la depeche de kabylie du 04.02.2014

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C M J N C M J N C M J N Photo D. R. QUOTIDIEN D’INFORMATION - MARDI 4 FÉVRIER 2014 - N°3563 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 L Le e M Ma al li ie en n S Si id di ib bé é b bl lo oq qu ué é p pa ar r s so on n e ex x- -c cl lu ub b MO Béjaïa Recruté lors du dernier mercato hivernal Page 23. Un mort et trois blessés dans l’explosion d’une bombe Bordj Ménaïel U Un n i in nc ce en nd di ie e p pr ri iv ve e 7 7 5 50 00 0 f fo oy ye er rs s d du u c co ou ur ra an nt t é él le ec ct tr ri iq qu ue e Béjaïa Page 2 L Le e r ré éa al li is sa at te eu ur r a au ux x m mu ul lt ti ip pl le es s t ta al le en nt ts s É vocation Il y a une année disparaissait Abderahmane Bouguermouh Page 11. L Le es s c co om mm mi is ss si io on ns s d de e s su up pe er rv vi is si io on n i in ns st ta al ll lé ée es s à à T Ti iz zi i- -O Ou uz zo ou u e et t à à B Bo ou ui ir ra a É lection présidentielle Page 4. Page 2. Le procès s’est ouvert hier au tribunal criminel L’UNPEF maintient le cap L’UNPEF maintient le cap É ducation Alors que les parents d’élèves expriment leurs inquiétudes Page 5 Le projet du pénitencier bloqué D raâ El Mizan Les travailleurs du chantier en grève depuis jeudi dernier Page 3. Page 2. Voilà comment on a assassiné Ali Laceuk Tizi-Ouzou

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Page 1: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

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QUOTIDIEN D’INFORMATION - MARDI 4 FÉVRIER 2014 - N°3563 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

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N11

12-3

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LLee MMaalliieennSSiiddiibbéé bbllooqquuééppaarr ssoonn eexx--cclluubb

MO Béjaïa Recruté lorsdu dernier mercato hivernal

Page 23.

Un mort et trois blessés dans l’explosion d’une bombe Bordj Ménaïel

UUnn iinncceennddiiee pprriivvee77 550000 ffooyyeerrss dduuccoouurraanntt éélleeccttrriiqquuee

Béjaïa

Page 2

LLee rrééaalliissaatteeuurr aauuxxmmuullttiipplleess ttaalleennttss

ÉvocationIl y a une année disparaissaitAbderahmane Bouguermouh

Page 11.

LLeess ccoommmmiissssiioonnss ddeessuuppeerrvviissiioonn iinnssttaallllééeessàà TTiizzii--OOuuzzoouu eett àà BBoouuiirraa

Élection présidentielle

Page 4.

Page 2.

Le procès s’est ouvert hier au tribunal criminel

L’UNPEF maintient le capL’UNPEF maintient le capÉducation Alors que les parents d’élèves expriment leurs inquiétudes

Page 5

LLee pprroojjeett dduuppéénniitteenncciieerr bbllooqquuéé

Draâ El MizanLes travailleurs du chantieren grève depuis jeudi dernier

Page 3.

Page 2.

Voilà comment on aassassiné Ali Laceuk

Tizi-Ouzou

Page 2: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

2 Mardi 4 Février 2014l ’Événement

VVooiillàà ccoommmmeenntt oonn aaaassssaassssiinnéé AAllii LLaacceeuukk !!

Tizi-Ouzou Le procès s’est ouvert hier au tribunal criminel

Le corps sans vie d’un homme, de lasoixantaine, a été trouvé, dans la matinée

d’hier vers 7 h50, à El Khemis au niveau l’exstation de la SNTV, par les éléments de laProtection civile qui l’ont aussitôt évacué à lamorgue du CHU Khellil Amrane de Béjaïa.La Protection civile pense qu’il s’agit proba-blement d’un SDF. B. M.

Les agents de la brigade de lutte contre lesstupéfiants de la police judiciaire, relevant

de la sûreté de wilaya de Béjaïa, ont inter-pellé, dernièrement, deux présumés dealers auniveau des sous-bois de la forêt deBouyebladhan, sur les hauteurs du chef-lieude wilaya, apprend-on de source autorisée.L’un des deux présumés narcotrafiquants, âgéseulement de 17 ans et répondant aux initialesA.B., a été arrêté en possession de 107grammes de kif traité, sous forme de bâton-nets, 10 comprimés de psychotropes, unetablette et deux couteaux. Lors de son audi-tion, il a indiqué aux policiers que la droguequ’il transportait à la forêt de Bouyebladhan,moyennant 500 DA, appartenait au dénomméS.F., 27 ans. Ce dernier sera arrêté quelquesjours plus tard, après un travail d’investiga-tion mené par les enquêteurs de la PJ. Lesdeux mis en cause dans cette affaire de traficde drogue ont été présentés, à la fin de semai-ne dernière, devant le procureur près la courde Béjaïa et écroués pour « détention et com-mercialisation de drogue et de compriméspsychotropes ». F.A.B.

Suite à un incendie qui s’est déclaré dansune cabine sur un chantier de la SNTP,

7500 foyers des communes de Tamokra,Bouhamza et Ilmatène ont été privés, hier, decourant électrique de 2 h45 jusqu’à 10 h30,heure du rétablissement du courant par lesservices compétents. Cet incendie a provoquéla rupture des conducteurs de câbles demoyenne tension alimentant ces localités. Fortheureusement, il n’y a pas eu de dégâts, nihumains ni matériels. Le directeur de lasociété de distribution de l’électricité, dont lesservices ont pu, en intervenant à temps, réta-blir le courant au bout de quelques heures, adéclaré à la radio locale ne pas connaîtreencore l’origine de cet incendie, mais toute-fois, il soupçonne « une éventuelle défaillanced’une résistance électrique qu’aurait pu utili-ser l’occupant de la cabine comme moyen dechauffage ». A. Gana.

n Bref...E

En effet, le corps du jeuneAli avait été retrouvé le1er mai, dans un état de

décomposition avancée, aprèsdeux mois passés au fond d’unpuits dans la propr iété familia-le d’un agr iculteur de la régiondes Issers. L’autopsie a claire-ment révélé que le défunt a étépoignardé au niveau du cou, aucôté gauche, et a subi dessévices sexuels après avoir étéligoté à l’aide d’une corde, quia été d’ailleurs versée commepièce à conviction au dossier. Il fut transpor té dans un sac,dans le coffre d’une voiture demarque Peugeot 307 appar te-nant au fr ère de l’un desaccusés, également impliquédans cette affaire pour nondénonciation de cr ime. « Le 1ermai 2013, je me suis rendu,comme chaque week-end, àmon vignoble pour désinsecti-ser mes vignes et j’ai remarquéque l’eau du puits était trouble,alors je me suis rapproché deplus près et j’ai vu un sachetqui flottait sur l’eau. Je suis alléchercher une bar re de fer chezun voisin et j’ai tiré le sac. C’estlà que je me suis aperçu ques’était un cadavre. Tout moncorps s’était mis à trembler,devant cette macabre décou-ver te. J e me suis assis, unmoment, pour reprendre mon

souffle puis j’ai téléphoné à lapolice », déclarera à la cour, lepropr iétaire du puits, entenducomme témoin. Les six accusés,à savoir B. Mour ad, B.Abdenour, F. Khaled, B.Lounès, B. Salah et B.Ramdane ont été, tour à tour,entendus par les juges. Le pre-mier à passer à la bar re fut B.Mourad, qui n’est autre que lepr incipal accusé. Il a eu àrépondre des chefs d’accusa-tion d’enlèvement et demeur tre avec préméditation. Leprévenu a tenté d’endosser seulle cr ime et de blanchir lesautres prévenus, mais a contre-dit les faits, notamment quandil a déclaré avoir poignardé lavictime au niveau du cou, ducôté droit, alors que le rappor t

du légiste était formel et disaitque le coup de poignard fatalavait été por té au côté gauche. «Nous avions tout les deux bu etune violente dispute a éclaté, àla suite d’accusations qu’il apor té à mon endroit sur despropos que j’aurais tenu sur sesfrères et les conditions de monhébergement, chez eux, enFrance, après quoi je l’ai poi-gnardé au niveau du cou aucôté droit…», déclarer a B.Mourad. La famille de la victi-me confiera à la bar re qu’Aliavait eu un grave accident de lacirculation, avec trois autres deses amis, qui eux sont décédésdes suites de leurs blessures, etc’est là qu’il avait décidé des’expatr ier en Fr ance pourrejoindre ses frères et tenter dese reconstruire, mais à troisrepr ises, le visa lui a été refusé. C’est là qu’il a pr is attacheavec le dénommé B. Mourad,de retour de France après yavoir séjourné illégalement, quia proposé son aide à la victime,lui demandant de le rejoindrepour en par ler. Mais Ali étaitloin de se douter que B.Mourad, avant de rentrer aupays, avait déclaré à l’un de sesamis résident en France, qu’ilallait s’enr ichir en rejoignantun groupe de ter ror istes ou enkidnappant un fils de r iche.

Ainsi, et selon toujour s lesaveux du même accusé, en serendant au rendez-vous, la vic-time avait été conduite dans unautre endroit où les attendaientles trois autres accusés. Lasoir ée tourna au dr ame,puisque, selon les dires de B.Mourad, Ali Laceuk a été assas-siné ce soir là, après une dispu-te avec ses vis à vis. C’était le22 févr ier 2013. Le deuxièmeprévenu appelé à la bar re, B.Abdenour, cousin de B.Mourad, a nié en bloc ses pre-mières déclarations devant lejuge d’instruction, à savoir quec’est B. Lounès, accusé lui aussidans cette affaire, qui avaitassassiné Ali Laceuk, après quece dernier eut injur ié sa mère àla suite de l’agression sexuelledont il a été victime et perpé-tr ée par B. Mour ad et B.Lounes. Par la suite, ils l’au-raient transpor té dans la mallede la voiture de marque 307appar tenant au fr ère de B.Lounès. A la suite des révéla-tions de B. Abdenour, la voiturea été saisie et l’exper tise arévélé que la victime a bel etbien été tr anspor tée dans lecoffre, des tâches de sang luiappar tenant ont effectivementété découver tes sur la moquettedu coffre de la voiture en ques-tion. Karima Talis

La première session criminelle de l’année 2014 s’est ouverte, hier, au tribunalcriminel près la cour de Tizi-Ouzou avec l’affaire du kidnapping et du meurtredu jeune Ali Laceuk, âgé de 24 ans, originaire de la localité de Béni Douala,enlevé le 22 février 2013 et retrouvé, deux mois plus tard, le jourde son anniversaire, au fond d’un puits, dans la localité de Issers, dans la wilaya de Boumerdès.

BéjaïaUn homme trouvé sans vie à l’ex-station SNTV

Arrestation de deux dealers

Un incendie a privé 7 500 foyers du courant électrique

Cinq blessés dans l’explosiond’une bouteille de gaz à KherrataHier à 7h15, selon les services de la

Protection civile, une bouteille de gaz buta-ne a explosé dans une habitation familiale àMerouaha, dans la commune de Kherrata, cau-sant 5 blessés, des femmes et des enfants. Fortheureusement, le feu a été maîtrisé par les élé-ments de Protection civile et les blessés sonthors de danger. B. Mouhoub

Le tr ibunal cr iminel près la cour d’Algera prononcé, avant-hier, une peine de 20

ans de pr ison ferme contre BoudebdabaKhaled, un récidiviste en matière de traficde drogue, pour tentative de transpor t, en2008, d’une impor tante quantité de canna-bis vers la Belgique via le por t d’Alger. Il aégalement été condamné pour avoir dir igéune association de malfaiteurs à Alger quis’adonnait au transpor t de drogues versl’étranger via le por t d’Alger, avec la com-plicité de travailleurs du por t. Selon l’ar rêt

de renvoi, la br igade de lutte contre le tra-fic de drogues de la sûreté de la wilayad’Alger a saisi une malle contenant près de26 Kg de cannabis, retrouvée par un gar -dien du por t, dissimulée à bord du fer ry“Ibn Sina” qui accostait au por t d’Alger.L’enquête a démontré que la malle appar -tenait au prévenu Boudebdaba Khaled quivoulait la transpor ter, avec la complicité demar ins, au profit d’un émigré résidant enBelgique. Le parquet général avait requisla pr ison à perpétuité contre le prévenu, vu

“la gravité” des faits qui lui sont reprochéset son implication dans d’autres affairessimilaires. La défense, se basant sur deuxexper tises réalisées par des psychiatres, aplaidé la maladie mentale dont souffr iraitl’accusé et qui le rendrait non responsablede ses actes. Cependant, le tr ibunal a rejetéla plaidoir ie, en recourant à deux autresspécialistes qui ont confirmé la bonne santémentale du prévenu au moment où il acommis les faits qui lui sont reprochés.

20 ans de prison ferme contre un baron de la drogue à Alger

Une bombe ar tisanale aexplosé, hier en fin de

journée, à Bordj Ménaïel, faisantun mor t et trois blessés, avons-nous appr is de sources locales.L’explosion a été enregistrée auxenvirons de 18h30, à l’entr éeouest de la ville, à quelques

mètres du CFPA. Selon toutevraisemblance, l’engin explosif,enfoui sous ter re sur le bord de laroute, a été actionné à distance.Les victimes qui ont été évacuéesà l’hôpital sont toutes des piétonsde passage dans les alentours dulieu de la déflagr ation.

L’explosion qui a été entenduesur plusieur s kilomètres de laronde, a semé la psychose chez lapopulation locale. Ainsi, après unsemblant d’accalmie, la région arenoué avec les actes ter ror istes.C’est dire, en somme, que leshordes ter ror istes n’attendent

que la moindre occasion poursignaler leur présence, elles quiont reçu, pour tant, coup surcoup, ces quelques derniers mois,non seulement à Boumerdès maisà travers toute la Kabylie où lesforces de sécur ité ont multiplié lesratissages. Plusieurs sanguinaires

ont été, en effet, éliminés ouappr éhendés r ien que cesquelques dernières semaines.Ainsi, et malgré ce forcing, lesislamistes armés ne semblent pasvouloir renoncer à leur salebesogne.

M.O.B.

