des citoyens decette localité avait été menéau mois de décembre 2018.Une plate-forme de revendi-cations avait même été éla-borée par la population afinde réclamer l’amélioration dela qualité de la pr ise en char -ge des patients au sein de cethôpital, l’ouver ture du nou-veau bloc des urgences ainsique le renforcement des effec-tifs des paramédicaux, méde-cins et médecins spécialistes. O. K.

Présidentielle, les jeux s’emballentdu jourPointPar S. Ait Hamouda

En prévision de laprésidentielle d’avril

prochain, les jeux s’emballent,tant au sein des partis que chezles indépendants. Les premiersont été surpris par la candidaturede Bouteflika, en commençantpar Mokri qui s’attendait aureport, mais il n’en fut rien. Il sedit alors le seul représentant del’opposition, puisque la majorité

de celle-ci boycotte l’élection.Louisa Hanoune, elle, s’inquiètepour l’Algérie. Elle ne s’est pasencore décidée à participer, maiselle fait comme si, sait-on jamais.Elle non plus ne s’attendait pas àla candidature du président de laRépublique. Faisant le parallèleavec le Venezuela, elle argue qu’ily a ceux qui ont peur des Etats-Unis, en s’opposant au statu quo,et ceux qui ne craignent personneen prenant le risque de se

retrouver les pieds en l’air.Ghediri, quant à lui, est vu parcertains comme un lièvre, alorsque d’autres soupçonnent en luiun présidentiable fait pourgouverner, malgré son grade degénéral à la retraite. Dans tout ceméli mélo, il n’y a rien de vraique l’ambition. Réclamant unechose et son contraire, étalantleurs fausses vérités, faisantcroire qu’ils détiennent la vérité àceux qui leur donnent du crédit…

Mais cela n’est qu’une farce. Ilsvoient loin. Ils présentent unprogramme qu’ils qualifient depolitique, mais celui-ci n’est pasassez consistant pour préfigurerde ce que serait l’Algéried’aujourd’hui et de demain.Chacun peut souhaiter un pays àsa mesure, mais aucun ne peutprétendre gérer convenablementun territoire aussi vaste que lenôtre sans arrières pensées. Ceuxqui appellent au boycott, le FFS

c’est sa marque de fabrique, leRCD de temps en temps et lesindécis auront à gagner par lesabstentionnistes. Qu’ils soientnombreux ou pas, ilsrassembleront l’escarcelle entreeux. Cependant, boycotter n’ajamais été un élémentcomptabilisable au profit de ceuxqui appellent à hue et dia àrenoncer au vote. S. A. H.

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ÉDUCATION De nouvelles actions de protestation en vue

Réunie avant-hier à Alger,l’intersyndicale de l’éduca-tion nationale, qui regrou-

pe six syndicats autonomes (Cela,Cnapeste, Satef, Snte,Snapest,Unpef) a décidé la repr isede la protestation dans les pro-chains jours. Ces formations syn-dicales ont convenu de se réunir ànouveau, demain, pour fixer ladate et la forme de leur prochaineaction. Pour rappel, l’intersyndi-cale de l’Éducation nationale dit«dénoncer la dégradation du pou-voir d’achat qui a affecté directe-ment les travailleurs, ainsi que lesatteintes aux liber tés syndicales».Le recours à la protestation est

également motivé, explique lerepr ésentant de l’Unpef, par«l’absence de pr ise en charge denotre plate-forme de revendica-tions ». «La tendance générale està la r adicalisation du mouve-ment», a-t-il encore indiqué. Unegrande détermination est affichée

par ces syndicats qui, à traversleur mouvement de protestation«exigent une pr ise en char geeffective» de leurs doléances quiconsistent en «l’annulation de laréforme des retraites, la par tici-pation du syndicat à la prépara-tion de la nouvelle loi du travail,

la révision de la gr ille des salaireset l’amélior ation du pouvoird’achat de tous les travailleurs».Les syndicats de l’éducationréclament également «l’applica-tion immédiate du décret prési-dentiel 266/14 qui permettra leclassement des enseignants déten-teurs de licences ou de DEUAdans la catégor ie 12 de la gr illeindiciaire des salaires au lieu de la11 actuellement». Ils exigent éga-lement «la révision du statut par -ticulier des travailleurs du secteuret la levée des entr aves auxliber tés syndicales». La coalitiondénonce par ailleurs «la politiquede fuite en avant du ministère, enpar ticulier la méthode de travaildes commissions mises en placepour résoudre les problèmes liésaux dossiers des œuvres sociales etdu statut par ticulier». Les deuxpar tenaires tutelle-syndicatscontinuent donc à se renvoyer laballe et cette nouvelle protestationannoncée r isque de compromettrel’avenir de milliers d’élèves.

L . O. CH.

Le secteur del’éducation

nationale n’estpas à l’abri d’une

nouvelle vague deprotestations.

Mercredi 13 février 2019ACTUALITÉ4

L’intersyndicale tranchera demain

Des villageois de Béni Ntass assiègent la mairie Rien ne va plus à Chabet El

Ameur, commune située àune trentaine de kilomètres duchef-lieu de la wilaya deBoumerdès. Après les habitantsd’Aït Ali, c’est au tour des villa-geois de Béni Ntass de sor tir dansla rue pour manifester leur colè-re contre la dégradation de leurcadre de vie. En effet, ils étaientplus d’une cinquantaine à venirs’agglutiner, avant-hier, devant lesiège de l’APC où ils ont observéun sit-in pour réclamer la pr iseen charge de leurs doléances. Lesmanifestants réclament l’aména-gement des routes du village quise trouvent dans un piteux état.Cette situation a poussé plusieurstr anspor teur s de voyageur s à

changer de travail et a provoquéun manque en moyens de trans-por t dans cette région rurale. Lesélèves de l’école pr imaire NagazSlimane assistent aux courss encette pér iode hiver nale sanschauffage dans les classes, endépit du r accor dement de larégion au réseau du gaz naturel.Le mois de janvier dernier, lesécoliers ont observé un ar rêt decours pour protester contre l’ab-sence de chauffage. Selon unparent d’élève, des chauffages nerépondant pas aux normes ontété acquis mais ils n’ont pas étéinstallés. Les manifestants récla-ment de bonnes conditions descolar isation. Ils ont réclamé ledéblocage du projet du gaz natu-

rel, dont les travaux ont été blo-qués par un par ticulier depuisplus de cinq ans. Les manifes-tants dénoncent, aussi, l’ar rêt destravaux du projet de l’assainisse-ment de plusieurs coins du villa-ge, peu de temps après l’entamedes travaux par une entrepr iselocale. En sus de cela, le bassin dedécantation prévu pour le réseaud’assainissement n’est toujourspas entamé. Ils s’inter rogent, parailleurs, sur la fermeture de l’an-nexe administr ative constr uitedepuis plus de sept ans malgré ladésignation d’un élu pour sa ges-tion. «Durant le mandat dernier,ladite annexe fonctionnait et déli-vrait des documents aux villages,mais depuis 2017, l’annexe APC

est toujours fermée provoquantainsi l’ire des villageoiscontr aints d’aller au chef-lieucommunal pour un simple docu-ment», affirme un manifestant.Dans une lettre adressée au wali,les manifestants dénoncent lamauvaise gestion des élus locauxet les promesses non tenues duP/APC, notamment en ce quiconcerne l’allégement des procé-dures de constitution des dossiersd’aides à l’habitat rural (Fonal).Ces mouvements de protestationinter viennent alor s que lesconflits entre élus r isquent deminer l’avenir de cette communeet bloquer ainsi tout espoir dedéveloppement dans la région.

Youcef Z.

Afir

Débrayage desenseignantset des travailleursau CEM

Aït Yahia Moussa

Reprise des cours au lycéeLes élèves du lycée Mohamed

Moussaoui ont, finalement, repris lescours hier matin. Avant-hier, l'associationdes parents d'élèves en présence du direc-teur de l'établissement, des délégués declasses et d'un représentant de la directionde l'Education ont largement débattu lasituation de l'élève traduit dernièrementdevant le conseil de discipline et qui adécidé de son transfert vers un autre lycée.Depuis la semaine dernière, les lycéens ontenclenché une grève exigeant que leurcamarade reste dans l'établissement. Aprèsavoir cerné ce problème, il a été décidé deles convaincre à mettre fin à ce mouve-ment. «Ils ont accepté de rejoindre lesclasses. Concernant cet élève sanctionné, ilsera transféré vers un établissement de sonchoix. De notre côté, nous nous sommesentendus à mettre tous les moyens néces-saires pour l'accompagner dans ses études.Et nous souhaitons qu'il obtienne sonBac», répondra Amar Cherchar en sa qua-lité de président de l'association desparents d'élèves. A rappeler que ce lycéen,selon le proviseur du lycée, avait commisune faute de troisième degré et que la déci-sion du conseil a été juste car c'est laréglementation en vigueur dans les établis-sements scolaires qui a retenu une tellesanction. L’élève sanctionné aurait agresséle premier responsable de cette institutionéducative. Amar Ouramdane.

Chabet El-Ameur

Des parents d’élèves protestent Hier, les parents d’élèves de l’école

«Chouhada Challal», sise face au stadede l’Unité maghrébine, à Targa Ouzemour,ont organisé une journée de protestationpour dénoncer les conditions de scolar ité deleurs enfants, ainsi que «la passivité des auto-r ités concernées». «Non à la surcharge desclasses. 54 élèves, c’est trop !», «Où sont lesautor ités ?», tels sont les slogans por tés surles banderoles accrochées par les parents àl’entrée de cette école. La décision d’organi-ser cette action a été pr ise durant l’assembléegénérale organisée dans l’enceinte de l’écolepar l’Association des parents d’élèves, ven-dredi dernier. «Nous avons décidé de passer àl’acte car nous avons tenté vainement d’in-terpeller les autor ités concernées», dit le pré-sident de cette association, Benaïda Habib.Construite en 1953 et mise en service en 1958,l’école «Chouhada Challal» fonctionne avecun effectif de 1 300 élèves. Ces derniers étu-dient à l’étroit, avec des classes surchargées.«Un phénomène qui ne date pas aujourd’hui.En 2014, l’école avait déjà atteint un effectifde 951 élèves. Depuis, l’association n’a cessé

d’envoyer des cor respondances aux autor itésconcernées pour l’inscr iption d’un projetd’un groupe scolaire susceptible de permettrele désengor gement de cette école.Actuellement, en moyenne, ce sont 50 élèvesqui s’’’entassent’’ dans une seule classe. Uneclasse de première année accueille 57 élèves !Faute d’espace, les séances d’éducation phy-sique ont été suppr imées et seuls les 200élèves du préscolaire, par tagés en quatreclasses, ont droit à la recréation», a-t-onexpliqué sur place. D’après les parents, dis-penser les cours dans de pareilles conditionsva sûrement affecter le rendement des ensei-gnants, ce qui impactera négativement l’assi-milation des cours chez les élèves. Pour lesprotestataires, la solution préconisée est laréalisation d’un autre groupe scolaire à TalaMerkha. Ils assurent qu’une assiette de ter -rain pr ivée est disponible et «l’État doit fairele nécessaire pour son acquisition», insiste-t-on. De son côté, le directeur de l’école, M.Belkhir, a félicité les parents et l’équipe ensei-gnante pour «tous les effor ts fournis dans lebut d’améliorer les conditions de travail et de

scolar ité». A signaler les élèves ont suivi nor -malement les cours en ce mardi, et les parentssont restés dans la cour jusqu’à l’ar r ivéed’une délégation, dépêchée par la directionde l’éducation, laquelle a réussi à rassurer cesderniers. Sur place, la délégation a informéles parents que la direction de l’éducation estprête à acquér ir le ter rain de Tala Merkha si,toutefois, «l’APC le met à sa disposition».Par ailleurs, les parents d’élèves du CEMbase 5 de Sidi Ahmed considèrent que lesconditions de scolar ité de leurs enfants sont«pr éoccupantes». Dans un communiqué,ayant sanctionné leur AG, tenue samedi der -nier, les parents informent que «la situationque subissent les élèves (…) est caractér iséepar plusieurs classes non chauffées, des vitrescassées, une étanchéité détér iorée, des infil-trations d’eaux pluviales pendant cette pér io-de hivernale…», ce qui, juge-t-on, «se réper -cute négativement sur la scolar ité et la santéde nos enfants». Cette situation de dysfonc-tionnement est, en par tie, due, selon l’APE duCEM Base 05, «au budget dér isoire de l’éta-blissement». Sami D.

Béjaïa

Le nouveau CEM Briki Omar de la com-mune d’Afir, à une soixantaine de

kilomètres à l’Est de Boumerdès, a étéparalysé, avant-hier, par un mouvement degrève des enseignants et des travailleurs.«Notre CEM est comparable à un bateausans capitaine en haute mer, qui risque lenaufrage à tout moment», dira un fonction-naire qui nous apprend que «C’est l’écono-me qui gère les affaires du collège, notam-ment en matière de choix de fournisseursdes produits alimentaires pour la cantine».«Il ne respecte pas les procédures. Iloctroie les marchés d’une manière illégale,sans siéger en commission pour choisir lefournisseur ayant présenté la meilleureoffre», dira notre interlocuteur. Ce dernierajoute que ledit économe accorderait lesmarchés à un proche. «Et les repas sontloin de répondre aux normes», soutientnotre interlocuteur. L’établissementconstruit au contrebas d’habitations aucentre-ville d’Afir, se dégrade de plus enplus et est menacé par un affaissement deterrain. L’insécurité est égalementdénoncée aux alentours du CEM et nousapprenons que plusieurs collégiens ont étéagressés par des étrangers. Le mur de clô-ture de l’établissement est en effet trop bas,rendant l’accès facile aux intrus qui«sèment la terreur parmi les collégiens».«Nous avons à maintes reprises alerté lesresponsables du secteur, en vain», affirmenotre interlocuteur qui souligne le climatpeu propice aux études. L’activité sportivedans l’établissement est quasiment inexis-tante en raison de la dégradation de sonaire de jeu qui n’a jamais été réaménagéedepuis l’ouverture du collège. «Nous avonslancé un ultimatum de dix jours aux res-ponsables pour trouver des solutions auxproblèmes auxquels fait face notre établis-sement. Si rien n’est fait pour améliorer lesconditions de scolarisation et de travail,nous allons enclencher d’autres actions deprotestation plus radicales», lance notreinterlocuteur. Youcef Z.

