janvier 2012 - bonbon 8eme/16eme
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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 8eme et 16eme arrondissements du mois de janvier 2012.TRANSCRIPT
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édito ‘Bon’jour !
Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
Régie grands comptes
Jean / 06 48 26 88 53
Président
Jacques de la Chaise
Rédactrice en chef
Caroline Jolivet
Graphiste
Zelda Mauger
Secrétaire de Rédaction
Adeline Caffin
Rédacteurs
Déborah Bannwarth, Célia Elamé, Mélanie
Duault, Aurélie Lamy, Arnaud Chaillou
Photographes
Luci Hauzay, Elodie Daguin, Déborah
Bannwarth, Mélanie Duault, Wanda
Szerauc, Arnaud Chaillou
Remerciements
A tous les rédacteurs et photographes du
Bonbon pour leur énergie et leur envie
Partenariats et culture
Macha Binot
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor Massé
75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
Paris nappé de son blanc manteau, Paris, ses lumières, ses reflets, Paris
la nuit… Paris encore, Paris toujours !
Avons-nous conscience de vivre dans la plus belle ville du monde ?
2011 se termine avec ses tumultes colorés… Que 2012 frétille déjà de
ses nouvelles pages à écrire. Une année pleine nous attend ; l’élection
présidentielle et son combat ultime entre 2 hommes comme une par-
tie d’échecs où l’on joue sa vie, l’Euro en football et la France qui doit
redorer son blason bien terni, l’Europe et son obligation de s’unir pour
sortir de cette crise, que l’on nous martèle tant qu’elle finira bien par
arriver jusqu’à chez nous !
Et le Bonbon, qui continue son petit bonhomme de chemin, tentant
de rapprocher les gens entre eux, favorisant l’échange et les ren-
contres, protégeant le petit commerce en lui rendant son petit supplé-
ment d’âme qui génère toute la différence. Et puis surtout remettre la
dimension humaine au centre de nos vies de tous les jours.
Je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse année 2012.
Jacques de la Chaise
Président
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Rangements sur mesureQuadro 1616, rue de Boulainvilliers Paris 16e
Tél : 01 53 92 09 09Quadro 8 93 bld Haussmann Paris 8e
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sommaire
6. Dany
18. David Baroche
10. Bart & Baker
22. Jean-Jacques Schpoliansky
14. Galerie Géraldine Zberro
28. Archibald & Abraham
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. Les Bonnes Étoiles
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bons Hommes
18. Le Bon Artisan
20. Les Bons Shops
22. Le Conte est Bon
24. La Bonne Parisienne
26. Les Bons Snapshots
28. Les Bons Hommes
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Janvier 2012
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22 décembre - 14 janvier, 18h30
GuyBedosRideau !
mise en scène Roger Louret
GuyBedos
Rideau !mise en scène Roger Louret
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein
Découvrez l’histoire des Stein. Considérés comme
les premiers acheteurs de Matisse et de Picasso, ils
ont accueilli chez eux toute l’avant-garde artistique
et constituent ainsi une des plus étonnantes collec-
tions d’art moderne. L’exposition revient sur l’histoire
de cette famille hors norme.
Jusqu’au 22 janvier 2012. Galeries Nationales du
Grand Palais, Avenue Winston Churchill, 8e
Guy Bedos - Rideau !
Dernier coup de gueule. Dernier spectacle, premiers
adieux, « rideau ! « dit-il. Il promet d’arrêter là. Il va
ouvrir les vannes, lancer les dernières salves et
essayer chaque soir d’enfin mourir sur scène. Pour
conjurer la mort en riant. Et si tout va bien, recom-
mencer.
Du 3 au 14 janvier 2012
Théâtre du Rond Point, 2bis Av. Franklin Roosevelt, 8e
Le Paris des Femmes
Festival d'Auteures de Théâtre, Le Paris des Femmes,
conçu comme un Laboratoire d’écriture et créé à
l’initiative de Véronique Olmi, commande à neuf
auteures une pièce de théâtre originale d’une durée
de 30 minutes, sur un thème imposé et commun. Le
thème retenu pour cette année : Guerres et Paix.
Les 6, 7 et 8 janvier 2012
Théâtre des Mathurins, 36 rue des Mathurins, 8e
AaRON
Après avoir rencontré un immense succès interna-
tional dès leur premier album paru il y a quatre ans,
ils reviennent avec une création ambitieuse, accom-
pagnés pour l’occasion d’une section de cuivres et
du Jeune Chœur de Paris. Une nouvelle étape pour
Simon Buret et Olivier Coursier.
Le samedi 14 et le dimanche 15 janvier 2012
Salle Pleyel, 252 Rue Fbg St Honoré, 8e
concert
exposition
théâtre
DR
/ D
R /
DR
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abri
ce G
ouss
et
one man show
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le bon commerçant
Hier soir, dans le cadre de mes pérégrina-
tions « bonbonesques », j’ai rencontré un épicier
vraiment hors du commun. Son nom ? Dany !
Ce drôle de personnage, d’origine camerounaise,
sympathique à souhait, m’accueille avec un petit
thé citron alors qu’il était en train de suivre les
informations ukrainiennes. Car oui, il parle aussi
un peu ukrainien, et se passionne pour les pays de
l’Est. Avant de monter son commerce, Dany était
dans la maçonnerie puis dans le déménagement.
Il touche aussi un peu à la vidéo et projette de se
lancer bientôt dans l’écriture d’un court-métrage.
Après le thé, Dany accepte de poser dans son épi-
cerie, qui a la particularité d’être spécialisée dans
la bière. Et des bières, il y en a de toutes sortes et
pour tous les goûts : avec ou sans alcool, en pro-
venance de Belgique, de Suisse, d’Allemagne ou
encore du Mexique, blonde ou brune, et même à
la framboise ou au doux goût de cerise. Il propose
d’ailleurs de me la faire goûter. Il m’en verse alors
une bonne lampée dans un verre, tout en me lan-
çant un « celle-ci, elle plaît aux filles », avant de
trinquer avec moi. Et il aurait tort de s’en priver
puisqu’il s’agit de sa bière préférée, et d’ailleurs
la seule qu’il boive. Car oui, aussi curieux que cela
puisse paraître, il n’aime pas la bière ! Enfin, il
n’aime pas son goût, mais adore le fait qu’il y ait
tant de variétés différentes. Il songe d’ailleurs à
augmenter sa collection de petites mousses et
organiser, à l’avenir, des séances de dégustation. À
bon entendeur !
