jeune coop équitable€¦ · activité 7 : le fonction-nement démocratique d’une coopérative...

Jeune COOP équitable, c’est quoi?De plus en plus, le commerce équitable, la consommation responsable, l’environnementet la coopération sont des sujets qui préoccupent nos jeunes dans les écoles. Les valeursrattachées à ces sujets sont très semblables à celles retrouvées dans Jeune COOP. C’estpourquoi il a semblé évident de développer un volet portant sur le commerce équitableau guide Jeune COOP, soit le volet Jeune COOP équitable. Les étapes à franchir pourmettre sur pied ce type d’entreprise collective sont les mêmes que celles du volet 2.Toutefois, des activités de sensibilisation au commerce équitable s’y ajoutent.

Quelle est son intention éducative?La démarche permet l’actualisation des domaines généraux de formation « orientation etentrepreneuriat » de même que « vivre-ensemble et citoyenneté » et l’appropriation de lacompétence transversale « coopérer ». La création d’une entreprise coopérative dont lesrègles de fonctionnement et de gestion sont démocratiques assure cette intention éducative.

À qui s’adresse cet outil pédagogique?Les outils proposés dans le volet Jeune COOP équitable s’adressent à tout groupe de pro-moteurs souhaitant mettre sur pied une entreprise collective qui a comme objectif desensibiliser la communauté étudiante aux enjeux du commerce équitable et à l’importancede l’achat local, notamment par la vente de produits équitables et/ou locaux.

Quelles personnes composent le groupe de promoteurs?Il n’y a pas de composition arrêtée. Par exemple, un groupe de promoteurs pourrait êtrecomposé d’élèves du conseil étudiant, d’un enseignant et d’un parent et souhaiter la misesur pied d’une entreprise coopérative pour offrir des services alimentaires. Un autre groupepourrait être composé d’un enseignant de cheminement particulier et de ses élèves. Cegroupe aurait facilement pu suivre le volet 2 de Jeune COOP l’année précédente etvoudrait maintenant élargir sa gamme de produits en développant le volet Jeune COOPéquitable. Cette coopérative viendrait non seulement offrir une expérience concrète decréation et de gestion d’entreprise, mais permettrait également de répondre au besoind’éduquer la population au commerce équitable, à la consommation responsable, àl’environnement, etc.

Quelles sont les étapes de réalisation?Ce sont les quatre mêmes étapes pour la création de toute Jeune COOP auxquelles s’ajouteune étape complémentaire, Sensibilisation au commerce équitable.

1. La première étape, Activités brise-glace, a pour objectif de créer un climat de travailfavorable à la création de la Jeune COOP.

2. La deuxième étape, Sensibilisation à la coopération, vise à faire comprendre aux jeunesla coopération et ses valeurs, car c’est sur elles que s’appuie le projet d’entrepreneuriatcollectif. C’est l’étape qui permet de valider le choix de l’option coopérative auprès dugroupe.

3. La troisième étape, Fonctionnement démocratique d’une coopérative, a pour objectif defaire comprendre les règles et les caractéristiques importantes des coopératives ainsi quele fonctionnement démocratique de la Jeune COOP.

4. La quatrième étape, Choix du projet collectif, est celle de la mise en œuvre de la JeuneCOOP, soit le choix du projet, la planification, la répartition des tâches, etc.

185

3Volet Jeune COOP équitable

Jeune COOP

Quelle est la durée du projet Jeune COOP équitable?La durée est illimitée. Tant que l’entreprise répond à un besoin de façon satisfaisante etqu’elle couvre ses frais, elle n’a pas besoin d’être dissoute.

Qui est l’accompagnateur?L’agent de promotion de l’entrepreneuriat collectif jeunesse de la région, spécialementformé, accompagne tous les projets Jeune COOP équitable. Selon les besoins, uneressource externe en provenance du monde des affaires, du domaine de la consommationresponsable, du commerce équitable ou autres pourra être sollicitée. Par exemple : l’agentde sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, un employé ou un administrateur d’unecoopérative locale, un détaillant de produits équitables, un employé d’un organisme decoopération internationale, etc.

Qui est la personne-ressource du milieu?La personne-ressource est la personne membre du personnel de l’école qui guide les élèvesdans la réalisation de leur projet : enseignant, animateur de la vie scolaire, animateur devie spirituelle et engagement communautaire, éducateur spécialisé, personne-ressourcedédiée à l’entrepreneuriat, conseiller pédagogique, responsable de l’approche orientanteou tout autre membre du personnel scolaire.

De quelle façon sont reconnus la participation et les résultats d’un groupe JeuneCOOP équitable?Un certificat d’accréditation est remis par le Conseil québécois de la coopération et de lamutualité aux projets Jeune COOP équitable qui respectent la démarche. Ces projetssont admissibles au programme de reconnaissance La Relève en action de la Fondationpour l'éducation à la coopération et à la mutualité et de la Fondation Desjardins. Ils sontégalement admissibles au Concours québécois en entrepreneuriat. D’ailleurs, les élèvesprésentant ces projets pourraient recevoir une aide financière par le biais de la mesure desensibilisation à l’entrepreneuriat du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et sevoir récompensés lors des galas régional et national.

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3 VoletJeune COOP équitable

Outil pédagogique d’entrepreneuriat collectif

187

3

Jeune COOP

VoletTableau synthèse

Activité brise-glace : La boule de laine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192➤ Objectif : apprendre à connaître les gens qui seront avec nous dans le projet et

la raison pour laquelle ils ont décidé de s’y impliquer.

Activité A : Le jeu des acteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193➤ Objectifs : comprendre les enjeux de la consommation responsable et trouver

des moyens afin de sensibiliser les jeunes de l’école à cette façon de consommer.

Activité B : Jeu de rôle sur le commerce équitable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196➤ Objectif : comprendre les principes de base du commerce équitable.

Activité C : Jeu des chaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202➤ Objectif : visualiser les déséquilibres démographiques, écologiques et économiques

entre les continents.

Activité D : Choix des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216➤ Objectif : porter une réflexion sur les différents impacts des choix que nous faisons

lorsque nous choisissons de vendre un produit dans notre Jeune COOPéquitable.

Activité optionnelle : Souper de la faim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225➤ Objectifs : sensibiliser les jeunes aux diverses réalités des jeunes du monde;

amener les participants à se questionner sur les réalités différentes desjeunes des autres pays.

N. B. : l’accompagnateur ou la personne-ressource de l’école choisit s’il veut fairetoutes les activités les unes à la suite des autres ou bien les intégrer à travers lesautres étapes de mise sur pied de la Jeune COOP, soit celles du volet 2.