Bordj Ménaïel Cela s’est produit hier soir

Un mort et trois blessés dans l’explosion d’une bombe

Page 3: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

3Mardi 4 Février 2014 l ’Événement

LLee pprroojjeett dduu ppéénniitteenncciieerr bbllooqquuééDraâ El Mizan Les travailleurs du chantier en grève depuis jeudi dernier

Hier matin, ils étaient encoreen grève. Lors d’une viréesur les lieux, il nous a été

donné de constater que les tra-vaux étaient à l'ar rêt. En dépitd'un froid glacial, les grévistesétaient présents et occupaient l'en-trée du chantier. " Nous avons untas de problèmes depuis le lance-ment du projet. Nous réclamonsnos fiches de paie, depuis uneannée, mais en vain. La rémuné-ration est la même pour tous. Iln'y a pas de différence entre lespaies des maçons, des coffreurs etles manœuvres, notamment. Noussommes r émunér és à 18 000dinars soumis à cotisations" , nousdira le délégué des protestataires,

en ajoutant que les travailleurs sesont insurgés, également, pourexiger de l'entrepreneur de fairesigner aux tr availleur s descontrats d'au moins six mois. " Àchaque fois on signe un contratpour une durée d'un mois. Ce sontdes emplois précaires" , préciserale même intervenant. Inter rogé sides pourpar lers ont été engagésavec les responsables de l'entre-pr ise, il nous apprendra que laréponse de ces responsables auxrevendications des travailleurs aété la compression de l’effectif. "Quand nous avions pr is la déci-sion de demander nos droits, onnous a appr is que 21 travailleurs

ont vu leur contrat non renouvelé,en plus des 10 autres ar rêtés endécembre. C'est par une compres-sion d' effectif qu' ils nous ontrépondu" , mentionnera un autretravailleur. Dans le même sillage,les grévistes ajouteront que lestravailleurs « virés » sont « rem-placés par des Philippins et desBoliviens, moyennant des salairesénormes par rappor t à ceux quegagnent les travailleurs algér iens». Ils nous confieront, par ailleurs,que pour les journées d' intempé-r ies, ils ne perçoivent que « l'équi-valent de quatre heures de travail,au lieu des six », d'une par t, et queles samedis travaillés, ne sont pas

r émunérés à leur juste valeur."Dans ce chantier, il manque detout. Nous n'avons même pas detenues de travail réglementaires" ,précisera un autre. " Nous nedemandons que nos droits. Entout cas, l' inspecteur du travail aété saisi au sujet de cette grève etnous lui avons signalé toutes nosrevendications" , conclura un der -nier intervenant. Avant de quitterle site, nous nous sommes rappro-chés d'un représentant de l'admi-nistration de l'entrepr ise. " Pourle problème de la compressiond'effectifs, c'est juste pour un moisou deux. Les contrats de ces tra-vailleurs ont expiré le 31 janvier.

L'entrepr ise ne peut les renouve-ler parce que cer tains blocs de cepénitencier ne peuvent pas êtrelancés maintenant, en raison desintempér ies et du ter rain argileuxet boueux. Sinon, pour autrechose, tout a été réglé. Quant auxdeux étrangers embauchés dans cechantier, ils ne sont pas la cause decette compression" , nous expli-quer a ce repr ésentant de lasociété Euro-Casa. Les tr a-vailleurs sont décidés à aller jus-qu'au bout et à durcir leur mouve-ment si leurs revendications nesont pas satisfaites.

Amar Ouramdane

Les 70 travailleursde l'entreprise

espagnole" Euro-casa" , réalisatrice du

projet du pénitencier, sur

le CW04 en allantvers Frikat,

à 4 kms de la ville de Draâ El Mizan,

bloquent, depuis jeudi

dernier, le chantier.

Haïzer Suite à la grève de la faim entamée par le directeur du CFPA

Le ministère enquêteLe ministère de la Formation et

l’Enseignement professionnelsa dépêché, hier, une commissionpour enquêter sur l’affaire duCFPA de la commune de Haïzer. Pour rappel, le directeur de cecentre, M. Amrouni, avait entaméune grève de la faim, la semainepassée, dans le but de dénoncer de« graves dér ives » au sein de sonétablissement sous l’anciennedirection. Cette commission devramettre la lumière sur les accusa-tions proférées par ce directeur,qui dit avoir relevé « beaucoupd’anomalies » dans cer tainsdomaines inhérents à la gestion du

CFPA. Ainsi, il citer a à titr ed’exemple, « l’utilisation d’unebilletter ie parallèle au niveau de lacantine, la dispar ition de 40diplômes vierges, le trafic de 26diplômes, le paiement fictif d’uneenseignante absente pendant 22mois, le paiement de présalairesfictifs d’apprentis, faux et usagede faux et sor tie illégale d’unnombre impor tants d’objets fabr i-qués par les stagiaires… ».Inter rogé à ce sujet, le DFP deBouira, M. Khalfi Rabah, dira: «Ce monsieur lance des accusationssans appor ter la moindre preuve», avant d’ajouter que sa tutelle «

est au courant de la situation et lesmesures nécessaires vont bientôtêtre pr ises ». Si les enquêteurs du ministère cor -roborent les dires du directeur duCFPA de Haizer, M. Amrouni, çaserait, sans conteste, un scandalesans précédant qui éclabousseraitle secteur de la formation profes-sionnelle à Bouira. Contacté parnos soins, ce dernier nous adéclaré qu’il était prêt à « divul-guer toutes les preuves en sa pos-session et les remettre aux enquê-teurs ».

Ramdane Bourahla

Béjaïa Ils annoncent un débrayage pour lundi prochainLes corps communs et OP reviennent à la chargeLes corps communs et ouvr iers profession-

nels, affiliés au Snapap, des différents sec-teurs d’activités à Béjaïa, comptent renoueravec les mouvements de protestation en obser -vant une journée de grève lundi prochain.Cette action de protestation a été décidée auterme du Conseil national des corps communset ouvr iers professionnels de cinq wilayas, tenudébut janvier, à Alger. Les travailleurs des

corps communs et OP comptent, par leuraction, réitérer leurs revendications sociopro-fessionnelles, à savoir la révision de leur statut,l’augmentation des salaires, le respect desliber tés syndicales, la réintégration de tous lessyndicalistes suspendus et l’abrogation de l’ar -ticle 87 bis. « Le syndicat des corps communs,ouvr iers professionnels, chauffeur, gardien etagent de sécur ité lance un appel à tous les tra-

vailleurs de ces catégor ies à une mobilisationafin de généraliser l’action de protestation sinotre plate forme de revendications n’est paspr ise en considération (…) », a écr it le syndicatde ce corps dans un communiqué, dont unecopie a été transmise à notre rédaction.

F. A. B.

AmalouLes employésréclament leurs salaires

L’APCparalyséeLamairie d’Amalou a été para-

lysée, durant toute la journéed’hier lundi, par une grève généra-le enclenchée par une dizained’employés contractuels etquelques titulaires. Les grévistes,qui n'ont pas perçu leurs salairesdepuis deux mois, réclament d’êtrepayés dans les plus brefs délais. Eneffet, les employés soulignent que« les salaires sont bloqués auniveau de la trésorerie communale,depuis deux mois », et qu’il atten-dent de percevoir les salaires dedécembre et janvier. Les grévistesréclament également deux primesde rendement du troisième et duquatrième trimestre de l’année2013, bloquées au niveau ducontrôle financier. Il faut signalerque le nombre total d’employéscontractuels travaillant à l’APCd’Amalou dépasse les 115 per-sonnes. Ce mouvement de protesta-tion, mené sans préavis de grève, aagacé plusieurs citoyens qui ontfait des déplacements depuis plu-sieurs localités afin de se faire déli-vrer des documents administratifs.

Keddouh Mohand Seghir

Page 4: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

4 Mardi 4 Février 2014Nat ionale

LLeess ttrraavvaaiilllleeuurrss dduupprrèè eemmppllooii ddaannss llaa rruuee

Ils sont revenus à la charge hier

«Cette action a connuune large par ticipa-tion des contractuels

qui ont tenu à expr imer leur ras-le-bol, quant à l’indifférence desresponsables », a affirmé, hier,M.Boulsina, coordinateur natio-nal du comité des contractuels dupré emploi et du filet social, affiliéau Syndicat national autonome duper sonnel de l’administr ationpublique (SNAPAP). Ce dernier aindiqué que les protestataires necomptaient pas lâcher du lest jus-qu’à l’obtention de leurs droits : «Si les autor ités publiques ne don-nent pas une suite favorable, pro-chainement, aux revendications

soulevées, nous organiserons unénième rassemblement national àAlger », a affirmé M. Boulsina. Ce

dernier mettr a néanmoins enavant la nécessité d’ouvr ir un dia-logue avec les responsables, afin

de trouver une issue favorable à lasituation professionnelle descontr actuels. « Nous avonsadressé 3 demandes d’audience auPremier ministre, et une autre à laPrésidence, mais en vain », dira,M. Boulsina. Au sujet des 140 000postes vacants pour lesquels lapr ior ité serait donnée aux jeunesbénéficiaires du dispositif d’aide àl’inser tion professionnelle (DAIP),comme annoncé par le ministre duTravail, de l’Emploi et de laSécur ité sociale, l’inter locuteurdira : « cela ne va pas régler leproblème des contractuels puis-qu’ils doivent passer un concours,alors que nous revendiquons uneintégration directe », a-t-il précisé.Dans ce sillage, le même respon-sable a dénoncé « l’ambiguïté »qui caractér ise le traitement dudossier des pr é emploi. « Lesdéclar ations des ministres sontsouvent contradictoires », a-t-ilajouté. Les protestataires récla-ment également la mise en appli-cation de la loi stipulant rabaisse-ment de l’âge du dépar t à laretraire, et de mettre fin à la poli-tique de tr avail pr écaire. Ils

revendiquent aussi la comptabili-sation des années d’exercice àl’expér ience professionnelle et à laretraite, et le gel des concours derecrutement. Samira Saïdj

Les travailleurs du pré emploi

n’abdiquent pas.Ils ont tenu,

hier, des rassemblements

au niveau dessièges de 37wilayas pourpousser les

autorités publiquesà ouvrir le dialogue

avec eux etprendre en chargeleurs doléances.

L’Union nationale des chauffeursde taxi (Unact), à travers une

déclaration du bureau de wilaya àTizi-Ouzou, rendue publique, atenu à se démarquer du mouvementde protestation prévu pour aujour -d’hui. Une opération escargot et unsit-in devant le siège de la wilayaauxquels a en effet appelé la sectionsyndicale des chauffeurs de taxi dela wilaya, affiliée à l’Union nationa-le des tr availleur s algér iens(UGTA). Ainsi, et dans le mêmedocument, les membres de l’Unact,qui se disent « agir dans l’intérêt del’ensemble de la corporation de

taxis sans aucune distinction »,appellent « au calme ». Les rédac-teurs du document déclarent par

ailleurs que « L’Unact est contretoute gr ève ». Ils ont tenu parailleurs à souligner à l’occasion le

Suite parcour s ir r éprochable deleur syndicat. T. Ch.

Tizi-Ouzou Mouvement de protestation des taxieurs urbains

L’Unact se démarque

Dans l’article intitulé “Béjaïa encourse contre la montre”, paru

en page 4, une compréhensionapproximative des propos expriméspar le chef de bureau d’état civil dela commune de Béjaïa, Riad ADJI-RI, a dénaturé leur teneur. Il fallaitlire : “la commune de Béjaïa a pristoutes les dispositions nécessairesquant à l’accomplissement de cetteopération, notamment l’informati-sation de l’état civil”.

Les travailleurs du pré emploide la wilaya de Bouira ont

timidement marqué leur présence.Ils étaient une vingtaine à manifes-ter, hier, dans les rues de Bouira,répondant ainsi à l’appel du syndi-cat national autonome du person-nel de l’administration publique(SNAPAP). Lors de leur marchequi les a conduits vers le siège dela wilaya de Bouira, ces employésn’ont cessé de revendiquer leur« intégration immédiate et sansconditions ». « Nous ne sommespas des esclaves. Nous avons nosdroits et notre dignité », ont-ilsscandé. Les protestataires, visible-ment pas très enthousiastes àbattre le pavé, ont expr imé leur« ras-le bol », par rappor t à leursconditions de travail qu’ilsconsidèrent comme« indignes ». Par la suite, et unefois ar r ivés devant le siège de lawilaya, les manifestants ont tenuun sit-in où ils ont énumérés leurspr incipales revendications. « Onest là, aujourd’hui, pour clamer,haut et for t, nos droits les pluslégitimes. On exige l’intégration detous les contractuels du pré emploidans des postes de travail perma-nents, la comptabilisation desannées d’exercice à l’expér ienceprofessionnelle et à la retraite, et legel des concours de recrutement ». D’autres manifestants s’en sontremis au Premier ministre et auchef de l’Etat, dans le but de régu-lar iser leur situation. « On inter -pelle les plus hautes instances del’Etat pour nous rétablir dans nosdroits », ont-ils clamé, avant dedénoncer les « incohérences » duDAIP. « Ce dispositif ne ser t abso-lument à r ien ! Pis encore, ilenfonce les jeunes dans la misèreet la précar ité (…). Quand lesautor ités annoncent la mise enplace du contrat premier emploi etses avantages, c’est bien là, lapreuve évidente que le DAIP a étéun échec! », ont-ils souligné. R. B.

