effet de la salinite sur le milieu karim

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اﻟﺸﻌﺒﻴــــﺔ اﻟﺪﻳﻤﻘـﺮاﻃﻴﺔ اﻟﺠـﺰاﺋﺮﻳﺔ اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳـﺔREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE اﻟﻌﻠﻤــﻲ اﻟﺒﺤﺚ و اﻟﻌﺎﻟــﻲ اﻟﺘﻌﻠــﻴﻢ وزارةMINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE اﻟﻤﺴﻴﻠـــــﺔ ﺟﺎﻣﻌﺔUNIVERSITE de M’SILA MEMOIRE Présenté A LA FACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCES DE L’INGENIEUR DEPARTEMENT DE BIOLOGIE Pour obtenir Le Diplôme d’Ingénieur d’Etat en Ecologie Végétale et Environnement OPTION : Pathologie des écosystèmes Par MOUSSAI Abdelkarim THEME EFFET DE LA SALINITE SUR LE MILIEU ENVIRONNANT DE L’EMBOUCHURE D’OUED M’SILA ‘SOL – EAU – VEGETATION’ Soutenu devant le Jury : M r . BENDERRADJI L. M.A.C.C. Président M r . ZEDAM A. M.A.C.C. Encadreur M me KELALECHE H. M.A.C.C. Examinateur M me BENSEMANE L. M.A.C.C. Examinateur Date de soutenance : 28/ 06/2008 Promotion : 2007/2008

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Page 1: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

الجمهوريـة الجـزائرية الديمقـراطية الشعبيــــةREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

وزارة التعلــيم العالــي و البحث العلمــيMINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

جامعة المسيلـــــةUNIVERSITE de M’SILA

MEMOIRE Présenté

A LA FACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCES DE L’INGENIEUR

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Pour obtenir

Le Diplôme d’Ingénieur d’Etat en Ecologie Végétale et Environnement

OPTION : Pathologie des écosystèmes

Par

MOUSSAI Abdelkarim

THEME

EFFET DE LA SALINITE SUR LE MILIEU ENVIRONNANT DE L’EMBOUCHURE D’OUED M’SILA

‘SOL – EAU – VEGETATION’

Soutenu devant le Jury :

Mr. BENDERRADJI L. M.A.C.C. Président Mr. ZEDAM A. M.A.C.C. Encadreur

Mme KELALECHE H. M.A.C.C. Examinateur Mme BENSEMANE L. M.A.C.C. Examinateur

Date de soutenance : 28/06/2008

Promotion : 2007/2008

Page 2: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Je tiens à remercie avant tout l’ensemble des personnes qui ont participé au bon déroulement de mon travail de fin d’étude et qui ma permis de réaliser ce mémoire. Je tiens à remercier vivement Mr ZEDAM Abdelghani, mon encadreur pour sa disponibilité, son aide, ses encouragements et ses conseils, tout au long de différentes étapes de l’élaboration de ce mémoire, ainsi que Monsieur TELLACHE Slimane pour son soutien et son encouragement. Mes remerciements s’adressent à Monsieur le président BENDARRADJI, membre de jury Mme BENSEMANE et Mme KELALECHE, pour l’honneur qu’ils m’ont accordé en acceptant de juger mon travail. Pour les efforts qui nous ont donné pour pouvoir arriver à accomplir ma tache, je tiens à féliciter Mr SEGHIRI Kamel sur le savoir qui ma été donné durant toute la scolarité et sa disponibilité à mon regard. A Mr BENNOUIOUA Ayachi, BADIS, BEDYAR MOHAMED compagnons de route et de terrain qui ma facilité la tache et leur patience a grandement contribué à la bonne fin de ce mémoire, l’expression de mon profond respect. Je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont aidé de prés ou de loin, ont participé à la réalisation de ce mémoire. Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements à tous mes proches et amis, BENNOUIOUA oussama et mohamed nabil, OUAli Qadi et son frère oussama, BEDYAR Kamel et leurs familles, les laborantins kamel, benyahya, bilal, smain, mounir, zhara, wahiba, aicha, et mon enseignante de bactériologie Melle Hadjer. Qui m’ont toujours soutenue et encouragé au cours de la réalisation de ce mémoire.

Page 3: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

DDééddiiccaacceess

A toute ma famille qui est la joie de ma vie. A mes très très chères parents Chaffira et Abderrahman. A mes frères : Tarek, Mohamed abdellah, Youcef, Ahmed el amine. A ma sœur : Sabrina A toute la promotion d'écologie option : Pathologie des écosystèmes

(2007 - 2008).

A tous ceux qui m'ont aimé.

Page 4: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Listes des abréviations

F.A.O. : Food and Agriculter organization. S.A.R. : en français CAS coefficient d’absorption du Sodium est obtenu par la formule

suivante : SAR = Na+ / √[ (Ca2+ + Mg2+)/2] avec les concentrations exprimées en mmol/l.

S.M.M : Station météorologique de M’sila

U.I.C.N.: Union International de la conservation de la nature

WWF : World Wildlife Fund ( Fonds Mondial pour la Nature

INA : Institut nationale agronomique

pH : Potentiel hydrogène

CE : Conductivité électrique

TH: dureté totale

Cl: Chlorure.

Ca: Calcium.

Mg: Magnésium.

TAC : Alcalinité

TA : Acidité

°K : degré Kelvin

°C : degré Celsius

Q2 : Quotient pluviothermique

meq : milliéquivalent

mMhos/cm : millimhos/centimètre ou millisiemens/centimètre

ETP : évapotranspiration potentielle

ETR : évapotranspiration réelle

Is : Indice de SHANON WEAVER

Hr : Humidité résiduelle

CaCO3: Calcaire total

R : Lacs salés et étendues / saumâtres / alcalins saisonniers / intermittent

Ss : Mares / marais salins / saumâtres / alcalins saisonniers / intermittent

Y : Source d’eau douce – oasis.

GPS : global positioning system (système de positionnement globale)

Page 5: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Liste des tableaux

Pages

Tableau n° 01: Type et localisation administrative des 26 sites humides algériens 08

d'importance internationale.

Tableau n° 02: Caractéristique de la station métrologique de M’sila 22

Tableau n° 03: Précipitation moyenne mensuelle et annuelle en (mm) de M’sila 24

Tableau n° 04: Le régime saisonnier de M’sila 24

Tableau n° 05: Variations inter annuelles des précipitations M’sila 24

Tableau n° 06: Moyennes mensuelles et annuelles des températures (°C) de M’sila 26

Tableau n° 07: Vitesses moyennes du vent en m/s de la région de M’sila 28

Tableau n° 08: Moyennes mensuelles et annuelles de l'évaporation en mm de M’sila 29

Tableau n° 09: Moyennes mensuelles et annuelles de l'ETP de la région de M'sila 30

Tableau n° 10: Evapotranspiration réelle (ETR) annuelle de M'sila 31

Tableau n° 11: Indice de sécheresse estivale de la région de M’sila 32

Tableau n° 12: Echelle de référence de l'indice de sécheresse estivale 32

Tableau n° 13: Valeurs du quotients pluviothermiques de M’sila 33

Tableau n° 14: Les principaux sels rencontrés dans les sols salés et leur solubilité 41

dans l'eau à 20°C

Tableau n° 15: Normes d'évaluation de la qualité des eaux d'irrigation 45

Tableau n° 16: Classification des sols Salins (Solontchaks) 46

Tableau n° 17: Stratifications des facteurs stationnels d’étude et caractéristiques 56

écologiques stationnelles.

Tableau n° 18: Codification des facteurs utilisés dans STATBOX 62

Tableau n° 19: Moyennes de pH (eau) du sol à 25°C 63

Tableau n° 20: Moyennes de l’acidité potentielle (pH KCl) à 25°C 65

Tableau n° 21: Moyennes de la désaturation du sol à 25°C 66

Tableau n° 22: Echelle de désaturation du sol 67

Tableau n° 23: Moyennes de la conductivité électrique du sol à 25°C en mMhos/cm 68

Tableau n° 24: Echelle de salure européenne selon Gros (1979) 68

Tableau n° 25: Moyennes de CaCO3 (%) du sol à 25°C 72

Tableau n° 26: Normes d’interprétation du calcaire totale 73

Tableau n° 27: Nombre des espèces végétales pour les neuf stations 78

Tableau n° 28: Présence/absence des racines des espèces végétales de chaque 80

prélèvement pour les neufs stations d'étude

Tableau n° 29: Répartition des espèces par relevés des sites étudiés des stations 82