L’autre originalité de l’épicerie réside dans sa loca-
lisation. Installée rue Poussin, on peut, à en croire
Dany, y croiser régulièrement une certaine Carla, ou
encore un acteur, répondant au prénom de Gérard…
Mais croyez-moi, les peoples qui gravitent dans le
coin ne sont pas les attractions principales de Dany.
Son principal intérêt ? L’ambassade du Cameroun,
située juste en face et ses employés qui passent à
l’épicerie tous les soirs, sans faute, boire une petite
bière ou manger un morceau après le travail. Car
oui, Dany cuisine également pour ses clients ! Et
là, l’épicerie se transforme en seconde maison car,
entre les fous rires qui fusent dans tous les sens,
les conversations animées et les joyeux « cling
cling » des bouteilles entrechoquées, autant vous
dire que l’ambiance est au rendez-vous.
DanyuN éPiCieR Si PARtiCuLieR
Texte et Photo Déborah Bannwarth
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le bon commerçant
Mais dommage pour moi, je suis arrivée après la
bataille.
L’Epicerie de Dany, c’est aussi la boutique de la ren-
contre. J’en veux pour preuve : une jeune strasbour-
geoise, venue à Paris en stage de coiffure, égale-
ment originaire du Cameroun, débarque à l’épicerie.
Elle commence alors à nous dévoiler une interview
réalisée sur son association dont la finalité est d’of-
frir aux enfants une chance d’aller à l’école. Bref,
vous l’aurez sans doute compris, mais Dany est non
seulement un bon commerçant et un bon cuisinier
mais aussi un sacré bon homme, toujours prêt à
laisser les portes de son épicerie grandes ouvertes
pour toutes celles et ceux qui souhaiteraient parler,
échanger, rire et tout simplement refaire le monde.
Et bonne nouvelle pour les noctambules, l’épicerie
de Dany est ouverte jusqu’à 22h !
Dany’s epicerie
—
20 rue Poussin, 16e
Métro : Michel-Ange Auteuil
Du lundi au vendredi de 11h à 22h
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les bonnes étoiles
L’électro swing n’a plus de secrets pour eux. et pour
cause, ils vous font danser sur les pistes de dance-
floor, depuis maintenant cinq ans, grâce à leurs
électrisantes compilations. eux, ce sont Bart (en
référence au célèbre personnage jaune des Simp-
sons) & Baker (en hommage à Joséphine). Considé-
rés comme l’un des duos de DJ’s français les plus
vieux du monde, ils ont accepté de se livrer au jeu
des questions-réponses du Bonbon.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Bart : On s’est rencontrés pour la première fois, en
1998, par le biais des conventions de collectionneurs
de disques. Ensemble, on a vite pris le virus d’aller
chercher des disques à l’étranger. C’est d’ailleurs
suite aux mythiques soirées « Body & Soul », qui se
tenaient au Club Vinyle dans le quartier de Tribeca à
New York, que l’envie nous est venue de faire de la
musique pour les autres. On y a découvert François
Kevorkian, Danny Krivit et Joe Claussel, moyenne
d’âge 45-50 ans. Ils mixaient sans aucun complexe.
Baker : Je trouvais cela formidable de voir qu’ils pou-
vaient faire danser des petits jeunes à leurs âges. On
s’est alors dit que ce serait bien de trouver le même
genre de concept de soirées à Paris.
Racontez-moi votre rencontre avec l’électro swing ?
Bart : C’est en allant aux soirées Swing du Divan du
Monde, organisées par un collectif de danseurs pari-
siens, que nous nous sommes vus confier la fin de
ces soirées. Après deux ans de travail, nous sommes
finalement arrivés à ce que nous souhaitions : faire
venir des gens de la nuit qui ne connaissaient pas
grand-chose au swing mais qui n’avaient pas peur
de tenter l’expérience. Et pour cause, nous avions
des arguments plutôt désirables, puisqu’on y ajou-
tait des numéros de cabaret avec des danseurs et du
burlesque.
D’ailleurs, d’où vient cette passion pour le bur-
lesque ?
Baker : Plus jeune, j’ai travaillé pendant 10 ans aux
Folies Bergères. A l’époque, il y avait de grandes
revues music hall. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai
imposé nos costumes « queue-de-pie et chapeaux
haut-de-forme ». Ca dénote un petit peu…
Bart : En fait, la première personne à nous avoir fait
confiance c’est Gentry de Paris, une américaine un
peu fofolle qui est venue à la capitale pour essayer
de révolutionner le burlesque. Elle nous a remarqué
lors d’une soirée à la Flèche d’Or et nous a demandé
de la suivre. On a d’ailleurs rencontré Dita Von Teese
et Lada Redstar, notre égérie, grâce à elle.
Un mot sur Electro Swing IV ?
Bart : On a essayé de mélanger le sensuel avec des
choses plus évidentes au niveau sonore. On a eu
la chance d’y inclure notamment une relecture de
Bart & Baker
uN DuO iNDiSSOCiABLe
Texte Caroline Jolivet
Photo Luci Hauzay
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Christopher Columbus, un remix de Dimitri From
Paris et le morceau de Kitten On The Keys. On ne vou-
lait pas non plus être trop envahissants sur l’album…
Pour finir, vos endroits du 8e/16e ?
Bart : Le Radisson blu, Le Metropolitain, dans le 16e,
car il y a un bar très sympa. On a même un cocktail
qui a été créé à notre nom. Si vous le commandez,
vous aurez une surprise ! On va souvent au Grand
Bart & Baker
Electro Swing IV (Wagram Music)
Dans les bacs
Corona également et quand on a envie d’un très bon
restaurant, on se rend chez Paul Chêne, rue Lauris-
ton, là où Jean Gabin avait sa table et on commande
le lièvre à la Royale !
