journal le mouton noir - Édition de novembre 2011

16
Pour le Movember, une nouvelle édition au poil... Sur Facebook : «Le Mouton Noir - journal étudiant du cégep de Drummondville» ÉDITION DE NOVEMBRE Volume 13, numéro 2, vendredi 4 novembre 2011 ►Page 3 DES BONS SHOWS À DRUMMOND ►Page 8 Pour le Movember, n'ayez pas peur de vous afficher! (Ben, gardez juste une p'tite gêne...) ►Page 3 Photo : Movember Photo : Jessica Vera Côté CONTRE LA HAUSSE DES FRAIS ►Page 6 DU CHIALAGE PIS DES MOUSTACHES À PROFUSION DANS CETTE ÉDITION!

Upload: mouton-noir

Post on 22-Mar-2016

219 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Volume 13, numéro 2 : vendredi 4 novembre 2011

TRANSCRIPT

Page 1: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

Pour le Movember,

une nouvelle

édition au poil...

Sur Facebook : «Le Mouton Noir - journal étudiant du cégep de Drummondville»

ÉDITION DE NOVEMBRE Volume 13, numéro 2, vendredi 4 novembre 2011

►Page 3

DES BONS SHOWS À DRUMMOND

►Page 8

Pour le Movember, n'ayez pas peur de vous afficher! (Ben, gardez juste

une p'tite gêne...)

►Page 3

Pho

to :

Mov

embe

r

Pho

to :

Jess

ica

Vera

Côt

é

CONTRE LA HAUSSE DES FRAIS

►Page 6

DU CHIALAGE PIS DES MOUSTACHES

À PROFUSION DANS CETTE ÉDITION!

Page 2: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

11

RÉDACTEUR EN CHEFOlivier Dénommée

CORRECTEUROlivier Dénommée

JOURNALISTESAmélie Leclair, Annie Caron, Dézy Guimont, Frédéric Murray, Mélissa F. Caillé, Nicolas

Lamarre-Moreau, Olivier

Dénommée, Stéphanie Briard Desrochers, William Grondin

INFOGRAPHISTE Olivier Dénommée

IMPRESSIONYvon Houle, imprimeur

TIRAGE400 exemplaires

COORDONNÉESCégep de Drummondville960, rue Saint-GeorgesLocal 1209

[email protected]

Sommaire Mot du rédacteur en chef2

Quoi de neuf?

Bah, la session passe trop vite pour tout le monde, sans doute. En

tout cas, moi, j'ai pas le temps d'arrêter avec ce programme de fou!

Ah, de neuf avec ce journal? Ben on a mis de nouvelles photos,

pour votre grand plaisir, si si! C'est important de mettre à jour

la longueur de cheveux de tout le monde, vous savez... Aussi, on remet quelques

jeux, parce qu'on sait que c'est jamais évident un cours trop long quand on n'a pas

de sudoku à portée de la main. Vous pourrez pas dire qu'on pense pas à vous là...

Hein? La grosseur? Elle a quoi la grosseur? Y a pas grand-chose à dire là-dessus, voire rien

du tout. Peut-être une légère illusion d'optique, je sais pas. Car *roulement de tambour*, je

vous apprends que le Mouton Noir est plus gros que les années précédentes en matière de

format! Passant ainsi du traditionnel 8,5 X 11, il monte à 9 X 12. À go on remarque l'évolution.

...

Bon, PEUT-ÊTRE que vous auriez vu un journal qui semble UN PEU plus... volumineux.

Ça se peut. On a voulu donner un grand coup, ce qu'on a fait (ça fesse dans l'dash,

hein?), mais tout ce qui monte redescend, et ça ne s'applique certainement pas aux frais

d'impressions d'un tel format. Dommage, le concept est mort avant même d'avoir été

pleinement développé, mais on dira pas qu'on n'a pas eu d'audace! Mais les péripéties,

trop nombreuses, et les tarifs, trop gros, nous ont rappelé que même si a plus d'argent

que l'asso cette année (pas très dur à battre), on ne peut pas se permettre des impressions

à des coûts exorbitants sans devoir mettre de la publicité payante partout dans le journal.

Il est plus agréable de ne pas avoir autant de pubs qu'un hebdo régional! Enfin, je suppose!

Bref, voici donc le nouveau format, plus grand que l'ancien, mais moins que l'ancien

nouveau, si vous me suivez. Faites-vous plaisir et lisez tout ce qui vous allume. Bonne lecture!

Olivier Dénommée

3

4

5

6

7

7

8

10

11

12

13

13

14

14

15

15

Movember

Legault

Frais de scolarité

Grève

Page blanche

Temps

Shift de Soir

Nouvelle littéraire

Histoire

Chialage

Sans titre

Trucs à ne pas suivre

Réussite

Consignes de sécurité

Horoscope

Sudoku

OlivierDénommée

Page 3: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

113

Une mo'dite belle cause!

Cette année plus que les

précédentes, on dirait qu'on

remarque un petit quelque chose

de nouveau pour ce mois de

novembre. Un fort symbole se

fait sentir, et c'est beau à voir. Si

vous ne comprenez pas encore de

quoi il est question, découvrez dès

maintenant le Movember.

Movember, c'est quoi ça? C'est des

Australiens qui ont trouvé ça drôle

de se faire pousser la moustache

pendant un mois, afin de soutenir de

cette façon le cancer de la prostate.

Puis c'est un concept qui a pris de

l'expansion, qui s'est fait connaître et

qui permet depuis 2004 de ramasser

de l'argent pour cette cause. Ainsi,

en 7 ans, 1,1 million de personne

ont participé au Movember, pour

accumuler pas moins de 176 millions

de dollars! Pas mal pour une cause

qui vous demande seulement de

vous laisser pousser du poil sous le

nez! L'événement, pour ceux qui

y participent vraiment, implique

que la personne soit fraîchement

rasée au 1er novembre, ce qui exclut

À la une

ceux qui sont déjà barbus poilus du

visage. Puis il faut se laisser pousser

et entretenir (de son mieux) une

moustache jusqu'au 30 novembre. Et

surtout s'afficher fièrement.

Plus qu'un symbole

Il y a un petit quelque chose

de magique dans ce combat.

Évidemment, le cancer de la

prostate ne touche que les hommes.

Et ils sont les seuls à pouvoir faire

pousser une moustache digne de

ce nom (sauf exceptions, ça existe

la foire aux horreurs!). Quoi de plus

masculin qu'un homme barbu? Un

homme barbu qui le fait pour une

cause en particulier! Mais se laisser

pousser la barbe est trop facile,

trop vague. Cibler la moustache,

ça c'est un message clair. Et ça

donne toute la beauté au geste. Je

connais personnellement plusieurs

personnes qui se font pousser une

moustache pour l'occasion ou qui ont

rasé leur barbe pour ne conserver que

la mo'. Sans nécessairement amasser

d'argent, leur geste est vraiment

touchant de solidarité. [Mode

anecdote personnelle activé] Pour

ma part, si ma barbe ne faisait pas

autant partie de mon identité, j'aurais

participé avec joie au Movember,

dans les règles. Néanmoins, en signe

de solidarité, je vais passer le mois à

laisser pousser ma pilosité faciale sans

y toucher, histoire de «laisser pousser

quelque chose», aussi. Je respecte

au plus haut point ceux qui foncent

à 100% dans l'initiative. [Mode

anecdote personnelle désactivé]

Jack, inspirant

Il est difficile de ne pas faire le

parallèle entre feu Jack Layton et

le Movember. L'homme politique

adoré de beaucoup de Canadiens

pour son optimisme est mort, lui qui

a fièrement combattu le cancer de

la prostate. Il était célèbre pour son

sourire et surtout sa moustache. On

peut presque se dire que la campagne

canadienne 2011 du Movember lui

est dédiée. Qui sait, peut-être le port

de la moustache reviendra à la mode?