Page 6: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Liste des tableaux

Tableau n° 30: Fréquence centésimale, Fréquences d'occurrence et la constance 84

Tableau n° 31: Indices écologiques de structure des zones homogènes 85

Page 7: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Liste des figures

Pages

Figure n° 01: Localisation des 26 zones humides Algérienne 06

d'importance internationale

Figure n° 02: Photographie satellitaire représente la zone d'étude au 47 000e 11

Figure n° 03: Carte géologique de la région d'El-Hodna au 500 000e 14

Figure n° 04: Relief de la région du El-Hodna 16

Figure n° 05: Carte pédologique de la région d'El-Hodna au 800 000e 18

Figure n° 06: le grand bassin versant d’El-Hodna 21

Figure n° 07: Extrait de la carte pluviométrique Au 500 000e (1913-1963) 23

Figure n° 08: Histogramme des précipitations moyennes de la région de M’sila 25

Figure n° 09: Histogramme du régime saisonnier de la région de M’sila 25

Figure n° 10: Histogramme des Variations inter annuelles de la région de M’sila 25

Figure n° 11: Histogramme des moyennes mensuelles et annuelles des températures 26

de la région de M’sila

Figure n° 12: Carte Pluviothermique au 1 000 000e du Hodna 27

Figure n° 13: Histogramme des moyennes du vent en m/s de la station de M’sila 28

Figure n° 14: Relation entre la température et l'évaporation 29

Figure n° 15: Diagramme ombrothermique de la zone d'étude Période 1988-2007 32

Figure n° 16: Positionnement de la station de M’sila dans le 35

Climagramme d'EMBERGER

Figure n° 17: Quatre principaux modes de salinisation des sols 42

Figure n° 18: Répartition spatiale des stations d’étude 55

Figure n° 19: Représentation de stations d’étude par satellite au 2000e 55

Figure n° 20: pH (eau) dans la station d’étude 64

Figure n° 21: pH (KCl) dans la station d’étude 65

Figure n° 22: Désaturation du sol dans la station d’étude 66

Figure n° 23: Conductivité électrique dans la station d’étude 68

Figure n° 24: Variation de la salinité par rapport aux stations étudiées relatives au 70

prélèvement superficiel

Figure n° 25: Variation de la salinité par rapport aux stations étudiées relatives au 70

prélèvement profond

Figure n° 26: Variation de la salinité par rapport aux stations étudiées relatives au 71

prélèvement superficiel

Page 8: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Liste des figures

Figure n° 27: Variation de la salinité par rapport aux stations étudiées relatives au 71

prélèvement profond

Figure n° 28: Taux de calcaire total (CaCO3) en (%) dans la station d’étude 72

Figure n° 29: Nombre d’espèces végétales par rapport à la proximité de la Sebkha 78

Figure n° 30: Présence/absence des racines dans les neufs stations 81

Page 9: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Sommaire

Page 10: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Sommaire

Liste des abréviations

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction générale 01

Chapitre 01: Revus bibliographique Première partie : Les zones humides

Introduction 03

1. Définition de la zone humide par la convention de RAMSAR 03

2. Cadre juridique international des zones humides 03

3. Classification écologique des zones humides en Algérie 04

4. Les zones humides Algériennes d'importance internationale 07

Conclusion 09

Deuxième partie : Chott EL HODNA

Introduction 10

1. Description et localisation générale 10

2. Situation géographique 11

3. Type de zone humide 11

4. Caractéristiques Physiques 13

5. Qualité de l’eau 19

6. Profondeur, fluctuations et permanence de l’eau 21

7. Climat 22

Conclusion 39

Troisième partie : Salinité

Introduction 40

1. Définition 41

2. Origine 41

3. Classification des sols salés 45

4. Effet de la salinité sur l'environnement 47

5. Les facteurs régissent sur la dégradation des milieux 50

6. Lutter contre la salinisation 52

Conclusion 53

Page 11: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Sommaire

Chapitre 02: Méthodologie de travail Introduction 54

1. Echantillonnage 54

1.1. Distance entre les stations d’étude 54

1.2. Nombre de stations d’étude 56

1.3. Nombre de placettes d’étude à installer 57

2. Les paramètres d’étude et la récolte des données 57

2.1. Le paramètre Sol 57

2.2. Le paramètre Eau 58

2.3. Le paramètre Végétation et indices écologiques 59

2.3.1. Indice de composition 59

2.3.2. Les indices écologiques de structure 60

Chapitre 03: Résultats et discussion Introduction 62

1. Le sol 63

1.1. L’acidité actuelle (pH eau) 63

1.2. L’acidité potentielle (pH KCl) 64

1.3. La désaturation 66

1.4. La conductivité électrique (CE) en mMhos/cm 67

1.5. Le calcaire total (CaCO3) 72

1.6. L'humidité résiduelle du sol 73

2. L’eau 74

2.1. Le pH de l’eau 74

2.2. La conductivité électrique (CE) en mMhos/cm 75

2.3. Le Chlorure en mg/l 75

2.4. L’acidité (TA) 76

2.5. L’alcalinité (TAC) 76

2.6. Calcium (Ca2+) 77

2.7. Magnésium (Mg2+) 77

3. La végétation 77

3.1. Le nombre des espèces végétales 77

3.2. La présence-absence des racines 79

Page 12: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Sommaire

3.3. Indices écologiques 81

3.3.1. Indices écologiques de composition 83

3.3.2. Indices écologiques de structure 85

3.3.3. Traitement statistique de la végétation 85

3.3.3.1. Présence-absence de la végétation 85

3.3.3.2. Présence-absence des racines 86

Conclusion 87

Conclusion générale 88

Références bibliographiques

Liste des annexes

Annexes

Résumé

Page 13: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Introduction

Page 14: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Introduction

L'Algérie possède de vastes zones salés (Chotts et Sebkhas) et d'importantes

quantités d'eau de qualité très médiocre. Cette situation est aggravée par une évaporation

estivale intense qui favorise la remontée des sels en surface.

Chott El Hodna, qui en fait partie, fût classée comme zone humide d'importance

internationale par la convention de RAMSAR en 2001.

Les composantes naturelles de cette écosystème sont définies comme étant les

éléments physiques, biologiques ou chimiques, tels que : le milieu (sol), l'eau, la flore, la

faune, les éléments nutritifs ainsi que les interactions qui peuvent exister entre ces derniers.

Nous avons adopté ce triple volet végétation- eau- sol simultanément car ces trois

composantes naturelles interagissent fortement et installent entre eux des déterminismes

biologiques et écologiques très forts.

Selon GOUNOT (1969) « tout caractère du milieu physique et biotique est susceptible

d’agir sur la distribution des espèces dans la nature ».

Il est toutefois important de noter qu’il est difficile d’une façon générale, de lier une

espèce ou un groupement végétal à un type pédogénétique déterminé. D’autant que dans les

régions steppiques où les relations sol-végétation ne font intervenir essentiellement que les

horizons superficiels (HALITIM, 1988).

La salinité des sols et des eaux constitue un obstacle majeur pour la croissance des

végétaux dans les régions arides et semi arides (BRUN 1980 in HAMZA 1977). Ses effets

néfastes s'expriment en grande partie sur la composition physico-chimique du sol (HAMZA,

1977).

Nous avons adopté ce triple volet végétation- eau- sol simultanément car ces trois

composantes naturelles interagissent fortement et installent entre eux des déterminismes

biologiques et écologiques très forts.

L'enjeu est donc de pouvoir caractériser les propriétés physiques et chimiques sur des

bases fiables afin de disposer de données permettant le développement d'outils de prévision,

en particulier voir l’effet de la salinité sur ces trois compartiments.

Pour ce faire, on a hiérarchisé ce mémoire da la façon suivante :

• Dans le premier chapitre, il sera consacré successivement à l'étude succincte des

zones humides et leurs classifications par la convention de RAMSAR

• Dans un deuxième chapitre, il y aura la caractérisation de la région d'étude et les

méthodes adoptées pour la classée en fonction des différentes formules

écologiques.

1

Page 15: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Introduction

• Dans un troisième chapitre, on présentera les définitions, la classification et

l’origine de la salinité ainsi que son effet sur les différents compartiments (sol,

eau, végétation) ainsi que la caractérisation de la région d'étude.

• Dans un quatrième chapitre, en intéressera sur la méthodologie de travail

consacrée aux trois compartiments (sol, eau et végétation), et les méthodes

d’analyse.

• Le cinquième chapitre, est réservé aux résultats et discussions.

Et enfin on clôturera notre travail par une conclusion générale.

2

Page 16: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 01 :

Revus bibliographique

Première partie

Les zones humides

Page 17: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

3

Introduction

Les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus productifs du monde.

Berceaux de la diversité biologique, elles fournissent l'eau et les produits primaires dont

dépendent, pour leur survie, des espèces innombrables de plantes et d'animaux, on y trouve

des concentrations élevées d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, d'amphibiens de poissons et

d'invertébrés, plus de 40 % des (20.000) espèces de poissons du monde vivent dans les eaux

douces. Les zones humides sont également des entrepôts importants de matériel

phytogénétique.

En 2001, 1095 sites sont inscrits sur la liste RAMSAR totalisant une superficie de

plus 800.000 km2.

