journal des adhérents du comité des fêtes d’asnan

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TRENTE ANS 2013 N° 25 Juin 2019 Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan La Saint Valentin Le 16, c'est une date importante cette année, car en février et puis en mars nous avons eu deux animations dans notre Salle des Fêtes. La romance dans l'air, bien sûr pour tout le monde, mais l'idée de faire la fête, sû- rement pour tous a persuadé plus de soixante personnes de participer à une soirée de la St Valentin en février. Nous avons été enchanté de la bien- venue des amis de Corbigny, de Gre- nois, de Cervenon, et d'Amazy. (Et il ne nous faut pas oublier les gens de Cungy :-) ) Tout le monde a bien ap- précié les belles et bonnes choses à l'apéritif préparé par monsieur DeSouza de Corbigny, puis ensuite une terrine de saumon fumé joliment garnie de coquilles St Jacques, avant de passer à un savoureux sauté de ca- nard entouré de petits légumes. Après les fromages nous avons ter- miné avec un dessert, délicieux à l'œil et en bouche. Puis pour les sportifs et aider la digestion, la musique et la danse menées par Pierre notre DJ en résidence. A la fin de la soirée toutes les dames et les filles sont parties avec une rose chacune vers 2H de mati- née......ooh lala ! Et notre Soirée Moules Frites en mars, mérite sa notorièté et tout le monde sait pourquoi !!! Encore 100 sont inscrits. Le bar est ouvert, avec un grand choix de bières de la Bras- serie de la Canoterie, même de la Guinness car c'était la veille de la St Patrick ! Aprés un apéro convivial, ac- compagné par un kir d'Asnan, nous étions prêts autour des 17 tables pour acceuillir les moules et les frites chaudes, servies avec les sourires par nos belles serveuses bénévoles. Et pas qu'une seule fois, bah non.....deux fois, non, même un troisième tour à volonté jusqu'à ce que tout le monde soit rassasié. Patrick Riolino et son équipe de pêcheurs extraordinaires ont cuisiné les moules, Maude, Claire, Josette ont cuit les frites. Puis ce fut un petit fromage, et, pour le dessert les très délicieuses et très appréciées tartelettes aux fruits variés de la Bou- langerie de Dom et Sylvie à Corbigny. Le Mot du Président Plusieurs petits verres de Champagne pour aider la digestion et tout le monde est bien parti au lit ….Joyeux Fêtes Saint Patrick ou comme on dit en Irlande “Happy Paddy's Day” STUART Après sa Saint-Valentin le comité des fêtes a encore su rassembler tout le monde bien au- delà de notre village pour sa traditionnelle soirée Moules frites dans la bonne humeur dont il a le secret. La convivialité et la détente continuent d'être le savoir faire de son équipe qui modestement invite à partager et appré- cier ces bons moments à la manière d’une auberge espagnole où l'imprévu et la surprise sont sans leur masque. Les nouveaux venus ont découvert l'ambiance d'un cœur de vil- lage qui ne se résigne pas et œuvre de toute son énergie à se rassembler. Merci à toutes et à tous qui depuis 36 ans se devouent à une longue fraternité. Celui qui aime les frites Ils ont les moules Elles ont la frite Ils ont la patate L'amandier de la rue du Coq Au printemps, il est le premier fleuri à Asnan Ce si bel arbre mérite bien une chanson, même si il ne produit pas d’amande.

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Page 1: Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan

N° ?

TRENTE ANS 2013

N° 25

Juin 2019Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan

La Saint ValentinLe 16, c'est une date importante cetteannée, car en février et puis en marsnous avons eu deux animations dansnotre Salle des Fêtes. La romancedans l'air, bien sûr pour tout lemonde, mais l'idée de faire la fête, sû-rement pour tous a persuadé plus desoixante personnes de participer àune soirée de la St Valentin en février.Nous avons été enchanté de la bien-venue des amis de Corbigny, de Gre-nois, de Cervenon, et d'Amazy. (Et ilne nous faut pas oublier les gens deCungy :-) ) Tout le monde a bien ap-précié les belles et bonnes choses àl'apéritif préparé par monsieurDeSouza de Corbigny, puis ensuiteune terrine de saumon fumé jolimentgarnie de coquilles St Jacques, avantde passer à un savoureux sauté de ca-nard entouré de petits légumes.Après les fromages nous avons ter-miné avec un dessert, délicieux à l'œilet en bouche. Puis pour les sportifs etaider la digestion, la musique et ladanse menées par Pierre notre DJ enrésidence. A la fin de la soirée toutesles dames et les filles sont parties avecune rose chacune vers 2H de mati-née......ooh lala !