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les bons plans
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ilton
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Jolis Kids Pour enfants chics only
Jolis Kids est le nouveau concept store du net
ultra trendy inspiré par une maman chic et hype de
l’Ouest parisien en quête de nouveautés et de sur-
prises pour les enfants.
« Comment ? Tu ne connais pas Jolis Kids ? » Voilà
à quoi ressembleront les futures conversations de
mamans « business women » ou « over débordées »
qui chercheront à offrir à leurs enfants un niveau
de top services autour de l’organisation d’un goûter
d’anniversaire, d’une baby shower, d’un rallye pour
jeunes filles sages ou d’une célébration de « Sweet
sixteen ». Le site vient d’être lancé et le succès est
déjà au rendez vous !
Girly Party pour les filles avec un chef à domicile,
pour réaliser des cupcakes acidulés, Western Party
pour les garçons avec déguisements ultra perfec-
tionnés, goûters d’anniversaire sur le thème des
dinosaures ? Jolis kids s’occupe de tout ! De l’anima-
teur, au carton d’invitation, à la décoration en pas-
sant par le gâteau (enfin le « design cake « doit on
dire c’est à dire le gâteau en forme de Barbie, de Cars,
de Dinosaure, même cacher), cadeaux pour les invi-
tés… Tout le thème est décliné à la demande. Selon
vos envies et votre budget on vous propose le must.
Certains éléments de décoration notamment seront
commandés aux US directement car eux ont déjà
compris le concept, chez Jolis kids on vous propose
un service clefs en main à domicile ou en privatisant
un lieu. Vous avez aussi la possibilité de booker un
photographe ou un cameraman pour immortaliser
l’événement. « Rien n’est impossible, nous pouvons
tout faire ! » me précise la fondatrice du site.
Jolis Kids s’adresse aussi aux adultes avec l’orga-
nisation de Baby Shower, cette fête venue des US a
lieu juste avant la naissance de bébé pour célébrer
la nouvelle vie de maman. On rassemble ses copines
autour d’un thème pour passer un bon moment avant
la tempête ! Pour les entreprises, Jolis Kids pro-
pose également ses services autour d’organisation
d’arbres de Noël pour les CE, par exemple, mais éga-
lement des événements toute l’année. Le site pro-
pose également un e-store de cadeaux de naissance
chics et personnalisés comme de magnifiques ours
en peluche ou de somptueux déguisements pour les
plus grands. 100% fabrication française, cadeaux et
accessoires de décoration sont livrés en 72 heures.
Jolis Kids
www.joliskids.com
Texte Ludivine Girard
Photo Joli Kids
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les bons plans
KA International Passy Déco chic & beaux tissus
Besoin de refaire votre salon ? envie de changer
de décoration ? Le Bonbon a trouvé l’adresse pour
embellir votre intérieur. Son nom ? KA international
Passy. Cette boutique, spécialisée dans le tissu
ainsi que les meubles tapissés, canapés, fauteuils,
poufs…, promet de transformer votre appartement
grâce à des combinaisons d’ambiances diverses.
Derrière la façade classique, en pierre de taille, l’in-
térieur est aménagé comme un appartement doté
de deux cheminées en marbre. La boutique dévoile
80m² d’espaces d’expositions, avec des canapés
de styles différents, un large choix de tissus décli-
nés par harmonie de couleurs mais aussi des tables
basses et divers accessoires comme des luminaires,
des plaids ou encore des coussins.
Ici, cocooning rime avec élégance (confection des
rideaux sur-mesure, jeté de lit, tête de lit), et là où
KA International Passy fait très fort c’est qu’il vous
fabrique le modèle de meuble dans le tissu que vous
aurez choisi, comme pourrait le faire un tapissier.
Vous aurez la possibilité de modifier le confort ou le
nombre de coussins de votre canapé. Optez pour un
déhoussable ou un traitement antitaches, choisissez
la teinte du bois… Vous pouvez également faire
recouvrir vos sièges de style et donner ainsi une note
plus actuelle à vos meubles anciens. Pour finaliser
un projet, le talent de KA International Passy ne s’ar-
rête pas là et vous propose ses conseils et prises de
mesures à domicile. Vous pouvez créer vous-même
votre décor dans une multitude d’univers, à la fois,
voluptueux, élégants et sophistiqués car Anne-Lau-
rence Moure met tout son savoir-faire de profession-
nelle du tissu à votre disposition. Et pour celles et
ceux qui seraient accros à Internet et aux nouvelles
technologies, sachez que le site de KA International
dispose d’un décorateur virtuel. Simple et rapide,
choisissez le meuble souhaité ainsi que le tissu
voulu et admirez le résultat obtenu en quelques clics.
Découvrez également le « décorateur ambiance » où
il vous suffira de sélectionner un canapé, un fauteuil
puis un rideau et vous aurez alors un aperçu du décor
de votre pièce réalisée.
4, rue Vineuse, 16e
Tél. 01 45 20 04 00
Ouvert du mardi au vendredi de 10h30 à 19h
le samedi de 11h30 à 18h30h
www.ka-international.com
Texte & Photo Caroline Jolivet
©C
athe
rine
Lho
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le bon art
A tous ceux qui n’ont jamais rien compris à la sub-
tilité et à la beauté des œuvres de Basquiat, Jan
Fabre ou encore tadashi Yamaneko, j’ai envie de
vous démontrer, en trois rounds, que l’art contem-
porain a bel et bien aujourd’hui toute sa place dans
les galeries, comme notamment celle de Géraldine
Zberro, basée, depuis maintenant 4 ans, dans le 8e.
Le match est lancé !