1. Définition de la zone humide par la convention de RAMSAR

Au sens de la convention de RAMSAR du 2 février 1971 : "Les zones humides sont

des étendues de marais, de marécages, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles,

permanentes ou temporaires ou l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée y

compris des étendues d'eau marines dont la profondeur a marée basse n'excède pas six

mètres".

Les milieux humides sont aussi représentés par des chotts et Sebkhas, ainsi que les

retenues d'eau artificielles ou barrages remaniés ou crées par l'homme (ANONYME, 1993 in

CHEROUANA, 1996).

2. Cadre juridique international des zones humides

- La convention de RAMSAR 1971

Cette convention a trait à la conservation des zones humides d'importance

internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau et résulte de trois projets

élaborés par l'union internationale de la conservation de la nature (U.I.C.N) :

• Le projet Mar pour la conservation des marais.

• Le projet Aqua pour la conservation des lacs et des rivières.

• Le projet Telma pour la conservation des tourbières.

Cette convention, véritable instrument juridique, est le cadre légal de protection

internationale des zones humides surtout celle inscrites à la liste de la dite convention

(CHALABI, 1990).

Page 18: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

4

3. Classification écologique des zones humides en Algérie

MORGAN et BOY (1982), ont mis au point une méthode de la classification des

zones humides du pourtour méditerranéen (Annexe n° 01). Les principaux sites Algériens ont

été classés sur la base de cette méthode. Les critères utilisés pour définir les valeurs pour la

conservation des sites humides sont surtout d'ordre écologique, à savoir :

- L'importance en tant qu'unité de conservation du point de vue.

a – de la fragilité.

b – de la superficie.

c – des menaces.

- La représentativité.

- La richesse et la diversité.

a – en espèces.

b – en habitats.

c – en nombre de canards.

- Si le site est naturel ou artificiel.

- La rareté : a- en espèces.

b- du site.

- La valeur potentielle du site.

- L'utilisation dans le cadre de l'éducation, la sensibilisation et du Tourisme.

CHALABI (1990), distingue onze (11) catégories de zones humides ayant des caractéristique

écologiques différentes : (Figure n°1).

- Sites marins artificiels

- Salines d'Annaba.

- Sites marins naturels

- Lacs Mellah.

- Garaet El -Hours (Guerbes).

- Sites à végétation inférieure à 30 % Chotts et Sebkhates sans végétation.

- Sebkhas Djendli.

- Chott Gadaine.

- Chott El- Golea.

- Chott Ain Beida (Ouargla).

- Sites à végétation émergente supérieure à 30 % a domination de Phragmites

- Marais de la Mekhada.

- Marais de la Macta (Mascara, Oran, Mostaganem).

Page 19: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

5

- Site de la végétation émergente supérieure à 30 % à domination de Scripes

- Lac Fetzara (Annaba).

- Site artificiels : Barrage sans végétation

- Barrage de Boughzoul.

- Barrage d'Ain Zada.

- Barrage de Sidi Abed.

- Sites artificiels : Barrage avec végétation

- Barrage de Cheffia.

- Barrage de Zerdezas.

- Barrage de Guenitra.

- Chott et Sebkhate sans végétation

- Granol Sebkhas d'Oran. - Sebkhas Guella.

- Sebkhas Ezzemoul. - Salines d'Arzew.

- Chott El Hodna. - Chott Ettaref.

- Garaet Guellif. - Garaet Ank Djemel.

- Sebkhas Djendli. - Sebkhas Tinsilt.

- Chott Ain El Beïda (Ouargla). - Chott El Fraïn.

- Sebkhas El Hamiett. - Sebkhas Bazer.

- Chott Merounes. - Chott Sidi Khouiled.

- Chott Chergui (Saida). - Chott Bel Djloud.

- Oasis:

-Oasis de chegga (Biskra). - Lac Temacine.

- Kerdache. - Lac Megarine.

- Site peu salés à végétation aquatique inférieure à 5%

-Lac Gharabs.

- Lac d'eau douce permanente

-Lac Tonga (Taref). - Lac Oubeïra (Taref).

- Lac des oisaux (Taref). - Lac de Réghaia.

En résumé le chott El Hodna est une zone humide naturelle non côtière, temporaire,

sans végétation et relativement salée.

Page 20: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

Source : Atlas des zones humides Algériennes

d'importance internationale (ANONYME, 2002).

Figure n° 01: Localisation des 26 zones humides Algérienne d'importance internationale

6

Page 21: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

7

Sa configuration physique et la diversité de son climat lui confèrent d'importantes

zones humides. (Annexe n° 02)

- à la frange Nord-Ouest et les hautes plaines steppiques se caractérisent par des plans d'eau :

• salés (Chotts).

• non salées (la nappe phréatique n'est pas très profonde, Dayas)

- La partie Nord-Est : renferme de nombreux lacs d'eau douce, des marais, des ripisylves et

des plaines d'inondation.

- Le Sahara renferme les oasis, et des Gueltas (BAKHTI, 2005).

4. Les zones humides Algériennes d'importance internationale et biodiversité

Les zones humides algériennes d'importance internationale au nombre de 26 (tableau

n° 01) sont par définition même d'une importance exceptionnelle, elles représentent les

meilleurs exemples d'écosystèmes des zones humides du point de vue de leurs fonction

écologiques et hydrologiques leur biodiversité et de leur importance socio-économique.

Actuellement, l'Algérie compte 13 sites inscrits sur la Liste Ramsar d'importance

internationale. Le classement des 10 nouveaux sites, le 2 février 2001, financé par le WWF

International dans le cadre de «la Campagne eaux vivantes», fait ressortir que :

- les deux gueltates et les chotts sont les premières zones humides de ce type classées

sur la Liste Ramsar d'importance internationale.

-les oasis de Tamentit et d'Ouled Saïd, à Adrar, s'inscrivent pour la première fois en

Afrique.

Les fonctions d'une zone humide se définie par son rôle. Sa valeur est représentée par

les bénéfices que ces fonctions apportent aux populations humaines.

- Protection de la qualité de l'eau (rôle épurateur)

- Lutte contre l'érosion des sols

- Diminution de l'intensité des crues (rôle tampon)

- Alimentation des cours d'eau en période d'étiage (rôle régulateur)

- Amélioration de la diversité biologique, Protection et nutrition de la faune

(écosystème très productif)

- Influence sur le climat local (températures et hygrométrie) (NICOLAS, 2003).

Le tableau n° 01 regroupe l'ensemble des sites algériens inscrits sur la liste

RAMSAR des zones humides d'importance internationale inscrits en novembre 2002 à

valence en Espagne (BAKHTI, 2005).

Page 22: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

Tableau n° 01: Type et localisation administrative des 26 sites humides algériens d'importance

internationale.

Source : Atlas des zones humides Algériennes

d'importance internationale (ANONYME, 2004).

8

Page 23: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Première partie Les zones humides

9

Conclusion

Les zones humides rendent des services économiques très importants par exemple:

- Alimentation en eau (quantité et qualité);

- pêcheries (plus des deux tiers des poissons pêchés dans le monde dépendent du bon

état des zones humides côtières et intérieures);

- agriculture, grâce au renouvellement des nappes phréatiques et à la rétention de

substance nutritives sur les plaines d'inondation;

- production de bois d'oeuvre;

- ressources énergétiques telles que la tourbe et la litière;

- flore et faune sauvage; transports; activités récréatives et tourisme, etc.

Ces fonctions, valeurs et traits particuliers ne peuvent se perpétuer que si les

processus écologiques des zones humides se déroulent normalement. Malheureusement et

malgré les progrès notables réalisés depuis quelques dizaines d'années, ces milieux restent

parmi les écosystèmes les plus menacés du monde par le drainage, l'assèchement, la pollution

et la surexploitation des ressources naturelles.

Page 24: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 01 :

Revus bibliographique

Deuxième partie

Chott EL HODNA

Page 25: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

10

Définition CHOTT EL HODNA (M'SILA)

El-Hodna signifie plaines entourées de montagnes (F.A.O., 1971). Elle signifie aussi la

brassée.

La plaine d'El-Hodna est enserrée dans un cadre montagneux, elle constitue un

ensemble de plaines situées à l'Est et au Nord d'une vaste Sebkha, plaines qu'enrichissent de

leurs eaux les rivières originaires des réseaux hydrographique, du tell au Nord et de l'Atlas

Saharien au Sud (MIMOUNE, 1995).

1. Description et localisation générale

Le Chott El-Hodna fait partie d'une série de chotts qui se sont développés là où

convergent les eaux provenant de l'Atlas Saharien au Sud et l'Atlas Tellien au Nord.

Paysage végétal des hautes plaines steppiques, il fait partie du point de vue

phytogéographique du domaine Maghrébin steppique.

Son bassin d'une superficie de 362 000 ha situé à l'extrême Est des hauts plateaux,

orienté Ouest Nord Ouest - Est Sud Est, qui s'étend sur 220Km de long et 90 Km de large, est

coincé entre 2 formations montagneuses atteignant 1 800 à 1 900 m d'altitude au Nord et 600

à 900 m au Sud, c'est hydrologiquement un bassin fermé de 26 000 Km2.

