echos -...

Décembre 2012 - Numéro 121

E C H O S

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ECHOS n° 121 - Eglise réformée de Grenoble - Décembre 2012

Sommaire

Jeunesse :

Camp USA

p. 2

Eglise Ouverte au Monde :

Partenariat Gospel Institut

p. 11

Vie des groupes :

Racines Huguenotes en Auvergne

p. 5

Diaconie :

Journées de la FEP, Inauguration de l’Arche, Marché de Noël

p. 6, 7

Spiritualité :

Editorial, Voyage avec les Psau-mes

p. 1, 4

Vie institutionnelle :

Reconnaissance de ministère, Mariage pour tous, Synode régio-nal, Chronique du CP, Chronique f inancière, AG extraordinaire

p. 3, 8, 9, 10 11

Agenda, carnet,

p.12

Oecuménisme :

Prier en chemin, Groupe de Vizille-Vaulnaveys, St-Martin d’Uriage

p. 7, 9

Où suis-je ? Dans le ténébreux brouillard des crises, des dettes, de la misère... Est-ce une fatalité́, une formalité́ ou un détour ? Que faire pour m’échapper ?

«Il y a du bon dans ce monde, et il faut se battre pour cela » (Sam, Le Seigneur des anneaux).

Quel sentier, quelle auto–route faut-il emprunter pour trouver un sens à sa vie? Et avec quels moyens ? Mais... au fait, où mène ce chemin ? Je ne sais pas, mais je peux dire que c’est le chemin de l’espérance et de la vie ! Ne t’inquiète pas ! D'autres aussi le suivent : Moise, Esaïe, toi, moi et des milliers de jeunes de la France entière. Dans la cour de l'école, sur les bancs de la fac, dans le coin de ma cham-bre, dans le sourire d'un ami, je cherche une réponse à mes doutes, une lumière rassurante et édifiante. Mais

« à quoi sert la lumière si on a les yeux fermés ? » demande Dali.

Voilà pourquoi il faut savoir écouter, prendre le temps, découvrir, prier... Tant d'actions inutiles ! Inutiles ? Non ! Car c'est ainsi que mon cœur s'est ouvert pour accueillir un message de paix, d'amour et d'espérance. Et je crois que ce message brille en toi ! Je ne scintille pas comme tout le monde : chacun est une couleur unique et rare. En rassemblant toutes nos couleurs, nous formons le plus joli des arcs-en-ciel, mais unis dans l’Esprit-Saint, nous formons la Lumière. Et c’est pour cela que Dieu nous aime ! J'ai compris que je ne peux plus me contenter de rayonner seul mais que je dois étinceler avec des centaines d’autres jeunes.

Et ce n’est pas un doux rêve... c’est juillet 2013 !

Oisif, apathique, inactif dans l'Eglise, Indigné des Indignés, fêtard démesuré́. Autant de clichés étiquetés sur mon front. Certes, je ne suis sûrement pas le plus fidèle du Temple, et encore moins un grand théologien ; mes actions n’expriment pas toujours la bonté́ de Dieu. Et pourtant, Il m’accompagne à chaque instant de ma vie, car celle-ci n’est pas insignifiante à ses yeux. Grâce à lui, je brille et éclaire le monde à ma manière : je suis lumière et je reflète la Lumière de Jésus ; je suis le phare qui guide les pêcheurs dans la nuit et qui éclaircit les zones d’ombre.

Je suis, tu es, nous sommes lumière(s) du monde !

Rafaele MASSARDIER, Matthieu GONDRAN, Daniel CREMER

Membres de l'équipe régionale jeunesse de la région Centre Alpes Rhône

En route vers la lumière

Paroles de jeunes pour le Grand Kiff 2013

Joyeux

Noël !

ECHOS n° 121 - Eglise réformée de Grenoble - Décembre 2012 2

Il était une fois l'Amérique

« Je m'en reviens des Amériques où j'ai vu beaucoup d'Américains » Don César, interprété par Yves Mon-tand dans « La folie des grandeurs » de Gérard Oury en 1971, vient de résumer son voyage fictif à ce qu'on appelle aujourd'hui les États-Unis. Cet été, et ce n'est pas du cinéma, nos jeunes, avec ceux de Die, sont partis aux USA et en sont revenus des étoiles plein les yeux, des souvenirs plein la tête. Le rêve d’un nouveau monde Ils sont partis pour découvrir une nouvelle culture, un nouveau monde. Pour certains d'entre eux, c'est même un rêve qui s'est réalisé. Ainsi, ce n'est pas étonnant qu'avant le départ, excitation et impatience aient été au rendez-vous. « C'est quelque chose d'ex-ceptionnel de partir quand on est jeune » affirme une jeune de Die. C'est une chance de pouvoir « explorer » un nouveau pays, une chance donnée par tous ceux qui ont soutenu le projet et que les jeu-nes remercient aujourd'hui. Cependant la longueur du trajet cumulée aux 6 heures de décalage a engendré dès le départ une grande fatigue. Mais quand ils ont enfin posé le pied sur le sol américain, la plupart était émerveillée, sauf l'un d'eux qui avait une impression de déjà vu : « C'est pareil qu'au Québec ! » 1ère étape : la douane et les premiers échanges lin-guistiques. Mais ce n'était qu'un début. En effet, après une adaptation au décalage, il faut s'habituer à la nourriture qui a représenté un des changements les plus marquants chez les jeunes. Évidemment, on ne plaisante pas avec le rituel du repas chez les ados ! Nos jeunes lions se sont alors accoutumés à manger tôt le soir, vers 17h, et à grignoter plutôt qu'à prendre de vrais repas. Petite anecdote : durant l'un des voya-ges nocturnes en bus, le groupe français a conservé les provisions données, en pensant que c'était le petit déjeuner du lendemain... alors que c'était le casse-croûte nocturne ! De plus, les Américains qu'ils ont rencontrés ne semblaient pas attacher la même im-

