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Faire les manchettes

Guide des relations avec les médias en vue du 81e Congrès de l’Acfas

©Acfas2013 Reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’Acfas

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Table des matières

Présentation ................................................................................................................................ 1 Mieux connaître le monde de l’information pour faire les manchettes ................................. 2

Un monde où tout va vite! ............................................................................................................... 2 Un monde où l’on doit faire des choix! ......................................................................................... 2 Un monde qui n’est pas au service des entreprises ou des particuliers ................................. 3 Le monde du journalisme scientifique : un domaine presque comme les autres! ................. 3

Gagner la faveur des médias ..................................................................................................... 4

L’accessibilité .................................................................................................................................... 4 L’engagement ................................................................................................................................... 4 La souplesse ..................................................................................................................................... 4 La préparation aux entrevues ........................................................................................................ 5 Avant l’entrevue – Restez calme! .................................................................................................. 5 Pendant l’entrevue – Soyez allumé! ............................................................................................. 5 Après l'entrevue – Évaluez calmement votre performance! ...................................................... 6 À chaque type d’entrevue ses conseils ........................................................................................ 7

Pour aller plus loin : assurez votre présence sur Internet et dans les médias sociaux ! .... 8 Profitez de la présence de l’Acfas dans les médias sociaux .................................................. 9 Équipe de relations avec les médias ...................................................................................... 10 Annexe ....................................................................................................................................... 11

Exemples de couverture médiatique dans le cadre du 80e Congrès de l’Acfas .................. 11

Présentation Kilicom Relations publiques travaille depuis plusieurs années pour que le congrès annuel de l’Acfas obtienne le maximum de couverture et maintienne son excellente réputation dans la sphère médiatique. L’équipe a d’ailleurs développé au fil du temps des relations solides et durables avec la presse générale et scientifique. Notre mandat consiste principalement à produire plusieurs outils de communication afin d’informer les médias de la tenue du congrès et de leur fournir de l’information sur les colloques et les activités Enjeux de la recherche à l’horaire. Nous veillons également à offrir aux journalistes un service personnalisé tout au long de la réalisation de leur article, reportage ou chronique. Les actions de Kilicom s’adressent aux médias traditionnels, électroniques et aux médias sociaux. Nous désirons aujourd’hui conscientiser les responsables de colloque, les chercheurs et conférenciers de l’Acfas qu’ils font partie prenante de cette relation avec les médias. Si la visibilité de vos recherches dans les médias vous importe, ce guide est donc conçu pour vous! Si, de plus, vous êtes étranger au monde de l’information, vous serez heureux d’apprendre qu’une section entière est consacrée aux rudiments de cet univers et aux paramètres pouvant vous assurer une place dans les manchettes. Ce document fait également le point sur les réalités du journalisme scientifique. Vous êtes plus aguerri? Passez à la section consacrée aux entrevues, un type d’outil incontournable pour les chercheurs. Vous y trouverez des moyens pour vous y préparer et une foule de conseils qui vous aideront à vous sentir plus à l’aise pendant l’entrevue. Nous espérons sincèrement que ce guide vous réservera de belles découvertes et qu’il répondra à vos besoins. Féminin-Masculin Dans le présent document, tous les termes qui renvoient à des personnes sont pris au sens générique ; ils ont à la fois la valeur d’un masculin et d’un féminin.

Mieux connaître le monde de l’information pour faire les manchettes Un monde où tout va vite! Les médias font face à plusieurs exigences, dont celle de l’instantanéité : une réalité qui s’est amplifiée sous l’influence d’Internet et des médias sociaux. Les organes de presse doivent donc évaluer rapidement les événements et les traiter en conséquence pour respecter les heures de tombée (édition du jour ou du lendemain). Ce contexte explique pourquoi les demandes des journalistes sont souvent urgentes. Il est bon de savoir que le choix des manchettes est débattu lors de réunions de production. Une fois cette sélection établie et le type de couverture précisé, les journalistes partent immédiatement à la recherche de leurs sources. Ils tenteront d’abord de joindre leurs interlocuteurs directement. S’ils n’y arrivent pas, ils choisiront de joindre la firme de relations publiques pour obtenir leurs coordonnées ou pour fixer une entrevue avec elles. Un monde où l’on doit faire des choix! Les chefs de pupitre et journalistes sont extrêmement sollicités. Que ce soit pour la télévision, la radio ou la presse écrite, ils croulent sous les informations émises sous forme de lettres, de courriels ou de communiqués. Ils reçoivent également chaque jour une multitude d’appels ou d’invitations. Il n’y a tout simplement pas assez de temps et d’espace pour rapporter tous les événements et faits divers. Les journalistes doivent donc opérer une sélection en gardant en tête : qu’est-ce qui fait aujourd’hui la nouvelle? Quelle actualité servirait le mieux ma clientèle? Les médias doivent aussi composer avec la compétition et un cruel manque de ressources. Les médias s’intéresseront donc à votre sujet et à vos informations s’ils les croient dignes d’être signalés dans les nouvelles. Plusieurs critères permettent d’évaluer le caractère médiatique d’une histoire :

