Église protestante unie de belgique paroisse de liège...
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Pasteur : Vincent TONNON
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4100 SERAING
Tél. : 04/337.24.83
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Prix au n° : 1,50€
Éditeur responsable :
Chantal Ficher
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Mensuel décembre 2015 (sauf juillet - août)
Périodique de la paroisse
et du
Foyer Lambert-le-Bègue
Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11
Rue Lambert-le-Bègue, 6/8
4000 Liège
Église Protestante Unie de Belgique
Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue
Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège
BELGIQUE - BELGIE
P.P. - P.B.
4620 FLERON
008615
Bureau de dépôt Fléron
L'équipe de rédaction vous propose
dans ce numéro :
Page
Éditorial 2
Dans la famille 3
Voici Noël 3
Billet d’humeur 4
A méditer 5
Le mot du trésorier 6
La Bible : Les livres historiques (29) 7
Dans la famille 11
Allons voir plus loin 12
Agenda 14
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 2
Éditorial
Attendre, c’est mener un bras de fer, entre le doute et l’espérance, c’est l’espace laissé à la divagation, c'est tout envisager jusqu'à l’inimaginable.
Attendre Noël, c’est attendre un enfant qui prête son visage à nos fragilités, c'est attendre un enfant qui rouvre en nous les voies de vieux rêves enfouis, un enfant qui saisit d'une main majestueuse nos mentons abaissés et lave d'un regard nos dignités souillées.
Attendre Noël, c'est être pris par un sourire immense et par l’élan de l'accolade, c’est tressaillir à la voix d'un amour qui semble nous reconnaître comme l'on dit d'un père qui reconnaît son fils
Attendre Noël et le fêter enfin, c'est plonger dans l'ironie de Dieu et le rire des anges complices, c'est être un pauvre roi devant Le Roi des pauvres qui de son doigt d'enfant brave les lois de la physique et fait bouger, dans le ciel, les étoiles.
M. M.-C. In Réforme 3493, 12/2012
Dans la famille
Cette fin d’année a été marquée par des moments de joies… avec le mariage de Rachel et Angelo
Moscufo-Droussy, le 31 octobre 2015. Puis celui de Marie-Line et Pierre Coupienne-Demeuse, le 5
décembre 2015. Moments forts et recueillis, mais aussi ambiance joyeuse. Félicitations aux jeunes mariés !
Et des moments de profonde tristesse… le 12 novembre, lorsque nous avons appris l’accident dont avaient
été victimes Léon Wéris et Martin Ndindayino. Un accident terrible marqué par le décès de notre frère
Martin et un état de santé préoccupant pour Léon.
C’est avec recueillement et amour fraternel que nous avons entourés Laetitia, Alice, Jean-Marie, Patrick
et Bertin lors des soirées de deuil et du service d’adieu qui se tint au temple le 19 novembre 2015.
Le 28 novembre, c’est dans une atmosphère assumée dans une démarche de foi et d’espérance que nous
avons célébré un culte de ‘levée de deuil’ conforme à certaines pratiques africaines. Depuis, Léon Wéris a
pu quitter les soins intensifs. Puis, après un séjour au service de chirurgie orthopédique du CHU, il a été
transféré au Val d’Or (rue Basse-Wez) où il a entamé un programme de rééducation.
Dans la même période, Guillemette Courdesse a fait une chute qui lui a occasionné une fracture. Elle a pu
rentrer chez elle après une hospitalisation d’une semaine, mais devra demeurer immobilisée jusqu’en
février. Nous avons aussi appris que notre ami Maurice Henri avait été hospitalisé puis transféré aux
Heures Claires à Spa pour un séjour de convalescence. Heureusement, il est rentré depuis peu chez lui et
connait la joie d’avoir pu retrouver son logis. Notre sœur Jeanine Gilbert (maman de Vivette) a, elle
aussi, été hospitalisée tout d’abord, à la Citadelle, puis a passé un séjour en MRS rue Sur la Fontaine. Elle
est maintenant rentrée à la maison et y poursuit sa convalescence. Quant à Alain Malherbe il est toujours
hospitalisé mais commence vraiment à trouver le temps long. Courage Alain, on pense à toi !
A tous ces frères et sœurs marqués par des moments d’épreuves et de souffrances, nous souhaitons
beaucoup de courage et les assurons avec nos fraternelles pensées du soutien de nos prières.
L’équipe diaconale
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 4
Le billet d’humeur
LE NOEL DE SIMEON.