We need mo'ney

Si tous ces millions de dollars ont été

OlivierDénommée

récoltés pour combattre le cancer de

la prostate, c'est parce que des gens

ont été chercher de l'argent pour

participer à cet événement. Il est

possible de s'inscrire chaque année au

Movember, voire de se mettre dans

une équipe. Puis il est surtout possible

de faire des dons, soit directement

à la fondation Movember, ou soit

à une équipe ou des participants

particuliers. Chaque dollar aidera à

trouver une solution à cette maladie

terrible qui touche trop d'hommes au

Canada et dans le monde à chaque

année. Si vous avez des amis qui

arborent une moustache (ou du

duvet, c'est l'intention qui compte!),

n'hésitez pas à leur montrer qu'ils

ne le font pas en vain en donnant de

l'argent à la cause.

Pour le mois de novembre, n'oubliez

pas de respecter vos moustachus.

Ce sont, à leur façon, des héros qui

font leur part dans ce dur et juste

combat. Je vous souhaite un mois de

novembre au poil, littéralement.

Page 4: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

114

Monsieur Legault, pure démagogie, un iota de bon sens

Le 21 septembre dernier,

François Legault était de passage

à Drummondville pour faire la

promotion et discuter de son

éventuel et hypothétique nouveau

parti politique: la Coalition pour

l’avenir du Québec. La salle

était comble, mais était loin

d’être remplie de partisans du

mouvement.

Les Drummondvillois ont eux droit

à l’exposé d’un éminent démagogue,

François Legault, qui maîtrise

extrêmement bien l’art de dire aux

gens ce qu’ils veulent entendre. Les

idées volaient bas et s’apparentaient

plus à un néant intellectuel, une

succession de propositions vides et

de raisonnements simplistes que de

réelles idées.

Tout d’abord, monsieur Legault

a commencé son exposé par la

présentation de son mouvement

et de quelques-uns des premiers

signataires qui étaient originaires de

Drummondville. Par la suite, un léger

exposé sur la perte de confiance et

d’intérêt des Québécois par rapport à

la politique au Québec. Ce désintérêt

serait quant à lui dû à la corruption

au niveau du gouvernement et

dans le milieu de la construction.

Politique

Évidemment, la solution d’une

commission d’enquête publique

a été avancée, mais la solution la

plus controversée qui a été avancée

serait de forcer la plupart des grands

syndicats de la construction à mettre

la clé à la porte. En effet, monsieur

Legault a tenu un discours à saveur

antisyndicale, qui, selon lui, nuit

à l’économie du Québec. Là où la

démagogie commence vraiment

est au niveau de ses positions sur

l’indépendance du Québec où il

propose de mettre le débat de côté

et de se concentrer sur des points

plus prioritaires. Voilà une idée qui de

prime abord peut sembler potable.

Mais en y réfléchissant un peu, on

voit bien là l’œuvre d’un démagogue

arrogant qui veut seulement

rassembler le plus grand nombre de

personnes avec des idées vagues et

fallacieusement conçues. De plus, y

a-t-il vraiment un entre-deux entre

souverainiste et fédéraliste? Mettre

ce débat de côté, c’est seulement se

tourner la tête pour regarder ailleurs.

La CAQ a aussi fait valoir qu’elle avait

4 priorités absolues pour remettre

le Québec sur les rails; l’éducation,

la santé, l’économie et la culture.

Quatre priorités qui, nous pouvons

nous accorder pour le dire, sont des

priorités pour tout le monde, la CAQ

n’a rien inventé.

Premièrement, l’éducation. Les

mesures proposées pour pallier

aux problèmes actuels sont, entre

autres, la hausse des frais de

scolarité, l’abolition des commissions

scolaires, l’augmentation du salaire

des enseignants de 20% en échange

de quoi les enseignants devront être

évalués selon un certain nombre

de critères. Une mesure simpliste

qui ne changera rien au problème

de décrochage. En effet, j’attends

toujours le lien entre un salaire

plus élevé pour un professeur et

le décrochage, plutôt simpliste de

penser qu’un salaire bonifié veut dire

des meilleurs résultats. Si on veut

vraiment s’attaquer au décrochage,

il faudrait offrir des programmes

d’aide aux familles à faible revenu

dont un enfant va à l’école. Un enfant

qui va à l’école sans lunch, sans

matériel scolaire approprié et qui

vit dans la pauvreté, c’est un enfant

qui a beaucoup plus de chances

de décrocher, peu importe si son

professeur fait 20% plus d’argent ou

non. Quant à la solution qui consiste

en l’abolition des commissions

scolaires pour réduire les dépenses,

plusieurs commissaires scolaires sont

venus au cours de la soirée plaider et

expliquer leur importance à monsieur

Legault et aux gens présents dans la

salle. Elles permettent entre autres

aux petites écoles de «s’unir» pour

se payer des services auxquels elles

n’auraient pas accès financièrement

comme des psychologues ou d’autres

professionnels.

Même constat farfelu en matière de

santé, Legault soutient qu’il y a assez

de médecins pour couvrir les besoins

des Québécois, soutenant que le

problème se situe plutôt dans le

nombre de patients qui prennent les

médecins de famille. Évidemment,

cette réflexion ne peut venir que

d’un homme qui va se faire soigner

dans une clinique privée et qui n’a

pas eu à attendre des mois pour

voir son médecin de famille. Avez-

vous déjà essayé d’avoir un rendez-

vous avec votre médecin de famille

dernièrement? Il est déjà surchargé,

pas besoin de lui en ajouter sur les

épaules.

En matière d’économie, Legault

nous renvoie subtilement à une

idéologie néolibérale antisyndicale

et antinationaliste. Au lieu de

WilliamGrondin

Pho

to :

Cyb

erpr

esse

Page 5: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

115

nationaliser certaines ressources

naturelles, il préférera investir dans

les compagnies qui les exploitent

plutôt que d’en faire l’acquisition.

Seul constat positif, il envisage

et encourage une économie de

propriétaires québécois. Je me

targuerais de lui rappeler que pour

gérer ou fonder une entreprise, il

faudrait d’abord pouvoir avoir accès

aux études supérieures…

Dernier point, la culture, nous

savons tous que notre langue est

plus que jamais en danger dans la

région de Montréal, et des mesures

concrètes doivent être prises en ce

sens pour faire du français la première

langue parlée au Québec. Monsieur

Legault propose d’abaisser le nombre

d’immigrants reçus chaque année au

Québec passant de 54 000 en 2010

à 45 000 par année pour pouvoir

mieux les aider à s’intégrer puisque

les ressources sont présentement

insuffisantes pour assurer une bonne

intégration. En effet, les ressources

sont plutôt insuffisantes, mais nous

ne devons pas oublier une chose: la

majorité des immigrants viennent ici

pour travailler et parlent le français.

Réduire ce nombre d’immigrants

créerait encore plus de problèmes

qu’il n’en règlerait.

Merci, mais non merci Monsieur

Legault, votre coalition n’est

rien de plus qu’un bel emballage

complètement vide, mené par un

groupe élitiste déconnecté des

Québécois et désensibilisé du monde

réel.

SociétéCirculation automobile: un été chaudAugmentation des frais de scolarité: un automne brûlant

Ponts fermés à la circulation,

tunnels barrés à la suite

d'effondrements, barrages pour

chantiers routiers prolifiques,

déviations innombrables,

bouchons interminables... Tout cela

a largement été médiatisé cet été.

Chaud.