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

BÉJAÏA La prévalence des cancers en hausse

Mercredi 13 février 2019 ACTUALITÉ 5

Selon des études épidémiolo-giques menées par des méde-cins spécialistes du CHU de

Béjaïa, la pr évalence du cancerreprésente un taux qui interpelletout un chacun du r isque prépondé-rant de cette pathologie. C’est dumoins ce qui a été communiqué parles médecins intervenant lors de lacélébration de la Journée mondialede la lutte contre le cancer initiéepar la DSPRH et l’associationTuder t d’aide au cancéreux, qui aeu lieu samedi dernier au campusAboudaou. L’épidémiologue duCHU de Béjaïa, le docteur Medkourqui est aussi le coordinateur duregistre cancer de la wilaya, donnele chiffre de 2 395 cas de cancerenregistrés durant la pér iode d’étu-de de 2014 à 2016, dont 1 548 chezles hommes et 1 847 chez lesfemmes. «Le cancer touche toutesles tranches d’âge sans exception etl’ordre de fréquence reste identiqueà celui connu à l’échelle nationaleou même régionale. Cela dit, le can-cer du sein reste le plus fréquentchez les femmes, suivi de celui ducolorectal chez les hommes, sans

oublier celui des poumons, de lathyroïde, ou du sang chez les plusjeunes, avec un net recul pour lecancer du col de l’utérus causé parun virus, vu l’évolution en matièred’hygiène», dira le Dr Medkour,précisant qu’en termes d’incidencestandardisée, la wilaya de Béjaïa estparmi les wilayas à haute fréquen-ce. Cela dit, la pathologie cancéreu-se à Béjaïa est au même titre que leswilayas d’Alger, Oran, justificationbasée sur des études et données. Parailleurs, l’objectif de cette premièreétude épidémiologique et d’enregis-trement, dir a l’inter venant, «estcelui de donner une image sur lapathologie cancéreuse avant de pas-ser à la seconde étape qui sera cellede la recherche des facteur s der isques qui restent liés à l’hygiène etau mode de vie». Une autre commu-

nication de taille est celle liée audépistage du cancer colorectal quireste parmi les cancers les plus fré-quents pour les deux sexes. Uneétude analytique de cette pathologiequi fait par tie du plan cancer natio-nal a été menée par le DocteurMazouzi, oncologue au CHU deBéjaïa, qui a débuté en janvier 2017dans trois daïras, à savoir Adekar,Amizour et Souk El-Tenine. «Ils’agit d’une première au niveau dumonde ar abe», dir a le médecin.L’analyse est basée sur des testsimmunologiques avec commeéchantillon de la population cibléecomposée de 3 200 per sonnes.Malgré que l’étude est toujours encours, l’incidence a déjà déterminé26 cas/100 000 habitants de ce typede cancer qui s’avère élevé, selon lespécialiste en oncologie qui appelle

à un diagnostic précoce qui restecapital dans le traitement de cescancers. D’autres cancers ont étéégalement élucidés au par ter re demédecins et autres professionnelsde la santé, à l’image du cancer ducerveau et celui du sang. En somme,Béjaïa enregistre 1 000 nouveauxcas de cancers, tout type confondu,chaque année, un chiffre qui dépas-se les moyens de pr ise en charge misen place par les services de la santéde la wilaya. De l’absence totale dela radiothérapie et des places trèsréduites du service oncologie duCHU, à la for te pression subie parle ser vice oncologie de l’EPHd’Amizour, les oncologues de lawilaya plaident les responsables dusecteur à s’accélérer pour la réalisa-tion du CAC qui tarde à voir le jourà Amizour. «Avec le CAC, tous lesproblèmes des cancéreux de notrewilaya seront réglés, car il s’agitd’un centre de soins qui offr ir atoutes les prestations nécessaires etira à optimiser les soins anti-can-cer s», estime Dr Mazouzi, onco-logue. Lors de l’allocution d’ouver -ture, le wali de Béjaïa, AhmedMaabed, présent au début des tra-vaux de cette journée, rassura queles travaux du projet du CAC débu-teront incessamment. Reste que lecancer ne peut être l’affaire du sec-teur de la santé seul, mais de tout lemonde, souligne Razik Zenati, pré-sident de l’association Touder t d’ai-de aux cancéreux qui, faut-il le dire,fait des effor ts sur le ter rain pourpor ter aide et assistance aux per -sonnes atteintes de cette maladie.

Nadir Touati

Le cancer, ce mal du siècle

qui constitue lapremière cause demortalité chez les

humains, faitencore parler de lui

dans notre pays.Dans la wilaya

de Béjaïa, pas moins de

1 000 nouveauxcas sont recensés

annuellement.

1 000 nouveaux casenregistrés en 2018

UNIVERSITÉ Affaire de l’étudiant retrouvé égorgé à la cité de Ben Aknoun

Tahar Hadjar condamne l’assassinatLe ministre de l'Enseignement supérieur et de la

Recherche Scientifique, Tahar Hadjar a indiqué,hier, que les services de son département ministé-riel "ne ménagent aucun effort" en vue d'assurer lasécurité au sein des cités universitaires, dénonçantl'assassinat dont a été victime un étudiant résidant àla cité universitaire de Ben Aknoun. S'exprimantlors d'une réunion avec les recteurs d'universités etdirecteurs des écoles supérieures de la régionCentre, en présence du Secrétaire Général del'Union des universités arabes (UUA), Amr Ezzat

Salama, M. Hadjar a affirmé que "les services deson ministère ne ménagent aucun effort, en vue desécuriser les universités et les cités universitaires".Après avoir condamné l'acte criminel ignoble donta été victime l'étudiant Assil Belalta, assassiné danssa chambre à la cité universitaire TalebAbderrahmane 2 (Benakoun), le ministre a appelé àla nécessité de garantir la sécurité, le calme et lasérénité au sein de l'enceinte universitaire. Le pre-mier responsable du secteur a saisi l'occasion pourse recueillir à la mémoire de Assil et présenter ses

condoléances à la famille Belalta. Il s'est égalementrecueilli à la mémoire de l'étudiant africain retrouvémort hors de l'enceinte universitaire dans la wilayade Annaba, après avoir reçu plusieurs coups de poi-gnard ainsi qu'à celle de l'étudiant palestinien, mortélectrocuté suite aux intempéries enregistrées dansla même wilaya. Pour rappel, les services de sécu-rité ont ouvert une enquête sur l'assassinat de AssilBelalta (21 ans), étudiant en troisième année méde-cine.

Corail

Les conditions de transactions définies Les conditions et les modalités

d'achat et de vente du corailbrut ont été définies par un ar rêtéinterministér iel publié au Journalofficiel no 5. Ce nouveau texte apour objet de définir les conditionset les modalités d'achat et de ventedu corail brut, dans le cadre de lapromotion des activités nationalesde l'ar tisanat et de la transforma-tion par l'Agence nationale pour ladistr ibution et la transformation del'or et des autres métaux précieux(AGENOR). Le corail brut réservéà cette agence doit être dûmentidentifié par la commission localed' identification du corail. Selon cetar rêté, l'Agence nationale de déve-loppement durable de la pêche et de

l'aquaculture (ANDPA) doit trans-mettre, pér iodiquement, à AGE-NOR une situation sur le corail brutidentifié. Les concessionnaires ouleurs représentants doivent infor -mer AGENOR de la quantité ducorail brut identifié et disponible, etce, une semaine avant sa mise envente, stipule ce texte. Pour sa par t,AGENOR doit, chaque année, seconcer ter avec les concessionnairesou leurs représentants pour ar rêter,en commun accord, les modalités etles pr ix d'achat du corail brut iden-tifié. Elle doit aussi se concer ter,chaque année, avec les ar tisans etles transformateurs du corail ouleurs représentants, pour ar rêter,en commun accord, les modalités et

les pr ix de vente du corail brutidentifié. L'achat et la vente ducorail brut identifié sont effectuésau niveau d'AGENOR ou de sesdémembrements. Les ar tisans et lestransformateurs du corail doiventjustifier de leur qualité d'ar tisansou de transformateurs du corail,par la présentation de la car te d'ar -tisan ou du registre du commerce.L' ar r êté inter ministér iel indiqueégalement que la quantité restantedu corail brut identifié peut êtretransformée par le concessionnaireou vendue à AGENOR selon lesconditions prévues pour la quote-par t des 70% . En effet, le conces-sionnaire est tenu à vendre 70% ducorail pêché à AGENOR qui achète

la quantité en contrepar tie d’unesomme d’argent fixée de communaccord. Les transactions d'achat ducorail brut identifié et de vente ducor ail semi-fini, effectuées entreAGENOR, les concessionnaires, lesar tisans et les transformateurs, doi-vent être transcr ites sur le docu-ment de traçabilité du corail brut etsemi-fini prévu par la législation etla réglementation en vigueur. Cetteagence doit tr ansmettre, tr imes-tr iellement, aux ministres chargés,respectivement, de la Pêche, del'Ar tisanat, des Mines et desFinances, les bilans sur les quantitésdu corail identifié brut et trans-formé, acquis et vendus.

Une nouvelleréductionenvisagée

L'Organisation des paysexpor tateurs de pétrole

(OPEP) pourrait recour ir àune nouvelle réduction de saproduction de brut lors de saprochaine réunion ministé-r ielle, prévue en avr il pro-chain à Vienne, afin de soute-nir les pr ix, a indiqué hier àAlger le ministre de l'Energie,Mustapha Guitouni. " Depuisnotre dernière décision dedécembre 2018, les pr ix sestabilisent. Ils se situent dansune fourchette allant entre 60et 64 dollars le bar il. L'OPEPest souveraine, et pour raitdécider d'une nouvelle coupedans sa production" , adéclaré M. Guitouni à lapresse en marge d'une réu-nion de la Commission afr i-caine de l'énergie nucléaire(AFCONE). Toutefois, a-t-ilajouté, une telle décision esttr ibutaire des résultats del'analyse du marché pétrolierau premier tr imestre 2019." Pour l' instant, r ien n'estdécidé. Tout sera revu avecdes commissions de chaquepays qui sont en train de tra-vailler actuellement sur lecompor tement du marché,sur les besoins et sur le déve-loppement des industr ies quiconnaissent un cer tain ralen-tissement" , a-t-il expliqué. LeComité ministér iel conjointde suivi de l’accordOPEP/non-OPEP (JMMC)tiendra sa 13ème réunion le18 mars prochain à Bakou(Azerbaïdjan). Inter rogé surcer taines analyses faisant étatde " divergences" entrel'OPEP et ses par tenairesproducteurs de pétrole, leministre a affirmé que lespays qui font par tie de l'ac-cord de Vienne continuent àcollaborer en toute " cohé-sion" : " L'OPEP va très bien,la coopération OPEP/non-OPEP va très bien. Il y a unecohésion totale, et les pointsde vue convergent quand ils'agit de la stabilité des mar-chés" , a-t-il soutenu. Pourrappel, en décembre dernier,l'OPEP avait convenu avecdes pays producteurs non-OPEP, la Russie à leur tête,d'une baisse conjointe de leurproduction de 1,2 million debar ils/jour à par tir du 1erjanvier 2019, avec une réduc-tion de 800.000 bar ils/jourpar l'OPEP et de 400.000bar ils/jour par ces pays pro-ducteurs non-OPEP. Cetaccord est intervenu suite àl'engagement des 15 paysmembres de l'OPEP à baisserleur production à hauteur de3% , contre 2,2% par les 10pays par tenaires, sachant quel' Iran, le Venezuela et laLibye n'en sont pas concernésen raison des difficultés enre-gistrées dans la production deleurs quotas respectifs habi-tuels.

PÉTROLESelon MustaphaGuitouni

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En effet, depuis le déclenche-ment de cette épizootie dansde nombreuses wilayas du

pays, les vétér inaires n'ont pascessé de sensibiliser aussi bien lespraticiens pr ivés que les éleveurs.«Nous n'avons enregistré aucuncas de peste des petits ruminants.Mais toutes les dispositions ont étépr ises afin d'éviter que cette mala-die n'ar r ive dans la région», expli-quera Saliha Belfadel, en sa qua-lité de subdivisionnaire. En plusde cette sensibilisation, l'ar rêté duwali relatif à cette maladie a été

appliqué à la lettre, dont la ferme-ture du marché à bestiaux.«L'application de l'ar rêté en ques-

tion a évité la propagation de laPRP dans notre localité», souli-gner a notre inter locutr ice.

Inter rogée sur la disponibilité duvaccin, Mme Belfadel dir a :«Notre subdivision a reçu 1 500

doses de vaccin. Dès le début de lasemaine prochaine, nous lance-rons la vaccination dans les troiscommunes. Cette opération seramenée par les vétér inaires com-munaux. Les programmes de pas-sage seront affichés dans les vil-lages et les chefs-lieux commu-naux. D’ailleurs, nous invitons leséleveurs à vacciner leur cheptelafin d' éviter cette peste qui adécimé des centaines de petitsruminants ailleurs». Aussi, toutcomme la vaccination contre lafièvre aphteuse, «le vaccin est gra-tuit», soulignera-t-elle. «Une foisque ce quota sera utilisé, s' il y a unmanque nous le comblerons», ras-surera-t-elle. À rappeler que lacampagne de vaccination contre lafièvre aphteuse est achevée dansles trois communes. «Plus de 2 000bêtes ont été vaccinées dur antcette campagne. Il y a une adhé-sion massive des éleveur s»,conclura notre inter locutr ice. Enoutre, il est à signaler que l'éleva-ge des petits ruminants, notam-ment les moutons, est impor tantdans les trois municipalités d'au-tant plus qu' ils sont nombreuxceux qui élèvent ces animaux pourles revendre d' ici le mois de juilletà l'occasion de la fête de l'Aid ElAdha et aussi durant les fêtes demar iage. Pratiquement, dans tousles villages de ces trois communes,le nombre de moutons augmentenotamment à par tir du pr intemps.Les maquignons sont les premiersà remplir leurs étables. «Pour lemoment, nous n'avons pas encoreacheté les moutons parce que lesmarchés à bestiaux sont fermés,notamment ceux des wilayas deshauts plateaux de l'Est. Nousavons peur d' investir dans ce cré-neau alors que la maladie a faitdes ravages dans ces wilayas step-piques. Le pr ix de ce quadrupèder isque de flamber cette année»,déclarera un éleveur-maquignon.

