QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 6 DÉCEMBRE 2017 - N°4737 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Formationautour del’améliorationde la qualité de l’huile d’olive

MACRONAUJOURD’HUI

À ALGER

FRANCE - ALGÉRIE

COUPE D’ALGÉRIE TIRAGE AU SORT DES 32ES DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE

CSC - NAHD, ça commence déjà par un choc !

L’opération se poursuit

Page 11.

Tout le programme en page 24.

INSTALLATION DES MAIRESBOUIRA

Page 5.

Pages 3 et 4.

Page 2.

TIZI-OUZOU FESTIVAL DU FILM AMAZIGHLE COMMISSARIAT ANNONCELE RENVOI DE LA 16E ÉDITION

Les raisons d’un «report»

ISS

N 1

112-

3842

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 15 Max : 14 Max : 13 Max : 08

Min : 03 Min : 01 Min : 01 Min : 01QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

MERCREDI 6 DÉCEMBRE 2017 N°4737

Le joueur s’est contenté, eneffet, de s’entr aîner ensolo avant de rejoindre les

vestiaires. Ainsi, tout por te àcroire qu’Ekedi ne ser a pasconcerné par le match de l’USMAlger qui se jouera vendrediprochain au stade de Bologhine(Alger ). Mis sur le banc face àl’O Médéa sans qu’il ne rentreau cours du jeu, le camerounaisn’a pas été car rément convoquépour le match contre CSC,vendredi dernier au stade du

1er Novembre. Il faut le dire larelation entre Ekedi et ses res-ponsables s’est détér iorée aprèsle refus du joueur de revoir sonsalaire à la baisse. Aussi, lesdéclarations qu’il avait faites àla presse au sujet de son refus defaire des concessions concernantson salaire, insistant que la JSKdoit le payer jusqu’au derniersou si elle veut le libérer, n’a pasété du goût de ses responsables.Ce serait même la cause de samise à l’écar t hier. Pour rappel,Aït Djoudi a tir é à bouletsrouges sur Ekedi, lor s de laconférence de presse après lematch face au CSC, affirmantque le Camerounais touche 20000 euros par mois sans qu’iln’appor te le plus escompté à l’é-quipe. Une déclaration qui a faitréagir le joueur en question quia, alors, dévoilé que son salairemensuel s’élève à 9 000 euros etnon pas à 20 000 euros, commel’a dévoilé précédemment AïtDjoudi. Le joueur estime,d’autre par t, qu’annoncer sonsalaire à la presse est unmanque de respect à son égardde la par t du coach kabyle. Ainsi

donc, c’est la guéguer re entreEkedi et ses responsables quisemblent déterminés à le libérer.

Le joueur convoqué

par la direction

Selon une source fiable, l’atta-quant camerounais sera convo-qué par la direction après samise à l’écar t hier. Même si onne sait pas encore les raisonsexactes de cette convocation, lejoueur sera cer tainement ques-tionné sur ses déclarations à lapresse. En attendant de savoir

ce que décidera la direction, lejoueur r isque une sanctionfinancière. A signaler que cedernier reste toujours sur saposition en affir mant à sesproches que la direction doit lepayer jusqu’au der nier soupour qu’il résilie son contrat. Ila également souligné qu’il n’estpas prêt à revoir son salaire à labaisse, selon l’un de ses proches.Reste à savoir maintenant ceque fer a la direction devantcette situation. C’est ce qu’onsaura dans les toute prochainesjournées

M. L.

L’attaquantcamerounais

Ekedi a été écartédu groupe, hier,

par Aït Djoudi lors de la séance

d’entraînementeffectuée au stade

du 1er Novembre.

JS KABYLIE LE CAMEROUNAIS ISOLÉ DU GROUPE

AÏT DJOUDI ÉCARTE EKEDI

La participation de Saâdouet Ferhani compromise Les deux défenseurs de la JSK, Nabil Saâdou et Houar i

Ferhani, souffrent de blessures. En effet, Ferhani souffre dela cuisse, alors que Saâdou souffre de la cheville. Leur par tici-pation au match face l’USMA est, ainsi, incer taine. Cependant,la décision finale sur leur par ticipation sera pr ise aujourd’hui àl’issue de la séance d’entraînement prévue au stade du 1erNovembre. C’est ce que nous a affirmé, hier, le kiné du club,Guillou, joint hier par téléphone : «Les deux joueurs travaillentet se sentent mieux maintenant. Cependant, on prendra unedécision définitive sur leur par ticipation demain (ndlr, aujour -d’hui)», a-t-il informé.

Encore deux séancesd’entraînement avant l’USMA

Le club kabyle effectuera encore deux séances d’entraîne-ment, aujourd’hui et demain, avant d’affronter l’USM

Alger vendredi après-midi. A l’issue de la séance de demain,jeudi, le coach Aït Djoudi annoncera la liste des joueurs quiseront concernés par la rencontre.

Départ à Alger demain

La délégation kabyle rallie-ra la capitale demain

après-midi en prévision dumatch de vendredi face auxRouge et Noir de la capitale.

Les Kabyles misent sur unbon résultat pour se racheteraprès la défaite concédée faceau CSC vendredi dernier. M. L.

Le tr ibunal de Tizi-Ouzou devra rendre son verdict aujour -d’hui dans l’affaire qui oppose l’ancien président de la

JSK, Mohand Cher if Hannachi, aux actionnaires du club.Pour rappel, l’ex-président du club kabyle a déposé plaintecontre les actionnaires du club, demandant l’annulation desdécisions qu’ils ont pr ises le 7 août dernier lors de l’AG qu’ilsont tenue au siège de la JSK. Un conclave lors duquelHannachi a été destitué après 24 ans de présidence. Ne sedécourageant pas de revenir à son poste, Hannachi espère unedécision de justice en sa faveur. M. L.

Le verdict de la justiceattendu aujourd’hui

Affaire Hannachi - actionnaires

En Bref

COUPE D’ALGÉRIE

Tirage des 32es de finale

CSC-NAHD, ça commence déjà par un choc

(D3)NC Magra - USM Khenchela (D3) (D3)IR Lakhdar ia - AGS Belvedere (D6) (D1)MC Oran - MCB Oued Sly (D4) (D1) CS Constantine - NAHussein Dey (D1)(D3) CRB Kais - CR Village Moussa (D3)(D4) CR Temouchent - USM Blida(D1) (D5) IRB Belkheir - WB Ouled Mimoun(D5)(D2) ASMA M’lila - CRBBou Arrer idj (D2)(D1) USM Alger - ES Firem (D7)(D6) DRB Staoueli - O Medea (D1)(D3) SA Mohammadia - JS Saoura (D1)(D3)USMM Hadjout - CRBOued Rhiou (D3)(D4) ES Besbes - US Souf (D4)(D2) RC Relizane - NRB Teleghma (D4)(D3) NRB Touggour t - USM El Harrach(D1)(D5) MC El Bayadh - USM Annaba (D3)(D5) GC Ain Safra - A Bou Saada (D2)(D1) MC Alger - WA Tlemcen (D2)(D1) DRB Tadjenanet - CRB El Amria (D5)(D3) MB Hessasna - MB Berrahal (D5)(D2) MC Saida - RC Kouba (D2)(D5) CSSW Illizi - ESF Bir El Ater (D6)(D1) US Biskra - JSM Skikda (D2)(D1) JS Kabylie - ES Ben Aknoun (D3)(D2) MC El Eulma - Paradou AC (D1)(D1)USMB Abbes - HBChelghoum Laid (D3)(D3)ESM Kolea - MO Bejaia (D2)(D1) ES Sétif - MB Hassi Messaoud (D4)(D1) CR Belouizdad - ARB Ghr iss (D4)(D5) CR Zaouia - ES Sour El Ghozlane (D5)(D4) SA Sétif - ASM Oran (D2)(D6)NRC Boudjelbana - CRBD El Beida(D4)

FRANCE - ALGÉRIE Les sujetséconomiques dominent l’agenda de la visite

Pour son premier déplace-ment officiel en Algér ie, lePr ésident fr ançais ser a

plutôt en «visite de tr avail etd’amitié», en attendant de pro-grammer une visite d’Etat oùl’agenda sera plus approfondi ensujets et thématiques à échanger.Aujour d’hui donc, «l’ami del’Algér ie» sera accueilli vers 11heures au tarmac de l’aéropor tHouar i Boumediène, d’où il iradéposer une gerbe de fleurs aumémor ial des Mar tyr s de laRévolution 54/62. Un bain defoule pour le couple présidentielest progr ammé dans les r uesd’Alger, avant que l’hôte d’Algerne soit accueilli par le Premierministre, Ahmed Ouyahia, pourune audience-déjeuner dur antlaquelle seront abordées les ques-tions relatives au renforcement dela coopération économique. Unsujet d’actualité qui lie les deuxpays qui constituera d’ailleurs lenœud gor dien de cette visiteéclair qui intervient à la veille dela tenue, à Par is, du Comité inter -gouvernemental de haut niveau(CIHN). La présence du chef dela diplomatie fr ançaise, J ean-Yves Le Dr ian, et du ministre del’Action et des Comptes publics,Gérard Darmanin, s’inscr it dansle str ict agenda de cette coopéra-tion, née en 2011, et qui s’estsoldée, le mois dernier, par l’ac-cord d’installation d’une usinePeugeot et Schneider Electr ic,pour ne citer que ces deuxgrandes marques de l’industr iefr ançaise. Emmanuel Macron

sera ensuite reçu par le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, dans sa résidence deZeralda, où un échange entre lesdeux chefs d’Etat sera por té surles questions str atégiques. Untête-à-tête s’ensuivr a par undîner offer t par AbdelkaderBensalah, président du Sénat, enprésence des membres de la délé-gation française.

Du commerce à l’investissement...

Il faut dire que l’aspect écono-mique revêt l’essentiel de cedéplacement officiel de Macronen Algér ie. Raison pour laquellela délégation qui l’accompagne aété tr ès for tement élargie auxchefs des Star t-up les plus actifsdans l’Hexagone. Pour mieuxcentrer l’objectif de cette visite,attendue depuis l’élection deMacron à l’Elysée en mai 2016,l’ambassade de France en Algér iea pr is le soin de communiquerquelques statistiques de la coopé-ration économique et d’échangescommerciaux entre les deux pays,sous le titre «Coopération écono-mique : des bénéfices durables etpar tagés». La repr ésentation

diplomatique fr ançaise indiquequ’en termes de commerce, leséchanges ont atteint 7,5 milliardsd’euros en 2016, soit 13 % ducommerce (extér ieur ) total del’Algér ie. 450 entrepr isesfrançaises sont établies et activesen Algér ie, selon le même docu-ment, qui souligne qu’un nombrede 7 000 entrepr ises françaisestr availlent avec le pays. Enter mes de cr éation d’emploi,l’ambassade donne le chiffre de40 000 emplois directs et 100 000emplois indirects que ces entre-pr ises ont générés. Sur le planinvestissement, la Fr ance aappor té, selon la même source,139 millions d’euros d’IDE(investissement direct étranger )r ien qu’en 2016, soit 10% des fluxentrants en Algér ie, et qu’elle dis-pose d’un stock d’investissementde 2,3 milliards d’euros dans lepays, dur ant la même année.Cette communication recentréesur les aspects économiques etcommerciaux, pour une visiteofficielle de moins d’une journée,n’occultera pas, qu’à cela ne tien-ne, pour la par tie algér ienne lalancinante question de mémoirequi continue de faire tache d’hui-le dans les relations algéro-fr ançaises. Des questions sen-

sibles, en somme, qui ne pourrontêtre abordées dans un agendatrop ser ré concocté entre l’Elyséeet El Mouradia. Depuis sa fameu-se déclaration sur le passé colo-nial lors de son escale électorale àAlger en 2016, qualifiant la colo-nisation de «cr ime contre l’huma-nité», Emmanuel Macron estattendu sur ce point précis. Or, lecaractère donné à cette visite «detr avail et d’amitié» écar te, defacto, de l’aborder. Néanmoins,l’on peut s’attendre à une décla-ration ou un geste symboliquerelatif à la restitution des crânesde r ésistants algér iens détenuspar le musée de l’Homme dePar is. Une revendication officielleavait été formulée dans ce senspar l’Etat algér ien, mais aussi pardes intellectuels algér iens aux-quels s’est joint l’histor ien de laGuer re d’Algér ie, BenjaminStor a. «Ce qu’EmmanuelMacron a dit en Afr ique la semai-ne dernière concernait aussi savision de la relation entre laFrance et l’Algér ie, qu’il s’agissedes sujets liés à la mémoire, à lacoopér ation, à la jeunesse», aindiqué, hier, un communiqué del’Elysée à propos de cette visite.

Mohand-Arezki Temmar

Le PrésidentEmmanuel Macron

est attendu àAlger pour sa

première visiteofficielle qu’il

entamera dès lafin de cette

matinée, pourl’achever vers

22 heures, heure de son départpour le Qatar

pour une visited’Etat, demain.

Mercredi 6 décembre 2017L’ÉVÈNEMENT2

Emmanuel Macro aujourd’hui à Alger

Algérie - Belgique

La compagnie aér ienne belge TUI flya signé un accord de collaboration

avec le réseau algér ien d’agences devoyages Soleil Voyages, en vue de faci-liter aux passagers algér iens la réserva-tion de ses cinq lignes entre l’Algér ie etla Belgique. «Nous tenons à féliciterl’équipe de TUI fly pour le renforce-ment de ses activités dans notre pays.Nous sommes très honorés d’avoir étéchoisis par la compagnie pour assurerle succès de ses lignes et notre soutiensera indéfectible. Grâce à cette collabo-ration, nous pouvons proposer auxAlgér iens une nouvelle offre de grandequalité pour rejoindre la Belgique et lenord de la France», a affirmé RédaBenyounès, président-directeur généraldu réseau ‘’Soleil voyage’’, lors d’uneconférence de presse tenue, hier, àAlger. En effet, les Algér iens souhaitantse rendre en Belgique pourront désor -mais s’adresser aux agences de SoleilVoyages pour acheter leurs billetsd’avion TUI fly. «Pour faciliter l’achatde ses billets d’avion en Algér ie, TUI fly a décidé de s’associer à SoleilVoyages, un réseau de 200 agences devoyage répar ties dans le pays», a indi-qué la por te-parole de ladite compa-gnie aér ienne. Et d’ajouter : «Son offrede vacances, combinant vol et hôtel,comblera tous les besoins d’évasion,notamment ceux des Algér iens. Quece soit en Europe, dans le bassin médi-ter ranéen, au Maghreb, dans lesCaraïbes, les Antilles, en Flor ide et auxquatre coins du monde, la gamme desproduits proposée par TUI se veutvar iée pour répondre aux différentsprofils de voyageurs». A retenir que lacompagnie aér ienne belge TUI fly estactive en Algér ie depuis 2010.Aujourd’hui, elle relie cinq villes algé-r iennes à Brussels South Char leroiAirpor t, à savoir Alger, Béjaïa,Constantine, Oran et Tlemcen. «Noussommes liés déjà depuis sept ans aumarché algér ien qui, depuis le début, aréagi très positivement à notre offre devols. La philosophie de TUI fly estd’être proche de ses voyageurs, d’êtreà leur écoute pour leur proposer unservice optimal. Nous cherchonsd’ailleurs à améliorer continuellementnos prestations car la satisfaction denos passagers est au cœur de nospréoccupations. Grâce à la collabora-tion avec Soleil Voyages, nous allonspouvoir réaliser cette promesse en faci-litant le processus de réservation pourde nombreux passagers algér iens», asouligné Gunther Hofman, directeurgénéral de TUI fly Benelux. Samira Saïdj

Accord de collaborationentre TUI fly etSoleil voyage

Macron à Alger, un geste de courtoisie ou de grande décision ?

du jourPointS. Aït Hamouda

Macron sera, aujourd’hui, l’illustre hôtede l’Algérie pour une visite éclair. Le

moment d’une escale sur son chemin vers leQatar. Dans tous les cas de figure, quelle quesoit la durée de cette entrevue avec le pays,il y a fort à parier qu’il y aura beaucoup desujets à aborder, mais qui ne connaitront pastous l’issue espérée. Les promesses ducandidat ne seront pas celles du président dela République française. Le premier n’est pastenu, pour des raisons électorales, d’honorer,

une fois élu, toutes ses confessions de foi.Quant au second, il doit respecter les règlestraditionnelles par rapport au contentieuxmémoriel de l’État français vis-à-vis del’Algérie. Nonobstant ce qui peut arriver, il y a quand même une marge de manœuvreque les interlocuteurs des deux puissancessauraient faire un pas l’un vers l’autre et onsortirait un texte qui puisse faire plaisirà l’Algérie sans trop froisser la France.Autrement dit, l’Algérie comme la Franceauront des négociations franches dans biendes domaines, comme l’économique, le

culturel, le visa, l’agricol, mais en ce quiconcerne le mémoriel, il y a peu de chancequ’il y ait, à cet égard, du nouveau. En tousles cas, pas de quoi pavoiser. La mémoire des deux peuples reste assujettie à ce qu’elleconserve de bien ou de mal du passécommun. Mais que cela ne soit pas uneproblématique de conciliation claire et nette.La France attend que l’Algérie reconnaisse,avec autant de fougue, ses excès envers lesFrançais qu’envers les Harkis. C’est ce quel’Algérie refuse, pour des raisons de bon senshistorique. Qu’à cela ne tienne, la venue

d’Emmanuel Macron va certainement servirà aborder ce qui s’est passé entre les deuxpays, avant qu’il ne vienne au monde. Celava faire, assurément, évoluer vers une meilleure compréhension des tenantset aboutissants de ce qu’on appelait,euphémiquement, dans l’hexagone, lesévénements d’Algérie. On saura, aprèsdemain, si les relations entre les deux paysvont en s’améliorant ou si c’est un geste debonne courtoisie que Macron fait à l’Algérie,sans rien en retour.S. A. H.

