« L’espérance est pour nous comme l’ancre de nos âmes » Hébreux 6,19

BELGIQUE—BELGÏE P.P.

5000 NAMUR 1 6/69579

Éditeur responsable : Pasteur J ean-Luc Ramanantombotsoa

N° d’agrément P505015

N°3– Mars 2016

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Église :

Une Église est fondée sur l’enseignement des Apôtres. Face à la modernité et les nouvelles idéologies véhiculées dans le monde, nous nous levons pour être un contre-courant. Le monde où nous vivons n’apprécie pas les bienfaits de la nature, au contraire, il ne fait

Église Protestante

Unie de Belgique, à Namur

Bd d’Herbatte, 33 5000 Namur

Compte bancaire de l’Église :

IBAN BE62 0010 8136 2161 BIC GEBABEBB

Compte bancaire Diaconie :

IBAN BE69 3501 0441 6478 BIC GEBABEBB

Tous les détails de nos activités se trouvent en Page 2

Le Pasteur

Jean-Luc Ramanantombotsoa

Tel: 081/262 529 pastorajeanluc@gmail.com

Membres du Consistoire

Marc Stilmant

081 211 290

Jean-Louis Stilmant

085 612 489

Jean Hamuli

081 352 732

Anne Burie

081 878 392

Eustache Niyitugabira

081 745 827

Diacres

Françoise Heinen

Blaise Tungila

Susanne Stein

Vestine Ugariniyna

Rolande

Ramanantombotsoa

Site

www.epub-namur.be

Votre Pasteur Jean-Luc Ramanantombotsoa

Si on vous pose la question, Pâques

c’est quoi ? Plusieurs réponses vous

seront données. Il y a ceux qui disent,

c’est le jour où Jésus est mort crucifié

sur la croix. D’autres diront, c’est la

résurrection du Christ. Et peut-être

quelques uns évoqueront la souffrance

intense du Christ. Toutes ces réponses

sont justes mais c’est l’ensemble qui

forme le bouquet pascal. Nous ne

pouvons pas le séparer.

Pâques commence au moment où

Jésus montant à Jérusalem, fut acclamé

par la foule. Jésus voyait déjà à travers

cette euphorie, le moment où cette

multitude allait crier : “ Crucifiez-le” !

C’est donc pour cette raison que les

églises célèbrent toujours la semaine

sainte où chaque étape de la passion du

Christ est bien mise en exergue, (la cène du jeudi saint, sa capture, son jugement, sa

crucifixion). Ensuite vient le temps du silence quand Jésus meurt et est enterré. La

série pascale se termine le jour de la résurrection du Christ. Tout cet ensemble

forme un beau bouquet. La croix qui fut une honte et une malédiction est devenue

notre fierté car elle est la source de notre salut.

Et pour vous, que signifie “ Pâques ” ? Est-ce une fête ? Oui certainement ! Cette

fête est-elle au-dessus de toutes les commémorations des fêtes d’indépendance ?

Cela ne doit pas simplement rester un évènement à célébrer, car elle peut s’actualiser

de génération en génération. Ce qui est magnifique, c’est que tous les événements

qui se sont déroulés il y a 2000 ans, c’est-à-dire le bouquet pascal, agissent dans leur

globalité, en celui ou celle qui croit à l’impact de ce qui s’est réellement passé et qui

fait irruption dans le présent d’un simple croyant.

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● Culte tous les dimanches à 10h30 ainsi qu’un culte des enfants et une garderie

● Catéchisme d’adultes: tous les quinze jours, mercredi de 14h à 15h30

● Réunion d’étude biblique, le jeudi à 19h30 et le dernier jeudi du mois : Réunion de prière

● Midis de la Bible : Cercle œcuménique d’étude biblique tous les jeudis à 12h30

● Activités des jeunes : vendredi à 19h30

● Répétition musicale en vue du culte : samedi à 17h30

● Groupes de maisons : toutes les 3 semaines (consultez le calendrier en dernière page).

