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2 Vincennes, Saint-Mandé et beaucoup plusMars 2012 3 Numéro Dossier Spécial Etudiants Bien choisir sa Grande Ecole !

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Journal VSM n°3 (mars 2012)

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Vincennes, Saint-Mandé et beaucoup plus…Mars 2012

3Numéro

Dossier Spécial Etudiants Bien choisir sa Grande Ecole !

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Ravi de vous retrouver enfin, chers lecteurs.

Ce mois-ci, notre dossier principal est consacré aux grandes écoles : en cette époque de rigueur écono-mique, l’orientation des étudiants est forcément une question de premier ordre. Et qu’ils soient futurs in-génieurs, commerciaux, managers, hauts fonction-naires, designers ou communicants, les jeunes qui choisissent l’excellence ont statistiquement moins de soucis à se faire que les autres pour leur avenir... si toutefois ils font le bon choix. Avec ce dossier, nous espérons bien les aider à y voir plus clair.Nos autres rubriques sont là, fidèles au rendez-vous, du shopping en passant par la gastronomie, le tou-risme avec un dernier tour à la Réunion et toujours une grande place faite à la culture.Avec ce numéro 3, nous avons voulu vous en donner plus, avec encore davantage d’évènements annoncés et de lieux qui vous auraient pu vous échapper à Vin-cennes ou Saint-Mandé.Les lecteurs qui ont choisi de nous soutenir en s’abon-nant nous honorent et nous rendent forts. Nous leur adressons un grand merci.Mais il n’est pas peu dire que l’intérêt croissant de tous les lecteurs à nous lire est notre première satisfaction. Et d’ailleurs, à ceux qui se sont manifestés pour témoi-gner de leur plaisir envers notre travail, j’adresse éga-lement un chaleureux et sincère MERCI.

Eddie Suissa

Une publication des éditions Vents d’Est éditée à 20.000 exp. 7 rue Raymond du Temple, 94300 Vincennes Pour nous contacter, une seule adresse : [email protected]édits Directeur de la publication Eddie Suissa ([email protected]) Rédacteur en chef Jonathan Suissa ([email protected]) Direction artistique Marie del Pozo Illustrations Roméo Créa Pub Benjamin GruetSecrétariat de rédaction Camille Bourdon et Jonathan SuissaCréation maquette originale Vincent DesclauxOnt collaboré à ce numéro Mary Bois-Gibault, Camile Bourdon, Charles-amaury Cadiet, Vincent Dutruel, Cécile Fournier, Romain Giry, Sylvain Henry, Maxime Jacquet, Jean-Christophe Le Blévec, Sophie Le Renard, Alexandrine Mérinian-Mugnier, Yonah Pecnard, Benjamin Polle, Féderica Quaglia, Edouard Rose. Photographies supplémentaires Alexandrine Mérinian-Mugnier Jeux et horoscope Plurimédia Impression Morault Compiègne distribution GPS

Régie publicitaire Vents d’Est éditions - 06 27 18 58 59 [email protected]

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EDITOSOMMaIrE

société

4 shopping : Sélection6 gastronomie : Cuisine & recettes de chefs10 immobilier : Les agences immobilières low cost12 dossier grandes écoles : DOSSIER Grandes écoles19 pour la prospérité : Tapissier Arts et décors

culture

20 le luthier : Larghetto22 musique : Trio de piano à l’Espace Sorano23 agenda27 a deux pas de VSM : Festival Manouch’ Factory28 de l’autre côté du périph’ 30 sorties : Séléctions tv, Sorties livres, ciné, dvd, cd, jeux vidéo.

loisirs

34 magazine féminin : Psychologie, Mode36 sports : L’école d’Escrime et l’école de tennis de Vincennes38 voyages : la Réunion, vue par une Réunionnaise (la suite)40 jeux : mots fléchés et sudoku41 horoscope42 vie pratique

RectificataComme plusieurs lecteurs nous l’ont fait remarquer, l’article “Prenez le temps de vivre” sur le Garage José (dans le numéro de janvier) contenait une erreur : José Fernandez n’est pas LE créateur du Vintage Corvette Club. Il ne figure d’ailleurs pas dans ses statuts. En revanche, on notera qu’il a bien participé à la création du club, à la fois en réalisant son logo et en trouvant son nom.

À propos du 1er numéro du journal VSM (décembre 2011)

À ceux qui nous reprochent le fait qu’ils n’ont pas vu ce premier numéro dans les boites aux lettres, nous tenons à dire que, bien que nous travaillions avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme, nous restons dépendants des prestations des sociétés extérieures.Nous voulons donc remercier nos annonceurs. Leur confi-ance est d’autant plus grande que MEDIAPOST, filiale de la POSTE, n’a pas distribué ce numéro 1, ce qui aurait pu entamer la motivation de nos partenaires à communiquer dans ce support. Notre plus grand regret, quand à nous journalistes, est d’avoir écrit de nombreux articles en pen-sant aux lecteurs, sans que ces derniers aient finalement la chance d’en profiter.Mais vous pouvez toujours lire ce 1er numéro sur internet à l’adresse suivante : http://www/issuu.com/vs-m

La rédaction

NB : MEDIAPOST, qui continue à nier l’évidence, en dépit des preuves dont nous disposons, nous retrouvera à l’audience du tribunal de commerce prévue le 27 mars 2012.

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4 société

bougies parfumées Durance 13,50€ - C’est tout Naturel

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“Après le temps de la soupe......vient celuide la sape !”

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5 shopping

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gastronomie 6 société

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la recette du chef : Ravioli aux

langoustines et fleurs de courgette

Pour les pâtes :

Semoule de blé fine 1 kg~

3-4 œufs~

Farine~

Sel, eau

Pour la farce :

Langoustines fraîches~

Court-bouillon~

Fleurs de courgette~

Parmesan~

Crème~

Sauce napolitaine~

Basilic

Ingrédients :

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d’Italiens qui viennent ! »

Pour le futur, le patron de La Dolce Vita veut monter de niveau : finito la pizza (« ici on vient pour des plats plus raffinés ») et avanti le piano pour des soirées musicales. Le lieu s’y prête car, au deuxième étage, une grande salle de 150 couverts peut désormais être louée pour des anniversaires, ma-riages ou soirées privées. Mais si on aborde avec lui la question d’un futur encore plus lointain, Giulio avoue vo-lontiers son dessein de retourner dans sa chère Italie… Avec le soleil, la mer pas loin : la dolce vita !

A la Dolce Vita, beau rime avec bon

Restaurant La Dolce Vita 34 avenue du Général de Gaulle (Saint Mandé)

Un lieu élégant où l’on goûte à un délicieux mélange de saveurs italien-nes et françaises.

Quand il s’agit d’élégance, les Italiens savent s’y prendre. C’est ce qu’on pense quand on rentre dans le restaurant La Dolce Vita de Saint Mandé. Le patron, Giulio Graziano, nous accueille dans un (ça va sans dire) élégant costume bleu. Ayant ouvert ce lieu de classe il y a seulement huit mois, il tutoie pour-tant déjà tous ses clients. Avant, Giulio tutoyait aussi les stars, et tout d’abord Dalida, pour avoir été pendant 20 ans le patron du célèbre Moulin de la Ga-lette de Montmartre. Aujourd’hui, il a choisi Saint Mandé parce que « c’est une ville extraordinaire, propre, les gens sont agréables » raconte-t-il avec son accent italien.

Les rideaux rouges et, sur les murs gris, les photos en noir et blanc des acteurs italiens des années 50-60 (Sofia Loren,

Marcello Mastroianni…) : à la Dolce Vita, tout évoque le mythe. La cuisine est un mixte de tradition française et italienne. Le chef Faouzi Haroumi, est tunisien, et « il Signor Giulio » lui a tout appris. A commencer par les ba-ses de la cuisine italienne : les pâtes faites maison, les sauces, le tiramisu. Et aussi quelques touches de cuisine toscane comme le filet de bœuf aux cèpes, ou le ragoût de loup aux pru-neaux. De Toscane, viennent aussi les vins que Giulio choisit pour la cave de la Dolce Vita.

La clientèle du restaurant est variée, entre les personnes âgées qui vien-nent, à l’heure du déjeuner, se mé-langer avec les hommes d’affaires et les jeunes couples du quartier, le soir. « Nous sommes complets tous les jours depuis avril ! » sourit Monsieur Graziano « et il y a aussi beaucoup

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Les pâtes :Mélangez, travaillez bien jusqu’à obtenir une pâte lisse et laissez ensuite reposer pendant 2 heures. Étalez-la et coupez-la en bandes, puis découpez des carrés.

La farce :Plongez 1 minute les langoustines dans le court-bouillon et décortiquez-les. Récupérez la chair, mélangez-la aux fleurs de courgette mixées et au parmesan. Posez la farce dans les carrés de pâte et fermez-les pour obtenir les ravioli. Utilisez le jus de cuisson des langoustines, rajoutez-y la crème, la sauce napolitaine et le basilic. Laissez réduire la sauce…. et assemblez les ravioli !

federica quaglia

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VSM a beau être gratuit, on voudrait bien vous le faire payer quand même, mais comme vous êtes pour la plupart doués d’un bon sens hors de commun, nous n’avons pas encore réussi à vous convaincre de ce que l’irraisonnable est parfois le choix le mieux avisé..C’est pourquoi nous avons décidé de manier la carotte (un légume orange vif, qui rappelle les couleurs de VSM).Nous proposons donc aux 15 premiers abonnés une entrée gratuite pour le salon Vivre Autrement (voir l’article au début de ce journal, en section Environnement).

Pour bénéficier d’un abonnement d’un an au journal VSMVeuillez nous adresser vos coordonnées (nom, prénom et adresse) sur papier libre accompagnées d’un chèque de 27 € (3€ x 9 mois) à l’ordre de Vents d’Est éditions et publications, sous enveloppe correctement affranchie, à l’adresse suivante : Vents d’Est éditions et publications, 7 rue raymond du Temple, 94300 Vincennes

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société gastronomie 8

federica quaglia

Ingrédients : Choux :

5 Kg~

Oignons émincés : 1kg

~Pommes Golden :

1kg ~

Bouillon de porc : 5l~

Vin blanc : 2l~

Graisse de canard ~

Sel de Guérande~

Baies de genièvre~

Mignonnette de poivre ~

Lavez bien le choux à 3 reprises.

Mélangez-le au reste de la préparation.

Enfournez le tout au four en vapeur à 200°C, pour une durée de 2h30.

Pour le reste (la viande), reportez-vous au texte ci-contre et/ou venez nous consulter et nous regarder faire.

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1,2,3... prêts ? à Table ! Table des Troys, 2 Bis Avenue Paris (Vincennes)

L’un des trois patrons, ancien boucher, est un amoureux et un spécialiste de la préparation des viandes. S’épanchant sur ces mets, la Table icelle est de qualité, et qui plus est, familiale.

La recette du chef :

Choux en choucroute

crédits photos Federica Quaglia

ou gibiers l’hiver, des plats plus légers l’été, comme les grillades ou les tarta-res. En ce moment, la choucroute est reine. Tout un plat, se dit-on, surtout quand on entend le patron égrener avec précision toutes les étapes de la longue préparation. « Attention, nous achetons porc, poitrine et jambon-neau, crus et bruts, c’est-à-dire pas préparés ». Après c’est un vrai travail d’orfèvre qui commence : salaison de la viande, piquage, cuisson lente au four pendant 8-9 heures. Ensuite, on prépare le chou et les pommes. Au final, on garde tout dans la gelée qui s’est formée et qui conserve la chou-croute. « Il faut une semaine pour la préparer ! » rit Claude.

Et c’est un peu la clé du succès de la Table des Troys qui, le week-end, est toujours pleine. Les trois associés ont voulu une cuisine ouverte sur la salle : « On voit ce qui s’y passe, cela donne confiance aux clients ». L’autre ingré-dient de cette confiance est bien sûr le produit : tout est frais et fait maison. Il en va de même pour les glaces, autre grande spécialité de ce restaurant, avec plus de 30 parfums différents. « Il y a des clients qui viennent exprès pour nos glaces ! Elles sont toutes ri-goureusement naturelles, sans arômes et sans colorants ». C’est justement un des projets de la maison, peut-être, d’ouvrir un magasin de glaces. « Mais ce ne sera pas moi qui le réaliserai » confie Claude. « Moi j’ai fait ma car-rière, place aux jeunes ! »

Le père, le fils et le chef : trois comme…troys, en français ancien. Trois associés, donc, pour cette table de Vincennes qui propose une cuisine simple et tra-ditionnelle avec comme base toutes sortes de viandes.Ancienne pizzeria rachetée par le père, Claude Gaudain, la Table des Troys c’est 85 couverts dans un emplacement idéal face au château. « L’environnement est très agréable » explique Claude, « il y a le château et le bois. C’est la campagne et la ville à la fois ! »La campagne, lui qui vient d’une famille de paysans de l’Anjou, il l’a connue, même si cela remonte à 20 ans. Francis Da Cunha, le chef, également associé, est originaire du sud de la France et travaille avec la famille Gaudain depuis longtemps. Avec le fils de Claude, Sé-bastien, ils forment ce trio qui est l’âme du restaurant.Claude est boucher depuis 25 ans. Un métier que l’on n’arrête jamais vrai-ment. C’est en effet lui qui travaille les pièces de viande achetées entières aux grossistes. Cela leur permet de faire baisser les prix mais aussi de faire le choix de la qualité : « Chaque morceau a sa particularité » raconte Claude, avant de confier tout simplement « c’est mon métier », plein de cette as-surance mêlant professionnalisme passion. C’est ainsi que le restaurant propose une large variété de viandes en fonction de la saison : choucroute

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9 environnement société

accessible pour tous », qui feront la passerelle vers le souci de la qualité et du mode de vie (le bio). Car c’est ainsi : la vague bio est bel et bien fille de la vague verte, et c’est cela « Vivre Autrement ». On ne sera donc pas sur-pris de trouver aussi ici une centaine d’ateliers-conférences sur des thèmes aussi savoureux que « Mémoire, santé et énergie retrouvées par l’agriculture et le jardinage bio-holistique » ou « Le lait de jument vivant : effets comparés du lait de jument crû, pasteurisé, ato-misé », sans compter la cinquantaine d’ateliers pratiques et créatifs pour pe-tits et grands : œnologie, méditation/arts martiaux, mais aussi gastronomie et troc de savoir faire... Changer, oui, mais seulement pour le meilleur !

Toujours sceptiques ? Le salon invi-tera des experts à dresser un état des lieux de l’agriculture biologique, mais aussi de l’Emploi dans ces domaines : biodiversité, recyclage, traitement des eaux, éco-habitat, énergies renouvela-bles, services et produits responsables. Car après la vague verte, c’est l’écono-mie verte qui gagne du terrain ! Quoi de mieux en effet qu’un petit monti-cule de billets verts pour préparer ses vieux jours, quand viendra le temps de se remettre… au vert !

