histoire d un combat - ferc-cgt.org

10
1 1 LETTRE CHSCT N° 59 Spéciale Rentrée 2019 Travail – Émancipation – Lecture - Culture, … Histoire dun combat RENCONTRE AVEC NOTRE CAMARADE CLAUDIE TABET Illustrations : lutte des Chaix

Upload: others

Post on 23-Jun-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

1

1

LETTRE CHSCT N° 59

Spéciale Rentrée 2019

Travail – Émancipation – Lecture - Culture, …

Histoire d‛un combat

RENCONTRE AVEC NOTRE CAMARADE CLAUDIE TABET

Illustrations : lutte des Chaix

Page 2: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

2

2

RENCONTRE AVEC CLAUDIE TABET

Auteure de

« DES PETITES VICTOIRES SUR L‛ILLETTRISME »

publié chez Erès

Aujourd‛hui retraitée, Claudie Tabet est syndiquée à la CGT, depuis ses 19 ans. Sa vie est marquée par un engagement très fort au service de valeurs humanistes et par l‛idée que la culture, le savoir, la connaissance sont des leviers pour l‛émancipation personnelle mais aussi sociale : engagement pour l‛indépendance en Algérie, engagement sur la question de l‛illettrisme dans la formation professionnelle auprès de travailleur·ses en difficulté avec la lecture et l‛écriture, salariée au Ministère de la Culture sur cette problématique et engagement aujourd‛hui auprès des jeunes migrant·es dans le Morbihan.

Institutrice, bibliothécaire, formatrice, elle a œuvré collectivement pour développer des dispositifs qui, par l‛immersion en bibliothèques publiques, l‛accompagnement d‛un écrivain en atelier d‛écriture et le soutien bienveillant du groupe des autres ré-apprenant·es, permettent aux personnes illettrées de retrouver progressivement confiance en elles, de (re)construire des repères dans l‛écrit à partir de leur vécu et, progressivement, de reprendre la main sur leur vie. Claudie est l‛auteure d‛un livre « Des petites victoires sur l‛illettrisme » publié chez Eres, qui raconte cette démarche à travers une série de portraits attachants de déclassé·es du lire-écrire, ouvrage introduit par la magnifique Préface de l‛écrivain Gilles Perrault.

A travers une expérience collective et son regard, c‛est tout ce que porte la CGT depuis sa création sur le lien indissociable travail-culture-émancipation, qui est en filigrane dans ce que décrit Claudie Tabet. Deux camarades de l‛Observatoire Fédéral des Conditions de Travail de la FERC ont eu la chance de

la rencontrer et ont pu l‛entendre parler de sa passion pour des personnes, des travailleur·ses, « dé-classés et cabossés de la vie », qui sont aussi souvent « des abonnés-absents du lire-écrire », comme elle les décrit dans son ouvrage.

Page 3: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

3

3

OFCT : Claudie, quest -ce qui à partir de ton métier t‛a donné l‛envie de consacrer ta vie à la question de l‛illettrisme ? Claudie : La vie ça se construit par étape et selon les rencontres (militant·es, professeur·ses, lectures).

J‛ai commencé ma vie professionnelle comme institutrice à Alger quand le jeune gouvernement appelait les militant·es de « l‛indépendance » à contribuer à l‛apprentissage scolaire. Certains jours, nous étions plusieurs à participer à l‛alphabétisation des ouvrier·es agricoles de la « ferme Borgeaud », grand colonialiste bien connu.

C‛était d‛ailleurs aussi ce qui se faisait avec la CGT pour les ouvrier·es étrangers de chez Renault, de Citroën ou d‛ailleurs. Lorsque j‛ai travaillé au CE de la Thompson, j‛ai découvert l‛ampleur des besoins et la médiathèque tenait un rôle central dans les objectifs culturels.

Ensuite je suis devenue bibliothécaire, en entreprise, cétait mon choix. Beaucoup plus tard, j‛ai perdu le diplôme de conservateur pour continuer d‛être chargée de mission, près des publics illettrés, défavorisés. De fait, jai longtemps été à la Thompson , à la NMPP, à la Sécurité Sociale, dans tous ces Comités d‛Entreprise où je travaillais sur l‛articulation culture et lecture.

