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Eurobaromètre Flash 354

L'ENTREPRENEURIAT DANS L'UE ET AU-DELA

RÉSUMÉ

Terrain : Juin-Août 2012

Cette étude a été commandée par la Commission européenne, Direction générale Entreprise et Industrie et coordonnée par la Direction générale Communication.

Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et les opinions qu’il contient n’engagent que les auteurs.

Eurobaromètre Flash 354 – TNS Political & Social

Eurobaromètre Flash 354

L'entrepreneuriat dans l'UE et au-delà

Etude réalisée par TNS Opinion & Social à la demande de la Direction générale Entreprises et industrie de la Commission

européenne

Etude coordonnée par la Direction générale de la Communication

(DG COMM Unité « Recherche et Speechwriting ») de la Commission européenne

Eurobaromètre Flash 354 « L'entrepreneuriat dans l'UE et au-delà »

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TABLE DES MATIERES INTRODUCTION .................................................................................................. 2

1. LE STATUT D'INDEPENDANT PAR RAPPORT AU STATUT DE SALARIE ............ 5

2. LES MOTEURS DE L'ENTREPRENEURIAT ........................................................ 6

3. LES PERCEPTIONS DE L'ENTREPRENEURIAT ET LE ROLE DE L'EDUCATION . 17

4. ENTREPRENEURS ........................................................................................ 21

5. SALARIES ................................................................................................... 25


2

INTRODUCTION La promotion de l'entrepreneuriat en Europe a constitué un objectif central de l'Union européenne depuis que le Conseil européen de Lisbonne a décidé, en mars 2000, d'améliorer les performances de l'Union européenne dans les domaines de l'emploi, de la réforme économique et de la cohésion sociale. La Commission européenne a lancé le débat en publiant, au début de 2003, un Livre vert sur « L'entrepreneuriat en Europe », qui a porté sur deux questions en particulier :

Pourquoi si peu d'Européens créent-ils leur propre entreprise ? Pourquoi si peu d'entreprises européennes sont-elles en croissance ?

Plus récemment, la Commission européenne a intégré la promotion de l'entrepreneuriat dans la stratégie Europe 20201, qui reconnaît le rôle clé de l'entrepreneuriat et du travail indépendant dans le développement d'une croissance intelligente, durable et inclusive. A cette fin, la Commission européenne concentre ses efforts sur plusieurs priorités, notamment l'incitation à la création d'entreprise par les chômeurs, l'amélioration de la durabilité et de la qualité du travail des entreprises de travailleurs indépendants, et le soutien aux entrepreneurs sociaux. Parallèlement, le Fonds Social Européen2 s'emploie à soutenir les entrepreneurs par le biais de ses services d'aide professionnelle et financière aux entreprises. Il aide également les femmes chefs d'entreprise, ainsi que les personnes défavorisées ou handicapées souhaitant monter leur propre entreprise. Le développement de l'entrepreneuriat présente d'importants avantages, tant sur le plan économique que social. L'entrepreneuriat n'est pas seulement un moteur essentiel pour la création d'emplois, la compétitivité et la croissance, il contribue également à l'épanouissement personnel et à la réalisation d'objectifs sociaux. En outre, de nombreux facteurs jouent un rôle dans la décision de créer une entreprise : par exemple, l'existence d'une opportunité ou d'un marché propice, la perception que la création d'une entreprise peut être difficile en raison du poids des formalités, des obstacles financiers, ou encore de la nécessité d'acquérir de nouvelles compétences. C'est pourquoi l'Union européenne considère qu'il est de son devoir d'encourager les initiatives entrepreneuriales et de libérer le potentiel de croissance de ses entreprises et de ses citoyens. La Direction générale Entreprises et industrie de la Commission européenne a été chargée d'étudier le développement de l'entrepreneuriat dans les États membres de l'UE depuis plus d'une décennie. Cette série d'études a également cherché à comparer la situation au sein de l'UE en mettant en parallèle les données recueillies dans l'UE avec celles observées dans d’autres pays en-dehors de l’UE. La première enquête incluait les 15 pays qui étaient membres de l'UE à l'époque, ainsi que les Etats-Unis, l'Islande et la