La cuvette du Hodna, d'une superficie de 8 500 Km2, qui sert de niveau de base aux oueds du

bassin, occupe en son milieu de bas-fond plat une superficie de 1 100Km2, C'est cela que l'on

appelle « Le Chott El-Hodna » situé à 400 m d'altitude maximale, 390 d'altitude minimale et

392 d'altitude en Moyenne (CONSERVATION DES FORETS, 2000).

C’est une surface d'épandage des crues, où l’eau est salée. Il s'étend sur 77 Km de long

et 19 Km de large. Sa surface inondée, quoique variable, ne dépasse jamais 80 000 ha. Son

alimentation est assurée par au moins 22 cours d'eau principaux, auxquels il faut ajouter des

sources d'eau douce. Il se met en eau uniquement en hiver, sec et salé en été, des croûtes de

sel couvrent toute son étendue.

Le Chott El-Hodna chevauche deux wilayas. M’Sila, sur 1000 Km2, et Batna sur 100

Km2, situé au Sud-Est de l’Algérie entre 35°18' et 35°32' Nord et 4°15' et 5°06' Est. Le centre

de la cuvette du Hodna est situé à 40 km de la Ville de M’sila, à 20 km au Sud-Ouest de la

ville de Bou Sâada et à 80 km au Sud-Est de la ville de Biskra (KAABACHE et al. 1993).

Notre zone d'étude est l'embouchure de Oued M'sila, situé au Nord-Ouest du Chott là

où il diverse, entre les deux communes; Ouled Madhi Est et Chellal en Ouest (Figure n° 02).

Géographiquement la zone se situe entre 35°29' Nord et 4°31' Est, à 25 km au Sud de

la commune de M'sila.

Page 26: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

11

CHOTT EL HODNA

ZONE D'ETUDE

Source: GEOCOVER (LANDSAT7), 2000

Figure n° 02: Photog2. Situation géographique

raphie satellitaire représente la zone d'étude au 47 000e

La région du Chott El-Hodna est limitée :

- Au nord par la chaîne du Bibans et les monts du Hodna d'altitude comprise Entre 1400

m et 1 800 m (JEAN et FRANCO, 1995).

- Au Sud par l'extrémité orientale de l'Atlas Saharien, prolongement des monts du

Ouled Naîls d'altitude comprise entre 1 470 et 1 675 m et les Monts du Zab : 980 m.

- A l'Est par le Djebel Metlili à 1 495 m (KAABECHE, 1990).

- Au Sud-Est la ville de Barika et le Djebel Tsenia, à l'Ouest de la ville de Biskra

(KAABECHE, 1990).

- Sud-Ouest par les monts de Boussaâda terminaison des monts des Ouled Naîl

(MIMOUNE, 1995).

- A l'Ouest par les hautes plaines steppiques Algéro-oranaises où l'altitude moyenne est

comprise entre 900 et 1 200 m. (JEAN et FRANCO, 1995).

3. Type de zone humide continentale : R. Ss. Y.

3.1. Critères de Ramsar 1. 2. 3. 7.

(1) Le Chott est une zone humide qui contient un exemple représentatif rare ou unique

de type de zone humide naturelle ou quasi naturelle de la région biogéographique concernée.

Page 27: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

12

(2) Le Chott est une zone humide qui abrite des espèces vulnérables menacées

d'extinction ou gravement menacées d'extinction ou des communautés écologiques menacées.

(3) Le Chott est une zone humide qui abrite des populations d'espèces animales et

végétales importantes pour le maintien de la diversité biologique d'une région

biogéographique particulière.1

(7) Le Chott est une zone humide qui abrite une proportion importante de sous espèces

ou familles de poissons indigènes qui contribuent à la diversité biologique.

3.2. Justification des critères

Critère 1

Le Chott El-Hodna est un type de zone humide représentatif au niveau de la

Méditerranée de par l'étendue de sa superficie et de son bassin versant. Sa situation en zone

aride est un autre atout justifiant le degré de rareté de ce type de milieu naturel d'un seul

tenant ayant subi peu ou pas de transformations importantes par l'homme. Enfin, le chott est

un model représentatif par la présence de plusieurs types de sols, de bioclimats et de variétés

biologiques.

Critère 2

Le Chott El-Hodna et la région limitrophe abritent des espèces menacées telles que la

gazelle de Cuvier (Gazella Cuvieri) espèce endémique à l'Afrique du Nord considérée comme

en danger par l'UICN, l'outarde Houbara (Chlamydotis undulata) qui a subi une grande

pression de chasse en raison des pratiques liées à la fauconnerie, et l'intensification de

l'agriculture. Lasarcelle marbrée (Marmonetta angustriostris) est également un oiseau menacé

classé sur la liste rouge de l'U.I.C.N.

Critère 3

Le Chott El-Hodna regroupe d'un point de vue floristique un ensemble d'espèces

endémiques, représentatives tant de l'élément méditerranéen que de l'élément saharo arabique.

S'y ajoutent divers endémiques d'Algérie, endémisme générique parfois strictement

inféodé à un cordon dunaire en excellent état de conservation.

Le Chott renferme une toposéquence de groupements végétaux traduisant nettement le

changement de végétation lié aux modifications écologiques induites par le passage d'un

milieu halophile inondable à un milieu psammophyle meuble selon un gradient rapide, le

caractère biogéographique dominant des communautés change rapidement, passant du

méditerranéen à la base de la séquence, au saharien confirmé en haut de zonation.

1 Critère qui caractérise le mieux le site est le n° 3

Page 28: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

13

La flore est représentée par 550 Taxons recensés, dans les communautés steppiques,

forestières et préforestières. La faune, riche et diversifiée, est composée de119 espèces

d'oiseaux, 20 espèces de mammifères et 10 espèces de reptiles (KAABACHE, 1990).

Critère 7

Le réseau hydrographique qui alimente le Chott (l’Oued El Hem, l’Oued K’sob et

l’Oued M’cif) abrite une population importante de poissons indigènes tel que le barbeau

(Barbus barbus) au niveau des Gueltas.

4. Caractéristiques Physiques

4.1. Géologie

Durant le quaternaire récent se distinguent deux épisodes humides, le Soltanien puis le

Rharbien suivis par l’actuelle période de sécheresse.

La fin du Soltanien est marquée par l’apparition de vastes lacs, la sebkha du Hodna s’y

est implantée il y a quelques milliers d’années seulement à la suite à l’émergence du seuil de

M’doukal par des formations lacustres du Soltanien et par des dunes (LAKROUNE, 1999).

Le Chott est implanté en partie sur une structure anticlinale qui, probablement, est le

prolongement de l’anticlinal du chott El hammam.

Le Chott El-Hodna est un paysage transito-accumulatif de dépôts argileux récents qui

bordent la sebkha, il renferme des dépôts alluvionnaires du Quaternaire (Figure n° 03).

Page 29: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

D'après LE HOUEROU, HN. et CLAUDIN, J., 1972. FAO

Figure n° 03: Carte géologique de la région d'El-Hodna au 500 000e

Selon la Figure n° 03, établie par LE HOUEROU et CLAUDIN (1972), la géologie d'El-

Hodna présente:

- Le quaternaire; présenté par d'anciennes alluvions et des sédiments fins.

- Le tertiaire, comporte l'Eocène, l'Oligocène continental et le Miocène. Le premier est

caractérisé par des grès rouges, des argiles variées, des calcaires et des conglomérats. Le

second caractérisé par des conglomérats, des grès fins friables, des marnes rougeâtres et le

dernier est constitué d'une alternance de marnes gypseuse avec des grès et calcaire.

- Le secondaire: comporte le Trias, Jurassique et le Crétacé. Le Trias présente une

lithologie composée de marnes gypseuse et de sels, le Jurassique formé par le calcaire et le

Crétacé formé par des bans de marnes et de grès avec intercalation de calcaire.

Le sel du Chott El-Hodna à une origine géologique, le Trias riche en sels compose les

roches de montagnes qui entourent la région, qui en étant endoréique rassemble la totalité des

sels dissous par les eaux des précipitations.

14

Page 30: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

15

4.2. Géomorphologie

Doté d’un relief plat et d’un microrelief ondulé, le chott qui est une large dépression

dont le fond atteint 390 m sépare la région du HODNA proprement dite de la région

saharienne, dépression constituée de deux zones concentriques, une zone périphérique ou

zone du chott et une zone centrale ou zone de la sebkha (Figure n°04).

La zone Nord du chott occupe une partie de la plaine, les oueds denses étalent leurs

sédiments sous forme de crues qui mordillent la sebkha. Débordent fréquemment et salinisent

les terres après évaporation laissent apparaître des lignes de salinisation. Cette partie est

caractérisée par des sols argilo-limoneux.