Lors de son allocution, le pre-mier responsable de lawilaya rappellera les bonnes

conditions dans lesquelles se sontdéroulées les élections, ainsi quel’ambiance qui y a prévalu. «Lesélections sont une étape nécessaire,où le citoyen choisit son maire.C’est à par tir de maintenant quele vrai tr avail va commencer»,dira le wali qui a saisi l’occasion

de réitérer sa disponibilité à semettre aux côtés du P/APC pour lar éalisation de tous les projets,allant dans l’intérêt du citoyen.S’adressant à son tour à l’auditoi-re, le P/APC Ould Taleb Lyazid arépété plusieurs fois sa disponibi-lité à œuvrer pour le développe-

ment de la commune. Une tâchepour laquelle il appelle les par tisde l’opposition à venir travailler

avec lui. Le DRAG de la wilaya deTizi-Ouzou, dans sa pr ise de paro-le, a r appelé quelques chiffresconcernant les résultats du scru-tin. Il précisera que l’APC d’AïnEl Hammam est dotée de 19 siègessans en préciser le nombre dechaque par ti. Une façon de rappe-ler que tous doivent œuvrer pourle même but. Ce fut alor s, lemoment d’installer officiellementM. Ould Taleb dans les fonctionsde P/APC d’Aïn El Hammam. Unetâche exécutée dans la bonnehumeur, par la premier respon-sable de la wilaya. Notons que M.Lyazid Ould Taleb a été plébiscitépar la population pour un secondmandat consécutif avec 8 siègesdevant ses adversaires du Frontdes Forces Socialistes (FFS) qui aobtenu 7 sièges, alor s que leRassemblement pour la Culture etla démocratie en a totalisé 4.

A.O.T

Mercredi 6 décembre 2017 L’ÉVÉNEMENT 3

Le maire installéLe présidentd’APC d’Aïn El

Hammam, M. OuldTaleb Lyazid, a été

installé, hiermardi, par le

wali MohamedBouderbali, pour

un deuxièmemandat

successive, et ce,en présence de

nombreux invités.

Madjid Amour, l’inspecteurgénéral de wilaya, a

procédé, hier, à l’installation desquatre nouveaux maires de ladaïra des Ouadhias. Au niveau dela commune maire (Ouadhias), lacérémonie s’est déroulée à la sallede cinéma en présence des auto-r ités locales, des nouveaux élus etde nombreux invités. M. MadjidAmour a, dans un premier temps,rappelé : «Nous allons procéder àl’installation officielle de l’assem-blée communale des Ouadhias etde son président, conformément àla loi et au verdict de l’urne». Ila, par ailleurs, rappelé les résul-tats des élections du 23 novembredernier. Le FFS avait obtenu 7 sièges, soit une major ité relati-ve, suivi d’une liste indépendanteavec 5 sièges, du HMS, qui a eu2 sièges, et du Taj, avec un seulsiège. La présidence de l’assem-blée revient de fait au FFS, repré-senté par le tête de liste YoucefAkir. Rappelons que ce derniern’est autre que le maire sor tant.Après avoir signé son procès-ver -bal d’installation, le P/APC aindiqué dans une cour te interven-tion : «La campagne électoraleétant terminée, l’urne a dépar -tagé les postulants et a donné lamajor ité au FFS. J ’annonce qu’àpar tir d’aujourd’hui, je suismaire de toute la population desOuadhias. Et, par conséquent,j’invite tous les élus et tous lescitoyens à nous prêter main-for tepour construire notre municipa-lité. Désormais, il n’y a plus deplace à la politique, la grandeplace revient au travail». Lechef de daïra, Alouache Boualem,enchaînera dans le même ordred’idées, invitant l’ensemble desélus à «ser rer les rangs et à foca-liser les effor ts sur le travail auprofit des citoyens». L’inspecteurgénéral et sa délégation devaient,ensuite, installer le nouveauP/APC d’Agouni Gueghrane,celui d’Aït Bouaddou et enfinle P/APC de Tizi N’Tlèta.Toutefois, à Tizi N’Tlèta, les mili-tants FFS, contestant les résultatsde l’élection, ont procédé à lafermeture de la route nationaleN°30, pour empêcher la déléga-tion de rejoindre le siège del’APC et introniser le maire. Vers la fin de l’après-midi, unedélégation des contestataires a étéreçue par l’inspecteur général etle chef de daïra pour tenter detrouver un ter rain d’entente.Après une longue entrevue, lescontestataires se sont retirés pourpermettre à la délégation d’ins-taller la nouvelle assemblée ainsique le nouveau maire, non sansavoir eu, au préalable, une pro-messe de la par t de l’inspecteurgénéral de diligenter une commis-sion devant mettre la lumière surl’issue des urnes, sans toutefoispréciser si cette commission irajusqu’à recompter les bulletinsde vote. H. T.

OUADHIASInstallation

des P/APC des

quatre communes

L’installationdu maire deTizi N’Tlétaperturbée

Aïn El Hammam

Azazga

L' installation officielle duP/APC d'Azazga, qui devait

avoir lieu lundi 4 décembre, a étérepor tée à une date ultér ieure.Accosté, le nouveau maire de cettelocalité, M. Bennadji MohandAmokrane nous a confié: «Aprèsles tractations menées, on disposedésor mais d'une major ité. Enmatière des alliances, les pro-blèmes ont été résolus à 90% . Il nereste que quelques petits détails àrégler. Les pourpar ler s avec lesautres élus sont sur la bonne voie.En effet, nous avons mis de côté leségos personnels et les sensibilitésdes uns et des autres. Un consensus

s’est dégagé pour éviter un blocagede la commune. On va travaillermain dans la main et on prendraen compte toutes les bonnes propo-sitions». Refusant de donner plusde détails sur ces alliances et lesnoms du futur exécutif communal,M. Bennadji, qui br igue un secondmandat après celui de 2002 à 2007sous la bannière du FLN, secontentera de dire: «Rien ne serarendu public et ce jusqu’à l' instal-lation officielle». Concernant lagestion de la commune, le magis-trat communal insistera sur l' im-plication du citoyen et de la sociétécivile dans la pr ise de décision, en

affir mant: «Nous tr availleronspr ior itairement avec les comitésdes villages et le mouvement asso-ciatif. C'est en fonction des besoinsdes différents villages que nousallons tr acer le plan d' action.Concernant le chef-lieu, qui est lemiroir de la commune, nous allonseffectuer des actions d'embellisse-ment et veillerons à la propreté etl'hygiène». Parmi les projets struc-tur ants, que compte r éaliser lenouveau maire, figure la réalisa-tion d'un parking à étages, pourdésengorger un tant soit peu la cir -culation dans la ville, avec enpr ime un ar rêt pour les fourgons et

plus de magasins à louer, ce quiconstituera une rente supplémen-taire pour la commune. Un autreprojet consiste en la r éalisationd’un pont à voute au niveau de lar ivière mitoyenne à la commune.Ce qui permettra d’agrandir lasur face du souk hebdomadaire etde désenclaver une région des cha-lets. Cependant, affir me M.Bennadji, «tout ceci reste tr ibutai-re des dotations budgétaires et desressources financières dispo-nibles».

I. M.

Le nouveau maire parle de ses projets

TIGZIRT Le FFS devant le fait accompli

Les signes de blocage se dessinent un peu plusclairement à l’APC de Tigzir t. Une alliance

vient ainsi d’être contr actée entre les élusIndépendants ayant eu deux sièges et ceux duRCD ayant, quant à eux, six sièges lors des élec-tions du 23 novembre écoulé. Dans cette commu-ne, le FFS qui n’a pas réussi à avoir une major itéabsolue malgré ses 7 sièges, et néanmoins prési-dera cette APC, se retrouve dans une situationdélicate avec ce pacte signé entre ses adversairespolitiques. L’on peut lire sur le document intitulé«Pacte de la major ité à l’APC de Tigzir t», dontnous détenons une copie, «nous, soussignés élus àl’assemblée populaire communale de Tigzir t lorsdes élections locales, représentant enver rons52% des suffrages expr imés, venons par le pré-sent contrat sceller un pacte de major ité pour la

mise en œuvre d’une gestion consensuelle dansnotre commune (…)». Et de poursuivre : «Unegestion qui sera guidée par nos engagementsélectoraux construits autours de : la transparen-ce dans les actes de gestion, la par ticipation effec-tives des citoyennes et citoyens aux décisionspr ises par l’assemblée, la lutte contre le clienté-lisme et les passe-droits, la protection du patr i-moine communal, ainsi que la mise en œuvred’une politique cohérente de développement denotre ter r itoire». Ce pacte donc, malgré lesobjectifs nobles qui lui sont assignés est unemanière de mettre la pression sur le FFS quin’aura d’autres choix que de composer avec cettemajor ité s’il ne veut pas que cette APC soit blo-qué. Concernant le RCD, le bureau régionalavait expr imé juste après les élections que le

par ti à travers ses listes ne par ticipera jamais aublocage des communes. Les élus signataires dupacte, en leur nom personnel et non de par tis, ontprécisé que leur «acte fondateur d’une visionnouvelle dans la gestion des affaires de la com-mune basée sur le respect de la décision descitoyens (…) il demeure ouver t aux autres élus,quel que soit leur bord, pour former éventuelle-ment un exécutif consensuel et ce dans l’intérêtsuprême de la commune». Ainsi, la balle estactuellement dans le camp du FFS pour détermi-ner l’avenir de cette localité avec les décisionsqu’il sera amené à prendre et les négociations quis’imposent désormais pour mener à bien sonmandat.

K. H.

Un pacte de majorité signé entre le RCD et les Indépendants

M. BOUDERBALI, wali de Tizi-Ouzou

«Félicitations à ceux qui ont eu les faveurs des citoyens. L’administrationse tiendra aux côtés de l’APC dans toutes les actions qu’elle engagera

au profit du citoyen. En 2018, un effort sera effectué par le gouvernementpour le développement local. La commune doit avoir non seulement lesmoyens, mais aussi les compétences, pour faire face aux préoccupationsdes citoyens. Je m’engage à être à vos côtés; Aïn El Hammam fait face àbeaucoup de problèmes, dont celui de la gestion des déchets qui n’estpas des moindres».

«Je m’engage à être à vos côtés»

OULD TALEB LYAZID, maire d’Aïn El Hammam

«Je suis ému en ce moment. Je peux dire que je suis content d’être recon-duit, car je n’ai pas terminé le travail que je devais effectuer durant le

mandat précédent. Cinq ans pour réaliser tout ce que nous avions projeté defaire étaient insuffisants. Je compte enlever ma casquette politique, en espé-rant que tous les élus feront de même. J’ai toujours cherché, par le passé,l’intérêt de la commune et je continuerai à le faire quelles que soient les difficultés que nous rencontrerons. Je lance un appel aux élus des autres partis auxquels je tends la main, pour qu’ils viennent travailler avecnous dans l’intérêt de notre commune».A.O.T.

«Je suis content d’êtrereconduit à la tête de l’APC»

BOUIRA Installation officielle des mairesde M’Chedallah, Bechloul, Lakhdaria et Kadiria

Des installations qui se sontfaites dans une ambiancefestive, avec comme premier

point l’APC de M’Chedallah.Municipalité tombée aux mains duFFS avec M. Kaci Idir, tête de listede ce par ti dans la commune, qui,une fois installé officiellement, s’estfélicité du «climat serein» danslequel se sont déroulées les électionsdu 23 novembre dernier. Sur les 19sièges composant cette assemblée,sept reviennent au FFS, 5 au RCD,3 à une liste indépendante, tandisque le PRA et le FLN ont hér ité dedeux sièges chacun. Le nouveaumaire a tenu à remercier toute lapopulation, aussi bien les personnesqui ont voté pour lui, que celles

ayant choisi d’autres candidats :«Je tiens à souligner que je serai lemaire de toute la commune sansfaire aucune discr imination. Tousles villages et hameaux, dépendantde la municipalité, seront traités surle même pied d’égalité», insisteraM. Kaci Idir. Dans la commune deBechloul, le wali procéder a àl’installation du nouveau maire quin’est autre que le maire sor tant. Làencore, le wali prendra la parolepour rendre hommage aux électeurs«qui ont fait leur choix en toutetransparence et en toute liber té».«Les élections se sont biendéroulées, grâce à la mobilisation detous, aussi bien des candidats, duper sonnel d’encadrement desbureaux de vote, que des gens de lapresse qui ont assur é unecouver ture médiatique durant toutela campagne électorale, sans oublierles forces de l’ordre qui ont fait untravail formidable pour assurer la

sécur ité des citoyens», indiquera M.Limani. Pour cette APC, un total decinq sièges a été rempor té par leRND, 3 pour le RCD, 3 sont revenusau PRA, 3 autres pour le FLN et lePAVD a décroché un siège. A lasor tie de la mair ie, une foule endélire a acclamé le maire reconduit,Hamouche Abdelkader, que tout lemonde appelle affectueusement«Laoumda». A Lakhdar ia,deuxième plus grande ville de lawilaya, l’ambiance était égalementfestive avec une foule nombreusequi attendait impatiemmentl’installation du nouveau maire, enla personne de M. Goura Brahim,élu sous les couleurs du MPA. Avec32 560 inscr its, 11 071 votants et 9043 voix expr imées, c’est le MPAqui a, en effet, raflé 8 sièges sur les23 que compte cette municipalité.Vient ensuite le FLN avec 5 sièges,talonnés par le FFS et le PAVD, avecquatre sièges chacun, et le RND

avec 3 sièges. Le nouveau maire atenu à féliciter la population deLakhdar ia en prêtant serment qu’ilaccompagner a le développementlocal de la commune sans seménager et négliger aucune localité.Un bain de foule a été constaté à lasor tie du siège de l’APC et des feuxd’ar tifice ont ponctué le dépar t ducor tège des officiels pour Kadir ia,der nier point de ce pér iple‘édilique’. Là l’ambiance étaitbeaucoup plus calme. Le nouveaumaire n’est autre que le magistratde la commune sor tant, en lapersonne de M. Khiter Abdenour (FLN), élu avec 9 sièges sur les 19 decette assemblée. Il est talonné deprès par le RND qui a obtenu 8sièges et le PAVD (deux sièges).Après la lecture de la décision ledésignant officiellement maire, lewali a salué la population deKadir ia en félicitant son choix et enleur souhaitant bon cour age.D’ailleurs, un des élus RND a tenu àsouligner la disponibilité de tous lesélus pour accomplir un tr availserein et sér ieux au profit descitoyens de la commune. A leursor tie, il y avait peu de monde pourapplaudir. A noter, toutefois, que lewali a souligné, lors de chacune deses interventions ce jour-là, que «lespouvoir s publics demeurentattentifs aux pr éoccupations descitoyens et qu’un programme devisite sera prochainement mis surpied, afin de visiter chaque localitéet constater les besoins urgents etles projets en cours attendus par lespopulations».

Hafidh Bessaoudi

Le wali de Bouira,M. Limani, a

sillonné, hier,le territoire

de la wilaya,d’Est en Ouest,

pour procéder àl’installation desnouveaux édilescommunaux de

M’Chedallah,Bechloul,Lakhdariaet Kadiria.

Mercredi 6 décembre 2017ACTUALITÉ4

Le wali promet de suivrede près les projets

AÏT-SMAÏL Installation du maire FFS

Le RND, le FLN et le RCD boudent déjà

ÀAït-Smaïl, c’est sans grande surpr ise queM. Sadek Rebaï, tête de la liste FFS, vic-

tor ieuse du scrutin du 23 novembre dernier, aété désigné par ses colistiers comme maire.Avant-hier, la salle de réunions de la mair ieétait trop exiguë pour accueillir la foule nom-breuse venue assister à l’installation officielle,par la cheffe de daïra de Darguina, MmeTouati Djamila, de l’édile municipal et desnouveaux membres de l’APC. La cérémonie

d’intronisation s’est déroulée en présence desautor ités civiles et militaires de la daïra, d’an-ciens militants du FFS et d’un nombre impor-tant de citoyens. Pour Rappel, le FFS a rem-por té les dernières élections locales avec unemajor ité relative, en obtenant 7 sièges. En2012, le par ti avait raflé 3 sièges sur les 15 quecompte l’APC d’Aït-Smaïl. Soulignonsqu’une par tie de l’opposition a boudé la céré-monie, puisqu’aucun des trois têtes de listes

des RND, FLN et RCD n’était présent, ce quin’augure de r ien de bon quant au fonctionne-ment de la nouvelle assemblée. Pour l’instant,r ien à filtr é concer nant d’éventuellesalliances. A l’issue de cette cérémonie, le nou-veau P/APC a déclaré : «Maintenant quenous avons été élus, nous serons les élus detous, avec comme pr incipal objectif l' intérêtgénéral et l'amélioration de notre cadre de vieet du vivre-ensemble. Notre appel s’adresse à

toutes les personnes soucieuses de l’avenir dela commune d’Aït Smail, notamment lesjeunes à qui nous demandons de rejoindre ladynamique locale du développement». M.Sadek Rebaï doit donc s’atteler à présent à laformation de son exécutif, avant d’affronterla dure réalité du ter rain et commencer àconcrétiser les promesses faites à la popula-tion durant la campagne électorale.

