gazette cinéma[s] le méliè [s] n°100 - novembre 2014

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n°100

Interstellar

A gazette n°100, film de couverture excep-tionnel ! Christopher Nolan est un cinéaste sidéral et sidérant. Avec Interstellar, il signe le grand film de cette fin d’année. Dans un futur indéfini, peut-être pas si lointain, ce qui reste de l’humanité survit sur les ultimes ressources exploitables d’une Terre à l’agonie. Une expédition spatiale de la dernière chance part explorer une autre galaxie, à la recherche de nouveaux mondes habitables par l’Homme…Interstellar est la démonstration de l’am-bition de Nolan. Car il faut bien qu’il ait du génie, une vision, une inébranlable confiance en lui, un grain de folie ou tout ça à la fois, pour qu’il se permette de

donner à son blockbuster de 165 millions de dollars des atours de film bricolé dans un garage. Un retour aux origines du cinéma en forme d’hommage à Méliès, peut-être ? Ne nous méprenons pas : lorsque Nolan filme l’univers - infini, oppressant, silen-cieux et aussi noir qu’un tombeau -, le Scope d’Interstellar atteint des dimensions grandioses, réduisant le vaisseau à une coquille fragile et les espoirs des scienti-fiques à de l’arrogance. Une image trans-cendée aussi par la force d’évocation des orgues que fait résonner Hans Zimmer dans une BO saisissante. A nous, spectateurs, de gérer nos angoisses, catapultés dans cette odyssée en forme de montagnes russes

galactiques qui nous fait traverser tous les états de doute, de fascination et d’incom-préhension face à l’infiniment grand... Et si Christopher Nolan était le nouveau Stanley Kubrick ?

Film américain de Christopher Nolan(2014 - 2h49min - VOST - dcp)avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, Casey Affleck... à partir du 5 novembre

mél iès sT-Franço is 8, rue de la va lse - st-ét ienne

mél iès Jean Jaurès 10 , p lace Jean Jaurès - www. lemel ies .com

n o v e m b r e 2 0 1 4

Après la projection d’Interstellar, rendez-vous au Méliès Café poser vos questions en visioconférence à Alain Riazuelo, astro-physicien à l’Institut d’Astrophysique de Paris (CNRS) et spécialiste des trous noirs. La rencontre sera animée par Éric Frappa, directeur scientifique du Planétarium de

Saint-Étienne.

RENCONTRE AVEC UN ASTROPHYSICIENmERCREdI 12 NOV. à 19H30 (Jean-Jaurès)

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Votre pub dans la gazette :Contactez Gisèle Grataloup : 04 77 32 32 01ou via [email protected] : Le Méliès - Impression : Rotogaronne Tirage : 23 000 exemplaires - 421 points de dépots + main à main

Attention, ne vous fiez pas qu’à son apparent sujet, ce très beau film est loin d’être interdit aux plus de 45 ans…Eden, c’est une immersion dans les années 90. Paul fait ses premiers pas dans le milieu de la nuit parisienne. Passionné de musique, il crée avec son meilleur ami le duo de DJ’s Cheers. Ils trouveront rapidement leur public et vivront une ascension vertigineuse, euphorique, dangereuse et forcément éphémère. Aspiré par sa passion, Paul en oubliera de construire sa vie...Eden, c’est un peu le Social Network français : comme Facebook n’était qu’un alibi pour Fincher, la French Touch n’est ici qu’un alibi pour Mia Hansen-Løve, qui s’inspire ici de l’histoire de son propre frère (fondateur des soirée électro Cheers dans les années 90) pour sonder, comme Fincher, quelque chose de beaucoup plus profond, d’essentiel même : la quête de soi. Au travers de l’histoire de Paul, Eden fait le portrait d’un genre musical au sommet de sa gloire puis progressivement en déclin, à l’image de son héros (et de sa génération ?). Eden est beaucoup plus qu’un simple film sur la French Touch. C’est d’abord un film sur l’amitié, la vie, l’amour, la mort et l’art qui sont au coeur d’un scénario au spleen aussi contagieux que bouleversant... Mais c’est aussi et surtout, en filigrane, la critique d’une société constamment en évolution, devant toujours répondre à des citoyens/consommateurs aux goûts/envies en perpétuel bouleversement. Bienvenu au royaume de l’éphémère, celui d’une société constituée d’hommes et de femmes qui cherchent à combler leurs vies (leurs vides ?). Une vie bien marketée qui rend l’individu toujours en quête de nouvelles sensations, pour mieux le faire courir après ce besoin d’appartenance collective... Ajoutez à cela Vincent Lacoste et Arnaud Azoulay dans la peau des Daft Punk, mais également Greta Gerwig (Frances Ha) ou encore Golshifteh Farahani (Syngué Sabour, My Sweet Pepper Land), et vous obtenez notre film du mois.

Eden

Film français de Mia Hansen-Løve (2014 - 2h11min - dcp) avec Félix de Givry, Vincent Macaigne, Hugo Conzelmann, Roman Kolinka, Vincent Lacoste...

l e f i l m d u m o i s ts o m m a i r eà partir du 19 novembre20 000 jours sur Terre p.31

‘71 p.36

A girl at my door p.37

Bande de filles p.7

Blue Collar p.35

Chante ton Bac d’abord p.17

Chemin de croix p.31

De l’autre côté du mur p.14

Être et devenir p.16

Fidaï p.11

Flore p.10

Gaza-strophe, Palestine p.15

Geronimo p.8

Gone Girl p.6

Interstellar p.1

In the Family p.37

La Vierge des tueurs p.34

Le Sel de la terre p.9

Le Lit & Shaman p.45

Lilting ou la délicatesse p.16

L’Oranais p.28

Magic in the Moonlight p.5

Marie Heurtin b p.48

Massacre à la tronçonneuse p.35

Mommy p.6

National Gallery p.4

Nostalghia p.35

Philomena p.30

P’tit Quinquin p. 20

Qui vive p.32

Respire p.18

Refugiado p.30

Retour à Ithaque p. 21

Steak (R)évolution p.11

The Casanova Variations p.29

The Search p.13

Une nouvelle amie p.12

Vie Sauvage p.4

Whiplash p.31

1 BEFOREMercredi 19 à 19h30 au Méliès Café :

conférence sur l’histoire de la French Touch par DJ Izwalito (env. 1h - entrée libre) suivie de la projection d’Eden à 21h

1 BEFORE + 1 AFTERJeudi 20 à 21h : Eden + before (19h30) et after mix spécial French Touch au Méliès Café

avec Art Rambo (Sun Factory) & Letterbox

2 EVENEmENTS AUTOUR dU FILm

Chaque séance du film sera présentée parChristophe Chabert (critique cinéma au Petit Bulletin)

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Vie sauvage

C’est une histoire d’amour qui commence… Philippe Fournier dit Paco, rencontre Nora lors d’un feu de camp en Ardèche où des jeunes refont le monde entre picole, politique, guitares, djembé et éclat de vie endiablés. Tous les deux semblent avoir une vision de la vie assez similaire, ils veulent trouver un autre chemin que celui tout tracé de cette société du spectacle où le grand capital et le consumérisme règnent en roi. Libertaire et écolo, ils vont élever leurs enfants à l’écart de ce monde qui les débectes en caravane et selon des principes simples et clairs pour tous les deux, enfin au début… Car Nora finit par prendre peur du jusqu’auboutisme de Paco et décide de le quitter et d’emporter avec elle les enfants pour leur donner une vie meilleure. Lorsqu’elle obtient la garde des enfants sous prétexte que Paco mène une vie « en dehors des clous », lors d’une de ses gardes occasionnelles, le papa aimant, désespéré de cette justice qui veut lui ôter ses droits, décide de ne pas ramener ses fils de 6 et 7 ans à leur mère. Enfants puis adolescents, Okyesa et Tsali Fournier vont rester cachés sous différentes identités. Greniers, mas, caravanes, communautés sont autant de refuges qui leur permettront de vivre avec leur père, en communion avec la nature et les animaux.Traqués par la police et recherchés sans relâche par leur mère, ils découvrent le danger, la peur et le manque mais aussi la solidarité des amis rencontrés sur leur chemin, le bonheur d’une vie hors système : nomade et libre. Une cavale de onze ans à travers la France qui va forger leur identité…

Film français de Cédric Kahn (2014 - 1h46min - dcp) avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette, David Gastou, Sofiane Neveu...

jusqu’au 25 novembre

Film documentaire américain de Frederick Wiseman(2014 - 2h53min - VOST - dcp)

8 > 23 novembre

Frederick Wiseman le réalisateur de La danse, le ballet de l’Opéra de Paris, nous entraine à nouveau dans un documentaire passionnant. National Gallery s’immerge dans le musée londonien et propose un voyage au cœur de cette institution peuplée de chefs d’œuvre de la peinture occidentale du Moyen-âge au XIXe siècle. C’est le portrait d’un lieu, de son fonctionnement, de son rapport au monde, de ses agents, son public, et ses tableaux. Dans un perpétuel et vertigineux jeu de miroirs, le cinéma regarde la peinture, et la peinture regarde le cinéma.

« La première (grande) qualité du documentaire National Gallery, monu-mentale immersion (trois heures !) dans le musée londonien, c’est de faire découvrir le travail passionnant des conférenciers britanniques. Une confé-rencière, en particulier, fait vivre de manière incroyablement vivante les tableaux qu’elle décrit, sans asséner un savoir qu’elle possède évidemment sur le bout des doigts. Un commentaire « expérientiel », comme on jargon-nerait aujourd’hui, où l’érudition ne sert pas à valider une position, mais crée ce « canal sacramental » entre l’oeuvre et le public. » TELERAMA

National Gallery

Horaires : samedi 8 à 20h (St-François) / dimanche 9 à 11h (St-François) / dimanche 16 à 11h (St-François) / vendredi 21 à 16h20 (St-François) / dimanche 23 à 11h (Jean-Jaurès)

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Magic in the Moonlight

C’est une véritable petite friandise que nous livre Woody Allen cette année. Un bijou de comédie située sur la Côte d’Azur dans les années 20, avec un scénario et des dialogues ciselés, délcieux, savoureux, amoureux, tout simplement. Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : un Anglais arrogant, misanthrope et grognon avec une très haute estime de lui-même qui ne supporte pas les soi-disant médiums ou voyants. Se laissant convaincre par son meilleur et unique ami Howard Burkan, Stanley se rend dans le sud de la France où il se fait passer pour un homme d’affaires dans le but de confondre, Sophie Baker, une prétendue spirite qui opère sur la Côte d’Azur et arnaque, avec la complicité de sa mère, une famille de milliardaires un peu niais, les Catledge. En effet, Sophie prétend communiquer avec l’au-delà…La mise en situation est parfaite. Colin Firth est immédiatement irrésistible en vieux bougon sûr de lui et de ses certitudes rationnelles, alors que la jeune Emma Stone illumine l’écran avec ses grands yeux bleus. C’est délicieux, ensoleillé, prévisible en diable, certes, mais comme un grand numéro de magie où l’on sait qu’il y a un truc, sans parvenir à mettre immédiatement la main dessus.

Film américain de Woody Allen (2014 - 1h38min - VOST - dcp) avec Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, Marcia Gay Harden...

jusqu’au 1er décembrel e s f i l m s

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Mommy

Film canadien de Xavier Dolan (2014 - 2h18min - dcp) avec Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine-Olivier Pilon, Patrick Huard...

jusqu’au 2 décembre

Quand Diane décide de reprendre à la maison son fils au tempérament violent, résistant à une société qui l’invite plutôt à hospitaliser le bouillant garçon, elle entame un périple ardu. Au cœur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts… Se greffe alors au duo l’énigmatique voisine d’en face, Kyla, enseignante en année sabbatique qui acceptera de jouer pour Steve le rôle de professeure à la maison, malgré un problème de bégaiement issu de bouleversements récents. Tous les trois vont tenter ensemble de retrouver une forme d’équilibre et, pourquoi pas d’espoir… Eloge de la maternité, regard tendre sur une explosive relation mère-fils, le cinquième film du prodige québécois Xavier Dolan (25 ans) a fait l’effet d’une

Film américain de David Fincher (2014 - 2h25min - VOST - dcp)avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Scoot McNairy, Carrie Coon...

jusqu’au 17 nombre

Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise, ils quittent Manhattan pour retourner s’installer dans la ville du Missouri où Nick a grandi. Mais le jour de leur 5ème anniversaire de mariage, Amy disparaît et Nick retrouve leur maison saccagée. Lors de l’enquête tout semble accuser Nick. Aux yeux des autorités, puis du pays tout entier, il va devenir le suspect idéal. Celui-ci décide, de son côté, de tout faire pour savoir ce qui est arrivé à Amy et découvre qu’elle lui dissimulait beaucoup de choses…Après Millenium et House of Cards, Gone Girl confirme que David Fincher a changé. A des années-lumière du punk rigolard de Fight Club ou du démiurge maniaque de Zodiac, l’homme s’est mué en illustrateur surdoué, s’emparant d’histoires ayant fait leurs preuves ailleurs (un polar scandinave, une série télé anglaise, un thriller best-seller) pour les mettre à sa main en plaquant sur leurs intrigues ses propres obsessions. Ce qui l’a manifestement excité dans le livre de Gillian Flynn, c’est sa tension sexuelle sous-jacente, qu’il exacerbe, chauffe à blanc, pousse dans ses retranchements. Regards concupiscents des ménagères du Missouri sur les pectoraux de Ben Affleck, caméra s’attardant sur la spectaculaire poitrine d’Emily Ratajkowski, acrobaties de mante reli-gieuse de la divine Rosamund Pike… Ajoutez à ça quelques twists grandilo-quents, une scène de douche mémorable, un soupçon de misanthropie, et on se croirait presque dans un bon vieux De Palma. (merci Frédéric Foubert !)