Activité 1 : Trouve quelqu’un qui… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98Activité 2 : À la ligne! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

➤ Objectifs : permettre aux participants de se connaître;

créer une dynamique de groupe favorable au travail;

connaître les attentes des participants;

former des équipes de travail au hasard.

Étape 1 – Activités brise-glace

Étape complémentaire – Sensibilisation au commerce équitable

PréalableGroupe de promoteurs poursuivant l’objectif de créer une entreprise collective dansle but de répondre à un besoin permanent d’un groupe ou de la communauté(approvisionnement divers, alimentation, écoulement de produits, etc.) tout en lessensibilisant aux enjeux du commerce équitable et à l’importance de l’achat local.

Activité 3 : Une leçon de la nature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104Activité 4 : Le jeu des X et Y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

➤ Objectifs : comprendre et découvrir les avantages du travail en coopération;

sensibiliser le groupe aux valeurs de la coopération;

valider la volonté des jeunes de s’impliquer dans un projet coopératifqui s’appuie sur ces valeurs.

Activité 5 : Qu’est-ce qu’une coopérative? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116➤ Objectif : convenir collectivement d’une définition de l’entreprise coopérative et

en comprendre les règles.

Activité 6 : Les phrases brisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122➤ Objectif : découvrir ou réviser les caractéristiques importantes des coopératives.

Activité 7 : Le fonctionnement démocratique d’une coopérative . . . . . . . . . . . . 131➤ Objectif : comprendre le fonctionnement démocratique d’une entreprise

coopérative et celui de la Jeune COOP.

Diagnostic des besoins du milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144Consultation du conseil d’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147Étude de faisabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

Activité 8 : Rôles et responsabilités des comités et des membres de la direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

➤ Objectifs : comprendre les rôles et les responsabilités des comités et des membres dela direction de la Jeune COOP;

favoriser le choix individuel des participants pour un comité et l’intérêtpour l’élection;

planifier la réalisation de la Jeune COOP.

Plan d’affaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

Statuts et règlements généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164Assemblée générale d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176Première réunion du conseil d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177Élection des directeurs de comités et du directeur général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183

Étape 6 – Poursuite de l’organisation de la Jeune COOP

Étape 5 – Répartition des responsabilités dans la Jeune COOP

Étape 4 – Choix du projet collectif

Étape 3 – Fonctionnement démocratique d’une coopérative

Étape 2 – Sensibilisation à la coopération

188

3


VoletTableau synthèse

suite ➝

189

3

Jeune COOP

VoletReprésentation schématique des activités de mise en œuvre selon

la fonction des participants au sein de la Jeune COOP équitable.

Participants Groupe de Membres du Travailleurspromoteurs conseil

Activité d’administration

Étape 1 – Activités brise-glaceActivité 1 : Trouve quelqu’un qui...Activité 2 : À la ligne!

Étape 2 – Sensibilisation à la coopérationActivité 3 : Une leçon de la natureActivité 4 : Le jeu des X et Y

Étape 3 – Fonctionnement démocratique d’une coopérativeActivité 5 : Qu’est-ce qu’une coopérative?Activité 6 : Les phrases briséesActivité 7 : Le fonction-nement démocratique d’une coopérative

Étape 4 – Choix du projet collectifDiagnostic des besoins du milieuConsultation du conseil d’établissementÉtude de faisabilité

Étape complémentaire – Sensibilisation au commerce équitableActivité brise-glace :La boule de laineActivité A : Le jeu des acteursActivité B : Jeu de rôle sur le commerce équitableActivité C : Jeu des chaisesActivité D : Choix des produitsActivité optionnelle :Souper de la faim

X X X

X X X

X

X X X

X X X


Plan d’affaires

Statuts et règlements généraux (recrutement des membres)

Assemblée générale d’organisation

Activité 8 : Rôles et responsabilités des comités et des membres de la direction

Première réunion du conseil d’administration (élection des membres de la direction)

Élection des directeurs de comités et du directeur général

X

X

X X

X

X

X

190

3 VoletReprésentation schématique des activités de mise en œuvre selonla fonction des participants au sein de la Jeune COOP équitable.

Participants Groupe de Membres du Travailleurspromoteurs conseil

Activité d’administration

Étape complémentaireSensibilisation au commerce équitable

192

Activité brise-glaceLa boule de laine


MatérielUne boule de laine

Structure coopérative Chacun son tour

Formation des groupesGrand groupe

➤ Objectifs : apprendre à connaître les gens qui seront avec nous dans le projet etla raison pour laquelle ils ont décidé de s’y impliquer.

Préparation

AmorceL’accompagnateur explique aux jeunes qu’ils auront à travailler ensemble dans unprojet à long terme et qu’une des étapes importantes avant de commercer un projetcollectif est d’apprendre à mieux se connaître. L’activité qui sera vécue servira àconnaître le nom des gens avec qui nous travaillerons, leur intérêt et l’objectif de leurimplication dans le projet.

DéroulementTous les participants forment un grand cercle. L’animateur explique aux participantsque lorsqu’ils recevront la boule de laine, ils auront à répondre aux trois questionssuivantes : Quel est votre nom? Quelle est votre matière scolaire favorite? Pourquoiavez-vous décidé de vous impliquer dans le projet? L’animateur commence avec laboule de laine, il se nomme, dit la matière scolaire qu’il préfère et pourquoi il a décidéde s’impliquer dans le projet avec les jeunes. Ensuite, tout en retenant un bout de laficelle, il lance la boule de laine à un autre participant de façon à ce qu’elle se déroulejusqu’à lui. Chacun fait de même si bien que lorsque tous les participants ont parlé,ils sont tous interreliés.

Activité

Lorsque tous les participants ont parlé, chacun doit répéter ce que la personne quil’a précédé a dit. Afin de reconnaître cette personne, les participants n’ont qu’à retrouverla personne qui leur est reliée par la boule de laine. Cette façon de fonctionnerpermettra aux jeunes de se rappeler le nom et les objectifs de chacun des autresparticipants.

Rétroaction

193AActivité

Le jeu des acteurs

Jeune COOP

Matériel par équipeUne carte d’improvisation

Structures coopératives Remue-méninges

Discussion

Formation des groupesÉquipe de quatre personnes (groupe de base) et grand groupe

➤ Objectifs : comprendre les enjeux de la consommation responsable et trouverdes moyens afin de sensibiliser les jeunes de l’école à cette façonde consommer.

Préparation

AmorceOn vérifie que tous les participants connaissent les règles de fonctionnement del’improvisation. On leur demande leur définition de la consommation responsable.

DéroulementEn groupe de quatre, les participants prennent connaissance de la carte d’improvisationqui leur est distribuée. Ils ont quelques minutes pour faire consensus sur l’histoire etles personnages qu’ils vont utiliser pour présenter leur improvisation. Il est importantque tous les jeunes fassent partie de l’improvisation.