S. M.

Mairies de Tizi N’Berber et Taskriout

Les nouveaux P/APC prennent leurs fonctions

Il y avait foule, hier matin, aux alentours dusiège de l’APC de Tizi N’Berber lors de l’ins-

tallation du président de l’APC qui rempile pourun deuxième mandat. En effet, Louanes Mouhli,maire sor tant, a rempor té, lors du scrutin du 23novembre dernier, sous la bannière de son par ti,le RND, dix sièges sur quinze que compte la com-mune rurale de Tizi N’Berber. Alors qu’il y avaitquatre listes en lice, seules la sienne, avec 10sièges et celle du FFS, avec 5 sièges, ont pu accé-der à l’assemblée. Celles du RCD et du FLN ontété exclues par les suffrages. À Taskr iout, ce futMadjid Boudjit, tête de liste du RCD, ar r ivé entête à l’issue du scrutin du 23 novembre passé,qui a été intronisé, avant-hier, à la tête de la nou-velle APC. La cérémonie d’intronisation s’estdéroulée en présence des autor ités civiles et mili-taires de la commune et de la daïra de Darguina.

Beaucoup de militants du par ti du RCD ont tenuà marquer de leur présence cette cérémonie.Rappelons que le RCD, comptabilisant cinqsièges, a rempor té les dernières élections localesavec une major ité relative. Comptant quinzesièges, le RCD a pu ar racher cinq sièges malgréla poussée de la liste indépendante emmenée parSalah Sidani qui a eu quatre sièges, le FFS, leFLN et l’alliance TAJ ont eu chacun deux sièges.Malgré l’installation du P/APC, la populationreste perplexe, puisque le spectre d’un blocage del’APC plane toujours. Si pour le moment, le FFSs’est montré catégor ique en refusant toute possi-bilité d’alliance avec le RCD, les autres listes parcontre ne se sont pas encore prononcées officiel-lement. Maintenant qu’il est installé, M. MadjidBoudjit, qui a déjà eu à présider aux destinées del’APC de 2007 à 2012, doit s’atteler à la forma-

tion de son exécutif avant d’affronter la dure réa-lité du ter rain et répondre aux aspirations desélecteurs. Aujourd’hui, ce sera au maire de lacommune voisine d’Aokas d’être installé.Mohamed Lagha, maire sor tant, rempile luiaussi pour un autre mandat. Avec 3 sièges surquinze, au même titre que le FFS et l’allianceTAJ, le RCD rempor te la première place à lafaveur d’un surplus de voix. Cer tes, il sera mairepour un autre mandat de cinq années, mais ilsera conditionné, contrairement à son voisin deTizi N’Ber ber, par des alliances qu’il doitcontracter pour constituer son exécutif. En effet,les résultats du vote ont donné 3 sièges chacun auRCD, au FFS et à l’alliance TAJ alors que leRND et les deux listes indépendantes se sont par -tagés les six sièges restants.

A. Gana et Saïd M.

TIZI-OUZOUConclavede la coordinationnationale dessouscripteurs

Un caractèred’urgence auxprojets AADLréclamé

Après plus de quinze ans dulancement de la formule de

l’habitation AADL 1, et plus de4 ans pour le deuxième quota, cesprojets à travers le territoire natio-nal peinent à se réaliser et voir lejour. Les souscripteurs désespèrentce qui les a poussés à se regrouperdans des associations pour mieuxsuivre et défendre leurs droits.Dernièrement, les différentes asso-ciations des souscripteurs AADL2013 à travers le pays, se sontregroupées dans une coordinationnationale. Le premier du mois encours, cette coordination a tenuson conclave dans la wilaya deTizi-Ouzou. 17 wilayas étaientprésentes, à savoir en plus de lawilaya hôte Tizi-Ouzou, Tébessa,El Ouadi, Biskra, Msila, Bordj-Bou-Arreridj, Mascara, Annaba,Tipaza, Bechar, Laghouat, Djelfa,Batna, Aïn Defla, Sétif, Alger,Tlemcen. À l’ordre du jour, dansun premier volet, discuter lespoints posés lors du précédentconclave qui a eu lieu à Tébessa,soit le grand retard dans la réalisa-tion des projets, la différence entrele nombre des souscripteurs à tra-vers les wilayas, les déclarationscontradictoires des responsables, le non bénéfice du FNPOS, la dis-tribution non rationnelle et nontransparente de ces logements. Le deuxième volet portant sur lanécessité de prendre rendez-vousavec le ministre concerné dans undélai de deux mois, faute de quoi,les souscripteurs vont passer à uneaction radicale qui est, selon unecorrespondance parvenue à notrerédaction, un Sit-in de protestationdont la date et le lieu seront déter-minés plus tard. Les résolutions duconclave tenu dans la capitale duDjurdjura, sous forme de revendi-cations, sont la nécessité de donnerle caractère d’urgence aux projetsd’habitation AADL, éliminer ladiscrimination entre les souscrip-teurs en évitant de donner la prio-rité aux uns ou aux autres, la nonobligation des bénéficiaires deslogements AADL de payer desdépenses supplémentaires, tellesque l’ascenseur, le parking et lesagents d’entretien. Il est questionaussi de la nécessité de revoir lesprix dans les wilayas du Sud enrespectant les spécificités de larégion, le changement de l’appella-tion de la formule AADL de ventepar location à vente par payementéchelonné. K. H.

du jour BOUIRA Amélioration de la qualité de l’huile d’olive

Mercredi 6 décembre 2017 ACTUALITÉ 5

Formation au profitdes oléiculteurs

La journée est initiée au profitdes oléiculteurs et des oléifac-teur s de la wilaya. Cette

journée d’étude, qui a été animéepar M. Zohir Sebai, ingénieur etexper t de l’institut technique natio-nal de l’arbor iculture fruitière et dela vigne (ITAFV), s’est essentielle-ment axée sur les bonnes pratiquespour l’obtention d’une huile d’olivevierge de qualité. D’emblée, M.Sebai expliquera à l’assistance ladifférence entre chaque genre etqualité d’huile d’olive. Selon-lui,l’huile d’olive vierge est constituéedu jus naturel des olives produitsgénéralement en Algér ie, alors qued’autres genres d’huiles sont issusde l’industr ie de transformation etde traitement des composantes del’huile et de l’olive. «L’huile d’olivevierge est un jus de fruit qu’onobtient en utilisant des moyens phy-siques et mécaniques. On pourraobtenir d’autres huiles d’olives à

par tir de solvants ou en utilisantd’autres procédés de séparation despar ticules. L’huile d’olive vierge estd’ailleurs l’unique produit qu’onpeut consommer en l’état», a-t-ildéclar é. M. Sebai s’étaler a parailleurs sur les conditions de traite-ment pr imordiales pour garantirune bonne production sur le planqualitatif et quantitatif. Il plaiderad’ailleur s pour le respect desprocédés avant, pendant et après larécolte des olives. «Pour obtenir del’huile d’olive vierge de bonne qua-lité, le producteur doit respectercer tains procédés à la fois agr icoles,physiques et mécaniques. Il existetout un itinéraire technique qu’ondoit suivre. Il faut en premier lieutravailler le sol, il faut aussi ir r iguer

les arbres et les tailler. Le deuxièmepoint est le choix de la date de récol-te, c’est pr imordiale aussi pour laqualité comme l’huile d’olive passepar différents stades de matur ité.Le stade optimum pour la récolte etquand la quantité de l’huile atteintses meilleurs caractér istiques physi-cochimiques. D’apr ès les étudeseffectuées, nous avons déterminéque le stade de matur ité idéale estl’avant dernière étape de la matu-r ité du fruit», a expliqué M. Sebaiqui détaillera aussi à l’assistance lesprocédés cor rects notamment lorsde l’extraction de l’huile, du trans-por t et du stockage des olives. Lespécialiste de l’ITAFV a aussiréitéré la nécessité d’un ar rosagerégulier des oliviers pour la satis-

faction des besoins nutr itifs desarbres. «Pour obtenir une huile debonne qualité et aussi pour dimi-nuer le phénomène de l’alternance,il faut impérativement satisfaire lesbesoins nutr itifs de l’olivier, notam-ment à travers un ar rosage régle-menté par ticulièrement en cas desécheresse. Pour une bonne nutr i-tion, il faut aussi utiliser les pro-duits dér ivés de l’huile à l’image desmargines», a-t-il ajouté. M. Sebai apar ailleurs livré cer tains conseilstechniques notamment pour lar écolte. «Le meilleur moyen derécolte est la récolte à la main et lestockage à l’intér ieur de filets, et ce,afin d’éviter la dégr adation desfruits ou l’introduction de l’air oud’autres éléments chimiques», a-t-ilaffirmé. De son côté, le directeur dela chambre de l’agr iculture, M.Akkouche Abd El-Malek, a assuréque ses services tr availlent pourl’amélior ation des conditions derécolte et de la production oléicoledans la wilaya de Bouira, notam-ment à travers la multiplication desjournées d’information et de sensi-bilisation pour les agr iculteurs. M.Akkouche a annoncé par ailleursl’organisation, la semaine prochai-ne, d’une journée d’étude sur lethème des crédits bancaires et desaides financières qui peuvent êtreaccor dés aux agr iculteur s parl’Etat. Elle sera animée par desexper ts de la banque de développe-ment rural (BADR).

Oussama Khitouche

À l’initiative dela Chambre de

l’agriculture de lawilaya de Bouira,

et dans lecadre de son

programme deformation au profit

des agriculteurslocaux, une

journée d’étude etde formation a eu

lieu hier au niveaudu siège de la

chambre del’agriculture.

Éducation

Sit-in du Cnapeste hier à Tizi-Ouzou� Les enseignants de différents paliers de l’édu-

cation nationale ont répondu massivement,hier, à l’appel du Cnapeste. Ce dernier, pour rap-pel, avait décidé d’organiser un sit-in de protes-tation devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzousuite à l’affaire de l’agression d’une enseignanteau niveau du bureau de la Direction de l’éduca-tion de wilaya. Vêtus de leurs blouses blanches etbrandissant des pancar tes où on pouvait lire,entre autres, «La dignité de l’enseignant est uneligne rouge», «Non à l’abus de pouvoir» ou enco-re «Non à la hogra», les protestataires ont enva-hi, dès les premières heures de la matinée, le lieudu sit-in. Après la lecture de la chronologie dumouvement de grève qui s’est déclenché depuis le20 novembre, le Cnapeste rappelle son exigence àsavoir le dépar t des deux responsables mis encause dans cette affaire, qui est une conditionsine qua non pour reprendre les salles de cours.

Les organisateurs ont por té à la connaissance desprésents le contenu d’une lettre adressée par leCnapeste aux parents d’élève. Dans cette missive,le Cnapeste exhor te les parents d’élèves à fairefront commun. Le Cnapeste faisant allusion à ladernière déclaration de la fédération des associa-tions de la wilaya de Tizi-Ouzou qui remettait encause la légitimité de la grève en exigeant larepr ise immédiate, répond et justifie leur mouve-ment. «Le recours à la grève n’a nullement été etne sera jamais une fin en soi. La grève n’est quel’ultime moyen constitutionnellement légal dontnous nous servons lorsque des revendicationsrelevant de la dignité de l’éducatr ice et de l’édu-cateur sont foulées au pied, bafouées et réduits ànéant», ar gumentent-ils. Le syndicat accuse«ceux qui ér igent en représentants officiels desparents d’élèves alors qu’ils n’ont plus d’enfantsscolar isés depuis belle lurette», souligne-t-on. Le

Cnapeste rappelle que «depuis le 18 octobre2017, date à laquelle la jeune enseignante a étévictime de l’acte abject au sein même desbureaux de la DE, jusqu’au 20 novembre 2017,date du déclenchement de la grève, (…) nousavons usé de toutes les voies du dialogue pos-sible», précisent les syndicalistes. En effet, leCnapeste s’est réuni avec le DE le 30 octobre etavec le chef du cabinet du wali le 15 novembre2017 en présence du directeur de l’éducation.Par la suite, il a organisé deux sit-in, l’un auniveau de la Direction de l’éducation et l’autre,hier, devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.L’organisation syndicale constate, avec regret, lalégèreté avec laquelle ce problème avait été pr ispar les autor ités compétentes,» fera remarquer lecoor dinateur du syndicat M. Abder ahmaneOuaked.

F. E.

� Et aujourd’hui à BéjaïaLe Conseil national autonome du

personnel enseignant du secteurternaire de l’éducation (CNAPES-TE), bureau de wilaya de Béjaïa, adécidé au ter me des deux ren-contres qu’il a tenues récemmentavec la direction de l’éducation,dont la deuxième en présence duwali Mohamed Hattab, de conti-nuer son mouvement de grève et deprotestation. Les syndicalistes duCnapeste affir ment ne pas êtresatisfaits des résultats obtenus àl’issue de ces réunions de travail quiont suivi la grève illimitée enclen-chée par ce syndicat depuis le 27novembre dernier. «À défaut d’unr èglement définitif de toutes les

situations soulevées, lesquellesdépassent les 2 000, de la par t de ladirection de l’éducation, cette der -nière maintient sa politique de fuiteen avant, arguant que les situationspendantes ne sont pas de ses préro-gatives ou elles sont en cours detraitement», a déclaré le bureau dewilaya du Cnapeste dans un com-muniqué rendu public. Ce syndicata appelé ses adhérents des troiscycles de l’enseignement (pr imaire,moyen et secondaire) à un rassem-blement de protestation pouraujour d’hui mercredi, devant lesiège de l’éducation. Par ailleurs, leCnapeste a informé qu’il a pu obte-nir des réponses à cer taines de ses

revendications expr imées depuisplusieurs mois. Il s’agit par ticuliè-rement de l’acceptation de la DE decor r iger les ar rêtés de mise à laretraite de plusieurs enseignants etrectifier les dates de la suspensiondu virement de leurs salaires. Enoutre, la DE a donné aussi sonaccor d, indique le Cnapeste,concernant sa demande de dépar tdu chef de service des fonction-naires et du responsable du bureaude l’enseignement moyen. D’autrespoints soulevés par ces protesta-taires, notamment ceux ayant traitau stage, la régular isation, la pro-motion dans les catégor ies et lessalaires sont en cours de règlement,

a-t-on annoncé. Cependant, leCnapeste juge ces avancées insigni-fiantes devant le nombre très élevéde problèmes qui restent non réso-lus et qui datent de quelquesannées. «Il n’y a pas eu un réel pro-grès dans la pr ise en charge dessituations financières pendantes,alor s que les points relatifs auxmoyens pédagogiques, la formation,l’inspection, les str uctures et lasituation catastrophique de plu-sieurs établissements scolaires de lawilayas ne sont pas encoreabordés», a-t-on déploré.

Boualem S.

Criminalité à Bouira

La police judiciaire de Bouira adémantelé un réseau de 7 indivi-

dus, âgés entre 24 et 47 ans, dontun, spécialisé dans le vol de véhi-cules, est actuellement en fuite etactivement recherché. Parmi les élé-ments de ce réseau figure aussi unejeune étudiante. Selon les servicesde la police, c’est suite à une plaintedéposée par un habitant, âgé de 73,du village d’Ouled Bouchia, suite auvol de son véhicule, qu’une enquêtea été ouverte par la PJ de Bouira.Les investigations ont permis l’arres-tation de ce réseau qui, d’après lapolice, se servait de la fille pourappâter les victimes qu’ils agressentà l’arme blanche. L’enquête a permisaussi d’élucider une affaire de déles-tage d’une somme de 130 millionsde centimes, dont a été victime unindividu de 38 ans originaire deBordj Ménaïel. Selon la police, derrière cette affaire se trouve 4 personnes composant le réseau des7. Lors de l’interpellation des élé-ments du réseau, la police a trouvéen leur possession une quantité dedrogue considérable et des psycho-tropes. Les individus arrêtés ont étéprésentés, dimanche dernier, devantla justice.

Un réseau de vol devéhicule démantelé

Un faussaire deSaïd Abid arrêté

Au troisièmejour de grèvedes stagiaires�

Les éléments de la Brigade derecherche et d’investigation

(BRI) de Bouira ont interpellé, lasemaine dernière, un individu âgé de42 ans originaire du village de SaidAbid dans la commune de Bouira,en possession de faux billets et defaux documents militaires. Selon lapolice, lors de la fouille de cet indi-vidu, répondant aux initiales R. DJ.M.», la BRI a trouvé en sa posses-sion 2 fausses cartes professionnellesmilitaires, 27 faux billets de 500 DA,6 billets de 1 000 DA et 12 de 2000DA. La perquisition du domicile decet individu a permis la saisie de 23autres faux billets de 500 DA, 2 de1000 DA et 1 de 2000 DA. Ce faus-saire a été présenté, dimanche der-nier, devant le procureur de la répu-blique, près du tribunal de Bouira.D. M.

ITHT de Tizi-Ouzou

Les stagiaires de l’Institut nationald’hôtellerie et du tourisme de

Tizi-Ouzou (INHT), ont entamé,hier, leur troisième journée de grève.À travers cette action, ils sollicitentl’intervention du ministre duTourisme pour mettre fin à leurcalvaire. Les motivations de cedébrayage de cinq jours, qui a com-mencé dimanche et prendra findemain, jeudi, selon la correspon-dance envoyée au ministre deTourisme et dont nous détenons unecopie, sont entre autres la situationqu’ils qualifient de «dramatique»dans laquelle se retrouve l’institut.Les stagiaires font état des lieux etparlent de problèmes du manquede chauffages et de l’eau chaude,d’électricité, d’évacuation sanitaire,d’absence d’infirmerie et de ladégradation des chambres. De plus,ils dénoncent «la gestion catastro-phique dans plusieurs secteurs ausein de l’établissement, ce qui aengendré une dégradation totalede celui-ci». K. H.