Gone Girl

Le cinéma dès ses débuts a constitué un merveilleux outil pour peindre, comprendre, questionner le psychisme. Xavier Dolan nous offre aujourd’hui sa vision personnelle et sensible des relations mère-fils en situation d’incommunicabilité, mettant en scène Steve, un adolescent diagnostiqué souffrant d’un TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec Hy-

peractivité), pathologie si ce n’est répandue en tout cas dans l’air du temps. A l’initiative des internes en psychiatrie, venez aborder au travers du cinéma les questions de psychologie et de maladie mentale, et en débattre avec des spécialistes

invités. (Sophie Cervello - coordinatrice Ciné-Psy)

NOUVEAU ! LES SOIREE(S) CINé-PSY1ER RENdEz-VOUS JEUdI 13 NOV. à 20H (ST FRANçOIS)

bombe dans nos cœurs cinéphiles lors de sa découverte au dernier Festival de Cannes. Personne ne peut rester de marbre devant un tel scénario, qui explore les vertiges des liens filiaux avec maestria et de façon bien plus profonde que ne le fait son premier long métrage J’ai tué ma mère (coup de cœur du Méliès de juillet 2009). Avec Mommy, Xavier Dolan propose son œuvre la plus achevée, atteignant de hauts sommets d’émotion et créant un trio de per-sonnages aux relations complexes et passionnantes, dans un écrin cinématographique comme toujours hyper stylisé. On adore !

7

l e s f i l m s

Bande de filles

Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse…Céline Sciamma le revendique : « L’enjeu du film est classique : c’est le portrait d’une jeune fille dans son aspiration à vivre sa jeunesse face à l’adversité ». Cette simplicité absolument réfléchie porte toute la force du film. Elle en porte la justesse, elle en porte la modernité. Cela n’a rien de classique de poser un regard « classique » sur la jeunesse des quartiers. Cela n’a rien de classique de filmer l’adolescence dans les cités sans y coller son regard de sociologue, même pas de biais. Bande de Filles est époustouflant de modernité dans sa simplicité, dans sa capacité à laisser de la place à ses personnages sans chercher à les représenter. Vic, Lady, Adiatou et Fily sont belles, elles bougent, elles vivent. Elles ont les préoccupations de leur temps dans une géographie en marge. Ce sont des visages et des corps rares sur les écrans dont la puissante présence ici ne s’inscrit pas dans la diversité ou l’adversité mais dans l’exclusivité et l’affranchissement. Bande de Filles est une œuvre émancipatoire qui ne réjouira pas que les intellectuels, une sorte de formule magique et intelligente. Un film qui n’a pas plus peur de l’ennui que de l’énergie et du rythme et qui vous décomplexera d’aimer danser sur Rihanna.

Film français de Céline Sciamma (2014 - 1h52min - dcp) avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh, Mariétou Touré...


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Chemin de croix

Film allemand de Dietrich Brüggemann (2014 - 1h47min - VOST - dcp) avec Lea van Acken, Franziska Weisz, Klaus Michael Kamp...

jusqu’au ?? novembre

Le quotidien de Maria, 14 ans, ressemble en apparence à celui de n’importe quelle adolescente. Mais sa vie est conditionnée par les préceptes de la communauté catholique fondamentaliste dans laquelle elle vit...Le chemin de croix du titre, c’est celui que va vivre Maria, le personnage principal, tout au long des 14 tableaux, qui mettent en parallèle le calvaire vécu par Jésus Christ, jusqu’à son sacrifice, et son propre destin, entre incompréhension des proches, brimades scolaires et perte de repères. Assez systématique, le chapitrage en 14 étapes, permet de montrer l’évolution de ses actions et pensées influencées par les textes religieux ou par les adultes qui l’entourent. Car derrière son ton sarcastique, Chemin de croix développe une critique acerbe de la responsabilité parentale et d’une interprétation rigide des préceptes religieux.Perdue dans les méandres de ses pensées, Maria se coupe peu à peu du monde. Elle se prive du paysage car il est beau. Elle refuse de faire des photos parce qu’il faut mépriser les apparences. Et peu à peu l’exclusion, puis l’incompréhension, guettent. Traitant de l’influence de l’éducation, de l’irresponsabilité des parents et des prêtres, du caractère influençable des adolescents, Chemin de croix n’est tendre ni avec la religion, ni avec les communautarismes. Sa conclusion ne s’écarte pas du chemin tracé par un scénario implacablement construit, et d’une effrayante froideur, enfonce le clou tout en jouant d’une macabre ironie. (Olivier Bachelard – Abus de Ciné)

Film français de Tony Gatlif (2014 - 1h44min - dcp)avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia, Nailia Harzoune...


Un travelling époustouflant pour commencer : deux jeunes gens à moto roulent à fond les ballons sur une plage. Elle, sublime, hurle : « Je t’aime ! » à son compagnon. Nil fuit un mariage arrangé – un homme plus âgé qu’elle, qui lui fait peur, mais que son clan, une famille turque, lui a choisi. Voile de dentelle au vent, entortillée dans sa robe de moins en moins immaculée, Nil, elle, aime Lucky, un Gitan. En enlevant Nil le jour de son mariage, Lucky le Gitan déclenche la fureur de la famille de la jeune fille, qui veut laver son honneur et tuer les amants, rallumant ainsi la vieille guerre de clans opposant les deux communautés. Gero-nimo, éducatrice de rue aussi belle que déterminée (la sublime Céline Sallette !), va tout faire pour s’interposer et éviter le sang de couler…Geronimo c’est un peu un mix entre Roméo et Juliette et West Side Story. Si le scénario du film frôle parfois le ridicule (sans y tomber), la grande force de Gatlif c’est sa capacité à insuffler son énergie et son enthou-siasme débordant. Dès le début, son incroyable mélange de flamenco et de musiques turques en bande-son, donne une immédiate sensation de liberté au spectateur ! Pas de doute, Tony Gatlif est de retour dans la veinne qui à fait son succès. Reviennent en mémoire des images de films comme Latcho Drom (Prix Un certain regard, en 1993), Gadjo Dilo (1997) ou Exils (Prix de la mise en scène à Cannes, en 2004). Quand à Céline Sallette, elle illumine le film comme à son habitude.

Geronimo

Ours d’ArgentMeilleur scénarioberlinale 2014

FILm TOURNé à SAINT-éTIENNE

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Le Sel de la terre

Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine muta-tion. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famines, exodes… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète…Si Wim Wenders n’a pas besoin de béquilles pour faire de belles images, il faut rendre à Salgado ce qui appartient à Salgado. Les époustouflantes vues du monde et les poignants portraits d’hommes qui se succèdent sous nos yeux sont majoritairement des images du photographe brésilien. Wim Wenders lui, orchestre (et nous ne prétendons pas que ce soit simple) le ballet, ou plutôt met en page un catalogue léché qui rend hommage au travail de l’artiste-reporter. A la fois artiste, reporter et aven-turier, Salgado a eu à cœur de dépeindre l’unité de ce qu’il nomme lui-même « la race humaine » au-delà de sa diversité. Des mines gargantuesques du Brésil jusqu’aux déserts africains, son travail porte autant sur les conditions de travail que sur les conditions de vie. L’alliance de sujets dramatiques et d’une esthétique de la lumière et du noir et blanc ont rendu l’œuvre de

Film brésilien, français de Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado (2014 - 1h50min - VOST - dcp) avec Sebastião Salgado

jusqu’au 18 novembrel e s f i l m s

Casse

C’est LE super rendez-vous de toutes les bonnes salles de la Loire ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est née du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable de vous emballer chers spectateurs. La cerise sur le gateau vous offre donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 4 séances fixes au Méliès (le vendredi en début d’après-midi, le dimanche matin à 11h et le lundi en début de soirée à Jean-Jaurès & le lundi suivant à 20h à St Fran-

Film documentaire français de Jean-Albert Lièvre(2014 - 1h33min - dcp)

Flore

On plonge dans cette histoire d’amour et de patience d’un fils pour sa mère comme dans un thriller émotionnel. Flore : une véritable ode à la vie. Contre les recommandations de tous, un fils sort sa mère atteinte d’Alzheimer de sa maison médicalisée pour la ramener chez elle. Au contact de la nature, elle revient à la vie…Le mot du réalisateur, Jean-Albert Lièvre : « Depuis trois ans, je réalise un film très personnel sur ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Un témoignage de ses errances parisiennes, jusqu’à son installation en Corse. Contre l’avis général, j’ai décidé avec ma sœur de la sortir des institutions pour l’installer en Corse dans sa maison, où, au contact de la nature et entourée d’une équipe atypique, nous avons assisté à une véritable renaissance. Arrivée en fauteuil roulant, dans un état de “glissement” vers une fin de vie certaine, aujourd’hui elle marche, se baigne et s’est remise à parler, elle a retrouvé l’usage des crayons et des pinceaux. Au contact des éléments, dans un environnement sain, elle est revenue à la vie. Elle est heureuse. »

Des hommes viennent du monde entier dénicher leur bonheur d’entre tous les vestiges d’une casse automobile. A travers cet océan d’épaves à ciel ouvert, le monde se monte, et se démonte à chaque rencontre. Nadége Trébal n’est pas une mordue de bagnoles ou de mécanique. Elle n’y connait pas grand-chose d’ailleurs. Son truc à elle c’est le cinéma. C’est le regard. C’est l’amour des sujets qu’elle décide de raconter ou de filmer. Scénariste de formation, elle se passionne pour la part documentaire de l’écriture des films de fiction et ça se ressent. Ce qu’elle aime et sait saisir, c’est la part de romanesque, de grand et de beau chez les gens ordinaires qui font que l’on est tous, à sa manière, une personne extraordinaire. Dans cette casse en libre-service, ce cimetière de tôles à la fois fascinant et repoussant, on distingue le va-et-vient d’êtres qui s’agitent. Zoom. Ce ne sont ni des charognards, ni des fantômes. Ce sont des hommes. Des hommes concentrés - qui démontent patiemment ce dont ils ont besoin.

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Film documentaire français de Nadège Trebal(2014 - 1h27min - dcp)

l a c e r i s e s u r l e g â T e a u

çois) + des séances dans les cinémas ligériens partenaires (Cin’Etoile à St Bonnet le Chateau, Majestic à Firminy, Le Sou à la Talaudière et Chaplin à Rive de Gier). Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !

St-François : lun 10 nov à 19h

Jean Jaurès : ven 7 nov à 14h / dim 9 nov à 11h / lun 10 nov à 21h St-François : lun 17 nov à 21h + France Alzheimer Loire

Que ta joie demeure

Exploration libre des énergies et des rituels trouvés sur des lieux de travail divers. D’un ouvrier à l’autre, d’une machine à la prochaine ; de ces mains, ces visages, ces pauses, ces efforts, que peut-on établir comme dialogue absurde et abstrait entre l’homme et son besoin de travailler ?Voilà une belle trouvaille du festival Cinéma du réel du Centre Pompidou, trouvaille si l’on veut, tant le cinéaste québécois Denis Côté est un habitué des écrans du Méliès avec ses films aussi singuliers que Bestiaire, Vic+Flo ont vu un ours ou encore Curling, tous programmés chez nous. Mêlant documentaire et fiction, Denis Côté interroge ici le rapport de l’ouvrier à sa machine, de l’homme au travail mais aussi à la lumière, à la matière et au son. Ce film-essai aussi envoûtant qu’énigmatique aborde « le » sujet privilégié du cinéma documentaire : le travail manuel, la satisfaction ou l’aliénation des gestes répétés et de l’interaction avec la machine. Pourtant, rien de moins transitif que le cinéma de Denis Côté. Des plans majestueux, splendidement cadrés et éclairés, alternent ensemble et détail dans la première partie, avant l’introduction d’acteurs dans un second temps. Que ta joie demeure construit un rythme qui défie celui des cadences ouvrières et met en scène des paroles qui, dans leur théâtralité explicite, rompent l’habituel silence associé au labeur industriel.

Film documentaire canadien de Denis Côté (2014 - 1h10min - VOST - dcp)avec Olivier Aubin, Ted Pluviose, Hamidou Savadogo...

Jean Jaurès : ven 14 nov à 14h / dim 16 nov à 11h & 18h50 St-François : lun 24 nov à 19h30

LUNdI 17 à 21Havec France Alzheimer Loire

SOIREE déBAT (ST FRANçOIS)

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LES CERISES S’ExPORTENT dANS LA LOIRE :

FLORE: lundi 10 novembre à 20hQUE TA JOIE DEMEURE : lundi 17 nov. à 20hFIDAÏ : lundi 24 novembre à 20hS a i n t - B o n n e t

L e - C h â t e a u

l a c e r i s e s u r l e g â T e a u

Film documentaire français, algérien de Damien Ounouri(2014 - 1h22min - VOST - dcp)

avec Mohamed El Hadi Benadouda

Fidaï

« Nous avons gagné la Guerre, mais la Révolution ne fait que commencer. » Che Guevara C’est l’histoire d’un secret familial. C’est aussi le destin d’un pays déchiré par une guerre coloniale avec la France et celui d’un homme simple qui prit les armes contre elle. Mohamed El Hadi Benadouda, le grand-oncle du réalisateur, fit partie du FLN. Son parcours individuel raconte l’histoire de la majorité des anciens combattants algériens et fait écho à l’actuelle effervescence du monde arabe. Sous la caméra de son neveu, qui le filme aujourd’hui en bon grand-père aimant et n’hésite pas à pénétrer dans le cadre comme un geste de transmission générationnelle, il raconte son engagement d’alors, ses doutes, la violence... Puissant.«Damien Ounouri mène son film avec patience, douceur, humilité, à la fois en journa-

Jean Jaurès : ven 21 nov à 14h / dim 23 nov à 11h / lun 24 nov à 20h30 St-François : lun 1er déc à 19h

Steak (R)evolution

Steak (R)évolution parcourt le monde à la découverte d’éleveurs, de bouchers et de chefs passionnés. Loin des élevages intensifs et des ren-dements industriels, une révolution est déjà en marche ; la bonne viande rouge devient un produit d’exception, voire de luxe. Mais où se trouve le meilleur steak du monde ? Le CNC aurait pu inventer l’avertissement « déconseillé aux végétariens sensibles » spécialement pour ce film. Que nenni, Steak ne ronge pas n’importe quel os ! Il est ici question de parler de la très (très) bonne viande, celle qui pourrait même faire saliver les vegans les plus pieux. En revanche, c’est certain, il ne faut pas tourner de l’œil à la vue de la bi-doche pour se lancer dans les 2h10 de Steak. L’amour de la bonne chère se fait sans cellophane. De facture classique, le documentaire de Franck Ribière trouve son originalité dans son sujet à contre-courant des films sensationnalistes en vogue qui dénoncent la malbouffe et l’exploitation animale. Derrière un pitch décalé (partir à la recherche du meilleur steak du monde !), il réussit à nous transmettre son amour de la bonne viande du champ à l’assiette. Bon appétit !+ bouquin disponible chez LUNE ET L’AUTRE

Film documentaire français de Franck Ribière(2014 - 2h10min - dcp)avec Franck Ribière, Yves-Marie Le Bourdonnec...