• Pertinence et proximité (signification pour la collectivité); • Intérêt humain (fait vécu); • Controverse (point de vue sur une question d’actualité); • Attrait sur le plan émotionnel (capacité de susciter une réaction de la part du public,

d’amener celui-ci à offrir son aide); • Faits inattendus, insolites ou qui s’éloignent de la norme.

D’autres facteurs peuvent influencer la décision des médias de couvrir votre sujet :

• Sérieux de la question; • Nombre de personnes touchées; • Nouveauté, originalité du sujet; • Résultats récents et chiffrés; • Date de la dernière couverture médiatique; • Écho aux questions d’actualité du jour ou de la semaine.

Un monde qui n’est pas au service des entreprises ou des particuliers Si les démarches des relationnistes auprès des médias exercent une influence non négligeable sur les taux de parution, elles s’apparentent toutefois au lancer d’une bouteille à la mer. Bien qu’un journaliste puisse être intéressé par une information, il n’est jamais tenu de diffuser ce matériel. Les journalistes jouissent d’une grande indépendance. De plus, les journalistes ont un devoir d’objectivité et doivent faire la part des choses entre le discours de leurs sources et leur vision de la réalité. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que vos propos ou le contenu du communiqué de presse de vos relationnistes soit reproduit intégralement. S’il respecte à la lettre les règles du métier, le journaliste ira également interroger vos pairs ou… vos rivaux. Son article reflétera ainsi différents points de vue, plus ou moins éloignés du vôtre. La connaissance de tous ces paramètres vous aidera à accroître votre visibilité dans les médias et à vous adapter à leurs réalités. Si vous décidez de considérer les journalistes comme des alliés, essayez en effet de comprendre leurs préoccupations. En tout temps, demeurez à la disposition des médias. Les journalistes préfèrent obtenir leur propre entrevue plutôt que de travailler à partir de sources secondaires, même si elles couvrent la même question. Cette excellente disposition d’esprit vous aidera à accroître l’intérêt d’un journaliste et à entretenir avec lui une relation fructueuse et durable. Le monde du journalisme scientifique : un domaine presque comme les autres! Le travail d’un journaliste scientifique ne diffère guère de celui pratiqué dans d’autres domaines de l’information. Il s’agit comme pour leurs confrères de dégager l’essentiel d’une nouvelle, de donner l’information pertinente et de fournir le contexte qui permettra au public de comprendre l’importance des faits et leur aboutissement. Même si le journaliste scientifique se doit d’être habile à manipuler les données et les chiffres, le travail demeure sensiblement le même. Comme le journaliste scientifique n’est pas un membre à part entière de l’entreprise scientifique, il pourrait être également avantageux de vulgariser régulièrement vos travaux à son intention et pour le public qu’il sert. Un bien beau défi, en somme. N’oubliez pas : vulgariser, c’est « [comprendre] l’importance de se faire comprendre »1.

1 Citation tirée de : Bernard Motulsky et René Vézina, Comment parler aux médias, Montréal, Les éditions Transcontinental, coll. « Entreprendre », p. 115.

Gagner la faveur des médias Voici quelques actions ou attitudes générales qui vous aideront à atteindre vos buts. L’accessibilité Quand vous recevez une demande d’un journaliste ou de Kilicom, la règle d’or est de rappeler dans les meilleurs délais! Les journalistes font face à des échéances très serrées et, même s’ils n’ont pas besoin de réaliser l’entrevue sur-le-champ, ils seront heureux de connaître rapidement votre disponibilité. Si vous n’êtes pas la bonne personne-ressource ou êtes trop occupé pour leur accorder une entrevue, ils seront reconnaissants de l’apprendre promptement. L’engagement Avant d’accepter une entrevue avec un journaliste, posez-lui quelques questions. Cela témoignera de votre sérieux et évitera de lui faire perdre un temps précieux. Par exemple :

• Quelle est la nouvelle qui vous intéresse? • Sous quel angle précis voulez-vous l’aborder, pour quel public? • Quel type d’information recherchez-vous? • Qui d’autre avez-vous consulté sur le sujet? • Qu’attendez-vous de moi en termes de disponibilité?

