Église protestante unie de belgique paroisse de liège...

12
Pasteur : Vincent TONNON Rue de la Colline, 280 4100 SERAING Tél. : 04/337.24.83 E-mail : [email protected] Comptes bancaires : Communauté Protestante de Liège-LLB IBAN: BE73 0682 0889 2860 BIC : GKCCBEBB Foyer Lambert-le-Bègue IBAN: BE42 0680 1541 6054 BIC : GKCCBEBB Site: www.lambert-le-begue.be Abonnement : 15€ Prix au n° : 1,50€ Éditeur responsable : Chantal Ficher Rue Lambert-le-Bègue, 8 4000 Liège Tél. : +32(0)4 337 24 83 E-mail : [email protected] Mensuel décembre 2015 (sauf juillet - août) Périodique de la paroisse et du Foyer Lambert -le-Bègue Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11 Rue Lambert-le-Bègue, 6/8 4000 Liège Église Protestante Unie de Belgique Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège BELGIQUE - BELGIE P.P. - P.B. 4620 FLERON 008615 Bureau de dépôt Fléron L'équipe de rédaction vous propose dans ce numéro : Page Éditorial 2 Dans la famille 3 Voici Noël 3 Billet d’humeur 4 A méditer 5 Le mot du trésorier 6 La Bible : Les livres historiques (29) 7 Dans la famille 11 Allons voir plus loin 12 Agenda 14

Upload: doanthuan

Post on 13-Sep-2018

225 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Pasteur : Vincent TONNON

Rue de la Colline, 280

4100 SERAING

Tél. : 04/337.24.83

E-mail : [email protected]

Comptes bancaires :

Communauté Protestante de Liège-LLB IBAN: BE73 0682 0889 2860 BIC : GKCCBEBB

Foyer Lambert-le-Bègue IBAN: BE42 0680 1541 6054 BIC : GKCCBEBB

Site: www.lambert-le-begue.be

Abonnement : 15€

Prix au n° : 1,50€

Éditeur responsable :

Chantal Ficher

Rue Lambert-le-Bègue, 8

4000 Liège Tél. : +32(0)4 337 24 83

E-mail : [email protected]

Mensuel décembre 2015 (sauf juillet - août)

Périodique de la paroisse

et du

Foyer Lambert-le-Bègue

Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11

Rue Lambert-le-Bègue, 6/8

4000 Liège

Église Protestante Unie de Belgique

Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue

Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège

BELGIQUE - BELGIE

P.P. - P.B.

4620 FLERON

008615

Bureau de dépôt Fléron

L'équipe de rédaction vous propose

dans ce numéro :

Page

Éditorial 2

Dans la famille 3

Voici Noël 3

Billet d’humeur 4

A méditer 5

Le mot du trésorier 6

La Bible : Les livres historiques (29) 7

Dans la famille 11

Allons voir plus loin 12

Agenda 14

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 2

Éditorial

Attendre, c’est mener un bras de fer, entre le doute et l’espérance, c’est l’espace laissé à la divagation, c'est tout envisager jusqu'à l’inimaginable.

Attendre Noël, c’est attendre un enfant qui prête son visage à nos fragilités, c'est attendre un enfant qui rouvre en nous les voies de vieux rêves enfouis, un enfant qui saisit d'une main majestueuse nos mentons abaissés et lave d'un regard nos dignités souillées.

Attendre Noël, c'est être pris par un sourire immense et par l’élan de l'accolade, c’est tressaillir à la voix d'un amour qui semble nous reconnaître comme l'on dit d'un père qui reconnaît son fils

Attendre Noël et le fêter enfin, c'est plonger dans l'ironie de Dieu et le rire des anges complices, c'est être un pauvre roi devant Le Roi des pauvres qui de son doigt d'enfant brave les lois de la physique et fait bouger, dans le ciel, les étoiles.

M. M.-C. In Réforme 3493, 12/2012

Dans la famille

Cette fin d’année a été marquée par des moments de joies… avec le mariage de Rachel et Angelo

Moscufo-Droussy, le 31 octobre 2015. Puis celui de Marie-Line et Pierre Coupienne-Demeuse, le 5

décembre 2015. Moments forts et recueillis, mais aussi ambiance joyeuse. Félicitations aux jeunes mariés !

Et des moments de profonde tristesse… le 12 novembre, lorsque nous avons appris l’accident dont avaient

été victimes Léon Wéris et Martin Ndindayino. Un accident terrible marqué par le décès de notre frère

Martin et un état de santé préoccupant pour Léon.

C’est avec recueillement et amour fraternel que nous avons entourés Laetitia, Alice, Jean-Marie, Patrick

et Bertin lors des soirées de deuil et du service d’adieu qui se tint au temple le 19 novembre 2015.