Jonathan Suissa

Parc Floral de Paris (Paris 12e)Du vendredi 16 au lundi 19 mars 2012Tarifs : entrée à 7 € (donnant accès aux stands et ateliers) ou gratuite pour les moins de 25 ans, chômeurs et étudi-antsAteliers cuisine à 2 € (inscription sur place 45 mn avant l’atelier)Consigne gratuite

Pour soutenir le projet d’une véritable transition « éco-res-ponsable », la tendance ac-tuelle n’est pas uniquement politique. Elle se profile de-puis quelques temps sous la forme d’un nouveau mode de consommation et de vie tout à fait satisfaisants. Une autre vie est possible, et il suffit peut-être de changer d’optique pour en avoir un aperçu. Ou bien, tout simplement, d’aller au Parc Floral lors du salon Vivre Autrement, du 16 au 19 mars prochains…

L’urgence de la crise écologique, no-tamment climatique et énergétique, se fait ressentir très fortement depuis 10 ans. Et peut-être pas seulement du fait du coup de projecteur médiatico-politique : avec la mondialisation, no-tre monde est devenu un village. D’où peut-être l’association du critère éco-logique avec la question sociale, et no-tamment celle des conditions de tra-vail dans les pays du « Sud », donnant lieu à la création du label « commerce équitable ».

Si vous vous sentez déjà concernés, sachez que le salon Vivre Autrement

proposera des conférences sur des thèmes incontournables : « le respect des droits de l’homme dans les pays producteurs », « les moyens de consom-mer responsable via les sites internet », « le bilan écologique de la maison in-dividuelle », « la question de la concur-rence ou de la complémentarité entre commerce équitable de produits du Sud et production relocalisée au Nord », ou encore « le traitement des eaux usées ».

Si le technico-technique ne vous concerne pas (encore ?), de nom-breux stands sauront vous ravir avec des produits issus de la biodiversité, mais aussi de nouveaux thèmes de conférences légèrement différents : « la réutilisation/recyclage dans la mode et le design », « la solidarité par le bénévolat, le don et l’épargne », ou encore « la relocalisation agricole, pour une alimentation bio et de proximité

Quand avenir rime avec plaisir…

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L’immobilier n’échappe pas au lowcost, une autre façon de vendre des biens avec des commissions réduites. Le phénomène prend de l’ampleur. Deux agents immobiliers du secteur ont bien voulu répondre à nos questions. Regard croisé.

Révolution ou tempête dans un verre d’eau ? Il est peut-être un peu trop tôt pour tirer un bilan. L’immobilier « low-cost » rencontre un succès grandissant, concurrençant les agences classiques mais offrant aussi une autre vision du métier.

L’immobilier lowcost en question

Mais qu’est-ce donc que le low-cost, en matière d’immobilier ? « Nous sommes lowcost par les prix proposés mais la qualité du service est là » expli-que Patrick Baulu, agent immobilier chez 123webimmo. En effet, lors de la vente d’un bien, les commissions sont réduites de 1 à 3 % au lieu de 5% ou plus. Un point régulier est fait par mail sur les contacts, les visites, le site sur lequel le bien est en vente, « cela offre une visibilité du client. Je montre les biens aux futurs acheteurs, j’accompagne la vente dans toutes les étapes. »

Ce type d’agences n’a, en général, pas pignon sur rue. Leur terrain d’investi-gation est la toile. Même si certaines agences lowcost ont un magasin où ils présentent les biens à vendre, on n’y trouve alors généralement qu’un seul employé, pour accueillir les clients.

Quoiqu’il en soit, le lowcost signifie une réduction considérable des frais de gestion. Pour PatrickBaulu, « Ne pas avoir de boutique fait baisser les coûts. De plus, nous refusons l’ex-clusivité. Je travaille de chez moi, et je me déplace. » Son site, le réseau 123webimmo, annonce une réduction des coûts du service de 50 à 70 % pour le consommateur.

Vous vous en doutez, la vision n’est pas la même pour un directeur d’agence plus traditionnelle. Pour François Man-sana, Directeur de l’agence du Château à Vincennes : « Moi, j’ai des commer-ciaux, des frais, des charges sociales. C’est très compliqué de travailler avec des commissions au rabais. Cela nuit à l’image de la profession. »

Les agents qui travaillent pour l’immobilier lowcost sont-ils à la hauteur des enjeux ? Pour Patrick, du réseau 123webimmo, cela ne fait aucun doute. « Je suis agent immobi-

immobilier société

lier professionnel, possesseur d’une carte de transaction, qui me donne la responsabilité de gérer l’achat ou la vente d’un bien. »

Côté agence classique, on insiste sur l’importance d’une formation solide des agents. Car aujourd’hui, les régle-mentations évoluent beaucoup et, si l’acheteur ou le vendeur est prudent et veut (vraiment) faire la meilleure affaire possible, ce sera un point à ne pas négliger. Le directeur de l’agence du Château nous l’explique ainsi: « Vendre un bien n’est pas simple, alors nous simplifions la vie des acheteurs et des vendeurs par rapport à toutes les démarches. Et puis quand vous vendez un appartement, vous vendez l’espace intérieur mais aussi les parties communes, les travaux de l’immeuble, les charges de copropriété, les travaux votés, le quartier, le voisinage… On essaie d’anticiper les choses. » C’est un métier quoi !

Alors le lowcost, phénomène de mode ? Là encore, les points de vue divergent même si nos deux spécialis-tes de l’immobilier reconnaissent qu’il peut y avoir, sur le marché, de la place pour les deux types de gestion, à plus ou moins long terme. Patrick Baulu constate que « les réseaux des agents immobiliers lowcost se développent énormément.», tandis que pour Fran-çois Mansana : « C’est un phénomène de mode, les gens qui ont des agences de ce type ne pourront durer dans le temps. On peut toujours s’installer mais l’important est de durer. »

(ndlr : ah lala, heureusement qu’ils ne vivent pas dans la même ville, ceux-là, sinon gare à la guerre froide !…)

Sophie Le Renard

Page 11: Journal VSM n°3 (mars 2012)

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lui a permis de développer son esprit d’analyse et sa capacité à s’adapter. Si ce n’est la passion qu’un étudiant peut avoir pour l’ingénierie, la finance ou la chose publique, rejoindre une grande école représente aussi l’op-portunité de trouver facilement du travail. Selon l’enquête Insertion 2011, quelques 80% des diplômés des gran-des écoles sont en poste moins de 2 mois après leur sortie de l’école. Un taux qui sonne effectivement comme une valeur refuge…

ROMAIN GIRY

À travers ce guide pratique sur les grandes écoles, nous avons souhaité approcher les réalités quotidiennes de ces formations tout en fournissant des pistes de réflexion sur l’intérêt et les différentes manières de les intégrer.

Avec le temps, la notion de « gran-des écoles » a fortement évolué Au XVIIIème siècle, les grandes éco-les ont été créées pour répondre aux grands besoins de la nation : le corps des Mines, des Eaux et des forêts, les Forces armées françaises, l’Administra-tion centrale… Au fil des ans, le nombre d’opérateurs regroupés sous le sigle « grandes écoles » offre un paysage radicalement différent. Maintenant, les grandes écoles désignent commu-nément les formations de haut niveau (bac+5) opérant une sélection forte à l’entrée. Il peut s’agir des écoles d’in-génieurs ou de commerce, des écoles normales supérieures ou vétérinaires, etc. L’association CGE (Conférence des Grandes Ecoles) participe à l’identifi-cation de ces établissements selon des critères bien précis (diplômes recon-nus par l’Etat, formation en 5 ans,…).

Les grandes écoles s’ouvrent pro-gressivement au plus grand nombreElles ont la réputation d’être réservées à une élite « bien née » et de favoriser la reproduction sociale parmi les clas-ses dirigeantes. En effet, les grandes écoles n’accueillent que les meilleurs élèves. Délégué général à l’association CGE (Conférence des Grandes Ecoles),

Pierre Aliphat estime pourtant que les « grandes écoles fonctionnent sur un principe républicain bien connu : le mérite. Si l’élève réussit le concours d’entrée, il peut les intégrer ! » Et en tout état de cause, aujourd’hui plus que jamais, l’accès aux grandes écoles semble tout de même de rigu-eur pour embrasser certaines carriè-res. En effet, les 230 grandes écoles re-connues par la CGE concentrent près de 40% des masters délivrés chaque année en France.

Pour quelles raisons s’inscrire dans une grande école ? Aujourd’hui ingénieur chez IAC, une so-ciété de conseil, Colin Silvestre a choisi d’intégrer Centrale Lyon « d’abord pour se prouver qu’il avait les moyens le faire et aussi pour avoir une liberté de choix dans son métier »... L’ensei-gnement qu’il a reçu (à base de projets en équipe et de voyages à l’étranger)

Formation, emploi, les grandes écoles décryptées !

Pour devenir ingénieur, directeur financier, voire conseiller d’Etat, le chemin est normalement tout tracé, c’est celui des grandes écoles. A l’heure où la crise de l’emploi inquiète tant les Français, ces formations apparaissent comme une valeur refuge pourles jeunes. Dès lors, il convient de se poser les bonnes questions : ces grandes écoles sont-elles seulement réservées aux « meilleurs élèves » ? Sont-elles indispensables pour réussir ?

société 12dossier grandes ecoles

Ce qu’il faut savoir sur les classes préparatoiresAvant d’intégrer une grande école d’ingénieurs, de commerce ou une ENS (Ecole Normale Supérieure), nombreux sont les élèves qui suivent des classes préparatoires. D’une durée de 2 ans, ces « prépas », comme on les appelle, se répartissent en 3 filières : économique, littéraire et scientifique. Ces formations se caractérisent par un emploi du temps et un rythme scolaire très exigeants. Comme le précise Colin Silvestre, ancien étudiant en prépa math sup/math spé au Lycée du Parc (Lyon) : « je partageais mon temps entre le travail et le repos. Pour réussir, je savais que je devais faire des sacrifices ! » Des sacrifices qui ser-vent notamment à emmagasiner une masse gigantesque de connaissances et à acquérir des méthodes de travail rigoureuses.Pour les éventuels candidats, attention ! Une « prépa » n’est pas accessible par concours mais bien sur l’évaluation du dossier scolaire. Les notes de première et du 1er trimestre de terminale, mais aussi les remarques des professeurs, sont scrutées à la loupe par les établissements. Et ne vous y trompez pas : pour ac-céder à certains établissements prestigieux, les prépas sont tout simplement incontournables…

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Parce qu’elles tissent des liens étroits avec les entreprises, une grande majo-rité d’écoles d’ingénieurs permettent à leurs étudiants de décrocher rapide-ment un emploi. Pourtant, d’une école à l’autre, la qualité de la formation peut être très différente.

La crise ? Connaît pas. Plus que jamais, les écoles d’ingénieurs s’imposent comme un sésame anti-chômage. Sans compter qu’elles garantissent un salaire moyen, pour les débutants, d’environ 33 000 euros brut. Et ce n’est pas tout ! A en croire la Conférence des Directeurs d’Ecoles Françaises d’Ingé-nieurs (CDEFI), les besoins des entre-prises sont largement supérieurs au nombre d’étudiants formés. Dès lors, le challenge pour les postulants est de trouver la formation idéale dans une jungle de quelques 200 établis-sements accessibles post-bac ou à bac +2. Les concours, l’enseignement et la notoriété ne sont en effet pas les mêmes, et si la moitié des écoles affiche des frais de scolarité à peine supérieurs aux universités, ils peuvent grimper jusqu’à 40 000 euros dans une poignée d’établissements. A titre d’exemple, avec ses 82% d’étu-diants embauchés deux mois après l’obtention de leur diplôme et pour un premier emploi rémunéré en moyenne 38 900 euros annuels, les statistiques de l’Université technologique de Com-piègne, l’une des écoles d’ingénieurs post-bac figurant régulièrement par-mi les mieux classées (voir encadré), font rêver. Elles représentent l’abou-

tissement d’un enseignement tourné vers le monde de l’entreprise et vers l’international (12% de ses jeunes di-plômés sont recrutés à l’étranger). Les gros « plus » de cette école publique : l’accompagnement personnalisé tout au long de la scolarité et la constitu-tion d’un réseau professionnel dès la première année.

Un double diplômeL’INSA de Rouen, comme la plupart des autres écoles, multiplie les par-tenariats avec des établissements étrangers (plus d’une centaine) : tous les étudiants sont invités, via les pro-grammes Erasmus et Crepuq, à s’im-prégner de la culture professionnelle d’un autre pays. « C’est obligatoire », souligne-t-on à la direction. Et les étu-diants peuvent alors quitter l’école avec un double diplôme obtenu en Angleterre, en Allemagne ou au Brésil.« Notre formation est construite en fonction des besoins des industriels ». Voici ce que promet Pascale Ribon, di-rectrice de l’ESTACA de Paris, une école formant des ingénieurs multidiscipli-naires spécialisés sur le secteur des transports. Une spécialisation qui fait mouche chez les recruteurs…Insertion rapide, séjours et études à l’étranger, formation prisée par les entreprises : autant de critères que le candidat doit évaluer avant de pos-tuler dans une école. Pourtant, même s’il a déjà été admis en classe prépa-ratoire, il doit être conscient d’une chose avant de postuler : il va falloir se dépasser ! En effet, lors des concours d’entrée, les meilleures écoles d’ingé-nieurs ne sélectionnent en moyenne qu’un candidat sur 6.

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Ingénieurs - Toujours le vent en poupe !

Ecoles bac +21. Polytechnique2. Ecole Centrale Paris3. Ecole des Mines ParisTech4. Ecole des pont ParisTech5. Télécom Paris Tech

Ecoles post Bac1. Insa Lyon2. UTC Compiègne3. Insa Toulouse4. Insa Rouen5. CPE Lyon

Deux questions à NesimFintz, fon-dateur de L’école internationale des sciences du traitement de l’informa-tion (EISTI)

Quelle sont les particularités de cette école ?« Je voulais régler un problème d’in-compréhension entre les ingénieurs et les gestionnaires. J’ai mis en pla-ce une école à double compétence : scientifique et commerciale. Elle est classée 41e sur 152 écoles d’in-génieurs. Le prix de l’année est de 6620€ pour 600 heures de cours. »

Quels sont les diplômes et les taux de réussite ?« Nous délivrons des titres d’ingé-nieurs maths ou informatique mais nos étudiants ont une grosse partie de management. 100% des étu-diants signent un CDI à la sortie : l’informatique n’est pas un secteur touché par la crise. »

SYLVAIN HENRY

Le classement de L’Etudiant

YONAH PECNARD

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Sciences Po, ENS, ENA, IRA… ces forma-tions ont vocation à vous propulser jusqu’aux postes les plus prestigieux de la fonction publique. Mais parce que ces grandes écoles ne débouchent pas directement sur des emplois, plutôt que de donner des statistiques ou des généralités, intéressons-nous à 2 étu-diants issus de ces parcours et à leurs trajectoires (radicalement opposées).

Guillaume et Marc sont issus de la même promo Sciences Po Toulouse. Ils avaient déjà suivi la même prépa, celle de l’Institut Catholique de Paris. « Elle coûte le prix d’une fac, et c’est très bien : la preuve, j’ai été pris à Tou-louse ! », nous dit Guillaume. Avant d’ajouter : « Mais l’enseignement ne m’y a jamais passionné. En fait, j’ai surtout aimé mon année à l’étranger. » Fondu de cinéma, il se sert de Sciences Po comme d’un tremplin vers le Mas-ter Médias de l’ESCP (Ecole supérieure de Commerce de Paris) : « Aujourd’hui, je fais mon business-plan pour ouvrir une cave à bière ! » Premier constat : Sciences Po forme les esprits mais n’empêche pas le développement des vocations personnelles.