Siméon, un homme juste et pieux, vivait à Jérusalem. Il attendait la consolation d’Israël : il y avait de quoi ! Notre temps n’a rien inventé : à cette époque déjà, sévissaient famines, pauvreté, épidémies, gouvernements arbitraires, impôts écrasants décidés par l’occupant étranger… L’attente de consolation de Siméon était légitime, comme l’est celle de nos contemporains, âgés, handicapés, malades, pauvres, victimes de violences verbales ou physiques, chômeurs sacrifiés sur l’autel de la mondialisation. Actuellement, on serait tenté de chercher consolation dans la fuite : les biens de consommation, l’alcool, la drogue, le jeu ou simplement en se saoulant de télévision ou de musique bruyante. La vie est parfois si dure, si difficile à assumer. Le stress frappe sans distinction d’âge, de sexe, de condition sociale. Oui, notre monde a aussi besoin de consolation ! Mais Siméon possédait un trésor : sa foi en Dieu, sa certitude qu’un jour il verrait le salut, qu’il connaîtrait la vraie consolation. Poussé par le Saint-Esprit, il se rendit au Temple de Jérusalem, là où justement se trouvaient Marie et Joseph, venus offrir les deux tourterelles prescrites aux pauvres, par la loi religieuse accompagnant la naissance d’un fils premier né. Un bébé ! Voilà toute la consolation que Dieu envoyait à Siméon ! Siméon aurait pu se fâcher et traiter le Seigneur d’amateur ou de farceur ! Comment voir dans un enfant la moindre consolation ? Les raisons de désespérer étaient si nombreuses, si lourdes, apparemment si inéluctables et incurables. Siméon voit plus loin que le bout de notre nez : il sait que l’homme que deviendra ce tout petit
changera la face du monde. Il sait que ce « petit Jésus », comme disent les enfants de toujours, sera LA lumière qui éclaire les nuits les plus obscures, les désespoirs les plus absolus, les situations les plus cruelles. Evidemment pas d’un coup de baguette magique ou en descendant depuis les cieux sur un char de guerre ! Jésus apporte une lumière intérieure qui réchauffe, qui illumine les vies les plus difficiles, les plus solitaires, qui console les attristés, les abandonnés, les méprisés, qui garde les petits et les vieux. Mais la vue intérieure de Siméon voit aussi le choix que va demander Jésus. Il sait que Jésus sera une occasion de division entre les hommes : les pour et les contre vont s’affronter, se contredire. Il sera le révélateur des pensées les plus secrètes, il mettra les actes des humains sous la lumière vive de sa parole, de sa vie, de son être. Oui, Il est la consolation de son peuple, du moins de ceux qui l’acceptent comme consolateur, mais Il est aussi Celui qui nous met devant nos propres responsabilités et nous demande d’être, à notre tour, des consolateurs, des fabricants de paix, des bénévoles de la tendresse, des constructeurs de solidarité, des artisans du partage, bref, des hommes et des femmes aimants et attentifs aux prochains. Qu’en cette nouvelle année qui s’annonce, chacun puisse trouver consolation en ce Jésus lumière du monde, et, en même temps partager ce trésor avec tous !
Yvette Vanescote
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 5
A méditer
Décembre apporte avec lui chaque année la question qui dès lors va s’engouffrer dans le moindre de nos échanges : « Tu fais quoi, à Noël ? » Nombreux sans doute ceux qui en feront un vrai moment de fête. Mais je reste frappée par la tonalité de beaucoup de réponses assez éloignées de l'ambiance festive et féerique qu'on nous inflige de toute part en chaque fin d’année. Noël tristesse Les boules ? Oui, mais pas là où on croyait. Une sorte de fatigue sournoise semble grignoter l’ambiance de fin d’année. La famille réunie ? Les tensions entre ses membres rendent parfois stressante la perspective des retrouvailles, quand elles sont encore possibles. Le rendez-vous annuel obligé s'est mué en devoir pénible qu'il s’agira de remplir par une implication minimale. Sans compter ces parents en solo qui ne recevront leurs enfants qu’après le calendrier des gardes étant établi par voie judiciaire. Et leur absence se fera alors rappel cinglant de l'échec conjugal. Sans parler de ces personnes en solo-solo, sans l’avoir choisi, et qui souvent se taisent dans l’échange ou répondent d'un évasif « Je ne sais pas encore, je vais voir… » Mais elles savent que c'est tout vu et qu’elles déclineront les invitations parce qu'elles sentent leur présence incongrue dans l'intimité de familles qui ne sont pas les leurs. Elles