Amar Ouramdane

Mercredi 13 février 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jour

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La subdivisionagricole couvrantles communes de

Draâ El-Mizan,Frikat et Aïn Zaouïa

a eu son quota de 1 500 doses de

vaccin pour luttercontre la peste des

petits ruminants(PPR).

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:04 12:59 15:55 18:22 19:43FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:00 12:54 15:51 18:18 19:39Bouira 06:04 12:59 15:55 18:19 19:43

ILLILTENTASKRIOUT VALLÉE DU SAHEL

Le col deTirourda bientôtrouvert

Le grignon, uncombustible envogue

Plusieursaffaissements deroutes signalés

DRAÂ EL-MIZAN Lutte contre la peste des petits ruminants

1 500 doses de vaccin réceptionnées

BOUMERDÈS Pomme de terre d’arrière-saison

Prévisions de stockage de 30 000 tonnes

Un volume global de pas moinsde 30 000 tonnes de pomme de

ter re d’ar r ière-saison, dont la cam-pagne de r écolte ser a bientôtachevée, est programmé au stocka-ge à Boumerdès, selon les prévisionsde la direction des services agr icoles

de la wilaya. Rachid Messaoudi,chargé de service à la DSA, a indi-qué avant-hier, à l’APS, qu'unecampagne a été lancée dernière-ment, à travers la wilaya, afin desensibiliser tous les acteur sconcernés (dont les producteurs de

pomme de ter re et les propr iétairesde chambre froides, entre autres)sur l' impor tance, pour la wilaya,d’atteindre cet objectif ciblé, et d’é-largir ses capacités de stockage. Lestockage de cette pomme de ter re,dont la récolte a été entamée endécembre dernier, est pr ise en char -ge par plus d'une trentaine d'opéra-teurs économiques (de l’intér ieur etdu dehors de la wilaya) détenteursde chambres froides et aires de stoc-kage, en collabor ation avec laSociété-PRODA, a-t-il ajouté. A celas’ajoutent, selon le même respon-sable, d’autres quantités de pommede ter re précoce, prévues à la récol-te dés mars prochain, qui viendrontrenforcer le " leader ship" de lawilaya en matière de conservationet de stockage des produits de largeconsommation, grâce à des capa-cités estimées à prés de 400.000 M3.Cette quantité de pomme de ter reest destinée à être injectée, progres-sivement, sur les étals des marchés à

par tir des mois de mars et avr il pro-chains, afin de maintenir le niveaude l'offre et de la demande et, par -tant, stabiliser le cours de ce tuber -cule à cette pér iode de l'année où ilest régulièrement signalé une cer -taine " rareté" de ce produit, a enco-re souligné Rachid Messaoudi. Leresponsable a, d’autre par t, fais casd’une prévision de production deprés de 80.000 tonnes de pommes deter re d' ar r ière-saison, dans lawilaya à la clôture de la campagnede collecte, " un récolte en légèrehausse comparativement à celle dela campagne écoulée" , a-t-ilobservé. A noter que les pr ix de lapomme de ter re ont enregistré unecer taine " stabilité" ces dernièressemaines, après une longue pér iodede fluctuations. Actuellement cettedenrée vitale est écoulée dans unefourchette de pr ix allant de 35 à 55DA/kg dans les marchés de détail dela wilaya, et de 25 à 30 DA/kg chezles grossistes.

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Mercredi 13 février 2019BÉJAÏA8

Taskriout

Le phénomène continue d’en-gendrer des per tur bationsdans le secteur des trans-

por ts, troublant du coup le dépla-cement des habitants et sur toutl’approvisionnement en produitsde première nécessité. Le relief dela région, caractér isé par de for tessaillies et creux résultat d’une éro-sion qui s’est accrue durant lesdernières décennies, reste l’une despr incipales causes de la recrudes-cence des affaissements en plu-sieurs endroits des différentes voiesde communication reliant le chef-lieu aux différents villages et loca-lités de la commune. D’abord, auniveau de CW16, reliant le chef-lieu de la commune de Taskr iout etla commune limitrophe de TiziN’Berber via la localité d’Aït Idr is,a connu un affaissement impor tantce qui a sér ieusement réduit la lar -geur de la route au point que lepassage des poids-lourds est deve-nu tr ès dangereux et presqueimpossible. Le chemin communalreliant Bordj Mira à la localitéd’Aït Ali Ou-Mohand a connu luiaussi des per turbations résultantde l’affaissement d’un talus, ce quia obligé l’APC à intervenir urgem-ment pour dégager le passage.Mais la plus impor tante per turba-tion est causée par une fissure aulieu-dit Aregreg, entre Bordj Mira,

chef-lieu de la commune deTaskr iout, et la localitéd’Anekouche au niveau du cheminde wilaya n°6. Cet abaissementd’une par tie de la chaussée de plu-sieurs centimètres avait car rémentobstrué les deux voies de la route.Durant les travaux de colmatage

entrepr is par les autor ités, la circu-lation a connu des ar rêts intermit-tents qui ont duré, par fois, plu-sieurs heures. Le souci actuel descitoyens d’Aït Smail est que l’af-faissement ne s’inter rompt pas etque toute la commune r isque à toutmoment l’isolement. Les autor ités

continuent de surveiller l’endroitpour entreprendre rapidement destravaux de réparation et ne pasmettre les usager s dans demeilleures conditions. Ce phé-nomène, apparu après les intempé-r ies de l’hiver 2011, semble vouloirse perpétuer. En 2015, le même

phénomène s’est r épété et plu-sieurs tonnes de tout-venant furentnécessaires pour la réparation dece tronçon. L’érosion, les hiversr igoureux ainsi que le déboisementet le défr ichement intensifs prati-qués par les propr iétaires de cester rains accidentés font craindre lepire et ne présagent r ien de bonquant à l’avenir de ce chemin. Àcette époque, il fut question d’en-treprendre une étude pourconnaitre les raisons de ce glisse-ment impor tant, mais depuis, touta été mis en stand-by. Du moins,aucune infor mation n’a filtr éautour des travaux qui devaientêtre entrepr is pour mettre unterme aux éboulement et glisse-ments le long de ce chemin dewilaya. Rappelons que ce cheminconstitue une impor tante voie decommunication entre les wilayasde Béjaïa et de Sétif car il permetde rejoindre Bouandas via AïtSmail. Il constitue pour des milliersd’usagers une alternative à la RN9,dont les travaux de modernisationau niveau des gorges connaissentde plus en plus de repor ts etretards.

Sami D.

Suite auxdernières

intempéries,plusieurs

affaissements deroutes ont été

signalés çà et là àtravers le territoirede la commune de

Taskriout.

Aokas

Cap sur le désenclavementUn projet de travaux publics relatif à la

réhabilitation d’une section du réseauroutier, est inscr it dans le plan d’investisse-ment de la commune d’Aokas pour lecompte de l’exercice en cours, avons-nousappr is auprès du staff municipal. «Ce pro-jet budgétisé répond au souci de contr ibuerau désenclavement de cer tains villages, encr éant les conditions d’un renouveaurural», a déclaré un membre de l’exécutifcommunal. Et d’ajouter : «Le projet retenuau programme présente un double avanta-ge, étant donné qu’il aura pour effet de br i-ser l’enclavement de deux villages, à savoirTaremante et Alliouene». S’agissant de laconsistance des travaux, il est projeté lamise en place d’ouvrages d’évacuation deseaux pluviales, l’aménagement de l’axe rou-tier et son revêtement en béton bitumineux.Le projet étrenne sa phase de consultation,indique-t-on. «Nous avons lancé au cours dela première semaine du mois de févr ier unavis d’appel d’offres national ouver t. A l’is-

sue de cette procédure, il sera procédé àl’examen des soumissions et à la sélectiond’une entrepr ise», nous explique-t-on.Ayant subi durant longtemps l’état caho-teux de cette route délabrée, les habitantsdes deux villages ne jurent que par laconcrétisation de ce projet. «Nous sommes

dans l’obligation de restreindre nos dépla-cements à la str icte nécessité, en raison dumauvais état de cette route qui nous donnedu fil à retordre. Sa remise en état prometde nous tirer de cette situation difficile»,souligne un automobiliste du villageTaremante. «Le bitumage de ce chemin est

pr imordial vu ses aspér ités et crevasses. Saremise en état augure de meilleurs lende-mains pour nos villages», se félicite un usa-ger de cette route issu du village Alliouene.

N.M.

Plusieurs affaissements de routes signalés

APC D’AKBOU Développement local

Des programmes approuvésLes élus de l’APC d’Akbou ont tenu, jeudi

dernier, une assemblée ordinaire au niveaude la salle de délibérations, pour l’approbationde cer tains projets de développement local.Composé de quinze points, les élus ont prati-quement approuvé à l’unanimité l’ordre dujour proposé par le maire. Ainsi, la gestion etl’approvisionnement des cantines scolaires onteu la par t du lion lors de cette assemblée ordi-naire. En effet, quatre marchés destinés à ceteffet ont été validés et ont eu le quitus de l’as-semblée. Il s’agit en gros de la validation descontrats de marchés avec les différents four -nisseurs en matière de denrées alimentaire,fruits et légumes, viande et autre. Par ailleurs,les quar tiers populeux de Thimaâdhanine, du

groupement d’habitat Iskounène-Hallil, d’AitOuali, du Galou, d’Ibalidène-Takka, d’AitSlimane, de Djer rah, d’Akkouch et de la citéSonatrach bénéficieront du bitumage en bétonarmé de leurs différentes ruelles. Il a été aussiquestion, à l’issue de cette assemblée, de l’ap-probation des contrats de la concession demarchés des fruits et légumes, celui des droitsde stationnement et de place et enfin le marchéd’occasion de véhicules pour une durée de troisans. D’autres points ont été aussi débattusdurant toute la journée de jeudi, à l’image del’approbation de l’annexe 2 pour le marchépublic concernant le revêtement en gazon syn-thétique du stade de Laâziv Taslent. Le maired’Akbou, Mouloud Salhi, lors des débats, a

plaidé pour la décentralisation des directionsdes services techniques de la willaya qui consti-tuent, selon lui, une contrainte pour l’avance-ment de la nomenclature des projets de la com-mune. D’ailleurs, plus de 900 projets autofi-nancés par fonds propres de l’APC, dont lemontant global est estimé à plus d’un millemilliards de centimes, dorment dans les tiroir sde l’administr ation municipale. «À titred’exemple, nous avons refait toute l’étude ettout le plan du nouveau stade des Mar tyrs.Nous attendons avec impatience le permis deconstruire afin de lancer les travaux dans lesplus brefs délais», déclare-t-il.

Menad Chalal

Tazmalt

Le village Allaghane, situé à 5km du chef-lieu communal

de Tazmalt, vient d’être rac-cordé au réseau du gaz naturel.Selon les ser vices de laSonelgaz, la mise en service etles br anchements des foyer ssont opérationnels et les habi-tants dont les foyers sont situésdans les quar tier s La gare,Vejou et Aït Saïd peuvent béné-

ficier de ce comestible en pré-sentant le dossier afférent et ens'acquittant des frais de raccor -dement, dont le détendeur. Entout, ce sont près de 130 foyersqui seront raccordés à ce réseautant attendu et réclamé par leshabitants, en attendant la géné-r alisation de l' opér ation aureste du village. L'annonce de lanouvelle n'a pas manqué de sus-

citer la joie des habitants aprèstant d'années d'attente. «C'estvraiment inespéré. Cela fait deslustres que nous attendions leraccordement de notre village(Allaghane, ndlr ) au réseau dugaz de ville. Je me souviens qu'àchaque fois que la populationdu village se rebiffait, elle sou-mettait aux différentes auto-r ités ce point relatif, entre

autres, au branchement de lalocalité au gaz naturel. Dieumerci, cette fois-ci c' est labonne, on nous a entendu ànotre grand bonheur», affirmeavec satisfaction notre inter lo-cuteur.

S. Y.

Le gaz naturel mis en service à Allaghane

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Mercredi 13 février 2019 TIZI-OUZOU 9

AÏT YAHIA Seules 85 sur les 510 demandes satisfaites

L’aide à l’habitat rural sous tension

L’aide de l’État à l’habitatr ur al ayant obtenu unsuccès aupr ès de nom-

breux villageois semble faire desémules au sein de la commu-nauté. Le bureau chargé du voletsocial au niveau de l’APC reçoitdes dizaines de demandes.Malheureusement, la dotation del’État en la matière est loin desatisfaire tous les postulants.Selon Mouloud Aït Ahmed Kaci,le chargé du dossier, «sur un totalde 510 demandes reçues depuis2015, nous avons établi quatrevingt cinq décisions». Il est trèsdifficile de contenter toute lapopulation répar tie sur cinquan-te trois villages que compte lacommune d’Aït Yahia. Selon lenombre d’aides allouées, l’APCdoit «jongler» avec les chiffres.Par souci d’équité, elle doit serésoudre à satisfaire chaque villa-

ge, même si elle ne doit retenirqu’un seul postulant, tous lesdeux ou trois ans, pour deux frac-tions proches, à l’image de Taqaet Koukou, où les comités de vil-lage s’entendent sur l’heureuxbénéficiaire. La situation r isquede devenir ingérable si les postu-lants se font encore plus nom-breux pour prétendre à bénéfi-cier de ces «miettes» qu’on leuralloue sporadiquement, ce qui

n’ira pas sans créer des mécon-tentements au sein des deman-deurs. L’APC, dit-on, a souventrecours aux listes additives pourr épondre favor ablement auxrecours des citoyens qui se disentlésés lors de l’attr ibution des quo-tas. Les mal-logés ne compren-nent pas toujours qu’ils doiventattendre plusieurs années pourbénéficier de l’aide qui leur per -mettra de débuter la construction

de leur maison. «Le quota de2018 est épuisé et nous en atten-dons un autre», dira notre inter -locuteur. Faute de logementssociaux à leur proposer, la com-mune demande que les futur squotas soient à la hauteur de lademande. Notons que les quatrevingt cinq (85) aides allouées àl’APC d’Aït Yahia en 2018 sontépuisées.

A. O. T.

La communed’Aït Yahia vit une

grande crise en matière de

logement. Ainsi,de nombreux

citoyens démunisqui n’arrivent pas

à réaliser leur maison par leurspropres moyensse rabattent sur

les logements étatiques.