portance à la nourriture que les Français. Ainsi, une des familles était ébahie : un repas normal pour nous correspond pour eux à un repas de fêteR Des cultes magnifiquement vivants Les moments de cultes ont aussi nourri nos jeunes : les cultes ont fait l'objet d'un grand étonnement. « Les cultes sont magnifiquement vivants » a résumé une jeune. En effet, lors du rassemblement dans l 'Iowa qui regroupait 3000 jeunes, le gospel, les témoignages et la multitude de chants animaient les cultes. Ils ont dé-couvert une nouvelle manière de vivre sa foi qui a en-richi chacun d'une manière différente. Puis aux cultes à Frederick, ils ont reçu des livrets leur permettant de suivre le déroulement, tout comme ils ont assisté à une pause originale du culte. En effet, une dame, as-sise dans une rocking-chair, reprenait le culte avec d'autres mots pour les plus petits. Une idée à repren-dre pour nos cultes familles ? Le voyage avait aussi un but humanitaire : la recons-truction de quartiers défavorisés. Cette expérience, parfois nouvelle, a beaucoup touché. « On se lève pour une autre personne que nous » a conclu une jeune. « Ils se sont engagés jusqu'au bout » a soutenu Hugues G, agréablement surpris de la participation et de la motivation des jeunes. Les jeunes ont absolu-ment voulu finir le chantier, et ces moments de par-tage ont fait l'unanimité. Une très belle aventure ! Le temps de la rencontre Non seulement ils ont découvert de nouvelles habitu-des, mais aussi de nouvelles personnes, américaines ou françaises. Ils ont pris le temps de se connaître, et les Américains ont été très accueillants, généreux et exceptionnels : « Ils ont donné tout ce qu'ils pou-vaient, sans retenue ». Il y a eu une bonne entente au sein des familles, le courant est très bien passé , tout comme entre les Français. Les liens se sont soudés et, malgré les différences d'âge, ils ont formé un

Le groupe de jeunes nous raconte leur voyage du 9 au 31 juillet 2012 aux États-Unis. Et si on rappelait que ce camp USA était avant tout une expérience collective enrichissante ?

Le groupe des Français, en T-shirt foncé du rassemblement des jeunes (New Youth Event), avec leurs amis américains de Frede-rick.


Dimanche après-midi 7 octobre, dans un chaleureux brouhaha, de tous les âges, de tous les horizons ec-clésiaux, nous avons rempli le grand volume du Cen-tre œcuménique St Marc... Il y flottait une ambiance de fête... C'était le culte de reconnaissance de minis -tère du pasteur Hugues Girardey... souriant, ému. Au premier rang, les jeunes. Dans le chœur, sous la direction de Fanny, Agnès, Armelle, Benjamin, Clé-ment, Coralie, Dina, et Matthias, un orchestre qui por-ta la liesse de nos chants, qui rythma ce culte jeune et dynamique. Il fut animé par le pasteur Joël Dahan et la pasteure Titia Es Sbanti, les deux collègues qui t'ont accueilli, Hugues, pour ton stage pastoral à Montpellier. Liturgie et prédication furent inspirées de deux textes bibliques que tu as choisis, Hugues, Romains 8, 36-39 et Apocalypse 3,20. Deux textes si forts, dit Titia, qu'ils imposent tout d'abord silence. L'apôtre Paul déclare là, publiquement, hautement ce qu'il croit, « Oui, j 'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour ». L'invitation du texte de l 'Apocalypse nous ramène à la sphère du privé, « Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe ». Dieu nous invite à un tête à tête, un cœur à cœur. Chacun des textes dit que le Dieu de Jésus Christ ni ne s'impose, ni ne se garde dans nos filets. Dieu est en attente, attente que nous accueillions son amour, attente que nous lui ouvrions notre porte. Un Dieu qui se proclame, un Dieu qui se reçoit dans l'intimité, voici ce dont tu as témoigné Hugues. L'amour de Dieu, « le plus beau des tremplins » pour vivre la Bonne Nouvelle « qui n'attend pas », les an-nées de cheminement spirituel nourri de rencontres pour « prendre sa part maintenant », même si « ça fait juste un peu peur » ! Merci Hugues pour ton mes-

sage tout en vérité, pour ton invitation à ou-vrir nous-aussi nos yeux et nos cœurs. Tu nous as offert « quelque chose de beau-coup plus précieux » qu'une pierre pré-cieuse. Merci pour tous ces amis et amies invités à te donner le baiser de la paix et à te dire deux mots – trois pour Dina...!-. Le pasteur Pierre Grossein, président du Conseil ré-gional Centre-Alpes-Rhône, a reçu tes engage-ments... sans doute la dernière reconnaissance de ministère avant que notre Église ne devienne membre de l'Eglise Protestante Unie de France. Et, nous nous sommes levés joyeux, nous nous som-mes rencontrés autour des appétissantes et jolies bouchées préparées par les jeunes – et, leurs ma-mans – du Groupe de jeunes de l'ERG. Un gospel a résonné. Accompagnée de Clément et Matthias, Hina chantait de sa voix si profonde... et donnait à partager un peu de l'ambiance des cultes vécus par les jeunes pendant leur séjour aux Etats-Unis... Pour remercier les paroissiens de leur avoir permis ce séjour, les jeu-nes ont affiché et commenté leurs plus belles photos, ils ont aussi chanté un chant de leur composition pour remercier Hugues de les accompagner dans leur foi tout au long de l’année. Après tes engagements, Hugues, en nous levant, nous avons signifié qu'avec toi, nous travaillerions à ce que « le jour qui se lève soit plus beau, R à ce que nos vies qui chantent soient lumière et vérité ». Que, pour ce chemin ensemble, le Seigneur nous donne à chacun et chacune son Esprit d'amour.

Françoise Deransart

« Toi, lève-toi, et va au nom du Christ » Reconnaissance de ministère du pasteur Hugues Girardey

groupe à part entière. Sans connaît re la même compli-cité, les Américains et les Français ont tout de même vécu de bons moments ensemble. Ce voyage fort en émotions et en expériences a per-mis aux jeunes de vivre un camp unique qu'ils quali-fient d'inoubliable. Il les a ouverts sur de nouvelles cultures, sur une autre manière de vivre leur foi et à vivre ensemble. « Va car je t'emmène au loin vers d'autres nations !» (Actes 22.25)

Béatrice Dufour

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Un des chantiers de rénovation de maison, lors du camp diaconal en Virginie occidentale.