Je nétais pas uniquement sur une « fiche de poste » bibliothécaire mais toujours sur le lien entre culture et lecture. J‛ ai eu une opportunité dans les années 80 avec larrivée d ‛un nouveau gouvernement en 81. Il y a eu alors un appel doffres de la Caisse des Dépôts et Consignations qui avait une filiale en Seine-Saint-Denis qui faisait de linsertion. Je me suis dit « cest dans le droit fil de ce que jai fait jusque -là, jy vais ». Je me présente et je suis recrutée et j‛ai beaucoup appris pendant six années.

Les missions locales ainsi que tous les partenaires sociaux et de l‛emploi orientaient ces candidat·es vers les organismes assurant les formations/insertion. Avec le CNFPT (Centre de Formation de la Fonction Publique Territoriale) on accueillait les travailleur·ses de la catégorie D de la fonction territoriale, catégorie qui n‛existe plus aujourd‛hui. Ainsi il y avait des gardiens de musée - tous en catégorie D -, des femmes de ménage, maintenant on leur donne dautres noms mais moi je refusais tous ces noms …non moi javais face à moi des femmes de ménage qui me parlaient du ménage, du balai, de leau de javel, du seau d‛eau, de la serpillière et tout ça toute la journée donc je me refusais à des noms doiseaux polis qui permettent de cacher la réalité.

Les formateur·trices accueillaient aussi des jardiniers mais ils nétaient pas diplômés. C‛était ceux qui ramassaient les cailloux, qui arrachaient les mauvaises herbes …. Il y avait aussi des gens qui travaillaient en sous-sol et dans les égouts, etc.

Il y avait nombre de ces travailleur·ses de catégorie D qui étaient en formation avec le CNFPT qui existe toujours sous ce nom.

Pendant plus de 10 ans jai rencontré ce public là et, avec des équipes compétentes, nous avons pu

Page 4: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

4

4

monter des dispositifs particuliers. Pour ma part je n‛étais pas seulement institutrice, formatrice ou bibliothécaire : avec mes différentes étiquettes et diplômes professionnels, je pouvais innover… mais surtout, j‛ai pu contribuer avec des professionnel·les à mettre en place des dispositifs expérimentaux qui navaient jamais existé pour tous ces gens qui méprisaient la lecture tellement ils et elles en avaient peur, qui disaient « Les bibliothèques, mais cest pour les intellos, on mettra jamais nos pieds là -dedans, on déteste lire », « Lire cest perdr e du temps »…

Ces démarches sont avant tout du travail déquipe, du travail collectif . Parfois cependant, j‛ai eu l‛opportunité de mettre en œuvre des formations expérimentales.

Notamment au CNFPT, un module sappelait « Le vécu : Lire, Ecrire et Vie Quotidienne » (LEVQ). Cest là que nous accueillions toutes les personnes en catégorie D dont certains portraits sont présentés dans le livre. La particularité de ces formations, c‛était le parrainage par un·e bibliothécaire de leur domicile.

Parmi les plus jeunes provenant des missions locales, il y avait un toxicomane bénéficiant d‛un suivi extérieur. Ce jeune était refusé partout. Même notre institution soulignait qu‛il ne relevait pas du « lire-écrire ». Le portrait de ce jeune sappelle « Debout » parce qu‛il devait faire sa formation debout sinon il tombait sur la table ! Petit à petit il s‛est réveillé, il s‛est redressé ! La bibliothèque fut un mot connu de lui après ce stage.

Le combat que j‛ai mené dans mon travail, cest limmersion dans les bibliothèq ues publiques, ça personne ne le revendiquait… Aujourd‛hui retraitée, je constate une volonté de rapprocher la formation des publics défavorisés des bibliothèques, surtout depuis que l‛ABF (Association des bibliothécaires de France) est devenue partenaire de l‛ANLCI (Agence Nationale de lutte contre l‛illettrisme). En annexes du livre, plusieurs articles s‛y consacrent.