Les locaux commerciaux «du Président» non exploitésLes locaux commerciaux entrant dans le

progr amme du Pr ésident de laRépublique, qui ont coûté des milliards decentimes au Trésor public, sont toujour sfermés et inexploités. Les attr ibutaires quiavaient sué pour en bénéficier lors de la dis-tr ibution, ne semblent finalement pas inté-ressés d’ouvr ir leur commerce. A l'exemple dela commune d' Illoula Oumalou où les 59 et 33locaux qui lui sont destinés et réalisés restenttoujours inexploités. Les locaux sont situés auchef-lieu, hormis un cybercafé, une cafétér ia,un salon de coiffure et deux autres locauxqu’on nous dit «en voie d’aménagement», lamajeure par tie des magasins attr ibués à dejeunes chômeurs ne sont pas exploités. Lesbénéficiaires des locaux commerciaux, situésà Souk Lekhmis (Vouhamou) dans cette com-

mune attendent leur exploitation depuis leurattr ibution effective, il y a quelques annéesdéjà. Ces derniers se disent lésés par la situa-tion, puisque tout usage de ces locaux resteimpossible d’autant plus qu’ils ne sont pasbranchés aux conduites d'eau potable et aur éseau d' électr icité. Ces jeunes affir mentqu' ils détiennent des décisions d'attr ibutiondepuis des années, et pas plus que ça.Aujourd'hui, ces locaux sont dans un étatdésastreux, car ils ont été abandonnés parleurs bénéficiaires. C'est ainsi que les bénéfi-ciaires réclament le raccordement au réseauélectr ique et au réseau d'AEP, afin de pouvoiractiver au sein de ces locaux. Si cer tains pro-pr iétaires ont pr is la précaution d’installerdes por tes métalliques pour sécur iser leurslocaux, d’autres les ont car r ément aban-

donnés. Les vitres cassées, les por tesdéfoncées et les infiltrations d’eau de pluiemontrent le manque d’intérêt que la plupar tdes locataires accordent au bâtiment quidonne l’impression d’être d’un autre âgealors qu’il est de construction récente. Unedécision doit être pr ise pour que le bâtiment,qui a coûté des milliards, ne tombe pas enruine. Pour tant, le chômage bat son plein àIlloula Oumalou, qui ne dispose même pasd’un local à offr ir aux banques ou autresorganismes désireux de s’implanter dans lalocalité. Si les bénéficiaires ne se mettent pasau travail de sitôt, la collectivité serait dansl’obligation de récupérer ces biens et de lesvouer à d’autres fins, notamment les servicespublics dont manque énormément la commu-ne. Aziz Alimarina.

Illoula Oumalou

Les guichets automatiques mal alimentésDepuis quelques temps, les

guichets automatiques de laposte de Draa Ben Khedda nerépondent pas toujours présentslorsque les usagers les saisissent.Les citoyens de la ville déchan-tent de plus en plus de ce servicequi n’est pas toujours opération-nel. Le comble est que ce n’estpas uniquement aux heures tar -dives de la journée ou les week-ends mais même les jour s desemaine en milieu de journée. Lesrequêtes sont systématiquementrefusées avec la r éponse quel’opération n’est pas disponible.Les citoyens de la ville se lassentde plus en plus et s’inter rogentsur l’utilité de ces deux guichetspuisqu’il faut faire la chaîne à

l’extér ieur pour retirer de l’ar -gent. Ils sont mécontents pourdeux raisons essentielles. La pre-mière est donc relative à cesinter r uptions r épétées voirecontinuelles de ce service de gui-chets automatiques. La secondeest en fait l’insuffisance de cesGAB même s’ils sont opération-nels H24. En effet, dès les pre-mières heures de la matinée, lachaîne s’allonge devant les gui-chets des agences. Avec cinq gui-chets, les clients doivent patienterlonguement pour pouvoir se faireservir. Aussi, devant ces guichets,les discussions tournent autourdes causes qui font que ces GABn’ont souvent pas d’argent. Descitoyens affirment que l’opéra-

tion n’est pour tant pas compli-quée et qu’il suffit qu’un employéde la poste charge les billets del’intér ieur pour que le guichetn’affiche plus «Opération nondisponible». D’autres estimentque les deux guichets ne sont passuffisants même s’ils sont opéra-tionnels car la ville de Draa BenKhedda est d’une grande densitédémographique. C’est pourquoi,les habitants de cette ville située à10 km à l’Ouest du chef-lieu de lawilaya lancent un appel au direc-teur de la Poste etTélécommunication de Tizi-Ouzou pour s’intéresser de près àces deux agences, sur tout l’an-cienne située dans le centre-ville.Dans cette dernière, la chaîne est

quasiment permanente de l’ou-ver ture jusqu’à la fer meture.Par fois, dans ces interminablesqueues, les clients s’étonnent dufonctionnement par tiel des gui-chets. La colère gagne souvent lesgens qui sor tent en s’inter rogeantoù sont passés les fonctionnaires.Il est à noter que la wilaya deTizi-Ouzou a connu l’ouver turede presque toutes les agencesfermées durant la décennie noire.Les ser vices sont visiblementamélior és à tr aver s les com-munes, sur tout avec l’ar r ivée desguichets automatiques. Ces der -niers jouent un rôle impor tantdans le désengorgement des gui-chets.

Akli N.

Draâ Ben Khedda

Illilten

Le col de Tirourdabientôt rouvertFermé depuis plus de quinze jours à cause

des chutes de neige qui s’étaient abattuessur la région, le col de Tirourda n’est toujourspas rouvert à la circulation automobile. Cequi ne saurait tarder, nous apprennent nossources proches de la STP. La RN15 est, eneffet, encombrée de neige sur plus de troiskilomètres avant ce point culminant à plus de1700 mètres d’altitude. Ce sont plus de deuxmètres de poudreuse que les services de laSubdivision des travaux publics (STP) doi-vent dégager pour permettre aux véhicules decirculer à nouveau sur cet axe. Leurs deuxchasse-neiges s’avèrent insuffisants pour s’at-taquer à cette montagne de neige gelée. Pourpallier cette carence, ils font appel, commechaque année, à des engins de type «case»appartenant à des privés. Les travaux com-menceront cette semaine, nous disent nossources qui précisent que la route sera libéréesi le beau temps persiste et qu’il ne neige pas,ajoutant qu’il ne sert à rien de l’ouvrir si elledoit être enneigée de nouveau, dès les pre-miers flocons. Pour le moment, les voyageursdésirant se rallier les villes situées de l’autrecôté du Djurdjura, n’ont d’autre choix qued’emprunter le CW253 par Illilten et plus loinle col d’Ichelladhen. De nombreux com-merçants qui s’approvisionnent à partir deBéjaïa, de Bouira et même de Sétif sontcontraints d’effectuer de longs détours, ou àdéfaut, changer de fournisseurs. Pour leursachats, certains se rabattent sur Tizi-Ouzouou Alger, en attendant le déneigement total ducol de Tirourda. Selon les automobilistes quise sont rendus du côté de la montagne, laroute n’est praticable que jusqu’à la bifurca-tion vers le village de Tirourda, et sur unevoie seulement. Pour sortir de leur hameau,les habitants disposent heureusement d’uneseconde piste qui leur permet de rejoindre leCW253 au niveau de Khensous et de là, choi-sir leur destination. S’il devait neiger encore,ce qui est fort probable en cette période, laRN15 ne pourrait être libérée qu’au prin-temps ou plus tard. Ce qui est déjà arrivé.A.O.T.

Maâtkas

Réseau routierdégradéLe réseau routier à travers la commune de

Maâtkas est dégradé. Le constat est établipar l’ensemble des citoyens et des respon-sables locaux. À Berkouka, à titre d’exemple,pratiquement tous les axes routiers sont en étatde délabrement, à commencer par la routevicinale qui relie le village Afir au chemin dewilaya N°128. C’est un axe routier long de 4kilomètres qu’il est possible de parcourir sansperdre quelques dizaines de minutes de plus, lechemin étant tout bonnement impraticable.Son bitume a presque disparu, les trous et lesnids-de-poule foisonnement le long de lachaussée. Cette dernière s’apparente à un véri-table champ de mines. «Ce chemin est infré-quentable, il ajoute de l’isolement à la localitéqui est déjà assez enclavée. Les travaux degaz, d’AEP et d’assainissement sont venus àbout du bitume, réalisé en 1996». Toujoursdans le même village, la route Afir vers laCW128, via Tighilt Teqdhibine, est dans lemême état, si ce n’est pire ! Dans le mêmedouar, pour aller du village ancien Berkouka àAfir, il faut avoir la patience de Job mais sur-tout un véhicule 4x4. À signaler que Berkoukaconstitue un des plusieurs versants de la com-mune de Maâtkas. Le dénominateur communaux villages de cette commune est sans nuldoute la dégradation du réseau routier. Lescarences sont flagrantes sur le chemin dewilaya n°147, reliant la localité au chef-lieu dewilaya, qui n’a, à vrai dire, de chemin que lenom. «Nous travaillons dans des conditionsdifficiles, le CW147 est en état de dégradationavancée, en plus de son étroitesse. On attendson revêtement et son élargissement depuis deslustres», fulmine un transporteur de voyageurs.Hocine T.

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Mercredi 13 février 2019BOUIRA10

M'CHEDALLAH Fonte des neiges et cours d'eau en crue

D’énormes quantitésd’eau non captées

Un phénomène naturel qui durerajusqu'a la mi-juin, soit jusqu'à lafin du processus des fontes de neige.Ces ruisseaux et r ivières prennentnaissance au sommet de la chainemontagneuse du Djurdjura en drai-nant sur leur passage le surplus del'eau non absorbé par la ter re, avecun point de chute commun qui estAssif Sahel pour se mélanger auxeaux usées et finir la course en sejetant à la mer sur les côtes deBéjaïa. Ces milliar ds de mètrescubes d'eau pure et limpide parcou-rent pour la totalité des cours d'eausur plus de 30 km. Il s’agit, entreautres, des cour s d' eau d’AssifAssemadh qui prend naissance àproximité du col de Tizi N'Kouilal,Assif Rana qui démarre à proximitédu village Ath Oualvane, AssifLevaal et Assif Iwakuren qui des-cendent en par allèle à par tird' Izirouel pour faire jonction aveccelui de Taghurfets Iroumyen avantd'atteindre Assif Sahel à Ahar rach.En amont, ces immenses quantitésd’eau provenant des montagnes ne

sont mélangées avec aucune impu-reté et ce n’est qu’ar r ivées à OuedSahel qu’ils rentrent en contactavec les eaux usées. Ces quatrecours d'eau traversent la communede Sahar idj. À l'Est de la daïra, ony retrouve Assif Aghvalou qui prendnaissance à proximité du col deTirour da pour prendre le nomd'Assif Tiksir idene dans la commu-ne de Chor fa, avant d'atteindreAssif Sahel, cela pour ne citer queles pr incipaux cours d'eau de larégion qui ne tar issent que durantles trois mois de l'automne, soitentre août et octobre, et ce du fait dedrainer sur leur passage tous lesdébits des ruisseaux et ravins demoindre impor tance et l'eau prove-nant des centaines de sources vivesdont la plupar t ne tar issent jamais.La totalité de ces cours d'eau tra-versent des zones montagneuses etforestières non habitées, donc enabsence totale de facteurs polluants.

Des cuvettes naturelles filtrent en emmagasinantl’eau des montagnes Sur leur passage, la nature afaçonné en plusieurs endroits d' im-por tantes cuvettes qui sont d'au-thentiques retenues collinaires quipeuvent chacune emmagasiner desmillions de m3 d'eau pure prête à laconsommation à l'état naturel sansaucun tr aitement. Nous pouvonsciter à titre d'exemple la cuvette deLainser Aver kane à proximitéd' Illiten et celle de Taghour fetsIroumyen où se rencontrent lesdeux cours d'eau Assif Levaal etAssif Iwakuren. Ces deux immensescuvettes façonnées naturellement etauxquelles ne manquait que desdigues du côté infér ieur sont sur -plombées des deux côtés par de

hautes collines qui dépassent les 1200 mètres d'altitude. Elles ont faittoutes les deux objets d'une étudepar des équipes d'hydr aulicienstchèques dans les années 1980. Etleur s dossier s croupissent depuisdans les ter roir s et classés sanssuite. À Aghbalou, les citoyens onttenté en 2016 d'aménager la cuvettenaturelle d'Assif Aghvalou en fai-sant recours à des engins de travauxpublics. Hélas, l'envergure de l'opé-ration dépasse de loin leurs moyenset les promesses faites à cetteépoque par les autor ités à s' impli-quer financièrement n'ont pas ététenues et le projet s'est retrouvé àl'eau. Notons pour conclure que lacirconscr iption de M'Chedallah estla plus r iche à l’échelle de la wilayaen ressources hydr iques tant sou-ter r aines qu' en sur face.Malheureusement, c' est elle quisouffre le plus des longues pénur iesd'eau durant toute la saison sèchequi dure plus de six mois par année.Ce secteur de l'hydraulique est leplus mal géré et le plus mal exploitéau niveau de la daïr a deM'Chedallah. À noter que plus de80 % des citoyens de cette régionalimentée en AEP à par tir du bar ra-ge de Tilesdit ne boivent pas de cetteeau. Ceux qui ont les moyens méca-niques s'approvisionnent à par tirdes sources en haute montagne,alors que le reste achète de l'eauminérale. À quand donc l' inscr ip-tion de quelques projets de retenuescollinaires pour mettre fin au gas-pillage de l' eau potable et aussimettre fin à la soif de la populationdans la plus r iche région en res-sources hydr iques de haute qualitéde surcroit.

Oulaid Soualah

Aprèsl’exceptionnelle

pluviométrie et lesabondantes chutes

de neige de cesdernières

semaines, tousles cours d'eau

de la régionde M'Chedallah

sont en crue.

Ce qui se passe au niveau du boulevard centraltr aver sant Ighram, deuxième impor tante

localité après le chef-lieu de commune Ahnif, esttout simplement inadmissible. En plus de sesaccotements truffés de grands trous boueux, cetronçon d'environ 500 mètres est tout le tempsinondé par plusieurs mares qui se forment enplein milieu de la chaussée dans lesquelles patau-gent les milliers de véhicules. Ces derniers soulè-vent de vér itables r ideaux d'eau lesquels consti-tuent un danger de mor t pour les usagers. L’eauqui s’accumule en ces lieux provient d'un ruis-seau qui déborde à la moindre averse de pluie.

