journal étudiant le mouton noir - édition du 20 octobre 2009

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Journal des étudiants du Cégep de Drummondville Volume 11, numéro 2, 20 Octobre 2009 John Brown page 14 Poèmes page 20 Alice Steinbeck page 5 Ian Fournier page 5 www.journauxetudiants.com/moutonnoir Un dossier complet sur cette monstrueuse fête Plus de détails en page 22 Souveraineté alimentaire page 9 Julien Verville page 15 JOYEUX HALLOWEEN! World Press Photo page 7 Page blanche page 21

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Volume 10, numéro 2

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Page 1: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

Journal des étudiants du Cégep de Drummondville Volume 11, numéro 2, 20 Octobre 2009

John Brownpage 14

Poèmespage 20

Alice Steinbeckpage 5

Ian Fournierpage 5

www.journauxetudiants.com/moutonnoir

Un dossier complet sur cette monstrueuse fêtePlus de détails en page 22

Souveraineté alimentairepage 9

Julien Vervillepage 15

JOYEUX HALLOWEEN!

World Press Photopage 7

Page blanchepage 21

Page 2: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

2 Journal étudiant Le Mouton Noir

CégepImpro 3CJRD 88.9 FM 4

Arts & SpectaclesIan Fournier 5Alice Steinbeck 5

SociétéLibération de Juan Alberto Melendez 6World Press Photo 7Foire de l'image 8Souveraineté alimentaire 9Homophobie 11

Moustache 11Voyage en France 12Google 13Amnistie Internationale 14

PolitiqueJohn Brown 14Julien Verville 15Élections municipales 16

TechnologieJeu vidéo 17

HoroscopeHoroscope 18

LittératurePeur/Souffrance 20Syndrome de la page blanche 21

HalloweenHalloween responsable 22Monstres québécois 23Test d'Halloween 25Unicef 26Origines de l'Halloween 27Boissons d'Halloween 28Nouvelle littéraire 30Économiser à l'Halloween 33

Sommaire

Il n’y a rien de tel qu’un bon rush de mi-session pour regretter de s’être engagé dans une quelconque activité qui demande du temps. Nos journalistes ne l’ont pas facile, et ils ont même dû travailler pendant leur semaine de lecture et de mise à jour… tout ça pour vous offrir ce contenu que vous allez apprécier, espérons-le! D’ailleurs, parlons-en du contenu : avec l’arrivée évidente de l’Halloween, nous pouvions difficilement ne pas en parler. Nous avons même été plus loin : un cahier spécial y a carrément été dédié dans cette édition. Vous y trouverez des articles de toutes sortes qui auront un lien plus ou moins direct avec la fête préférée des dentistes.

Mais on ne se limite pas à parler de l’Halloween, au contraire! Les élections municipales du 1er novembre ne sont pas à négliger pour tout citoyen responsable, et cela vous inclut probablement aussi. Sujet plus léger, quelques articles porteront d’événements ou activités qui ont lieu ou qui ont eu lieu au cégep.

En vous souhaitant bon courage pour la dernière moitié (et non la moindre) de la session automne 2009. Et pensez à nous lire dans vos temps libres pour évacuer temporairement le stress de vos examens!

Mot des rédacteurs en chefDéjà la mi-session… tout va trop vite et vous êtes dans le jus. Heureusement, Le Mouton Noir ne prend pas de congé pour vous offrir un petit moment de détente entre deux examens ou travaux à remettre.

RÉDACTEURS EN CHEFFrédéric SimardOlivier Dénommée

CORRECTIONOlivier DénomméeAnaïs MessierÉmilie BéchardCamille Coutu-Fleury

JOURNALISTESGabrielle Rocheleau, Mélodie Roy, Francis Belcourt, Sébastien Coulombe, Victor Lavoie, Olivier Dénommée, Anaïs Messier

INFOGRAPHIEFrédéric Simard

IMPRESSIONYvon Houle

COORDONNÉESCégep de Drummondville960, rue Saint-GeorgesLocal : 1209

[email protected]

Remise des articles : 10 novembre

Parution : 17 novembre

Frédéric [email protected]

Olivier Dénommé[email protected]

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3Journal étudiant Le Mouton Noir

La saison a commencé en force avec ce premier match opposant les équipes de David Biron et de Marc-Étienne Proulx. Les deux équipes ont donné tout ce qu’elles avaient pour rendre cette soirée mémorable

au public qui s’est vaillamment déplacé pour l’occasion. Il a d’ailleurs manqué de place pour tout le monde. Toute la partie a été dominée par des punchs bien placés et des personnages interprétés avec brio. Le niveau des improvisations a été tellement égal des deux côtés que cela s’est soldé par un match nul. Tout le monde a fait de ce match un excellent premier match dont on se

souviendra.

7 octobre – Les clavicules souriantes VS Les gens heureux

Après un tel premier match, la

barre était haute pour le second. L’équipe de Carl Langlais s’attaquait aux Gens heureux qui étaient déjà échauffés depuis la semaine précédente. Le début a été plus lent, tout le monde semblait grippé et n’osait pas se lancer à l’eau (ce qui est normal quand on a déjà la grippe). Mais la deuxième période a ravivé un peu les esprits, pour finir avec une 3e période complètement

disjonctée. Les deux capitaines ont eu un rôle majeur à jouer pour redonner le boost qu’il fallait à leur équipe afin de donner le spectacle que vous, public, attendiez tous. Même s’ils ont offert une prestation honorable, Les gens heureux ont dû s’incliner face aux Clavicules.

Durant la relâche, il y a eu un match spécial : un Royal Rumble. Ce match avec des équipes souvent complètement différentes des formations que vous avez pu voir les premières semaines n’est évidemment pas comptabilisé… il a été fait uniquement pour votre plaisir et aussi celui des gens sur l’improvisoire, évidemment! Le prochain match est mercredi le 21 octobre, opposant les Estropiés aux Clavicules. Ça promet! Ne manquez pas l’impro, tous les mercredis à partir de 19 h. C’est GRATUIT!

Impro : une session déchaînée

Cégep

Les fans de bonne improvisation seront servis cette session : la ligue d’impro des Inuits Déchaînés vous offre

jusqu’en décembre des shows de haut niveau. Voici le rapide compte rendu des deux premiers matchs.

Olivier Dénommé[email protected]

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4 Journal étudiant Le Mouton Noir

Depuis maintenant plus d’un an, il y a une émission qui porte sur le Cégep à la nouvelle station de radio communautaire de Drummondville :CJRD, 88,9 FM. Cette émission a beaucoup évolué depuis que le Cégep est devenu membre institutionnel de CJRD; elle porte désormais le nom de Radio-campus et elle est diffusée le jeudi de 20h à 21h à la fois sur les ondes et sur la toile à www.cjrd.ca. L’émission est également rediffusée le jeudi (de 5h à 6h am) et le vendredi (de midi à 13h).

Seulement au cours du mois de septembre, nous avons mis en onde

les entrevues de plusieurs personnes du cégep: une représentante de la section étudiante d’Amnistie Internationale, d’anciens étudiants en technologie de l’électronique qui nous ont expliqué ce que les études collégiales leur avaient apporté, une responsable de l’éducation permanente qui a mieux fait

connaître le nouveau DEC en Éducation à l'enfance, des étudiants en double DEC science-danse qui nous ont confié leur cheminement et leurs choix de carrière, l’organisateur du congrès de l’APSQ (l’Association pour l’enseignement des sciences au Québec). Ce congrès s’est tenu du 15 au 17 octobre entre nos murs, diffusion de musique d’auteur par une étudiante du cégep, diffusion d’extraits musicaux du chœur vert, etc etc etc.

Ce n’est pas le contenu qui manque car il se passe toutes sortes de choses intéressantes au Cégep.

Tout d’abord, nous produisons un volumineux contenu musical qui gagnerait à être diffusé mieux. Ensuite, les étudiants, qui réalisent des travaux de recherche dont ils sont fiers, pourraient venir nous les expliquer sur les ondes. Ce que Drummondville a de mieux à offrir sur le plan intellectuel se trouve

dans notre collège! Les étudiants en technique de son ou en audio-visuel peuvent acquérir une expérience très pertinente en collaborant à la mise en onde. De plus, les expositions, spectacles et présentations abondent au Cégep et n’attirent pas suffisamment l’attention du public. Ces événements fournissent l’occasion de bons reportages radio qui mettraient en valeur notre savoir-faire. Finalement, les comités comme Amnistie internationale, les Verts de Terre, la Coop et les autres groupes qui constituent le foisonnement de la vie étudiante y trouvent une vitrine intéressante sur la population en général.

Le but de l’émission est d’exporter la compétence et le dynamisme des étudiants et du personnel vers la communauté, faisant briller l’image du Cégep. La radio offre une visibilité (une audibilité?) exceptionnelle pour nos artistes, nos étudiants, nos pédagogues, pour faire mieux connaître ce qui se passe dans nos murs et pour expliquer les multiples facettes de la vie étudiante. Autrement dit, nous gagnons sur tous les plans à nous faire mieux connaître du grand public.

Si l’émission Radio-Campus t’intéresse, tu peux venir assister à une réunion le 26 octobre prochain de 19h à 20h au local 2310. Nous y parlerons de tes idées de reportage, des possibilités d’implication et de la suite des choses. Viens faire ton tour!

CJRD 88,9 FM fait une place au CégepJean-Marie DesrochesCollaborateur

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5Journal étudiant Le Mouton Noir

RAPPEL POUR LES ARTISTES EN VOUSCégeps en spectacle est un concours d’échelle provinciale qui en est à sa 31e édition cet hiver. Les étudiants sont invités à présenter des numéros originaux et inédits d’une longueur de 10 minutes maximum. Cela peut être n’importe quoi… laissez aller votre imagination!

La date limite d’inscription pour participer est le 30 octobre, alors faites vite pour monter votre équipe et votre projet et montrer aux autres de quoi vous êtes capables sur une scène!

Arts & Spectacles

Les professeurs du second cours de littérature seront heureux de l’apprendre : Ian Fournier a choisi exclusivement des poèmes du grand poète Émile Nelligan pour faire les paroles de ses chansons. J’ai d’ailleurs reconnu « La passante » que l’on m’avait fait travailler dans le cadre du cours, mais il y avait un petit quelque chose de plus : une musique inspirante donnent une nouvelle dimension à la littérature de Nelligan.

L’album intitulé « Ma pensée est

couleur… » représente bien Nelligan et Fournier en même temps, ce qui en fait un titre judicieux. 16 pistes représentent 16 œuvres qui reprennent vie en dehors de nos cours de français, mais la question que l’on doit se poser est : cela valait-il la peine de reprendre ces vieux poèmes, certes beaux, mais qui ne sont plus autant à la mode? La réponse que je vous donnerais est : écoutez l’album par vous-mêmes, et vous aurez votre réponse. Vous pouvez adorer comme détester l’approche de Ian Fournier. Cela dépend

si vous appréciez la musique acoustique, les couleurs étrangères ou particulières, et bien sûr la plume de Nelligan. La seule chose que personne n’a le droit de dire, c’est que Fournier a manqué d’originalité : essayez de composer une musique sur des poèmes en partant de rien et on s’en reparlera.

Curieux ou sceptiques, vous pouvez vous procurer cette belle œuvre au Disques et Rubans et au Renaud Bray. Elle coûte environ 18 $, mais encourager des talents d’ici à continuer à croire en leur rêve, ça n’a franchement pas de prix.

Encore peu connu sous son vrai nom, plusieurs d’entre vous avez pu le voir cet été alors qu’il s’appelait

Octave, dans la fantastique légende AO… Fournier vous présente un second album très coloré.

La pensée de Ian Fournier

Olivier Dénommé[email protected]

« Un jour je suis partie » est un petit chef d’œuvre et l’un des meilleurs livres que j’ai lus ces dernières années. Quand on ne se résolut pas à fermer le roman, c’est bon signe.

Les thèmes du voyage et de l’amour sont les sujets principaux abordés par

l’écrivaine avertie.Ils 'entremêlent et se complètent bien. Alice nous relate, dans son roman, les expériences qu’elle a vécues en Europe, durant son périple. À travers son voyage, elle rencontre des personnages étonnants. Elle fera face à son passé et affrontera la solitude. Elle parle d’un sentiment d’isolement que

tout humain ressent tôt ou tard dans sa vie. L’auteure se livre ouvertement et simplement à travers des pages envoutantes, si l’on aime le thème du voyage.

Notons au passage que son plus récent ouvrage, Sans Réserve, fut publié en 2000 et a été accueilli favorablement par la critique.

Marylou TardifCollaboratrice

Alice Steinbeck est une ancienne journaliste, chroniqueuse et éditorialiste du Baltimore Sun de 1977 à 1999.