Parler à Dieu à partir de nos émotions Mon approche sera très person-nelle. J'ai envie juste de vous dire pourquoi j'aime les psau-mes, ce qu'ils m'apportent et où parfois ils me mènent. Ils sont pour moi d'abord les prières d'un peuple, le peuple juif et ces prières peuvent aussi devenir les nôtres. Mais ma pratique est plus personnelle que communautaire. Les psaumes m'aident à mettre des mots sur ce que je ressens et me guident pour oser porter mes émotions devant Dieu. C'est ainsi que je les ai apprivoisés et qu'ils sont devenus prières pour tous les temps, les jours sombres et les jours clairs et heureux. Je suis très attirée par la riche palette des émotions humaines que je trouve dans les psaumes. Ils ont re-nouvelé ma prière : je peux devant Dieu ouvrir mon cœur et mettre devant lui ce qui est là, sans aucune censure. Je me sens accueillie, telle que je suis. Cette possibilité d'établir une relation avec Dieu à par-tir de ce que nous sommes ouvre sur une relation vraie, bienfaisante et chemin-faisant, comme pour le psalmiste, les cris de vengeance ou de révolte sont apaisés. Ils ont été mis en mots, accueillis, accompa-gnés, alors il devient possible de lâcher et de passer à autre chose. La plainte a été entendue et cela nous dispense de ressasser sans fin les même griefs. Nous pouvons alors élargir nos préoccupations, sortir de nous-mêmes pour être à nouveau disponibles et ou-verts aux autres. Nous pouvons alors ensemble nous pencher sur ce qui nous préoccupe dans notre vivre ensemble ou dans le monde, avec cette confiance que les psaumes ont restaurée en nous : dans nos combats, Dieu nous accompagne. Des émotions déposées et transformées Et voilà un deuxième point important : les psaumes m'aident à mieux connaître Dieu. A partir de l'expé-rience de la prière où je me sens accueillie, je décou-vre Dieu et sa présence. Je découvre qu'il écoute ce que je dépose devant lui. Et cela me met debout. Mais plus encore je découvre que Dieu entre en dialogue avec moi, il me parle, il me permet de voir la vie autre-ment, de la saisir par un autre côté. Parfois il conteste mes certitudes. Ce qui est obscurci s'éclaire par sa présence et par son action. Cette expérience est celle des psalmistes ; parce qu'ils l'ont partagée, elle éclaire aussi nos vies et croise notre expérience. Elle nous offre ainsi des points d'appui et nos angoisses se cal-ment. Ce Dieu est aussi notre Dieu et l' envie vient de

le louer. C'est une autre composante des psau-mes. Rares sont les plaintes isolées, les pu-res plaintes. A travers la

plainte déposée et entendue, un chemin s'ouvre, la confiance peut alors aussi se dire et celui qui prie est entraîné dans une louange. Et inversement. Les psau-mes de plaintes présentent souvent un basculement qui dit quelque chose de la transformation qui s'opère en celui qui prie. L'expérience des psalmistes nous dit quelque chose de Dieu, Dieu se dit à travers leur vécu. Et c'est pour-quoi ces prières peuvent encore devenir nos prières et féconder notre propre expérience. Un langage à plusieurs niveaux En fait les psaumes s'adressent à toutes les dimen-sions de notre vie et de notre être. Alors que souvent nous avons seulement recours à l'intelligence ration-nelle, avec les psaumes l'intelligence émotionnelle et affective, l'intelligence corporelle sont aussi sollicitées. Et cela nous ouvre à une dimension que, dans notre société, nous avons tendance à complètement igno-rer, l'intelligence contemplative. Celle qui nous ouvre aux langages symbolique et mythique, à l'au-delà des mots. A cette dimension où nous sommes pleinement accueillis et concernés. Elle est là pour moi l'actualité des psaumes : une chance pour « désenclaver » nos représentations de Dieu, parfois un peu prisonnières de la dimension ra-tionnelle, comme si Dieu était « objet de connais-sance ». Les psaumes nous invitent à déployer toutes les composantes de notre humanité pour prier. Serez-vous du voyage ?

Sonia Arnoux

Un drôle de voyage...

Prochaine rencontre sur les psaumes,

ouverte à tous :

animateurs de groupes de quartiers,

lecteurs et prédicateurs laïcs, catéchètes

et moniteurs d'école et d'éveil biblique,

mais aussi toute personne intéressée :

samedi 15 décembre de 9h à 12h,

salle Girard-Clot,

2 rue Joseph-Fourier.

Bienvenue !

Enfants, adolescents, adultes, peu ou très habitués à la lecture de la bible, nous sommes cette an-née invités à un voyage dans le livre des Psaumes. Peut-être pour mieux cerner ce que peut être la prière, pour se mettre à l 'écoute de Dieu, se tenir

devant lui, construire avec lui une vraie relation. Mais les psaumes ce sont de vieux mots, quelle peut encore être leur actualité ?

Seigneur, tu es pour moi une lampe allumée, mon Dieu, tu éclaires la nuit où je suis.

(Psaume 18,29)


Tel était le thème du voyage pro-posé par les Racines Huguenotes en ce temps de reprise des activi-tés. 35 participants ont répondu à cette invitation au voyage organisé du 21 septembre au 24 septembre 2012. Tout un programme sur les édifices de style roman en Auver-gne : Saint-Austremoine à Issoire, Saint-Saturnin, Notre-Dame du Port à Clermont-Ferrand, Notre-Dame d’Orcival, Saint-Nectaire qui sont les cinq églises romanes di-tes « majeures » de la Basse Au-vergne. Certaines font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Une homogénéité de style archi-tectural complexe, précise et im-posante. Des monuments réalisés pour la plupart en une seule cam-pagne en utilisant les pierres loca-les (basalte, arkose, trachyte, etc.). Des procédés de construc-tion qui ont privilégié la solidité et dont les lignes pures et les propor-tions harmonieuses apportent élé-gance et équilibre à l’ensemble. Nous avons pris le temps, une fois à l’intérieur, de partir du fond de chaque édifice (avant-nef ou nar-thex) et de nous diriger par la nef centrale jusqu’au chœur sous la forme d’un parcours symbolique qui permet à chacun de passer de

l’ombre à la lumière. Une fois dans le transept, nous balayons du re-gard les voutes et les convergen-ces de formes, magnifiées par la lumière produite par les ouvertu-res et surtout le massif barlong supportant le clocher. Les chapi-teaux plus ou moins décorés et éclairés surplombant les colonnes intérieures ont suscité de nom-breux commentaires. Chevet, ab-side, déambulatoire, chapelle rayonnante, nef centrale avec tra-vée et voutes en plein cintre, tribu-nes, narthex, chapiteaux, crypte, modillons à copeaux, etc. nous ont été présentés à l’occasion de cha-que visite. Une projection d’un opéra d’images sur l’art roman en Auvergne à la maison du tourisme de Clermont-Ferrand nous a servi de révision avant de pénétrer dans la cathédrale gothique construite en lave andésite, dite pierre de Volvic. Programme complété avec : un passage par Thiers : art et tradi-tion sur la coutellerie, une visite de l’aventure Michelin dont l’histoire de cette entreprise qui a débuté à la fin du 19ème siècle nous a pas-sionnés, une visite de la ferme Randanne à Aurières spécialisée dans la fabrication du St-Nectaire avec dégustation de la tomme

