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Johannes, coordinateur du Comité Exécutif Etudiant (CEE) Estce que vous priez au cours de la réunion de Discussion Autour de la Bible (DAB) ? Le titre de cet édito est tiré de Luc 11.1 : c’est la troisième fois que l’évangéliste nous montre Jésus qui prie (cf. Luc 3.21 et 9.18). Cette fois, l’un des disciples ose lui demander : « Jésus, apprendsnous à prier comme toi … » Audelà du contenu de l’enseignement qui va suivre (dont on a tiré le Notre Père), la vie de Jésus illustre parfaitement sa dépendance visàvis du Père dans la prière : que ce soit au moment de débuter son ministère (Luc 3.21), au moment d’être livré (Luc 22.44) ou encore au moment d’expirer (Luc 23.46). Alors nous aussi, ne devrionsnous pas prier ? Oui mais … comment ? Selon le principe de laïcité, les autorités de notre pays font la distinction entre activité cultuelle et activité culturelle. Une simple lettre qui fait toute la différence ! Pour résumer, l’activité est cultuelle lorsqu’on s’adresse à Dieu, culturelle lorsqu’on parle de Dieu (entre autres !) Si on applique cette règle au GBU alors la Discussion Autour de la Bible (DAB) est une activité culturelle, tandis que la prière (à voix haute) est cultuelle. Fautil donc éviter de prier au cours des DAB ? Oui et non … Oui lorsque la prière est faite en commun et à voix haute, non lorsqu’elle se fait dans l’intimité du cœur. SEIGNEUR, ENSEIGNENOUS À PRIER… Conseils pour votre GBU Choisir un lieu Travailer ses applications La page pratique Coordonnées utiles Discussion biblique Creusons la Bible EDITO SOMMAIRE Edito Prier Prier en présence de nos amis non chrétiens peut les mettre en difficulté car la nature de la relation révélée (celle avec Dieu) fait qu’ils ne peuvent y participer … alors que c’est justement pour leur faire découvrir Dieu que nous les invitons à la DAB ! Comme nous l’avons vu, la prière nous est essentielle, aussi bien personnellement qu’entre frères et sœurs. Ne devrionsnous donc pas nous retrouver plus souvent pour prier ? Pourquoi n’organiserionsnous pas une seconde réunion dans la semaine pour le faire ? N’estce pas là la meilleure façon de nous encourager à prier et à témoigner ? C’est ce que le Comité Exécutif Etudiant a à cœur de développer, tout particulièrement cette année. Pour finir, je vous incite à lire (si ce n’est déjà fait) Dis moi qui tu suis, Je te dirai qui tu es (dans la collection Question Suivante), pages 24 à 29. « Persévérez dans la prière » (Colossiens 4.2) … Quand Dieu agit J’ai sauté le pas… La fidélité de Dieu à l'échelle d'un groupe Parcours de GBUssien SIR dans le Nord GBUssien à l'étranger Vis ma vie... de secrétaire d'administrateur

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Journal de partage et d'encouragement des Groupes Bibliques Universitaires de France

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Page 1: GiBUS Octobre 2013

Johannes, coordinateur du Comité Exécutif Etudiant (CEE)

Est­ce que vous priez au cours de la réunion de DiscussionAutour de la Bible (DAB) ?

Le titre de cet édito est tiré de Luc 11.1 : c’est la troisièmefois que l’évangéliste nous montre Jésus qui prie (cf. Luc3.21 et 9.18). Cette fois, l’un des disciples ose lui demander :« Jésus, apprends­nous à prier comme toi… »

Au­delà du contenu de l’enseignement qui va suivre (donton a tiré le Notre Père), la vie de Jésus illustre parfaitementsa dépendance vis­à­vis du Père dans la prière : que ce soitau moment de débuter son ministère (Luc 3.21), au momentd’être livré (Luc 22.44) ou encore au moment d’expirer (Luc23.46).

Alors nous aussi, ne devrions­nous pas prier ?Oui mais… comment ?Selon le principe de laïcité, les autorités de notre pays font

la distinction entre activité cultuelle et activité culturelle.Une simple lettre qui fait toute la différence ! Pour résumer,l’activité est cultuelle lorsqu’on s’adresse à Dieu, culturellelorsqu’on parle de Dieu (entre autres !)

Si on applique cette règle au GBU alors la DiscussionAutour de la Bible (DAB) est une activité culturelle, tandisque la prière (à voix haute) est cultuelle.

Faut­il donc éviter de prier au cours des DAB ?Oui et non … Oui lorsque la prière est faite en commun et

à voix haute, non lorsqu’elle se fait dans l’intimité du cœur.

