issn 0765-4561 de la cellule économique cerc idf...l’emploi et de la formation du btp en...

24
n°76 • Août 2008 CAHIER DE LA CELLULE ÉCONOMIQUE Pour la construction, les travaux publics et les matériaux en Région Ile-de-France ISSN 0765-4561 CERC IDF 4 Le PRU Clichy-Montfermeil 4 Les Etats Généraux du Logement 4 Les Travaux Publics en Ile-de-France 4 Analyse des Promoteurs Constructeurs 4 Les Carrières et Matériaux en Ile-de-France

Upload: others

Post on 24-Jun-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

n°76 • Août 2008

cAhier de lA cellule économiquePour la construction, les travaux publics et les matériaux en région ile-de-France

ISSN 0765-4561

CERC IDF

4 Le PRU Clichy-Montfermeil 4 Les Etats Généraux du Logement4 Les Travaux Publics en Ile-de-France4 Analyse des Promoteurs Constructeurs4 Les Carrières et Matériaux en Ile-de-France

Page 2: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Observatoire de l’EMPLOI et de la FORMATION dans le BATIMENT

et les TRAVAUX PUBLICS en ILE-DE-FRANCE

CERC IDF

Observatoire de l’EMPLOI et de la FORMATION dans le BATIMENTet les TRAVAUX PUBLICS en ILE DE FRANCE

Tableau de bord prospectif del’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France

Tableau de bord prospectif de l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France

AVRIL 2008

Les indicateurs Emploi - Formation

Page 3: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Association loi de 1901, la Cellule Economique rassemble les fédérations professionnelles régionales du bâtiment, des travaux publics, des matériaux et de l'immobilier, ainsi que les services concernés de l'Etat et du Conseil Régional. Les uns et les autres contribuent à son financement.

Permanents : Hervé VIBERT - Secrétaire général : Tél : 01 40 61 82 20 - Laurent GUINARD : Tél : 01 40 61 86 93 - Catherine RENET (Secrétariat) - Tél : 01 40 61 82 22 - [email protected]

Michel SENECHAL Président de la Cellule Economique

Force est de constater que l’ambiance économique reste morose. Les indicateurs sont peu optimistes depuis un certain nombre de mois. Pour n’en citer que quelques-uns uns, les plus importants sont l’indice des prix à la consommation en hausse, ainsi que le PIB en recul sur le 2ème trimestre. Pour le secteur immobilier, ceci se traduit notamment par un recul des ventes de logements neufs et la division par deux des investissements dans l’immobilier d’entreprises.Toutefois, jusqu’à la fin de l’année 2008, le secteur de la Construction va encore engranger les gains issus de l’activité des années précédentes. En revanche l’année 2009 sera sans doute une année creuse en ce qui concerne l’évolution du volume d’affaires. Les acteurs de la construction restent cependant actifs et réfléchissent sur le développement de leur métier et de leur activité. Le 9 octobre 2008, sera organisé par le Conseil des Professionnels du Logement et de l’Habitat en association avec l’Union des Constructeurs Immobilier d’Ile de France, le premier rendez-vous régional de l’Innovation dans la construction. « Les grands Paris du Logement » permettront de faire le point sur les techniques nouvelles, qui permettront de gagner en qualité, rapidité et efficacité dans la construction ; avec en filigrane l’objectif des 60 000 logements du futur SDRIF. Dans le même temps, le réseau des Cellules Economiques pour la construction, dans le cadre de ses rencontres annuelles, fera un point le 16 septembre sur l’économie du secteur au travers des différents témoignages venant de chaque région. Sous l’aspect du Compagnonnage et du Partage d’expériences, le réseau national procédera à un bilan du savoir existant dans chaque Cellule et de son utilisation en terme de prospective et d’assistance aux professionnels.Les aspects cycliques du secteur de la Construction et de l’Immobilier n’étant plus à démontrer, les acteurs de la construction s’attendent maintenant à un ralentissement de l’activité. Cependant les grands développements régionaux, comme le Contrat de Projet Etat Région et le Schéma Directeur de l’Ile de France, devraient redonner des perspectives concrètes et positives sur le long terme. Il en va de même des orientations prises lors du Grenelle de l’environnement qui devrait amener, à court terme, un nouvel essor au secteur des PME-PMI et de l’artisanat.

Cahier de la Cellule économique n°70

S O M M A I R E

Directeur de la PublicationMichel SENECHAL

Rédaction :Hervé VIBERTLaurent GUINARD

Maquette et préparation :Chloë AUTHoUART et Catherine RENET

Cellule économique Ile-de-France21, rue Miollis75732 Paris Cedex 15

Conception réalisation :Agence Prologue3, rue de Fontenelle - Rouen Tél : 02 35 15 09 85

Impression : Imprimerie Nouvelle

Photo de couverture : SNBPE

Conjoncture BTP

Tribune libre : - Conjoncture Bâtiment 4

- FPC Ile-de-France 8

- Carrières et Matériaux d'Ile-de-France 11

- FRTP Ile-de-France 14

- Syndicat National Professionnel des Aménageurs Lotisseurs - Ile-de-France - Picardie - Champagne-Ardenne 16

Réunions thématiques

- CERC-IDF - PRU Clichy-Montfermeil 18

- Les états généraux du logement en Ile-de-France 21

Page 4: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°76� �

Bâtiment

Conjoncture Bâtiment : 2008 le point haut du cycle ?

* les données "sitadel" doivent être interprétées avec prudence compte tenu de la réforme du droit des sols entrée en vigueur au 1/10/07 et du processus de décentralisation des permis de construire mis en oeuvre depuis 2007 de l’Etat vers les collectivités locales de plus de 10 000 h. Ces réformes ont entraîné une moindre remontée de données par conséquent les chiffres annoncés sont vraisemblablement sous-estimés.

(Pour le premier trimestre 2008 : + 19 % par rapport au dernier trimestre 2007 pour les logements autorisés et - 21 % par rapport au dernier trimestre 2007)

Les chiffres du logement sur 12 mois cumulés au 1er trimestre 2008, comparés à une période équivalente au 1er trimestre 2007, montrent que les autorisations de construire enregistrent une quasi stagnation (- 1 %). Celles-ci ne se maintiennent que grâce à un bon 1er trimestre 2008 (+ 19 % de logements autorisés par rapport au 4ème trimestre 2007) qui rattrape les mauvaises performances de l’année précédente. La tendance générale pour 2008 est cependant incertaine. La baisse des ventes de logements neufs (voir infra) risque en effet d’accentuer la diminution en cours d’année des logements autorisés. Un facteur de croissance pourrait venir du logement social qui compenserait cette diminution. En effet, en 2007, en Ile de France, 15 309 LLS neufs ont été financés (soit + 31 % par rapport à 2006).Pour les mises en chantier, la situation est inverse. Leur progression sur 12 mois est importante (+ 14 %) mais enregistrent un recul (- 21 %) par rapport au 4ème trimestre 2007. La perspective pour 2008 reste donc très ouverte. Toutefois les entreprises ne semblent pas pour le moment subir de ralentissement d’activité et un potentiel important de logements autorisés, qu’ils soient privés ou publics devraient continuer de générer des mises en chantier substantielles pour 2008.

La conjoncture immobilière subit actuellement les contrecoups des difficultés rencontrées au niveau international. Très sensible l’immobilier d’entreprise enregistre un recul important sur les investissements réalisés. Le retour sur la moyenne de long terme pour la vente de logements neufs accentuent cet impact. Même si le déficit d’information lié aux statistiques joue fortement sur l’image du secteur, il est certain que celui-ci entre actuellement dans une phase de recul. D’autres indicateurs comme celui du PIB au 2ème trimestre (- 0,3 %), la hausse de l’inflation (+ 3,6 % sur un an) ne donne pas pour le moment d’issue très positive en ce qui concerne le bilan de l’année 2008 sur le plan économique.Toutefois en Ile-de-France, le secteur de la construction devrait encore enregistrer des résultats positifs en 2008, compte tenu des délais de constructions des programmes commercialisés les années précédentes. Logiquement les mises en chantiers sauf bouleversement des chiffres statistiques devraient rester en progression ou se stabiliser. Pour les autorisations de construire, directement liées à la conjoncture économique, il n’en sera pas de même. Le recul devrait pouvoir être comptabilisé qu’en fin d’année, après le rattrapage de l’information sur les permis de construire. Il est cependant patent, que la construction va enregistrer en 2009 la diminution des commercialisations de 2008, que ce soit en logements neufs ou en immobilier d’entreprise.

La construction neuve au premier trimestre 2008*

Résultats des logements ordinaires et résidences autorisés et commencés

Source : Sitadel

Volume annuel Cumul 12 mois Cumul 12 mois Variations sur un an 2007 au 31/03/2007 au 31/03/08 (mars2007/mars2008)

Autorisés 50 646 52 944 52 252 - 1 % Commencés 40 989 35 720 40 706 + 14 %

Logements autorisés et commencés par trimestre

Page 5: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

� �Cahier de la Cellule économique n°76

Bâtiment

Détails des résultats régionaux pour le logement au 31/03/2008 (Données cumulées sur les 12 derniers mois et variations sur 1 an).