Jean Jaurès : jeudi 6 nov à 20h30 en avant-première / ven 29 nov à 14h / dim 31 nov à 11h / lun 1er déc à 21h

STEAK (R)EVOLUTION : lundi 1er déc. à 20h

EN PRéSENCE dU RéALISATEUR(sortie du film au Méliès à partir du 26 nov)

AVANT-PREmIèRE JEUdI 6 NOV à 20H30 (JEAN JAURèS)

Visioconférence Skype Me If You Can après le film au Méliès Café

RENCONTRE AVEC LE RéALISATEURLUNdI 24 NOV. à 20H30

liste, en petit-neveu et en cinéaste. Fidaï est un film aussi beau que nécessaire.» Les Inrocks

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Une nouvelle amie

C’est l’histoire d’une belle amitié de petites filles qui, au lieu de s’étioler avec le temps, ne fit que se renforcer. En quelques images non dénuées d’humour, voilà vingt ans de vie retracés et tout le reste à imaginer. La complicité entre Claire, la petite rousse réservée, et Laura - grande, blonde, lumineuse. Amitié étonnante s’il n’en fallait juger que par leurs physiques mal assortis. L’une coincée dans sa peau de gamine, l’autre représentant déjà l’éternel féminin. L’une devenant spontanément l’admiratrice incondi-tionnelle de l’autre et réglant ses pas dans ceux de cette créature d’une beauté et d’une sensualité qui lui paraissent inaccessibles. L’avant, l’après-puberté. Claire grandit avec délices dans l’ombre d’une Laura qui aborde la vie avec l’aisance et la spontanéité déconcertantes de celles pour qui tout est facile. Laura, telle une muse portée au pinacle, renforcée, sans qu’elle le laisse trans-paraître, par les regards d’amour inconditionnel que lui porte Claire. Vient le temps des garçons, des flirts et, là encore, Claire se contente d’imiter son âme sœur. Il y a, une fois de plus, un temps de retard entre les deux, ce passage initiatique vers le monde adulte n’a pas la même consistance pour l’une et l’autre. Comment devient-on femme ? Quand le devient-on ? Tant de questions qu’elles ne se posent même pas mais qui pourtant animent leur parcours. Comme l’aurait résumé Simone : « On ne naît pas femme, on le devient ». Puis Laura se marie. Claire suit comme à son habitude. Laura pond un petit… On se dit que Claire ne va pas tar-

Film français de François Ozon (2014 - 1h47min - dcp)avec Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco...

5 novembre > 2 décembre

der… Dès que le temps de retard sera passé… Une vie qui pourrait être sans surprise.Puis l’impensable. La Maladie. A la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépres-sion, mais une découverte surprenante va lui redonner petit à petit goût à la vie… Est-ce que le plus rusé des cinéastes français peut encore surprendre ? Peut-il être encore plus malin que malin ? Oui, sans aucun doute. Pour ce faire, il fallait de l’improbable, et c’est en cinq minutes chrono et de manière brillante qu’il nous fait croire à son récit. Le postulat est donc posé ou plutôt imposé (et c’est très bien comme ça), on va pouvoir s’amuser. Pas de grosses gaudrioles – nous sommes chez Ozon tout de même – mais des sourires en coin, des gloussements intempestifs et même quelques rires venus de nulle part. Car sous ses airs chics et artificiels, Ozon touche une profondeur. La glace se brise, le tout s’humanise. Grande histoire d’amour, grande histoire d’amitié, de vilains petits canards qui se transforment en cygnes. Ozon n’a peur de rien, comme si son nom était prédestiné. L’acteur Raphaël Personnaz dit ne pas être sorti indemne du film, qui l’a fait s’interroger (sur ses préjugés, sa masculinité, sa féminité ?). Film pertinent, intelligent, profond… il faut garder une part de mystère pour cette œuvre qui marivaude subtilement entre plusieurs genres. Quant à Romain Duris : il est plus que jamais exquis !

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De l’autre côté du mur

A la fin des années 70, Nelly Senff décide de fuir la RDA avec son fils Alexej, laissant ainsi ses souvenirs derrière elle. Elle croit à un nouveau départ de l’autre côté du mur, mais en Occident elle ne connaît personne et n’a comme seul point de chute qu’un centre de réfugiés de Berlin-Ouest. Là-bas son passé ressurgit : les services secrets demandent des informa-tions sur son ex-compagnon qu’ils soupçonnent d’avoir été espion.Les films allemands qui abordent l’histoire contemporaine outre-Rhin peuvent encore nous surprendre. Alors que les représentations des deux guerres mondiales prolifèrent sur les écrans, alors que le centenaire de la Grande Guerre moud le grain de toutes les rétrospectives, De l’autre côté du mur investit le champ d’une histoire assez méconnue : celle de l’immigration de l’Est vers l’Ouest avant la réunification du pays. Notre imagination fabrique surtout des mythes à ce sujet dont nous ignorons beaucoup. Comment imaginez-vous l’accueil réservé à l’Ouest pour celles et ceux qui ont réussi à fuir depuis « l’autre côté » ? C’est à l’encontre d’un Occident idyllique que Christian Schwochow déploie son intrigue anxiogène

Film allemand de Christian Schwochow(2014 - 1h42min - VOST - dcp)avec Jördis Triebel, Tristan Göbel, Alexander Scheer...

jusqu’au 2 décembre

A l’occasion des commémorations du 25ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin, le Club Franco-Allemand Stéphanois vous propose de prolonger le film avec un débat

SOIRéE déBAT - mERCREdI 5 NOV à 21H (JEAN JAURèS)à l’efficacité dramatique indiscutable. Enfin, réjouis-sons-nous-en, l’ombre de Derrick ne plane pas sur ce film allemand qui est au contraire servi par une belle image et un camaïeu de bruns, de beiges et de kakis qui lui confère un grain seventies et lui donne un air non confiné de polar.

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Le collectif Liberté et Justice pour la Palestine vous propose de revenir sur un film sorti en 2011 et tourné à la fin de l’opération Plomb Durci menée par Tsahal dans les territoires palestiniens comme celle de cet été nommée honteusement Opération Bordure Protectrice. Les documentaristes Samir Abdallh et Kheridine Mabrouk sont arrivés à Gaza après la fin de la catastrophe accompagnés par deux militants du Centre Palestinien des Droits de l’homme pour flmer. L’enfer vu de l’intérieur, un million et demi de tonnes d’explosifs larguées sur Gaza, montrer une réalité demeurée longtemps invisible pour cause de blocus médiatique par l’Etat d’Israël. Un document exceptionnel qui a valeur d’avertissement tant il montre que les Gazaouis n’ont désormais plus rien à perdre.

Film documentaire français de Samir Abdallahet Khéridine Mabrouk (2011 - 1h00min - VOST - dcp)

Soirée débat : dimanche 9 novembre à 20h15 (Jean Jaurès)

Gaza-strophe, Palestine

en présence du réalisateur Samir Abdallah (dans le cadre d’Artists for Palestine)L’après-midi place Jean Jaures de 16h à 20h, faites comme Ken Loach venez signer de votre main la fresque monumentale initiée par le collectif Artists for Palestine ( Samir Abdallah le réalisateur de Gazastrophe et initiateur de la fresque sera des nôtres ) et reprise par des artistes stéphanois réunis autour et sur le kiosque Marengo ( lectures publiques textes et

poètes, stand d’information BDS, peintures et MurMurs...)

Préventes spéciales pour la séance de Gaza-Strophe à 5€ aux Baléares 20 rue Léon Nautin et à la Boulangerie Place Paul Louis Courier (le soir même tarifs habituels)

SOIRéE déBAT - dImACHE 9 NOV à 20H15 (JEAN JAURèS)

Bonus : retour sur les manifestations stéphanoises en images et 2 courts métrages SUNDUST de Sean Hart (peintre / graffeur / vidéaste etc....) tourné en Afrique du Sud, une autre histoire de Mur, avec la voix d’ André BRINK, écrivain sud-africain (fervent opposant à l’Apartheid et auteur notamment d’Une Saison blanche et sèche)DONNE UN POISSON à UN HOMME... de Alasttal Iyad (23min) En Corse, Iyad, jeune palestinien rencontre Michel, un pêcheur. Iyad parle de son pays, la Palestine, de ses misérables pêcheurs, du manque de liberté et de la solidarité entre les peuples.

l e s f i l m s

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Film britannique de Hong Khaou(2014 - 1h26min - VOST - dcp)

avec Ben Whishaw, Pei-Pei Cheng, Andrew Leung...

12 > 24 novembre

Londres. Dans une maison de retraite, Junn, une mère sino-cambodgienne, pleure la disparition de son fils Kai. Son deuil est dérangé par l’arrivée soudaine de Richard. Elle ne sait pas ou ne veut pas savoir qu’il a été le com-pagnon de Kai. Ils ne parlent pas la même langue mais, aidés d’une interprète, vont essayer de communiquer dans le souvenir de celui qu’ils ont aimé…Le sous-titre français de Lilting (ou la Délicatesse) dit bien les qualités de ce joli film, sensible et feutré, qui parle de transmission, d’intégration, de la place des aïeuls et du dialogue entre les générations. Lilting est en effet une comédie aigre-douce tout en délicatesse.

Lilting ou la Délicatesse

Chante ton Bac d’abord

Film documentaire français de David André (2014 - 1h22min - dcp)avec Gaëlle Bridoux, Caroline Brimeux, Nicolas Dourdin...FIPA d’Or du documentaire de création

12 > 28 novembre

Chante ton bac d’abord est un film touché par la grâce ! Il nous conte l’histoire tumultueuse d’une bande de copains de Bou-logne-sur-Mer, une ville durement touchée par la crise. Un an entre rêves et désillusion. Imaginées par ces adolescents issus du monde ouvrier ou de la classe moyenne, des chansons font basculer le réel dans la poésie, le rire et l’émotion…La jeunesse a donné lieu à une surabondance de documentaires, traités sur des modes qui varient rarement. Peu de films de fiction prennent leurs distances avec le réel autant que les comédies musicales ; au point qu’en marier le principe chanté à celui d’un documentaire relève inévitablement d’un coup de force esthétique, d’une torsion ou d’une hybridation. Ce qu’un genre réclame de spontanéité, l’autre l’exige en préméditation. De la tension entre ces deux modes de représentation, David André a tiré l’originalité de Chante ton bac d’abord, qui se concentre sur un groupe d’élèves de terminale d’un lycée de Boulogne-sur-Mer. Trois filles et deux garçons, qui nous séduisent d’autant plus que, à la finesse d’observation dont le documentaire témoigne - dévoilant leurs espoirs et leurs doutes à cet « âge des possibles » que la crise met sous conditions -, s’ajoute une dimension particulière induite par les chansons. Onze titres, écrits par David André à partir de leurs propres mots et qu’ils chantent d’une

VENdREdI 14 NOVEmBRE à 19H20

Rencontrez david André, réalisateur du film Chante ton bac d’abord, en visioconférence sur SKYPE après la projection de son film.

voix plus ou moins assurée, livrant leurs états d’âme avec une justesse jamais prise en défaut. Ce qui aurait pu n’être qu’un procédé charmant se révèle un puissant mode d’expression de l’intime, suggestif et propice à la pleine expression de leurs sen-timents. Au point qu’à la toute fin du film, on se surprend à avoir de la peine à quitter Alex, Caroline, Gaëlle, Rachel et Nicolas. Tant on s’est attaché à eux. (merci Télérama !)

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l e s f i l m s

DANS LE CADRE DES JOURNéES POUR DES éDUCATIONS HEUREUSES

- SAMEDI 8 NOVEMBRE à 14H (JEAN JAURèS) :projection du film Être et devenir+ Échanges sur l’instruction en famille avec l’association Au gré du VentEn parallèle pour les enfants :14h : En sortant de l’école (à partir de 3 ans)15h : Les Fantastiques livres volants de M. Morris Lessmore (à partir de 6 ans) (CF. PAGE 46)

- MARDI 11 NOVEMBRE à 20H (JEAN JAURèS) :projection du film Être et devenir + Échanges sur l’instruction en famille avec l’association Au gré du Vent

Être et devenir propose, pour la première fois sur grand écran, des récits d’expériences et des rencontres qui explorent le choix de ne pas scolariser ses enfants, de leur faire confiance et de les laisser apprendre librement ce qui les passionne. Le chemin de découverte de la réalisatrice nous emmène à travers quatre pays : les Etats-Unis, l’Allemagne (où il est illégal de ne pas aller l’école), la France et l’An-gleterre. Ce film est une quête de vérité sur le désir inné d’apprendre.

Film documentaire français de Clara Bellar(2014 - 1h39min - dcp)avec Irvin Kershner, Rana Haugen Core, Naomi Aldort...