attendront que le jour passe en ayant l'élégance d'essayer de ne pas trop déprimer. Les cadeaux ? Qui n’a pas entendu que « corvée » leur est souvent associée dans un soupir de résignation ? Les bons repas ? Un casse-tête pour celles (plus rarement ceux) qui s’en chargent, des souvenirs pénibles d’excès en tout genre, de gastros et de fatigues hépatiques. Les enfants ? Les autres mois de l’année les trouvent déjà saturés, pour la majorité d’entre eux, et même dans les milieux peu argentés, enfants rois dont le goût gâté déjà les rend souvent exigeants et blasés. La fête ? Loin d’être toujours associée à Noël au final. Tout se passe comme si, pour beaucoup, elle relevait plus d’une auto persuasion que d’une réalité. La sécularisation de la fête chrétienne de la Nativité verrait-elle là ses limites ? Et pourtant, en mettant bout à bout ces bribes d'échanges quelque peu désabusés et parfois douloureux me revient en
mémoire le célèbre tableau de Rogier van der Weyden : l'Adoration des Mages. La foi chrétienne de l’artiste s’y trouve assumée dans son intelligence spirituelle la plus sûre. Discrètement accroché sur un pilier de l'étable, un Christ en croix, dont la verticale semble vouloir briser la douce rencontre des visiteurs au nouveau-né, donne sa véritable dimension à la scène. Le signe de la Passion au cœur même de la crèche, qui, aujourd'hui, oserait l’y déposer ? Et pourtant, c’est bien à partir du passage crucifiant du Christ qu’il a été possible de faire de sa naissance le récit que l’on sait. La trajectoire de Jésus est bien de bout en bout combat pour sauver la vie qui nous traverse et nous porte, contre sa défiguration par le mal. Celui qui naît ainsi dans la puissance de vie vulnérable et divine, ce n'est pas l'enfant sucré serti bien au chaud dans le consensus familial et la conviviale ambiance d'un banquet de fin d'année ! Dans l'inconfort de la situation, on imagine Joseph pensif et quelque peu inquiet, Marie mal à son aise et sans doute perplexe. N’a-t-on pas entendu qu'Hérode pourrait prendre ombrage de la naissance de cet enfant ? Et ces Romains qui comptent les gens comme des marchandises. Jésus dans cette étable, c'est l'irruption de l’amour absolu en plein milieu de nous, en plein milieu de nos douleurs de vie, de la violence du monde, des déchirures de nos liens. Il vient pour nous guérir, nous tirer de nos bourbiers, essuyer nos larmes Il vient délivrer la joie que nos malheurs recouvrent. Marchons alors, du fond de la vérité de nos vies, en direction de l'étoile de Dieu, ouvrons nos mains pour déposer en présents, devant le Seigneur, ce que nous avons de meilleur, et laissons-nous transformer par l'inattendu de la Présence de Dieu dans la crèche des crises que nous connaissons. Un désir de fête, sûrement, reviendra nous chercher, plus simple peut-être, plus humble au fond, mais plus vraie et plus belle.
Marie-Christine Bernard In Réforme 3493, 12/2012
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 6
pel à l’équipe !!! - - Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!! -- Appel à l’équipe !!
Appel à tous les enfants et jeunes de l’Eglise !!!
le samedi 12 décembre 2015,
à 11h00,
décoration du sapin !
Cette année, comme le sapin sera de taille plus réduite que d’habitude, nous
espérons pouvoir bénéficier de l’aide des enfants et des jeunes pour le
décorer. Mais tout le monde est le bienvenu !!!
Après la décoration, bol de soupe et miches seront offerts à tous les
participants. N’hésitez pas à venir nombreux, il y a deux sapins à décorer
avec des boules sans compter la crèche…
LE MOT DU TRESORIER
Chers frères et sœurs en Christ membres de la Communauté LLB,
Chers sympathisants de notre Communauté,
Encore une fois je viens vers vous avec un diagramme et des chiffres pour vous donner l’état de santé de
nos finances. Maintenant vous y êtes habitués et vous y avez droit car c’est vous qui votez le budget et
c’est vous qui faites marcher la Communauté par vos offrandes dominicales et par vos dons.
Comme vous le voyez, (les chiffres et les colonnes parlent mieux que moi) nos finances sont franchement à
la traîne par rapport à ce qui était attendu depuis le début de l’année jusqu’en ce mois de juin. Et qui plus
est, nous touchons à la fin de l’exercice mais aussi à la période des fêtes de fin d’année. Je tire donc une
sonnette d’alarme, il est plus que temps d’apporter des béquilles pour aider à marcher cet enfant boiteux
Que Dieu vous bénisse et bon temps de l’Avent à tous.
