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JE SUIS JEUNE ARBITRE
JE SUIS JEUNE COACH
JE SUIS JEUNE JUGE DE L’EPREUVE
KATA
EN JUDO
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ACTUALISATION DU 27 SEPTEMBRE 2017
A PARTIR DES NOUVELLES REGLES D’ARBITRAGE
APPLICABLES SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS
A PARTIR DU 13 FEVRIER 2017
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PREAMBULE Ce mémento permet à l’élève du collège ou du lycée d’officier au sein des rencontres sportives, de s’engager dans la vie associative et ce, dans le cadre de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS). La circulaire du 18 août 2010 incite à valoriser le jeune officiel par la remise d’un diplôme. Cette fonction contribue non seulement au développement de sa personne par les différentes responsabilités qu’il occupe, mais lui permet aussi d’acquérir des connaissances et des compétences valorisées au sein de l’UNSS. La note de service n° 2014-073 du 28 mai 2014 ayant pour objet la mise en œuvre du décret n° 2014-460 du 7 mai 2014 relatif à la participation des enseignants d'éducation physique et sportive aux activités sportives scolaires volontaires des élèves stipule : « …Ainsi au sein de chaque AS de collèges et de lycées, ils (les enseignants) contribuent à la construction du projet d’AS, partie intégrante du projet d’établissement, autour de deux axes principaux :
- La pratique d’activités physiques, sportives et artistiques …..dans le cadre de l’UNSS - L’apprentissage des responsabilités avec l’exercice de la fonction de Jeunes Officiels et la
formation afférente, ainsi que la participation à la vie de l’AS et à l’organisation des activités de l’association, contribuant par la même à l’éducation de la citoyenneté… »
Ainsi, devenir jeune officiel, c’est
- apprendre à faire des choix et s’y tenir,
- appréhender très vite une situation,
- mesurer les conséquences de ses actes.
- acquérir au cours de sa formation les connaissances et les compétences inhérentes aux différents rôles sociaux nécessaires aux exigences de l’activité (arbitre, juge, chronométreur, starter, table de marque…)
- devenir responsable.
La circulaire n° 2010-125 du 18 août 2010 relative au sport scolaire incite à valoriser le Jeune
Officiel par la remise d’un diplôme quelle que soit sa mission. Cette fonction contribue non
seulement au développement de sa personne par les différentes responsabilités qu’il occupe, mais
lui permet aussi d’acquérir des connaissances et des compétences valorisées au sein de l’UNSS.
La mobilisation de l’école pour les valeurs de la République du 22 janvier 2015 rappelle l’importance
du parcours citoyen dans la vie associative plus particulièrement la mesure 3 : « La vice-présidence
des associations sportives par les élèves sera systématisée, et les prises de responsabilité au sein
des associations sportives valorisées. Les formations de jeunes coaches et de jeunes arbitres
seront développées ».
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CONDITIONS DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’OPTION FACULTATIVE AU BACCALAUREAT
Rappel du cadre réglementaire du haut niveau du sport scolaire : La circulaire n°2012-093 du 08 juin 2012 « Evaluation de l'éducation physique et sportive aux baccalauréats de l'enseignement général et technologique - Liste nationale d'épreuves et référentiel national d'évaluation », il est précisé que « les jeunes officiels certifiés au niveau national ou international… peuvent valider un enseignement facultatif ponctuel à l'identique des sportifs de haut niveau, à savoir : la part réservée à la pratique sportive est automatiquement validée à 16 points, les 4 points restants sont attribués à l'occasion d'un entretien permettant d'attester de leurs connaissances scientifiques, techniques, réglementaires et de la réflexion du candidat sur sa pratique ». « Les listes des candidats concernés sont proposées par les fédérations sportives scolaires (UNSS, UGSEL)». L’arrêté du 07 juillet 2015 :création d’une unité facultative d’EPS pour le baccalauréat professionnel : « …les candidats scolaires des établissements publics et privés engagés à haut niveau dans le cadre du sport scolaire, lauréats des podiums nationaux et jeunes officiels certifiés de niveau national ou international » valident automatiquement la note de 16/20. L’entretien sur 4 points est obligatoire (arrêté du 07/07/15 et BO n°32 du 03/09/15). Ce qui signifie que :
- L’évaluation rend compte des compétences acquises du jeune arbitre aux différents niveaux de certification (départemental, académique, national, international). Cela suppose la mise en place d’une cohérence et d’une progression dans la formation.
- Pour prétendre aux 16 points de l’enseignement facultatif ponctuel, le jeune arbitre doit avoir
officié et obtenu sa certification durant sa « scolarité en classe de seconde ou première de lycée d'enseignement général et technologique » à l’occasion d’un championnat de France UNSS (circulaire n° 2013-131 du 28-8-2013).
- La validation d’un niveau national du jeune arbitre doit au minimum correspondre au niveau 5 de
compétence exigé dans le cadre de l’enseignement facultatif au baccalauréat EPS. - Ces dispositions ne sont pas valables pour tous les rôles hormis jeune arbitre et jeune juge.
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PRESENTATION DE L’ACTIVITE
Le JUDO est un art martial, créé par JIGORO KANO en 1882. Le terme JUDO signifie
littéralement « Voie de la souplesse ». Ce sport se caractérise par son code moral, ensemble de
8 principes à appliquer autant au DOJO (lieu où l’on pratique le JUDO) que dans la vie de tous
les jours :
La politesse, c'est le respect d'autrui
Le courage, c'est faire ce qui est juste
La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée
L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée
La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil
Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître
Le contrôle de soi, c'est savoir taire lorsque monte sa colère
L'amitié, c'est le plus pur et le plus fort des sentiments humains.
Le JUDO est basé sur des principes éducatifs qui correspondent tout à fait aux valeurs du sport scolaire :
l’entraide et la prospérité mutuelle
la canalisation de l’énergie pour un maximum d’efficacité
Dans sa forme compétitive, le JUDO a pour but de :
projeter l’adversaire sur le dos
de l’immobiliser sur le dos suffisamment longtemps
de le faire abandonner à l’aide d’un étranglement ou d’une clé de bras (chez
les plus grands)
Les combats lors des compétitions sont arbitrés :
par un arbitre qui évolue en compagnie des judokas sur la surface de
compétition
assisté de deux juges assis à côté de la table de marque
et de commissaires sportifs en charge du suivi du déroulement des
combats, du chronométrage et de l’affichage du score.