Mercredi 6 décembre 2017CONTRIBUTION6

ÉNERGIE Exploitation du gaz de schiste

Implications géostratégiques de l’essor du gaz de schiste

Un cer tain nombre d’impli-cations sont susceptiblesd’accompagner les effets

dynamiques qui peuvent êtreinduits par l’essor du gaz de schis-te. Avec toutes les réserves quipèsent sur la manière et l’intensitédont celui-ci peut affecter la pro-duction et en quel lieu, on peutenvisager un ensemble de consé-quences probables. La premièreimplication, et sans doute la plusimpor tante, serait une pressionbaissière des pr ix élevés du gazsur les marchés régionaux hors del’Amér ique du Nord et sur le pr ixmondial du pétrole. La croissanceet la diversification des approvi-sionnements vont promouvoir unerude concurrence entre les four -nisseurs et rendront plus ardue lamanipulation du marché au profitdes grands producteurs et, pourleurs gouvernements, l’usage de lavente de l’énergie à des fins poli-tiques ! De nombreux pays pro-ducteurs devront faire face à uneréduction de leurs revenus d’ex-por tation, comme c’est le cas en cemoment. Ceux dont les expor ta-tions sont dominées par les hydro-carbures fossiles et dont le déve-loppement du gaz de schiste nepeut compenser les per tes enrecettes dues à la chute des pr ixdes hydrocar bures serontcontraints d’envisager la diversifi-cation de leurs économies et deprocéder à de pénibles ajuste-ments macroéconomiques pourrétablir leur s équilibres. En cemoment, notre pays et d’autresvivant un début de dépression ten-tent de réajuster « leurs stratégieséconomiques » vers cette tendancequi s’avère être une obligation.Les promoteurs de gaz de schistequi auront réussi pour raient entirer progressivement des avan-tages similaires à ceux des EtatsUnis. Les pays impor tateurs d’é-nergie, mais pas nécessairementleurs consommateurs, bénéficie-ront de la baisse des pr ix. Leursgouvernements introduiront sem-blablement des politiques deprélèvements à l’impor tation oudes taxes à la consommation pourconsolider leurs budgets ou rédui-re la croissance de la demandeénergétique. A travers le monde,les producteurs de charbon serontappelés à faire face à une compéti-tion aiguisée par le gaz et le pétro-le conduisant à une contraction dumarché et de bas pr ix du charbon.Les effor ts consentis à développer

des énergies renouvelables à desfins de stabilisation du climat et desécur ité éner gétique devien-draient plus onéreux à la suite del’essor du gaz et pétrole de schiste.Les politiques visant à accorderplus de financements pour lesénergies, éolienne, biologique etsolaire, seront amenées à garantirleur place sur le marché face auxpr ix bas des éner gies fossiles.Cependant, la par t de marchéaccrue du gaz naturel, qui sera leplus propre d’entre les combus-tibles fossiles, lui conférera le pou-voir de r éduire davantage lesémissions de carbone par rappor tau char bon et au pétrole. EnEurope, les pr ix réduits du char -bon favor iseraient semblablementl’émer gence d’un usage consé-quent de cette ressource dans laproduction de l’énergie électr ique.Bien que cela n’affecterait pas lesémissions totales de carbone dansle secteur du commerce, car ellessont déterminées par les plafondsd'émissions dans le système d'é-changes de l'UE, probablement,l’usage du charbon fera gr imperle pr ix des quotas d'émissions. Ilser ait difficile d' imaginer lesrépercussions politiques interna-tionales d'une éventuelle dépré-ciation du poids du Moyen-Or ienten sa qualité de fournisseur domi-nant d’hydrocar bures fossilesdans le monde. La lourde présen-ce diplomatique et militaire amé-r icaine dans la région est suscep-tible d' être affectée par unedépendance amoindr ie des USAaux gaz et pétrole du Moyen-Or ient. Même s’il est difficile deprédire les réactions des États-Unis et les probables répercus-sions politiques dans la r égiond’un retrait par tiel amér icain, ilest probable que le pétrole duMoyen Or ient se fraie une par t demarché dans les contrées asia-tiques dont la demande reste tou-

jours croissante. Celles-ci ne sem-blent pas pr êtes à développersignificativement les industr iesd’hydrocarbures non convention-nels pour quelques décennies

encore. On pourrait enregistre desr éactions politiques et écono-miques impor tantes des nationsles plus puissantes de la régionAsie, par exemple, la Chine, encherchant à assurer leur approvi-sionnement en pétrole à par tir duMoyen-Or ient. S’agissant du gazde schiste, il n’est pas impossibleque des pays du Moyen-Or ient enrecèlent tout aussi bien desr éser ves substantielles. Ce quileur serait bénéfique, ne serait-ceque pour satisfaire la rapide aug-mentation de leur s propresconsommations. Les pays expor ta-teurs de gaz naturel (la Russie, leMoyen-Or ient et en par ticulier, leQatar, l’Australie) sont au moinspar tiellement menacés par ledéveloppement du gaz de schistedans leur hégémonie sur les zonesde consommation de gaz naturel(Etats-Unis, Europe, J apon,Chine). En effet, le gaz constitueune arme politique dont les paysexpor tateurs tendent à se servirpour peser dans les relations inter -nationales, et imposer leurs vues.Il s'agit également d'une ressourceéconomique majeure pour lesétats expor tateurs dont les écono-mies souffrent d'une faible diver -sification face à un secteur pétro-lier omniprésent. Le cas de laRussie demeure relativementemblématique. Habituée à se ser -vir des pr ix du gaz comme levierd'action dans sa politique de mainmise sur l'Europe de l'Est, elle n'apas hésité à en ar rêter la fournitu-re à l'Ukraine et, par tant, auxpays de l'Union européenne, àl' occasion du différend avecl'Ukraine sur les pr ix du gaz enjanvier 2009. La puissance poli-tique de la Russie se retrouveraitnettement affaiblie en Europe del'Est si cette dernière prenait uneindépendance éner gétique plusmarquée. Dans ce contexte, laPologne pour rait jouer un rôle

impor tant car elle dispose deréserves en gaz de schiste consé-quentes sur son ter r itoire. Enfin,on pour r ait s’inter roger dansquelle mesure l'exploitation desr éser ves de gaz naturel de laSibér ie et leur expor tation vers laChine pour r aient continuer àrepr ésenter un ar gument poli-tique de taille face à une Chinedont le sous-sol recèle d’immensesréserves de gaz de schiste ? Dèslors, la car te mondiale des pr inci-paux bassins d’hydrocar buresnon conventionnels pour rait décli-ner une nouvelle configuration despays détenteur s des ressourcesénergétiques et de leurs capacitésde manœuvre, relativement à cellefondée sur les hydrocar buresconventionnels. Cette configura-tion peut déstabiliser l’hégémonieet la supr ématie de cer tainescontrées sur le reste du monde etaffecter les équilibres géopoli-tiques et géoéconomiques. A l’au-ne de ces probables chamboule-ments, l’Algér ie devrait définirune nouvelle stratégie énergétiqueet s’insérer intelligemment dans ladynamique d’inversion du marchéinternational, des marchés régio-naux et infrarégionaux de l’éner -gie. Cette démarche lui garantirases propres pontages et son inser -tion géostratégique pour ne pasêtre en reste et sur tout demeurertr ibutaire de la logique dictée pardes groupes de pression et desorganisations susceptibles d’affec-ter ses équilibres économiques,étant donné le poids de cer tainsproducteurs dans ces groupes etor ganisations. Occupant uneposition confor table de troisièmepays à for tes réserves en gaz deschiste, son exploitation pourraitaugmenter sensiblement le poidsde l’Algér ie dans l’échiquierénergétique mondiale et lui confé-rer des marges de manœuvre bienplus impor tantes sur une autrepér iode de 30/40 années de sécu-r ité éner gétique en sus de sesréserves d’hydrocarbures conven-tionnels pour peu que les objectifsde l’industr ie des hydrocarburessoient diversifiés et ne s’ar rêtentpas au seul souci d’engranger desrevenus pour faire fonctionnerune économie rentière. Dans unpremier temps, l’exploitation deshydrocar bures non convention-nels peut couvr ir les besoinsinternes au pays et l’expor tationver s des pays r iver ains(européens, maghrébins, et afr i-cains) tout en économisant sesréserves d’hydrocarbures conven-tionnels. L’exploitation des hydro-carbures non conventionnels estune oppor tunité pour le dévelop-pement du capital humain par lafor mation à leur s technologiesdans tous leurs aspects pour unvér itable transfer t technologique,la création d’emplois et d’entre-pr ises de sous-tr aitance leur sdiverses activités majeures et pér i-phér iques. (Asuivre...)

I. A. Z.

Par Idir Ahmed Zaid,géophysicienDépartement STU, universitéMouloud Mammeride Tizi-Ouzou

Recentrer les débats à leur juste valeur (9ème partie)

De nombreux paysproducteurs devrontfaire face à une réduction de leursrevenus d’exportation,comme c’est le cas en ce moment. Ceux dont les exportations sontdominées par leshydrocarbures fossiles et dont le développement du gaz de schiste ne peut compenserles pertes en recettesdues à la chute des prix des hydrocarbures seront contraintsd’envisager la diversification de leurs économies et de procéder à de pénibles ajustements macroéconomiquespour rétablir leurséquilibres.

En effet, la municipalité, quicompte 15 000 habitantsrépar tis sur sept villages,

n’a pas évolué ces der nièresannées. Même les cantines sco-laires à travers les établissementsde la municipalité ne sont pasencore fonctionnelles deux moisaprès la rentrée des classes. Lesseuls projets lancés dernièrementsont l’agence postale et la biblio-thèque communale et ils ne sonttoujours pas achevés à ce jour.Rien n’a changé. «Souk El-Téninedes quinze dernières années n’apas évolué», déplore un habitantdu chef-lieu.

Un chef-lieu sans gaz naturel

Au moment où le gaz est ar r ivémême dans les villages les plusreculés de la wilaya, comme c’estle cas à Tirourda, Iferhounène, AïtAmar et dans d’autres villages dela Kabylie profonde, au momentoù le taux de couver ture en gaznaturel de la wilaya a connu uneavancée spectaculaire puisqu’ildépasse 75% , à Souk El-Tenine, legaz n’y est toujours pas. Hormisquelques villages comme TighiltMahmoud, Agouni Bouffal, AïtIzzid où le r accor dement ne

concerne pas toutes les habita-tions, dans les autres villages, cecombustible n’est toujour s pasar r ivé. «Le taux de couver ture engaz dans notre municipalité nedépasse pas les 30% », souligne unavisé sur le dossier. À travers lesvillages, même le réseau électr iquen’est pas généralisé puisque descentaines de foyers, notammentles nouvelles habitations et lesmaisons éparses, ne sont toujourspas r accor dés au r éseau. Lerecours aux branchements illicitesest chose courante et passe pournormal ! Pour ce qui est de l’éclai-rage public, il n’est pas généraliséau chef-lieu puisque des quar tiersentiers sont plongés dans le noirdès 19 heures. Dans les villages,c’est le même constat.

Anarchie, bouchonsinterminables etinsécurité

Malgré le projet de l’aménage-ment ur bain lancé en gr andepompe en 2013, cinq ans après,l’image de Souk El Tenine n’a pas

changé. En effet, le projet del’aménagement urbain lancé s’estlimité au revêtement des trottoir sen pavés et quelques pilonnes élec-tr iques installés sur l’axe pr inci-pal, r ien d’autres n’est venuembellir le chef-lieu. Des quar tierssont toujours sans trottoir s, lesespaces ver ts et de détente ne sontpas réalisés et le projet de démoli-tion et de reconstr uction desanciens locaux commerciaux n’estpas encore lancé. Les bouchonssont interminables. Pour traver -ser l’axe pr incipal long de mois de500 mètres, il faut beaucoup depatience. Si par hasard un camionde gros tonnage ou un bus dutranspor t universitaire est de pas-sage, autant éteindre le moteur etattendre patiemment. Les auto-r ités sor tantes ont tablé sur ladélocalisation des marchandsambulants vers le marché couver tde proximité r éalisé, mais celasans compter sur l’aval des ditscommerçants qui ont tout bonne-ment refusé de rejoindre cet espa-ce. Du coup, le marché couver t deproximité, construit à coup de mil-lions de dinars, est aujourd’hui

vacant. L’insécur ité, la violence etles vols sont quasi quotidiens. Lameilleure preuve, c’est que lescommerçants se couchent dansleurs boutiques, ou louent les ser -vices d’un gardien de nuit.

Le sport et la culture au ralenti

L’unique stade communal dispo-nible à Souk El-Ténine et auniveau de la daïra de Maâtkas estle stade de Fekrane, mais dès l’an-nonce de l’inscr iption d’un hôpitalde 60 lits, ce stade a été réservé àce projet. Du coup, il a été laissé àl’abandon. L’IRB Souk El-Ténine,un club évoluant en championnatde wilaya, est devenu SDF. Laseule salle de spor ts qui existe auniveau de la commune est celleimplantée à la cité dite Garage,mais elle ne permet pas la pra-tique des spor ts comme le volley,le basket ou le hand-ball. Elle ser tjuste aux amateurs des spor ts decombat. Concernant le secteur dela culture, c’est le déser t ! Aucunemaison de jeunes et aucun centre

culturel. Même l’ex-siège del’APC est mis à la disposition desassociations communales commecelles des Moudjahidine, desenfants de Chouhada et des handi-capés. Cer tes, il existe quelquesassociations qui activent à l’occa-sion, mais elles sont obligéesd’avoir des autor isations pouraccéder aux écoles, chose qui n’estpas facile de nos jours. La biblio-thèque communale, un projet ins-cr it depuis 2007, n’est pas encoreachevée. «Son taux d’avancementest d’environ 65% . Il nous fautune enveloppe supplémentairepour son achèvement», a indiquéun élu.

L’environnement, deux villages propres mais…

Dans cette commune, l’environne-ment est aussi un parent pauvre.Pour se rendre compte, il n’y a pasmieux qu’une virée le long duCW147, en allant vers Mechtras.Du chef-lieu jusqu’à l’entrée deMechtras, le décor est tout simple-ment hideux. De par t et d’autre dela chaussée, toutes sor tes dedéchets. Des sachets, des cannetteset des bouteilles vides, des objetshétéroclites envahissent les accote-ments. À Ighil Oumenchar, auniveau de l’ex-décharge commu-nale soi-disant officiellementfer mée, c’est une autre catas-trophe. Cer tes, de temps à autresla case communale libère la routede ces monstruosités déposées çàet là rétrécissant ainsi la chaussée,mais les incivilités ont la peaudure. De loin, Ighil Oumencharoffre une vue paradisiaque maisune fois sur les lieux, c’est vite ladéception et la désolation. Àsignaler que lors de la dernièreédition du concours Aïssat Rabahdu village le plus propre, deux vil-lages de la commune se sont illus-tr és par l’obtention de la 7e(Izaouiyene) et la 8e places(Tighilt Mahmoud), ceci gr âcesur tout aux effor ts des villageois.

Hocine. T

Mercredi 6 décembre 2017 KABYLIE 7La

Kabyl

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Page 09

RAOURAOUAAÏN EL HAMMAMKHERRATA

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Des espaces vertspour l’évitementde la ville

Dégradation et pollution au quartierMaâlaoui Khaira

Après la neige, le verglas

Page 08

La communede Souk

El-Ténine relevant de la

daïra de Maâtkas,à 25 km au

sud du chef-lieu

de la wilayade Tizi-Ouzou,

reste déshéritée.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:03 12:35 15:10 17:32 18:57FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:59 12:31 15:05 17:28 18:53Bouira 06:02 12:35 15:11 17:29 18:58

Une municipalité en souffrance !REPORTAGE Souk El-Ténine

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Mercredi 6 décembre 2017BÉJAÏA8

CHEMINI Journée internationale des personnes handicapées

Le mouvement associatifau rendez-vous...

En effet, «nombreux sont lesparents qui hésitent à par -ler de l’handicap d’un

membre de leur famille. Desparents tentent de cacher cet han-dicap, vaille que vaille, quitte àempr isonner l’enfant à la maison,et ce, r ien que pour fuir le regardgênant de la société. Cette cérémo-nie est une occasion pour nousd’être à l’écoute des préoccupa-tions de cette frange de la société.L’événement nous incite à chan-ger le regard que nous por tons surces personnes qui, par fois demeu-rent totalement rejetées», nous ditN. Bouazza, un membre de l’asso-

ciation organisatr ice Tudert d ussi-rem u madar. Cette journée inter -nationale, qui se tient tous les 3décembre de chaque année, est,par ailleurs, une occasion idéalede réaffirmer cer tains pr incipesde base, trop souvent oubliés, telsque le respect et la dignité dus à lapersonne, valide ou non, ce quiimplique la reconnaissance dedroits fondamentaux de l’êtrehumain, comme, entre autres, l'é-ducation et l' accès au tr avail.C’est dans cette optique que l’as-

sociation des handicapés,«Tudder t d ussirem u madar», aorganisé une r ibambelle d’acti-vités. L’évènement, auquel étaientinvités tous les handicapés N’AthWaghlis, a été organisé au niveaude la salle des spectacles de la mai-son de jeunes de la commune deChemini. Des pièces théâtrales etdes tours de magie, entres autresactivités, étaient au menu du pro-gr amme qu’ont concocté lesmembres de ladite association, unprogramme agrémenté de dona-

tions aux personnes à besoins spé-cifiques et à mobilité réduite. Lacérémonie était pleine d’allégresseet de convivialité pour le grandbonheur des per sonnes handi-capées présentes et les adhérentsde l’association «Tudder t d ussi-rem u madar». En somme, «cettejournée est une occasion de fairele bilan de la situation réelle d’unnombre impor tant de citoyenshandicapés que compte notrer égion», ajoute un membre del’association. Bachir Djaider

Une cérémonie aété organisée,

samedi dernier àChemini, à

l’occasion de laJournée mondiale

des handicapés,pour faire le pointsur les problèmesauxquels fait facecette frange de la

société.

