i l'abonné lan i dirangemea...

4
Soixante-douzième année 32 €INQ centimes le Numéro Samedi 8 Février t;jl3 AI ( KNEMEINT Vi. an 18 fr Six-moix 9 fr Trois mois.. 4.50 Annoncfes, la iijiur .i.»^.,. Réclames, ,c. ,т-.. O.ot faits divers. ..... ox., 0.7 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avi& Divers PARAISSANT TOUS LES J'^URS, LE DIMANCHE EXCEPTt 'tfloenementeitrenouTeie d'otflee 11,1ГК111И0(Ш,1в»1*"п*«пв lont pt( MBiii.—Li quittaiee eit prSseatâe i l'abonné lani dirangemeat priai. Lci abo&nemsnut et ies inserttoni dolyest itrt payéi d'iTance. La " T>éfense laïque " I , Paris. — I^a ganchn radicale s'est réunie mercredi pour s'occuper despro- jels de « défense laïque », dont le F.'. Dessoye lui a vanté l intérêt. | M. Abel Ferry a annoncé qu'il sou; tiendrait devant la Chambre un amen- dement tendant à frapper de peines spéciales les personnes convaincues d'avoir obligé les parents cà placer leurs cnlants dans une école privée. ( M. Gioux a réclamé ensuite la vive sollicitude du groupe pour la proposi-' tion Brard, qui, dans les communes de moins de 3.000 habitants, où les éta-, blissements primaires publics sont suf- fisants, interdit d'ouvrir de nouveaux établissements privés sans autorisa- tion du ministre. M. Gioux a prétendu que la proposi- tion Brard méritait, dans l'intérêt de la pacification du pays et sans sortir du domaine de la liberté équitable ot sii- rieusement contrôlée, toute l'altenlioa du parti républicain en face des orga- nisations de combat du parti clérical qui pénètrent jusque dans les plus pe- tits ïameaux ». > Le Patriotisiîje au Lycée ^ De M. Trécœur, dans VEclair : ^ « Il y a des choses peu accessibles à l'esprit des simples mortels. En voici deux qui, d'ailleurs, n'en font qu'une. | » A Paris, des potaches de Chaptal distribuent aux abords du collège une feuille antimilitariste.Leurs camarades trouvent cela agaçant et les houspillent un peu. Le conseil de discipline du col-' lège blâme également, et en termes ^ identiques, les éléves internationalistes' et les élèves patriotes. Est-ce juste ? » Au lycée de Nantes, des élèves de la classe dephilsophie rédigeiit et édl-j tent un petit journal libertaire. Leurs condisciples du cours de Saint-Cyr, noblesse oblige, — protestent avec vé- hémence ét lacèrent la feuillé anarchis- te. Et ce sont eux qui sont punis les premiers, sinon les seuls punis ! Est-ce juste ? « Dans les deux cas, à Paris comme ù Nantes, ce sont, veuillez le remar-j quer, les antimilitaristes qui ont com. mencé, qui ont été la causé initiale du' désordre. Et cependant, ils sont ni plus ni moins réprimandés, plutôt moins, que leurs adversaires... • » Je dis que cette apparente justice distributive est une parfaite injustice. Le provocateur encourt plus de respon sabilité que le simple protestataire. » Et puis quel est le maître impartial ou le père de famille français qui pour- rait admettre que l'on affectât, dans Jes établissements universitaires, de' irai ter avec la même sérénité, l'anar- xhio antimilitariste et le patriotisme? » L'injustice que nous signalons se rfiomplique donc de quelque chose de' .choquant et de pénible. | 1 (» .Aimer son pays et proclamer cet amour en face de petits anarchistes, ce| n'est pas faire acte « politique ». C'est' simplement manifester le sentiment le' plus naturel, le plus louable, et c'est obéir à un devoir élémentaire ». 1 , Le " Sans-Patrie " évolue i k . Gustave Hervé continue son exa-' j men de conscience et, après avoir dé-.' sftVoué l'antipatriotisme et l'antimiU' j tafisnie, blâme dans ce même journal,' 1 où tant de fois il en fit l'apologie, et la « chasse aux renards », le sabotage et' la « chaussette à clous ». I' ïl écrit dans la Guerre Sociale : / « Nous avons eu le tort, à la G. G. T.," fil dans d'autres milieux révolutionnai« ' ires, d'effrayer l'opinion publique par ,des violences de langage et d'attitude.' \ » Nous l'avons fait, évidemment; iP^ce qiié, uous sentant une minorité linTime, nous pensions suppléer à l'id suffisance de notre organisation et da notre noinbre par l'énergie de riotie ^langage et de nos actes : et nous avoni , iprôné rantipatriotigffle, renards, la cliaussette à clous, le sabo- tage. I »Nous avons trop oublié que la mas< se de nos contemporains est formée des gens faciles à effaroucher, qu'on ne prend pas les mouches avec du vinai- gre et nous n'avons pas assez médité le mot profond de Millerand : < . < Ayons peur de faire peur. » i S II nous semble que M. Hervé s'assa< [git singulièrement. i Conseil de Cabinet Paris. — Les ministres, cl sou.s-secrétai- res d'Etat se sonl réunis jeudi matin, en ¡Conseil de cabinet, au minisLôre de l'Inté- rieur, sous la présidence do M. lîi'iand. I Le ministre des Atfaires étrangères a en- tretenu le Conseil do la situation exté- rieure. I liC ministre des Finances a été autorisé à demander à la Chambre de disjoindre de la loi de linances, tontes los dispositions qui n'intéressent pas directement les recettes et les linances. I Jl. KIotz a fait connaitro l'iitat des recot- ' tes eflectuées pendant le mois de janvier 1913.11 en résulte une plus-value de :t3 mil- lions 637.000 francs par rapport aux éva- |luations et une plus-value de 9,252,600 fr. par rapport aux recouvrementsdu mois de , anvier 1912. I [<e Conseil a arrêté l'attitude que les di- vers ministres prendront devant les Com- missions du Sénat et de laCliambro sur les questions intéie;sant leurs départements. I Le ministre dos Colonies a communiqué au Conseil une dépèche du gouverneur gé- rié al de Madagascar, annonçant qu'une luuipête cyclonique s'est abattue dans la nuit du 23 au 2i janvier sur la région de ,Vohomar. Il n'y à pas eu d'accidents de jersonnes, mais des dégâts matériels assez mportants .sont signalés dans la ville de "Vo lomar. I Le gouverneur général a envoyé des se- cours au chef de la province pour parer aux premiers besoins des sinistrés. La même dépêche annonce que lo vapeur /( Bagdad » de la Compagnie dos Message- ries Maritimes, est échoué à Ambohibé. ALSACE-LORRAINE Contre les Sociétés de Vétérans français I Strasbourg.