Etre et devenir

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Respire

Charlie, une jeune fille de 17 ans. L’âge des potes, des émois, des convictions, des passions. Sarah, c’est la nouvelle ; belle, culottée, un parcours, un tempérament… On les remarque dans le tram ou aux cabines d’essayage. C’est leurs rires bruyants et souvent complices qui font prêter attention. En bande de quartier pour Sciamma, au ranch pour Letourneur, au Spring Break pour Korine, c’est l’énergie des groupes de filles dans toute leur splendeur. Belles, libres, puissantes, ensemble le monde leur appartient. Mais pas besoin d’être en nombre après tout, parce que deux, c’est déjà un groupe ; à deux on se sent déjà si fortes. L’amitié fusionnelle de deux adolescentes est au centre d’un monde qui s’auto-suffit. Un monde avec ses lumières et toujours une part d’ombre. Eminemment fictionnels et cinématographiques, les couples d’amies formés par attraction de personnalités opposées jusqu’au dérèglement programmé sont presque un postulat convenu depuis Thirteen, Créatures célestes, My Summer of Love et tant d’autres. Pourtant, à chaque fois, un traitement, une atmosphère particulière. Mélanie Laurent apporte à cette variation du thème une nouvelle tonalité orchestrée avec une maîtrise chiadée étonnante. Entre la grâce sage de Joséphine Japy et le sex-appeal de Lou de Laâge, de joie en souffrance, de séduction en mensonges, Mélanie Laurent compose un film actuel et juste, digne d’un polar. Et si parfois elle frise « l’esthétisant », c’est sans jamais se reposer sur la beauté magnétique de ses actrices. Respire, c’est l’adolescence féminine dans ce qu’elle a de plus solaire comme de plus terrible.

Film français de Mélanie Laurent (2014 - 1h31min - dcp)avec Joséphine Japy, Lou de Laâge, Isabelle Carré, Claire Keim...

à partir du 12 novembre

3 CONFÉRENCES SUR LA MUSIqUE ELECTRO :Au travers d’un voyage musical, d’extraits sonores, vidéos clips, interviews de DJ’s... Daniel Brothier et/ou Izwalito font découvrir au public l’histoire des musiques électroniques. L’électro, la techno et la house au MAM & un focus sur la French Touch au Méliès Café

> Au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole : Conférence-concert ELECTRO, jeudi 6 novembre 18h30 et dimanche 9 novembre à 16h. Avec le duo Total RTT, découvrez l’histoire des musiques électroniques d’Erik Satie à Jeff Mills et voyagez entre New-York, Chicago et l’Europe. Tarifs : 6,20€ / 4,60€ € > Au Méliès Café : mercredi 19 novembre à 19h30 en « before » du film EDENConférence + DJ set sur l’histoirede la French Touch (entrée libre)

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l e s f i l m s

Trois ans après son surprenant Bullhead, le réalisateur belge Michaël R. Roskam franchit un cap avec Quand vient la nuit (The Drop en VO), son tout premier film sur le sol américain. Fort d’un casting haut de gamme, cette adaptation d’une nou-velle de Dennis Lehane (Mystic River, Shutter Island) nous conte l’histoire de Bob Saginowski, un barman solitaire qui suit d’un regard désabusé le système de blanchiment d’argent basé sur des bars-dépôts – appelés drop bars – qui sévit dans les bas-fonds de Brooklyn. Avec son cousin et employeur Marv (James Gandolfini dans son dernier rôle !), Bob se retrouve au centre d’un braquage qui tourne mal. Il est bientôt mêlé à une enquête qui va réveiller des drames enfouis du passé…Parrains mégalos et menaçants, petites frappes trépignant d’ambition, flics dépassés mais jamais dupes, omniprésence de l’ombre religieuse sur des hommes hésitant entre bien et mal, Quand vient la nuit joue à plein la carte du polar mafieux en s’appuyant sur le brio d’un des maîtres du roman noir. Bien qu’évoluant en terrain hollywoodien balisé, Roskam parvient à mettre son grain de sel et avec de tout petits riens à bâtir une ambiance personnelle vibrante d’une gravité étouffante et d’une mélancolie pesante. Si bien que, tout en étant lové dans un agréable cocon scénaristique, nous nous retrouvons par le jeu des twists incapables de savoir où le récit va nous mener, si ce n’est à une inévitable explosion de fureur...

Film américain de Michael R. Roskam(2014 - 1h47min - VOST - dcp)avec Tom Hardy, Noomi Rapace, James Gandolfini, Matthias Schoenaerts...


Quand vient la nuit

Séance exceptionnelle vendredi 28 nov. à 21hl’intégrale de la série sur grand écran pour le prix d’un seul film !

P’tit Quinquin débarque enfin au Méliès ! Outre le fait que ce soit un énorme coup de foudre, P’tit Quinquin c’est surtout l’histoire d’une enquête policière extravagante, improbable et burlesque autour d’étranges crimes aux abords d’un village côtier du Boulonnais en proie au mal, et d’une bande de jeunes crapules menée par P’tit Quinquin et Eve, son amoureuse…Préparez vous pour 3h20 de bonheur, entre rires francs et frissons… Une bombe goupillée à l’origine pour la télévision qui, lors de son récent passage sur ARTE, a provoqué un enthousiasme communicatif (1,5 million de téléspectateurs (et 250 000 visionnages sur le service Arte +7)). P’tit Quinquin, c’est 4 épisodes de 52 minutes, soit pour sa version cinéma 3h20 avec un entracte au milieu. À Cannes, c’est sous ce format que les festivaliers ont eu la chance de découvrir cette série, qui mérite amplement une sortie sur grand écran. Ne ratez pas l’occase !Il y a tout un bric-à-brac épatant dans P’tit Quinquin : de la comédie burlesque, de l’humour noir à l’anglaise parfois carrément gore… en même temps qu’un réalisme social qui sait être cruel (Dumont pointe notamment le racisme trop présent dans la région) mais toujours respectueux voire amoureux de ses personnages. Et tout ça fait du Bruno Dumont, et du grand. On n’aurait jamais cru que le cinéaste grave de L’Humanité ou de Hors Satan serait capable de trousser une comédie aussi drôle… Bingo ! comme dirait

n o T r e c o u p d e

P’tit QuinquinFilm français de Bruno Dumont(2014 - 3h20min - dcp)avec Alane Delhaye, Lucy Caron, Bernard Pruvost,Philippe Jore...

Christopher Waltz dans Inglourious Basterds… Ce qui n’empêche nullement le cinéaste de rester lui-même en poursuivant, à l’arrière-plan de la chronique faussement policière mais vraiment truculente, sa fascinante quête métaphysique autour du bien et du mal. P’tit Quinquin, c’est donc la première comédie de Bruno Dumont, un des plus grands cinéastes français en activité. P’tit Quinquin, c’est donc une vraie révolution dans l’univers frileux de la télé. P’tit Quinquin, c’est donc une série télévisée qui est probablement un des plus beaux films de l’année.

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Top 5 du mois

EmotionGrand spectacle Curiosité Famille Coup de foudre

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l e s f i l m s

Une terrasse qui domine la Havane et le soleil qui se couche. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d’Amadeo après 16 ans d’exil. Du crépus-cule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu’ils formaient, la foi dans l’avenir qui les animait… Mais aussi leur désillusion d’aujourd’hui. Retour à Ithaque est un huis clos avec vue sur le monde. Sur une terrasse qui surplombe la mer d’un côté et la vie urbaine de l’autre, ils sont cinq anciens que la sagesse n’étouffe pas encore. Querelles d’amis, disputes de cœur, rage au poing, vipère dans l’âme ; ils s’aiment. Et ce n’est pas le plus simple, encore moins au bout du chemin. On ne parle pas là d’octogénaires, mais bien de cinquantenaires. Toutefois, on n’a pas tou-jours l’âge de ses artères. Laurent Cantet additionne ici deux élans filmés précédemment ; le huis-clos (sur)dialogué (Entre les murs) et cuba (Sept jours à la Havane). L’effet est saisissant. Les humeurs se confondent et les rancœurs s’entrechoquent, la vie est au cœur du procédé et l’on frôle parfois le théâtre filmé (souvenez-vous du Carnage de roman Polanski). Mais comme le souffle l’un des personnages ; notre vie n’est-elle parfois pas plus grotesque qu’une telenovela ? Et puis Laurent Cantet participe au grand concours 2014 : celui de la scène pop culte dans un film. Après Bande de filles (Diamonds, Rihanna), Mommy (On ne change pas, Céline Dion), voilà Retour à Ithaque (California dreamin’, the Mamas & the Papas). Il n’est pas le moins bien placé pour la victoire…

Film français de Laurent Cantet (2014 - 1h35min - dcp)avec Isabel Santos, Jorge Perugorria, Fernando Hechavarría...

Avant-première le jeudi 20 à 20h15 (St François) - sortie nationale le 3 décembre

Retour à Ithaque

Avant-première dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale + débat organisé par les associations Adelante, Ayllu et Artisans du Monde

(prévente de places à 7€ auprès des associations)buffet d’accueil solidaire à partir de 19h dans le hall du Méliès St François

AVANT-PREmIèRE / déBAT - JEUdI 20 NOV à 20H15 (ST FRANCOIS)

5 > 1 1 n o v e m b r e

Mercredi

5

14h00Magic in the ...

16h00 Vie sauvage

18h00Magic in the...

20h00 Vie sauvage


13h50 Une nouvelle amie

16h00Une nouvelle amie



22h10Bande de filles

13h50Mommy



21h30Gone girl

12h30De l’autre côté du mur



18h30Mommy

21h00De l’autre coté du mur + débat

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00Les fantastiques livres

15h00En sortant de l’école

16h00 Chemin de croix

18h10Géronimo


Jeudi

6

14h00Vie sauvage

16h00 Magic in the ...

18h00Vie sauvage


22h00Vie sauvage




20h30 Steak Revolution+ rencontre avec le réalisateur (cf. page 11)

13h45Gone girl


19h30Mommy





21h00Interstellar

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Gone girl

14h00Chemin de croix

16h10Geronimo

18h20Le sel de la terre

20h30 La vierge des tueurs

Vendredi

7


16h00 Vie sauvage


20h00 Vie sauvage







13h50Mommy


19h30Mommy

22h00Gone girl

14h00Flore


17h50Mommy


13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar


15h00Les fantastiques livres


18h10Géronimo

20h30 Le sel de la terre

Samedi

8

14h00Etre et devenir


18h00Vie sauvage


22h00Vie sauvage

14h00En sortant de...

15h00 Les fantas-tiques livres (d)






16h30Mommy


21h30Gone girl




21h00Interstellar

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Mommy


16h00Le garçon et le monde


20h00National Gallery

Dimanche

9

11h00 Le garçon et le ...


16h00 Vie sauvage


20h00 Vie sauvage


11h00Une nouvelle...




20h15 Gaza-strophe+ rencontre avec le réalisateur (cf. page 15)


13h50Mommy


18h40Gone girl

21h15 Vidéodrome

11h00Flore




21h00Interstellar

11h00La vierge des tueurs

13h50Interstellar

17h00Interstellar


14h15Géronimo



Lundi

10

12h00Vie sauvage


16h00 Magic in the...

18h00Vie sauvage


22h00 Vie sauvage




18h05 Une nou-velle amie




13h50Gone girl


19h00Mommy

21h30Gone girl




19h00Flore

21h00Vie sauvage

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00La vierge des tueurs


19h00 Casse


Mardi

11

14h00Vie sauvage


18h00Vie sauvage

20h00 Etre et devenir + débat (cf. page 16)




20h10 Une nou-velle amie



16h20Mommy


21h15Gone girl




21h00Interstellar

13h50Interstellar

17h00Interstellar

14h00Geronimo



JEAN JAURÈS

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JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

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St-FRANÇOIS

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(d) :

der

nièr

e sé

ance

du

film

LES NOUVEAUTéS DE LA SEMAINE : Interstellar ; De l’autre côté du mur ; Être et devenir ;Une nouvelle amie ; Gaza-strophe ; Flore ; Steak Revolution

1 2 > 1 8 n o v e m b r e

Mercredi

12

12h30 Respire


16h20 Respire


20h15 Respire



14h00 Marie Heurtin b

16h00Marie Heurtin b




12h15 Chante ton bac..


15h00Chante ton bac..

16h40 Bande de filles

19h20 Interstellar+ rencontre avec un astrophysicien (cf. p. 1)

11h40Mommy

14h15Quand vient la nuit




13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00Vie sauvage


19h00 Lilting

20h50Vie sauvage

Jeudi

13


14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire








14h00Le lit



19h00Voyage en Italie

21h00Nostalghia

11h40Mommy





13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar


16h00Vie sauvage

18h00 Vie sauvage

20h00Mommy

Vendredi

14


14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire






21h50De l’autre côté...


14h00Que ta joie...

15h30Le lit




11h50 Quand vient la nuit




21h00Interstellar

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Gone Girl

14h00Vie sauvage

16h10Lilting


21h00Vie sauvage

Samedi

15

11h50 Respire


16h00 Respire


20h00 Respire













21h00Mommy

11h40Mommy





13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00Vie sauvage


19h00 Lilting

20h50Vie sauvage

Dimanche

16

11h00 Respire


16h00 Respire


20h00 Respire


11h00Le garçon et... (d)






11h00Que ta joie...

14h00 En sortant de l’école (d)


16h40 Mommy

19h20Que ta joie...


11h00Mommy





11h00Nostalghia

13h50Interstellar

17h00Interstellar

11h00 National Gallery

14h15Vie sauvage


18h30Lilting

Lundi

17


14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire








14h00Le lit




20h40 + débat (cf. p 34) La vierge des...





21h00Interstellar

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Gone girl (d)


16h10Chemin de croix (d)

19h00 Vie sauvage

21h00Flore

Mardi

18

11h50 Respire


16h00 Respire


20h00 Respire



14h00 De l’autre côté du mur






14h00Le lit


16h40 Mommy



11h40Mommy





13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00Vie sauvage

16h10Lilting

19h00 Le sel de la terre (d)

21h00Vie sauvage

JEAN JAURÈS

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du

film

LES NOUVEAUTéS DE LA SEMAINE : Respire ; Marie Heurtin ; Chante ton bac d’abord ;Que ta joie demeure ; Quand vient la nuit ; Voyage en Italie ; Nostalghia ; Le lit

1 9 > 2 5 n o v e m b r e LES NOUVEAUTéS DE LA SEMAINE : Eden ; Casanova Variations ; L’Oranais ; Lilting ; Blue Collar ;Philomena ; Nationnal Gallery ; Les merveilleux contes de la neige ;

Fidaï ; Whiplash ; 20 000 jours sur Terre ; Refugiado

Mercredi

19


16h00 Respire


20h00 Respire

21h50 Respire







14h00Contes de la neige

15h10Casanova....