De plus, posez-vous quelques questions :

• Puis-je bien rendre mon sujet? Suis-je capable de l’expliquer clairement et simplement? • Puis-je répondre aux cinq questions clés du journalisme : qui, quoi, quand, comment et

pourquoi? • Puis-je fournir des outils au journaliste? Par exemple, est-ce que j’ai des éléments

visuels ou sonores, une biographie, de la documentation? Les journalistes vous perçoivent comme une ressource. Ils aiment recevoir de vous le plus de renseignements possible.

• Suis-je en conflit d’intérêts en traitant de ce sujet? La souplesse Ne vous en faites pas si l’entrevue est annulée. Les entrevues à la télévision et à la radio sont quelquefois planifiées puis abandonnées dans la même heure, voire quelques minutes avant le bulletin de nouvelles. Ces décisions n’ont rien de personnel et sont, malheureusement, fréquentes.

La préparation aux entrevues Quelques conseils pour tirer le maximum de plaisir de votre expérience ! Répondre aux questions d’un journaliste s’intéressant à votre domaine peut être une expérience enrichissante à plus d’un titre. Quelques conseils vous aideront à optimiser votre rencontre et à vaincre la peur de l’inconnu. Notez que ces techniques sont valables autant pour les chercheurs scientifiques que pour les personnes intéressées à faire leur marque dans les médias. Avant l’entrevue – Restez calme!

• Révisez attentivement votre présentation et exercez-vous avant de communiquer avec le journaliste. Vos idées doivent être bien organisées et votre ton, décontracté mais convaincant;

• Sélectionnez les trois principaux messages que vous voulez transmettre ou qui aideront le public à comprendre votre sujet, puis retenez-les;

• Arrivez à l’avance afin de pouvoir vous mettre à l’aise (si l’entrevue se fait par téléphone, prenez un moment de silence pour vous détendre avant de commencer);

• Si nécessaire, faites-vous accompagner d’un proche, pour le soutien moral; • N’oubliez pas que vous êtes l’expert sur le sujet – votre auditoire est là pour apprendre.

Pendant l’entrevue – Soyez allumé! Aucune partie de l’entrevue n’est « officieuse » et toutes vos paroles peuvent être rapportées – elle commence dès les premières salutations et ne se termine qu’une fois que vous avez raccroché le téléphone ou quitté l’immeuble.

• Demeurez concentré sur vos points clés. Ne vous mettez pas à bavarder; contentez-vous de répondre aux questions du journaliste;

• Après avoir mentionné vos messages clés, arrêtez-vous! Ne tentez pas de remplir le silence (c’est au journaliste de le faire);

• Dans la mesure du possible, présentez des faits pertinents et actuels et/ou des statistiques;

• Si l’on vous pose une question qui s’écarte du sujet, répondez brièvement (et seulement si vous connaissez la réponse);

• Si on vous pose une question à laquelle vous n’êtes pas en mesure de répondre, ne vous sentez pas obligé de le faire. Il n’y a aucun mal à dire « Je vais devoir vous revenir là-dessus » ou « Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question »;

• N’hésitez pas à répéter vos messages clés – les médias publient rarement l’entrevue en entier; en répétant vos messages clés de différentes manières, vous vous assurerez qu’ils seront transmis, quelle que soit la portion de l’entrevue utilisée;

• Même si l’entrevue se fait en direct, il est utile de répéter; en général, l’auditoire doit entendre un message trois fois avant de le retenir;

• Exprimez-vous en termes simples – si vous devez utiliser des abréviations ou des

termes spécialisés, expliquez-les. Les médias et le public n’ont pas vos connaissances et ne maîtrisent pas le jargon technique et les détails;

• Évitez les interjections (comme « euh ») pendant que vous formulez votre réponse; • Parlez d’une voix normale, en tâchant de varier votre intonation et votre débit; • Exprimez-vous de façon à être compris par tous; • Demeurez poli et aimable, quelle que soit l’attitude du journaliste; • Demeurez professionnel en tout temps, même si le journaliste vous adresse la parole

avec familiarité. Après l'entrevue – Évaluez calmement votre performance!

• Remerciez le journaliste de vous avoir rencontré, en personne, par courriel ou par téléphone;

• Conservez les coordonnées de tous les journalistes qui vous approchent, ainsi que des notes sur votre rencontre;

• Obtenez les commentaires d’une personne ayant écouté, lu ou visualisé l’entrevue. • Peaufinez vos messages clés en vue de la prochaine entrevue; • Notez les questions qui vous ont posé problème afin de mieux y répondre la prochaine

fois; • Notez vos bons coups!