Votre Trésorier
HAGUMA Samuel
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
Budget collectes Budget dons
Objectif 31-déc
Prév.30-nov
Réel 30-nov
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 7
La Bible : le livre le plus vendu au monde… le moins lu… le moins
compris (29)
Les livres « historiques » (9) Les livres de Samuel et des Rois (5)
Nous abordons ici deux livres qui font suite aux
livres de Samuel et qui sont les derniers des livres
de l’histoire deutéronomiste. Je vous rassure
d’emblée. Il n’entre pas dans mes intentions de
vous relater par le menu l’histoire de tous les rois
qui se sont succédé sur les trônes d’Israël et de
Juda après le schisme qui a divisé le pays. Outre
le fait que cela vous paraîtrait certainement fort
ennuyeux, je ne vois guère l’intérêt d’un tel
exercice.
Je me bornerai donc, dans un premier temps, à
voir les destinées des deux personnages
Jéroboam et Roboam à l’origine de ce schisme
qui a profondément divisé le royaume que David
et Salomon avaient fondé avec toutefois les
réserves exprimées dans les articles précédents.
Jéroboam
Etymologie du nom : On pense généralement
que ce nom dérive de deux mots hébreux :
« riyb » et « am » qui signifient : « le peuple
content » ou « il plaide la cause du peuple ». En
alternative, il est traduit par « ses gens furent
nombreux ».
Sa vie Il était le fils de Nébath, de
la tribu d’Ephraïm, et
originaire de Tséréda. Sa
mère était une veuve du
nom de Tsérua (1 Rois 11,
26).
Il a eu au moins deux fils
Abijam et Nadab qui lui a
succédé sur le trône d’Israël
Alors que Jéroboam était encore jeune, le roi
Salomon lui a confié la surveillance de tous les
travaux de la famille de Joseph et d’autres encore.
Ce travail eut des conséquences inattendues sur la
vie du jeune homme. En conversant avec les
travailleurs, il a perçu le mécontentement
provoqué par les nombreuses extravagances qui
marquaient le règne de Salomon. Redonnons
maintenant la parole à la Bible, au premier livre
des Rois toujours au chapitre 11, les versets 29 à
39.
« À la même époque,
Jéroboam sortit de Jérusalem et rencontra en
chemin le prophète Achija de
Silo, habillé d’un manteau neuf. Ils se trouvaient tous
les deux seuls dans les
champs. Achija attrapa le manteau neuf qu’il portait, le
déchira en 12 morceaux et
dit à Jéroboam : « Prends
dix morceaux pour toi. En effet, voici ce que dit
l’Éternel : « Je vais arracher
le royaume de la main de Salomon et je te donnerai 10 tribus. Mais il gardera une tribu, à cause de mon
serviteur David et de Jérusalem, la ville que j’ai
choisie de préférence à toutes les tribus d’Israël. Cela arrivera parce qu’ils m’ont abandonné et se sont
prosternés devant Astarté, la divinité des Sidoniens,
devant Kemosh, le dieu de Moab, et devant Milcom,
le dieu des Ammonites, et parce qu’ils n’ont pas marché dans mes voies pour faire ce qui est droit à
mes yeux et pour mettre en pratique mes règles
comme l’a fait David, le père de Salomon. Je ne lui retirerai pas tout le royaume. En effet, je le garderai
pour prince tout le temps qu’il vivra, à cause de mon
serviteur David que j’ai choisi et qui a respecté mes
commandements et mes prescriptions. En revanche, je retirerai le royaume à son fils et je t’en donnerai 10
tribus. Je laisserai une tribu à son fils afin que mon
serviteur David ait toujours un successeur devant moi à Jérusalem, la ville que j’ai choisie pour établir mon
nom. Je vais te prendre pour que tu règnes sur tout le
territoire que tu voudras et tu seras roi d’Israël. Si tu obéis à tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans
mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en
respectant mes prescriptions et mes commandements
comme l’a fait mon serviteur David, je serai avec toi, je te construirai une maison, comme j’en ai construit
une à David et je te donnerai Israël. J’humilierai
ainsi la descendance de David, mais ce ne sera pas définitif ».
Sans doute influencé par les témoignages qu’il
avait recueillis auprès des travailleurs et par cette
prophétie, Jéroboam a commencé par fomenter
des conspirations contre le roi Salomon en vue de
devenir roi des dix tribus du nord. Toutefois, ces
conspirations furent bientôt découvertes et il dut
fuir en Égypte où il demeura sous la protection du
Pharaon Sheshonq jusqu’à la mort de Salomon.
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 8
Après le décès de Salomon, il revint au pays et
fut à la tête de la délégation envoyée auprès du
nouveau roi Roboam pour lui demander d’alléger
les mauvais traitements que son père avait
instaurés sur Israël.
Roboam (- 972 à – 913) Roi sur Juda à partir de – 931
La seule source explicite
dont on peut disposer sur
Roboam se trouve dans la
Bible. Toutefois,
l’archéologie contribue à
éclairer certains aspects
de son règne. Il est le fils
de Salomon et de
Naama, l’Ammonite. À
l’âge de 41 ans, il succède
à son père. Il épouse
Mahalat, puis Maacah, fille d’Absalon, 16
autres femmes et 60 concubines. Maacah étant sa
préférée, il désigne son fils Abijam comme son
successeur. Il a eu au total 28 fils et 60 filles.