Célibataire et mère de deux enfants devenus adultes, elle décide de mettre de côté son emploi de reporter

pour vivre un périple quelque peu risqué.

Solitude et passé

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6 Journal étudiant Le Mouton Noir

Société

Ce sont 17 ans, 8 mois et un jour, en fait, qu’il a passés dans une prison de Floride en tant que condamné à mort. Juan Melendez, accompagné d’une interprète, a donné une conférence (organisée par Amnistie Internationale) à l’Université de Montréal le 29 septembre dernier, où il a raconté sa terrible histoire du début à la fin. En 1984, alors qu’il se reposait avec ses compagnons de travail en Pennsylvanie, des officiers fédéraux sont venus le chercher et l’ont envoyé dans un pénitencier de Floride. Il subit son procès dans cet État, sans interprète. Il faut dire que, même si Melendez est né à New York, il a grandi dans le pays natal de ses parents, Porto Rico, et il ne parle pas anglais à ce moment. Quelques jours plus tard, il était accusé d’un meurtre au premier degré, crime dont il n’avait jamais entendu parler auparavant. La sentence : mort par électrocution. En prison, laquelle était infestée de coquerelles et de rats, ses codétenus l’aident à apprendre l’anglais, pour qu’il puisse communiquer plus facilement avec ses avocats. En effet, il s’est décidé à prouver son innocence.

Des appels infructueux

Dans l’établissement où Juan Melendez est incarcéré, plusieurs détenus par semaine sont exécutés. Rien pour remonter le moral. En fait, son tour n’est pas encore venu seulement parce qu’il est retourné trois fois en appel, toutes des tentatives sans résultats. Pendant ce

temps, sa mère lui écrivait des tas de lettres et économisait de l’argent pour pouvoir rapatrier son corps s’il mourait. Autour de lui, nombre de condamnés, ayant vu tout espoir de libération s’envoler, se suicident. Même Melendez avoue être passé très près d’en arriver jusque-là. «À quoi bon, s’est-il dit, s’ils vont nous tuer de toute façon. Ne leur fais pas plaisir,

fais-le toi-même». À ce moment, il a déjà purgé dix ans. Pour ajouter au malheur, son avocate, découragée, lui dit qu’elle ne peut pas continuer sur son cas, même si c’est elle qui le connaît le mieux. Il lui semble alors que la preuve de son

innocence ne sera jamais faite.

Le miracle

Dans la bureaucratie de la justice de la Floride se sont alors opérés des modifications que Melendez qualifie de «miracle». Après certains changements de postes, son cas tombe entre les mains d’une femme, Barbara Fleischer. Après quelques recherches, elle tombe sur une vidéocassette qui contient le témoignage d’un homme qui avoue être

le vrai tueur, dans l’affaire précise pour laquelle est condamné son client. Seize autres témoignages suivent, dont ceux de la femme et de la sœur du tueur. Ils corroborent tous. Le procureur avait eu accès à ces documents avant et pendant le procès, mais il ne les avait jamais

Dernièrement, l’Américain Juan Alberto Melendez était de passage au Québec, pour une série de conférences

et d’entrevues. Ce que cet homme a de particulier? Il a passé 17 ans dans le couloir de la mort.

Voir la mort de près

Anaïs [email protected]

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7Journal étudiant Le Mouton Noir

dévoilés. Juan Melendez est alors libéré, après avoir perdu dix-sept ans de sa vie en détention. Jamais les autorités ni les personnes responsables ne sont excusées auprès de lui pour cette terrible erreur, et aucune aide psychologique ne lui a été offerte. Des images et des sons de la prison et des exécutions de prisonniers lui reviennent sans cesse, même dans ses rêves. Malgré cela, c'est un bon vivant et il vit aussi normalement qu'il le peut, en tentant toujours de faire entendre son histoire au plus grand nombre de personnes possible.

Et chez nous?

La peine capitale a été abolie au Canada en 1976, mais la dernière exécution au pays date de 1962. Avant l'abolition de la peine de mort au Canada, 1481 personnes avaient été condamnées à mort et 710 de celles-ci avaient été exécutées. De ce nombre, il y a eu 697 hommes et 13 femmes. Du côté des États-Unis, 30 États sur 50 prévoient la peine de mort dans leur législation, en date de 2005. L’Alabama, la Californie et a Floride sont du nombre. L’Alaska, le Maine et le Vermont font partie des États l’ayant abolie. Présentement, la population totale des couloirs de

la mort aux États-Unis est de 3452 personnes. Amnistie Internationale et Juan Melendez continueront assurément leur plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort dans le monde, tant que leur objectif ne sera pas atteint. Le conférencier n’a cessé de nous répéter au cours de son discours que, s’il avait été exécuté comme prévu, il ne serait pas là aujourd’hui et le vrai coupable n’aurait jamais été arrêté. Existe-t-il vraiment un argument plus fort que celui-là ?

Voir www.justice.gc.ca

www.revoltes.org

World press photo, ou photo de presse mondiale, si vous préférez. C’est un métier assez méconnu, puisqu’on en entend généralement peu parler. L’exposition présentée montrait que nous devrions nous sensibiliser un peu plus à ce que ces photographes font comme photos.

Le titre est un bon indicateur de ce qu’il y avait là : des images étaient vraiment très belles, très réussies. Certaines étaient même comiques. D’autres étaient aussi très réussies, mais ce que l’image présentait était

moins joyeux, voire un peu «gore» sur certains clichés. J’ai appris que certains photographes avaient des spécialisations très particulières. J’ai

notamment retenu le photographe sportif et celui qui travaille pour le National Geographic. Sans oublier le photographe de sinistres mais bon, on s’en doutait peut-être déjà un peu.

Coupons ça court : pour 5 maigres dollars, j’ai eu droit à une exposition qui montre ce que vivent des photographes à travers le monde dans le cadre de leur métier. Et croyez-moi, ça prend des nerfs d’acier pour faire ce qu’ils font et ça ne prend pas un cœur sensible, surtout pour ceux qui sont envoyés dans les pays moins paisibles… L’exposition est terminée, mais elle aura très certainement lieu encore l’an prochain. Si vous ne pouvez pas attendre, allez jeter un petit coup d’œil sur le site http://www.worldpressphoto.org/. En fouillant, vous trouverez quelques photos de l’exposition.

Voici un commentaire d’un de nos journalistes au sujet de l’exposition « World Press Photo 2009 », présentée

jusqu’au 4 octobre dernier au Musée Juste pour rire à Montréal avec quelques photos (des photos) prises sur

place et d'autres tirées du site du WPP.

Olivier Dénommé[email protected]

World Press Photo : images d'un monde beau et cruel

Page 8: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

8 Journal étudiant Le Mouton Noir

Vis une expériencepassionnante!

Tu auras l’occasion de vivre une expérience qui sort

de l’ordinaire.

Tu enrichiras ton bagage de connaissances et d’expérience.

Tu découvriras tes talents cachés.

Tu profiteras d’un puissant tremplin pour trouver un emploi.

Le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux

initiatives sociales (SACAIS) et le Réseau de l’action bénévole du

Québec (RABQ) se feront un plaisir de te donner de l’information

sur les possibilités d’engagement bénévole.

www.benevolat.gouv.qc.ca

www.rabq.ca

Deux expositions pour le prix d’une seule, pourquoi pas? La thématique de la Foire de l’image est un peu différente, il y avait beaucoup de photos truquées et travaillées qui ne pouvaient faire autrement qu’arracher un sourire à ceux qui passaient devant. Les images parleront d’elles-mêmes. Le concept général de la Foire, qui en est à sa deuxième édition seulement, est de mettre en valeur une centaine de photographes canadiens uniquement. Et leur originalité n’est pas à prouver,

croyez-moi!

Une image vaut milles mots, paraît-il. Constatez par vous-mêmes…

Par principe, c’est un article séparé, mais le sujet se rapproche dangereusement de celui du World Press

Photo, puisqu’il s’agit de la Foire de l’image qui se trouvait un étage au dessus de l’autre exposition. Elle a eu

lieu dans les mêmes dates (4 septembre au 4 octobre) au Musée Juste Pour Rire.

Olivier Dénommé[email protected]

Un peu plus haut, la Foire de l’image

Page 9: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

9Journal étudiant Le Mouton Noir

Le sujet de la souveraineté alimentaire a été au cœur d’une conférence donnée par M. André Beaudoin, organisée par le Comité de Solidarité Internationale de Drummondville (CSI-D), le 7 octobre dernier. André Beaudoin est agriculteur depuis 28 ans et secrétaire général de l’Union des Producteurs Agricoles-Développement International (UPA-DI). Avec beaucoup d’expérience dans le domaine du développement international et une implication de longue date, c’était le conférencier tout désigné pour nous informer sur la souveraineté alimentaire.

Raisons secondaires

En février 2008, une crise alimentaire mondiale, rapportée par les médias, secoue la planète entière. On nous présente des images à profusion d’émeutes de la faim en Égypte et au Brésil, entre autres. Ces paysans ne sont plus capables de se procurer assez de nourriture, dû à la flambée spectaculaire des prix des denrées de base. Puis, deux mois plus tard, l’histoire sombre dans l’oubli. Serait-ce déjà fini? Est-ce que tout serait rentré dans l’ordre? Non, au contraire, cela continue aujourd’hui. Les raisons évoquées de cette crise sont les sécheresses en Australie, le gel en Argentine et autres questions climatiques qui amènent des mauvaises récoltes. Aussi, le fait que les Chinois mangent 5 fois plus de viande qu’en

1980 augmente la demande. De leurs côté, des producteurs retiennent leur stock de céréales pour faire gonfler les prix. Rajoutez à ça le phénomène de l’explosion démographique, et vous avez un vrai scénario de catastrophe. Mais ces arguments, aussi véridiques et fondés soient-ils, sont-ils vraiment le fondement du problème? Selon M. Beaudoin, ils ne font que rajouter à la gravité de la véritable crise, une crise spéculative.

Chère spéculation

Un spéculateur parie sur le futur en achetant ce qu’il prévoit qui va monter et en vendant ce qu’il prévoit qui va baisser. Ceux qui exercent la spéculation sur les marchés, animée par la bourse des denrées à Chicago, n’ont qu’un but : faire le maximum de profit en un minimum de temps. À la bourse de Chicago, les transactions sur les denrées

ont augmenté de 25 % dans les quatre premiers mois de 2008, pour atteindre près d’un million de contrats par jour! Et quand les spéculateurs parient dans le même sens, ils achètent massivement un produit, stimulant la hausse de son prix, ce qui amène d’autres spéculateurs à acheter ce produit, et ainsi de suite. Ce phénomène s’appelle bulle spéculative. Résultat : seulement en 2008, le prix du riz à enregistré une hausse moyenne de 74 %. Le prix des autres denrées de base, comme le maïs et le blé, a aussi connu une hausse importante. Pour une famille d’Afrique, par exemple, qui dépense déjà 50 à 70 % de son revenu pour l’alimentation, ces augmentations sont assez significatives pour ne plus pouvoir se nourrir convenablement. Bref, ce n’est pas la nourriture qui manque, mais plutôt l’argent. Le Québec n’est pas épargné par la hausse des prix, mais elle est souvent épongée par le distributeur, ce qui fait que notre panier d’épicerie nous coûte en moyenne 7 ou 8 % de plus qu’auparavant. Si vraiment les États ont la volonté de remédier à cette crise, ils doivent se concerter et établir des réglementations sur les transactions qui concernent les denrées agricoles.

Fausse aide

En 1996, 750 millions de personnes mouraient de faim et, ironiquement, 75 % d’entre elles étaient des paysans qui cultivaient la terre. Ceci s’explique facilement en regardant les activités des multinationales, qui obtiennent des terrains gratuits dans certains pays, en échange de la garantie de donner du travail à la population du coin. Pas besoin

À l’heure actuelle, un milliard cent millions d’êtres humains, selon l’ONU, souffrent de la faim quotidiennement,

un record de tous les temps. Pourquoi la faim dans le monde ne cesse-t-elle d’augmenter? Voici quelques

explications qui sont plutôt restées dans l’ombre.

La souveraineté alimentaire, ça vous dit quelque chose?