Une vingtaine de travailleurs répondent à l’appel à Bouira

En prévision de l’élection prési-dentielle, pr évue pour le 17

avr il prochain, deux sous-commis-sions de supervision ont été ins-tallées, hier matin, à la Maison de laculture Mouloud Mammer i de Tizi-Ouzou. La cérémonie s’est dérouléeen présence du wali AbdelkaderBouazghi et de plusieurs membresde la Commission nationale desupervision de l’élection présiden-tielle (CNSEL). C’est le juge HocineAbdelhamid qui a présidé la céré-monie d’installation des magistratsau sein des deux commissionslocales. Chér if Aït Kr ine, juge à lacour de Tizi-Ouzou, a été nommé àla tête de la première sous-commis-sion. La présidence de la deuxièmesous-commission a été confiée àHocine Chelouche. Les deux sontcomposées de quatre membres cha-

cune. Le représentant de la Cnsel,lors de sa pr ise de parole, a invitéles membres de la commission « àdéployer tous leur s effor ts pouraccomplir cette mission de supervi-sion des élections », expliquant quecela permettra d’assurer « toute latransparence et la neutralité exigéespour la préparation de cette pro-chaine élection pr ésidentielle ».L’inter venant appeller a lesmembres des deux commissions àne pas hésiter à appliquer la loi. Ilrappellera à cette occasion que « Lacommission nationale de supervi-sion des élections a été constituée enapplication de la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative aurégime électoral, notamment sonar ticle 168. Le décret présidentiel12-68 du 11 févr ier 2012 fixe, quantà lui, l’organisation et le fonctionne-

ment de ces commissions ». La mis-sion des deux commissions locales adébuté dès leurs installations. Elleconsistera, dans un premier temps,à superviser la révision de la listeélectorale au sein de la wilaya. Unedes grandes lignes sur lesquelles lesdeux sous-commissions exercerontleurs prérogatives avant les élec-tions. Par ailleurs, la commission dela wilaya de Bouira pour la supervi-sion des élection présidentielle 2014a été installée hier, lors d’une céré-monie pr ésidée par des juges,membres de la commission denationale de supervision des élec-tions. La cérémonie d’investiture aété organisée au niveau du tr ibunaladministr atif de la wilaya deBouir a, en pr ésence du wali deBouira M. Nacer Maaskr i et desmembres de la commission nationa-

le de surveillance des élections.Composée de six membres, cettecommission est présidée par M. BenAbdellah Mustapha. L’installationqui intervient au moment où lespréparatifs relatifs au volet tech-nique du rendez-vous électoral sontà pied d’œuvre, notamment en cequi concerne la révision des listesélector ales et la pr épar ation dumatér iel et des bureaux de vote. Lesautor ités locales mettront aussi à ladisposition de la commission desupervision des élections, une com-mission composée de magistr atsconseillers et de ses trois sous-com-missions, tous les moyens logis-tiques nécessaires pour exercer sesfonctions

T. Ch. /O. K.

Élection présidentielleLes commissions de supervision installées à Tizi Ouzou et à Bouira

Précision

Par ailleurs, le gel du mouvement de protestation aété annoncé, dans la même journée d’hier, par ses

initiateurs. En effet, et dans une déclaration transmiseà la rédaction, la section syndicale des chauffeurs detaxis Tizi-Ouzou (SSCTTO), affiliée à l’Union généraledes travailleurs algér iens (UGTA) a affirmé le repor t del’action prévue et ce « jusqu’à nouvel ordre ». Une déci-sion pr ise à l’issue de la réunion, hier, entre le SG de

l’union de wilaya et le chef de cabinet du wali, soulignele document qui précise « l’engagement et l’assurancedes autor ités de wilaya quant au dénouement et règle-ment définitif du conflit ». C’est d’ailleurs pour cetteraison que la SSCTTO a tenu à « informer l’ensembledes adhérents que le mouvement de protestation prévupour mardi 04 févr ier 2014, est gelé jusqu’à nouvelordre ». T. Ch.

La SSCTTO gèle son mouvement prévu aujourd’hui Suite à une réunion tenue, hier, avec le chef de cabinet du wali

Page 5: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

5Mardi 4 Février 2014 Nat i onal e

LL’’UUNNPPEEFF mmaaiinnttiieenntt llee ccaappÉducation Il poursuit son mouvement de protestation pour la deuxième semaine

Ils poursuivent leur action decontestation pour la deuxièmesemaine consécutive, afin

d’exiger la pr ise en charge deleurs doléances. En effet, le mou-vement de grève initié par l’Unionnationale des personnels de l’édu-cation et de formation (Unpef) sedurcit et s’élar git. Les élèvesseront encore une fois pénalisés.Aussitôt ar r ivés aux seuils de leursétablissements scolaires, les élèvesse retrouvent contr aints derebrousser chemin, car la grèveenclenchée par l’Unpef se pour-suit toujours. « Si cette grève seprolonge encore, elle va se réper -cuter négativement sur le déroule-ment de l’année scolaire. Lesélèves en seront les seuls victimes», a rétorqué un parent d’élèverencontré devant l’école pr imaire« 20 août », sise à Staoueli, à Alger.« Pourquoi prennent-ils nousenfants en otage ? Pourquoi ilsn’essayent pas de régler leurs pro-blèmes autrement ? », s’est inter -rogé un autre parent d’élève. Pourappuyer cette action de protesta-tion, les travailleurs de l’éduca-tion ont été nombreux, hier, àrépondre à l’appel de leur base, enobservant des rassemblements deprotestation devant les directionsde l’éducation, à l’échelle nationa-le. «Nous sommes à la deuxièmesemaine de notre mouvement degrève et la tutelle ne s’est toujourspas manifestée pour régler défini-tivement les problèmes des tra-vailleur s de l’éducation », adéploré M. Messaoud Amraoui, lesecrétaire général de cette entitésyndicale, contacté, hier, par télé-phone. Il convient de noter quel'Unpef a adressé une lettre auPremier ministre pour lui deman-der d' intervenir afin de prendreen charge les doléances des tra-vailleurs de l'éducation.Rappelons toutefois, que la récen-te rencontre du tr avail qui aregroupé les repr ésentants del’Unpef avec le dépar tement deAbdellatif Baba Ahmed n’a régléle problème. Ce qui a alimenté lacolère des travailleurs de l’éduca-tion nationale, qui ont opté pour larepr ise de la protesta afin de fairevaloir leurs revendications. Notreinter locuteur a expliqué, dans cesens, que les travailleurs de l’édu-cation nationale ont eu recours àcette action pour protester contreles promesses mensongères duministère de Tutelle quant à lapr ise en charge de la plate-formedes revendications profession-nelles. « La for te mobilisation destravailleurs de l’éducation à cemouvement de grève nous incite àêtre plus que jamais déterminéspour continuer notre lutte jusqu’àsatisfaction totale de notre plate-

forme de revendications », nous aexpliqué le repr ésentant del’Unpef. Les travailleurs de l’édu-cation se bat, faut-il le rappeler,pour exiger la cor rection du dys-fonctionnement contenu dans lestatut par ticulier de cette tranchede travailleurs qui a, selon ce syn-dicat, lésé les différents corps dusecteur.

Sit-in à Tizi-Ouzou...

Les enseignants affiliés à l'Unionnationale des personnels de l'édu-cation et de la formation (UNPEF)ont observé, hier matin, un sit-indevant le siège de la direction del’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou.Joint par téléphone, M. Larbi Ait-Gherbi, président du bureau dewilaya de Tizi-Ouzou de l’UNPEFindiquera que le nombre d’ensei-gnants qui ont pr is par t à ce mou-vement de protestation avoisineles 400 personnes. « Nous avonstenu un sit-in, suite aux instruc-tion du bureau national del’UNPEF. Les enseignants étaientnombreux. Ça a eu un impactpositif, quant aux actions menéespar notre syndicat. Cela sembleavoir encouragé les autres à sejoindre au mouvement. C’est uneaction impor tante, en ce momentoù on entame la seconde semainede gr ève », a-t-il expliqué.Inter rogé quant au taux de suivide la grève, M. Ait-Gherbi dira : «Le taux de suivi de la grève avaitfléchi, à la fin de la semaine der -nière, suite aux intimidations de ladirection, notamment en faisantémarger les enseignants chaqueheure et les obligeant à garder lesélèves en classe. Mais depuis hier(avant-hier NDLR…), nous avonsprocédé par des actions de sensibi-lisation, notamment par diffé-rentes déclarations diffusées à tra-

vers les médias. Cela a été uneréussite puisque les enseignantsont été remobilisés et le tauxd’adhésion au mouvement estremonté, atteignant les 55 % ». Ilest à signaler que le CNAPESTrejoindra le mouvement de pro-testation en en déclenchant unegrève nationale à par tir d’aujour -d’hui. « Nous lançons un appel àtous les concernés pour qu’ils semobilisent. Car c’est le momentou jamais. Cer tains pensent quenous faisons de la politique et queces actions sont programmées àl’approche des élections. Mais loinde là, nous avons entamé notremouvement en novembre dernier.On nous avait donné le 31décembre comme dernier délaipour l’application de nos revendi-cations. Mais ils n’ont, malheu-reusement, pas respecté leur sengagements », conclura un syndi-caliste du CNAPEST, en précisantles tr availleur s de l’Educationnationale ne demandent que leursdroits.

À BouiraLe mouvement de grève auquelont appelé l’Union nationale des

personnels de l’éducation et de laformation (Unpef) et le syndicatnational autonome des profes-seurs de l’enseignement secondai-re et technique (Snapest), gagnedu ter rain au niveau de la wilayade Bouira. Selon les chiffres com-muniqués par l’Unpef, une cer tai-ne progression du taux de suivi dela grève a été enregistrée par rap-por t à la semaine dernière. Ainsi,le cycle pr imaire a été paralysé àhauteur de 90% , celui du moyen à60% et le secondaire fait à unbond de 20 points comparative-ment à la semaine passée, avec untaux d’adhésion de 50% . Sur l’é-chelle de la wilaya, les respon-sables de l’Unpef ont indiqué quela grève a été largement suivie,avec plus de 65% d’adhésion. Parailleurs, plusieurs dizaine d’ensei-gnants, des différents paliers, ontorganisé, hier, un sit-in devant lesiège de la DE afin de revendiquer,entre autres, la révision du statutpar ticulier, le reclassement desenseignants, la médecine du tra-vail, les œuvres sociales et l’octroides indemnités de zones pour lesenseignants du sud du pays,conformément au nouveau salairede base et avec effet rétroactif à

par tir du 1er janvier 2008.

...Et à Béjaïa

La grève illimitée à laquelle aappelé l’UNPEF à l’échelle natio-nale se poursuit pour la deuxièmesemaine consécutive dans lawilaya de Béjaïa. Des dizaines detravailleurs de l’éducation, affiliésà ce syndicat, se sont rassemblés,hier, devant le siège de l’Académiede Béjaïa pour protester contre «le silence ter r ible de la tutelle »,qui, selon ces protestataires, « n’apas pr is en charge les revendica-tions légitimes des travailleurs ».Ces dernières sont liées, essentiel-lement, à l’amélior ation de lasituation socioprofessionnelle destravailleurs du secteur de l’éduca-tion, a-t-on appr is de Kadr iTouhami, président du bureau dewilaya de l’UNPEF. « Nous avonscommencé, à par tir du 26 janvierdernier, une semaine de gr èverenouvelable pour r éitérer auxpouvoirs publics nos revendica-tions légitimes et exiger desr éponses concr ètes à nosdoléances. Mais la tutelle conti-nue, malheureusement, à nousignorer. Nous r éclamons l’intégr ation,sans conditions pr éalables, desinstituteurs ayant suivi une for -mation dans le cadre de la conven-tion signée avec les ministères del’Education nationale et del’Enseignement supér ieur augrade de pr incipal et de forma-teur. Nous demandons l’abroga-tion de l’ar ticle 87 bis qui lèseénormément la catégor ie desouvr iers professionnels », a indi-qué notre inter locuteur. Parailleurs, l’UNPEF a appelé dans saplate-forme de revendications à labaisse de l’IRG et la révision dustatut par ticulier des travailleursde l’éducation qui compor te, selonce syndicat, « plusieurs anomalies». « Nous refusons ce statut de la‘’fitna’’ et du favor itisme », a-t-onaffirmé. Pour remédier aux « dysfonction-nements de la loi 240/12 »,l’UNPEF propose « l’instaurationd’une pr ime en faveur des ensei-gnants encadreurs et la promotionautomatique des instituteurs despaliers du moyen et du pr imaire ».Le taux de suivi à cette grève aatteint, hier matin, les 47, 5 % ,selon M. Kadr i.

L. O. CH./ S. B/ R. B. et B.S

Les travailleurs de l’éducationnationale n’endémordent pas.

Les parents d’élèves inquietsLa grève de l’UNPEF a fait réagir la fédération

des associations des parents d’élèves de lawilaya de Béjaïa qui a appelé, dans une déclarationayant sanctionné sa réunion tenue samedi, lesparents « au calme, à contrecar rer les manipula-teurs, à rester vigilants et à accompagner leursenfants aux établissements scolaires ». Les rédac-teurs du document dénoncent « les per turbationsengendrées dans cer tains établissements » qu’ilsimputent à « la négligence générale et à la nonconsidération, par cer tains travailleurs, des consé-quences de la grève sur le déroulement de la scola-r ité des enfants ». Ils regretteront par ailleurs l’ab-sence sur le ter rain des responsables locaux du sec-

teur de l’éducation pour gérer efficacement le mou-vement de grève des enseignants. Plus loin, la fédé-ration des associations des parents d’élèves de lawilaya de Béjaïa dénoncent également les « vio-lences physiques » dont se sont rendus coupablesquelques élèves « manipulés » qui ont déser té lasemaine dernière leurs établissements au niveau duchef-lieu de wilaya pour descendre dans la rue. Lafédération relève aussi, dans son document, l’absen-ce de collaboration entre la direction de l’éducationde Béjaïa et les associations des parents d’élèvespour « prévenir et éviter toute situation pouvantpor ter atteinte à la sécur ité des élèves lors desconflits ». Boualem Slimani

Page 6: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

6 Mardi 4 Février 2014Nat ionale

DDK/04/02/2014 ANEP N°104 412

N°1

2

3

Projet200 LPL AKBOU

200 LPL OUZELLAGUEN

200 LPL KHERRATA

Soumissionnaire

BETU «BENKERROU Mohamed»

BET CAUPREST «ZIDELMAL Said»

BET BATI «DJENADI Fatah»

NIF

195906150008342

196315010011650

195806120002940

Note/100

73,75

74,80

71,75

Montant (DA)

10 247 535,00

6425230,00

11945056,00

DélaiEtudes : 08 joursSuivi : 30 moisEtudes : 10 joursSuivi : 18 moisEtudes : 12joursSuivi : 24 mois

Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contractant peut introduire un recours auprès de la commission des marchés del’OPGI dans les dix (10) jours à compter de la première parution du présent avis, dans les quotidiens nationaux ou le BOMOP conformément àl’ar ticle 114 et 12 alinéa 15 du décret présidentiel n°11-98 du 01-03-2011 por tant réglementation des marchés publics.Si le dixième jour coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la date limite pour introduire le recours est prorogée au jour ouvrable suivant.Les soumissionnaires intéressés sont invités à se rapprocher de la direction générale de l’OPGI de la wilaya de Bejaia au plus tard trois (03) joursà compter du premier jour de la publication de l’attr ibution provisoire du marché pour prendre connaissances des résultats détaillés de l’évalua-tion de leurs offres techniques et financières.