Round 1 : David Cintract, vous connaissez ? Si ce n’est
pas encore le cas, ça ne saurait tarder… Travaillant
avec la Galerie Géraldine Zberro depuis une dizaine
d’années, il fait partie des artistes français de la nou-
velle génération du pop et expose à travers le monde
entier. Artiste coloré et instigateur du mouvement
Pop libre, il utilise toutes les techniques : digigraphie,
peinture ou encore photo. Le résultat est sans appel
comme en témoignent ses œuvres, accrochées aux
murs de la galerie, et faisant planer, sur fond de décor
urbain, un rubik’s cube, des crânes ou encore la tête de
Mickey. L’artiste va encore plus loin avec ses « Candy
Box ». A l’intérieur ? Une accumulation de Bonbons (à
manger et non à lire), encerclés de Playmobil en tous
genres. Parents et enfants en raffolent, mais pas pour
les mêmes raisons…
Round 2 : Place au britannique Max Wiedemann, à
découvrir également à la galerie Géraldine Zberro. Son
dada ? Le monde des « riches et célèbres ». La preuve :
il a choisi de s’en amuser en reprenant, bien souvent,
des Une de Vogue et en y rajoutant son humour « so
british « avec des phrases types comme « Pump
up the Valium », « The only pain is Champagne « ou
encore « Trop Belle pour Chanel ».
Round 3 : Dernier artiste en lice, Pascal Vilcollet.
Connu pour peindre des célébrités comme Ange-
lina Jolie ou encore Alain Delon, la Galerie Géraldine
Zberro lui ouvrira ses portes dès le 26 janvier pour une
installation plutôt originale. L’artiste peintre promet
de vous dévoiler des expressions de people que vous
n’auriez jamais soupçonnées auparavant…
Alors, votre avis sur l’art contemporain a-t-il changé ?
Je l’espère ! Et si ce n’est pas encore le cas, admirez
plutôt les artistes dans leur travail grâce aux vidéos
que compte mettre en place, sur son site, Géraldine
Zberro, qui ne cache pas non plus son envie d’exposer,
très bientôt, sa prochaine découverte.
Vernissage de l’exposition Pascal Vilcollet
le jeudi 26 janvier, à partir de 18h30
23, rue Jean-Mermoz, 8e
www.galerie-geraldine-zberro.com
Galerie Géraldine
ZberroViVe Le POP LiBRe !
Texte Caroline Jolivet
Illustration David Cintract
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tchou, tchou ! L’entendez-vous venir au loin? Non, il
ne s’agit pas d’un nouveau projet ferroviaire mais bel
et bien du fameux et mythique petit train du Jardin
d’Acclimatation. À le voir comme ça aujourd’hui, cir-
culer entre la Porte Maillot et le Jardin d’Acclimata-
tion, on ne se serait jamais douté que cette locomo-
tive datait de 1878. et oui, imaginez-vous
qu’à l’époque, ce même petit train
était tracté par des poneys. On les
plaint !
Une époque qui ne nous
rajeunit pas, certes, mais qui
nous fait réellement prendre
conscience de l’histoire, plu-
tôt méconnue, de ce jardin, où
parents et enfants viennent se
retrouver chaque week-end. Si vos
chères petites blondes savaient qu’il
y a 150 ans de cela, le jardin existait déjà,
à mon avis, ils n’y croiraient même pas. Et pourtant,
C’est Napoléon III, lui-même, accompagné de l’Impé-
ratrice Eugénie, qui inaugura ce projet urbanistique
en 1860.
Rendez-vous compte qu’à l’époque, certains se pré-
occupaient déjà de la nature et de ses bienfaits dans
la ville. Ce fut notamment le cas du zoologiste, Isi-
dore Geoffroy Saint-Hilaire. Ce dernier était en effet
à la recherche d’un lieu pour y dévoiler une large
variété d’animaux. Après avoir donc créé la Société
impériale zoologique d’acclimatation, le zoologiste
obtient, en 1858, par la Mairie de Paris, l’autorisation
d’installer son jardin dans le Bois de Boulogne, sans
se douter que ce projet allait devenir l’un des plus
ambitieux du XIXe siècle.
Résultat ? Après quinze mois de travaux,
orchestrés par l’ingénieur Jean-
Charles Alphand, l’architecte
Gabriel Davioud et enfin le paysa-
giste Jean-Pierre Barillet-Des-
champs, le Jardin d’Acclimata-
tion voit donc le jour, dans le
16e arrondissement et occupe
près de 20 hectares du Bois de
Boulogne. Un évènement que
les plus grandes personnalités
de l’époque attendaient avec impa-
tience, à l’instar de Jacques Offenbach,
Alexandre Dumas ou encore Théophile Gau-
tier, tous présents le jour J.
150 ans plus tard, le Jardin d’Acclimatation continue
donc de faire rêver, grâce à ses nombreuses activi-
tés aussi atypiques les unes que les autres, et de
susciter l’admiration des riverains, des touristes et
même des personnalités médiatiques, comme Sasha
et Malia, les filles de Barack Obama, qui n’ont pas
hésité à se rendre au Jardin d’Acclimatation, le 6 juin
2009, pour se divertir en toute simplicité. Si Napo-
léon savait ça !
Le Jardin d’Acclimatation
Texte Caroline Jolivetle bon en arrière
LA NAtuRe SOuS NAPOLéON iii
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Tél. 09 50 14 81 63
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h
Cafe Brasserie
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Tél. 01 43 59 69 57
Ouvert du lundi au samedi de 7h15 a 2h du matin
* Entre 17h30 et 20h30
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Tél. 01 47 27 44 07
Valable jusqu’au 31/12/2011
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Tél. 01 47 55 96 44
Ouvert de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30
Fermé lundi soir, samedi midi et le dimanche
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pour une
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ou plat/dessert
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le bon écolo Texte Mélanie Duault
Photo DR
Fondé en 1907, l’Hôtel Gavarni s’apprête à fêter ses
105 bougies. Lumière sur le premier hôtel porteur
de l’écolabel européen.
A huit minutes à pied de la Tour Eiffel, à une enjam-
bée des Champs Elysées, bienvenue dans un hôtel
classé plus vert que les autres dans la contrée. Ici,
la peinture, les draps, le savon, l’éclairage,
le chauffage respectent la planète. Oui
chers amis, l’hôtel accorde à l’envi-
ronnement une place de premier
choix. Au petit déjeuner, les
produits destinés aux clients
proviennent du commerce
équitable ou de l’agriculture
biologique. Exit les brochures
en papier ; en un clic, téléchar-
gez la version numérisée.