Si les associations étudiantes

réussissent à effectuer la mobilisation

qu'elles souhaitent contre

l'augmentation des frais de scolarité,

l'automne pourrait être brûlant.

Rapports?

Le financement aussi bien du

réseau routier et de l'éducation

postsecondaire est à bout de souffle.

Ça prend des sous! Seule différence:

le premier est vieillissant et ne

bouge pas beaucoup; le second est

débordant de jeunesse et risque de

remuer pas mal.

La question est: pourquoi le

gouvernement et le lobbying derrière

lui n'envisagent-il d'augmentation

que dans le second cas? s'ils sont

à ce point persuadés que, pour

les dépenses en accroissement, il

faut des recettes nouvelles, il doit

appliquer ce raisonnement dans tous

les cas comparables.

Et avec la même logique: celle de

l'utilisateur payeur. Les étudiants

veulent étudier? qu'ils payent pour.

Les automobilistes veulent continuer

à emprunter des infrastructures

adéquates et sécuritaires? qu'ils

payent pour itou.

Maintenant que le péage peut

être traité par informatique, la

solution est que toute infrastructure

autoroutière y soit automatiquement

soumise. Pas nécessairement à des

taux très élevés, mais à des tarifs qui

permettent un entretien sans faille et

une accumulation raisonnable pour

des restaurations majeures futures.

Le bon vieux principe de saine gestion

publique…

Il est évident qu'une telle mesure

est aussi logique que celle de

l'augmentation des frais de scolarité.

Alors que les autoroutes ont

initialement été conçues pour servir

de liaison rapide entre les centres

éloignés, la prolifération des voies

rapides urbaines dans la région

montréalaise produit aujourd'hui

exactement l'effet contraire:

c'est là qu'ont lieu les bouchons

systématiques et à répétition. C'est

aussi là que les menaces et accidents

d'infrastructures se produisent: pont

de la Concorde, pont Mercier, pont

Champlain, tunnel Ville-Marie…

Attendez que ce soit le tour du

pont-tunnel Hippolyte Lafontaine!

Même à Drummondville, entre les

échangeurs de Saint-Germain et de

la rue Foucault, la densité est telle

aux heures de pointe que, bientôt,

on verra apparaître des bouchons

problématiques.

Autrefois, le banlieusard se rendait à

Montréal pour y travailler: bouchons

soirs et matins. Aujourd'hui, le

travailleur sillonne les quatre points

cardinaux de la «couronne» et se

retrouve plus souvent qu'autrement

coincé dans les bouchons. Gageons

que, «stallé» dans son véhicule, il

écoute la radio populiste pester

contre ces étudiants qui ont bien du

culot à ne pas vouloir payer pour les

services que les grandes sociétés.

Comment lui faire comprendre qu'il

est un utilisateur encore plus assidu

des infrastructures publiques et que

lui aussi devrait mettre la main au

porte-monnaie?

Une mesure de financement

systématique des infrastructures

toucherait à peu près tout le monde.

Dans les mêmes proportions! Selon

les mêmes principes! Mais que de

revenus!

Chic alors! On va pouvoir revenir à

l'époque où on étudiait pour rien!

Joseph A. Soltész Enseignant

Page 6: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

116

SociétéPourquoi faire la grève?

Je pourrais répondre avec une autre

question. Pourquoi est-ce qu’aucun

parti politique n’offre de projets à

notre génération? Pourquoi est-ce que

les augmentations d’impôts passent

par notre génération et non par les

précédentes? C’est bien simple, c’est

parce que nous n’avons pas de poids au

sein de l’échiquier politique québécois.

Le gouvernement libéral du Québec

augmente les frais de scolarité depuis

2007. Maintenant, nous allons vivre

les pires augmentations de l’histoire

contemporaine du Québec. 1675$

en 5 ans. Les frais vont avoir plus que

doublé de 2007 à 2017 pour atteindre

3793$. Et je vous demande pourquoi

ils les augmentent? L’argumentaire du

gouvernement et de la majorité de la

génération des «Baby boomers» est

que le montant n’a pas été augmenté

depuis trop longtemps et nous avons

un retard à rattraper. Ils ont raison.

Par contre, pourquoi ont ils décidé

de les hausser maintenant que leurs

générations ont fini leurs études?

Le Québec subit un dur choc

démographique. La pyramide des âges

est inversée. Il y a, pour la première

fois de l’histoire, plus de gens de 65

ans que de 15 ans et moins. Le résultat

de cette problématique est que notre

génération va devoir supporter les frais

d’hôpitaux, les retraites et les services

pour les gens du 3e âge tout en subissant

les intérêts d’une dette de près de 240

milliards dont nous avons hérité. Est-ce

juste envers notre génération?

Plusieurs études ont été faites ces

derniers temps sur l’industrie de

la construction. Toutes ces études

convergent vers le même résultat:

au Québec, nous payons plus cher

pour nos infrastructures qu’ailleurs

dans le monde. En effet, nous payons

30% plus qu’en Ontario, nos voisins

les plus proches. Pourquoi? Plusieurs

problèmes sont pointés du doigt. Le

placement syndical, la corruption,

la collusion, la mauvaise gestion en

sont des causes. Le gouvernement

dépense 1 200 000 000 $ chaque

Frédéric Murray Le Mouton Noir

année dans les infrastructures au

Québec. 30% de ce montant pourrait

procurer la gratuité scolaire pour

notre génération et les générations

futures. Alors pourquoi est-ce que le

gouvernement décide d'augmenter

la charge fiscale des étudiants au lieu

de s'attaquer au vrai problème?

Alors qu'attendons-nous? Il faut

que nous fassions du bruit. Il faut

être considérés dans le débat public.

Il faut surtout augmenter notre

poids dans l'échiquier politique et

qu'on se fasse écouter! Allez, FAITES

DU BRUIT!

Photo : Alexandre Claude

Page 7: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

117

Le temps s’enfuit!

Quel surhumain n’a jamais de

temps manquant? Qui ne s’est

jamais demandé comment il

allait terminer ce qu’il doit faire

en si peu de temps? Vous êtes

peut-être dans la catégorie des

gens satisfaits pleinement de

leur gestion, mais laissez-moi me

confesser et défendre les gens

engloutis par ma catégorie, soit

l’insatisfaction du temps.

Je me révolte! Oui, encore.

Einstein disait que le temps

est relatif. Durant une période,

inachevée d’ailleurs, je vois

une seule relativité qui est

Divers

la rapidité stupéfiante des

secondes dévalisant mon esprit

afin de m’étouffer des pensées

systématiques inquiétantes.

Pourquoi le temps s’acharne-t-il

sur mon sort? Ai-je trop profité

de ma liberté d’horaire pour

atteindre une barrière m’éliminant

le visage? Effectivement, je dois

avouer d’avoir vendu la peau de

l’ours avant de l’avoir tué. Se faire

dévorer par un ours et survivre

reste un défi à ne pas essayer.

Comment pourrais-je vous

décrire l’idéalisme? En ayant une

gestion.

AmélieLeclair

Il a neigé à Drummondvillejusqu’à en faire pleuvoir des

poissons. Soudainement, il

faut vous imaginer des fruits en

ballons qui survolent l’espace

temporel. Revenez à la réalité

graduellement, parfois l’absurde

rend la réalité choquante.

Deuxième étape: préparez-vous

une assiette vide et observez les

reflets. De préférence, en prendre

une blanche, car les reflets

peuvent paraître plus nets.

Troisième et dernière étape: ne

faites rien d’autre que de penser

aux étapes précédentes et de

trouver ces démarches ridicules.