● Répétition chorale : 2ème et 4ème vendredis (consultez le calendrier en dernière page)

NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS

NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS

Culte des enfants Garderie CDE

06 Rolande et Carole Marie-Jeanne & Joëlle

13 Renate et Gaëlle Jean-Louis, Véronique

20 Clarisse et Sarah A-Kathrin, Sarah

27 Susanne et Sheila Françoise H

Rôle des Lecteurs

Rôle pour le jeudi soir 03 Anne (Étude biblique)

10 Clarisse (Étude Biblique)

17 Jean-Louis (Étude Biblique)

06 Françoise H. et Esther

13 Jean et Joëlle

20 Renée et Succès

27 Anne et Sarah

Jésus dit à ses disciples :

“ Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu ” Marc 6, 31

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Ouf, c’est fini ! L’assemblée d’Église est derrière nous ! Le grand oral du consistoire a eu lieu et le

prochain est pour dans un an ! Bon je plaisante ...un peu car la préparation du rapport avec le

rassemblement des contributions de chacun, les discussions en consistoire sur le budget nous ont fort

occupés. Bien entendu, il est tout à fait normal qu’un consistoire rende des comptes car il ne

fonctionne pas pour lui-même et cet organe ne vit pas sur un petit nuage: cela nous le savons bien. En

même temps, c’est un exercice pas évident à mener car l’assemblée reste aussi LE moment où le

consistoire est examiné et évalué par la communauté. Or nous sommes désireux de faire bonne figure

et d’être à la hauteur.

Qu’en dire ?

Sur la participation, nous sommes heureux d’avoir pu compter sur quarante personnes ce qui montre,

je pense, l’intérêt des membres pour leur paroisse. C’est la participation la plus importante de ces

dernières années.

Les temps marquants de cette réunion ?

Assurément les paroles adressées par le pasteur aux membres sortant du consistoire et de la diaconie:

Patrick et Dora à qui nous souhaitons encore bon vent dans leur région. Béa qui souhaite demeurer

attachée à la communauté de Namur et qui, même en dehors du consistoire, pourra encore nous faire

profiter de ces sages réflexions. Max et Suzanne qui ont quitté la diaconie mais demeurent aussi

fermement ancrés et actifs dans la communauté. Merci pour votre travail et votre présence au milieu

de nous. Nous profitons de cet article pour renouveler nos vœux de bienvenue à Vestine et Rolande

et leur souhaiter une participation fructueuse dans la vie et les activités de la diaconie. Finalement

tous les membres proposés à l’élection ou à la réélection à un poste ont été acceptés par l’assemblée.

Les présentations des situations financières de la paroisse et de la diaconie ont rencontré l’approbation

des membres et ont été appréciées pour leur clarté. C’est aussi une joie de constater que les finances

de la paroisse sont saines malgré les frais auxquels nous avons été tenus de faire face. Nous le devons

à la générosité et à la prévenance de chacun de nous. Nous avons aussi bénéficié de remboursements

de montants attendus depuis des années et qui nous apportent un bon bol d’air frais pour poursuivre

la série de travaux qui restent encore à mener.

Eustache nous a réjouis au travers de son rapport sur l’avancement des projets collectés auprès de la

paroisse début 2015. Puissent ces activités contribuer à encore resserrer les liens qui nous unissent.

Enfin, puisque nous souhaitons que ces assemblées soient aussi des occasions de s’exprimer et

d’informer, le pasteur consulent nous a donné un point de situation du proposanat de notre pasteur.

Nous arrivons tout doucement à la période de l’établissement des rapports vers le Commission des

ministères et, finalement, vers le Conseil Synodal, instance qui, en dernier recours, décidera de

l’appelabilité du pasteur Ramanantombotsoa. Nous vous renvoyons à ce qui a été précisé dans le

rapport moral sur ce sujet.

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Votre Pasteur vous propose « La Méditation du Mois »

Les paroles que voici sont certaines : “ Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ”

(2 Timothée 2, 11)

Comme ce qui a été dit dans l’éditorial, la Pâques ne devrait pas être réduite à une fête de

commémoration. Elle s’est déroulée dans le passé mais a toujours ses effets dans le présent. Celui ou

celle qui est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, à ce moment même, est lié à la mort

de Jésus Christ et à sa résurrection. Grâce à cette union, le jour de la concrétisation de la résurrection,

est garanti dès maintenant.

Il y a un phénomène extraordinaire qui se passe au moment du baptême : le passé (c’est à dire le jour

de la mort de Jésus et le jour de sa résurrection) et le présent ainsi que le futur (le jour où nous

vêtirons le corps céleste) sont en chevauchement dans la vie d’un enfant de Dieu. L’eau du baptême

illustre très bien cette phrase de Paul : elle (l’eau) évoque la mort, mais elle est aussi synonyme de la

vie.