Répartitions par zones géographiquesavril 2007 à mars 2008 :

La progression globale du nombre de permis de construire (de 3 % de mars à mars) est exclusivement due à l’expansion de la grande couronne. Cela augure d’un maintient des mises en chantier sur les franges de l’agglomération et un ralentissement sur la zone centrale. Les mises en chantiers font preuve d’un dynamisme soutenu.

Résultats des locaux autorisés et commencés ( surfaces en milliers de m2)

BNR autorisés et commencésSo

urce

: C

ERC

-IDF

Concernant les mètres carrés de locaux faisant l’objet de permis de construire autorisés, on retiendra leur fléchissement de - 3 % par rapport à la même période en mars 2007 et une quasi stabilité par rapport au 4eme

trimestre 2007.

Toutefois les mises en chantier progressent en cumul annuel (13 %) mais se stabilisent (0 %) entre le 4eme trimestre 2007 et le 1er trimestre 2008.

on remarquera par ailleurs sur les graphiques, la dynamique identique (stagnation) des mises en chantier et des autorisations sur les 2 derniers trimestres.

Point sur la demande placée de bureaux

Comme le précise CB Richard Ellis, les commercialisations de bureaux sont dans la "moyenne des 8 dernières années" avec 581 000 m² de transactions au 1er trimestre. Elle enregistre une part importante de locaux neufs et restructurés qui atteint 44 % des transactions. Toutefois, l’ensemble recule de 20 % par rapport au 1er trimestre 2007.

Le besoin de qualité et de fonctionnalité en revanche occupe les acheteurs comme le montre la part relativement faible (21 %) du neuf et des locaux restructurés dans le stock disponible.

En ce qui concerne les loyers moyens en Ile-de-France des locaux neufs ou restructurés, la progression est lente, avec + 1 % par rapport au trimestre précédent pour une valeur de 329 euros HT/HC/m². Pour ceux de seconde main, légère augmentation pour une valeur de 240 euros HT/HC/m² (pas d’éléments selon la répartition géographique paris/pt couronne/gd couronne)

En ce qui concerne les loyers primes (les 10 transactions les plus élevées en valeur locative sur 6 mois et plus de 500 m²), la valeur atteint 789 euros HT/HC/m² soit une progression de + 6 % en 3 mois.

Logements Logements autorisés commencés (ordinaires + Variation (ordinaires + Variation résidences) résidences)

Paris 2 480 - 27 % 3 395 + 27 %Petite Couronne 19 058 - 6 % 16 145 + 15 %Grande Couronne 30 714 + 5 % 20 566 + 11 %

Volume annuel Cumul 12 mois Cumul 12 mois Variations sur un an 2007 au 31/03/2007 au 31/03/08 (mars2007/ mars2008) Autorisés 5 309 5 350 5 200 - 3 % Commencés 4 109 3 702 4 186 + 13 %

Source : Sitadel

Source : Sitadel

Page 6: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°76� �

Bâtiment

2006 2007 2008 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T

grandes entreprises 6,7 6,3 6,6 6,5 7,8 7,4 7,8 7,1 7,1

moyennes entreprises 4,7 4,2 4,6 4,4 4,3 4,8 4,9 4,6 4,2

petites entreprises 3,0 3,4 3,3 3,6 4,5 3,4 3,1 2,9 3,6

ensemble du batiment 3,4 3,7 3,7 3,8 4,6 3,7 3,4 3,2 3,8

Source : FFB

peinent à retrouver un niveau de carnet de commandes équivalent à celui du dernier trimestre 2007. Les grandes entreprises restent stables et les petites entreprises enregistrent l’un des niveaux les plus hauts de ces 2 dernières années.Au final les entreprises sont actuellement confiantes pour les mois à venir, mais n’envisage pas une croissance de l’activité. D’autre part leur capacité de production semble assez restreinte, puisque son accroissement reste à des niveaux faibles surtout pour le gros œuvre.

L’indice du coût de la construction (ICC) se situe à 1 474 au quatrième trimestre de 2007 après 1 443 au trimestre précédent. L’ICC augmente en glissement annuel de 4,84 % après 4,49 % au troisième trimestre de 2007 (Insee).

Capacité d’augmentation de la production

ensemble gros autres corps en % du bâtiment œuvre d’états

avr-06 20,3 19,3 21 juil-06 20,2 18,9 21,1 oct-06 20,2 18,5 21,2 janv-07 20,5 21,6 20 avr-07 18,1 19,2 17,5 juil-07 19 16,9 20,1 oct-07 18,2 18,7 17,9 janv-07 17,5 19 15,8 avr-08 17,9 16,4 18,9Source : FFB

Les entreprises du bâtimentSource FFB

En ce qui concerne ce premier trimestre 2008, les enquêtes d’opinion montrent que des entreprises ont commencé à ressentir une baisse de l’activité. Cependant celle-ci semble n’avoir touché principalement que les petites et moyennes entreprises plutôt que les grandes qui restent avec des soldes d’opinions positifs. En ce qui concerne le 2ème trimestre, la confiance semble revenue et toutes les entreprises retrouvent des soldes d’opinions positifs. Pour les carnets de commandes, l’enquête indique effectivement que toutes les entreprises ont ressentit une baisse de leur carnet de commandes au 4ème trimestre 2007. Au 1er trimestre, en revanche l’activité semble repartir et seules les petites et moyennes entreprises

Compte de production : estimations 2007 et prévisions 2008

Volume en milliards d'euros 2002 Variations en % 2003 2004 2005 2006 2007* 2008** 2003/02 2004/03 2005/04 2006/05 2007/06 2008/07

Locaux non résidentiels neufs 4,22 4,03 4,05 4,09 4,41 4,81 - 6,9 - 4,5 0,5 0,9 8,0 9,0 Logements neufs 3,90 4,06 4,35 4,44 4,53 4,56 - 4,1 4,1 7,1 2,0 2,0 0,8

Total Bâtiments neufs 8,12 8,09 8,40 8,52 8,94 9,37 - 5,5 - 0,4 3,8 1,5 4,9 4,8 TBE*** 13,13 13,26 13,39 13,59 13,86 14,07 - 0,5 1,0 1,0 1,5 2,0 1,5

Total Neuf + TBE 21,25 21,35 21,79 22,11 22,80 23,44 - 2,5 0,5 2,1 1,5 3,1 2,8 Travaux Publics 5,49 5,50 5,57 5,74 6,01 6,10 3,4 0,2 1,3 3,1 4,6 1,6 Total 26,74 26,85 27,36 27,85 28,81 29,54 - 1,4 0,4 1,9 1,8 3,4 2,6

* estimations - ** prévisions - *** Travaux sur bâtiments existants Source : CERC-IDF

Page 7: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

� �Cahier de la Cellule économique n°76

C’est surtout la construction neuve qui enregistre un progrès, sa part passe de 61 % en 2006 à près de 72 % du nombre total de logements financés, avec plus de 15 300 constructions neuves financées en 2007. Cet essor de la construction neuve s’observe essentiellement à Paris.On retiendra enfin la part croissante des programmes ANRU qui avec 3 387 logements financés fait plus que doubler ses engagements par rapport à 2006.Les PLS connaissent une part croissante régulière et avec 8 466 financés en 2007 sont les premiers en volume. Les PLAI connaissent également un essor important avec 5 043 unités financées (cf histogramme ci-dessous).

Bilan consolidé du nombre de logements sociaux financés en 2007

Source : DREIF-DDE, états "pr" - (AA : Acquisitions-améliorations) - juin 2008

Dpts Total LLS financés en 2007

LLS neufs (ordinaires + résidences)

financés en 2007

Total neuf / Total LLS 2007 (%)

Pour mémoire part du NEUF en

2006 (%)AA en 2007 Part AA en 2007

Pour mémoire part AA en 2006

(%)

75 5 760 4 158 72,2 20 1 602 28 80

92 1 980 1 574 79,5 79 406 21 21

93 2 750 2 185 79,5 67 565 21 33

94 2 988 1 710 57,2 84 1 278 43 16

77 1 825 1 782 97,6 82 43 2 18

78 1 431 1 225 85,6 72 206 14 28

91 2 620 1 568 59,8 83 1 052 40 17

95 1 960 1 107 56,5 53 853 44 47

IDF 21 314 15 309 71,8 61 6 005 28 39

L’année 2007 atteint un record avec 21 314 logements sociaux financés en Ile-de-France, soit près de 17 % de plus par rapport à 2006 qui déjà était une bonne année par rapport aux années antérieures dont la moyenne annuelle oscillait aux alentours de 15 000 logements sociaux financés. L’effort est donc bien réel depuis 2006.