Vous ne comprenez pas le sens

de tous ces mots réunis? Vous ne

voyez pas le conseil à travers ce

texte? Je vous le résume; utilisez

votre imagination sans avoir trop

de choses à faire. Être occupé nuit

à votre analyse des choses. Faites

le vide et utilisez toutes sortes

d’idées en rapport avec votre

sujet. Durant les examens, le

stress peut être le facteur principal

qui vous empêche de créer. Enfin,

le manque d’inspiration est une

problématique que je souhaite ne

plus revivre.

AmélieLeclair

Le manque d’inspiration reste

l’ennemi de nous tous lors d’une

écriture à effectuer. Comme

le démontre le titre, j’étais en

confusion d’inspiration. Je ne

vais pas vous expliquer ce qu’est

la neige, même si j’aurais été

le genre de personne à en faire

une dissertation, mais je vais

m’éventrer et faire ressortir une

inspiration à travers ma période

blanche.

Ma période blanche se définit

par un synonyme de page blanche

sans être juste une page. Pendant

un long moment, plus de mots

ne s’harmonisaient avec mon

cerveau! Le dictionnaire devenait

l’arbre de mars et les touches

de mon clavier me coupaient

littéralement les doigts!

J’ai trouvé un moyen pour ceux

atteints de la page blanche ou

de la période blanche. Il s’agit de

plusieurs étapes complexes à ne

pas faire durant les examens de

français, car des effets secondaires

peuvent en surgir.

Première étape: méditez en

imaginant des nuages. Ces

nuages augmentent de volume

Z'avez une idée?Pour toute idée intéressante, commentaire constructif ou menace de

mort au rédacteur, voilà votre chance! Écrivez quelque chose sur ces

lignes et faites parvenir ce bout de papier au local du Mouton Noir (local

1209, dans le couloir louche après la coop). Vous pouvez aussi nous écrire

à [email protected]. Notre but, c'est de rendre notre produit

meilleur et plus attrayant pour le lecteur (vous, genre). Alors aidez-nous à

atteindre notre but, vous vous rendrez service!

Page 8: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

118

Arts et spectaclesLe Shift de Soir

Appel à tous! À chaque premier

mercredi du mois se produit un

événement unique au Looba Café

sur la rue Heriot au centre-ville.

Je parle bien sûr d'une ambiance

décontractée avec des gens

chaleureux qui ne tiennent qu'à

se détendre autour d'une bonne

bière froide et savoureuse. C'est

en présence d'excellents musiciens

que vous pourrez dire que vous

êtes heureux de constater

toute l'ampleur du dévouement

des artistes pour valoriser leur

musique, à jouer comme des

bêtes pour satisfaire vos ardeurs

de musiciens. Tout commença

avec Mathieu Daneau. Un jeune

homme qui a décidé de permettre

aux jeunes musiciens de montrer

ce qu'ils ont dans le ventre et de

jouer au Looba leurs compositions.

Quoi de mieux pour des gens

qui veulent se faire connaître

par un public connaisseur des

expériences musicales de l'heure?

Des étudiants du cégep, des bands

locaux ou même toi, lecteur du

journal (si tu joues de la musique

bien sûr!). C'est un expérience

que j'ai vécue avec une profonde

joie extérieure que j'ai évacuée en

dansant avec plusieurs autres avec

une musique qui incitait vraiment

à boire et se déchaîner. Il était

évident que «LaTourelle Orkestra»

savait comment casser la baraque

avec son énergie. Un banjoïste qui

joue de la guitare en plus d'être

chanteur, un violoniste qui s'amuse

avec une mandoline et une voix

italienne parfaite, un bassiste

fretless qui entraîne la foule et

un drummer d'une précision

inouïe et incroyable. Sans oublier

l'accordéoniste talentueux qui

amenait sa touche stylistique.

Ce band, mes amis, était du folk-

rock acoustique presque punk!

C'était des pièces très rapides

et très énergiques. Il fallait boire

de la bière et chanter en chœur

tout en se déhanchant avec la

plus «grande bougeotte». Les

éléments principaux qui ont permis

au groupe de se démarquer sont

les effets de voix qui étaient sans

précédent. On se sentait comme

si ont était à la belle Italia! Les

«Arrrrriiiiiibaaaaaa!» étaient au

rendez-vous en permanence avec

des rythmes des plus entraînants.

Une musique toute en fougue ! Ils

nous ont même donné la définition

du mot gigote: une danse qui

permet de se laisser aller, de ne

pas être en place, de voyager sur

une danse de défoulement. C'est

également une action du public

qui se doit d'effectuer une réponse

orale en chantant les répliques

Nicolas Lamarre-Moreau

Projet musical novateur

combinant folk et électro-ambiant

En concertMercredi 7 décembre 2011

Quatre musiciens, basés à Sherbrooke

Portes 20h Prestation 20h308$ 18+

Café234 Hériot

Drummondville819-478-2109

facebook.com/leshiftdesoirfacebook.com/leshiftdesoir

Événement présenté parÉvénement présenté par

Projet d’organisation de concertsà Drummondville avec les artistes

de la relève québécoise,fondé à l’été 2011

Encouragez-nousen devenant membrede la page FACEBOOK

DES ACTIVITÉSTOUS LES MERCREDIS SOIRS

AU LOOBA CAFÉ!

- Un concert par mois

- Soirées DJ les autres mercredis:

QUÉBÉCOIS, PUNK ROCK, GRUNGE

- Surveiller l’horaire!

Entrée*gratuite*

Page 9: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

119

du groupe, ou plus simplement

une chanson à répondre. Il faut

mentionner aussi leurs qualités

humoristiques presque douteuses,

quoiqu'amusantes. Ce sont

également de grands musiciens

techniques qui connaissent

très bien leurs doigtés et leurs

compositions. Ils s'écoutaient en

même temps de se regarder tout

en jouant les morceaux rythmées

d'un solo de banjo.

LaTourelle Orkestra est un

groupe de musique folk-jazz

(avec une touche de rock) qui

cherche à faire vibrer les planchers

des bars québécois. Avec leur

sonorité beaucoup plus acoustique

qu'électrique, on a l'impression

que cela sonne comme une origine

qui vient d'ailleurs, un sentiment

d'Italie, d'Espagne, de Provence,

d'Égypte, et même d'Allemagne!

C'est surprenant que cela vient

du vrai «Kébec» poétique et

sentimental. Tout ceci fait de cela

en un seul mot, une bavardoise!

En plus de chanter en français et

en anglais, ils jouent même des

tangos et des valses ! Les «Hopa!»

sortaient de leurs bouches à

profusion. Hopa qui signifie plus

vite est un terme qui incite à

bouger.

C'est véritablement une belle

découverte que nous a offert «Le

Shift de Soir» qui nous surprendra

encore mercredi le 7 décembre

où votre journaliste préféré va se

retrouver pour vous critiquer le

prochain groupe qui va se donner en

spectacle lors de cette soirée d'un

Arts et spectaclesdébut d'un mois très froid. Il est un

plaisir de vous inviter à participer

de votre présence simplement

pour écouter la relève qui s'offre à

vous pour une bouchée de pain! Il

coûte 8$ pour entrer, mais quel est

le prix pour encourager les artistes

que nous sommes? En plus, les

bands sont invités à jouer sur

cette scène de jazz, folk, rock, bref

de tous les goûts! Alors installez

confortablement vos culottes pour

vous préparer, parce que vous êtes

prêts à vous faire remarquer sur

une scène animée qu'est le Looba

Café.

Vous pouvez écouter des

chansons de LaTourelle Orkestra

sur Youtube sans problème.

Allez-y, ça c'est gratuit!

Pho

to :

Mat

hieu

Dan

eau

Page 10: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1110DivertissementLe retour du Petit Prince (suite)

Le Petit Prince raconte son retour

sur sa planète.Objet d’un contrôle

douanier, le prépo-sé le réfère à son

supérieur. [Partie 2]

- Assoyez-vous, Petit Prince.