Et notre Soirée Moules Frites

en mars, mérite sa notorièté et tout lemonde sait pourquoi !!! Encore 100sont inscrits. Le bar est ouvert, avecun grand choix de bières de la Bras-serie de la Canoterie, même de la

Guinness car c'était la veille de la StPatrick ! Aprés un apéro convivial, ac-compagné par un kir d'Asnan, nousétions prêts autour des 17 tables pouracceuillir les moules et les friteschaudes, servies avec les sourires parnos belles serveuses bénévoles. Et pasqu'une seule fois, bah non.....deuxfois, non, même un troisième tour àvolonté jusqu'à ce que tout le mondesoit rassasié. Patrick Riolino et sonéquipe de pêcheurs extraordinairesont cuisiné les moules, Maude, Claire,Josette ont cuit les frites. Puis ce futun petit fromage, et, pour le dessertles très délicieuses et très appréciéestartelettes aux fruits variés de la Bou-langerie de Dom et Sylvie à Corbigny.

Le Mot du Président

Plusieurs petits verres de Champagne pour aider la digestion et tout le mondeest bien parti au lit ….Joyeux Fêtes SaintPatrick ou comme on dit en Irlande“Happy Paddy's Day” STUART

Après sa Saint-Valentin le comité des fêtes aencore su rassembler tout le monde bien au-delà de notre village pour sa traditionnellesoirée Moules frites dans la bonne humeurdont il a le secret. La convivialité et la détentecontinuent d'être le savoir faire de son équipequi modestement invite à partager et appré-cier ces bons moments à la manière d’uneauberge espagnole où l'imprévu et la surprisesont sans leur masque. Les nouveaux venusont découvert l'ambiance d'un cœur de vil-lage qui ne se résigne pas et œuvre de touteson énergie à se rassembler. Merci à toutes età tous qui depuis 36 ans se devouent à unelongue fraternité.

Celui qui aime les frites

Ils ont les moules

Elles ont la frite

Ils ont la patate

L'amandier de la rue du Coq

Au printemps, il est le premier fleuri à Asnan

Ce si bel arbre mérite bien unechanson, même si il ne produit pasd’amande.

Page 2: Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan

Vas y, chante, chante Mémé !

Dans un coin de la petite cuisine quisentait bon la pâtisserie et le paingrillé, près de la cuisinière, ma grand-mère regardant d’un air coquin sonpetit fils, surpris d’avoir laissé échap-per un petit bruit, lui dit en battant lamesure avec son index. “ Le pet, cepetit vent pétulant et tempétueux pas-sant par les concavités emmerdatoiresannonçant avec fracas l’arrivée du gé-néral caca “.

Ceci dit, elle savait aussi à notregrande surprise faire sa grosse voix deténor , envoyer à travers la pièce un oudeux couplets du Barbier de Séville

1 - Albert COUDRIN2 - Jean-Louis RANVIER3 - Elie FURHMANN4 - Jacky LACHOT5 - Guy COUDRIN6 - Annie GRANDJEAN7 - Annick RENARD8 - Denise BOUDON9 - Patricia MALEVERNET10 - Sylviane COINTE11 - Eliane GUILLERAND12 - Robert LACHOT

13 - Colette LAURENT14 - ? FURHMANN 15 - ? FURHMANN16 - ? FURHMANN17 - Gérard LACHOT18 - Paulette GRESLE19 - José GUILLEMAIN20 - Roland GUINARD21 - Daniel LAURENT22 - Guy MEUNIER23 - Georges GOUEDARD24 - Hubert GUILLERAND

25 - Bernard DURAND26 - Martine RANVIER27 - Marie-Thérèse RENARD28 - Joëlle VISENTINI29 - ? - ?30 - Christian MEUNIER31 - Allia FURHMANN32 - Yves CAMUSAT33 - Marie-Blanche HURBAIN34 - Alain PERREAU35 - ? - ?36 - Victor FURHMANN