Que signifie cela concrètement, dans la vie chrétienne ? L’Épitre aux Galates nous donne une réponse

bien précise: Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre

nature avec ses passions et ses désirs (Gal 5, 24).

Notez déjà pour les mois à venir :

Avril Journée de prière avec jeûne: 09/04 Culte présidé par les jeunes: 10/04

Réunion consistoire: 19/04 Assemblée de District (Marcinelle): 23/04

Mai Réunion consistoire: 17/05

Concert Ny Ako: 20/05

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Votre Pasteur vous propose « Le Point Cathé du Mois »

Remercions pour : L’œuvre diverse et variée que le Seigneur accomplit en chacun de ses enfants à Namur et dans le monde.

Prions pour : Nos frères et soeurs affaiblis : Christine et sa famille,

Nos aînés qui se déplacent difficilement : Mme Monique Dalechamp, Mme Anne Alexandre

La préparation du prochain culte des jeunes (03 avril)

Le développement de liens amicaux avec la communauté musulmane à Namur et le respect mutuel

Les activités de la diaconie durant l’hiver: boissons chaudes à l’entrée du temple.

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On ne cesse de nous répéter que nous sommes justifiés en Christ; et que cette justification est rendue possible grâce à la purification venant du sang du Christ. D’où la question : Quelle est alors la spécificité de ce sang versé à Golgotha par rapport aux autres sangs?

L’objectif du point KT, à part l’édification à la foi, a aussi pour rôle de nous donner des réponses pour l’apologie de notre foi chrétienne, face à ceux qui viennent vers nous pour nous poser des questions sur le “ pourquoi ” de notre foi. De ce fait, nous essayons d’apporter des réponses simples et compréhensibles pour octroyer les bases doctrinales.

Dans le premier Testament, il était question de sacrifices des animaux pour l’expiation des péchés pour les enfants d’Israël. Mais ces différents sacrifices n’étaient pas efficaces car non seulement ils étaient destinés uniquement à ce peuple, mais en plus, l’animal apporté en sacrifice était souillé: car toute la nature est maudite.

L’épitre aux Hébreux est bien claire la dessus. Il est dit: En réalité, par ces sacrifices, les gens sont amenés à se rappeler leurs péchés, année après année.

Car le sang des taureaux et des boucs ne pourra jamais enlever les péchés. C'est pourquoi, au moment où il allait entrer dans le monde, le Christ dit à Dieu :

“ Tu n'as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m'as formé un corps. Tu n'as pris plaisir ni à des animaux brûlés sur l'autel,

ni à des sacrifices pour le pardon des péchés (Héb. 10, 3-6)”.

En somme, il faut impérativement un sang pur sans tache pour purifier ce qui a été souillé. Dans notre confession de foi, nous disons que Jésus est né de la vierge Marie et qu’il a été conçu par le Saint Esprit. Ce qui implique que génétiquement parlant, Il n’a pas contracté la souillure “du péché originel”.

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L’INTERVIEW DE CAROLINE RAHARIMBOAHANGY

L’Ancre : Comment avez-vous vécu l’annonce du souhait de votre fils de devenir pasteur ?

CR : Après sa réussite au baccalauréat, je lui ai demandé quelle filière il voulait suivre. Il m’a dit qu’il ne comptait pas aller à l’université mais au Séminaire Théologique car il voulait devenir pasteur. Je dois avouer que j’étais interloquée. Je ne m’attendais vraiment pas à cela.

Comme toute maman, je voulais ce qu’il y avait de meilleur pour mes enfants. Je voulais préserver mon fils des nombreux problèmes qui attendent un pasteur. (Je savais d’expérience, puisque mon grand-père était pasteur, que “ gérer des hommes, particulièrement des chrétiens ”, n’était pas chose facile. De plus, à Madagascar, les pasteurs endurent souvent de graves problèmes matériels). J’ai expliqué tout cela à mon fils mais cela ne l’a pas fait changer d’avis. J’ai réalisé alors qu’il s’agissait vraiment d’un appel de Dieu et je me sentais penaude de mes préoccupations matérialistes. Et une fois que j’ai accepté cette idée, je me suis sentie heureuse, reconnaissante à Dieu d’avoir appelé mon fils à Le servir.

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L’Ancre : Comment avez-vous éduqué votre fils sur le plan spirituel ?