ROMAIN GIRY

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Marc, lui, a suivi la voie royale. Après Toulouse, il a intégré l’Institut Régio-nal d’Administration de Lyon, « L’ ENA en moins bien, en fait ! Au niveau des cours, on est dans l’administratif pur et dur ! A Sciences Po, le programme est vachement plus généraliste ; à l’IRA, on forme des fonctionnaires ! » On y entre sur concours, avec un di-plôme de 2e ou 3e cycle ; la formation y dure un an, avec deux stages en admi-nistration de trois mois. « C’est énor-mément de travail, mais en sortant on est blindés ! »Maintenant, Marc est auditeur au Conseil d’État. Quoi de plus normal ?

Alors, Sciences Po, ça fait juste bien sur un CV ou ça permet de faire une école généraliste en attendant de trouver sa voie (« royale » de préférence) ? Il semble bien que tous les destins peu-vent se côtoyer sur les bancs de l’am-phi. Guillaume, une fois dehors, s’est demandé « et maintenant ? ». Marc, lui, aspirait déjà à une grande carrière dans la haute fonction publique : pari gagné.

MAXIME JACQUET

Répondre aux besoins des entreprises ! »

Entretien avec Pierre Aliphat, Délégué général de la CGE

Tous les élèves peuvent-ils espérer intégrer une grande école ?« Les grandes écoles ne sont pas réser-vées aux élites, mais seuls les élèves qui travaillent et obtiennent de bons résultats peuvent prétendre à les in-tégrer. Par ailleurs, comme la France a besoin de recruter environ 40 000 ingénieurs par an, les grandes écoles sont prêtes à ouvrir plus largement leurs portes. »

Qu’est-ce qui distingue les grandes écoles des autres formations ?« Les grandes écoles ont cette faculté d’adapter leurs enseignements au monde qui les entoure. A travers des cours souvent très axés sur la pratique et dispensés par des intervenants pro-fessionnels, elles dotent leurs élèves d’un esprit critique et de compétences qui répondent directement aux be-soins de l’entreprise. »

Quels sont les challenges que sou-haite relever la CGE ? « Les candidats aux élections présiden-tielles de 2012 devront se prononcer sur l’avenir de l’éducation dans la so-ciété française. Le 7 février, nous allons publier des propositions visant à amé-liorer les systèmes de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur … Nous espérons que ces propositions seront entendues. »

dossier grandes ecoles

Grandes écoles et fonction publique :destins croisés de 2 étudiants

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Pour bien étudier sans se ruiner : les véritables alternatives aux Grandes EcolesL’Université Paris-Est Créteil cache bien son jeu car malgré ses apparences de fac de banlieue : 90% des étudiants en master marketing décrochent des postes dignes des diplômés d’HEC ou de l’ESSEC. Dans la même veine, on peut parler du célèbre « 204 » de Dau-phine, du master commerce et mana-gement international de Paris-II Assas ou celui de Paris-IV Celsa. Un point commun à la réussite de leurs jeunes diplômés : un écrémage sévère à l’en-trée. Sinon, on a toujours la possibilité de tenter des études lowcost, comme celles proposées par l’école MBS, dont les frais de scolarité tournent autour des 3000€. Problème : pour être ren-table, ces écoles ont tendance à aug-menter les effectifs !

Comment faire le choix de votre école de commerce ? Tout d’abord, il faut s’y prendre à l’avance (en janvier dans l’idéal) pour être certain de ne pas rater les concours qui commencent généralement en mars. Dès lors, il faudra étudier les plaquettes, regarder les destinations à l’étranger qui sont proposées, les par-tenariats avec les entreprises... Il est parfois plus qu’utile de se rendre aux journées portes ouvertes pour discuter avec les professeurs, les élèves et l’ad-ministration. Enfin, écumer les forums sur Internet est un autre bon moyen de se faire une idée de l’école.

YONAH PECNARD

TOP 10 en Ile-de-France (source : L’Etudiant)1.HEC à Jouy-en-Josas2.ESSEC à Cergy-Pontoise3. ESCP Europe à Paris4. IESEG5.ESSCA6.ESG7.ESCE8. EBS9. ISC10.ISG

L’ESSEC Cergy : le prestige fait école

L’ESSEC forme des managers en 4 ans. Elle délivre un BBA (Bachelor in Business Admi-nistration). Son coût : 10 000€. Les étudiants peuvent obtenir des bourses, des prêts, ou se financer avec l’apprentissage. Les bacheliers sont sélection-nés sur concours. En 2011, 4176 candidats ont tenté leur chan-ce pour 710 admissibles. Au final, 199 ont été reçus. Leurs profils : 54 % bac S, 44 % bac ES tandis que 2 % viennent d’autres filières. Les diplômés ont trouvé un emploi généra-lement 4 mois après la fin de leurs études pour un salaire annuel moyen de 36000 €. Ils travaillent dans le commerce, le marketing, la gestion...Pour ce BBA, l’ESSEC est classée n°1 des écoles post-bac en 4 ou 5 ans par le magazine L’Etu-diant.

JEAN-CHRISTOPHE LE BLEVEC

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De nos jours, les grandes écoles de commerce jouissent d’un prestige exceptionnel auprès des recruteurs. Le parcours y est difficile, les études sont chères mais le diplôme ouvre bien des portes. Est-ce le cas dans toutes les écoles d’Île-de-France ?

Contrairement aux idées reçues, les études de commerce ne sont pas ré-servées à une élite. Cela dépendra de l’établissement que vous visez ! L’ES-SEC et HEC sont les écoles qui cultivent l’excellence et constituent un vivier de recrutement privilégié pour de presti-gieuses entreprises.

S’il est de coutume de dire que les bancs des écoles de commerce sont principalement usés par les enfants des cadres, de nombreuses initiatives tentent aujourd’hui de favoriser le brassage socio-culturel, à l’image de ces fondations privées qui soutien-nent les étudiants rencontrant des difficultés financières. Car il ne faut pas se leurrer. La plupart des grandes écoles de commerce ont des frais de scolarité s’élevant rapidement au-des-sus des 5000€ par an. A l’ESSEC, cela s’explique par « un corps enseignant de qualité et des structures d’accueil à la pointe de la technologie » selon ses responsables.

Outre les deux établissements déjà ci-tés, on pourra se tourner vers des éta-blissements généralistes ou des éco-les spécialisées. Une trentaine d’entre eux figurent régulièrement dans les classements des magazines. Ils ont pour la plupart un statut consulaire – c’est-à-dire qu’ils sont placés sous le contrôle des Chambres de commerce ou de l’Université.

Comment bien choisir son école de commerce en en Île-de-France ?

dossier grandes ecoles

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www.cifacom.com

Année préparatoire en communication VisuelleBTS Communication Visuelle

BTS Audiovisuel (options : Image, Son, Production, Montage)Bachelor Réalisateur Audiovisuel Multimédia (Bac+3)

Techniciens du web (Bac+2)Bachelor Webdesigner / Designer Multimédia (Bac+3)Bachelor Développeur Web (Bac+3)

Année préparatoire Multimédia – 3DBachelor Infographiste 3D Temps Réel (Bac+3)

Formations en alternance ou en classiqueAccessible de Bac à Bac+2

COM’ VISUELLE AUDIOVISUEL MULTIMEDIA 3D TEMPS REEL

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Si Internet représente un important gisement d’emplois, seule une poi-gnée d’écoles parisiennes forme les webmarketeurs, community mana-gers et autres gestionnaires des pro-jets web de demain. Pionnière sur ce créneau d’avenir, l’Hetic, qui se reven-dique comme « la grande école fran-çaise de l’Internet », vient de fêter ses 10 ans. « Notre force, c’est de combiner cours et projets d’entreprises réels », souligne la direction. De fait, l’Hetic, dont les coûts de scolarité avoisinent les 25 000 €, délivre un titre d’expert en ingénierie et management de la communication numérique en cinq ans. Mais il affiche aussi un taux d’em-bauche de 98% pour un salaire moyen de 35 000 euros brut…

Frais de scolarité similaires du côté de l’Institut de l’Internet et du multi-média (IIM), qui prépare en cinq ans des chefs de projets multimédias via une formation qui dépasse le seul cadre des nouvelles communications pour embrasser le marketing et le management. Petite dernière, l’Ecole européenne des métiers de l’Internet (EEMI) enseigne en cinq ans et pour quelques 9500 € par an tous les mé-tiers du web. Elle s’appuie sur la no-toriété de ses fondateurs, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marc Si-moncini, pour sécuriser l’avenir de ses étudiants.

Fibre créatriceParmi les écoles qui « poussent », cel-les de design attirent des étudiants à la fibre créatrice désireux d’esquisser les automobiles ou les flacons des

parfums de demain. Côté écoles publi-ques, retenons l’Ecole Nationale Supé-rieure de Création Industrielle (Paris) : « Notre insertion approche les 100% entre 3 et 6 mois après la sortie de l’école », affirme Licia Bottura, l’une de ses responsables. Côté privé, plusieurs jeunes écoles sont plébiscitées par les professionnels, telles l’Ecole Supérieu-re de Design de Troyes (voir encadré), le Strate College (Sèvres) ou l’Institut Supérieur de Design (Valenciennes), qui revendiquent des taux d’embau-che « à la sortie » supérieurs à 70%. « Il faut être ultra-motivés », prévient Philippe Delvigne, le directeur de l’ISD. A noter également que le coût annuel de ces écoles privées oscille entre 4500 et 6500 euros à l’année.

Dans la jungle des écoles de commu-nication, deux établissements font figure de poids lourds. Le point fort de l’ISCOM et ses 7 établissements : : la pratique professionnelle avec plu-sieurs stages obligatoires au gré des quatre années de scolarité (environ 5500 euros annuels). Celui de l’EFAP et de ses 4 écoles : son réseau, qui permet aux deux tiers des étudiants de décro-cher un emploi six mois après leur sortie. A condition de payer près de 7000 € à l’année. Comme quoi, savoir communiquer ça n’a pas de a un prix !

sylvain henry

Séverine Nomdedeu, directrice de l’Ecole Supérieure de Design de Troyes

« Un regard ! »

Bien sûr, le dossier scolaire doit être solide et le projet profes-sionnel étoffé. Mais Séverine Nomdedeu recrute avant tout « des personnalités et des tem-péraments ». « Certains jeunes peuvent s’ennuyer au lycée, confie-t-elle. Au-delà de leurs bulletins scolaires, je veux d’abord un regard, un terrain fécond. » L’ESD, rattachée à l’Ecole Supérieure de Commer-ce de Troyes, forme en cinq ans des designers ouverts sur le monde professionnel, pointus en économie, en marketing, en sociologie et même en poésie. Des étudiants capables ensuite de créer leur entreprise et de porter les innovations à venir. Et ça marche, puisque plus des deux tiers des diplômés trou-vent un emploi six mois après la sortie de leur école.

Sylvain Henry

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Design, web et comm’ : ces écoles qui deviennent Grandes…

Portés par de jeunes écoles en plein développement, les secteurs de l’Inter-net, du design et de la communication attirent des étudiants toujours plus nombreux. Les débouchés sont réels mais les coûts de formation peuvent grimper très haut. Non-passionnés s’abstenir.

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Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce ?« J’ai toujours aimé le contact humain, le travail en équipe... Au lycée, lorsque je me suis posé la question de mon orientation, il m’est apparu comme une évidence que je souhaitais tra-vailler dans la vente. Il me fallait alors trouver la bonne formation, suscepti-ble de m’aider à concrétiser mes aspi-rations. »

Comment s’est déroulé le processus de sélection d’entrée à l’ESCE ? « Juste avant les sessions de baccalau-réat, j’ai passé le concours Sésame, qui est un concours commun à plusieurs écoles post-bac et qui comporte des épreuves de synthèse, de logique ma-thématique, de langues… La révision du bac et la préparation du concours n’étaient pas forcément simples à gé-rer de front mais j’ai réussi à être ad-missible dans plusieurs écoles, avant de choisir l’ESCE. »

En quoi cette formation satisfait-elle à vos attentes ? « Tout d’abord, je me retrouve par-faitement dans le côté opérationnel mis en avant par l’ESCE, dans le sens où les élèves sont encouragés à faire de nombreux stages, ce qui leur per-met d’enrichir leur CV et donc d’être attractifs pour les futurs recruteurs. Autre aspect positif : nos cours sont résolument axés sur l’international. Non seulement nous avons l’opportu-nité de faire deux voyages de 6 mois à l’étranger, mais nous pouvons égale-ment passer des diplômes de langues.

En définitive, cette alternance entre cours, stages et expériences à l’étranger rend no-tre enseignement très vivant.

Vers quels métiers ou secteurs d’activité vous dirigez-vous ? « Je souhaite travailler dans l’immobilier, comme chargé d’affaires ou responsable de zones. »

Romain Giry

En tête à tête avec Alexandre Valentin, étudiant en 3ème année à l’ESCE (Ecole Supérieure deCommerce International) Paris. L’ESCE fait partie de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles

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Du cousu mainVous avez quelques milliers d’euros Dans sa boutique Arts et Décors, Philippe Militello redonne une seconde jeunesse à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une chaise ou à un fauteuil. Son credo : tradition, qualité et travail bien fait.

« Ici tout est fait à la main. Ce qui compte c’est la qualité » Philippe Mi-litello, tapissier à Vincennes « à 21 ans » (soit depuis 1985), est fier de son métier et des prestations qu’il offre à ses clients. Passez la porte de sa pe-tite boutique-atelier, Arts et décors, et vous aurez envie de vous plonger dans les nombreux catalogues de tissus. Un choix de couleurs, des matières, des motifs, qui n’attendent que de recou-vrir votre vieux fauteuil Louis XVI.

L’offre d’Arts et décors est large : ré-novation entière d’un canapé, réfec-tion de l’assise d’une chaise, pose de tenture murale, de voilages ou de

moquette… Philippe Militello s’associe avec d’autres corps de métier selon les besoins et travaille avec des peintres, des teinturiers d’intérieur et un ébé-niste, Laurent Proust (depuis 19 ans). « J’ai développé un réseau de profes-sionnels avec lesquels on se renvoie la balle, ça élargit l’impact. De plus, cela me permet d’indiquer aux clients des adresses de confiance. Les gens ont be-soin de valeurs sures et d’être rassurés » précise le tapissier.

Mais il lui semble également important de transmettre les clés de son métier à des jeunes apprentis : « J’ai des stagi-aires toute l’année » nous dit-il. Son fils de 17 ans a, d’ailleurs, choisi de suivre un CAP tapissier, ce qui ne manque pas de rendre « fier » son père.

Si les techniques de base du métier n’ont pas changé, les temps sont par-fois difficiles. « Aujourd’hui, les clients négocient tous les prix. Je dois donc souvent rogner ma marge » explique l’artisan. Mais cela ne l’empêche pas

de compter sur une clientèle fidèle, constituée en grosse partie de par-ticuliers. « Je veux proposer des tissus que l’on ne voit pas partout et surtout démontrer qu’un produit est là pour durer. »

Sophie Le Renard

Une idée de prix ?

Vous cherchez un tapissier pour re-couvrir un fauteuil Voltaire ? Il faudra compter dans les 350 €. Mais si votre fameux fauteuil est défoncé, alors ce sera plutôt 550 € pour refaire l’assise et 1100 € pour lui donner une seconde jeunesse (assise et dosseret).

pour la prospérité société19

Arts et Décors6 rue Defrance (Vincennes) Tél : 09.52.97.53.34 ou 06.07.88.53.97 Courriel : [email protected]

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culture 20 le luthier

L’histoire de LarghettoCela fait maintenant 10 ans que la lutherie Larghetto a ouvert et, comme toute belle boutique d’instruments de musique, c’est une formidable machine à rêves. Voici ce qu’ils m’ont inspiré, à leur corps défendant. Affa-bulons donc ensemble sur leur compte… !

l était une fois trois luthiers : Guillaume, Pa-trick et Jean-Paul.