Ensuite, chaque équipe présente son improvisation aux autres membres du groupe.

Activité

Après la présentation de chaque improvisation, l’animateur suscite la discussion surles enjeux présentés dans la saynète et les actions à prendre dans des situations semblables.Attention! Le but de cette activité n’est pas de dénoncer et de montrer du doigt lecomportement des participants, mais bien de sensibiliser les jeunes aux actions qu’ilspeuvent poser afin d’adopter un comportement de consommateur responsable.

Rétroaction

194 AActivité

Feuille de tâche


Carte d’improvisation

Improvisation sur le thème de : la consommation responsable.

Nombre de joueurs : toute l’équipe.

Durée : 2 minutes.

Description : La famille de Marie-Josée utilise toujours des savons à vaissellebiodégradables tandis que la maman de Jonathan utilise toujours le savon à vaissellede marque populaire le moins cher. Durant l’improvisation, veuillez justifier vos idées.




Durée : 2 minutes.

Description : Lorsqu’elle apporte son lunch à l’école, Chloé met toujours son sandwichdans un « Ziploc » et le reste de ses aliments dans un sac de plastique. Nicolas, lui,met toujours son sandwich dans un contenant de plastique lavable, mais fait toujoursrire de lui, car il a une boîte à lunch avec des oursons.




Durée : 2 minutes.

Description : Josée est aux toiletes et elle lave au lavabo les ustensiles de métal qu’ellelaisse dans son casier pour ses lunchs du midi. Stéphanie arrive aux toilettes au mêmemoment et elle se demande pourquoi Josée se donne tant de mal. Stéphanie, elle, atoujours ses ustensiles de plastique qu’elle jette après tous les repas.




Durée : 2 minutes.

Description : Pendant un conseil d’administration, Myriam propose aux autresmembres d’offrir le café à 1,25 $ et, pour ceux qui ont déjà leur tasse, à 0,50 $. Lesmembres ne sont pas convaincus, car ils pensent perdre des revenus. Myriam pensequ’elle a vraiment une bonne idée et essaie de convaincre les membres.

195AActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP




Durée : 2 minutes.

Description : Pendant un conseil d’administration, les jeunes débattent de l’importanced’utiliser des produits biodégradables ou des produits chimiques de marque commercialepour faire le ménage de la Jeune COOP équitable. Les deux clans ont des argumentspour défendre leurs points de vue.




Durée : 2 minutes.

Description : Lors de la réception des marchandises de la Jeune COOP équitable,les travailleurs ont à déballer les produits pour les placer sur les tablettes. Lorsquevient le temps de jeter les boîtes, ils se rendent compte qu’il n’y a pas de bac derecyclage dans leur école. Les travailleurs savent qu’ils recevront des commandes toutesles semaines et ils veulent trouver des solutions à ce problème.

196 BActivité

Jeu de rôle sur le commerce équitable28


suite ➝

MatérielFiches des personnages

Neuf billets 1 $ Maya

Structure coopérativeDiscussion


➤ Objectif : comprendre les principes de base du commerce équitable.

Préparation

AmorceOn explique aux participants qu’ils vont vivre une mise en scène pour mieuxcomprendre le concept du commerce équitable. L’histoire est basée sur le cacao(chocolat), mais pourrait être semblable pour plusieurs autres produits (café, thé, riz).

On recrute six participants volontaires pour les rôles. On distribue une carte de rôleà chacun des volontaires et on leur demande de lire chacun leur tour les caractéris-tiques de leur personnage.

DéroulementPremière mise en scène

Tous les personnages sont alignés dans cet ordre :

producteur; coyote; multinationale; distributeur; supermarché grande surface;consommateur.

Le producteur fabrique le cacao et le vend (mais ne se fait pas payer tout de suite) aucoyote qui le vend à la multinationale, qui le vend au distributeur, qui le vend ausupermarché grande surface.

Le consommateur achète le chocolat 9 $ au supermarché grande surface. Lesupermarché grande surface rembourse 7 $ au distributeur, qui rembourse à son tour5 $ à la multinationale, qui rembourse à son tour 3 $ au coyote, qui remet 1 $ auproducteur Armando pour son cacao.

À la suite de cette première mise en scène, l’animateur pose les questions suivantesau groupe :

Est-ce que vous trouvez que cette situation est juste? Pourquoi?

Réponse attendue : non, parce que le producteur a un billet, alors que les autres en ont deux.

Et pourquoi est-ce que ce n’est pas juste qu’il ait un billet en moins que les autres?

Réponse attendue : parce qu’il a fait tout le travail! Dans notre histoire, sans le producteur,le consommateur ne pourrait pas acheter du chocolat!

Activité

28. Inspiré d’un atelier de Miel Maya Honing asbl, Belgique.

197BActivité

Jeu de rôle sur le commerce équitable

Jeune COOP

Comment pourrait-on faire pour que cela se passe autrement?

Réponse attendue : il faudrait un billet en plus pour que tous les personnages aientchacun deux billets. Cela signifie que le consommateur doit payer son chocolat pluscher!

Est-il d’accord? Même s’il était d’accord et qu’il donne effectivement un billet en pluspour le chocolat, est-ce qu’on est certain que ce billet arrivera jusqu’au producteur?

Réponse attendue : non, car il n’y a personne qui vérifie! Il faudrait trouver unesolution pour que tous gagnent suffisamment d’argent pour vivre convenablement.

Parfait. Demandez alors à la multinationale si elle consent à diminuer ses profits etdonc, à gagner moins d’argent! Demandez à vos parents s’ils sont prêts à diminuerleurs salaires?

Ce n’est pas facile de trouver une solution...

Deuxième mise en scène

Le producteur et le consommateur restent et deux nouveaux personnages s’ajoutent,un organisme qui se nomme Cacao Maya et un point de vente.

Les nouveaux personnages sont interprétés par deux volontaires qui lisent chacun leurfiche.

On retrouve donc : producteur; Cacao Maya; point de vente; consommateur.

Le producteur vend son chocolat à Cacao Maya. Le consommateur paie le chocolat 9 $à Cacao Maya, qui redonne 5 $ au producteur de cacao et 2 $ au point de vente.

Cacao Maya se garde une partie du profit afin de payer ses employés, la transformationet le transport du cacao.

L’animateur pose la question suivante :

Trouvez-vous que cette situation est plus juste que la première?

L’animateur demande aux élèves :

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans ces deux mises en scène?

Qu’est-ce que vous comprenez maintenant du commerce équitable?

Comment votre Jeune COOP équitable peut-elle jouer un rôle pour les petitsproducteurs à l’autre bout de la terre?