SEIGNEUR, ENSEIGNE­NOUS À PRIER…

Conseils pour votre GBUChoisir un lieuTravailer ses applications La page pratiqueCoordonnées utiles

Discussion bibliqueCreusons la Bible

EDITO

SOMMAIRE

EditoPrier

GiBUsJJ oouurrnnaa ll ddee ppaarrttaaggee eett dd ''eennccoouurraaggeemmeenntt ddeess GGrroouuppeess BBiibbll ii qquueess UUnn iivveerrss ii ttaa ii rreess ddee FFrraannccee // OOccttoobbrree 220011 33

Prier en présence de nos amis non chrétiens peut lesmettre en difficulté car la nature de la relation révélée (celleavec Dieu) fait qu’ils ne peuvent y participer … alors quec’est justement pour leur faire découvrir Dieu que nous lesinvitons à la DAB !

Comme nous l’avons vu, la prière nous est essentielle,aussi bien personnellement qu’entre frères et sœurs. Nedevrions­nous donc pas nous retrouver plus souvent pourprier ? Pourquoi n’organiserions­nous pas une seconderéunion dans la semaine pour le faire ? N’est­ce pas là lameilleure façon de nous encourager à prier et à témoigner ?

C’est ce que le Comité Exécutif Etudiant a à cœur dedévelopper, tout particulièrement cette année.

Pour finir, je vous incite à lire (si ce n’est déjà fait) Dis­moi qui tu suis, Je te dirai qui tu es (dans la collectionQuestion Suivante), pages 24 à 29.

« Persévérez dans la prière » (Colossiens 4.2)…

Quand Dieu agitJ’ai sauté le pas…La fidélité de Dieu à l'échelle d'un groupe

Parcours de GBUssienSIR dans le NordGBUssien à l'étranger

Vis ma vie...de secrétaired'administrateur

Page 2: GiBUS Octobre 2013

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QUAND DIEU AGIT

J’AI SAUTÉ LE PAS...D’ÊTRE RESPONSABLE DE GROUPE

Julie Hertzog, GBUssienne à Nancy

Le GiBUs a recueilli pour vous le témoignage de deux GBUssiens qui ont osé devenir responsables…

Le challenge de mon année passée ? Assurer laresponsabilité d'un GBU !

Cette histoire commence fin juin 2012. Parcuriosité je me rends à une réunion organisée par lesresponsables qui partent de Nancy l'année suivante.J'émets l'hypothèse que je pourrais peut­êtreéventuellement possiblement m'engager ; mais c'estjuste pour essayer... Il fallait s'y attendre, après unegrande vague de réjouissance pour eux, me voilàpropulsée dans ce rôle illico presto. Impressionnant !Pourtant je ne me sens pas franchement prête : est­ceque je serai capable ? Je ne sais même pas en quoiconsiste vraiment le GBU et ce que je peux yapporter de plus. Et puis comment vais­je gérer mesétudes en parallèle ? Gros doute sur mes capacités...Dieu m'envoyait un sacré challenge !! Mais commej'aime relever ce genre de défi, j'ai combattu monappréhension et je me suis lancée.

Rapidement, j'identifie des personnes ressourcessur lesquelles je peux m'appuyer comme Isabelle (laSIR) et certains jeunes du groupe pour lacommunication, l'investissement, l'organisation (etles collations aussi !) Je découvre petit à petit lescapacités que Dieu me donne et ce qu'il attend demoi : développer le groupe sans tomber dansl'orgueil et l'exigence, sans rien attendre en retour.Sacré programme.

Ainsi, l'année passe très vite. Juin 2013, c'estl'heure du bilan : je regarde cette annéeexceptionnelle et je me dis : « que de cheminparcouru, que de croissance dans ce groupe et chezmoi­même, merci Seigneur, c'est formidable ». J'aien effet appris beaucoup de choses sur Dieu, sur moi,et je les ai partagées avec le groupe. Grâce à cetengagement, aux leçons que j'en ai tiré, j'ai puencourager les jeunes et mes ami(e)s nonchrétien(ne)s à persévérer, à garder espoir tout aulong de l'année : tout est entre ses mains, dans l'échecou la réussite, on peut lui faire confiance. Concernantmes études, à mon grand étonnement, je suis arrivéeà m'organiser, à tout faire dans les temps et comme ilfallait : Dieu bénit au­delà de ce que j'avais imaginé.

Pour ceux qui doutent encore : rassurez­vous, leSeigneur veille sur ceux qu'il a choisis, il fournit lescapacités nécessaires pour l'accomplissement de savolonté et ce en chacun d'entre nous, peu importe lesdomaines (professionnel, spirituel ou personnel).