Logements locatifs sociaux financésen Ile-de-France / 2004-2007

Source : DREIF / DHRU le 27/08/2008

Bâtiment

Page 8: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°76� �

Bâtiment et Travaux Publics

En 2007, le marché francilien a été également fortement pénalisé par la moindre présence des investisseurs particuliers qui ne représentent plus qu’un tiers des ventes contre 40 % et 45 % respectivement en 2006 et 2005.

Ventes par statut d'occupation

Outre les difficultés de financements, les prix élevés de l’immobilier en Ile-de-France ont détourné une partie des investisseurs et limité le nombre des propriétaires-occupants.

Parallèlement, les mises en commercialisation de nouveaux programmes ont baissé entre 2006 et 2007 tout en restant supérieurs aux ventes. C’est ainsi qu’après avoir atteint en 2006, 25 600 logements (record de ces 20 dernières années), les mises en vente se sont élevées à 22 200 unités en 2007, soit un repli de 13 %. Cette baisse a touché principalement la zone centrale (Paris et la première couronne) ainsi que le département de la Seine-et-Marne.

Fédération des Promoteurs Constructeurs d'Ile-de-France (FPC IDF)

* Base de données statistiques logements et bureaux neufs, organisme de conjoncture de la Fédération des promoteurs constructeurs d’Ile-de-France

Mises en vente et ventes de logements neufs

Ventes par segment de marché

Les résultats définitifs 2007

Le CAPEM* qui observe et analyse le marché des particuliers a recensé 19 000 réservations nettes en 2007 contre 21 000 en 2006 et 23 200 en 2005. La baisse de l’activité, amorcée dès le deuxième semestre 2005, s’est donc poursuivie de sorte que les ventes 2007 se sont inscrites en dessous des 20 800 réservations moyennes relevées au cours de ces dix dernières années.Les ventes en collectif classique ont approché 15 800 unités soit une érosion limitée à 3 % par rapport à 2006. Ce sont les résidences avec services et le secteur de la maison individuelle groupée qui ont pesé le plus sur le marché.

Le logement neuf en Ile-de-France

Page 9: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

� �Cahier de la Cellule économique n°76

Bâtiment et Travaux Publics

L’offre s’est donc reconstituée. 15 700 logements étaient à commercialiser à la fin de l’année 2007 contre 13 300 un an plus tôt, soit une progression de 18 %. Sous l’effet des mises en vente, l’offre s’est également recomposée géographiquement, 61 % des produits à vendre étant à cette date situés en grande couronne.

Les rythmes de commercialisation ont continué à baisser en 2007. En fin d’année, il fallait près de 10 mois pour écouler la totalité de l’offre contre 7,6 mois à la fin 2006 et 5 mois à la fin 2005. Cette évolution négative du rythme des ventes doit être appréciée avec un recul nécessaire, le stock invendu dans les immeubles achevés restant très marginal.

Le déplacement de l’offre vers la grande couronne et la moins forte demande ont pesé inévitablement sur l’évolution des prix. C’est ainsi que le prix moyen au m², dans le collectif, hors parking, s’établissait à 4 120 euros fin décembre 2007 contre 4 150 euros à la fin 2006.

Les ventes en bloc en 2007

Les statistiques ci-dessus ne concernent que les ventes au détail, propriétaires-occupants et investisseurs "personnes physiques". Elles excluent le marché des ventes en bloc aux bailleurs sociaux, à la Foncière Logement (1 %) et aux investisseurs institutionnels privés.

Le CAPEM a donc réalisé au printemps 2008 auprès de 30 groupes ou sociétés de promotion les plus actives en Ile-de-France, une enquête qui a conduit à recenser 4 500 logements vendus en bloc en 2007, d’où une estimation, après redressement, de 5 500 unités. La prise en compte de ce segment de marché a permis également de constater que près de la moitié des logements vendus par les

promoteurs privés en 2007 aux investisseurs, "personnes physiques" ou "institutionnels", est venue enrichir le parc locatif francilien.

Le premier semestre 2008 : la décélération de l’activité des ventes aux particuliers s’intensifie

Depuis le début de l’année, la décélération de l’activité s’est intensifiée en Ile-de-France, fléchissement qui atteint la quasi-totalité des segments de marché. 4 300 réservations nettes aux particuliers auraient été enregistrées au premier trimestre 2007 contre 5 800 un an auparavant. Les lancements de programmes n’ont pas été très nombreux. Le marché n’a donc pas pu être dopé par les opérations nouvelles qui connaissent traditionnellement des niveaux de ventes plus élevés.

En dépit d’un rebond au mois d’avril, les résultats du second trimestre ne s’annoncent pas également sous les meilleurs auspices et le rythme des écoulements a eu de nouveau tendance à s’allonger.

Les prévisions 2008

La dégradation du contexte économique et les conséquences de la crise des "subprimes" conduisent à anticiper une baisse d’activité plus marquée en 2008 par rapport à 2007. Il ne faut pas perdre de vue que le resserrement des conditions des crédits pénalise fortement le secteur de la promotion, toute nature de biens confondue. Sans crédits bancaires aux professionnels ou aux acquéreurs, il n’y a plus d’opérations de promotion possibles !

S’agissant des ventes de logements neufs au détail (propriétaires-occupants et investisseurs "personnes physiques"), les facteurs négatifs s’additionnent les uns après les autres : diminution des ventes, allongement des délais de commercialisation, augmentation des taux de désistements et, ajustement de la production à la nouvelle donne du marché, les professionnels ayant le souci de ne pas "fabriquer" de stock.

Au regard de ces éléments, deux points positifs doivent être soulignés : la forte demande de logements neufs en Ile-de-France (60 000 unités/an à produire selon le Schéma Directeur) et la place des investisseurs "personnes physiques" qui, même avec une part réduite à 1/3 environ des ventes, constitue un composant déterminant du niveau effectif d’activité du marché neuf en Ile-de-France.

A la lumière de ces constatations et des résultats provisoires des six premiers mois de 2008, les ventes de l’année pourraient avoisiner 17 000, voire 16 000 réservations nettes.

Marché de l'accession groupée en neuf en Ile-de-France

Page 10: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°7610 11

L’étude CAPEM sur la production de bureaux neufs ou restructurés en Ile-de-France a été reconduite.

Le marché de l’immobilier d’entreprise a été soumis à rude épreuve en 2007 sous l’effet des chocs successifs affectant la sphère financière internationale. Ces évènements n’ont cependant pas compromis les résultats d’ensemble régionaux de l’année écoulée dans le secteur des bureaux neufs ou restructurés.

Bâtiment et Travaux Publics

Mises en chantier de bureaux neufs ou restructurés

Les mises en chantier

Elles ont progressé de 9 % par rapport à 2006 passant de 1 123 000 m² à 1 227 000 m². Ce sont les opérations comprises entre 10 000 m² et 20 000 m² qui ont porté cette croissance.En termes de localisations, les principaux secteurs en développement ont été les premières couronnes nord (Saint-Denis) et est (Montreuil et Bagnolet), et, la seconde couronne où 325 000 m² ont été mis en chantier, en hausse annuelle de 49 %.A la fin 2007, 2 380 000 m² de bureaux étaient en cours de construction ou de restructuration en Ile-de-France, soit 22 % de plus qu’à la fin 2006. A l'exclusion des surfaces destinées aux propriétaires-occupants représentant 8 % (comptes propres), 29 % de ces surfaces en construction étaient pré-commercialisées et 63 % (1,5 millions de m²) attendaient encore un utilisateur.

La demande placée

D’après l’enquête conduite par le CAPEM, 989 000 m² de bureaux neufs ou restructurés ont été placés en 2007, soit une érosion limitée à 2 % par rapport à 2006.

Les utilisateurs se sont positionnés toujours très en amont : 52 % de la demande placée a porté sur un programme encore en construction fin 2007, 7 % sur un projet avec permis de construire et 41 % sur des surfaces livrées.

La première couronne parisienne qui dispose d’une offre abondante, a enregistré les meilleurs résultats. Après avoir bénéficié d’un volume de placement exceptionnel en 2006 (243 800 m²), Paris intra-muros a connu une baisse de régime en 2007 de l’ordre de - 12 % pour s’établir à 213 600 m². En deuxième couronne où l’offre en construction se développe assez fortement, les résultats se sont avérés nettement moins favorables sauf à Marne-la-Vallée et à Saint-Quentin en Yvelines.

L’offre

L’offre globale, projets avec permis compris, est passée de 1 792 200 m² à la fin 2006 à 2 105 900 m² à la fin de 2007, soit une augmentation de 18 %. A cette date, 274 100 m² de bureaux livrés étaient en attente d’un utilisateur auxquels s’ajoutaient 1,5 millions de m² en cours de construction. Au total, c’est donc près de 1,8 millions de m² de bureaux qui étaient à commercialiser au début de 2008, soit l’équivalent de deux années de placement environ au rythme de 2007.