37 - Annick BOUDON38 - Denise DAMON39 - Yvette MEUNIER40 - Henri FURHMANN41 - Jean-Paul LACHOT42 - Jean-Michel CAMUSAT43 - Daniel COUDRIN

ASNAN 6 - 11 - 1957 Instituteur, Mr CRENNE Institutrice, Mme RANVIER

“ Je remonte la rue du Coq avec mon cartable et ma blouse bleue pour aller à l’école. L’instituteur MrCRENNE attend les petits à la porte de gauche et Mme RANVIER les grands à la porte de droite. Mapremière année fut en 1957. On disait "12ème". C'était comme un pré-CP ou une grande section dematernelle - Marie-Blanche N° 33 -Nous prions les jeunes élèves dont nous n’avons pas pu retrouver les noms et prénoms, ainsi que ceux dont l’orthographeest incorrecte de bien vouloir nous excuser et espérons qu’ils pourront se reconnaître et nous écrire.

Les 2 rangs du haut avec Mme RANVIER - Les 2 rangs du bas avec Mr CRENNE

ou imiter Carouso en entonnant unair de la Traviata ou Rigoletto deVerdi.

Elle s’amusait beaucoup à chanter,“Si tu ne m’aimes pas, je t’aime,prends garde à toi “ s’adressanr à nousdans une grande envolée, en immitantCarmen, mais avec son fort accentBourguignon. Elle nous faisait beaucoup rire etc’était pour elle une joie délirante denous voir rire aux éclats, étouffer,pleurer de joie jusqu’à rester sansvoix. Et nous, en l’applaudissant,nous écrier, encore, encore Mémé !Alors, elle pouvait redevenir sérieuseet appliquer sa voix pour nous

charmer des airs d’opérettes “ LaBelle de Cadix ou Le Chanteur deMexixo “ chantés par Luis Mariano,le beau chanteur ténor , qui faisaitchavirer le coeur des jeunes fillesdans sa jeunesse. Nous sentions alorset nous nous taisions, qu’elle se rap-pelait ses jeunes années passées là-haut dans le poulailler de l’opéra deDijon avant la guerre.

C’était un peu une artiste de la vieespiègle et truculante qui savait aussimettre l’ambiance à table en mêlantses mots d’argot avec son fort accentde la terre de Bourgogne. Quand c’estfini disait-elle, c’est cuit, c’est mort,c’est rappé. Tiens, tiens rapper !

Le petit garçon

Page 3: Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan

" l'appeau de Marcel Écouille"

( L'appeau est un instrument uti-lisé à la chasse pour produire un

son particulier attirant les oiseauxou le gibier).

Une gentille lectrice nous écrit pournous signaler une belle histoire sur l’ori-gine d’une expression populaire bienconnue, et considérée comme faisantpartie de notre culture par quelquesspécialistes averties en coquinerie. “ Ca coûte l’appeau d’Ecouille “. Chacuncherchera sa vérité en “ Tapant l’Appeaud’Ecouille “ sur internet. C’est avec unecertaine malice que toutes ces versionsqui utilisent les subtilités de la languefrançaise semblent s’approprier le sta-tut de la culture comme une innocentedécouverte historique pour le moins am-bigüe. Ce qui coûta le quart ou la moitiéde la fortune en 1720 ou 1820 d’unnoble seigneur ou riche notable, Martinou Marcel d’Ecouille ou d’Hécouye, selonles dites Cultures. Pouee pouee ! !

Belote et rebeloteUn soir de concours de belote, fin fé-vrier début mars, les derniers cinq ousix traîne-rues, au bar du comité desfêtes n’en finissaient pas de conteret recompter leurs coups et leurspoints. Atout Pique, Coeur, Carreau,ou Trèfle, je prends, je coupe, les asde la stratégie annonçaient tout leurart de faire tourner les cartes.

Tout à coup en face de moi, Marcelde son regard malicieux, approuvépar les petits yeux ronds de Rogerson vieil et fidèle compère, me dit, onpeut faire une omelette ! J’ai despoules donc des oeufs, je cours enchercher ai-je répondu en plaisan-tant.