Luc Andria, GBUssien à Nice

J’ai pris la décision de me lancer en tant queresponsable durant la deuxième moitié de l’annéeuniversitaire 2011­2012.

Le responsable de l’équipe IFES de Nice, ScottHarris, annonçait qu’il allait quitter le pays pourtravailler auprès des étudiants aux Etats­Unis.

J’ai alors compris que j’avais un rôle à jouer pourque l’œuvre des GBU continue sur Nice. Je savaispréparer et animer des DAB (discussions autour de laBible), j’avais déjà aidé à l’organisationd’événements… Alors, pourquoi ne pas devenirresponsable ?

Après une période de réflexion et de prière, je mesuis décidé : j’ai alors annoncé à Scott que jem’engageais à être responsable pour l’année à venir.

Cette première année en tant que responsable étaitvraiment géniale, même si j’ai connu des difficultés.Par exemple, j’ai vraiment eu du mal à gérer sagementmon temps et mes priorités, entre mes études, monimplication dans les GBU et mes responsabilités àl’église.

Par contre, j’ai vraiment été encouragé de voir àquel point Dieu est fidèle. Il a appelé d’autresétudiants à être responsables sur Nice, il a permis quede nouveaux étudiants découvrent les GBU, il nous afait bénéficier du soutien de nombreuses personnes :les Amis des GBU sur la Côte d’Azur, les pasteurs, laSIR de la région Méditerranée…

Au cours de l’année, j’ai appris que je devais avoirconfiance en Dieu. Il est infiniment plus sage et pluspuissant que moi et je ne suis qu’un outil au service deses objectifs. Ma part est de prier, d’agir selon mespossibilités et de me confier en lui : il se charge dureste.

J’ai aussi compris que je devais être humble, face àDieu mais aussi dans ma relation avec mescoéquipiers. C’est une leçon que j’ai apprisedouloureusement et elle est d’autant plus précieuse !

Tu aimerais te lancer en tant que responsable maistu ne sais pas si tu en es capable ? Ami(e), prendscourage ! Confie­toi pleinement en Dieu, et fonce : ilte fortifiera, et il éclairera ton chemin.

« Avec toi, je me précipite sur une troupe bienarmée, grâce à toi, je franchis des murs » (Psaumes18.30).

Page 3: GiBUS Octobre 2013

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Laurent : Comment est venue l'idée de monter ungroupe sur Cergy ?

Phi : L'idée m'est venue tout naturellement : Cergy,une ville universitaire, sans GBU? Ce n'était paspensable ! Il fallait le lancer.

Christian : Je me souviens d'une brochure de la villeprésentant l'évolution des établissementsd'enseignement supérieur avec l’objectif d’atteindre10 000 étudiants (aujourd'hui ils sont 25 000 !) J’ai faitle ratio : 2% de chrétiens sur 10 000, ça fait combien ?Le résultat, même si la réalité n’est pas aussimathématique, montrait qu'un groupe GBU devait êtreviable.

L : Quand et comment le GBU de Cergy a­t­il étécréé ?

P : Je crois que c'était au début de 1996.C : On a d’abord constitué un petit groupe d’Amis

[anciens GBUssiens, NDLR] partageant la vision delancer un GBU à Cergy. Nous étions 3 couples, issus dela même église, l'EPECP (église protestanteévangélique de Cergy Pontoise).

On partait du postulat qu'un certain nombred'étudiants sur Cergy étaient chrétiens évangéliques. Enles rassemblant, on constituerait le noyau du groupe. Ona d’abord recensé les sites universitaires, écoles privées,foyers d'hébergement, restau U... une vingtaine de lieuxau total.

Une campagne d'affichage, invitant les chrétiens àune première rencontre, nous a paru le meilleur moyende démarrer. Trouver les affiches ne posait pas deproblème : la rue Serpente [bureau des GBU, NDLR]pouvait nous fournir.

Par contre, trouver une salle s’avérait pluscompliqué ! Nous n'avons pas tenté de solliciter lesfacultés ni les écoles. Mais Cergy a doté chacun de sesquartiers de locaux collectifs ouverts aux associations etgérés par la ville. Nous avons retenu le local avec laposition la plus stratégique. Les GBU étaient tropméconnus pour faire une requête en leur nom, aussi est­ce notre église, bien connue de la municipalité, qui ademandé la mise à disposition d'une salle.

La réponse, positive, est venue assez rapidement etnous avons donc posé des affiches dans chacun desimmeubles recensés. C'est ainsi que la premièrerencontre GBU a été organisée à Cergy.