Le plus souvent, les formateur·trices ne connaissaient pas les médiathèques, ils et elles n‛y mettaient pas les pieds. Ils/elles avaient les moyens financiers, alors ils/elles fréquentaient les librairies, ils/elles achetaient les livres. Faire entrer un « opposant à la lecture » dans une bibliothèque était considéré comme une aberration, excepté pendant la scolarité obligatoire accompagné de l‛instituteur·trice. Tout cela évolue, mais j‛avais « le devoir » de « photographier » les résultats de ce combat.

Ces personnes ne sont pas des analphabètes. Elles savent lire mais elles nont vécu que déchec en échec, à commencer par l‛échec scolaire. Ce sont des gens qui se cachent, qui cachent ce quils et elles sont, qui cachent leurs compétences et qui ne disent quune chose « Je suis nul·le, je suis un zéro ».

Il faut arriver à effacer dans leurs paroles et dans leur tête qu‛ils/elles sont zéro ; parce qu‛à quarante, cinquante ou 30 ans, on n‛est pas zéro. On a une vie derrière soi. Moi cest ce travail que j‛ai aimé faire, c‛est ce travail-là qui me passionne toujours, notamment avec les migrant·es : travailler à faire le lien avec les médiathèques municipales et ça se passe très bien.

Les portraits sont différents, personnalisés (c‛est une écriture d‛auteure plus que de formatrice), grâce au travail sur leur « trajets de lecture et d‛échecs » pour construire une démarche et des outils de réapprentissage car on y réapprend les règles qui fondent une langue.

Sur les temps « être en immersion » on observe comment les stagiaires regardent tous ces livres… Ils et elles ont peur au début… ils et elles disent « Mais cest pas pour nous ça … » Petit à petit, on peut observer leur évolution : la femme bretonne qui recherche son père depuis 30 ans ; celle qui risque d‛aller en prison parce qu‛elle a poignardé un homme après avoir vécu un viol en réunion… il y a le petit gars qui est toxico qui relève de la justice… celui qui ne tient pas debout… Il y a les autres qui sont des cas plus courants, comme le gardien de musée, ou bien le magasinier, qui toute sa vie, a caché qu‛il ne savait pas vraiment lire et écrire et qui, dans son magasin, avait ses repères avec ses petits dessins, ces petites lettres… Quand un ouvrier lui demandait de lui donner une clé de six, il savait, il n‛avait pas besoin de lire ou d‛écrire… Mais un jour, son patron le convoque et lui dit « Roger, maintenant, c‛est fini tes petits bricolages et tout ça… Maintenant, tu fais tout sur ordinateur ». Alors Roger il s‛en va. Il démissionne tellement il a honte de dire qu‛il est dans l‛incapacité de faire ce qu‛on lui demande. Il perd

Page 5: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

5

5

son emploi. C‛est par la médiathèque, avec l‛atelier informatique, qu‛il va retrouver ses forces, retrouver des compétences et en acquérir de nouvelles.

Donc la bibliothèque, pour moi cest fondamental …. Très jeune, par mon père cheminot, j‛ai découvert que la CGT avait des bibliothèques au début du siècle dans les bourses du travail. Dans différents contextes professionnels, jai écrit ou fait écrire des articles sur le rôle de ces bibliothèques syndicales, sur celui des médiathèques de Comités dEntreprise auprès de ces travailleur ·ses qui avaient de grandes difficultés dans leur rapport à l‛écrit… mais qu‛on ne connaissait pas, dont on ne parlait pas… Le gars, il était ouvrier manuel, il navait pas besoin de dire qu ‛il ne savait pas lire… Il savait très bien faire avec ses pièces, avec ses outils. Ses copains, ceux qui étaient instruits ne savaient pas.

Mais grâce aux bibliothèques de la CGT dans les Bourses du Travail, ces ouvrier·es qui avaient des difficultés avec la lecture et l‛écriture, ont commencé à s‛instruire. Cest le même objectif que j ‛ai poursuivi professionnellement, ni au nom de la CGT, ni au nom de personne !