19h30Casanova

21h45 Mommy

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden+ conférence sur la French Touch (cf. p. 3)

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

14h00Bon voyage Dimitri

15h00L’Oranais

17h30Vie sauvage

19h30L’Oranais

22h00 Shaman

Jeudi

20

14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire






13h50Casanova....


18h10Casanova....

20h30 Interstellar

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h15 AVP Retour à Ithaque+ buffet (à partir de 19h) et débat (cf. p. 21)

13h50L’Oranais

16h20Vie sauvage

18h30L’Oranais

21h00Blue collar

Vendredi

21

14h00Shirley

16h00 Respire


20h00 Respire





14h00Fidai

15h45Casanova...


21h00Casanova...

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden

13h50Interstellar

19h30Inauguration du Méliès St-François

22h00 AVP Whiplash

13h50L’Oranais


19h30 L’Oranais

22h00 AVP 20000 jours sur...

Samedi

22

14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire






13h50Casanova....



19h30Casanova...

21h45 Mommy

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

13h50L’Oranais


19h00Vie sauvage

21h00L’Oranais

Dimanche

23

11h00 National Gallery (d)


16h20 Respire


20h15 Respire

22h00 Respire







11h00Fidai


15h10Casanova....


19h30Casanova...


11h00 Mommy

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Nostalghia


13h50Interstellar

17h00Interstellar

11H00 Blue collar

13h50L’Oranais

16h20Vie sauvage

18h30L’Oranais

Lundi

24


14h00Respire


18h00Respire


22h00 Respire







11h40 Bande de filles (d)

13h50Casanova....

16h10Lilting (d)

18h00Casanova....

20h30 Fidai + rencontre


14h00Eden

16h30Eden

19h00De l’autre côté

21h00 Eden

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

13h50Blue collar

16h20L’Oranais

19h30Que ta joie demeure

21h00L’Oranais

Mardi

25


16h00 Respire


20h00 Respire

21h50 Respire




20h00 AVP Refugiado + débat violences faites aux femmes (cf. p. 30)

14h00Merveilleux contes

15h10Casanova....


19h30Casanova...

21h45 Mommy

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden

13h50Interstellar

17h00Interstellar

20h10Interstellar

13h50L’Oranais

16h20Vie sauvage

18h30Vie sauvage (d)

20h30 Philomena+ débat Club Soroptimist (cf. p. 30)

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

(d) :

der

nièr

e sé

ance

du

film

2 6 n o v e m b r e > 2 d é c e m b r e

Mercredi

26

13h50Qui vive

15h40 ‘71

18h00Qui vive

19h50 ‘71






22h00 The Go-Go Boys (d)

13h50The search

16h30The search


20h50The search

14h00Panique chez les jouets

15h00Eden

17h30Shaman

19h00 Chante ton bac...

21h00 Eden

12h30A girl at my door


16h10Interstellar

19h30Interstellar

13h50Casanova...

16h10L’ Oranais

18h40Casanova...

21h00L’ Oranais

Jeudi

27

13h50‘71

16h10 Qui vive


20h00 Qui vive

21h40 ‘71




21h00 Le CercleOuverture festival Face à Face (cf. p. 39)

13h50Respire

16h20The search

19h00 Respire

20h50The search

14h00Eden

16h30Eden


21h00 Eden

13h50Interstellar

17h00 Interstellar

20h10Massacre à la...

13h45L’ Oranais

16h15Casanova...

18h35L’ Oranais

21h00Casanova...

Vendredi

28

13h50Qui vive

15h40 ‘71

18h00Qui vive

19h50 ‘71






22h00 The Go-Go Boys

13h50The search

16h30Respire

18h30Le Lit

19h30The search

22h00Eden

14h00Steak (R)évolution

16h30Eden

19h00Chante ton bac.. (d)

21h00 P’tit Quinquin (cf. p. 20)

13h50Interstellar

17h00 Interstellar

21h00 Soirée PopcornOn l’appelle Trinita

13h50Casanova...

16h10L’ Oranais

18h40Casanova...

21h00L’ Oranais

Samedi

29


15h50 Qui vive

17h40‘71

20h00 Qui vive

21h40 ‘71






13h50The search

16h30The search

19h00Respire

20h50The search

13h50Eden


17h30Panique chez les jouets


21h00 Eden

13h30Rosie

16h00Reaching for the...


20h50 Interstellar

14h00Soongava, la danse

16h00Matterhorn

18h00 Mezzanotte, les nuits...

20h30 In the family

Dimanche

30

11h00 & 12h00 Panique chez les...

13h50Qui vive

15h30 ‘71

17h50Qui vive

19h30 Blue collar

21h40 ‘71





20h10The Go-Go Boys

11h00 Mommy

13h50The search

16h30Respire

18h20The search

20h50 Mommy

11h00Steak (R)évolution

14h00Eden

16h30Eden

19h00Interstellar

11h00Massacre à la...

13h30Vic + Flo

15h45Azul y no tan Rosa

18h00 Xenia



13h45L’Oranais

16h15Casanova...

18h35L’Oranais

Lundi

1er

11h50 Qui vive

13h50Qui vive

15h40 ‘71

18h00Qui vive

19h50 ‘71







22h00 The Go-Go Boys

12h00 Respire

13h50The search

16h30Mommy

19h00Respire

20h50The search

12h10 De l’autre côté du mur

14h00Eden

16h30Eden

19h00Magic in the... (d)

21h00 Steak (R)évolution

13h50Interstellar

17h00 Interstellar

20h10Interstellar

13h45L’ Oranais

16h15Casanova...

18h35Fidai

21h00Casanova...

Mardi

2

13h50‘71

16h10 Qui vive


20h00 Qui vive («et après»)

21h40 ‘71




20h00 Une nou-velle amie (d)

22h00 Shaman

13h50The search

16h30Mommy (d)

19h00Respire

20h50The search

14h00Eden

16h30Eden

19h00 De l’autre côté du mur (d)

21h00 Eden


16h20 Interstellar

19h30Interstellar

13h50Casanova...

16h10L’ Oranais

18h40Casanova...

21h00L’ Oranais

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

JEAN JAURÈS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

St-FRANÇOIS

(d) :

der

nièr

e sé

ance

du

film

LES NOUVEAUTéS DE LA SEMAINE : Qui vive ; ‘71 ; The Search ; The Go-Go Boys ;Chante ton Bac d’abord ; Panique chez les jouets ; Shaman ; A girl at my doorMassacre à la tronçonneuse ; Steak (R)évolution; P’tit Quinquin

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L’Oranais

Durant les premières années euphoriques qui suivent l’indépendance, deux amis, Djaffar et Hamid, sont promis à un bel avenir dans une Algérie libre, mais peu à peu les divergences d’opinion apparaissent et l’heure des trahisons se rapproche à grands pas… Six ans après la sortie de Mascarades, Lyès Salem nous propose L’Oranais (El Wahrani en arabe), une comédie dramatique et engagée, une sorte de Ken Loach sauce oranaise revenant sur 30 ans de politique et de vie sociale en Algérie. Le film débute avec la sortie en voiture de deux amis, Djaffar (Lyès Salem) et Hamid (Khaled Benaïssa) qui, après avoir échappé à une embuscade de l’armée française, rejoignent les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Les événements s’enchaînent et se superposent dès lors, entre l’indépendance, le prix à payer pour celle-ci et les premiers changements de comportement des anciens combattants, aliénés par l’ivresse du pouvoir. La corruption, la falsification de l’Histoire, la cause berbère, les services secrets, l’arabisation et beaucoup d’étapes clef de l’Algérie contemporaine sont évoquées, souvent avec humour (ne pas rater la scène sur l’arabisation) et mettent en avant, selon Lyès Salem, le constat d’échec de la période post-révolution et non de la révolution en elle-même.L’Oranais, c’est également l’histoire d’hommes et de femmes dont la ville natale est Oran. Une ville où l’identité est mul-tiple, cosmopolite. Maltais, Grecs, Italiens, Arabes, Berbères, Français, Juifs et Espagnols ont vécu ensemble à Oran. On peut passer du quartier arabe « sidi el Houari » au quartier juif « derb el Lihoud » en traversant une rue. Dans le centre ville, c’est l’architecture Art déco du début du XXe siècle qui rappelle la présence française. Si aujourd’hui le quartier espagnol n’existe plus, la trompette et la guitare sont les instruments incontournables d’une musique très présente dans la personnalité festive de la ville qui est aussi une des dimensions du film...

Film f rançais, algérien de Lyes Salem(2014 - 2h08min - VOST - dcp)avec Lyes Salem, Khaled Benaissa, Djemel Barek, Amal Kateb...


29

l e s f i l m s

The Casanova Variations

Lorsque la belle et mystérieuse écrivaine Elisa von der Recke vient rendre visite à Casanova, elle insuffle à nouveau un peu de vie chez le vieil homme… Ce film capture le mythe du plus grand séducteur de tous les temps, Giacomo Casanova. Son histoire est racontée à la fois de sa dernière demeure et sur scène, au travers d’extraits d’opéra, nous livrant ainsi ses aventures, ses passions et sa peur de la mort. Où sommes-nous ? A une représentation contemporaine des Noces de Figaro dans un vieux théâtre de Lisbonne ? A moins que ce ne soit en coulisses du Così fan tutte ? Ou plutôt dans un château de Bohême de la fin du XVIIIe ?... et si Casanova Variations nous offrait le don d’ubiquité ? “I need variation, I require variation”, déclare Casanova comme une ultime volonté. Casanova veut, Casanova aura. Bienvenue dans l’expérience-même de la variation. Impossible de résumer ce que propose le film, il faut le voir pour le croire. Casanova Variations est un tourbillon. Comme si vous montiez à bord d’une machine de parc d’attractions à thème « Casanova » qui conjuguerait montagnes russes et parcours scénique, Michael Sturminger propose une folle traversée passant du cinéma à l’opéra, de la musique au théâtre, de la littérature à l’histoire. De joutes verbales en échanges lyriques, Casanova Variations s’amuse du temps, de l’espace et des genres sans pourtant jamais perdre de vue son sujet principal, Sieur Giacomo Casanova. Hymne hybride et conceptuel à l’existence du plus grand séducteur que le monde ait porté, le film convoque John Malkovich, Fanny Ardant, Veronica Ferres pour donner de l’éclat au temps qui a passé. Il convoque surtout la liberté, les arts et la fougue ; alors, public, abaissez la barre de sécurité et accrochez-vous! « Viva la libertà ! ».

Film autrichien, français de Michael Sturminger (2014 - 1h58min - VOST - dcp) avec John Malkovich, Fanny Ardant, Veronica Ferres ...


30

Film britannique de Stephen Frears (2014 - 1h38min - VOST - dcp)avec Judi Dench, Steve Coogan, Sophie Kennedy Clark...

séance unique mardi 25 novembre à 20h30 (St-François)

Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. A l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accom-pagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.

Philomena

RefugiadoFilm argentin de Diego Lerman(2014 - 1h35min - VOST - dcp)avec Julieta Diaz, Sebastián Molinaro, Marta Lubos...

Avant-première mardi 25 novembre à 20h (Jean Jaurès) - sortie nationale mars 2015

Matias et Laura, sa mère, se voient obligés d’abandonner à la hâte la maison où ils vivent, fuyant une nouvelle réaction violente de Fabian. Matias a 8 ans et Laura est en début de grossesse. Ils com-mencent ainsi à déambuler à la recherche d’un endroit où ils pour-raient se sentir protégés et en sécurité. S’engage alors un singulier road-movie du quotidien, un drame teinté d’une grande humanité…Refugiados est un film sur la violence conjugale, mais sa grande force est qu’il est surtout orienté du point de vue de l’enfant. L’important, pour le cinéaste et pour nous, est le regard de Matias. Sa solaire et délicate résilience de tous les instants. Sa grâce gauche aussi, et sa frayeur ambiguë à l’égard du père dont la menace puissante mais invisible approche dangereusement, donnant parfois à ce film, jamais mélo mais émouvant, la tension d’un thriller qu’il n’est pas. A la fois réfugiés et fugitifs, l’enfant et sa mère sont accompagnés par la caméra avec une proximité rare, on est vraiment avec eux.

SOIRéE déBAT - mARdI 25 NOV à 20H30 (ST-FRANçOIS)

Soirée en partenariat avec SOROPTIMIST.LE SOROPTIMIST , union interprofessionnelle féminine, organi-sation mondiale de femmes engagées dans la vie professionnelle est une voix universelle pour les femmes. Comprendre, Défendre , et Entreprendre est sa devise .Il s’engage pour des droits humains respectés, pour l’égalité ,la paix ,le développement durable ,com-

L’événement est organisé par quatre associations (cf. ci-contre), avec le soutien de l’Etat (Mis-sion départementale pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes) et de la Ville de Saint-Etienne (dans le cadre de son Conseil local de sécurité et prévention des délinquances).Contacts : Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de la Loire

- 04 77 01 33 55, SOS Violences conjugales – 04 77 25 89 10, ASSFAM Loire - 04 77 31 25 19, ACARS – 04 77 42 81 10,

AVANT-PREmIèRE / déBAT - mARdI 25 NOV à 20H (JEAN JAURèS)dans le cadre de la Journée Internationale de Lutte contre les Violences faites aux Femmes

ENTRéE LIBRE offerte par les organisateurs (dans la limite des places disponibles)

bat les violences faites aux filles et aux femmes,plaide pour faire progresser la condition de la femmes à tous les niveaux de la société , aide les femmes et les filles à devenir des leaders .

31

l e s f i l m s

Film américain de Damien Chazelle (2014 - 1h46min -VOST - dcp)avec Miles Teller, Melissa Benoist, J.K. Simmons...