Ces fréquentes crues affectent à chaque fois lapar tie infér ieure du village où de fréquentesinondations sont signalées. Cet état de fait est dûaux insignifiantes dimensions du petit pont quienjambe cette route et l'absence d'un ouvraged'évacuation des eaux sur un ter rain plat. Le toutaggravé par l'aménagement de ralentisseurs quiforment de vér itables digues. C'est un dangereuxpoint noir qui ne semble préoccuper aucuneautor ité malgré les maintes montées au créneaudes r iverains qui sont passés à des actions de rueet la fermeture de cette route pour dénoncer cecas relaté et le laisser-aller des organismes éta-

tiques directement concernés. Signalons que leruisseau qui ar rose copieusement ce tronçon dela RN05 a empor té en 2016 le véhicule du direc-teur du lycée d'El-Adjiba, qui avait à son borddeux lycéennes. Tous les trois sont mor ts noyés àl’intér ieur du véhicule qui s'est retrouvé coincésous le pont en question dont les citoyens ne ces-sent d’exiger son élargissement. Pour tant le walide Bouira et le P/APW s’étaient déplacés sur leslieux lors des intempér ies de l’automne 2018pour constater l’ampleur des dégâts et avaientpromis des solutions. A l’heure actuelle, r ien n’aété encore entrepr is. Oulaid S.

Ighrem

Un tronçon de la RN5 constamment inondé

Les problèmes liés aux réseauxd’assainissement, dans la com-

mune de Lakhdaria, sont récur-rents. Ces dernières années, desopérations ont été menées par lesservices de l’APC pour en finiravec le problème notamment aucentre-ville. Mais en dépit de tousces efforts, des points noirs subsis-tent encore. C’est le cas au niveaudu quartier Amoar Cherif où unimportant rejet d’égout est signalépar les habitants du coin. En effet,et selon ces derniers, des égouts àciel ouvert dont les eaux provien-nent du réseau de la ville se déver-sent carrément dans la nature. Ceseaux viennent ensuite inonder unvaste champ avant de finir leurcourse des centaines de mètres plusbas dans un ravin. Les habitants duquartier indiquent qu’une conduitede canalisation de ces eaux n’a pasété prévue. Selon eux, l’on s’estseulement contenté d’acheminerces eaux à la périphérie du quartierpour les laisser ensuite couler dansla nature. Les mêmes habitants fontsavoir que cette situation perduredepuis maintenant quelquesannées, sans qu’aucune action nesoit entreprise pour y mettre fin.Dans les environs immédiats deslieux où se déversent ces eaux, etmême au-delà, l’air est irrespirable.Les odeurs nauséabondes sont res-senties dans tout le quartier, ce quiimportune les habitants. En été, enplus de ces mauvaises odeurs, desmouches qui prolifèrent dans cesmares d’eaux usées empoisonnentla vie des familles de ce quartier.Les habitants redoutent surtout lerisque des MTH (Maladies à trans-mission hydrique), d’autant plusque selon leurs dires, un réseauAEP alimentant le quartier estenfoui sous terre juste au dessousde ces lieux marécageux. Pour eux,il y a un réel danger de santépublique et aussi un risque de pro-pagation de MTH si par malheurles eaux usées viennent à se mélan-ger avec celles potables. Situationqui nécessite selon les mêmes habi-tants une intervention rapide desservices de l’APC et surtout laprise en charge des mesures immé-diates pour canaliser ces eaux etécarter définitivement tout dangerpouvant provenir de ce rejet. Lesresponsables locaux sont doncinterpellés pour la prise en chargede ce problème.D.M

LAKHDARIAQuartier AomarCherifUn rejet d’égoutsinquiète les habitants

Cer tains ménages de la région dela vallée du Sahel, dont les

foyers ne sont pas encore raccordésau réseau du gaz naturel, conti-nuent d'utiliser le gr ignon pourl'usage domestique (cuisine, chauf-fage...). En effet, par ces temps quicourent, où il fait très froid, lesménages dépensent beaucoup poursubvenir en matière d'énergie (élec-tr icité, gaz...) à leur besoin. À la findu tr imestre, la facture s'avérerainéluctablement «salée» r ésultat

notamment de l' utilisation duchauffage pour lutter contre cefroid glacial qui sévit, sur tout dansles r égions de montagne commec’est le cas à Aghbalou et Sahar idj.Cependant, il existe des ménages àmodestes revenus ou qui veulenttout simplement rogner sur leursdépenses, qui utilisent d' autresmoyens pour se réchauffer, commele bois, le gr ignon… S'agissant dugr ignon, ce sous-produit des olivesque l'on continue de jeter dans la

nature, est utilisé par cer tains habi-tants, ce qui ne leur coûte r ien,puisque ce combustible est présentdans la nature en amas jetés par leshuiler ies de la région. On trouve cedéchet recyclable au demeurant surles berges des oueds notamment.Des «lutins» amassent ce déchetpour l'utiliser dans le chauffage etla cuisine. Pour cela, il existe despoêles conçues spécialement pourcela qui se vendent aux marchéshebdomadaires notamment et chez

les fer ronniers et autres forgerons.Ces poêles fabr iqués de façon ar ti-sanale font leur preuve, puisqu' ilssont très pratiques pour le chauffa-ge et à moindre coût. Ils ar r iventquand même à produire de la cha-leur à la combustion du bois ou dugr ignon. Plusieurs foyers du milieurural continuent d'utiliser ces équi-pements «économiques», commel'attestera ce père de famille habi-tant Ath Mansour : «Chaque hiverj'utilise le poêle ar tisanal que j'ali-

mente en gr ignons ou en bois, celadépend. Et croyez-moi, j'ar r ive àéconomiser un bon pactole duranttout l'hiver. Mon foyer n'est pasencore r accordé au gaz naturel,d'où le recours à ce système D quim'ar r ange bien», affir me notreinter locuteur. Et en attendant l’ar -r ivée du gaz naturel dans tous lesfoyers, le gr ignon a encore de beauxjours devant lui.

Y. S.

Vallée du Sahel

Le grignon, un combustible en vogue

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La 17e édition du Festivalnational culturel du filmamazigh aura donc lieu début

mars prochain, à Tizi-Ouzou. C’estce qu’a fait savoir, hier, le commis-saire dudit Festival, le réalisateurAmar Tr ibèche, lors de son inter -vention au café littér aire de la

Radio Culture. Une rencontredurant laquelle plusieurs questionsliées à ce Festival ont été posées àl’intervenant, notamment la situa-tion et les perspectives de la produc-tion cinématographique ainsi queles problèmes rencontrés sur le ter -rain. Ainsi, selon M. Tr ibèche, leretard accusé dans le lancement dela 17e édition du Festival nationalculturel du film amazigh est dû, enpremier lieu, au manque de longsmétrages : «Nous n’avons pas fixéune date précise pour le lancementde ce festival, car on a donné unautre délai pour le dépôt des filmsde la catégor ie long métr age.

Jusqu’à présent, nous n’en avonsqu’un seul. On compte en avoir aumoins deux autres», a-t-il dit. Dansce sillage, il a tenu à préciser quecette problématique reflète la situa-tion du cinéma algér ien : «Les pro-ducteurs s’or ientent vers les cour tsmétrages car ils sont moins coû-teux», a-t-il expliqué, évoquant éga-lement le manque d’infrastructurescinématographiques. D’autre par t,il a fait état de dix cour ts métrages,huit films documentaires et deuxfilms d’animation retenus pourcette manifestation cinématogr a-phique. Au programme également,plusieur s conférences qui seront

animées par des professionnels ducinéma. Refusant de dévoiler lebudget qui a été alloué à cette mani-festation, Tr ibeche a néanmoinsprécisé qu’ «il n’est pas considé-r able». Il a regretté, également,l’absence de la politique du sponso-r ing. A une question liée à la possi-bilité de donner d’autres dimen-sions à cet événement, maghrébineessentiellement, M. Tr ibèche dira :«La décision revient aux respon-sables», tout en souhaitant que celase concrétise un jour, «sachant quela plate-forme existe déjà, notam-ment suite la constitutionnalisationde la langue amazighe et l’officiali-sation de Yennayer». Le commissai-re dudit festival a, en outre, tenu àmettre en exergue l’«impor tance ducinéma dans la promotion deslangues». Sur la coordination avecd’autres pays du Maghreb, oul’Egypte, en ce qui concerne lesfilms amazighs, M. Tr ibèche a notéque «cela nécessite un budget trèsélevé». A retenir que c’est au moisde novembre der nier qu’AmarTr ibèche a été nommé commissairede ce festival par le ministre de laCulture, Azeddine Mihoubi, «enreconnaissance de son parcour sexceptionnel, son engagement auser vice du cinéma algér ien, saconviction de faire de l'amazighitéun élément fondamental de l' iden-tité nationale», soulignait Mihoubi.

Samira Saïdj

Mercredi 13 février 2019 CULTURE 11

AMAR TRIBÈCHE, commissaire du Festival du film amazigh, s’explique

Le commissaire duFestival nationaldu film amazigh,Amar Tribèche, a

annoncé que la17e édition du

festival aura lieudébut marsprochain. Il

regrettenéanmoins lereport de cet

évènement, prévu initialement

en début d’année, par

manque de longsmétrages.

«Le report est dû au manquede longs métrages»

«L’artisanat est un trésor à sauvegarder»

La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Rabah Kaced : Je suis né en 1936 à Ath Djemaâ,dans la commune d’Ath Bouaddou. Je suis trèsconnu dans toute la région eu égard à mon passérévolutionnaire et aussi à mon amour pour cetar t traditionnel.

Quand avez-vous façonné votre premier objet?Eh bien, cela remonte à plus de 60 ans. Juste àl’âge de dix-huit ans, tout comme les bergers demon village, j’essayais ma première cuillère enbois. C’était mon premier objet. D’ailleurs, je l’aigardé longtemps chez moi. Vous savez qu’à l’é-poque, il n’y avait pas de cutter ou autre outil,nous nous servions de petites hachettes et descanifs. De temps en temps, on travaillait en grou-pe, sur tout en été. On se rencontrait sur la placedu village et chacun de nous essayait de démon-trer aux autres qu’il était le meilleur. Il y avaitune grande ambiance.

Pourquoi aviez-vous abandonné cet art ?Au déclenchement de la guer re de libérationnationale, il fallait choisir son camp, soit aller enexil soit rejoindre le maquis. J ’ai opté pour ladeuxième possibilité parce que je n’avais pas lesmoyens de quitter le pays. J ’ai abandonné alorsmes outils et j’ai intégré un groupe de moudjahi-dine. Le premier juillet 1957, je fus blessé avec

un groupe de moudjahidine à Tala Guilef. Nousétions neuf. C’était peut être à cause de la mau-vaise manipulation d’un engin explosif que nousdevions utiliser pour saboter des ponts. Le 21juillet de la même année, je fus capturé dans lemême endroit. Je fus empr isonné jusqu’au 18juillet 1961. À ma sor tie de pr ison, de peur desreprésailles de l’Organisation de l’Armée Secrète(OAS), j’ai quitté l’Algér ie pour m’installer enFrance. Depuis, je revenais de temps en temps aupays jusqu’à ma retraite.

Quand avez-vous repris ce métier ?Le premier jour du mois de Ramadhan dernier, àl’âge de 82 ans, je coupai une branche d’arbre etpour passer le temps, j’ai commencé alors à luidonner la forme d’une spatule. Vraiment, j’aisenti que j’avais 20 ans. Mes gestes ne me trahi-rent pas. Je l’ai réalisée avec une dextér ité inouïe.Peu avant la rupture du jeûne, l’objet était déjàprêt. C’était pour moi une journée pas comme lesautres parce que j’ai senti que je pouvais encorealler loin et reprendre ce métier abandonnédepuis 66 ans. Depuis ce jour là, je par tis à larecherche des matér iaux dans la forêt voisine.Étant berger et natif d’une région boisée, je

détestais la déforestation sauvage. Je n’utiliseque les branches mor tes. Pour les outils, j’ai unehachette, un canif, du papier ver re…, des objetssimples et maniables.

Pouvez-vous nous décrire vos objets ?J ’ai des cannes, des gaules, des spatules (grandeset petites), des louches et des cuillères. Ce sont lesobjets les plus demandés en ce moment. Il y acer tains qui les utilisent pour la décoration etd’autres se servent pour manger avec. En toutcas, je n’ar r ive pas à satisfaire ma clientèle. Celafait maintenant moins d’une année, mais je vousassure que je n’ai r ien dans mon stock.

Faites-vous ce métier pour gagner de l’argent ou pour autre chose ?

Je suis à l’aise et je ne suis pas dans le besoin. Jefais ce métier pour mon plaisir et pour m’occu-per. Je n’aime pas entendre les jeunes dire qu’ilsn’ont r ien à faire. Nos anciens métiers peuventfaire vivre des familles entières. Il suffit seule-ment de s’y mettre. À mon âge, je pense qu’un telar t peut être transmis aux jeunes générations.D’ailleurs, c’est mon objectif. Mais, seulement,nos jeunes ne s’intéressent pas à cela. Il faut lesinciter à le faire parce que ce genre de métier estun trésor à sauvegarder. En tout cas, je suis dis-ponible à aider n’impor te quel jeune hommedésirant l’apprendre.

On vous laisse le soin de conclure…Tout d’abord, je vous remercie d’avoir appréciéce que je fais. Et puis, je suis très content d’avoirrepr is et ressuscité ce métier en voie de dispar i-tion. J ’appelle même les responsables chargés dela formation professionnelle à intégrer dans leurnomenclature les métiers traditionnels afin de lesprotéger. Ce ne sont pas seulement des métiersmais aussi des ar ts.