En application de l’ar ticle 49- alinéa 2 du décret présidentiel n°10/236du 07/10/2010, modifié et complété, por tant réglementation des marchéspublics, l’OPGI de Bejaia informe l’ensemble des soumissionnairesayant par ticipé à l’avis d’appel d’offres national ouver t paru dans lequotidien WAKT EL DJAZAIR en date du 13/11/2013, concernant lamaîtr ise d’œuvre (étude et suivi) des projets :• 200 LPL AKBOU• 200 LPL OUZELLAGUEN

• 200 LPL KHERRATA

PROGRAMME : 5000 LPL complémentaire Année 2013.

Après jugement des prestations architecturales des soumissionnairespré qualifiés à l’offre technique et évaluation des leurs offres finan-cières, les projets ont été attr ibués provisoirement aux bureaux d’étudessuivants :

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DE LAVILLE

Office de Promotion et deGestion Immobilière de la wilaya

de Bejaia

NIF : 0993 0601 022AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DU MARCHE

ÀÀ llaa ddééccoouuvveerrtteeddeess ppiiccss dd’’AAïïtt SSmmaaïïll

Célébration de la journée internationale des zones humides par Assirem Gouraya

Plus d’une centaine de ran-donneurs et randonneuses,venus de Béjaïa, Aokas, Aït

Smaïl, Adekar, Barbacha, TiziN’Berber et Kher rata, ont pr ispar t à cette manifestation. Le site choisi fut la montagne deTakoucht (Aït Smaïl), le plus hautsommet de la wilaya de Béjaïa,culminant à 1 896 mètres d’altitu-

de. Les par ticipants ont escaladéla montagne jusqu’à 1 400 mètres.Ils ont ainsi découver t, sur un par -cours enneigé, une forêt s’éten-

dant sur 400 hectares environ,composée de sapins, cèdres et plu-sieurs espèces végétales très rares.Le choix de cette commune n’est

pas for tuit. Elle possède en effettoutes les caractér istiques d’unezone humide avec ses r ivières, sescascades et sa vaste forêt. La sour-ce saline ou Tamellaht d’AïtSmaïl, exploitée dans le temps parla population locale dans l’extrac-tion et la commercialisation de sonsel, constituant un impor tantmoyen de subsistance, était amé-nagée en bassins répar tis entretoutes les familles. Aujourd’huiencore, ce sel est utilisé pour dessoins traditionnels. Les cascadesde Kefr ida, dans la localité voisined’Aït Idr is, au nombre de 3, ontune hauteur d’une cinquantainede mètres. Elles prennent naissan-ce à Tala Kefr ida, à environs 800mètres. Elles constituent un pôled’attraction pour des milliers devisiteurs, à chaque saison estivale.La plus connue et la plus visitéeest celle située à proximité de laRN 9, reliant la wilaya de Béjaïa àcelle de Sétif. « Cette manifesta-tion a permis de découvr ir larégion d’Aït Smaïl, un site d’une

beauté exceptionnelle avec samontagne Takoucht qui peut rece-voir une station de Ski, ses cas-cades, sa forêt dense et vaste, sessentiers féer iques, ses r ivières auruissellement enchanteur et touteune r ichesse insoupçonnée », diraAmar Rabhi, la cheville ouvr ièrede l’association organisatr ice. Enorganisant pér iodiquement cegenre de manifestations, les objec-tifs de l’association ‘’AssiremGouraya’’ sont la protection del’environnement et la promotiondu tour isme de montagne.Marquant le début de pr ise deconscience internationale pour laprotection de la biodiversité, laJournée mondiale des zoneshumides, célébrée le 2 févr ier, estconsacrée à la sensibilisation de lapopulation aux zones humides etcommémore, également, l' anni-ver saire de la signature de laconvention de Ramsar, en Iran,par 157 pays, le 2 Févr ier 1971.

A. Gana

À l’occasion de la célébration

de la journée internationale des

zones humides,l’association

‘’Assirem Gourayaa organisé, durant

la journée de vendredi dernier,en collaboration

avec la DJS, laconservation des

forêts et l’APCd’Aït Smaïl, une

randonnée écologique dansladite commune,

à l’Est de la wilaya de Béjaïa.

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Pub

Page 7: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

Mardi 4 Févr ier 2014

LaKa

bylie

unjour

Page 09

Tazmalt Ouadhias El Hachimia

Agouni Gueghrane Plusieurs cambriolages signalés

Page 10

LLaa ppssyycchhoossee ss’’eemmppaarree ddeess vviillllaaggeeooiiss

Lakhdaria

Page 08

TTaallaa LLjjiirr ddaannssllaa ttoouurrmmeennttee

Le CW127bientôt réhabilité

La nouvelle agencede la Sonelgazinaugurée

La céréaliculturedélaissée

Page 10

C’est le cas notamment de lacommune d’AgouniGueghrane, relavant de la

daïra des Ouadhias où les habi-tants vivent la peur au ventre, cesderniers temps. « C’est l’insécu-r ité totale qui règne au chef-lieucommunal », dira un citoyen. Etd’ajouter encore pour expr imerson inquiétude quant à cette situa-tion qui prend, de plus en plus,d’ampleur : « plusieurs maisons,de magasins, voire même desécoles, ont été volés. Un autrehabitant d’Aït Slimane soulignequ’il y a quelques jours, une mai-son d’un agr iculteur a été atta-quée par des malfaiteurs qui sesont emparés d’une somme d’ar -gent qu’ils ont trouvé et quelquesautres objets de valeur. Même l’é-cole pr imaire du chef-lieu, ajoute-

t-il, n’a pas été épargnée. Parailleurs, notre inter locuteur nousfera savoir que plusieur s actesd’agression ont été commis depuisle début de l’hiver. « Des per -sonnes étrangères à la région ycirculent avec leurs voitures etagressent des personnes de passa-

ge. Il faut vraiment éviter de sor tirdurant la nuit», prévient-il. Tousles citoyens que nous avonsabordés au sujet sont unanimes àdénoncer ce phénomène et deman-dent aux responsables concernésde faire le nécessaire pour mettrefin à ce cauchemar qui a trop duré

et sécur iser le tronçon routierallant de Béni Zmenzer ver sAgouni Gueghrane via Ouadhiaset Tizi N’Tléta. Les malfaiteursprofitent l’occasion d’absence debar rage de contrôle pour accom-plir leur for fait. Les habitants decette région, encore sous le choc de

l’assassinat du jeune Amirouche,lancent un appel urgent aux auto-r ités locales auxquelles ils deman-dent d’intervenir, incessamment,pour empêcher que d’autrescitoyens soient des victimes dessanguinaires qui sèment la ter reurdans la région.

B.K.

La recrudescencedes vols défraie

la chronique danscertaines localités

de la wilaya deTizi-Ouzou.

«Big Hear t » est une association qui offredes aides aux personnes démunies. Elle a

été créée, en mai 2013, par des jeunes étudiantsanimés par une grande volonté et qui se sontengagés et investis à travers des actions sociohumanitaires au profit des familles nécessiteuses,ainsi que les malades et les enfants.« Nous faisons de notre mieux pour aider lescitoyens dans le besoin, à travers la wilaya deTizi-Ouzou. Notre pr incipal but est de rendre lesour ire notamment aux enfants, par de petitsgestes symboliques, mais qui font un bien inesti-mable », dira Khaled Maàzouzi, jeune étudiant àla faculté Mouloud Mammer i de Tizi-Ouzou etmembre de l’association « Big Hear t ». Etd’ajouter pour donner davantage de détailsconcernant le travail qu’ils font : « Nous sommes

un groupe d’amis, étudiants pour la plupar t.Notre objectif est d’appor ter un plus au travailassociatif qui se fait dans la wilaya ». Selon lesdires de Khaled, le travail de leur groupe consis-te en des actions qui visent pr incipalement lesfamilles démunies de la région qu’ils ont détectés,suite à un recensement fait sur le ter rain. « Nousavons constaté que le travail de la plupar t desassociation visent les personnes hospitalisées oubien celles se trouvant au niveau des maisons deretraites. Chose que nous respectons et saluons,d’ailleurs. Alors, pour notre par t, outre les visitesau niveau des hôpitaux et les maisons deretraites, nous avons également pensé à organi-ser des actions au profit des familles dans lebesoin. C'est-à-dire en allant vers eux », ajouteranotre inter locuteur qui précisera: « Nous faisons

de notre mieux pour être présents sur le ter rain.Nous allons même aux quar tiers isolés où il y ades familles qui souffrent en silence », regretteranotre inter locuteur qui indiquera que pour lacollecte des dons, ils lancent des annonces vialeurs pages sur les réseaux sociaux, notammentFacebook. « Nous collectons nos dons sur notrepage Facebook grâce aux personnes généreuses»,affirmera-t-il. Il est à rappeler que ces jeunes ontréussi à mener plusieurs actions au niveau de laville des Genêts et dans quelques villages limi-trophes. Nous citerons, entre autres, la circonci-sion d’une vingtaine d’enfants à Tizi-Ouzou,ainsi que la distr ibution de 75 car tables auxenfants de Tizi-Ouzou, de Ouacifs, de Betrounaet de Fréha.

Samira Bouabdellah

Tizi-Ouzou L’association a été créée en 2013

«Big Heart» au secours des familles démunies

La localité d’Aït Yahia, à l’instardes autres régions de la haute

Kabylie, a enregistré, cette année,une baisse sensible en matière deproduction oléicole. Une baisse deproductivité due, selon certains pro-ducteurs, à la sécheresse qui a sévidurant toute la période automnale. Acela s’ajoutent les différentes mala-dies dont a été victime l’olivier,telles le chancre, la teigne et le vitri-cillose. « D’habitude, je récolte plusde 500 litres, vu ma superficie agri-cole. Mais cette année, malheureuse-ment, je n’ai pu avoir que 80 litres »,témoignera un agriculteur deTagounits. Si certains villageois sesont résignés à se contenter de ceque leurs oliviers leur ont donné,d’autres n’ont même pas procédé àla cueillette des fruits, comme nousle fait savoir un habitant d’Igoufaf :« C’est une très mauvaise saisonpour moi. Mes oliviers ne pouvaientavoir un bon rendement, si bien queje n’ai même pas eu la force decueillir les grains ». Face à cet étatde fait, la spéculation sur les prix faitrage. Une petite virée au niveau deshuileries de la région suffit pourfaire un constat amer. 700 DA est leprix d’un litre d’huile d’olives dansune région où l’activité oléicole restele seul revenu pour la plupart desfamilles. Un citoyen venu d’Algers’est dit très étonné de cette flambéedes prix. « D’un côté, nous ne pou-vons qu’être effarés par ces prix, etd’un autre, il faut prendre enconsidération les difficultés que ren-contrent les propriétaires d’oliveraies», dira-t-il. Slimane Ben Addi

Aït Yahia

L’huile d’oliveà 700 DA !

J

Page 8: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

8 Mardi 4 Février 2014BÉJAIA BÉJAIA06LLaa ccéérrééaalliiccuullttuurree ddééllaaiissssééeeTazmalt À cause du relief accidenté et du manque de moyens

Àla subdivision de l’agr icul-ture de Tazmalt, leschiffres qui nous sont

communiqués par le subdivision-naire cor roborent cette propen-sion. En effet, « seuls 240 ha deter res agr icoles sont emblavées,au mois de janvier dernier, et cesur l’ensemble des 5 communes, àsavoir : Tazmalt, Ighil Ali, AïtR’zine, Boudjellil et Ath Mlikèche», nous dira notre inter locuteur.Sur les 240 ha emblavés, ce sontquelques 166 ha de ter res qui sontsemées en blé dur. L’orge vient endeuxième position avec 74 ha seu-lement. Concernant le taux d’em-blavement par commune, Tazmaltvient en pôle position avec 87 hade ter res semées. La communed’Ath Mlikèche, en revanche,ferme la marche avec seulement 3ha semés en orge uniquement ! Ala question de savoir pourquoi il ya tant de dispar ités entre les com-munes d’une même région, le sub-divisionnaire rétorquera : « Cettedispar ité est due à la topographieaccidentée des ter rains agr icolesnotamment. La commune deTazmalt et celle de Boudjellil sont

constituées de plaines fer tiles,contr airement aux communesd’Ath Mlikèche, Ighil Ali et AïtR’zine qui sont situées en zonesmontagneuses ». D’ailleurs, dansces dernières communes, le labou-rage des ter res s’effectue commeaupar avant, avec des pair s deboeufs qui tirent l'araire tradi-tionnel, appelé communément «El maâoun » ! Ce procédéarchaïque, mais qui représente unpatr imoine matér iel ancestr ale

vivant, constitue un pis-aller pourles agr iculteurs, puisque les trac-teurs ne peuvent pas accéder auxter r ains en pente et r avinés.Toutefois, ce qui fait que la céréa-liculture soit, également, délaisséedans ces localités hauts perchées,c’est le coût exorbitant de la loca-

tion d’une paire de boeuf, laquelleoscille entre 4 000 et 5 000 DA lajournée ! Ce qui dissuade beau-coup de paysans à emblaver. «Beaucoup de paysans d’AthMlikèche et d’Ighil Ali souhaitentque l’Etat subventionne le labou-rage avec les paires de bœufs,

comme c’est le cas pour l’aideoctroyée pour l’achat des trac-teurs dans le cadre du fond natio-nal de régulation et de développe-ment agr icole », nous dit-on à lasubdivision de l’agr iculture.

Syphax Y

Sidi Aïch Ils ne sont plus qu’une poignée à la pratiquerLa ferronnerie, un métier à l’agonie L’activité ar tisanale est promise à un avenir

des plus incer tains dans la région de SidiAïch. En effet, ils ne sont plus qu’une poignéeà s’échiner encore contre vent et marées, àperpétuer un métier, un ar t et un savoir-fairehér ités des lointains ancêtres. « Les généra-tions montantes sont totalement indifférentesaux métiers de l’ar tisanat en général. Ellespr éfèrent les nouvelles technologies,considérées comme plus valor isantes », relève-ra un forgeron de Sidi Aïch. Et d’enchaîner : «L’Etat doit réhabiliter ces petits métiers envoie de dispar ition, par des mesures incitatives

en direction des jeunes ». Dans la famille de cesexagénaire, qui a blanchi sous le harnais de laforge, on est ar tisan de père en fils. « Mondéfunt géniteur m’a mis le pied à l’étr ier alorsque j’avais à peine une dizaine d’années. Cemétier, moi, j’ai grandi avec », nous explique-ra notre inter locuteur.« Ce métier, je l’ai dans le sang et je ne consen-tirai, pour r ien au monde, à le troquer contreune quelconque activité, fut-elle des plus ren-tables », déclarera Ami Saïd, un autre forgeronde la ville, en déplorant le rétrécissement dumarché qui a accompagné la dispar ition pro-

gressive de la paire de bœuf du monde rural etaussi le problème du charbon vendu à des pr ixexcessifs, sujet à des ruptures épisodiques. Enfait de combustible, notre forgeron utilise nonpas du charbon mais du coke métallurgique.Inter rogé sur la rentabilité de ce métier tradi-tionnel par ces temps d’inflation galopante,notre inter locuteur nous répondra avec la foidu charbonnier qu’« il fait vivre son homme,même s’il y a des hauts et des bas ».