— Le ministère impérial d'Al-' sace-Lorraine vient de faire savoir au doc- teur Sieftermann, ancien député prôtesta- itaire au Reichstag, que la société de vété- rans français de Benfeld, dont l'ancien dé-, put i était président, venait d'être dissoute. ' I IJ'Î gouvernement hase cette mesure sur le fait que la société des anciens vétérans ¡aiirait eu des relations étroites avec le Sou- ivenir alsacien-lorrain, qui vient lui-même ,d'être dissous. ESPAGNE Les rapports avec le Vatican ( Madrid. — Le,Pape a reçu mercredi' l'ambassadeur d'Espagne, qui lui a présen- té ses lettres de créance, et a prononcé un bref discours. Pie X l'a remercié en quel- ques mots. I Le marquis de Galbeton a eu ensuite un entretien particulier avec le.pontife, puis avec le cardinal secrétaire d'Etat. !i LA RÉFORME ÉLECTORALE _ / Paris. — La commission sénatoriale de la réforme électorale a d'abord entendu mer- credi M. Crépel, député de Gex, puis elle a ¡continué l'examen des conclusions du rap- port de M. Georges Trouillot sur le statut electoral. t Elle a adopté les dispositions interdisant" les inscriptions multiples snr les listes élec- torales. Les pénalités prévues contre ceux ;qui ont voté dans plusieurs communes du- rant la même année ont été également ^adoptées par la commission. •• Miiti^ • • • Les Vignerons de là Marne I Eeims.—^ Les vignerons ont soumis leurs revendications â le'urs patrons, qui n'ont 3)as encore fait connaître leur réponse. Des •soupes communistes fonctionnent en piu- jSieurs endroits. . I C'est après la réunion, qui aura lieu di- manche prochain à Epernay, que l'on sera sur l'importance du m'ouvement. AU MAROC I .es opéi-ntïoiiM nuioiir dp jUo»':t(Ior Tanger. — D'après des nouvelles reçues de Mogador, la colonne d'opérations a sé- , ourné le .SI janvier à Dar-Zelteni, à douze kilomètres de Dar-Anllous,elle est l ovenue le lendemain à lajUashah d'Anllous, lontes les fractions des Ida ou Zemzem, sauf une, demandèrent l'aman qui leur fut ac- cordé. Les Ida ou Zeten continuent lo verse- ment de leur contribution do guerre. An- lloiis soi'ait à deux jours du uKircho d'.A.ga- dir avec une cinquant lino do partisans. Lo général d'Espérey est rentré à Mo- gador. ALLEMAGNE Une Mystification ^ A —S/Kjnpoa-curvÙMit- il'? — glu fuinii^te I Strasbourg. — line nvonlui'e fantastique, mouie, est arrivoo morrrodi aux autorités militaires et civiles de St:asbourg. i Un ancien sous-ofiicier, du nom de Vol- ter, renvoyé il y a un an de l'arméo sous prétexte qu'il ne jouissait pas de la pléni- tude de SOS facultés menlalos,avait en vain cherché à se faire reintégrer. Très affecté de ce renvoi. Voiler chercha longtemps comment il pouri:iit démontrer qu'il n'é- tait pas plus fou que n'importe ([uel sous- ollicier. Voici ce qu'il imagina : Profitant du jour du cai'naval, il se tra- veslit en facteur des i)osles impérial. A raison de cinquante-qualre sous, il avait trouvé tout un équipement à un « décro- chez-moi ça ». Le matin, à fi h. J.'i, il se présentait au corps de garde, place Kléber, et remettait au lieutenant de service un; dépoche ainsi conçue : I i « Toute la garnison doit être alarmée im- médiatement. l'réven z ensuite le gouver- neur de la place que j'an iverai en automo- bde à midi au polvgone. Signé : linnjereur Guillaume. » i Il va sans dire que Volter s'était servi d'un formulaire authentique pour fabri- quer cette dépêche. Mais le lieutenant n'y vit que du feu. Il avisa donc le gouverneur do la ville,lo baron Egloffstein, de l'arrivée de ce télé- gramme impérial. Lo gcfuvernenr, de son côté, avertit le général commandant le 15« corps, et l'alarme fut donnée en ville. Les tambours se mirent h battre la « générale» à tous les carrefours. Les clairons sonnè- rent l'alerte dans tous les quartiers, assis- tés par les ofliciers. liraf. la ville, ne tarda pas à être en rumeur. Beaucoup d'habi- tants se figuraient que la guerre allait écla- ter. Quant aux autoriiés civiles, elles s'é- taient empressées do faire pavoiser les éta- blissements aux couleurs noir, blanc ét rouge. Entre temps, les troupes do la garnison avaient pris les armes et s'étaient rendues au polygone. Le stathalter impérial, le prince Joachim de Prusse, les ministres, huit généraux, quinze colonels, vingt mille hommes atten- cirent imperturbablement l'arrivé.o du kai- ser pendant trois heures d'horiogé. j i En tin de compte, le général comman- dant le 158 corps s'adressa directement à Berlin, d'où il reçut tous les éclaircisse- ments voulus. Il reconnut seulement alors qu'on' l'avait outrageusement mystilié. Il fit faire demi-tour aux soldats, dont le re- tour en ville fut salué par un vaste éclat do rire. En elfet, depuis la mémorable affaire de Kœpenig, il n'y avait pas eu pa- reille mystilication eu Allemagne. I. Dans les milieux inilitaires, on est cons- terné. On est certain que l'aventure coû- tera les épaulettes au gouverneur. I Quant au mystilicateur, qui avait mis les ournaux au courant de l'alfaire, dès que es troupes furent disloquées, il a été arrêté à 6 heures du soir. < Un tliscoup.s (le Guillaume II Berlin. — Pendant ce temps, l'empereur prononçait à Kœnigsherg, devant la Diète provinciale de la Prusse orientale, un dis- cours où l'on relève les phrases suivan- tes : — Quel heureux changement de 1813 à 1913 ! Devant nous s'élève l'édifice solide- ment assis de l'empire d'Allemagne, res- pecté dans le conseil des nationset bien ar- mé contre toute attaque. Les œuvres bien- faisantes de la paix ont pris la place des faits de guerre. it Les événements d'il y a cent ans noui raDoellent avec insistagce que ce pe sont pas les lauriers de la guerre, le i/ien-etre," la puissance- et le presti^îo qui assurent en dernier ressort la destinée et l'avenir d'un peuple : c'est seule la force'morale qui ré- side en lui. M. Maurras fait appel Versailles.—MM. Charles Maurras etCou- pignv ont fait appel du jugement récent, qui les condamna pour violences commi- ses au cours dos incidents de Versailles. Le ministère public a interjeté appel, lui aussi, afin que l'alfaire revînt entièrement devant la Chambre des appels correction- nels de la cour do Paris. L'aviation en Chine Paris. — Lo lieutenant aviateur Bon, tie l'infanterie, a élé chargé par le gèuvorne- mont chinois d'organiser l'aviation mili- taire en Chine. Il vient de faire un court séjour en France pour l'achat d'appareils. IJans son budget militaire, la Chine a prévu un crédit sut'lisant pour que 270 aé- roplanes soient achetés avant ia fin do cette année. Do plus, le |)rojet chinois porto sur un nombre de 720 appareils répartis en 1914, 1915 et 11)16. I Il n'est pas sans intérêt de faire remar- quer que le gouvernement chinois s'est adressé.pour l'organisation de son aviation militaire, à un officier aviateur français. ""тИ-Г-'И Un accident au train AUTRICHE, dn prince Eltel-Frédéi 'iG Vienne.