d’Aurières et de la brioche au St-Nectaire mais sans pouvoir profiter de ce fromage fer-mier car l’affinage de 28 jours mi-nimum était en cours. Nos organisateurs passionnés de géologie nous ont fait découvrir la Maison de la Pierre à Volvic : beau parcours son et lumière très didactique, dans une ancienne carrière en galerie creusée par la main de l’homme au cœur d’une coulée de lave du volcan de la Nuguère entré en éruption il y a 13 000 ans. Puis voyage guidé en petit train à l’assaut du volcan du Puy de Lemptéguy dont le cratère est désormais transformé en mu-sée avec les installations d’épo-que, les cheminées et les bombes volcaniques, les tas de pouzzo-lane. Petit moment d’effroi lors d’une projection 4D dynamique d'une éruption volcanique sur si-mulateur avant de reprendre le chemin du retour. Un chauffeur aguerri aux routes étroites et sinueuses qui s’est payé le luxe de rallonger certains itinéraires pour nous faire admirer de vastes paysages vallonnés, des prairies parsemées de t rou-peaux de vaches sans oublier le Puy de Dôme que nous n’avons pas pu gravir. Des guides compétents dont notre Alain très précieux pour commen-ter certains paysages au cours du voyage ; un hébergement en VVF de bon standing avec une salle de restaurant orientée plein ouest avec vue imprenable sur la chaine des Puys et la tour du village de Montpeyroux, des repas avec des mets régionaux accompagnés de vins locaux, une ambiance bon enfant et détendue, un programme dense et varié. Nous sommes ren-trés sur les rotules mais ravis d’a-voir découvert les richesses de cette région. Merci à Alain et Jean-Marc pour ce voyage bien préparé.

Bertrand Missemer

Auvergne… entre volcans et art roman

Le groupe des Racines Huguenotes au volcan de Lampteguy


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Esprit, es-tu là ? L’interpellation est faite dès le coup d’envoi de la première table ronde, animée par t rois intervenants, de qualité il va sans dire : comment au-rait-il pu en être autrement ! Le constat de la mutation du monde religieux, caracté-risé par la décroissance des églises traditionnelles et la montée des églises issues de l’immigration nous interpelle. Comment aujourd’hui répondre à la de-mande spirituelle, jamais comblée, avec cette distance et ce vide entre ce qu’on attend, ce dont on a besoin, et ce que la réalité nous donne ? Comment recevoir et interpréter ces attentes, lors -qu’on constate la baisse de fréquentation de nos égli-ses d’une part et l’augmentation des expériences mys-tiques, d’autre part ? Y aurait-il antagonisme entre religion et spiritualité ? Que peut donc apporter l’E-glise par rapport à ces attentes, les discerne-t-elle vraiment, pourrait-elle s’y adapter, à contre-courant parfois de nos habitudes ? Ce sont les questions que j’ai retenues dans les pro-pos très riches de cette première table ronde. Des

mots forts pour définir une Eglise non pas mission-naire mais «missionnelle», rayonnante, agent de la mission de Dieu, qui nous interpellerait sur nos prati-ques et nos usages. L’accompagnement spirituel peut être vécu comme une thérapie, il peut aller jusqu’à la guérison et même jusqu’à la guérison physique. L’ex-posé sur les chambres de guérison, et celui sur les lieux d’accueil et de prière, dans une paroisse de la région parisienne, mettent en évidence l’importance de notre relation avec l’autre, qui, quel qu’il soit, est une personne digne, libre et responsable. Le lien de communion qui peut s’établir dans ces occasions est reconnaissance de la présence de Dieu en l’autre, de cet agapè qui est force et espérance. L’Eglise peut être un lieu thérapeutique. Accueillir, écouter, accompagner, les trois mots clés de cette journée. Un culte court mais inhabituel et fort comme toutes ces journées termina ce colloque que nous sommes heureux d’avoir suivi.

Odette Bonte

Esprit, es-tu là ? C’était la question posée lors des Journées de la Fédération de l’Entraide Protestante (FEP) à Meyzieu, les 12 et 13 octobre 2012. Avec un sous-titre : Quand les attentes spirituelles de nos contemporains interpellent nos prati-ques sociales et ecclésiales. « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront » Luc 19/40. Quatre membres du Diaconat Protestant de Grenoble étaient présents à ce colloque de théologie pratique et ont participé à ces deux journées, denses, riches, sans aucun temps mort : table ronde le matin, ateliers l’après midi.

Connaissez-vous l’Arche ? Samedi 20 octobre a eu lieu l’inauguration (1) de deux foyers de l’Arche de Jean Vanier, à côté du centre théologique de Meylan. Cette inauguration succédait à l'ouverture, il y a deux ans, du premier foyer à la Tron-che. Jean Vanier, après un engagement dans la marine canadienne pendant la seconde guerre mondiale, puis un doctorat de philosophie, a tenté l’a-venture de vivre avec deux person-nes handicapées mentales à Trosly-Breuil, dans l'Oise, et a ainsi fondé en 1964 la première communauté de l’Arche. L’Arche est aujourd’hui pré-sente dans le monde avec plus de 140 communautés, qui accueillent en foyer de vie à la fois des personnes handicapées mentales, des pro-fessionnels, des volontaires venus passer une année de leur vie avec elles, et des amis. Ces communautés ont toutes un ancrage spirituel, en France le catholi-

cisme, et sont ouvertes à toute personne, dans le res-pect des ses convictions: « Ce n’est qu’en acceptant les autres que nous pouvons faire tomber nos propres barrières » (Jean Vanier).

Nous étions une poignée de membres de l’Eglise réformée de Grenoble venus assister à l’inau-guration des foyers de l’Arche à Meylan le 20 octobre. Voici les impressions de trois d’entre nous ! D’abord Cécile Fries, adoles-cente porteuse de trisomie 21 : « Les discours étaient bien. Cer-

tains m’ont touchée, mais pas tous. J’ai visité le foyer, et une chambre. Le pot ensuite, c’était un banquet ! J’ai bien dansé. » Ensuite Etienne Arnoux, volontaire dans l’un des deux foyers de Meylan pour l’année 2012-2013 : « L'inauguration des nouveaux foyers de Meylan a été

(Suite page 7)

(1) : En présence de nombreuses personnalités locales : G. Fioraso (ministre), G. Perez (vice-présidente conseil général), G. de Kéri-mel (évêque de Grenoble)...