1 http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=952


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Norvège ; depuis lors elle s'est progressivement étendue pour incorporer davantage de pays au fil du temps. Cette dernière édition de l'enquête - Eurobaromètre Flash 354 « L'entrepreneuriat dans l'UE et au-delà » - couvre les 27 pays qui composent actuellement l'UE, ainsi que 13 pays en-dehors de l’UE. Plusieurs de ces pays non membres de l'UE sont inclus ici pour la première fois ; à savoir le Brésil, Israël, l'Inde et la Russie. Cette étude a été réalisée par le réseau TNS Opinion & Social dans les 27 Etats membres de l'Union européenne, ainsi qu'en Croatie, en Islande, en Israël, en Norvège, en Suisse, en Turquie, au Brésil, en Russie, aux États-Unis, en Chine, en Inde, au Japon et en Corée du Sud entre le 15 juin et 8 août 2012. Plus de 42 000 personnes issues de différents groupes sociaux et démographiques ont été interrogées par téléphone (à l'exception de l'Inde, où les entretiens ont été réalisés de façon individuelle) dans leur langue maternelle, pour le compte de la Direction générale Entreprises et industrie. La méthodologie utilisée est celle des enquêtes Eurobaromètre réalisées par la Direction générale de la Communication (unité « Recherche et speechwriting »)3. Une note technique sur la méthodologie des interviews réalisées par les instituts du réseau TNS Political & Social est présentée en annexe de ce rapport. Les méthodes d'interview et les intervalles de confiance sont également indiqués4.

2 http://ec.europa.eu/esf/home.jsp?langId=fr 3 http://ec.europa.eu/public_opinion/index_fr.htm 4 Les tableaux de résultats sont présentés en annexe. Notons que le total des pourcentages apparaissant dans les tableaux peut être supérieur à 100% lorsqu’il est possible de donner plusieurs réponses à une question.


4

Remarque : dans ce rapport, les pays sont mentionnés par leurs abréviations officielles, telles qu’indiquées dans le tableau ci-dessous :

ABREVIATIONS BE Belgique LV Lettonie CZ République tchèque LU Luxembourg BG Bulgarie HU Hongrie DK Danemark MT Malte DE Allemagne NL Pays-Bas EE Estonie AT Autriche EL Grèce PL Pologne ES Espagne PT Portugal FR France RO Roumanie IE Irlande SI Slovénie IT Italie SK Slovaquie CY République de Chypre FI Finlande LT Lituanie SE Suède UK Royaume-Uni HR Croatie UE27 Union européenne – 27 Etats membres TR Turquie IS Islande UE15 BE, IT, FR, DE, LU, NL, DK, UK, IE, PT, ES, EL, AT, SE, FI**

NO Norvège NEM12 BG, CZ, EE, CY, LT, LV, MT, HU, PL, RO, SI, SK***

CH Suisse

IL Israël ZONE EURO

BE, FR, IT, LU, DE, AT, ES, PT, IE, NL, FI, EL, EE, SI, CY, MT, SK

BR Brésil RU

Russie

US Etats-Unis CH

Chine

IN Inde JP Japon KR Corée du Sud * Chypre dans son ensemble est l’un des 27 Etats membres de l’UE. Cependant, « l’acquis communautaire » a été suspendu dans la zone du pays qui n’est pas contrôlée par le gouvernement de la République de Chypre. Pour des raisons pratiques, seules les interviews réalisées dans la zone du pays qui est contrôlée par le gouvernement de la République de Chypre sont présentées avec l’abréviation CY et sont comprises dans les moyennes de l’UE27.

**UE15 désigne les 15 pays constituant l'Union européenne avant les élargissements de 2004 et 2007.

*** NEM12 désigne les 12 « nouveaux Etats membres » qui ont rejoint l'Union européenne lors des élargissements de 2004 et 2007.