N. Maouche

Fenaia

Projet d’extension de l’EHS

L’établissement hospitalier spé-cialisé (EHS), ouver t ces der -

nières années, au village Ilmaten,dans la commune de Fenaia, feraprochainement l’objet de travauxd’extension, apprend-on d’une

source proche du dossier. « Laréalisation de l’opération d’exten-sion de cette structure obéit ausouci évident d’augmenter sescapacités d’accueil, afin derépondre au besoin de plus en plus

pressant en matière de pr ise encharge spécialisée », expliqueraun responsable de la direction dela santé et de la population (DSP),l’organisme en charge du manage-ment de ce projet. Notre inter locu-teur nous a indiqué que le dossiertechnique du projet est déjà fina-lisé. « Nous venons d’engager la

procédure pour attr ibuer ce pro-jet par le biais d’un avis d’appeld’offre restreint », ajoutera notresource, selon laquelle le lotconcerné par la présente consulta-tion a trait à la réalisation de l’ex-tension en tous corps d’états(TCE). « Les lots en rappor t avecle chauffage central et les VRD

feront l’objet ultér ieurementd’une consultation à par t », nousconfie-t-on, Enfin, s’agissant descrédits publics nécessaires à laconcrétisation de ce projet, leurmobilisation se fera, d’après notresource, sur les programmes secto-r iels de développement (PDS).

N. M.

Béni Djellil

Deux espaces verts au programme Lacommune de Béni Djellil vient de lancer une

consultation par voie d’affichage au niveau de cer-tains sièges des mairies de la wilaya, à l’intention desentreprises, pour l’aménagement de deux espaces vertsdont l’un est prévu au village Aghbala et l’autre à AitSékri. La date limite des dépôts des dossiers est fixéepour le 10 février 2014. Les espaces verts étaient,auparavant, l’apanage des grandes villes appelés jar-

dins publics, où sont plantés des arbres d’ornement,garnis de plantes à fleurs tout autour et équipés debancs permettant aux personnes, notamment auxfamilles de se détendre et de jeux divers pour la dis-traction des enfants. Dans les villages, un espace vertremplacera Tajmaât, lieu où se rassemblent leshommes.

L. Beddar

La céréaliculture dans les daïrassituées au sud de Béjaïa, comme Ighil

Ali et Tazmalt, demeure une filière peu prisée par les paysans,

et ce pour de multiples raisons liées, essentiellement, au relief

montagneux de la régionet à la prédominance

de l’oléiculture, laquelle se taille la part du lion dans la surface agricole

au niveau de ces deux daïras.

Page 9: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

9Mardi 4 Février 2014 TIZI OUZOU TIZI OUZOU15LL’’aaggeennccee SSoonneellggaazz iinnaauugguurrééeeOuadhias Au grand bonheur de la population locale

C’est en présence des respon-sables de cette société,notamment du directeur de

la distr ibution et du DMI de Tizi-Ouzou, du DMC de Blida, dudirecteur technique et du direc-teur de la dite agence, ainsi quedes autor ités locales, à l’instar duchef de daïra et des présidents desquatre APC de cette dernière, enplus de notables de la région etd’autres invités, que cette nouvel-

le agence, sise à la cité OPGI, a étéinaugurée. Prenant la parole, M.Bara, directeur de la distr ibutionde Tizi-ouzou, s’est dit « satisfaitde l’architecture de cette acquisi-tion qui va, à coup sûr, améliorerles prestations et prendre mieux

en charge les doléances de nosclients. On ne peut qu’être admi-ratif devant ces nouvelles condi-tions d’accueil. Notre objectif estde nous rapprocher de nos clientstout en améliorant nos prestationsde ser vice », souligne-t-il.

L’orateur avance que pas moinsde 12 nouvelles agences ont étéouver tes dans la wilaya et qu’ilreste trois autres à inaugurer dansun proche avenir. M. Mimoun,directeur de la communication etdu marketing de Blida a loué les

sacr ifices de la SDC de Tizi-Ouzou, « qui a fait un effor t nonnégligeable en vue d’améliorer leservice public. Nous remercionstous ceux qui ont par ticipé à laréalisation de cette antenne localede la Sonelgaz, un chef d’œuvrearchitectur al, notamment lesautor ités et les notables de larégion », dira-t-il. M. Ben Djaffer,DMI de Tizi-Ouzou, de son côté, aaffirmé que tous les projetsaccordés à l’indicatif de la régionvont être lancés dans les prochainsjours et que la région sera couver -te par le gaz de ville dans un peude temps. Le chef de daïra deOuadhias, M. Mohamed LamineBen Aïssa, indiquera que cettestructure vient à point nommé,car l’ancien bureau qui servaitd’agence était très exigu. « C’estun grand soulagement pour tout lemonde. Désormais, les clientsseront mieux pr is en charge danscette nouvelle agence », dira-t-il.Le P/APC de Ouadhias, M. Akir,dans une brève intervention, afélicité tous ceux qui veillent àl’amélioration du service public etdu cadre de vie des citoyens de lar égion. Il r appeller a égalementque l’APC a cédé ce site gratuite-ment, ajoutant : « Nous sommesdisposés à accompagner toutes lesbonnes volontés en vue d’amélio-rer le quotidien de nos adminis-trés ». Il est à rappeler que cettenouvelle agence de Ouadhias anécessité une enveloppe financièreestimée à environ 24 000 000 DA,pour l’acquisition des locaux, etune autre de 27 500 000 DA pourleur aménagement. Les travauxde réalisation ont duré prés de 6mois. Notons, enfin, que cetteagence couvr ira les localités deOuadhias, Tizi N’Tléta, AitBouadou et Agouni Gueghrane.

A. G.

La daïra deOuadhias, au sud

de la wilaya de Tizi-Ouzou,

vient d’être renforcée, depuis

avant-hier, par unenouvelle agence

commerciale de la SDC

Larbâa Nath Irathen Située à l’entrée de la ville

La décharge de tous les désagréments ! Les citoyens de la localité de Larbâa Nath

Irathen, n’ar rêtent pas de se plaindre de ladécharge publique qui se trouve à proximité duchef lieu. En effet, la croissance démographiquede ces dernières années, a logiquement influé surla croissance des quantités quotidiennes desdéchets ménagers. Par conséquent, la déchargepublique semble être dépassée par la densité deces dernières. Les habitants et les commerçantsdu chef-lieu, qui se trouvent à quelques centainesde mètres de cette décharge, n’ont cessé, depuisdes années, d’afficher leur mécontentement et de

demander sa délocalisation. Un locataire de lacité des 24 logements, sise aux alentours de cettedécharge nous dira : « La situation est insoute-nable, notre quotidien est rythmé par les odeursnauséabondes. En été, nous soufrons, sur toutavec ces fumées et ces feux qu’on allume, soidisant pour réduire la densité de ces déchetsaccumulés, et cela dure des jours. Ces dernierstemps, nous avons remarqué qu’il y a même desaffaissements de ter rains, causés par le poids desdéchets. Sans par ler de ces odeurs qui étouffent.Pour tant, plusieurs projets ont été planifié pour

remédier à ce problème, mais tous voués à l’é-chec, à cause des oppositions de la population ». Effectivement, une enveloppe a été accordée parles pouvoirs publics pour un projet de centred’enfouissement technique (CET) pr évu àquelques bornes de cette décharge, mais sansrésultat puisque et l’APC et la daïra, n’ont étécapables de dénicher un site pour l’accueillir. Enattendant qu’une solution soit trouvée, notam-ment en dénichant un ter rain pour ce projetd’intérêt public, la population continue de souf-fr ir. Youcef Ziad

Iferhounène L’ensemble des villages sera touché

Rénovation et extension du réseau d’assainissement«Dans le cadre des travaux de rénova-

tion suite aux intempér ies de 2012,une opération d’extension et de réfectiondes réseaux d’assainissements est en coursd’exécution à travers le ter r itoire de ladaïr a d’Iferhounène», dir a M. Asmane,subdivisionnaire de la direction de l’urba-nisme et de la construction au niveau de ladaïra. « Le projet touchera, notamment,l’ensemble des villages de la commune

d’Iferhounène », dira notre inter locuteur,ajoutant qu’« actuellement, le hameau, deBougrou, a été raccordé au réseau pr inci-pal, sur une distance de 1600 mètreslinéaires ». « Cette opération a été exécutée,en pr ior ité, dans le but de parer aux glisse-ments de ter rains apparus dans cette zonesensible, ces derniers temps », a-t-il expli-qué. Et d’ajouter : « D’autres réseaux sonten cours d’extension, notamment ceux des

foyers détachés des villages Ait Hammou,Taour ir t Ali Ounacer et Takhlidjt Ait Atsou.Ce programme, lancé en 2012, toucheral’ensemble des villages des communesd’Imsouhal et d’Illiltène. « Nous avonsréfectionné et réparé divers réseaux dété-r ior és et menaçant la santé publique,notamment celui de la cité des 60 loge-ments, dans la municipalité d’Illiltène, ainsiqu’au niveau du centre de santé du village

Tanalt et dans un quar tier du village TiziGuefr ès à Imsouhal », pr éciser a M.Asmane. « Heureusement que nous sommesintervenus à temps, avant que des foyersd’insectes, vecteurs de maladies à transmis-sion hydr ique, telles la typhoïde, le choléraet la polio, ne commencent à se former aualentours de ces sites », a-t-il dit.

Madjid Aberdache

La commune de Mechtras, dansla daïra de Boghni, située au

sud du chef-lieu de la wilaya deTizi-Ouzou, vient de bénéficierd’une enveloppe financière de 20millions de dinars entrant dans lecadre des plans communaux dedéveloppement (PCD) de l’exercice2014. Le vice P/APC, M. ChebalaOmar, déplorera : « Lorsque j’aidécouver t le montant qui nous a été

attr ibué, j’ai eu un ver tige, car lesbesoins expr imés par notre popula-tion sont incomparables à la sub-vention que l’on vient de nousaccorder. Nous enregistrons uneénorme demande et nous recevonsune insignifiante offre. Suite à cela,nous appelons les responsablesconcernés afin de nous accorderune subvention plus impor tantedans le cadre des PCD complémen-

taire, afin de prendre en charge leréseau d’assainissement à l’échellede la commune qui est vétuste etprésente plusieurs avar ies en plu-sieur s endroits », dir a-t-il. Etd’ajouter : « Notre localité estconnue pour être zone hydr ique,d’où le r isque de pollution et d’é-pidémie n’est pas à écar ter ».Toutefois, l’exécutif communal aproposé plusieurs opérations visant

à prendre en charge les cas jugésurgents. Il s’agit, notamment, de lar éalisation de plusieur s tronçonsd’assainissement à travers le chef-lieu et les villages. Une conduited’AEP allant de la RN30 ver sIouelhadjène est également au pro-gr amme. Quelques gabionnagesseront aussi réalisés à Boulamicheet Tala Boumghar. De petites opéra-tions de dallage et de revêtement en

tr i couche sont également retenues.Rappelons que les fiches techniquessont déjà établies et seront trans-mises à la daïra pour approbation.Signalons tout de même que lesPCD de l’exercice 2013 ne sont pasencore achevés et que les PCD com-plémentaire pour le même exercicene sont pas encore lancés.

Hocine T.

Mechtras 2 milliards pour les PCD 2014

Priorité à l’assainissement et à l’AEP

Page 10: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

10 Mardi 4 Février 2014BOUIRA BOUIRA10TTaallaa LLjjiirr ddaannss llaa ttoouurrmmeenntteeLakhdaria Perchée à 750 mètres d’altitude sans la moindre commodité

Ces villageois r éclament,entre autres, le raccorde-ment de leur village au

réseau d’eau potable et à celui dugaz naturel, ainsi que l'aménage-ment des routes qu’ils disentimpraticables. Ainsi et à propos de l’épineux pro-blème du raccordement au réseauAEP, bon nombre de citoyensinter rogés ont souligné le fait queplusieurs demandes ont été intro-duites aupr ès des ser vicesconcernés, dans l’hypothétiqueespoir d’un raccordement, maisen vain. « On est encore et tou-jours contraints de nous approvi-sionner en eau à par tir d’unesource située à une dizaine de

kilomètres en contrebas », dira unhabitant de ladite localité. Selond'autres villageois, les autor ités dela wilaya s' étaient pour tantengagées à accélérer les travauxde raccordement en eau potablevia le bar r age de KoudiatAcerdoune, sis dans la communevoisine de Maâla. Concernant leraccordement au gaz naturel, cesvillageois se disent désespérés dele voir ar r iver dans leurs foyers. «Jusqu'à quand doit-on rester ainsi

? On nous a promis de nous rac-corder au gaz naturel en 2012,mais deux ans plus tard, on ne voitr ien venir », fera remarquer unhabitant. Avant d' ajouter : «Même les bonbonnes du gaz buta-ne nous font défaut. Nous avonscar rément recours au bois pournos besoins en cuisine et en chauf-fage ». Souhil, un jeune étudianten 2ème année de sciences com-merciales, dir a : « Cet hiver,comme tous les autres qui l'ont

précédé, nous vivons un vér itablecalvaire ! On est sans défensedevant le froid et la neige. Unemisère indescr iptible ! ».Inter rogé sur d’éventuelles initia-tives de l’APC pour r égler neserait-ce que la pénur ie du buta-ne, notre inter locuteur en pous-sant un grand soupire, lâchera : «Que peut faire le maire ? Lui, il secontente de coordonner avec lesservices de Naftal. Ce sont ces der -niers qui ne font pas leur travail.Ils ne nous livrent que très rare-ment ». Son ami Hocine, égale-ment étudiant, dira : « Les raresbonbonnes qui nous sont parve-nues se sont car rément ar rachéeset à pr ix d'or. Nous nous sommes,donc, r ésignés à nous chaufferavec du bois que nous ramassionsdans la forêt ». Ces témoignagestraduisent le désar roi et la peine

des villageois de Tala Ljir qui nesavent plus à quel saint se vouerpour mettre fin à ce calvaire quin’a que trop durer. En outre, laroute reliant cette localité auhameau d’El Hazama et à tantd'autres localités de cette munici-palité, se trouve dans un étatlamentable sur plus de 06kilomètres. Et c'est le moins quel'on puisse dire. En effet, les cre-vasses et autres nids-de-poule ysont légions. D' ailleur s, bonnombre d'accidents sont survenusau niveau de cette route par ticu-lièrement sinueuse. Cer tes, destr avaux de r éfection ont étéentamés par les services commu-naux, au début du mois de marsdernier, mais de l'avis de cer tainscitoyens rencontrés, cette routenécessiterait bien plus que des tra-vaux de rafistolage. R. B.