P : Il nous fallait alors être disponibles ce qui n'étaitpas toujours facile à cause de nos emplois du tempschargés. Mais le mot d'ordre était de "persévérer avecpatience". Alors c’est ce qu’on faisait !

L : Avez­vous travaillé en coordination avec leséquipes de la rue Serpente pour ce lancement ?

LA FIDÉLITÉ DE DIEUAU TRAVERS DU GBU DE CERGYC : En effet, lancer le groupe semblait important mais le

travail d'accompagnement l'était tout autant ! Qui s'assureraitque le groupe persévérerait ? Les Amis ne devaient pas prendretoute la place : les GBU sont un mouvement étudiant ! Nousavons invité la rue Serpente à poursuivre ce travail et dès lapremière réunion, je crois, un secrétaire itinérant australien(Paul King) est venu et a suivi régulièrement l'évolution dugroupe.

L : Pouvez­vous nous parler des premières réunions ?C : Nous avions passé énormément de temps dans la

préparation logistique de la première réunion et nous nesavions pas vraiment ce que nous ferions une fois rassemblés.En fait la question ne s'est pas trop posée, car seuls 3 ou 4étudiants sont venus... petite déception, mais aussi belencouragement, car la motivation était là.

Ensuite, je n'ai pas pu participer à beaucoup d'autresréunions, mais nous avons organisé en fin d'année scolaire unrepas à la maison.

P : Les étudiants présents étaient vraiment motivés pourpromouvoir ce nouveau GBU, leur GBU ! Cependant, pour descontraintes d’emplois du temps, il y avait aux réunions parfoisun(e) seul(e) étudiant(e), parfois aucun(e). Mais avecpersévérance, nous avons maintenu le rythme des rencontresmême après l'anecdote suivante. Nous avions organisé dans lesdébuts une réunion à destination des non­chrétiens. Tout yétait : location d'un film produit par Billy Graham, lecteurvidéo, télé, affiches, salle remplie de chaises, collation bienfournie. Résultat… personne n'est venu ! Alors nous, les 3organisateurs, avons décidé de regarder le film puis de discuterentre nous, tout en consommant la collation !

17 ans plus tard, on est vraiment ravis de voir le GBU deCergy en pleine maturité. Notre Seigneur doit être content ! ALui soit la gloire.

L : Merci pour ces témoignages. Ce GBU continue de sedévelopper et compte 5 à 8 étudiants. Nous avons toujours unesalle mise à notre disposition par la mairie et nous pouvonsaussi demander des salles de spectacles, comme ce fut le caspour un Dialogue Veritas.

Nous avons également organisé des soirées autour d'un filmoù nous avons pu inviter nos amis non chrétiens.

Aujourd'hui le GBU de Cergy souhaite être enregistré auprèsde l'université de Cergy­Pontoise et les démarches sont encours.

Interview de Phi Tran et Christian Schmutz, Amisdes GBU à Cergy,

réalisée par Laurent Galibert, GBUssien de Cergy de2010 à 2013.

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Sophie vient de commencer sa première année defac d’anglais à Paris. Elle est chrétienne mais penseque c’est quasiment impossible de trouver deschrétiens dans sa fac. Un jour, en allant en cours, ellepasse devant un groupe assis autour d’une table dansle hall d’entrée. Ils ont tous une Bible et discutentvivement. En les interrogeant, elle découvre qu’ilsfont partie des GBU. La semaine suivante, elle arriveun peu plus tôt pour pouvoir se joindre à eux.

Vincent est étudiant en droit à Nice. Il est athée etpense que la Bible est un livre ancien qui n’a pasd'intérêt pour lui. Après ses cours, un matin, il passepar un café près du campus. Un petit groupe est attablélà, parmi lequel il reconnaît un ami, Guillaume. Ils’arrête pour le saluer et demande ce qu’ils font. Enapprenant qu’ils regardent la Bible ensemble, il penseque c’est bizarre : il ne savait pas que Guillaumes'intéressait à des trucs comme ça ! Le lendemain, ildemande à Guillaume pourquoi il lit la Bible. C’est ledébut d’une série de conversations sur le sujet.

OÙ SE RÉUNIR AVEC SON GROUPE GBU ?Rebecca Thornber, responsable de l’équipe IFES à Paris

CONSEILS POUR VOTRE GBU

SOIGNER SES APPLICATIONSYohann Tourne, SIR en région Centre­Ouest

La Bible dérange parce qu'elle met le doigt sur ce quenous essayons de camoufler ou ce qui doit changer dansnotre vie. « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace[…], pénétrant jusqu'au plus profond de l'être […], ellejuge les dispositions et les pensées du cœur. » (Hébreux4.12)

Une fois un passage biblique compris, il doit produiredes effets sinon la discussion aura été (presque) vaine.C'est pour cela que le « A » de OIA est si important.L'application est la cerise sur le gâteau de toutediscussion autour de la Bible et pourtant elle en estsouvent le parent pauvre, par manque de temps oud'idées. Alors voici quelques conseils simples etpratiques pour rendre un texte biblique percutant.