La zone Sud du chott occupe une partie de la plaine sud, dite du R’mel, qui se

distingue par sa nature sableuse, elle est parcourue par un réseau hydrographique peu dense.

Les accumulations éoliennes masquant en partie la zone du chott, cette zone offre un paysage

détendu, sableux et plat.

La zone centrale, représentée par la Sebkha, ou zone d’eau libre salée, plate et nue est

caractérisée par une absence totale de végétation et par la présence d’une couche minérale

sous forme d’une pellicule blanche de sel.

Page 31: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

Source: HADJEB, 1998

Figure n° 04: Relief de la région du El-Hodna

16

Page 32: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

17

4.3. Hydrologie

Dans la région de M’sila, les conglomérats grossiers du pliocène et de la base du

Soltanien jouent un rôle important dans la formation des aquifères (GUIRAUD, 1990 in

LAKROUNE, 1999).

Le régime hydrologique du Hodna est lié au régime pluviométrique caractérisé par de

fortes irrégularités. La majorité des cours d’eaux n’ont pas de débits permanents, à

l’exception des oueds Lougmane, El-Ham, K’sob, Selmane, Berhoum, Soubella alimentés par

des sources et retenues par des « ceds » traditionnels, conçues pour stockage de l’eau pour

l’irrigation.

A cela se rajoute une multitude de petits cours d’eau (Châaba) à sec pratiquement

toute l’année et qui coulent lors des chutes de pluies. Quatre oueds seulement sont pérennes,

quoique leur débit soit très faible :

Oued El Ham à l’Ouest, Oued K’sob au Nord, Oued Barika à l’Est et Oued M’cif au

Sud. Tous les oueds, pérennes ou nom, ont des crues secondaires et fortes, les eaux se

déversant dans le chott sont estimées à 461Hm3 pour une année moyennement pluvieuse,

réparties comme suit: eaux superficielles de 320 Hm3, les eaux souterraines de 141 Hm3.

4.4. Pédologie

Chott et sebkha se qualifient d’un point de vue pédologique comme zone

subdésertique argileuse dont les sols sont très fortement à excessivement salins, avec une

conductivité de 180 mMhos/cm et une texture lourde.

La surface, à l’état sec, est couverte par des polygones d’argiles surmontant en surface

une structure friable avec de nombreux cristaux individualisés de NaCl. En profondeur, la

structure est massive avec des tâches de rouilles et des tâches grises. Dans le chott, les sols,

moins salinisés, environ 30 mMhos/cm, peuvent être utilisés comme lieux de pâturage pour

les chameaux (LAKROUNE, 1999).

Les sols du chott et la sebkha accumulent des gypso-salines de nappe qui,

l’évaporation aidant, deviennent franchement salins dans la sebkha. (CONSERVATION DES

FORETS, 2000).

Selon la figure n° 05, on observe une zonalité pédologique suivante :

- Sol peu évolué d’apport alluvial affecté à différents degrés par des sels sur les

glacis récents se trouvant également en plaine.

- Sol halomorphe moyennement à très fortement salins dans le chott avec une

couverture végétale clairsemée, localement avec des sols hydromorphes à redistribution de

gypse.

Page 33: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

-Sol halomorphe excessivement salin, abiotique de la sebkha.

-Sol halomorohe et sol hydromorphe à redistribution de gypse ensablé en complexe

avec des sols minéraux bruts, xériques et inorganiques issus d’apports de région du R’mel.

D’après BOYADGIFV T.G., 1975

Figure N° 05: Carte pédologique de la région d'El-Hodna au 800 000e

18

Page 34: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

19

5. Qualité de l’eau

Les eaux des oueds qui convergent vers la sebkha sont faiblement à moyennement

salées avec un pH neutre à basique.

5.1. Nappe Superficielle

Les eaux de la nappe superficielle ont une salinité modérée à très élevée, compte tenu

du type de salinisation elles sont sulfato-chlorurée dans la partie Est.

Le résidu sec de la nappe varie de 0,5 à 280 g/l, le type de salinisation change dans la

partie basse du bassin, les eaux dans la plaine sont sulfato-chlorurée avec quelques lentilles

sulfatées.

5.2. Nappe phréatique

Le bassin du Hodna renferme un certain nombre de formations aquifères réparties sur

plusieurs étages allant du jurassique au quaternaire. L'analyse de remplissage hodnéen peut se

résumer en deux grands ensemble de réservoirs d'eau qui se superposent: La nappe de

remplissage (mio-pliocène) en profondeur et l'aquifère superficiel constitue par les formations

détritiques du quaternaire. Les principales nappes aquifères du bassin du Hodna, se

répartissent comme suit :

La température de la nappe phréatique qui oscille entre 15°C et 22°C varie de

quelques degrés durant l’hiver et l’été, au niveau de la nappe en charge elle varie entre 22°C

et 24° C.

Aucune variation saisonnière n’étant relevée, le pH se situe entre 7 et 8. Dans la

majorité des cas, l’eau est donc neutre à basique.

Tous les oueds pérennes au non ont des crues secondaires fortes, elles déversent dans

le Chott. L'eau est estimée à 150 Hm3 par an en moyenne, malgré leurs caractéristiques

sporadiques déverseuse. Ce ci contribue néanmoins à l'alimentation des aquifères.

Le Bilan d'eau du Chott se reconnaît par la connaissance de l'apport annuel moyen des

eaux souterraines à l'évaporation se produisant à la surface du Chott qui est estimée à 363

HM3, soit un débit de 11.5 M3/s.

Se trouve à une profondeur supérieure à 40 mètres dans la partie haute des plaines du

Hodna où son exploitation est la plus rentable du fait du faible taux de salinité de l'eau

(moins de 2 g/l). Près de la Sebkha celle est moins de 03 mètres de la surface mais son

utilisation est déconseillée pour l'irrigation du fait du fort taux de salinité (jusqu'à 250 g/l

de résidu).

Page 35: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

20

• La nappe captive

Se situe à une profondeur varient entre 150 et 250 m, elle est exploitée depuis fort

longtemps: depuis 1859. plus de 80 forages y ont réalisés dans le but d'obtenir de l'eau

artésienne sans frais de pompage. Elle est peu chargée en sels, le résidu sec varie de 0,5 à

02 g/l (MIMOUNE, 1995).

6. Profondeur, fluctuations et permanence de l’eau

Le chott El-Hodna est recouvert d‘une nappe d’eau au moment des crues, sa limite

septentrionale pendant la période hivernale est inondée entièrement ou partiellement, plus au

moins longtemps suivant que l’année est pluvieuse ou sèche. En été, il est sec car le bilan

alimentation-évaporation est nettement négatif.

N’ayant pas fait l’objet de beaucoup d’observations quantitatives, toutefois il semble

que sa surface fluctue entre 1100 km2 et 100 km2 durant la période des basse eaux pour une

différence de niveau de 1 à 3 m environ.

6.1. Variations dues aux eaux de crues

Le chott El Hodna s’agrandit chaque année au détriment des terres jugées de bonne

qualité qui l’entourent, cela est dû à la combinaison de deux phénomènes :

Le comblement par des crues apporte avec elles des sédiments fins qui à leur arrivée

sur la surface du chott sont très peu ou pas salées, elles le deviennent rapidement par le

processus de concentration de sel par évaporation. Aussi l’apport solide, en comblant peu à

peu le chott, augmente sa superficie.

La pente moyenne du terrain autour du chott étant de 0,5 %, le transport solide varie

entre 5 et 20 l/m3 d’eau de crue, permettant ainsi un étalement régulier des sédiments sur toute

sa superficie, en conséquence de quoi le chott s’agrandit entre 3 à 12 ha /an.

La quantité de sel produite par évaporation, si on admet que les eaux de surface ont

une salure moyenne de 1 g/l, laisse chaque année par évaporation 150 000 tonnes de sel à la

surface du chott. Ceci laisse supposer un résidu sec de 3g/l pour l’ensemble des eaux

souterraines, leur évaporation produisant annuellement 1 100 000 tonnes de sel (ANONYME,

2000).

Page 36: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

6.2. Bassin versant et bilan d’eau

D’une superficie de 26 000 Km2 et hydrologiquement fermé, le bassin versant du chott

El-Hodna, correspondant à une dépression comme il en existe sur les hauts plateaux d’Afrique

du Nord (Figure n° 06).

Source: MIMOUNE, 1995

Figure n° 06 : le grand bassin versant d’El-Hodna.

L’ensemble du Bassin du Hodna se subdivise en quatre unités géomorphologiques : la

région montagneuse, la plaine du Hodna, le chott et la Sebkha du Hodna et la région du

R’Mel.

Les potentialités hydriques réelles du bassin versant du Hodna varient d’une année à

l’autre, car elles dépendent de l’ampleur des précipitations annuelles. Le total du débit des

oueds du Hodna dont 3/4 dépendent des pluies, est estimé entre 60 et 70% du ruissellement

total du Hodna, le reste est le fait de petits cours d’eau temporaires et du ruissellement en

nappe qui prend une grande importance lors des violents orages.