Le premier avait de bons yeux et pratiquait donc les réglages et la réparation des instru-ments… Le second, restaurateur pointilleux, était constamment penché sur son ouvrage, de sorte qu’on ne le voyait généralement que de dos. Le troisième était patient et il avait une grande tolérance à la poussière en suspension ; il se mit donc à fabriquer ses propres instru-ments pour quatuors à cordes…

Les trois gaillards avaient trouvé refuge dans une très ancienne librairie musicale, où les ha-

bitants du village purent faire leur connaissance. Lorsque ces derniers découvrirent leurs talents, ils leur commandèrent de nombreux instruments, et c’est ainsi que les trois luthiers se décidèrent à ouvrir un atelier-boutique attenant à l’ancienne librairie qu’ils possédaient toujours (« Lar-ghetto »). Ayant allumé le feu de la musique dans le cœur des villageois, ils durent faire face à une forte demande et se mirent au négoce des instruments à cordes pincées (guitare) et frottées (vio-lon, alto, violoncelle, contrebasse).

Passionnés par leur travail, ils sélectionnaient avec attention les marques et les modèles d’ins-truments qu’ils revendaient (renvoyant même les exemplaires d’instruments qui ne correspon-daient pas à la qualité attendue) avant d’en assurer le réglage sur mesure. Chez eux, on trouvait toutes les gammes et toutes les tailles, mêmes les plus petites. Ils soignaient particulièrement celles-ci car nombreux étaient les enfants qui venaient les voir, pour le bonheur de leurs parents, tout enjoués à l’idée de voir leurs petits chéris leur succéder à la noble tâche d’entretenir la splen-dide flamme de la musique au clair de lune.

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culture21

Quand des enfants leur rendaient visite, les luthiers les recevaient avec égard, et, parce qu’ils étaient très familiers des professeurs du village, ils savaient ce qu’ils devaient conseiller aux jeunes apprentis pour corres-pondre aux attentes de leurs pédagogues : « réglages, qualité d’archets et d’étuis, choix des cordes »… L’apprentissage se finissait généralement sur la place de l’église, où, la nuit tombée, devant un feu copieusement nourri, le petit jouait non seulement pour satisfaire ses maîtres mais aussi pour faire danser tous les animaux de la forêt, tel un trouvère illuminant un milliers d’âmes du haut de son promontoire (celui des enfants, c’était Vincennes). En tout état de cause, Guillaume ne riait jamais quand il s’agissait de ce rituel, car il savait que les enfants qui n’arrivaient pas à le passer risquaient bien d’abandonner la voie de la musique à tout jamais.

Le luthier prenait donc le sujet très au sé-rieux. Il était plein de sollicitude pour ses amis les enfants. Presque autant d’ailleurs que son ami Olivier le lutin cordonnier qui avait inventé les fameux lacets sans fin tout spécialement pour le petit Poucet. Mais ceci est une autre histoire…

Jonathan suissa

Larghetto86 rue Raymond du Temple (Vincennes)

Tél. : 01 43 28 63 33 Fax : 01 48 08 53 23 Mail : [email protected]

le luthier

Page 22: Journal VSM n°3 (mars 2012)

Le beau,…Benjamin Moussay est une rock star. Non pas qu’il ait déjà partagé une ligne de blanche avec Mick Jager, mais il a tout de Jimi Hendrix : la coif-fure excentrique, une attitude pleine de fougue et une capacité quasi-in-stinctive à démocratiser et à rendre plus excitante un style de musique assez sage (pour Hendrix, c’était le blues, alors joué de manière tradi-tionnelle). Voila pour les apparences, voila pour le produit du phénomène Moussay. Quand on l’écoute, par con-tre, c’est une autre histoire : le métier de musicien lui serait tombé dessus par hasard, tandis que le jazz aurait été pour lui un choix. Doué d’un tou-ché nerveux et très efficace (peu de notes pour un résultat maximum), Benjamin Moussay est donc surtout un esprit libre, et un très bel esprit.

…la « brute »,…Techniquement inattaquable, Eric Legnini est surtout un homme dé-cidé. S’être frotté à la soul ou à la salsa avec la complexité d’un concer-tiste virtuose (plus récemment avec l’album The Vox, signé chez le mag-nifique label Discograph), cela relève en effet d’un acte de passionné mais aussi d’un pari sans concessions sur son public. Son nom a beau rimer avec celui de Roberto Begnini, notre pianiste est loin de nous soumettre à l’hilarité à laquelle nous a habitué le comédien italien au sourire inamov-ible. Car sa musique est si exigeante, si intriquée, qu’il faudra certaine-ment quelques écoutes à l’auditeur vierge pour y retrouver la trace de ces métissages entre jazz et soul, en-tre jazz et salsa, et tous les autres.

… et l’encadrant.Le cas De Wilde est encore très dif-férent. Dans un récent album, Fly (2010), qui faisait le pont entre jazz et musique électronique, Laurent De Wilde ne quittait pas son piano et acceptait de laisser un artiste de musique électronique (Otisto 23) dé-former ce qu’il jouait. Notre pianiste est volontaire. Il n’a pas l’orgueil mal placé. C’est donc un artiste généreux de sa personne et qui sert, d’abord et avant tout, la musique. Et ça tombe bien, puisque le maître d’œuvres de ces soirées jazz à Sorano se sentira certainement investi d’une certaine responsabilité quand à la réussite de ce concert en trio…

22 musique culture

Comment bâtir une scène jazz à VincennesLa directrice de notre cher espace culturel Sorano a confié à l’audacieux pianiste Laurent de Wilde la mission de donner à Vincennes une programmation jazz digne de ce nom.Or, une scène jazz ne devient significative que lorsqu’elle est le théâtre d’évènements particuliers, qui font date : des concerts d’abord risqués, associations improbables dont le résultat catapulte finalement à tout jamais les participants dans le firmament de l’histoire du jazz. L’idée d’un trio de pianistes (alternant entre piano, Fender Rhodes et orgue) avec Eric Legnini, Benjamin Moussay et Laurent De Wilde pourrait bien créer ainsi l’évènement, samedi 10 mars à l’Espace Daniel Sorano … Et voici pourquoi.

So, let’s roll… !

Le trio de pianistes se produira le samedi 10 mars à l’Espace Daniel Sorano, 16 rue Charles Pathé (Vincennes).

Renseignements : www.espacesorano.com

Jonathan suissa

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cultureagenda 23

discussion sur le thème « Entre pesanteur et légèreté », suivi de la projection de « Le Mollet de la danseuse » de Marie-Pascale Lescot. En lien avec le spectacle Lignes de corde (voir samedi 17). Cœur de Ville, salle des Aca-

démiciens. 14h30 et 16h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles.Conférence de la guirlande : La vie culturelle et artistique de la Belle-époque> Conférence de Dominique Aubert-Pavy (Archives Natio-nales). Salle André-Costes. 15h. Entrée

libre pour les adhérents, sinon 6 €. Informations : 01 48 57 30 22.Comptines> Voir le samedi 18 février. Bibliothèque Sud Alfred-de-

Vigny. 11h. Renseignements et inscriptions : 01 43 74 16 26. Bibliothèque Est Denis-Dide-

rot. 16h30. Renseignements et inscriptions : 01 43 74 66 43.Les Ptits Contes de Saison > Par la Compagnie « Sous le regard de la Lune ». Pour les 18 mois à 3 ans. Médiathèque municipale de

Saint-Mandé. 10h15 et 11h. Sur réservation à partir du 28 février sur place ou par téléphone : 01 49 57 78 44.Rencontres Démocrates fête ses 10 ans> Seront abordés l’éducation/transmission, le collectif et l’individu, la responsabilité, la nation…. Parmi les intervenants confirmés : Marcel Gauchet, Pierre Manent, Chantal Delsol, Monique Castillo, Dominique Schnapper…transmission, le collectif et l’individu, la responsabilité, la nation…. Parmi les intervenants confirmés : Marcel Gauchet, Pierre Manent, Chantal Delsol, Monique Castillo, Dominique Schnapper… Maison des associations.

De 14h à 19h. Renseignements et inscription gratuite (obliga-toire) au 01 43 65 17 10 / 06 26 86 01 57 ou à rencontresdemo-crates [at] yahoo.fr

Jusqu’au 8

Expo : ILOU Patio de l’ Hôtel de ville de

Saint-Mandé. Du lundi au jeudi de 8h45 à 12h et de 13h30 à 18h (17h le vendredi), et le samedi de 8h45 à 12h. Entrée libre

Jusqu’au 15

Expo : l’espace d’un regard, Henri Gaudin> Dessins de paysages, carnets et esquisses... Jeudi 8 à 19h, conférence de l’intéressé (archi-tecte de l’équipement «Cœur de ville» notamment) à l’occasion de la parution de son dernier livre L’Espace d’un regard. Auditorium Jean-Pierre-Mi-

quel. Du lundi au samedi de 8h30 à 19h (18 h le samedi). Entrée libre. Renseignements : 01 43 98 65 80.Expo : Femmes éternelles> Olivier Martel phototaphie depuis 35 ans des femmes des quatre coins du monde. Murs du cimetière ancien au

1 rue de Fontenay (Vincennes). Accessible librement et à toute heure.Expo photo : Bali, l’île jardin> Les Clubs Loisirs Découverte de Vincennes avaient organisé un séjour à Bali. Serge Clairet, de l’asso Vincennes images, a fait partie du voyage... Office de tourisme de Vincen-

nes. Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre

Lundi 5

Conférence Connaissance du monde : L’Inde actuelle Espace Daniel-Sorano. A 14h30

et 17h30. 7/8 €Concert : 4e anniversaire de l’orgue de l’Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé> Par les élèves et les profes-seurs du Conservatoire. Eglise Notre-Dame de Saint-

M a n d é . 1 9 h . R é s e r vat io n conseillée : 01 41 74 03 02.

Du lundi 5 au dimanche 25

Expo : Thomas Dupaigne, Pho-tographie panoramique

> L’ex-photo-journaliste tra-vaille essentiellement pour des magazines, des paysagistes ou des institutions et propose des oeuvres liées aux jardins ou paysages de 1 à 3m d’envergure. Vernissage jeudi 8 mars à 19h. Espace Daniel Sorano. Entrée

libre. Renseignements : 01 43 74 73 74.Expo : Cédric Lamarcelle, Mirage(s)> Photographies évoquant « la fugacité, l’ensorcèlement du monde et les pouvoirs heuris-tiques du rêve. » Galerie du Théâtre Sorano -

Espace Daniel Sorano. Entrée libre. Renseignements : 01 43 74 73 74.

Mercredi 7

Croc’Histoires> A 10h30 : pour les 2-3 ans. A 11h15 : pour les 3-6 ans. Salle du Bouche à oreille -

Médiathèque de Coeur de Ville. Entrée libreComptines> Voir le samedi 18 février. Bibliothèque Ouest Vincen-

nes. 16h30. Entrée libre. Rensei-gnements et inscriptions : 01 43 28 96 15.Conférence Connaissance du monde : Les Massaï Salle des Fêtes de l’Hotel de

Ville de Saint-Mandé. 15h. 5/6€. Réservation tous les jours aux Relations publiques de 14h à 17h (sauf vacances scolaires) uni-quement.

Du mercredi 7 au vendredi 9

Théâtre : La pièce manquante> « Grande parenthèse de plai-sir - et de rêveries, invitant à sautiller d’îlots en îlots sur les points de suspension de tous les possibles...» Espace Daniel-Sorano. 20h45.

12/15 €. Renseignements et réservations : 01 43 74 73 74 et espacesorano.com

Jeudi 8

Au cœur des savoirs : Les révol-tes arabes, une surprise stra-tégique en Méditerranée> Par Luis Martinez, directeur

de recherche à la Fondation nationale des sciences politi-ques. Auditorium Jean-Pierre-Mi-

quel. 14h30. 0/2/5 €. Renseigne-ments : 01 43 98 67 71 ou [email protected]é-philo des seniors : le rêve> Un goûter clôturera la rencon-tre. Résidence du 70 rue de Fonte-

nay (Vincennes). 15h à 16h30. Réservation obligatoire (8 pla-ces) : 01 43 98 66 90Conférence interactive : Le blé> Avec quiz (et cadeau).

Maison des associations. 18h30. 5 €Conférence santé : Comment se portent nos pieds> A l’attention des seniors, Animé par le docteur Servadio, et suivi d’un débat. Salle Robert-Louis - Cœur de

ville. 14h30. Entrée libreRencontre-dédicace> Dominique Lavau-Hurel pré-sentera et dédicacera son livre Le défi d’augustine, retraçant le destin d’une de ses ancêtres, Augustine Gignoux, femme entrepreneur du XIXe siècle. Club Foch. Renseignements et

réservation au 06 60 11 09 73.

Vendredi 9

Soirée noire Polar avec Antoi-ne Varenne, auteur Médiathèque municipale de

Saint-Mandé. 19h. Entrée libre

Du vendredi 9 mars au samedi 14 avril

Expo : Meyer Lazar - Le peintre juif de l’ École de Paris (1923-1995)> Retrospective du peintre majeur de l’expressionnisme parisien réalisée à partir de la collection Moshé-Naïm. Galerie Frémeaux. Du mardi

au samedi de 10h30 à 13h et de 14h30 à 19h. Entrée libre

Samedi 10

A p r è s - m i d i s u r l a da n s e contemporaine> Atelier du regard, moment de

Page 24: Journal VSM n°3 (mars 2012)

culture agenda 24

(gratuit pour les élèves du conservatoire). Réservations et renseignements au 01 43 98 68 68 ou à [email protected]érence : Budget et suren-dettement> Une rencontre proposée par L’union féminine civique et sociale. Maison des associations. De

14h à 16h30. Entrée libre.

Mercredi 21

Des clés pour comprendre la symbolique française> Thème de la séance : le dra-peau militaire français. Pavillon du roi. De 14h à 15 h.

Accès libre sur réservation dans la limite des places disponibles au 01 41 93 23 99. En savoir plus : www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

Jeudi 22

Café-philo des seniors : le sou-venir> Voir jeudi 8. Résidence 70 rue de Fontenay

(Vincennes). 15h à 16h30. Réser-vation obligatoire (8 places) : 01 43 98 66 90Heure musicale du conserva-toire> Voir jeudi 15. Salle Messiaen du Conserva-

toire. 19h. Entrée libre.Musique : Ballaké Sissoko et Vincent Segal> Un voyage introspectif au pays du jazz-world, où l’ins-trument traditionnel africain de l’un – la kora – mêle ses harmonies et ses sonorités à l’instrument classique par excellence de l’autre : le violon celle. Auditorium Jean-Pierre-Mi-

quel - Cœur de ville. 20h30. 17/20/29 €.

Sorano Jazz Trio : Krazy keys, avec Eric legnini, Benjamin Moussay et Laurent de Wilde> Orgue, Piano, Rhodes... pour trois claviéristes de grand talent et de renommée (voir les pages culture). Espace Daniel-Sorano. 20h.