Roger d’Inty petit bourg de Cungy(Challement), non pas de hautelignée mais de bon goût dit “pourquoidonc ça ne pourrait pas se faire ? “en proposant d’aller chercher le pain,et un pâté que sa chère et gentillesoeur Dédée avait fabriqué. Alain et Jean-Marc, plus connus ré-gionalement et parfois mondialementdisaient-ils d’un air moqueur sous lespseudonymes de Nautilus etCassin offrirent à déguster le jambonque l’un des deux avait gagné à latombola.

Fifi acquiesça d’un large sourire desatisfaction en relevant les sourcils,puis, clignant les yeux répondit len-tement un instant plus tard, ...Oui !Bébert, monsieur Albert lui aussi de

Cungy père et grand copain de Nau-tilus, tenant fermement devant lui sacanne à deux mains confirma quec’était bien là une bonne idée enfrappant le sol par deux fois.

Ce soir là commença une traditionqui devait chaque année voir de plusen plus d’adhérents attendre avecimpatience la fin des concours.

C’était également l’occasion pourMarcel, Alain, Kidou et Joëlle denous offrir ensemble l’apéritif pourcélébrer leur anniversaire qui avaitlieu début mars. Et bien les choses semblent allerparfaitement suggère notre cher etgrand copain Lucien, Lulu deCervenon bien sûr, chef toujours par-tant pour la cuisine et l’organisationde tous les moments de détente.Lulu disait : “ il faut toujours laisserune petite part au hasard “.Puis nous n’avons pas tardé à inno-ver en accompagnant la tradition-nelle omelette de Josette d’undélicieux pain perdu dont elle a le se-cret, ou bien les gaufres de Cécile.

Ce moment privilégié était devenuun patrimoine affectif dans lequelchaque nouveau venu prenait sapart de toute son âme, reconnais-sant avec complicité, simplementl’originalité, la singularité de l’autre.

Il est loin ce hasard du premierjour, ce bien commun forgé par l’en-vie d’être ensemble. Bien sûr ce n’est ni le sentiment dé-licat du souvenir silencieux et fragilede la madeleine de Marcel, ni l’âmeinsaisissable des chers objets inani-més d’Alphonse, mais tout est làdans nos coeurs prêt à rejouer lapartie avec ceux qui se sont absen-tés trop tôt. Parfois un bon mot qui les avait ca-ractérisé jusqu’ à devenir un patro-nyme pittoresque très attachantrésonne au hasard d’une conversa-tion et nous entraîne dans leurs sou-venirs, les nôtres.

Pour finir cette petite soirée debelote empruntons à notre cherYves, autre brillant et illustre amu-seur, son éternelle et optimisteconclusion “Rien que du bonheur.”

Chut.... elle dort ! !

Ils étaient douze à Asnan à affronter le dérèglement climatique lors de la réunion publique de la commémoration publique du 8 mai 1945.

Comme d’habitude les deux com-munes d’Asnan et Challement sesont associées pour rendre hom-mage aux combattants des deux-villages victimes de guerre..

Page 4: Journal des Adhérents du Comité des fêtes d’Asnan

Les Mogettes d’Armance Alexandrine Marie

- 500 gr de haricots lingots blancs.(1)1 tête d’ail épluchée. - 1 échalote -1 feuille de laurier - 60 gr de beurre- saler en fin de cuisson - 1 h 45environ. Réchauffé c’est meilleur.

Faire tremper 500 gr de haricotslingots Blancs dans l’eau froide laveille.

Le lendemain, égoutter puis lesfaire légèrement blondir dans 20 grde beurre en tournant doucementsans arrêt pendant 10 minutes. Onles entend chanter.