Je le faisais au nom de la profession de formatrice en insistant sur le fait que puisquon nous envoyait des illettré·es, il fallait absolument quon ait un partenariat étroit avec la bibliothèque publique qui de plus est souvent proche du Centre de Formation. Et cela à l‛opposé de certaines bibliothèques associatives (quelques misérables étagères) que jai vues dans des associations d ‛éducation populaire tout à fait respectables… J‛ai fait de la formation aux bénévoles du Secours Populaire sur ce partenariat avec les bibliothèques pendant deux ans. Je remercie Julien Lauprêtre, aujourd‛hui décédé, pour sa conviction sur la lutte contre l‛illettrisme et sa fonction culturelle.

Pour moi il y a une réalité : cest le lien formation -lecture-insertion et bibliothèques publiques. Il y a 18 000 bibliothèques publiques en France…

Il y a des articles dans une certaine presse professionnelle sur mon bouquin préfacé par Gilles Perrault, donc j‛ai confiance, cette démarche même ancienne sera connue. Par contre, je sais qu‛on dira qu‛on n‛a plus les moyens que j‛avais à mon époque. Et c‛est vrai, que nous avons connu une époque prospère avec Jacques Lang, ministre de la culture et Jean Gattégno, son directeur du livre et de la lecture, homme exceptionnel.

Il savait repérer, jusque dans les banlieues, les professionnel·les en capacité de gérer une politique de lutte contre l‛illettrisme au Ministère de la Culture et dans les médiathèques. J‛y suis restée 15 ans, une sorte de « Madame Illettrisme au Ministère de la Culture ». Jai été détachée à Lyon quand a été créée lAgen ce Nationale de Lutte contre l‛Illettrisme (ANLCI) en 2000 dont je vous ai parlé tout à l‛heure.

Ce que je souhaite quon retienne, et il suffit de lire le livre, c‛est qu‛à travers mes portraits, c‛est un double hommage que je veux rendre : aux bibliothécaires et un hommage à ces gens en difficulté avec l‛écrit qui se battent pour sortir de leur situation d‛illettré·es et dépasser tous les échecs vécus pour repartir dans la vie…

Evidemment, j‛ai beaucoup dempathie pour eux /elles, jétais très attachée à c es personnes. Cela ne m‛empêchait pas d‛être très distanciée car jétais la formatrice parfois la responsable du dispositif . Je n‛étais ni leur copain ni leur copine. Je peux te dire le bonheur que j‛éprouvais quand je voyais comment ils et elles progressaient…

Il y en avait qui arrivaient avec un physique dégradé, « au fond du trou » dans leur HLM… la dame bretonne dont je parle dans le livre, tout a été fait par l‛équipe pour que cette femme puisse sourire avec des dents… il fallait que quelqu‛un·e lui dise qu‛elle pouvait se faire soigner gratuitement par une école dentaire.. Alors oui, dans ces formations, beaucoup d‛empathie, de bienveillance, d‛humain et de social, accompagnaient les réapprentissages incontournables.

C‛est tout cet accompagnement qui leur permettait d‛évoluer et ensuite à la bibliothèque, ils et elles, les femmes en particulier, commençaient à prendre des livres qui les aidaient à grandir dans la vie et à soccuper, notamment, de leurs enfa nts.

Page 6: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

6

6

Parce que ces femmes ne disaient pas à leurs enfants qu‛elles ne savaient pas répondre à leurs questions. Elles leur disaient systématiquement : « Il y a une institutrice pour te répondre, elle est payée pour ça… ». Nous, on savait tout ça, et les mercredis, on invitait les enfants à la fin des cours. Les cours cétait, le matin on ouvre avec un poème, le soir on se quitte avec un poème… pendant des mois… la poésie, ils/elles savaient ce que c‛était ! N‛oublions pas non plus le rôle de l‛écrivain·e en atelier d‛écriture. Un·e écrivain·e vivant dont les livres sont à la bibliothèque.

Ce qui est certain, cest que si j ‛ai choisi d‛adopter une démarche professionnelle à dimension sociale et culturelle, c‛est parce que j‛avais des idéaux mais aussi une histoire personnelle avec la lecture. Je raconte tout cela à la fin du livre, dans « l‛origine des portraits ». Je parle d‛un père absent, prisonnier en Allemagne.