1 2 / 2 2 € . R é s e r v a t i o n s : 01 43 74 73 74 et sur www.espa-cesorano.com

Dimanche 11

Concert : « Portraits croisés avec orgue »> Par l’Ensemble vocal Sequen-za 9.3 (12 chanteurs à Pantin et en Seine-St-Denis, dirigés par Catherine Simonpietri), et Tho-mas Lacôte à l’orgue. Avec un programme aux esthétiques très différentes : Moralès, Lotti, Buxtehude, Bach, Brahms, Fauré, Alain, Messiaen, Duruflé, Part et Escaich.

E g l i s e N o t r e - D a m e d e Saint-Mandé. 16h. 5 € (10 € par famille/couple)

Lundi 12

Concert : 4e anniversaire de l’orgue de l’Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé> Voir lundi 5. Eglise Notre-Dame de Saint-

M a n d é . 1 9 h . R é s e r vat io n conseillée au 01 41 74 03 02.

Du lundi 12 au vendredi 23

Encres & papiers : « bleue comme une orange »> 4e biennale sur les métiers de l’Estampe, avec de nombreuses démonstrations les 17 et 18 (samedi de 10h à 12h et de 16h à 18h, et dimanche de 16h à 18h). Salle des Fêtes de l’ Hôtel de

ville de Saint-Mandé. Entrée libre

Du mardi 13 au jeudi 22

Expo : Rose-Marie Garcia> Peintures. Patio de l’ Hôtel de ville de

Saint-Mandé. Du lundi au jeudi de 8h45 à 12h et de 13h30 à 18h (17h le vendredi), et le samedi de 8h45 à 12h. Entrée libre

Jeudi 15

Heure musicale du conserva-toire> Mini-concert d’une heure dont le programme est fixé le matin du concert, et qui permet aux élèves de se confronter à un public. Salle Berlioz du Conservatoire.

19h. Entrée libre. Renseigne-ments : 01 43 98 68 68 (pièce d’identité nécessaire pour accé-der à la salle).Soirée Portes Ouvertes du Rotary Club> Récital de musique classique par la pianiste Fanny Blayo qui interprétera des œuvres de Chopin, Debussy, Beethoven... Club Foch. 18h. Entrée libre,

cocktail offert. Renseignements : www.rotaryclubparisest.org

Du jeudi 15 mars au dimanche 15 avril

Exposition collective d’artistes contemporain> Véronique de Poulpiquet-Car-lucci et l’association Les Arts du Val de Vire proposent de décou-vrir les œuvres de quatre artis-tes, peintres et sculpteurs, dont certains sont plusieurs fois primés. Galerie Artedomus. Du mardi

au samedi de 10 h à 12h30 et de 15h à 19h. Renseignements : 01 43 28 75 60.

Vendredi 16

Parenthèse musicale : The Flûte Project Médiathèque de Saint-Mandé.

19h. Entrée libre. Reservations : 01 49 57 78 44

Du vendredi 16 au dimanche 25

Théâtre : Le jeu de l’amour et du hasard> Par la Compagnie Altaïr. Mise en scène : Evelyne Charnay. Espace Daniel-Sorano. Les

vendredi 16, samedi 17 à 20h45 et dimanche 18 mars à 16h, puis les vendredi 23, samedi 24 à 20h45 et dimanche 25 mars à 16h. 12/16/20 €. Réservations : 01 43 74 73 74.

Samedi 17

Danse aérienne : Lignes de cordes> Dès 10 ans. Par la Compagnie Retouramont. Pièce chorégra-phique de Fabrice Guillot. Auditorium Jean-Pierre-Mi-

quel - Cœur de ville. 20h30. 12/15 €.Rencontre musicale : Bargain Basement (Vic Moan/Brad Scott/Silvain Vanot)> S’ancrant dans les racines acoustiques américaines, ces artistes viennent de la chanson française, des musiques de films et du pop-rock (Vanot), du rock festif (Scott : contrebasse, voix et ukulélé), ou du blues (Moan : mandoline et voix). Salle des Académiciens - Cœur

de ville. 16h30. Entrée libre, fermeture des portes à 16h30. Renseignements au 01 43 98 67 50.Fête de l’Internet : Rencontre avec le bloggueur Fred Cavaz-za> De 10h30 à 12h30 : Prévention sur Internet (pour les enfants et leurs parents). De 15h à 17h30 : Un blog, pour quoi faire ? Espace Formation au Multi-

média - Médiathèque Cœur de ville. De 10h30 à 12h30 et de 15h à 17h30. Entrée libre. Renseigne-ments au 01 43 98 67 50.

Lundi 19

Concert : 4e anniversaire de l’orgue de l’Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé> Voir lundi 5. Eglise Notre-Dame de Saint-

M a n d é . 1 9 h . R é s e r vat io n conseillée au 01 41 74 03 02.

Mardi 20

Les Inouïs : Dvoràk et Proko-fiev> Avec : Fréderic et Tsvétélina Aladjem (violons), Michel Ber-nier (clarinette), Mathieu Bresch (contrebasse), Virginie Constant (violoncelle), Judith Daude (alto), Anne Dauchy et Delphine Potin (piano) et Gildas Prado (hautbois).

Auditorium Jean-Pierre Miquel - Cœur de ville. 20h. 5 €

Page 25: Journal VSM n°3 (mars 2012)

LES ADRESSESAuditorium Jean-Pierre Miquel - Cœur de ville, 98 rue de Fontenay (Vincennes) Bibliothè-que Est Denis-Diderot, 162 rue de la Jarry (Vin-cennes) Bibliothèque Ouest Vincennes, 27 rue des Laitières Centre culturel Georges- Pom-pidou, 142 rue de Fonte-nay (Vincennes) Club Foch, 39 avenue Foch (Vincennes) Cœur de Ville, 98, rue de Fonte-n a y ( V i n c e n n e s ) Conservatoire de Vin-

cennes - Cœur de ville, 98 rue de Fontenay (Vincennes) Conserva-toire de Saint-Mandé, 11 rue de Bérulle Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé, 81 avenue Géné-ral de Gaulle Espace Daniel-Sorano, 16 rue Charles-Pathé (Vincen-nes) Galerie Artedo-mus, 74 rue de Montreuil (Vincennes) Galerie Frémeaux, 20 rue Robert Giraudineau (Vincen-nes) Galerie toutes latitudes , 38 avenue Franklin-Roosevelt (Vin-cennes) Hôtel de ville de Saint-Mandé , 10 place Charles Digeon Maison des associa-tions, 41-41 rue Ray-mond du Temple (Vin-cennes) Médiathèque municipale de Saint-Mandé (3 avenue Liège) Office de tourisme de

Vincennes, 11 avenue de Nogent (Vincennes) Pavillon du roi (salle

Costa de Beauregard) du château de Vincennes, accueil au 1 avenue de Paris Salle André-Costes, 47 Avenue du Château (Vincennes).

Du jeudi 22 mars au dimanche 1er avril

Expo : collectif La Peau de l’ours> Peintures et sculptures céra-miques d’Odile Frachet, peintu-res d’Anne-Marie Guerchet-Jeannin. Samedi 24 à 20h, Marianne Rillon, philosophe et amateur d’art membre du col-lectif, reviendra sur les rapports entre émotion et jugement esthétiques. Vernissage jeudi 22 de 18h à 21h, clôture diman-che 1er avril de 17h à 19h. Galerie toutes latitudes, 38

avenue Franklin-Roosevelt (Vincennes). Du jeudi au diman-che de 15h à 19h et sur rendez-vous. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Renseignements : 01 58 64 09 73.

Vendredi 23

Parenthèse musicale : Daniela Rada Auditorium du Conservatoire

de Saint-Mandé. 19h. Entrée libre. Reservations : 01 49 57 78 44Spectacle jeune public : 1,2,3 Zut> Chansons. Salle des Fêtes de l’ Hôtel de

ville de Saint-Mandé. 15h. 5 €

Samedi 24

Conférence des amis de Vincen-nes : vivre en paix dans un château médiéval> Animée par Gaëlle Chante-reau (enseignante histoire et l’art médiéval à l’université Paris X).

Maison des associations, salle Paul-Rumeau. 15h. Entrée gratuite pour les adhérents, sinon 5 €. Renseignements : 01 48 08 04 53 et sur http://amis-devincennes.site.voila.fr

Du samedi 24 mars au diman-che 1er avril

Semaine des photographes vincennois> Manifestation biennale, offrant aux passionnés l’occa-sion d’exposer leurs œuvres dans les salons de l’hôtel de

ville. Un prix spécifique sera remis (thématique : «Vincennes la nuit»). Salle des Fêtes de l’Hôtel de

ville. De 14h30 à 18h (le diman-che de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h). Entrée libre. Renseigne-ments au 01 43 98 65 80.

Dimanche 25

Récital d’orgue à Saint-Louis : Musiques pour le Carême et la passion> Par François Mazouer, Jean-Luc Thellin, Jérôme Tonnelier. Église Saint Louis, 22 rue Faÿs

(Vincennes). 15h. Libre partici-pation aux frais.

Lundi 26

Concert : 4e anniversaire de l’orgue de l’Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé> Voir lundi 5. Eglise Notre-Dame de Saint-

M a n d é . 1 9 h . R é s e r vat io n conseillée au 01 41 74 03 02.Connaissance du monde : La Turquie, des empires et des hommes Espace Daniel-Sorano. 14h30

et 17h30. 7/8€

Mardi 27Les toiles du mardi : Le Château de l’araignée> Projection du classique d’Aki-ra Kurosawa. Espace Daniel-Sorano. 19h. 3/6

€. Renseignements au 01 43 74 73 74 ou 01 43 98 67 71.Conférence : un certain regard sur Picasso> Conférence de l’historien Gérard Lavayssiere, proposée par le Lions club. Club Foch. 20h. 40 € (réserva-

tion jusqu’au 15 mars au 01 43 98 67 03).

Du mardi 27 mars au jeudi 5 avril

Expo : Nathalie Benazra, « A livre ouvert », peintures Patio de l’ Hôtel de ville de

Saint-Mandé. Du lundi au jeudi de 8h45 à 12h et de 13h30 à 18h (17h le vendredi), et le samedi de 8h45 à 12h. Entrée libre

Jeudi 29

Heure musicale du conserva-toire> Voir jeudi 15. Salle Berlioz du Conservatoire.

19h. Entrée libre.

Samedi 26 et dimanche 27

Musique : Youn Sun Nah> Chanteuse jazz coréenne aux nombreux répertoires de Col-trane à Metallica. Avec Ulf Wakenius à la guitare. Auditorium Jean-Pierre-Mi-

quel - Cœur de ville. Samedi à 20h30 et dimanche à 15h30. 15/17/25 €.

Du vendredi 30 mars au diman-che 1er avril

Conte musical : Caravane Gazelle> Un quintette à vent joue sur une musique originale d’Olivier Calmel et l’histoire imaginée par Florence Prieur, destinée aux petits et grands, dès 6 ans. Espace Daniel-Sorano. Ven-

dredi à 19h, samedi à 16h et 19h, et dimanche à 16h. 8/12 €. Réser-vation au 01 43 74 73 74 et sur www.artecombo.com.

Les samedi 31 mars et dimanche 1er avril

Théâtre : Le cas Jekyll> Denis Podalydès revient avec une deuxième version de la pièce avec la danseuse et cho-régraphe Kaori Ito. Centre culturel Georges- Pom-

pidou. Samedi à 20h30 et dimanche à 15h30. 25/29/35 €

Mardi 3

Les toiles du mardi : Le roi Lear> Film soviétique de Grigori Kozintsev. Espace Daniel-Sorano. 19h. 3/6

€. Renseignements au 01 43 74 73 74 ou 01 43 98 67 71.

cultureagenda 25

Page 26: Journal VSM n°3 (mars 2012)

GALERIE FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SASART MODERNE ET CONTEMPORAIN - ART PRIMITIF - TABLEAUX ANCIENS

ÉDITIONS, GALERIE ET LIBRAIRIE SONORE FRÉMEAUX & ASSOCIÉS20, rue Robert Giraudineau - 94300 VINCENNES - Tél. : 01 43 74 90 24 - www.galeriefremeaux.comOuverture du mardi au samedi de 10 h 30 à 13 h / 14 h 30 à 19 h - M° (100 m) Château de Vincennes - RER (100 m) Vincennes

Du vendredi 9 mars au samedi 14 avril 2012Rétrospective à partir de la collection Moshé-Naïm

MEYER LAZARLe peintre juif de l’École de Paris (1923-1995)

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Page 27: Journal VSM n°3 (mars 2012)

Nous n’irons pas très loin, dans un tout petit lieu (La Grosse Mignonne, 56 rue Carnot, à Montreuil, près de Croix de Chavaux), un endroit très sympathique et chaleureux. Et cela pour manger, boire un verre et écouter quelques uns des plus grands artistes de musique man-ouche de notre temps. La modestie de l’entreprise force l’admiration, et facilite d’autant l’accès des curieux à ce type de musique parfois ressenti comme étant réservé à une certaine catégorie de mélomanes, souvent gui-taristes eux-mêmes. C’est que le pro-gramme de cette année est extrême-ment riche et plaisant. On trouvera donc des curiosités : le joli duo Marcel Azzola (accordéoniste de Brel et de tant d’autres) et Lina Bossati (pianiste qui l’accompagne depuis de très nom-breuses années), ou encore la talentu-euse chanteuse Norig qu’on attend habituellement pour son interpréta-tion des airs connus dans les films as-sociés à l’univers tzigane (Kusturica, Gatlif…). On aura droit à des délices d’écoute, grâce des musiciens à la fi-nesse rare : l’hypnotique danse des chaleureux arpèges de la clarinette d’Ioan Streba , la précision et la dou-ceur extrême d’un Rocky Gresset, le charme et la grâce d’un David Rein-hardt (petit-fils de Django).

On y trouvera également des guitar-istes extrêmement techniques, de vraies « brutes » : le guitariste Raphaël Fays qui joue au médiator (c’est le seul) et dans des styles très variés

(comme ici : flamenco), le très véloce guitariste Ninine Garcia et son fils qui a suivi sa voie, ou encore le violoniste sans pareil Costel Nitescu, lui aussi inattaquable. On rencontrera aussi tout simplement des autorités en la matière (sachant que la plupart de ceux qui précèdent peuvent être ran-gés dans cette catégorie) : le très répu-té « Romane » et les autres Manetti (Richard et son fils le jeune Pierre), ou encore le professeur virtuose Samy Daussat qui accompagnera le parrain de l’édition (David Reinhardt). Un festival si bien pourvu et si élégant ne peut pas être ignoré et c’est donc l’occasion pour le plus grand nombre de se mettre à la guitare manouche (sur les traces du grand Django, ici très présent dans les esprits), ou plus largement à la musique tzigane.

A noter que tous les concerts com-menceront à 20h30 et qu’une très modeste participation sera deman-dée : 1 € si vous restez au bar, ou 10€ pour être attablés et se restaurer de-vant le spectacle.

Et tout au long du mois, une tombola aura lieu, avec comme lots une guitare Gitane et un violon d’étude offert par les luthiers Larghetto (voir les pag-es précédentes), ainsi que des jeux de cordes Savarez Argentine (en guise de lots de conso-lation). Le billet pour participer à cette tom-bola sera vendu 3 € l’unité.