La diminution de la demande placée en Ile-de-France, constatée sur l’ensemble du marché francilien depuis le début 2008, devrait conduire à une augmentation de l’offre disponible et à un ralentissement des commercialisations qui ne seront pas sans conséquence sur l’évolution du marché dans les prochains mois.

Offre fin d'annéed'après l'avancement de la construction

(Sources : CAPEM)

La production debureaux neufsou restructurés

Page 11: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

10 11Cahier de la Cellule économique n°76

Bâtiment et Travaux Publics

Phot

o : S

NBP

E

Les principaux chiffres

Intimement lié aux activités du BTP, la consommation nationale de BPE a connu, depuis 2003, une progression importante pour atteindre en 2006 près de 43,5 millions de m3.

De la même manière, l ’I le-de-France a vu ses consommations annuelles de BPE augmenter fortement en passant, entre 2003 et 2007, de près de 4,57 millions de m3 à 5,4 millions de m3.

Le marché du béton prêt à l’emploien Ile-de-France

En terme d’utilisations, la répartition du marché francilien : 78 % pour le bâtiment neuf, 17 % pour les travaux publics et 5 % pour l’entretien, présente des différences sensibles avec le reste du territoire national qui accuse des parts respectives de l’ordre de 60 %, 20 % et 20 %.

Carrières et Matériaux d'Ile-de-France

Sur le plan géographique, une analyse départementale met en évidence :

❏ le poids important des Hauts-de-Seine qui représentent à eux seuls plus de 18 % de la consommation régionale, soit une fois et demie la consommation parisienne,

❏ la répartition quasi harmonieuse entre Paris et la Petite Couronne (53 %) d’une part et la Grande Couronne (47 %) d’autre part,

Enquête destination du BPE en Ile-de-France - Année 2006

Répartition Répartition Année Répartition en % moyenne (%) moyenne (%) 2006 1er semestre 2eme semestre 4,7 M m3

2006 2006

Logements individuels 8 11 9Logements collectifs 38 36 37Ensemble logements neufs 46 47 46Bâtiments adminsitratifs etpubilcs neufs 9 9 9Bâtiments privés neufs 16 14 15Bâtiments industriels etde stockage neufs 8 8 8Bâtiments agricoles neufs 0 0 0Bâtiments non résidentiels neufs 33 31 32

EnsEmblE bâtimEnts nEufs 79 78 78

Ensemble rénovation entretien 4 4 4ouvrages d'art, Génie civil 8 8 8VRD 6 7 6Voirie béton, routes 3 3 3

travaux publics 17 18 17

Source : service économique UNICEM

Page 12: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°7612 1�

Bâtiment et Travaux Publics

❏ la relative faiblesse du département du Val-d’oise qui a du mal à atteindre les 9 % de la consommation régionale.Au niveau de la production, l’Ile-de-France compte une bonne centaine de centrales, dont 44 pour Paris et sa petite couronne. Pour des raisons évidentes de circulation, la très grande majorité de ces dernières est située sur la voie d’eau et plus particulièrement sur la Seine.

La problématique francilienne

En matière de Béton prêt à l’emploi, l’Ile-de-France développe une problématique spécifique liée essentiellement à la nature du marché tourné en majorité vers le secteur du Bâtiment, à l’éloignement tendanciel des sources d’approvisionnement en granulats et enfin au problème des transports et par voie de conséquence à l’importance de la voie d’eau.

Un marché plutôt "Bâtiment"

Comme on l’a vu, le secteur du "Bâtiment neuf" représente près de 80 % des débouchés du BPE en Ile-de-France contre 60 % pour la moyenne nationale. La fabrication des bétons hydrauliques nécessaires à ce type d’usage implique une consommation de granulats, il en faut environ 1,8 tonne pour fabriquer 1 m3 de BPE, largement tournée vers les matériaux alluvionnaires dont l’Ile-de-France consomme chaque année, tous usages confondus, plus de 14,5 millions de tonnes.or, l’accès aux granulats alluvionnaires devient, pour diverses raisons : épuisements des gisements, multiplication des contraintes réglementaires, augmentation de la pression environnementale etc, de plus en plus difficile. Pour pallier cette difficulté, les producteurs de granulats mettent en place des solutions de substitution qui se traduisent par un éloignement significatif des sources d’approvisionnement.

Un éloignement tendanciel des sources d’approvisionnement

Aujourd’hui, 9 centrales franciliennes sur 10 sont alimentées par des granulats alluvionnaires provenant essentiellement de l’Ile-de-France et, pour le 2ème cercle, de Haute Normandie, de l’Yonne, de Picardie et de Champagne, soit de sources situées en moyenne entre 50 et 120 kilomètres du cœur de la région.

Le tarissement progressif de ces sources traditionnelles d’approvisionnement devrait, de plus en plus, être compensé par des matériaux issus de roches massives comme les calcaires de l’arc nord et par des granulats marins de la Manche.En 1986, l’apport de ces régions, considérées comme le 3ème cercle, à l’alimentation en granulats du marché francilien était de l’ordre de 2 %. Il est aujourd’hui, avec 2,8 millions de tonnes, de près de 9 %.Si l’on considère que ces "nouvelles" sources se situent à environ 200 kilomètres de Paris, ce mouvement qui devrait se poursuivre à l’avenir, correspond donc à une augmentation des distances de l’ordre de 80 à 150 kilomètres. on imagine aisément les conséquences sur le trafic routier, la consommation de carburant, la production de Co2 et finalement sur le prix des granulats.Plus important encore est l’impact potentiel de ce changement de sources d’approvisionnement sur la répartition modale des transports.

L’importance du transport et de la voie d’eau

En Ile-de-France, plus que partout ailleurs, la question des transports est cruciale pour la production et la distribution du BPE. En effet, la densité urbaine et la saturation quasi permanente du trafic routier francilien, notamment à Paris et en Petite Couronne impose de disposer :

❏ au niveau de la production, d’une logistique d’approvisionnement en matières premières la moins sensible possible au trafic routier,

❏ au niveau de la distribution, d’un réseau de centrales le plus proche possible des centres de consommation, la distance moyenne de livraison au cœur de la région n’excédant pas les 5 kilomètres compte tenu de la nature "fraîche" du BPE.Depuis toujours, c’est la voie d’eau et le transport fluvial qui ont permis de répondre à ces attentes et d’optimiser la production et la distribution du BPE en Ile-de-France.Aujourd’hui, 100 % des centrales parisiennes et 1/3 des centrales franciliennes sont approvisionnés en granulats par la voie d’eau. Cela représente chaque jour des milliers de camions de 25 tonnes qui n’entrent pas ou ne circulent pas en Ile-de-France.

De plus, l’implantation des centrales parisiennes sur les ports du Port Autonome de Paris et sur les canaux gérés par la Ville de Paris permet d’optimiser les distances de livraison des milliers de chantiers du BTP de Paris et de la Petite Couronne.

2006 2007

Page 13: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

12 1�Cahier de la Cellule économique n°76

Bâtiment et Travaux Publics

Face à cette évidente contradiction qui illustre parfaitement le principe, bien connu dans notre pays, du NIMBY, la profession, le Port Autonome de Paris et d’autres partenaires, ont signé dès 2000 une Charte dénommée Sable en Seine destinée à améliorer l’aspect et la tenue des centrales et des installations portuaires en général et donc leur acceptabilité par les riverains.Afin de renforcer l’efficacité de cette charte, une phase 2 va se mettre en place à la rentrée. Son objectif est d’améliorer l’intégration paysagère et environnementale des installations portuaires, et notamment des centrales de BPE grâce à la mise en œuvre d’une démarche volontaire d’amélioration continue des pratiques.Cette démarche s’appuie sur un système de référentiel et d’audits systématiques réalisés par un cabinet extérieur. Les résultats et les progrès obtenus feront l’objet d’une communication régulière auprès des élus, des associations et du grand public.Par ailleurs, il conviendra également de prévoir en périphérie de la région l’installation de plates-formes multimodales de stockage et de distribution des granulats alimentées par bateaux et par trains.

Augmenter la charge des toupies

Aujourd’hui, le poids total en charge des toupies est limité à 32 tonnes pour un véhicule 8x4. Le passage de ce poids total en charge à 35 tonnes permettrait de limiter le nombre de rotations nécessaires à la livraison des chantiers et par voie de conséquence d’alléger le trafic et d’économiser du carburant.Des actions sont menées par la profession auprès du Ministère des Transports et du Développement Durable pour faire valoir cet aspect particulier du transport du béton.