À chaque type d’entrevue ses conseils

Entrevues au téléphone

• Choisissez un endroit calme pour accorder l’entrevue; • Considérez l’entrevue comme une conversation entre vous et le journaliste; • Laissez le journaliste diriger la conversation; • Écoutez les questions et essayez d’y répondre sans détour; • Donnez des réponses brèves d’environ trois phrases; • Ne parlez pas trop près du combiné; • Parlez clairement et conservez un bon débit.

Entrevues pour la presse écrite

• Soyez en mesure de développer vos points clés. Les journalistes de la presse écrite

posent parfois des questions plus précises afin de pouvoir rédiger un article plus approfondi;

• Demeurez centré sur votre sujet; il est plus facile de s’en écarter, ou d’être mal compris, lors d’une entrevue avec la presse écrite;

• Parlez lentement pour permettre au journaliste de prendre des notes (certains enregistrent leurs entrevues);

• Soyez prêt à vous faire photographier (si vous préférez ne pas l’être, vous n’avez qu’à le mentionner au journaliste).

Entrevues à la radio

• Considérez l’entrevue comme une conversation entre vous et l’animateur; • Laissez l’animateur diriger la conversation; • Donnez des réponses brèves d’environ trois phrases; • Demeurez à distance constante du microphone; ne tournez pas la tête et évitez de vous

balancer; • Parlez clairement et pas trop vite.

Entrevues à la télévision

• Habillez-vous convenablement – ayez une allure propre et soignée; • Évitez les rayures, les motifs, le blanc et les accessoires (bijoux, cravates, etc.) criards; • Si l’entrevue n’est pas en studio, suggérez un endroit où elle pourrait se dérouler. Dans

la mesure du possible, évitez le contexte classique du bureau; pensez à un lieu plus inusité ou même à un endroit à l’extérieur;

• Regardez le journaliste dans les yeux; ne regardez pas la caméra; • Évitez de regarder partout et de cligner des yeux; • Parlez lentement et clairement; • Si vous êtes assis à une table, inclinez-vous vers l’avant, les avant-bras sur la table, les

mains croisées; évitez de bouger constamment et de gesticuler.

Entrevues à la télévision (suite)

• Installez-vous confortablement tout en conservant une bonne posture. Cela vous aidera à projeter une bonne image et à demeurer confiant. Si vous êtes assis dans un fauteuil, vous pouvez vous incliner légèrement vers l’avant;

• Si on vous demande de réaliser quelques actions telles que marcher, écrire dans un calepin, consulter un document sur un ordinateur, ne soyez pas embarrassé. La télévision a besoin d’images dynamiques pour illustrer les nouvelles.

Pour aller plus loin : assurez votre présence sur Internet et dans les médias sociaux ! Si vous êtes à l’aise avec le Web 2.0. ou déterminé à y voir plus clair à son sujet dans un avenir rapproché, vous pourriez vouloir assurer votre propre présence dans Internet et les médias sociaux. Selon une enquête de l’URFIST sur les pratiques informationnelles des chercheurs (EPI de l’URFIST)2, l’utilisation de la documentation numérique est prédominante dans tous les milieux de la recherche. En résumé, selon cette étude, peu des chercheurs interrogés (c’est-à-dire moins de 20%) disent consulter majoritairement des documents papiers alors que 40% estiment à 75% le pourcentage de documents numériques sur le nombre total de documents qu’ils consultent dans le cadre de leur activité de recherche. Internet et les médias sociaux disposent de plateformes très utiles. Nous dressons ci-dessous une courte liste des plateformes les plus populaires et quelques-unes de leurs utilités dans votre domaine d’activité. Deux astuces : → Inscrivez-vous à une plateforme à la fois. Quand vous aurez maîtrisé l’outil, vous pourrez passer au suivant. N’oubliez pas, les médias sociaux demandent que vous y consacriez du temps. → Publiciser votre présence sur les médias sociaux en mentionnant les plateformes utilisées dans vos signatures électroniques, cartes professionnelles ou toute publication pertinente. Les blogues Fonctions principales : publier du contenu, informer. Une bonne façon de parler en votre nom de vos recherches et activités et d’établir votre crédibilité comme chercheur! Exemples : Worldpress, Blogger Les microblogues Fonctions principales : informer, converser. Une bonne façon de promouvoir vos écrits, vos conférences ou les plus récentes nouvelles de votre équipe de recherche! Exemple : Twitter 2 Source : Blogue « My Science Work », L’évolution de la pratique des réseaux sociaux en science http://blog.mysciencework.com/2011/04/26/l%E2%80%99evolution-de-la-pratique-des-reseaux-sociaux-professionnels.html. Consulté le 28 février 2011.