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un grand moment d'émotion pour toute la communau-té de l'Arche à Grenoble, en particulier pour les per-sonnes accueillies. Même si cela faisait un mois que l'on vivait tous ensemble, l'inauguration a été l'aboutis-sement de plusieurs semaines d'activités de prépara-tion intensive, de jours remplis d'une excitation crois-sante, et surtout d'années de travail de la part des fondateurs de l 'Arche à Grenoble... Ça a été aussi l'occasion de faire découvrir les foyers aux familles des personnes qui y vivent (assistants comme rési-dents) et de donner un petit côté "officiel" au début de la vie de cette communauté! Bref ce fut un très bon moment vécu tous ensemble! La prochaine étape ? Trouver de beaux noms pour les 2 foyers de Meylan et pour le Service d’Accueil de Jour ! »

Enfin Jacques Istas, bénévole dans les foyers et membre du conseil d'administration de l’association de l’Arche à Grenoble : « Etre bénévole à l'Arche, c'est partager un moment avec la communauté. En ce qui me concerne, c'est un soir par semaine, quand les jeunes en service civique ont leur soirée libre. On pré-pare le repas ensemble, on mange puis on fait un jeu, parfois une prière, si possible pas trop « catho ». En-suite, il faut parfois aider une personne à se coucher. Comme aime à le rappeler Anne Colas, la directrice, c'est en faisant des choses ordinaires qu'on devient extraordinaire ! »

Marie-Hélène Fries

arche-grenoble.blogspot.com/ : blog Arche Grenoble http://www.arche-france.org/

(Suite de la page 6)

Prier en chemin Initiative œcuménique du Centre St-Marc, en partenariat avec le Centre St-Hugues de Biviers : un parcours spirituel à pied dans Bel-ledonne... Le samedi 20 octobre 2012, dix-neuf catholiques, protestants et anglicans se sont retrouvés à l'église de Brié pour un parcours dans les collines alentour, préparé par l'équipe d'animation du centre St-Marc. Nous avons reçu un accueil cha-leureux par deux fidèles de l 'Eglise de Brié, qui avaient préparé café chaud et viennoiseries. Et avant le départ, nous avons lu le Psaume 121, intitulé « chant des mon-tées », bien de circonstance, avec le pasteur anglican Steven. Après avoir quitté le village, et à l'orée de la forêt, Pierrot, du centre St-Hugues, nous a invités à nous arrêter, à entrer en nous-mêmes, prendre conscience de notre res-piration et à prêter attention aux bruits qui nous entouraient (une

sorte d'exercice de yoga avec plus de spiritualité). Encore imprégnés de ce moment de méditation, nous avons entre-pris en silence – ce qui a intrigué deux marcheurs qui descendaient – la montée vers un endroit bien nommé « Belle vue ». Il faisait très beau, la nature était splendide et nous avions autour de nous les chaînes de la Chart reuse, du Ver-cors et de Belledonne. Je remer-ciais Dieu d'une telle beauté. Dans ce cadre magnifique, le père Philippe, de St-Marc, nous a pro-posé la lecture du chapitre 6, ver-sets 31 à 38 de l'Evangile de Luc. Puis, séparés en trois groupes, nous avons échangé sur quel était le message pour nous de ce texte. Nous nous voyions en partie pour la première fois, mais le groupe était homogène et manifestement animé de la même foi. Le même Seigneur était au milieu de nous. Après un pique-nique arrosé d'une bouteille de vin rouge appelé « Plan de Dieu »(!) apportée par le

père Philippe, nous avons repris la route dans les feuilles mortes, et à Montchaboud, vil-lage dominant Vizille, autour du lavoir, le père Philippe nous a proposé un commentaire du texte de l 'Evangile de Luc par André Seve. J'en cite trois lignes, qui, à mon avis, résument son pro-pos : « Il faut que j'arrive à rester dans l'amour et le respect de l 'au-tre, même là où tout me pousse-rait à rendre coup pour coup. Mais alors perdant l'amour, je perdrais tout pour moi. Et tout pour lui parce que je ne pourrais plus l 'atti-rer à l 'amour. Seul l'amour attire à l'amour. » Puis après quelques bons dénive-lés en descente et en montée, nous avons rejoint Brié où dans le chœur de l 'église nous avons fait le bilan de la journée et réuni tou-tes nos prières dans le « Notre Père ». Journée très richeR

Annick Hédé

Merci à toutes, merci à tous. Merci à celles qui ont organisé, préparé, cuisiné, servi. Merci à celles et à ceux qui ont transporté, vendu, animé, rangé, nettoyé, se sont dépensés. Merci à celles et à ceux qui sont venus, ont mangé, ont fait des rencontres, ont dépensé. A l’heure où ce numéro des Echos est mis sous presse, la comptable et le trésorier du Diaconat pren-nent un repos bien mérité : les comptes attendront quelques joursR Rendez-vous en 2013..

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En direct du Marché de Noël du Diaconat


Un débat qui s’ouvre : le mariage pour tous Dans le débat qui traverse la France depuis plusieurs semaines, on peut se demander quelle position soutient notre Eglise réfor-