Proposer des produits et des services mieux adaptés aux nouvelles exigences

Afin de répondre toujours mieux aux attentes de leurs clients, les producteurs de BPE réfléchissent en permanence à de nouveaux services et à des produits innovants destinés à accroître la productivité des entreprises tout en améliorant les conditions de mises en œuvre et de manutention du BPE. on peut ainsi citer dans les produits, les bétons auto plaçant (BAP) qui évitent la vibration et présentent un aspect soigné, les bétons fibrés qui limitent l’utilisation d’armatures métalliques ou encore les chapes d’anhydrite pour plancher chauffant qui présentent le double avantage d’être auto lissante et de proposer une installation sans main d’œuvre.Au niveau des services, on peut noter la livraison quelle que soit la quantité commandée, le pompage ou encore le tapissage qui facilite la livraison dans des lieux difficiles d’accès.En conclusion, le BPE est un maillon essentiel de la construction et de l’aménagement de l’Ile-de-France. Il mettra tout en œuvre pour continuer à répondre au mieux à la demande et contribuer ainsi à l’atteinte des objectifs exprimés par les élus et les responsables politiques dans le cadre du futur SDRIF.

Juillet 2008

La combinaison de ces 2 caractéristiques permet de limiter au maximum l’impact transport de l’activité de fabrication du BPE et contribue, par là même, à la lutte contre le réchauffement climatique.Mais pour pouvoir continuer à profiter pleinement de cette opportunité, il est indispensable d’une part, de préserver les installations industrielles déjà existantes sur la voie d’eau et d’autre part, de privilégier des sources d’approvisionnements en granulats «embranchables».

Les perspectives à moyen terme

Depuis 2001, le marché francilien du BPE profite de l’embellie générale d’activité du secteur du BTP. Toutefois, certains prévisionnistes estiment que la conjoncture devrait, sous l’effet de la crise des "surprimes", se ralentir dès les 1er mois de 2009 et qu’il convient de considérer 2008 comme une année de transition.Néanmoins, l’objectif du SDRIF de voir le rythme annuel de construction de logement passé de 38 000 à 60 000 unités et la mise en chantier d’un certain nombre de grands aménagements font dire à la profession qu’il ne devrait pas y avoir, comme par le passé, de retournement brutal de l’activité mais plutôt un atterrissage en douceur à des niveaux de consommation, somme toute relativement satisfaisant.Dans ce cadre économiquement stable, la profession va avoir à cœur de pérenniser son activité face aux grands enjeux de l’environnement et du développement durable.A cet effet, elle va développer son action afin de promouvoir le transport fluvial, améliorer l’acceptabilité des centrales, augmenter la charge utile de toupies, et enfin offrir des produits mieux adaptés aux exigences du marché.

Promouvoir le transport fluvial

Pérenniser et développer le transport fluvial des matières premières comme les granulats implique nécessairement de privilégier des sources d’approvisionnement capables d’utiliser la voie d’eau.C’est le cas à l’évidence des gisements franciliens qui approvisionnent déjà par bateau le cœur de la région. C’est également le cas des granulats marins qui pourraient dès maintenant utiliser les infrastructures existantes en Seine Aval. Ce sera enfin le cas des calcaires de l’arc Nord à condition de réaliser au plus tôt le canal Seine Nord qui permettra d’optimiser le gabarit des convois en provenance de ces régions.Mais la promotion du transport fluvial passe également par la défense et le développement des installations industrielles sur la voie d’eau.

Améliorer l’acceptabilité des centrales "mouillées"

Comme on l’a vu, la totalité des centrales parisiennes et 1/3 des centrales franciliennes sont situés sur la voie d’eau. Pour autant, et malgré une utilité reconnue par tous, de plus en plus nombreuses sont les voix à s’élever pour réclamer leur disparition et obtenir la "restitution des berges" afin de les consacrer à des usages plus ludiques.

Page 14: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°761� 1�

Travaux Publics

Fédération Régionaledes Travaux Publics

Les travaux publics en Ile-de-France

Après une année de forte croissance (+ 5 % en volume), l’activité des Travaux Publics devrait marquer le pas en 2008 (estimation + 1 à 2 % en volume).Ce ralentissement est confirmé par la baisse d’activité constatée au premier trimestre 2008 en raison notamment des élections municipales et cantonales.Baisse qui intervient heureusement dans un contexte de niveau historiquement haut des carnets de commandes, ce qui a permis grâce à une consommation du carnet sur les premiers mois de l’année d’amoindrir la baisse (quatrième trimestre 2007 : 7,1 mois d’activité en carnets de commandes contre 6,9 mois à fin mars).Malgré ce haut niveau de carnets de commandes, l’inquiétude de nos Entreprises sur l’activité future grandit et engendre une baisse anormale des prix de réponse aux appels d’offres pour les Travaux Neufs notamment.De plus, la hausse vertigineuse des prix des matières premières (pétrole, acier, ciment, granulats), commence à grever de façon inquiétante le résultat des Entreprises.Les Entreprises Franciliennes déplorent par ailleurs des retards de paiement de certains grands maîtres d’ouvrage : SNCF, EDF, GDF, Ville de Paris … Ce contexte général morose fait redouter à nos Entreprises, à partir de 2009, des inquiétudes qu’il faut dissiper.Notre Fédération Nationale a ainsi engagé une étude prospective sur l’évolution de l’activité à moyen terme et ce sur quatre segments :

● Les Infrastructures et les Transports ;● Les besoins des Collectivités Locales ;● Les Marchés de l’énergie ;● L’Environnement (assainissement, déchets …).

Le Président de la FNTP Patrick BERNASCoNI a proposé un "Pacte National des Infrastructures de Transport" articulé autour de trois objectifs :

❏ décider démocratiquement de la programmation des infrastructures prioritaires ;

❏ réduire les délais de réalisation des projets prioritaires ;

❏ assurer le financement pérenne des infrastructures.

Notre Fédération Régionale procède à des opérations de communication auprès des décideurs et acteurs de l’Ile-de-France.

Elles concernent :

❏ le suivi du Contrat de Plan Etat-Région 2000-2006 pour les projets routiers qui devaient s’achever fin 2008 et le Contrat de Projets 2007-2013 pour les opérations de Transports en Commun ;

❏ la participation à une étude sur la mobilité des biens et des personnes en Ile-de-France, dont les principales recommandations ont été présentées lors d’une manifestation de l’ATR à Paris le 15 avril 2008 ;

❏ une proposition sur les Infrastructures Franciliennes prioritaires et leurs financements commentée lors d’un atelier au Salon de la Nouvelle Ville au Parc Floral de Vincennes le 3 juin 2008 et ce en prévision du CIADT Ile-de-France qui devrait se tenir en fin d’année 2008.

Elles complètent les actions déjà engagées lors :

❏ de l’Enquête Publique concernant le SDRIF qui a eu lieu du 15 octobre au 8 décembre 2007 ;

❏ des Débats Publics engagés pour l’A 104, l’A 12 et l’A 16 entre autres ;

❏ de la Réunion Régionale du Grenelle de l’Environnement du 17 octobre 2007 à Drancy.

Pour nos Entreprises Franciliennes, le soutien de l’activité à partir de 2009 passe donc :

❏ par un respect des délais de réalisation des opérations de Transports en Commun prévues au Contrat de Projets 2007-2013 ;❏ par un financement assuré des opérations de requalification des quartiers prévues au Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) ;

Phot

o : C

ERC

-IDF

- A 1

04 -

mai

200

8

Page 15: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

1� 1�Cahier de la Cellule économique n°76

Travaux Publics

❏ par une programmation rapide des Plans de Modernisation des Itinéraires (PDMI) ;❏ par un suivi des engagements pris lors du Grenelle de l’Environnement pour les Infrastructures au niveau notamment de la sécurité, des protections phoniques et du service à l’usager.

Nos Entreprises qui sont toutes engagées dans des actions d’innovation sur les produits, procédés ou techniques, souhaitent pouvoir proposer largement des solutions variantes aux appels d’offres.

Elles sont, pour l’instant, réservées sur une forfaitisation des Marchés mais restent à l’écoute de propositions sur la conception-réalisation ou les Partenariats Public-Privé.

Nos Entreprises souhaitent être force de propositions pour le Développement Durable tant sur le plan technique (démarche HQE), le plan économique (étude de développement des Ecoquartiers) et le Plan Social (emploi et insertion).

Sur ce dernier point, et malgré le fléchissement d’activité, notre Fédération rappelle ses besoins en recrutement estimés à 10 000 personnes sur les cinq ans à venir.

Nos Entreprises sont très actives en matière de formation et de transmission du savoir-faire via le Tutorat notamment.

Selon notre dernière enquête d’activité, à ce jour 90 % de nos Entreprises sont engagées dans des actions de formation continue, 40 % ont recours à des contrats de professionnalisation et 36 % procèdent à des opérations d’insertion ; sur ce dernier point, il faut noter un manque de candidats à recruter malgré les efforts entrepris par les Services Locaux de l’Emploi.