Le 28 novembre, c’est dans une atmosphère assumée dans une démarche de foi et d’espérance que nous

avons célébré un culte de ‘levée de deuil’ conforme à certaines pratiques africaines. Depuis, Léon Wéris a

pu quitter les soins intensifs. Puis, après un séjour au service de chirurgie orthopédique du CHU, il a été

transféré au Val d’Or (rue Basse-Wez) où il a entamé un programme de rééducation.

Dans la même période, Guillemette Courdesse a fait une chute qui lui a occasionné une fracture. Elle a pu

rentrer chez elle après une hospitalisation d’une semaine, mais devra demeurer immobilisée jusqu’en

février. Nous avons aussi appris que notre ami Maurice Henri avait été hospitalisé puis transféré aux

Heures Claires à Spa pour un séjour de convalescence. Heureusement, il est rentré depuis peu chez lui et

connait la joie d’avoir pu retrouver son logis. Notre sœur Jeanine Gilbert (maman de Vivette) a, elle

aussi, été hospitalisée tout d’abord, à la Citadelle, puis a passé un séjour en MRS rue Sur la Fontaine. Elle

est maintenant rentrée à la maison et y poursuit sa convalescence. Quant à Alain Malherbe il est toujours

hospitalisé mais commence vraiment à trouver le temps long. Courage Alain, on pense à toi !

A tous ces frères et sœurs marqués par des moments d’épreuves et de souffrances, nous souhaitons

beaucoup de courage et les assurons avec nos fraternelles pensées du soutien de nos prières.

L’équipe diaconale

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 3

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 4

Le billet d’humeur

LE NOEL DE SIMEON.

Siméon, un homme juste et pieux, vivait à Jérusalem. Il attendait la consolation d’Israël : il y avait de quoi ! Notre temps n’a rien inventé : à cette époque déjà, sévissaient famines, pauvreté, épidémies, gouvernements arbitraires, impôts écrasants décidés par l’occupant étranger… L’attente de consolation de Siméon était légitime, comme l’est celle de nos contemporains, âgés, handicapés, malades, pauvres, victimes de violences verbales ou physiques, chômeurs sacrifiés sur l’autel de la mondialisation. Actuellement, on serait tenté de chercher consolation dans la fuite : les biens de consommation, l’alcool, la drogue, le jeu ou simplement en se saoulant de télévision ou de musique bruyante. La vie est parfois si dure, si difficile à assumer. Le stress frappe sans distinction d’âge, de sexe, de condition sociale. Oui, notre monde a aussi besoin de consolation ! Mais Siméon possédait un trésor : sa foi en Dieu, sa certitude qu’un jour il verrait le salut, qu’il connaîtrait la vraie consolation. Poussé par le Saint-Esprit, il se rendit au Temple de Jérusalem, là où justement se trouvaient Marie et Joseph, venus offrir les deux tourterelles prescrites aux pauvres, par la loi religieuse accompagnant la naissance d’un fils premier né. Un bébé ! Voilà toute la consolation que Dieu envoyait à Siméon ! Siméon aurait pu se fâcher et traiter le Seigneur d’amateur ou de farceur ! Comment voir dans un enfant la moindre consolation ? Les raisons de désespérer étaient si nombreuses, si lourdes, apparemment si inéluctables et incurables. Siméon voit plus loin que le bout de notre nez : il sait que l’homme que deviendra ce tout petit

changera la face du monde. Il sait que ce « petit Jésus », comme disent les enfants de toujours, sera LA lumière qui éclaire les nuits les plus obscures, les désespoirs les plus absolus, les situations les plus cruelles. Evidemment pas d’un coup de baguette magique ou en descendant depuis les cieux sur un char de guerre ! Jésus apporte une lumière intérieure qui réchauffe, qui illumine les vies les plus difficiles, les plus solitaires, qui console les attristés, les abandonnés, les méprisés, qui garde les petits et les vieux. Mais la vue intérieure de Siméon voit aussi le choix que va demander Jésus. Il sait que Jésus sera une occasion de division entre les hommes : les pour et les contre vont s’affronter, se contredire. Il sera le révélateur des pensées les plus secrètes, il mettra les actes des humains sous la lumière vive de sa parole, de sa vie, de son être. Oui, Il est la consolation de son peuple, du moins de ceux qui l’acceptent comme consolateur, mais Il est aussi Celui qui nous met devant nos propres responsabilités et nous demande d’être, à notre tour, des consolateurs, des fabricants de paix, des bénévoles de la tendresse, des constructeurs de solidarité, des artisans du partage, bref, des hommes et des femmes aimants et attentifs aux prochains. Qu’en cette nouvelle année qui s’annonce, chacun puisse trouver consolation en ce Jésus lumière du monde, et, en même temps partager ce trésor avec tous !