* * * * *


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1. LE STATUT D'INDEPENDANT PAR RAPPORT AU STATUT DE SALARIE

-- Le statut d'indépendant est moins populaire qu'il ne l'était en 2009, et une

nette majorité dans l'UE préfère aujourd'hui travailler sous le statut de salarié -

Une majorité (58%) des personnes interrogées dans l'UE préféreraient travailler en tant que salariées ; tandis que 37% préféreraient être indépendantes. Le statut d'indépendant est devenu moins attractif qu'il ne l'était en 2009 : 45% des sondés déclaraient alors qu'ils préféreraient être à leur compte.

Base : N=27 059 (Le nombre total de personnes interrogées dans l'UE27)

Dans 18 des 27 Etats membres, une majorité de sondés déclarent qu'ils préféreraient être salariés. Le statut d'indépendant est généralement plus populaire parmi les personnes interrogées dans les pays en-dehors de l’UE : dans six des 13 pays non membres de l'UE, une majorité relative de sondés privilégient le statut d'indépendant par rapport au salariat. Une large proportion de personnes préfèrent être à leur compte en Turquie (82%) et au Brésil (63%).


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2. LES MOTEURS DE L'ENTREPRENEURIAT

-- La proportion de personnes interrogées qui envisagent la possibilité de devenir indépendantes a augmenté dans 20 États membres de l'UE -

30% des personnes interrogées dans l'UE qui ne sont pas indépendantes estiment qu'il leur serait possible de devenir indépendant au cours des cinq prochaines années - une très légère hausse par rapport aux 29% qui s'exprimaient en ce sens en 2009. Deux tiers (67%) considèrent que cela ne serait pas faisable.

Base : Personnes qui ne sont pas indépendantes, N=24 551

(91% du nombre total de personnes interrogées dans l'UE27)

La majorité des personnes interrogées estiment qu'il leur serait impossible de se mettre à leur compte, sauf dans deux États membres de l'UE. Ces exceptions sont la Lettonie et la Suède. La facilité perçue de devenir indépendant varie de 51% en Lettonie à 19% en République tchèque. Les résultats obtenus dans les pays en-dehors de l’UE sont similaires : une majorité des personnes interrogées dans 11 des 13 pays considèrent qu'il leur serait impossible de se mettre à leur compte, les exceptions étant le Brésil et la Chine.


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-- La plupart des personnes interrogées citent d'« autres » raisons de ne pas considérer le statut d'indépendant comme un choix de carrière possible -

On a ensuite demandé aux personnes qui estimaient qu'il leur était impossible de devenir indépendantes au cours des cinq prochaines années pourquoi elles considéraient que cela n'était pas faisable. Plusieurs réponses pouvaient être données. Comme lors de la précédente vague de l'enquête, une majorité (55%) des personnes interrogées dans l'UE indiquent qu'il ne leur est pas possible de devenir indépendantes pour d'« autres » raisons. Plus d'une personne interrogée sur cinq dans l'UE estiment qu'il leur est impossible de se mettre à leur compte au motif qu'ils n'ont pas assez de capital ou de ressources financières (21%, -3 points par rapport à 2009). Pour une personne interrogée sur huit, le climat économique actuel n’est pas bon pour une nouvelle entreprise (12%, aucun changement), tandis que 8% estiment qu'elles n'ont pas assez de compétences pour devenir indépendant (+1 point). D'autres évoquent le manque d’idée commerciale (7%, -1 point), la difficulté de concilier le statut d'indépendant avec des obligations familiales (6%, -2 points), le risque de l'échec et ses conséquences (5%, -1 point), ou le poids des formalités (4%, +1 point) pour expliquer pourquoi il ne leur serait pas possible de devenir indépendant.

