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Gestion globale d'une culture en AB Exemple de l'arboriculture fruitière J.F LARRIEU CA82

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Gestion globale d'une culture en AB

Exemple de l'arboriculture fruitière

J.F LARRIEU CA82

Lutte contre les ravageurs et maladies

• La prévention des dégâts causés par les ravageurs et les maladies repose principalement sur la protection des prédateurs naturels, le choix des variétés, les techniques culturales

• Seuls les produits listés à l’annexe II du règlement (CE) n°889/2008 peuvent être utilisés pour protéger les cultures

Lutte contre les ravageurs et maladies

Produits utilisables en bio uniquement de contact et préventifs

A efficacité partielle : la stratégie de lutte repose sur une approche globale

Tech&Bio – 8 septembre 2011

Les points techniques critiques en arboriculture fruitière

1 - Choix du matériel végétal adapté

2 - Création d'une biodiversité fonctionnelle(Haies, bandes florales, enherbement)

3 – Maîtrise de la vigueur(Entretien ligne de plantation, fertilisation, irrigation )

4- Maîtrise de la charge(Taille, extinction, dessicants, eclairc. manuel)

5 -Maîtrise de l’inoculum(Prophylaxie)

6- Maîtrise de la lutte biologique

Lutte contre les ravageurs et maladies

Problème de la triple réglementation s’appliquant aux produits phytopharmaceutiques utilisables en agriculture biologique● un produit doit sa matière active inscrite à l’annexe II la

réglementation agriculture biologique (RCE 889/2008 ), listant les substances actives utilisables dans le cadre de l’Agriculture Biologique.

● Ensuite il doit aussi être inscrit sur la liste des substances actives utilisables en Europe.

● Enfin le produit commercial doit avoir une AMM en France.

Evolution de la disponibilité des

techniques de protection des cultures en AB

Côme ISAMBERT

Animateur Commissions Techniques

Plantes Pérennes et Santé des Plantes

Utilisations du Cuivre en AB

Enquêtes et Expérimentations

RAPPEL SUR LE CUIVRE

Métal sous différents états d’oxydo-réduction, soluble dans l’eau

Extrait de la croûte terrestre ( Chili, Pérou, Chine, Etats-Unis)

Effet Bactériostatique et Fongicide

Oligo-élement vital pour les plantes et les animaux, naturellement présent dans le corps humain

rôle dans le fonctionnement physiologique mais toxicité à forte dose

En agriculture, phytosanitaire et engrais foliaire- Formes du Cuivre: hydroxyde, oxychlorure, sulfate et oxyde Nombreuses spécialités commerciales homologuées

En AB, l’un des rares fongicides avec le soufre Peu d’alternatives à leur usage

Problème d’accumulation dans les solsProblème de toxicité pour l’homme et les animaux Besoin de limiter les doses d’apport

Evolution du contexte réglementaire:8kg/ha/an jusqu’en 2005 6kg/ha/an aujourd’hui avec moyenne

mobile sur 5 ansNouvelles homologations à 4kg Passage à 4kg/ha/an après

2014??

EXPERIMENTATIONS

•REPCO (2004-2007)•Co-Free (2012-2014)•AIDY (2010-2013)•Blight MOP

• LE RESAU EXPE BIO

protocoles communs / groupe de travail national /synthèses globales (2006, 2009) / QFQ

Essais annuels / différents programmes Recherche participative

Liens formels avec laboratoires, universités, instituts techniques, INRA, CEMAGREF

1. Axes de réflexions autour de la réduction des doses et de la recherche d’alternatives au Cuivre

– Essais multi-filières / principaux essais

mais action souvent polyvalente– Positionnement des traitements– Doses par traitements et fractionnement des apports pendant période

végétative stades critiques– Association avec d’autres substances (éliciteurs, oligo-éléments,

antagonistes, extraits de plantes,…)– Stratégie de lutte année forte pression / faible pression– Évaluation du risque – Approche agronomique globale & évaluation variétale

Source: « Réduction des doses de cuivre pour lutter contre le mildiou en viticulture biologique: synthèse des essais 2001-2006 du groupe de travail de l’ITAB (parties 1 et 2) »

Recommandations sur les usages du Cuivre (essais mildiou/vigne – 2001à 2006)

Efficacité du Cu même à faible dose (<500g/appli)

MAIS

Baisse d’efficacité des traitements (en fréquence) Plus grande variabilité des résultats Présence inévitable du mildiou en cas de forte pression Fractionnement décroissant efficace – rattrapage difficile Clés de la réussite: Observation/pulvérisation/déclenchement

précoce/couverture / prophylaxie Optimisation du positionnement par rapport au cycle du pathogène (mildiou,

tavelure).