Yvette Vanescote

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 5

A méditer

Décembre apporte avec lui chaque année la question qui dès lors va s’engouffrer dans le moindre de nos échanges : « Tu fais quoi, à Noël ? » Nombreux sans doute ceux qui en feront un vrai moment de fête. Mais je reste frappée par la tonalité de beaucoup de réponses assez éloignées de l'ambiance festive et féerique qu'on nous inflige de toute part en chaque fin d’année. Noël tristesse Les boules ? Oui, mais pas là où on croyait. Une sorte de fatigue sournoise semble grignoter l’ambiance de fin d’année. La famille réunie ? Les tensions entre ses membres rendent parfois stressante la perspective des retrouvailles, quand elles sont encore possibles. Le rendez-vous annuel obligé s'est mué en devoir pénible qu'il s’agira de remplir par une implication minimale. Sans compter ces parents en solo qui ne recevront leurs enfants qu’après le calendrier des gardes étant établi par voie judiciaire. Et leur absence se fera alors rappel cinglant de l'échec conjugal. Sans parler de ces personnes en solo-solo, sans l’avoir choisi, et qui souvent se taisent dans l’échange ou répondent d'un évasif « Je ne sais pas encore, je vais voir… » Mais elles savent que c'est tout vu et qu’elles déclineront les invitations parce qu'elles sentent leur présence incongrue dans l'intimité de familles qui ne sont pas les leurs. Elles attendront que le jour passe en ayant l'élégance d'essayer de ne pas trop déprimer. Les cadeaux ? Qui n’a pas entendu que « corvée » leur est souvent associée dans un soupir de résignation ? Les bons repas ? Un casse-tête pour celles (plus rarement ceux) qui s’en chargent, des souvenirs pénibles d’excès en tout genre, de gastros et de fatigues hépatiques. Les enfants ? Les autres mois de l’année les trouvent déjà saturés, pour la majorité d’entre eux, et même dans les milieux peu argentés, enfants rois dont le goût gâté déjà les rend souvent exigeants et blasés. La fête ? Loin d’être toujours associée à Noël au final. Tout se passe comme si, pour beaucoup, elle relevait plus d’une auto persuasion que d’une réalité. La sécularisation de la fête chrétienne de la Nativité verrait-elle là ses limites ? Et pourtant, en mettant bout à bout ces bribes d'échanges quelque peu désabusés et parfois douloureux me revient en

mémoire le célèbre tableau de Rogier van der Weyden : l'Adoration des Mages. La foi chrétienne de l’artiste s’y trouve assumée dans son intelligence spirituelle la plus sûre. Discrètement accroché sur un pilier de l'étable, un Christ en croix, dont la verticale semble vouloir briser la douce rencontre des visiteurs au nouveau-né, donne sa véritable dimension à la scène. Le signe de la Passion au cœur même de la crèche, qui, aujourd'hui, oserait l’y déposer ? Et pourtant, c’est bien à partir du passage crucifiant du Christ qu’il a été possible de faire de sa naissance le récit que l’on sait. La trajectoire de Jésus est bien de bout en bout combat pour sauver la vie qui nous traverse et nous porte, contre sa défiguration par le mal. Celui qui naît ainsi dans la puissance de vie vulnérable et divine, ce n'est pas l'enfant sucré serti bien au chaud dans le consensus familial et la conviviale ambiance d'un banquet de fin d'année ! Dans l'inconfort de la situation, on imagine Joseph pensif et quelque peu inquiet, Marie mal à son aise et sans doute perplexe. N’a-t-on pas entendu qu'Hérode pourrait prendre ombrage de la naissance de cet enfant ? Et ces Romains qui comptent les gens comme des marchandises. Jésus dans cette étable, c'est l'irruption de l’amour absolu en plein milieu de nous, en plein milieu de nos douleurs de vie, de la violence du monde, des déchirures de nos liens. Il vient pour nous guérir, nous tirer de nos bourbiers, essuyer nos larmes Il vient délivrer la joie que nos malheurs recouvrent. Marchons alors, du fond de la vérité de nos vies, en direction de l'étoile de Dieu, ouvrons nos mains pour déposer en présents, devant le Seigneur, ce que nous avons de meilleur, et laissons-nous transformer par l'inattendu de la Présence de Dieu dans la crèche des crises que nous connaissons. Un désir de fête, sûrement, reviendra nous chercher, plus simple peut-être, plus humble au fond, mais plus vraie et plus belle.

Marie-Christine Bernard In Réforme 3493, 12/2012

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 6

pel à l’équipe !!! - - Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!

Appel à tous les enfants et jeunes de l’Eglise !!!

le samedi 12 décembre 2015,

à 11h00,

décoration du sapin !

Cette année, comme le sapin sera de taille plus réduite que d’habitude, nous

espérons pouvoir bénéficier de l’aide des enfants et des jeunes pour le

décorer. Mais tout le monde est le bienvenu !!!

Après la décoration, bol de soupe et miches seront offerts à tous les

participants. N’hésitez pas à venir nombreux, il y a deux sapins à décorer

avec des boules sans compter la crèche…

LE MOT DU TRESORIER

Chers frères et sœurs en Christ membres de la Communauté LLB,

Chers sympathisants de notre Communauté,

Encore une fois je viens vers vous avec un diagramme et des chiffres pour vous donner l’état de santé de

nos finances. Maintenant vous y êtes habitués et vous y avez droit car c’est vous qui votez le budget et

c’est vous qui faites marcher la Communauté par vos offrandes dominicales et par vos dons.

