iso en 2009/2010 ?s3.e-monsite.com/2010/12/23/36698398d-zaro-goni-pdf.pdf · d’incidence global...

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La préparation de l’opéré La préparation de l’opéré

«« Hygiène et réalité du terrainHygiène et réalité du terrain ».».

Association des Correspondants d’Hygiène de la GuadeloupeAssociation des Correspondants d’Hygiène de la Guadeloupe99ee Journées de prévention des infections associées aux soinsJournées de prévention des infections associées aux soins

Le LamentinLe Lamentin9 9 –– 10 Décembre 201010 Décembre 2010

Daniel ZaroDaniel Zaro--Goni CCLIN SudGoni CCLIN Sud--Ouest BordeauxOuest Bordeaux

ISO en 2009/2010 ? ISO en 2009/2010 ?

TAUX D’ISO GLOBAL (Enquête Incidence ISO 2009, CCLIN Sud Ouest)Au cours de la période de surveillance 2009, 60 685 interventions chirurgicales. Le taux d’incidence global des infections du site opératoire est de 1,2 pour 100 patients opérés, tous types de chirurgie et d’interventions confondus (727/ 60 685).

(Enquête Prévalence des IN 2009, CCLIN Sud Ouest)

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Les recommandations SFHHLes recommandations SFHH

« GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX » Paris -CONFERENCE DE CONSENSUS

5 mars 2004Société Française d’Hygiène Hospitalière

Surveiller et prévenir les infections associées aux soins Septembre 2010

Société Française d’Hygiène Hospitalière

R91R91 Mettre en place une surveillance des ISO dans le Mettre en place une surveillance des ISO dans le cadre du tableau de bord des infections cadre du tableau de bord des infections nosocomiales et selon une des méthodologies nosocomiales et selon une des méthodologies préconisées sur le plan national.préconisées sur le plan national.�� surveillance ISO RAISINsurveillance ISO RAISIN�� surveillance CCLIN Sud Ouestsurveillance CCLIN Sud Ouest

R92R92 Signaler les ISO selon les critères définis dans le Signaler les ISO selon les critères définis dans le décret de juillet 2001 relatif au signalement des IN.décret de juillet 2001 relatif au signalement des IN.

��comprendre la survenue de l’ISO et agircomprendre la survenue de l’ISO et agir

Prévention des ISO :Prévention des ISO :Septembre 2010Septembre 2010

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R93R93 Exiger avant toute intervention chirurgicale une Exiger avant toute intervention chirurgicale une douche (ou une toilette) prédouche (ou une toilette) pré--opératoire, dont les opératoire, dont les modalités sont arrêtées par l'établissement en modalités sont arrêtées par l'établissement en accord avec les équipes chirurgicales et l'EOH.accord avec les équipes chirurgicales et l'EOH.

DOUCHE (cheveux compris)

� Il est fortement recommandé de pratiquer au moins une douche préopératoire avec une solution moussante antiseptique (A1)

� Il est recommandé d’enlever bijoux, alliances, piercings, vernis etc., avant toute intervention, quand ils présentent un risque pour l’intervention (B3)

TENUE DU PATIENT

� Il est recommandé que le patient soit revêtu d’une tenue en non-tissé ou micro-fibre (B3)

Hygiène et toilette pré-opératoires« GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX »

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Savon antiseptique ?Savon antiseptique ?

�� Cruse et Foord étude 69 000 patients : le risque d’ISO Cruse et Foord étude 69 000 patients : le risque d’ISO est plus faible si les patients ont eu une douche avant est plus faible si les patients ont eu une douche avant l’intervention avec un savon antiseptique à base de l’intervention avec un savon antiseptique à base de chlorhexidine que s’ils n’ont pas eu de douche ou une chlorhexidine que s’ils n’ont pas eu de douche ou une douche avec un savon simple.douche avec un savon simple.

�� Le groupe biblio SFHH : 2 résultats en faveur d’une Le groupe biblio SFHH : 2 résultats en faveur d’une douche préopératoire avec antiseptique, contre sept douche préopératoire avec antiseptique, contre sept (5 essais randomisés), qui ne permettent pas de (5 essais randomisés), qui ne permettent pas de mettre en évidence de différence. mettre en évidence de différence.