mée (ou protestante unie) sur le mariage des per-sonnes de même sexe. Il faut différencier la question de la bénédiction reli-gieuse de couples du même sexe et la position de notre Eglise dans le débat sur le projet de loi. Projet de loi : pas de prise de position En ce qui concerne le projet de loi, il n'y a pas de point de vue officiel de l'ERF, conformément à sa tra-dition d'ouverture et de réflexion. L'opinion est laissée à l'appréciation de chacun, sachant qu'en matière d'éthique et d'évolution de la société, l'ERF ne sou-haite pas imposer une morale ou une norme. A l'avant garde du planning familial par exemple, l'Eglise réfor-mée de France n'a jamais combattu les progrès en matière de contraception. Elle n'a pas pris position contre l'avortement (tout en rappelant que c'est une situation de détresse qu'il faut accompagner et ne pas banaliser). Elle accepte de bénir des unions de per-sonnes divorcées, de même qu'elle a reconnu le mi-nistère pastoral féminin. Bénédiction religieuse : une réflexion en cours En ce qui concerne la bénédiction religieuse de couples homosexuels, Laurent Schlumberger, prési-dent de l’ERF a rappelé récemment dans une lettre circulaire(1) que la Liturgie commune de l’Eglise réfor-mée de France propose une bénédiction de couple seulement dans le cas du mariage d’un homme et d’une femme. Cette décision a été confirmée par le synode national de Cognac (2004) qui s’est fondé sur une étude très complète menée sous l’égide du Conseil Permanent Luthéro-Réformé (CPLR) en 2002. Mais, « saisi par deux synodes régionaux de novem-bre 2010 d’une demande de réflexion sur les deman-des de bénédictions de couples PACSés, l’un de ces synodes évoquant la question des « couples homo-sexuels », le conseil national a constitué un groupe de travail pour rassembler des éléments d’information, construire une réflexion en hiérarchisant clairement ses différents aspects, éviter les positionnements bi-naires, et porter autant d’attention à la manière de conduire cette réflexion, c’est-à-dire à la pédagogie, qu’à son contenu. Ce groupe rendra compte de son travail au conseil national, à la fin de l ’année 2013 ou plus vraisemblablement dans le courant de l’année 2014. Il appartiendra alors au conseil national, car c’est sa responsabilité, d’envisager les suites à lui donner. On remarquera que ces démarches successi-ves ont été engagées sans lien avec des campagnes électorales, notamment la dernière. Le calendrier élec-toral, politique ou législatif a ses logiques, le calen-drier ecclésial a les siennes, qui ne se recouvrent pas nécessairement. »

Autres opinions protestantes Dans l’ensemble du monde protestant français, les positions sont variées. Le CNEF (Conseil national des évangéliques de France)(2) s’est positionné clairement contre le projet de loi et a interpellé les parlementai-res. La Fédération protestante de France(3), à laquelle appartient notre église, a publié le 13 octobre un com-muniqué plus mesuré, rappelant notamment que le mariage n’étant pas un sacrement pour les protes-tants, la FPF ne remet pas en question la légitimité de l’État à légiférer sur le mariage. Néanmoins, elle « estime que l ’actuel projet de « mariage pour tous » apporte de la confusion dans la symbolique sociale et ne favorise pas la structuration de la famille. Il n’est pas question ici de morale mais d’anthropologie et de symboles. » Passion et patience... Par ailleurs le débat, théologique, anthropologique, sociologique et psychologique a largement été lancé, sur Internet et dans l’hebdomadaire protestant Ré-forme(4). Il montre que les positions sont loin d’être binaires, mais peuvent prendre un tour passionnel. C’est pourquoi il convient de rappeler, avec Laurent Schlumberger que, « par principe, aucune option n’est définitive, aucune réflexion n’est fermée dans notre Eglise. Un travail de réflexion est en cours. Si les choix, et donc la pratique de notre Eglise, devaient évoluer, il appartiendrait au synode national d’en déci-der en dernier ressort. »

Philippe Sautter

(1) : Disponible sur demande adressée au secrétariat de l’Eglise protestante unie de Grenoble (ERG) (2) : www.lecnef.org (3) : www.protestants.org (4) : www.reforme.net


Echos du synode régional

Le 43ème et dernier synode de la région Centre-Alpes-Rhône (CAR) de l’Eglise réformée de France s’est déroulé à Vogüé les 9,10 et 11 novembre 2012. Le prochain synode sera celui de la région CAR de l’Eglise protestante unie de France (communion luthé-rienne et réformée ). Ce synode a été très dense et studieux, la pluie qui est tombée en permanence durant ces trois jours n’a pas découragé l’ardeur et l’enthousiasme des 250 délégués synodaux ! Les sujets habituels n’ont pas été oubliés et ont retenu toute leur attention, que ce soit le rapport du Conseil régional et l’analyse des résultats financiers qui né-cessitent une attention soutenue et une accentuation de la solidarité inter-paroissiales . Deux grandes questions étaient à l’ordre du jour : • Le lancement officiel, le 1er janvier 2013 de l’EPUdF (Eglise Protestante Unie de France ) dont le premier synode national se déroulera à Lyon en mai 2013. Les délégués ont eu droit à la présentation officielle du logo de l’EPUdF, qui a suscité quelques interrogations quant à sa lisibilité et ... à l’absence de la colombe. • Construire l’Eglise ensemble: le synode a poursuivi

son travail sur ce thème à travers trois ateliers et des séances plénières. Cette étape a permis de progres-ser sur des questionnements et des réflexions éma-nant des projets de vie des seize ensembles de la région. Le synode est d’accord pour dire que la mission des chrétiens est d’abord de témoigner de la présence du Christ et de faire entendre une parole de Dieu adres-sée à tous, connus et inconnus, par l’être et le faire personnels et communautaires, par l’écoute, le vivre avec, l’accueil, la solidarité, la parole, par la visibilité (vie communautaire, culte, actes pastoraux, présence dans la cité, communication).

Le synode a considéré qu’un Ensemble suppose que les pasteurs travaillent en équipe au service de tout l’Ensemble (dominantes, axes prioritaires). Pour la cohérence de fonctionnement, la nomination des pasteurs et leur évaluation devraient être de la responsabilité du conseil d’Ensemble. L’Ensemble du Dauphiné est constitué par les pa-roisses du Trièves-Matheysine, de Voiron et de Gre-noble. Depuis janvier 2012, les conseillers presbytéraux de ces trois paroisses se sont réunis à cinq reprises pour entamer un dialogue nécessaire qui a permis d‘éliminer quelques incompréhensions apparues lors des premières réunions. Souhaitant une vie d’Ensemble « soft », les conseil-lers ont fait le pari que, des atouts et faiblesses res-pectives de nos Eglises très différentes, nous pour-rons tirer profit et nous offrir mutuellement soutien, attrait, idées, compétence, dynamisme etc R. Témoigner et mutualiser : sont les deux mots privilé-giés par le projet de l’Ensemble du Dauphiné. Nous avons pointé un certain nombre de lieux de mu-tualisation possibles (meilleur partage des informa-tions, élaboration d’une liste commune de prédica-teurs laïcs, partage des musiciens et conteuses, ren-forcement des liens entre trésoriers, aboutir à une of-fre commune de catéchèse ainsi que d’une aumônerie des Hôpitaux, maisons de retraite et de la Maison d’arrêt de Varces). La session synodale extraordinaire de mars 2013 mar-quera la prochaine étape de ce processus qui statuera sur la nouvelle répartition des postes pastoraux dans les ensembles.