— Lo train où se trouvait le prin- ce liitel-Fi'édéric, deuxiiMne fils de Guillau- me fl, revenant du baplème du prince Mir- cea, à Bucarest, est entré en collision, à Medgyès, entre fClausenburg et Budapest, avec un train do marchandises. Doux wagons du Irain princier ont pris feu, et deux wagons de pétrole ont fait e.x-i plosion. On compte un mort et quatre bles-l sés. Le prince est sauf. ' f Séance du matin du 6 Février 1913 La séance est ouverte à 9 h. la, sous la présidence de Л1. Dron, vice-président. Le géiiéi'itl Gauitîii, directeur des services des poudres, commissaire du gou- vernement,, s'occupe tout d'abord delà déllagration des poudres. Celle-ci n'ost possible, selon lui, que si, dans le lot se trouve une proportion assez forte de poudre avariée. | Sur ce point tout le monde est d'accord. Depuis 1909, le service des poudres a fait une œuvre considérable avec un personnel fo.1 insuffisant ; depuis 15 mois il a récla- mé une augmentation et a démontré le péril de cette situation. On lui a toujours répondu : « demain ». Le général Gandin énnmère les amélio- rations à apporter au .service des poudres. IjO monopolo, dit il, confère des droits et des avantages à colui qui l'exerce, mais il entraine aussi dos devoirs et des obliga- tions. Je considère (pie j'ai accompli la tâche que je m'étais pro|)6séo dans des circons- tances particnliorouient diriiciles. fH. Ma.i'isaîne souligne l'importance de la déclaration du général Gandin, au poini (lo vue de notre sécurité future. KitinSiii, ministre de la marine a la pai'ole. 11 dit fju'il no reviendra pas sur la parlie sciontiii(|uo de la question qui a été traitée avec tant d'autoi'ité par plusieurs dos orateurs ([ui l'ont précède à la tri- bune. , Il a constaté seulement (|uo. dosidivor- gv 'cosde vues ont souvent surgi entre eux.I С 'L^ainsi que M.André Lolevre et .M. Pain-| le. ' n'ont pu se mettrod'accordsur lo point do s.ivoir s'il vaut mieux fabnipier notroj poudre à la nitro-cellulose ou avec la nitro- glycérine. M. Painlevé. -r- J'ai demandé que des: expériences soient faites ; elles seules pour-j roiU nous fixer. ( M. Baudiii. — 11 n'y a. en effet, aucun autre moyen de nous" renseigner; nous l'emploierons. M. Baudin préconise ensuite ¡l'organisa- tion d'un service de contrôle des poudres relevant du ministère de la Marine. Le ministre'appelle l'attention de la Chambre sur la nécessité de voter le plus tôt, possible le projet relatif à l'augmenta- tion du nombre des ingénieurs des pou- dres. i ' M. CoelB^i'y, président do la commis-' sion du budget. Nous i'in(;()i'|)ororon3 dans la loi do liiuuKMM do cotto an M. lîanîiîlBai. — Je von.";' rem'rrii\ • Lo ministri? .annonce (iii'\ 1( Î < il''- vont' être repris dans 11' marin :;rà. - à i':- ''lu- Villonnago hyilro-pii'.Mim iti i')-- i les retours (11' fl lUiini.'. El! résuin<\ conclut -M. B.iu lin, i,i siL.ia- tio:i est bonne o! l'on p;nit dire (pio nos poudres nouvelles pi^uvonl nous donner de.s garanties très sériousos au point do viiè de lu sécurité de notre oscudro. I 11 parle ensuite en faveur de l'iiulustrio de l'Etat poui' tous les services destinés à assurer noti'o drii'onsc nationale. 1 M. A n d r é E.ei'èvi'e engage avec M. Painlevé un duel scicnlili(|ue surlej)oint de savoir quelles sont les poudres los meil- leures, de celles à la nitrocellulose et do celles à la nitroglycérine. 1 M. Lefèvre estime que les pi-emières sont supérieures, M. Painlevé soutient uue ce sont les secondes. ' ' ' M. Lefèvre en terminant se prononce en faveur du monopole d'Etat qui donne -.les garanties plus sérieuses au point do vue do la fabrication, que l'industrie privée. La suite de la discussion est renvoyée i\ 2 heures li2. 1 La séance est levée à midi. Séance de l'après-midi La séance est ouverte à 2 h. 45, sous la présidence de M. Desclianel. La Chambre valide l'élection de M. Gior- dan, de l'arrondissement de Sartène. Elle reprend ensuite la discussion du budget des poudres et salpêtres. M . P a i n l e v é répond aux observations faites ce matin par M. André Lefèvre. , Il déclare (pi'il n'a aucun parti pris en ce qui concerne les poudres à la nitro-glvcé- rine ou à la nitro-cellulose; il demande seulement que des expériences soient fai- tes. M . P a i n l e v é rentre ensuite en de lon- gues considérations au sujet de la prépa- ration des poudres. M. Etienne, ministre de la Guerre, n'entend pas suivre MM. A.Lefèvre et Pain- levé dans les intéressants détails ((U'ils ont donnés dans la fabrication des poudres. SÉNAT Srance du 6 Février 1913 La séance est ouverte à 3 h. 20, sous la présidence de M. Antonin Dubost. Un scriuin est ouvert pour la nomination de neuf membres de la commission d'ins- truction de la Haute-Cour. Aumomontde l'ouverture du scrutin,un incident se produit. i I M. Fabien Ce.iihi'on s'écrie : « La Haute-Cour c'est la honte do notre législa- tion ». I M . A n t o n i n D u l t c s t . — Votre pro- testation est vaine. Le vote à la tribune commence aussitôt. ' On vote pour MM. Cordolet, Docrais, Th. Giiard,Bienaimé,Antony llatior, Régisman- set, Saint-Germain, Tillaye et Vallé. Les obsèques du colonel Guise Les obsèques du colonel Guise ont été célébrées jeudi matin au Vtil-do-Gi'àce au milieu d'une al'iluonco considérable. ; Le cercueil avait été transpoi'té dans la chapelle (|uol(iiios instants avant la céré.- monio cl déi'iosé .'O is un catafahiue (|u'dr- naiont quatre t( rchoriis. A dix hou;03 et demie, le Président do la Bépubii(jue, accompagné de Mme Fal- lières ot du licutenant-colonel Aldobert, arrivaient au Val-de-Giàce. Los honnoui's militaires lui furent rendus par un esca- dron du 2'' cuirassiers avec son étendard et sa lanl'aro, tandis (|iie le geitéral Michel, 51i '\l. Guist'hau, ministre du commerco, ot Mollard, diroftonr du Protocole, rocovaioiit M. Fallières à sa desconlo do voiture. Lo deuil était conduit par .M.M. Pierre et JaCipios Guise, lils du d/'lunt, le comman- ' ,'danl Henri Giiiso, son fVore, et Parisot.son •beau-frère. Mme Fallières prit place auprès de la' veuve du colonel, Los cordons du poêle, étaient tenus [lar les généraux Ahonnoau et Fbenei', les colonels Griache, Lasson et Brard, le lieutenant-colonel C.outurior, (¡ni ont aipartonu à la maison militaire du Préîicentde la IUîpid)li(iuo. I Dans l'assistance, trèi nombreuse, ci- tons : lamaison militaire du Président de la République ; AIM. Emile Louhet, Mille- rand, ancien minisire do la Gu(?rre: les re- présentants dçs ministres; Dolannoy, pré- fet de la Seine; Henri Galli, président du Conseil municipal ; les généraux Paillet,