On peut poser trois grands types de question :1) La question d'exhortation : Y­a­t­il un

commandement, un exemple à suivre ou un principe àappliquer ? (ou un contre­exemple à éviter ?)

2) La question d'identification : En quoi ma situationou celle de membres du groupe est ou pourrait êtresimilaire à celle des destinataires d’origine / despersonnes de l’histoire ?

3) La question de prise de conscience : En quoi lecaractère / l’attribut de Dieu que je découvre dans cepassage change ma vision des choses (sur ma vie, masituation, le monde etc.) ?

Bien sûr ces questions sont trop générales pour« toucher là où ça fait mal ». Il faut donc affiner, trouverle bon angle d'attaque.

i. Définition et compréhension du problème. Sousquelle forme les chrétiens ou notre société connaissent­ilsles difficultés dont parle le passage ? Quelle est leurorigine ?

ii. La recherche de solution. Comment faire pour allermieux ? Comment imiter le héros du texte ou obéir aucommandement ?

iii. Le témoignage. Avez­vous déjà vécu une situationanalogue à celle du passage ?

Appliquons cela à une histoire biblique simple commecelle de Pierre qui marche sur les eaux (Mt 14.22­23) :

A) Êtes­vous plutôt du genre téméraire comme Pierreau début du récit ou au contraire du genreimpressionnable comme Pierre à la fin du récit ?

B) Quand nous sommes dans une situation délicate,qu'est­ce qui nous empêche de faire parfaitementconfiance à Jésus ?

C) Auriez­vous envie de vivre un miracle ? Commentl'assumeriez­vous ?

D) Quels sont les facteurs qui font grandir notre foi ?

Si vous voulez d'autres exemples, il y a plein decanevas sur creusonslabible.fr.

Claire est étudiante en 3ème année de médecine. Unjour, elle reçoit un flyer des GBU. Elle a grandi dans unefamille catholique mais n’a jamais lu la Bible par elle­même. Elle décide d’aller voir de quoi il en retourne.Elle voit sur le flyer qu’ils se réunissent dans une salle dela fac. Elle est rassurée par le fait que l’administrationconnaisse les GBU et leur ait accordé une salle. C’estaussi très pratique car c’est juste à côté de là où elle acours. Elle les rejoint donc le jeudi suivant.

Quel est le meilleur lieu pour un groupe GBU ?Chaque lieu a ses avantages et ses inconvénients. Une

salle dans la fac peut donner un peu plus de crédibilité augroupe et se trouve facilement. Mais c’est assez caché etça réduit donc les possibilités d'inviter des gens quipassent. Un endroit central et public peut être un peumoins confortable mais c’est visible. Un café est un bonlieu car les étudiants s’y réunissent déjà naturellement.

Réfléchissez au meilleur lieu sur votre campus. Soyezcréatif ! Peut­être trouverez­vous un endroit que vousn’aviez pas encore considéré jusque­là.

Page 5: GiBUS Octobre 2013

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GiBUs : Quand tuétais étudiante,imaginais­tudevenir SIR unjour ?Esther : Absolument

pas ! J’aimais les GBU etj’avais énormémentappris en quelques annéesen tant que GBUssienne,responsable de groupe etDR (déléguée régionale)en Ile­de­France. Mais jevoulais devenir prof degéographie.

Tu avais déjà étéSIR dans le Nord (2007­2009). Qu'est­ce quit'avait motivée à commencer ce travail ?Étant fiancée à Mikaël, DR de la région Nord, j’avais

conscience des besoins de cette région sans SIR depuisplusieurs années. Un groupe GBU a beau fonctionner « parles étudiants pour les étudiants », il faut un SIR à pleintemps pour les accompagner, leur donner une bonne visiondes objectifs des GBU, les former à améliorer leursdiscussions autour de la Bible, les conseiller dans leursefforts de témoignage et dans les détails pratiques. Nouspriions donc que Dieu suscite quelqu’un.

ESTHER DRIHEM,UNE NOUVELLE EX­SIR DANS LE NORD

En 2012­2013, Dieu m’a permis de faire 4 mois de stageen Allemagne et un échange universitaire de 6 mois àSingapour. J’ai voyagé et visité 13 nouveaux pays, j’airejoint des groupes GBU et des églises en Allemagne et àSingapour puis je dois vous convaincre que partir àl’étranger ça vaut le coup ?