Jonathan suissa

Jeudi 1er mars : Ioan Stre-ba Trio (soirée vernissage avec les photos du fameux festival Jazz in Samois par Claudia Vasquez, dès 19h30)

Vendredi 2 mars : Marcel Azzola & Lina Bossati

Samedi 3 mars : Raphaël Fays Group Flamenco (avec Patricie Graf, Claude Mou-ton, José Palomo et Laurent Zeller)

Vendredi 9 mars : Rocky Gresset (avec Yohan Serra et Jean-Marc Jaffet)

Samedi 10 mars : Romane, Richard et Pierre Manetti

Vendredi 16 mars : Costel Nitescu Quartet Tzigane (ensemble avec violon, cym-balum, accordéon et con-trebasse)

Samedi 17 mars : Ninine Garcia Quartet (avec Rocky Garcia, Eva Slongo et Wil-liam Brunard)Vendredi 23 mars : Lévis Adel-Reinhardt & Pierre Manetti

Samedi 24 mars : Norig (avec Sébastien Giniaux, Jo-ris Visquesnel et Jérémie Ar-ranger)

Vendredi 30 mars : Frangy Delporte (avec Clément Azanco et Claudius Dupont)

Samedi 31 mars : David Re-inhardt – Tribute to Babik (avec Samy Daussat, Florin Nitescu et Jean-Marc Jaffet)

Le programme détaillé jour par jour :

dossier :

Festival Manouch’ Factory 2012

27 a deux pas de vsm

Page 28: Journal VSM n°3 (mars 2012)

culture 28ce mois-ci, de l’autre côté du périph’...

plat pour finir par « manger ses doigts » à tous les coups. Du coup, ce sont surtout les vrais amoureux de la cuisine qui apprécieront de venir se faire ainsi surprendre, serait-ce par de minuscules petits échantillons de nourriture… préparés avec talent dans le souci de l’art culinaire plutôt que de la satisfaction des besoins primaires. Malgré tout, et parce que l’hiver a été rude, nous souhaitons à tous nos lecteurs un bon et sain appétit, ainsi qu’un transit intestinal paisible et sans contretemps !

Omnivore World Tour, à la Maison de la Mutualité, du 11 au 13 mars

Peut-être le meilleur endroit qui soit pour refourguer à prix d’or toutes vos fringues démodées, du mois

C’est une chose connue : il n’y a plus d’époque. La culture populaire d’aujourd’hui se fonde sur celle d’hier. En un mot, c’est la retromania, notion présentée par Simon Reynolds et relayée par nous le mois dernier. Dans ce nouveau salon du vintage, lors d‘une précédente édition, le DJ à la mode Bob Sinclar venait comme à son habitude exploiter les mê-mes ficelles disco que Boney M. Les impers étaient légion, et les vélos ou les voitures semblaient tout droit sortis d’un tournage d’OSS 117. Bien sûr, nous, on conseille aux fashio-nistas de chiner dans les fripes eux-mêmes pour s’en tirer à des prix raisonnables (et aussi pour la gloire…), mais il n’est pas interdit de venir ici jeter un oeil, histoire de voir ce que son congénère le créateur a fait de son côté pour coller à la mode de façon créative et décomplexée, voire innovante.

Salon du Vintage, à l’Espace d’Animation des Blancs Man-teaux (48 rue Vieille du Temple, Paris 4e), du 9 au 11 mars

Aux yeux des touristes, des chômeurs ou même des structures économiques qui montent, la capitale reste un lieu privilégié. Mais pour nous qui avons fait le choix de vivre et travailler en banlieue, nous le savons bien : c’est pour le superflu que Paris demeure indispensable ! Voila donc quelques raisons de se rendre ce mois-ci de l’autre côté dupériph’

Les trois jours pour se donner de l’appétit, du mois

En théorie, le show culinare Omnivore est le lieu idéal pour les blasés du plat de spaghettis gruyère : des di-zaines de « tastings » de plats succulents concoctés de-vant vous par les plus grands chefs de la gastronomie française, offerts gracieusement pour une somme rela-tivement modique...

En pratique, on a tous déjà participé à ce genre d’événe-ments pour se rendre compte que ces 19€ la demi-jour-née nous vaudront la joie de faire la queue 1h par

Page 29: Journal VSM n°3 (mars 2012)

29 ce mois-ci, de l’autre côté du périph’...

Wilco le 5 mars au Grand Rex, Tinder-sticks le 5 au Trianon, Andrew Bird le 6 à la Cigale, Syd Matters le 6 à la Cité de la musique, Ramnstein les 6 et 7 à Ber-cy, Moriarty le 8 à la Cité de la Musique, Sting les 13 et 14 au Zénith, Arthur H le 14 au Casino de Paris, Raphael Saadiq le 14 à la Cigale, Da Silva le 15 au Nouveau Casino, Roger Daltrey (chanteur de The Who) le 15 à l’Olympia, Hélène Ségara du 16 au 18 à l’Alhambra, Grand Corps Malade les 16 et 17 à l’Olympia, Bryan Adams le 17 au Zénith, Xiu Xiu le 17 au Point Ephémère, Murray Head le 18 au Café de la danse, Cœur de pirate le 18 au Casino de Paris, Charlie Winston du 18 au 21 à la Cigale, Jeanne Cherhal le 21 au 104, Feist et M. Ward le 21 au Ze-nith, Yannick Noah acoustique du 22 au 27 à l’Olympia, Graeme Allwright le 22 au Petit journal Montparnasse, Béna-bar du 22 au 24 au Zénith, The Shins le 26 au Bataclan, The Straits (revival de Dire Straits avec l’un de ses membres, Alan Clark) le 27 à la Cigale, Primus le 27 au Zénith, Jean-Louis Murat les 28, 29 et 31 à la Boule Noire, Joey Starr le 28 à l’Olympia, Sela Sue le 28 au Zénith, Miossec le 29 au Casino de Paris, Bou-bacar Traoré et Tcheka le 29 à la Cigale, Jonathan Richmann le 29 à la Flèche d’Or, Billy Cobham Quartet le 29 au New Morning, Bireli Lagrène et Sylvain Luc le 30 à la Cigale.

Le concert de folklore déraciné pour les déracinés, du mois

En Bretagne, il y a les festnoz. Ce que nous propose l’Olympia pour la Saint-Pa-trick est tout à fait différent en fait. Tandis que les événements festifs bretons mélangent à loisir l’amour de la boisson (de préférence gazeuse et au hou-blon ou au miel), musique celtique et temps morts pour discuter, la suprême coquetterie de la salle de Bruno Coquatrix s’exprime une nouvelle fois ici tan-dis qu’elle accueille une soirée spéciale composée de concerts et de danses folkloriques.

Avant tout destiné aux parisiens d’origine bretonne semble t’il, ces derniers manquant sans aucun doute de folklore dans la Capitale, il laissera logique-ment place à une seconde soirée bien arrosée au bar du coin…

Fête de la Saint-Patrick, à l’Olympia, le 18 mars

Le salon où toutes les innovations sont promises à un développement durable, du mois

A notre époque de remise en question du modèle de société et de progrès économique et social (en lien avec les crises écologique et économique), la notion de Luxe semble elle aussi changer progressivement d’objet : en dehors de sa définition religieuse de péché capital (la Luxure), on y trouve toujours le Prestige, mais ce dernier semble s’axer dans le sens d’une (bonne) conscience et de (bonnes) pratiques vis-à-vis d’un Environnement soudain prégnant dans les médias et dans la culture occidentale en général. Prenant cette hypothèse pour acquis, l’agence de communication événementielle 1.618 a créé en 2009 un rassemblement annuel dédié à la création et au design le plus innovant et le plus luxueux, c’est-à-dire le plus épuré esthétiquement et le plus en pointe pour ce qui est du développement durable : empreinte carbone, recyclage de matières premières, recyclabilité des objets produits…

Les stands eux-mêmes seront faits de papier recyclé, et tous les résidus de leur installation seront réutilisés dans la création d’une grande sculpture col-lective présente au salon. En tout état de cause, les organisateurs ont bien fait les choses, avec un comité de sélection des exposants composé de consul-tants totalement indépendants (de la structure), et un compteur (consultable tous les jours sur leur site internet) de tout ce qui est consommé et rejeté par l’équipe depuis le début de la création de cet événement (octobre 2011), en termes de déchets, d’électricité et d’eau notamment.

Mais surtout, les questions soulevées par cet événement sont nombreuses et intéressantes : comment se dessinent les liens entre harmonie, environne-ment et luxe ? Ces créations quasi artisanales (car économes en énergie) is-sues du génie et de l’acharnement d’hommes à concevoir des objets toujours plus parfaits, resteront-t-elles à l’avenir uniquement accessibles aux plus for-tunés ?

1.618 Sustainable Luxury , à la Cité de la Mode et du Design, du 29 mars au 1er avril

jonathan suissa

culture

La sélection des concerts du mois,

qui nous semblent intéressants ou pas, et qui ne sont pas encore complets.

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tv séries

30 culture

2149, notre planète est à bout de souffle. La surpopulation et la pollu-tion ont rendu l’air irrespirable. La découverte d’une faille temporelle va changer les choses. Une famille ordinaire, les Shannon, est proje-tée à l’ère préhistorique 85 millions d’années en arrière pour rejoindre Terra Nova : une colonie humaine chargée de donner vie à une nou-velle civilisation, sous la houlette du commandant Nathaniel Taylor (Stephen Lang, qu’on a pu voir dans Avatar). Savant mélange entre l’uni-vers somptueux d’Avatar, le suspens

et le dénouement de Lost et l’am-biance à la Jurassik Park, Terra Nova est produite par Steven Spielberg et jouit d’un budget colossal. La trame principale est basée sur deux axes : l’adaptation à un univers inconnu et l’organisation communautaire avec ses corolaires que sont le pouvoir, la démocratie, la sécurité, la famille et la perpétuation de l’espèce. Bien que caricaturaux, les personnages de la famille Shannon n’en sont pas moins attachants. Jim est le bon flic, sa femme le gentil médecin, le fils est rebelle et la fille, un peu geek, est

amoureuse du beau gosse du coin. Ces « clichés » donnent même du charme à la série. Alors oui, la qua-lité des effets spéciaux est inégale, et d’ailleurs inférieure à ceux Jurassic Park, sorti il y a 18 ans… Néanmoins, les beaux décors limitent la casse et assurent le spectacle. Ce divertisse-ment familial parfois assez prévi-sible nous plonge donc totalement dans son ambiance et nous incite même à croire en cette seconde chance offerte à l’humanité…

Charles-Amaury Cadiet

Notre série du mois : Terra Nova (Série en cours de diffusion sur Canal + )

Notre émission du mois : Paillettes et disco, l’émission qui pétille ! Ce n’est pas par hasard si W9 part

à la recherche du nouveau Claude François et de ses Clodettes à la fin du mois de février. Ce nouveau pro-gramme de télé-crochet coïncide en effet avec la sortie au cinéma du film Cloclo avec Jérémie Rénier. D’après un sondage Ipsos de juin dernier, il est le chanteur préféré des Fran-çais pour mettre de l’ambiance dans les soirées, avec 36% des voix (devant David Guetta : 33%) : «Plus qu’un artiste, Claude François est un mythe, avec plus de 70 millions d’al-bums vendus. Il reste dans le cœur des Français LE chanteur populaire», selon W9.

Ce programme hebdomadaire en cinq volets sera diffusé en prime-time. Aux côtés de Dani, la dernière capitaine des Clodettes, et de Daniel Lucarini, coach vocal de Jérémie Rénier sur le film, W9 comptera sur-tout sur la participation de Claude François Jr, l’un des deux fils Clo-clo, qui présidera le jury. L’héritier

redoutait les sosies de son père : « Je craignais que d’autres artistes aient peur de se présenter en ne voyant là qu’un concours de sosies. » Le voila rassuré aujourd’hui, puisqu’il constate que les candidats sont capables de « venir sur scène et de défendre les mêmes valeurs artistiques et humaines que mon père. » Après les auditions, les 20 candidats retenus bénéficieront de l’encadrement d’un coach vocal et d’un professeur de danse. La dernière émission (fin mars), devrait électriser le public et les téléspectateurs qui devront voter pour le grand vainqueur, avec deux catégories différentes : enfant et adulte.

Yonah Pecnard

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Bakuman de Takeshi Obata et Tsugumi Ohba (tomes 1 à 9 disponibles chez Kana Editions)

sorties livre culture31

A l’origine de Bakuman, les deux créateurs du blockbuster fantastique Death Note changent d’univers pour s’ancrer dans la réalité du japon d’aujourd’hui, et proposent pour la première fois une mise en abyme même du support (le man-ga) et de sa création. On suit donc avec passion et avidité la lente ascension du duo Muto/Ashirogi, deux jeunes lycéens dont l’objectif est d’être publiés dans le « Weekly Shonen Jump » (revue destinée aux adolescents, la plus vendue au Japon). Confronté à d’autres auteurs et scénaristes talentu-eux/euses, le duo montera vers le firmament (selon les lois du genre – le ‘shōnen’, visant directement les garçons adoles-cents), non sans franchir d’innombrables obstacles (parents, éditeurs, amours et amitiés). Bakuman nous fait rentrer, par la porte de derrière, dans l’univers quotidien de ses auteurs et c’est là tout son intérêt.

Lew M.

La Zonzon de Alain Guyard (disponible aux Editions du Dilettante)

Lazare Vilain, prof de philo dans « l’Ed’ Nat’ », n’arrive plus à supporter les pesanteurs administratives et les discussions syndicales autour d’un jus de chaussette en salle des profs : il s’emmerde, et veut de la déglingue !C’est pourquoi, lorsque l’opportunité se présente à lui d’aller enseigner Socrate à des taulards, il fonce. Et s’il arrive à leur donner goût à sa noble discipline, c’est en toute réciprocité qu’il adopte leurs codes… et prend part à leurs plus louches combines.Paradoxalement, c’est en étant en zonzon qu’il s’évadera d’un quotidien plan-plan, et qu’il se sentira le plus libre.Ne nous épanchons pas sur un style argotique et plein de néologismes : placer Guyard entre Audiard et Dard, c’est réduire son style à un argot inaccessible. Rassurons les puristes : il sait manier la plume avec maestria.

Maxime Jacquet

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sorties ciné, dvd 32 culture

1) Submergés par nos plus grandes peines, et donc incapables de se souvenir d’abord des belles choses, plus profondes et subtiles, l’odorat ne nous servirait plus à rien. 2) Submergés par notre dégoût envers le monde, et donc incapables de savourer ce qu’y trouve de bon, tout aura le même goût, et le sens de ce dernier serait donc inutile. 3) Submergés par notre colère, et donc incapables d’entendre autre chose que ce qui nous énerve, on préférerait fermer tout bonnement ses oreilles. 4) Submergés par notre besoin de lumière et d’affection, et donc aveugles aux subtilités des émotions, on s’enlacerait les uns les autres jusqu’à se retrouver dans l’obscurité. 5) Submergés par l’idée que la vie n’a pas ou plus de sens, et donc incapables de ressentir le besoin de s’agripper à la vie, il ne servirait alors plus à rien de ressentir le contact des choses.

Cet ovni sorti quasiment de nulle part (bien que disposant d’un joli casting, avec notamment Eva Green et Ewan McGregor dans les premiers rôles) parle d’amour et d’équilibre, de l’appréciation des choses. En cela il est très compara-ble au récent film français Se souvenir des belles choses. Mais à l’image, il l’est plutôt du Tree of Life de Terence Malick, bien que plus didactique et moins poétique que ce dernier. Perfect Sense est en effet surtout un film « à message » humaniste, capable d’émouvoir et de faire réfléchir tout-un-chacun.