Rassurez-vous tout de suite: je

comprends votre problème. J’ai

entendu une bonne partie de

votre conversation avec mon

subordonné.

- ...

- Voyez-vous, cher Petit Prince,

les choses sont irrévocables.

Chaque individu appartient à un

État dont il faut qu’il observe les

lois et les règlements. Mais aussi

chaque Puissance a des lois et des

règlements différents. Une chose

est cependant commune à tous

les pays : si l’on en sort presque

comme on veut – ça aussi, ça

pourrait changer –, on n’y entre qu’à

certaines conditions...

- Que vous aimiez votre pays ou

que vous en ayez honte…

- Oui, même si tout cela reste

une question d’appréciation

personnelle! Dans à peu près toutes

les Nations, la police des frontières

a des pouvoirs exceptionnels. J’ai

beaucoup souri quand je vous ai

entendu répondre à la question:

"Où passez-vous vos nuits?": dans

les déserts, à l’ombre de l’aile

d’un avion en panne, avec une

rose ou mon ami le renard. Mon

subordonné ne voulait pas le croire!

Voyez-vous, comme nous savons

tout sur vous, vous avez oublié de

signaler que vous avez séjourné sur

la planète de l’homme d’affaires;

que vous vous êtes rendu sur

celle du vaniteux; et sur celle du

géographe et quelques autres; et

que vous avez cherché à rester chez

l’allumeur de réverbères...

- Au singulier, monsieur le

superviseur ...

- D’une certaine façon, sur votre

fiche de police, vous avez oublié

de mentionner ces séjours. Nous

pouvons le comprendre, même

si nous ne devons pas l’excuser.

Ce qui se produit sur les planètes

de l’espace échappe aux règles

courantes sur Terre.

- Me reprochez-vous d’avoir

cherché à y revenir? Me suggérez-

vous d’en repartir im-médiatement?

- Comme vous l’a dit mon

subordonné, vous ne pouvez plus

retourner en arrière sans régulariser

votre situation. La vérité, c’est que

vous vous êtes présenté dans la

mauvaise file. En vous mettant

dans la bonne, peut-être aurais-je

pu vous aider.

- Comment ça, dans la mauvaise

file? comment ça, au mauvais

guichet? Je suis citoyen de

ma planète et j’ai choisi en

conséquence.

- Ce n’est pas aussi simple.

Justement, vous revenez de

l’espace. Pour nos administrations,

il s’agit d’un non-lieu, d’un non-

État, sans aucun gouvernement,

sans règle...

- Ce n’est pas vrai! Heureusement

que l’homme d’affaires a insisté

pour me faire remplir ma fiche de

déclaration au préalable! Sans son

aide, je crois que cela aurait été pire

avec votre préposé, comme vous

dites !

- D’accord, je le concède. Et je

redis les choses autrement: les

administrations terrestres se

ressemblent, même si les pays sont

très différents.

- …

- Pour régler votre cas, je pourrais

vous faire passer par l’un des

comptoirs de complai-sance. Bien

sûr, on oublie réfugiés, immigrants

et quelques autres du genre. On

ne peut pas vous compter parmi

le personnel des transporteurs,

même si vous avez oublié de

préciser le vôtre. Reste donc la

rubrique personnel diplomatique.

Après tout, n’êtes-vous pas le Petit

Prince?

- Vous savez très bien que je

n’exerce pas la fonction mais que je

porte seulement le titre.

- Je suis très heureux de vous

entendre faire des distinctions

subtiles. C’est justement ce genre

de raffinements qui nous permet de

faire notre travail correctement.

- Je vous remercie.

- Mais je ne le ferai pas. J’ai

seulement évoqué cette hypothèse,

parce que, en effet, je pourrais faire

comme je viens de le dire et vous

laisser passer le guichet voulu.

Mais, voyez-vous, ma position

m’oblige à proposer des exemples.

Étant donné que le monde entier

vous connaît, vous êtes le cobaye

rêvé. On parlera de votre cas

partout. Des gens prendront parti

pour notre décision. D’autres seront

carrément contre. L’essentiel du

message, c’est qu’on ne passe pas

les frontières comme on veut. Ce

sont les États qui sont souverains,

pas les individus.

- En d’autres mots, vous me dites

que je ne suis pas libre !

- Je n’ai jamais dit ça comme ça.

Libre, vous l’étiez peut-être d’où

vous venez. Libre, vous le serez

à peu près là où vous finirez par

aller un jour. Pourvu que vous

observiez un certain nombre de

règles et de convenances. Le

seul endroit où il vous faut vous

soumettre incontournablement à

la loi, aux règlements, observer les

réglementations sans broncher,

c’est ici, à la frontière.

- Je n’en reviens pas! Vous m’avez

dit tout à l’heure que deux solutions

se présentent : vous me refoulez ou

vous me proposez un passe-droit…

- Non! Il n’y a pas deux solutions,

mais trois: je vous refoule; ou je

vous propose un passe-droit; ou je

vous cite en exemple!

- En exemple!?»

Entre chaque opération de son

exigeant réverbère, le petit homme

vêtu de noir me regardait, de plus

en plus désespéré. Continuez!

semblait-il dire en silence. Je n’en

reviens pas! faisait-il mine d’ajouter.

- En effet, ce qui serait le plus

Joseph A. Soltész Enseignant

Page 11: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1111

avantageux pour moi, ce serait

d’abord de vous refouler. Car

non seulement votre cas serait

révélé chez nous, il serait publicisé

avec fracas de l’autre côté de la

frontière. Vous voyez l’avantage:

c’est bien connu, nos voisins

vivent différemment de nous; sur

beaucoup de choses, ils pensent

autrement que nous… Et eux

raffolent des coups d’éclat aux

frontières qui gonflent les cotes

d’écoute de leurs bulletins de

nouvelles. Mais pour ce qui est

des frontières elles-mêmes, nous

sommes en parfaite harmonie.

Je vous étonnerai peut-être: le

comité international qui arrive le

mieux à s’entendre, c’est celui des

arrangements frontaliers. Je le sais,

j’en fais partie...

- Si j’étais prince régnant, je

changerais tout ça!

- Justement, vous n’êtes pas

régnant. Vous n’êtes que le Petit

Prince. Seulement célèbre. Mais

pour nous, comme pour la plupart

des gens, ce n’est rien: nous

préférons traiter avec des notables.

- Je me plaindrai!

- Beaucoup de gens disent cela ! Ça

ne sert pas à grand-chose, car la loi

prévoit que vous n’êtes pas encore

rentré au pays. Seules les lois des

frontières s’appliquent.

-... Et elles ont le dos large! J’ai

compris!

- Ce n’est pas tout.

Suite au prochain numéro

DivertissementHistoire de Quoi, chapitre 2

- Il neige dans ma chambre.

C'est ce que je me suis dit à moi-

même tout haut et réalisant qu'un

nuage au-dessus de ma tête faisait

tomber de la neige sur mon coco.

C'était anormalement froid tout

d'un coup et il était improbable que

j'hallucine cette poudrée blanche.

Mais ce que je ne comprends toujours

pas, c'est comment il peut neiger

dans ma chambre! Comment diable

est-il possible que je regarde des

flocons flotter ici-même. Pincez-moi

quelqu'un!

Je me dirige vers ma porte, il faut

que cela soit un rêve. Y'a aucune

autre solution, c'est la seule et unique

possibilité. Il faut que je me réveille

maintenant parce que sinon je vais...

Je m'aperçois alors que je ne

descends pas l'escalier pour être dans

ma cuisine, mais bien au chaud sur

une plage complètement déserte.