Son nom signifie : « celui qui élargit le peuple ».
Le schisme
Sous l’angle politique
Comme tous les rois de l’époque, il doit, pour
pouvoir régner, obtenir l’allégeance des 12 tribus
d’Israël. Il entreprend donc un voyage à Sichem
(l’actuelle Naplouse) afin de recueillir celle-ci
auprès des chefs de tribus réunis. Mais ces
derniers, sous la conduite de Jéroboam, revenu
pour l’occasion de son exil en Égypte, lui
présentent leurs doléances : ils demandent des
impôts moins lourds et l’abolition des corvées
instaurées sous le règne du roi Salomon pour
embellir le royaume. Roboam écoute leurs
doléances et leur demande trois jours de
réflexions. Pendant ce temps, il consulte d’abord
les « vieillards » c’est-à-dire des aînés qui avaient
probablement servi son père. Ils étaient sages,
avaient plusieurs années d’expérience et
connaissaient les besoins du peuple. Ces hommes
lui dirent que s’il pouvait être bon à l’égard du
peuple et lui dire de bonnes paroles, il lui serait
volontairement soumis et lui ferait du bien. Il
appelle ensuite quelques-uns de ses amis de
jeunesse et leur demande leur avis. Ils étaient
égoïstes, endurcis et n’aimaient pas le peuple. Ils
ont donc conseillé au roi de rendre le joug deux
fois plus pesant et de punir le peuple même plus
sévèrement que ne l’avait fait son père !
Quand Jéroboam retourne, trois jours après, pour
entendre la décision
de Roboam, il a
entendu les paroles
suivantes : « Mon
père a rendu votre
joug pesant, et moi
je vous le rendrai
plus pesant ; mon
père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous
châtierai avec des scorpions ».
Quelles paroles cruelles ! Quelle déception pour
le peuple ! Il avait espéré que le nouveau roi lui
apporterait une vie heureuse et paisible, et
maintenant, voici ce qu’il entend !
Seules les tribus de Juda et de Benjamin restent
fidèles à Roboam.
À partir de ce moment, nous entendrons donc
parler de deux nations : Juda et Israël au lieu
d’Israël seulement. L’histoire des années qui ont
suivi parlera de plusieurs guerres entre les deux
états. Ils continuent à avoir des rois séparés
jusqu’à ce qu’ils soient emmenés en captivité en
Assyrie et à Babylone, plusieurs centaines
d’années plus tard.
Sous l’angle religieux. Le péché de Jéroboam
Le siège du
gouvernement de
Roboam était à
Jérusalem où se trouvait
également le Temple.
Jéroboam raisonnait en
lui-même que si les
Israélites allaient à Jérusalem pour adorer Dieu
dans le Temple, ils pourraient encore devenir des
partisans de Roboam et l’abandonneraient.
Il pensait qu’il pourrait empêcher le peuple
d’aller vers Roboam, en bâtissant des autels
d’adoration à proximité afin que le peuple ne
doive plus aller à Jérusalem. Il fait fabriquer deux
veaux d’or et en place un à Béthel et l’autre à
Dan pour être adorés. Il dit aux Israélites : « Cela
fait assez longtemps que vous montez à
Jérusalem ; Israël, voici tes dieux qui t’ont fait
sortir du pays d’Égypte. Le peuple marcha devant
l’un des veaux jusqu’à Dan. Jéroboam y établit
un centre de hauts lieux et il institua des prêtres
pris dans l’ensemble du peuple, qui ne faisaient
pas partie des Lévites (rappelons-nous ici que les
Lévites appartenaient à la tribu à laquelle les
fonctions liées au culte de l’Éternel étaient
réservées).
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 9
Il instaura, le quinzième jour du huitième mois,
une fête pareille à celle qui se célébrait en Juda
et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il agit de la
même manière à Béthel afin que l’on y offre des
sacrifices aux veaux qu’il avait faits, et il y plaça
les prêtres des hauts lieux qu’il avait institués. Le
quinzième jour du huitième mois, mois qu’il avait
choisi de lui-même, il offrit des sacrifices sur
l’autel qu’il avait érigé à Béthel. Il fit une fête
pour les Israélites et il monta sur l’autel pour
brûler des parfums (1 Rois 12, 28-33).
Le péché de Roboam
Après des débuts prometteurs, Roboam, lui aussi,
se tourne vers l’idolâtrie. À l’ombre même du
Temple de Dieu, il construit des autels pour
l’adoration des idoles. Sous chaque arbre vert, en
n’importe quel endroit que le peuple désirait, se
trouvaient dressées des images des dieux païens.