Rétroaction

198 BActivité

Feuille de tâche


Le producteur

Bonjour, je m’appelle Armando et je suis un agriculteur mexicain.

J’ai un petit champ où je cultive du maïs et des haricots rouges.

J’ai aussi quelques poules. Avec cela, nous avons juste de quoi manger chaque jour.

J’ai aussi quelques cacaoyers. Ils sont dans le bois à côté.

Ils produisent des grains de cacao. Je peux alors vendre ce cacao.

Avec cet argent, je peux acheter des habits, des chaussures et autre chose.

Mais parfois, je reçois très peu d’argent pour le cacao.

Alors je ne peux pas acheter tout ce dont j’ai besoin.

Le coyote (l’intermédiaire commercial)

Bonjour, je m’appelle Diego et je suis un coyote mexicain.

J’ai une petite camionnette.

Avec elle, je me rends dans les villages d’agriculteurs.

Souvent, ces villages sont très loin et je dois rouler longtemps.

J’achète le cacao des paysans. Je paie le prix que je veux.

Les paysans ne peuvent quand même pas vendre leur cacao à quelqu’un d’autre.

Donc il n’est pas nécessaire que je paie beaucoup.

Ensuite, je revends le cacao à une très grande entreprise.

Et elle ne paie pas beaucoup non plus pour le cacao!

La multinationale (la grande entreprise)

Bonjour, je m’appelle Billy et je suis le chef de la multinationale.

C’est une très grosse entreprise.

J’achète du cacao de partout, j’achète presque tout le cacao qui existe.

J’achète le cacao des coyotes du Mexique et de beaucoup d’autres pays.

Je n’ai pas besoin de payer beaucoup. J’ai quand même la plus grande entreprise,je peux faire ce que je veux. C’est ainsi que je deviens riche.

J’envoie le cacao par bateau, au Canada.

Là-bas, je revends le cacao à une autre grande entreprise.

Elle va prendre le cacao et le transformer en chocolat.

199BActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP

Le distributeur

Bonjour, je m’appelle Anna et je suis la chef de l’entreprise qui va distribuer le chocolat.

Nous allons d’abord chercher le chocolat auprès de la multinationale. J’offre ceproduit au supermarché grande surface.

Je dois convaincre le gérant que mon produit est le meilleur, qu’il est très prisédes consommateurs et qu’ainsi, il fera beaucoup de profit.

Je dois aussi assurer à la multinationale plusieurs ventes de chocolat afin qu’ellepuisse aussi faire beaucoup d’argent.

Le supermarché grande surface

Bonjour, je m’appelle Françoise et je suis gérante pour un supermarché grande surface.

C’est la plus grande chaîne de magasins au Canada.

Partout on peut trouver ce supermarché.

Nous vendons de tout dans notre magasin, du chocolat aussi.

Nous achetons beaucoup de chocolat à la fois à l’entreprise d’Anna.

Ainsi, nous le payons moins cher.

Les gens habitués à venir dans notre magasin et qui achètent du chocolat doiventévidemment le payer cher. C’est ainsi que je deviens riche.

Le consommateur

Bonjour, je m’appelle ……… (ton propre nom). J’adore manger du chocolat.

Surtout en hiver, quand je fais du sport, je peux manger beaucoup de chocolat.

Mes parents rapportent le chocolat du supermarché grande surface.

Ils veulent toujours acheter le meilleur chocolat, mais il ne doit pas coûter trop cher.

Ils peuvent choisir eux-mêmes quel chocolat ils achètent et dans quel magasin.

Le point de vente

Bonjour, je m’appelle Justin et je suis propriétaire d’une boutique d’alimentsnaturels, un point de vente des produits de Cacao Maya.

Dans mon entreprise, je fais la sélection des produits afin d’offrir à ma clientèlele meilleur choix possible.

Des produits santé faits dans ma région et/ou respectant l’environnement et lestravailleurs sont mes critères de sélection.

C’est pour cela que je choisis le commerce équitable de Cacao Maya.

200 BActivité

Feuille de tâche


Cacao Maya

Bonjour, je suis Renaud de Cacao Maya.

Cacao Maya est une organisation du commerce équitable.

Cela veut dire que nous payons un bon prix pour le cacao aux gens qui ont travaillédur afin de réaliser cette production.

Nous achetons le cacao directement aux agriculteurs.

Nous n’avons pas besoin d’intermédiaires commerciaux.

Ainsi, les agriculteurs gagnent un peu plus d’argent.

Ils peuvent ainsi bien s’occuper de leurs familles.

Comment faisons-nous cela? Les agriculteurs travaillent ensemble dans une coopérative.

Ainsi, ils ont pu acheter une petite camionnette tous ensemble. Et maintenant, ilspeuvent transporter eux-mêmes leur cacao jusqu’au port.

Quand le bateau arrive au Canada, nous allons prendre directement le cacao au port.

Après, nous vendons le chocolat aux points de vente, qui le vendent à nos nombreuxconsommateurs au Canada.

1$

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1$BANQUE MAYA • UN DOLLAR

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201BActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP

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suite ➝

202 CActivité

Jeu des chaises29


MatérielDes objets représentant la répartition de la consommation d’électricité mondiale(par exemple : des bougies, des étuis à crayons, etc.). Il faut autant d’objets iden-tiques que de participants.

Autant de chaises que de participants.

Six cartes des régions ciblées.

Tableaux avec les chiffres de la répartition de la population mondiale, ceux de larépartition de la richesse mondiale et ceux de la répartition de la consommationd’électricité mondiale.



➤ Objectif : visualiser les déséquilibres démographiques, écologiques etéconomiques entre les continents.

Préparation

AmorceOn répartit les cartes sur les murs de la salle. On explique au groupe que l’on vasymboliser la répartition de la population mondiale, de la richesse mondiale et de laconsommation d’électricité mondiale.

DéroulementPopulation mondiale

À l’aide du tableau, on indique que si le local était le monde et le groupe sa population,chaque participant serait sensé représenter x millions d’habitants. On demande auxparticipants de se répartir dans le local et de se regrouper sous les affiches des sixrégions ciblées, de façon à représenter avec le plus d’exactitude possible la répartitionde la population mondiale.

On vérifie si la répartition que les participants ont choisie pour chaque région est lamême que celle indiquée dans le tableau, mais on ne divulgue pas tout de suite leschiffres. Pour les régions n’ayant pas la bonne répartition, on demande aux participantsd’effectuer des changements afin de trouver la solution. On leur accorde deux ou troischances.

Lorsque le groupe est stabilisé dans ces déplacements, on dévoile les chiffres réels et oncorrige si nécessaire la répartition des participants dans les différentes régionsreprésentées.