Base : Personnes qui ont répondu « pas faisable » à la question Q7, N=16 473



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-- Plus de 50% des personnes interrogées ont envie de devenir indépendant dans seulement trois États membres de l'UE -

Un tiers (32%) des personnes interrogées dans l'UE indiquent avoir envie d'adopter ce statut, parmi lesquelles 11% en ont très envie et 21% en ont plutôt envie. Deux tiers (65%) déclarent ne pas en avoir envie, parmi lesquelles 22% n'en ont plutôt pas envie, et 43% pas du tout envie. Cette question n'ayant pas été posée lors de la précédente vague de l'enquête, il n'est pas possible de réaliser une analyse des tendances pour cet élément.

Base : Personnes qui ne sont pas indépendantes, N=24 551



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-- Près d'un quart des personnes interrogées dans l'UE ont créé une entreprise ou songent à le faire -

Un peu moins d'un cinquième des personnes interrogées dans l'UE (19%) indiquent qu'elles ont créé ou repris une entreprise, tandis que 4% indiquent qu'elles ont entrepris des démarches en ce sens. Cela signifie que, dans l'ensemble, près d'un quart (23%) des personnes interrogées dans l'UE ont soit créé, soit repris une entreprise, soit envisagent d'en créer une. Plus des trois quarts (77%) des personnes interrogées déclarent qu'elles n'ont fait aucune de ces expériences. Ces résultats font largement écho à ceux obtenus lors de la précédente vague de l'enquête : 22% déclaraient alors qu'ils avaient créé une entreprise ou envisageaient de le faire.



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-- La majorité des personnes interrogées dans l'UE qui ont créé leur propre entreprise ou qui ont entrepris des démarches en ce sens participent toujours

activement à cette entreprise aujourd'hui - Les personnes qui ont lancé leur propre entreprise ou qui ont entrepris des démarches en ce sens ont ensuite été invitées à décrire la situation actuelle concernant leur entreprise. Au niveau de l'UE, 43% des sondés indiquent qu'ils ont créé une entreprise dans le passé, mais qu'ils ne sont actuellement plus entrepreneurs car l’entreprise a fait faillite, a été vendue, cédée ou fermée (+5 points par rapport à décembre 2009). Un quart déclarent qu'ils ont créé ou repris une entreprise il y a plus de trois ans qui est toujours en activité aujourd’hui (26%, +1 point), tandis que plus d'un sondé sur sept affirment qu'ils entreprennent actuellement des démarches pour créer une nouvelle entreprise (16%, -1 point). Une personne interrogée sur dix indique avoir créé ou repris une entreprise au cours de ces trois dernières années qui est toujours en activité aujourd’hui (11%, -2 points).

Base : Personnes qui ont créé une entreprise ou qui sont actuellement en création d'entreprise, N=6 141



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-- La plupart des personnes interrogées dans l'UE qui n'ont pas créé d'entreprise expliquent que cela ne leur a tout simplement jamais traversé

l’esprit - Les personnes qui ont précédemment indiqué n'avoir jamais créé une entreprise ont également été invitées à donner plus de détails sur leur situation. Une majorité (58%) des personnes interrogées dans l'UE qui n'ont jamais créé une entreprise indiquent que cela ne leur a jamais traversé l'esprit de le faire - un recul par rapport aux 65% qui donnaient cette réponse en 2009. Près d'un quart (23%) des personnes interrogées dans l'UE indiquent qu'elles ont pensé à créer leur entreprise, mais qu'elles ont renoncé à l'idée. Elles étaient seulement 18% à donner cette réponse en 2009. 13% des personnes interrogées indiquent qu'elles pensent à créer une entreprise - aucun changement par rapport à 2009.