... Et à Aokas aussi !

Alors que la Journée internationale des per -sonnes handicapées est célébrée chaque 3 du

mois de décembre, l’association de défense, édu-cation, formation et inser tion des inadaptés men-taux d’Aokas (DEFI) a choisi le lundi 4 décembrepour fêter cette journée. Les membres de cetteassociation ont été regroupés, pour assister auxactivités concoctées pour la circonstance en pré-sence des autor ités locales, dont le chef de daïra.Ce dernier avait déclaré au président de l’asso-ciation que l’objectif n’était pas atteint dumoment que les ateliers programmés pour l’in-ser tion des élèves des centres d’Aokas et de

Taskr iout ne sont pas encore réalisés. Durantcette journée du 4 décembre, les élèves descentres d’Aokas et de Taskr iout ont eu unejournée assez festive. Il y avait au menu la pré-sentation d’un tour de magie, une pièce théâtra-le mimique relative à la protection de l’environ-nement et deux jeux, un ayant trait à la cueillet-te des olives et l’autre aidant au développementde la motr icité buccale, indique l’éducatr iceMme O. Idir. Par ailleurs, l’inser tion des anciensélèves des deux établissements a été mise enexergue, notamment avec la présentation du casd’Amar qui a, désormais, une vie familiale et

professionnelle. Ce dernier profitera de l’occa-sion pour déclamer quelques poèmes. Khellaf,élu meilleur athlète dans la catégor ie des handi-capés en 2012/2013 et médaillé à plusieur srepr ises dans des compétitions de spor t pourhandicapés, a été également présenté au public.Il en va de même pour Fadela qui avait décroché,récemment, la première place lors du semi-mara-thon pour personnes handicapées, organisé àBéjaïa. Après avoir convié toute l’assistance à undéjeuner copieux, la journée s’est achevée par ungala ar tistique sous la houlette du DJ .

A. Gana

Le phénomèneen débat

Dans le cadre de la mise enœuvre de son projet, s’intitu-

lant «l'eau, la source intergénéra-tionnelle», l’association «l’étoileculturelle» a organisé, cettesemaine à Béjaïa, le premieratelier de réflexion, regroupant des associations locales. Cette rencontre s’est déroulée dans un cadre convivial. Les participants ont notamment débattu le phénomène du gaspillage de l'eau ainsi quel'urgence d'agir collectivementpour y remédier. En effet, cettesensibilisation a eu un écho favo-rable. Le projet, mis en branle par cette même association, esten passe de toucher une frangeimportante des habitants de

cette région. Outre ce projet, cetteassociation a œuvré aussi pourla formation des nouveaux apicul-teurs, dont le financement d’unprojet, intitulé «apiculture à laportée de tous», est assuré par unefondation de France. Cette associa-tion a organisé également uneopération de nettoyage du barrage«Tichi-Haf», un tournoi depétanque, des animations pourenfants et une opération de circon-cision, et ce en collaborationavec le croissant rouge algérien. Rachid Z.

BOUHAMZA

Gaspillage de l’eau

Kherrata

La direction des travaux publicsde la wilaya de Béjaïa (DTP)

vient de lancer une opération quiporte sur l’aménagement desespaces verts au niveau d’un carre-four situé à Kherrata. En effet,cette opération, qui est dans unstade très avancé, touchera tous lesespaces entre les voies de circula-tion dans les différentes directions,ainsi que les talus de protection ducarrefour et de ses environs immé-diats. Les travaux de ces aménage-ments consistent en l’étalage dela terre végétale sur toutes les sur-faces aménagées, la fourniture etpose d’arbres ainsi que l’ornementde diverses espaces dans toutel’enceinte du site, y compris lestalus de protection des voies de cir-culation. C’est, en effet, une opéra-tion qui sera finalisée par la posed’un gazon naturel, et ce pour gar-nir cet espace et donner un plus àla beauté exceptionnelle de la villede Kherrata. Toujours dans le cadrede la préservation de l’environne-ment, il est utile, voire nécessaire,de prévoir la plantation d’arbressur le long du coté bas de l’axeroutier de l’évitement, ce qui auraun effet positif, à savoir la protec-tion contre les érosions de sol etles lâchers d’eau qui s’effectuentà partir du barrage d’Ighil-Emda.C’est une initiative qui impose,toutefois, la participation de toutesles parties concernées et qui nepeut être réalisée que dans le cadred’une campagne de reboisement.Slimane Zidane

Des espacesverts pour l’évitement de la ville

Tazmalt

Les habitants de la localité deTazmalt, les jeunes notam-

ment, ont par ticipé massivement àune opération de nettoyage, lancéedepuis le 25 novembre de l’année

en cours. Le weekend dernier, laville de Tazmalt, située à 85 kms ausud-ouest de Béjaïa, était trans-formée en une vér itable ruche, oùles citoyens ont nettoyé les rues,

embarqué les ordures et décrasséles murs pleins d'affiches électo-rales anarchiquement collées. Nese contentant pas de ces actions,des jeunes peintres se sont mis dela par tie, pour peindre les murs dela ville, et ce en esquissant desfresques qui présentent les sym-boles culturels de l' identitéAmazighe et les clubs phares de laKabylie. Les escaliers ont été aussiagréablement peints, comme ceuxdu quar tier populaire, appelé com-munément «Saâ». Tous les quar -tiers de la ville, que ce soit Mer lot1, 2 et 3, Tiour ir ine, TineswineIvahlal, Village Nord, Village Sud,lotissement Chaouati et la cité desmar tyrs ont vu leur rues requin-quées, dénotant cet élan de solida-r ité inouï et sur tout cette envie dechangement, dont est assoiffée la

population de cette localité.Galvanisés par la dernière victoireélectorale de la liste «Assirem», lesjeunes de la localité ont, dans unespr it d'émulation et de surpasse-ment, expr imé tout leur talent etvolonté, pour changer dans le bonsens les choses et rendre, par làmême, la ville de Tazmalt agréable.Toutefois, cette campagne de net-toyage, jamais constatée d'ailleursdans la région, n'a pas laissé lespopulations des villages, relevantde la commune de Tazmalt, enspectateurs, bien au contraire, lesjeunes des villages de Tassergant,Ichikar, Allaghane, Ikherbane etbien d'autres ont pr is la relève,pour initier des actions de nettoya-ge et de réhabilitation des rues etdes places publiques.

Syphax Y.

La campagne d'embellissement continue

Mercredi 6 décembre 2017 TIZI-OUZOU 9

Aïn El Hammam

Après la neige, le verglas

Comme lors des jours précé-dents, de nombreuxcitoyens se sont mis à la

marche en attendant que la circu-lation automobile soit r établie.Les premiers à en pâtir sont lesécoliers qui n’ont pas pu rejoindreleurs établissements à temps. Lesenseignants, habitant pour la plu-par t loin des écoles, sont restéschez eux, faute de moyens detranspor t. Par ailleurs, les monti-cules de neige ont ainsi bloqué lesaccès menant aux établissementsscolaires, dans cer taines localités.Ce n’est que lundi, ver s dixheures, que les engins de déneige-ment ont pu dégager les routes quiont été par alysées. Les cour s,selon nos informations, devraientreprendre hier, mardi, après troisjours d’ar rêt de cours forcés qu’ilfaudra, encore une fois, rattraper.

Les étudiants qui n’ont pas purejoindre l’univer sité de Tizi-Ouzou durant les trois derniersjours, attendent au niveau de lastation de fourgons où le transpor tse présente au compte-goutte. Surles routes dont l’asphalte a étélibéré, les accotements demeurenttoujour s obstr ués, rendant lescroisements de véhicules difficilesen cer tains endroits. Au centre-ville de l’ex-Michelet, l’engorge-ment des trottoir s contraint lespiétons à emprunter la chausséequ’ils disputent aux automobi-listes. Hier, la situation s’est un

petit peu compliquée pour lesautomobilistes en raison du ver -glas qui s’est constitué durant lanuit. Le dégèle n’a lieu qu’aumilieu de la matinée.

Entre-temps,

la population

recense les dégâts…

Accueillies avec joie, les intempé-r ies ont laissé un goût amer chezcer tains agr iculteurs qui ont dû, lamor t dans l’âme, constater lesdégâts dans leur champ. On saitque la neige génère toujour s

quelques désagr éments sur toutlor squ’elle s’accumule pendantplusieurs jours. Des trente cen-timètres annoncés par le BMS, ons’est retrouvés à patauger dansplus de soixante centimètres surles hauteurs de la ville d’Aïn ElHammam. Les br anches desarbres à feuilles persistantes n’ontpas résisté au poids de la neige. Sicer tains ont seulement per duquelques branches, br isées par lepoids de la poudreuse, d’autresont car rément été enseveli. Lesagr iculteurs qui se sont rendusdans leurs oliveraies, sont revenus

dépités par les dommages de laneige. On ne peut pas encorequantifier les dégâts tant que laneige n’aura pas fondu pour lais-ser apparaître les olives et lesbr anches tombées aupar avant.Les paysans devraient ainsi procé-der à la taille forcée de leurs oli-vier s. Les apiculteur s dont lesruches sont généralement dansdes lieux moins exposés que leshauteurs, n’ont pas encore visitéleurs ruchers, inaccessibles pourle moment. Sur les routes où depetits éboulis ont fait leur appar i-tion, des branches et par fois desar bustes entier s jonchent lesfossés toujour s recouver ts deneige en raison des températurestrès basses de la nuit. L’eau deruissèlement qui coule à mêmel’asphalte à la recherche d’unesor tie vers les champs, laisse desravines sur les accotements. Sur legoudron apparaissent des fissurespar fois impor tantes, cer tainementcausées par les infiltrations d’eau.L’accumulation de la neige sur lestoitures des maisons pendant plu-sieurs jours engendre des infiltra-tions par les tuiles cassées. «Lapluie et la neige qui étaient accom-pagnées par intermittence par unvent violent, n’ont raté aucunehabitation», déclare un villageoisqui ajoute qu’en connaissance decause que «ce petit mauvais tempsest un aver tissement. Il est le pré-lude d’un hiver qui sera cer taine-ment r ude». Les montagnar dssont ainsi aver tis.

A.O.T

Bien que lestempératures

se soient sensiblement améliorées, la

population d’Aïn El Hammam

continue de souffrir

des désagrémentsde la neige.

DRAÂ EL-MIZAN Grèves des boulangers, prénurie de pain, cantines scolaires fermées...

C’est la cacophonie ! Depuis la mise en application de la déci-

sion pr ise par les boulangers d’aug-menter le pr ix de la baguette de pain à 15dinars, le premier décembre, c’est la caco-phonie. Après avoir réduit la quantité depain préparée quotidiennement, ces ar ti-sans sont passés à une action radicale àsavoir une grève illimitée. Cela a provoquéune pénur ie de cet aliment essentiel pour leconsommateur d’une par t et d’autres désa-gr éments inhérents à d’autres activitésd'autre par t. Aussi, les restaurateurs n’ontpas eu leur quota si bien qu’ils se sontrabattus sur la galette maison afin d’éviterl’ar rêt de leur commerce. «C’est cher. Maison ne va quand pas même pénaliser nosclients», fait savoir un restaurateur. Cemouvement de grève a eu des répercussions

sur le fonctionnement des cantines notam-ment en cette pér iode de compositions defin de tr imestre. On a contacté un boulan-ger du centre-ville de Draâ El-Mizan pouravoir plus de précisions. «D’abord, je metsà votre disposition le PV r édigé le 28novembre dernier en présence des membresdu bureau national de l’ANCA et les délé-gués des 67 communes représentées au seinde l’union des boulangers de la wilaya», a-t-il commencé. Dans ce PV, il est mentionnéque le pr ix de la baguette allait passer à 15dinars. Ce document a précisé aussi que lesrevendications por taient non seulement surl’augmentation du pr ix de la baguette maisaussi sur la diminution de son poids à 200grammes. Ainsi, son pr ix à la livraison serafixé à 14 dinars, selon le même rappor t. Une

copie de ce PV a été transmise à la DCP, auchef de cabinet du wali et à la sûreté dewilaya, précisera notre source. «Notre déci-sion a été bien réfléchie», ajoutera le mêmeinter locuteur. Avant d’énumérer toutes lesraisons qui ont mené à cette augmentation.«Il est vrai que le pr ix de la far ine n’a pasaugmenté. Mais jusqu’à présent personnene par le de nos charges. Je vous diraissincèrement que nous tr availlons à laper te», avouera-t-il. Et d’ajouter : «Avant,on nous livrait la far ine sans débourseraucun sous de nos caisses. Aujourd’hui,nous sommes contraints de louer un camionà raison de 15000 dinars et on doit payer lesdéchargeurs à raison de 5000 dinars. Enplus, le pr ix de la levure a flambé. Nouspayons 1200 dinars de plus pour 10 kg de

levure. L’améliorant n’est pas en reste. Ilest à 850 dinars le kilo. N’oubliez pas lescharges. L’électr icité et le gaz ont subi desaugmentations. Et nous réglons toujours latroisième tranche. Donc, si on fait les cal-culs, on perd plus de 30 millions de cen-times par mois. Si cela continue, il vautmieux fermer boutique». Pour cet inter lo-cuteur, les consommateurs devraient lessoutenir. «Si l’Etat prenait des engagementsséreux, pas seulement la subvention de lafar ine, dans le sens de par tager les chargesavec nous, nous ser ions prêts à baisser lepr ix jusqu’à 8,50 dinars pour une baguettede 250 grammes. Mais, dans de pareillesconditions, même à 15 dinars, c’est peudemandé», conclura le même gérant. Deleur côté, les commerçants ont dès le pre-mier jour refusé de prendre leur quota chezleurs fournisseurs. «L’inspection du com-merce est à cheval. Je ne vais quand mêmepas payer pour les autres. Eux (les boulan-gers) ont leurs raisons et leur associationqui les défendra, par contre moi, je n’auraispersonne pour me défendre. Une fois leschoses mis au clair, je serais prêt à prendremon quota», confiera un commerçant de larégion. En tout cas, à entendre les boulan-gers qui ont avancé les mêmes raisons, cebras de fer est loin de s’estomper même sides voix s’élèvent ici et là comme celle duprésident de la fédération nationale desboulangers qui a déclaré à la presse que lepr ix du pain ne va pas augmenter enannonçant même que de nombreux boulan-gers sont revenus sur leur décision en ven-dant la baguette à 10 dinars au lieu de 15dinars.

Amar Ouramdane

Lycée Saïd Hamdani

Sans censeur et sans surveillant général Le lycée Saïd Hamdani de

Draâ El-Mizan est dépour-vu de ces deux pièces maîtressespour son fonctionnement aussibien administratif que pédago-gique. En effet, depuis le dépar ten retraite du surveillant géné-ral et du proviseur adjoint, cetétablissement ne fonctionne quegrâce à des faisant fonction.«Nous avons plus de 600 élèves.For t heureusement, noussommes une équipe bien rodéepour cette mission. Bien quetrois de nos collègues aient pr isleur retraite, ils ont été rem-

placés par de jeunes adjointsd' éducation. Ce qui n' a pascompliqué notre mission»,confiera un adjoint d'éducationdans cet établissement.Inter rogé pourquoi ces deuxpiliers de la hiérarchie adminis-trative n'étaient pas remplacés,il expliquera que ces deux fonc-tions n'attirent pas des postu-lants. «Peu d'enseignants sontséduits par les métiers de sur -veillant général ou de censeur.Pour le premier, il est classé à lacatégor ie 13 alor s que ceuxcensés le demander ils sont déjà

à 14 et d'autres à 15. Commentvoulez-vous qu'un professeurd'enseignant moyen classé dansla catégor ie 15 comme profes-seur formateur vienne accom-plir ce travail qui exige de luiplus de dix heures par jouralors que son emploi de tempsdans les classes ne dépasse pasles 22 heures par semaine. Et unprofesseur d' enseignementsecondaire classé 16 accomplis-se une fonction (censeur ) danslaquelle il perdra deux catégo-r ies. Il faudrait revoir le statutde ces deux grades pour peut-

être combler tous les postesvacants existant dans de nom-breux établissements scolairesde la wilaya», détailler a lemême inter locuteur. Ce derniersuggérera par exemple d'ouvr irle poste de surveillant généralaux adjoints d'éducation super -viseurs. Il est à noter qu'en l'ab-sence de ces deux postes clés, lesprofesseurs et les adjoints d'é-ducation subissent une pressionquotidienne pour garantir unbon fonctionnement à l’établis-sement.