Les villageois de la petite bourgade

de Tala Ljir, relevant de la commune de

Lakhdaria, à unecinquantaine de

kilomètres àl'ouest du chef-lieu

de la wilaya de Bouira, crient

leur désarroi faceà la détérioration

qui affecte leurlocalité, perchée

à plus de 750mètres d’altitude.

Au chef-lieu communal deChorfa, il existe des regards

d'évacuation des eaux usées quisont laissés béants et sans cou-vercles. Ces trous sont là depuis denombreuses années, sans que lesservices concernés ne s'en inquiè-tent et procèdent à leur colmata-ge. Ces regards laissés ouver tsconstituent un danger non négli-geable pour les habitants, en cesens qu' ils peuvent causer deschutes aux conséquences gravespour les piétons, qui pour raientoublier ou ne pas voir car rémentle trou à un moment donné. Ce

problème se décuple à la tombéede la nuit pour se transformer envér itable trappe ! Toutefois, de tous ces regardslaissés en l'état, il y a celui qui setrouve à l'entrée pr incipale du vil-lage, là où se joignent la RN26 etle chemin communal qui mène aucentre de cette bourgade. A cetendroit, il y a ce grand regard deplus d'un mètre car ré, lequel estici, sur l'accotement, depuis desannées ! Le r isque que fait cour irce trou béant sur les personnes esttrès sér ieux, d'autant plus qu'unenfant de bas âge pour rait y chu-

ter facilement pour se retrouverenglouti par les eaux usées qui ytr ansitent par ce regard, les-quelles finissent dans l'oued Sahelen bas du village. Le comble, est que cet endroit, oùse trouve le trou en question, estun ar rêt où les fourgons marquentune halte et via lequel des dizainesde voyageurs transitent quotidien-nement. Ce regard d'évacuationdes eaux usées devrait être col-maté avant qu' il ne soit trop tard,car il r epr ésente vr aiment ungrand danger pour les habitants.

Y. S.

Les travaux de réhabilitation du CW127, reliant levillage Sedar a au chef-lieu communal d’El-

Hachimia, sur 10 kilomètres, vont bon train. Ce che-min, au demeurant très impor tant pour cette régionmontagneuse et éloignée, viendra désenclaver, à coupsûr, cette région une fois les travaux terminés. Leprojet, financé sur les programmes sector iels dedéveloppement de la wilaya de Bouira (PSD), a étéconfié à une entrepr ise pr ivée. « Le chantier, dontl'ouver ture était au mois dernier, progresse selon nos

prévisions. Nous sommes bien par tis pour livrer leprojet dans les délais », estimera un responsable dumaître d'œuvre. Selon notre inter locuteur, le projetprévoit, en sus de la pose d'un tapis d'enrobé, l'élar -gissement de l'axe routier et la mise en place d'ou-vrage d'accompagnement sur un linéaire de 10 kms.En somme, un projet qui mettra fin aux difficultés etaux désagréments qui caractér isaient la circulationroutière sur ce tronçon, plus que vital pour lescitoyens du village. Oussama K.

L’APC de M’Chedallah, et suite aux innombrables requêtes descitoyens formulées de l’ensemble des villages, a mis en place un arrêté

visant à mettre en exécution une campagne d’abattage d’animaux errants.Ainsi et après avoir avertis les citoyens par voie d’affichage au niveau del’ensemble des centres habités de la commune depuis deux semaine, cettecampagne vient d’être entamée. La responsable du bureau d’hygiène com-mune (BHC), chargée de superviser l’opération, nous informera que «devant l’échec enregistré durant les campagnes précédentes, où il a été faitappel à une entreprise spécialisée qui a usée du procédé d’empoisonne-ment qui s’avère inefficace, l’APC a opté pour le système d’abattage desbêtes ». Notre interlocutrice expliquera que cette fois-ci, ses services exé-cuteront les chiens « à l’aide d’armes à feu en mobilisant des chasseursprofessionnels qui sillonneront de nuit, soit du 23h à 02h du matin, pouréliminer le maximum de bêtes nuisibles ». Il est vrai que des meutes dechiens errants pullulent dans l’ensemble des localités de la commune etfont peser une réelle menace sur la population qu’ils terrorisent. De plus,ces chiens véhiculent des zoonoses, comme la rage et répandent aussi surleur passage le virus de la gale. Reste à espérer que le reste des communesde la daïra emboîteront le pas à celle de M’Chedallah pour endiguer ce ter-rifiant fléau des meutes de chiens errants, un terrible phénomène dénoncéà plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes. Oulaid Soualah

Chorfa Ils représentent un danger permanent pour les piétons

Ces regards laissés béants !

El-Hachimia Il relie le village Sedara au chef-lieu communal

Le CW127 bientôt réhabilité

M’ChedallahOpération d’abattage des chiens errants

Page 11: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

11Cul tureMardi 4 Février 2014

LLee rrééaalliissaatteeuurr aauuxxmmuullttiipplleess ttaalleennttss

C’est en 1957 qu’il rencontrecelui qui deviendra l’un deses amis, Mouloud

Mammer i. En 1960, il entre àl' IDHEC (Institut des HautesEtudes Cinématographiques) où ilapprend le métier de réalisateur.Dans la foulée, il r éalise, àCognacq Jay, des émissions pourla RTF. En 1963, il rentre enAlgér ie pour co-fonder le Centrenational du cinéma algér ien. En1964, il en est exclu pour ses idées.Il adapte en 1965 un texte deMalek Haddad pour en faire unmoyen métrage en langue berbè-re, nommé « Comme une âme ».Cette œuvre est refusée par lacommission de censure, quidépendait alors du ministère de laCulture, parce que le film n’était

pas tourné en langue arabe. Aprèscette déconvenue, il retourna àPar is pour réadapter le film enlangue française mais là aussi, ilessuie un échec puisque les bandeslui sont confisquées puis détruites.Entre 1965 et 1968, il livrequelques documentaires et se rap-proche de berbér istes, tels queMohand Saïd Hanouz,Marguer ite Taos Amrouche,Mouloud Mammer i, MouloudBatouche et Mohand ArabBessaoud. Le réalisateur de « La

colline oubliée » s’était senti fati-gué et épuisé, il se retire alors dansson village natal à IghzerAmokrane où il se consacre à l’é-cr iture. Il commet tout de mêmeun roman « Anza » (le râle) qu’ilar r ive, tant bien que mal, à ache-ver. C’est un récit autour de l’his-toire de l’Algér ie entre 1900 et1947. L’ami de Taos dont il regret-te de ne pas avoir réalisé à tempsle documentaire qu’il s’est juré deréaliser. Il m’a raconté sa ren-contre avec Taos lors d’un concer t

qu’elle avait donné à l’occasion dela Saint Sylvestre. Il était accom-pagné de Malek Haddad. Aussitôt

la diva terminât son concer tqu’une foule l’entourât, mais s’é-tait sans compter la sagacité deMalek qui s’en alla, derechef, laretirer à ceux qui l’entouraient enleur disant : « c’est la fille de notrepays, rendez-la nous ». De là, nous avons continué lasoir ée chez-elle. Abder ahmanec’est la modestie. Il est vrai qu’aucrépuscule de sa vie pleine, il avaitdécidé de quitter la table, dés lorsque l’essentiel était desservi. Il enavait r as le bol de quémanderpour réaliser un film. A une ques-tion sur son intention de réaliserun film sur le barde Si Mohand ouMhand, il avait répondu sans tropréfléchir (en 1996) : Faire un filmsur ce grand poète, il faudrait unbudget de plus de trois milliardsde centimes. C’est dire l’intérêtque por tait le réalisateur majus-cule à Si Mohand ou Mhand. Ils’est éteint le 3 févr ier 2013 àIghzer Amokrane, à por tée de cr idu village de son amie TaosAmrouche, la sœur de Jean et lafille de Fadhma Ath MansourAmrouche. Une famille qu’il aaimé et apprécié par-dessus tout.

Sadek A. H.

Né d'un père instituteur et

d'une mère aufoyer, il effectue

ses études secondaires à Sétif

où il aura assistéaux événements

de 1945.

Évocation Abderahmane Bouguermouh, 25 février 1936 - 3 février 2013

En hommage au grand homme de lettres et de cul-ture que fut l’écr ivain Mouloud Mammer i, l’as-

sociation culturelle ‘’Adrar n’Fad’’ (ACAF), d’AïtSmail dans la wilaya de Béjaïa, organise du 27 au 29mars prochain la 12ème édition du Festival de lapoésie d’expression amazighe. Selon la fiche tech-nique diffusée, l’évènement sera par rainé sur le planar tistique par le chanteur Zedek Mouloud. Cetteprochaine édition s’est fixé pour objectifs un hom-mage à Mouloud Mammer i et à son œuvre, la pro-motion de la poésie d’expression amazighe, l’encou-ragement des jeunes talents et la création d’un espa-ce de rencontres et d’échange pour les poètes. Estprévue également la publication d’une revue de poé-

sie. La date limite pour les inscr iptions des candidatsest fixée au 26 de ce mois de févr ier. Selon un res-ponsable du festival, le nombre de candidaturesattendues serait de l’ordre de 120. Une présélectionest néanmoins prévue pour n’en garder que 50 can-didats pour la déclamation. 10 autres seront gardéssur une liste d’attente pour remplacer d’éventuellesdéfections. Les trois meilleurs poètes recevront despr ix allant de 40 000 DA pour le troisième, à 60 000DA pour le deuxième et à 80 000 DA pour le premier.A noter aussi que le nombre total des par ticipants àcette manifestation culturelle sera de 446, outre lescandidats et les 6 membres du jury. Sont attendus 10conférenciers et 20 exposants. B. mouhoub.

Une pièce archéologique datantde l’ère romaine vient d’être

découver te dans la région d’El-Bayadh, a-t-on appr is, hier,auprès de l’association "Ghezzal"pour la protection du patr imoineet la promotion du tour isme.Aler tés dernièrement par uncitoyen ayant mis à jour une piècearchéologique taillée dans la pier -re, lors de la réalisation des fonda-tions d’une construction, au lieu-dit "Khenag Azzir" (5 km au nordd’El-Bayadh), les responsables del’association se sont rendus sur leslieux pour vér ifier l’information,a indiqué le président de l’associa-

tion. L’analyse préliminaire, pardes archéologues, de la piècearchéologique découver te a per -mis de la faire remonter à 18siècles, précisément à l’ère romai-ne, a déclaré Khaldi Laâredj.Les responsables du secteur de laculture ont confirmé cette décou-ver te, pr écisant qu’il s’agit eneffet d’une pièce archéologique de80 cm de long, 70 cm de large et 15cm d’épaisseur, por tant des écr i-tures remontant à l’ère romaine, afait savoir le directeur de wilayadu secteur, Abdelmadjid Allouchi.Le ministère de la Culture a étéaussitôt informé de cette décou-

ver te, afin de mener des exper tisesplus approfondies sur cette piècearchéologique et sur la significa-tion des écr itures qu’elle compor-te, a ajouté le même responsable.Selon le président de l’associationprécitée, cette découver te est lapremière du genre, relative à l’èreromaine, à être faite dans lawilaya d’El-Bayadh réputée pourla diver sité de ses gr avuresrupestres remontant à différentesères. L’association a aussi décou-ver t par le passé des traces depâtes de dinosaures dans larégion, a-t-il rappelé.

Le premier tour de manivelle d’un film retraçant la vie et le parcours duColonel Lotfi a été donné, avant-hier dimanche, en fin d’après-midi, à

Tlemcen. Le tournage de ce film, qui se déroule devant l’ancien siège du com-missariat de police de Tlemcen, durera sept semaines, a indiqué son réalisa-teur. M. Ahmed Rachedi a tenu à remercier les autorités civiles et militaires dela wilaya de Tlemcen pour l’aide qu’elles lui ont été fournie afin de pouvoirréaliser cette œuvre cinématographique, qui retrace le parcours héroïque duColonel Lotfi. Le rôle principal a été confié à l’acteur algérien Youcef Sehairi.L’équipe technique, chargée du tournage, est composée de techniciens algé-riens et tunisiens. Parmi les acteurs, on note la participation de l’acteurFrançais Joel Pyrene dans le rôle d’un brigadier de police ayant arrêté le jeuneBenali Dghine qui deviendra plus tard le Colonel Lotfi. Les autorités localesde la wilaya de Tlemcen ont assisté au tournage des premières séquences dece film d’histoire qui retrace la vie d’un grand héros de la glorieuseRévolution de libération nationale et le quotidien du peuple algérien subissantles souffrances et les atrocités coloniales. Le colonel Lotfi, de son vrai nomDghine Benali Boudghène, est né le 5 mai 1934 à Tlemcen où il effectua sesétudes jusqu’à 1948. Après un bref séjour à Oujda (Maroc), il intégra l’écolefranco-musulmane avant de s’engager dans les rangs de l’ALN en octobre1955, dans la zone 5 où il occupa le rôle de secrétaire particulier du chahid SiDjabeur. Peu de temps après, il se voit confier plusieurs responsabilités dansle sud du pays où il montra de grandes capacités d’organisateur et de meneurd’hommes, ce qui lui permit d’être nommé responsable de la zone 8 et élevéau grade de capitaine puis au grade de commandant en 1957 où on commençaà l’appeler Lotfi au lieu de Brahim, son premier nom de guerre.En 1958, Dghine Benali Boudghène fut nommé à la tête du commandementde la wilaya V avec le grade de colonel. En 1960, alors qu’il se dirigeait versBéchar, de retour du Maroc, il rencontra une unité ennemie dans un combatdisproportionné en terrain découvert. Le Colonel Lotfi tomba au champd’honneur le 28 mars 1960 avec de nombreux compagnons d’armes.