Meilleur compromis efficacité/quantité Cu entre 600 et 800g/appli Intérêt des associations (extraits de plantes, antagonistes, éliciteurs)

2. Réflexions autour raisonnement de l’usage du Cuivre en AB et de l’impact sur les sols (2002-2003)

- vigne, pommier, pêcher, tomate

- Biomasse microbienne liée positivement au Carbone et azote organique (et non au cuivre)

- Effet du Cuivre sur la diversité des micro-organismes- Activité microbienne de nitrification fonction des sols mais pas en relation avec

teneur en Cuivre

- Variabilité spatio-temporelle naturelle >> effet Cuivre Apporté

- Lessivage: cumul des pluies renouvellement de la couverture. Incidence du type de produits

- Réduction de l’inoculum primaire (effeuillage-buttage) pour tavelure. Pas de protection non cuprique efficace

- Sensibilité variétale (pêcher, tomate)

Source: « RAISONNEMENT DE L’USAGE DU CUIVRE EN AB ». Utilisation du cuivre en viticulture, arboriculture et maraîchage biologique : impact sur les sols et recherche de méthodes de réduction des doses et d’alternative à son utilisation

• Conclusions

– difficultés à faire ressortir les différences lors d’année à faible pression– Pas de temps trop court pour les produits alternatifs

essais sur 10 ans– Besoin de confirmer les tendances– Contributions « expérimentation participative »– Dispositifs et protocoles identiques validés…

Réduction des doses de cuivre = meilleur positionnement + fractionnement

décroissant + réduction du nombre de passage + développement maladie + association produits alternatifs

+ pratiques agronomiques + qztqztpefskdfxsnfvxkv…………………

FONCTION de l’ANNEE CLIMATIQUE

ENQUÊTES SUR LES PRATIQUES

• Evolution des pratiques des agrobiologistes – besoins à venir

• Besoin de connaître les pratiques actuelles– Anticipation des évolutions réglementaires à venir– Approches transversales multi-filières– Approche « Système »– Orientation des programmes de recherche– Recherche participative– Approche territoriale

1. Résultats Viticulture biologique

– Doses /trait. << doses homologuées– Adaptation de la dose/trait. durant la saison

– Année forte pression: 9 à 12 trait. / 4 305 à 6 327 g Cu/an– Année faible pression: 5 à 7 trait. / 2 500 à 3 600 g Cu/an

Dose / trait. sensiblement identiques Principaux risques: défoliation précoce et moindre mise en réserve. A terme, impact

sur les rendements Nbr de traitement est la principale variable d’ajustement, fonction des besoins de

renouvellement de la protection cuprique (précipitations) Forte disparité régionales

– Produits utilisés: hydroxyde de cuivre et/ou sulfate de cuivre– Produits alternatifs: engrais foliaires, préparation de plantes

Avis général: pas d’alternative totale au Cuivre

– Alternatives agronomiques: éviter projections contaminantes / réduire virulence – progression maladie enherbement, effeuillage, rognage, fertilisation, cépage-PG

2. Résultats Arboriculture biologique– Doses /trait. << doses homologuées– Peu de fongicide homologué – Cuivre unique solution car très polyvalent

Quantités Cuivre cumulées >> 4 000 g/ha/an Année à forte pression: protection

insuffisante à 750g/trait. / pêcher Variabilité pression pathogènes

selon année climatique

– Nombreux usages orphelins– Produits alternatifs: action partielle / peu de résultats – Alternatives agronomiques: Choix des variétés multi-tolérantes,

itinéraire technique, réduction de l’inoculum, création variétale– Cas des petits fruits

3. Résultats Maraichage biologique– Doses /trait. << doses homologuées

– Année de forte pression, en moyenne,• Pomme de terre: 1 000g/trait. – 10 passages - 6000 à 9600

g/ha/an• Oignons: 600 g/trait. – 9 passages – 4 800g/ha/an• Tomates: 6100 g/ha/anValeurs les plus basses incompatibles avec les 4 000g/ha/anAutres cultures légumières (échalote, endive, piment,…)

– Année de faible pression, quantité < 4 000 g/ha/an– Cultures annuelles / rotation / impact sol?– Méthodes alternatives / pratiques agronomiques

insuffisantes– Nombreux usages orphelins

4. Résultats Production de semences et plants biologiques

- Protection des porte-graine et des jeunes plants problématiques (mildiou)

- Traitement d’enrobage de semences (carie)- Itinéraire technique en pépinière compliqué

Besoins d’approfondir les enquêtes / synthèse des enquêtes régionales Pérenniser les dispositifs d’expérimentation en place Remontée de l’expérimentation participative Approche globale système

Pour en savoir plus: www.itab.asso.fr et réseaux partenaires

Dossiers techniques et synthèses Fiches techniques Actes des journées techniques

http://qfq.itab.asso.fr/ : Qui Fait Quoi: nouvel outil collaboratif de référencement des

expérimentations bio

CONCLUSIONS

Identifiant de connexion

les critères à renseigner, en saisis ou choix dans

liste

Consultation ET saisie

Merci pour votre attention!

Synthèse sur les différentes caractéristiques des 4 extraits de plantes utilisées en tisanes (Prog 4P)

Forme de cuivre Nom Commerial Concentration en Cu métal en %

Hydroxyde de cuivre    

  Héliocuivre 40

  Champ Flo 36

  Ampli 36

  Champ DP 37,5

  Kocide 2000 35

  Kocide 35 DF 35

  Macc 50 Cuproxyde 50

  Blue Shield DF 50

  Funguran OH 50

  Funfuran 300 SC 30

     

Sulfate de Cuivre    

  BB 20

  BB 25 25

     

Oxyde de Cuivre    

  Nordox 75 75

     

Oxychlorure    

  Cuproflo 35,75

  Oxucure 50