Les sites de réseautage commercial et professionnel Fonctions principales : afficher son parcours professionnel, démontrer son expertise, se créer des contacts ou dépister de nouveaux partenaires. Exemple : LinkedIn Les réseaux sociaux pour les chercheurs Fonctions principales : faciliter sa collaboration scientifique sur une échelle mondiale, , trouver des réponses à ses questions en science, accéder à des millions de publications, mettre ses recherches en valeur tout en contrôlant son message, etc. Exemple : ResearchGate, Café des sciences, Hypotheses, Zotero Les sites de présentation PPT et multimédia Fonctions principales : diffuser des connaissances théoriques ou techniques sur support PowerPoint.Une bonne façon de mettre vos travaux en valeur et faire preuve de dynamisme! Exemple : SlideShare Profitez de la présence de l’Acfas dans les médias sociaux L’Acfas a mis en place un programme d’accompagnement des animateurs de communauté dans les médias sociaux, permettant l’accès gratuit au congrès pour les animateurs actifs pendant au moins une journée du 6 au 10 mai 2013. Des conditions s’appliquent. Pour en savoir plus, dirigez vous vers la page Impliquez-vous. Sur Twitter

- Abonnez-vous au compte de l’Acfas : @_Acfas - Suivez la conversation du congrès de l’Acfas à l’aide du mot-clic (« hashtag ») #Acfas - Recherchez les gens de votre réseau sur Twitter et faites connaître votre identité en leur

adressant un message - Faites connaître votre colloque sur Twitter en utilisant le mot-clic #Acfas. L’équipe de

l’Acfas rediffusera certainement votre message à l’ensemble de son réseau - Sur place, gazouillez en direct avec #Acfas et un mot-clic spécifique pour votre colloque,

afin de pouvoir diffuser votre conversation au-delà de l’événement. Les mots-clics spécifiques pour les activités scientifiques seront choisis à votre convenance selon le sujet de votre présentation, par exemple : #autochtone.

Sur Facebook - Joignez-vous à la page Facebook de l’Acfas :

www.facebook.com/pages/Association-francophone-pour-le-savoir-Acfas/33532707807 - Invitez les participants à votre colloque également sur cette page, ainsi que votre réseau - Rédigez un ou des articles sur votre colloque et publiez-le sur la page Facebook de

l’Acfas

Équipe de relations avec les médias Situés à Montréal, nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.

NOMS COORDONNÉES

Personne-ressource principale : Jade Lachapelle Kilicom Relations publiques

514 845-8222, poste 223 [email protected]

Deuxième personne-ressource : Marie-Josée Gauvin Kilicom Relations publiques


Troisième personne-ressource : Sophie Sabourin Kilicom Relations publiques


Annexe Exemples de couverture médiatique dans le cadre du 80e Congrès de l’Acfas

Le mystérieux duo de l’art et de la folie

Un colloque de l’ACFAS s’intéresse aux écritures irrégulières et subversives

Elle a écrit durant cinquante ans des lettres enflammées que seuls son médecin et le surintendant de l’hôpital ont lues. Elle y a décrit son urgent besoin de liberté et son immense besoin de reconnaissance, les conditions difficiles dans lesquelles elle vivait à l’hôpital, nourriture déficiente, médication et soins insuffisants, violence qui règne entre les malades et les soignants.

Sœur Jeanne est une religieuse internée à l’hôpital psychiatrique Saint-Jean de Dieu entre 1933 et 1974, soit de 50 à 92 ans. Ses lettres, comme celle de sa semblable, sœur Rose, ont été découvertes récemment par une équipe de chercheurs en littérature de l’UQAM, qui présentait ses travaux hier à un colloque de l’Acfas sur les écrits irréguliers et subversifs. Dans les archives silencieuses de Saint-Jean de Dieu, l’équipe a ainsi fouillé les 15 000 dossiers de l’hôpital, qui ont miraculeusement échappé à deux incendies et aux décrets autorisant les hôpitaux québécois à détruire une bonne partie des archives de leurs patients.

« Ces écrits nous renseignent sur l’époque, à travers les murs de l’institution. C’est aussi une histoire de la folie à travers la marge », dit Michèle Nevert, qui présentait ce projet hier à l’Acfas. Ils portent les traces du délire en même temps que les stigmates de l’internement, relève-t-elle.