Xavier Moraga, le directeur,
exprime une évidente conviction
quant aux valeurs écologiques. Ce der-
nier réalise, lors d’un voyage sur la route de
la soie, qu’il peut appliquer ses idées et adopter
un comportement responsable dans sa profes-
sion. Comme à la maison, place à la gestion et au
recyclage des déchets dans son domaine : l’hôtel-
lerie. L’homme engagé démontre, avec intelligence
et pragmatisme, l’efficacité du développement
durable auprès de diverses écoles et universi-
tés. « Je veux prouver que ça marche « confie Xavier
Moraga. L’hôtel offre à ses clients les mêmes ser-
vices, avec en plus une touche écolo. Confort, cha-
leur et gaîté planent dans les chambres et les suites
de ce petit palais. L’écologie rime aujourd’hui bel et
bien avec économie. Plus attentif à la consomma-
tion d’eau, à la taxe carbone et à l’environnement,
l’épargne est assurée par une meilleure qua-
lité de vie à la clé.
En tout cas, il faut avant tout y
croire un peu avant de deve-
nir un éternel convaincu. Tout
est question d’introspection
et de remise en question sur
ce dont nous nécessitons.
Besoins futiles versus besoins
physiologiques, doit-on choisir
ou trouver le juste milieu ?L’hô-
tel Eiffel Trocadéro suit le même
modèle écolo que son grand-frère… Il
met bientôt terme à ses rénovations. A quand
cette prise de conscience collective ? Espérons
qu’elle ne se soit pas trop tardive.
Hôtel Gavarni
5, rue Gavarni, 16e
www.gavarni.com
Hôtel Gavarni
L’HôteL éCOLABeL
18 — 8/16 19 — 8/16
le bon artisan
Gastronome et amoureux de la cuisine avec un
grand A, recherche désespérément beaux locaux,
sur deux étages, à deux pas des Champs elysées,
pour accueillir ce qui pourrait bel et bien devenir
l’un des nouveaux lieux de vie du 8e. C’est l’annonce
type qu’aurait pu diffuser David Baroche, à la tête,
depuis le 16 juillet dernier, de sa nouvelle brasserie,
au 101 de rue de Boétie.
Quoi de plus naturel, chez ce charcutier de for-
mation, que de tomber sur ses « petites cochon-
nailles », soigneusement disposées sur des éta-
gères à l’entrée? Mais la folie du cochon ne s’arrête
pas là… La Brasserie Baroche dévoile également
le « coin du Cochon », non loin du bar ou encore une
petite sculpture à l’effigie de cette chère bête rose.
Je commence à déceler chez quelques lecteurs une
certaine appréhension… Mais rassurez-vous, même
si, c’est bien connu, tout est bon dans le cochon,
David Baroche ne se contente pas de cuisiner que
cela ; il promet de vous mijoter de nombreux autres
petits plats.
« La carte change tous les mois, même si, bien sûr,
nous avons plusieurs plats signatures qui restent.
En ce moment, nous travaillons la St Jacques, en
entrée par exemple, comme ce carpaccio de noix de
St jacques avec quelques touches de Wasabi et une
petite gousse de betteraves (saison oblige). Nous
proposons également la St Jacques en plat, où elles
sont rôties, accompagnées de lentilles. Nous avons
du magret de canard, servi avec ses légumes d’au-
tomne-hiver (pommes de terre grenailles, pommes
fruits et betteraves) ou encore de la purée de topi-
nambour avec son cabillaud rôti ». Et parce que j’en
vois certains saliver, je peux vous révéler que David
Baroche, en cette période hivernale, vous comblera
grâce à son riz au lait (comme sa grand-mère le fai-
sait) au lait de coco avec ses fruits de la passion.
A l’image de sa cuisine, vraie et simple à la fois,
David Baroche souhaitait subjuguer ses clients et
futurs habitués en imaginant une décoration plutôt
contemporaine. « L’idée était de travailler sur les
matières comme le bois, la pierre et le cuir ». Résul-
tat ? La brasserie arbore fièrement et élégamment
des briques aux murs, un canapé en cuir, façon
lounge, un grand comptoir, des étagères, servant de
coin boutique et présentant les produits phares du
moment (huile d’olive, sucettes pour faire du choco-
lat chaud, foie gras…) et de nombreux autres détails
décoratifs que je vous laisserai découvrir par vous-
même en allant rendre visite à David Baroche.
David Baroche
LA BRASSeRie Où iL FAit BON ViVRe
Texte & Photo Caroline Jolivet
18 — 8/16 19 — 8/16
Il se fera d’ailleurs un plaisir de vous accueillir de
7h15 à 2h du matin. « Je souhaitais mettre en place
un véritable lieu de vie. A n’importe quelle heure de
la journée, les clients peuvent venir ici, et prendre
par exemple leur café le matin, tout en lisant les
journaux mis à leur disposition, ou venir bouquiner
l’après midi, dans le canapé ».
Et pour que vous vous sentiez comme chez vous,
David Baroche vous promet une playlist musicale
Brasserie Baroche
101, rue La Boétie, 8e
Ouvert du lundi au jeudi de 7h15 à 1h
Jusqu’à 2h du vendredi au samedi
Tél. 01 43 59 69 57
adaptée à chaque moment de la journée ! Alors, elle
est pas belle la vie chez David Baroche ?!
20 — 8/16 21 — 8/16
les bons shops
Le Café AntoineUn siècle de tradition
Un siècle, c’est long vous diront certains. Les
choses changent, évoluent mais parfois le chan-
gement n’est pas une si bonne chose, diront
d’autres.
Dans une société où tout s’accélère, les réseaux
sociaux se développent de plus en plus sur inter-
net au détriment des « vrais rapports humains »,
et bien Ludovic, l’un des deux associés, a repris
l’affaire depuis septembre dans l’objectif de faire
revivre cette « époque bistro » des années 50. La
Belle Epoque pour beaucoup, où la philosophie
de Comptoir était omniprésente et un réel art de
vivre. La vie au bistro ce n’était ni des clients, ni
des étrangers mais une réelle histoire de famille,
des amis, des rencontres… Bref, un vrai lieu
d’échange et de convivialité.