21

Page 37: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

22

7. Climat

7.1. Origine des données

Les données utilisées sont relatives à la station météorologique de M’sila (1988-2007),

ainsi que de la notice explicative de la carte pluviométrique de l'Algérie au 500 000e de

CHAUMONT ET PAQUIN (1971), nous avons obtenus des moyennes sur une période de

19ans. (Tableau n°02)

Tableau n° 02 : Caractéristique de la station métrologique de la région de M’sila

coordonnées Station Latitude Longitude Altitude Données disponibles Période

M’sila 35°40’ N 04°30’E 441 m P et T 1988-2007

S.M.M : Station météorologique de M’sila. Source: Station météorologique de M'sila

Selon le tableau ci-dessus, la station météorologique de M'sila d'une latitude 35°40' N

et longitude 04°30'E se localise dans le Sud de la région de M'sila avec une altitude de 441 m,

situé à 20Km au Nord de notre station d'étude qui est localisé par une latitude 35°29'N et une

longitude de 04°31'E avec une altitude moyenne de 391 m. Les paramètres climatiques

retenus pour notre région de M'sila sont les précipitations, les températures, l’évaporation et le

vent.

Page 38: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.1.2. Pluviométrie

La zone de M'sila se situe entre les isohyètes 500 mm au niveau des reliefs

septentrionaux (Monts du l'Hodna) et 150 mm au niveau du Chott (plaine du l'Hodna)

(LAKROUNE, 1999), avec une moyenne annuelle pluviométrique de 213,20 mm. Cette

pluviométrie influe sur le régime du Chott El-Hodna et les oueds (Figure n° 07).

23

Légende (mm): au dessus de 200 de 200 à 300 de 300 à 400

D'après CHAUMONT, M., PAQUIN, C., 1971

Figure n° 07: Extrait de la carte pluviométrique Au 500 000e

Moyennes annuelles ramenées à la période de 50 ans (1913-1963) Les mois les plus pluvieux s’étalent de Septembre à Mai. La saison pluvieuse

commence en Septembre, les pluies d’automne sont parfois torrentielles et plus ou moins

catastrophiques (Septembre 2007). Quant aux pluies d’Hiver, elles sont moins violentes.

(Tableau n° 03)

Dans ces conditions le ruissellement s’intensifie et donne naissance à des crues

brusques qui dévastent tout sur leur passage (crues de Oued M'sila, Automne 2007).

La répartition mensuelle et annuelle des pluviométries moyennes sur une période de

19 ans (1988-2007) est enregistrée dans le tableau ci-après.

Page 39: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

24

Tableau n° 03 : Précipitation moyenne mensuelle et annuelle en (mm) de la

région de M’sila période 1988-2007 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Total

19,55 13,10 15,40 21,85 28,10 9,45 4,30 8,45 27,10 24,75 20,95 20,20 213,20

Source: Station météorologique de M'sila

D’après le tableau n° 03 le mois le plus pluvieux de la station de M’sila est le mois de

Mai avec (28,10 mm), Le mois le moins pluvieux est le mois de Juillet avec 4,30 mm, il est

plus secs avec le mois d’Août. Mais il arrive que les orages d’automne commencent dès les

premiers jours du mois d’août.

L’histogramme (Figure n° 08) illustre l’irrégularité des précipitations.

7.1.2.1. Le régime saisonnier

Le tableau ci-dessous représente le totale des précipitations dans chaque saison à la station

d'étude :

Tableau n° 04 : Le régime saisonnier de la région M’sila période 1988-2007.

Station Automne Hiver Printemps Eté Moy(mm) Type de Régime saisonnier

M’sila 72,80 (34,1%)

52,85 (24,8%)

65,35 (30,7%)

22,20 (10,4%) 213,20 APHE

Source: Station météorologique de M'sila

Le tableau n° 04 permet de caractériser le régime pluviométrique en fonction des

saisons, il met en évidence le régime saisonnier de type APHE de la station de M’sila, ce qui

entraînent naturellement d’importantes conséquences écologiques (Figure n° 09).

7.1.2.2. Variations inter annuelles

Les totaux des précipitations annuelles de la station de M’sila varient de 105 mm en

2002 et 348 mm en 2003 (Figure n° 10), elle reçoit en moyenne près de 213,20 mm/an.

(Annexe n°03, Tableau n°01)

Tableau n° 05: Variations inter annuelles des précipitations de la région de M’sila

période 1988-2007.

Année 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997

Total (mm) 213 195 275 258 183 139 177 138 238 317

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Moyenne

Total (mm) 213 282 146 157 105 348 252 125 225 278 213,20

Page 40: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

Figure n° 08: Histogramme des précipitations moyennes mensuelle et annuelle en (mm)

de la région de M’sila

Figure n° 09: Histogramme du régime saisonnier de la région d'étude

Figure n° 10: Histogramme des Variations inter annuelles de la région de M’sila

25

Page 41: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.1.3. Température

La caractéristique de la température en un lieu donné se fait généralement à partir de la

connaissance d'au moins cinq variables importantes qui sont les moyennes des minimums et

des maximums, la moyenne mensuelle, le minimum absolu et le maximum absolu ainsi que

l'amplitude thermique (DJEBAILI, 1984). (Tableau n°06)

En écologie, la connaissance des moyennes et notamment celle des minimums est

intéressante; elle permet un classement relatif des espèces climax en fonction de leur réaction

aux bases températures (DJEBAILI, 1984).

Tableau n° 06 : Moyennes mensuelles et annuelles des températures (°C) de la région de

M’sila pour la période (1988 – 2007) Mois Jan Fev Mar Av Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Moy M-m

m (°C) 3,51 4,30 7,67 10,56 16,03 20,96 24,41 24,11 19,20 14,59 8,40 4,69 13,20 M(°C) 13,89 16,14 20,21 22,91 27,88 34,66 38,53 37,97 32,18 25,75 18,88 18,88 25,27

(M+m)/2 8,70 10,22 13,94 16,74 21,95 27,81 31,47 31,04 25,69 20,17 13,64 11,78 19,43 35,02

Source: Station météorologique de M'sila

La température moyenne annuelle dans la zone d’étude est évaluée à 19,43°C. La

ventilation mensuelle des températures moyennes montre que le mois le plus froid est le mois

de Janvier avec 8,7°C et le mois le plus chaud est le mois de Juillet 31,47°C (Figure n° 11).

Les moyennes mensuelles des températures minimales enregistrées sont supérieures à 3,51°C,

alors qu’en Janvier 2005 on a enregistré une valeur de -0,4°C (Annexe n° 03, Tableau n° 02),

Celles des températures maximales ne dépassent pas 38,53°C. La température maximale est

enregistrée en juillet 2005 avec une valeur de 41,0°C. (Annexe n° 03, Tableau n°03).

Figure n° 11: Histogramme des moyennes mensuelles et annuelles des températures de

la région de M’sila (1988 – 2007)

26

Page 42: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

La connaissance de valeurs extrêmes absolues est intéressante, car elle est souvent un

bon indicateur des seuils de tolérance vis-à-vis du facteur température. Elle ne persiste

généralement que pendant un temps très court, insuffisant pour influencer l'ensemble de la

végétation spontanée (EMBERGER et MAIRE, 1943 in GOUNOT, 1969).

Deux caractéristiques principales marquent le climat steppique : une faible pluviosité

et de fortes amplitudes thermiques (Figure n°12). Concernant l’amplitude thermique de la

station de M’sila, elle est de 35,02°C. Cette valeur est écologiquement importante, car elle

représente la limite thermique extrême à laquelle chaque année en moyenne les végétaux

doivent résister aux températures élevés ou basses comme en témoignent d'ailleurs la

puissance de leur système radiculaire et la réduction de leur système foliaire en vue de réduire

leur déficit hydrique (DJEBAILI, 1984).

D'après LE HOUEROU HN. et CLAUDIN J. 1972. FAO

Figure n° 12: Carte Pluviothermique du Hodna au 1 000 000e

27

Page 43: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.1.4. Le vent

Les vents dominants qui soufflent dans la région de M'sila sont:

- Le vent d'Ouest (W), dit "Dahraoui" qui est le plus pluvieux, il est fréquent en

automne, hiver et printemps.

- Le vent du Nord (N), dit "Bahri" qui est moins fréquent, il est froid et sec.

- Les vents à directions variables (Var), qui soufflent surtout pendant les saisons

sèches. (Tableau n°07)

- Le sirroco : vent chaud et sec, souffle en général du sud, il entrave le développement

des cultures. Il constitue la cause du faible tapis végétal dans la wilaya de M’sila par

ce que les vents chauds et secs accentuent le dessèchement du substrat et limite

l’installation de la végétation (DEKKICHE, 1974 in LAKROUNE, 1999).