Activité

29. Inspiré de ITECO - CENTRE DE FORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE INTERNA-TIONALE (18 janvier 2006). « Jeu des chaises » [page html], ITECO - Centre de formation pour le développement et lasolidarité internationale, réf. du 7 septembre 2007, http://www.iteco.be/article.php3?id_article=76

203CActivité

Jeu des chaises

Jeune COOP

On amorce une réflexion de groupe sur le développement inégal de la répartition dela richesse mondiale et de la consommation d’électricité selon la population planétaire.

Richesse mondiale

À l’aide du tableau, on indique que chaque chaise représente x milliards de dollars.Le groupe répartit les chaises sous les affiches de façon à représenter avec le plus d’exac-titude possible la répartition de la richesse mondiale.


On dévoile ensuite les chiffres réels et on corrige la répartition des chaises dans lesdifférentes régions représentées.

Consommation d’électricité mondiale

À l’aide du tableau, on indique que l’objet choisi pour représenter la consommationd’électricité (bougie, étui à crayons, etc.) représente x millions de kilowattheures(kWh). Le groupe répartit les objets sous les affiches de façon à représenter avec leplus d’exactitude possible la répartition de la consommation d’électricité mondiale.


On dévoile ensuite les chiffres réels et on corrige la répartition des objets dans lesdifférentes régions représentées.

Pour terminer l’activité, les habitants doivent occuper toutes les chaises. Aucunechaise ne doit rester inutilisée et aucun habitant ne peut rester sur le sol. Il faut grimpersur les chaises.

Rétroaction

204 CActivité

Jeu des chaises


Afrique subsaharienneAfrique du Sud; Angola; Bénin; Botswana; Burkina Faso; Burundi; Cameroun;Cap-Vert; Centrafrique; Comores; Congo; Côte d’Ivoire; Djibouti; Érythrée; Éthiopie;Gabon; Gambie; Ghana; Guinée; Guinée Bissau; Guinée équatoriale; Kenya; Lesotho;Libéria; Madagascar; Malawi; Mali; Maurice; Mauritanie; Mozambique; Namibie; Niger;Nigeria; Ouganda; République démocratique du Congo; Rwanda; Sao Tomé; Sénégal;Seychelles; Sierra Leone; Somalie; Soudan; Swaziland; Tanzanie; Tchad; Togo; Zimbabwe.

Maurice

Djibouti

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Soudan

Éthiopie

Kenya

Comores

LibériaCôte

d’Ivoire

Guinée équatoriale

Gabon Républiquedémocratique

du Congo

RwandaBurundi

Angola

NamibieZimbabwe

Afriquedu Sud

Swaziland

Sao Tomé

Sénégal

GuinéeBurkina

Faso

Nigeria

Mali Niger

TchadGambieGuinée Bissau

Sierra Leone

Cap-Vert

Lesotho

Madagascar

Seychelles Tanzanie

Mozambique

Malawi

Mauritanie

Ghana

Togo

Bénin

Cameroun

CongoOuganda

Somalie

Érythrée

Botswana

Centrafrique

Océan Atlantique

205CActivité

Jeu des chaises

Jeune COOP

Amérique latine – CaraïbesAntigua et Barbuda; Argentine; Bahamas; Barbade; Belize; Bolivie; Brésil; Chili;Colombie; Costa Rica; Cuba; Dominique; El Salvador; Équateur; Grenade; Guatemala;Guyana; Haïti; Honduras; Jamaïque; Mexique; Nicaragua; Panama; Paraguay; Pérou;Porto Rico; République dominicaine; Sainte-Lucie; Saint-Vincent; Surinam; Trinidad etTobago; Uruguay; Venezuela.

Sainte-Lucie

Porto RicoAntiga et Barbuda

DominiqueBarbade

Saint-Vincent

GrenadeTrinidad et Tobago

Brésil

Uruguay

Colombie

Venezuela

Bolivie

Mexique

Belize

HondurasGuatemala

El Salvador Nicaragua

Costa RicaPanama

Cuba

HaïtiJamaïque

Bahamas

République dominicaine

ChiliArgentine

Équateur

Paraguay

SurinamGuyana

Pérou

Golf duMexique

Mer des Caraïbes

206 CActivité

Jeu des chaises


Asie PacifiqueBangladesh; Bhoutan; Birmanie; Brunei; Cambodge; Chine; Corée du Nord; Corée duSud; Fidji; Hong Kong; Inde; Indonésie; Laos; Malaisie; Maldives; Mongolie; Népal;Papouasie; Philippines; Salomon; Samoa occidental; Singapour; Sri Lanka; Vanuatu;Vietnam.

Mongolie

Chine

Inde

Philippines

Malaisie

Indonésie

Papouasie

Bangladesh

CambodgeVietnam

Brunei

Singapour

Vanuatu Fidji

Samoaoccidental

Salomon

Sri Lanka

Maldives

Népal Bhoutan

Laos

Coréedu Sud

Coréedu Nord

Hong KongBirmanie

Océan Indien

Océan Pacif ique

207CActivité

Jeu des chaises

Jeune COOP

Europe de l’Est et Communauté des États indépendants (CEI)Albanie; Arménie; Azerbaïdjan; Biélorussie; Bosnie; Bulgarie; Croatie; Estonie; Géorgie;Hongrie; Kazakhstan; Kirghizistan; Lettonie; Lituanie; Macédoine; Moldavie;Ouzbékistan; Pologne; Roumanie; Russie; Slovaquie; Slovénie; Tadjikistan; Tchéquie;Turkménistan; Ukraine; Yougoslavie.

Esto

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208 CActivité

Jeu des chaises


Monde arabo-musulmanAfghanistan; Algérie; Arabie Saoudite; Bahreïn; Égypte; Émirats arabes unis; Iran; Iraq;Jordanie; Koweït; Liban; Libye; Maroc; Oman; Pakistan; Qatar; Syrie; Tunisie; Yémen.

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209CActivité

Jeu des chaises

Jeune COOP

Pays industrialisésAllemagne; Australie; Autriche; Belgique; Canada; Chypre; Danemark; Espagne;États-Unis; Finlande; France; Grèce; Irlande; Israël; Italie; Japon; Luxembourg; Malte;Norvège; Nouvelle-Zélande; Pays-Bas; Portugal; Royaume-Uni; Suède; Suisse; Turquie.

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210


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212


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Matériel par équipeUne des fiches d’information sur différents critères de réflexionFeuilles de notes et crayons

Structures coopérativesPPP (penser, pairer, partager)Rôles (secrétaire, porte-parole)

Formation des groupesÉquipe de deux personnes Grand groupe

➤ Objectif : porter une réflexion sur les différents impacts des choix que nousfaisons lorsque nous choisissons de vendre un produit dans notreJeune COOP équitable.