Base : Personnes qui ont n'ont jamais créé ou repris une entreprise, N=20 918



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-- La grande majorité des personnes interrogées qui ont créé une entreprise disent que le fait d'avoir une idée commerciale adaptée et d'obtenir les

ressources financières nécessaires ont été des facteurs importants dans leurs projets -

On a ensuite demandé aux personnes qui ont précédemment indiqué avoir créé ou repris une entreprise, ou effectué des démarches en ce sens, d'examiner six éléments potentiels liés à la création d'une entreprise et d'indiquer leur degré d'importance dans leur décision de créer une entreprise. Pour 87% des personnes interrogées dans l'UE qui ont créé ou repris une entreprise, le fait d'avoir une idée commerciale adaptée était important dans leur décision de le faire ; tandis pour 84%, c'est l'obtention des ressources financières nécessaires qui était importante. Plusieurs autres éléments ont été jugés importants par la plupart des personnes qui ont lancé une entreprise : le contact avec un partenaire commercial adapté (68%), le fait d'avoir un modèle, un exemple à suivre (62%), et le fait de répondre à un nouveau besoin social ou écologique (61%). Toutefois, pour 55% des personnes interrogées, c'est l'insatisfaction par rapport à leur situation professionnelle précédente qui les a motivées à créer une entreprise.

Base : Personnes qui ont répondu « créé/repris une entreprise » à la question Q13 ou qui « y ont pensé mais y

ont renoncé/ont l'occasion de reprendre une entreprise familiale » à la question Q14, N=11 423 (42% du nombre total de personnes interrogées)


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-- Si elles en avaient l'opportunité, une majorité des personnes interrogées dans l'UE préféreraient créer leur propre entreprise, plutôt que de racheter une

entreprise déjà existante - Si elles en avaient les moyens, la plupart des personnes interrogées dans l'UE (54%) préféreraient créer une nouvelle entreprise, plutôt que d'en reprendre une déjà existante, même si 28% préféreraient cette seconde option. 13% ne feraient ni l'un ni l'autre.


Au moins 50 % des personnes interrogées indiquent qu'elles préféreraient créer leur propre entreprise dans 18 pays de l'UE. Les résultats varient de 74% en Roumanie à 40% en Allemagne. Au Japon, seulement 29% des personnes interrogées indiquent qu'elles préféreraient créer leur propre entreprise.


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-- Le risque de faire faillite serait la plus grande crainte des personnes interrogées dans l'UE, devant tous les autres facteurs, si elles devaient créer

une entreprise de nos jours - On constate un déclin général dans l'UE27 dans le niveau de préoccupation entourant la création d'une entreprise, avec une moindre proportion de personnes interrogées par rapport à 2009 à se déclarer inquiètes concernant cinq des six facteurs proposés. Par exemple, 43% affirment désormais qu'elles craindraient de faire faillite (-6 points), tandis que 33% associent d'abord la création d'une entreprise au risque de revenus irréguliers (-7 points).



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-- Le risque de faillite dissuade près de la moitié de toutes les personnes interrogées dans l'UE de lancer leur propre entreprise -

La grande majorité des sondés dans l'Union européenne sont d'avis que les personnes qui ont lancé leur propre entreprise et qui ont échoué devraient bénéficier d'une seconde chance (82%) ; qu'il est difficile de créer sa propre entreprise à cause du manque de soutien financier (79%) ; et qu'il est difficile de créer sa propre entreprise à cause de la complexité des procédures administratives (72%). 51% des personnes interrogées pensent qu'il est difficile d’obtenir suffisamment d'informations sur la façon de créer une entreprise, et 50% que l'on ne devrait pas créer une entreprise s’il y a un risque que cela échoue.



16

-- Dans l'UE, une personne sur six déclare qu'elle créerait une entreprise si elle venait à hériter d'une somme d'argent, tandis qu'en 2009, seule une personne

sur sept donnait cette réponse - Au niveau de l'UE, la création d'une entreprise est la troisième option la plus populaire dans ce scénario - 17% des sondés affirment que c'est ce qu'ils feraient s'ils héritaient d'une somme d'argent. Un plus grand nombre préféreraient acheter une maison (33%) ou épargner l'argent (27%). Toutefois, la proportion de personnes interrogées dans l'UE indiquant qu'elles préféreraient créer une entreprise a gagné 3 points depuis 2009.