Comme vous le voyez, (les chiffres et les colonnes parlent mieux que moi) nos finances sont franchement à

la traîne par rapport à ce qui était attendu depuis le début de l’année jusqu’en ce mois de juin. Et qui plus

est, nous touchons à la fin de l’exercice mais aussi à la période des fêtes de fin d’année. Je tire donc une

sonnette d’alarme, il est plus que temps d’apporter des béquilles pour aider à marcher cet enfant boiteux

Que Dieu vous bénisse et bon temps de l’Avent à tous.

Votre Trésorier

HAGUMA Samuel

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

Budget collectes Budget dons

Objectif 31-déc

Prév.30-nov

Réel 30-nov

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 7

La Bible : le livre le plus vendu au monde… le moins lu… le moins

compris (29)

Les livres « historiques » (9) Les livres de Samuel et des Rois (5)

Nous abordons ici deux livres qui font suite aux

livres de Samuel et qui sont les derniers des livres

de l’histoire deutéronomiste. Je vous rassure

d’emblée. Il n’entre pas dans mes intentions de

vous relater par le menu l’histoire de tous les rois

qui se sont succédé sur les trônes d’Israël et de

Juda après le schisme qui a divisé le pays. Outre

le fait que cela vous paraîtrait certainement fort

ennuyeux, je ne vois guère l’intérêt d’un tel

exercice.

Je me bornerai donc, dans un premier temps, à

voir les destinées des deux personnages

Jéroboam et Roboam à l’origine de ce schisme

qui a profondément divisé le royaume que David

et Salomon avaient fondé avec toutefois les

réserves exprimées dans les articles précédents.

Jéroboam

Etymologie du nom : On pense généralement

que ce nom dérive de deux mots hébreux :

« riyb » et « am » qui signifient : « le peuple

content » ou « il plaide la cause du peuple ». En

alternative, il est traduit par « ses gens furent

nombreux ».

Sa vie Il était le fils de Nébath, de

la tribu d’Ephraïm, et

originaire de Tséréda. Sa

mère était une veuve du

nom de Tsérua (1 Rois 11,

26).

Il a eu au moins deux fils

Abijam et Nadab qui lui a

succédé sur le trône d’Israël

Alors que Jéroboam était encore jeune, le roi

Salomon lui a confié la surveillance de tous les

travaux de la famille de Joseph et d’autres encore.

Ce travail eut des conséquences inattendues sur la

vie du jeune homme. En conversant avec les

travailleurs, il a perçu le mécontentement

provoqué par les nombreuses extravagances qui

marquaient le règne de Salomon. Redonnons

maintenant la parole à la Bible, au premier livre

des Rois toujours au chapitre 11, les versets 29 à

39.

« À la même époque,

Jéroboam sortit de Jérusalem et rencontra en

chemin le prophète Achija de

Silo, habillé d’un manteau neuf. Ils se trouvaient tous

les deux seuls dans les

champs. Achija attrapa le manteau neuf qu’il portait, le

déchira en 12 morceaux et

dit à Jéroboam : « Prends

dix morceaux pour toi. En effet, voici ce que dit

l’Éternel : « Je vais arracher

le royaume de la main de Salomon et je te donnerai 10 tribus. Mais il gardera une tribu, à cause de mon

serviteur David et de Jérusalem, la ville que j’ai

choisie de préférence à toutes les tribus d’Israël. Cela arrivera parce qu’ils m’ont abandonné et se sont

prosternés devant Astarté, la divinité des Sidoniens,

devant Kemosh, le dieu de Moab, et devant Milcom,

le dieu des Ammonites, et parce qu’ils n’ont pas marché dans mes voies pour faire ce qui est droit à

mes yeux et pour mettre en pratique mes règles

comme l’a fait David, le père de Salomon. Je ne lui retirerai pas tout le royaume. En effet, je le garderai

pour prince tout le temps qu’il vivra, à cause de mon

serviteur David que j’ai choisi et qui a respecté mes

commandements et mes prescriptions. En revanche, je retirerai le royaume à son fils et je t’en donnerai 10

tribus. Je laisserai une tribu à son fils afin que mon

serviteur David ait toujours un successeur devant moi à Jérusalem, la ville que j’ai choisie pour établir mon

nom. Je vais te prendre pour que tu règnes sur tout le

territoire que tu voudras et tu seras roi d’Israël. Si tu obéis à tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans

mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en

respectant mes prescriptions et mes commandements

comme l’a fait mon serviteur David, je serai avec toi, je te construirai une maison, comme j’en ai construit

une à David et je te donnerai Israël. J’humilierai

ainsi la descendance de David, mais ce ne sera pas définitif ».