Jonathan Suissa

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Les aventures de Tintin : Le secret de la licorne de Steven Spielberg (disponible en DVD et blu-ray chez Sony Pictures Releasing France))

On attendait depuis longtemps une adaptation en ani-mation du héros à la houppe, personnage créé par le célébrissime Hergé qu’on ne présente plus. Prenez l’un des réalisateurs les plus époustouflants de notre épo-que : Steven Spielberg ; manigancez un casting en or (de Daniel Craig à Gad Elmaleh en passant par Joey Starr et Simon Pegg) ; ajoutez-y une touche de 3D et le compte est bon. Le film parcourt de manière assez libre et transversale l’histoire du Secret de la licorne et de sa suite (Rackham le Rouge), tout en puisant à volonté dans les scenarii des autres épisodes. Déjanté et offrant une nouvelle vie au héros vaguement poussiéreux du maître belge.

lew m.

Drive de Nicolas Winding Refn (disponible en DVD et Blu-ray)

D’un côté, il y a un canevas très classique de thriller, mais d’un autre, Drive possède des « forces vives » très puissantes : sa musique disco/ambient, ses gueules (le héros et le gangster surtout) et plus généralement le caractère lascif, constant, de son ambiance - y compris en voiture avec des courses poursuites et des cascades toujours amples voire en ligne droite. Or, ces forces vives se font un point d’honneur à balayer d’un revers de main, lascivement, tous les vulgaires « agitateurs » qui se présentent à eux : un mari gênant, un garagiste magouilleur, un poursuivant anonyme… Dehors ! La ballade doit être hypnotique et interminable. Nous sui-vrons donc, en boucle (en DVD), la routine du conduc-teur mutin, jusqu’à nous oublier complètement, dans un air lascif de musique retro. ! Jonathan Suissa

d

vd

Après Tintin (voir ci-contre), Spielberg revient nous conter l’amitié exceptionnelle en-tre un jeune garçon et un animal - son cheval - durant la première guerre mondiale. Ce dernier sera le véhicule d’une dénonciation de la bêtise des hommes et de l’horreur de la guerre. L’auteur nous démontre d’ailleurs ici encore son talent pour filmer les scènes de guerre. Mais il sait surtout nous émouvoir, alternant rire et larmes, nous tenant en ha-leine jusqu’au bout de ce récit tiré d’une histoire vraie et ancrée dans l’Histoire avec un grand H. Un seul bémol, qu’on remarque en VO : ici les Français et les Allemands parlent anglais, même entre eux !

Charles-Amaury Cadiet

d

vd

Perfect Sense de David McKenzie (sortie en salles le 28 mars)

Cheval de Guerre de Steven Spielberg (en salles)

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sorties cd, jeux vidéo33 culture

cd

Catherine: (disponible sur Xbox 360 et Playstation 3)Une histoire d’adultère, des questionnements sur le couple et l’engagement, un personnage principal indécis, une menace mortelle qui se matérialise en parcours du combattant nocturne… Catherine est une aventure extrêmement prenante, où la difficulté très élevée demandera l’engagement plein et entier du joueur, lui faisant vivre en contrepartie chaque victoire comme un exploit personnel. A côté de ces parties « jouables » de la nuit, il y a les choix moraux cornéliens qu’on fait prendre à son personnage principal le jour. Ces choix sont évidemment les nôtres, c’est implicite, surtout que le jeu nous montre chaque fois ce qu’ont répondu « les autres » (joueurs). Contre toute attente, ce jeu nippon pourrait bien constituer pour certains (les plus jeunes adultes) une étape importante dans la construction de leur personnalité. S’ils ne balancent pas la manette contre l’écran d’abord !

Jonathan Suissa

Air Le Voyage Dans La Lune (disponible)

Suite à la bande-originale composée à l’occasion du festival de Cannes pour la restauration couleur du grand classique mais court métrage (16mn) de George Méliès, le célèbre duo s’est dit qu’en faire un album ne serait pas de trop. Décrit par le duo comme « manifestement plus organique que ses prédécesseurs, avec un côté fait à la main, un peu comme les effets spéciaux dans le film de Méliès», JB Dunkel et Nicolas Godin accouchent de onze titres carrément stellaires, propulsant leurs auditeurs vers de nouvelles contrées, pas loin de la musique allemande des 70’s (Can, Neu, Tangerine Dream et les autres…).

Luc Ferry Freud - La pensée philosophique expliquée (disponible aux éditions Frémeaux)

Riche et généreux de son savoir, Luc Ferry se présente régulièrement comme le digne porte-parole de la démocratisation culturelle, tel un roi thaumaturge. Et cela notamment par le biais de cours de philo sur CD sortis chez Frémeaux et portant sur des sujets pas toujours intrinsèque-ment philosophiques, comme ici « Freud ». Pour simplifier radicalement les choses comme Ferry le ferait (à raison), les deux premiers CD introduiront avec efficacité les grands concepts de la psychanalyse vus par l’histoire de la pensée avec moult exemples du quotidien, tandis que le troisième CD portera sur des concepts plus complexes mais passionnants. Le magnifique mot « réification », par exemple, fait désormais partie de mon vocabulaire. Auprès de Ferry, on apprend… mais on n’aura guère pu ignorer cette chaude caresse paternaliste qu’il apposait sur notre râble imbécile tandis que l’on reprenait de notre côté le chemin boueux d’une vie de peu… Jonathan Suissa

Madness Forever Young : The Ska Collection (disponible chez Salvo / Pias France)

Certaines rumeurs couraient à l’encontre de ce nouveau best-of du groupe britannique légendaire. « Pas assez ska », voire « une sélection hors hors-sujet » selon les pires détracteurs. Que les fans se rassurent : tous les titres révérés sont là, de One Step Beyond à Baggy Trou-sers, mais aussi 2 reprises exclusives et pertinentes. L’une de Jimmy Cliff, Vietnam, l’autre d’Evard Grieg, In The Hall Of Mountain King. La compilation est aussi un bel objet mais sans doute que son attrait principal sera ce plaisir coupable, celui de se replonger dans l’histoire magnifique d’un grand groupe. Rétro-maniaque !

Of Montreal Paralytic Stalks (disponible chez Polyvinyl)

On connaît Kevin Barnes et son groupe pour leurs pérégrinations sonores psychédéliques frénéti- ques et merveilleuses, dont chaque nouvelle pièce nous éclaire un peu plus sur le puzzle « pop » contemporain (et nous y perd aussi…). La formation existe depuis 1997 et a produit qua-siment un album par an, renouvelant à chaque étape sa formule de musique pop à la fois écarte-lée (au moyen d’expérimentations sonores) et « traditionnelle » (à la manière des Beatles ou des Zom-bies). Ce nouvel album est beau, dense - comme toujours, triste et joyeux à la fois. A écouter avec attention.

Lew M.

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loisirs magazine féminin 34

psychologie

Dur, dur d’être un homme… Entre agressivité et manque de virilité, où est la juste frontière ?

Dans ce monde moderne, où la femme s’est considérablement libérée, la place occupée par l’homme relève du numéro d’équilibriste. Car tout dépend aussi de la place que nous, les femmes, leur laissons. Et quand elle se trouve vrai-ment dérisoire, on peut dire qu’on se sera indignées de leurs lâchetés et abandons sans leur avoir vraiment laissé la possibilité de faire autrement. Avant de juger une fois de plus les hommes, échangeons donc nos talons aiguilles avec leurs mocassins et lançons-nous : Comment être un homme moderne face à la meute d’hystériques que nous sommes ?

Les chroniques de Claire

On les veut à l’écoute, attentifs, et capables d’exprimer leur sentiments mais s’ils y parviennent, on a tôt fait de les cataloguer « homos ». On leur demande d’être forts, fiables, de prendre position… et on les rapproche de leur cousin le gorille. Serait-il possible qu’ils ne soient pas coupables de tous les maux, et que nous ayons notre part de responsabilité ???

Exigeantes ? Nous le sommes surement. Lunatiques ? Changeantes ? Peut-être. Castra-trices ? Toutes-puissantes ? Bon, OK, qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer ça ???

Tout d’abord, comprendre ce à quoi nous les confrontons. La psychologie est unanime : les filles, c’est toujours plus compliqué. De ce fait, les hommes n’ont pas toujours les cartes en main pour saisir les subtilités du comportement féminin. Un peu paumés dans cet univers impitoyable, soit ils arrêtent d’essayer de comprendre, soit ils tentent de se mettre à notre place. Dans le premier cas, on les taxe de Cro-Magnon, dans le second, de meilleur ami gay. Soyons claires : le meilleur ami gay, c’est le rêve de toutes les hystériques, un homme qui les comprend et ressent les mêmes émotions qu’elles. Sauf qu’en devenant le même qu’elles, il ne parviendra jamais à les satisfaire.

Leur échappatoire : rassurer leur compagne sans paniquer, même s’ils ne comprennent pas ce qui se passe en elle, et mieux encore, en l’acceptant (performance à laquelle ne parviendra jamais une femme et pour laquelle elle lui vouera une éternelle admiration). Dès lors, la femme respecte l’opinion de cet homme apaisé et stable. Ce dernier devra aussi l’écouter, non pas lui fournir des solutions clés-en-main, mais juste l’écouter. S’il y parvient, elle pourra se livrer à lui sans l’angoisser, et il gagnera sa confiance.

Si chacun arrive à entendre la position de l’autre, il lui devient possible de faire un pas dans sa direction. Si les femmes arrivent à laisser une place aux hommes, voire même à leur dire ce qu’elles attendent vraiment d’eux (si elles le savent), ces mêmes hommes, tous enorgueillis du respect et de la confiance qu’on leur accorde, arriveront peut-être à les apaiser à leur tour.

En conclusion, on a les hommes qu’on mérite, et au lieu de les abîmer et de s’en plaindre, mieux vaut parfois les encourager…

votre dévouée Claire.

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mode

Céline FanjulPour Céline, la couture, c’est une histoire de famille. Enfant, elle regardait sa grand-mère l’enseigner à sa mère. Avec les encouragements et la confiance de celles-ci, elle imagine et crée pour ses poupées des robes de princesse. Puis elle laisse aiguilles et machine de côté jusqu’au jour où, devenue maman à son tour, elle se rend compte qu’elle ne trouve pas son bon-heur dans les étals. Toujours les mêmes tons, très classiques, un peu trop pour elle. Cette grande adolescente aime quand ça pétille. Sur les conseils de sa mère et, voulant offrir à son tout-petit un univers merveilleux, elle res-sort sa machine et crée ce qu’elle aurait aimé trouver. De la couleur, des formes, de l’aci-dulé, de la modernité, Céline invente ses col-lections peuplées de petits animaux originaux en optant pour un style rétro chic. Nohinohi (« être petit » en maori) est une invitation à gar-der son âme d’enfant. Attentive aux besoins des parents, elle invente ses patrons en don-nant à chaque modèle le prénom de celui ou celle qui l’a inspiré. Ainsi, Nohinohi s’éveille et grandit avec les bébés qu’elle habille.

par Mary

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Les conseils mode pour parents de Céline Fanjul

1 / Laisser les enfants vivre dans leurs vêtementsAvec Nohinohi, je me suis fait confiance en créant ce que j’aurais aimé trouver. Des vêtements pour vivre et bouger et non l’inverse. Toutes mes créa-tions sont faites pour vivre et faciliter la vie des parents. Educatrice spécialisée de métier, mes modèles favorisent l’éveil et l’autonomie des enfants (comme mon « premier gant » adapté à la main d’un enfant d’un an).

2 / Opter pour le style « papa » Les jeunes parents comme les plus expérimentés apprécieront de s’affranchir des classiques de la maternité, dans les lignes et le design. Pensons aux garçons, petits et grands, qui ont droit à leurs motifs de space invaders, de voitures ou de tapis de jeu. Ainsi, les papas n’auront plus honte de sortir la trousse à langer. Exit les petits lapins, il n’y a pas que les fem-mes qui pouponnent, la maternité devient accessible aux hommes aussi, c’est ça la modernité !

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Escrime

Le CEV à la pointe de l’épée

loisirs 36sports

Sophie Le Renard

Le Cercle d’escrime de Vincennes connait un succès grandissant, notam-ment auprès des jeunes. Il propose de pratiquer ce sport en loisir ou en compé-tition. Place est aussi donnée aux ama-teurs de films de cape et d’épée avec l’es-crime artistique. En garde ! Ce sont des chevaliers des temps mo-dernes. Qu’ils manient l’épée, le fleu-ret ou le sabre, ils ont de l’allure, tout de blanc vêtus ! Mais ils ne sont pas là pour la frime. L’escrime est un sport, d’inspiration chevaleresque certes, mais un sport moderne et ludique. C’est surtout la rencontre (amicale) de deux adversaires, un face à face qu’il faut gérer et surpasser. De la résistan-ce physique, de la concentration, de la coordination, de la précision, de la maitrise de soi, de la loyauté et même de la courtoisie… il y a tout ça dans l’escrime ! Autant commencer petit.« Nous avons des enfants à partir de trois ans, ce sont les classes Mousti-ques» explique Stéphanie Bainville, présidente du Cercle d’escrime de Vincennes (CEV). Chaque semaine, pas moins de 45 bambins de 3 à 6 ans s’entrainent pour travailler la coordi-nation et acquérir les bases de l’escri-me. Ce sport a le vent en poupe à Vin-cennes. « En 4 ans, le cercle est passé de 217 à 325 adhérents, avec un fort axe de développement envers les jeu-

nes » s’enthousiasme sa présidente.Stéphanie Bainville a un parcours sin-gulier. Elle n’a jamais pratiqué l’es-crime. « Mon fils était inscrit au club et le poste était vacant alors je suis devenue présidente. » Chorégraphe et metteur en scène de métier, elle se définit comme « porteur de projet. » Elle ne manque pas de dynamisme et semble avoir insufflé cet état d’esprit au club. Celui-ci propose désormais, en plus de l’escrime sportive - épée, fleuret et sabre, de l’escrime artisti-que et du handi sport.Si vous avez toujours rêvé d’être Zorro et de signer votre nom « à la pointe de l’épée », l’escrime artistique est pour vous. Entre cascade et comé-die, avec néanmoins une bonne maî-trise technique de la discipline, vous ne manquerez pas de vous prendre pour un héros d’Alexandre Dumas. Le cercle a joué La revanche de Monte Christo en janvier, dans le cadre des Rencontres Internationales du ci-néma de Vincennes. Mais attention : tout n’est qu’illusion, pas question de toucher votre adversaire. Maîtrise de soi, encore une fois !Aujourd’hui, des jeunes handicapés rejoignent aussi la salle d’arme. « Ils ont une vingtaine d’années. Ils sont généralement en fauteuil roulant ou mal-voyants, et l’un d’entre eux a un

handicap mental » précise Stépha-nie. Au-delà de la pratique sportive, l’escrime « présente des bénéfices thérapeutiques avérés en termes de développement de l’autonomie et de la santé psychique. »Plus classiquement, le CEV aime aussi défendre ses couleurs en compéti-tion. Deux jeunes se sont placés 3e et 5e aux championnats de France de sabre. Le club encourage fortement ceux qui montent sur le podium. Une bourse leur est octroyée.A défaut d’être une fine lame, Stépha-nie a donc fait mouche ! Elle concourt d’ailleurs pour le titre de meilleure dirigeante de l’année, décerné par la Fédération française d’escrime.

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Le Cercle amical de Vincennes accueille tout au long de l’année plus de 800 joueurs, passionnés par l’art de taper dans la petite balle. Un club plein de vitalité au service d’un sport exigeant !