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3. LES PERCEPTIONS DE L'ENTREPRENEURIAT ET LE ROLE DE L'EDUCATION

-- La plupart des personnes interrogées dans l’UE conviennent que les entrepreneurs apportent des avantages économiques, même si beaucoup

pensent également que leurs motivations sont égoïstes - La grande majorité des sondés dans l’UE conviennent que les entrepreneurs sont des créateurs d'emplois (87%) et qu'ils créent de nouveaux produits et services qui bénéficient à tous (79%). Une moindre proportion de personnes interrogées conviennent que les entrepreneurs profitent du travail des autres (57%, +8 points par rapport à 2009) et qu'ils ne pensent qu’à leur propre portefeuille (52%, -2 points par rapport à 2009).



18

-- Les personnes interrogées dans l'UE ont globalement une opinion favorable des professions libérales et des entrepreneurs, mais sont davantage mitigées

s'agissant des cadres supérieurs - Les sondés ont ensuite été invités à exprimer leur opinion à propos de trois groupes de personnes : les professions libérales, comme les avocats et les docteurs ; les entrepreneurs, y compris les indépendants ; et les cadres supérieurs de grandes entreprises. Les personnes interrogées dans l'UE ont globalement une opinion favorable des professions libérales (57%) et des entrepreneurs (53%), mais sont davantage mitigées s'agissant des cadres supérieurs (25%). Les sondés sont plus nombreux à avoir une opinion défavorable des cadres supérieurs (30%) qu'une opinion favorable.



19

-- Un peu moins d'un quart des personnes interrogées en Europe ont déjà pris part à un cours ou une activité sur l'entrepreneuriat -

Un peu moins d'un quart (23%) des personnes interrogées dans l'UE indiquent qu'elles ont déjà pris part à un cours ou une activité sur l'entrepreneuriat ; inversement 76% ne l'ont pas fait.


Les résultats par pays vont de 39% des sondés en Finlande qui ont déjà pris part à un cours ou une activité sur l'entrepreneuriat, à 15% à Malte et au Royaume-Uni. Au Japon, c'est le cas de seulement 9% des personnes interrogées.


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-- Des écarts importants sont observés entre les pays concernant la question de savoir si leur cursus scolaire a formé les personnes interrogées à

l'entrepreneuriat - La moitié des personnes interrogées dans l'UE (50%) conviennent que leur parcours scolaire les a aidées à développer un sens de l'initiative et une certaine attitude entrepreneuriale. Plus de 40% considèrent également que leur parcours scolaire les a aidées à mieux comprendre le rôle des entrepreneurs dans la société (47%) et leur a donné les compétences et le savoir-faire pour leur permettre de gérer une entreprise (41%). Mais seulement 28 % sont d'accord pour dire que leur parcours scolaire a suscité leur intérêt à devenir entrepreneur.



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4. ENTREPRENEURS

-- L'indépendance personnelle reste une des premières motivations citées parmi les personnes interrogées dans l'UE quand on leur demande si elles

préféreraient avoir un statut d’indépendant plutôt que de salarié, même si elles sont beaucoup moins nombreuses qu'en 2009 à plébisciter cette réponse -

Au niveau de l'UE, les motifs les plus souvent invoqués sont l'indépendance personnelle ou l'accomplissement de soi (62%, -6 points) ; la liberté de choisir le lieu et les horaires de travail (30%, -5 points) ; et de meilleures perspectives de revenus (16%, -4 points).

Base : Personnes qui ont répondu « préféreraient être indépendants » à la question Q2, N=10 082


L'indépendance personnelle ou l'accomplissement de soi sont les motifs les plus souvent cités concernant le souhait de devenir indépendant dans tous les pays de l'UE, à l'exception de la Suède, où la liberté de choisir le lieu et les horaires de travail est la réponse donnée par la plupart des sondés.