Upload: others

Post on 02-Feb-2021

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Soixante-douzième année — 3 2 €INQ centimes le Numéro Samedi 8 Février t ; j l 3

    AI ( KNEMEINT

    Vi. an 18 fr

    Six-moix 9 fr

    Trois mois.. 4 . 5 0

    Annoncfes, la iijiur . i . » ^ . , .

    Réclames, — , c . , т - . . O.ot

    faits divers. — . . . . . o x . , 0 . 7

    Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avi& Divers PARAISSANT TOUS LES J'^URS, LE DIMANCHE EXCEPTt

    'tfloenementeitrenouTeie d'otflee 11,1ГК111И0(Ш,1в»1*"п*«пв lont pt( MBiii.—Li quittaiee eit prSseatâe i l'abonné lani dirangemeat priai.

    Lci abo&nemsnut et ies inserttoni dolyest i t r t payéi d'iTance.

    La " T>éfense laïque " I , Paris. — I^a ganchn radicale s'est réunie mercredi pour s'occuper despro-jels de « défense laïque », dont le F . ' . Dessoye lui a vanté l intérêt. |

    M. Abel Ferry a annoncé qu'il sou ; tiendrait devant la Chambre un amen-dement tendant à frapper de peines spéciales les personnes convaincues d'avoir obligé les parents cà placer leurs cnlants dans une école privée. (

    M. Gioux a réclamé ensuite la vive sollicitude du groupe pour la proposi-' tion Brard, qui, dans les communes de moins de 3.000 habitants, où les éta-, blissements primaires publics sont suf-fisants, interdit d'ouvrir de nouveaux établissements privés sans autorisa-tion du ministre.

    M. Gioux a prétendu que la proposi-tion Brard méritait, dans l'intérêt de la pacification du pays et sans sortir du domaine de la liberté équitable ot sii-rieusement contrôlée, toute l'altenlioa du parti républicain en face des orga-nisations de combat du parti clérical qui pénètrent jusque dans les plus pe-tits ïameaux ». >

    Le Patriotisiîje au Lycée ^ De M. Trécœur, dans VEclair : ^

    « Il y a des choses peu accessibles à l'esprit des simples mortels. En voici deux qui, d'ailleurs, n'en font qu'une. |

    » A Paris, des potaches de Chaptal distribuent aux abords du collège une feuille antimilitariste.Leurs camarades trouvent cela agaçant et les houspillent un peu. Le conseil de discipline du col-' lège blâme également, et en termes ^ identiques, les éléves internationalistes' et les élèves patriotes. Est-ce juste ?

    » Au lycée de Nantes, des élèves de la classe dephilsophie rédigeiit et édl-j tent un petit journal libertaire. Leurs condisciples du cours de Saint-Cyr, noblesse oblige, — protestent avec vé-hémence ét lacèrent la feuillé anarchis-te. Et ce sont eux qui sont punis les premiers, sinon les seuls punis ! Est -ce juste ?

    « Dans les deux cas, à Paris comme ù Nantes, ce sont, veuillez le remar-j quer, les antimilitaristes qui ont com. mencé, qui ont été la causé initiale du' désordre. Et cependant, ils sont ni plus ni moins réprimandés, plutôt moins, que leurs adversaires.. . • » Je dis que cette apparente justice distributive est une parfaite injustice. Le provocateur encourt plus de respon sabilité que le simple protestataire.

    » Et puis quel est le maître impartial ou le père de famille français qui pour-rait admettre que l'on affectât, dans Jes établissements universitaires, de' irai ter avec la même sérénité, l 'anar-xhio antimilitariste et le patriotisme?

    » L'injustice que nous signalons se rfiomplique donc de quelque chose de' .choquant et de pénible. | 1 (» .Aimer son pays et proclamer cet amour en face de petits anarchistes, ce| n'est pas faire acte « politique ». C'est' simplement manifester le sentiment le' plus naturel, le plus louable, et c'est obéir à un devoir élémentaire ». 1

    , Le " Sans-Patrie " évolue i k . Gustave Hervé continue son exa-'

    j men de conscience et, après avoir dé-.' sftVoué l'antipatriotisme et l'antimiU'

    j tafisnie, blâme dans ce même journal,' 1 où tant de fois il en fit l'apologie, et la

    « chasse aux renards », le sabotage et' la « chaussette à clous ». I'

    ïl écrit dans la Guerre Sociale : / « Nous avons eu le tort, à la G. G. T. ," fil dans d'autres milieux révolutionnai« ' ires, d'effrayer l'opinion publique par ,des violences de langage et d'attitude.' \ » Nous l'avons fait, évidemment; i P ^ c e qiié, uous sentant une minorité linTime, nous pensions suppléer à l ' i d suffisance de notre organisation et da notre noinbre par l'énergie de riotie

    ^langage et de nos actes : et n o u s a v o n i , iprôné rantipatriotigffle,

    renards, la cliaussette à clous, le sabo-tage. I

    »Nous avons trop oublié que la mas< se de nos contemporains est formée des gens faciles à effaroucher, qu'on ne prend pas les mouches avec du vinai-gre et nous n'avons pas assez médité le mot profond de Millerand :

  • •PlUy, Maunonry, DiiDois, Delacroix, JçiTre, Percin, Desoille, Pau, Verrier, dOissel, Cornille, Bridaux, etc. , , ^ . , 1 I La cérémonie religieuse fut très simple. L'absoute fut donnée par l'abbé Sibassé, aumônier de l'hôpital militaire du \al-de-Oiii'/i'. . . . , .

    I Le cortège .se forme aussitôt après tandis «ue l'on déposait le cercueil dans un four-con Un court commandement. Le chque-fis des sabres saluent,la fanfare sonne aux champs. ,, J I Au Tbas des marches de la chapelle, dans la cour du Val-de Gràce, M. Fallières, très ému , se tournant vers Mme Guise et ses enfants, prend la parole et prononce, très ému, un discours où i l fait l'éloge du défunt. , • X I Après le défilé le corps a été transporté a la gare du Nord d'où il sera dirigé sur Hes-din (Pas-de-Calais), où l' inhumation aura lieu vendredi.

    Les Bandits tragiques QUATRIÈME AUDIENCE i

    I Paris. — Au début de la quatrième au-'dionce.le orésident interroge MariusMetae. cuisinier. Il est inculpé du crime de Thials et aurait eu Carrouy comme complice. On lu i reproche également un cambriolage commis à Pavillon.s-sous-Bois et celui du bureau de poste de Romainville. | f Metge aflirme qu'il n'a pas pris part au crime de Thiais et qu'il n'a cambriolé ni à Pavillons-.sous-Bois, ni à Romainville, n i autre part et que M. Bertillon fait erreur quand il croit reconnaître ses empreintes.

    Tous les objets trouvés chez lui, dit-i l, y ont été ap lortés par Vallet qui est mort.

    On entenc ensuite sa maîtresse Barbe L« Clech et Gauzy. j

    DANS LES BALKANS

    La Crise Orientale^ I LES NÉGOCIATIONS i fil» véuiiial « r A i i d r i n o p l e es t

    i 111 m i n e n t Philippopoli. — Une attaque de nuit a'

    'permis aux Bulgares de s'emparer d'un fort situé au nord-est d'Arnautkeuï. Huit cents soldais turcs et plusieurs ofliciers,i dont un major, ont été laits irisonniors. |

    I' Lç bombardement intonsi ' a allumé des' incendies dans plusieurs quartiers d'An-,' drinoplo. Commencé ù ouzo heures mardi

    ¡matin, le bombardomont s'est poursuivi jusqu'à dix heures du soir. I Doux aéropianos bulgares volèrent au-dessus do la place.

    Le délai fixé à la garnison pour se ren-dre est venu il ex liration à (piatre heures^ mercredi après-m di. Si la cai)itulation n'a' pas lieu cette nuit, la 11« division bulgare,' répai'tie sur lo front est do la place, parti-, cifiora domain à l'allaquo. j

    A ( l i a l l i po l i Constanlinople, ofliciol.— L'ennemi,dont

    une partie des forces .étaient concentrées' aux alentours de GaMipoli, s'est avancé-avec un régiment do Katlekouv vers Kavak où était un de nos détachomeiits. ! ;l Le combat a duré jusqu'au soir et s'est terminé à notre avantage. I I A la tombée de la nuit, suivant des dis-positions arrêtées autérieurement,;ios trou-vées se sont rGtirée_s en niajeiu'O .paj tie ve r i

    Tîalayir, sans quoi'ennemi ait pii ios pour-suivre.