Anaïs [email protected]

Page 10: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

10 Journal étudiant Le Mouton Noir

de spécifier que les salaires et conditions de travail des employés sont indécents. La compagnie, en plus d’avoir une terre gratuite, n’a pas besoin d’observer des normes environnementales et de production aussi strictes que celles en vigueur au Canada, par exemple. Tout cela fait en sorte qu’elle peut vendre ses

produits à un prix ridiculement bas. Des prix que les petits producteurs n’ont aucune chance de concurrencer. Une autre pratique controversée, celle du dumping, diminue considérablement les chances des agriculteurs de vendre leurs produits. Si un pays comme les États-Unis obtient beaucoup de surplus agricoles durant une année, il les envoie tout simplement dans un pays en développement, pour les donner ou les vendre à très bas prix. Et qu’est-ce que les agriculteurs, encore une fois, peuvent faire contre cette concurrence? Rien du tout. Les multinationales que nous venons d’évoquer pratiquent une autre activité douteuse dans les pays en voie de développement. Si un cultivateur n’a pas assez d’argent pour se procurer

des semences, elles lui en vendent ou lui en donnent très gentiment. Par contre, lorsque la récolte arrive, vous pouvez être sûr que la compagnie va réclamer sa partie, et même plus. Le paysan, qui s’est fait prendre bêtement, se retrouve alors avec moins de nourriture et, quelques mois plus tard, doit racheter ses propres

produits à deux ou trois fois le prix.

La solution

La souveraineté alimentaire est en fait la possibilité pour un pays de prendre des décisions agricoles et alimentaires éclairées pour assurer la sécurité alimentaire de ses habitants. Elle met au premier plan le droit des populations de définir leurs propres politiques sur le plan alimentaire. Elle favorise l’achat local, et pas seulement à l’étranger, mais aussi au Québec. L’industrie du porc dans notre province, par exemple, est très développée et règlementée en ce qui a trait à la qualité. Par contre, le porc produit ici est vendu ailleurs, entre autres en Asie, et celui qui se retrouve

dans les assiettes des Québécois provient souvent d’autres pays où il est produit selon d’autres normes (ou bien sans normes). D’autres exemples où l’achat local devrait logiquement être favorisé pourraient être énumérés, comme les fraises ou les pommes. Finalement, la souveraineté alimentaire, un concept

qui se discute depuis déjà plusieurs années, est la réponse à la crise. Comme mentionné plus haut, favorisez l’achat local et signez la pétition sur la souveraineté alimentaire qui circule sur l’Internet, ça profitera à tout le monde!

Autres sources : «Le réseau In-terre-actif», octobre 2008 et «Le Point», novembre 2008.

Page 11: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

11Journal étudiant Le Mouton Noir

Saviez-vous qu'encore aujourd'hui, 80 pays dans le monde punissent l'homosexualité, 10 réservant la peine de mort à ces gens qui n'aiment pas le bon sexe. Combien de pays, à votre avis, luttent contre l'homophobie? Très peu, bien trop peu de pays. Souvenez- vous que l'homophobie touche tout le monde.

La population de Montréal s’élève à 1 637 563 habitants, dont 8 365 vivent en union libre avec un conjoint/conjointe du même sexe. Ce chiffre monte à 45 300 couples du même sexe si l’on parle

du Canada. Autant dire 45 300 couples qui auraient droit au même bonheur que tout le monde. Un couple, c'est toujours et simplement de l'amour, et tous les hommes du monde rêvent et ont droit à l'amour. Un des besoins fondamentaux des hommes. Les épreuves que vivent les homosexuels sont quelquefois terribles. Homosexuel égal trop souvent Homosexseul, comme dit si bien l'une des campagnes de lutte contre l'homophobie.

Une des choses qui m’inquiète le plus dans ce que j’ai lu sur le sujet, c’est que sur 600 écoles au Québec,

on retrouve le numéro d’organismes comme gai écoute seulement dans 160 de ces institutions, les autres ayant refusé de publier ce genre de coordonnés pour les jeunes étudiants. Si la prévention ne se fait pas et ne commence pas à l’école, alors qui peut me dire où se fait- elle ?

Si l’on veut éviter de se retrouver avec des centaines de témoignages de jeunes gais qui ont essayé de mettre fin à leur jours, il faut agir.

En espérant vous avoir fait réfléchir sur un tour d'horizon malheureusement pas si gai que ça.

« J’aime …un mot qui ne connait pas la discrimination » est une campagne de financement lancé en février

2009 contre l’homophobie. L’amour n’a ni limites ni loi. J’aime un homme, j’aime une femme, quelle différence

quand on aime ?

J’aime un homme, j’aime une femme

Marylou TardifCollaboratrice

Les femmes superficielles de ce monde doivent être bien malheureuses. Après des années à avoir détruit la masculinité des hommes en les transformant en femme qui font pipi debout, il semble que leur emprise perd de sa puissance et que les hommes refont sortir leur masculinité qu’ils n’auraient jamais dû cacher. Mais minute… je ne dis pas que les hommes doivent tous être des réincarnations des gros gars machos des années quatre-vingts qui se faisaient sortir le shag sous une moustache agrémentée par leurs poils de nez et une

« jolie » coupe Longueuil… Peut-être que les femmes ont peur du retour d’un tel modèle, mais je doute très franchement que cela se fasse. Non, il faut plutôt le voir comme un retour à une partie des hommes qu’ils entretiennent sans la « tuer » à chaque rasage.

En fait, plusieurs représentants de la moustache ne pensaient pas que la mode allait réellement revenir. Mais voilà que, comme un claque en pleine face, on voit apparaître des stars avec une décoration poilue en dessous du nez. Johnny Depp

a une moustache, ça doit être hot! Brad Pitt, celui sur qui toutes les femmes ont fantasmé au moins une fois, en a même une aujourd’hui. Ce qui est ironique, c’est que les femmes se plaignaient de la moustache de leur mari et rêvaient plutôt à Pitt. Mais là, c’est l’impasse. Même les mecs les plus populaires sont barbus. Résultat : tous les hommes à la mode se font pousser du poil. Pas nécessairement une moustache, la mode est à la petite ligne qui épouse la forme de la mâchoire. Les favoris sont évidemment toujours des choix gagnants ou aussi la barbe mal rasée qui donne un look rebelle… Bref la pilosité faciale masculine ne se limite plus seulement à avoir plus de lames sur son rasoir pour

Depuis peu, la tendance semble favoriser un retour aux hommes qui affirment leur pilosité faciale. L’avis public

semble encore mitigé à ce retour, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Quoi penser? Essayons de régler la

question tout de suite.

Olivier Dénommé[email protected]

La moustache à la mode?

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tout couper plus vite, mais cela devient le besoin d’entretenir ce qui pousse. La moustache est carrément devenue un produit de consommation. Il existe de plus en plus de produits pour l’entretien de sa barbe.

Il y a à peine plus de 2 ans, en joignant le club des barbus, jamais je n’aurais cru que cela deviendrait une mode. Pourtant plusieurs d’entre vous en êtes là, à vous demander si vous deviez essayer, ou inciter votre copain à essayer pour voir la sensation ou vérifier que cela lui fait bien si vous êtes une fille. Sachez mesdames qu’une barbe assez longue pique beaucoup moins qu’une barbe de deux jours. Mais sachez aussi que le poil ne va pas bien à tous les visages. Prenez au moins tous les éléments en considération avant de porter un jugement… Et puis vous êtes au cégep, c’est le moment d’expérimenter et de voir si vous feriez un bon barbu plus tard.

Malheur à la personne qui a rendu la moustache une nouvelle victime de la mode : maintenant, même les barbus entre eux pourront se juger parce qu’ils ne l’auront pas bien entretenus. À quand le jour où on pourra assumer que le poil dans la face pousse naturellement et qu’à moins de s’épiler la face au laser, il sera là jusqu’à notre mort?

Je m’appelle Maxime et cet été j’ai participé à l’échange inter municipalité entre notre ville, Drummondville, et sa jumelle française, la Roche-sur-Yon. Cet échange est offert à tous les étudiants âgés entre 18 et 30 ans. Après une sélection faite par la municipalité parmi plusieurs participants, nous sommes finalement 4 étudiants du cégep à prendre l’avion en direction de Paris le 24 juin dernier. Mais il n’y a pas que

la ville de Drummondville qui effectue cet échange, au moins une vingtaine de municipalités qui envoie chacun un nombre différents de participants. Le début de notre périple a débuté par un séjour de 5 jours à Paris, où nous avons pris le temps de visiter chaque attrait touristique que cette superbe ville peut nous offrir ; bien entendu la Tour Eiffel, le Louvre, l’arc de triomphe, les catacombes et j’en passe. Après ces

5 jours, nous avons pris le TGV (Train à Grande Vitesse) en direction de notre ville hôte. Arrivée à bon port, nous avons été accueillis très chaleureusement par une responsable de la ville qui, tout au long de l’été, s’est très bien occupé de nous en nous donnant plusieurs bons conseils, en nous faisant goûter plusieurs spécialités de la région et bien sûr en nous faisant visiter quelques endroits. Tout au long de l’été nous avons travaillé dans 3 secteurs différents soient les espaces verts, la médiathèque et ainsi

Maxime CourchesneCollaborateur

Un été à la française

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qu’un camp sportif pour jeunes. Bien sûr, il y a plusieurs différences entre le Québec et la France, là-bas les semaines de travail ne sont pas des 40h mais bien des 35h, et la bise s’effectue chaque jour pour saluer une personne. Nos semaines étaient toujours très bien remplies, la semaine était comblée par le travail et les nombreuses sorties avec nos collègues, qui ne manque jamais l’occasionner de fêter, et la fin de semaine nous voyagions aux endroits qui nous intéressaient le plus (Mont Saint-Michel, Châteaux, Nantes, Angers, etc.). Bien entendu, tout nos voyagements s’effectuaient en train et sur une base autonome, et c’est pareil pour le logement, nous cohabitions les 4 ensembles dans le même appartement. J’allais oublier de préciser que la Roche-sur-Yon se situe à peine à 30 minutes de l’océan, alors nous avons profité du beau soleil tout l’été à la plage. Au bout d’un peu plus de 1 mois et demi, nous avions terminé notre contrat et nous nous préparions pour notre voyage final. Après un dernier «au revoir» à nos nouveaux amis, nous

avons encore pris le train mais pas pour un retour à Paris mais bel et bien pour 11 jours de voyage dans le sud de la France. Commençant par Biarritz et ensuite Toulouse, Carcassonne, Nîmes, Marseille, Nice, Lyon et finalement retour à Paris pour prendre notre avion. Tout au long de ces 11 jours nous avons couché dans des hôtels et

des auberges de jeunesse. Parfois, cela peut amener à des situations très drôle, par exemple dormir dans une chambre avec 13 autres personnes de nationalités toutes différentes ; autrichien, argentin, espagnol, etc. Finalement au bout de 2 mois à l’extérieur du Québec, nous sommes revenus avec que de bons souvenirs.

Depuis quelques années déjà, nous employons le célèbre moteur de recherche Google tous les jours, au point qu’il est aussi naturel d’utiliser Google que de manger un bol de céréales le matin. Ainsi, que nous le voulions ou pas, Google

prend de plus en plus de place dans nos vies avec des applications comme Google Street View ou encore Google Health (service Internet d'archivage de dossiers médicaux pour les internautes américains, ce qui permet d'améliorer considérablement le suivi médical de certains patients) Mais avant d’aller plus loin Google c’est quoi ? Il s’agit d’une société américaine fondée par deux brillants universitaires Larry Page et Sergey Brin. Au tout début, Google se prénommait BackRub et n’était rien d’autre qu’un projet scientifique sur lequel travaillaient les deux étudiants. Il

va falloir attendre le 15 septembre 1997 avant que le nom de domaine « google.com » soit enregistré et sept de plus qu’elle le soit à la bourse. Aujourd’hui, elle compte plus de 20 mille employés principalement concentrés à son siège social en Californie, un chiffre d’affaire de 21 810 millions de dollars, en 2008, une valeur de 210 milliards de dollars à la bourse de Wall Sreet, début 2008, et possède 1,8 millions de serveurs ce qui fait de lui le plus gros parc de serveurs au monde. La multiplication continue des services proposés par Google amène une plus grande quantité de renseignements sur les utilisateurs, nous. Ainsi: navigation, stockage des mots-clés et adresse électronique Gmail

Je google, tu googlais, nous googlâmes, ils googleront

Sébastien [email protected]

En 2009, Google est omniprésent dans nos vie quotidiennes et prend de plus en plus de place. Mais savons

nous vraiment ce qu'est Google? Un simple moteur de recherche, sûrement pas!

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livrent de précieuses informations. Google utilise donc ces données pour faire un profil des utilisateurs, et donc améliorer le ciblage des publicités sur Internet dans le but de maximiser ses revenus publicitaires. Cette façon de faire met grandement en péril le respect de la vie privé des utilisateurs. Je ne dis pas que Google est dangereux comme la peste, mais je pense toutefois qu’il est important de surveiller ce dernier de proche de ce qu’il fait avec NOS informations personnelles, car nous en sommes les principaux utilisateurs et donc par conséquent nous avons le gros bout du bâton.