22

-- La moitié des personnes interrogées dans l'UE qui ont créé une entreprise ont pu le faire parce qu'une opportunité s'est présentée -

Les personnes qui ont précédemment indiqué qu'elles ont créé une entreprise ou qu'elles entreprennent actuellement des démarches en ce sens ont ensuite été interrogées sur les raisons qui les ont motivées. Près de la moitié des personnes interrogées dans l'UE (49%, -6 points) qui, à un moment donné, ont créé une entreprise indiquent qu'elles l'ont fait parce qu'une opportunité s'est présentée. Plus d'un quart des personnes interrogées (29%, +1 point) déclarent qu'elles ont décidé de créer une entreprise par nécessité, tandis qu'un sixième d'entre-elles (15%) déclarent qu'elles ont créé leur entreprise parce qu'il y avait un besoin/ une opportunité de reprendre l'entreprise d'un membre de la famille.

Base : Personnes qui ont répondu « à un moment donné ont créé une entreprise ou qui prennent des mesures

pour le faire » à la question Q13, N=6 141 (23% du nombre total de personnes interrogées dans l'UE27)

Le fait qu'une opportunité s'est présentée est la raison avancée par la plupart des sondés dans la totalité des 27 États membres, à l'exception de deux (la Grèce et la Roumanie). Les résultats vont de 76% au Danemark à 35% en Grèce. En dehors de l'UE, ces résultats varient de 59% en Suisse à 21% en Corée du Sud.


23

-- Les deux tiers des indépendants dans l'UE ont créé leur entreprise eux-mêmes - Les personnes qui avaient précédemment déclaré qu'elles étaient indépendantes ont également été invitées à préciser si elles ont créé leur entreprise elles-mêmes, ont repris l'entreprise d'un autre propriétaire, ou s'il s'agissait d'une entreprise familiale. Les deux tiers (67%) des personnes interrogées dans l'UE qui sont indépendantes indiquent qu'elles ont créé leur entreprise elles-mêmes ; un dixième des personnes interrogées (9%) indiquent qu'elles ont repris l'entreprise d'un autre propriétaire ; et un sixième (17%) indiquent que leur entreprise est une entreprise familiale.

Base : Personnes qui sont indépendantes, N=2 509


Une majorité des personnes interrogées dans les 27 pays de l'UE déclarent qu'elles ont créé leur entreprise elles-mêmes, bien que les résultats varient de 89% en Estonie à 53% en Slovénie. Le Brésil (43%) est le seul pays parmi tous ceux concernés par l'enquête en-dehors de l’UE où moins de la moitié des sondés donnent cette réponse.


24

-- Pour les trois quarts des indépendants dans l'UE, leur entreprise constitue leur principale source de revenus -

Les personnes interrogées qui se sont décrites comme indépendantes ont ensuite été invitées à dresser la liste de leurs principales sources de revenus. Plusieurs réponses pouvaient être données. Trois quarts (75%) des personnes interrogées qui sont indépendantes dans l'UE indiquent que leur entreprise est leur principale source de revenus. Environ une personne sur huit (12%) déclarent que leur principale source de revenus est un emploi à temps plein, tandis qu'à peine un dixième (9%) citent un emploi à temps partiel. Les deux tiers des personnes interrogées qui sont indépendantes (66 %) disent qu'elles tirent leurs revenus de leur entreprise uniquement.

Base : Personnes qui sont indépendantes, N=2 509


Dans l'UE, la proportion de sondés indiquant que leur entreprise constitue leur principale source de revenus varie de 96% en Hongrie à 57% en Lettonie. Au Brésil, seules 37% des personnes qui sont indépendantes déclarent que leur entreprise est leur principale source de revenus.