A. O.

Mercredi 6 décembre 2017BOUIRA10

Des projets pour fluidifierla circulation automobile

Le premier point évoqué aconcerné l' évaluation desélections locales où le wali

s'est montré satisfait du taux depar ticipation enregistré par rap-por t à celui du dernier scrutin. Letaux de par ticipation au scrutindu 23 novembre a été qualifiéd’appréciable par M. Limani. Cedernier a saisi l'occasion pourlouer les effor ts de l'ensemble destr availleur s et fonctionnairesayant par ticipé à la réussite duscrutin à Bouira. L'autre pointdébattu par le conseil de wilayaest lié au problème de la fluiditéde la circulation et les encombre-ments au niveau de la ville deBouira. Pour permettre le désen-gor gement de cer tains pointsnoir s, le DTP a pr ésenté uneétude basée sur trois propositions,à savoir l'élargissement du pontdit «Cevital», la réalisation dedeux sens giratoires, l'un à proxi-mité de l'université et l'autre enface du siège de l'agence foncièreet la troisième proposition

concerne la réalisation d'une tré-mie du côté de la coopérative descéréales et légumes secs (CCLS)vers la cité des 70 Logements.Selon le directeur des tr avauxpublics (DTP), les études tech-niques sont déjà lancées et il resteà choisir entre ces trois proposi-tions. En r éponse, le premiermagistrat de la wilaya a invité lesservices techniques «à faire preu-ve d' imagination pour choisir laplus fiable à même de désengor-ger la ville» et épargner ainsi auxusagers de la route les désagré-ments causés par les engorge-ments au niveau de ces pointsnoirs. Sur un tout autre sujet,ayant trait à l'environnement, lewali a fait remarquer que l'étatdes villes est négligé. À ce propos,il a invité les chefs de daïras àmener une campagne sansrelâche pour éradiquer tous lespoints sensibles afin de permettreaux citoyens de vivre dans debonnes conditions et dans unmeilleur environnement. Pour

cela, le wali a demandé aux chefsde daïras et aux services de l'Opgide tracer un programme de rava-lement dans le cadre de la taxed'habitation. Sur un autre cha-pitre, le chef de l’exécutif ainformé l'assistance que le gou-vernement vient de lever le gelsur les projets du secteur de l'é-ducation. À souligner que lawilaya compte des projets répar -tis ainsi : six (6) cantines, deuxlycées et un CEM qui sont àl' ar r êt faute de financement.Toujours dans le secteur de l’édu-cation, le wali a insisté sur la pr iseen charge du chauffage au niveaudes salles de classe et les cantinesscolaires. Il a instruit les chefs dedaïras et le directeur de l’éduca-tion de doter les établissementsscolaires en chauffage ou deprocéder à la maintenance immé-diate du matér iel existant dans lebut d' assurer aux enfants lesmeilleures conditions de scolar ité.Répondant à ce sujet, le directeurde l'éducation dira que le travail

est déjà entamé, tout en rassurantl'assistance qu'aucune contrainten'est à déplorer. Concernant leprogr amme de développementlocal pour l'année 2018, le secré-taire général (SG) de la wilaya ainvité les chefs de daïras et lesdirecteurs des différents secteursd'activités de faire incessammentles propositions inhérentes auxpréoccupations des citoyens et lestransmette à la wilaya pour leurconsolidation. Abondant dans lemême sens, Mustapha Limani aréitéré l’obligation faite à tous depr ior iser les pr éoccupations àcommencer par l'alimentation eneau potable (AEP), l'assainisse-ment et le désenclavement deszones montagneuses. Il fautsavoir que tout le programme del'année 2018 obéit à une cer tainelogique, eu égard à la situationfinancière que traverse le pays.Donc, la logique voudrait, dira lewali, de rationaliser au maximumles deniers publics et prendre encharge uniquement les problèmesliés aux besoins essentiels descitoyens. Tous ces projets serontfinancés par les différentes caissesde l'Etat, à savoir la caisse de soli-dar ité des collectivités locales, lesPCD et les PSD. Il est désormaispermis aux maîtres d'ouvrages delancer leur projet uniquement àconcurrence des crédits de paie-ment accordés.

Djamel M.

Le wali de BouiraMustapha

Limani aprésidé, en

début desemaine, un

conseil dewilaya lors

duquel plusieurs

points ont étédébattus.

76% pour le gaz et 98% pour l’électricité

Le taux de raccordement au gaz naturelà travers la wilaya de Bouira a atteint

actuellement les 76% , a indiqué cettesemaine le directeur de distr ibution de l’é-lectr icité et de gaz de Bouira. Selon le mêmeresponsable, ce taux atteindra les 80 % , etce, une fois les projets en cours dans plu-sieurs communes menés à terme. Il s’agitdes projets por tant raccordement au gazdes communes de Zbarbar, Maala dans ladaïra de Lakhdar ia, et de Souk El Khemiset El Mokrani, deux communes du sud de la

wilaya. Une fois tous ces projets réalisés, cesera pratiquement tous les chefs-lieux quiseront raccordés à cette énergie. La pro-chaine étape pour la direction de distr ibu-tion de Bouira sera effective dès le lance-ment des travaux d’extension au quatrecoins de la wilaya. À ce titre, il est utile depréciser que des centaines de quar tiers nesont pas encore raccordés et attendent tou-jours les travaux d’extension. Pour l’illus-tration à Takerboust, chef-lieu de la com-mune d’Aghbalou, près de 56 quar tiers ne

sont pas encore raccordés. Toujours à pro-pos des projets d’extension du gaz, M.Zeddam a fait savoir que cer taines opéra-tions d’extension sont actuellement gelées etla levée du gel inter viendr a, selon lui,l’année prochaine. Toujours sur le voletraccordement au gaz, le même responsablefera savoir que quinze (15) distr ibutionspubliques (DP) ont été réalisées dans lecadre du programme quinquennal de 2010-2014. À cela s’ajoute 33 opérations d’exten-sion. S’agissant de l’alimentation en électr i-

cité, Abdelwahab Zeddam a indiqué que letaux avoisine actuellement les 98% . Selonlui, ses services ont lancé ces dernièresannées un programme de réalisation de 125postes électr iques à travers la wilaya. Unprogramme dont il dira qu’il est en voied’achèvement. Ce programme vise à ren-forcer le réseau électr ique et à faire face à lacroissante consommation de l’électr icitésur tout durant la saison estivale où lademande en courant est très for te.

D. M.

Raccordement en énergie

La ZI de Sidi Khaled non concernée

Sur le raccordement de la zone industrielle d’OuedEl Berdi au gaz naturel, le directeur de la société

de distribution de Bouira expliquera qu’à l’heureactuelle aucune opération n’est inscrite dans ce sens.«Aucune opération n’est inscrite au niveau de la zoneindustrielle et on ne peut en aucun cas parler de gel»,a confié le même responsable. Ce dernier a indiqué

par ailleurs que l’étude du projet existe bel et bien. Il ne reste à présent que le financement du projet qu’ilfaudrait formuler auprès du ministère de l’Energie.«Une fois le financement accordé, on lancera le projetde raccordement au gaz de la zone industrielle deSidi Khaled», a encore expliqué le directeur.D. M.

RAOURAOUAQuartierMaâlaoui KhairaDégradation et pollutiontous azimuts

Conseil de wilaya consacré à l’état des lieux et perspectives

Les citoyens du quar tierMaâlaoui Khaira du chef-lieu

de la commune de Raouraoua, siseà une trentaine de kilomètres ausud de la wilaya de Bouira, se plai-gnent de la dégradation de leurcadre de vie au sein de cette cité.Selon cer tains résidents, la totalitédes routes et des trottoir s de leurquar tier sont dégradés, et ce, enplus de l’absence d’un réseau pourl’éclairage public. Ils affirmentavoir adressé plusieurs requêtes àla mair ie de Raouraoua et au chefde daïra de Bir-Ghbalou pourl’amélioration de leur cadre de vie,mais en vain. «En été, nous souf-frons des poussières et de la pro-lifération des animaux sauvages,des rats et d’autres rongeurs. Enhiver, pour rentrer à l’intér ieurdu quar tier, il vous faut des bottescar nos routes sont gravementdégradées et pleines de flaquesd’eau et de bourbe, de même pourles trottoir s qui ont presque dispa-rus. L’éclairage public pose aussiproblème au niveau de notre quar -tier, les lampadaires n’ont pasfonctionné depuis une dizained’années», explique Djeloul, unhabitant de ce quar tier, qui seplaint aussi de l’absence d’unstade ou d’autres lieux de loisir spour les enfants de ce quar tier.«Notre quar tier est dépourvu detoutes les commodités. Le réseaud’assainissement est défaillant àcer tains niveaux et les eaux uséesse déversent à ciel ouver t. Nosenfants n’ont pas où jouer ous’amuser, ni stade ni aire dejeux. Nous avons sollicité l’ancien

maire de notre commune au mêmetitre que le chef de daïra pour unepr ise en charge de notre doléance,mais sans grand résultat. Nousespérons que le nouveau mairerespectera son engagement pour

l’amélioration de notre cadre devie, sans cesse détér ioré», a-t-ilencore ajouté. Les habitants de cequar tier composé de sept (7) bâtiments qui compte plus de 90familles, espèrent l’inscr iptiond’un projet de réaménagementdes routes et des trottoir s, aumême titre que la réalisationd’un nouveau réseau d’éclairagepublic et un stade de proximitépour les enfants. Ils interpellentainsi le nouveau maire de cettelocalité afin qu’il se penchesur ce problème et le classe comme l’une des pr ior ités aucours de ce nouveau mandat.O. K.

Mercredi 6 décembre 2017 CULTURE 11

Contacté, M. Mahiout dir aque plusieurs raisons moti-vent ce repor t: “Il s’agit,

dans un premier lieu, du nombreinsuffisant de par ticipants auFestival”. Jusqu’à hier, le nombrede films déposés, toutes catégor iesconfondues, était de sept. Situationqui a poussé le commissar iat duFestival à prolonger le délai dedépôt à la fin décembre, pour don-ner plus de temps aux réalisateurs

et permettre une large par ticipa-tion. Les raisons financières ontégalement pesé sur le repor t decette édition à une date ultér ieure.Selon le responsable, «la subven-tion allouée à cet événement estinfér ieure par rappor t à celle del’année passée». Les organisateursdu festival, sur recommandation duministère, «doivent ainsi chercherdes financements et recour ir ausponsor ing pour combler les

dépenses de l’événement», a faitsavoir M. Mahiout. Évoquant l’ar -gument des conditions climatiques,le responsable estime que durantl’hiver, les journées sont cour tes etles conditions sont difficiles : «Pourque les festivités se passent dans lesmeilleures conditions, que ce soitles projections ou autres, il estpréférable qu’elles se tiennent aupr intemps ou en été», souligneranotre inter locuteur. Ainsi et en

attendant l’aval du ministère, lesor ganisateur s ont proposé avr il2018 pour la tenue de la 16e édi-tion. Pour rappel, la 15e édition,qui s’est déroulée en décembre2016, a vu la par ticipation de 25films, dont 5 longs métrages, 8cours métrages, 9 documentaires ettrois autres films d'animation enlangue amazighe, qui ont concourupour décrocher l'Olivier d'Or.

K. H.

Festival du film amazigh

La 16e édition duFestival du filmamazigh n’aura

finalement pas lieucette année. Telle

est la décisionprise par le

président ducommissariat duFestival culturelnational annueldu film amazigh

(FCNAFA), M. Farid Mahiout.

La 16e édition reportée

ÉVOCATION Un an après la disparition de l'ami des petites gens

Il y a un an, novembre 2016, dis-paraissait Amar Ezzahi, le chan-

teur chaâbi tant aimé des petitesgens et dont les chansons continuentde bercer les âmes de génération engénération. En cette occasion, unhommage, animé par le chanteurKamel Aziz, lui a été rendu,dimanche dernier, à l' Institut duMonde Arabe (IMA) à Par is. Ledéfunt, de son vrai nom Amar AitZaï, a passé sa vie à la manière desgr ands, creusant sa gloire sansavoir d'autre objectifs que de vivreavec les valeurs de son ar t pourlequel il a consacré sa vie avant dequitter ce monde en léguant unpatr imoine ar tistique révélant toutson génie ar tistique et son humanis-me débordant. La voix de l'ar tisteicône résonne encore à la radio,dans les cafés et les magasins et seschansons sont fredonnées par lesjeunes et les moins jeunes qui ont

spontanément embrassé son ar t etsa condition humaine. Les amateursdu chaâbi lui concèdent volontiersle titre de chanteur populaire parexcellence. Amar Ezzahi étaitapprécié et aimé de tous non seule-ment pour sa singular ité mais sur -tout pour sa magnanimité envers lespetites gens dont il a par tagé lesjoies et les fêtes, boudant les scènesar tistiques officielles auxquelles il arenoncé depuis 1987, année de sadernière appar ition en concer t.Même au sommet de la gloi-re, Ezzahi est resté égalà lui même, conti-nuant de côtoyer lesgens simples, deméditer le sens dela vie comme il lefaisait à" Marengo" , unjardin appeléà por ter son

nom même symboliquement pourrester un lieu de rencontre pour sesfans, en somme pour tous ceux quipar tagent sa philosophie humanis-te. Amar Ezzahi ou " Chikh l'bled"

comme on aimaità le surnom-mer, a rendul' âme àl'âge de 75ans, apr ès50 ans dedon et de

gén ér o-s i t éa r t i s -t iq u es .

C e l u ique

l'on surnommait aussi " Soultan elHawa" , est devenu une légende.Dans la simplicité de l'homme, sedissimulait un personnage subtil eténigmatique qui alimentait l' imagi-nation populaire. Se définissantcomme " un petit chanteur populai-re" , Amar Ezzahi aura ainsi faitsiennes, jusqu`à les incarner, lesvaleurs de modestie, de consciencede sa propre petitesse devantl`immensité de la création, por téespar les poèmes soufis deBenmsayeb, Bensahla et d`autresauteur s. Il aur a, aussi, incar né,pour les plus âgés tout comme pourles jeunes, le sens profond du chaâ-bi né dans les années 1940 et dessouffrances des Algér iens durant lacolonisation: un ar t des pauvresdont il fut proche et une musiquedes quar tiers populaires qu`il n`ajamais quittés, ces mêmes quar tiersoù sa voix continuera à résonner.

Hommage à Amar Ezzahi à l’IMA de Paris

Théâtre régionalKateb Yacine

«Notre pays guér ira et serétablira. Il avancera et

fera des progrès. Laissez l’ennemipar ler car ses propos ne sont quemensonges. Les calculs sont écr itsdans le ciel et non entre nos mains.Nous pardonnons mais nous n’ou-blierons jamais», telle est laconclusion mais aussi le messagede ce monodrame. La générale dela pièce théâtrale «An suref ur ntettsu» (Nous pardonnons maisnous n’oublierons pas) ou (Le par -don mais pas l’oubli), est une miseen scène de Salah Houche. Le texteest de Nordjal Allache. C’est unproduit de la troupe théâtrale«Smaïl Hebbar» de la maison dejeunes de Yakouren. Elle s’est pro-duite dans l’après-midi du samedidernier au théâtre régional KatebYacine. Ce monodrame traite letraumatisme de la décennie noirevécue par tous les orphelins, dontles vies de leurs parents ont étéôtées par le ter ror isme aveugle. Lacomédienne Dyhia (rôle assuré parFar ida Chemakh), racontait, dansla langue maternelle, cette décen-nie qui a chamboulé toutel’Algér ie qui est restée en deuil.Elle s’est démenée telle une folle.L’histoire de Dyhia est semblable àdes milliers de jeunes filles qui ontvu leurs pères ou tout autresparents égorgés sous leurs yeuxpar ces ennemis du peuple quiassassinent la lumière pour fairerégner l’obscurantisme. La piècede théâtre a été bien applaudie ettrès appréciée par le public. M A Tadjer

An suref urn tettsu, un monodrameprônantle pardon

Amet ihidevant le public demain

La générale de la nouvelle pro-duction théâtrale intitulée

«Amet ihi» aura lieu, demain,jeudi, vers 15h au théâtre régio-nal Kateb Yacine de Tizi-Ouzou.Le texte est de Salem Amrane,lauréat de la 3ème édition dupr ix Mohia d’or de la meilleuredramaturgie en tamazight, alorsque la mise en scène est de HadbiMassinissa. La générale sera pré-sentée à la cérémonie de remisedu pr ix Mohia d’or 2017. Ellesera jouée par quatre comédiens:Selmani Kamel dans le rôle pr incipal de Si Futi, AoudiaMakhlouf, dans le rôle de SiFlangui, Mahouche Nacer(Guatos ) et le rôle du mor tsera assuré par BelkacemAhmed.M.A.T.

Édition

Tiboukharines ou Les figues de mon figuier estle troisième recueil de poésie de Tilikete

Fatma qui vient d’être édité, à titre posthume,par sa fille aux éditions St. Honoré à Par is.Composé de plusieurs poèmes, ce dernier ouvra-ge retrace la vie morcelée de Fatma Tilikete,vivant en exil à Par is depuis 1952. Douée detalents ar tistiques, la poétesse a su cohabiterentre la peinture, la poésie et le chant. Le cœur aubout de crayon, elle chante l’exil et la solituderessentie. Dans «Tiboukhar ines ou Les figues demon figuier», la poétesse évoque les problèmes del’immigration. En somme, elle met en évidenceune vie tourmentée, tout en restant fidèle à cesdeux pays, l’Algér ie et la France, à sa famille et à

son ar t. Les poèmes de Tilikete tournent, entreautres thèmes, autour de son village natal de«Tifra», la colère, l’orphelinat, les kabyles àPar is, la liber té, l’enfance, l’ingr atitude, lanoblesse, la résignation et les déracinés. Née le 3févr ier 1931 au village de Tifra à Tigzir t-sur-mer,la vie de Tilikete Fatma s’annonçait labor ieusedans les montagnes. Son père, MohandAmechtouh, avait accueilli sa naissance avec joieet honneur. Il organisa une fête au village et fitvenir, pour l’heureux événement, un grouped’«Idebbalen», une chose que personne n’auraitfaite à l’époque, où la naissance ne serait fêtéeque si l’enfant était un garçon. En avr il 1953, sonpère décida d’emmener la famille en France.

