formation plancher module 2

PLANCHER HOURDIS PERFECTIONNEZ-VOUS

Sommaire

Lecture de plan:•Plan bureau d’étude - Plan d’architecte

•Les représentations normalisées

•Quelques définitions

Les charges:•Définition

•Les descentes de charges

Les outils de prédimensionnement:•Planchers hourdis

•Poutre industrielles / Longrines

•Poutre de stock

Formation plancherModule 2

Chapitre I:

Lecture des plans


Lecture des plansPlan bureau d’étude - Plan d’architecte

Lecture des plansPlan BE/Architecte

Nous sommes confrontés à deux sortes de plan :• le plan d’architecte,• le plan de Bureau d’études béton armé.

Plan d ’architecte:

•Le plan est vue de dessus

•La coupe passe au-dessus du plancher : seul les mursau dessus du plancher sont dessinés sur le plan entrait continu

Plan de bureau d ’étude:

• Le plan est vue de dessus avant la pose du plancher

• La coupe passe au-dessous du plancher : seul lesmurs suportant le plancher sont dessinés sur le planen trait continu

La différence fondamentale entre ces deux types de plansest la suivante :

Point de vue del’observateur




• Plan d’architecte:

• Plan de bureau d’étude:

portes et cloisons nonporteuses

Escaliers

Doublages

Nom du plan

Nom du plan

Porteurs sous plancherreprésentés en trait plein

Escalier nonreprésenté

Cloisons et charges portéespar le plancher en pointillés

charges

charges

charges

charges

Cotes entremurs ?




• Plan d’architecte:

• Plan de bureau d’étude:

Attention:• Les cotes sont donnée intérieurisolation

Les bonnes questions:• Charges à appliquer ?• Refend: poutre ou murs ?• Charge ponctuelle escalier ?•Sens de portée imposé ?

Les bonnes questions:• Charges à appliquer ?• Charge ponctuelle escalier ? (si étage)• Poutre noyée ?• Pièces sans plancher ?• Sens de portée imposé ?

EXEMPLE:


Lecture des plansLes représentations normalisées

Lecture des plansNotion de dessin

Plan BE/Architecte

Voile BA armé murs porteurs: trait épais et poché

Maçonnerie porteuse: trait épais et hachuré

Poutres porteuses (trait fin)

Poteau BA

Maçonnerie non porteuse: Trait fin et hachure fine

Maçonnerie reprise par le plancher (mur qui démarre sur leplancher étudié): hachures fines

Poutres noyées dans épaisseur du plancher: pointillés fins

Trait d’axe (mixte fin)


Lecture des plans


Plan BE/Architecte

Quelques définitions

• VOILE : Elément de structure porteur en BA

• INFRASTRUCTURE: Tout ce qui concerne les fondations et sous-sol d’un bâtiment

• SUPERSTRUCTURE: Tout ce qui concerne la partie « visible » du bâtiment.

• MACONNERIE NON PORTEUSE: Mur réalisé de plancher à plancher et non relié à celui-ci.

• BANDE NOYEE OU POUTRE PLATE: Poutre dans l’épaisseur du plancher

• CHAINAGE: Elément béton armé servant à ceinturer une construction. Il est réalisé au niveau

des fondations - plancher et toiture pour les chaînages horizontaux et dans les angles pour les

chaînages verticaux.


Lecture des plans


Plan BE/Architecte

Quelques définitions

• FERRAILLAGE / ARMATURES: Toutes barres acier intégrée dans lebéton pour le renforcer.Elle existe en 2 types:

- acier HA (haute adhérence), le plus courant reconnaissable à ses crantages

- acier doux (Barre lisse): moins résistant mais que l ’on peut plier et déplier

• ARMATURES LONGITUDINALES: Aciers résistants de la poutre oudu poteau servant à reprendre les efforts.