En conclusion, nous comptons sur un développement ambitieux et harmonieux de l’Ile-de-France et nous souhaitons pouvoir participer à son élaboration et à sa réalisation tout en assurant les différents décideurs ou acteurs de notre totale collaboration, en matière de technicité et d’emploi.

Engagements Engagements Opérations en cours Etat Région Total (2007-08) en 2007 en 2007 (millions €) (millions €) (millions €)

Modernisations RER 18 758 13 720 32 478 TCSP Pompadour 24 096 21 013 45 109 Tramway T2 25 432 53 775 79 207 Tramway St-Denis/Garges/Sarc. 8 000 73 298 81 298 Tramway T1, St-Denis/Asnières 9 000 24 100 33 100

Tramway St-denis-Epinay - 27 600 27 600 Tangentielle Nord 17 938 10 000 27 938 Eole Evangile 410 - 410 Pôle Pompadour 256 500 756 Métro L4 1 200 53 755 54 955

Métro L12 660 36 000 36 660 Ligne13 Achèvement du prolongement 196 600 796

T4 Clichy-Montfermeil (études) 190 - 190 Aug. Capacités gare de Lyon - 1 000 1 000 RER Eole à l’ouest 1 075 - 1 075 Ligne Paris-Mantes-Normandie (études) 700 - 700 Ligne Creil-Roissy (études) 675 - 675

Réactivation L.Montereau/Flam. 425 125 550 Plateformes portuaires - 8 074 8 074 Seine Aval - 460 460 Seine Amont - 5 380 5 380 Oise - 1 460 1 460

La mise en œuvre du contrat de projet Etat-Région en 2007, concernant les transports

en commun (RER-RATP- Réseau Ferré) et le Fret (Fluvial et Ferré)

2007 correspond à la première année d’engagement du CPER 2007-2013.Pour les projets relatifs à l’accessibilité de la région Ile-de-France ("Grand Projet 5") 2,937 milliards d’euros dont 874 millions "Etat" étaient inscrits en décembre 2006.En 2007, sur ces montants, l’Etat a engagé 109 millions soit 12,5 % et la Région 332 millions, soit 16,1 %. Le tableau ci-dessous n’indique que les exécutions relatives aux engagements, les mandatements n’ayant pas encore fait l’objet de reports au 31/12/2007. Il convient de préciser que bon nombre de chantiers ont été cependant bien engagé depuis 2007 :

Pho

to :

CE

RC

-ID

F -

Tra

ns V

al d

e M

arne

- C

hois

y-le

-Roi

- m

ai 2

008

Pho

to :

CE

RC

-ID

F -

AF

OR

- M

ontr

euil

- m

ai 2

008

Page 16: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°761� 1�

SNAL : Ile-de-France - Picardie - Champagne-Ardenne

Une enquête réalisé par Le Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs et la Société Adéquation a permis de mettre en avant plusieurs caractéristiques du marché de la maison individuelle en Ile-de-France. Sont présentés dans cette synthèse, certains éléments de cette enquête.

Le premier constat montre, qu’il y a moins de maisons mises en chantier en secteurs organisés, ZAC ou Lotissement, en Ile-de-France (15,7 % en individuel pur, dont 20,8 % en lots aménagés) que sur le reste du territoire (45,2 % en individuel pur, dont 33,3 % en lots aménagés).

En ce qui concerne l’avenir, le SDRIF reste un projet ambitieux. Cette priorité affichée de construire durablement 60 000 logements pas an, soit 1,6 fois plus qu’en 2007 sera difficile à tenir dans un contexte durable de foncier et de prix élevés en Ile-de-France.

Pour progresser de 40 000 à 53 000 log/an entre 2008 et 2012, il faudra déconcentrer la production vers la Moyenne et la Grande Couronne (en se centrant autour des pôles de centralités secondaires, avec un marché majoritairement positionné en logements abordables).

La croissance des mises en chantier de logements doit être ciblée et encadrée pour atteindre ses objectifs en quantité et en nature. Notamment pallier à l’insuffisance

en logement social (8 200 au lieu de 14 800 attendus) et proposer des prix abordables : moins de 2 600 euros/m² (5 200 au lieu de 11 000).

En ce qui concerne l’offre foncière, les terrains produits en Ile-de-France par les aménageurs privés sont globalement adaptés à la demande en termes de surface. Il existe cependant un déficit d’offre pour les parcelles de moins de 600 m² puisqu’elles ne représentent que 28 % du global. Les micro-lots de moins de 400 m² sont une offre rare (5,4 %) bien qu’ils soient adaptés à l’urbanisation dense des couronnes urbaines et des centres bourgs.

Année 2006 Ventes Stock disponible

Inférieur à 400 m² 3,7 % 5,4 % 401 à 600 m² 24,3 % 21,6 % 601 à 800 m² 34,9 % 41,6 % 801 à 1 000 m² 22,3 % 19,2 % 1 001 à 1 200 m² 7,9 % 7,5 % 1 201 à 1 500 m² 3,5 % 2,7 % Supérieur à 1 501 m² 3,5 % 2,0 %

Syndicat National des Professionnels de l’Aménagement et du Lotissement Ile-de-France - Picardie - Champagne-Ardenne

Intensités urbaines

Page 17: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

1� 1�Cahier de la Cellule économique n°76

SNAL : Ile-de-France - Picardie - Champagne-Ardenne

Sur un échantillon de 51 opérations mixtes réalisées par des adhérents du SNAL, en ZAC ou lotissements avec à la fois des lots à bâtir pour la maison individuelle et des droits à construire, en promotion immobilière ou en locatif social, on dénombrait plus de 56 % de logements autorisés en secteur groupé dont 43 % en promotion immobilière et 13 % en locatif social. La diversité des formes d’habitat développées dans ces opérations (lots pour de l’individuel pur, l’individuel groupé, de l’intermédiaire urbain, du collectif) aboutit à une densité moyenne relativement importante de 23,5 logements à l’hectare.

En Ile-de-France, 11 774 ha de foncier ont été libérés entre 2000 et 2006 pour des opérations de logements. Mais la production de foncier destiné au logement n’a représenté que 16 % du foncier libéré dont 26 % dans le cadre d’une ZAC ou d’un lotissement.

Il faut noter que les zones mixtes aménagées par les aménageurs privés comptent plus de 56 % de logements autorisés en secteur groupé (libre + social).

Cette étude prouve que l’étalement urbain résulte principalement de la prolifération de maisons individuelles en diffus en Ile-de-France. Il n’est pas le fait des opérations d’aménagement et il convient de ne pas amalgamer sous l’appellation lotissement la maison individuelle en général et les opérations réalisées par les aménageurs (lotissement et ZAC). Si l’on veut contenir l’étalement urbain en Ile-de-France, il faut favoriser les opérations organisées d’aménagement, ce qui implique de relancer la mise à disposition de foncier par une politique volontariste des collectivités locales. Les travaux actuels du Grenelle de l’Environnement montrent que la réalisation de ces objectifs passe par une révision du mode de programmation urbaine et du niveau de gouvernance en matière d’urbanisme et de politique du logement. Ces réformes sont urgentes car on constate d’ores et déjà une amorce de baisse en 2008 de la production de logements dans les opérations d’aménagement qui devrait se confirmer en 2009 si aucune mesure n’est prise rapidement, notamment dans le projet du SDRIF

Foncier consommé en hectare par type de logement en Ile-de-France

Contact : [email protected] Site internet : www.snal.fr

Page 18: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°761� 1�

Objet de la réunion

Des difficultés ont été rencontrées sur la plupart des appels d’offres de travaux qui ont été lancés ces derniers mois sur le Projet de Rénovation Urbaine de Clichy-Montfermeil, et qui se caractérisent par une double difficulté de prix et un faible nombre de réponses.Suite à des différents contacts entre la Cellule économique régionale et la direction de projet de Clichy-Montfermeil, il a été décidé d'une collaboration pour procéder à une évaluation des incidences de la conjoncture sur les appels d’offres, et discuter des solutions avec les maîtres d’ouvrage et entreprises pour les chantiers à venir.

Le rôle de la cellule économique

Dans le cadre de la Charte des CERC signée le 14/01/2005 et de ses objectifs, les Cellules Economiques Régionales de la Construction s’organisent en réseau afin d’assurer :● la comparaison des analyses et des travaux entre les régions et entre le niveau national et régional ;● les échanges d’expérience ;● la mise en commun de méthodologies ;● la mutualisation des moyens. Les partenaires du réseau des CERC sont : - Ministère de l’Equipement ;- Fédération Française du Bâtiment ;- Fédération Nationale des Travaux publics ;- Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Constructions ;- Les collectivités locales et la Région Ile-de-France.

La faiblesse du nombre de réponses aux appels d’offres (distribution en séance des tableaux récapitulatifs ci-joints)

Une moyenne de 2 réponses par appel d’offres a été recensée (sur les 36 appels d’offres examinés).