C'est du moins ce que je vois et

surtout ce que je sens, car la mer

nous offre une odeur fraîchement

surprenante. Je suis juste déstabilisé

par ce qui m'arrive. Mon cerveau

analytique vit quelques perturbations

techniques graves et même, ce qui

est curieux, c'est que j'arrive à le

contrôler, comme si je m'y attendais.

C'est tout à fait normal puisque je me

trouve dans un rêve, en fait, c'est mon

rêve. Et si ce lieu est dans mon rêve,

c'est dans ma tête que je suis.

- Je suis dans ma tête.

Soudainement, je tombe dans le

vide. Ce qui était un paysage des

plus agréables s'est transformé

instantanément en une chute lente,

très délicate et peu effrayante. Je

vois que du rien. Y'a rien où je suis,

c'est le néant, le paradis des perdus

qui retrouve la voie de leur chemin,

car après tout; je suis dans le néant.

Mon cœur ne palpite pas, il est

détendu, il respire tout du je-ne-sais-

quoi qui m'entoure. C'est tellement

et somptueusement merveilleux de

rêver. Je rêve et c'est incroyablement

réel.

- Je veux être chez moi.

Il se crée une projection de ma

chambre, celle où j'ai vécu toute

ma jeunesse d'insouciant à ne pas

faire mes devoirs du secondaire,

celle où je lisais mes Safarir sans

jamais m'arrêter de rire. Avec tous

ces souvenirs, je ressens le bonheur

d'être heureux en ce lieu chaleureux.

C'est évident que tout ceci est bien

trop beau pour qu'il n'arrive pas

un malheur, ou devrais-je dire un

cauchemar. C'est étonnant comment

le cerveau humain peut accomplir ce

que tu ne désires pas, tu as juste besoin

d'y penser. Les images se bousculent,

l'espace s'assombrit, le tonnerre

gronde. Un arbre sans aucune feuille

s'illumine d'un feu rougeâtre ardent

et sombre tout en ressentant la

chaleur extrêmement brûlante sur

ma peau. Je vois un oiseau, qui hurle

d'une note dissonante et perçante

à un tel point que je me bouche les

oreilles et crie de douleur. Tout s'est

arrêté. C'est brumeux, avec une

touche de luminosité afin de pouvoir

me repérer dans cet endroit inconnu.

Je cours partout, dans toutes les

directions pour m'apercevoir que je

ne suis nulle part, je suis dans un lieu

qui ne montre rien d'autre que de

la brume. Aucun son, aucun bruit,

aucun sifflement. Je tends l'oreille, je

veux entendre quelque chose, je veux

entendre de quoi.

J'entends le marmonnement le

plus désagréable chatouiller mon

tympan droit et même si j'ose dire,

le gratouiller, car cela bouge dans

mon oreille, il y a quelque chose dans

mon oreille! Ça gratte, ça pique, ça

chauffe, c'est dégoûtant! Enlevez ça

! Enlevez-moi ÇA!

- Bzzz Bzzz

L'abeille décolle de l'oreille pour se

donner un simple élan vers le ciel. La

trajectoire est parfaite, tout le plan

est calculé au millimètre près. Le

destin à prévu le coup, il est temps

que l'abeille accomplisse sa raison

d'être. Pas juste de faire Bzzz Bzzz,

mais de piquer.

- AÏE!

Nicolas Lamarre-Moreau

Page 12: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1112

Grands parleurs, petits faiseurs

C'est de vous que je parle. Les

Québécois en général. Et je ne suis

pas très content, si vous devinez ma

pensée non censurée.

Bon, pourquoi il est fâché celui-là?

Pour l'attitude généralisée envers tout

ce qui demande un effort, aussi petit

soit-il. Au Québec, on a le talent inné

de chialer sur tout et sur tout le monde.

Et surtout de ne rien faire du tout pour

changer la situation. Quand vous

voyez que quelque chose ne marche

pas à votre goût, AGISSEZ. Exemples :

La politique. Non, n'arrêtez pas de

lire tout de suite, et conscientisez-vous

donc un peu! Plusieurs cégépiens ici

ont encore 17 ans, bien d'accord. Mais

est-ce que la proportion de votants de

18 ans est si élevée que ça. Je penserais

pas. Et je doute que ça change d'ici

un an, quoi que j'aime vraiment

quand on me fait mentir dans ces

moments-là. Malheureusement ça

n'arrive pas souvent. On se désinvestis

complètement. On se résigne à

avoir un gouvernement de cul, des

politiciens corrompus qui donnent

l'argent que vous n'avez même pas

pour le donner à quelqu'un qui n'en a

même pas besoin tellement il en a.

Vous n'êtes pas d'accord, vous chialer.

Chialer ne mène pas loin. Sinon n'aura

plus Charest depuis longtemps. Les

Québécois en général font que notre

province est la risée du Canada,

depuis trop longtemps. Je ne suis pas

indépendantiste, mais je respecte les

gens qui se mobilisaient il y a quelques

dizaines d'années dans le but de faire

bouger quelque chose dans notre

société endormie. C'est pathétique

à voir, et c'est vraiment déprimant

de se dire que nos

enfants seront élevés

dans ces conditions.

Qu'est-ce que vous

attendez pour faire de

quoi? Je ne demande

pas mettre le feu à

un char de police. Je

vous demande de

faire votre DEVOIR

de citoyen. Allez

voter. Faire un petit x

sur un petit carton. Et le mettre dans

une boîte. 40% des Québécois en

âge de voter trouvent que c'est trop

compliqué. Wow. J'espère que vous

me pardonnerez un jour de vous dire

à quel point je peux avoir honte de

gens comme vous. Comme certains

diront, voter, c'est juste choisir quel

trou de cul on met au pouvoir. Ben

moi j'aime ça le choisir, même si «ça

change rien, de toute façon». Le 2 mai

dernier, l'improbable s'est produit. Le

NPD a fait une élection record, contre

toute attente. Des gens ont cru en

Jack Layton, et ils se sont mobilisés

en masse. La suite ne s'est peut-être

passée comme on aurait voulu, mais

il s'est passé quelque chose, et c'est ce

qu'il y a à retenir de cette expérience.

À la prochaine élection, je vous en

supplie, prenez une marche de 10

minutes et aller faire valoir votre

droit de vote. On va peut-être un jour

moins avoir l'air d'une gang de twits

qui acceptent sans rien dire le régime

politique qu'on subit en ce moment.

Dans un autre ordre d'idée, âmes

sensibles, ne lisez pas ce qui suit. Moi

méchant. Envers toi. Je suis au cégep

depuis plusieurs années, et je fais partie

du Mouton Noir pour la 4e année

(pour vous donner une idée). Durant

ces années, j'en ai entendues et lues,

des choses, au sujet de ce bébé qu'est

notre journal étudiant. Des étudiants

qui se plaignent. «Le contenu ne me

touche pas». «Trop de fautes». «C'est

plate». Ok. Plus ou moins constructif,

mais ça s'endure. Mais vous avez une

solution? Juste comme ça? Est-ce que

vous êtes capables dans votre tête

d'étudiant de passer à un autre niveau

et, au lieu de dire que c'est de la merde,

participer et vous assurer que c'est

OlivierDénommée

mieux? J'ai fait mes débuts en tant

que correcteur, parce que je trouvais

qu'il y avait vraiment trop de fautes.

Aujourd'hui on critique mon travail.