Entretien réalisé par Amar Ouramdane

Document

RABAH KACED, artisan hors pair

Le calendrieragraire ressuscitéLe calendr ier amazigh a été

ressuscité de manière pratiquedans une version calendr ierpapier. Il y a deux années, AkliSemani avait édité un calendr ierrelatant les dates de l’annéeagraire encore d’usage en Afr iquedu Nord en général et en Kabyliepar ticulièrement. Cet homme,autodidacte, voulait parvenir à laréalisation de ce calendr ier dansun ordre spatio-temporel chrono-logique mais circulaire sur le sup-por t papier. C’est la même métho-de qu’a empruntée DjamelMechehed pour réaliser soncalendr ier avec d’autres préci-sions et appor ts histor iques.L’œuvre est une beauté extraordi-naire et peut améliorer l’utilisa-tion du temps et des saisons dansle secteur agr icole national. Il suf-fit juste de s’y intéresser un peuplus à cette innovation. En fait, lecalendr ier agraire, selon plusieursvieux connaisseurs inter rogés, estle plus précis et adapté à l’activitéagr icole locale. Les dates y sontmentionnées avec une précisioninouïe. La pluie et le beau temps,les vents et les pér iodes de gel serelaient avec une exactitude sanscommune mesure. Avec le tempset les siècles passant, les agr icul-teurs ont appr is à faire uneconfiance totale à ce calendr ierconçu vraisemblablement avecl’expér ience acquise. Aujourd’hui,hélas, peu de personnes, générale-ment très avancées dans l’âge,maîtr isent encore ces dates. Latransmission n’est pas assurée carl’agr iculture moderne ne reposeplus sur ce patr imoine millénaire.Les techniques modernesimpor tées de l’occident ne se sou-cient pas trop des impératifs sai-sonniers dans leurs activités agr i-coles. Les ser res et l’agr icultureindustr ielles fait fi des saisons etdes pér iodes ouvrables pour lescultures. C’est pourquoi donc, lestravaux de ces deux hommes sontd’une impor tance capitale pourau moins de bonnes raisons. Lapremière c’est qu’Akli Semani etDjamel Mechehed, par leurs tra-vaux innovants, évitent la dispar i-tion pure et simple de ce calen-dr ier en le fixant sur un suppor tpapier. L’écr iture assure la trans-mission alors que l’oral peutrompre avec les changements desmoyens et des époques.Aujourd’hui donc, ce calendr ierpeut être maîtr isé par toutes lesgénérations. La deuxième raisonqui rend ces travaux très impor-tant est l’intérêt que peut avoir cecalendr ier dans l’agr iculturemoderne dans notre pays. Eneffet, Akli Semani a affirmé, dansun entretien que nous avons euavec lui, que «’agr iculture dansnotre pays ne peut pas se dévelop-per en suivant les calendr iersd’utilisation des semences etautres travaux impor tésd’ailleurs. Notre ter re s’adaptemieux à notre connaissance despér iodes et des temps. Raisonpour laquelle les services del’agr iculture peuvent en bénéfi-cier grandement en s’intéressantà ce calendr ier agraire qui a étéutilisé lorsque l’Afr ique était legrenier de Rome et du mondeancien». Akli N.

À 83 ans, Rabah Kaced retrouve sesréflexes de jeunesse et son agilité en reprenant son métier d’enfance

66 ans après. Le revoilà, donc, dans son atelier de fortune,

à transformer le bois en beauxobjets. Dans cet entretien, il revient

sur ses motivations, ses espoirs et sa nostalgie d’adolescence.

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Coin cuisine

Mercredi 13 février 2019 DESTINS DE VIES 13

Cruelle malchance (87ème partie)

Comme Si Fer hat leregarda avec des yeuxétonnés, Nabil répéta ce

qu’il venait de dire sous uneautre forme :- Ben… oui… Nous avons étédeux à installer cette antenne.Ce qui signifie que je n’aiaccompli que la moitié de latâche. En conclusion, je ne vousdemanderai pas 300 DA mais150 DA, sinon ce serait fairepreuve de malhonnêteté.Chaque peine mér ite salaire.Vous avez installé avec moicette antenne, il est logique quela moitié de la somme qu’elle acoûté vous revienne.- Hum je vois, je vois… Lesgens qui m’ont dir igé vers toi,m’ont dit que tu étais la per -sonnification de l’honnêteté. Etlà, je découvre de plus en plusqu’ils n’ont pas du toutexagéré. Et je découvre aussiautre chose dont ils ne m’ontpas par lé.- Ah bon ? Et qu’est-ce quevous avez découver t ?- Tu as vu ma voiture, la villa

que je suis en train de construi-re et je t’ai dit que j’avais uneautre villa à Chér aga…N’impor te qui à ta placesachant que je suis quelqu’und’aisé, aurait réclamé au moinsmille dinars pour l’installationde cette antenne, comme celuiqui m’en a installé une dans mavilla de Chéraga. Mais toi, tu neme réclames même pas les 300DA habituels pour ce genre deprestation, mais la moitié… Etmoi, honoré de me trouver enface de quelqu’un d’honnête, jevais te payer comme je le faissouvent avec les braves gensque je rencontre.Tout en par lant, il sor tit unpor tefeuille de la poche inté-r ieure de sa veste, l’ouvr ir et enextirpa une liasse de billets dedeux cents dinars qu’il tendit àNabil.- Tiens, c’est pour toi, monjeune ami. Il y a là trois milledinars.- Oh ! Non… Si Ferhat… C’est beaucoup… C’est trop…C’est presque mon salaire au

lycée.- Prends je te dis ! En voyantque tu étais honnête, j’ai décidéde te donner toute la sommeque j’aurais dans mon por te-feuille, je pensais qu’il y enavait plus. Finalement, il n’y aque trois mille. J ’ai oublié quece matin je suis passé chez mondentiste.Ferhat fut obligé de placer laliasse de billets dans la maindroite de Nabil pour l’obliger àl’accepter. Le jeune hommefinit par four rer les billets dansla poche de sa chemisette. Cequi incita le sexagénaire à lemettre en garde.- Attention ! Ces billets sontvisibles. Vu l’état dans lequel tute trouves, aucun voleur n’hési-tera à te les piquer.- Oui, je sais. Dès que je melèverai, je leur changerai deplace… dans une des poches demon pantalon…- Voilà… Euh… Dis-moi, monjeune ami, tu m’as dit tout àl’heure que tu travaillais dansun lycée ?

- Oui…- Tu enseignes quoi ?- Je ne suis pas enseignant, jesuis pion ou si vous voulez sur -veillant.- Et j’ai cru comprendre queton salaire était d’à peine 3 000DA ?- Oui.- Mais c’est une misère…- Je sais. Chaque année, lesenseignants et les travailleursde l’éducation déclenchent unegrève pour demander l’amélio-ration de leurs salaires mais àchaque fois les autor ités leurrépondent que le secteur de l’é-ducation n’est pas un secteurproductif et ne génère pas debénéfices et que par consé-quent, il ne dispose par d’ar -gent supplémentaire à distr i-buer.- Hum… je vois… je vois…Allez, viens travailler avec moiet je te donne le tr iple de tonsalaire.- Je vous remercie monsieur,mais je ne peux pas accepter.

N. N. S (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous(16ème partie) La justice du bâton

Le frère du paysan répéta avec stu-peur les propos de sa petite nièce :

- C’est la marmite qui a réglé le problè-me ? Mais c’est quoi encore cette his-toire de marmite ?Et le paysan d’intervenir en simulantl’amusement :- Oh ! Non… il ne faut pas écouter ceque disent nos filles. Elles sont toutesfacétieuses.- Ah non, elles ne sont pas facétieuses,fit l’épouse du frère du paysan. Tout àl’heure sur le chemin de la fontaine, tafille m’a dit que ta femme allait remplirses jar res pour la troisième fois. Tafemme a nié et voilà que toi et elle vousadmettez que vos jar res avaient un pro-blème de sorceller ie. C’est très grave, ôfrère de mon mar i. Si tu ne dis pas à tonfrère ce que tu as, comment veux-tuqu’il t’aide ?

Le frère du paysan pr it par la main lafillette qui venait de par ler et luidemanda :- Où est cette marmite qui règle les pro-blèmes ?- Elle est là… Viens je vais te la mon-trer, ô mon oncle…Le paysan et sa femme estimèrent qu’iln’y avait plus r ien à faire et laissèrentleur fille révéler le secret familial.Le frère du paysan dit à sa nièce :- Cette marmite n’a r ien de spécial…Elle est en ter re cuite et même un peuvieillotte… Je la vois mal régler desproblèmes aussi simples soient-ils.- C’est ce que tu crois, fit la fillette.Demande-lui quelque chose parexemple.- Lui demander de régler un de mesproblèmes ? Mais je n’ai pas de pro-blèmes…

- Demande-lui par exemple quelquechose à manger…- Ah ! Marmite, je veux une grossemotte de beur re avec un plein bocal demiel.Aussitôt le miracle se produisit.Le frère du paysan se leva et s’éloignaà reculons de la marmite tout en pre-nant soin de mettre en garde sa nièce etde lui demander d’en faire autant.- O petite fille de mon frère… Éloigne-toi de cette marmite ! Elle est habitéepar le démon !Puis se tournant vers son frère.- Cette marmite, il faut la faire sor tird’ici et la brûler pour que le démon quil’habite soit anéanti. Si tu ne veux pasla détruire, c’est moi qui le ferai.

N. N. S (à suivre…)

Nabil, agent de l’éducationdans un lycée, veut

épouser Amina, sa jeunecollègue mais celle-ci, bien

qu’elle n’y voie pasd’inconvénient, hésite àparler de lui à sa mère,

pour des raisonscomplexes qu’elle n’ose

pas divulguer au jeunehomme. Comme celui-ci l’arelancée plusieurs fois, elle

lui promet d’aborder lesujet avec sa mère durantle week-end. Un week-end

qui commence par unevisite à la clinique où sa

sœur aînée vient de mettreau monde une petite fille. Àcette occasion, l’accouchéea reçu un grand bouquet de

fleurs dont elle ne connaîtpas l’origine. En fait, c’est

Nabil qui est derrière cebouquet de fleurs par le

biais duquel il voulaitobliger Amina à évoquer

son existence à sa mère etses nobles intentions. La

jeune fille finit par parler dujeune prétendant à sa mèreet cette dernière lui signifie

qu’il est hors de questionqu’elle se marie avec le

«premier venu».

Résumé

Un conte de la haute Kabylie

Un paysan est tellement pauvre quepour nourrir sa femme et ses quatre

fillettes, il était réduit à couper undes oliviers que lui avait légués son

père pour en vendre le bois. Aumoment où le paysan va donner le

premier coup de hache, l’olivier crieet lui demande de l’épargner. Puis,

pour mettre fin à sa pauvreté, il offreau paysan une marmite magique qui

donne ce qu’on lui demande. Celui-cil’emmène à la maison. Deux de ses

filles expriment des vœux et lamarmite les exauce. La marmite était

réellement magique. La femme dupaysan demande à la marmite des

bijoux et des pièces en or et aussitôtson désir est exaucé.

Le paysan, lui, a peur.

Résumé

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Lorsqu'on demande au prési-dent du Real Madr id,Florentino Perez, d' expli-

quer la stratégie de son club sur lemarché des transfer ts, il y a d'unepar t l'aspect théor ique, puis l'as-pect pr atique. Sur le premierpoint, les éléments de langage dudir igeant résonnent comme dansun communiqué de presse. «Nousappliquons la politique que notrepr ésident Santiago Ber nabeuavait mise en place à son époque(1943-1978, ndlr ) et dont la recet-te fonctionne par faitement.D'abord, essayer de recruter lesmeilleurs joueurs du monde et lesmeilleurs joueurs d'Espagne pour

qu'au-delà de la réussite dans lesrésultats spor tifs, le club puissegénérer de plus grosses recettes»,a expliqué le boss madr ilène, hiermardi dans les colonnes de FranceFootball. Et pour tant, depuis 2013et le recrutement de Gareth Baleen provenance de Tottenham,pour environ 100 millions d'euros,la Maison Blanche n'a plus réalisé

un seul «transfer t record» dans lesens des ar r ivées, malgré le dépar tde Cr istiano Ronaldo à laJ uventus l' été der nier. «C'estparce que nous avons déjà lesmeilleurs, comme on le voit avecLuka Modr ic, actuel détenteur duBallon d'Or», a justifié le dir i-geant madr ilène dans le magazine.«Le Real Madr id possède en ce

moment un effectif exceptionnel etce serait difficile de faire mieux.Cette saison, huit de nos joueursapparaissaient dans la liste descandidats au Ballon d'Or.J ' insiste, nous possédons lemeilleur effectif du monde et lesderniers trophées rempor tés l'at-testent. Nous n' allons quandmême pas dépenser pour dépenser

! Par exemple, j'ai lu pendant desannées que nous avions besoind'acheter un N°9, alors que la réa-lité montre clairement que Kar imBenzema est le meilleur N°9 dumonde», a ajouté le dir igeant.Avec Perez, les Merengue ont tou-jours pu compter sur un effectif«exceptionnel», mais cela n'empê-chait pas le dir igeant de dépensersans compter pour attirer les starsdu Vieux Continent. Mais ladonne a changé… «Notre stratégie(...) est de passer devant les autresdans le recrutement des stars dufootball mondial qui émergent,poursuit le boss madr ilène, quicontredit ainsi sa première décla-r ation. Comme Vinicius J r ouRodr ygo, par exemple…»Rassurez-vous, fans madr ilènes, laCasa Blanca ne va pas se transfor -mer en AS Monaco bis. Si aucune«grande star» n'a rejoint l'effectifdepuis 2013, c'est aussi car denouveaux acteurs, comme le Par isSaint-Ger main, par viennent àattirer les meilleur s joueur s, àl' instar de Neymar ou KylianMbappé. Mais, vr aisemblable-ment, Perez devrait à nouveausor tir le chéquier des grands jourslors du prochain mercato estivalpour recruter l'ailier de Chelsea,Eden Hazard.

Depuis 2013 et lerecrutement de

Gareth Bale pourenviron 100 M€, le

Real Madrid estcertainement le«grand club» le

moins actif sur lemarché des

transferts. Unestratégie expliquée

et justifiée par leprésident

Florentino Perez,hier dans France

Football.