Les vents du Nord sont fréquents pendant l’Hiver, alors que ceux du Nord-Est, bien

répartis sur toute l’année accèdent facilement dans la cuvette du Hodna par la vallée de

l’Oued Barika. Ceux du Sud n’atteignent le Hodna qu’en été, période durant laquelle ils

soufflent avec des rafales brûlantes.

Tableau n° 07 : Vitesses moyennes du vent en m/s de la région de M’sila

période 1989 – 2007 station de M’sila. Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne

Vitesse

moy(m/s) 3,5 3,9 4,2 5,2 4,6 4,7 4,4 4,1 3,8 3,7 3,6 3,8 4,1

Source: Station météorologique de M'sila Quelles que soient leurs directions, les vents qui soufflent sur M'sila, ont des vitesses

relativement faibles, qui vont de 3,6 m/s (12,96km/h) en Novembre à 5,2m/s (18,7km/h) en

Avril (Figure n°13). En ce qui concerne les vents forts (vitesse ≥ 16 m/s), ils sont assez

fréquents. (Annexe n° 03, Tableau n° 04)

Figure n° 13: Histogramme des moyennes du vent en m/s de la région de M’sila

1989 – 2007

28

Page 44: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.1.5. Evaporation et évapotranspiration

7.1.5.1. Evaporation

L'évaporation est un paramètre important à quantifier, car elle influe sur le niveau

piézométrique des eaux souterraines (nappe superficielle), provoquant également la formation

d’efflorescences salines.

Le tableau n° 08 donne l'évaporation en termes de moyennes mensuelles et annuelles

en mm pendant la période 1988-2007.

Tableau n° 08 : Moyennes mensuelles et annuelles de l'évaporation en mm de la région

de M’sila période 1989 – 2007. Période Jan Fév Mar Aav Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Déc Moy 1988-

2007 85,70 113,15 173,30 203,85 262,65 334,95 384,30 348,25 251,50 197,10 112,45 84,35 212,63

Source: Station météorologique de M'sila D'après le tableau ci-dessus, on constate que le mois de Juillet présente l'évaporation

la plus élevée (384,30 mm), par contre la plus faible moyenne mensuelle est enregistrée

pendant le mois de Décembre avec une valeur de 84,35 mm. La moyenne annuelle sur 19 ans

est de l'ordre de 212,63 mm.

La figure n° 14 montre que parallèlement aux températures, l'évaporation se comporte

de la même façon, et donc, on peut déduire qu'une parfaite concordance existe entre les deux

paramètres.

Figure N° 14: Relation entre la température et l'évaporation de la région de M’sila

période 1989 – 2007.

29

Page 45: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.1.5.2. Evapotranspiration potentielle (E.T.P.)

L'évapotranspiration potentielle est une caractéristique climatique au même titre que

les autres éléments du climat (rayonnement, pluie, vent, température, …), elle traduit la

demande en eau que le climat impose aux surfaces évaporantes (HALIMI, 1980).

L’évapotranspiration augmente et ce phénomène s’accompagne de fortes remontées de

sels par ascension capillaire.

L'ETP peut être calculée à partir de plusieurs formules, on a utilisé la méthode de

THORNTWAITE (1948), qui fait intervenir un seul paramètre en l'occurrence la température.

(PALAYAN, 2003)

))10(16( a

ITCETP ×=

ETP : évapotranspiration potentielle en cm

C: facteur de correction qui dépend de la latitude et du mois, est donné pour environ 35°

latitude Nord de notre région.

T: la température moyenne annuelle en °C

a : indice lié à la température, on le calcule par la relation suivante :

Cette formule a été simplifiée par SERRA L. (1954), en : a = 0,016I+0,5

Dont (I) est l'indice thermique annuel obtenue en sommant les douze valeurs mensuels de 514.1

5⎟⎠⎞

⎜⎝⎛ t

où t est la température moyenne mensuel en ° centigrade (° Celsius)

I et C sont donnés par THORNTWAITE sous forme de tables. (Annexe n°4, table 1 et 2)

Le tableau suivant donne les valeurs moyennes de l'évapotranspiration obtenues pour

la région de M'sila pendant la période 1988-2007

Tableau N° 09: Moyennes mensuelles et annuelles de l'ETP de la région de

M'sila période 1988-2007

Mois Jan Fev Mar Av Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec SommeT 8,7 10,22 13,94 16,74 21,95 27,81 31,47 31,04 25,69 20,17 13,64 11,78 i 2,31 2,95 4,72 6,23 9,39 13,44 16,20 15,87 11,92 8,26 4,57 3,66

ETP (NC) mm 11,94 16,95 33,33 49,65 89,57 149,94 196,27 190,47 126,16 74,50 31,78 23,10 C 0,85 0,84 1,03 1,1 1,23 1,24 1,25 1,17 1,04 0,96 0,84 0,83

ETP (C) mm 10,15 14,24 34,33 54,61 110,16 185,93 245,33 222,85 131,21 71,52 26,70 19,17 1126,20D'après TORNTWAITE, 1948

T: température moyenne mensuel °C i: indice thermique mensuel

ETP (NC): évapotranspiration non corrigé (mm) ETP (C):évapotranspiration corrigé (mm)

C: facteur de correction

30

Page 46: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

On remarque que le mois de Juillet connaît l’évapotranspiration la plus élevée

(245,33mm), par contre le mois de Janvier enregistre l’E.T.P la plus faible (10,15mm).

7.1.5.3. Evapotranspiration réel (E.T.R.)

L'ETR désigne l'évapotranspiration réelle sans tenir compte de l'abondance de l'eau à

la surface évaporante (HALIMI, 1980).

ETR est calculé à partir de la méthode de TURC donné par la formule suivante:

[ ] 5.022 )/(9.0/ LPPETR +=

P: pluviométrie moyenne annuelle en mm

L: pouvoir évaporant calculé par la formule L=300+25T+0.05T3 où T est la température

moyenne annuelle en °C.

T: température moyenne annuelle en °C.

Les résultats obtenus sont représentés dans le tableau ci-après:

Tableau N° 10: Evapotranspiration réelle (ETR) annuelle calculée par la méthode de

TURC de la période 1988-2007 de la région de M'sila

Paramètre P (mm) T (°C) L ETR (mm) ETR/P (%)

Valeurs 213,20 19,43 1152,51 206.12 97

D'après le tableau, on constate qu'il y a un déficit hydrique annuel de 97%.

7.2. La synthèse climatique

Nous avons retenu les paramètres les plus importants, les températures, les

précipitations, et l'évaporation pour définir notre type de climat.

7.2.1. La saison sèche

7.2.1.1. Diagramme ombrothermique

BAGNOULS et GAUSSEN (1953) considèrent qu'un mois est sec quand le totale des

précipitations exprimé en mm est égale ou inférieur au double de la température (T) exprimé

en degré centigrades (P inférieur ou égale à 2T) (GOUNOT, 1969).

Quand la courbe des précipitations passe au dessous de celle des températures, la

période s'étendant entre les abscisses des points d'intersection des deux courbes correspond à

la durée de la saison sèche, son intensité et traduite par la surface du graphe comprise entre les

deux courbes pendant cette période (Figure n°15).

31

Page 47: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

Figure n° 15: Diagramme ombrothermique de la zone d'étude période 1988-2007

Lorsqu'on construit le diagramme à partir des moyennes sur 19 ans, on constate

l'existence d'une seule période de sécheresse de trois mois allant de la fin Mai à la fin d'Aout

et une seule période humide s'étalant du début de Septembre au début de Juin.

7.2.1.2. Indice de la sécheresse estivale

EMBERGER (1941), mesurait la sécheresse de l'été par l'indice de sécheresse estivale

dit EMBERGER-GIACOBBE (Tableau n°11), qui est une suite d'étude de GIACOBBE

(1988), il a déduit que cet indice (S) égale au total des précipitations des trois mois d'été sur la

moyenne des températures maximales du mois le plus chaud.

Tableau N° 11: Indice de sécheresse estivale de la région de M’sila

Paramètre P (mm) T Max (°C) S

Valeurs 22,20 38,53 0,57

P: totale des précipitations des trois mois d'été en mm

T: Moyenne de température maximale du mois le plus chaud en °C

S: Indice de sécheresse estivale.

Dans la région de M'sila, cet indice est d'une valeur entre 0 et 5, à classé notre région

avec un été sec à climat méditerranéen (Tableau n° 12)

Tableau N° 12: Echelle de référence de l'indice de sécheresse estivale

Indice 0 5 7

Eté Sec Sub-sec Non sec

Cimat Méditerranéen Subméditerranéen Non méditerranéen D'après EMBERGER, (1941)

32

Page 48: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.2.1.3. Indice pluviométrique MORAL

MORAL (1965), établit l'indice climatique pluviométrique annuel pour faire la limite

entre l’humidité et la séchresse (l’indice annuel égale à 1 marque la limite), on utilisant pour

son indice la formule suivante:

20010)( 2 +−=

TTPAI (HALIMI, 1980).