Sans doute influencé par les témoignages qu’il

avait recueillis auprès des travailleurs et par cette

prophétie, Jéroboam a commencé par fomenter

des conspirations contre le roi Salomon en vue de

devenir roi des dix tribus du nord. Toutefois, ces

conspirations furent bientôt découvertes et il dut

fuir en Égypte où il demeura sous la protection du

Pharaon Sheshonq jusqu’à la mort de Salomon.

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 8

Après le décès de Salomon, il revint au pays et

fut à la tête de la délégation envoyée auprès du

nouveau roi Roboam pour lui demander d’alléger

les mauvais traitements que son père avait

instaurés sur Israël.

Roboam (- 972 à – 913) Roi sur Juda à partir de – 931

La seule source explicite

dont on peut disposer sur

Roboam se trouve dans la

Bible. Toutefois,

l’archéologie contribue à

éclairer certains aspects

de son règne. Il est le fils

de Salomon et de

Naama, l’Ammonite. À

l’âge de 41 ans, il succède

à son père. Il épouse

Mahalat, puis Maacah, fille d’Absalon, 16

autres femmes et 60 concubines. Maacah étant sa

préférée, il désigne son fils Abijam comme son

successeur. Il a eu au total 28 fils et 60 filles.

Son nom signifie : « celui qui élargit le peuple ».

Le schisme

Sous l’angle politique

Comme tous les rois de l’époque, il doit, pour

pouvoir régner, obtenir l’allégeance des 12 tribus

d’Israël. Il entreprend donc un voyage à Sichem

(l’actuelle Naplouse) afin de recueillir celle-ci

auprès des chefs de tribus réunis. Mais ces

derniers, sous la conduite de Jéroboam, revenu

pour l’occasion de son exil en Égypte, lui

présentent leurs doléances : ils demandent des

impôts moins lourds et l’abolition des corvées

instaurées sous le règne du roi Salomon pour

embellir le royaume. Roboam écoute leurs

doléances et leur demande trois jours de

réflexions. Pendant ce temps, il consulte d’abord

les « vieillards » c’est-à-dire des aînés qui avaient

probablement servi son père. Ils étaient sages,

avaient plusieurs années d’expérience et

connaissaient les besoins du peuple. Ces hommes

lui dirent que s’il pouvait être bon à l’égard du

peuple et lui dire de bonnes paroles, il lui serait

volontairement soumis et lui ferait du bien. Il

appelle ensuite quelques-uns de ses amis de

jeunesse et leur demande leur avis. Ils étaient

égoïstes, endurcis et n’aimaient pas le peuple. Ils

ont donc conseillé au roi de rendre le joug deux

fois plus pesant et de punir le peuple même plus

sévèrement que ne l’avait fait son père !

Quand Jéroboam retourne, trois jours après, pour

entendre la décision

de Roboam, il a

entendu les paroles

suivantes : « Mon

père a rendu votre

joug pesant, et moi

je vous le rendrai

plus pesant ; mon

père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous

châtierai avec des scorpions ».

Quelles paroles cruelles ! Quelle déception pour

le peuple ! Il avait espéré que le nouveau roi lui

apporterait une vie heureuse et paisible, et

maintenant, voici ce qu’il entend !

Seules les tribus de Juda et de Benjamin restent

fidèles à Roboam.

À partir de ce moment, nous entendrons donc

parler de deux nations : Juda et Israël au lieu

d’Israël seulement. L’histoire des années qui ont

suivi parlera de plusieurs guerres entre les deux

états. Ils continuent à avoir des rois séparés

jusqu’à ce qu’ils soient emmenés en captivité en

Assyrie et à Babylone, plusieurs centaines

d’années plus tard.

Sous l’angle religieux. Le péché de Jéroboam

Le siège du

gouvernement de

Roboam était à

Jérusalem où se trouvait

également le Temple.

Jéroboam raisonnait en

lui-même que si les

Israélites allaient à Jérusalem pour adorer Dieu

dans le Temple, ils pourraient encore devenir des

partisans de Roboam et l’abandonneraient.

Il pensait qu’il pourrait empêcher le peuple

d’aller vers Roboam, en bâtissant des autels

d’adoration à proximité afin que le peuple ne

doive plus aller à Jérusalem. Il fait fabriquer deux

veaux d’or et en place un à Béthel et l’autre à

Dan pour être adorés. Il dit aux Israélites : « Cela

fait assez longtemps que vous montez à

Jérusalem ; Israël, voici tes dieux qui t’ont fait

sortir du pays d’Égypte. Le peuple marcha devant

l’un des veaux jusqu’à Dan. Jéroboam y établit

un centre de hauts lieux et il institua des prêtres

pris dans l’ensemble du peuple, qui ne faisaient

pas partie des Lévites (rappelons-nous ici que les

Lévites appartenaient à la tribu à laquelle les

fonctions liées au culte de l’Éternel étaient

réservées).