Préparation

AmorceOn anime une discussion sur la question suivante : « Quels seraient les grands critèressur lesquels il faudrait réfléchir pour faire le choix de nos produits? » On expliquel’importance pour une entreprise de prendre un temps de réflexion sur l’impact deses choix, que la Jeune COOP équitable a une responsabilité envers ses membres,ses clients, son environnement et ses fournisseurs. On demande aux jeunes de partagerdes expériences d’achat pour lesquelles ils ont eu satisfaction tout en ayant bonneconscience, ou on leur demande de nommer les valeurs qui sont importantes pourles personnes de leur entourage lors de l’achat de produits.

On prend note des différents critères mentionnés. On regroupe les points semblableset on complète avec les critères suivants :

prix;

popularité;

provenance (achat local ou équitable);

impact environnemental du choix des produits;

santé.

DéroulementIndividuellement

On lit la fiche d’information remise à la dyade.

On inscrit sur une feuille les points qui semblent le plus correspondre aux valeursdont pourrait s’inspirer la Jeune COOP équitable dans le choix de ses produits.

En équipe de deux

On partage les idées retenues et on établit un consensus. Le secrétaire écrit sur lafeuille les points qui seront suggérés au groupe comme étant des critères importantsde choix de produits.

Activité

216 DActivité

Choix des produits


217DActivité

Choix des produits

Jeune COOP

En grand groupe

Chaque dyade expose à tour de rôle les critères retenus qui ont été inscrits sur safeuille et l’affiche au tableau.

On décide des critères qui seront appliqués dans le choix des produits ainsi que d’unefaçon de faire permettant de mesurer l’impact avant l’achat de nouveaux produits.On conserve les cartons de ces critères et on les affiche dans le local de la JeuneCOOP équitable.

Rétroaction

Les critères choisis par la Jeune COOP équitable pourraient être inscrits dans undépliant disponible pour tous les membres et les clients. La Jeune COOP équitablepourrait se donner le mandat de rester à l’affût d’autres informations concernant lechoix des produits qu’il pourrait être intéressant de partager avec le reste du conseild’administration.

Pour aller plus loin

218 DActivité

Feuille de tâche


Fiche sur l’achat équitable

Connaissez-vous le terme « atelier de misère »?

Ce sont des usines dans lesquelles travaillent des employés, principalement des femmeset des enfants, dans des conditions ne respectant pas certaines clauses de la Déclarationdes droits humains. Ces gens travaillent de 9 à 16 heures par jour dans des usinessans climatisation, des lieux pouvant atteindre des températures de 40 ºC. Ces gensreçoivent des salaires de misère ne leur permettant pas de combler leurs besoinsprimaires, soit se loger, se nourrir, se vêtir, recevoir l’éducation et vivre en sécurité. Lecommerce équitable est la solution de rechange garantissant que les employés reçoiventun salaire leur permettant de vivre convenablement. En effet, le commerce équitablenous assure que certains critères liés au bien-être des employés, à leur éducation et àcelle de leurs enfants, aux conditions de travail, aux normes de sécurité et del’environnement sont respectés.

Quels sont les produits équitables offerts au Québec? Y a-t-il des produits de typeartisanal? Est-ce que ces produits peuvent être vendus dans notre Jeune COOPéquitable?

Pistes à explorer :

Demandez à chacun des membres de la Jeune COOP équitable quel emploioccupent ses parents. Si certains sont producteurs ou artisans, ces produits peuvent-ilsêtre vendus dans la Jeune COOP équitable? Si oui, est-ce qu’une rencontre avec leproducteur ou l’artisan est possible? Encore mieux, y a-t-il des produits directementfabriqués à l’école? Pour les produits fabriqués à l’extérieur du Québec, est-il possiblede connaître les conditions de travail des employés?

219DActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP

Fiche sur l’achat local

Avez-vous déjà entendu l’expression : « Pensez globalement, acheter localement! »?

Elle fait référence à la provenance du produit de consommation. En effet, l’indus-trialisation a eu pour effet l’augmentation en flèche des produits offerts sur lestablettes. Les étalages de fruits et de légumes que l’on retrouve à l’épicerie ledémontrent bien. Toutefois, combien de ces fruits et légumes proviennent vraimentde la région ou du Québec? Une minorité seulement. Selon une étude du WorldwatchInstitute, le trajet moyen parcouru par un aliment, du champ à la table, est de2500 km30.

Alors, voici de bonnes raisons d’acheter localement.

D’abord, en achetant un bien produit localement, nous encourageons une entreprisede la région. Même que nous y investissons, car en achetant l’un des produits del’entreprise, nous la supportons financièrement. Ce qui lui permet de développer denouveaux produits et de payer ses employés. Qui sait, c’est peut-être le père d’un amiqui travaille dans cette entreprise? De plus, les produits offerts régionalement sontsouvent conçus à partir de matières premières de la région. Cela nous permet de goûterou de découvrir les trésors qui nous entourent.

Connaissez-vous le terme « produits du terroir »?

Saviez-vous que si toutes les semaines, chaque famille québécoise remplaçait 20 $d’achat de biens provenant de l’extérieur par la même valeur en produits québécois,plus de 100 000 emplois pourraient être créés?31 Imaginez ce que cela serait si chaquefamille de votre région achetait des produits régionaux!

Cependant, c’est l’inverse qui se produit présentement. Les entreprises régionales ouquébécoises ont de la difficulté à être compétitives sur les marchés internationaux,car certains pays sont en mesure d’offrir des produits à très faible coût. Comme nouspensons plutôt en termes d’économie, nous achetons souvent les produits les moinschers et non ceux de meilleure qualité ou ceux produits régionalement. Ce que lesentreprises ne disent pas, c’est que pour être en mesure d’offrir des produits à faiblecoût, le fabricant doit économiser sur l’une ou l’autre des facettes de la production,soit le prix de la matière première ou les coûts liés à la production tels que les salaires,la machinerie, les installations de sécurité, etc. Trop souvent, ce sont les employés quiécopent.

30. WARIDEL, Laure (2003). « Calculer notre alimentation en kilomètres », L’envers de l’assiette, Montréal, Les éditionsÉcosociété, p. 36.

31. BÉLAND, Claude (1994). Pour créer des emplois, achetons les produits québécois, Société de promotion Qualité-Québec,dépliant.

220 DActivité

Feuille de tâche


Fiche sur la popularité

Lorsqu’on choisit des produits à vendre, on doit prendre en considération leurpopularité. On peut vérifier la popularité d’un produit par l’étude de marché.