Il est facile de critiquer quand on est

assis et qu'on regarde un journal parce

qu'on a du temps à tuer et un réflexe

de chialer sur la première chose qu'on

voit. Moi, particulièrement, je gère

une équipe de journalistes, je me tape

seul la correction de tous les textes,

souvent en même temps, et je fais le

montage graphique. Je fais des nuits

blanches pour recevoir des insultes. Ce

qui insulte toute personne impliquée,

ce sont les gens qui se plaignent que

c'est pas assez bon, mais qui ne font

rien pour aider. Si vous êtes si bons,

venez corriger le journal. Venez écrire

des textes meilleurs. Venez ajouter

votre touche d'originalité qui manque.

Faites de quoi pour une sainte fois.

C'est à cause des gens comme vous

que les comités au cégep ont de la

misère. Vous démotivez les gens qui

travaillent pour vous. Mais ça, vous ne

le réalisez pas, ou trop tard. J'ai pris le

journal comme exemple, puisque c'est

une réalité que je vis personnellement

depuis des années, mais cela va de

même pour absolument tout. Arrêtez

de parler. Agissez à la place. Changez

ce qui ne marche pas au lieu de juste

le pointer du doigt quand il a le dos

tourné.

Le Québec, terre officielle de tous

les chialeux qui gardent leurs mains

dans les poches. Après ça, je me

demande où elle est la fierté de se dire

Québécois. Autant s'avouer tout de

suite Morons à la place.

Chialage intensif

Page 13: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1113

Divertissement Mieux-êtreSans titre des bananes,

Je suis alors certaine qu'ils ne me

dérangent plus.

Qu'est-ce que la certitude en fait?

L'humain se croit certain lorsqu'il

croit avoir raison, mais si tout le

monde veut avoir raison,

Alors tout le monde se retrouve

alors dans le tort,

Alors voilà, j'ai réglé le problème: je

n'ai jamais raison.

Tout dépend aussi de ce qu'on

entend par «problème» puisque ça

n'existe pas, car un problème naît

lorsque l'humain refuse de voir la

solution.

Ahhh que l'humain est stupide, il

n'y aurait même pas de solutions à

chercher si l'humain ne concentrait

pas toute son énergie à essayer d'être

supérieur à son voisin.

Alors là, plus rien ne va. C'est notre

côté animal.

Enfin nous sommes des animaux

aussi sauvages qu'un énorme

troupeau de moutons mélangés avec

des renards.

Mais attention, ce sont des mutants,

il faut se méfier, ils ont quand même

une cervelle de mouton même s'ils se

croient malins.

En plus, ils ne quittent jamais les

moutons. Tu parles d'un camouflage,

on les a tous reconnus.

BÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ.

TAISEZ-VOUS, NOM D'UN TOI!

Moi je suis le chat qui est écrasé au

fond.

Vous saviez qu'un chat peut garder

Sans dépasser les frontières des

apparences

Je semble normale

Je veux dire humaine et en vie, tout

de même.

Je fonctionne vois et entends

comme les autres de ma race.

Enfin, je crois.

J'inspire et j'expire, comme un

automate sans jamais me demander

quoi que ce soit.

Je fais des sons. Même qu'ici on

appelle ça des mots,

Quand c'est intelligent on appelle ça

des phrases.

Mais maintenant c'est rare un

humain qui va au-delà des mots.

Rassurez-vous, il m'arrive de

converser, quand même souvent.

Ce truc qui bat à l'intérieur de moi,

Bah il ne sert pas qu'à battre voyez-

vous!

Je spécifie parce que, il paraît qu'il

y en a qui se croient seuls à avoir ce

qu'on appelle des sentiments.

Et bien, parfois ça nous joue des

tours, croyez-moi!

Les miens sont rusés, ça alors!

Parfois je me sens d'attaque, mais je

sais bien qu'ils auront le dessus.

Je voudrais bien les écouter mais ils

crient tellement fort que je n'arrive

pas à comprendre ce qu'ils cherchent

à me dire, dans ces cas-là «taisez-

vous» sont les deux seuls mots qui

constituent encore mon vocabulaire.

Espèces d'effrontés, ils hurlent

toujours dans mes oreilles.

Tant qu'à faire, aussi bien m'y coincer

une position inconfortable très

longtemps et sans broncher.

J'aime bien l'inconfort, ça me

rappelle qu'il y a encore un brin de vie

dans l'enclos.

Mais voyez-vous?

J'ai attrapé une maladie incurable,

et ceux qui tentent vainement de me

dompter n'aiment pas les virus qu'ils

ne peuvent traiter eux-mêmes. ça les

vexe, on dirait de constater qu'ils ne

peuvent posséder un chat malade.

Un autre chandail de laine ambulant

s'est alors permis de me dire ce qui

cloche chez moi.

Ah non, c'est grave à ce qu'il paraît.

J'ai attrapé l'indifférence!

Ça alors, un chat qui s'en fiche, voilà

ce que je suis.

Au fait, je me présente.

Moi c'est Darknyneisha.

Il faut être intelligent ou bien fou

complètement pour décoder mes

écrits, alors joins-toi à moi.

Nous sommes bergers à présent.

La chasse aux moutons noirs est

ouverte, mais j'ai omis un détail.

L'humain a tellement pollué voyez-

vous, que tous les moutons sont

noirs...

Ma petite vache a mal au pattes...

On parle de survivants aussitôt qu'il

est question de mort, mais qu'arrive-

t-il s'ils ont tous l'âme MORTE?

Alors là on a un problème.

Ah non! Qu'une solution:

Le chat s'en fiche complètement.

Darknyneisha

Voilà 26 trucs pour rater sa vie! Suis-

les, et tu peux être sûr que tu ne seras

jamais heureux et que tu ne réussiras

rien; essaie plutot de les éviter...

1-Pas de buts bien définis

2-le manque d'ambition pour s'élever

au-dessus de la médiocrité

3-le manque d'autodiscipline

4-la mauvaise santé

5-l'hésitation

6-le manque de persévérance

7-une personnalité négative

8-l'impossibilité de contrôler ses

instincts sexuels

9-le désir incontrolé de gestes gratuits

10-le manque de décisions

11-la peur

12-mal choisir son partenaire dans le

mariage ou l'union

13-trop de circonspection

14-mal choisir ses associés

15-la supertition et ses maléfices

16-se tromper de vocation

17-la dispertion de l'effort

18-l'habitude de dépenser sans compter

19-le manque d'enthousiasme

20-l'intolérance

21-l'intempérence

22-incapable de coopérer

23-la malhonneteté voulue

24-l'égoïsme et la vanité

25-devenir au lieu de réfléchir

26-insuffisance de capitaux

26 trucs pour échouer dans la vie

Dézy Guimont

Page 14: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1114

Utilisation du Mouton Noir:

consignes de sécurité

Mieux-être Humour

Veuillez bien suivre ces

quelques consignes de sécurité

lorsque vous utilisez le journal

étudiant Le Mouton Noir:

1- ne pas lire ce document sur

la ligne jaune d'une autoroute.

2- ne pas échapper ce journal

dans votre repas.

3- ne pas aller dans la douche

avec le Mouton Noir sous les

pieds.

4- ne pas tenter de vous

reproduire avec ce journal.

5- ne pas passer la souffleuse

sur ce document.

6- ne pas vous raser en même

temps que votre lecture.

7- strictement interdit de

lire en regardant une carte du

Canada.

8- défense de danser une gigue

sur le Mouton Noir.

9- si vous écouter BYOB de

System of a Down en lisant

cette édition, cessez l'usage et

consultez votre médecin.

10- s'il vous pousse des

boutons, continuez l'usage

jusqu'à ce que mort s'en suive.

11- si le journal vous parle,

ignorer-le.