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SOMMAIRE
LE JEUNE ARBITRE,
LE JEUNE COACH,
LE JEUNE JUGE KATA,
1. S’ENGAGENT A RESPECTER LA CHARTE DE l’UNSS 2. DOIVENT CONNAITRE LES REGLES DE L’ACTIVITE 3. S’INVESTISSENT DANS LES DIFFERENTS ROLES LORS D’UNE
MANIFESTATION
4. SATISFONT AUX EXIGENCES DE LA CERTIFICATION (JEUNES ARBITRES) 5. SATISFONT AUX EXIGENCES DE L’EVALUATION (JEUNES COACHS)
6. DOIVENT VERIFIER LEURS CONNAISSANCES 7. ASSURENT LE SUIVI DE LEUR FORMATION (PASSERELLE AVEC LE MILIEU
FEDERAL) 8. PEUVENT PARFAIRE LEUR FORMATION EN CONSULTANT DES DOCUMENTS
COMPLEMENTAIRES
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1. LE JEUNE ARBITRE, LE JEUNE COACH, LE JEUNE JUGE KATA
S’ENGAGENT A RESPECTER LA CHARTE DE L’UNSS
Sans juge, arbitre, chronométreur, starter, la rencontre ne peut exister. Ces rôles sont mis en exergue dans le bulletin officiel n°4 du 29 avril 2010 (lycée) au travers de la compétence méthodologique et sociale n°2 visant à « respecter les règles de vie collectives et assumer les différents rôles liés à l’activité : juger, arbitrer, aider, parer, observer, apprécier, entrainer… » et l’arrêté du 9 novembre 2015 (collège) Compétence Générale n°3 « Partager des règles, assumer des rôles et responsabilités ».
1.1 Le jeune arbitre doit :
Connaître le règlement de l’activité
Etre objectif et impartial
Permettre le déroulement de la rencontre dans le respect de l’équité sportive.
Connaître les différentes tâches liées à sa mission. Pour remplir sa mission, le jeune juge/arbitre doit, à chaque journée de formation ou de
compétition, disposer de l’ensemble des documents nécessaires (licence UNSS, règlement de l’activité, …) et du matériel nécessaire pour remplir sa fonction.
Le jeune juge/arbitre UNSS doit s’engager à respecter les termes du serment ci-dessous
:
« Au nom de tous les jeunes juges/arbitres, je promets que nous remplirons nos fonctions en toute impartialité, en respectant et suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité » (Comité International Olympique).
1.2 Le jeune coach :
En référence au bulletin officiel de l’Education Nationale du 19 septembre 2013 « L’UNSS devra développer la formation de jeunes coaches – animateurs, diverses remontées des enseignants d’EPS prouvant que les élèves prennent souvent en charge des tâches liées à l’échauffement, l’entraînement, la tactique, la stratégie, l’encadrement ».
Les orientations du MEN du 22 janvier 2015 à l’occasion de la Grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République (mesure 3) rappellent à la valorisation de l’engagement associatif des élèves par « les formations des jeunes coaches et des jeunes arbitres seront développées ».
Ainsi l’élève du collège ou du lycée a la possibilité de suivre une formation de jeune coach mis en place en collaboration étroite avec les AS, les structures UNSS et les partenaires.
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Le jeune coach se définit comme un élève licencié à l’UNSS qui adopte une attitude respectueuse, loyale, constructive et citoyenne pour gérer un groupe. Il témoigne d’une bonne connaissance de l’activité et des règles qui la régissent. Le Jeune coach ne pas JJ/JA ou Jeune Reporter. Le jeune coach est obligatoire et compétiteur intégré (compétiteur ou pas en fonction de la composition initiale de l’équipe) à l’équipe et doit être identifié Pour le sport partagé, le jeune coach est obligatoire et non compétiteur. Il se rajoute donc à la composition de l’équipe et doit être repéré Une équipe sans jeune coach sera déclassée Le jeune coach est reconnaissable par un tee-shirt de couleur orange dans toutes les compétitions nationales de l’UNSS. Il doit :
Connaître le règlement de l’activité
Agir de manière éthique et responsable
Permettre le déroulement de la rencontre dans le respect de l’équité sportive.
Connaître les différentes tâches liées à sa mission.
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2. LE JEUNE ARBITRE, LE JEUNE COACH ET LE JEUNE JUGE KATA DOIVENT CONNAITRE LES REGLES DEL’ACTIVITE
1. RÔLE DU COMMISSAIRE SPORTIF.
a) LA PESEE : Il s’occupe de l’inscription et de la pesée des combattants en vérifiant les licences, les grades et les poids.
b) LA GESTION DU TEMPS DE COMBAT ET D’IMMOBILISATION : A l’aide de deux chronomètres, il prend le temps de combat et des immobilisations et suit les instructions données par l’arbitre.
c) LE MARQUAGE: Il inscrit au tableau de marque les valeurs et pénalités données par l’arbitre.
d) GESTION DES POULES ET TABLEAUX : Il remplit le tableau ou la poule de déroulement des combats. Il appelle les judokas qui doivent combattre et ceux qui se préparent.
2. RÔLE DE L’ARBITRE, DU JUGE
L’arbitrage c’est : - VOIR ET SAVOIR: placement et déplacement, positionnement; connaissances et compréhension du judo et de ses règles. - COMMUNIQUER: échanger, annoncer la marque, vérifier le score, se faire comprendre des combattants, des juges et de la table. - ANALYSER / DÉCIDER : diriger le combat.
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POUR CELA, L’ARBITRE :
a) dirige le combat et rend la décision. b) attribue les valeurs et les pénalités. c) annonce MATTÉ si cela est nécessaire. d) vérifie le tableau de marque.
3. LES CONDITIONS DE PRATIQUE.
La surface de compétition : Elle est composée de 2 parties, de couleurs différentes : - la surface de combat, où se réalisent les combats qui peut varier de 6m x 6m à 8m x 8m. - la surface de sécurité, minimum de 2m jusqu’à la catégorie minimes et de 3m à partir de la catégorie cadets.
La tenue des combattants : Ils doivent porter un JUDOGI de couleur blanche ou presque blanche, confectionné avec solidité et attaché avec une ceinture solide qui correspond au grade du combattant. Les combattants devront : -avoir les ongles coupés courts, - ne pas porter d’objet métallique, - ne pas avoir de bijou, ni de maquillage.
Les cheveux longs devront être noués à l’aide d’un élastique sans partie métallique. Les filles devront mettre un tee-shirt blanc ou presque blanc.
4. LE DÉROULEMENT DU COMBAT.
Il commence par le salut. Au début du combat, au signal de l'arbitre, les combattants saluent la surface de combat, entrent, se saluent mutuellement, avancent et attendent le HAJIMÉ de l'arbitre pour commencer. En fin de combat, après la désignation du vainqueur, ils reculent et se saluent. Les temps de combat :
Catégories
Benjamins
Minimes
équipes collèges
Cadets
Juniors
Équipes lycées
Seniors
Temps de Combat
2 minutes
puis décision si nécessaire
3 minutes
golden score 1minute, puis
décision si nécessaire
4 minutes
golden score
illimité
4 minutes
golden score
illimité
Temps d’immobilisation pour marquer ippon: 20 secondes
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L'arbitre dirige le combat. Les commissaires sportifs l’assistent dans ce rôle : - Au HAJIMÉ (commencez), le chronomètre est mis en marche. - Au MATTÉ (arrêt momentané du combat), le chronomètre est arrêté et remis en marche au HAJIMÉ. -Le chronomètre est stoppé soit par IPPON (victoire), soit par SORÉMADÉ (fin du temps de combat). Le MATTÉ : Arrêt momentané du combat. Il s’applique dans plusieurs cas :
- Lorsque les combattants sortent de la surface de combat.