Est-ce que ce produit est déjà consommé régulièrement par les clients et à quellefréquence? (Consommé tous les jours, une à deux fois par semaine ou plus rarement?)

Est-ce que ce produit est bien adapté à l’âge de notre clientèle?

Si la Jeune COOP équitable décide de vendre de nouveaux produits moins connus,est-il possible de faire des dégustations, des rabais ou de la promotion pour faireconnaître ces nouveaux produits?

Est-il possible de remplacer une certaine catégorie de produits très populaires par uneautre marque moins populaire, mais moins coûteuse ou par une autre catégorie deproduits moins populaires, mais ayant des avantages pour la santé ou pourl’environnement?

Il faut faire attention de ne pas choisir plusieurs types de produits qui se feront compé-tition, mais qui n’augmenteront pas les ventes totales de la Jeune COOP équitable.

221DActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP

Fiche de prix

Le prix du produit est un facteur important à considérer, car on doit le vendre pluscher qu’on l’a payé. Par contre, si on le vend trop cher, il restera sur les tablettes.

Quel prix le client est-il prêt à payer pour ce produit?

On ajoute donc un pourcentage au prix d’achat dans le but de couvrir les fraisd’exploitation (achat de matériel, petite caisse, etc.) et de garantir une certaine margede profit (trop-perçu) pour assurer la rentabilité de la Jeune COOP équitable et sacontinuité.

Lorsque deux produits affichent le même prix, on vérifie leur qualité et leur quantité.Par exemple, deux yogourts au même prix, mais un de 100 g et l’autre de 150 g.

Est-ce que dans la Jeune COOP équitable, le prix est le premier critère dans lechoix des produits ou est-ce plus important que le produit ne soit pas une source depollution, soit équitable et bon pour la santé? Par exemple, un produit équitable dontle prix est légèrement plus élevé que le prix du produit non équitable.

Est-ce que le format du produit est pratique pour les étudiants de l’école?

Pistes à explorer :

Pourrait-on vendre tous les produits un peu plus cher et faire une réduction sur lesproduits meilleurs pour la santé ou équitables pour favoriser leur vente? Pourrait-on,avec les profits, faire des dégustations de produits équitables ou des rabais pour lesclients qui adoptent des pratiques écologiques (apportent leur tasse réutilisable pourle jus, recyclent leur contenant de plastique, etc.).

222 DActivité

Feuille de tâche


Fiche sur la santé

On ne peut pas vendre un produit alimentaire uniquement parce qu’il plaît aux clients.On est responsables en tant que vendeurs des impacts sur la santé des gens.

Est-ce que l’école a adopté une mission santé et tente ainsi de remplacer les sucrerieset la malbouffe par des aliments santé? Il ne faudrait pas que la Jeune COOPéquitable travaille en sens opposé aux valeurs de l’école en vendant gommes, tablettesde chocolat ou croustilles si l’école tente d’éliminer ces aliments.

On sait depuis toujours que le sucre pris entre les repas cause la carie dentaire. Deplus en plus de jeunes souffrent d’obésité et même de diabète, conséquences directesd’une trop grande consommation de sucre et de gras. Certains produits semblent plus« santé » parce qu’à saveur de fruits ou de légumes, mais ils sont en fait bourrés decolorants, de sucre, de saveurs artificielles, de gras, etc. Certaines solutions de rechangepermettent d’offrir des collations nourrissantes avec une teneur moins élevée en gras,en sucre et en ingrédients artificiels (par exemple : yogourt au lieu de sandwich à lacrème glacée, salade de fruits au lieu de bonbons). On peut consulter la listed’ingrédients et le tableau de la valeur nutritive.

Est-ce que le produit est fait à partir d’OGM? Les OGM sont des organismesgénétiquement modifiés dont on ignore encore les impacts sur la santé. Ils ne sontpas indiqués sur la liste d’ingrédients. Certains pays ont pris la précaution de bannirles OGM des tablettes. Pour savoir quelles marques commerciales en contiennent,vous pouvez consulter Le guide des produits avec ou sans OGM réalisé par l’organismeGreenpeace Canada à l’adresse Internet guideogm.greenpeace.ca.

Certains produits contiennent des stimulants qui peuvent être nocifs s’ils sontconsommés en grande quantité ou trop fréquemment. Par exemple, les produitscontenant de la caféine ou d’autres substances comme les boissons énergisantes (RedBull, Énergie) dont il est prouvé qu’elles ont des répercussions négatives sur la santé32.

Piste à explorer :

Pourquoi ne pas vendre les produits bons pour la santé moins cher que la malbouffe?Par exemple, vendre les jus de légumes moins cher que les boissons gazeuses.

32. Source : CANADA. MINISTÈRE DE LA SANTÉ (20 décembre 2006). « Votre santé et vous : Consommation sans risquede boissons énergisantes » [page html], Santé Canada, réf. du 7 septembre 2007, http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/prod/energy-energie_f.html#plus

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223DActivité

Feuille de tâche

Jeune COOP

Fiche sur l’impact environnemental

L’être humain fait partie d’un écosystème. L’écosystème est l’ensemble organisé desêtres vivants (animaux, végétaux, bactéries) et des éléments inanimés d’un milieunaturel. Ainsi, chacun de nous a un impact direct sur notre écosystème. Notre façonde vivre, le travail que nous faisons et les produits que nous consommons ont tousun impact sur notre environnement.

Connaisez-vous le terme « empreinte écologique »?

L’empreinte écologique est la superficie nécessaire à une personne ou à un groupe depersonnes pour assurer sa subsistance (alimentation, logement, transport) et absor-ber les déchets produits. L’empreinte écologique s’exprime en hectares, par année etpar personne ou nation. Voici quelques exemples :

L’empreinte écologique par nation :

Canada : 4,3 hectares par personneÉtats-Unis : 5,1 hectares par personneInde : 0,4 hectare par personneMonde : 1,8 hectare par personne

Le site Internet du ministère du Développement durable, de l’Environnement et desParcs du Québec permet de calculer l’empreinte écologique que nous créons. Faites cecalcul et comparez-vous à la moyenne canadienne qui est de 4,3 hectares par personne.

Voici l’adresse pour faire ce calcul : www.mddep.gouv.qc.ca/jeunesse/jeux

Dans la section jeux, dirigez-vous vers les questionnaires et choisissez : « Calculeton empreinte écologique! »

Suggestion : Faites ce petit jeu en compagnie de vos parents afin de mesurerl’empreinte écologique de votre famille.