• ARMATURES TRANSVERSALES: Se sont les cadres ou étriers

• CADRE: encadre plusieurs aciers longitudinaux

• ETRIER: encadre 1 acier longitudinal

• EPINGLE: identique mais ouvert

Armature Poteaux

Armature Poutre


Chapitre II:

Les charges

Les charges permanentes:

Notées G dans la réglementation, elles comprennent toutes les charges inamoviblesqui, de par leur nature, sont appliquées de manière définitive sur le plancher considéré.Les principales sont:

• le poids mort du plancher (dans tous les tableaux de la documentation il n’y a pas lieu d’en tenircompte car il a déja été pris en considération),• le poids des cloisons et murs prenant appuis sur le plancher,• Les chapes complémentaires ou de ratrapage,• Les chauffages par le sol,• Les revêtements de sol,• protection lourdes de toiture terrasse,• etc…

Les charges d'exploitation:

Notées Q dans la réglementation, elles comprennent celles qui résultent de l'usage des locaux paropposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements fixes. Elles correspondent, principalement, au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux personneset pour un mode normal d'occupation.En pratique, toutefois, la réglementation donne des valeurs forfaitaires suivant le type de local étudié:

• Logement = 150 daN/m²• Balcon d ’un logement = 350 daN/m²• Bureau = 250 daN/m²• Hall, circulation = 400 daN/m²• Zone commerciale = 500 daN/m²• garage, parking véhicule léger = 250 daN/m²


Les charges


Plan BE/Architecte

définitions

•



Plan BE/Architecte

Descente de charges

Les charges

Cas de la poutre de refend



Plan BE/Architecte

Cas de la poutre de rive

Descente de charges

Les charges


Chapitre III:

Les outils deprédimensionnement


Les outils de prédimensionnementPlancher hourdis

Portée et charges

Type de montage

Configuration du plancher

Possibilitéd’imposer uneépaisseur deplancher

Résultat du dimensionnementPossibilité de définir un stock de poutrelle


Les outils de prédimensionnementPoutre de industrielle ou longrines

Type deplancherassocié à lapoutre

Portée et choix de poutre Descente de charges

Résultat du dimensionnement

Résultat de la descente de charges


Les outils de prédimensionnementPoutre de stock

Possibilité d’imposer unedimension

Type deplancherassocié à lapoutre

Descente de charges

Résultat du dimensionnement

Résultat de la descente de charges

Portée de lapoutre

Attention, il s’agit de produit sur mesure, il est important de s’assurer du délais de fabrication auprès denotre bureau d’étude


Chapitre IV:

La réglementationthermique


La réglementation thermique

La réglementation thermique définit, pour les bâtiments à construire, troisconditions à respecter :

• La consommation globale (notée C) d'énergie doit être inférieure à unconsommation de référence" (économies d'énergie).

• Pendant l'été, la température intérieure doit être inférieure à une"température de référence" (confort d'été).

• Les performances techniques des équipements doivent êtresupérieures à des minima donnés (les "garde-fou").

Présentation

C’est une étude globale de la construction

Les concepteurs peuvent choisir et combiner librement les matériaux deconstruction, les méthodes constructives, les équipements de chauffage,ventilation et production d’eau chaude, en vue d’obtenir le résultat demandé.


La réglementation thermiqueCaractéristiques thermiques définissant un plancher

• Coefficient de déperdition thermique Up:Quantité de chaleur passant à travers 1 m² de plancherPlus le Up est petit + le plancher est isolant

• Pont thermique linéaire Ψ:Quantité de chaleur passant à travers1 ml de jonction mur/plancher

Plus le Ψ est petit + le pontthermique est réduit

•Résistance thermique R:Capacité d’un matériau à isoler du froidPlus le R est grand + le plancher est isolant

Nota:Les valeurs Up et R sont liée par la formule suivante: Up = 1/ (R + 0.34)

ou bien: R = (1 / Up ) - 0.34



La réglementation thermique définit 2 niveaux d’exigence:

• la valeurs de référence: c ’est l ’objectif à atteindre pour respecter laRT. Si cette valeur n ’est pas atteinte, il faudra compenser le déficit parun gain dans une autre partie du bâtiment.

• Le garde-fou: c ’est la valeur minimum admissible pour un élémenten deçà de laquelle l ’élément n ’est plus compatible avec la RT.

Exemple: Valeurs réglementaires pour les ponts thermiques

Valeurs de référence / Garde-fou

Ψ Ψ référence garde-fou

Valeurs Gain/réf. Valeurs Gain/réf.