Le 6 octobre dernier, le comité d’Amnistie Internationale présentait dans l’atrium une pétition ayant pour titre un toit c’est un droit. Cette pétition promouvait le droit a l’habitation à Luanda la capitale de l’Angola. Les militants et militantes d’Amnistie ont choisis cette date

spécialement pour souligner la journée mondiale de l’habitation qui avait lieu la veille soit le 5 octobre. Cette pétition était adressée à Madame Francesca de Esperito Santo, la gouverneure de la province de Luanda, et demandait de soutenir les victimes d’expulsions et d’arrêter

les évictions forcer et expliquait le cas de la jeune Amelia André Maneco qui a dû faire face a trois démolitions de sa propriété dont un ou elle arrivait de l’hôpital avec son quatrième enfant naissant dans ses bras. Bref les membres d’amnistie remercient chaleureusement tous ceux et elles qui ont participés de près ou de loin a cette campagne.

Amnistie Internationale Mélissa CailléCollaboratrice

Politique

Avec l’approche du premier novembre, je sens que je serais complètement dans le champ en parlant de politique fédérale. Le gros sujet chaud, c’est de savoir qui aura sa face qui apparaîtra dans le journal toutes les semaines sans avoir à tuer toute sa famille et qui serrera la main à tout le monde pour toute occasion

pendant les 4 prochaines années.

Un peu comme le Village Québécois, vous avez une nouveauté cette année : de la concurrence… mettons. Mis à part le fait que Fred Veilleux ne croit pas vraiment à sa candidature et qu’il soit désorganisé, on peut le considérer comme

concurent à Mme Ruest Jutras, celle que j’oserais presque appeler le Dark Queen of Drummondville (dark en faisant référence à ses cheveux légendaires), celle qui est en poste depuis avant même que j’aie des poils au visage.

Et vous avez le conseil municipal aussi. Vraiment vous êtes mardeux de chance… Vous allez avoir l’honneur de choisir les 12 rues qui seront

N’en ayant pas assez de la politique fédérale et provinciale, John Brown se doit de salir la politique municipale

aussi.

On en rajoute une couche

John Brown

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mieux entretenues à Drummondville (celles des dits conseillers, on s’entend…). Oh évidemment vous pouvez choisir le candidat parce qu’il est très vieux ou très jeune, parce qu’il est très expérimenté ou encore près des gens, parce qu’il a des idées qui vous touchent ou parce que sa main est moins moite que les autres quand ils vous serrent la main, mais concrètement, ce n’est qu’un conseiller municipal… qui fait face à l’énormissime maire de Drummondville. Le maire de Montréal donnerait certainement ses caleçons pour avoir la moitié des

pouvoirs qu’a en main notre chère mairesse, car elle, elle en a de la poigne. Peut-être trop même. Je ne serais même pas surpris qu’elle vous attende à la porte des scrutins pour faire une prise de karaté à quiconque qui ne la salue pas en souriant parce qu’elle aura compris qu’ils ne voteront pas pour elle…

Je ne me suis pas présenté à la mairie, j’avais personnellement trop peur pour ma santé mentale. On dit que s’opposer à la mairesse a de graves conséquences sur le cerveau. Certains en sont même

devenus fous… Juste à y penser, j’en souille mes pantalons. Qui a dit que la politique municipale est moins dure que la politique provinciale et fédérale? La seule différence, c’est qu’on a pas besoin d’un parti poolitique pour se mettre dans les coliformes fécaux.

Mais alors, pourquoi s’intéresser à la politique municipale? Bah, tant qu’à être dirigé par de sales politiciens pendant 4 ans, autant choisir lesquels nous-mêmes! C’est pas une bonne raison ça?

Un ancien élève du cégep de Drummondville, Julien Verville, est le plus jeune candidat pour devenir Conseiller municipal dans tout Drummondville. Il compte « Allier Expérience et Jeunesse » pour l’amélioration du District 1 qu’il souhaite représenter.

Julien Verville, un diplômé du cégep de Drummondville depuis tout juste deux ans, se présente à l’âge de 20 ans comme Conseiller municipal pour le District 1 qui englobe Grantham, Saint-Joachim-de-Courval et les abords des Promenades. Il est présentement étudiant en droit à l’UQÀM. Lors de son passage au cégep de Drummondville, Julien Verville s’est beaucoup impliqué dans divers comités dont l’Association Étudiante. Ces diverses implications lui ont valu la reconnaissance de « Personnalité de l’année 2008 ». En

plus des ses implications collégiales, M. Verville s’implique depuis trois ans dans le Centre Communautaire Pierre-Lemaire et depuis un an au Forum jeunesse Centre-du-Québec qui met en valeur les idées de sa génération.

La campagne électorale de M. Verville aborde plusieurs sujets d’actualité. Il souhaite faire du District 1 un ÉcoQuartier. Pour ce faire, le candidat propose d’avoir une gestion des déchets recyclables adaptée aux besoins réels des gens du quartier ainsi que d’amener le projet des bacs à compost. De plus, Julien Verville propose l’aménagement d’espaces verts comme des jardins communautaires.

Les services drummondvillois ont la fâcheuse tendance à ne pas passer au-delà de la frontière que forme

l’autoroute 20. M. Verville souhaite y remédier. Pour la sécurité des cyclistes, il compte allonger la piste cyclable jusqu’à l’école primaire Saint-Majorique et installer une lumière piétonne devant la Centre Communautaire Pierre-Lemaire. Des installations sportives font aussi partie de ses projets. Un terrain de tennis et de base-ball sont à envisager.

Un point important de la campagne de Julien Verville tourne autour de l’équité intergénérationnelle. En effet, il n’y a qu’un seul autre candidat à Drummondville qui soit âgé de moins de 35 ans à l’exception de M. Verville. Ainsi, il souhaite rétablir un peu d’équilibre dans la balance en se proposant pour représenter la jeunesse drummondvilloise au Conseil.

Si vous êtes intéressés à le rencontrer, Julien Verville sera présent tous les dimanches du mois d’octobre à midi au Centre

Peter Pan vient s’occuper des enfants perdus

Mélodie Roymé[email protected]

Dans un conseil où il n’y a aucun autre candidat en bas de 35 ans d’âge, Julien Verville se propose pour

représenter la jeunesse.

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Communautaire Pierre-Lemaire pour répondre à vos questions.

Pour plus d’information sur ses projets ou si vous êtes intéressés à faire partie de l’équipe de bénévoles de Julien Verville, vous pouvez vous rendre sur son site web : http://www.julienverville.info/.

Ceux qui ont pris la décision de

mettre les élections municipales le 1er

novembre n’avaient certainement pas

pensé à ces détails, mais bon… ça me

fera probablement assez spécial d’aller

faire la file pour voter alors qu’il y aura

probablement encore des citrouilles

souriantes à côté de moi pour égayer

mon moment d’attente. Mais là n’est pas

véritablement le cœur du sujet.

Le problème réel, c’est que, tel le

nombre d’enfants qui courent l’Halloween

pour chercher des bonbons dans le

voisinage, le nombre d’électeurs est en

baisse. Les dernières élections fédérales et

provinciales le prouvent bien. Pourtant, la

démocratie municipale a un rôle énorme

à jouer puisqu’ils sont beaucoup plus

proches de nous. Les rues, constructions

dans votre ville, les événements culturels

de grande envergure, etc., c’est en grande

partie géré par le conseil municipal. Vous

avez au moins le pouvoir de choisir qui

vous allez mettre là, en grande partie.

Mis à part quelques districts, il y

aura des élections pour tous les autres,

incluant la mairie, chose qui n’a pas été

vue depuis des lunes! Quand on pense

que la mairesse est en poste depuis

avant la naissance de bien d’entre nous

et qu’elle n’a eu aucune compétition

depuis presque aussi longtemps on peut

comprendre que certains se plaignent

aujourd’hui du manque de démocratie

à ce niveau. Mais cela est différent cette

année. Un choix vous est offert, vous

avez la chance de décider qui dirigera la

destinée de Drummondville pour les 4

prochaines années. Il me semble que c’est

une raison suffisante pour faire l’effort

d’aller faire un x sur un petit papier le

1er novembre, non? Informez-vous pour

connaître vos droits à ce sujet.

Le 31 octobre, les enfants traversent la ville en quête de sucreries. Le lendemain, les grands traversent la ville

pour en quête de démocratie. Après les enfants qui comptent les bonbons de chaque sorte, les grands vont

compter les votes pour chaque candidat. Plus ça change et plus c’est pareil.

Olivier Dénommé[email protected]

Des élections sur fond orange

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Plantes contre Zombies, de son nom original Plants vs. Zombies, est un jeu de PopCap Games basé sur le principe du «tower defense». Des zombies veulent se rendre jusqu'à votre maison, en passant par votre cour, afin de vous manger la cervelle. En guise de défense, vous plantez diverses sortes de plantes offensives ou défensives afin de les repousser.

Construit sur six lignes horizontales, le jeu comporte 54 cases sur lesquelles vous pouvez disposer vos plantes. Chaque plante a son pouvoir spécial et son coût en «rayons de soleils». Ceux-ci sont apportés à intervalles réguliers par des tournesols (sunflower en anglais), ou tombent du ciel lors des niveaux se déroulant pendant le jour. Ainsi vous pouvez vous procurer des lanceurs de petits pois, des murs-noix (jeu de mots avec walnut en anglais, wall-nut) ou encore des catapultes de maïs ! En effet, à chaque niveau, vous obtenez une nouvelle plante à ajouter à votre collection. Choisissez bien celles que vous voulez utiliser, car vous êtes limités dans le nombre de plantes utilisables par niveau !

Le choix de plantes devenant de plus en plus varié à mesure que le jeu avance, on peut deviner

que les zombies auront également des capacités spéciales, et non seulement plus de résistance.Certains sauteront par dessus les murs, d'autres avanceront plus vite ou creuseront sous la terre pour vous assaillir par derrière. Il y a même un zombie inspiré de Thriller, de Michael Jackson, qui invoque des danseurs sous des projecteurs colorés... C'est très humoristique. Gare au gargantuesque zombie !

En plus de ces possibilités très intéressantes, il y a différents terrains sur lesquels peuvent se dérouler les niveaux. Il y a des tactiques et des plantes différentes pour le jour et la nuit. La cour peut posséder une piscine, ou être brouillée de fumée. Il y a même des niveaux qui se déroulent sur le toit de la maison, où vous devez mettre les pots de terre avant de planter les plantes !

Évidemment, le niveau de difficulté augmente au fil du jeu.

Voilà pour le mode aventure, le mode principal. Mais ce n'est pas tout ! Il y a également les modes «mini-games» et «puzzles» ainsi que le «zen garden», accessibles vers la moitié du mode aventure, qui viennent compléter le jeu. Débrouillez-vous avez des plantes choisies au hasard ou faites du «zombie-bowling» avec les murs-noix ! Récoltez les pièces de monnaies pour vous acheter des plantes hors-jeu qui vous procurerons d'autres pièces, en vue d'acheter des items forts utiles dans la boutique du «voisin fou». Les limites sont difficiles à atteindre !

Bref, le jeu Plants Vs.Zombies, développé par George Fan, est très divertissant et a une durée de vie très appréciable. Je le recommande à n'importe qui se demandant quoi faire de ses soirées ! Je vous promets que vous ne vous en lasserez pas, sans cesse diverti et mis au défi par les personnages loufoques végétaux ou morts-vivants !

Plantes contre Zombies : un «tower defense» horriblement mignonVous n'avez rien de prévu pour la fin de semaine d'Halloween ? Vous êtes un amateur de jeux vidéos sur

ordinateur ? Vous avez un faible pour tout ce qui est mignon ? Ce jeu est fait pour vous.

Victor [email protected]

Technologie

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Horoscope

Bélier : Vous n'avez pas le pied sur les freins. Vous allez beaucoup trop vite...à l'école. Mais, tant que ce n'est pas sur la route vous avez bien le droit! Ne lâchez pas, vous êtes bientôt à la ligne d'arrivée! Et au côté amour, si vous êtes célibataire, cela changera, car peut-être rencontrerez-vous quelqu'un qui fait du pouce. Et pour ceux qui sont en couple, faites attention, attachez-vous pour ne pas avoir d'accident!

Taureau : Vous voulez changer de vie? Ne vous en faites pas, on passe tous par là un jour. Enfin, personne n'as vraiment réussi à changer de vie. Donc, si vous y arrivez partagez ce moment avec vos proches. bonne chance! Sinon, les astres sont en équilibre avec la terre du psychique. Et oui, vous avez de la chance!

Gémeaux : Vous vous sentez triste, mais ne vous laissez pas marcher sur le pieds. Levez-vous et pleurez tout ce que vous avez a pleurer, et tout ira mieux. Pour ce qui est de vos parents, il serait préférable de les appeler et de leur dire que vous les aimez, car eux aussi se sentent un peu triste de vous voir comme cela. Réconfortez-les et cela vous réchauffera le cœur.Les célibataires sont choyés ce mois-ci. Sortez un peu de chez vous, et vous verrez!