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 9

Il instaura, le quinzième jour du huitième mois,

une fête pareille à celle qui se célébrait en Juda

et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il agit de la

même manière à Béthel afin que l’on y offre des

sacrifices aux veaux qu’il avait faits, et il y plaça

les prêtres des hauts lieux qu’il avait institués. Le

quinzième jour du huitième mois, mois qu’il avait

choisi de lui-même, il offrit des sacrifices sur

l’autel qu’il avait érigé à Béthel. Il fit une fête

pour les Israélites et il monta sur l’autel pour

brûler des parfums (1 Rois 12, 28-33).

Le péché de Roboam

Après des débuts prometteurs, Roboam, lui aussi,

se tourne vers l’idolâtrie. À l’ombre même du

Temple de Dieu, il construit des autels pour

l’adoration des idoles. Sous chaque arbre vert, en

n’importe quel endroit que le peuple désirait, se

trouvaient dressées des images des dieux païens.

Dieu ne laisse pas ce péché impuni. Cinq ans

après que Roboam soit devenu roi, Shishak (ou

Sheshonq) roi d’Égypte

vient avec 1200 chars et

60.000 cavaliers et

fantassins pour

combattre Juda. Les

Égyptiens conquièrent

des villes fortifiées.

Quand les armées

égyptiennes

commencent à avancer vers la ville de Jérusalem,

Roboam décide qu’il fallait faire quelque chose ;

mais quoi ?

Shemaeja, prophète de Dieu en Juda vint

annoncer à Roboam les paroles du Seigneur. Il

dit : « Voici ce que dit l’Éternel : Vous m’avez

abandonné. Je vous abandonne moi aussi et je

vous livre entre les mains de Shishak ».

Les chefs d’Israël et le roi s’humilièrent et

dirent : « L’Eternel est juste ! »

Quand l’Eternel vit qu’ils s’humiliaient, il

adressa la parole à Shemaeja : « Puisqu’ils se

sont humiliés, je ne les détruirai pas. Je ne

tarderai pas à les secourir et ma colère ne se

déversera pas contre Jérusalem par

l’intermédiaire de Shishak. Cependant, ils lui

seront asservis et ils sauront quelle différence

cela fait de me servir ou de servir les royaumes

des autres pays ».

Sous l’angle politico-économique. Archéologues et historiens ont, la plupart du

temps, pris pour absolument véridique le récit

biblique qui décrit l’émergence et ensuite la

désintégration de la monarchie unifiée. En ce qui

les concerne, l’unité ethnique et la singularité du

peuple d’Israël allaient de soi.

La plupart des historiens qui avaient choisi la

Bible comme champ d’action croyaient en une

séquence historique qui s’était déroulée de la

façon suivante : à la fin d’une conquête brutale

(ou d’une infiltration pacifique), les Israélites

occupent les hautes terres dépeuplées. Au

commencement, ils érigent un mode de société

égalitaire. Des héros inspirés les protègent de

leurs adversaires. Ultérieurement, la menace des

Philistins (un Peuple de la Mer) s’avérant plus

périlleuse que les dangers locaux, ils optent pour

le système monarchique, organisent une armée

efficace et finissent par fonder un empire sous

l’autorité de David et, ensuite, de son fils

Salomon.

C’est l’histoire d’une évolution politique continue

partant d’un stade tribal et qui aboutit à la

création s’un État centralisé dont le processus est

arrivé à sa maturité sous le règne de Salomon au

10e siècle avant notre ère.

La rupture de cette monarchie n’était due qu’à la

tyrannie arrogante et imprudente de son fils

Roboam qui avait démoli la grandeur et l’étendue

du royaume de son père.

Dans un premier temps, les découvertes des

archéologues ont semblé confirmer la vision

d’unité précédant une chute de la monarchie

unitaire. Les érudits étaient persuadés que les

vestiges découverts apportaient la preuve

irréfutable qu’au 10e siècle avant notre ère, le

royaume judéen était arrivé au stade d’État

entièrement constitué, que Jérusalem contrôlait

les régions du Nord d’une poigne de fer.

Pour décrire l’histoire ultérieure des deux États

de Juda et Israël, les savants se contentaient donc

de suivre à la lettre le récit biblique. Puisqu’ils

avaient, l’un et l’autre, hérités de la monarchie

étatisée de Salomon, les deux royaumes devaient

être régis par des institutions administratives bien

développées.

Après avoir été fort largement accepté, ce

tableau, quelque peu idyllique, apparaît

aujourd’hui comme de plus en plus inadéquat.

Nord et Sud à travers les millénaires. Lorsque, dans les années 1980, débuta

l’exploration archéologique intensive de la région

centrale des hautes terres, ce fait a ouvert des

études et des perspectives nouvelles qui ont

permis de mieux comprendre le caractère et

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 10

l’origine des deux Etats, perspectives qui par

ailleurs diffèrent fortement du récit biblique.