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5. SALARIES

-- Les personnes interrogées dans l'UE sont beaucoup moins nombreuses qu'en 2009 à préférer être salariées plutôt qu'indépendantes au motif de bénéficier de

revenus réguliers ou d'une sécurité de l'emploi - Les personnes qui avaient précédemment déclaré qu'elles préféreraient travailler en tant que salarié plutôt qu'indépendant, ont été interrogées sur les raisons pour lesquelles elles préfèrent ce statut. Plusieurs réponses pouvaient être données. Un peu plus d'un quart (27%) des personnes interrogées dans l'UE qui préfèrent être salariées indiquent qu'elles apprécient la sécurité de l'emploi associée au fait de travailler en tant que salarié, un recul de 8 points par rapport à 2009. Près d'un quart des personnes interrogées (24%) indiquent également qu'elles préfèrent le salariat en raison du revenu régulier, un recul de 16 points par rapport à 2009.

Base : Personnes qui ont répondu « préféreraient être salarié » à la question Q1, N=15 689



26

-- Dans l'UE, les entreprises autres que familiales sont légèrement plus attrayantes aux yeux des personnes qui pourraient y être employées que les

entreprises familiales - Les personnes interrogées qui ont indiqué préférer être salariées plutôt qu'indépendantes ont ensuite précisé pour quel type d'entreprise elles préféreraient travailler. Quatre personnes sur 10 interrogées dans l'UE (41%) qui sont dans cette situation déclarent qu'elles aimeraient travailler pour une entreprise familiale, tandis que 48% disent au contraire qu'elles préféreraient travailler dans une entreprise non familiale.

Base : Personnes qui ont répondu « préféreraient être salarié » à la question Q1, N=15 689


« Entreprise familiale » est la réponse la plus plébiscitée dans neuf pays de l'UE : les résultats variant de 59% en Allemagne à 19% en Lettonie. Cette réponse est moins citée parmi les sondés dans les pays en-dehors de l’UE, et l'est seulement par 5% des personnes interrogées au Japon.


27

-- Dans l'UE, une majorité des personnes qui préféreraient travailler pour une entreprise familiale expliquent qu'elles considèrent qu'elles y bénéficieraient de

meilleures conditions de travail - Les personnes interrogées qui ont indiqué précédemment qu'elles préféreraient travailler pour une entreprise familiale, par opposition à une entreprise cotée ou une entreprise privée, ont ensuite expliqué pourquoi elles privilégient ce type d'entreprise. Plusieurs réponses pouvaient être données. Une majorité (52%) des personnes interrogées dans l'UE qui préféreraient travailler pour une entreprise familiale estiment qu'elles y bénéficieraient de meilleures conditions de travail, tandis qu'un peu moins de la moitié (48%) déclarent qu'elles apprécient la plus forte implication de ce type d'entreprise au niveau local.

Base : Personnes qui ont répondu « préféreraient travailler pour une entreprise familiale » à la question Q3,

N=6 490 (24% du nombre total de personnes interrogées dans l'UE27)


28

-- Dans l'UE, une majorité des personnes qui préféreraient travailler pour une entreprise non familiale sont attirées par le sentiment de sécurité de l'emploi et

par les possibilités de formation et de développement - Les personnes interrogées qui ont indiqué précédemment qu'elles préféreraient travailler pour une entreprise cotée/ une entreprise privée non familiale, ont également expliqué pourquoi elles privilégient ce type d'entreprise. La sécurité de l'emploi (53%) est la raison citée par la plupart des sondés dans l'UE qui préféreraient travailler pour une entreprise cotée ou une entreprise privée non familiale. Une majorité (52%) citent également davantage de possibilités de formation, d'apprentissages et de développement personnels. Un peu moins de la moitié des sondés (49%) indiquent qu'ils préfèrent les salaires plus élevés qu'offre une entreprise cotée ou une entreprise privée. Toutefois, une moindre proportion citent le fait de bénéficier de meilleures conditions de travail, par rapport à ceux qui privilégient une entreprise familiale (43% contre 52%). Ils sont également moins nombreux à mentionner la vision à long terme des dirigeants (37% contre 43%).

Base : Personnes qui ont répondu « préféreraient travailler pour une entreprise cotée » à la question Q3,

N=7 565 (28% du nombre total de personnes interrogées dans l'UE27)

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