grand - edf.fr · nécessitera la mise en œuvre des dispositions prévues par son plan d’urgence...

1
GRAND ANGLE Flamanville, le 3 mars 2017 + Exercice national de sécurité civile à EDF Flamanville, le 14 mars 2017 EDF Flamanville Contact : Philippe Legrand Responsable communication Téléphone : 02 33 78 40 96 Le 14 mars 2017, les pouvoirs publics et EDF organisent un exercice national de sécurité civile au Centre Nucléaire de Production d’Electricité de Flamanville (CNPE). Cet exercice a pour objectif de tester le dispositif d’alerte et l’organisation de crise qui seraient déployés par les pouvoirs publics et EDF afin d’assurer la protection de la population dans l’hypothèse d’un accident nucléaire. La centrale de Flamanville simulera, à partir d’un scénario fictif non connu des participants, un accident technique qui nécessitera la mise en œuvre des dispositions prévues par son Plan d’Urgence Interne (PUI) et par le Plan Particulier d’Intervention (PPI) déclenché par le préfet de la Manche. L’exercice mobilisera les personnels d’astreinte de la centrale nucléaire de Flamanville, les appuis techniques d’EDF au niveau national ainsi que les différents services opérationnels de l’État (Gendarmerie nationale, SDIS, SAMU, etc.). Il vise à évaluer l’efficacité de la chaîne décisionnelle impliquant EDF et les différentes autorités (pouvoirs publics, Autorité de sûreté nucléaire) et les services d’appui technique (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Des mesures de protection de la population pourraient être testées en particulier l’alerte, la mise à l’abri et les interventions en zone confinée (secours aux personnes, etc.) L’exercice se jouera, en météo réelle, sur le simulateur, réplique exacte de la salle de commande, de la centrale de Flamanville. Si le scénario l’exige, des moyens d’alerte de la population comme les sirènes PPI et le système automatique d’alerte téléphonique appelé SAPPRE (Système d’alerte des populations en phase réflexe) pourraient être mis en œuvre. Ce dernier sera déclenché à la demande du préfet (1), il a pour vocation, en cas d’accident, de diffuser sur le réseau des téléphones filaires des particuliers et des établissements publics un message de mise à l’abri dans le périmètre de 0 à 2 km autour de l’établissement. L’appel est renouvelé jusqu’à ce que la personne décroche. Les élus locaux seront étroitement associés au déroulement de l’exercice, dont la vocation est en particulier, d’améliorer l’information des populations. Cette simulation s’inscrit dans le cadre du programme national d’exercices élaboré par les pouvoirs publics et EDF pour l’ensemble des centrales du parc nucléaire français. (1) Dans certaines conditions, un dispositif permet au préfet de déléguer au directeur de la centrale les moyens d’alerte. C’est ce que l’on appelle « la phase réflexe ».

Upload: hoangnga

Post on 13-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: GRAND - edf.fr · nécessitera la mise en œuvre des dispositions prévues par son Plan d’Urgence Interne ... téléphones filaires des particuliers et des établissements publics

GRANDANGLE

Flamanville, le 3 mars 2017

+

Exercice national de sécurité civile à EDF Flamanville, le 14 mars 2017

EDF FlamanvilleContact : Philippe Legrand

Responsable communication Téléphone : 02 33 78 40 96

Le 14 mars 2017, les pouvoirs publics et EDF organisent un exercice national de sécurité civile au Centre Nucléaire de Production d’Electricité de Flamanville (CNPE). Cet exercice a pour objectif de tester le dispositif d’alerte et l’organisation de crise qui seraient déployés par les pouvoirs publics et EDF afin d’assurer la protection de la population dans l’hypothèse d’un accident nucléaire.

La centrale de Flamanville simulera, à partir d’un scénario fictif non connu des participants, un accident technique qui nécessitera la mise en œuvre des dispositions prévues par son Plan d’Urgence Interne (PUI) et par le Plan Particulier d’Intervention (PPI) déclenché par le préfet de la Manche.

L’exercice mobilisera les personnels d’astreinte de la centrale nucléaire de Flamanville, les appuis techniques d’EDF au niveau national ainsi que les différents services opérationnels de l’État (Gendarmerie nationale, SDIS, SAMU, etc.). Il vise à évaluer l’efficacité de la chaîne décisionnelle impliquant EDF et les différentes autorités (pouvoirs publics, Autorité de sûreté nucléaire) et les services d’appui technique (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Des mesures de protection de la population pourraient être testées en particulier l’alerte, la mise à l’abri et les interventions en zone confinée (secours aux personnes, etc.)

L’exercice se jouera, en météo réelle, sur le simulateur, réplique exacte de la salle de commande, de la centrale de Flamanville. Si le scénario l’exige, des moyens d’alerte de la population comme les sirènes PPI et le système automatique d’alerte téléphonique appelé SAPPRE (Système d’alerte des populations en phase réflexe) pourraient être mis en œuvre. Ce dernier sera déclenché à la demande du préfet (1), il a pour vocation, en cas d’accident, de diffuser sur le réseau des téléphones filaires des particuliers et des établissements publics un message de mise à l’abri dans le périmètre de 0 à 2 km autour de l’établissement. L’appel est renouvelé jusqu’à ce que la personne décroche.

Les élus locaux seront étroitement associés au déroulement de l’exercice, dont la vocation est en particulier, d’améliorer l’information des populations. Cette simulation s’inscrit dans le cadre du programme national d’exercices élaboré par les pouvoirs publics et EDF pour l’ensemble des centrales du parc nucléaire français.

(1) Dans certaines conditions, un dispositif permet au préfet de déléguer au directeur de la centrale les moyens d’alerte. C’est ce que l’on appelle « la phase réflexe ».