Elles ont démontré que l’émergence des Israélites

dans les hautes terres de Canaan n’a pas été

constituée d’un événement unique, mais qu’au

contraire elle s’inscrit dans une série de

modifications démographiques que l’on peut faire

remonter à des millénaires.

Lors des vagues d’occupations précédentes, la

population des collines était passée du

pastoralisme à l’agriculture saisonnière, puis

ensuite aux villages permanents et, enfin, à

l’économie complexe des hautes terres.

Toutefois, fait surprenant, les résultats des

explorations montrent, lors de chaque période

d’exploration des hautes terres, apparaissent des

signes extérieurs de la présence de deux sociétés

bien distinctes - celle du Nord et celle du Sud – et

qu’elles occupent, à quelques détails près les

mêmes zones qui, plus tard représenteront les

royaumes de Juda et d’Israël.

Pourtant, à première vue, les hautes terres entre

Jezréel et Beersheba semblent former un

ensemble géographique homogène. Cependant

leurs détails topographiques et environnementaux

présentent d’importantes disparités. Nord et Sud

ont des écosystèmes distincts différents sous

presque tous les aspects : topographie, formations

rocheuses, climat, couverture végétale, potentiel

de ressources économiques. Contrairement à ce

que la Bible tente de nous faire croire, Juda est

toujours resté la région la plus écartée, bloquée

par des barrières naturelles et climatiques.

La formation de l’État dans l’univers

biblique. L’évolution des hautes terres de Canaan vers

deux entités politiques séparées obéissait donc à

un développement naturel.

Aux 10e et 11

e siècles av. J.-C. Juda, encore

pauvrement peuplé, ne compte qu’un nombre fort

limité de quelques villages, guère plus d’une

vingtaine. Les découvertes archéologiques

permettent de déduire que le secteur pastoral de la

population y est encore important. Il n’y a

toujours pas de preuve archéologique, en dépit

pourtant des descriptions dithyrambiques de la

Bible, que Jérusalem, à l’époque de David et de

Salomon, n’était rien de plus qu’un modeste

village montagnard.

À la même époque, la moitié nord des hautes

terres est densément peuplée sur des douzaines de

sites géographiques répartis de manière équilibrée

et qui incluent de grands centres régionaux, des

villages et des hameaux. Juda est encore

économiquement attardé tandis qu’Israël

prospère.

Bien entendu, ces deux États ont beaucoup de

points communs. Ils vénéraient YHWH (parmi

d’autres dieux). Ils partagent nombre de légendes,

de héros et de contes qui célébraient un passé

lointain. Leurs langues étaient proches et, à dater

du 8e siècle avant notre ère, se servent du même

alphabet.

Néanmoins, en dépit de toutes ces ressemblances,

leur composition démographique, leur potentiel

économique, leur culture matérielle et les modes

de relations avec leurs voisins diffèrent

totalement. Israël et Juda ne vivaient pas la même

histoire et développaient des cultures matérielles

totalement distinctes. Dans une certaine manière,

Juda faisait figure d’arrière-pays rupestre d’Israël.

Après la campagne militaire du Pharaon

Sheshonq 1er

, loin dans le Sud dans les hautes

terres méridionales, perdurait l’ancien mode

d’habitat dispersé et pastoral. Contrairement à ce

que nous dit la Bible à propos du vaste empire de

David et de Salomon, qui auraient conquis et

administré tout le pays depuis Dan (dans le Nord)

jusqu’à Beersheba (dans le Sud), ce Sud ne

possédera pas d’État digne de ce nom avant deux

bons siècles.

Tout ceci nous montre à loisir les raisons pour

lesquelles, l’historien deutéronomiste transmet un

double message plutôt contradictoire. D’un côté,

il décrit Juda et Israël comme des États jumeaux ;

de l’autre ils sont férocement antagonistes. Les

auteurs de la Bible se devaient donc d’ôter toute

légitimité aux cultes du Nord, principalement

celui du sanctuaire de Béthel, et de montrer ainsi

que les traditions religieuses du royaume du Nord

étaient impies, qu’elles devraient être éradiquées

et remplacées par le culte centralisé au Temple de

Jérusalem

(À suivre) René Giltay

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 11

Allons voir plus loin…

Le dimanche 8 novembre, un groupe de sœurs est

venu nous rejoindre pour assister au culte, elles

étaient en retraite auprès des Bénédictines du

Boulevard d’Avroy. Occupée à préparer notre après

culte je n’ai pas eu le temps de les saluer, aussi

lorsque Vincent les a présentées en disant « une

communauté de sœurs protestantes… » J’ai cru avoir

mal entendu, mal compris. Comment ? Des sœurs

protestantes ? Mais ça n’existe pas voyons ! (aurais-je

affirmé avec force et conviction)

Mmmm … une énigme à résoudre et un petit voyage via mon ordinateur s’impose !

Quel beau nouveau sujet je tenais là.