- Quand aucune action n'est visible au sol et qu’il n’y a pas de progression.
- Quand il faut sanctionner l’un des combattants.
- Quand l'un ou l'autre des combattants se blesse.
- Lorsqu'il est nécessaire de réajuster le judogi qui gêne la pratique des combattants
- Dans tous les cas où l'arbitre le juge nécessaire.
5. LES ADAPTATIONS EDUCATIVES DU REGLEMENT Selon les catégories d’âge, le règlement est adapté afin de permettre aux plus jeunes de pratiquer un judo éducatif et de prévenir les risques de blessure. Les adaptations se réduisent et le règlement se rapproche de celui des seniors au fur et à mesure des tranches d’âge. Cf. Annexes « Règlements des jeunes FFJDA » jointes
6. LES VALEURS Il existe 2 valeurs en JUDO. Pour être valable, une technique de projection doit être amorcée en position debout et à l’intérieur de la surface de combat.
IPPON : IPPON debout s'obtient par la projection de l'adversaire à partir des critères suivants :
- une chute de l'adversaire largement et directement sur le dos
- avec vitesse.
- Avec force.
- avec contrôle de la projection.
- et sans temps d’arrêt significatif. IPPON au sol s'obtient en maintenant l'adversaire 20 secondes en OSAE-KOMI.
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GESTE DU IPPON
bras tendu à la verticale au-dessus de l’épaule
paume de la main vers devant
Le IPPON (aussi bien au sol que debout) met fin au combat.
WAZA-ARI
WAZA-ARI debout est donné par l’arbitre quand :
- l'adversaire tombe sur le dos avec 1 ou 2 critères du IPPON qui manquent partiellement (manque de vitesse, manque de contrôle, l’adversaire ne tombe pas directement ou largement sur le dos)
- un combattant projette son adversaire avec contrôle sur le côté (flanc) - la chute en arrière sur les deux coudes.
WAZA-ARI au sol s'obtient en maintenant l'adversaire de 10 à 19 secondes en OSAE-KOMI.
GESTE DU WAZA-ARI
bras tendu à l’horizontale dans l’alignement de la ligne des épaules
paume de la main vers le bas
Les WAZA-ARI ne se cumulent pas et ne permettent pas d’arrêter le combat avant la fin du temps réglementaire. A la fin du temps réglementaire est déclaré vainqueur le judoka qui comptabilise le plus de WAZA-ARI.
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OSAE-KOMI( CRITERES-VALEURS-GESTES)
- Pour que l’immobilisation soit comptabilisée : - Le combattant tenu doit être contrôlé sur le dos par son adversaire avec une ou deux épaules en contact avec le TATAMI. - Le contrôle peut être fait sur le côté, sur l’arrière ou par-dessus. - Le combattant appliquant la technique ne doit pas avoir sa ou ses jambes ou son corps contrôlés par les jambes de son adversaire.
- Temps d’immobilisation (en secondes) et valeurs attribuées
pour toutes les catégories
d’âge
WAZA-ARI IPPON
De 10 à 19’’ 20’’
GESTE DE L’OSAE-KOMI
bras tendu vers le bas devant soi paume de la main vers le bas
À l’annonce de TOKÉTA qui met fin à l’OSAE-KOMI, le chronomètre des immobilisations est arrêté. Le commissaire sportif annonce le temps d’immobilisation et l’arbitre annonce la valeur.
TOKÉTA
quand il y a sortie d’immobilisation l’arbitre annonce « TOKÉTA » et son bras fait un va-et-vient de droite à
gauche, pendant 2 à 3 secondes
7. LES PENALITES
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Les fautes commises par un ou les combattant(s) sont pénalisées. A chaque faute légère, l'arbitre annonce SHIDO. Pour les fautes graves, l’arbitre annonce HANSOKU MAKÉ, pénalité qui met immédiatement terme au combat.
LES SHIDO ET LE DECOMPTE DU SCORE - Les SHIDO n’accordent pas de point à l’adversaire.
- A l’issue du temps réglementaire, les SHIDO ne décident pas de la victoire. Si les judokas sont à égalité au niveau des valeurs techniques (et même s’il y a un écart au niveau des pénalités), un golden score sera démarré (avec conservation du tableau de marque).
- Le golden score s’arrêtera o à la première valeur technique marquée o lorsqu’un décalage de SHIDO sera établi. (par exemple, mon adversaire a le droit de
continuer à combattre avec un SHIDO à l’issue du temps réglementaire. J’ai le droit de prendre un SHIDO pendant le golden score afin de revenir à égalité en nombre de SHIDO. Le prochain à être sanctionné par un SHIDO perdra le combat)
- Le troisième SHIDO qui correspond au HANSOKU MAKÉ, disqualifie le combattant et donne la victoire à l’autre.
PROCEDURE POUR ATTRIBUER LES SHIDO Pour signaler une faute, l’arbitre arrête momentanément le combat (par MATTÉ ou SONOMAMA). Il fait le geste qui correspond pour donner la pénalité, puis désigne le fautif de l’index et annonce SHIDO ou HANSOKU MAKÉ.
Attribution des pénalités :
SHIDO - HANSOKU MAKÉ
Pointer l’index (poing fermé) en direction du compétiteur
LES CAS DE SHIDO a non combativité :
NON-COMBATIVITÉ : c’est le fait qu’un ou deux combattants, en position debout, ne
réalisent pas d’attaque sincère pendant une trop longue période (45 secondes environ) le tout en ayant une saisie conventionnelle et sans nuire à la construction de l’adversaire.
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faire tourner les avant-bras vers l’avant au niveau de la poitrine
puis pointer l’index en direction du compétiteur
1) Le Judo négatif
FAUSSE ATTAQUE : c’est quand en TACHI-WAZA (debout), un judoka fait semblant
d’exécuter une attaque, souvent pour se sauver d’une situation périlleuse. C’est à dire qu’il tombe au sol et qu’il n’a pas l’intention de projeter son adversaire (il tombe à genoux en face de l’adversaire, il se jette au sol sans tenir le JUDOGI,…).
tendre les bras à la hauteur des épaules,
poings fermés et faire une action vers le bas avec les deux mains
REFUS DE SAISIE DU JUDOGI : c’est quand un ou les deux combattants n’installent pas
un KUMI KATA. Cette attitude est à sanctionner dès que « la bataille de garde » dure trop longtemps.