Ψ Longitudinal 0.55 0.75 0.08 + 85% 0.37 + 33%

Ψ transversal 0.55 0.75 0.31 + 44% 0.43 + 22%

SEACBOIS NRT 2005

Avec rupteurs Sans rupteursΨ Ψ



Valeurs thermiques des planchers SEAC les plus courants :

Valeurs de référence / Garde-fou


Chapitre V:

Les poutres et longrines


Les longrines


Plan BE/Architecte

définition

La longrine, pour la maison individuelle, permet de supprimer lessemelles filantes et les murs de soubassement, ce qui entraîne uneéconomie très importante dans le cas de mauvaise tenue des sols(argile gonflante par exemple) ou de terrain en pente.

Pour les bâtiments industriels, posée sur les semelles des poteaux, ellesert tout à la fois de chaînage horizontal, de support de bardages ou demurs périphériques et d’arrêt périphérique pour les dallages .Elle assure le raccordement entre le dallage et le sol extérieur et évitele déchaussement du dallage.

Dans tous les cas, la pose se fait très rapidement à l'aide du matérielcourant de chantier. La pose du plancher peut démmarrer imédiatementaprès le clavetage des longrines.


Les longrines


Plan BE/Architecte

Pose des longrines

Pose sur puits ou sur semelle ponctuelle:

Pose sur pieux:

Attention:

• les longrines doivent venirs ’appuyer au droit du pieux

• une longrine ne doit pasavoir de porte à faux


Les longrines


Plan BE/Architecte

Pose des longrines

Pose sur potelet:

Attention: La représentation en vue de dessus est la même que dans le cas de pose directesur massif. Ce cas se rencontre, généralement, en partie centrale de bâtiment, alors que leslongrines périphériques, plus hautes, sont posées directement sur massif.

Il est important de comparer les altitudes des massifs de fondations et celles des dallagesfinis

Etaiement:

• Une longrine sans cadre dépassant se pose toujours sans étai

• Les longrines à cadres dépassant sont généralement étayées à mi-portée ou aux 2/5 et 3/5 de laportée. Les étais doivent être enlevés dès que la résistance du béton complémentaire le permet

Attention : Une pose sans étai est toujours possible maisnécessite un surdimensionnement de la longrine. Il estimportant de le préciser avant l ’étude de prix.


Les poutres de stock

Les poutres 20 x 20 SS:

Destinée en priorité à la maison individuelle, cette poutre,issue de la gamme de nos poutres rectangulaires est unproduit de stock fabriqué de 1.00 m à 6.10 m par pas 10 cm.

Disponible immédiatement dans nos usines, elle est destinéeà remplacer avantageusement la poutre béton armétraditionnelle en permettant un gain de temps sur le chantiertout en offrant une qualité de finition sans défaut.

Son faible encombrement par rapport au béton traditionnel luipermet sans problème de franchir des portées relativementgrandes et d'économiser les murs de refend en sous-soldégageant ainsi des volumes importants.

Etaiment :Sauf dans le cas d ’étude spécifique, les poutres sur stock sonttoujours étayée à mi-portée.Cet étaiement doit être suffisant pour reprendre les charges de lapoutre, du plancher et celles de chantier occasionnées par la mise enœuvre du béton.

Calage sous les appuis:La poutre doit auppuyer d ’au moins 5 cm de chaque coté. De plus, ilest nécessaire de placer un calage sous l ’about de la poutre pouréviter tous risques de rupture de l ’appui.Ce calage est obligatoire même dans le cas de pose sans étai

Poutre 20 x 20 SS


Les poutres de stock

Les poutres pour linteaux de grandes portées :

Ces poutres sans cadres dépassants sont spécialement destinées à laréalisation de linteaux pour les grandes ouvertures . Elles sontfabriquées en deux dimensions (2,60m et 3,20m) et reprennent lescharges de maçonnerie suivantes:

• Longueur béton 2,60 m: reprend des charges jusqu’à 3,4 t/ml• Longueur béton 3,20 m: reprend des charges jusqu’à 2,1t/ml

Cette poutre-linteau sans étai, sans cadres dépassants peut être miseen charge immédiatement. Elle permet de continuer les maçonneriessans perte de temps de coffrage et bétonnage.

Calage sous les appuis:

La poutre doit appuyer d ’au moins 5 cm sur les mur de chaque coté.

Même si la pose se fait sans étai, il est nécessaire de placer un calagesous l ’about de la poutre pour éviter tous risques de rupture del ’appui.

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