Cancer : À vos marque...prêt....Partez! Allez courrez et rattrapez

le temps perdu. Vaut mieux tard que jamais. S'il ne pleut pas, un peu marche vous ferait du bien. Puisque l'hiver approche tellement vite et vous détestez l'hiver. Ne

vous en faites pas, car vous aller trouver l'amour, et il ou elle vous réchauffera le cœur comme jamais. Prenez du temps pour vous et, si vous êtes en couple, il serait bon de prendre un peu de recul et de vous concentrer sur vos études.

Description de votre vie ce mois-ci.

Horoscope

Gabrielle [email protected]

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Lion : Le ciel vous fait trembler! Vous avez peur, mais de quoi exactement? Seul vous peut comprendre ce qui se passe dans votre vie. Donc, tentez de faire le point et récupérez de bonnes énergies. Ah! Peut-être que le problème se situe au niveau de vos finances? Ne désespérez pas chéri(e) est là pour vous aider. Et pour les célibataires, maman et papa sont là!

Vierge : Vous vous sentez en pleine forme. C'est le temps pour vous de sortir vos talents de danseurs dans les sorties avec vos amis. La joie est de la fête, car Vénus est en astre avec vous, les vierges. Faites attention au travail, le patron se lève du pied gauche tout les matin ces temps -ci. Soyez plus indépendant(e) avec les gens qui vous entourent pour une fois. Vous serez heureux de voir a quel point les gens ont besoin de vous.

Balance : Vous êtes le plus chanceux en amour. Faites du mot «découverte» votre mantra. Si vous êtes libre, ajustez vos verres de contact et observez. Il y a du nouveau dans votre environnement affectif. si vous êtes en couple, il n'est jamais trop tôt pour commencer à vivre de nouvelles activités ensemble. Faites des sorties que vous faites rarement. Peut-être juste passer du

temps seul avec l'amour de votre vie vous fera le plus grand plaisir du monde!

Scorpion : J'ai vu le chat, le chien, la souris mais j'ai aussi vu la surprise qui vous attend! Une vieille affaire (légale) peut resurgir, et vous serez à nouveau victime de cette erreur fatale. Si vous n'avez rien à vous reprocher, passez outre. Mais un conseil: ne laissez pas moisir les choses qui vous turlupinent sur le plan juridique. Obtenez gain de cause pour vous soulager.

Sagitaire : Il y a des choses que vous préfèreriez oublier, mais malheureusement, vous ne pouvez pas puisque votre meilleur(e) ami(e) ne cesse de vous le rappeler. Il/Elle na peut-être pas tord. Prenez le temps de l'écouter, ou de l'ignorer, cela

dépend de ce qu'il dit, et de ce que vous pensez. Bref, l'amour est à la clé. Déverrouillez la porte du cœur de votre bien aimé(e), et offrez-lui des surprises!

Capricorne : Vous aimez piquer une jasette avec les gens que vous rencontrez. Par contre, faites attention, car il n'y a pas que de bons gens dans la vie. Vous devriez prendre garde aux hommes avec un fusil ou un couteau. Vous devriez parler aux gens qui sont plutôt souriants avec le cœur dans la main...( pas au sens littéraire)! Aimez votre suivant en faisant du bénévolat.

Verseau : Ça sent l'hiver, le vent est froid. Couvrez-vous comme il faut avant de mettre le pied dehors. Il ne faudrait pas tomber malade pour la fin de la session. Si vous avez peur d'être malade, alors ne sortez pas, et faites des devoirs. Ou bien, faites vos devoir en jouant dehors, mais cela n'est pas recommandé par tous les professeurs. Malheureusement, l'amour n'est pas au rendez-vous. Compensez ce manque en passant du temps avec vos amis.

Poissons : Vous êtes en couple, et vous êtes près de la crise de nerf? Eh, bien! Prenez du temps pour discuter avec votre amoureux(euse), et si les conflits ne se règlent pas en quelques jours, il serait bon de rompre avec votre partenaire. Vous avez tellement de charisme, qu'il ne sera pas difficile de trouver quelqu'un qui saura vraiment apprécier qui vous êtes. Dans la vie, il faut persévérer.

De plus, vous avez tout pour réussir puisque Pluton en orbite avec Jupiter! C'est évident, non?

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Littérature

Une émotion que tous partagent en leur cœur,

Une émotion vile, sale et impardonnable,

Qui peut rendre le héros en incapable,

Détruire son courage. C’est elle, la peur.

Un sentiment étrangement très familier

Que tous vivent en permanence chaque jour.

Elle nous met sur le chemin du non-retour.

C’est elle, la peur, qui nous fait abandonner.

Peur de la mort, peur du regret, peur de l’oubli.

Peur de la solitude et peur de l’abandon.

Peur de soi, peur des autres et peur du conflit.

La peur, on la sent venir comme une trahison.

Elle cache et détruit la vérité du cœur.

Nous sommes tous faibles, devant elle, la peur.

PeurSamuel RobertCollaborateur

Souffrance est un bien petit mot pour pouvoir dire

Tout le malheur qu’on peut vivre dans une vie,

Les moments que l'on passe à pleurer dans nos lits,

À penser aux choses que nous allons subir.

Souffrance, ils ne peuvent pas connaître ce mot.

Car tout ceux qui prennent plaisir à la répandre,

Ne le savent pas, nous allons finir par nous pendre.

Pour l’éternité, ça nous reste sur la peau.

Nous avons souffert un enfer pour leur plaisir.

Nos vies ont été anéanties pour leur joie.

Nos rêves ont été bannis pour nous affaiblir.

Souffrance, même s’ils ne la connaissent pas,

Ils vont toujours se rappeler ce bien grand jour,

Où nous nous sommes réveillés, et c’est leur tour.

Souffrance

Easy Puzzle 9,605,862,222

SudokusEasy Puzzle 8,766,804,471

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21Journal étudiant Le Mouton Noir

Vous êtes-vous déjà retrouvé devant votre écran d'ordinateur ou votre feuille en vous demandant quoi écrire? Fort probablement. C'est un fléau qui attaque les gens de tous les âges. Par chance, ce n'est pas quelque chose d'insurmontable. Voici quelques trucs pour vous aider

à faire partir le syndrome de la page blanche.

Pour un travail de rédaction

1. Lorsque vous ne trouvez pas comment formuler un texte, il suffit d’écrire sur une feuille à part les points dont vous voulez parler. C’est le plan de rédaction. Il ne vous suffira ensuite que de relier ces points ensemble dans votre texte.

2. Lorsque vous ne trouvez pas comment commencer un texte, mais que vous savez ce que vous voulez mettre dans votre développement, il faut commencer par ce

développement. L’inspiration vous viendra ensuite plus facilement pour la rédaction de votre introduction puisque votre cerveau sera déjà bien installé en mode écriture.

3. Lorsque vous ne trouvez pas comment trouver une ouverture à un texte, il est plus facile d’y aller selon vos affinités. Il est possible de relier un travail avec presque tous les grands sujets généraux. Le plus facile est d’y aller avec votre environnement immédiat. Si vous manquez d’inspiration, essayez de relier le sujet de votre travail à votre vie quotidienne. C’est un truc qui marche à presque tous les coups.

Pour les textes littéraires

1. Lorsque vous n’avez pas d’inspiration pour commencer un texte, prenez une feuille blanche et écrivez tout ce qui vous passe par la tête sans chercher à relier les mots ensemble. Lorsque vous trouverez votre feuille suffisamment pleine, relisez-la et encerclez les mots que vous trouvez les plus intéressants. Cela fait, mettez-les en relation. Vous trouverez ainsi des sujets originaux

qui pourront former la base de votre nouveau texte.

2. Utilisez un plan! Dans tous vos travaux d’écriture, n’oubliez pas de faire un plan. Dans le cas contraire, vous risquez de vous perdre dans vos écrits. L’absence de plan est la cause de bien des pages blanches en milieu d’écriture. Votre inspiration première s’est tarie et vous ne savez plus vers où aligner vos écrits? Il n’est jamais trop tard pour créer un plan. Où que vous soyez rendu dans votre rédaction, prenez le temps de vous arrêter et de décider où vous vous dirigerez (le but final à atteindre et les moyens pour y arriver).

3. Si vous avez le syndrome de la page blanche malgré votre plan, forcez-vous à écrire selon où vous êtes rendu dans votre planification. Ce qui en sortira ne sera pas de la plus grande qualité, mais il est plus facile de retravailler un texte pour l’améliorer que d’essayer d’écrire du premier coup un chef-d’œuvre.

Chaque esprit est différent et ces trucs ne sont pas les seuls qui existent. Vous pouvez toujours en trouver d’autres qui soient plus ou moins efficaces pour vous. Laissez place à votre imagination et bonne rédaction!

Mort à la page blanche!

Mélodie Roymé[email protected]

Le fameux syndrome de la page blanche... qui n'en a jamais fait l'expérience? C'est la bête noire des travaux

de rédaction et des écrivains en herbe. Mais comment faire pour s'en départir...?

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22 Journal étudiant Le Mouton Noir

Dossier spécial Halloween

Bonbons

Les fameux chocolats qui font le

bonheur des petits (et des grands) sont

maintenant disponibles en version

équitable, gracieuseté, entre autres, de la

coopérative La Siembra. On peut s’informer

à ce sujet sur le site de la coopérative,

www.lasiembra.com, mais aussi sur le site

www.globalexchange.org, où la trousse

«Halloween autrement» sera disponible

bientôt, nous dit-on. Contrairement à ce

qui est proposé en Europe, par exemple,

le choix de petits chocolats au Québec est

assez restreint et il faut souvent s’adonner

à de plus longues recherches pour en

trouver qui nous conviennent. Mais quelle

satisfaction que de distribuer ces friandises

si spéciales!

Les bonbons vendus spécialement pour

l’Halloween le sont souvent en minuscules

portions suremballées. Pourquoi ne pas

opter pour des formats plus grands, au lieu

d’en donner plusieurs petits? La quantité

de déchets évités sera surprenante.

Une autre option très intéressante

consiste à acheter des bonbons en vrac et

à les attacher ensemble avec une corde,

plutôt que de les réunir dans un sac de

plastique.

Aussi, des friandises fabriquées ici (par

exemple à l’érable) sont disponibles dans

tout bon marché.

Costume et accessoires

Échangez vos vieux costumes entre

amis. Le déguisement que vous n’êtes plus

capables de voir fera sûrement le bonheur

d’un autre!

Les vestiaires, friperies, ventes de

garage et autres sont des endroits idéaux

pour dénicher un costume original ou

pour s’en constituer un avec des vieux

tissus ou vêtements.

Une fois la fête terminée, ne jetez

surtout pas votre costume! Gardez-le

pour quelqu’un d’autre, pour des enfants

qui se costumeront toute l’année avec, ou

donnez-le au vestiaire.

Pour le maquillage, privilégiez des

crayons non-toxiques et lavables à l’eau.

Décorations

Pour la décoration, pensez à acheter

une citrouille biologique locale et utilisez

la chair et les graines pour cuisiner. Par la

suite, compostez la citrouille.

Pour les autres décos, on peut penser

à utiliser celles de l’année dernière, où

en créer nous-mêmes avec des cartons

à recycler, des pots de vitre, des sacs

biodégradables remplis de feuilles mortes,

des chiffons et des draps, des bougies de

couleur, etc. Préférez les bougies en cire

d'abeille, qui sont moins polluantes que

celles à base de pétrole.

Laissez aller votre imagination et

joyeuse Halloween!

Sources : www.equiterre.org et www.

zetika.com

Il n’y a pas qu’à Noël qu’on peut consommer responsablement et équitablement : à l’Halloween aussi! Voici

quelques petits trucs pour un 31 octobre juste et écolo.

L'Halloween responsable

Anaïs [email protected]

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23Journal étudiant Le Mouton Noir

La plupart d’entre nous connaissons

quelques légendes québécoises comme

celle de la chasse galerie ou encore

celle de la Corriveau... mais qu’en est-

il des monstres sillonnant les contrées

québécoises? Profitons ensemble de ce

doux et joyeux temps de l’Halloween pour

s'en commémorer quelques-uns :

La hère

Il est difficile de décrire physiquement

la hère, puisque toute personne la

regardant dans les yeux disparaît dans la

seconde sans laisser de traces. Les rares

observateurs n’ayant pas croisé son regard

et étant assez loin pour ne pas attirer

son attention ne s’entendent que sur un

seul trait physique: une longue queue à

fourrure rouge.