ATTITUDE DÉFENSIVE ÉXAGÉRÉE : cela concerne un combattant qui reste sans
attaquer dans ces positions : les bras tendus, et/ou le corps cassé en deux (durée générale :5 secondes).
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tendre les bras à la hauteur des épaules, poings fermés, et les maintenir tendus dans cetteposition
KUMIKATA (SAISIE) NON CONVENTIONNEL : - Les saisies non conventionnelles (pistolet, ourlet, unilatérales, croisées et ceinture) sont autorisées dans la mesure où le judoka attaquera immédiatement. Dans le cas contraire, l’arbitre annoncera SHIDO. - Toute saisie d’un judoka à l’intérieur des manches ou du pantalon de son adversaire sera pénalisée par SHIDO.
LES RUPTURES DE SAISIES : il n’est autorisé de rompre la saisie :
- avec 2 mains sur la main, le poignet ou l’avant-bras ou la manche de l’adversaire. - avec l’aide de son propre genou. - en donnant un coup. - 3 fois de suite sur une reprise de combat.
2) Les sorties de tapis :
SORTIE DE TAPIS : c’est le fait de sortir de la surface de combat sans subir d’attaque et
sans chercher à attaquer (principe de fuite). Une action qui commence à l’intérieur (déséquilibre, technique engagée) et finit à l’extérieur est comptabilisée.
LES CAS DE HANSOKU MAKE DIRECT L’HANSOKU MAKÉ direct sanctionne des actions soit dangereuses, soit contraires à l’esprit du judo. Il élimine donc du combat le compétiteur qui le reçoit et donne directement la victoire à l’adversaire. Pour que le HANSOKU MAKE soit attribué, il faut que les 3 arbitres soient unanimes. Voici les cas possibles :
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A) LE DIVING ET LES CHUTES EN PONT Se jeter directement sur la tête lors d’une technique (comme UCHI MATA) est interdit. Il est également interdit pour des raisons de sécurité que UKE défende lors d’une chute avec la tête en hyper-extension (dans le cas où l’impact équivaudrait à un IPPON, l’arbitre annoncera la valeur à la place de la pénalité).
Le combattant pénalisé peut combattre à nouveau. B) ATTITUDE CONTRAIRES A L’ESPRIT : - Ne pas écouter l’arbitre, faire des remarques ou des gestes inutiles et déplacés. - Toute action qui vise à METTRE EN DANGER L’ADVERSAIRE (KAWAZU- GAKE, faucher par l’intérieur la jambe d’appui de l’adversaire qui réalise une technique telle que HARAI-GOSHI).
Le combattant pénalisé ne peut plus combattre.
PENALITES ET SAISIES SOUS DE LA CEINTURE EN TACHI WAZA
Les saisies, appuis ou blocages sur la jambe, le pied ou la hanche de l’adversaire avec une ou deux mains en dessous de la ceinture seront sanctionnés la première fois par SHIDO puis par HANSOKU MAKÉ en cas de récidive
Le combattant pénalisé peut combattre à nouveau.
9. AUTRES GESTES
ANNULATION :
En cas d’erreur et à la demande de ses juges (sur le principe de la majorité), l’arbitre peut annuler ou modifier la valeur ou la pénalité qu’il a donnée.
Pour cela, il montre le geste d’une main et annule de l’autre, en faisant un geste de va et vient au-dessus de l’épaule (bras tendu).
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REAJUSTER LE JUDOGI :
Quand le JUDOGI est sorti de la ceinture, quand le pantalon est défait, l'arbitre demande au combattant de se rhabiller avec ce geste.
la main gauche croisée sur la main droite
VICTOIRE : À la fin du combat, l'arbitre avance d'un pas (gauche-droite), désigne le vainqueur et recule d'un pas (droite-gauche).
bras tendu en direction du vainqueur
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3. LE JEUNE ARBITRE ET LE JEUNE COACH S’INVESTISSENT DANS LES DIFFERENTS ROLES LORS D’UNE MANIFESTATION
A- Jeune Arbitre
Avant il révise son règlement et sa gestuelle
Pendant il est très concentré dans sa mission
Après il analyse sa prestation et corrige B - Jeune coach
Le jeune coach assiste à la réunion technique au même titre que les enseignants d’EPS Une réunion spécifique jeune coach peut être mise en place par l’organisateur et chapoté par un membre de CMN et/ou par le référent jeune officiel de l’organisation Il est évalué sur les connaissances théoriques en référence à l’activité et au correspondant aux compétences à acquérir mentionnées dans le livret jeune arbitre en fonction du niveau de certification
Avant il prend en charge l’échauffement en début de manifestation
Pendant il suit les combats de ses judokas
Après il fait un retour à ses judoka à l’issue des combats
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4. LE JEUNE ARBITRE DOIT SATISFAIRE
AUX EXIGENCES DE LA CERTIFICATION
Niveau Départemental
Pré requis : le jeune arbitre doit être investi au niveau de son district
ROLES
COMPETENCES
ACQUISITIONS
ATTENDUES
PROTOCOLES DE
CERTIFICATION
COMMISSAIRE SPORTIF
JUGE
1. Application des règles Chronométrage des rencontres.
Suit les gestes de l’arbitre et renseigne le tableau des marques. Connaissance des termes et gestes Connait les immobilisations
Utilisation du chrono Connaissance du règlement : HAJIMÉ, MATTÉ Connaissance du vocabulaire et des gestes de l’arbitre : WAZA-ARI, IPPON, SHIDO, HANSOKUMAKÉ, SOREMADÉ, OSAEKOMI TOKETA
-
Trois Arbitrages/ jugements
au cours d’une rencontre et/ou d’un stage de formation
départemental
2. Pertinence des décisions Vérification du suivi par rapport au tableau officiel des résultats. Distingue les valeurs dans l’échelle des projections.
Apprécie et valide les gestes de l’arbitre. Signale les gestes dangereux. Bonne gestuelle
3. Efficacité par une autorité affirmée
Apprécie et valide les gestes de l’arbitre.
Répondre au protocole de certification permet :
L’acquisition du niveau départemental : saisir son niveau sur OPUSS
Remise d’un diplôme par le service départemental.
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Niveau Académique
Pré requis : Le jeune arbitre doit :
être investi au niveau de son département
justifier de l’acquisition de son niveau départemental.
ROLES
COMPETENCES
ACQUISITIONS ATTENDUES
PROTOCOLE DE CERTIFICATION
COMMISSAIRE
SPORTIF
ARBITRES ET
JUGES
1. application des règles Participe à la pesée. Chronométrage. Suivi des tableaux ou des feuilles de poules.
Capacité de remplir les tableaux.
Connaissance des règlements, des gestes et vocabulaire des arbitres
Cinq arbitrages/ jugements
au cours d’une rencontre et/ou d’un stage de formation
académique
2. Pertinence des décisions Appréciation des sanctions : Non combativité, KUMIKATA, mauvaise attitude
Applique les sanctions adéquates.