Dieu ne laisse pas ce péché impuni. Cinq ans
après que Roboam soit devenu roi, Shishak (ou
Sheshonq) roi d’Égypte
vient avec 1200 chars et
60.000 cavaliers et
fantassins pour
combattre Juda. Les
Égyptiens conquièrent
des villes fortifiées.
Quand les armées
égyptiennes
commencent à avancer vers la ville de Jérusalem,
Roboam décide qu’il fallait faire quelque chose ;
mais quoi ?
Shemaeja, prophète de Dieu en Juda vint
annoncer à Roboam les paroles du Seigneur. Il
dit : « Voici ce que dit l’Éternel : Vous m’avez
abandonné. Je vous abandonne moi aussi et je
vous livre entre les mains de Shishak ».
Les chefs d’Israël et le roi s’humilièrent et
dirent : « L’Eternel est juste ! »
Quand l’Eternel vit qu’ils s’humiliaient, il
adressa la parole à Shemaeja : « Puisqu’ils se
sont humiliés, je ne les détruirai pas. Je ne
tarderai pas à les secourir et ma colère ne se
déversera pas contre Jérusalem par
l’intermédiaire de Shishak. Cependant, ils lui
seront asservis et ils sauront quelle différence
cela fait de me servir ou de servir les royaumes
des autres pays ».
Sous l’angle politico-économique. Archéologues et historiens ont, la plupart du
temps, pris pour absolument véridique le récit
biblique qui décrit l’émergence et ensuite la
désintégration de la monarchie unifiée. En ce qui
les concerne, l’unité ethnique et la singularité du
peuple d’Israël allaient de soi.
La plupart des historiens qui avaient choisi la
Bible comme champ d’action croyaient en une
séquence historique qui s’était déroulée de la
façon suivante : à la fin d’une conquête brutale
(ou d’une infiltration pacifique), les Israélites
occupent les hautes terres dépeuplées. Au
commencement, ils érigent un mode de société
égalitaire. Des héros inspirés les protègent de
leurs adversaires. Ultérieurement, la menace des
Philistins (un Peuple de la Mer) s’avérant plus
périlleuse que les dangers locaux, ils optent pour
le système monarchique, organisent une armée
efficace et finissent par fonder un empire sous
l’autorité de David et, ensuite, de son fils
Salomon.
C’est l’histoire d’une évolution politique continue
partant d’un stade tribal et qui aboutit à la
création s’un État centralisé dont le processus est
arrivé à sa maturité sous le règne de Salomon au
10e siècle avant notre ère.
La rupture de cette monarchie n’était due qu’à la
tyrannie arrogante et imprudente de son fils
Roboam qui avait démoli la grandeur et l’étendue
du royaume de son père.
Dans un premier temps, les découvertes des
archéologues ont semblé confirmer la vision
d’unité précédant une chute de la monarchie
unitaire. Les érudits étaient persuadés que les
vestiges découverts apportaient la preuve
irréfutable qu’au 10e siècle avant notre ère, le
royaume judéen était arrivé au stade d’État
entièrement constitué, que Jérusalem contrôlait
les régions du Nord d’une poigne de fer.
Pour décrire l’histoire ultérieure des deux États
de Juda et Israël, les savants se contentaient donc
de suivre à la lettre le récit biblique. Puisqu’ils
avaient, l’un et l’autre, hérités de la monarchie
étatisée de Salomon, les deux royaumes devaient
être régis par des institutions administratives bien
développées.
Après avoir été fort largement accepté, ce
tableau, quelque peu idyllique, apparaît
aujourd’hui comme de plus en plus inadéquat.
Nord et Sud à travers les millénaires. Lorsque, dans les années 1980, débuta
l’exploration archéologique intensive de la région
centrale des hautes terres, ce fait a ouvert des
études et des perspectives nouvelles qui ont
permis de mieux comprendre le caractère et
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 10
l’origine des deux Etats, perspectives qui par
ailleurs diffèrent fortement du récit biblique.
Elles ont démontré que l’émergence des Israélites
dans les hautes terres de Canaan n’a pas été
constituée d’un événement unique, mais qu’au
contraire elle s’inscrit dans une série de
modifications démographiques que l’on peut faire
remonter à des millénaires.
Lors des vagues d’occupations précédentes, la
population des collines était passée du
pastoralisme à l’agriculture saisonnière, puis
ensuite aux villages permanents et, enfin, à
l’économie complexe des hautes terres.