Ce faible taux de réponse se justifie par :

❏ une pénurie de main-d’œuvre dans le domaine du bâtiment ;❏ un taux horaire élevé (conséquence directe de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur) ;❏ des entreprises dont les carnets de commande sont complets ;❏ des estimations de coûts non mises à jour ;❏ un site difficile, caractérisé par un nombre significatif d’actes d’incivilités (vols de matériaux, insécurité sur les chantiers…) et peu accessible (mal desservi par les transports en commun).

L’augmentation des prix

Sur 36 appels d’offres :

❏ 32 marchés conclus (dont 8 après négociations) ;❏ 3 marchés infructueux ;❏ 1’appel d’offres classé sans suite.

Des dépassements de plus de 20 % sont observés pour certaines offres.

D’une manière générale, l’augmentation des prix de réponses aux appels d’offres est liée :

❏ d’une part à l’augmentation des coûts des matériaux (inflation économique générale) ;❏ d’autre part à l’augmentation des taux horaires et à la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine du bâtiment.

Les entreprises facturent également le fait que l’insécurité du site puisqu’ils intègrent notamment les frais supplémentaires de sécurisation de chantier.

Les facteurs d’attractivité d’une opération pour une entreprise Quels sont les principaux facteurs d’attractivité pour une entreprise ?

Les principaux facteurs d’attractivité sont :

❏ "L’accueil" du chantier (installation de chantier, sécurité, capacité à coordonner…) ;

Echanges avec la Cellule Economique sur les difficultés d’appels d’offres

travaux sur le PRU Clichy-Montfermeil

Compte rendu de la réunion du 4 avril 2008

PRU Clichy-Montfermeil

Page 19: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

1� 1�Cahier de la Cellule économique n°76

❏ la flexibilité des délais de réponses fixés par le maitre d’ouvrage ; ❏ la complexité du projet architectural.

Entreprises générales ou allotissements ?

Parmi les appels d’offres lancés en allotissement, aucune infructuosité n’a été recensée - serait-il envisageable de lancer davantage d’appels d’offres sous cette forme ?

L’allotissement semble plus "risqué" pour les maîtres d’ouvrage pour deux raisons :

1 - un chantier mené via un marché alloti ne fonctionne bien que s’il y a un conducteur d’opérations compétent et "solide" qui pilote l’opération ; 2 - les projets de rénovation urbaine sont des projets contraints dans le temps puisque essentiellement basés sur l’obtention de subventions publiques. Les échéances auxquelles les maîtres d’ouvrage doivent s’astreindre pour obtenir les financements restreignent la mise en œuvre des opérations dans le temps. De part ses modalités de mise en œuvre, un marché passé en allotissement est plus long qu’un marché passé en entreprise générale et constitue en ce sens un risque potentiel pour le maître d’ouvrage qui allonge ses plannings d’opérations. De plus certains maîtres d’ouvrage n’ont pas les compétences en interne pour superviser la coordination et travailler en corps d’état séparé. Enfin il existe un risque à bloquer un appel d’offre du fait de l’existence de certains lots "délaissés" qui ne recevront aucune offre.

Majors du BTP et PME

Sur les 56 réponses recensées, environ 60 % sont des réponses de filiales de majors du BTP. Pourquoi les PME répondent-elles moins ?

Les PME répondent moins aux appels d’offres lancées sur le site PRU Clichy-Montfermeil car :

❏ les délais de chantier imposés par les maîtres d’ouvrage sont trop courts ;

❏ les délais de réponse sont souvent très courts et contrairement aux très grosses structures, les PME n’ont pas la possibilité d’anticiper en production (même s’il y a anticipation dans la stratégie d’entreprise). La présence des PME sur le site est toutefois non négligeable puisqu’elles travaillent en sous-traitance avec les majors du BTP, ce qu’une partie d’entre elles préfère pour instaurer une relation de confiance.

Autres remarques

● Proposition de mettre en place un contrat cadre : le regroupement d’opérations pour un même site et un même appel d’offres demande un temps de négociation plus long mais peut optimiser le coût par une mutualisation des tâches, toutefois il semble que cette solution ne soit pas toujours avantageuse compte tenu de l’effort supplémentaire pour le maître d’ouvrage - à étudier de manière plus approfondie ?

● Proposition de constituer un répertoire des PME travaillant ou ayant travaillé sur le PRU : l’élaboration de cette base de données permettrait une meilleure diffusion de l’information sur les appels d’offres par les maîtres d’ouvrage sur les maîtres d’œuvre - à étudier de manière plus approfondie ?

Evolution et tendance globale

Les carnets de commande commencent à se raccourcir et le problème de récession économique place les entreprises BTP dans des situations moins confortables qu’elles ne le sont actuellement. C’est un contexte plutôt favorable pour les maîtres d’ouvrage du secteur du logement social : l’attractivité des projets ANRU est susceptible d’évoluer positivement puisque les autres secteurs (immobilier d’entreprises et logements libres) ont une activité en baisse.

Pistes d’évolution

❏ procéder à un regroupement des opérations ?

❏ lister les PME/Création d’un répertoire de PME ?

❏ faire un lot global pour sécurité et gardiennage ?

❏ améliorer de l’accueil des entreprises ?

❏ améliorer la lisibilité du projet ?

❏ améliorer la "définition" des projets architecturaux ?

Source : Direction du PRU Clichy-Montfermeil

PRU Clichy-Montfermeil

Page 20: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°7620 21

PRU Clichy-Montfermeil

SUIVI DES APPELS D’OFFRES SUR LE SITE PRU CLICHY MONTFERMEIL BILAN AU 31/03/08

Répartition par type de marché

❏ Les deux marchés à bons de commande (pour espaces publics) sont des marchés négociés ;

❏ Les marchés passés en allotissement ont tous été fructueux ;

❏ Sur les 25 marchés passés en entreprise générale/ entreprise TP/ entreprise démolition, 4 sont infructueux et 8 ont été conclus après négociations.

Liste des entreprises qui ont répondu : (voir graphique ci-contre)

L’objet de cette note est de synthétiser les informations figurant dans le tableau de suivi des appels d’offres sur le PRU Clichy-Montfermeil ci-joint.

● évaluation faite sur une période de 27 mois du 1er janvier 2005 au 31 mars 2008 sur les opérations physiques (travaux) du secteur du PRU Clichy-Montfermeil

● informations transmises par les maîtres d’ouvrage

Nombre Avec de marchés Conclus négociations Infructueux Qualité de l'appel d'offre Espaces publics 4 4 2 0 préoccupant Démolitions 6 6 0 0 sans problème Constructions logements sociaux 9 8 4 1 critique Réhabilitation 2 2 0 0 sans problème Résidentialisation 4 3 3 3 critique Réha/résid/démolition 1 1 1 0 préoccupant Travaux d'équipements 7 7 0 0 sans problème Spécifiques-curage et autonomisation d'un IGH 1 2 0 0 sans problème 34 33 10 4

Bilan Global

Sur 36 appels d’offres (uniquement travaux) :

❏ 32 marchés conclus (dont 8 après négociations) ;❏ 3 marchés infructueux ;❏ 1 appel d’offres classé sans suite.

Dans les 3 cas de marchés infructueux, l’appel d’offres a été relancé : les marchés ont été conclus après négociations.

Répartition par nature d’opération

Page 21: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

20 21Cahier de la Cellule économique n°76

Point sur les Etats Généraux du Logement en Ile-de-France

❏ proposition par le Préfet de Région dans le cadre du rapport annuel au Comité régional de l’habitat d’objectifs territorialisés sur trois ans sur le logement mais aussi sur l’hébergement.

● Renforcer la portée des programmes locaux de l’habitat

❏ étendre la couverture des PLH aux les territoires sans intercommunalité en zone centrale(> 15 ou 20 000 habitants) ;❏ renforcer le contenu du PLH avec la déclinaison des objectifs par commune et la réalisation d’un véritable volet foncier ;❏ mettre en place des sanctions financières en cas de non respect des obligations (non approbation du PLH et non respect des objectifs de production de logement) ;❏ renforcer les liens entre PLH et Plans Locaux d’Urbanisme (réduire le délai de mise en conformité du PLU à 18 mois, droit de regard de l’EPCI sur les PLU, renforcement du rôle de l’intercommunalité).

● Développer les conventions d’équilibre habitat/activités

❏ privilégier la logique de contrat, si possible à l’échelle intercommunale autour de deux pistes de travail ; ❏ mieux articuler la politique de l’agrément avec la politique du logement ;❏ rendre obligatoires les conventions intercommunales pour les EPCI ayant les compétences nécessaires en matière d’aménagement et de logement.

● Mettre en cohérence les financements

❏ adapter les zonages aux caractéristiques des territoires ;❏ définir un socle commun de conditions minimales d’éligibilité des dossiers aux subventions des différents financeurs.