C
Se positionne bien
3. Efficacité par une autorité affirmée Bonne évaluation des actions et utilise la gestuelle correspondante
Communique avec les juges et la table A de la voix
Répondre au protocole de certification permet :
L’acquisition du niveau académique : saisir son numéro sur OPUSS
Remise d’un diplôme par le service régional.
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Niveau National
Pré requis : le jeune arbitre doit :
être investi au niveau de son académie. justifier de l’acquisition de son niveau académique et participer au protocole
d’évaluation initiale (théorique et si possible pratique) mis en place sur le championnat de France par les membres de la CMN.
ROLES
COMPETENCES
ACQUISITIONS
ATTENDUES
PROTOCOLE DE
CERTIFICATION
COMMISSAIRE
SPORTIF
ARBITRES ET
JUGES
1. Application des règles
Pesée Vérification de la licence
Connaissance et
application du
règlement.
Arbitrer sur le
championnat de France et
validation en collaboration avec
la FFJDA
2. Pertinence des décisions Connaissance parfaite du rôle.
Placement.
Gestuelle parfaite. Communication complète avec l’arbitre.
3. Efficacité par une autorité affirmée
Communication avec
les 2 juges.
Respect de l’éthique Judo
Répondre au protocole de certification permet :
L’acquisition du niveau national : saisir son niveau sur OPUSS
Remise d’un diplôme par le service organisateur du championnat de France.
Evaluation théorique : QCM, oraux (notamment pour les élèves en difficulté, par exemple 1/3 temps, dyslexie prononcée/repérée etc.) Un élève qui a une mauvaise note à l’écrit mais qui se fait repérer comme « performant »dès les premiers jugements/arbitrages doit pouvoir repasser la théorie sous forme d’oral afin de ne pas être éliminé pour une possible obtention de la certification, et ce, à tous les niveaux
.
Compétences attendues à tous les niveaux pour la fonction de JEUNE ARBITRE JUDO
COMPETENCES ATTENDUES NIVEAU 5 : l’arbitre gère le combat et anticipe tous ses placements. Il est capable d’attribuer une décision conforme à l’évolution du combat,
aussi bien au cours du combat qu’en fin de combat lorsqu’aucun avantage n’est marqué ou que les judokas sont à égalité.
L’EVALUATION sera effectuée en deux parties distinctes lors du championnat de France :
- un questionnaire théorique (QCM) proposé la veille de la journée de compétition (sur 4 points). - une note pratique déterminée par l’évaluation du jeune arbitre dans la fonction d’arbitre et de juge (sur 16 points) lors de la journée de championnat.
Éléments à évaluer
Niveau départemental 12 à 14/20
Niveau académique 14 à 16/20
Niveau national (lycées : option facultative EPS) 16 à 20/20
Le jeune arbitre peut prétendre à la certification nationale s’il obtient 16/20 au championnat de France
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VIGILANCE, ATTENTION, IMPLICATION
SERIEUX
CRITERES COMPORTEMENTAU
X
PLACEMENTS, VOIX
GESTES
5 à 6 pts 6 à 7 pts 5 à 7 pts 7 à 8 pts
- JA rapidement hésitant et confus - JA ayant du mal à se concentrer sur le déroulement du combat dès que le combat devient compliqué - JA trop statique -Voix difficilement audible - Absences ou inadaptation des gestes
- Tâche effectuée avec sérieux - Attention présente, mais le JA peut se laisser perturber par des certains éléments extérieurs ou l’enchaînement des combats - JA avec des déplacements limités, tardifs et qui peuvent gêner les juges ou les combattants - Voix audible - Les principaux gestes sont maîtrisés
- Tâche effectuée avec sérieux - Le JA arrive à maintenir une attention et une vigilance pendant toute la durée de la compétition, sans se laisser perturber par d’éventuels éléments extérieurs ou l’enchaînement des combats - JA qui se déplace en fonction des combattants et des juges - Voix clairement audible des combattants et de la table de marque - Les gestes sont quasi tous maîtrisés
- Tâche effectuée avec sérieux - Le JA est capable d’officier avec constance sur la durée de la manifestation tout en permettant à son groupe d’arbitre de fonctionner en autonomie et avec sérénité - JA qui anticipe son placement en fonction de ses combattants et des juges -Voix clairement audible des combattants et de la table de marque - L’ensemble des gestes sont maîtrisés
5 à 6 pts 6 à 7 pts 5 à 7 pts 7 à 8 pts
ATTRIBUTIONS DES VALEURS
CRITERES
TECHNIQUES
GESTION DE COMBAT
- Les projections simples sont identifiées mais annoncées avec des écarts de valeur. - Les projections sur des actions complexes ne sont pas distinguées. - Aucune pénalisation de combattant - Interventions complètement inadaptées et contraires au déroulement du combat - En cas de décision à la fin du combat, le JA n’arrive pas à discerner clairement un vainqueur, malgré la présence d’indicateurs significatifs
- Projections globalement identifiées
avec de légers écarts de valeur
- Interventions tardives et limitées à ilisa
à certaines pénalités
- En cas de décision à la fin du combat,
le JA arrive à discerner un vainqueur
sur des combats où il y a des
indicateurs significatifs
- Projections clairement
identifiées avec précision au
niveau de la valeur annoncée
- Attribution des pénalités justes
aussi bien au niveau de
l’identification que du timing
- En cas de décision à la fin du
combat, le JA arrive à discerner
un vainqueur sur des combats qui
ont été très disputés
- Les valeurs sont toutes
attribuées à bon escient (y
compris dans les situations
confuses et les cas particuliers)
grâce à une bonne analyse du
déroulement de l’action
- Excellente lecture du combat
dans sa globalité et sur les
situations plus particulières.
- En cas de décision à la fin du
combat, le JA arrive à discerner
un vainqueur et argumenter son
choix sur des combats qui ont été
très disputés
TH
EO
RIE
(/ 4
po
ints
)
CONNAISSANCE DU REGLEMENT
2 à 2.5 pts 2.5 à 3 pts 3 à 4 pts
Connaissance du règlement à consolider
Connaissance du règlement satisfaisante à bonne
Connaissance du règlement très bonne à excellente
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5. L’EVALUATION DU JEUNE COACH
Cadre général des tâches essentielles :
Connaître l’activité - Se former - Entraîner - Manager - Diriger – Evaluer - Choisir – Organiser – Conseiller - Intervenir posément, de façon bienveillante et positive.