Grand Prix du Jury & Prix du Public - Sundance 2014 / Grand Prix & Prix du Public - Deauville 2014

20 000 jours sur Terre

20 000 jours sur Terre est un OVNI filmique qui mélange documentaire et fiction et reconstitue 24 heures de la vie du célèbre écrivain et musicien Nick Cave, alors qu’il fête son 20 000e jour sur la planète Terre. L’histoire de Nick Cave est à la fois exceptionnelle et étonnamment universelle. Elle nous emmène au cœur de la création des mythes, de la mémoire, de l’amour et de la perte, à travers la façon dont se développe la vie de chacun d’entre nous. Le film explore surtout les mécanismes de la créativité. Nick Cave part à la rencontre de collaborateurs passés et présents qui évoquent leur relation avec le musicien. A travers eux, le documentaire révèle les influences musicales et culturelles qui ont fait de Nick Cave l’artiste qu’il est aujourd’hui.

Film documentaire britannique de Iain Forsyth, Jane Pollard(2014 - 1h37min - VOST - dcp)avec Nick Cave, Susie Bick, Warren Ellis, Kylie Minogue...

Whiplash

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...Dix longues et belles minutes de liesse tout en applaudissements ont suivie la présentation de ce film à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, à l’heure où nous écrivons ces lignes notre cinquantaine d’Ambas-sadeurs Lycéens viennent juste de lui accorder leur coup de coeur de décembre, quoi dire de plus...

Avant-première vendredi 21 novembre à 22h00 (St-François) - sortie nationale le 24 déc.

Avant-première vendredi 21 novembre à 22h00 (St-François) - sortie nationale le 17 déc.

32

Qui vive

Film français de Marianne Tardieu (2014 - 1h23min - dcp)avec Reda Kateb, Adèle Exarchopoulos, Rashid Debbouze, Moussa Mansaly...


Reda Kateb est Chérif, un gars qui a grandi dans une cité de banlieue et qui tente d’en sortir tout simplement. Les petits harcèlements des jeunes du quartier au quotidien, du fait qu’il soit vigile, il en a ras le bol et puis après tout, c’est juste un mec plutôt droit qui aspire à mieux. Mais dans la cité, difficile de s’extraire des codes établis. Qui vive pose les questions du déterminisme social, des valeurs et de la morale et se construit entre chronique sociale, histoire d’amour, film de banlieue, voire film policier. Qui vive est un peu tout ça à la fois sans jamais prendre un chemin précis mais assume clairement une chose, offrir à Reda Kateb un rôle plein. Un rôle où pour une fois il est le cœur, le pilier du film. Mariane Tardieu lui confie une place où enfin peut s’exprimer la complexité de son jeu d’acteur sans qu’on ait à la deviner du fait de ses habitudes de second plan. Visage fermé et las lors de ses prises de poste, yeux charmeurs et rieurs au côté d’Adèle Exarchopoulos, calme de façade et colère contenue prête à exploser à tout instant, c’est au final Reda Kateb qui offre à Qui vive richesse et sensibilité.

Film documentaire israélien de Hilla Medalia(2014 - 1h30min - VOST - dcp)

avec Sylvester Stallone, Jon Voight, Charles Bronson, Chuck Norris...

26 novembre > 1er décembre

Les enfants des années 80 qui louaient des VHS au vidéo-club du coin se sou-viennent avec nostalgie de l’époque où Chuck Norris, Jean-Claude Vandame ou Charles Bronson ornaient les affiches de métro. C’était l’âge d’or des films bourrins décomplexés (Delta Force, Bloodsport, Over the top) et des nanars de contrefaçon complètement cheap, comme les Allan Quatermain, pale décalque des Indiana Jones de Spielberg. On devait toutes ces aberrations hilarantes à la Cannon Group, sans aucun doute le studio le plus fou et le plus mythique des années 80. On savait qu’il était dirigé par Menahem Golan et Yoram Globus, deux cousins israéliens partis conquérir le rêve américain, et qui s’y sont brûlé les ailes la décennie suivante, suite à une mauvaise gestion financière. Mais quelle est la véritable histoire de ce studio qui a changé la face du cinéma indépendant à Hollywood ? Entre les American Ninja et Missing in Action, leur catalogue comprend aussi bien des films d’auteurs comme Love Streams de John Cassavetes, Barfly de Barbet Schroeder, Fool for Love de Robert Altman ou même King Lear de Jean-Luc Godard, dont le contrat a été signé à Cannes sur une serviette de papier… Une époque de fou conté dans un docu dingue à ne surtout pas louper pour les nostalgiques du genre.

The Go-Go Boys

A l’issue de la projection vous êtesconviés, au Mélies Café, à échanger autour d’un verre

et voir ce qui vous reste du film...

mARdI 2 déC à 20H SéANCE «ET APRèS»

33

l e s f i l m s

The Search

Seconde guerre de Tchétchénie, 1999. Quatre destins vont se croiser. Après l’assassinat de ses parents, un petit garçon rejoint les flots des réfugiés. Il rencontre Carole, chargée de mission pour l’Union européenne, avec qui il va réapprendre à vivre. Parallèlement sa grande sœur le recherche activement parmi l’exode des civils. De son côté, Kolia, jeune Russe de 20 ans, est enrôlé dans l’armée. Hazanavicius s’essaie au genre du film de guerre, après ses comédies où il (se) jouait des codes (Mes amis, OSS 117) et son film oscarisé (The Artist), dans lequel il célébrait Hollywood. Toujours admiratif de ce cinéma, il signe ici un remake des Anges marqués (Fred Zinnemann, 1948), transposé au second conflit de Tchétchénie. S’il conserve la structure narrative« chorale », il l’adapte à notre époque. Avec un gros budget, le film essaie de rivaliser avec d’autres (très) grandes productions de P. Greengrass ou de K. Bigelow. Il dénonce l’inefficacité de l’Occident... avec la maladresse d’un film à thèse. Est-ce à dire, comme Gide l’affirmait pour la littérature, que l’on ne fait pas du bon cinéma avec de bons sentiments ? La réponse est complexe. Hazanavicius excelle dans la reconstitution du conflit, et son style est efficace pour donner de l’ampleur au récit. Le film demeure inégal notamment dans le jeu de Bérénice Bejo. En somme, cette recherche a le mérite de nous montrer la violence exercée sur les soldats enrôlés et le traumatisme des civils... D’une âpre actualité.

Film français de Michel Hazanavicius(2014 - 2h14min - VOST - dcp)avec Bérénice Bejo, Annette Bening, Maxim Emelianov...


Le nouveau film du réalisateur de The Artist

Videodrome

« Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au vo-lant d’un film, autant en choisir qui aient de la gueule ! » disait à peu près le Doc Emmet Brown à Marty Mc Fly. Étonner, émouvoir, amuser et enchanter ! Tel est le credo de cette sélection mensuelle de grands classiques intitulée Retour(s) vers le futur, qui vous emmènera à la rencontre des plus grands films de l’histoire du cinéma. Retour(s) vers le futur, ce sera, c’était et ça deviendra une programmation colorée, gourmande, pleine de

Max, le patron de Canal 83, une petite chaîne de télévision par câble spécialisée dans l’érotisme, capte par hasard, un jour, durant quelques minutes, un mystérieux émission pirate dénommé Vidéodrome, qui met en scène tortures et sévices sexuels. Intrigué, il demande à l’un de ses tech-niciens, Harlan, de localiser le lieux d’émission du programme. Ce dernier y parvient et Max réalise bientôt que les atrocités de Vidéodrome ne sont pas simulées et qu’il s’agit de snuff movies.Le plus grand film de Cronenberg est pour beaucoup cette œuvre horrifique sur le pouvoir des images et l’incapacité de l’homme à se recentrer dans sa propre réalité. Un film viscéral et cérébral noyé dans le désespoir au modernisme toujours intact.

34

Film canadien de David Cronenberg(1984 - 1h28min - VOST - dcp version restaurée)avec James Woods, Sonja Smits, Deborah Harry...

r e T o u r ( s ) v e r s l e F u T u r

Jean Jaurès : dim 9 nov à 21h15

surprises et de saveurs d’ici, de là-bas et d’ailleurs... d’hier, d’autrefois et d’avant... afin de remonter le temps pour (re)trouver ensemble le vrai goût du bon vieux cinéma. « En route pour l’aventure… nom de Zeus ! »

Voyage en Italie

Katherine et Alexander Joyce, couple de bourgeois anglais sans enfants, se rendent à Naples pour régler une affaire de succession. Cette expédition en territoire romantique sera néanmoins pour eux la triste occasion de prendre pleinement conscience de l’ennui et de la frustration qui rongent un mariage de huit ans gâté par l’orgueil. Incapables de rester dans le même plan, de partager un même décor, quitte à en faire le cadre d’une dispute salvatrice, les Joyce se séparent. Alex retrouve une amie à Capri tandis que Katherine joue la touriste dans la capitale campanienne. Le clivage physique emporte le couple vers un inéluctable divorce, seul point sur lequel ils trouveront un accord amer au terme de leurs escapades solitaires…En 1955, Jacques Rivette, 27 ans, écrit dans les Cahiers du Cinéma que Voyage en Italie ouvre une brèche dans laquelle le cinéma tout entier doit passer, sous peine de mort. Rien que ça. La formule paraît extrême en ce qu’elle impose une borne et élit une figure tutélaire à laquelle tout le cinéma, à sa suite, semblait condamné à s’assujettir. Cette trouée prit le nom de modernité, devenue l’un des concepts favoris de l’arsenal critique. Il ne faudrait cependant pas que cette réception quelque peu oppressante enferme ce providentiel Voyage dans le statut d’objet théorique et étouffe son sujet magnifique : l’épreuve de l’humilité.

Film italien de Roberto Rossellini (1954 - 1h37min - VOST - dcp)avec Ingrid Bergman, George Sanders, Maria Mauban...

La Vierge des tueursSt François : jeudi 6 nov à 20h30 / dimanche 9 nov à 11h / lundi 10 à 14h Jean Jaurès : lundi 17 nov à 20h40

Film français, colombien de Barbet Schroeder (2000 - 1h38min - VOST - dcp)avec Anderson Ballesteros, German Jaramillo, Juan David Restrepo...

Interdit aux moins de 12 ans

Après une absence de trente ans, l’écrivain Fernando Vallejo revient à Medellín, où il a grandi. Il y découvre une ville en proie à la violence, soumise à la mafia de la cocaïne. Dans un bordel de garçons, il rencontre Alexis, qui a seize ans. Originaire des quartiers pauvres, le jeune garçon tue sur commande. Vallejo va cepen-dant vivre avec lui une relation forte, jusqu’à ce que la mort la brise : Alexis est assassiné par un homme à moto. Seul, le romancier se met à errer dans les rues de Medellín. Il croise le regard du jeune Wilmar. Une nouvelle histoire d’amour commence... La Vierge des tueurs n’est certes pas un film parfait, mais ce sont ses imperfections qui lui confèrent un caractère unique et qui le rendent aussi brillant. Mariage improbable

Jean Jaurès : jeudi 13 à 19h / dimanche 23 nov à 19h St François : lundi 17 nov à 14h

en partenariat avec l’Université Jean Monnet dans le cadre de laSemaine culturelle colombienne (programme complet disponible au Méliès)

SOIREE dEBAT - LUNdI 17 NOV à 20H40 (JEAN JAURèS)(mais ultra-réussi !) entre le classicisme du polar américain et la liberté du cinéma d’au-teur européen… le tout dans une Colombie urbaine décryptée au scalpel. Un régal !

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l e s i n c o n T o u r n a b l e s d u m é l i è s

Nostalghia

Un intellectuel soviétique voyageant en Italie ressent cruellement l’éloignement de son pays. Cet exil passager devient l’occasion d’une réflexion sur l’inaccessibilité d’un monde meilleur…Le grand Kurosawa-San parlait d’« instants de pur cinéma », et il affirmait qu’il n’y en avait que quelques secondes dans chaque film et qu’il rêvait – sans trop y croire – d’un film où il n’y aurait que cela. Nostalghia est, peut-être, l’un de ceux qui s’approchent le plus de cet idéal. Jamais un cinéaste n’a atteint un tel degré de pure évocation poétique, cela faisait même l’admiration de Bergman ; loin de la narration, de l’intrigue et du littéraire, avec des plans qui réalisent à la perfection ce que Gilles Deleuze appelait « l’image-temps ».

Film italien, soviétique de Andreï Tarkovski(1983 - 2h10min - VOST - dcp)avec Oleg Yankovsky, Erland Josephson, Domiziana Giordano...Grand Prix du cinéma de création / Prix du Jury Oecuménique - Cannes 1983

Blue CollarFilm américain de Paul Schrader

(1978 - 1h55min - VOST - dcp)avec Richard Pryor, Harvey Keitel, Yaphet Kotto ...

Ça se passe à Detroit, au milieu des années 1970, mais qu’importe. Rien de plus actuel que Blue Collar, le premier film de Paul Schrader, alors scénariste pour Scorsese (Taxi Driver) et De Palma (Obsession)... Employés dans une usine automobile, Zeke, Jerry et Smokey en ont marre. Trimer comme des forçats pour nourrir (à peine) leurs familles, ça va un temps. Avec, le soir, la ¬débilité de la télé. « T’as qu’à pas la regarder ! », dit la femme de Zeke. « Tu rigoles ! J’ai mis trois ans à me payer cette foutue télé. On regardera jusqu’au bout toutes les merdes qu’elle nous montre. » Bref, les potes imaginent de braquer leur syndicat. C’est dire s’ils sont aux abois. Le syndicat, en Amérique, c’est la seconde famille : la maman qui chérit, le papa qui protège... Précisément, les trois lascars découvrent, dans le coffre qu’ils emportent, un carnet qui met au jour d’intenses magouilles financières. Seulement voilà : faire chanter maman et papa peut se révéler extrêmement dangereux... Efficace. Insolent. Dans la lignée de ce cinéma de dénoncia-tion que l’on admire tant chez les cinéastes américains, qui n’ont jamais hésité à fustiger les puissants dès lors qu’ils menacent la démocratie. Plus qu’à la malhonnêteté des syndicats, c’est leur collusion avec le pouvoir que filme le cinéaste. Leur façon à eux de « fluidifier les rapports sociaux », en quelque sorte. Trente ans après, ce constat reste implacable.