Une décoration qui résiste au temps qui passe
mais qui ne vieillit pas pour autant, et participe
généreusement à la chaleur de l’authenticité qui
y règne. Le lieu est imprégné de son histoire, tout
y est d’origine : le comptoir, le sol, les tableaux
et surtout les miroirs que l’on pourrait croire
vieillis volontairement pour faire du passé le pré-
sent, mais non, bien au contraire, une vraie visite
muséale tout en dégustant un bon repas.
L’atmosphère n’est pas la seule qui sollicite toute
l’attention car la carte est également travaillée,
fidèle au bistro, mais à l’aube de son deuxième siècle,
il exprime sa volonté d’allier le beau et le bon en
sophistiquant ses recettes. Sachez que cet enfant
du 16e partage avec vous sa nostalgie de cette tra-
dition qui tend à se perdre et qu’il désire garder
intacte ou même faire renaître pleinement. Pour
cela, c’est une personnalité bien trempée de sympa-
thie qui vous convie dans son antre et vous commu-
nique sa joie de vivre. Vous ferez un vrai bond dans le
temps en ce qui concerne le plaisir de partager des
moments simples. Votre contribution à faire revivre
une époque, qui pourrait vous sembler si lointaine,
est l’élément solide et incontournable dans la réa-
lisation de ce rêve qui appartient au tenancier, un
homme fier et agréable qui vous parle ici avec son
âme d’enfant. Un rêve qui pourrait être celui de toute
une famille de quartier si cette envie de chaleur et de
sincérité dans vos rapports est aussi présente pour
vous que pour lui.
Le Bistro Antoine
17, rue Jean de La Fontaine, 16e
Tél. 01 40 50 14 30
Lun -> Ven de 8h à 14h30 puis de 19h30 à 22h30
Texte Célia Elamé
Photo Wanda Szerauc
20 — 8/16 21 — 8/16
les bons shops
Tokyo Eat L’art au service de la cuisine
C’est bien connu, dans les musées, les expos peu-
vent parfois s’éterniser pendant très longtemps. Puis
d’un seul coup, sans comprendre pourquoi, l’appel
de la faim se fait ressentir par un gloussement de
ventre déconcertant et retentissant à travers toute
la salle d’exposition. De un, on est soudainement pris
de honte et de deux, on se dit qu’il serait peut-être
temps d’aller grignoter un petit quelque chose ! Et
on peut dire que certains ont pensé à tout, comme
le Palais de Tokyo qui dévoile, au sein même de ses
murs, son restaurant, baptisé tout simplement
Tokyo Eat. Ouvert depuis 2002, ce véritable lieu de
vie gastronomique vous plonge dans un univers très
contemporain, à l’image du musée. Entre les chaises
colorées, conçues par André ou bien Marcus Kreiss,
les tables d’Yvan Fayard, la peinture murale de Ber-
nard Brunon et les lustres en forme de sphères roses,
le restaurant arbore une décoration assez décalée.
Une originalité qui se retrouve dans les plats comme
les radis de Joël Thiébault, le poulet au caramel,
les nouilles sautées au wok ou encore les perles du
Japon au lait de coco, sans oublier le thé vert sencha
tamayura. Quand l’art se met au service de la gastro-
nomie, ça donne Tokyo Eat !
Tokyo Eat - Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson, 16e
Du mardi au dimanche, de 12h à 1h
Thé cool ou t’es pas cool ! Une réputation qui n’est plus à faire
Les amoureux du 16e en sont fous. Et pour ceux qui ne
connaissent pas encore, vous êtes invités à découvrir
le Thé Cool, au 10 rue Jean Bologne. Chanceux vous
serez ! Quel bonheur de pouvoir savourer, pour la pre-
mière fois, un agréable moment à l’anglaise au Thé
Cool, un espace cosy à souhait. Passy ne serait pas
Passy sans cette merveille qui vous servira, aussi
bien, des mets sucrés que salés. Des pâtisseries,
d’une beauté démesurée, qui mettront en exacerba-
tion tous vos sens en l’espace de quelques secondes.
Un bon thé chaud et vous serez comblés. N’ayez
crainte d’être gourmand. Est-ce que le plaisir existe
dans la restriction ?Pour une fois, les sophistes s’ac-
corderont avec cette réponse tellement épicurienne.
Pour celles ou ceux qui se sentiront coupables,
sachez que la vedette du Thé Cool n’est autre que la
starlette, une vraie célébrité depuis 26 ans, avec sa
robe blanche de fromage blanc o%, ornée de fruits
frais. Elle est celle sur qui tout le monde peut cra-
quer en toute impunité. Un moment de détente, un
rendez-vous galant, une rencontre professionnelle
ou juste un instant entre copines… Ici, vous serez
accueillis, quoiqu’il en soit, pour un déjeuner, un goû-
ter ou tout simplement une pause, et alors !?
Thé Cool
10, rue Jean Bologne, 16e
Ouvert tous les jours de 11h30 à 19h
Textes Célia Elamé et Caroline Jolivet
Photos Wanda Szerauc et DR
22 — 8/16 23 — 8/16
le conte est bon
Pour comprendre l’Histoire du cinéma, il faut remon-
ter le temps et poser son vaisseau en 1895, année au
cours de laquelle les Frères Lumière ont tourné leur
premier film, Sortie d'usine. Pour mieux appréhen-
der le conte que je m’apprête à vous relater, sur le
Balzac et son directeur, Jean-Jacques Schpoliansky,
il faut également faire un voyage temporel, car,
chez les Schpoliansky, le cinéma est une affaire de
famille.
En 1935 naissait Elvis Prestley, Edith Piaf réalisait
son premier enregistrement et le grand-père de
Jean-Jacques Schpolianksy inaugurait le Balzac,
dans le 8e. « A l’époque, il y avait surtout des long-
métrages américains. Le cinéma a d’ailleurs projeté
tous les films de la fiancée de l’Amérique, Shirley
Temple. Mais après la seconde guerre, le Balzac
est devenu la salle des films français de qualité ».