N’avez-vous pas déjà utilisé un crayon?

donne à votre lecture: persévérer. La

réussite des études est importante,

mais n’y a-t-il pas d’autres types

de réussite? Évidemment. Lors de

votre développement de vie, n’y

a-t-il pas eu un moment où votre

ennemi devint un allié? Ou encore,

n’y a-t-il pas eu cet instant où vos

souvenirs devinrent votre histoire?

Avez-vous apprivoisé votre système

électronique permettant de griller

du pain afin de combler votre

estomac le matin? Pardonner est

une réussite. Évoluer est aussi une

réussite. Pour ce qui est de la cuisine,

les braves aventureux franchissant

ce domaine et exploitant nombres

d’aliments comestibles en

transformant une extase gustative

ont, selon moi, réussi à avoir une

réussite. Nous avons tous réussi que

ce soit pour aider nos parents à faire

une tâche ou pour dessiner à l’aide

d’un crayon. Peu importe sur quoi,

un jour on réussit.

AmélieLeclair

Le vendredi 14 octobre 2011 eut lieu

la remise des diplômes des finissants

du cégep de Drummondville. Un

mot s’incrustait dans de nombreuses

stations buccales: la réussite. Vu sur

un certain angle, ce terme est une

démonstration du résultat scolaire

que les cégépiens s’évertuaient à

accomplir.

Maintenant, si nous élaborons

les branches d’une réussite pour

déterminer jusqu’où elles peuvent

s’éterniser, nous découvrirons une

étendue à la fois vaste et précise

qui rejoint toutes personnes

existantes dans ce monde. Pour

tous les descendants d’homo

sapiens n’ayant pas obtenu cette

scolarisation démentielle en

diplôme, un conseil bien utile se

Dézy Guimont

12- si vous ne comprenez pas

l'écriture, débranchez votre

frigidaire et faites le tour de

votre maison en criant.

13- s'il vous prend l'envie

irrésistible de manger de la

crème glacée, prenez un grand

respire, ça va passer.

14- ne pas confondre Le

Mouton Noir avec du papier

toilette car il pourrait être vexé.

15- veuillez relire toutes

les consignes de sécurité

attentivement.

16- avant de poursuivre votre

lecture, l'auteur tient à préciser

que c'est à vos risques et périls.

Page 15: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

| Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

1115

Horoscope

Bélier: Un orage se prépare dans

votre vie, mais votre caractère têtu

n’est pas une raison valable pour foncer

tête baissée dans cette tempête. En

amour, c’est le bonheur absolu, en

réalité pas toujours… Mais qui peut se

vanter d’avoir le couple parfait qui ne

se dispute jamais?… personne!

Taureau: Vous avez travaillé fort

pour récolter l’argent que vous

dépensez maintenant, mais cela

n’est pas une raison suffisante pour

tout dilapider dans des futilités Vous

verrez poindre en vous un petit coté

narcissique, mais ne le laissez pas

l’introduire dans votre vie, car vous

perdrez des gens important pour vous.

Gémeaux: Les étoiles s’alignent

enfin en votre faveur. En effet, ce

changement de position soufflera sur

votre vie un vent d’Amour… Oui oui,

l’amour, celui avec le grand «A». Vous

devez cependant attendre que la nuit

tombe pour laisser sortir la bête de nuit

qui sommeille en vous. L’intérêt est

ce qui vous motive, mais sachez que

personne ne peut comprendre mieux

que vous ce qui se passe dans votre

tête, mais sachez quand même vous

garder un petit jardin secret.

Cancer: Arrêtez de faire le clown et

de rendre votre vie absurde comme

dans une mauvaise comédie. Mettez

vos pantalons et cessez de faire

l’autruche! Affrontez la vie malgré les

difficultés sans cacher avec de petites

plaisanteries ce que vous ressentez

vraiment. Et surtout arrêtez de rêver

votre vie mais vivez vos rêves.

Lion: Vous devez lire plus de livre sur

l’estime de vous, car vous ne voyez pas

la personne que vous êtes réellement.

Vous devez assumer ce que vous

êtes et même si cela déplait a votre

entourage... Et bien tant pis pour eux.

Vierge: Vous ressentez le besoin

profond de manger vos sentiments

en vous préparant des trucs insolites

comme de la pizza au Cheese Whiz,

des chips au ketchup avec de la relish

et de la moutarde. Ne vous inquiétez

pas, c’est simplement un besoin de

créativité qui s’exprime lors de la

confection de vos repas.

Balance: Vous aurez la chance de

pimenter la monotonie de votre vie

en mettant de la couleur dans vos

journées grises et fades… Comment?

Simplement en allant acheter de

nouveaux vêtements, un peu de

changement vous fera le plus grand

bien.

Scorpion: Vous avez manqué à vos

devoirs personnels et amicaux, vous

avez tendance à délaisser vos amis

lorsque ceux-ci ont vraiment besoin de

vous, faites attention à ce que cela ne

devienne pas une habitude. Rappelez-

vous que l’amitié est importante et si

vous ne voyez pas de quel ami je parle,

et bien il s’agit du petit roux aux yeux

verts… Vous voyez?

Sagittaire: Vous avez le sentiment

d’être l’étranger dans votre vie,

comme Bella dans la famille d’Edward

(humaine et vampires), mais rassurez-

vous, ce n’est qu’une impression. Et

vous avez tendance a rechercher

l’excellence alors entourez-vous de

vos amis qui vous seront d’une aide

précieuse dans cette quête.

Capricorne: Vous commencez à

regarder les choix universitaires qui

s’offrent a vous et malgré un besoin

de liberté qui vous habite, vous savez

que votre mère ne pourra supporter

que vous soyez loin de la maison, alors

pourquoi ne demanderiez-vous pas

à votre famille de venir avec vous?

Malgré l’absurdité de cette demande,

il y a plusieurs avantages tels que le

logis gratuit ainsi que la nourriture

donc plus d’économie pour vous…

Surtout avec la hausse annoncée.

Verseau: Ne mettez pas trop d’eau

dans votre vin, car certaines personnes

malhonnêtes pourraient profiter de

cette patience que vous possédez

pour vous faire du mal. De plus, vous

cherchez à marquer le monde, à

accomplir une grande chose qui fera

que votre nom sera dans les livres. Ne

perdez pas espoir car ce mois-ce sera

fructueux en se sens.

Poissons: N’ayez pas peur! Craindre

quelque chose ne signifie pas que vous

soyez dépourvus de moyen, mais

apprenez à vous faire confiance. Et

surtout osez faire des chose hors du

commun; l’adrénaline vous va bien et

vous donnera un petit teint saumon

qui vous va à ravir.

Horoscope

Mélissa F. Caillé

Page 16: Journal Le Mouton Noir - Édition de novembre 2011

|

Le

Mou

ton

Noi

r | V

endr

edi 4

nov

embr

e 20

11

Le Mouton Noir, aussi sur Internet!

Articles en ligneConsultez les articles du Mouton Noir publiés en primeur sur Facebook et soyez les premiers au courant! Vous aurez aussi parfois l'ocasion de voir des vidéos associées aux articles, qui ne peuvent bien évidemment paraître dans notre journal! Commentez les articles parus et faites avancer le débat!

En complément à la version papier du Mouton Noir, devenez membre du groupe Facebook du Mouton Noir - Journal étudiant du cégep de Drummondville pour être les premiers à avoir accès à une foule de petits bonus en ligne et de l'information privilégiée.

Dates importantesSoyez toujours au courant des dates importantes à retenir pour faire paraître un article, de l'information pertinente et, bien sûr, pour savoir quand le journal papier vous attendra sur les tablettes du cégep!

Un réseau qui granditFaire partie du réseau du Mouton Noir vous permettra de rencontrer d'autres étudiants du cégep de Drummondville qui apprécient notre journal. Hé, c'est déjà un bon point en commun, non?