Les spécificités de chaque jeune coach se retrouvent dans la fiche de manière
synthétique :
- Le jeune coach est intégré à l’équipe - Il est obligatoire - Le jeune coach en sport partagé est obligatoire et non compétiteur
AVANT LE COMBAT : - -prend en charge l’échauffement de ses judokas - -suit l’avancement de la compétition pour ses judokas - -prépare la stratégie de ses judokas en fonction de l’adversaire rencontré
LORS DU COMBAT : - -donne les conseils adaptés à la configuration du combat, aux points faibles et forts du
combattant et de l’adversaire
APRES LE COMBAT : - fait un retour sur les points d’efficacité et ce qui a moins bien marché - prépare son judoka à la suite de la manifestation - Le jeune coach compose l’équipe, il ne vient pas en supplément - Le jeune coach en sport partagé est un levier important pour continuer à développer
ces équipes au sein des championnats de France. En fonction des activités le jeune coach en sport partagé peut se rajouter à l’équipe, si la composition de cette dernière est inférieure à la composition des équipes du championnat dit « classique ».
AIDE A LA VALIDATION DE L’ENGAGEMENT ET A LA CERTIFICATION
- le Jeune coach peut être en binôme avec l’enseignant d’EPS, les animateurs d’AS avant et
après la compétition
- le Jeune coach est seul à intervenir dans le box durant la compétition
- Validations:
o Acquis ou non acquis sur le niveau du championnat pour lequel il officie
o Championnat de France : il pourra être certifié de niveau départemental ou
académique.
25
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HORS RENCONTRE/HORS COMPETITION PENDANT RENCONTRE/COMPETITION
Co anime Anime Dirige Conseille
L’élève gère la rencontre
Dirige
L’élève est sous la responsabilité du professeur : duo
L’élève est seul face au groupe mais applique les consignes du professeur
L’élève décide et assume
L’élève est en autonomie complète
Le jeune coach en
COLLÈGE
>Participation aux obligations administratives
-inscriptions aux compétitions, contrôle des licences ou listings
>participation à la gestion de l’échauffement avec l’enseignant
>participation à la gestion des remplacements
>participation au respect des protocoles d’avant et d’après course
>participation au respect des biens et des personnes
Le jeune coach en
LYCÉE
>Gestion des obligations administratives
-inscriptions aux compétitions, contrôle des licences ou listings
>gestion de l’échauffement
>gestion des remplacements
>participation à la gestion des temps morts (choix du moment et prise de
parole éventuelle)
-participation aux choix stratégiques
-participation à la modération des comportements des joueurs
-veille au respect des protocoles d’avant et d’après course
-veille au respect des biens et des personnes
ROLE COMPETENCES ACQUISITIONS
ATTENDUES PROTOCOLE
DE CERTIFICATION
JEUNE COACH
1. REGLEMENTAIRES
2. ENCADREMENT
3. D’ATTITUDE
4. PRESENCE
5. AUTRE
6. LE JEUNE ARBITRE ET LE JEUNE COACH DOIVENT VERIFIER LEURS CONAISSANCES
A chaque niveau de formation, une épreuve de vérification des acquis (épreuve pratique, support vidéo, QCM, oral…) donnera lieu à l'attribution du niveau de certification correspondant et d’un retour d’évaluation auprès du jeune Juge-Arbitre (oral ou écrit). De la même façon, une évaluation initiale de chaque jeune arbitre sera faite au Championnat de France pour distribuer les rôles et favoriser le bon déroulement de la compétition. La certification portera sur sa prestation tout au long de la compétition. Officier en tant qu’arbitre ou juge sur un Championnat de France n’engendre pas systématiquement une certification nationale. Un collégien déjà certifié au niveau national doit officier à l’occasion d’un Championnat de France durant son cursus lycée (en classes de seconde ou de première) s’il veut pouvoir valider les seize points dans le cadre de l’enseignement facultatif ponctuel du baccalauréat EPS.
7. LE JEUNE ARBITRE ASSURE LE SUIVI DE SA FORMATION/ PASSERELLE AVEC LE FEDERAL
Dès que possible l’UNSS proposera à tout Jeune juge/arbitre certifié de pouvoir gérer son suivi de formation sur le serveur OPUSS : www.unss.org Passerelles entre l’UNSS et la FFJDA : la convention entre l’UNSS et la FFJDA précise que la certification de niveau national UNSS permet de valider le titre d’arbitre régional (sous réserve d’être ceinture noire 1er dan).Cette équivalence peut être obtenue en prenant contact auprès de sa ligue (formateur régional d’arbitrage). D’autres initiatives (validation des requis…) pourront être mises en place localement. Dès que possible l’UNSS proposera à la fédération de trouver des unités communes de compétences de formation dans le domaine du rôle du jeune coach
8. LE JEUNE ARBITRE ET LE JEUNE COACH PEUVENT PARFAIRE LEUR FORMATION EN CONSULTANT DES DOCUMENTS
COMPLEMENTAIRES
Direction Nationale UNSS : www.unss.org
Services régionaux UNSS,
Services départementaux UNSS
Adresse de la fédération concernée : Fédération Française de judo
21-25, avenue de la Porte de Châtillon – 75014 PARIS Tél. : 01.40.52.16.16
Internet : www.ffjudo.com
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ANNEXES DU RÔLE DE COMMISSAIRE SPORTIF 1. LE TABLEAU DE MARQUE Il sert à l’arbitre, aux combattants et aux autres personnes pour savoir où en est le combat (temps qu’il reste) et les valeurs que chacun a obtenues. Chaque pénalité est notée par le commissaire sportif sur le tableau de marque. En cas d’égalité des valeurs au tableau de marque à la fin du combat (rappel : les pénalités ne donnent pas la victoire), il y a mise en place d’une prolongation (1 min en minimes, sans limite de temps pour les cadets, juniors et séniors): c’est le GOLDEN SCORE (le score du 1er combat est conservé sur le tableau de marque). Ce dernier s’arrêtera si :
- un judoka marque une valeur technique. - un judoka est pénalisé pendant le GOLDEN SCORE par un SHIDO et qu’il en a plus que l’adversaire.
Chez les minimes, si à la fin du Golden Score de 1min, aucun des combattants n’a fait la différence, les arbitres attribuent la victoire par décision. Pour les benjamins, il n’y a pas de Golden Score : décision à la fin des 2 minutes de temps règlementaire. Exemple de tableau d’affichage :
Rouge 0 1 2
IPPON WAZA ARI SHIDO
Blanc 0 1
Lecture du tableau de marque :
Le Rouge a marqué un WAZA ARI et a été pénalisé par 2 SHIDO.
Le Blanc a marqué un WAZA ARI.
Il y a égalité de valeur donc un GOLDEN SCORE sera nécessaire pour départager les deux
judokas.
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2. LE SUIVI DES POULES
Les combats se déroulent dans l’ordre indiqué sur la feuille. Pour marquer le résultat du combat, il faut simplement indiquer : -Les scores dans la case du vainqueur :
o les points du vainqueur o les points du perdant, séparés par une barre horizontale
-Une croix dans la case du perdant
Notations : IPPON = 100 WAZA ARI = 010 Golden score : Dans la case du vainqueur, on note le résultat du combat à la fin du temps réglementaire sans tenir compte des avantages marqués au Golden Score.