Dans les hôpitaux comme en prison, l’art épistolaire est souvent le mode d’expression choisi par les personnes en situation d’enfermement. Et à Saint-Jean-de-Dieu, le surintendant, médecin autorisant les libérations et les congés, est l’autorité suprême à qui il convient de s’adresser. Il devient ainsi le « destinataire idéal » des lettres éperdues de sœur Jeanne. De son vivant, sœur Jeanne ne sera lue par personne d’autre que lui. Mais le travail des chercheurs de l’UQAM permet, étrangement, la réalisation d’une prophétie de la démente : « mes écrits parcourront l’univers ».

Il faut dire que l’art de la folie, ou encore l’art brut, qui lui est connexe, est peu reconnu au Québec, selon Valérie Rousseau, qui a fondé ici la Société des arts indisciplinés, il y a plusieurs années. Cette société, dont les activités sont en veilleuse depuis 2007, regroupe des créateurs comme Richard Greaves, l’« anarchitecte », qui disperse des cabanes aux architectures fantastiques et anarchiques dans une forêt de Beauce, ou encore à Dominique Engel, qui fabrique des « véhicules oniriques et sophistiqués », et qui présente des objets inusités dans un sous-sol de la rue Parthenais.

Mme Rousseau essaie de trouver preneur pour la collection de cette société dans un établissement muséal québécois.

« Au Québec, on a peur de la folie », dit-elle, alors qu’elle présentait une conférence sur l’art brut au même colloque. À titre d’exemple, elle mentionne l’œuvre de Henry Darger, très connue aux États-Unis, qui n’a jamais été exposée au Québec. Selon la définition de Dubuffet, relayée par Mme Rousseau, l’art brut est le fait de marginaux, qui ont

souvent été hospitalisés, et qui poursuivent une démarche esthétique sans jamais avoir suivi de formation formelle.

L’œuvre de Darger, pourtant colossale, n’a été découverte qu’après la mort de ce dernier, à l’âge de 81 ans. Les interprétations de son œuvre sont diverses. Ses biographes diront autant de l’homme qu’il avait le profil d’un tueur en série que celui d’un protecteur des enfants. Ce serait un fait divers, le meurtre d’une petite fille de cinq ans, ElsieParoubek, qui aurait déclenché la rédaction de son œuvre épique illustrée de 15 000 pages, L’histoire des Vivian Girls, épisode de ce qui est connu sous le nom des Royaumes de l’irréel, de la violente guerre glandéco-angélienne, causée par la révolte des enfants esclaves.

Folie et création forment un tandem souvent fécond, qui répond à des mécanismes intimes et mystérieux. Antoine Ouellette, musicien et musicologue, signait il y a quelques mois le livre Musique autiste, aux éditions Triptyque, qui débutait sur ces mots : « À 47 ans, le 6 novembre 2002, je viens d’apprendre que je suis fou. » Au moment de lui accoler un diagnostic de syndrome d’Asperger, son médecin a pris soin d’ajouter : « Ça ne t’a pas empêché de faire des choses. » Parmi ses nombreuses créations, Antoine Ouellette a composé Joie des grives, une symphonie intégrant les chants de 11 oiseaux du Québec, qui a été présentée, sous la direction de Jean-Marie Zeitouni, au Festival international de Lanaudière. En fait, Antoine Ouellette compose de la musique depuis sa tendre enfance. Ce monde imaginaire, constate-t-il, lui a servi de rempart contre l’intimidation dont il a été victime enfant, jusqu’à lui sauver la vie, dit-il. « Parce que 80 % des autistes sont victimes d’intimidation », signale-t-il.

Aujourd’hui, Antoine Ouellette craint la mise au point du test prénatal qui pourrait bientôt diagnostiquer les enfants autistiques avant leur naissance. On fait déjà ce test pour dépister les fœtus trisomiques, dit-il, et 96 % des mères de ces enfants choisissent d’avorter. On peut donc prédire qu’il n’y aura à peu près plus de citoyens trisomiques dans quelques années, conclut-il.

De l’agressivité innée ?

À l'occasion de la fête des Mères, nous vous présentons quelques recherches sur la maternité qui ont fait l'objet de discussions cette semaine lors du congrès de l'Association canadienne pour le savoir (ACFAS), à Montréal.

Les problèmes de comportement des jeunes enfants pourraient être liés à des complications de grossesse comme l'hypertension et le diabète, selon de nouvelles études de l'Université d'Ottawa.