CR : Mon fils avait 8 ans quand j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur et Seigneur après 14 ans d’athéisme, conséquence malheureuse de mes années de philosophie. Après avoir combattu Jésus pendant 14 ans, j’ai décidé d’investir mon temps, mon énergie pour Le servir. Depuis son enfance donc, mon fils était témoin de mon engagement (et de celui de son père qui avait eu à peu près le même cursus que moi). Je ne me souviens pas lui avoir fait beaucoup de leçons de morale. Par exemple, je ne me rappelle pas l’avoir encouragé à faire l’école du dimanche. Il y allait spontanément, naturellement, suivant sa mère qui était monitrice.

Mon mari et moi, passions une grande partie de notre temps au « toby » (temple) pour prêcher, nous occuper de personnes malades, nécessiteuses… Jean Luc, faisant comme papa et maman, se plaisait naturellement au toby.

Plus tard, après la mort de mon mari, nous avons traversé des moments difficiles. Comme tous les autres enfants, il souhaitait avoir de beaux habits, de beaux jouets. Et quand lui et sa sœur m’en réclamaient, je leur avouais que je n’en avais pas les moyens mais que Jésus Lui, pouvait les leur offrir. Très tôt donc, il a appris à s’adresser au Seigneur pour demander ce dont il avait besoin et à Le remercier pour ce qu’Il lui donnait.

L’Ancre : Est-ce que vous pouvez nous décrire le sentiment que vous avez eu le jour de sa consécration ?

CR : Une fois de plus, la « mère poule » que j’étais a eu un moment de panique quand nous avons traversé de vastes espaces quasi -désertiques pour l’accompagner à son premier poste (où il devait être consacré). J’avais du mal à imaginer mon « bébé » dans ce « coin perdu »-Que Dieu me pardonne ! ». Mais à l’église, pendant le culte, je me sentais pénétrée de la solennité du moment. Et je remerciais le Seigneur d’avoir appelé mon fils à son service dans cette région « assoiffée » de sa parole (L’église, avant son arrivée était restée, je crois, plusieurs années sans pasteur) . Je pleurais de joie et de reconnaissance. Comme David qui s’émerveillait de la grâce de Dieu qui l’avait choisi lui, ainsi que sa famille qui n’étaient rien du tout, je mesurais que ni mon fils, ni moi ne méritions un tel amour.

L’Ancre : Est-ce que vous n’auriez pas voulu que votre fils exerce un autre métier que celui de pasteur ?

CR : Comme je l’ai expliqué plus haut, honnêtement, j’avais espéré le voir embrasser une carrière plus attirante comme beaucoup de ses camarades. D’ailleurs, la famille de mon défunt mari m’a fait des reproches, croyant que c’est moi qui l’avais incité à suivre cette voie. Mais comme je l’ai expliqué précédemment, j’étais finalement heureuse qu’il ait choisi cette voie. En effet, il n’y a pas métier plus noble que celui de « pasteur ».

L’Ancre : Selon vous, a-t-on raison de parler d’une vocation pastorale, ou est-ce juste un choix comme un autre que l’on peut faire ?

CR : Votre question me fait penser à une amie de l’école normale. A sa sortie, elle n’a travaillé que quelques mois, et a dû arrêter à cause d’une dépression nerveuse. Par la suite, elle a dû se convertir dans l’administration. Je suis intimement convaincue que ne peut être pasteur qui le veut, tout comme ne peut être enseignant qui le souhaite. Notre Seigneur a déjà donné à chacun les dons qui lui permettent d’exercer le métier qui lui est destiné, ou…prédestiné.

L’Ancre : A l’issue de votre passage parmi nous, comment trouvez-vous la communauté de Namur ?

CR : Il m’est déjà arrivé de par le passé d’entrer dans une église en France et cela m’a fait froid dans le dos de ne voir que quelques vieilles personnes dans une si belle église. Les bancs avaient l’air de demander : « Mais où sont-ils ? »

En arrivant à l’EPUB de Namur, j’étais agréablement surprise. Il n’y avait pas une foule comme chez nous, mais une communauté vivante, composée de personnes âgées mais aussi de jeunes, d’enfants A quoi cela sert-il d’avoir une foule qui se croise au temple sans forcément se connaître ? C’est le point faible d’une « grande église » Votre force, c’est qu’étant peu nombreux, vous vous connaissez tous, vous nouez des relations suivies, fraternelles. A votre contact, j’ai ressenti la chaleur de l’amour qui fait fi des différences de couleurs, de races.

Que Dieu vous bénisse sœurs et frères en Christ !

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