DOUCHE (cheveux compris)

� Il est fortement recommandé de pratiquer au moins une douche préopératoire avec une solution moussante antiseptique (A1)

� Il est recommandé d’enlever bijoux, alliances, piercings, vernis etc., avant toute intervention, quand ils présentent un risque pour l’intervention (B3)

TENUE DU PATIENT

� Il est recommandé que le patient soit revêtu d’une tenue en non-tissé ou micro-fibre (B3)

Hygiène et toilette pré-opératoires« GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX »

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Hygiène et toilette pré-opératoires

HYGIENE BUCCODENTAIRE

� Brossage des dents nécessaire pour tout opéré et entre dans le cadre de l’hygiène de base (B3)

� En chirurgie cardiaque, il est recommandé de pratiquer des bains de bouche antiseptiques en pré et post-opératoire (B1)

� En chirurgie bucco-dentaire, il est fortement recommandé de pratiquer des bains de bouche antiseptiques en pré et post-opératoire (A1)

« GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX »

La pratique d’une douche seule 97% tombe à 75 % cheveux compris. Elle est la moins souvent retrouvée en radiologie interventionnelle (48,3%) et en

obstétrique (54,5 %).

Décembre 2008

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R94R94 Pour la préparation cutanée de l'opéré, si une Pour la préparation cutanée de l'opéré, si une dépilation s'avère nécessaire, la réaliser de dépilation s'avère nécessaire, la réaliser de préférence avec une tondeuse; sauf contrepréférence avec une tondeuse; sauf contre--indication, l'antisepsie est réalisée avec un indication, l'antisepsie est réalisée avec un antiseptique en solution alcoolique; l'étendue de antiseptique en solution alcoolique; l'étendue de la désinfection et du drapage du champ la désinfection et du drapage du champ opératoire dépasse largement la zone d'incision.opératoire dépasse largement la zone d'incision.


Traitement des pilosités

Le constat:

� L’absence de dépilation de la zone opératoire, comparée à la dépilation quelle que soit la méthode, s’accompagne des taux d’ISO les plus faibles.

� Pour la tonte et la dépilation chimique : pas de résultats en faveur de l’une ou l’autre de ces deux techniques


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� Privilégier la NONNON dépilation à condition de ne pas nuire aux impératifs per et post-opératoires (B1)

� Si les conditions locales justifient la dépilation, privilégier la tonte ou la dépilation chimique (B1)

� Il est fortement recommandé de ne pas faire de rasage mécanique la veille de l’intervention (E1)(travaux de Cruse et Foord le risque majeur si dépilation travaux de Cruse et Foord le risque majeur si dépilation du site opératoire avec un rasoir)du site opératoire avec un rasoir)

Traitement des pilosités« GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX »

Audit POP

1. On constate que l’absence de dépilationest la règle en secteur ambulatoire, où moins d’un patient sur deux est dépilé, contre plus de 3 patients sur 4 en hospitalisation Classique.

2. Globalement, pour les 25 044 patients ayant eu une dépilation (et pour lesquels le procédé était renseigné), la technique utilisée était conforme dans 88,1 %des cas, soit 22 062 patients.

Décembre 200841 188 patients

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La désinfection cutanée du site opératoire

� Il est fortement recommandé de pratiquer une détersion à l’aide d’une solution moussante antiseptique, suivie d’une désinfection large du site opératoire (A1)� Détersion avec scrub

� Rinçage eau stérile

� Séchage compresses stériles

� Désinfection

� Il est recommandé de privilégier un antiseptique alcoolique (B3)


Conformité de la recommandation concernant la pratique d’une détersion suivie d’une désinfection

� lors de l’audit, ont été considérées comme conformes à la recommandation relative à la détersion et à la désinfection du site opératoire, les observations avec :� la réalisation d’une détersion, où toutes les préconisations de

cette étape étaient respectées, (c’est-à-dire où la détersion était faite au bloc opératoire, avec une solution moussante antiseptique, suivie d’un rinçage stérile, puis d’un séchage stérile), avec ensuite une application d’antiseptique.

� Cette recommandation concernant la détersion, suivie d’une désinfection du site opératoire, est conforme dans son intégralité pour 25 529 patients, soit un taux de 62,0 % [61,5 – 62,5].