La hère serait la cause de nombreuses

disparitions dans les grandes forêts du

nord du fleuve Saint-Laurent. Ses victimes

les plus communes sont les chasseurs et les

campeurs imprudents. On a notamment

retrouvé un appareil photo dans les

environs d’Amos où, sur une photographie

prise au crépuscule, on voit une créature

translucide aux dents acérées, la gueule

grande ouverte, le regard fixant l’objectif.

À l’arrière de cette créature fantomatique

effrayante se trouve une longue queue

poilue. Le campeur à qui appartenait

cet appareil n’a jamais été retrouvé. Il

semblerait qu’il ait disparu sans laisser

plus de trace que son appareil photo, après

avoir regardé dans les yeux féroces de la

hère.

Plusieurs comités de cryptozoologie à

travers le monde affirment l’existence de

la hère au Québec. Elle est vue comme

une créature très rare vivant depuis des

milliers d’années en Amérique. Les Sioux la

décrivent comme une créature très sensible

à la dégradation de son environnement.

Vivant autrefois majoritairement aux

États-Unis, elle aurait migré lors de

l’industrialisation américaine vers le

nord, puis vers l’est, pour se réfugier dans

les grandes forêts du nord québécois où

sa population a grandement diminué.

Certains disent même que la hère est la

dernière de son espèce. Toujours dans

les forêts, elle n’attaque que les humains

imprudents qui s’aventurent trop

profondément dans son territoire.

Comment faire pour ne pas devenir

une de ses victimes? C’est relativement

simple. Il ne faut pas s’aventurer trop loin

dans nos grandes forêts au nord du fleuve

Saint-Laurent, car la hère peut tout aussi

bien faire des ravages le jour que la nuit.

Dans une optique plus large, il faudrait

penser à améliorer l’environnement de la

hère pour qu’elle ne se sente plus menacée

par les humains. Il faudrait cesser les

déforestations massives et restaurer les

endroits laissés en jachère pour vivre en

harmonie avec la hère comme le faisaient

les Sioux il y a de cela plusieurs centaines

d’années.

Le loup-garou québécois

Certains seront surpris de voir que

le Québec possède ses propres loups-

garous. Ils entrent dans la mythologie

Chronique sur les monstres québécois

Mélodie Roymé[email protected]

Lorsqu’on entend parler de créatures imaginaires, on se réfère surtout aux mythologies grecques, celtes et

germaniques. On oublie souvent que notre petit coin de pays possède sa propre mythologie et ses propres

monstres...

Page 24: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

24 Journal étudiant Le Mouton Noir

chrétienne qui s’est tout particulièrement

développée au Québec depuis sa création.

Physiquement, ils ressemblent en tout

point aux loups-garous européens.

Cependant, ils ne transmettent pas leur

malédiction de la même manière. En

Europe, une personne devient un loup-

garou en se faisant mordre par un autre

loup-garou. Rien de tel n’existe au Québec.

Ici, on devient un loup-garou en ne fêtant

pas ses Pâques à l’église pendant sept ans

ou en n’allant pas à la confesse pour se

faire pardonner ses erreurs par le curé.

Contrairement aux loups-garous

européens, les loups-garous du Québec

peuvent être libérés. Le moyen est simple,

mais peu facile. Selon certains, il suffit

de faire saigner le loup-garou alors qu’il

est sous sa forme transformée. D’autres

précisent qu’il faut entailler la bête sur

le front là où la croix fut anciennement

tracée lors de son baptême. L’entaille doit

d’ailleurs être en forme de croix. En cas

de doute, si vous croisez un loup-garou,

tracez-lui au couteau une croix sur le front

pour être certain de le libérer.

Une dernière différence importante

entre le loup-garou européen et le loup-

garou québécois réside aux moments où

il se transforme. Au Québec, l’homme

prendra la forme d’un loup tous les soirs,

sans égard pour la lune, jusqu’au moment

où quelqu’un le libérera. Pour une raison

encore inconnue, aucun loup-garou ne

sévit en hiver. Ils n’ont toujours été vu

qu’au printemps, en été et à l’automne.

Le mythe du loup-garou québécois fut

créé par l’Église pour effrayer ses fidèles

et les inciter à avoir un comportement

exemplaire. De nos jours, ce genre de

malédiction n’existe plus. Le dernier

témoignage répertorié sur un loup-garou

date de 1971. Nous sommes à même de

constater qu’il n’y a plus grand monde

qui fête ses Pâques à l’église au moins une

fois tous les sept ans et qui prend le temps

de se confesser à un curé pour que ses

péchés soient pardonnés. Serions-nous

tous devenus des bêtes sauvages comme le

veut le mythe? Qui sait? La société aura

peut-être fait de nous des bêtes se battant

volontiers contre leurs semblables pour

être pardonné, accepté. N’est-ce pas cela

la recherche de la réussite?

Les jacks mistigris

Les jacks mistigris doivent être les plus

laides créatures du répertoire mythologique

québécois. Ce sont des êtres généralement

squelettiques ayant des propriétés

humaines et animales. Souvent tordus,

bossus ou gluants, ils peuvent tout autant

être très petits que dépasser un humain en

hauteur. Le nombre de leurs jambes peut

facilement passer de une seule à huit. Ils

habitent les forêts entre la rivière Saint-

Maurice et la rivière des Outaouais. Ils

voyagent toujours en bande.

On peut repérer les groupes de jacks

mistigris avant de les voir grâce au bruit

qu’ils font et à leur odeur. Effectivement,

ces créatures ignobles ont une haleine si

putride et infecte qu’on peut la sentir bien

avant de voir arriver les monstres. De plus,

la danse macabre, grotesque et obscène

que forme leur marche est accompagnée

de plusieurs bruits dégoûtants. On compte

parmi eux des râlements, des os craquant

ainsi que divers cris.

Lorsqu’on est attrapé par un jack

mistigri, il n’y a plus aucune possibilité

de s’échapper. Ils peuvent dévorer en dix

minutes une personne entière. Si cette

personne avait la chance d’avoir une âme

Page 25: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

25Journal étudiant Le Mouton Noir

pure et bonne, elle monte directement au

paradis. Dans le cas contraire, la personne

devient un jack mistigri et part avec la

bande l’ayant dévorée pour aller, comme

eux, à la recherche de nouvelles personnes

à manger.

Pour se sauver des jacks mistigris, il n’y

a pas un très grand nombre de possibilités.

Il faut savoir reconnaître les signes avant-

coureurs et se sauver dans le sens inverse

de leur provenance le plus rapidement

possible. Ainsi, si vous sentez une odeur

putride et répugnante et que vous entendez

des sons discordants et effrayants, ne

perdez pas votre temps à réfléchir et partez

le plus rapidement possible avant que

les jacks mistigris ne vous repèrent et ne

tentent de vous dévorer.

1) Quel genre de personne es-tu dans la vie?

a) J’ai besoin de café pour me réveiller, le matin, j’ai besoin de somnifère pour dormir la nuit, j’ai besoin de pot pour avoir du fun, etc.

b) J’aime le monde, je ne peux m’empêcher d’aller leur parler et me tenir avec eux, même quand j’ai l’impression de les déranger… je suis sûr qu’ils m’apprécient, dans le fond!

c) Je suis une personne qui aime vraiment le sexe oral, à part ça je suis bien ordinaire…

d) Je suis une personne solitaire, timide, je ne me sens pas très bien dans ma peau, ou bien je suis grano et/ou végérarien.

2) Quel est ton rêve ultime dans la vie?

a) Être vraiment très riche.

b) Être vraiment très populaire.

c) Être différent pour changer.

d) Être aimé pour ce que je suis!

3) À quoi ressemble ta journée typique?

a) Je me réveille à 3 h de l’après-midi, avec une sale gueule. J’aurais peut-être pas dû fêter tant que ça…

b) J’ai le système digestif qui travaille un petit peu trop et je dois aller aux toilettes régulièrement dans la journée, mais TRÈS régulièrement.

c) Je cherche toute la jounrée quelqu’un qui aurait bien envie de me su*** toute la nuit, héhé… mais bon ça marche pas tout le temps.

d) Je vais à l’école et je me donne entièrement au professeur, du moins à la matière qu’il enseigne. C’est très important étudier!

4) Tes amis te trouvent…

a) Fêtard, fini, parfois fucké (bref tout ce qui commence par f).

b) Collant en mautandine, pis en

plus tu sens bizarre!

c) Collant et ordinaire, mais relativement populaire auprès des filles...

d) … Encore faudrait-il avoir des amis…

5) Comment trouves-tu ce test?

a) J’ai ri tellement c’était mauvais haha!

b) J’espère que je connaîtrai mieux ma véritable personnalité après ce test!

c) Ça passe le temps.

d) C’est le seul divertissement qui me restait après avoir fait tous les sudokus et mots croisés que j’avais à portée de la main.

Si tu as répondu plus de a), tu es… une Rocket! Eh oui, le petit paquet de « pilules » que les jeunes prennent plaisir à trier ou parfois à émietter pour faire croire à de la cocaïne (les jeunes s’amusent comme ils peuvent hein). Faut voir si pour toi c’est valorisant ou pas…

Si tu as répondu plus de b), tu es… un marmiton (ça dans le fond, c’est un kiss à la mélasse)!

Quel bonbon d’Halloween es-tu?

Les tests du Mouton NoirToutes opinions reflétées dans ce test ne représentent pas celle du Journal le Mouton Noir. Ce test s'adresse à un public averti, toutes plaintes devront être envoyés à l'adresse du Mouton Noir et seront traitées dans un délai de trois mois.

Ce test (véridique!) te dira quel bonbon d’Halloween tu serais! C’est aussi sérieux que tous les autres tests

sur Facebook, garanti (avec les fautes en moins).

Page 26: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

26 Journal étudiant Le Mouton Noir

Tu sais le petit truc brun plus ou moins difforme avec lesquels tu découvres que tu avais une dent plus faible que les autres quand elle restée pognée dans la fameuse friandise. Et là on ne parle même pas encore des flatulences causées le lendemain…

Si tu as répondu plus de c), tu es… une sucette! Ah les sucettes, on en reçoit toujours par milliers, on finit tout le temps par s’en tanner avant de les avoir toutes mangées et on finit par les donner à ses amis, son chien, son poisson rouge, et bien sûr, à la poubelle.

Si tu as répondu plus de d), tu

es… une pomme!? Tu conviendras que ce n’est pas un bonbon d’Halloween et que ce n’est pas un bonbon tout court. Mais que veux-tu, tu es le rejet des friandises! Dis-toi qu’au moins tu peux t’enduire de caramel pour se déguiser en sucrerie.

L’Halloween approche avec sa traditionnelle campagne de sensibilisation dans les écoles primaires du Québec. Le 31 octobre, des milliers d’enfants parcourront les rues de la province et du pays pour récolter des dons pour la fondation UNICEF. Mais que savons-nous au juste sur ce que deviendra cet argent?

UNICEF est une fondation cherchant à sensibiliser la

population aux services offerts aux jeunes africains. Son but premier est de veiller à la survie et à la protection de ces enfants en leur offrant de l’éducation et des services sanitaires appropriés. Des donc peuvent toujours être offerts à cette organisation qui se fait connaître au travers de diverses campagnes de collectes de dons dont la plus connue est bien évidemment la campagne Halloween UNICEF.

Des écoles pour l’Afrique est une fondation planétaire qui unie les efforts d’UNICEF avec ceux de la Fondation Nelson Mandela.

Depuis 2005, les dons provenant du Québec ainsi que du reste du Canada pour l’UNICEF servent à améliorer la qualité de vie des

enfants du Malawi et du Rwanda. On y note d’immense progrès dont la construction de centaines d’écoles, la distribution de milliers d’articles scolaires dont des pupitres et des chaises ainsi que la formation d’enseignantes et d’enseignants à des méthodes d’enseignement plus adaptées pour les enfants. Cette collecte de dons à pour objectif de permettre à un million d’enfants du Malawi et du Rwanda d’aller à l’école.

Alors cette année, pour Halloween, préparez-vous un petit pot de pièces de monnaie à côté de vos sacs de bonbons pour les enfants ayant des boîtes UNICEF. L’important n’est pas de donner une grosse somme d’argent, quelques soues peuvent faire l’affaire. C’est l’effort de société qui nous permettra, à nous tous, de faire un geste influent pour l’amélioration du milieu de vie de centaines de milliers de jeunes du

Un don signifiant pour l'éducation

Mélodie Roymé[email protected]

La Journée nationale de l’UNICEF arrive à grands pas! Munissez-vous de votre monnaie!

Page 27: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

27Journal étudiant Le Mouton Noir

Malawi et du Rwanda.

Si vous voulez plus d’information sur la campagne Halloween

UNICEF, vous pouvez vous rendre sur le site : http://www.campagnehalloweenunicef.ca/ ou si vous voulez vous renseigner sur les

divers autres événements parrainés par UNICEF, vous pouvez vous rendre sur le site : http://www.unicef.ca/.