«Nous pensons que la violence à l'école commence bien avant le primaire, explique Raymond Baillargeon, psychologue à l'Université d'Ottawa. Nous voyons un impact avec le diabète de grossesse dès l'âge de 17 mois. À cet âge-là, l'influence de la

télévision est minime. Il faut donc qu'il y ait des facteurs liés au tout début de la vie, ou alors avant la naissance.»

M. Baillargeon a étudié cinq comportements agressifs: se bagarrer, attaquer physiquement les autres, donner des coups de pied aux autres, mordre les autres et donner des coups de poing aux autres. Parmi les enfants qui arboraient les cinq comportements à deux ans et demi, la moitié les avait déjà à l'âge de 17 mois. En fait, 80% des enfants qui avaient les cinq comportements à l'âge de 17 mois les avaient toujours à trois ans et demi. Le problème touchait cinq fois plus les garçons que les filles, 5% contre 1% à l'âge de 17 mois.

«Nous avons vu une association statistiquement significative avec le diabète de grossesse pour deux des cinq comportements, explique M. Baillargeon. Pour l'hypertension gestationnelle, il n'y a pas eu d'association statistiquement significative, mais ça peut être dû au fait que beaucoup de femmes reçoivent le diagnostic même s'il n'y a pas d'impact clinique sur la grossesse.»

Le chercheur ontarien veut maintenant approfondir ses analyses pour identifier des sous-groupes de diabète et d'hypertension gestationnels plus à risque, et voir si certains facteurs diminuent l'association entre problèmes de comportement et problèmes durant la grossesse.

Les ados veulent maigrir La moitié des filles de 14 à 18 ans tentent activement de perdre du poids

Trois adolescentes sur quatre sont insatisfaites de leur poids, et une sur deux tente sérieusement de maigrir, révèle une étude québécoise.

« C’est préoccupant, avoue Jacinthe Côté, auteure de l’étude. Il y a une grande part des adolescentes qui veulent maigrir et qui ont pourtant un poids normal. »

Professeure de psychologie à l’Université du Québec à Chicoutimi, cette dernière étudie l’estime de soi et l’image corporelle des adolescents de 14 à 18 ans depuis 10 ans.

Problème généralisé

Constat : 75 % des adolescentes de 14 à 18 ans sont insatisfaites de leur silhouette, révèle un sondage réalisé dans des écoles du Saguenay-Lac St-Jean et rendu public au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).

Les deux tiers des filles (65 %) veulent maigrir, et 10,3 % aimeraient prendre du poids. Aussi, 52 % des adolescentes qui ont répondu au sondage avaient tenté activement de perdre du poids au cours des six derniers mois.

Afin d’y arriver, plusieurs d’entre elles utilisent des moyens pour le moins préoccupants. Notamment, 45 % des filles disent sauter des repas, et 23 % se privent de manger (voir tableau).

«Il y a souvent un manque de connaissances, ajoute Jacinthe Côté. Par exemple, une fille va manger un muffin au chocolat le matin, et va se priver du reste de la journée. »

Selon les études menées par la chercheure, les problèmes de poids sont aussi présents chez les fillettes de 9 à 12 ans, alors que 50 % d’entre elles sont insatisfaites de leur silhouette.

Pas mieux chez les gars

Chez les garçons, le constat n’est guère plus reluisant. Seulement le tiers d’entre eux sont satisfaits de leur apparence physique, et un adolescent sur cinq souhaite perdre du poids.

« Les filles s’entraînent pour être minces à tout prix, alors que chez les garçons, c’est soit pour perdre du poids ou en gagner, nuance Jacinthe Côté. Les préoccupations sont différentes mais tout aussi importantes. »

Selon elle, l’impact des médias a certainement un rôle à jouer dans le phénomène.

« Il faut intervenir auprès des ados pour leur faire comprendre que ce qu’on montre dans les publicités, dans les médias et sur Internet, ce n’est pas la réalité, dit-elle. L’impact est aussi négatif sur leur estime de soi. »

L’abeille : victime de sa performance ?

Le dépit expliquerait les « pauses » des criminels

Les criminels endurcis sont étonnamment nombreux à prendre des sortes de «pauses» où ils se comportent de manière honnête, mais ils le font moins par choix que par dépit, a trouvé une étude présentée hier au Congrès annuel de l'ACFAS, l'Association francophone pour le savoir.

Basée sur un échantillon de 172 détenus ayant tiré de l'argent de leurs activités illicites, la recherche a porté sur les 36 mois précédant leur incarcération. Les résultats obtenus par Frédéric Ouellet, postdoctorant au Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant, montrent que pas moins de 62 % d'entre eux ont mis leurs carrières criminelles en veilleuse pour des périodes de 11 mois.