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Au service du tennis

sports

Le club organise quatre tournois dans l’année pour toutes les catégories : numérotés, seniors et jeunes.1500 compétiteurs viennent taper la balle au Cercle Amical de Vincennes. Et heureusement, il y a encore de la pla-ce dans les tribunes, donc faites-moi un peu de place, les parents, les amis des joueurs ! Allons, allons ! Jeu, set et match !

Ce qui compte c’est la répétition, celui qui joue une heure par mois sera moins performant que celui qui joue une heure par jour. » explique Raphael Arconade, Directeur du cercle amical de Vincennes (CAV), nom du club de Tennis à deux pas du Parc Floral. Donc au tennis comme ailleurs, il n’y a pas de secret il faut s’entraîner, s’entraî-ner et encore s’entraîner ! C’est l’œu-vre de toute une vie parfois…

Le CAV compte des vétérans qui jouent « depuis l’inauguration du stade dans les années 50, avant ma naissance ! » précise Raphael en souriant. Le doyen a 100 ans et ne vient plus sur les cours que depuis 5 ans. Le tennis conserve ! Mais il ne faut pas croire que ce club, à l’allure distinguée sans être guindé, n’accueille que des tennismen ou wo-men d’un certain âge.

Les jeunes y ont toute leur place, et ce dès 6 ans. « Les moins de 18 ans

représentent plus de 50 % des ef-fectifs » constate le directeur, qui regrette pourtant de ne pas pouvoir en accueillir plus. Chaque année 120 « Gasquet » en herbe sont priés de smasher ailleurs, faute de place. C’est une question d’occupation de terrain. Les sept terrains couverts affichent complet tous les mercredis.

Et oh suprême luxe ! Les jeunes pous-ses du tennis vincennois ont la chance de s’entraîner sur des terrains en terre battue. Une denrée rare en région pa-risienne. Cela en fait-il des champions pour autant ? Il faut bien d’autres conditions : « être un athlète, avoir un mental très solide et pas de pépin phy-sique, un talent technique, et travailler, travailler… » détaille le directeur. C’est dire comme il y a peu d’élus. Mais le CAV peut s’enorgueillir d’avoir en son sein quelques jeunes bien classés au niveau national. « Nous sommes le 4e club de Paris en termes de résultats. Car la situation juridique du bois fait que, bien qu’implantés sur le polygo-ne sportif de Vincennes, nous sommes rattachés à la ligue de Paris. »

Et les filles dans tout ça ? Il semblerait que 11 ans soit leur âge préféré pour arrêter le tennis… Certes, il y a plein d’autres choses à faire dans la vie ! Mais chez les garçons, le décrochage se fait plus tardivement, vers 17 ans. Beaucoup reprennent malgré tout le chemin des cours à l’âge adulte. Et pour devenir de vrais accros parfois : « Certains joueurs ont des réseaux d’amis à Vincennes ou Saint-Mandé et viennent jouer deux à trois fois dans la semaine. » se réjouit Raphael.

Sophie Le Renard

loisirs

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Le cirque de Mafate

Pour les passionnés de nature et de sensations fortes…

loisirs voyages 38

tour d’horizon :

Et pendant ce temps-là, par-delà les mers, sur l’île de La Réunion…

Pourquoi deux rubriques « Voyages » consécutives sur l’île de la Réunion, nous direz-vous ?La réponse est qu’il n’y a aucune raison particulière, pas plus qu’il n’y a de motif à rêver et, pourquoi pas, à voyager.Nous vous proposons donc de découvrir ces nouvelles facettes, opposées et pourtant complémentaires, de ce petit morceau de France.

Par Camille Bourdon, Vincent Dutruel,Réunionnais

Le Cirque de Mafate doit son nom à un escla-ve en fuite qui s’y est installé pour échapper à la tyrannie de son quotidien. Rejoint par d’autres au fil du temps, il inaugura ainsi tout le peuplement de cet endroit.

Etant inaccessible en voiture, nos jambes seront nos indispensables alliées pour aller à la conquête de ses montagnes.Pas d’autre moyen ? Si, il est possible, en se délestant d’une centaine d’euros, de s’y ren-dre en hélicoptère, avec en prime une vue d’en haut absolument vertigineuse et super-be.Nous opterons pour la solution économique et écologique.Sourire aux lèvres et sac au dos, nous nous élançons d’un pas encore guilleret sur les sentiers du cirque.

Tout commence ici…

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2. Porte symbolique à l’entrée du cirque, nous la poussons et pénétrons dans ses profondeurs végétales.

Quelques dénivelés plus loin, nous atteignons la plaine des tamarins et décidons d’une pau-se casse-croûte. Depuis le temps que nous trottinons, nous avons l’estomac dans les talons.

3. Derrière les fourrés, quelques vaches placides, habituées depuis fort longtemps au ballet humain, refusent de poser pour la photo. Déçus d’être ainsi sno-bés, nous reprenons notre mar-che.En fin de journée, nous arrivons au village de La Nouvelle, lieu hautement touristique du Cirque. C’est le village principal, aux alentours et à plusieurs heures de marche se trouvent d’autres hameaux.

5. Comment regretter de se lever tôt lorsqu’on se retrouve face à ça !Le soleil sera au rendez-vous pour le trajet retour vers la civilisation urbaine.Nous saluons nos hôtes, promet-tons de revenir… car c’est sûr, nous reviendrons !.

Les jours sont intenses dans notre île mais s’éclater dans une activité noc-turne relève parfois du parcours du combattant. Et pourtant il en existe pour qui veut se donner la peine de chercher… à condition bien entendu d’être véhi-culé car dans certains cas, parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sera impératif pour trouver son bonheur !

Pour profiter de soirées animées, c’est tout naturellement que les gens se diri-gent vers Saint Gilles dans l’ouest, ou Saint Pierre dans le sud.

Saint Gilles est connu pour son allée de discothèques branchées où les jeunes se retrouvent à partir de 22h pour danser jusqu’à l’aube. Les amateurs de jeux se réjouiront juste à proximité des boîtes où un casino leur permettra de repartir plus riches... ou alors plus légers ! N’est pas chanceux qui veut !

Saint Pierre attire beaucoup, par son front de mer très vivant. Ses lumières, ses bars et restaurants en tout genre comblent toutes les envies. Quelques boîtes aussi feront la joie des plus auda-cieux et des plus fêtards pour qui la nuit ne doit se terminer qu’après 5h du matin et épuisement total.

Oui, oui, nos nuits sont plus belles que nos jours !

4. Nous dînons d’un délicieux repas, composé des produits du ter-roir, cuisiné au feu de bois. Et, ter-rassés par une saine fatigue, le sommeil nous emporte. La nuit nous paraîtra courte…

…Mais notre réveil sera un enchan-tement !

Nous sommes chaleureusement accueillis par les propriétaires du gîte que nous avons réservé au préalable auprès des services de « La Maison de la montagne ».

Crédits photos : Jean-Luc et Hélène Renouil.

La Réunion by night

Page 40: Journal VSM n°3 (mars 2012)

40temps perdu loisirs

mots fléchés Mots fléchés d’Argos� N° 2780�Groupe�d’étoiles� �

Preuve�de�

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Il se prive�de tout�

Cliché� � �

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Équerre� � �

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fleuri� � � � � � � � � �

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gnation� � � �

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répétant� � � � � �

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scolaire� � �

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Art�du potier�

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d’intel-�ligence�

� �Veste de�mousse� � � � � � �

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Pièce�de charrue�

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Il tient�la barre� �

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Bien�enveloppé�Viennent�de moi�

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Assemblé� � � � � � �

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Domaine�des�

moutons� � �Brillant�sujet� � � �

Donne�le temps�Laissez-�passer�

� � � � � �Intensité�

de couleur� � � � � � �Bonne�couche� �

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du porc� � � � � � �

C’est�un tiers�Pas à�

d’autres� � � �

Très�heureux� � �

Hors�d’affaires� � � � �

C’est�négatif� � � �

Pronom�personnel� � � � �

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Remar-�quable,�frappant� � � � � � � � � �

Page 41: Journal VSM n°3 (mars 2012)

41 temps perdu loisirs

: Coeur, : travail / argent, : Forme.

g Lion S’il faut se « coltiner » tout le travail, non

merci. Vous demandez à votre partenaire de vous relayer à la maison. La messe est dite, vous ne revenez pas sur votre décision. Certes, votre choix ne fait pas l’unanimité mais ce n’est pas votre problème. Plus main-tenant. Pas facile de garder la ligne.

h Vierge Vous recevez une invitation. Mariage, fête

familiale, anniversaire… La date prévue peut contrarier vos plans. Vous devez faire un choix. Si vous attendez une réponse suite à un entretien, à un concours ou à un examen, la roue de la fortune s’arrête sur votre signe. Vous débordez de vitalité.

j Balance Une amitié peut-elle suivre le chemin de

l’amour ? Les liens complices que vous échan-gez avec un proche vous amènent à vous poser la question. Des collaborateurs avec lesquels vous aviez travaillé il y a quel-que temps vous mettent sur la piste d’une nouvelle activité Baisse de régime en fin de semaine.

k Scorpion Votre conjoint(e) s’absente. Vous le regret-

tez mais êtes conscient(e) qu’il vaut mieux éviter de lui faire une scène à son retour.

Vous avez l’occasion de mettre vos talents en avant ; qu’ils soient techniques, créatifs ou relationnels. N’hésitez pas à vanter vos mérites. Tout est permis ; avec modéra-tion.

l Sagittaire Evitez de vous chamailler en public.

Demander à vos proches d’être les témoins de vos déboires sentimentaux finit par les irriter. Vous atteignez enfin votre vitesse de croisière. Aussi vous ne voyez pas pourquoi l’on vous demande d’accélérer ou à l’inverse de réduire la cadence. Rechar-gez les batteries.

z Capricorne Vous voudriez lui dire tout ce que vous

avez sur le cœur, mais la gorge est nouée. Trop d’émotions, trop de pudeur ou trop de rancune. Votre lieu de travail est pro-pice à l’amour. Ou à une amitié qui grandit au fil des jours. De quoi aller travailler le sourire aux lèvres, non ? Un bon moral.

x Verseau Un(e) ami(e) vous demande votre avis à

propos de sa relation amoureuse. Vous êtes suffisamment psychologue pour lui donner des conseils sans l’influencer pour autant.

On vous sent un peu tendu(e) en début de mois. Trop de pression sans doute. Heu-reusement, à partir de mi-févier une bonne nouvelle vous soulage. Plus vous êtes entouré(e), mieux vous vous portez morale-ment.

c Poisson Votre partenaire vous demande d’aller

dans son sens. Or, vous ne partagez pas son point de vue. L’un des deux devra céder. De belles opportunités s’offrent à vous. Vous devez choisir l’activité qui peut vous combler à la fois personnellement et sur le plan financier Une vitalité qui ne faiblit pas.

horoscope

a Bélier Vos proches ont de la chance de vous

avoir. Ce mois-ci encore, vous vous mettez en quatre pour les combler de joie. C’est le moment de clamer vos revendications. Votre ciel astral augure d’une promotion possible ; de responsabilités plus importan-tes à assumer.. Evitez les gestes brus-ques.

s Taureau Vous remettez les pendules à l’heure avec

votre conjoint. Rien de dramatique, mais cela vous semble nécessaire pour préserver les liens. Une rentrée d’argent inatten-due tombe à pic pour vous retirer une épine du pied. Côté travail, tout est trop calme.

Dormir, il n’y a pas mieux pour récupé-rer.

d Gémeaux Discussion avec vos frères ou sœurs ; à

propos d’une question familiale qui concer-ne tout le monde. Célibataire, parmi vos amis, quelqu’un vous séduit. r résoudre le problème ? Vous, encore vous. Que l’on ne se mêle pas de vos affaires. Vous en avez assez de devoir constamment passer au rapport et de rendre des comptes. Gare aux microbes.

f Cancer Vos proches regrettent que vous ne leur

donniez pas plus souvent de vos nouvelles. Vous leur manquez beaucoup. Les négo-ciations sont délicates mais il n’est pas exclu que vous remportiez la partie. La question est de savoir si vous êtes prêt(e) à batailler.

Renforcez vos défenses naturelles.

horoscope

solutions sudoku

solutionsmots fléchés : Solution du N° 2780

A B P S C

C O N S T E L L A T I O N

R E C E L E U S E N A

F I G E E V E R S E T

G A T E P I P E S I

P I T E U X E T P V

N I H S U I C I D E

C A F E D I S S I P E S

L N A U S E E I F

P I C N O M S C L A

T A R E I C A B A N

C E R A M I Q U E A G E

D O D U S A C R E

T I M O N I E R I A S

M E T E O E C L A T

V I S A T R U I E I L

T N U E N E M O I

B E A T S A I L L A N T

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Page 42: Journal VSM n°3 (mars 2012)

42

de maniè-re à ce que pour chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de neuf cases, tous les chiffres de 1 à 9 ne soient utilisés,

3 6 1

1 2 8

9

2 5

2 3 7

1 4 5 7

7 8 5 4

9 5 7 6 8

5 2

GRILLE NUMERO2167NIVEAU :SUDOKUUne grille est composée de 81 cases, soit 9 carrés de 9 blocs. Complétez cette grille, sudoku

Numéros utiles < – vous ne les verrez pas jusqu’à ce qu’ils deviennent vitaux

police municipale 01 71 33 64 15

police nationale 01 41 74 54 54 ou 17

gendarmerie nationale (Créteil) 01 49 80 27 00

pompiers 18 mairie de vincennes

01 43 98 65 00 n° vert projet de ville

0805 05 94 00 allô propreté vincennes

0 800 77 00 66 urgences sécurité gaz naturel 0 800 47 33 33 eaux (service clients)

0 811 900 900 eaux n° d’urgence/fuites

(24 h/24) 0 811 900 918 centre anti-poison

01 40 05 48 48 allô enfance maltraitée 119 personnes âgées maltraitées

39 77 violences conjugales 39 19 samu social 115 fil santé jeune 0 800 235 236 ligne des seniors de vincennes

0 805 11 94 00

Adresses utiles

Médecine du travail de Vincennes3 rue Segond et 65-67 rue DefranceCentre de Protection maternelle et infantile de Vincennes 6 avenue Pierre-Brossolette (du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30)CPAM la plus proche60-70 rue des Héros Nogentais, Nogent-sur-Marne (du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00)Pôle emploi Vincennes220 rue de Fontenay (du lundi au jeudi de 9h à 17h, le vendredi de 9h à 12h) Mission locale pour l’Emploi Vincennes1 rue de l’Égalité (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30)

Chambre consulaire du Val-de-Marne pour les artisans27 avenue Raspail 94107 Saint-Maur-des-Fossés cedex (du lundi au jeudi de 8 h 45 à 17 h, et le vendredi jusqu’à 15h)URSSAF Val-de-MarneImmeuble Le Pascal - Entrée B, Avenue du Général-de-Gaulle, Centre commercial régional Créteil soleil, Créteil (ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30)Club Foch (cercle privé du Groupement inter-entreprises de la région Est de Paris) 39 avenue Foch, VincennesChambre de Commerce et d’Industrie de Paris27 avenue de Friedland 75382 PARIS CEDEX 08Conseil des Prud’hommes9 rue Thomas-Edison, Créteil cedex (du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h à 17 h)

vie pratique

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A partir du 24 novembre, BNP Paribas et Orange lancent BNP Paribas Mobile,

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