Petit aparté : leur site étant très bien fait et bien documenté, j’ai été un peu paresseuse et me suis contentée

de plus ou moins recopier les documents (lol)

Les sœurs de Pomeyrol sont consacrées à la prière, elles sont « sentinelles », elles veillent par la prière

dans l’Eglise et pour le monde. Elles accueillent des retraites spirituelles, individuelles ou collectives,

d’adultes et d’enfants et organisent des formations bibliques et des colloques dans le cadre du programme

« Justice et sauvegarde de la création ».

Leur engagement est « Désirant, avec l’aide de Dieu et des Compagnons, vivre la réalité du Baptême,

résolu à ne plus me préoccuper du ‘moi’, de mes péchés, de mes vertus ou de mes besoins, je donne à Dieu

toute ma vie pour que Lui-même l’habite de sa présence, la transforme de jour en jour et l’emploie selon

sa volonté. Je m’engage, là où je vis :

- à être un membre vivant de l’Eglise, corps du Christ

- à aider la communauté dans sa vocation

- à travailler dans son esprit

- à suivre sa règle spirituelle et à observer la discipline des compagnons. »

Elles s’engagent aussi à aller en retraite chaque année dans une communauté chrétienne.

Leur communauté est élargie en une sorte de « Tiers Ordre » : les Compagnons. Ils sont plus d’une

centaine de femmes et d’hommes, vivant la même spiritualité dans leur milieu familial et professionnel.

Vous faire tout l’historique de cette communauté serait un peu long, sachez tout de même que cela a

commencé en 1929 à Saint-Germain en Laye, au rez-de-chaussée d’une maison de l’Association des

Pasteurs de France, et s’inspirait du Tiers ordre des Veilleurs du Pasteur Wilfred Monod et du scoutisme.

En 1937 une résidente fut envoyée dans la propriété de Pomeyrol, reçue en don.

A la déclaration de la guerre en 1939, la maison de Saint-Germain en Laye ayant été réquisitionnée, la

petite communauté se groupa à Pomeyrol.

Pour la suite de leur historique (au demeurant fort intéressant) je vous invite à consulter leur site ou bien à

prendre patience jusqu’à ce que nous ayons reçu le petit fascicule que je viens de leur demander de nous

envoyer.

Une dernière information me semblait très importante : leur règle !

« Prie et travaille pour qu’Il règne

Que dans ta journée, labeur et repos soient vivifiés par la parole de Dieu

Maintiens en tout le silence intérieur pour demeurer en Christ

Pénètre-toi de l’esprit des Béatitudes :

JOIE, SIMPLICITE, MISERICORDE »

Et si nous y allions en retraite… ? Hein ? Des petites vacances spirituelles en commun ? Ça tente qui ?... http://www.pomeyrol.com/contact.htm Vivette

Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 12

décembre 2015

Mardi 1 décembre

19h30

Consistoire

Mercredi 2 décembre

09h30

Pastorale

Jeudi 3 décembre

19h30

Assemblée de district à Seraing-Haut

Samedi 5 décembre

14h00

Mariage de Marie-Line et Pierre Coupienne

Dimanche 6 décembre

10h30

Culte, Cène, Garderie, EDD

Mercredi 9 décembre

17h00

Groupe Expo Luther

Jeudi 10 décembre

14h00

Visites diaconales de Noël

Samedi 12 décembre

11h00

Décoration des sapins (cf. p. 6)

Dimanche 13 décembre

10h30

Culte, Garderie, EDD

Mardi 15 décembre

14h00

Fête de Noël de l'Entr'Aide

Mercredi 16 décembre

14h00

Visites diaconales de Noël

Jeudi 17 décembre

06h30

Pastorale

Vendredi 18 décembre

14h00

Visites diaconales de Noël

Dimanche 20 décembre

10h30

Culte, Cène, Garderie

Lundi 21 décembre

19h30

Racines II

Mercredi 23 décembre

14h00

‘Un jouet à Noël’ avec l'ADS et l'Entr'Aide

Vendredi 25 décembre

15h00

Fête de Noël (culte et goûter)

Dimanche 27 décembre

10h30

Culte

Dimanche 3 janvier

10h30

Culte, Cène, Garderie

Samedi 9 janvier

11h00

Démontage des sapins

Dimanche 10 janvier

10h30

Culte, Garderie, EDD

13h00

Consistoire

Services de “l’Entr'Aide protestante liégeoise”, les lundis dès 14h00 Compte : IBAN BE52 7805 9004 0909 – BIC GKCCBEBB

Présence protestante

Samedi à 19h35

sur la UNE (96,4 FM)

RCF-Liège (98,3 FM)

Une foi pour toutes (protestante)

Tous les 1er jeudi du mois à 16h00

Rediffusion le vendredi à 06h00,

ainsi que le dimanche suivant à 10h00

Regards croisés (Œcuménique)

Chaque deuxième lundis du mois à 19h30

Rediffusion le mercredi suivant à 16h00,

le dimanche suivant à 17h00, et le lundi à 01h00