Ensuite mouiller d’eau bouillantejusqu’à 1 cm au-dessus des hari-cots. Laisser mijoter tout doux, toutdoux, mini 30 mn

Compléter d’eau bouillante aprèsévaporation encore une fois à 1 cmau-dessus. Laisser mijoter toutdoux, tout doux, mini en ajoutantl’ail épluchée, la feuille de laurier,l’échalote.Après évaporation, ajouter 40 gr ouplus de beurre, saler, mélanger etlaisser cuire doucement, douce-ment. Vérifier la cuisson.A consommer de préférence ac-compagnée d’une tranche de jam-bon de pays de 2 à 3 mmd’épaisseur, déssalée dans l’eaufroide pendant une demi-heureSécher la tranche, et saisissez ladans une poêle pendant 1 mn dechaque côté dans un beurre bienchaud. Bon appétit.Les haricots se dégustent aussifroids sur un rôtie beurrée, aucasse-croûte ou à l’apéritif.( 1 ) Mougettes piattes de Vendée

Le Grillon et la Luciole (suite du N°24)

Ils se relevèrent un peu embarras-sés de cette deuxième rencontrepeu ordinaire, mais tout de mêmeplaisante, oubliant pourquoi ilsétaient là face à face, tout à couptrès timides. Il lui prit doucement la main etl’emmena sur le bord de la collinedominant la vaste plaine quis’étendait devant eux. Grenois surle côté toujours coincé entre deuxmamelons de verdure et Tacon-nay, au loin s’assoupissaient enpaix. Il faisait encore très beau etchaud en cet après-midi du moisd’août. Devant ce paysage qui les enva-hissait il lui dit, tu vois, ici toutsemble comme autrefois, nos fa-milles sont nées, ont travaillé,vécu ici, ces arbres, ces lopins deterre sont nos racines, c’est notrepatrimoine, notre patrie. Et bienlorsque l’on voyage, on naît, on vitdans le monde entier, peut-êtrequ’alors la terre entière devientnotre patrie. Les besoins et lesmoyens de déplacements plus oumoins lointains changent notrenotion de patrie. Elle écoutait attentivement etcomprenait, elle qui était fran-çaise née à Barcelone d’un papafrançais et d’une maman ita-lienne. Tout allait très vite dans soncoeur. Elle se sentait tellementbien là près de Louis . Elle décou-vrait avec lui des moments degaîté un peu folle suivi d’instantstout à coup très sérieux. Elle ressentait la profondeur del’attachement de Louis à son vil-lage dans le ton de sa voixlorsqu’il lui décrivait les petiteshistoires des joies et des misèresliées aux labeurs des hommes quifaçonnent ces paysages autour dela colline d’Asnan. Elle voulait le connaître. Elle sesentit si bien. Il tourna son visage

vers elle, le temps était suspendu,puis doucement, lentement leursyeux s’étreignirent jusqu’à sentirla douce chaleur de leurs bouchesles envahir. Ils continuaient de s’embrasserlonguement, les yeux dans lesyeux pour ne pas se perdre,lorsque brusquement un bruitstrident jaillit comme un long ri-canement faisant sursauter Ade-line, Louis qui reconnu le cri dugeai imita le sifflet moqueur decet intrus, pour rire de la sou-daine surprise d’Adeline. Ellecompris qu’il s’amusait de sa dé-couverte du monde de la cam-pagne. Dès cet instant ce nouveaucri pénétra son corps lui rappe-lant ce que Louis avait dit des pe-tites choses qui nous lient àjamais à un lieu, un territoirejusqu’à devenir une patrimoinecommun. Elle découvrait avec luide nouvelles sensations. Ellen’oublira plus jamais ce cri quisemblait alerter les animaux de laforêt.Derrière un bosquet, au soleil unléger cri cri très persistant parvintà son oreille et fière d’elle le fit re-marquer à Louis. Il lui réponditimmédiatement, c’est Alain legrillon !Les yeux grands ouverts, labouche bée, elle resta immobileébahie, stupéfaite de cette ré-ponse extravaguante. Louisajouta, il est toujours là au soleilprès d’un petit tas de pierres où ilse cache. C’est comme une âmedit-il sans y croire mais il aimait ypenser et se souvenir. Qui ? dit-elle. Un frère peut-être murmura t-il. Louis amusé par ce qu’il venait dedire continua en ajoutant , il y aaussi Henri le ver luisant, maisc’est là-bas en “Clair” le soir tardpar une nuit d’été le ciel pleind’étoiles. Et c’est également uneâme s’exclama Adeline un peu dé-concertée !

A suivre Jacques

Merci Philippe pour les pho-tocopies qui ont bien serviespour les “ L’Coup d’Tapoué “

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Mougettes piattes : haricotslingots blancs aplatis au bout