Une période qui aura duré près de trois décennies,
avec la diffusion de chefs-d’œuvre comme « Jour de
fête », « À bout de souffle « ou encore « Les tontons
flingueurs « et « La piscine « en 1969.
En 1973, année où « L'Arnaque « de George Roy Hill
remportait l'Oscar du meilleur film, Jean-Jacques
Schpoliansky prend la tête du Balzac. « A l’époque, j’ai
été obligé de définir une politique de programmation
différente de ce qu’il y avait sur les Champs Elysées
car les circuits commençaient à prendre plus de
poids. J’ai donc opté pour une salle Art & Essai.
Dès lors, le nouveau directeur ne chôme pas et déve-
loppe, en 1992, de nombreuses animations comme
les cinés-concerts, les soirées opéra, les soirées
gastronomiques ou encore la « Pochette Surprise » ;
des séances dédiées à vos chères petites têtes
blondes.
Pour quelles raisons je vous dis cela ? Parce que
Jean-Jacques Schpoliansky, dans le cinéma depuis
46 ans maintenant, aime son métier plus que tout
et constate, à son grand désarroi, que les choses ne
sont plus les mêmes… « Le problème d’aujourd’hui
c’est que, même dans notre programmation, on nous
limite les films car les circuits les souhaitent égale-
ment pour leurs salles ». Mais le directeur du Balzac
n’a pas dit son dernier mot et compte bel et bien se
battre contre les grandes puissances. Il suffit de
jeter un coup d’œil à cette citation d’Albert Camus,
inscrite sur un bout de papier, collé sur le mur de son
bureau : « Tout ce qui dégrade la culture raccourcit
les chemins qui mènent à la servitude ».
Parce qu’il s’est vu refuser, par le médiateur, deux
Jean-Jacques SchpolianskyLe CiNéMA DePuiS tROiS GéNéRAtiONS
Texte Caroline Jolivet
Photo Élodie Daguin
22 — 8/16 23 — 8/16
films dernièrement, Jean-Jacques Schpoliansky
a du durcir sa lutte en fermant, à contrecœur, son
cinéma, du 21 au 27 décembre dernier, en signe de
protestation. Et les nombreux messages qu’il reçoit,
sur sa boîte mail, témoignent du soutien que lui por-
tent les amoureux du 7e art mais aussi les habitants
du quartier.
Alors, il persiste et signe : « Je continuerai à me battre
pour que le Balzac tienne sa place sur les Champs
Cinéma Le Balzac
1, rue de Balzac, 8e
www.cinemabalzac.com
Elysées, surtout si vous souhaitez que cette avenue
reste la plus belle du monde, il faut lui donner une
certaine diversité avec ses boutiques de vêtements,
ses restaurants mais aussi ses cinémas ». Le combat
est lancé et il compte sur vous !
24 — 8/16
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David, bonne année !On espère que
tu vas bien.
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Ecureuil ! Signé la Rosemont connexion
Arnaud, il n'y a pas que le Bus dans la vie ; )
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Tara, 30 bises d'anniv !
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janvier
Prochain arrêt
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Aurore, profites avant la trentaine !
Des bises d'anniversaire.
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Bonbon souhaite
une bonne année a
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Denis franchement tu les fais pas !
Joyeux anniv FYF !
Un gros bisou d'amour à Sandra qui
nous manque déjà !
Sandra, Sophie, Arnaud, Michaël, Denys, Violaine, Julien,
Camille, Corinne, Aurélie, Guillaume, Carolinbe, Annabel, Gaëlle,
Alexandra, Emmanuelle, Zelda, Marie, Anne-Charlotte, Bertrand,
Adeline, Nicolas X3, Jeff, Géraldine, Grégory, Guillaume, Emmanuel,
Nathalie, Charles, Gustave, Agnès, Mathilde, Jean, Véronique, Delphine,
Macha, Matthieu, Mazen, Antoine, Pascaline, Edouard… BonBonne
année à toutes et à tous !
Agnès et boulogne,
une belle histoire qui
commence !
duBonbon
Bonne année à toutes les
équipes
24 — 8/16
Tina, on pense à toi !
Plein de bises
pour ton anniv.
Marvelous année à la plus belle
des princesses !
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bises pour tes 44
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Charles, tu m'auras
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© Luci Hauzet
28 — 8/16 29 — 8/16
les bons hommes
Arnaud et etienne font partie de cette nouvelle
génération de passionnés qui touchent à tout et qui
justement transforment tout ce qu’ils touchent en
lingots bien clinquants ! Deux potes aux personna-
lités totalement différentes à l’origine qui, à force de
bosser et de passer leur temps ensemble, finissent
par ne plus être complémentaires comme au début
de leurs aventures mais à en devenir quasi inter-
changeables.
Petit brief :
- Arnaud, (Archibald, l’imberbe savant fou à la Eins-
tein) 28 ans, des études dans la pub, ancien concep-
teur rédacteur chez Publicis est le géo trouve tout de
la bande. Les idées fusent, ses envies sont inces-
santes et la création est son maître mot (prononcé
497 fois pendant l’itw). Il aime le cinéma à la Jar-
musch, le saucissonet photoshoper, ses amis.
- Etienne, (Abraham, le banquier suisse d’origine
Corse) 24 ans, qui, à l’époque où il n’avait pas encore
de poils, rêvait d’être ingénieur des eaux et forêts.
Il est le mec organisé, technique mais aussi le petit
rusé de notre histoire. Il sort tout droit d’une école de
commerce, aime les ballades en forêt (again), courir
nu sur la plage et surtout pêcher à la mouche. Nos
deux amis, unis comme les deux doigts de la main
sont a priori totalement différents, mais réunis par
une somme d’ambitions et de passions communes.
La rencontre a lieu pendant l’été 2005, coup de foudre
ultra passionnel, et leur union est scellée en 2010
par l’ouverture de leur société, Archibald & Abraham.