Surtout que si vous êtes chrétien, Dieu sera avec vous etvous aurez en plus le privilège de bénéficier du meilleurréseau international : la Famille Chrétienne ! Grâce à cettefamille vous serez bien accueilli partout où vous irez. Doncla peur d’être perdu n’est même pas une excuse valable !En Allemagne j’ai été logé à mon arrivée par un GBUssienet par une famille de l’église pendant 3 semaines. Et àSingapour des chrétiens m’ont accueilli 1 semaine le tempsde trouver une piaule.

Parfois, en échange, on a tendance à rester entre Françaisou entre internationaux. Du coup ce n’est pas toujoursfacile de vraiment rencontrer des autochtones. Mais avecles GBU ou l’Eglise vous êtes sûrs de ne pas manquerd’occasions. De même pour la pratique de la langue,participer au GBU ou à une église locale donne encore plusd’occasions de progresser. C’est lors d’un week­endrégional GBU que je me suis mis pour de vrai à

Timothée Schmutz, GBUssien à l’école Centrale de Paris

l’allemand ! Être chrétien permet de valoriser encore plusnos échanges, ne gaspillons pas cela !

Partir à l’étranger c’est aussi commencer un nouveaurythme, changer ses habitudes, commencer de nouvellesrelations. Pourquoi ne pas en profiter pour mettre au défi sadiscipline chrétienne, se donner l’occasion de témoigner laBonne Nouvelle aux personnes rencontrées, s’encourageret se fortifier avec des frères et sœurs d’autres cultures etd’autres langues mais qui louent le même Dieu ? Vous avezlu Une Nuée de témoins du Congrès GBU 2013 ? Ce livren’est­il pas un appel à partir étudier à l’étranger pourévangéliser ?

Donc n’hésitez pas à partir et même à quitter l’Europe…Préparez le terrain avant votre départ : priez, utilisezinternet (la COI*) et votre réseau pour entrer en contactavec les chrétiens et GBU sur place. Et profitez à fond del’expérience !

« L’Eternel veillera sur toi de ton départ à ton retour, dèsmaintenant et à jamais » Psaumes 121.8.

*La COI, Commission Ouverture Internationale, fait lelien entre les GBU français et internationaux. Pour lacontacter, écrivez à [email protected].

PARCOURS DE GBUSSIEN

PARTIR À L’ÉTRANGER ?HORS DE MA ZONE DE CONFORT ?

En juin 2007, David Brown nous rappelait pour uneénième fois que les GBU cherchaient un SIR Nord. J’allaisfinir mes études, me marier et m’installer à Lille cet été­là.Alors j’ai eu un déclic : je n’étais qu’une jeunette (pas de lamême carrure que nos SIR parisiens, Daniel et Libby…)mais ne pouvais­je pas, au moins imparfaitement, aider larégion à progresser ? J’ai remis l’affaire à Dieu, j’ai posé laquestion à David et l’aventure a commencé.

Qu'est­ce qui t'a donné envie derecommencer ?J’avais dû interrompre mon travail de SIR parce que le

travail de Mikaël nous amenait à l’étranger. À notre retour,j’ai entendu que la région Nord avait à nouveau besoind’un SIR… Je n’ai pas hésité une seconde à me relancer.

Quels sont tes sujets de prière pour la région ?Quand je repense à l’état de la région quand j’ai débuté

il y a 6 ans, je loue Dieu pour les progrès inimaginablesqu’il a permis. Je le prie de continuer cette œuvrefidèlement : que les GBUssiens deviennent un témoignagequotidien de sa bonté auprès de leurs amis, qu’ils soientnombreux à venir s’abreuver et s’enraciner dans sa Paroleet que ces années GBUssiennes les équipent à le servirpartout (travail, familles, églises, etc.). Je prie aussi que larégion puisse comprendre la nécessité d’un équipier etcontribue à financer ce travail. Que Dieu continue àtransformer les GBU Nord à sa gloire !

Page 6: GiBUS Octobre 2013

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…de secrétaire des GBU

VIS MA VIE...

Ce mois­ci, le GiBUs vous emmène dans les coulisses des GBU de France partager lajournée de notre secrétaire Isabelle Cottereau et de notre administrateur Jérémie Corbeau,

des employés discrets mais ô combien importants !

C’est la reprise au secrétariat !Même en plein mois d’août, lesmails et courriers se sont viteaccumulés en mon absence !Avant que le sentiment d’avoir àvider la mer ne s’intensifie, lire« La Pensée du Jour » surTopChrétien et remettre cettejournée au Seigneur.