Peu de gens connaissent l’origine de la fête préférée des petites dents sucrées. La fête de l’Halloween nous provient des celtes. En effet, en Irlande, on célébrait une fête religieuse nommée Samain, en

l’honneur du dieu de la mort. Cette fête de sept jours, sous l’autorité des druides, marquait la fermeture de l’année précédente et l’ouverture de la suivante. D’ailleurs, le noir et l’orange sont associés à cette fête, représentant la mort et la moisson.

Autrefois, l’Halloween était une fête religieuse, son nom provenant de « All Hallow Eve », « Hallow » étant une forme ancienne de « Holy », qui signifie « saint », donc « la veille avant la Toussaint ». La fête a pris ce nom au IXe siècle, lorsque le pape Grégoire IV a institué la fête de la Toussaint. Avant, on disait simplement la fête de Samain.

La tradition du déguisement provient des rituels des druides

qui dansaient autour d’un feu allumé pour guider les esprits. Ils s’habillaient en lambeaux, de façon effrayante, afin de ressembler aux démons pour qu’ils les prennent pour d’autres démons. Les fantômes, les sorcières sur leurs balais et les chats noirs sortaient cette nuit-là, raconte-on.

Les citrouilles creuses éclairées de l’intérieur proviennent également d’un mythe celte. Les Anglais et les

Irlandais creusaient les betteraves, les pommes de terre et les navets pour faire des lanternes d’Halloween. La tradition s’est propagée en Amérique où l’on a utilisé les citrouilles. La légende dit qu’un Irlandais du nom de Jack ne pouvait aller au ciel, après sa mort, parce qu’il avait été trop avare. Il ne pouvait pas non plus aller en enfer, car il avait fait de mauvaises plaisanteries au diable. Il fut donc condamné à errer tout autour de la terre avec sa lanterne, d’où le nom Jack-o’-lantern.

Avec les années, la fête de l’Halloween s’est répandue dans

Les origines de l'Halloween

Victor [email protected]

Page 28: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

28 Journal étudiant Le Mouton Noir

Qu’est qu’il y a donc le 31 octobre, c’est le 304e jour de l’année, c’est la

veille des élections municipales et aussi la veille de l’arrivée des décorations

Noël chez Canadian Tire. Ha! Oui c’est l’Halloween, fête des morts de l’horreur mais aussi celles des enfants. Seul journée de l’année ou les bonbons de toutes les couleurs de toutes formes et de toutes les grosseurs tombes du ciel comme par magie et ou les enfants en mangent jusqu’en exploser. Le Mouton Noir ma donc demander de vous trouver quelques recettes pour le dossier spécial Halloween. Donc, pour nous grands enfants que nous sommes l’halloween c’est quoi? En 13 mots : une raison de plus pour boire et faire la fête jusqu’aux petites heures! Je me suis donc sacrifié pour tester pour vous punchs et shooter pour que votre party d’Halloween soit mémorable. J’ai donc retenu pour vous 3 shooters et un punch qui feront sensation chez vos invités.

Halloween ça rime avec quoi.. Shooter?

Sébastien [email protected]

Idées de shooters et de punch pour que votre soirée d'halloween soit bien arrosée

plusieurs pays. Aujourd’hui, elle consiste davantage en une récolte de bonbons par les enfants déguisés. De plus, les costumes ne sont plus nécessairement terrifiants, il n’est pas rare de voir des petites

filles déguisées en princesse ou des garçons en super héros. Il s’agit d’une fête joyeuse, mais qui conserve tout son côté horrifiant, entretenu entre autres par le cinéma et les légendes urbaines. Des évènements

spéciaux sont toujours organisés par rapport à cette fête et petits et grands attendent toujours impatiemment la soirée de la collecte de bonbons.

La cervelle de singe (effets assurés à tout coup)

Ingrédients

1 trait de sirop de grenadine2 cl de crème de whisky (bailey’s)0,5 cl de rhum blanc0,5 cl de gin0.5 cl de tequila

Instructions

Mélanger directement le rhum, le gin et la tequila dans le verre. Ajouter tranquillement le Bailey's (la cervelle), et finir avec un trait de sirop de grenadine qui fera office de sang.

Windex

Ingrédients

2 cl de vodka*1 cl de uraçao bleu (liqueur d'orange)1 cl de triple sec1 trait de jus de lime

* Si vous êtes comme moi et que le mini bar de vos parents ne contient pas de uraçao bleu, il suffit de le remplacer par du grand marinier et rajouter du colorant alimentaire jusqu’à obtenir la couleur bleue du windex.

Instruction

Mélanger en ordre les ingrédients de la liste et mettre le colorant à fin

Page 29: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

29Journal étudiant Le Mouton Noir

L’échantillon d’urine

Ingrédients

1 cl de rhum blanc1 cl de rhum à la noix de coco1 cl d’amaretto0,5 cl de jus d’ananas0,5 cl d’orange

Instruction

Mettre le tout dans un shaker avec des glaçons, frapper les ingrédients et verser en filtrant dans un verre shooter.

Pour plus d’effets aller à la pharmacie et acheter des petits pots d'échantillons d'urine, 0,69$ chaque.

Punch d’halloween

Ingrédients

3 ou 4 bocaux de cerises au sirop dénoyautées1 orange3-4 bâtons de cannelle / cannelle en poudreSucreRhum blancAmarettoJus de fruit rouge (pomme/canneberge)Bonbons

Instructions

1. Passez sous l’eau (dans une passoire) deux des trois bocaux de cerises (conserver le sirop dans votre bol à punch) et mixer les cerises restantes.

2. Dans une casserole, mettre un bon fond de jus de fruits rouges, le dernier bocal de cerises avec le sirop, les bâtons de cannelle, les rondelles d'oranges (la moitié de l’orange en rondelle) et ajouter un trait de sucre, faire frémir le tout quelques minutes le temps que la mixture embaume votre cuisine.

3. Extraire les rondelles d’oranges et rajouter le sirop obtenu et les bâtons de cannelle dans votre bol à punch

4. On mélange le tout en ajoutant le jus d’orange de l’autre moitié, le jus de fruit rouge, le rhum blanc et l'amaretto (environ 2/3 de rhum pour 1/3 d'amaretto)

5. Ajuster au goût mais attention l'alcool ne doit pas être trop fort mais plutôt se confondre au goût subtil de la cerise. Si c'est trop amer, ajouter un peu de sucre.

6. Mettre la mixture au frais pendant 4 à 5 heures minimum, au mieux la veille! Mettre les bonbons dans le punch à la dernière minutes

Pour les glaçons, prenez deux gants en latex (ou encore les nouveaux gants à vaisselle de votre mère, qu’elle n’a pas encore utilisé) Les remplirent d’eau les attacher solidement et les mettre au congélateur. Ainsi, quand vous servirez le punch il y aura une jolie paire de main glacé qui trempera dans votre punch et ce sans dilué celui-ci! Je vous souhaite donc un party d’Halloween bien arrosé, et oubliez pas que la boisson et le volant ne riment pas ensemble!!!

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30 Journal étudiant Le Mouton Noir

Écoute-moi bien. Je sais que ce que je vais te dire va te sembler difficile à croire, mais c’est vrai. Prend ce fusil et reste bien caché derrière ce buisson. Les types qui vont arriver veulent notre peau. Pour faire une histoire courte, je suis allée dans l’immeuble à bureau abandonné et supposément hanté de l’autre côté du parc pour voir si je pouvais prendre en photo des fantômes pour le journal où je travaille comme journaliste. Prend ce fusil, je te dis! En entrant dans le stationnement souterrain, j’ai trouvé des centaines de cages avec des gens morts ou à moitié morts dedans. J’ai pris une photo, j’ai été repérée et maintenant, il y a des types qui veulent me tuer. J’ai essayé de leur tirer dessus. Je voulais viser leurs jambes, mais j’ai accidentellement envoyé une de mes balles dans la tête d’un gars à coup portant. Il était agenouillé au sol et la balle l’a touché au lieu du gars à côté de lui. Quoi qu’il en soit, il est tombé et je le croyais mort - la tête à moitié éclatée comme il l’avait! -, mais il s’est relevé! C’est affreusement dégueulasse comme image, je sais. Arrête de me regarder comme si j’étais folle, tu vas le voir dans quelques secondes arriver. En tout cas, je suis sortie en courant de la bâtisse et, j’en suis désolée pour toi, mais ça adonne qu’on s’est croisé dans le parc quand je suis sortie en hurlant, alors ils veulent probablement te tuer aussi maintenant. Oh! En passant, je m’appelle Josiane. Enchantée.

Il y a de meilleures façons de rencontrer des gens, je sais. Pas la peine de me casser les oreilles avec ça.

Je sais que tu es probablement terrorisé et déboussolé, mais il faut travailler ensemble pour rester en vie tous les deux. J’ai vu quelque chose au bout du stationnement souterrain. Il y avait une pièce très claire d’où provenaient des cris. Je suis certaine qu’on peut trouver là le cerveau de toute cette affaire. Il faut que j’y retourne et tu vas venir avec moi. Ne rouspète pas et baisse le ton! Nous allons y retourner, mais ne t’inquiète pas, nous n’irons pas là sans rien pour se protéger. J’avais prévu deux fusils pour mon enquête dans la bâtisse hantée... Comment ça, les fantômes ne sentent pas les balles? Ce n’est pas l’important de toute façon. J’ai deux fusils et des munissions. Tu sais comment t’en servir? Parfait... Arrête donc de te plaindre. Si tout va bien, j’aurai le scoop de ma vie et tu deviendras le futur héros de la ville.

Écarte un peu les feuilles du buisson pour voir où sont rendus les gars costauds... À quarante mètre? C’est pas si mal. Ils auraient déjà pu être à côté de nous. Que font-ils?... Ils fouillent les buissons... Ne fais pas cette tête, on va s’en sortir. Le plan, c’est de tirer dans leurs jambes. Comme ça, ils ne pourront nous suivre qu’en utilisant leurs bras. Ils iront bien moins vite comme ça... Non, je ne crois pas qu’ils aient des

fusils.

Chut! Je les entends marcher. À mon signal, on leur tire dans les jambes et on les contourne de loin pour se rendre jusqu’à l’immeuble abandonné, OK? Essaie de ne pas trop regarder le gars à la tête explosée, ce n’est franchement pas beau à voir. Tu es prêt?

Un... deux... trois... GO!

Ne les écoutes pas crier! Tire et cours! Ils ne sont pas vraiment humains... ils ne mourront même pas! Dépêche toi! Regarde devant toi! Il y a un banc!... Ils sont tous à terre maintenant. On se grouille!

On est presque arrivé au portique. C’est pas croyable. On est en pleine ville et il n’y a pas un chat dans les environs pour appeler la police. C’est vrai qu’il n’y a que des immeubles à bureaux dans le coin et... non, je ne suis pas en train de te traiter d’étrange. Tu as le droit de faire ton jogging à deux heure du matin si ça te chante! De toute façon, ce n’est pas le sujet!

Nous y voilà! Entrons vite maintenant.

Pour se rendre au sous-sol, il faut longer le couloir de droite principal de droite. Au bout, il y a une cage d’escalier qui descend jusqu’au stationnement. Il faudra avancer silencieusement. On n’aura qu’à se fier à notre nez pour trouver la bonne porte. Il y a une forte odeur d’urine, d’excrément, de décomposition et de sang qui flotte comme du smog au sous-sol. Arrête donc de trembler

La mort est la seule certitude dans ce monde illogique...

Mélodie Roymé[email protected]

Page 31: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

31Journal étudiant Le Mouton Noir

et suis-moi en silence. Si tu as trop peur, tu peux toujours essayer de tomber en état de choc, ça marche très bien pour moi en ce moment. Maintenant, allons-y.

...

Je crois que nous y sommes. Oui, c’est bien ici. Bon, voici mon plan. On va descendre ces marches jusqu’au stationnement et se rendre jusqu’à la pièce illuminée tout au fond. Tout à leur, quelqu’un y criait. Là-bas, on trouvera sûrement pourquoi il y a des types qui vivent encore avec la tête à demi explosée et comment les neutraliser... Après? Bien... on verra en temps et lieu. Ça dépendra de ce qu’on trouvera.

Silence, on y va. Couvre-toi le nez si tu le peux et ne respire pas trop profondément.

...

J’entends des cris. Arrête-toi ici. Je vais jeter un coup d’oeil. Il y a des gens qui ouvrent une cage. Ils en sortent le résident. Mon Dieu, pauvre fille. Il faut se dépêcher avant qu’ils lui fassent quelque chose... tu as sûrement raison, mais... c’est bon, on se concentre sur la pièce. Pauvre fille. Ça me glace le sang de l’entendre crier. Attends, je crois qu’ils l’emmènent dans la pièce. Viens.