Massacre à la tronçonneuse

En 1973, au Texas, cinq jeunes prennent un inquiétant auto-stoppeur dans leur mini-bus. Effrayés par son étrange comportement, ils l’expulsent puis continuent leur route, avant de tomber en panne non loin d’une maison bizarre dont les occupants ont de bien curieuses façons de recevoir les invités...C’est l’un des films d’horreurs les plus mythique de l’histoire du cinéma. Réalisé dans la grande tradition du nanar horrifique fauché des 70’s, avec son lots d’adolescents abrutis, de donzelles en ruts et de rednecks psychopathes. Le tout dans un univers poisseux, gore et malsain. Traumatisant, choquant, Massacre à la tronçonneuse reste un monument du survival. Cultissime !

Film américain de Tobe Hooper (1974 - 1h23min - VOST - dcp - version restaurée)avec Marilyn Burns, Allen Danziger, Teri McMinn...Interdit aux moins de 16 ans

Jean Jaurès : jeudi 13 à 21h / dimanche 23 nov à 21h St François : dimanche 16 nov à 11h

St François : jeudi 20 nov à 21h / dimanche 23 nov à 11h / lundi 24 nov à 13h50 Jean Jaurès : dim 30 nov à 19h30

St François : jeudi 27 nov à 20h10 / dimanche 30 nov à 11h Jean Jaurès : dim 7 déc à 20h

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‘71

Belfast, 1971. Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary, jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front. La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques. Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul, pris au piège en territoire ennemi. ‘71 n’est ni un film de guerre, ni une nouvelle vision du conflit irlandais. Nous sommes à Belfast mais le même film pourrait se passer à Tombouctou, Mogadiscio ou Kobané, une ville qui se divise en différents secteurs ennemis. A Belfast en 1971, la division est politique ET religieuse. C’est dire les multiples fractions, c’est dire les haines nombreuses qui opposent un même peuple. Dans cette fourmilière on se déteste et les plus jeunes prennent les armes. On espionne, on trahit, on ment…bref on n’hésite pas à faire n’importe quoi au nom d’un Dieu ou d’un parti, souvent sans aucune conscience fraternelle mais avant tout au profit de sa propre peau. C’est dans ce merdier que – par malchance – le soldat Gary se retrouve isolé de son groupe. Dès lors il est le go-between entre le spectateur et l’action en cours. Comme dans un jeu vidéo, il s’agit de se sortir de ces impasses sordides et ces bars à Guiness où l’ennemi use du canif comme de la bombe artisanale. Pour les plus connaisseurs, Gary est le président des Etats-Unis tombé au milieu de Manhattan, île habitée de prisonniers en furie, dans New York 1997. Du thriller mâtiné de survival, haut de gamme et intelligent.

Film britannique de Yann Demange (2014 - 1h39min - VOST - dcp) avec Jack O’Connell, Lewis Paul Anderson, Richard Dormer...

Film italien de Enzo Barboni (1970 - 1h53min - VOST - dcp)avec Terence Hill, Bud Spencer, Steffen Zacharias...

En 1973, au Texas, cinq jeunes prennent un inquiétant auto-stoppeur dans leur mini-bus. Effrayés par son étrange comportement, ils l’ex-pulsent puis continuent leur route, avant de tomber en panne non loin d’une maison bizarre dont les occupants ont de bien curieuses façons de recevoir les invités...C’est l’un des films d’horreurs les plus mythique de l’histoire du ciné-ma. Réalisé dans la grande tradition du nanar horrifique fauché des 70’s, avec son lots d’adolescents abrutis, de donzelles en ruts et de rednecks psychopathes. Le tout dans un univers poisseux, gore et malsain. Traumatisant, choquant, Massacre à la tronçonneuse reste

s o i r é e p o p c o r n s a i s o n 4 e p i s o d e 3

On l’appelle TriniTa

vendredi 28 novembre 21hau méliès sT-françois

POPCORN à VOLONTé, CONCOURSdE COSTUmE, BONUS VIdéO...

(attention prévoir une pièce de 2€ pourla consigne du gobelet popcorn recyclable)

www.mescouillesdanstonslip.com

tarif spécial 8 € en prévente à partir du 17 nov

le soir même au guicheT :Tarifs habituels + 2,50€ (pour l’asso)


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l e s f i l m s

A girl at my door

Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d’office dans un village de Corée. Elle se retrouve confrontée au monde rural avec ses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Elle croise une jeune fille, Dohee, dont le comportement singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit, celle-ci se réfugie chez elle… Des personnages discrets, une communication laconique, une mise en scène tout en retenue, des scènes de violence sans ostenta-tion mais dérangeantes au possible, nous sommes bien dans un film asiatique. Davantage, nous sommes bien dans un film sud-co-réen et son flirt de biais avec des sujets tabous pour construire en coin une critique sociale. Toutefois, l’attaque satirique frontale du film ne se fait jamais au détriment d’une consciencieuse réalisation qui ménage aussi son intrigue jusqu’au dernier plan. Très rapidement on est happé par l’atmosphère mystérieuse qui enveloppe A Girl at My Door et on s’accroche avec intérêt au suspense distillé de ce film policier sans enquête, où c’est la passivité de l’autorité qui est avant tout dénoncée. La sensibilité du film doit beaucoup au triangle de femmes qui le porte : au duo d’actrices Doo-na Bae (The Host, Cloud Atlas) et Kim Sae-Ron (Une vie toute neuve) qui jouent tout en finesse sur l’ambiguïté de leur personnage, autant qu’à la réalisatrice July Jung dont c’est le premier long. Une ouverture à plus de féminité et de douceur dans la poésie sombre du cinéma coréen. A suivre…

Film sud-coréen de July Jung (2014 - 1h59min - VOST - dcp) avec Doona Bae, Kim Sae-Ron, Song Sae-Byeok...


In the Family

Préparez-vous à un torrent d’émotions, à un ouragan d’empathie avec ce film venu de nulle part et qui est probablement un des plus beaux jamais réalisés sur la paternité. Un film formidable sur la paternité donc, avec un détail original qui saute aux yeux dès le premier plan, où l’on voit un enfant de 6 ans réveiller ses parents qui aimeraient bien dormir encore un peu : Chip a deux pères, papa et papou…On comprend rapidement que Chip a perdu sa mère à la naissance et que Cody, son père biologique, inconsolable, a fini par remonter la pente grâce au soutien de Joey, brillant décorateur d’intérieur et ami de la famille. Une amitié consolatrice qui s’est transformée rapidement en un amour fusion-nel. Et depuis le trio forme une famille unie et heureuse, où les deux papas veillent avec patience et inventivité à l’éducation de Chip, un gamin aussi précoce que craquant et malicieux. Une chouette vie en somme... Mais l’im-pensable arrive, l’accident stupide… La disparition de Cody laisse Chip et Joey anéantis, mais décidés à faire en sorte que leur vie continue. C’est alors que la famille de Cody exhibe un vieux testament oublié donnant la garde de Joey à sa tante… Commence pour Joey un long combat pour récupérer l’enfant désemparé qui n’a jamais connu que la vie avec ses deux papas (scène bouleversante où le môme réécoute en boucle la cassette que Joey lui a fait passer en douce par la nounou complice).

Film américain de Patrick Wang (2014 - 2h49min - VOST - dcp)avec Sebastian Banes, Patrick Wang, Trevor St. John...


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1 0 e F e s T i v a l d u F i l m g a y e T l e s b i e n

Samedi 29 novembre à St-François13h30 : RosieFilm suisse de Marcel Gisler (1h46min)À 40 ans, Lorenz, écrivain homosexuel à succès, traverse une crise de création. Le ciel lui tombe sur la tête lorsqu’il apprend qu’il doit quitter Berlin et retourner en province pour s’occuper de sa vieille mère, Rosie.

Jeudi 27 novembre à jean jaurès

21h / SOIRÉE D’OUVERTURE : Le CeRCLeFilm suisse de Stefan Haupt (1h42min)Zurich, 1958. Ernst et Röbi se rencontrent par l’intermédiaire du Cercle, une organisation suisse clandestine, pionnière de l’émancipation homosexuelle. Alors que les deux hommes luttent pour leur amour, ils vivent l’apogée et la déclin du Club, éditeur d’une revue homosexuelle trilingue, la seule alors autorisée dans le monde.

16h : ReAChing foR the MoonFilm brésilien de Bruno Barreto (1h53min)En manque d’inspiration, la poétesse Elizabeth Bishop quitte New York pour retrouver une ancienne camarade d’université émigrée au Brésil. Là, elle fait la connaissance de l’impétueuse architecte Lota de Soares. Une rencontre qui va redonner vie à sa créativité, mais également réveiller ses vieux démons…

14h : soongAVAFilm népalais de Subarna Thapa (1h25min)Katmandou, Diya, 22 ans, encouragée par sa meilleure amie Kiran, aspire à devenir danseuse professionnelle. Alors que ses parents promettent sa main à un inconnu, son amitié avec Kiran devient passionnelle...

Dimanche 30 novembre à St-François

18h30 : A giRL At My dooR (cf. page 37)

Film sud-coréen de July Jung (1h59min)Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d’office dans un village de Corée. Elle croise une jeune fille, Dohee dont le comportement singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit, celle-ci se réfugie chez elle…

18h : MezzAnotte, Les nuits de dAVideFilm italien de Sebastiano Riso (1h34min)Parce qu’il est différent, Davide, adolescent androgyne de 14 ans, est persécuté par son père. Il décide de quitter le foyer familial et de vivre dans les rues de Catane, en Sicile.

20h30 : in the fAMiLy (cf. page 37)

Film américain de Patrick Wang (2h49min) Au Tennessee, Chip, 6 ans, a deux papas, Cody et Joey. À la mort accidentelle de Cody, l’enfant est enlevé à son père...

13h30 : ViC + fLo ont Vu un ouRsFilm canadien de Denis Côté (1h36min)Après avoir purgé une longue peine de prison, Victoria, la soixantaine, s’installe dans une cabane à sucre retirée en forêt. Elle tente d’apprivoiser sa nouvelle liberté en compagnie de Florence, avec qui elle a partagé des années d’intimité. Mais des fantômes du passé pourraient mettre en péril leurs retrouvailles.

15h45 : AzuL y no tAn RosAFilm vénézuélien de Miguel Ferrari (1h54min)Diego, photographe de mode est ma foi un type bien ordinaire qui veut juste formaliser sa relation amoureuse avec Fabrizio en s’installant avec lui. Deux événements aussi soudains qu’inattendus vont bouleverser sa vie dont le retour obligé de son fils hétérosexuel...

18h : XeniA Film grec de Panos H. Koutras (2h08min)Quoi de mieux que de clore l’édition 2014 par l’un des films les plus acclamés de l’année, au sens propre comme au figuré, puisqu’ovationné pendant plus de cinq minutes lors de sa projection cannoise en mai dernier. On accompagne deux frères de mère albanaise, touchant duo tellement différent mais tellement uni, à la recherche de leur père grec à peine connu.

16h : MAtteRhoRnFilm néerlandais de Diederik Ebbinge (1h27min)Fred, un veuf de 54 ans, est un calviniste dévot, vivant simplement dans un monde strict, régulé et structuré. Chaque chose est à sa place et quand c’est l’heure, c’est l’heure. Son mécanisme vital va être bouleversé lorsqu’il rencontre Theo...

soirée inaugurale Menu de la soirée

> 19h : apéritif d’accueil

▶> 20h : skype avec Tim league fondateuret directeur de alamo drafthouse Cinema

(ou l’homme qui a révolutionné les cinémas indépendants américains)

> 20h30 : Clôture et compte-rendu du Tour de Francedes cinémas par agnès salson et Mikael arnal

avec un focus sur leurs coups de cœur

(www.TourdesCineMas.Fr)

▶> 21h : echanges animés par Christophe Chabert

critique de cinéma au Petit Bulletin

> 21h30 à 22h30 : Buffet convivial mis en scène

par le rince Cochon et l’équipe du Méliès Café

> 22h30: Projection de deux films musicauxen avant-première « whiplash »de damienChazelle (sortie le 24 décembre par ad Vitam distribution)

et « 20 000 jours sur terre » de iain Forsyth

et Jane Pollard (sortie le 17 décembre par Carlotta Films)▶

Pendant et après les projections « ciné-bringue »avec les équipes du Cinéma le Méliès et les invitésambiancée en vinyles par l’équipe du Méliès Café !

Méliès st-françois vendredi 21 novembre

DéJA 100GAZETTESPARTAGéES ENSEMBLE !

MERCI DE VOTREFIDéLITé

v i d é o e n p o c H e

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1 clé USB + 5€ = 1 film Aller voir un film en salle, voilà une pratique qui vous est chère (sinon vous ne seriez pas en train de tenir la gazette du Méliès entre vos mains) et cela ne vous empêche pas de regarder du cinéma chez vous sur votre télévision, ordinateur, ou même dans les transports grâce votre tablette numérique. Le Méliès, en association avec le réseau Utopia (Avignon, Bordeaux, Toulouse et Saint-Ouen L’Aumone), le cinéma des Cinéastes à Paris et plusieurs autres salles aux quatre coins de la France, participe et anime le réseau Vidéo en Poche. En quelque sorte, il s’agit du trait d’union entre la salle et votre pratique individuelle de visionnage. Vous venez dans votre cinéma préféré (le Méliès donc !) armés de votre clé USB ainsi que de 5€, et après avoir consulté la liste des films présents sur le catalogue (consultable sur www.videoenpoche.info) ou demandé conseil à notre sympathique équipe de caisse, vous pourrez repartir avec un film en format numérique d’excellente qualité ! Le fichier n’est pas protégé par une DRM, c’est à dire par un cryptage, ce qui vous permet de le voir autant de fois que vous le désirez, sur une période de temps illimité.