Pour commencer, changerl’accueil du répondeur et brancher la machine àaffranchir. Ne pas oublier d’écouter les messages(souvent de longs silences ou le bruit du combinéraccroché).

Vient ensuite le survol de plus de 700 mails, sanszapper LE mail important. Vers 13h la faim se fait sentirmais pour finir la vérification des mails, elle attendra.

Enfin la pause déjeuner arrive !Puis c’est le dépouillement du courrier qui ressemble

parfois à l’ouverture de paquets surprises, tant ladécouverte de petits mots d’encouragements est agréable.

Quelques échanges téléphoniques avec le comptable.Pour finir, un peu de classement, histoire d’y voir plus

clair demain.Le lendemain matin, passage à La Poste obligé : il y a

25 livres « Question suivante » à expédier et unrecommandé à récupérer.

Mais avant tout, comme toujours, la « Pensée du Jour »et la prière.

De retour de la Poste, répondre aux mails les plusurgents devient possible. Puis les moins urgents etenfin… ah non ! Mon ventre crie famine !

La reprise se fait avec des mails à transférer, desdocuments à scanner, des adresses à mettre à jour dans labase de données des GBU.

Le téléphone sonne : c’est la meilleure voisine du 21rue Serpente. C’est toujours plaisant de papoter avecelle : elle connaît bien le quartier et ses potins ! C’est unepause un peu forcée… mais plutôt sympathique.

Il reste beaucoup à faire : établir une petite listes’impose. Arrive en tête la saisie des dons prélevés ouvirés en juillet (environ 200 saisies) ! Une fois faite, ilfaut communiquer des chiffres à différentsinterlocuteurs : la Fondation du Protestantisme, letrésorier, le comptable, le responsable du stage Relais. Ahoui, penser aussi aux chèques accumulés, à enregistrer etdéposer à la banque avant fin août. Mais ce sera pour unautre jour…

Alors, après quelques classements et réponses auxmails, la journée s’achève par un passage à La Poste poury déposer le courrier avant de retrouver mon petit chez­moi.

… d’administrateur des GBU

7h : Le réveil sonne (etcontinue à sonner pendantquelques minutes).

7h15 : Je me réveille en medemandant où je dois alleraujourd'hui (je ne suis pas dumatin).

7h55 : Départ de chez moi(Orléans) pour la gare, jeprends le train direction Paris où je dois rejoindre le siègedes GBU pour une journée de réunions.

8h35 : Départ théorique du train.9h35 : Arrivée à Paris. Le contrôleur nous souhaite

une bonne journée en précisant que le train est à l'heure !10h : J'arrive au bureau. Je salue Isabelle Cottereau

(notre secrétaire) qui m'offre des madeleines (cela faitpartie des petits plaisirs de la journée). Je regarde moncourrier.

10h15 : Début de ma réunion hebdomadaire avecDavid Brown. Nous faisons le point sur les différentsprojets GBU à suivre (Forum Veritas, GBU Magazine,finances, Congrès, Barme...)

12h30 : C'est l'heure du repas. Au menu : sandwich etpart de flan (de la boulangerie).

Nous continuons la réunion en mangeant.13h30 : Fin de la réunion avec David et temps de

prière pour les projets en cours. Steve Cox (notrecomptable – bénévole – que l'on aime beaucoup pour sonhumour et son efficacité dans la gestion de nos comptes)est de passage à Paris. Nous parlons finances, GBU,église et photographies !

14h25 : Je salue mes collègues qui sont de passage.14h30 : Je regarde mes mails : validation de feuilles de

frais, demandes pour nos sites Internet, suivi de la miseen page des tracts pour les réseaux professionnels,recherche d'orateurs Veritas... Certains messagesdemandent plus de réflexion que d'autres.

17h : Je vais faire un tour dans le quartier latin(marcher m'aide à réfléchir) et à la FNAC (cela fait partiedu rituel pour bien réfléchir).

17h20: Retour au bureau, je réponds aux mails restésen suspens.

19h00 : Fin de la journée à Paris. Direction gared'Austerlitz pour le retour.

20h : Arrivée à Orléans. Préparation du dîner (ce serapoulet/riz).

23h : Je jette un dernier coup d’œil à mes mails avantd'aller dormir.

Page 7: GiBUS Octobre 2013

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v 4 à 14 : Prière de confessionCette première partie du texte fait un va­et­vient entre les

qualités de Dieu et l’attitude du peuple. Relevez lescaractéristiques de Dieu et en contraste celles du peuple.

Comment Daniel comprend­il les malheurs que Dieu a faitsubir au peuple ? Comment se positionne­t­il par rapport auxmauvaises actions passées et présentes du peuple ?