Exemple de Feuille de poules après les combats :
Nom Prénom
Club 1-2 3-4 1-3 2-4 1-4 2-3 V Points Classement
1
Durand Pierre
Paris 100 000
100 000
100 000
3 30 1er
2
Étienne Mathieu
Lyon X 010 000
X 1 7 4ème
3
Martin Paul
Dijon X X 010 000
1 7 3ème
4
Dupond Franck
Lille 100 000
X X 1 10 2ème
Ordre des combats : 1-2, 3-4, 1-3, 2-4, 1-4, 2-3. Décompte des points en poule : IPPPON – HANSOKU MAKE (direct ou cumul) = 10pts WAZA ARI (un ou plusieurs) = 7pts GOLDEN SCORE OU DECISION = 0pt Explications du mode de classement des combattants :
1. On regarde d’abord celui qui a obtenu le plus grand nombre de victoires. Seul Pierre à 3 victoires donc, il est 1er.
2. En cas d’égalité de victoires, on regarde le nombre de points marqués.
Franck a 10 points donc il est 2ème.
3. En cas d’égalité de victoires et de points, on regarde le vainqueur du combat entre les 2 combattants. Paul a gagné le combat contre Mathieu, Paul est donc 3ème et Mathieu 4ème.
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3. LE SUIVI DES TABLEAUX AVEC DOUBLE REPÊCHAGE Un tableau à double repêchage signifie que si je perds, il faut que mon adversaire arrive en demi-finale pour que je puisse être repêché. Pour le remplir, il faut que le vainqueur du combat avance sur la ligne suivante. Sous le nom du vainqueur, il faut noter le score tel qu’il s’affiche au tableau de marque (le score du vainqueur est noté en premier, celui du perdant ensuite ; séparé par un slash « / ») Exemple :
- victoire par IPPON (sans aucune autre marque) : 100 / 000 - victoire du rouge par WAZA ARI et 2 SHIDO pour le blanc : 010 / 000.2
Exemple de tableau et de repêchage :
Tableau Repêchages
A B
B
B A
C D
D D
B
E F E
F F
H 3ème
G H
H N
½ finales
Finale Vainqueur
I I
J J
I
K K K
L
I M
M N 3ème
N N P F
O P
P
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ANNEXES- EXEMPLES QUESTIONNAIRE UTILISE LORS DU CHAMPIONNAT DE FRANCE 2017
LE RÔLE DE L’ARBITRE EN GÉNÉRAL
1) A la fin d’un combat chez les cadets (open lycées), le tableau de marque indique le score le suivant : 1 YUKO et 2 SHIDO pour le rouge, 1 YUKO pour le blanc
Blanc vainqueur Rouge vainqueur Décision aux drapeaux (HANTEI) Avantage décisif (GOLDEN SCORE)
2) Combien un judoka doit il cumuler de WAZA ARI pour gagner le combat avant la fin du temps règlementaire ?
2 4 10 il n’y a pas de limite
3) Dans quelles situations l’arbitre annonce-t-il HANSOKU MAKE ? En faisant UCHI MATA, un judoka prend appui sur sa tête
En faisant une forme de SODE TSURI KOMI GOSHI avec une saisie à une main, un judoka réalise une hyper extension dangereuse au niveau du coude de son partenaire.
Pour contrer HARAI GOSHI, un judoka fauche par l’extérieur la jambe d’appui de son adversaire 4) Au bout de combien de temps l’arbitre peut-il sanctionner une non combativité ? Immédiatement 3 à 5 secondes 40 à 45 secondes Seulement dans la dernière minute de combat si un judoka est beaucoup trop passif 5) Afin de réaliser une technique d’étranglement, un judoka mettra ses doigts à l’intérieur de sa propre manche. Que doit faire l’arbitre ? MATTE et sanction HANSOKU MAKE MATTE et sanction SHIDO MATTE et sans sanction SONOMAMA et il demande au judoka de sortir ses doigts Il laisse continuer le travail 6) TORI immobilise depuis 12 secondes son adversaire. UKE réalise un geste interdit devant être pénalisé par un SHIDO et qui de plus gêne TORI. Comment procède l’arbitre ? :
Poursuite de l’OSAE KOMI sans rien dire à UKE Poursuite de l’OSAE KOMI en pénalisant UKE « à la volée » Annonce MATTE, demande aux deux combattants de se relever et pénalise UKE
7) Suite à une projection, quels sont les 4 critères pour obtenir IPPON ?
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8) Quelle valeur marque un judoka qui immobilise son adversaire pendant 9 secondes ?
RIEN WAZA ARI IPPON
9) Lorsqu’un combattant a marqué WAZA ARI sur une projection debout, combien de temps doit-il immobiliser son adversaire au sol pour marquer IPPON ?
10 secondes 15 secondes 20 secondes 25 secondes
10) Qu’annonce l’arbitre lorsqu’un judoka tombe (suite à une projection de son adversaire) en arrière et en appui sur les deux coudes?
HANSOKU MAKE RIEN IPPON WAZA ARI
11) Un judoka saigne du nez. Le médecin intervient pour stopper le saignement. Au bout de combien d’intervention(s) pour ce même saignement le judoka aura-t-il perdu le combat ?
Dès la première A la seconde A la troisième A la quatrième Il n’y a de limite pour le nombre d’interventions
12) Que doit annoncer l’arbitre si un combattant suite à une attaque de son adversaire, sort complètement les deux pieds de la surface de combat et enchaine de manière continue sur une technique de contre (tout en restant en TACHI WAZA - judo debout)?
MATTE et SHIDO pour la sortie de tapis MATTE – la projection n’est pas comptabilisée Comptabiliser la projection et annoncer la valeur correspondante
13) Un combattant projette son adversaire sur une action débute à l’intérieur et finit complètement à l’extérieur de la surface de combat et arrive directement en position d’immobilisation. Qu’annonce l’arbitre ?
RIEN MATTE OSAE KOMI SONO MAMA
14) Au cours d’un GOLDEN SCORE, le judoka ceinture rouge reçoit son premier SHIDO. Son adversaire, ceinture blanche en a déjà un. Que fait l’arbitre ?
On poursuit le GOLDEN SCORE Victoire pour le judoka ceinture rouge Victoire pour le judoka ceinture blanche
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LE RÈGLEMENT SPÉCIFIQUE DES JEUNES
1) Quelle est la durée du temps de combat en cadets (open lycées) ? 2 minutes 3 minutes 4 minutes 5 minutes
2) Quelle est la durée du temps de récupération entre 2 combats en cadets (open lycées) ?
4 minutes 6 minutes 8 minutes 10 minutes
3) Quelle est la durée du temps de combat en minimes (open collèges)? 2 minutes 3 minutes 4 minutes 5 minutes
4) Quelle est la durée du temps de récupération entre 2 combats en minimes (open collèges)?