Olivier Lespinasse

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Ce groupe se réunit depuis les années 80, d'abord à Vizille, puis à Vaulnaveys. Il regroupe une douzaine de participants, catholiques et protestants en nombre équilibré. Et nous nous retrouvons toutes les six se-maines à peu près. Plusieurs pasteurs de Grenoble et prêtres du secteur se sont succédé pour nous accom-pagner. Actuellement le pasteur Joël Geiser et le père Das-sonneville de Vaulnaveys animent le groupe. Nos thèmes de réflexion ont été très variés : études bibliques, problèmes de société, faits d'actualité etc... Depuis quelques années, nous suivons le même par-cours biblique que les écoles bibliques et les catéchu-mènes, à savoir le livre de Ruth, l'Apocalypse, la Création, les Actes des Apôtres et cette année les

Psaumes. Les premières années, lors de la Semaine de prière pour l’Unité des Chré-tiens, nous nous sommes retrouvés pour une célébration œcuménique, avec partage du pain et du vin. Malheureusement cela devient plus difficile à organiser à ce mo-ment-là, par conséquent nous fixons une autre date. C'est un groupe très vivant qui s'est peu renouvelé malgré quelques départs et quelques arrivées. Nous sommes toujours heureux de nous retrouver. Comme le dit Martine Deschamps, ancienne présidente de la Commission des Eglises Chrétiennes : « C'est le Sei-gneur qui nous fait frères et soeurs ».

Annick Hédé

Un groupe œcuménique à Vizille-Vaulnaveys-St-Martin d'Uriage


Chronique du conseil presbytéral Faits saillants des CP d’octobre et novembre 2012

Dans sa séance du 13 novembre, le CP a procédé, avec les repré-sentants du conseil régional, à l'évaluation du ministère du pas-teur Pierre-Emmanuel Guibal, qui est dans sa sixième année à Gre-noble. A l'issue de cette évalua-tion, il a été décidé, avec recon-naissance, de reconduire ce mi-nistère pour un nouveau mandat. Par ailleurs, le CP a demandé au conseil régional de pourvoir dès 2013 au remplacement de la pas-teure Sonia Arnoux, compte tenu de la vacance du poste pastoral de Trièves Matheysine. Mais le CP ignore si le conseil régional donnera suite, et si un candidat se présentera, compte tenu de la brièveté du délai. Le conseil presbytéral a du pren-dre en charge des gros dossiers évoqués dans ce numéro des Echos ou lors de l’Assemblée Gé-nérale du 18 novembre : avenir de la propriété de Fontaine, suite du camp aux USA (voir le communi-qué ci-après). En prévision de son renouvellement tout proche, le conseil a fait le bilan de ses mé-thodes de travail avec l’espoir de

les améliorer. Le point le plus criti-que est la coordination indispen-sable des actions. Avec ses domi-nantes et son tronc commun, l’or-ganisation de notre Eglise rend cette coordination aussi impérative que difficile à faire vivre. Un conseil profondément renouve-lé va se mettre au travail. Six dé-parts et cinq arrivées, tous accom-pagnés du refrain de la Cévenole : « Esprit qui les fit vivre, anime leurs enfants pour qu’ils puissent les suivre »

Jean-Philippe Reboul

Communiqué du conseil pres-

bytéral de Grenoble lu à l’AG du

18 novembre 2012 :

Les suites du camp aux USA

Le conseil presbytéral a longue-ment réfléchi sur la suite à donner à l’affaire qui a terni le camp d’été des jeunes aux USA. Il a notam-ment souhaité prendre l’avis d'un avocat spécialisé en matière pé-nale sur la question de savoir si l'Eglise réformée de Grenoble pouvait se constituer partie civile dans la perspective de poursuites

qui seraient exercées contre l'ani-mateur mis en cause. Il en résulte que pour des raisons juridiques précises, cette constitution serait certainement jugée irrecevable : l’ERG en effet ne peut être consi-dérée comme victime directe, et le préjudice qu’elle a subi (image, trouble dans le groupe, charge pour le directeur de camp) est in-direct. Il est, en droit, incompatible avec une constitution de partie civile. Le conseil a donc pris la décision de s’abstenir d'entrepren-dre une telle démarche, vouée très probablement à l'échec. L’avocat a également confirmé que les décisions prises suite à cette affaire, notamment par le pasteur Hugues Girardey, direc-teur de camp, avaient été exem-plaires. Le conseil presbytéral lui renouvelle sa reconnaissance et son soutien, en souhaitant que le groupe de jeunes puisse s’enga-ger vers de nouveaux projets, dans la perspective du prochain camp de ski et du Grand Kiff 2013. Enfin, le conseil, au nom de toute la communauté, assure la jeune fille concernée et sa famille de son soutien et de ses prières, dans l’espoir que l’épreuve soit surmon-tée et que l’action judiciaire trouve rapidement son terme.

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Chronique financière

...DERNIERE MINUTE…

A l’instant où nous mettons

ce numéro au tirage, il manque 49 000 euros

pour boucler le budget annuel de notre Eglise,

somme qu’il faut collecter en 26 jours.

Confiance ! Confiance !

Grâce à vous tous, on va y arriver.

Tu peux sortir, la corbeille est passée...


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Une assemblée générale … extraordinaire

Dimanche 18 novembre 2012, cette date restera dans l’histoire de notre Eglise ! Affluence record à l’assemblée générale extraordi-naire, et votes à l’unanimité ! Oui, nous devenons Eglise protes-tante unie de Grenoble, (EPUdG), membre de l’Eglise protestante unie de France, avec ce sous-titre « communion luthérienne et réfor-mée », qui explique l’union entre l’Eglise réformée de France et l’E-glise évangélique luthérienne de France. Un nouveau conseil presbytéral est élu, (à bulletin secret), pour un mandat de 4 ans : 14 laïcs et 4 pasteurs. « Sens, enthousiasme, service, confiance, joie, collégiali-té... » ont été quelques-uns des mots que les futurs conseillers ont choisis pour se présenter ! Enfin l’assemblée a débattu et voté son accord pour que la pro-priété de Fontaine (presbytère et locaux annexes) soit vendue au promoteur ICADE, et qu’un sché-ma directeur immobilier permette d’utiliser le produit de cette vente au mieux des besoins immobiliers (presbytère, salles, rangements) de l’EPUdG. Voilà un beau programme de tra-vail pour le nouveau conseil !

Laurence Largillier

L’approbation des nouveaux statuts de l’Eglise protestante unie de Grenoble...