«Éreintée par l’angoisse de l’exil, elle tenta unretour dans son pays qui s’avéra un échec.Résignée, elle repr it le chemin de l’immigration,laissant der r ière elle des parents aimés. Puisantdans ses souvenirs, ses émotions et sa fidèlemémoire, elle regarde, observe et tr aduit lalongue nuit des émigrés, leur solitude, leurinadaptation, leur s joies, leur sproblèmes…Toute leur vie éparpillée, blessée…», dit-on. Pour rappel, la totalité des ventes de cesouvrages sera versée pour la construction et l’en-tretien de la chapelle de Lalla Fatma MohandAmechtouh Tilikete.

Farida Elharani

Tiboukharines ou Les figues de mon figuier de Tilikete Fatma

Causes et

traitements

Mercredi 6 décembre 2017MAGAZINE12

Préchauffer le four à 180 C (350 F). Dans unsaladier blanchir le sucre et les oeufs ainsi quele zeste de citron et la vanille. Mélanger la fari-ne, la levure et le sel. Verser dans le 1er saladierpetit à petit (il se peut qu'on n'utilise pas toute laquantité ou au contraire qu'on rajoute un peu defarine). Il faut obtenir une pâte lisse, qui necolle pas et qui n'est pas dure. Étaler la pâte surun plan de travail fariné. A l'aide d'un emporte-pièce, découper des formes et déposer au fur età mesure sur une plaque recouverte de papiersulfurisé. Badigeonner la surface de mélange dejaune d'oeuf dilué dans un peu d'eau. Parsemerla surface de sucre coloré ou de vermicellescolorés. Enfourner les gâteaux pour environ 20minutes ou jusqu’à ce que la surface soit dorée.Laisser refroidir sur une grille avant de dégus-ter.

Coinn cuisineCalculs biliaires

Ingrédients

- 250 g de farine- 1 oeuf entier- 1 jaune d'oeuf- Zeste de citron vert ou citron- ½ c-à-c d'extrait de vanille- 100 g de beurre fondu et refroidi- 100 g de sucre- 1 pincée de sel- 3 g de levure (1/4 de sachet)Pour la dorure- 1 jaune d'oeuf- Vermicelles colorés ou sucre coloré

Préparation

Torno fondant

Les deux rôles pr incipaux de la bilesont d’une par t, l’émulsion desgraisses du bol alimentaire, afin

d’améliorer leur digestion et leurabsorption. D’autre par t, elle permetl’élimination des déchets excrétés par lagrande usine du corps humain, le foie.Ces produits indésirables seront éli-minés dans les selles. C’est le cas de labilirubine, un produit de la dégradationdes globules rouges. La bile est essen-tiellement composée de sels biliaires, decholestérol et de lécithine. Il peut par -fois se former des calculs biliaires, sou-vent composés de cholestérol ou de pig-ments biliaires, mais en major ité, cescalculs sont faits de cholestérol. La pré-sence de ces calculs passe en généralinaperçue et sont souvent découver tsfor tuitement lors d’un contrôle médical.Pour traiter les calculs biliaires, lemédecin aura recours aux médicaments,aux ultrasons et finalement à la chirur -gie si les premiers traitements se sontmontrés inefficaces. Notons encore queles douleurs occasionnées lors de la pré-sence de calculs biliaires sont encoreappelées «cr ise de foie», bien que le foiene soit en r ien impliqué là-dedans, vuque cela touche la vésicule biliaire et lesvoies biliaires.

DéfinitionIl existe plusieurs sor tes de calculs,appelés également lithiases. Les calculspeuvent notamment se former au niveau

rénal, au niveau salivaire, ainsi qu’auniveau biliaire. On a alors la formationde petits cailloux (appelés calculs) dansl’organe même (la vésicule biliaire estun organe stockant la bile, la concen-trant et l’excrétant) ou dans les canauxexcréteurs (les voies biliaires, dans le casprécis des calculs biliaires). Par voiesbiliaires, on pense au canal cystique(sor tant de la vésicule biliaire), ainsiqu’à la voie biliaire pr incipale (canals’étendant du foie au duodénum). Lescalculs biliaires sont souvent formés decr istaux de cholestérol (dans le 90% descas), par fois de sels de calcium ou enco-re de pigments biliaires. La précipita-tion du cholestérol en cr istaux de cho-lestérol (calculs) se fait lorsque le foie afabr iqué une bile sursaturée en cholesté-rol. Cette affection est plus fréquentequ’on ne se l’imagine. Les lithiasesbiliaires peuvent se former chez 10% dela population, pr incipalement chez lespersonnes âgées de 55 à 65 ans.Cependant, elle n’est symptomatiqueque chez 20% des personnes atteintes!Ainsi, les lithiases biliaires sont pour laplupar t asymptomatiques et ne sontdécouver tes que «par hasard», lors d’uncontrôle médical, par exemple.

Traitements

Lors de cr ises dues à la présence de cal-culs biliaires, il s’agit en premier lieu desoulager les symptômes, raison pourlaquelle on administrera des anti-dou-leurs et des spasmolytiques.Remarquons qu’il s’agit de traiter seu-lement les calculs biliaires qui mènent àdes symptômes, cela signifie uniquementsi ces calculs aboutissent à des douleursou autressymptômes. Pour traiter lescalculs biliaires, il y a plusieurs straté-gies possibles, comme la dissolution descr istaux par les médicaments, l’utilisa-tion d’ultrasons pour casser les caillouxou la chirurgie afin d’extraire lescailloux ou enlever la vésicule biliaire.

Médicaments contre

les calculs biliaires

Les médicaments utilisés lors de calculsbiliaires sont utilisés afin de dissoudreles calculs biliaires faits de cr istaux decholestérol. On ne pourra pas utiliser demédicaments si les cr istaux sont faits depigments biliaires. Ce traitement est engénéral long, avec un taux de réussitefaible et des récidives fréquentes. Onpr ivilégie l’utilisation des médicamentstout de même, lorsque les symptômessont peu prononcés (douleurs pas oupeu for tes, présence de calculs non cal-cifiés et vésicule biliaire encore fonction-nelle). Les médicaments doivent êtrepr is durant 6 à 18 mois pour obtenirune dissolution des calculs biliaires. Lesmédicaments utilisés sont l’acideursodésoxycholique© et l’acide ché-nodéoxycholique©.

Ultarsons pour casser

les calculs biliaires

Le but des ultrasons est de casser lescalculs biliaires. Les fragments pluspetits peuvent plus facilement migrer lelong des voies biliaires et rejoindre lesintestins afin d’être éliminés. Les ultra-sons sont appliqués en dehors du corps.Le taux de réussite des ultrasons contreles calculs biliaires reste cependantfaible. Même si les calculs biliairescassés sont plus petits, ils peuvent toutde même engendrer des douleurs lors deleur migration, voire occasionner unecolique hépatique.

«Se faire de la bile»est une expression

bien connue pourdécrire une personneanxieuse. Pourtant, la

bile n’a rien à voiravec l’humeur.

C’est un liquideproduit par la

vésicule biliaire,un organe à part

entière dans leprocessus digestif.

Plus de 130 km le long des chemins deBretagne en compagnie de neuf vaches

de r ace pie noir... Hadr ien Retailleau,jeune éleveur, effectue actuellement unetr anshumance pour rejoindre sa bien-aimée, Bleuenn, enceinte de trois mois. Il ya Fr ipouille, la meneuse, Br indille, la

doyenne, Luzerne, Nevezhanv ou encoreNerzhus. Cinq vaches et quatre veaux aveclesquels Hadr ien Retailleau a quitté à pied,le 14 novembre der nier, sa fer me deTrémargat (Côtes-d'Armor) en directionde Plabennec (Finistère), où est installée sacompagne. " J 'avais envie d'un beau voya-ge avant de me poser pour de bon" , confiele jeune homme de 28 ans à l'AFP, jointpar téléphone, depuis Saint-Thégonnec,dans les Monts d'Ar r ée. Accompagnéd'amis et de proches, il s'est donné deuxsemaines pour accomplir son pér iple, à rai-son d'une dizaine de kilomètres par jour." Les vaches ne sont pas forcément habi-tuées à marcher, mais elles suivent bien etn'ont pas peur de la circulation" , assure-t-il. La caravane a reçu depuis le début deson parcours, minutieusement préparé à

l'avance, un accueil chaleureux et amusé.Cer tains cur ieux, aler tés par la presse loca-le, se sont même spontanément joints augroupe, qui dor t chaque nuit dans ungrand tipi. Devenu éleveur après avoirobtenu un master en langue ar abe,Hadr ien Retailleau avait rejoint il y a unpeu plus d'un an le village alternatif deTr émar gat, labor atoire écologique etsocial. " Un modèle à l'opposé de ce quim'attend à Plabennec, où a fleur i dans ladeuxième moitié du 20ème siècle l'élevageindustr ialisé et productiviste" , souligne-t-il. Aux côtés de Bleuenn, paysanne bou-langère rencontrée il y a trois ans lorsd'une formation, le futur papa compte selancer dans la production de fromage bioune fois que ses vaches pie noir aurontgoûté à un repos bien mér ité.

Il part en transhumance pour rejoindre sa compagne enceinte

Coin cuisine

Pour les clubs fr ançais, lapremière phase de la Liguedes champions a déjà livré

son ver dit. Qualifié pour leshuitièmes de finale, le PSG devaitterminer premier de son groupe, àmoins d'une improbable" remontada" du Bayern Munich,hier soir. L'AS Monaco, elle, estassurée de terminer quatr ième dugroupe G et se retrouve doncéliminée de toutes compétitionseuropéennes. À l' inver se,cer taines pointures européennesvont jouer leur avenir à l'occasionde la 6ème et dernière journée de

la phase des groupes. Passage enrevue des dernier s enjeux, auxquatre coins de l'Europe.Vainqueur de ses cinq premiersmatchs, dont le match aller faceau Bayern (3-0), le PSG devaitar r iver en Bavière avec unmatelas tr ès confor table. Enconcédant le match nul dans lesdernières secondes à Séville aprèsavoir mené 3-0, Liverpool s'estsér ieusement compliqué la tâcheen vue de la qualification. LesReds sont condamnés à faire aumoins match nul à domicile faceau Spar tak Moscou, sous peine devoir les Russes, mais aussi lesSévillans, en déplacement àMar ibor, en Slovénie, leur soufflerla qualification sous le nez.

Match à distance

Donetsk - Naples

Manchester City déjà qualifié etassuré de terminer premier, lesuspense reste entier en revanchepour le deuxième billet pour leshuitièmes. Il va se jouer entre leChakhtior Donetsk, qui reçoitCity, et Naples, en déplacement

sur la pelouse du Feyenoor dRotter dam, seule équipe avecBenfica et Ander lecht bloqué àzéro point. Un seul cas de figureenvoie le Napoli en huitièmes : unevictoire aux Pays-Bas et unedéfaite du Chakhtior face à City,en lice comme le PSG pour unsans-faute dans cette phase degroupes (six victoires en sixmatches).

Monaco en

trouble-fête à Porto

Deuxième du groupe, le FC Por toa l'occasion de valider son ticketpour les huitièmes. Il doit pourcela faire aussi bien contreMonaco que le RB Leipzig face auBesiktas Istanbul, déjà qualifié entant que premier du groupe.Por to-Monaco, c'est le remake dela finale de l'édition 2004 de laLigue des champions, que l'ASMavait per due 3-0. LesMonégasques de cette annéeseraient bien inspirés de prendreune petite revanche, histoire desauver une campagne européennecalamiteuse jusque-là (trois

défaites, deux nuls).

Tottenham et Real,

tout est scellé

Voilà le seul groupe dont onconnaît déjà les deux qualifiéspour les huitièmes et leur ordre :Tottenham ter miner a premierdevant le Real Madr id, qui serasans aucun doute l'équipe à éviterlor s du tir age au sor t deshuitièmes pour les vainqueurs degroupes. Seul petit suspense : leticket pour la Ligue Europa, quevont se disputer à distance leBorussia Dor tmund, à Madr id, etl'Apoel Nicosie, sur le ter rain deTottenham.

La phase desgroupes de la Ligue

des championsconnaîtra

son épilogueaujourd’hui. Des

géants européensn'ont pas encore

leur billet en poche.

Mercredi 6 décembre 2017 SPORT 21

Liverpool en danger

Ballon d’Or 2017

Qui pour remplacer Griezmann sur le podium ?

La course au podium est plus indécise quejamais pour le Ballon d'Or Fr ance

Football. Qui peut s'approcher de Ronaldo etMessi cette année ? Il y a un an, AntoineGr iezmann a inscr it son nom à la liste descandidats au Ballon d’Or pour la première foisde sa car r ière. Le Mâconnais n’avait pas faitles choses à moitié. En plus de s’inviter à lacérémonie, il avait choisi la meilleure table.Celle des rois du jeu : Cr istiano Ronaldo etLionel Messi. Une place de choix qui ne devraitpas lui revenir cette année parce qu’il n’en apas fait assez pour cela. Qui le remplacera surle podium ?

Neymar, le grand favori

Il n’est pas rare que Neymar soit désignécomme le troisième meilleur joueur du monde,et la photographie d’un classement n’a r ien àvoir là-dedans. Bien-sûr, c’est encore mieux sic’est gravé dans le marbre, comme en 2015,lorsque la superstar brésilienne avait terminé àla troisième place. Mais quand le cas seproduit, cela n’étonne personne. Car Neymar atout d’un hér itier naturel. Son talent brut etson impact médiatique pèsent autant que lasecousse de son transfer t à Par is, qui en a faitle joueur le plus cher de l’histoire. Il cochetoutes les cases. Il y a ce qu' il est et ce qu' ilreprésente.

PREMIER LEAGUEKompany parledu match contreManchester united

«C’est leplus importantau monde»

Avec huit points d'avance surson premier poursuivant et

rival de United, Manchester City apris le large en tête de la PremierLeague. Mais cela n'empêche pasVincent Kompany de prendre ausérieux le derby de dimanche(17h30), «le match le plusimportant au monde pour lui». «Peuimporte la place que nous occupons,si nous avons besoin d'un point, detrois, je m'en fiche. On doit faire ensorte de quitter la pelouse avec latête haute, a lancé le défenseurinternational belge au micro de SkySports. Les entraîneurs et lesjoueurs ont tendance à calmer lejeu, mais je m'en fiche, c'estn'importe quoi. [...] Je suis à l'aiseavec la pression.»

Hazard en routevers le RealMadrid ?

Malgré une très belle offre deprolongation de Chelsea, Eden

Hazard pourrait quitter Londres etrejoindre le Real Madrid l’étéprochain. De retour à son meilleurniveau après un début de saisonpoussif, Eden Hazard estactuellement en discussions avec sonclub de Chelsea pour prolonger soncontrat. Mais ces discussionsseraient au point mort, puisque quele Belge tiendrait une offre du RealMadrid, selon The Times. L’ancienjoueur du LOSC n’a jamais cachéson admiration pour le clubmerengue et pourrait rejoindre leReal cet été. Les Blues ne comptentpas abdiquer et sont prêts à faire ungros effort financier pour prolongerleur meilleur joueur. Ainsi, Hazarddeviendrait le joueur le mieux payéde l’histoire de Chelsea avec unsalaire hebdomadaire de 300 000 €.Arrivé à Stamford Bridge à l’été2012 pour 40 millions d’euros,l’international belge de 26 ans (81sélections, 21 buts) a notammentremporté deux titres de championd’Angleterre (2015 et 2017) avec leclub londonien.

Liga

Révélation du début de saison del’Olympique Lyonnais,

Houssem Aouar (19 ans) a tapé dansl’œil du FC Barcelone. En seulement15 matches disputés cette saisontoutes compétitions confondues avecl’Olympique Lyonnais, HoussemAouar s’est imposé comme unmembre important de son clubformateur. Le joueur de 19 ansimpressionne par son talent, samaturité et son aisance technique.Appelé pour la première fois enéquipe de France Espoirs débutnovembre, le milieu de terrain est enpleine éclosion et intéresse fortementle FC Barcelone. Selon l’Equipe, leBarça a même commencé à échangeravec l’agent d’Aouar. Cependant, untransfert du relayeur des Gones nedevrait pas intervenir cet hiver. LesBlaugranas envisagent plutôt de fairesigner le Français à moyen terme.

LIGUE DES CHAMPIONS (Phase des groupes)

Le Barçavise Aouar

Remis au pied de la Tour Eiffel

D’après un quotidien catalan, Cristiano Ronaldo recevra jeudi le Ballon d’Or au cours d’une céré-monie organisée à Paris. Alors que l’intérêt autour du Ballon d’Or s’est quelque peu étiolé ces

dernières années, souffrant de l’omniprésence du duo Messi-Ronaldo au sommet des votes, FranceFootball tente de redorer le blason de son célèbre trophée individuel en ajoutant du faste à la cérémo-nie de remise. Ainsi, cette année, le Ballon d’Or devrait être remis le jeudi 7 décembre (plus tôt queles années précédentes) au pied de la Tour Eiffel à Paris, croit savoir le quotidien catalan MundoDeportivo, qui confirme par ailleurs ce que tout le monde sait déjà, à savoir le nom du futur gagnant: Cristiano Ronaldo.