Contexte historiqueLes habitants de Juda

sont déportés et Daniellui­même est en exildepuis 66 ans ; l’empirebabylonien vient de

tomber et d’êtreremplacé par celui desMèdes et des Perses,sans changement desituation pour le peuplede Dieu.

Équipe GiBUsCoordination : Marie­Aude RappenneRelecture : Mélanie Tourne,Yohann Tourne, Isabelle VeldhuizenMise en page : Émilie KœchlinN°ISSN : 1631­9184

LA PRIÈRE EFFICACE (DANIEL 9.1­27)DISCUSSION BIBLIQUE

Remarque : cette discussion vise plutôt les réunions internes au groupe(réunions ayant pour but de prier, de se former et de s’encourager).

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Creusons la Bible

Question d’introduction (après avoir lu UNIQUEMENT les v.1 et 2):Imaginez­vous à la place de Daniel : homme haut placé, avec une grande foi en

Dieu, qui découvre que Dieu a promis une délivrance proche de l’exil. Commentréagiriez­vous à sa place?

v 1 à 4 : Contexte de la prièreQu’est­ce qui déclenche cette prière d’intercession ? [Daniel étudie le livre de

Jérémie et c’est en lisant une promesse, celle que Dieu mettra fin à l'exil de Judaaprès 70 ans, qu’il a à cœur d’intercéder. Cf. Jér 25.11­12 et 29.10]

Connaissez­vous d’autres exemples de la vie de Daniel où l’on voit que c’était unhomme de prière ? [Dan 2.17­18 ou 6.13].

v 15 à 19: RequêteLa prière ne s’arrête pas à la confession. Quel est le ton de la

prière à partir du v.15 et à quoi le voyez­vous ? [Prière pluspressante, avec des exclamations puis plus personnelle avec« mon Dieu » ; présentation d’une requête, d’un profond désirde Daniel].

Quelle est la requête de Daniel ?Qu’est­ce qui l’encourage à se présenter devant Dieu malgré

les torts et la honte du peuple? [Pour sa gloire, à cause de sonnom, v. 17­19. Et sûrement la connaissance de promessesbibliques telles que 2 Chr 7.14 : Dieu les délivrera s'ilsreviennent à lui et se repentent].

Est­ce vraiment utile d’implorer Dieu pour cela puisque detoute façon il avait promis de les délivrer après 70 ans?

Que veut dire « Car ton nom est invoqué sur ta ville » ?[Daniel ne dit pas « Fais­le pour nous » mais « Fais­le pour toi,pour montrer qui tu es, roi d’Israël ».]

Pour résumerQu’est­ce qui poussait Daniel à faire cette prière ardente ?

[1) Sa connaissance des Écritures et sa confiance dans lespromesses de Dieu. 2) Son souci pour le sort du peuple dans lemalheur. 3) Son amour pour Dieu et son profond désir de voirson règne s’établir et son nom être glorifié].

Applications (Discutez un ou plusieurs de ces pointspar petits groupes.)

Réfléchissez à comment la lecture de la Bible peut etdoit nourrir nos prières. [Comme Daniel, je peuxcomprendre les projets et promesses de Dieu ­ parexemple concernant le salut ­ et j’ai le privilège depouvoir m’associer, en priant, à leur mise en œuvre !]

Remarquez que Daniel a une fonction politiqueimportante à Babylone mais que le souci pour son peuplereste brûlant. On ne peut pas prier pour des sujets qui nenous importent pas. Partagez au groupe des points pourlesquels vous vous sentez concernés et que vous pouvezporter dans la prière avec passion. Vos proches en font­ilspartie ?

Centrer sa prière sur Dieu plutôt que sur nous :concrètement (à l’exemple de cette prière de Daniel)qu’est­ce que cela peut signifier?

v. 20­23 : Arrivée de l’angeQue montrent ces versets sur l’effet de la prière? [Quel

encouragement de savoir que nos prières sont entendueset ont des effets immédiats dans le monde spirituel…avant même que les réponses soient visibles pour nous !Cf. aussi Dan 10.12]

v 24 à 27 : Réponse de DieuDieu répond par un message prophétique, que nous ne

prendrons pas le temps d’étudier en détail. Rapidement,pouvez­vous identifier l’identité de la personne « ointe »attendue qui mettra fin au péché ? [La prophétie annonceun homme qui aura reçu l'onction ­ le Messie ­ et informeDaniel que la restauration promise ne sera vraimentcomplète qu’au terme de plusieurs périodes.]

Prenez un moment de prière dès maintenant !

Page 8: GiBUS Octobre 2013