    Un autre détachement ennemi s'est avancé et a occupé Miriofido, sur la côte de Marmara, défendu seulement par quelques gendarmes.

    I / o l l e n s i v e b u l g a r e à fiali ipoli Sofia. — L'armée turque de Gallipoli,bat-

    tue mercredi par les troupes bulgares au sud de la rivière Kavak, a reculé en grand désordre dans la direction de Boula'ir, poursuivie par les Bulgares,

    A la suite de ce succès, presque toute la côte de la mer de Marmara jusqu'à Bou-taïr se trouve aux mains des troupes bul-gares.

    ^MMRNMMRNMM, - L.

    Marché de La Vlllett« /

    Espèces

    Du 6 Février 1912 -

    lAme- I Ven I ni de feirier'1913 :

    Mardi 18, Vibiers, sur la place, à 10 h. ; mercredi 19, Saumur, filaCnux-VeriH, a 8 b.: samedi 22, Angers, au dépôt, à 8 b. 30.

    L e M é r i t é A g r i c o l e

    Sont nommés chevaliers : MM.

    Amard, Jules, agricoltenr, maire de Bagneux.

    Gamoo, directeur de l'école de dres-sage, à Saumur.

    Menier, négociant à Saumur. Pasquier, viticulteur à Saint-Cyr-en-

    Bourg. Ploquin, contrôleur des contribations

    directes et du cadastre, à Saumur. Thibault, négociant, propriétaire à Mé-

    ron.

    L e C o n c o u r s d ' a d m i s s i o n tk Walnt-Cyr

    O J procéle actuellemeni à l'iuscrip-iion des caudidals pnur le proch4Ín ciincoiirs d'adinissum à Sami-Cyr. A ce propos, un cert.jm nombre d« pères de f iai i l le appellent noire attentiun sur l'obligation qui leur e.st imposée de pro-duire (pièce D" 4 au dossiei) uoe décla-ration faisant cmnaîire rélablissetnent où le caudi ial fait ses éludes au moment de l'ujScriptioD ou lueniiounaot qu'il étudie chez lui. Les pareáis demandent quel est le motif de celle laquii i i ion, que rien ne justifie.

    Pourquoi cette classification en deux catégories : les can lidats appartenant à l'enseignement officiel et ceux de l'en-seignement libre ? En créant ces deux gîries de candidats, on excite des soup-çons.

    Celte obligation n'existe que pour les seuls Saint-Cyriens : les candidats à l'Ecole polytechnique ne sont pas con-traints de faire pareille déclaration.

    Le recrutement de nos cadres d'offi-ciers subit une crise assez grave pour qu'on ne l'entrave pas par de telles mes-quineries.

    D é f e n d e z - v o u s c o n t r e l e s f r a n d e a r s I n d u s t r i e l s e t c o m m e r ç a n t s

    Pour arrêter les abus de confiance el subterfuges que je signalais dans l'Ave-nir de Saint Germain du 8 décembre 1912, uue loi devient nécessaire, qui au-rait pour but de protéger l'acheteur contre le vendeur indélicat et sans scru-pules.

    Quand un acbet9ur aura demandé à an vendeur un article de telle marque ou telle provenance, et que le vendeur aura employé un moyen qui puisse tromper snr la véritable marque d'origine de fabrication ou importation, qu'i l l'aura falsifiée, effacée, remplacée par une autre marque ou par la sieune pro-pre, ou détruit toute marque, afin de laisser le doute, ce devrait être un motif de refus par l'acheteur à la livraison et suffisant pour amener la rupture de c in-trai entre lui et son vendeur, car ces procédés deviennent une tromperie, un

    véritable abus de confiance. L'acheteur doit pouvoir de ce chef et

    avec preuves à l'appui, poursuivre son vendeur devant les tribunaux compé-tents. Le fait prouvé, i l sera en droit de reclamer des dommages et inlérêts pour le préjudice à lui causé par la perte de son temps. •

    De même aucun iodustriel et commer-çant étranger ne devrait vendre ses т а г chandises livrables en France «c franco lie louane » ; cela prête à la fraude et à de fausses déclaration-« dans l'application dHS tarifs douaniers.

    En plus et pour ce qui С 'всегпе la taxe ad valorem, observons que cela iiuvre toute la porie grande à la fraude par suite des factures de convention établies entre le vendeur et l'acheteur

    Exemple : une facture d'articles d'une valeur de 100 000 francs paye 10 O/o ad valorem, eoit 10 ООО francs de tax^ douanière... LexpédiiHur fait une fac-trire de 50.000 francs et l'Etat se trouve, en celte circonstance, perdre 5 ООО francs grâce à cette déclaration fictive.

    Inutile d'insister pour être compris. G. TRAGIN.

    Tribunal civU de Saumur EQ19I0, nn procès avait été engagé

    contre la Société des Pêcheurs d la Ligne dt l arrondissement de Saumur, à la suite de la radiation de plusieurs de ses membres qui avaient constitué uoe se-conde Suciéié : La Gaule Saumuroise.

    Du jugement rendu par le Tribunal civil de Saumur à la date du 27 janvier 1912, i l résulte que le Tribunal a pro-noncé « la nullité de la délibération de » l'assemblée générale de la Société des » Pêcheurs à la Ligne de l'arrondisse-» ment de Saumur, eu data du 13 fé-» vrier 1910, aux termes de laquelle » MM. Frenzer, Lazé et Guénon ont été » exclus de ladite Société.

    » Condamne Roland, président de la » Société, à payer à chacun des deman-» deurs, pour réparation du préjudice » causé, ta somme de 50 francs à titre » de dommages et intérêts.

    » Débonte Roland, ès-qaaiités, de sa » demande reconventiounelle, et le con-» damne en ontre à tous les dépens. »

    Ce jugement a été frappé d'appel. Mais M. Roland, président de la Société, s'est désisté de cet appel.

    Le jugement sus-énoncé demeure donc exécutoire et MM. Frenzer, LazéetGuéuoa sont réintégrés membres de la Société.

    L>e P r e f e l e t M. P o i n c a r é M. le préfet de Maine-et-Loire a été

    reçu, mardi après-midi, par M. le Pré-sident de la Eiépublique.

    M.Dautresme a-t-il parlé à M. Poin-caré des vœux qu' i l a faits,ainsi que tous les préfets du bloc, pour le succès de la candidature Pams ?

    Théàtr« de Saumur C'est mardi prochlin, 11 février, que

    sera donnée au théâtre de Saumur, a dernière repré-^enlation 'a saison, par la troupe du Grand Théâtre d'Angers. J Tt-

    Le spectacle se composera da ^e r the f i le bel opéra de Mas.eoet,qui sera chante oar M. Fra^kio, ténor léger, ro!e de Werther; M. Colonne.Alberl; M B-cker, le Bailli ; M Brédal. Johann ; M. W rib, Sr.hmidt ; Mlle Ader^tzi ch»ntera le /ô^e de Charlotte, et Mlle Schneider celui de Sophie.

    La s o i r é e s e terminera par Le Jartkn d'Amour, ballet en 1 acte,de M. Georges Razigade, premier chef d'orchestre du théâtre d'Angers.

    Nous .'iorames persuadés que les Sau-murois viendront nombreux à cette dernière représentation, el qu'ils-auront toute satisfaction pour l'interprélatio i de CBS deux ouvrages.

    violences

    Un cordonnier de Gennes, Cyprien Gentiihoinme,a déposé une plainte contre un boucher des Rosiers avec lequel il a eu une altercation au café Colineau.

    Le boucher aurait quelque peu bous-culé le plaignant.