Le programme

Aujourd’hui à 20h45Maribor - SévilleLiverpool Spar tak - MoscouSh Donetsk - Manchester CityFeyenoord - NaplesLeipzig - BesiktasPor to - MonacoR Madr id - Borussia Dor tmundTottenham Apoel - Nicosie

En effet, cette équipe enre-gistre, ces derniers temps,de faux pas sur tout à domi-

cile, comme le témoigne la défaiteface à Ain Lahdjar et le nul contrele MB Bouira, pour ne citer queces deux dernières contre-per for -mances. Le prochain déplacementau stade 8 Mai 45 sera décisif pourla JS Azazga qui ne doit pas lerater. Les joueurs sont obligés de

faire le nécessaire, pour revenir àla maison avec la totalité despoints, pour pouvoir remonter lapente au classement. La prochainesor tie est déterminante pour lasuite du parcours des Azazguis qui

doivent, coûte que coûte, réagirpositivement en tentant d’effacerles derniers faux pas concédés àdomicile face à Aïn Lahdjar etBouira, pour se remettre sur lesrails et aller de l’avant.

3 victoires, 3 défaiteset 4 nuls enregistrés

Si on revient au parcours de laJSA lors des dix matchs joués, l’é-

quipe a réussi trois victoires etquatre matchs nuls, tout en s’incli-nant à trois repr ises. Un parcoursnégatif, sur tout qu’elle a perdubeaucoup de points à domicile, austade de Tirsathine, alors qu’endéplacement elle a réussi de bonsrésultats. Les Azazguis doiventréapprendre à gagner chez eux etdevant leurs suppor ters, s’ils veu-lent vraiment améliorer leur posi-tion au classement, car la deuxiè-me moitié du championnat seraplus difficile. Les poulains deHocine Chikhi savent ce qui lesattend pour la suite de leur par -cours et doivent refaire sur face.

12 buts marquéscontre 12 encaissésL’attaque de la JS Azazga a mar-qué 12 buts lors des dix matchsjoués. La ligne offensive de la JSApointe à la 7e place, tandis que ladéfense a encaissé le mêmenombre de buts, c'est-à-dire douzebuts. L’ar r ière garde de la JSAzazga est classée à la 10e placedes meilleures défenses de la divi-sion inter-régions.

Massi Boufatis

Mercredi 6 décembre 2017SPORT22

Inter-Régions

La JS Azazga dans le douteAprès dix

journées du début du

championnat inter-régions,la JS Azazgan’arrive plusà réaliser de

résultats positifs.

La Dépêche de Kabylie: Commentévaluez-vous les résultats décrochés

par deux de vos athlètes au dernierchampionnat du monde en Tunisie ?

Younes Stambouli: C’est le fruit de 20 ans detravail, c’est-à-dire depuis la création denotre association, l’ES Béjaïa, le 14 juin1998, où nous avons activé au niveauwilaya, comme objectif d’un cycle cour t,avant d’attaquer, après 3 à 4 ans, les objec-tifs au niveau national, à savoir monter surle podium. En 2004, nous avons été récom-pensés par une attestation délivrée par lafédér ation des ar ts mar tiaux commemeilleur club d’élite d’Algér ie, ainsi qu’uneautre attestation du MJS comme meilleurclub formateur dans la discipline. 14 ansaprès, soit en 2017, nous avons eu deuxtitres mondiaux, une médaille d’argent etune autre en bronze. Je suis très contentpour ce parcours, mais encore plus, carnous avons décroché des titres dans les deuxdivisions, fille et garçon. Chez les filles, c’estla première fois que la sélection féminine

par ticipe à un championnat du monde,depuis l’ar r ivée du Yoseikan Budo enAlgér ie dans les années 80.

Sincèrement, vous attendiez-vous à ces probants résultats ?

Pour être honnête, je m’attendais à mieux,vu le travail réalisé depuis des années où lesathlètes se sont formés sur des bases solides.En effet, ils sont en super forme et aptes àaffronter n’impor te quel autre athlète.Tarchount Mustapha, qui a raté le tournoiinternational de France à cause d’une mala-die le poussant à quitter le stage de la sélec-tion nationale, a pu récupérer en réalisantun bon parcours au dernier championnatdu monde, malgré les er reurs d’arbitragequi l’ont pr ivé d’une médaille d’or.Tarchount a éliminé un tunisien, unfrançais et un italien avant de perdre enfinale contre un tunisien, malgré que les

français sont très for ts dans les projectionset les mobilisations. Hamdoulilah, le bondieu nous a récompensés et l’appétit vienten mangeant, comme on dit, car les por tessont grandes ouver tes pour d’autres titresInchaalah. Je relèverais juste malheureuse-ment cette indifférence des autor itéslocales. Aucun signe, ni geste n’est venunous féliciter ou nous remercier pour cesdeux titres. Ni l’APC, ni la DJS, ni la wilayan’ont jugé utile de nous adresser des mes-sages de félicitation. Honnêtement, je suistrès déçu, car j’ai informé tout le monde etles athlètes attendaient un minimum deconsidération de la par t des responsables.

Deux athlètes ont atteint le niveaumondial et leur prise en charge nécessite beaucoup d’argent. Avez-vousles moyens nécessaires pour subvenirà leurs besoins au sein du club ?

On va se réunir cette semaine pour trouver

une solution à ce problème, car même sinotre club est pauvre financièrement, il estr iche en ressources humaines. Au niveau del’APC de Béjaïa, la dernière subventionreçue était de l’ordre de 10 millions de cen-times pour la section Yoseikanebudo quicomptabilise 180 licenciés, des poussins jus-qu’aux senior s, une somme insuffisantepour couvr ir le dernier déplacement aumois de mars à EL Taraf où la compétitiona duré 5 jours.

Quel est votre souhaitaprès ces résultats ?

C’est de voir les athlètes continuer à tra-vailler. Ils doivent poser les pieds sur ter re,car ils n’ont pas encore atteint le sommet etils sont encore jeunes. Ils peuvent donnerbeaucoup plus à la discipline, à l’Algér ie età l’ESB, car je connais leurs valeurs. Celadit ils ont besoin du soutien et des encoura-gement de tous.

Propos recueillis par Z. H.

BOUIRA Formation licence FAF 3

40 éducateurs sportifs en formation

La salle des conférences du CLS (Centre de loisir s scientifiques) de Bouira abr i-te, du 5 au 13 décembre, la deuxième session de formation d’éducateurs spor -

tifs spécialité football, exerçant à temps par tiel pour l’obtention du diplôme, licen-ce FAF 3. Organisé par la ligue de football de la wilaya de Bouira, 46 entraîneursexerçants dans différents clubs de la wilaya y prennent par t. Toutefois, laditeformation théor ique et pratique est assurée par des formateurs FAF, elle serasanctionnée par un diplôme après un examen final.M. A.

L'Algér ien Oussama Sahnoune a étésacré champion de France sur 100m

nage libre (petit bassin), signant un nou-veau record d'Algér ie avec un chrono de46.42, dimanche soir à Montpellier lors dela clôture du championnat de France. Lesociétaire du Cercle des nageurs de Marseille(CNM), qui a réalisé à cette occasion les minima Ade qualification aux prochains Championnats dumonde en Chine, a devancé en finale les deux Français,Maxime Grousset (47.60) et Paco Pedroni Tom (47.98).L'ancien record d'Algér ie de la spécialité était détenu par Nabil Kebab, depuis 2008lors du Championnat de France Angers (46.93). Le natif de Constantine a ainsi décrochésamedi la médaille d'or du 50 m nage libre, en battant le record d'Algér ie (46.93). Lenuméro 1 de la natation algér ienne s'était déjà distingué jeudi en terminant à la 2e placede la finale du 100m papillon des Championnats de France en petit bassin, avec à la cléun nouveau record d'Algér ie en 51.26. Sahnoune qui avait amélioré une première fois lerecord d'Algér ie de cette spécialité (52.27) lors des sér ies disputées en matinée, a terminéà un peu plus d'une seconde du vainqueur de la finale, le Français Jeremy Stravius(50.17).

CHAMPIONNATS DE FRANCE100m nage libre (Petit bassin)

L'Algérien Sahnoune en or

YOSEIKAN BUDO Younes Stambouli, président de l’ES Béjaïa

«Nous avons récolté le fruit de notre travail»Le président de l’ES Béjaïa,

de yoseikan budo, YounesStambouli, parle dans cet

entretien des résultats réussis jusque-là et des

problèmes auxquels son club fait face.

Les joueurs du MOB doi-vent chercher cette victoirequi leur per mettr ait de

creuser l’écar t sur leur adversai-re du jour et de l’écar ter pour lacourse, un scenar io plausible sur -tout que l’effectif sera au grandcomplet excepté Salhi qui serasuspendu. Le coach Biskr i veutr éunir toutes les conditionsnécessaires pour r éaliser lemeilleur r ésultat possible endécor tiquant le jeu adverse. Il adéjà visionné plusieurs vidéos dela JSMS cette saison pour détec-ter les points faibles et les pointsfor ts des Skikdis et opter pour lameilleure tactique pour bloquerleur jeu et trouver des brèchesdans leur défense. La directionn’est pas restée à l’écar t de cegrand événement, elle compteréserver une for te pr ime en casde victoire pour encourager lescamarades de Rahal à fournirplus d’effor ts et réaliser cette vic-toire qui les r approcherait del’objectif tr acé par le club, àsavoir l’accession en ligue 1Mobilis. Les suppor ters du MOBcomptent envahir les gradins dustade de l’unité maghrébine poursoutenir les Belkacemi and Co àaller de l’avant pour empocher

ces trois pr écieux points. Ilscomptent cr éer une gr andeambiance dans les tr ibunes pourfaire de ce match une grande fêteentre deux clubs frères.

Belkacemi en solo

Après avoir raté le match duchampionnat contre le CAB pourcause de blessure contractée lorsdu match de coupe contrel’OSEK, Abdelfettah Belkacemia repr is, avant-hier, en solo etd’après le staff médical, il intè-grera le groupe afin d’être finprêt pour le match de vendredicontre la JSMS. Son absence lorsdu dernier match a été bien res-sentie tout au long de la par tie,où l’attaque n’a pas été à la hau-teur.

Salhi suspendu

Après avoir écopé de son 4e car -ton jaune depuis le début de sai-son lors du match contre le CAB,Salhi Yassine sera le seul absentvendredi prochain et le coachcompte intégrer Salim Benali àsa place.

La direction prévoit un accueil spécialpour la JSMSLa direction du MOB, à sa tête leprésident du conseil de gestionMustapha Rezki, compte réser -ver un accueil chaleureux à ladélégation de la JSMS et à sessuppor ters qui seront les hôtes dela capitale des Hammadites leweek-end prochain. D’après unesource proche de la direction, lesSkikdis seront accueillis avec desfleurs à leur ar r ivée à Béjaïa etseront assistés en cas de besoin

alors que leurs suppor ters auronttoutes les facilités au stade.

Hocine Abdelbakiretrouve ses ex

L’ancien gardien de but du MOBlor s de la saison 1995/1996,Hocine Abdelbaki, retrouvera lestade de l’unité maghrébine et lachaleur des Crabes vendredi pro-chain à l’occasion du matchcontre la JSMS, club où il occupeactuellement le poste d’entraî-neur des gardiens. Abdelbaki amarqué l’histoire du MOB lorsde cette saison fatidique, où l’é-quipe béjaouie a réalisé un par -cours exceptionnel de 30 matchssans défaites, sans pour autantaccéder à cause des magouilles etdes coulisses de l’époque.

Z. H.

La préparationpour le prochainmatch contre la

JSMS se poursuitavec une

concentrationmaximale des

joueurs et du stafftechnique qui neveulent pas rater

ce tournant duchampionnat

contre unconcurrent directpour l’accession.

Mercredi 6 décembre 2017 SPORT 23

MO Béjaïa

Concentration maximale !

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

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NORDINE LOKMANE,coach adjointde l’E Sour Ghozlane

Premier de son groupe et ex-æquo avec la JSTixeraine et le CRB Bordj El Kiffan, l’équi-

pe de Sour Ghozlane, drivée par le tandem SaïdHattab et Nordine Lokmane, reste sur une sériede bons résultats, que ce soit en couped’Algérie, en atteste sa qualification aux 32esde finale, qu’en championnat, avec une précieu-se victoire ramenée de Rouiba face au WARlocal lors de la précédente journée. Pour l’en-traîneur adjoint, Lokmane Nordine, «l’équipecommence tout juste à se dessiner. La majoritéde l’effectif est composé de jeunes issus du cru.Des éléments pétris de qualités, à l’instar dubuteur Ziani Billal, Abid, Harhouz,Baghdali…», dit-il. Nous avons, enchaîne-t-il,«entamé le championnat avec beaucoup de pro-blèmes, notamment d’ordre financier.Heureusement, je dirais qu’il y a cet état d’es-prit du groupe qui fait que tout le monde semontre patient et compréhensif, en attendant laréaction des pouvoirs publics. Tous nos espoirssont suspendus à la nouvelle équipe de l’exécu-tif communal fraîchement élue. Des gens quicomprennent le langage du sport. Donc en prin-cipe, c’est une occasion pour aider et soutenir lesport à Sour Ghozlane, notamment l’ESG, quipeut dire son mot cette saison». Concernant larencontre prévue cet hier après-midi face àl’ESA, Lokmane dira que «tous les matchs sontpareils. Il faudrait la négocier avec la mêmeconcentration et détermination, l’essentiel c’estde faire bon jeu et glaner les points de la victoi-re». Nous avons, conclut-il, «besoin du soutiende tout le monde, à commencer par le publicainsi que les pouvoirs publics et autres opéra-teurs économiques dans le cadre du sponso-ring».M’hena A.

Après une belle victoire face à une trèsbonne équipe du CRB Kherata, le MCB

concède une défaite plutôt inattendue à domici-le, face à l’USM Béjaïa (0 - 2), pour le comptede la 7e journée du championnat Régionale 2(groupe A). Ainsi, l’équipe, drivée parAliTellal, était méconnaissable sur le terrain face àl’USM Béjaïa, fournissant ainsi une piètre pres-tation, où aucune action de but n’a été enregis-trée durant toute la partie. Ce sont les visiteurs,visiblement motivés, qui ont ouvert le score à la37’ par l’intermédiaire de l’attaquant Naceri. Anoter qu’au moment où l’arbitre avait désignéune faute en faveur des Bougiotes, une alterca-tion a eu lieu entre les joueurs du MC Bouira.Les visiteurs, eux, ont joué la balle pour ouvrirle score. La seconde partie était aussi insipideque médiocre, au point où on se croyait dans unmatch amical. Même le président deCSA/MCB, Allache Omar, avait déclaré qu’iln’avait «pas reconnu son équipe». En effet, lamotivation que les joueurs avaient l’habitude demontrer, lors de chaque rencontre, était absentece jour-là. Vu le champ libre laissé aux visi-teurs, ces derniers ne se sont pas priver d’aggra-ver la marque, en ajoutant une seconde réalisa-tion dans les cinq dernières minutes, engran-gent, du coup, trois précieux points qui les his-sent en haut du tableau. Le MCB est appelé à seressaisir avant de sombrer dans le doute.M. A.

«On aura notre mot à dire»

OMAR ALLACHEprésident duCSA/MC Bouira

«Je n’ai pas reconnumon équipe»

JSM BEJAÏA Deux matchs à huis clos et 20 millions d’amende

Quatre matchs à huis clos, dont deuxavec sursis en plus d’une amende de

deux cent mille dinars à payer par la JSMBéjaïa, tel a été le verdict de la commissionde discipline (CD) de la LFP, réunie avant-hier en session hebdomadaire pour statuer,entre autres, sur l’affaire du dernier matchde la 13e journée de ligue 2, JSMB -CABBA (1 - 2) qui s’est déroulé vendredidernier au stade de l’UMA de Béjaïa. Pourrappel, la rencontre a été marquée par uneréaction violente d’une par tie du publiclocal suite à la défaite de son équipe sur sonter rain. Ainsi, cette sentence a été motivéesuite à l’examen des pièces versées dans ledossier et aux rappor ts des officiels de larencontre ayant mentionné ce qui suit : uti-lisation et jet de fumigènes et pier res ayant

entrainé la blessure d’un officier de policeet dégradation d’une par tie du bar reauda-ge de la tr ibune d’honneur. Cela étant dit,et malgré cet ultime appel du présidentTiab à la retenue pendant les matchs de laJSMB à domicile, une par tie des suppor-ter s, censés aider leur équipe dans cesmoments décisifs, ont, au contraire, remuéencore plus le couteau dans la plaie. Et ceverdict qui vient de tomber sera sans doutelourd de conséquences pour un club aspi-rant à retrouver l’élite cette saison. Notons,enfin, que le défenseur latéral, FaroukBenmansour, qui a écopé d’un match desuspension pour contestation de décision dudirecteur de jeu du dernier match contre leCABBA, sera out pour le rendez-vous devendredi prochain face au GC Mascara.

Départ cet après-midipour Relizane

Sur un autre volet, et dans le but de s’assu-rer une meilleure concentration pour lerendez-vous, ô combien capital, de ce ven-dredi contre le GC Mascara, les par tenairesde Hamza Ouanes qui vont devoir effectuerune ultime séance d’entraînement ce matinau stade de l’UMA, rallieront dans l’après-midi la ville de Relizane où ils passerontdeux nuitées à l’hôtel Mana. Les Béjaouisqui auront au programme deux séances detravail légères sur place, rejoindront la villevoisine de Mascara le jour du match à par -tir de l’après-midi.

B. Ouari

Les sanctions tombent