Toutefois, fait surprenant, les résultats des
explorations montrent, lors de chaque période
d’exploration des hautes terres, apparaissent des
signes extérieurs de la présence de deux sociétés
bien distinctes - celle du Nord et celle du Sud – et
qu’elles occupent, à quelques détails près les
mêmes zones qui, plus tard représenteront les
royaumes de Juda et d’Israël.
Pourtant, à première vue, les hautes terres entre
Jezréel et Beersheba semblent former un
ensemble géographique homogène. Cependant
leurs détails topographiques et environnementaux
présentent d’importantes disparités. Nord et Sud
ont des écosystèmes distincts différents sous
presque tous les aspects : topographie, formations
rocheuses, climat, couverture végétale, potentiel
de ressources économiques. Contrairement à ce
que la Bible tente de nous faire croire, Juda est
toujours resté la région la plus écartée, bloquée
par des barrières naturelles et climatiques.
La formation de l’État dans l’univers
biblique. L’évolution des hautes terres de Canaan vers
deux entités politiques séparées obéissait donc à
un développement naturel.
Aux 10e et 11
e siècles av. J.-C. Juda, encore
pauvrement peuplé, ne compte qu’un nombre fort
limité de quelques villages, guère plus d’une
vingtaine. Les découvertes archéologiques
permettent de déduire que le secteur pastoral de la
population y est encore important. Il n’y a
toujours pas de preuve archéologique, en dépit
pourtant des descriptions dithyrambiques de la
Bible, que Jérusalem, à l’époque de David et de
Salomon, n’était rien de plus qu’un modeste
village montagnard.
À la même époque, la moitié nord des hautes
terres est densément peuplée sur des douzaines de
sites géographiques répartis de manière équilibrée
et qui incluent de grands centres régionaux, des
villages et des hameaux. Juda est encore
économiquement attardé tandis qu’Israël
prospère.
Bien entendu, ces deux États ont beaucoup de
points communs. Ils vénéraient YHWH (parmi
d’autres dieux). Ils partagent nombre de légendes,
de héros et de contes qui célébraient un passé
lointain. Leurs langues étaient proches et, à dater
du 8e siècle avant notre ère, se servent du même
alphabet.
Néanmoins, en dépit de toutes ces ressemblances,
leur composition démographique, leur potentiel
économique, leur culture matérielle et les modes
de relations avec leurs voisins diffèrent
totalement. Israël et Juda ne vivaient pas la même
histoire et développaient des cultures matérielles
totalement distinctes. Dans une certaine manière,
Juda faisait figure d’arrière-pays rupestre d’Israël.
Après la campagne militaire du Pharaon
Sheshonq 1er
, loin dans le Sud dans les hautes
terres méridionales, perdurait l’ancien mode
d’habitat dispersé et pastoral. Contrairement à ce
que nous dit la Bible à propos du vaste empire de
David et de Salomon, qui auraient conquis et
administré tout le pays depuis Dan (dans le Nord)
jusqu’à Beersheba (dans le Sud), ce Sud ne
possédera pas d’État digne de ce nom avant deux
bons siècles.
Tout ceci nous montre à loisir les raisons pour
lesquelles, l’historien deutéronomiste transmet un
double message plutôt contradictoire. D’un côté,
il décrit Juda et Israël comme des États jumeaux ;
de l’autre ils sont férocement antagonistes. Les
auteurs de la Bible se devaient donc d’ôter toute
légitimité aux cultes du Nord, principalement
celui du sanctuaire de Béthel, et de montrer ainsi
que les traditions religieuses du royaume du Nord
étaient impies, qu’elles devraient être éradiquées
et remplacées par le culte centralisé au Temple de
Jérusalem
(À suivre) René Giltay
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 11
Allons voir plus loin…
Le dimanche 8 novembre, un groupe de sœurs est
venu nous rejoindre pour assister au culte, elles
étaient en retraite auprès des Bénédictines du
Boulevard d’Avroy. Occupée à préparer notre après
culte je n’ai pas eu le temps de les saluer, aussi
lorsque Vincent les a présentées en disant « une
communauté de sœurs protestantes… » J’ai cru avoir
mal entendu, mal compris. Comment ? Des sœurs
protestantes ? Mais ça n’existe pas voyons ! (aurais-je
affirmé avec force et conviction)
Mmmm … une énigme à résoudre et un petit voyage via mon ordinateur s’impose !
Quel beau nouveau sujet je tenais là.
Petit aparté : leur site étant très bien fait et bien documenté, j’ai été un peu paresseuse et me suis contentée
de plus ou moins recopier les documents (lol)
Les sœurs de Pomeyrol sont consacrées à la prière, elles sont « sentinelles », elles veillent par la prière
dans l’Eglise et pour le monde. Elles accueillent des retraites spirituelles, individuelles ou collectives,
d’adultes et d’enfants et organisent des formations bibliques et des colloques dans le cadre du programme
« Justice et sauvegarde de la création ».