Datant de l’ère romaineDécouverte de pièces archéologiques à El-Bayadh

Béjaïa Festival de la poésie d’expression amazighe d’Aït Smaïl

La 12ème édition du 27 au 29 mars

Film Colonel LotfiPremier tour de manivelle à Tlemcen

Page 12: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

ccoonnsseeiillss bbeeaauuttéé àànnee jjaammaaiiss oouubblliieerr !!1100

réparation

Pâte à tarte

250 gr de farine, une cuillère de à café delevure chimique, 100 ml d'huile, 100 mld'eau bouillante

Mettre 250 gr de far ine dans un tupperware que vouspouvez fermer. Ajouter une cuillère de levure chimique,100 ml d'huile de tournesol et 100 ml d'eau bouillante.Fermer le tupperware et secouer 3 ou 4 fois.Ouvr ir, former une boule (sans pétr ir ), étaler rapide-ment sur le plan de travail et étaler au rouleau.Vous pouvez également l'étaler directement dans lemoule.

Pngrédients

12 Mardi 4 Février 2014Détente

Si les spécialistes de la beauté pou-vaient se glisser chez vous pen-dant votre sommeil, ils vous lais-

seraient sûrement plein de petits post itavec de bons conseils à suivre ! Besoind’exemples ?

1/ Accordez-vous un week-end de temps en tempsSi vous êtes le genre de fille qui a tou-jours une manucure par faite et unmaquillage ir r éprochable, donnez àvos ongles et à votre peau un vraiweek-end au moins une fois par mois.Ils en ont besoin pour se recharger et serééquilibrer.

2/ Faites le tri dans votrepochette à maquillageLe maquillage se pér ime ! Et le r isquen’est pas seulement que la couleur soitaltérée… Un maquillage pér imé peutabr iter toutes sor tes de bactér ies qu’ilvaut mieux éviter de badigeonner survotre peau ou le contour de vos yeux.Remplacez votre mascara et votre eye-liner tous les trois mois, les crèmesaprès un an et les poudres après deuxans.

3/ Buvez de l’eauC’est bien beau d’acheter des crèmeshydratantes, mais si vous n’hydratezpas votre peau de l’intér ieur, cela neser t à r ien. La meilleure façon d’hy-drater vos cellules et d’avoir un teintéclatant, c’est de boire suffisammentd’eau.

4/ Optez pour un soindu visage au début de chaque saisonLes soins ne servent pas qu’à vousdétendre, ils permettent aussi de net-toyer les cellules mor tes qui s’accumu-lent à la sur face de votre peau et quiempêchent vos produits de beauté defonctionner à 100% . Un nettoyage pro-

fond de la peau en institut quatre foispar an permet d’obtenir de bons résul-tats, impossibles à avoir à la maison.

5/ Hydratez votre peau en milieu de journéeNotre crème hydratante du matin cessede fonctionner cor rectement dès ledébut d’après-midi. Prenez une minutede votre pause déjeuner pour vapor iserune brume hydratante sur votre visageou étalez dessus quelques gouttes desérum d’acide hyaluronique sans huile.Ils permettront d’hydrater votre peausans altérer votre maquillage !

6/ Détendez-vous

Ne laissez pas le stress abimer votrepeau. Prenez dix minutes pour vousdéconnecter et ainsi donner à votrecorps et à votre espr it le temps néces-saire pour repar tir du bon pied. Vouspouvez par exemple opter pour un bonbain chaud agr émenté de gouttesd’huile essentielle de lavande, connuepour ses bienfaits apaisants.

7/ Nettoyez l’écran de votre téléphoneL’écran de votre téléphone est un ter -rain fer tile pour la prolifération desbactér ies, en par ticulier celles qui cau-sent de l’acné. Utilisez régulièrementdes lingettes antibactér iennes pour lenettoyer.

8/ Pensez à laver votre taie d’oreillerTout comme l’écran de votre ordina-teur, votre taie d’oreiller est un vér i-table réceptacle de peaux mor tes et debactér ies ! La propreté de votre taie aun impact direct sur l’apparence glo-bale de la peau de votre visage.

9/ Optez pour un shampoingsec de temps en tempsSi vous pouvez utiliser un shampoingsec de temps en temps pour remplacervotre shampoing habituel, vos cheveuxseront plus doux, plus br illants et votrecouleur durera plus longtemps.

10/ Exfoliez !Une fois par semaine, exfoliez votrepeau des pieds à la tête. Utilisez ungommage qui contient des huileshydratantes ou de la glycér ine. Celapermettra de stimuler le renouvelle-ment cellulaire de votre peau.

Un naufragé du Pacifique a retrouvé la civilisationIles Marshall

Cheveux et barbe hirsutes à la RobinsonCrusoé, le naufragé affirmant avoir dérivé

pendant plus d'un an dans l'océan Pacifique estarrivé lundi à Majuro, capitale des îles Marshall,pour y subir des examens médicaux. Avec l'assistance d'un infirmier, l'homme s'estlentement avancé sur la passerelle du patrouilleurde police venu le récupérer sur l'atoll isoléd'Ebon. Il avait quitté le Mexique le 24 décembre2012. L'homme, qui ne parle pas anglais, a indi-qué à des agents du ministère des Affairesétrangères des îles Marshall s'appeler JoséSalvador Albarengo. Employé d'une société depêche appelée «Camaronera de la Costa», ilaffirme avoir quitté le Mexique le 24 décembre

2012 pour aller pêcher le requin avec un autrepêcheur lorsque des vents forts les ont éloignésde la côte et fait perdre leurs points de repère.Son compagnon d'infortune, un garçon âgé de 15à 18 ans prénommé «Xiquel», serait mort defaim au bout de quelques semaines faute de pou-voir consommer de la viande d'oiseau crue. «Jeveux retourner au Mexique (...) Je ne me senspas bien (...) Je suis si loin. Je ne sais ni où jesuis ni ce qui s'est passé», a déclaré JoséSalvador Albarengo, qui s'exprimait en espagnol,sa langue maternelle, via une interprète. Sa sur-vie pendant 13 mois relève de l'exploitLes autorités commencent à reconstituer son étatcivil. «Nous avons obtenu des informations sur

des membres de sa famille au Salvador et auxEtats-Unis» qui pourraient accélérer son rapatrie-ment, a expliqué Damien Jacklick, chef des ser-vices d'immigration des îles Marshall.Son état physique et mental est encore très fragi-le. Lorsqu'il a posé le pied sur la terre d'Ebonjeudi dernier, il était très amaigri, portait desimples sous-vêtements usés et sa tension arté-rielle était basse. Sa survie relève de l'exploit : ilaffirme ne s'être nourri que de tortue, de poissonet d'oiseau, buvant du sang de tortue lorsqu'il nepleuvait pas. Aucun matériel de pêche ne se trou-vait à bord du bateau. Tout laisse à penser qu'il adû attraper ses proies à mains nues. Une tortue setrouvait sur le bateau à son arrivée dans l'atoll.

I

La blagueUn gamin demande à sa mère- Dis maman, un citron, ça a des pattes ?- Euh... ben non, un citron ça n'a pas de pattes.- Ah ben c'est un poussin que j'ai pressé, alors

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21Spor tMardi 4 Février 2014

««JJee vveeuuxx aaiiddeerr mmeess ééllèèvveess»»Arts martiaux Rabah Titouh, entraîneur de Kick Boxing et de Muay Thaï

La Dépêche de Kabylie :Parlez-nous un peu de votrevoyage en Thaïlande ?

Rabah Titouh : Le voyage a durétrois jours, avec l’itinéraire Alger-Egypte - Bangkok – Phukte. J ’aidémarré le 12 octobre pour ar r i-ver à Phukte, la ville où s’estdéroulé le stage, le 15 octobre,jour de l’Aïd El Adha. Le lende-main, j’ai directement commencéla formation de Muay Thaï, avecKoh, un exper t Thaïlandais de31ans, avec des entr ainementsquotidiens. C’était vraiment trèsdur à suppor ter, vu mon âge et lerythme très élevé des entraîne-ments.

Peut-on connaître le but de ce voyage ?

Le but pr incipal de ce voyage estla formation dans la discipline duMuay Thai et ramener quelquechose de nouveaux à mon pays et àmes élèves. C’est un rêve qui datede très longtemps. Je souhaitaiscôtoyer le haut niveau et me mesu-rer aux athlètes de niveau interna-tional et m’adapter à leur sméthodes de travail.

Après votre retour au pays,comment évaluez-vous cette expédition?

C’était très positif, et sur toutetous les volets. J ’ai ramené beau-coup de nouveautés dans mesbagages, qui hisseront ma car r ièrespor tive. J ’ai appr is beaucoup dechoses sur le haut niveau, notam-

ment dans le domaine technique etcelui de la pédagogie. J ’ai obtenu,à la fin du stage, un cer tificatd’initiation de Muay Thaï.

Quelle image vous faites-vous,aujourd’hui sur le Muay Thaïaprès ce voyage?

Franchement, il y a une très gran-de différence par appor t à ce quiest fait dans notre pays. Ils sonttrès for ts au Muay Thaï, c’est le

pays le plus développé dans cettediscipline et c’est à nous de nousrapprocher d’eux et les côtoyerpour élever notre niveau. Je penseretourner une deuxième fois, aumois d’aout prochain pour, aumoins, essayer de r amener unathlète avec moi et organiser unstage en faveur de nos athlètes.Mais ce sera difficile, ce voyagecoûte très cher.

Avez-vous touché certains sponsors pour alléger un peu la facture?

Franchement, c’est très difficilede trouver des sponsors, car enAlgér ie, on n’a pas encore cetteculture du sponsor ing, à par tquelques aides minimes, venant deconnaissances. Pour le moment,on n’a r ien, en dehors de la sub-vention de l’APC de Béjaïa,d’ailleurs je profite de cette occa-

sion pour remercier M. Merouani.On a eu des promesses, dernière-ment, pour une nouvelle rallonge,dans le BS, et on attend toujours.J ’espère qu’elle ar r ivera avant ladate du voyage.

On vous laisse le soin de conclure…

Hamdoullah, j’ai exhaussé monrêve et je suis revenu dans monpays avec un diplôme de la grandeécole Thaïlandaise. J ’espère qu’onme laisse tr availler tr anquille-ment, sur tout au niveau de la DJS.Je ne cherche qu’à me concentrersur mon travail. J ’ai laissé la salle,mon travail, et sur tout ma famille,dont mon fils, pendant 22 jours, etcroyez-moi que ce n’est pas facile.Mais quand on aime quelquechose, on doit faire des conces-sions et le plus impor tant est queje sois revenu en bonne santé etutile pour la discipline.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

Après un stage de perfectionnement en Thaïlande, le mois d’octobre dernier, l’entraîneur de l’ASPépinière du Kick Boxing et de Muay Thaï, Rabah Titouh, souhaite y retourner pour parfaire encore plus sa formation, mais il bute sur le problème financier. Dans cet entretien, il nous parle de son dernier voyage ainsi que de ses souhaits.

Lors de la phase régionale Centre de lacoupe d’Algér ie de boxe, que la ville de

Tipaza a accueillie, du 28 janvier au 1er févr ieren cours, 4 pugilistes du BC Béjaïa ont décro-ché leurs tickets pour la phase nationale decette compétition, dont la date et le lieu n’ontpas été encore désignés. Les quatre qualifiéssont Ainseur Yanis (66kg), chez les cadets,Touaoula Billel (60kg) chez les juniors, alorsqu’en senior s, Djaoudene Yanis (56kg) etMoumousse Mourad (91kg) se sont distingués

dans leurs catégor ies. Le président du BCB,Kamel Achour, nous a déclaré après ces pro-bants résultats que « ces résultats confirmentla bonne santé du noble ar t à Béjaïa. On doitaussi s’attendre à des résultats pareils chez lesfilles, car nous avons de très bonnes boxeuses,capable de relever le défi. Ces résultats confir -ment que la politique prônée par le club com-mence à donner ses fruits et que nous dispo-sons de talentueux boxeurs, dans toutes lescatégor ies, qui peuvent concur rencer les

meilleur au niveau national ». Signalons que lenoble ar t Béjaoui commence à sor tir la tête del’eau, après un passage à vide de plusieursannées. Cela a été rendu possible par la poli-tique de vulgar isation de la discipline initiéepar la ligue locale présidée par Youcef Khellifi,sans oublier la volonté et l’abnégation desspor tifs, entraineurs et responsables des clubsaffiliés.

Z. H.

Boxe Phase nationale de la Coupe d’Algérie

Quatre pugilistes du BC Béjaïa qualifiés

La franchise algér ienne de boxe" Faucons du déser t" s’est

inclinée face à l’équipe italienne"Dolce-Gabbana" (5-0), au centrespor tif de Bergame (Italie), pourle compte de la 6e journée de lacompétition Wor ld Sér ies ofBoxing (WSB). Conduite par leduo Dahmani Athmane et LoubarYacine, l’équipe algér ienne n’apas réussi à confirmer son derniersuccès obtenu à domicile face à lafr anchise allemande " Team-

Germany" (4-1). Grâce à cettenouvelle victoire, la franchise ita-lienne reste intraitable sur son solavec cinq victoires au compteur etune seule défaite, en occupant la2e place du classement général dela WSB avec 14 points. Lors descinq premières rencontres, les" Faucons du déser t" s’étaientinclinés face aux Allemands (5-0),aux "Condors" d’Argentine (4-1),et aux Ukrainiens Otamans (4-1),avant de renverser la vapeur à

domicile face aux Etats-Unis (3-2)et à " Team -Germay" (4-1).Les Faucons du déser t d’Algér ieévoluent dans le groupe A, encompagnie des Ukr ainiensOtamans (Ukr aine), Dolce-Gabbana (Italie), les Condor sd’Argentine, Team Germany(Allemagne) et les "Knockouts"des Etats-Unis. Au classementgénér al, les " Ukr ainiensd’Otamans" restent intr aitablesdans cette compétition en occu-

pant la première place du groupeA avec 15 points, devant l’équipeitalienne " Dolce-Gabbana" (14points), Team Germany (6 points),alors que les " Faucons du Déser t"pointent toujours à la 4e placeavec 5 points. Pour le compte de la7e journée de la WSB, les "Faucons du déser t" s’envolerontaux Etats-Unis pour en découdreavec les "Knockouts" qui occu-pent la 5e place avec 5 points.