Sarri, le coach qui a changé le club "en Arsenal" ? Corr igé par Manchester City (0-

6) dimanche, Chelsea traverseune pér iode tr ès compliquée.L'équipe de Maur izio Sar r i conti-nue de chuter au classement etcraque sur le ter rain de ses pr inci-paux r ivaux cette saison. Arr ivé surle banc de Chelsea l'été dernier,Maur izio Sar r i avait bien débutéson expér ience anglaise. Apr èsdouze journées sans défaite (8 vic-toires et 4 nuls), dont cinq succèslors des cinq premières, le techni-cien italien semblait bien par ti poursuccéder avec br io à son compatr io-te Antonio Conte. Sauf que lamachine s'est gr ippée depuis plu-

sieurs semaines. Depuis le début del'année 2019, le club londonien n'aobtenu que deux victoires enPremier League (contre 1 nul et 3défaites). Conséquence, c' est ladégr ingolade au classement avecune actuelle 6e place. Et ce n'est pasla cor rection subie contreManchester City (0-6) ce week-endqui va ramener de la sérénité dansles têtes. Car au-delà du score, c'estune nouvelle preuve que les Bluesn'y ar r ivent plus contre leurs pr in-cipaux concurrents. «Ce n'est que lamoitié de la première saison deSar r i, mais ce que je peux dire c'estque j'ai l' impression qu' il a changé

Chelsea en Arsenal, a lancé JamieCar r agher, consultant pour SkySpor ts. L'équipe d'Arsenal qui sefaisait écraser à l'extér ieur depuis 7ou 8 ans parce qu' ils étaient tropfaibles. Vous ne pouviez pas dire çade Chelsea avant, mais ils ont l'aird'une équipe faible.» En regardantde plus près les résultats de Chelseacontre ses r ivaux, on observe deuxvictoires à domicile contre Arsenal(3-2) et Manchester City (2-0). LesBlues avaient en revanche concédéle nul à Stamford Br idge face àLiver pool (1-1) et ManchesterUnited (2-2). A l'extér ieur, c'est eneffet plus compliqué avec des

défaites contre Tottenham (1-3),Arsenal (0-2) et donc ManchesterCity. Et il reste des déplacements àLiverpool (13 avr il) et ManchesterUnited (27 avr il). C'est un fait,Chelsea est beaucoup moins solidehors de ses bases lors des grandsrendez-vous. Contre ManchesterCity, Ar senal et Tottenham, lesBlues ont encaissé 11 des 20 butspr is à l'extér ieur cette saison enchampionnat. La saison dernière ?Chelsea avait perdu sur les ter rainsde Manchester United (1-2) etManchester City (0-1), mais le clublondonien l' avait empor té chezTottenham (2-1) avant de faire un

nul à Liver pool (1-1) et chezArsenal (2-2). «Je suis inquiet à pro-pos de mon équipe, des per for -mances de mes joueurs» , a reconnuSarr i hier. «Ce dimanche, mon foot-ball n'a pas marché, a-t-il poursui-vi. Au début de saison, il marchait etnous devons comprendre pourquoiil ne fonctionne plus. Ce n'est passimple.» L'Italien va devoir rapide-ment trouver une solution siChelsea ne souhaite pas vivre uneseconde saison d'affilée sans Liguedes Champions. Pour le moment, la4e place n'est qu'à un point. Pour lemoment...

Mercredi 13 février 2019 SPORT 21

REAL MADRID Florentino Perez, à propos du mercato

Chelsea

Les coulisses du transfert de Ronaldo L' été dernier, la Juventus Tur in réalisait un

incroyable tr ansfer t en ar r achantCr istiano Ronaldo au Real Madr id.Comment la Vieille Dame a-t-elle pensé etpréparé ce transfer t ? Le directeur spor tifFabio Paratici raconte tout. Le 10 juillet 2018,la Juventus Tur in officialisait un transfer tinimaginable quelques mois auparavant :l'ar r ivée de Cr istiano Ronaldo (34 ans). Dansune longue interview accordée à La Gazzettadello Spor t, le directeur spor tif de la JuventusTur in, Fabio Paratici, raconte comment s'estdéroulé ce transfer t de la superstar por tugai-se. Le dir igeant bianconero confirme que lespremiers contacts ont eu lieu en avr il dernierlors du quar t de finale retour de la Ligue desChampions entre le Real Madr id et la Juve.Et tout est par ti d'une discussion avec l'agentde CR7, Jorge Mendes. «Je lui ai dit queCr istiano avait inscr it des buts incroyables. Ilm'a regardé et il m'a dit : " Tu ne vas pas me

croire, mais si Cr istiano change de club, ilveut venir à la Juve. Souviens-toi que c'estmoins improbable que tu ne le penses. On enrepar ler a" » , r aconte Par atici. En effet,quelques mois plus tôt, Ronaldo avaitannoncé à Mendes son désir de jouer pour laJuventus Tur in. «En janvier, Cr istiano m'adit qu' il voulait jouer à la J uventus.Immédiatement, j ' ai pensé que ce ser aitimpossible et je lui ai dit que ce serait trop dif-ficile, mais qu' il n'y avait r ien d' impossible» ,racontait récemment l'agent à la presse espa-gnole. L'occasion d'ouvr ir le dossier s'estdonc pr ésentée quelques mois plus tar d.Paratici et Mendes se rever ront pour le trans-fer t de João Cancelo, dont le Por tugais estégalement l'agent. Et le représentant insiste :«Rappelle toi ce que je t'ai dit, tu ver ras queRonaldo va quitter Madr id. Je te le dis claire-ment, il veut venir à la Juve. Il a joué àManchester United, un grand club anglais.

Puis le Real, un autre grand club. Il ne va quedans les clubs avec une grande histoire. Il n'ajamais joué en Italie, il veut gagner le cham-pionnat italien. Si vous le voulez, il est d'ac-cord.» Mendes lui donne le coût du transfer tet du salaire, et Paratici demande quelquesjours de réflexion, le temps de voir si l'opéra-tion est réalisable financièrement pour le clubitalien. «Mais je savais très bien qu' il était unestar qui ouvrait de nouveaux hor izons tech-niques, commerciaux et une mondialisationde la marque» , confie-t-il. L'occasion est tropbelle pour la laisser passer. C'est au coursd'une réunion début juin que le directeurspor tif va évoquer pour la première fois cedossier avec le président Andrea Agnelli et levice-président Pavel Nedved. La Juve cher -chait une nouvelle source de motivation pourl'équipe. «Buffon allait par tir, on venait degagner le septième Scudetto et on avait vécuune élimination difficile en Ligue des

Champions : il fallait quelque chose pourmotiver les joueurs» , raconte Paratici. Ilannonce ainsi la possibilité de faire Ronaldo :«C'est à étudier, ne r igolez pas et ne me jetezpas hors de ce bureau. Il y a deux façons pourmotiver l'équipe : une première option que jene peux pas dire et acheter Cr istianoRonaldo.» Après un «long silence» , il dit àson président : «Mendes m'a dit de te dire quesi la Juve veut CR7, et que cela cor respondaux chiffres donnés, il viendra. Il veut la Juveet pas un autre club. Il n'y a pas de plan B» .Après réflexion, Agnelli lui demande de vér i-fier tous les chiffres de l'opération et luidonne le feu ver t pour débuter les négocia-tions s' ils cor respondaient à ceux donnés parMendes. On connaît la suite avec ce transfer tincroyable. Mais, au fait, quelle était la pre-mière option ? Recruter Mauro Icardi (InterMilan) pour «créer un bordel monstre» ...

Juventus

«Depuis Bale, la stratégie a changé»

Page 14: La Dépêche de Kabylie - Page 2. LIGUE 1 MOBILIS ( JOURNÉE À … · 2020-01-18 · de saison pour lui, vu la gravité de sa blessure au genou. Dumas attend donc de ses autres poulains

La Dépêche de Kabylie : Le DCBoghni est toujours en tête dugroupe. Votre objectif d’accessionsemble en passe de se réaliser…

Akli Tazekrat : Il ne faut pas vendrela peau de l’ours avant de l’avoirtué. On est encore loin de la fin duchampionnat. Il reste 12 rencontresqu’il faudra bien négocier. La margedes trois points sur notre poursui-vant immédiat n’est pas rassurantenon plus. Il nous faut encore fairepreuve de courage et de volonté pourengranger d’autres points, afin deconsolider cette place.

On peut au moins dire que leDCB est un prétendant pour l’accession ?

Cer tes, c’est l’un de nos objectifsdepuis l’entame de la saison. Mais ilfaut savoir qu’on ne dir ige pas labarque comme on veut. Dans notreclub, il y a des équipes cor iaces,telles le CA Fréha et la JS Boufhalfaqui jouent elles aussi l’accession.Aussi, il y a trop de derbys. Et dansun derby, tout est jouable.

Que craignez-vous le plus ?

Ce qui nous fait peur, c’est ce qui sefait dans les coulisses. À Boghni,nous n’avons pas cet espr it. C’estpourquoi je vous dis qu’il faut sebattre jusqu’à la fin de la saison. Ilfaut aussi négocier match par match.Pour nous, les rencontres restantesseront toutes des matchs de coupe. Sion ar r ive à creuser l’écar t, au moinsà six points, on pourra par ler d’unedeuxième accession consécutive.

Comment est l’ambiance

au sein du groupe ?Avec mon co-entraîneur, Ahcène

Khélifi, nous faisons beaucoup plusun travail psychologique. Sur le planphysique, nous n’avons pas de pro-gramme spécial. Le groupe est enco-re jeune. Il faut savoir communiqueravec les joueurs et les préparer psy-chologiquement pour chaque ren-contre. Par ailleurs, nous travaillonsen étroite collaboration avec les dir i-geants du club, qui ont mis tous lesmoyens à notre disposition. C’est

pourquoi nous devons honorer notreengagement. En tout cas, une belleambiance et beaucoup de sérénitérègnent au sein du club.

Quel bilan faites-vous depuisvotre installation à la tête de labarre technique du DCB ?

La r étrogradation à cause d’unefaute administrative a réveillé l’en-gagement de tous. A mon ar r ivée, leclub était tout juste moyen. Grâce àla mobilisation de tous, nous sommesar r ivés à placer le DCB dans unedivision supér ieure, et cette saison,nous espérons que tout ira bien pourrejoindre le Régionale 2. Si l’acces-sion nous ouvre les bras, on ne dirapas non.

On vous laisse le soin de conclure…

Je suis en train de vivre une belleexpér ience au DC Boghni où il y aune grande envie de jouer au foot-ball. Nos joueurs veulent pratiquerun beau football, r ien de plus. J ’aiconstaté, aussi, une grande volontéau sein de l’équipe dir igeante quiveut hisser haut les couleurs du club.Nous avons, en deux ans de travail,for mé un groupe compétitif etconquérant et nous espérons conti-nuer sur cette voie.

Entretien réalisé par Amar Ouramdane

Mercredi 13 février 2019SPORT22

HONNEUR TIZI-OUZOU Akli Tazekrat, entraîneur du DC Boghni

«Continuer surcette voie»

Dans cet entretien,Akli Tazekrat,coach du DC

Boghni,pensionnaire du

championnatHonneur

Tizi-Ouzou, revientsur l’objectif

principal du club.

Classé à la 13e place

Le CRB Mekla sous la menace de la relégationRien ne va plus au CRB Mekla qui r isque de

retourner à la case de dépar t cette saison. LesMeklistes occupent la 13e place au classementavec seulement 13 unités dans leur compte après18 journées disputées. Un parcour s catastro-phique pour le CRBM qui doit réagir et vite pouréviter de faire par tie des trois relégables en fin desaison. Les feux sont au rouge et l'équipe n'a enre-gistré que deux victoires depuis l'entame de la sai-son et sept matchs nuls. Le CRB Mekla s'estincliné à huit repr ises et les statistiques ne plai-

dent pas en sa faveur. La ligne d'attaque duCRBM n'a marqué que 13 buts et pointe à l'avantdernière place sur le plan offensif. Sur le plandéfensif, ce compar timent a fléchi à 33 repr ises etconstitue le maillon faible de l'équipe cette saison.La lutte pour le maintien pour le CRBM en divi-sion honneur du championnat de wilaya de Tizi-Ouzou s'annonce des plus difficiles et l'équipeaura vraiment du pain sur la planche pour réali-ser cet objectif même si elle n'est qu'à deux pointsdu premier non relégable, le KC Taguemount

Azzouz, qui totalise 15 points. Les chances pour lemaintien restent intactes pour le CRBM mais lesjoueurs doivent relever le défi, en renouant avecles victoires pour remonter la pente au classementet quitter la zone rouge, avant que ce ne soit troptard. De son côté, le staff technique est appelé àrevoir sa copie en trouvant des solutions, pourpermettre à l'équipe de retrouver la confiance etde renouer avec ses bonnes habitudes, en réalisantde bons résultats à l'avenir.

Massi Boufatis

YUSEIKAN BUDO Championnat national

Belle récolte de la JRC KadiriaLe spor t de contact et de combat de la wilaya de

Bouira continue de s’illustrer lors des diffé-rents championnats organisés à l’échelle nationa-le. C’est le cas du club de yuseikan budo de la JRCKadir ia qui a achevé sa par ticipation au cham-pionnat national de yuseikan budo, qui s’estdéroulé le week-end dernier à Bir touta (Alger ),avec des consécrations encourageantes. En effet,le club de Kadir ia a ter miné vice-championd’Algér ie dans la catégor ie seniors et à la troisiè-me place en juniors, soit une récolte globale de

deux médailles d’or, trois en argent et une enbronze. Dans la catégor ie seniors, c’est l’athlèteYahiaoui Adel qui a rempor té le titre de championd’Algér ie, en raflant la médaille d’or dans la caté-gor ie + 90 kg. De leur côté, Hadache Tarek etBourebaâ Youcef ont décroché l’argent (vice-champions d’Algér ie) dans les catégor ies - 80 kg et+ 90 kg. Le junior Kaci Mohamed a, quant à lui,terminé à la deuxième place (médaille d’argent).Un résultat probant en dépit du manque demoyens, dont souffre cette jeune équipe. Les dir i-

geants de la JRCK ont, d’ailleurs, profité de cetteoccasion pour lancer un appel aux autor itéslocales et de wilaya, ainsi qu’à la DJS et aux opé-rateurs économiques pour aider le club pour l’ac-quisition de matér iel et équipements spor tifs ainsique pour la pr ise en charge de la restauration,l’hébergement et le transpor t lors des différentsdéplacement pour prendre par t aux challengesrégionaux et nationaux.

M’hena A.