«Alors ce n'est pas rien [...], mais peu de travaux dans la littérature scientifique tentent de comprendre cette intermittence», d'autant plus pertinente à étudier qu'il est permis de penser qu'elle mène peut-être à une «retraite criminelle permanente», a noté M. Ouellet.

Fait intrigant, ses données n'ont montré aucun lien entre ces «désistements temporaires», pour reprendre ses termes, et les caractéristiques individuelles des délinquants - âge, degré d'instruction, précocité de la carrière criminelle, etc. De même, les douceurs de la vie conjugale n'ont pas semblé avoir d'effet redresseur, mais le fait d'occuper un emploi légitime, lui, s'est avéré jouer un rôle majeur, multipliant par trois les chances pour que le criminel renonce temporairement à ses méfaits.

La force de l'autorité

Dans l'ensemble, cependant, c'est surtout par la force des choses que ces criminels ont fini par suspendre leurs délits, a dû constater M. Ouellet. En effet, ceux qu'il a interrogés se sont montrés nettement plus sensibles à la surveillance des autorités qu'à l'influence d'une conjointe : plus un criminel se fait arrêter, plus il devient enclin à marcher droit, du moins pour un temps, a trouvé le chercheur. Les chances de marquer une pause augmentent en effet de 29 % à chaque arrestation.

Manque de succès

Mais par-dessus tout, c'est le manque de succès criminels qui contraint le plus efficacement les malfaiteurs à se ranger pour quelques mois. Parmi les 172 détenus étudiés, les plus susceptibles de «prendre un break» étaient ceux qui avaient les réseaux criminels les moins étendus, les revenus illégaux les moins élevés et les activités les moins diversifiées.

«La conclusion est que le désistement temporaire semble se faire surtout par dépit, par ceux qui sont les moins bons. [...] Maintenant, il faudra d'autres études pour voir si ce sont les mêmes facteurs qui prédisent les désistements permanents», a conclu M. Ouellet.

Bactéries au cœur sensible, s’abstenir Avant d’appeler cela une «stratégie de propagation et d’infection» en bonne et dûe forme, il va falloir attendre un peu. Mais si cela s’avère vrai, cela sera probablement l’une des stratégies les plus tordues dont Dame Nature aura jamais accouché — et Dieu sait que la madame est capable d’avoir l’esprit retors…

D’après une hypothèse qui fera l’objet de deux présentations, cet après-midi au congrès de l’ACFAS, certaines bactéries pourraient «faire exprès» de se faire dévorer par des amibes (des unicellulaires qui figurent parmi les plus grands prédateurs de bactéries) ; étant capables de survivre à la digestion des amibes, ces bactéries sont ensuite évacuées dans les selles de leurs prédateurs, déjections qui les enrobent en couches successives, à la manière des pelures d’oignon. Bien sûr, c’est un manège qui est réservé aux bactéries qui ont le cœur bien accroché, mais celles-ci se trouvent alors protégées par les couches de déchets, et leur survie à divers stress — comme l’acidité de l’estomac, par exemple, les désinfectants, les antibiotiques, etc — s’accroît «de façon impressionnante», dit le microbiologiste et spécialiste des amibes de l’Université Laval Steve Charette.

Et comme plusieurs des bactéries qui sont capables de le faire sont aussi des pathogènes classiques de l’humain (salmonelle, E. coli et listeria, entre autres), on se demande depuis les années 70 si ce ne sera pas là une stratégie de propagation qui a été retenue par l’évolution. Mais comme les outils pour répondre à cette question n’existent que depuis peu, à peu près personne ne s’y intéressait, dit M. Charette.

Or cette époque est désormais révolue. Deux étudiantes qui font leur maîtrise avec M. Charette présenteront cet après-midi des résultats de recherche sur cette question : Myriam Ouellet, qui a identifié des marqueurs (des protéines amibiennes) qui indiquent si le «cocon» qui entoure une bactérie est bien d’origine amibienne ; et Valérie Paquet, qui a démontré que les déjections d’amibe sont «aérosolisables», et donc peuvent en principe servir de «moyen de transport» pour les bactéries.

Il n’est pas clair s’il s’agit là d’une véritable stratégie ou si ces bactéries sont ainsi enrobées simplement par accident — certaines finissent par être digérées —, rappelle M. Charette. Mais disons qu’on a hâte de le savoir…

Plus de détails dans mon papier paru ce matin dans Le Soleil.

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