Une alternative aux systèmes de diffusion impersonnelsCe système est une alternative et une réponse, d’après nous, intelligente et cohérente, à l’impersonnalité d’Internet, des plateformes de VOD et SVOD. Vous n’êtes pas sans ignorer que le DVD tend à disparaître et qu’il faut, dès aujourd’hui, anticiper le mode de diffusion de demain pour un certain cinéma Art et Essai, celui que nous défendons et celui que vous aimez. C’est ce type même de cinéma qui est noyé dans la masse, actuellement, sur les plus grandes plateformes de téléchargement légales, et qui est donc difficilement visible. Pourquoi donc ne pas tenter, avec vous, de faire vivre des films après leur exploitation en salle, tout en préservant un rapport humain indispensable pour le vivre ensemble ?

Liste complète des films disponibles sur www.videoenpoche.info

IDA Film de Pawel PawlikowskiPologne - 2014 - 1h22 - VOSTFDans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses voeux, Anna, jeune orpheline élevée au cou-vent, part à la rencontre de sa tante, seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l’occupation nazie.« C’est un film aux immenses espaces vides. La lumière qui l’irradie semble écraser des personnages que Pawel Pawlikowski filme souvent au bord du cadre, comme isolés ou apeurés. Ces plans fixes en noir et blanc, entêtants, beaux, presque esthétisants, suscitent le trouble et le mystère. » Télérama

My SwEET PEPPER LAND Film de Hiner SaleemAllemagne - 2014 - 1h34 - VOSTFAu carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, offi-cier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise...« Sobrement interprété par la sublime Golshifteh Farahani (« le Passé ») et le rustique Korkmaz Arslan, ce film d’action âpre, dont l’humour adoucit les situations les plus dramatiques, possède le souffle des meilleurs westerns spaghettis. » Le Parisien

LA VIE SExUELLE DES bELgES Films de Jan BucquoyBelgique - 1993/96/98 - 1h20/1h23/1h22Trilogie de Jan Bucquoy, agitateur post-surréaliste et situationniste, écrivain et cinéaste. Jan Bucquoy est connu pour ses actions anarchistes, tel son coup d’État annuel du royaume de Belgique, la décapi-tation du buste du roi Baudouin ou la création de musées éphémères (celui du slip ou de la femme). Cinéaste autoproduit, détesté par la famille royale de Belgique, son art tout entier est l’apologie du mauvais goût et de la provoc’.

LA bM DU SEIgNEUR Film de Jean-Charles Hue (réalisateur de Mange tes morts - France - 2010 - 1h23Dans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses voeux, Anna, jeune orpheline élevée au cou-vent, part à la rencontre de sa tante, seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l’occupation nazie.« C’est un film aux immenses espaces vides. La lumière qui l’irradie semble écraser des personnages que Pawel Pawlikowski filme souvent au bord du cadre, comme isolés ou apeurés. Ces plans fixes en noir et blanc, entêtants, beaux, presque esthétisants, suscitent le trouble et le mystère. » Télérama

i n d e p e n d a n c e d a y ( s )

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LE LIT Film français de Raphaëlle Bruyas(2014 - 30min - dcp)

Un soir, Nour se contraint à jeter aux encombrants son vieux lit, elle trouve alors enfouie dans son matelas la promesse d’une aïeule. Cette découverte propulse cette jeune femme débordante de désir et son lit dans les rues de la ville…

SHAMAN Film français de Denis Bador & Les 87 Revanchards(2014 - 45min - dcp)Au Wyoming, en 1870, un shaman invente une machine à voyager dans le temps lui servant à venger son peuple. Il y envoie des renégats, massacreurs d’indiens, ainsi que deux tueurs à sa solde. Un écran plat géant retransmet en direct cette chasse à l’homme se déroulant de nos jours, dans un petit village français. Une famille de manouches assiste à cette projection expérimentale… Shaman c’est l’expérience même du DIY haut de gamme ! Réalisé avec un mélange génial de créativité extrême, d’amour du (hors)cadre, et surtout une huile de coude cinéphagique dont beaucoup de cinéastes confirmés devraient penser à kidnapper le druide qui leur à concocté cette hallucinante potion. Shaman c’est l’expérience même du DIY donc, mais surtout les débuts marquants de vrais cinéastes dont on peut parier, qu’avec un vrai producteur aux manettes, leur passage au long-métrage risque d’être l’un des évènements ciné des années à venir.

SOIREE KICK PRODUCTION 4 Courts métrages français de Stevie Lacote et Christophe Dola(2014 - 1h43min - dcp)avec Victor Bratovic, Christophe Dola, Mathieu Sommet, Yanis Bonny...

- héros de Christophe Dola (2014 - 22min)Un enfant battu se fascine pour le tueur à gages qui a tué son père.

- entrevue de Stevie Lacote (2011 - 29min)Portrait et confessions d’un chorégraphe lors d’une mystérieuse interview.

- fenêtre sur la nuit Bleue de Stevie Lacote (2012 - 29min)Un fan de blues s’égare dans un monde nocturne à la recherche d’une fille dont il a rêvé.

- Cavale en enfer de Stevie Lacote (2014 - 23min)Un amnésique tente de retrouver ses souvenirs avec l’aide d’un inconnu qui va l’entraîner dans une descente aux Enfers.

2€la séance

2€la séance

4€4 films

Si comme vous n’avez pas encore eu la chance de dé-couvrir ce film onirique et décalé courez vite décou-vrir cette ode à l’amour libre et au plaisir d’être soi même. Le lit c’est une superbe ballade urbaine teintée de nostalgie réalisé Raphaëlle Bruyas dans les rues de « notre » Sainté, et rythmé par les loops musicales acidulées de la musicienne Raymonde Howard.

Horaires (Jean Jaurès) : Jeudi 13 à 14h / Vendredi 14 à 15h30 / Lundi 17 à 14h / Mardi 18 à 14h / Vendredi 28 à 18h30

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Vynil de la B.O dispo chez Mélie-Mélodie (10euros)

Horaires : Mercredi 19 à 22h (St-François) / Mercredi 26 à 17h30 (Jean Jaurès) / Mardi 2 déc à 22h (Jean Jaurès)

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Les HéritiersFilm français de Marie-Castille Mention-Schaaravec Ariane Ascaride, Ahmed Drame, Noémie Merlant...

à partir du 3 décembre

TimbuktuFilm mauritanien de Abderrahmane Sissakoavec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri...


White GodFilm hongroisde Kornel Mundruczóavec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, Lili Horváth...


L’Homme du peuple Film polonais de DAndrzej Wajdaavec Robert Wieckiewicz, Agnieszka Grochowska, Iwona Bielska...


Abonnements ( v a l i d i t é : 3 0 j u i n 2 0 1 6 )Carte 10 places 5,30 € la place(Carte : 53 €)

Carte 5 places 6,80 € la place(Carte : 34 €)

Carnet 2 > 18ans 4,00 € la place(5 tickets : 20 €)

Carnet collectivités 5,30 € la place(20 billets : 106 €)

Tarif avant 13h & à 22h 5,00 € la place

Tarif réduit / 6,90 € la place Plein tarif 8,90 € la place

Tarif -18 ans // 4,00 € la place

Supplément 3D 2,00 €/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs...et pour tous, le mercredi toute la journée// sur présentation d’un justificatif

Le Méliès accepte :

T a r i F s

p r o c H a i n e m e n T

Bon voyage, Dimitri !Programme de court-métrages d’animation françaisde Olesya Shchukina, Natalia Chernysheva, Mohamed Fadera...(2014 - 55min- dcp) Folimage a réuni, au sein de ce programme inédit, 4 pépites du court métrage d’animation mondialement reconnues : Le Vélo de l’éléphant, Flocon de neige, Tulkou et Dimitri à Ubuyu.


d u c ô T é d e s e n F a n T s Horaires des films jeune public signalésEN VERT dans la grille des programmes.

Le Garçon et Le MondeFilm d’animation brésilien d’Alê Abreu (2014 - 1h19min - VF - dcp) À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne.


En sortant de l’écoleFilms d’animations français de Marie Larrivé, CamilleAuthouart, Lila Peuscet, Burcu Sankur...(2014 - 39min - dcp) avec la voix de Renan Luce 13 courts métrages d’animation qui se proposent d’associer 13 poèmes de Prévert à l’univers graphique de jeunes réalisateurs tout juste sortis des écoles d’animation françaises.


Les Fantastiques Livres voLants de M. Morris LessMoreFilms d’animations français, argentin, américain... de Laurent Witz, Alexandre Espigares, Eloi Henriod... (2014 - 50min - dcp) Un programme de cinq courts-métrages sur le thème de l’ima-ginaire et de l’imagination: M. Hublot, Le petit blond avec un mouton blanc, Dripped, Luminaris, Les Fantastiques livres volants de M. Morris Lessmore


3 ans

6 ans

8 ans

3 ans

Les merveilleux contes de la neige2 court-métrages d’animation britannique de Hilary Audus(2014 - 50min - VF - dcp) Un petit garçon est triste d’avoir perdu son chien. L’hiver venu, il décide de construire un bonhomme de neige ainsi qu’un petit chien en souvenir du sien. À la nuit tombée, les deux person-nages en neige prennent vie...


3 Court-métrages d’animation français de Joel Simon, Bruno Collet, Vincent Patar (2014 - 42min - dcp) 3 court-métrages délirants autour du monde des jouets ! On y découvrira des jouets mis au rebut pour malfaçon, le Père Noël, on retrouvera Cowboy, Indien et Cheval (découverts dans Panique au Village en 2009) et même une figurine de Bruce Lee... On adore !

26 novembre > 4 janvier6 ans

3 ans


Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée de 14 ans, est incapable de communiquer avec le reste du monde. Malgré le scepticisme de la mère supérieure, une jeune religieuse, Sœur Marguerite, se fait fort de s’occuper du « petit animal sauvage » qu’est Marie.Le sujet est fort et parfois démonstratif, ce qui n’empêche pas Jean-Pierre Améris de s’infiltrer dans la finesse de la relation entre Marie Heurtin et Sœur Marguerite et d’aller bien au-delà des apparences - puisqu’au fond : qui sert qui ? Ou plutôt qui sauve qui ? La détermination de Sœur Marguerite tient-elle du miracle ou de l’humain ? La grande force du film est de ne jamais être moraliste. C’est un film chrétien qui avance à la vitesse de la rencontre des deux personnages principaux et est poussé par l’énergie dévastatrice de ses deux héroïnes. Toute Sœur qu’elle est, Marguerite n’en est pas moins une tête à claques qui fait tache au milieu d’une communauté partagée entre admiration et désapprobation. Marie Heurtin est donc le parcours d’une indomptée bien seule, elle aussi, dans sa mission. Mais ce qui scotche le spectateur, ce sont les scènes de domptage. Ces luttes entre filles qui sont la base de leur future amitié. On pense à Miracle en Alabama de Richard Brooks et on se prend à penser que ça fait un bail dans le cinéma français que deux corps ne s’étaient pas entrechoqués de la sorte. C’est dans ces affrontements que le film est très émouvant. Isabelle Carré incarne avec évidence et conviction cette religieuse candide et lumineuse. Et la jeune Ariana Rivoire (elle-même sourde mais pas

p r o c H a i n e g a z e T T e d i s p o n i b l e v e n d r e d i 2 8 n o v e m b r en o T r e c o u p d e b

Marie HeurtinFilm français de Jean-Pierre Améris(2014 - 1h35min - VF - dcp)avec Isabelle Carré, Ariana Rivoire, Brigitte Catillon...

aveugle), dont c’est le premier film, est d’une justesse impressionnante. Toutes deux formant un duo atypique qui transpire littéralement l’intelligence, l’énergie, la soif de vivre. C’est fou comme en parlant de la privation des sens Jean-Pierre Améris parvient à exacerber les nôtres, à nous rendre plus attentifs à la beauté qui nous entoure et surtout à faire évoluer le regard qu’on porte sur les handicaps…

l ’ a g e n d aMercredi 5/11 à 21h : de l’autre côté du mur + débat avec le Club Franco-Allemand Stéphanois (cf. p. 14)

Jeudi 6/11 à 20h30 : steak (R)evolution + rencontre avec le réalisateur (cf. p. 11)

Dimanche 9/11 à 20h30 : gaza-strophe + rencontre avec le réalisateur (cf. p. 15)

Mardi 11/11 à 20h : etre et devenir + débat animé par l’association Au Gré du Vent (cf. p. 16)

Mercredi 12/11 à 19h30 : interstellar + rencontre avec l’astrophysicien Alain Riazuelo (cf. p. 1)

Jeudi 13/11 à 19h et 21h : Ciné-club Plan(s) Libre(s) / Voyage en italie & nostalghia (cf. p. 35)

Jeudi 13/11 à 20h : Soirée Ciné-Psy autour du film Mommy (cf. p. 6)

Vendredi 14/11 à 19h20 : Chante ton bac d’abord + rencontre avec le réalisateur (cf. p. 17)

Lundi 17/11 à 20h40 : La vierge des tueurs + débat dans le cadre de la Semaine Culturelle Colombienne organisée par l’Université (cf. p. 34)

Mercredi 19/11 à 19h30 : conférence sur la French Touch au Méliès Café + eden à 21h (cf. p. 3)

Jeudi 20/11 à 21h : eden + before & after mix spécial French Touch au Méliès Café (cf. p. 3)

Vendredi 21/11 à partir de 19h30 : soirée d’inauguration du Méliès St-François (cf. p. 40)

Lundi 24/11 à 20h30 : fidaï + rencontre (cf. p. 11)

Mardi 25/11 à 20h : avant-première Refugiado + débat sur la violence conjugale (cf. p. 30)

Mardi 25/11 à 20h30 : Philomena + rencontre avec le Club Soroptimist (cf. p. 30)

Jeudi 27/11 à 21h : avant-première Le Cercle (Ouverture du Festival Face à Face) (cf. p. 39)

Vendredi 28/11 à 21h : projection sur grand écran de la série TV P’tit Quinquin (cf. p. 20)

Vendredi 28/11 à 21h : Soirée Pop Corn saison 4 épisode 3 : on l’appelle trinita (cf. p. 36)

Afin de rendre ce film accessible au plus grand nombre, MARIE HEURTIN est diffusé en français dans une version sous-titrée pour les personnes sourdes et malentendantes à toutes les séances.

gazette cinéma[s] le méliè [s] n°100 - novembre 2014

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