HONNEUR BÉJAÏA (17e journée)

L’Olympique Akbou accroché Le match choc qui s’est déroulé à

Ighzer Amokrane entre le leaderl’Olympique Akbou et le SSSA atenu toutes ses promesses. Le derbyétait intense et les vingt-deux acteursvoulaient à tout pr ix démontrer cedont ils sont capables. La premièremi-temps s’est achevée sur un nul dezéro par tout. Ce n’est qu’à la 52’queAkouche donna l’occasion à la gale-r ie des Bleus d’Akbou de laisseréclater sa joie en pensant qued’autres buts allaient suivre, vu la

domination des locaux. Hélas poureux puisque le meneur de jeu AtoumiCher if, d’une claquette, remet lespendules à l’heure (80). Ainsi, le lea-der se fait accroché pour la premièrefois cette saison. Pour les autres ren-contres, l’autre choc de cette journéeentre la J SB Amizour et la l’OM’Cisna s’est soldé par un score nuld’un but par tout dans un match àrebondissement. Leur poursuivantimmédiat, le CRB Souk El-Tenine,lui aussi a été tenu en échec par l’O

Feraoun. La bonne opération decette manche est sans conteste àmettre à l’actif des requins d’Aokasqui signent leur cinquième succès desuite face cette fois-ci à une cor iaceformation de Gouraya. Un succèsqui permet au CRB Aokas de mon-ter à la 9e place. Le CS ProtectionCivile a pr is le meilleur sur la lanter -ne rouge, le SRB Tazmalt. La JSIghil Ouazzoug n’a pas fait dans ledétail, puisqu’elle a battu son voisinsur le score de trois buts à un. Enfin,

le match ARB Barbacha - NC Béjaïan’est pas allé à son terme, puisquel’arbitre de la par tie a mis fin à cetterencontre à la 55’ suite à l’agressionde son assistant.

Samy H.

ATHLÉTISMEChampionnathivernalde Béjaïa

15 clubs au rendez-vous

NATATIONMeeting FFNGolden Tour

Sahnoun remporte l'or

La Ligue d’athlétisme deBéjaïa a organisé, vendredi

dernier, au niveau du stade deSouk El-Tenine, le champion-nat hivernal de wilaya d’athlé-tisme (open) auquel ont pr ispar t plus de quinze clubs. Lesnombreux athlètes présentsavaient concouru dans plu-sieurs disciplines, dont le sauten longueur, le tr iple saut enlongueur, le saut en hauteur etle saut à la perche, le 60 mètresplat, le 60 mètres/haies, le 300mètres plat, le 300mètres/haies. Selon quelquesresponsables, la par ticipation aété juste moyenne pour ne pasdire faible et le niveau trèsmoyen. «C’est normal vu quec’est la première compétitionde l’année», a déclaré l’und’entre eux. Ce championnatest qualificatif au championnatrégional qui se tiendra aumême endroit le 22 févr ierprochain. Mais il est aussi l’oc-casion pour les athlètes pré-sents pour se préparer et jau-ger leurs capacités et aussipour améliorer leurs chronos.Dans la perspective d’ac-cueillir cette compétition, l’in-frastructure nécessite enurgence des travaux de réfec-tion notamment au niveau dessautoir s de la perche et desdifférents couloir s. Selon unmembre de la ligue, ces cre-vasses peuvent causer degraves blessures aux athlètesdurant les compétitions. Cetteenceinte spor tive est la pro-pr iété de la DJS, donc c’est àelle qu’incombe la pr ise encharge de pareils travaux». Deleur côté, les athlètes et lesorganisateurs espèrent que lestravaux seront entrepr is inces-samment pour que le stade soitprêt pour accueillir les athlètesdans de meilleures conditions.Sami D

Le nageur algér ien OussamaSahnoun a rempor té,

dimanche soir, la médaille d'ordu 50m nage libre lors du mee-ting international de Nice(FFN Golden tour /Camille-Muffat), disputé du 8 au 10févr ier dans la ville française.Le sociétaire du CN Marseillea dominé la course avec untemps de 00:22.59, devant lesFrançais Maxime Grousset(00:22.65) et Yonel Govidin(00:22.92). Il s'agit de ladeuxième médaille rempor téepar l'Algér ien lors de ce ren-dez-vous Niçois, après le bron-ze décroché sur le 100m nagelibre. Sahnoun a obtenu la 3eplace avec un temps 00:49.89,der r ière les Français MaximeGrousset (00:49.39) et JérémyStravius (00:49.76).

Les résultatsO Akbou 1 - SS Sidi-Aïch 1CSP Civile 2 - SRB Tazmalt 1JSB Amizour 3 - O M’Cisna 3JSI Ouazzoug 3 - AS Taassast 1CRB Aokas 4 - Gouraya 1 CRBSE Tenine 1 - O Feraoun 1

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Mercredi 13 février 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

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JSM BÉJAÏA En prévision du choc de vendredi contre l’USB

Bouakaz motive ses troupes

Pour le gardien de but del’US Béni Douala, Yacine

Sidi Salah, rien n’estencore perdu pour

l’accession. Il exhorte ses coéquipiers à se donner à

fond jusqu’à la dernièrejournée de la saison.

La Dépêche de Kabylie :L’écart est désormais de cinqpoints sur le leader, l’ES BenAknoun, un commentaire ?

Yacine Sidi Salah : Cer tes, le lea-der a pr is le large avec cinq pointsd’avance, mais r ien n’est encorejoué. Il reste 30 points en jeu ettout est possible en football ! On araté de précieux points à domicile,comme le nul concédé avant notredéplacement à M’Sila, face à l’ES

Ben Aknoun. Ceci a, bien enten-du, joué en notre défaveur. Maison ne va pas baisser les bras pourautant.

Donc, vous croyez toujours en vos chances d’accéder enLigue 2 Mobilis ?

Bien sûr qu’on croit en nos capa-

cités de jouer l’accession ! Tantque le championnat n’est pas ter -miné, r ien n’est encore perdu. Ilsuffit juste d’y croire et de réussirà enchaîner des victoires. On doitfaire le plein à domicile, tout envisant d’autres succès en dehorsde nos bases, pour prétendre àdétrôner l’ES Ben Aknoun et finirchampions en fin de saison.

L’US Béni Douala joue pour la troisième saison de suite l’accession, pensez-vous quecette fois-ci ce sera la bonne ?

On l’espère bien, même si notremission s’annonce difficile devantl’ES Ben Aknoun et le RC Arbaâ.Mais en football, tout est possible.Deux faux pas du leader et deuxvictoires de l’USBD suffiront pourqu’on reprenne les commandes.

C’est pour vous dire que ça va vitedans le football et beaucoup dechoses peuvent se passer d’ici lafin de la saison.

Vous allez accueillir le WABoufarik vendredi prochain à Tizi-Ouzou, comment appré-hendez-vous ce rendez-vous ?

On affrontera un adversaire quijoue sa survie en Division nationa-le amateur. Ce ne sera pas unepar tie de plaisir, c’est cer tain. Ondoit faire très attention à cetteéquipe de Boufar ik si on veut évi-ter une surpr ise à domicile. Entout cas, on est armés d’une gran-de volonté d’ar racher la victoireet de garder nos chances intactespour l’accession en Ligue 2Mobilis. Entretien réalisé

par Massi Boufatis

YACINE SIDI SALAH, gardien de but de l’US Béni Douala

«Nos chances d’accession restent intactes»

En effet, les joueurs de laJSMB affichent une grandedétermination à se surpas-

ser encore contre le représentantdes Zibans, afin de maintenir cetteinvincibilité de cinq matchs sansdéfaite en championnat. En effetet malgré la difficulté de leur mis-sion en ter re biskr ie, Khezr i et Ciepromettent de tout faire pour réa-liser le meilleur résultat possible

face à un adversaire qui reste luiaussi sur un succès extramurosramené de Blida (3 - 1). De soncôté, le staff technique béjaoui, àsa tête Moes Bouakaz, qui s’ap-pr ête à opérer les der nier sréglages à son team, va devoirar r êter ce matin la liste desjoueurs qui seront du voyage cetaprès-midi à Biskra. Pour ce faire,Bouakaz qui est loin d’être unadepte de l’adage qui dit qu’on ne

change pas une équipe qui gagne,fera sans doute encore appel auxéléments les plus aptes à défierl’USB chez elle dans l’espoir d’ali-gner, pourquoi pas, une troisièmeper for mance en déplacementaprès celles d’Oran et de Kouba.Ayant soulevé der nièrement laquestion de leur dû se résumanten quatre mensualités et troispr imes de succès, les par tenairesde Belmessaoud ont eu une ren-

contre avec le président Houassidans l’apr ès-midi d’avant-hier.Comme il fallait s’y attendre, leboss béjaoui qui n’a eu de cessed’aler ter les autor ités locales surla nécessité de dénouer au plusvite cette cr ise financière que vit leclub, a profité de la présence del’ensemble des joueurs pour lesrassurer sur leur argent. Ainsi,Houassi leur a expliqué notam-ment qu’ils percevront une par tiede leur dû dès l’ar r ivée prochainedes subventions des pouvoir spublics. Ceci non sans les exhor terà maintenir cet état d’espr it dugroupe ayant permis à l’équiped’assurer grandement son main-tien en ligue 2 avec déjà 33 pointsau compteur au ter me de 21journées disputées. Cependant, lesBéjaouis qui se trouvent auxpor tes du podium après cette sér iede cinq victoires de suite, ne sau-raient cracher sur une place ausoleil si les moyens financier snécessaires venaient à suivre,comme l’espèrent ardemment lesamoureux du club.

B Ouari.

Tout baigne dansl’huile dans la

maison des Vert et Rouge de

la Soummam, àquarante-huit

heures du matchface à l’US Biskra,

rentrant dansle cadre de la

22e journée de laLigue 2 Mobilis.

Galatasaray

Feghouli passeur décisif

En championnat turc (21ejournée), le milieu offensif de

Galatasaray Sofiane Feghouli adistillé sa troisième offrande dela saison, lors du succès décroché avant-hier à domicileface à Trabzonspor (3-1), lui quiest devenu une pièce essentielledans le dispositif de l’entraîneurFatih Ter im. L'ailier internatio-nal Algér ien a réussi une nouvelle fois un très bon matchsur le plan tactique. Même s' iln'a pas été dangereux, Feghoulia joué simple et a tout demême donné une passe décisive à Belhanda après un très joliune-deux entre les deux joueursà la 51e. Galatasaray, champion sor tant, revient à sixpoints du leader IstanbulBasaksehir, tenu en échec parErzurum BB (1-1).

CAF Liguedes champions

Al-Ismaïly réintégré

La formation égyptienne d’Al-Ismaïly a été réintégrée à la

phase de poules de la Ligue deschampions d’Afr ique de football,trois semaines après sa disquali-fication par la CAF suite auxincidents survenus à domicileface aux Tunisiens du ClubAfr icain (défaite 2-1), dans lecadre de la 2e journée (Gr.C), aannoncé la CAF ce dimanche 10févr ier dans un communiquépublié sur son site officiel. Ladécision a été pr ise par le juryd’appel de l’instance continenta-le, suite au recours déposé par leclub égyptien le 24 janvier, préci-se la même source, soulignantque « l’appel d’Al-Ismaïly estrecevable et argumenté ». Al-Ismaily avait été sanctionné suiteaux jets de projectiles de ses sup-por ters qui ont empêché lematch face au Club Afr icain (1-2) d’aller à son terme. Maisdimanche, la CAF a indiqué qu’àla lecture du règlement, le cr itèrepour sanctionner une équipen’est pas l’ar rêt du match en soitmais « l’invasion du ter rain ouune agression contre l’équipevisiteuse ». Or, ces deux typesd’infractions n’ont pas étéconstatés ce jour-là. Par consé-quent, le jury d’appel a prononcéla réintégration d’Ismaily dans legroupe C (Constantine, TPMazembe, Club Afr icain).Cettedécision aura forcément unimpact au niveau de l’organisa-tion puisque le match Ismaily-Constantine avait été annulé lorsde la précédente journée le 1erfévr ier et il faudra le rattraper.Le nouveau classement du grou-pe C : Constantine 6 pts (unmatch en moins), TP Mazembe 6pts, Club Afr icain 3 pts, Ismaily0 pt (un match en moins).

Le NAHD est appelé à puiser dans ses réservespour revenir avec un résultat positif de son

expédition égyptienne. Le NA Husseïn-Dey,repr ésentant algér ien en Coupe de laConfédération afr icaine de football, passera unvér itable test ce soir (20h00) face aux Egyptiensdu Zamalek, en match pr évu au staded’Alexandr ie, comptant pour la 2e journée (Gr.D) de la phase de poules. Ayant réussi ses débutsen disposant au stade du 5-Juillet (Alger ) desAngolais de Petro Atlético (2-1), le Nasr ia seracer tainement mis à rude épreuve par le Zamalek,battu à Nairobi par les Kényans de Gor Mahia(4-2). L'actuel leader du championnat égyptienva chercher à se racheter et décrocher une vic-

toire qui le relancerait dans la course à la quali-fication pour les quar ts de finale de l'épreuve. LeNAHD, dont il s'agit de la première par ticipationà ce stade de la compétition, est appelé à puiserdans ses réserves pour revenir avec un résultatpositif de son expédition égyptienne face à unadversaire qui n'a plus droit à l'er reur, commel'a si bien dit l'attaquant Abder rahmane Yousfi." Nous allons affronter une équipe d'un autrecalibre, considéré comme l'un des plus grandsclubs du continent. La rencontre sera difficile.Nous allons faire en sor te d'éviter la défaite. Lepoint du match nul fera notre bonheur" . Côtéeffectif, l'entraîneur du NAHD Meziane Ighil n'apas jugé utile de retenir les deux attaquants

Mouaki Dadi El-Hocine et le CamerounaisLandry Ntankeu, ainsi que le défenseur ImadAzzi, qui revient de blessure. De son côté, leZamalek, vainqueur samedi en déplacement deNogoom FC (1-0), a confor té sa position de lea-der du championnat. A l' issue de ce succès, leclub cairote compte désormais 48 points, devantson dauphin Pyramids FC (42 pts), mais avecdeux matchs en retard. Dans l'autre match decette poule D, Petro Atlético, à l' instar duZamalek, tentera de se relancer en accueillantGor Mahia qui, de son côté, se rendra à Luandapour rester en tête.

COUPE DE LA CAF 2e journée du groupe D

Le NAHD à l’assaut du Zamalek