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� Conformité de la « pratique d’une détersion à l’aide d’une solution moussante antiseptique suivie d’une désinfection large du site opératoire (A1) », selon le mode d’hospitalisation et la discipline


En pratique, la préparation pré-opératoire

� Effectuer la toilette pré-opératoire préalable à l’intervention dans le service d’hospitalisation ou à domicile sur prescription médicale dans le cadre de la chirurgie ambulatoire (B3)

� Effectuer la phase de détersion, qui se situe après le traitement des pilosités, immédiatement avant la désinfection; elle doit être suivie d’un rinçage abondant à l’eau stérile et d’un essuyage (B3)


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� Douche ou toilette ( la veille)

� Dépilation Si Besoin (veille ou jour intervention)

� Douche ou toilette (jour intervention)

� Détersion� en service Rinçage sas de

préparation � Séchage bloc

� Antisepsie champ opératoire� en bloc 1ère application

2ème applications successives

incision chirurgicale

Chronologie de la préparation Chronologie de la préparation cutanée de l’opérécutanée de l’opéré


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R95R95 Faire bénéficier le malade d'une Faire bénéficier le malade d'une antibioprophylaxie, chaque fois que celleantibioprophylaxie, chaque fois que celle--ci ci s'avère indiquée en respectant les modalités s'avère indiquée en respectant les modalités recommandées d'administration des recommandées d'administration des antibiotiques (produit, dose, moment de antibiotiques (produit, dose, moment de l'administration, réinjection éventuelle, durée).l'administration, réinjection éventuelle, durée).


Antibioprophylaxie en chirurgie et médecine interventionnelle.(Patients adultes)Actualisation 2010

R96R96 Respecter les modalités de désinfection Respecter les modalités de désinfection chirurgicale des mains avec un produit hydrochirurgicale des mains avec un produit hydro--alcoolique, précédée d'un lavage des mains si alcoolique, précédée d'un lavage des mains si cellescelles--ci sont visiblement souillées.ci sont visiblement souillées.

R97R97 Respecter le port d'une tenue spécifique Respecter le port d'une tenue spécifique adaptée aux actes chirurgicaux, le adaptée aux actes chirurgicaux, le comportement sécuritaire (dont la mise en comportement sécuritaire (dont la mise en œuvre de la œuvre de la checkcheck--list « list « Sécurité du patient au Sécurité du patient au bloc opératoire ») et la discipline au bloc bloc opératoire ») et la discipline au bloc opératoire.opératoire.


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R98R98 Assurer un traitement adapté de l'air au bloc Assurer un traitement adapté de l'air au bloc opératoire, comprenant une filtration, une opératoire, comprenant une filtration, une surpression, un taux de renouvellement et une surpression, un taux de renouvellement et une maîtrise des flux adaptés à la chirurgie réalisée.maîtrise des flux adaptés à la chirurgie réalisée.


Conclusion Conclusion 3 orientations pour poursuivre l’amélioration 3 orientations pour poursuivre l’amélioration

des pratiques :des pratiques :

• Les recommandations existantes doivent être rappelées,

• la dépilation qui doit être évitée chaque fois que cela est possible, et lorsqu’elle est nécessaire, opter pour des méthodes qui préservent l’état cutané ;

• les étapes à respecter pour la désinfection du site opératoire, en particulier la détersion et l’attente du séchage de l’antiseptique ;

• la réglementation à appliquer en veillant à l’information du patient et au respect de la traçabilité des soins.

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2. Certaines recommandations doivent être adaptéesou faire l’objet d’études et de recommandations complémentaires pour les contextes particuliers et les spécialités chirurgicales, telles que :

• la douche cheveux compris recommandée dans toutes les spécialités ;

• l’utilisation possible de savons plutôt que l’utilisation systématique d’une solution moussante antiseptique pour la douche préopératoire ;

• la place de la détersion et le choix de l’antiseptique dans certaines spécialités comme l’ophtalmologie.

Conclusion : Conclusion : 3 orientations pour poursuivre l’amélioration 3 orientations pour poursuivre l’amélioration


3. Les problématiques d’organisation doivent être analysées, en particulier :

• la prise en charge de l’opéré en chirurgie ambulatoire et lors d’interventions non programmées ;

• la mise en œuvre des bonnes pratiques de désinfection du site opératoire dont notamment les étapes de détersion et l’attente du séchage complet ;

• la mise en œuvre de la traçabilité des soins pour toutes les spécialités ;

• les modalités de l’information au patient.

Conclusion : Conclusion : 3 orientations pour poursuivre l’amélioration 3 orientations pour poursuivre l’amélioration


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7 années de surveillance7 années de surveillanceCCLIN NordCCLIN Nord

Sur la cohorte de 79 services ayant participé de 2004 à 2010, l’incidence brute des ISO est passée de 1,63% à 0 ,92%, soit une diminution significative de 44%. Pour les

interventions NNIS-0, l’incidence des ISO est passée de 1,13% à 0,45%,soit une diminution significative de 60%.

iso en 2009/2010 ?s3.e-monsite.com/2010/12/23/36698398d-zaro-goni-pdf.pdf · d’incidence global...

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