Leur engagement est « Désirant, avec l’aide de Dieu et des Compagnons, vivre la réalité du Baptême,
résolu à ne plus me préoccuper du ‘moi’, de mes péchés, de mes vertus ou de mes besoins, je donne à Dieu
toute ma vie pour que Lui-même l’habite de sa présence, la transforme de jour en jour et l’emploie selon
sa volonté. Je m’engage, là où je vis :
- à être un membre vivant de l’Eglise, corps du Christ
- à aider la communauté dans sa vocation
- à travailler dans son esprit
- à suivre sa règle spirituelle et à observer la discipline des compagnons. »
Elles s’engagent aussi à aller en retraite chaque année dans une communauté chrétienne.
Leur communauté est élargie en une sorte de « Tiers Ordre » : les Compagnons. Ils sont plus d’une
centaine de femmes et d’hommes, vivant la même spiritualité dans leur milieu familial et professionnel.
Vous faire tout l’historique de cette communauté serait un peu long, sachez tout de même que cela a
commencé en 1929 à Saint-Germain en Laye, au rez-de-chaussée d’une maison de l’Association des
Pasteurs de France, et s’inspirait du Tiers ordre des Veilleurs du Pasteur Wilfred Monod et du scoutisme.
En 1937 une résidente fut envoyée dans la propriété de Pomeyrol, reçue en don.
A la déclaration de la guerre en 1939, la maison de Saint-Germain en Laye ayant été réquisitionnée, la
petite communauté se groupa à Pomeyrol.
Pour la suite de leur historique (au demeurant fort intéressant) je vous invite à consulter leur site ou bien à
prendre patience jusqu’à ce que nous ayons reçu le petit fascicule que je viens de leur demander de nous
envoyer.
Une dernière information me semblait très importante : leur règle !
« Prie et travaille pour qu’Il règne
Que dans ta journée, labeur et repos soient vivifiés par la parole de Dieu
Maintiens en tout le silence intérieur pour demeurer en Christ
Pénètre-toi de l’esprit des Béatitudes :
JOIE, SIMPLICITE, MISERICORDE »
Et si nous y allions en retraite… ? Hein ? Des petites vacances spirituelles en commun ? Ça tente qui ?... http://www.pomeyrol.com/contact.htm Vivette
Le Protestant Liégeois décembre 2015 Page 12
décembre 2015
Mardi 1 décembre
19h30
Consistoire
Mercredi 2 décembre
09h30
Pastorale
Jeudi 3 décembre
19h30
Assemblée de district à Seraing-Haut
Samedi 5 décembre
14h00
Mariage de Marie-Line et Pierre Coupienne
Dimanche 6 décembre
10h30
Culte, Cène, Garderie, EDD
Mercredi 9 décembre
17h00
Groupe Expo Luther
Jeudi 10 décembre
14h00
Visites diaconales de Noël
Samedi 12 décembre
11h00
Décoration des sapins (cf. p. 6)
Dimanche 13 décembre
10h30
Culte, Garderie, EDD
Mardi 15 décembre
14h00
Fête de Noël de l'Entr'Aide
Mercredi 16 décembre
14h00
Visites diaconales de Noël
Jeudi 17 décembre
06h30
Pastorale
Vendredi 18 décembre
14h00
Visites diaconales de Noël
Dimanche 20 décembre
10h30
Culte, Cène, Garderie
Lundi 21 décembre
19h30
Racines II
Mercredi 23 décembre
14h00
‘Un jouet à Noël’ avec l'ADS et l'Entr'Aide
Vendredi 25 décembre
15h00
Fête de Noël (culte et goûter)
Dimanche 27 décembre
10h30
Culte
Dimanche 3 janvier
10h30
Culte, Cène, Garderie
Samedi 9 janvier
11h00
Démontage des sapins
Dimanche 10 janvier
10h30
Culte, Garderie, EDD
13h00
Consistoire
Services de “l’Entr'Aide protestante liégeoise”, les lundis dès 14h00 Compte : IBAN BE52 7805 9004 0909 – BIC GKCCBEBB
Présence protestante
Samedi à 19h35
sur la UNE (96,4 FM)
RCF-Liège (98,3 FM)
Une foi pour toutes (protestante)
Tous les 1er jeudi du mois à 16h00
Rediffusion le vendredi à 06h00,
ainsi que le dimanche suivant à 10h00
Regards croisés (Œcuménique)
Chaque deuxième lundis du mois à 19h30
Rediffusion le mercredi suivant à 16h00,
le dimanche suivant à 17h00, et le lundi à 01h00