Point sur les états généraux du logement en Ile-de-France

Synthèse présentée par Jean-Yves Boisseleau,Chef du Groupe études et stratégie du logement à la division de l'Habitat

Direction Régionale de l'Equipement Ile-de-France - juin 2008

A la demande de Madame Boutin, Ministre du logement et de la ville, dans le cadre du "chantier national du logement", une réflexion spécifique a été engagée en 2007-08 en Ile-de-France, afin d’identifier les leviers permettant de relancer la construction de logements, aujourd’hui très insuffisante.Les objectifs des Etats Généraux du Logement en Ile-de-France étaient de présenter un ensemble de propositions ambitieuses et innovantes fin mars 2008, pour relancer la construction de logements à moyen et long terme.Ces propositions devaient être opérationnelles et concerner l’ensemble du processus de la production de logements, de la planification à la finalisation des constructions, du droit des sols à l’attribution des logements.

Les groupes de travail sont partis des questions suivantes :¿ Comment impulser de nouvelles dynamiques territoriales en Ile-de-France ?

¿ Comment produire davantage de foncier aménageable et mieux articuler urbanisme et logement ?

¿ Comment prendre en compte les spécificités du marché du logement francilien ?

¿ Comment assurer un accès continu au logement ? ou les enjeux sociaux de la crise.

Le 13 mai 2008, ce fut le rendu des conclusions de chaque groupe et la publication du rapport de synthèse dont les points essentiels sont présentés ci-après selon les thématiques traitées par les quatre groupes de travail.

Groupe 1 : le logement est l'affaire de tous

● Territorialiser les objectifs relatifs au logement

❏ partage des objectifs de production de logements entre l’Etat, la Région et les Départements ;

Page 22: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

Cahier de la Cellule économique n°7622 2�

Point sur les états généraux du logement en ile-de-France

❏ prioriser la construction neuve dans la production de logement locatif social ;

❏ développer une accession sociale encadrée par des règles du jeu claires avec la création d’un dispositif adapté aux fortes spécificités de l’Ile-de-France ;

❏ mieux encadrer les dispositifs existants : prêt à taux zéro dans l’ancien et extension de 500 m des zone urbaines sensibles.

● Encourager la mobilité

❏ dans le parc social, enrayer le développement de la sous-occupation par des incitations à la mobilité avec un dispositif d’accompagnement personnalisé ;

❏ utiliser le surloyer comme levier de la mobilité par un montant plus dissuasif et un plein effet dès le premier euro de dépassement des plafonds ;

❏ pour les propriétaires occupants en contrainte de mobilité familiale ou professionnelle, mettre en place des mesures réduisant la charge des droits de mutation ou des produits de location (neutralité fiscale de la double résidence).

Groupe 4 : le logement est un droit pour tous

● Améliorer la connaissance de la demande et des besoins

❏ quantifier et qualifier les besoins des ménages, y compris salariés, en difficulté de logement.

● Améliorer l’accès à une offre accessible financièrement pour les plus défavorisés

❏ contractualiser avec l’ensemble des réservataires (Etat, communes, 1%) pour renforcer les priorités liées aux sorties d’hébergement ;

❏ mieux sécuriser des familles pour l’entrée et la stabilité dans un logement (meilleure solvabilisation des ménages et accompagnement social financé spécifiquement)

● Améliorer les formules d’hébergement et de logement transitoire

❏ développer et adapter les produits d’hébergement à prix accessible (résidences sociales à vocation familiale, jeunes travailleurs, RHVS) et permettre la location en meublé aux organismes de logement social et aux SEM ;❏ améliorer les modalités de contrôle et de gestion de l’hébergement en hôtel

● Lutter contre la résurgence de formes d’habitat inacceptables

❏ mettre en œuvre des produits innovants et adaptés mais transitoires en réponse aux situations hors norme ;❏ renforcer les capacités à conduire les procédures existantes et offrir aux collectivités une ingénierie spécifique pour lutter contre les poches d’habitat indigne.

Groupe 2 : le logement n'est pas un produit hors sol

● Dynamiser l’action foncière

❏ s’appuyer sur les EPF pour développer, pour une part à leur risque propre, une politique d’anticipation sur le moyen et long terme, de façon complémentaire et articulée avec les maires et les présidents d’EPCI, en s’appuyant sur la délimitation de nouvelles zones d’aménagement différées et la constitution de réserves foncières, par DUP si nécessaire ;

❏ clarifier et sécuriser les outils (droit de préemption urbain, généralisation du "compte à rebours" pour l’estimation des domaines lors des cessions des biens de l’Etat et de ses établissements publics...).

● Relancer l’urbanisme opérationnel

❏ faire de la pédagogie (guide national) auprès des collectivités sur les différents outils : ZAC, lotissement, permis valant division...

❏ renforcer en "amont" les capacités d’ingénierie tant en planification qu’en opérationnel à la disposition des collectivités ;

❏ en matière de financement, assouplir le fonctionnement des PAE et introduire un régime de participation défini par voie conventionnelle.

● Renforcer l’urbanisme réglementaire

❏ développer l’élaboration de SCOT ;

❏ exercer pleinement les responsabilités de l’Etat données par la loi notamment en matière de "porter à connaissance et de contrôle de légalité des SCOT" et PLU "malthusiens" ;

❏ faire preuve d’autorité à l’encontre des communes ne respectant pas les objectifs SRU.

● Encourager les maires bâtisseurs

❏ objectiver les surcoûts induits par la construction de logement au travers de l’examen de l’offre d’équipements pré-existante ;❏ s’assurer de la non dégradation des mécanismes de financement existants et de l’optimisation de l’utilisation des mécanismes actuels ;

❏ rechercher de nouvelles mesures incitatives sur la base de l’expérience des Contrats de développement de l’offre résidentielle ou de la modernisation du FSRIF.

Groupe 3 : le logement est un produit de marché

● Dynamiser la construction neuve

❏ développer le logement locatif social sur les différents types de produits en résidence, comme en logement familial et promouvoir la VEFA ;

Page 23: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

22 2�Cahier de la Cellule économique n°76

Point sur les états généraux du logement en ile-de-France

Evolution des pratiques

❏ la territorialisation des objectifs logements et le CRH ;

❏ pour favoriser les maires bâtisseurs ;

❏ développer la construction neuve dans le LLS ;

❏ les dispositifs d’accession sociale (aides, conditions d’attribution et les clauses anti-spéculatives) ;

❏ la gestion de l’hébergement hôtelier.

Des travaux à poursuivre sous diverses formes

● Etudes

❏ l’accession en PTZ ;

❏ les occupants du Prêt Locatif Social.

● Groupes de travail pour

❏ l’harmonisation des conditions minimales d’éligibilité des dossiers de subvention du logement locatif social (LLS) ;

❏ l’amélioration de l’appareil statistique sur le logement.

● Favoriser une gestion dynamique du parc

❏ développer des solutions intermédiaires pour les ménages ayant dépassé les plafonds de ressources.

● Créer les conditions d’une meilleure contribution du parc privé

❏ pour les copropriétés dégradées, rendre obligatoire les provisions pour grosses réparations et créer de dispositifs de refinancement pour les copropriétaires occupants défavorisés ;

❏ généraliser une formule d’intermédiation locative dans le cœur de l’agglomération.

Des mesures législatives et réglementaires

● Diverses propositions relatives aux questions abordées dans le cadre des états généraux du logement pourraient être dans la future loi de mobilisation pour le logement, par exemple :

❏ les Programmes Locaux de l’Habitat (obligation de réaliser un PLH pour certaines communes) ;

❏ l ’urbanisme opérat ionnel ( f inancement des équipements) ;

❏ l’urbanisme réglementaire (règles d’urbanisme particulières en périmètre d’OIN) ;

❏ l’accession à la propriété (pass-foncier collectif) ;

❏ la mobilité (sous-occupation HLM, plafonds de ressources.

Photo : CERC-IDF logements PLS et PLI - Plaine-Saint-Denis - mai 2008

Pour accéder à l’intégrale du rapport du 13 mai 08 :

www.idf.pref.gouv.fr/actu/communique/2008/restitution-etats-generaux-logement-idf.htmlwww.logement.gouv.fr/www.ile-de-france.equipement.gouv.fr

Page 24: ISSN 0765-4561 de lA cellule économique CERC IDF...l’Emploi et de la Formation du BTP en Ile-de-France Tableau de bord prospectif de ... AVRIL 2008 Les indicateurs Emploi - Formation

LE RéSEAU DES CERC Dans le cadre de la Charte des CERC signée le 14/01/2005 et de ses objectifs, les Cellules Economiques Régionales de la Construction s’organisent en réseau afin d’assurer :

® la comparaison des analyses et des travaux entre les régions et entre les niveaux national et régional,

® les échanges d’expérience,® la mise en commun de méthodologies,® la mutualisation des moyens,® le compagnonnage,® la valorisation des produits des CERC.