    Enquête el procès-verbal dressé.

    A r r e s t a l l o n Un nommé Boisdron, charpentier,

    naiif de Saint-Germain (Maine-et-Loire), a été arrêté à Paris, possesseur d'une somme de 90,000 fr. Boisdron l'avait

    -volée aux établissements Schwart, à ia Villeite.

    P e r t e s e t T r o u v a i l l e s Réclamer à M. Loigeroi, route de

    Rouen, an volume trouvé dite route. — Rapporter au D' Coûtant, rue de la

    Petite-Bilange, une broche or perdue de celte adresse à la Croix Verie. ^¿J

    — Réclamer au Commissariat uo porte-monnaie trouvé rue d'Orléans.

    — Réclamer chez M. Mabileau, plac& du Champ-de Foire,une coche de boulaa-ger trouvée place Maupassant.

    — Réclamer 87, rue de la Visitation, une brassière d'enfanl trouvée rue de la Petite-Douve.

    Etat^Civil de Saumur XAimAXCBa

    Le 6 février. — Ida-Georges Motard, ru t de l'Hôtel-Dieu, 12.

    La question des prénoms

    Le prénom peut paraître à beaucoup chose tutile et cependant, si l'on songe f|u'un prénom ridicule peut donner liea à toutes sorte d'abus, on reconnaît bien vile que la manière donl i l peut être attri-bué n'est point indifférente. La question des prénoms a paru assez grave pour qu'à l'heure actuelle la Chambre des députés ne soit pas saisie de moins de trois pro-positions de lois qui n'ont d'autre but que de la régler. Faut-il laisser les parents

    20 Feuilleton de l Echo Saumurois

    Л p a r BBIÎDÉAII e t A L P H O N S E FRANCE

    Dos éclats de voix frappèrent son ore i l le ; elle entendit le m o t « testa-ment ».

    Malgré elle la jeune femme écouta ce qui se disait.

    Tiens 1 tieBsl la lante paraissait êlre iro-nique vis-à-vis du neveu qui ne répon-dait de temps en temps que par uoe phrase inquiète. . .

    — Mais oui, disait la vieille mégère d'un ton moqueur, mon testament sera une fameuse surprise ; on ver ra . . . J'ai tout arrangé pour le mieux.

    « Pas de querelles entre mes héritiers, à chacun son lot selon l'affâClion qu'ils me portent et l'intérêt qu'ils prennent de ma personne, je sais reconnaître le mérite de chacun, le vôtre en particulier, mon cher neveu, qui poussez le dévoue-meot jusqu'à passer presque toutes vos

    journées auprès de moi, un j vieille lemu e pas commode.

    — Mais c'est un vrai plaisir pour moi d'être avec vous pour qui j 'ai une si res-pectueuse tendresse.

    — Je n'en doute pas, cher Ulysse, quoique cette affection vous soit venue bien tardivement, el c'est sans dotite uoe raison de plus qu'elle soil sincère en ce moment . . .

    Entendant du bruit dans l'escalier et craignant d'être surprise par la femme de chambre, Jane fit son entrée chez sa tante, interrompant ainsi le dialogue.

    L'hériiier avait une mine plutôt décon-fite et se demandait quel sens pouvait cacher les paroles de la millionnaire ?

    L'entretien reprit de nouveau entre lei trois interlocuteurs, tous parlant de banalités en »'étudiant réciproquement et ne laissant point paraîirel.essentiments divers qui les agitaient.

    Sans avoir osé parler do son départ, Mme Génin, après un moment de cause-rie, descendit dans sa chambre et bien-

    tôt M. Ulysse, frappant a U pone, de-manda la permission t d'entrer pour un n&taot?.. . e

    Très étonnée et n'étant point habi-tuée à ces sortes de visites, la jeune femme lui offrit un siège et atteudit qu'i l parla».

    D'abord, très aimablement, i l s'en-quit de Bébé, demanda des nouvelles de sa santé, faisant de nombreux compli-ments sur l'enfant.

    Puis ce fut au tour de ia mère. I l lui dit combien i l admirait sa pa-

    tience el son dévonemenl, surtout vis-à-vis ce la tante toujours grincheuse et si peu reconnaisante des soins dont on l'en-tourail.

    — Si vous vouliez, a joula- l - i l d'un air bon enfant, nous pourrions nous en-tendre, nous aider anluellement. Car je me doute que nous poursuivons un même but et dans ce sens i l vaul mieux être alliés.

    — N'avez-vons jamais en de conver-sation vous mettant sar la voie, r i i o

    I pressenti, rien entend i ? I l vous serait facile en tout cas de découvrir quelque chose, car vous avez vos allées et venues libres chez ma tante ; souvent même vous vous occupez de correspondance dans sa chambre, à son bureau. A ce moment, vous pourriez sans difficultés fouiller les papiers el tâcher de découvrir le fameux testament qui ne laisse pas de m'inquié-ter, car i l en est toujours question mys-térieusement.

    < Voulez-vous faire acte d'alliance et vous mettre en campagne dès demain?

    Ne s'atteniJanl point à de semblables paroles, la jeune femme d'abord muette de suprise, puis écœurée par ce qu'elle entendait,'répondit avec dégoût :

    — C'est à moi que vous venez propo-ser une chose pareille î Mais je trouve honteux et dégradant an acte de ce genre. C'est uo rôle d'espion que vous m'of-frez ; de plus nne malhonnêteté dont je ne serai jamais complice. Ma tante est libre ou non de me faire son héritière, elle arrangera ses aSaires à sa goise,

    mais je n y serai pour rien. Si même je n'avai^ été appelee par elle, i l est pro-bable qu'en CB moment, vous ne me verrie^ pas ici, car je ne serai point venue m'imposer de force pour essayer d'avoir une fortune sur laquelle je oe suis pas seule à avoir des droits.

    — Vous êtes donc l'ange du dévoue-ment, ricana le fonrbe, subissant tontes les boutades de Mme Pagon sans m u r -murer ; pour un peu vous baiseriez la trace de ses pas.

    — insolent ' murmura Jane, les den:» serrées.

    — El quelquefois, continua-t-il, lu i coupant la parole, l'ange de la réioUe pour ceux desquels vous a ' & m rien à attendre I

    . Imieérable, eor* tel a ICI I

    — Tant pis pour vous, belle dame aux grands seniiments de parade ; vous vous repentirez d'avoir repoussé mon aide et mon alliance. A nous deux, nous pouvions savoir le fond des choses, tan-dis qu en coMinuant à agir de la sorte, je crains que vous ne perdiez votre temps et votre patience '

    (A tuibre)

    i

  • absolumem libres de iionner n'importe quel prénoms à leurs enfants ? Faut-il limiter ienr droit à cet égard et régleuien-1er le choix des prénoms ? Faat-il recon-n-ît'-e le droit aux enfants de changer leurs prénoms?

    Voilà ce que l'oo étudie.

    Nos Représentants Réponse à une question écrite M. Laurent Bougére, député, ayant,

    le8jaoviBr19l3,rappeléà M le ministre de la guerrH que l'ariicle 21 de la loi ilu 21 mars 1905 dispose que les jeunesgens pourvus du grade de docteur en médecine au moment de leur incorporation, pour-roDt, après une année de service, être nomniés médecins auxiliaires a demandé: r SI le béDtlicB de cette disposition doit être appliqué aux jei.ue.t gensclassé^ dans les services auxiliaires ; S" dans le cas de la nétjative, ei en admettant que les in-téressés soient reversés, au cours de leur première anuée, dans le service actif, si le temps passé daus le service auxiliaire peut entrer en compte pour le calcul des douze mois exigés.