Les membres laïcs du conseil presbytéral, de gauche à droite. Devant : Elisabeth Muller, Julie-Marie Monge, Laurence Largillier, Michel Cauzid, Karine Fereyre, Caroline Rouquier, Christine Siefert. Derrière : Emmanuel Dufour, Sébastien Crouzet, Didier Bouix, Christian Devaux, Daniel Imizcoz, Jean-Philippe Reboul, Philippe Sautter.

Le directeur du Gospel Institut de Grenoble, Franklin Akoa, a proposé à notre Eglise de nouer un partena-riat pour organiser un concert mensuel dans le temple. Franklin n'est pas un inconnu : il est protestant, s'est marié dans ce temple il y a quelques années et a lan-cé l'activité « Gospel du dimanche » qui permet à tous ceux qui le souhaitent, même non chanteurs, de s'ini-tier au gospel quatre dimanche après-midi par an. Le conseil presbytéral a donné son accord à ce parte-nariat qui permet à Franklin d'organiser un concert un vendredi par mois, en faisant chanter soit son chœur principal le Grenoble Gospel Singers (GGS), soit une autre des formations qu'il accompagne, soit en invitant un autre groupe à se produire. C'est en effet la voca-tion de notre temple, au delà du culte, d'accueillir des manifestations qui témoignent de l'amour de Dieu en Jésus-Christ : chacun sait que le Gospel est né du

chant des esclaves noirs d'Amérique qui inté-graient dans leurs mélopées africaines la reli-gion de leurs maîtres et les histoires de la Bible, en s'identifiant au peuple hébreu es-clave de Pharaon. Au delà de ce témoignage, que Franklin assure parfois lui-même en présentant les chants, ces concerts permettent d'accueillir un pu-blic très divers, et de le toucher par un langage cultu-rel qu'il comprend : le gospel est l'ancêtre du blues puis du jazz, et les rythmes africains structurent une bonne part de la musique écoutée par les jeunes ! Prochain concert : vendredi 14 décembre à 20h30. Le billet d'entrée est à 10€, pour permettre au Gospel Institut de participer aux frais, notamment éclairage et chauffage. N'hésitez pas à y amener vos amis, c'est une bonne manière de leur faire découvrir le temple !

Philippe Sautter

Gospel au temple : nouveau partenariat

Secrétariat de l’Église (entrée derrière le temple) : 2 rue Joseph Fourier - 38000 Grenoble Tél : 04 76 42 29 52 Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 17h et le mardi de 9h à 12h Tram A - Verdun-Préfecture ;Tram C - Hôtel de Ville Bus n° 31, 32, 6021 - Arrêt : Mutualité Bus n° 21, 33, 41 - Arrêt : Bir-Hakeim Courriel : [email protected] Dons : Par chèques ou par CCP 116 221 K Grenoble Pour ceux qui sont soumis à l’impôt sur le revenu, 66% des dons sont déductibles de l’impôt. Bimestriel « Échos » : Laurence Largillier, au secrétariat. Bimensuel « TOUS INVITES » : secrétariat. Mensuel régional « Réveil » : secrétariat. RCF (Radios Chrétiennes Francophones) : 103,7 Mhz Diaconat (service d’entraide de l’Église) : 2 rue Joseph Fourier - 38000 Grenoble Tél.: 04 76 03 26 88 Courriel : [email protected]

Conseil Presbytéral Président : Philippe Sautter Trésorier : Jean-Philippe Reboul

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Pasteure Sonia ARNOUX [email protected] Sur RV sauf le lundi Tél. : 04 76 52 76 62 237 rue Aristide Bergès 38330 MONTBONNOT Pasteur Joël GEISER [email protected] Sur RV sauf le mercredi. Tél. : 04 76 56 60 59 37, rue de la Liberté 38600 FONTAINE Pasteur Hugues GIRARDEY [email protected] Sur RV sauf le lundi Tel : 04 76 22 26 83 71 rue des Fenouillères 38180 SEYSSINS Pasteur Pierre-Emmanuel GUIBAL [email protected] Sur RV sauf le mercredi Tél. : 04 76 85 46 02 2 rue Robert Dubarle 38000 GRENOBLE

12 ECHOS n° 121 - Eglise réformée de Grenoble - Décembre 2012

Site Internet de

l’Église réformée de

Grenoble :

www.protestants-

reformes-grenoble.fr Pour recevoir les

informations

diffusées par mail,

inscrivez-vous :

erg.communication

@orange.fr

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A vos agendas ! Autour de Noël…

24 décembre à 17h30 :

veillée à Allevard (temple),

culte à Villard-de-Lans

24 décembre à 20h : veillée à Grenoble (temple)

25 décembre à 10h30 :

culte à Grenoble (temple)

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Dans nos familles Mariage : Guillaume Roux et Anaïs Amphoux.

Inhumations : Magdalena Fol-berth, Suzanne Josuha, Eva De-naud, Adelisa Genre-Savard, Elise

Giroud, Jean-Pierre Tranier. Nous nous associons au chagrin de leurs familles.

En décembre : mercredi 19 : contes et chants de Noël pour tous, à 15h à St-Marc jeudi 20 : culte et goûter des An-ciens, à 14h30 à St-Marc autour de Noël : voir ci-contre. En janvier : dimanche 6 : après le culte au temple, repas mensuel ouvert à tous samedi 12 : KT à 14h au CUJD dimanche 13 : culte intergénéra-tions, éveil et école biblique au temple et au CUJD samedi 19 : journée de partage biblique pour « Conter la Bible », de 9h15 à 16h30 à St-Marc

« Envoie ta lumière et ta vérité.

Qu’elles me guident sur ta montagne sainte,

Qu’elles me conduisent dans ta maison ! » Psaume 43, v.3

jeudi 24 : veillée de prière œcu-ménique, dans le cadre de la se-maine de l’Unité des Chrétiens, à 20h30 à St-Marc vendredi 25 : veillée de prière œcuménique à Villard de Lans samedi 26 : conférence/débat avec le pasteur Marianne Gué-roult, responsable du projet Mo-zaïc pour la FPF, sur le thème : « Réalités et enjeux des commu-nautés d’origine étrangère sur le sol français », à 17h au temple ; dîner salle Girard-Clot organisé par la FPMA (église malgache) dimanche 27 : culte commun EPUdG et FPMA à 10h30 au tem-ple ; culte à l’hôpital Nord à 11h15

A NOTER : dimanche 30 décem-bre : pas de culte à St-Marc ; secrétariat de l’Eglise fermé du 22 décembre au 2 janvier inclus

echos -...

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