Le championnat national denatation de la catégor ie des

benjamins, filles et garçons,(petit bassin) aura lieu du 13 au15 févr ier en cours, à la piscinede Gdyel (Oran), a-t-on appr is,dimanche, auprès de la ligue ora-naise de natation. Cette manifes-tation spor tive de trois jours,organisée par la ligue oranaise denatation, ver ra la par ticipationde plus de 300 jeunes nageurs etnageuses qui représenteront lesligues, d’Alger, Constantine,Sétif, El-Eulma, M’sila, Mila,Mostaganem, Batna, Bouira,Béjaïa, Chlef, Tlemcen,Laghouat, Biskra, Naâma, ElBayadh et Oran. Cette compéti-tion programmée au bassin de 25mètres avec chronomètre électro-nique, prévoit le déroulement decinq séances dans les spécialités :50 mètres, 100m, 200m et 400mnage libre, brasse, papillon etdos, ainsi que les relais 4 fois 100mètres nage libre, 4 fois 100mètres quatre nages et huit fois50m nage libre mixte.

NatationChampionnatd’Algérie Benjamins

Rendez-vous du 13au 15 février à Oran

Défaite des Faucons du désert face à Dolce-Gabbana (5-0)World Series of Boxing (WBS)

Page 14: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

22 Spor t Mardi 4 Février 2014

UUnnee ccaaggnnoottttee qquuii ttoommbbee àà ppiiccJSM Béjaïa Plus de 3 milliards dans les caisses

La trésorer ie de la JSMB vientd’être renflouée par uneimpor tante somme d’argent,

évaluée à plus de trois milliards decentimes, émanant respectivementde l’opér ateur de la téléphoniemobile Ooredoo et de l’APW deBéjaïa, d’un même montant de 1, 2milliard de centimes, et de 8 mil-lions de dinars du fond de wilaya.Une cagnotte qui tombe vraiment àpic, pour la lanter ne rouge duchampionnat de la ligue 1, afin depermettre à l’administr ation duclub phare de la wilaya de Béjaïa de

procéder, notamment, à la régular i-sation de la situation financière desjoueurs qui ne cessent de réclamerleur dû. A cet effet, il va sans direque cet épineux problème d’ar -r iérés de salaires des camarades deNassim Boukemacha est cer taine-ment pour quelque chose dans leur

production, des plus médiocres, lorsdu dernier match de championnatdisputé et perdu à domicile face auRC Arbâa, dont les joueurs s’é-taient montrés sur le ter rain plusvolontaires que les Béjaouis, qui,quant à eux, donnaient l’impressiond’avoir l’espr it à l’argent plutôt que

de chercher à rééditer leur presta-tion de tout premier ordre, unesemaine plutôt, face au MCA, endépit de la défaite due en grandepar tie à la par tialité de l’homme ennoir. C’est vraiment dommage d’enar r iver là, puisque, non seulementla direction de la JSMB est connue

pour sa loyauté enver s sesemployés, mais sur tout, les joueurs,n’ont vraiment r ien prouvé de bonjusque-là pour se montrer aussiimpatients envers leur employeur.Par ailleurs, il est à souligner que larepr ise des entraînements de l’équi-pe devait avoir lieu, hier lundi, enfin de journée, au club Aloui de laville de Tichy, dans le but évidentd’éviter aux joueurs la colère cer tai-ne des suppor ters, déjà très fur ieuxaprès cette énième déroute de leurcher team face au RCA. Pour cefaire, les coéquipier s de ZidaneMebarakou poursuivront, à coupsûr, leur préparation du prochainmatch de la 18e journée, face àl’ASO, en déplacement, sur lemême lieu, avant de rallier la capi-tale, jeudi matin, pour élire domici-le à l’hôtel Adghir de Bordj ElKiffan. Ensuite, ils devraient pour -suivre leur pér iple, le lendemainvendredi, ver s la ville de Chlef,pour croiser le fer, samedi, avec lescamarades de Samir Zaoui, dansune empoignade capitale pour lasuite des événements, avant laréception de l’Aigle Noir Sétifien, àl’occasion de la 19e journée.

B. Ouari

Cette importantesomme va

permettre à ladirection du clubla régularisation de la situation

financière des joueurs qui ne cessent de

réclamer leur dû.

Honneur Tizi-Ouzou Co-leader avec le DC Boghni

L’O Tizi Rached affiche ses ambitions

Chabane Dahleb à la barre technique

Pour le compte de la 19e journée de la divi-sion honneur de Tizi-Ouzou, l’Olympique

de Tizi Rached, qui a accueilli la formation deMS Ait Abdelmoumène samedi dernier, n’apas trouvé des difficultés de prendre le dessussur cette équipe qui occupe le bas de tableau.Les Bbleu et Blanc qui étaient dans l’obliga-tion de confirmer la précieuse victoire ar ra-chée en déplacement face à l’Us DjemaaSahar idj, lors de la précédente journée (0-3),ont démarré sur les chapeaux de roue en

imposant leur jeu, dès le dépar t. Les poulainsde Cheikhi ont dominé, durant l’intégralité dela par tie, leur vis-à-vis qui a essayé de revenirdans le score à plusieurs repr ises. Mais lemoins que l’on puisse dire, c’est que leslocaux ont bien respecté leur adversaire dujour en le battant sur un score sans appel dequatre buts à deux. De leurs par ts, les Ver t etBlanc d’Ait Abdelmoumène n’ont pas à rou-gir de cette défaite attendue face à une équipequi joue pour les premiers rôles et qui possè-

de un effectif r iche qui n’est pas à présenter.Il est à noter aussi que le retour du coachKhelifa Drouche à la bar re technique duMSA, a donné une autre dimension à ce grou-pe de jeunes qui retrouvent la joie de jouerpour renouer avec les bons résultats. Une vic-toire qui mettra sans doute cette jeune équipede Tizi Rached en haut du tableau avec 43points à sa faveur en par tageant cette placedu leader avec le DC Boghni. Les poulains duprésident Rachid Adane sont armés d’une

gr ande volonté afin de r éaliser l’uniqueobjectif tracé par la direction qui est celuid’accéder en Régional 2. Les coéquipiers deLaliam seront dans l’obligation de chercherdes points en dehors de leur jardin, s’ils veu-lent encore continuer à rêver de l’accession,en commençant par la prochaine sor tie qui lesmettra aux pr ises face à l’équipe de l’E DraaEl Mizan, qui occupe, actuellement, la 6eplace dans le classement général.

Aït Mesbah Massi

US Azazga

La bar re technique de l’Union Spor tive Azazga a connuun changement, depuis plus d’une semaine. En effet, le

coach de l’équipe première, Kar im Chabane, a jeté l’épon-ge après une sér ie de faux pas concédés par son équipe.L’équipe dir igeante, à sa tête le président, n’a pas tardé àlui trouver un remplaçant. Les responsables de l’US Azazgaont, donc, jeté leur dévolu sur l’ancien coach du CRB Tizi-Ouzou et de l’ASC Ouaguenoun, Chabane Dahleb.D’ailleurs, ce dernier, contacté hier par téléphone, nous aconfirmé son intronisation à la bar re technique du club en

nous déclarant ce qui suit : « Oui, je suis officiellement l’en-traîneur de l’US Azazga jusqu’à la fin de cet exercice foot-ballistique. J ’ai été contacté par les dir igeants de ce clubjuste après le dépar t de Kar im Chabane et j’ai répondufavorablement. J ’espère appor ter un plus à l’équipe etréussir de bons résultats avec l’US Azazga ». Avant deconclure : « J ’ai commencé le travail, il y a une dizaine dejour, et j’ai été sur le banc des remplaçants, samedi passé,face à l’USM Draâ Ben Khedda qu’on a battu sur le scorede 2 à 0. Les joueurs se sont libérés sur le plan psycholo-

gique et j’espère que ce succès en appellera d’autresinchallah ». Pour son baptême du feu avec sa nouvelle équi-pe l’US Azazga, Chabane Dahleb s’est distingué en offrantà l’US Azazga une belle victoire et lui a permis de se repla-cer et de s’approcher davantage des équipes du haut dutableau. Le meilleur est à venir avec Chabane Dahleb qui aune grande expér ience et qui a, pour rappel, contr ibuéd’une for te et belle manière à l’accession du CRB Tizi-Ouzou en division régionale deux, même si, il n’est pas alléau bout de son aventure. Amazigh Omar

Après un troisième nul de suite

La formation de Boukhalfa, qui aaccueilli sur son jardin l’équipe

de l’US Djemaa Sahar idj pour lecompte de la 19e journée de cham-pionnat Honneur de Tizi-Ouzou,n’a finalement pas réussie à ar ra-cher les trois points de la rencontre,en se contentant d’un tout petitpoint qui n’ar r ange guère leur saffaires. L’équipe chère au prési-dent Bouchakour n’a pas su com-ment empocher les trois points dumatch face à un adversaire qui étaitvenu aussi avec la ferme intentionde repar tir avec le meilleur résultatpossible, vue la place qui occupe enbas de tableau. Les visiteurs ont euxce qu’ils voulaient, un pr écieux

point qui leur permettra de gr imperau classement et quitter la zonerouge. Les locaux ont du mal à digé-rer ce troisième nul concédé consé-cutivement depuis la 16e journée etqui les placera au milieu de tableauavec 25 points à leur actif. En outre,les fans présents dans les tr ibunes,samedi dernier, sont repar tis déçuspar l’issue de cette rencontre, euxqui ne s’attendaient pas à un fauxpas à domicile face à une équipe quioccupe une place en bas de tableau.Pour la prochaine journée, la JSBcroisera le fer avec la formation deMS Ait Abdelmoumène qui restesur une défaite à l’extér ieur. Unvirage dangereux attend les ban-

lieusards de Tizi-Ouzou lor s decette 20e journée, puisqu’ils aurontdroit, encore une fois, à une équipequi est mal classée et qui occupe laqueue de poisson avec 13 points seu-lement. Revenir les mains bre-douilles lor s de ce déplacementn’ar rangera pas les affaires du clubqui r isque de se trouver menacé parla relégation. Maintenant, ils doi-vent cravacher dur, au cours desprochains matchs, pour ar racher lemaximum de points possibles etpouvoir assurer le maintien de l’é-quipe et pourquoi pas une placeparmi les cinq premières, afin d’ho-norer les couleurs de cette région.

A.M. M.

Les inscriptions des supporters algériens désireux de faire le déplace-ment au Brésil pour soutenir la sélection nationale de football, lors du

Mondial 2014 (12 juin-13 juillet), débuteront, jeudi prochain, alors que lecoût du voyage, "avec prise en charge totale", est fixé à 350.000 dinars, aindiqué, lundi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi.Cette opération se fera au niveau des agences de Touring Voyagesd’Algérie (TVA) à travers tout le territoire national, selon le ministre quis’exprimait sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale. Le respon-sable de la tutelle a expliqué que le prix arrêté couvrira le voyage aller-retour, le séjour des fans dans un hôtel trois étoiles, les différents déplace-ments de l’hôtel jusqu’aux stades des rencontres des Verts, ainsi que labilletterie de ces rencontres. Tahmi a rassuré, en outre, que dans le casd’une qualification de la sélection algérienne au deuxième tour, "les sup-porters ne débourseront aucun centime supplémentaire".

La JS Boukhalfa joue avec le feu Mondial-2014 Déplacementdes supporters au Brésil

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Page 15: La Depeche de Kabylie Du 04.02.2014

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23Spor tMardi 4 Février 2014

QUOTIDIEN D’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

Siège social :Rue Abane Ramdane cité 60Lgts Bt A. TIZI-OUZOUCB BNA ROUIBA

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MOHAND OUAMARBEN MOKHTAR

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LLee MMaalliieenn SSiiddiibbéé bbllooqquuéé ppaarr ssoonn eexx--cclluubbMO Béjaïa Recruté lors du dernier mercato hivernal

Beaucoup d’inter rogationsentourent la non qualifica-tion du joueur en question

par son nouveau club, d’autant plusqu’à son ar r ivée à Béjaïa, la direc-tion Béjaouie avait affirmé que leMalien était libre de tout engagentavec son ex-club l’Olympique deBamako. La qualification du joueurne devait être, alors, qu’une simpleaffaire de temps, mais à ce jour, r ien

n’a été encore fait dans ce sens. Leschoses ne se sont, apparemment,pas déroulées comme prévu, car leprésident de son ancien club, qui estaussi membre de la fédér ationMalienne de Football, s’est opposé àla qualification du joueur au profitdu MOB. « Il a saisi la FIFA par

écr it, pour lui dire que le joueur esttoujours sous contrat et que sa libé-ration doit se faire en contrepar tied’une somme d’argent que nousdevr ions, selon lui, payer. Mais r iende cela n’est vrai, car nous avons ennotre possession un document quiprouve que Sidibé est libre et que

son contrat avec son ancien club apr is fin en 2013 », dira le présidentde la SSPA/MOB Akli Adrar. Touten se voulant rassurant, ce derniernous a également expliqué que denouvelles démarches, sur la base denouveaux éléments, ont été faitesauprès de la FIFA pour pouvoirqualifier le joueur. « Nous avonsintroduit un recours auprès de laFIFA tout en joignant une copie ducontrat qui démontre que le joueurest libre. Je pense que sa qualifica-tion ne saura tarder, elle va se faire

incessamment», a-t-il précisé. Celadit, et tout en souhaitant que cetteaffaire connaisse un dénouementheureux, il y a lieu de dire que r ienn’est encore acquis de manière offi-cielle. Si jamais les choses ne s’ar -rangent pas, le club perdra unelicence gratuitement. Ce qui n’estpas fait pour ar ranger la situationdu club, d’autant plus que l’entraî-neur Amrani s’est souvent montréélogieux vis-à-vis de ce joueur,depuis son ar r ivée à Béjaïa.

Amine Kaci

Le milieu de terrainmalien Soumeila

Sidibé, recruté parle MOB lors du

mercato hivernal,n’est toujours

pas qualifié pourjouer avec sonnouveau club.

Publicité DDK/04/02/2014

Le tirage au sort des 1/4 et 1/2 finales de la Coupe d'Algérie seniorsmessieurs de football 2014, sera effectué aujourd’hui à partir 17h00

au siège de la télévision algérienne (EPTV), a indiqué la Fédération algé-rienne de football (FAF). Les équipes qualifiées aux quarts de finale sont :le MC Oran, le MC Alger, la JS Kabylie, le CS Constantine, le CRB AïnFekroun (Ligue I), l’USMM Hadjout (Ligue II), le MO Constantine etla JSM Chéraga (Division nationale amateur). R. S.

Coupe d’Algérie Quarts et demi-finales

Tirage au sort aujourd’hui

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