    M. le ministre a répondu par la note ci dessous que publie [eJournal O/ficiel:

    Les jeunes gens, docteurs ou étudiants en médecine munisdedouze inscriptions, clas.ses daus le service auxiliaire ne peu-vent être nommés médecins auxiliaires, la position 'Jece8derDiers,dans la hiérar-chie militaire, éiani celle des adjudants, sous-olïiciers et les hommes du service auxiiliaire ne pouvant obtenir aucun grade à quelque arme ou service qu'ils appar-tiennent.

    Toutefois, dans le cas où les intéressés sont vergés du service auxiliaire dans le service armé, le lemps passé par eux dan» le service auxiliaire entre en ligne de compte pour le calcul des douze a ois exigés par l'article 25 de la loi du 21 mars 1905 pour ia promotion à l'emploi de médecin auxiliaire.

    Fanfare de Saint-Hilaire Saint-Tlorent

    Voici le programme dn Concert qni sera donné les 8 et 9 février par la Fanfare de Sainl-Florent, aux familles des musiciens et anx membres hono-raires.

    Difiérents artistes de Paris prêteront leur concours : Mlle Elphége Barroux, chanteuse légère de l'Opéra-Comique ; M. Stenosse, flute-solo de la musique de la Garde Républicaine; M. Dorgei, ténor du Conservatoire; M. Karloni, basse chaniante de l'Opéra Comique ; M. E. Gilbert, chanteur humoriste ; M. Perla, accompagnateur.

    PREMIÈRE PARTIE : 1. Symphonie (Beethoven).

    La Fanfare. 2 . Le Rénovateur, parodie musicale

    (Campihano). M. Gilbert. 3. Air de Joseph (MehuI).

    M. Dorgel. A. l e Cîrf ^Massenet).

    Mlle Barroux. 5. Fantaisie pastorale hongroise

    (Doppler). M. Sienosse. 6. Air de la Jolie fille de Perth (Bizet).

    M. Karloni. 7. Romance subjouciive (Maquis).

    M. Gilbert. 8 . (A) Rondes '^Q^nokttes (Th. Chi-v).

    (B) Cavatioe du Barbier de Séville (Rossini). Mlle Barroux.

    (A) Les Légumes (Marinier), (B) On n'y pense pas (d'Oroet).M. Gilbert.

    40. Grand air de .Sipwrd (Reyer). M. Dorgel.

    11.3« Solo (Demersmann). M. Stenosse.

    42 . Air de Pa/ne (Paladilhe). M. K^noni '

    43. Une drôl 'de Soirée scène hun t r s -tique (cœJés). M. Gilbert.

    U . Trio de Famt {Goaùoà). Mlle Barroux, MM. Dorgel et Karloni.

    DEUXIÈME PARTIE 1. SéiectioD snr te Chemineau (Xavier

    Leroux). Là Fanfare. 2 . Le Cholet, opéra Comique en un

    acte(Aiam).Betbly(Mlle Barroux); Max (M. Karloni); Daniel (M D ' r -gel).

    LeVice-Président, Le Président, A. Rio. Pierre GIRARD BOUYET.

    Le Chef de Musique, T . CHIRY.

    AGRICULTURE L'Asperge et sa culture

    t. f —

    L'asperge, dont la consommation s'é-tend de pins en plus, peut déjà être considérée comme une plante de grande culture. Elle est d'ailleurs d'un bon rapport.

    Avec beaucoup d'engrais, de la façon et les soins voulus, une aspergerle peut durer une quinzaine d'années. Ëu comp-tant 10,000 pieds à l'hectare, la récolte annuelle est de 1,500 kilos de turions qui, au prix qu'atteint l'asperge sur les marchés, et en estimant les frais 1.500 fr. doit laisser un bénéflce net de 3,000 fr. environ.

    Le meilleur terrain pour l'asperge est un soi sablonneux, léger ou un sol légè-rement argileux, néanmoins elle se cul-tive assez bien partout dans tous les sols, excepté les terres trop humides.

    L'asperge se multiplie par semis ou par griiïes. A moins d'une grande exploi-tation, i l est plus simple de constituer les plantations par griffes. Le semis est généralement la spécialité das marchands dégriffés.

    La partie comestible de l'asperge est, comme chacun sait, la tige appelée turion. La graine de l'asperge montée conserve pendant cinq ans son pouvoir germi-natif.

    Les variétés d'asperges sont nombreu-ses : l'asperge de Hollande est très rusti-que et très productive. On lui préfère généralement l'asperge hâtive d'Argen-teuil, précoce, grosse el très bonne. L'Asperge d'Agenteuil tardive donne également de beaux produits.

    Eû principe, les deux qualités à re-chercher sont la grosseur et la saveur; l'asperge d'Argenteuil les réunit.

    Les griffes, qu' i l ne faut pas confon-dre avec les racines, sont une reunion de tubercules allongées provenant d'un centre commun.

    Le terain de plantation choisi, pour créer une aspergerle, on pratique un labour profond en automne et un labour léger au printemps, puis on amende avec beaucoup d'engrais, fumier de ferme, boues de rue (80 à 100 mètres cubes par hectare) composites, piatras, tan, marc de raisin, etc. Le terrain ainsi préparé, on creuse des tranchées larges de 50 centimètres, profondes de 10 à 15 et distantes d'axe en axe de l^âO. La terre enlevée de ces sillons est rejetée sur l'espace qui sépare les planches en formant des ados. Disons de suite que, la première année, ces ados peuvent être utilisés par la culture de légumes peu encombranls tels que salades, pommes de terre, radis, haricots, etc.

    Eu mars-avril, on plante dans le fond de la tranchée, avec précaution, en ie> espaçant de 90 ceniimetres, les griffe» qui doivent pré»enter, pour être bonnes, de grosses racines et 3 ou 4 bourgeons bien nourris ; i l faut rejeter celles qui présentent de nombreux petits turions. Apres avoir légèrement tassé le sol, on enfonce, à l'endroit de chaque pied, uue petite baguette pour en indiquer la place. Pendant la végétation, i l laut avoir grand soin de détruire par des binages les mauvaises herbes.

    Au printemps de là deuxième année, on remplace les pieds qui n'ont pas repris, un bine daus le courant de l'été, on tuteur» les pousses pour les protéger contre le vent et à l'automue

  • A LA DE SAUMÜR R X J E S A . i r s r T - J " E ; A . 3 N r ,

    Blanc - Toiles - Rideaux - Lingerie OCCASIONS SANS PRÉCÉDENT

    кжа m l Elude de Charles BONNEAU, avoué à S a u m u r , 2 0 , r u a d e s P a y e n s .

    Un Petit Clerc Présenté par ses Parenl».

    O N D E M A N D E

    Un Apprenti Cuisinier S'adresser Hôtel de la Paix.

    La célèbre voilure légère • Âffléricsiine • F O R D i

    A CÉDER P O U R C A U S E D E D É C È S

    iîATfcKlKL pour Noces el Banquet S'adresser à Mme veuve MOREL,

    à Souzuy.

    ixaiaaumm

    On demande à aolieter (Pour petit cheval Tarbais), une

    VOITURE d'Occasion convenable, genre tonneau de préférence.

    Ecrire four faire offres à l 'Écho Saumurois, au Maine-et-Loire ou à W. JEANSETEAU, La Haye, 19, routu de Saumur, Angers.

    ; V '

    DORURE, ARGENTURE M. Léger a l'honneur d'informer

    le public qu'd crée à Saumur un atelier de dorure, argenture sur m é -taux, quai (le Limoges, 6 5 .