Ainsi, les produits que nous consommons font également partie du calcul scientifiquepermettant de découvrir notre empreinte écologique. Si un produit est emballé dansun contenant, que ce contenant est entouré d’une pellicule de plastique puis ensuitedéposé dans un sac de plastique afin de faciliter son transport, tous ces emballagesviennent alourdir notre empreinte écologique. De plus, le type d’emballage utilisé ades répercussions sur l’environnement. Par exemple, le plastique est fait à partir dupétrole. L’utilisation du pétrole, comme nous le verrons plus loin dans cette fiche, ades répercussions négatives sur l’environnement. L’origine des produits permettant lafabrication de l’emballage a des conséquences sur « l’aspect écologique » du produit.Nous pouvons aussi nous demander si ce type d’emballage se recycle, s’il existe durecyclage dans notre école et si on y accepte ce type de contenant.

Également, un produit en provenance du Mexique ou de l’Équateur aura un cheminbeaucoup plus long à parcourir afin de se rendre jusqu’à nous. Les moyens de transportutilisés tels que l’avion, le train, le bateau et le camion de transport ont tous de lourdesconséquences sur notre environnement. Lors de la combustion du carburant commele pétrole, il y a un rejet de produits polluants acides. Le rejet s’effectue lorsque desproduits chimiques appelés anhydrides sulfureux, gaz carboniques et oxydes d’azote semélangent à l’humidité de l’air. L’utilisation de voitures, camions ou autres causel’augmentation de l’effet de serre, des pluies acides, de la pollution de l’eau et de l’air,qui risquent d’entraîner des conséquences néfastes pour les populations, les

224 DActivité


écosystèmes et l’économie sans parler du défi qu’ils poseront pour la santé humaine33.Finalement, l’agriculture de type industriel, qui utilise des produits de synthèse telsque les engrais chimiques, les pesticides, les herbicides et les fongicides, cause la dégra-dation des terres et de graves problèmes de santé. C’est pourquoi le choix d’un produitdoit tenir compte du type d’agriculture dont il est issu. Connaissez-vous l’agriculturebiologique, biodynamique ou la permaculture? Ainsi, le choix des produits vendusdans notre Jeune COOP équitable a des conséquences sur notre environnement.Faut-il choisir des portions individuelles ou non? Est-ce que l’emballage est recyclable?Y a-t-il des produits provenant d’une forme d’agriculture plus respectueuse del’environnement? Est-ce que nos produits peuvent être achetés d’une compagnieproductrice de la région afin de diminuer la distance de transport?

Piste à explorer :

Pourquoi ne pas inviter un agriculteur biologique de la région afin de mieuxcomprendre ce type d’agriculture et de constater ses bienfaits sur l’environnement etla santé?

33. Source : QUÉBEC. MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS(27 mai 2002). « Les gaz à effet de serre » [page html], Ministère du développement durable, de l’Environnement etdes Parcs, réf. du 7 septembre 2007, http://www.mddep.gouv.qc.ca/air/questce-ges.htm

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225

Activité optionnelleSouper de la faim

MatérielDonnées sur les pays (www.centraledesnations.com). Par exemple, le salairemoyen, l’alimentation, la géographie, la population, etc.Nourriture du repas du soir : jus, fruits, produits du Sud, riz blanc et eau bruneDéguisements (facultatif)



➤ Objectifs : sensibiliser les jeunes aux diverses réalités des jeunes du monde;

amener les participants à se questionner sur les réalités différentesdes jeunes des autres pays.

Préparation

AmorceLa coopération est importante non seulement dans nos communautés, mais aussi avecles gens des autres pays. S’ouvrir à la réalité des autres pays est un bon moyen d’endevenir solidaire et de voir de quelle façon on peut leur venir en aide. Des gestesquotidiens, des choix, des actions peuvent changer des choses et améliorer la conditiondes habitants des pays en voie de développement.

DéroulementDans l’après-midi

On annonce la tenue d’un atelier sur la citoyenneté responsable, qui aura lieu lors du souper. On distribue au hasard les fiches de pays (20 % de pays occidentaux, 80 %de pays en voie de développement). Chaque participant deviendra ce soir uninvité/conférencier au repas de la faim en tant qu’ambassadeur du pays qu’il devrareprésenter.

Avant souper

Dans la salle, on dresse une table avec nappe et bougies pour les ambassadeurs occi-dentaux et une table sans nappe avec un pot d’eau brune pour les ambassadeurs despays en voie de développement.

Activité

Jeune COOP

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Activité optionnelleSouper de la faim


Au souper

Chaque ambassadeur entre à tour de rôle et prend la place qui lui est assignée parl’hôte selon le statut de son pays. Une fois tout le monde assis (deux ou trois à la tableoccidentale et huit à dix à la table tiers-monde), on commence le service : jus pourles occidentaux et eau brune pour l’autre table. Tous les plats du souper (fruits etproduits du Sud) sont amenés sur la table des occidentaux, un seul plat de riz blancsans assiette pour l’ensemble des convives de la table des pays en voie dedéveloppement. On souhaite bon appétit à tout le monde et on laisse les convivesinteragir entre eux.

À ce stade, il y aura autant de frustration des personnes assises à la table des pays envoie de développement qu’un malaise chez les occidentaux. Certains comportementspeuvent être observés et peuvent donner lieu à de beaux échanges, soit :

les occidentaux font preuve d’arrogance et s’en donnent à cœur joie dans leurabondance de nourriture;les occidentaux acceptent de donner de la nourriture aux convives de l’autre table,mais seulement des miettes de pain ou à la condition qu’ils les divertissent parune chanson ou réalisent une épreuve;certains ne parlent pas, mais sont très frustrés de n’avoir que du riz à manger.

Il est intéressant de laisser agir les participants entre eux sans intervenir. À un momentdonné, les occidentaux se sentiront trop mal à l’aise et voudront partager : la manièrede le faire (avec respect ou après avoir abondamment nargué les autres) et l’étatd’esprit de l’autre table déterminera la réaction du groupe et l’ambiance du souper.Il peut arriver aussi que les occidentaux ne prennent pas l’initiative de partager… ilne faut pas intervenir.

On invite chaque ambassadeur à faire sa conférence à tour de rôle : présentation deson pays et de son sujet. Un échange de trois ou quatre minutes suit chaque discourset permet à chacun d’intervenir. Si jamais les occidentaux n’ont pas encore partagéleur nourriture, on les incite à le faire à ce moment. On insiste sur la provenance desaliments : la plupart viennent des pays du Sud et sont contrôlés entièrement par lespays du Nord.

On fait un retour sur les notions importantes et sur les émotions vécues au cours del’activité. Est-ce très différent de ce qui se vit dans le monde? Quels gestes sommes-nousprêts à faire pour que ça change?

Rétroaction

jeune coop équitable€¦ · activité 7 : le fonction-nement démocratique d’une coopérative...

Documents