4 minutes 6 minutes 8 minutes 10 minutes 5) En cas d’égalité à l’issue du temps réglementaire en minimes (open collèges)
Il n’y a jamais de prolongation en minimes (open collèges) On redémarre le combat pour 1 minute On redémarre le combat de temps égal à la durée officielle de combat en minimes On redémarre le combat pour une durée illimitée
6) Lors d’un étranglement en cadets (open lycées), un des 2 combattants perd connaissance ; l’arbitre appelle le médecin, annonce IPPON pour TORI et le désigne vainqueur. Le combattant étranglé :
Pourra poursuivre la compétition s’il est repêché Est définitivement éliminé et ne pourra pas combattre à nouveau, même s’il est repêché
7) En cadets (open lycées), un combattant a le bras complètement tendu en hyper extension sur JUGI GATAME, mais ne frappe pas ; que fait l’arbitre ?
Il attend encore qu’UKE tape pour donner IPPON Il stoppe l’action en disant MATTE Il DOIT annoncer IPPON Il PEUT annoncer IPPON
8) Un combattant minime (open collèges) projette son adversaire sur MOROTE SEOI NAGE en se jetant directement avec un seul genou au sol :
RESULTAT SHIDO HANSOKU MAKE
9) Un combattant minime (open collèges) a-t-il le droit de réaliser des techniques de SUTEMI telles que URA NAGE pour contrer une attaque telle que UCHI MATA :
Oui Non
10) Un combattant minime (open collèges) a le droit de réaliser les formes de SANKAKU dans les conditions suivantes :
Dans la forme fondamentale Dans la forme inversée En remontant en immobilisation en déverrouillant les jambes lors de l’immobilisation En remontant en immobilisation comme il le souhaite du moment qu’il n’y a pas d’étranglement effectif de UKE
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LE RÔLE DE COMMISSAIRE SPORTIF
1) Complète les 3 dernières colonnes de la feuille de poule
N°
NOM
Prénom
Académie 1x2 3x4 1x3 2x4 1x4 2x3 Victoires Points Classement
1 RINER TEDDY PARIS 100 000
X 100 000
2 MARET CYRIL DIJON X 010 000
010 000
3 ANDEOL EMILIE
BORDEAUX
100 000
100 000
X
4 TCHEUMEO
AUDREY CRETEIL X X X
2) Inscrire sur la feuille de poule le résultat du combat suivant
FLEURY a marqué IPPON et NOWAK a marqué 2 WAZA ARI
1x2 3x4 1x5 2x4 3x5 2x5 1x3 4x5 2x3 1x4
1 VANDEHENDE
2 DECOSSE
3 FLEURY
4 RESTOUX
5 NOWAK
Quel sera le combat suivant : Quelle précaution devra-t-on prendre avant de démarrer ce combat :
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3 ) Effectuer le double repêchage du tableau suivant Tableau Repêchages
RINER
RINER
PARETO
KRPALEK RINER
KELMENDI
KELMENDI
BAKER RINER
BAKER
KHAMURZAEV
SILVA
SILVA
SILVA
RINER
½ finalistesperdants
ANDEOL Vainqueur
ANDEOL
ONO ONO
ONO
TRSTENJAK
BASILE ONO
BASILE
TACHIMOTO BASILE
HARRISON
HARRISSON
MUDRANOV
35
CRITERES POUR L’EVALUATION DE L’EPREUVE DE TECHNIQUES DÉSÉQUILIBRE PLACEMENT PROJECTION UKE OBSERVATIONS
TE WAZA Tori reprend l’initiative et aspire son partenaire
Tori conserve le déséquilibre (recule, se baisse) et en assurant un contrôle
Tori est stable sur ses appuis, il contrôle le Gake
Uke est gainé et chute correctement
UKI OTOSHI • Pieds croisés (-3)
• Saisie (-1)
• Tori cassé en deux (-1)
• Tire en bas (-1)
• Déséquilibre (-1)
• Chute (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-3)
IPPON SEOI NAGE • Uke sur les talons (-3)
• Perte du déséquilibre (-1)
• Sur les talons (-3)
• Saisie hasardeuse (-1)
• Déséquilibre (-1)
• Chute (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-3)
• Attaque non ciblée (-1)
KATA GURUMA • Uke reste équilibré (-3)
• Manche non tirée (-1)
• Pantalon accroché (-1)
• Cassé en deux (-3)
• Déséquilibre (-1)
• Mauvaise jambe déplacée (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Non gainé (-1)
KOSHI WAZA Tori reprend l’initiative et aspire son
partenaire
La hanche permet soit une action circulaire, soit une actions de fauchage ou
une bascule
Tori est stable sur ses appuis, il contrôle le Gake Uke est gainé et chute correctement
UKI GOSHI • Temps d’arrêt (-1)
• Erreur de placement (-3)
• Mauvais axe (-1)
• Réalise O Goshi (-3)
• Déséquilibre (-1)
• Chute (-3)
• Attaque non ciblée (-1)
• Se jette (-3)
HARAI GOSHI • Placement de main (-1)
• Pieds croisés (-3)
• Placement de la jambe (-1)
• Pas de fauchage (-3)
• Déséquilibre (-1)
• Chute (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-3)
TSURI KOMI GOSHI • Pas de Tsurite (-1)
• Pieds croisés (-3)
• Reste debout (-1)
• Placement incorrect (-1)
• Sur les talons (-1)
• Chute (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Non gainé (-1)
ASHI WAZA Trois temps pour accentuer le
déséquilibre d’Uke Tori réalise une technique dans le timing
adéquat: balayage, blocage fauchage Tori est stable sur ses appuis, il contrôle le
Gake Uke est gainé et chute correctement
OKURI ASHI BARAI • Problème de rythme (-1)
• Axe de déplacement (-1)
• Fauche plutôt que balaye (-1)
• Derrière son Uke (-1)
• Une seule jambe balayée (-1)
• Ne fait pas chuter directement (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-1)
SASAE TSURI KOMI ASHI
• Erreur de pas (-1)
• Pas de Tsurite (-1)
• Placement du pied (-1)
• Est sur les talons (-1)
• Déséquilibre (-1)
• Perte de contrôle (-1)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-1)
UCHI MATA • Problème sur les temps (-1)
• Uke démarre (-1)
• Pas d’actions (-3)
• Technique en décalage (-1)
• Fauche les deux jambes (-3)
• Déséquilibre (-1)
• Lâche le partenaire (-1)
• Autre technique (-3)
• Jambes croisées (-1)
• Se jette (-1)
CÉRÉMONIAL • Mauvaise posture sur le salut (-1)
• Erreur de pieds pour l’ouverture ou la fermeture (-3)
• Hésitations, fluidité (-1)
• Ordre chronologique non respecté (-3)
Les fautes présentées ne sont pas exhaustives. Il faut identifier les fautes qui sont mineures des grosses fautes qui posent un vrai souci dans la réalisation de l’action