Au début, chacun y va de ses points forts : Arnaud le
créatif et Etienne le côté plus technique, commercial.
Curieux de tout, nos deux compères explorent cha-
cun les territoires de l’un pour finir par maîtriser les
domaines de l’autre… Leurs prestations multiples,
de la création de sites web, stratégies, créas, pho-
tos, vidéos pré et post prod, journalisme, djs, prou-
vent que la jeunesse a du talent et que l’heure est
au pluridisciplinaire. Désormais, nos deux entrepre-
neurs passent à la vitesse supérieure avec deux nou-
velles recrues, MG et Julien, et si en un an Lancôme,
Lafarge, Accor, Le Bonbon et bien d’autres références
font déjà appels à eux, ce n’est pas du tout un hasard.
Bref, happy end logique à notre histoire, ils vécurent
heureux et eurent beaucoup de clients.
www.archibald-abraham.com
Archibald & Abraham
LA JeuNeSSe PReND Le POuVOiR !
Texte Arnaud Chaillou
Photo Antoine Garnier
28 — 8/16 29 — 8/16
30 — 8/16 31 — 8/16
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
ExPosITIon
Grand Palais
Du 18/01 au 17/02
La France en relief
L’exposition propose au grand public de découvrir une
quinzaine de fleurons de la prestigieuse collection
du Musée des plans-reliefs. Les «plans-reliefs»,
maquettes de villes fortifiées, ont été fabriquées à des
fins militaires depuis le règne de Louis XIV jusqu’à la
fin du XIXe siècle. Ces objets, spectaculaires par leur
qualité et leurs dimensions, nous parlent de sujets
d’histoire aussi variés que l’évolution et la fixation
des frontières, la guerre de siège et de fortification, la
cartographie, la transformation de l’urbanisme et des
paysages.
Nef du Grand Palais, Avenue Winston Churchill, 8e
Musée d’Art Moderne
Du 13/01 au 21/03
Eko Nugroho - Témoin Hybride
Eko Nugroho réalise aussi bien des peintures murales,
vidéos, fanzines, bandes dessinées, collages que des
broderies dont la très haute technicité et l’imagerie
surréaliste et humoristique sont profondément
ancrées dans la contre-culture indonésienne. L’artiste
réalise la plupart de ses œuvres dans l’espace public,
souvent sous la forme de fresques collectives peintes
sur des bâtiments en déshérence.
11 Avenue du Président Wilson, 16e
CIrquE
Théâtre National de Chaillot
Du 23/10 au 31/12
Cirque éloize - ID
La septième création du Cirque Eloize emballe tous
les publics dans une évocation spectaculaire du
monde de la rue, des images et de la danse. Défis
acrobatiques, pirouettes athlétiques, bonheur de la
performance : entre le cirque et les danses urbaines,
il n’y a qu’un pas ; ou qu’un tour. En particulier depuis
que l’art de la piste se nourrit de rencontres et de
croisements avec toutes les formes du spectacle
vivant.
1, Place du Trocadéro, 16e
sPECTACLEThéâtre de la Madeleine
Du 20/01 au 29/03
Oh les beaux jours
Découvrez la célèbre pièce de Samuel Beckett,
mise en scène cette fois-ci par Marc Paquien, avec
Catherine Frot dans le rôle de Winnie, personnage
prisonnier de son immobilité, exposé à la torpeur
grandissante d’une menace sourde. Disparaissant
peu à peu et inéluctablement dans la terre qui la
porte, cette femme raconte l’éternelle lutte que livre
l’être humain face à sa condition, face à son histoire
et à son destin.
19, rue de Surène, 8e
Théâtre Michel
Du 19/01 au 11/03
Ma Première Fois
Raconte-moi ta première fois… je te raconterai la
mienne. 4 Acteurs, 40 000 histoires…
L’une d’entre elles pourrait être la vôtre… Découvrez la
pièce phénomène de Ken Davenport, mise en scène
30 — 8/16 31 — 8/16
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
par Gabriel Olivares. Sous forme de scènes courtes,
pleines d’humour, jouées à un rythme d’enfer, les 4
acteurs nous font revivre les premières expériences
sexuelles écrites par des gens réels, des gens comme
vous et moi.
38 rue des Mathurins, 8e
musIquE Musée Jaquemart-André
Du 21/01 au 19/03
Jacquemart-André en musique… dans l’intimé des
Salons
Pour la onzième édition, « Jacquemart-André en
musique… dans l’intimé des Salons « vous propose 18
rendez-vous de janvier à mars 2012. Au programme :
récital de piano, musique de chambre, soirée lyrique,
duo texte et piano…
158, Boulevard Haussmann, 8e
soIréEShowcase
Vendredi 06/01 - E.M.M.A
avec Konrad Black, Masaya, Babylone en live et Louca
en live
Samedi 14/01 - Minibar Label Night
avec Audio Wernern Daniel Bell, Copacabannark en
Live et Charles Hascoët
Vendredi 27/01 - Open House
avec Cassius, Felix & Al, Paco
Showcase, sous le Pont Alexandre III
Port des Champs-Elysées, 8e – Tél. 01 45 61 25 43
32 — 8/16
les bonnes adresses Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
LA COÏNCIDENCE
15, rue Mesnil - 16e
Tél. 01 47 55 96 44
CAFÉ ANTOINE
17, rue Jean de la Fontaine - 16e
Tél. 01 40 50 14 30
LA CHâTELAINE
170, avenue Victor Hugo - 6e
Tél . 01 47 27 44 07
SHOWROOM 147
147, rue de la Pompe - 16e
Tél. 09 50 14 81 63
QUADRO
16, rue de Boulainvilliers - 16e
93 bld Haussmann - 8e
IANNELLO
17, boulevard Exelmans - 16e
Tél : 01 46 47 80 08
BRASSERIE BAROCHE
101, rue La Boétie - 8e
Tél. 01 43 59 69 57
OPTIC CHARRON
57, rue Pierre Charron - 8e
Tél : 01 53 76 33 84
LYNDA COIFFURE
102, rue Lemercier, 17e
Tél. : 01 53 11 04 78
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