...

Nous y sommes presque. Elle n’arrête pas de crier. Je me demande ce qu’ils... C’est quoi ce bruit?! On dirait... on dirait... on banc de scie?! VITE!

-_-¯-_-¯-_-¯-_-

Je me suis jetée dans l’encadrement de la porte juste à temps pour voir la pauvre fille retenue fermement par quatre hommes qui la faisaient glisser lentement sur une table de métal terminée par une affreuse scie ronde. J’eus à peine le temps de crier qu’elle se fit séparer en deux juste sous les seins. En tombant au sol, la pauvre fille me fixa, l’air complètement hébété. Elle n’était pas morte! Elle voulut se redresser. Ses yeux s’agrandirent d’horreur et ses mains passèrent frénétiquement là où s’était trouvé son ventre quelques secondes plus tôt en voyant l’autre moitié de son corps. Elle poussa alors un autre cri d’horreur et commença à ramper désespérément vers moi. Je voulus partir à toute jambe en hurlant, mais fonçai de plein fouet

dans l’inconnu du parc. Je m’affalai de tout mon long, en sentiment de l’horreur la plus totale lorsque je sentis les doigts désespérés de la jeune fille m’agripper la cheville. En ce moment, j’aurais très bien accepté de m’amputer la jambe pour m’éloigner de ce cauchemar.

L’inconnu du parc n’en menait pas plus large que moi. À vrai dire, je crois même qu’il était pire que

moi. À mon humble avis horrifié, il hurlait plus fort que moi. Des mains solides nous empoignèrent et nous firent durement asseoir sur la table métallique face à un homme en sarrau qui finissait de remplir une quelconque fiche. On nous enleva nos armes. Deux gardes traînèrent les restes de la jeune fille dans le stationnement.

« Le cobaye numéro 138 a survécu à la séparation du tronc sans en ressentir de la souffrance. Les jambes ont remué comme le laissait escompter l’état d’esprit du cobaye, mais les deux moitiés n’ont pas cherché à se recoller. Test échoué. »

L’homme leva les yeux de son travail.

« Voyons voir ce que nous avons là. De nouveaux cobayes, je crois. Un homme et une femme. Heureux de vous voir, je suis le Dr Hébert, mais vous pouvez m’appeler William. Je tiens à vous remercier de vous porter si gentiment volontaire pour cette étude. Je vais faire fusionner votre âme à votre corps de façon à arrêter votre vieillissement. Vous êtes chanceux, où j’en suis dans les recherches, vous avez une chance sur deux de devenir immortel. Il ne me reste plus qu’à vérifier lesquels de ces produits permettront de recoller les morceaux ensemble. Mes échantillons sont déjà prêts pour les transfusions. »

L’homme nous regarda tour à tour, puis fixa son attention sur l’inconnu du parc. Il saisit une seringue. Mon pauvre compagnon de route se débattit en hurlant.

« Ne faites donc pas de manière, mon cher. Ce n’est que de la science mélangée avec un peu de sorcellerie.

« Le cobaye numéro 138 a survécu à la séparation du tronc sans en ressentir de la souffrance. Les jambes ont remué comme le laissait escompter l’état d’esprit du cobaye, mais les deux moitiés n’ont pas cherché à se recoller. Test échoué. »

Page 32: Journal étudiant Le Mouton Noir - édition du 20 octobre 2009

32 Journal étudiant Le Mouton Noir

Nous vous garderons en vie quelques années pour voir l’effet du vieillissement sur votre corps, puis nous vous laisserons mourir en vous brûlant. La mort sera lente, mais vous ne sentirai aucune douleur. »

William regarda ses hommes.

« Retenez-le bien. »

Le Dr Hébert fit une injection à l’inconnu du parc. Rapidement, on me tassa pour l’étendre sur la table. Les hommes de William le placèrent perpendiculairement à la position de la jeune femme tout à leur. Ils le coupèrent sur le sens de la hauteur, la scie ronde se glissant insidieusement entre ses jambes maintenues ouvertes. Le sang gicla, des parcelles de peau volèrent dans la pièce, maculant mes vêtements. L’inconnu ne pouvait hurler, ses cordes vocales ainsi séparées. Ses deux moitiés de corps se mouvaient dans une danse frénétiques pour se rapprochées l’un de l’autre, mais la séparation ne se refermait pas. Chacun de ses yeux me regardait avec le même désespoir de vivre que la pauvre fille de tout à leur. J’étais tout simplement incapable d’observer ce spectacle cauchemardesque, de soutenir se regard divisé. L’inconnu du parc frappait dans tous les sens alors qu’il se faisait tirer dans le stationnement. Derrière mois, le Dr Hébert énonça les résultats.

« Le cobaye 139 a survécu à la séparation en hauteur sans ressentir de souffrance. Les deux parties se sont rapprochées, mais ne se sont pas cicatrisées. Le test est un échec. »

Je ne sais pas trop comment j’ai fait, mais j’ai réussi à me libérer de la poigne du l’homme qui me tenait

à ce moment là. Je courus de l’autre côté de la table de métal. L’homme se jeta par-dessus pour agripper mon chandail. Je l’enlevai prestement en tirant fermement dessus. Le bras de l’homme passa sur la scie ronde qui le sectionna net. Le garde ne cria

pas. Au contraire, il cherchait à me prendre de l’autre main. Je repérai des couteaux accrochés au mur et en saisis un. En désespoir de cause, je l’agitai en tout sens en me dirigeant vers le Dr Hébert. Sans ménagement, je le déchiquetai. Brisant son corps en multiples fragments. Le garde était presque sur moi.

Je laissai le corps de William et partit en courant dans le stationnement. Au bout, dans les marches, je vis descendre les types fusillés du parc dont celui à la tête à demi éclatée. Je n’avais plus nul part où aller.

Je vis alors les énormes bonbonnes de propane qui servait autre fois à l’établissement. Je m’y rendis et les perçai avec le couteau avant de retourner dans la petite pièce. Il n’y avait plus personne ici. Je fouillai dans ma poche et en sortit mon briquet en laissant tomber de ma ceinture mon appareil photo qui éclata au sol. Mes photos étaient fichues et je m’en fichais! J’allumai mon briquet

et le lançai dans le stationnement en refermant rapidement la porte de la petite pièce éclairée en souhaitant ardemment qu’elle tienne le coup.

-_-¯-_-¯-_-¯-_-

Çà et là, des bras bougeaient encore, mais avec bien moins de conviction lorsqu’elle rouvrit enfin la porte de la petite pièce. La porte et les murs avaient tenus le coup. Sous peu, toute activité anormale prendrait fin dans le stationnement... lorsque tous les corps seraient retombés en poussière. Josiane se mit en tête de parler de l’inconnu du parc décédé dans son article... elle ne lui avait même pas demander son nom...

Le corps détrempé du sang des autres et la peine au coeur, Josiane sentait un goût d’accomplissement amer sur sa langue. Toujours en état de choc devant ce carnage, la journaliste jeta un dernier coup d’oeil aux restes éparpillés du Dr Hébert derrière elle. Elle l’avait déchiqueté. Plus personne ne subirait ses expériences étranges sur la fusion permanente de l’âme avec le corps. Rassérénée, Josiane tourna les talons et quitta cet endroit maudit d’un pas vif entre les flammes.

Derrière elle, la bouche de William Hébert sourit devant cet ultime test enfin concluant. Lentement, les parties de son corps se fusionnèrent de nouveau.

« Le cobaye 139 a survécu à la séparation en hauteur sans ressentir de souffrance. Les deux parties se sont rapprochées, mais ne se sont pas cicatrisées. Le test est un échec. »

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L'alimentation est un facteur important sur le plan financier quand on est au cégep, surtout quand on n'habite pas chez nos parents. Une des premières choses est de faire une liste d'épicerie équilibrée en essayant de ne pas trop dépenser sur les grandes marques. Le fait de faire une liste et de la respecter va vous aider à prendre que l'essentiel et à ne pas tomber dans les achats impulsifs. Surveiller les spéciaux est la meilleure façon de bâtir sa liste. Par contre, on n'a pas toujours le temps de se faire à manger et nous sommes souvent tenter de consommer du fast food. Une des façon de contrer çela est d'identifier ces moments là et de préparer les repas à l'avance. Vous ferez ainsi de grande économie. Je vais vous en montrer un exemple. Disons que vous mangez à la cafétéria tout les midis de la semaine et que vous prenez le combo pâtes et pizza à 6,25$ pendant une session de 15 semaines, il faut faire le calcul suivant: 6,25*5*15, ce qui donne un gros 468,75$! C'est beaucoup quand on pense que se faire un lunch pourrait baisser de beaucoup ce nombre. Je ne dit pas de ne pas en prendre, mais il faut savoir être raisonnable.

L'Halloween arrive à grands pas et vous vous demandez si vous aller avoir les moyens de vous payer des décorations et des bonbons, alors suivez ces conseils pour ne pas vous en priver. Pour avare seulement.

1- Aller courir l'halloween et redonner les bonbons que vous avez

reçus.

2- Volez discrètement les décorations du voisin en prenant la peine de lui dire que si vous trouvezle coupable, il va passer un sale quart d'heure.

3- Intimidez les jeunes et leur voler leurs bonbons en faisant attention aux parents en colère.

4- Videz les rouleaux de papier de toilette du cégep pour les lancer à ceux qui ne vous ont pas donné des friandises.

5- À la place de lancer des oeufs pourris, invitez vos amis saoulons à vomir sur les maisons.

6- Pour le costume, prenez celui de votre coloc, en échange d'une bouteille de Jack Daniel, il va pouvoir vous servir pour plus tard.

7- Pour le dernier conseil, ne pas écouter les conseils précédents, soyez prudents et passez un Halloween terrifiant.

Économiser au cégep, Spécial Halloween

Francis [email protected]

Pour une deuxième édition, je vais faire le survol de ce que l'on peut éconimiser sur l'alimentation et, étant

donné que l'Halloween approche, comment économiser sur les bonbons et sur les décorations.

CONCOURS D'HALLOWEEN!

Pour les artistes amateurs, grands manitous des crayons à colorier, amusez-vous à colorier notre dessin à l'endos et envoyez-nous vos plus belles créations! Les plus beaux dessins se mériteront un superbe chocolat équitable

d'Halloween. Dépêchez-vous, le concours finit le 2 novembre.

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34 Journal étudiant Le Mouton Noir

Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, – murmurai-je, – qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela et rien de plus. »

Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, – et qu’ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si bien qu’enfin pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la porte de ma chambre ; – c’est cela même, et rien de plus. »

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps : « Monsieur, dis-je, ou madame, en vérité, j’implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu frapper à la porte de ma chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et alors j’ouvris la porte toute grande ; – les ténèbres, et

rien de plus.

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Lénore ! » – C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : « Lénore ! » Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, – dis-je, – sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur se calmer un instant, et explorons ce mystère ; – c’est le vent, et rien de plus. »

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; – il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors, cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, – lui dis-je, – soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron,

lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa réponse n’eût pas un bien grand sens et ne me fût pas d’un grand secours ; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre, se nommant d’un nom tel que – Jamais plus !

Mais le corbeau, perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus ; il ne remua pas une plume, – jusqu’à ce que je me prisse à murmurer faiblement : « D’autres amis se sont déjà envolés loin de moi ; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées. » L’oiseau dit alors : « Jamais plus ! »

Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : Sans doute, – dis-je, – ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : « Jamais – jamais plus ! »

Mais le corbeau induisant encore

Le Corbeau, de Edgar Allan PoeIl a été suggéré par un membre du Mouton Noir de présenter une des oeuvres d'Edgar Allan Poe dans le

cadre de notre spécial d'Halloween. Voici un de ses célèbres textes traduit par le poète français Charles

Baudelaire.

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toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; alors, m’enfonçant dans le velours, je m’appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des anciens jours voulait faire entendre en croassant son – Jamais plus !

Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais n’adressant plus une syllabe à l’oiseau, dont les yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu’au fond du cœur : je cherchai à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l’aise sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle, ne pressera plus, – ah ! jamais plus !

Alors, il me sembla que l’air s’épaississait, parfumé par un encensoir invisible que balançaient les séraphins dont les pas frôlaient le tapis de ma chambre. « Infortuné ! – m’écriai-je, – ton Dieu t’a donné par ses anges, il t’a envoyé du répit, du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Lénore ! Bois, oh ! bois ce bon népenthès, et oublie cette Lénore perdue ! » Le corbeau dit : «Jamais plus ! »

« Prophète ! – dis-je, – être de malheur ! oiseau ou démon ! mais toujours prophète ! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté, – dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? Dis, dis, je t’en supplie ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! – dis-je, – être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète

! par ce ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! – hurlai-je en me redressant. – Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse

ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, – jamais plus !

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