    Réargenture de couverts, remise à neuf de toute orfèvrerie.

    ON DEMANOE ' T f emploi stable, apprentissage très court, payé en entrant.

    S'adresser au Bureau du Journal

    O n D e m a n d e d e s u i t e

    UN liOMME sachant cirer le.s parquets, conduire el soigner un chfval et au besoin aller dans les vignes.

    UNE FEVIME comme aide de cui sine et laveuse.

    UNE F E M M E DE CHAMBRE sachant coudre el servir à table.

    Une lEOB Fille " " e r ^ t l n f é ! demande emploi dans Saumur.

    S'adresser au bureau du Journal,

    Phaéton to rpédo F o r d 1 6 H P . Modèle 1 9 1 3 5 p l a n s : 4 , 3 0 0 f r

    L a voilure F O R D n'est pas établie pour êlre une voilure bon marché, c'est grâce à sa simplicité et aux méthodes industrielles appliquées à sa construction qu'elle peut êlre vendue bon marché.

    w renseignements ,caia^ogues,essais,location,s'adresser à Vagent r^-qi-xia.

    NOUBLIEZ moment de faire вод Smlt, |

    Taillei, Plantatloni, Coaviet, Éltoaget, etc., et que, pour Toni lei Travaux d* U Campagne, il n'e>l p«i de Gnid* plni Sûr donnant d'auui prédenm ConitlU ] pratiquei par le Texte et parl'Im«!« qti«

    Jardins^a^ses'&um Directeur : M. Albert ЫАСМЖЯЁ

    La mieux Itluitrée, la phi» ItuIrueUc*, la plus Pratique, la plut Complil*, la mieux Faite et la moint Chifê de tosus

    les Publication* PopuUire*.

    P О U R A F r a n c « An

    SAÜMÜR — 25 vlace Bilange, 2S — SAUMUR A t e l i e r e t G a r a g e , r u e d e j l a F i d é l i t é , 1 0 —

    Ê t r . ! 4 F r j REMBOURsfs 3 par PAR UNE РИ1МВ 768 Pages magnïGqnement ûlnttréei, 400 Photographies et Gravure», ea 24 №• paraissant le 5 et 20 de chaque Moi», plus un Carnet de 3 8 Boni de i PetitM-Annonces, Consultation», Placemient gr»-tuit. Service de» Tr«n»action», etc. Tous le» Concurrent» gagneront à ton

    GOKCOIIBSd.PliOPBiWEI9il Un Poulailler complet, une Roieraie, des Prix en espèce» de 200 fr., lOCIr, etc. de» Coli» de Plante», de Pouesins, etc. • [.Ire les conJlllons dam le JV» бРщ En vente partout О fr. IS et еЬев HACHETTE & Ci», 79, Bd. 8t-G»rtn«ln, PABI8

    Caùc^dc^itiïc S O I G N É E S

    e q 1 . 5 0 2 f r . 2 . 5 0

    Б , Э LE CENT LIVRÉ EN BOITES

    à l^Srmiimciic Çabd

    te. r o e d'Orléans. 4 . place ûn Marche-Hoir S A U M U R

    T R A M W A Y S D E S A U M U R e t E X T E N S I O N S , -Marche des Trams Octobre 1912 à Avril 1913

    S T A T I O N S 'TRAINS R É G C L I E R S

    Gare p. 0. . . Saumur-Ville . . Dampiorre-StaUou Souzay-Station. . Parnay-Ecolo . . Turquanl . . . Klontscreaii . . Fontevrault . .

    e 41 e 48 s 10 e 17 g ss g 33 g 4t

    10 ot

    U 1 u oí u зв u 33 u sg u 45 14 SS 15 13

    18 09 18 18 18 40 18 4в 18 S i I l S9 le 10 ig SS

    1 7 1» 7 13 1 ag 7 M 13 M

    g »4 e 11 9 17 g 11: — 11« 39 11 o< — I|0 10 — ' —

    t 18,10 11 10 4/11 »8 a 11 10 31 10 41 11 11 g ss'io jT 10 >3 11 1»

    16

    14 15 14 31 14 3S 14 41

    14 44 14 10 14 te

    17

    15 15 15 31 15 38

    18

    IS 40 IS 4в IS 51

    19

    16 10 16 n 16 13

    41 45 /7 51 Í7 iS

    le 15 1» Il ig lt 04 Il se 1t 10 le 41 li 17

    20

    I l 45 le 51 le SI 17 01

    17 01 17 10 17 11

    11

    1» 10 I t 17 I i 38 18 87

    /« 89 /8 45 /I 5/

    18

    It lo 49 41 4i 13 4t 15 4t í» У9 35

    14

    4i 37 49 43 49 47 49 49 M 0/

    PIANOS - MUSIQUE - INSTRUMENTS Loca t ion — Echange —

    Ancienne Maison PILLET - BERSOULLÉ

    P. OLIVE, Successeur Grande Baisse de prix sur Accordéons

    Pistons d'occasion remis en bon état à 20, 25 et 30 francs Egalement clarinettes. Flûte.«, A/tos, Buyles, etc.. En vente célèbres méthodes MOLLIËH, nour le violon, JBLÉMANT pour la clarinette, et PETIT pnnr le cornet; ces méthodes, très progressives, sont actuellement les plus usitées.

    La Maison se charge de remettre en ciré, les pianos vernis pour les moderniser,

    GRAND SUCCÈS, " Rêve de Valsa ", piaao seul, piano chant, etc., et d'vers passages petit format.

    En ce moment en magasin un piano très curieux avec marqueteries genre Louis XIII, bronze style Louis XV. Cet instrument, admirablement construit, a figuré à la grande exposition de ''

    Location de housses capitonnées pour déménagements de pianos A T E L I E R S E T I ^ A O - A . S I 1 S I S

    SAUMUR ~ 23, Place de la Bilange — SAUMUR

    T e n t a r e s S A L L E S A M A N G E R en tous genres, à tous prix L . i t e r i e

    A I K I E U B L E l l I E I t f T S •o-oCS^^o-c

    H. H A R D Y F A B R I C A N T

    à la Croix-Verte

    S A U M U R

    (ladres de Glaces

    TABLEAUX

    'lhaises bois coorbé

    FAUTEUILS

    BAHUTS

    Sommiers, Matelas l i E S H A O A S I i V « s o m i O U V E R T S l i B D I U A I W C n E

    GHAYIKKËS 4 « OUCHËtt de t o u s s t y l e s

    LOUIS XIII, HENHIII, LOUIS XV, LOUIS XVI avec Armoires à glace,àl,2,3port.

    Porle-Chapeaui

    ÉCRANS

    COFFRES A BOIS

    COINS DE FEU

    BERGERES

    BANQUETTES

    г

    i r-ta en §

    t :

    P О Z

    Restaurant des Sports

    P. G E N T I L S TÉLÉPHONE 1 . 3 5 TRUTEUR ' TÉLÉPHONE 1 . 3 3

    Levée d'Enceinte, SAUMUR (M.-et-L.) (t^rès l'E'ol de Cavalerie) '

    DÉJEUNERS & DINEÎIS A TOUTE flEURÊ Dîners pour la Vüle sur commaailft

    T I M f « « K ^ l f s GINRΫ"®*̂ CUISINE DE PREMIER ORDRE

    P B . I X M O D É R É S

    S w m u r , i m o r i m e r i e P i u i Godet

    p i r nous . Ma i re de S a u m u r , p o u r léga l i»a t ion de la l i g n a m r e d u G é r a u t . ЛШ 4i VtUe it /9/s. Strti^ per l'inprimur touuigné