J‛y parle aussi de ma mère qui était parfois une « petite bonne » comme on disait à l‛époque ou une ouvrière ce qui ne l‛empêchait pas d‛être amoureuse du savoir, des livres et du dictionnaire, vous verrez le rôle du dictionnaire dans ma vie, vous verrez il y a des amours de dictionnaires et je fais le portrait de plusieurs personnes qui partagent cet amour pour les encyclopédies !

Merci mille fois aux bibliothécaires engagés depuis si longtemps dans ce combat.

Page 7: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

7

7

Formations syndicales Niveau 1 : « Mon travail, il est comment ? » 16 au 20 septembre 2019

Ce stage s‛adresse aux militant·es syndicaux, élu·es et mandaté·es en CHSCT et autres IRP.

Comment transformer les situations de travail pour conquérir un travail émancipateur ? Comment poser le réel du travail, comprendre ce qui est en jeu, vis-à-vis notamment de la santé, de l‛emploi, de l‛environnement…

Maitriser outils et démarches pour répondre aux attentes individuelles et collectives des travailleur·ses. Penser et construire une démarche syndicale.

Niveau 2 : « Être militant CGT du travail » du 6 au 10 avril 2020

Session réservée aux militant·es qui ont effectué le stage 1.

Replacer le réel du travail au cœur de l‛activité syndicale pour transformer le travail : analyser le réel du travail dans ses conditions et organisations ; mettre en lumière et socialiser les conduites de résistance des travailleur·ses face au travail empêché ; construire de l‛efficacité syndicale, penser, construire au quotidien de l‛émancipation sociale.

« Agir Sentinelles du Travail OFCT » du 25 au 28 mai 2020

Ce stage s‛adresse à tous les syndiqué·es qui souhaitent devenir ou sont déjà sentinelles du travail.

Je constate des situations de travail qui me semblent anormales, dangereuses : qu‛est-ce que je peux faire ? Il s‛agit de donner des outils de compréhension et d‛analyse des risques générés par l‛organisation et les conditions de travail, pouvoir alerter, être source et ressource pour le syndicat ; de connaître les points d‛appui, d‛être un acteur de la transformation du travail impliqué dans l‛action collective et organisée.

Niveau 2 spécifique « travail et IRP, CSE » 2 au 6 décembre 2019

Ce stage s‛adresse aux camarades qui ont fait le niveau 1.

Qu‛est-ce qu‛un CHSCT qui fonctionne ? Le CHSCT est-il un lieu de négociation ?

Comment faire du CHSCT un réel outil pour les travailleur·ses, un véritable levier pour le syndicat ? Le CHSCT au cœur de l‛activité syndicale pour anticiper sur les stratégies mises en œuvre contre les travailleurs.·es et leur travail. Syndicat, IRP et CHSCT : quel travail en réseau, quelle stratégie, démarches à partir du réel pour engager des dynamiques de transformation du travail ?

Journées d‛étude, formations décentralisées/formations dans le mandat CHSCT

Sur demande

[email protected]

263 rue de Paris, Case 544 – 93515 Montreuil cedex- [email protected] -01 55 82 76 12

Page 8: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

8

8

Conditions de travail détestables ? Violences au travail ? Non-respect de vos droits ?

Saisissez l‛Observatoire Fédéral des Conditions de Travail

BULLETIN D‛ALERTE FERC CGT-OFCT

Date de l‛alerte :

Objet : Climat de violence Agression verbale Epuisement professionnel Dépression

Autre :

Inscrite dans le registre hygiène sécurité : le registre des dangers graves et imminents :

(obligatoires dans tout établissement). A été posé :

Explication (un problème par fiche) :

Nom de l‛établissement et adresse :

Etablissement de droit public

Nombre de personnels concernés par le problème :

Catégories :

Domaine professionnel, métier, emploi exercé :

Syndicat/section : Courriel :

Considère qu‛il y a mise en danger de la vie d‛autrui :

Existe-t-il une CHS dans l‛établissement ?

Quelles autres instances :

Présence d‛une sentinelle du Travail (nom, prénom) :

Page 9: Histoire d un combat - ferc-cgt.org

9

9

Actions mises en place et/ou envisagée :

Page 10: Histoire d un combat - ferc-cgt.org