I(A): Indice pluviothermique annuel

P: Précipitation annuelle en mm, égale 213,20

T: Température annulle en °C, égale 19,43

Cet indice permet de faire la limite entre l'humidité et la sécheresse :

Si IA<1 : la zone est sèche

Si IA>1 : la zone est humide

Pour ce qui est de la zone de M’sila, le IA égale 0,28, c’est une zone sèche.

7.2.2. Climagramme d’EMBERGER

Le quotient pluviothermique d’EMBERGER (Q2), est un indice climatique qui traduit

la xérité, du Nord au Sud du climat méditerranéen. EMBERGER et SAUVAGE (1961),

tiennent en compte deux paramètres climatiques à savoir ; précipitation et température

(DJEBAILI, 1984).

))(2

(

10002

mMmMPQ−

+=

P : Précipitation annuelle en mm 2

mM + : Moyenne des températures annuelles

(M-m) : Amplitude thermique extrême en °K

M : Moyenne des maxima du mois le plus chaud °K

m: Moyenne des minima du mois le plus froid en °K

Pour la station de M’sila

M = 38,53 °C + 273 = 311,53 °K m = 3,51 °C + 273 = 276,51 °K,

P = 213,20 mm Q2 = 20,82

Le résultat Q2 de M’sila est égal à 20,82 est illustré dans le tableau suivant

Tableau 13 : Valeurs du quotients pluviothermiques de M’sila

P (mm) m (°C) M (°C) M – m Q2 Etage bioclimatique

M’sila 213,20 3,51 38,53 35,02 20,82 Aride à hiver tempéré

Le quotient pluviométrique a l’avantage de combiner deux paramètres; la pluviométrie

moyenne annuelle (P) et la moyenne thermique annuelle (M+ m)/2

33

Page 49: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

- Les températures sont calculées en degrés Kelvin (1°K=1°C+273), pour éliminer les

températures négatives en degrés Celsius.

- Les représentations graphiques porte m sur l’axe des abscisses et Q2 sur celui des

ordonnées aux valeurs du quotient correspondent les étages bioclimatiques et à celle

des températures minimale du mois le plus froid, en principe plus Q2 est petit, plus le

climat est sec.

- Portées sur le climagramme d’EMBERGER, la station se positionne dans l’étage

bioclimatique aride à hivers tempéré. (Figure n°16)

34

Page 50: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

35

M'sila

Fig n° 16: Positionnement de la station de M’sila dans le Climagramme d'EMBERGER (DJELLOULI, 1990 in BOUNAB et OUANAS, 2005)

Page 51: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

7.2.3. Indice d’aridité

A été défini par DE MARTONNE (1927) pour des études hydrologiques

(écoulement), mais il est parfois utilisé pour souligner les grandes oppositions climatiques et

biogéographiques. PERRIN (1931), utilise cet indice pour étudier les rapports entre le climat

et la végétation (HALIMI, 1980).

L’indice annuel : 1043,19

20,21310 +

=+

=T

PA , A = 7,24

P : total des précipitations annuelles (mm).

T : Température moyenne annuelle (°C), le chiffre 10 ajouté à la température pour ne pas

avoir un indice négatif.

La valeur obtenue est d’autant plus basse que le climat est aride, un indice supérieur

à 20 indique une humidité suffisante, la tendance à la sécheresse s’affirme entre 20 et 10 au

dessous de 10 c’est l’aridité et au dessous de 5 le climat est hyper – aride.

Pour la station de M’sila l’indice au dessous de 10, la région est aride.

7.3. Caractéristiques écologiques

La région du Chott El Hodna se caractérise par des habitats spécifiques des zones

steppiques. Elles sont représentées globalement par différents plans d’eau libre, par des mares

temporaires, des affleurements salins, de cours d’eau constitués de réseaux de drainage, de

gueltas, de lits d’oueds, de sources et de prairies salines halophiles à Salicornia et Salsola,

7.3.1. Type de formation végétale

La formation végétale est un ensemble de végétaux qui présentent un caractère de

taille physionomique commun. Ce caractère peut être un critère de taille de stratification, de

densité, d'entendue spatiale et d'aspect de biomasse (MAAROUF, 2000 in BOUNAB et

OUANAS, 2005) :

- Matorrals bas dont la hauteur est inférieure à 0,6 m

- Matorrals arborées, comportant la présence d'arbres sociologiquement isolées où les

systèmes racinaires sont non concurrentiels.

- Formation basses ou steppes. En Afrique du Nord, les steppes sont des formations

basses et très ouvertes à base de graminées et/ou de chamaephytes vivaces (POUGET,

1980 in BOUNAB et OUANAS, 2005).

Dans ce type de formation on a : steppes à Alfa, steppes à chamaephytes et graminées,

steppes à armoise blanche et champêtre...etc.

36

Page 52: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

37

7.3.2. Territoires phytogéographiques

Du point de vue phytogéographique, le territoire est localisé dans la région

méditerranéenne. La subdivision de cette dernière, selon les études sur des bases floristiques

de BARRY et CELLES (1973) et MAIRE (1926) in KAABECHE (1990), proposent le

découpage suivant:

Empire Holarctis

Région Méditerranéenne

Sous- région Méditerranéenne

Domaine Maghrébin steppique

Ce cadre biogéographique sera adopté ici du point de vue que la zone concernée

dépendrait des territoires suivants:

- Du domaine Maghrébin steppique à flore essentiellement méditerranéenne dans sa partie

septentrionale.

- Du domaine saharo-méditerranéen à flore saharo-arabique ou de liaison saharo-

méditerranéenne dans sa partie méridionale (JEAN et FRANCO, 1995).

Selon QUEZEL et SANTA (1963) la dépression du Chott El Hodna se rapporte à la

sous-région saharo-arabique dont elle représente une enclave au sein de la sous région

méditerranéenne (KAABECHE, 1990).

7.3.3. Flore Remarquable

L'essentielle du paysage du territoire d’El Hodna est constitué par des formations

steppiques. La couverture végétale est marquée du Nord au Sud par une zone remarquable en

fonction trois principaux types de facteurs :

- Facteur d'ordre climatique.

- Facteur d'ordre édaphique.

- Facteur d'ordre anthropique (JEAN et FRANCO 1995).

Du Nord vers le Sud on distingue :

Dans les plaines, des groupements calcicoles à alfa (stipa tenacissima L), à armoise blanche

(Artimisia herba alba Asso) et des groupements gypso-calciphiles (Anabasis oropediorum L

et salsola vermiculata L.)

• Dans le Chott, des groupements argilo–halophiles (Atriplex halimus L.)et des

groupements hyper-halophiles (Salicornia arabica L.) qui disparaissent dans la

Sebkha ou la végétation est inexistante (MIMONE, 1995).

On y recense de nombreuses espèces endémiques à la région du Hodna telles que

Saccocalyx saturioides, Arnebia decumbens et Linaria laxiflora qu’on ne trouve que dans

Page 53: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

38

cette région. Ainsi que des espèces endémiques Nord africaines telles que : Muricaria

prostrata, Loncophora capiomontiana et Rhanterium suaveolens.

7.3.4. Milieu à richesse spécifique

L'analyse des frontières entre les communautés végétales abouti à la définition de deux

principales catégories de «zone de transition» (DECAMPS et NAIMAN, 1992), à savoir

écotones et écoclines (LIVINGSTONE, 1903 et CLEMENTS, 1905).

Les écotones sont décrits par HOLLAND et al. (1991) in SCHEUNDERS (2008):

«zones de transition entre deux systèmes écologiques, ayant un ensemble des caractéristiques

définies uniquement par l'espace et des échelles de temps et par la force des interactions

écologiques entre les systèmes adjacentes". En outre, HANSEN et DI CASTRI (1992)

envisageaient cette définition comme applicables à tous les niveaux hiérarchiques de quelques

centimètres à quelques kilomètres.

Les écotones sont aussi appelés bords, zones de transition ou frontières (PETERS et

al., 2006 in SCHEUNDERS 2008). Ils sont en général caractérisés par un taux élevé de

changement par rapport aux zones adjacentes (RISSER, 1995 in HUFKENS K.,

CEULEMANS R., SCHEUNDERS P., 2008).

Un écotone est une zone de changement relativement rapide. Il produit une étroite

zone écologique, entre les deux milieux différents, relativement homogène et de

communautés types.

Afin de tester le modèle écotone, des conditions écologiques largement divergentes

sont nécessaires pour déterminer si cela agit comme un facteur secondaire ayant une influence

sur tout apparent gradient dans les communautés le long de l'axe de la salinité par rapport à

l’oued en allant du Sud au Nord et de l’Ouest vers l’Est.

Page 54: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Deuxième partie Chott EL HODNA

39

Conclusion

Les conditions climatiques de la zone d’étude sont sévères. Les températures élevées

de l’été provoquent l’évaporation des sols et la transpiration des plantes. Les faibles

précipitations ne suffisent pas pour constituer une réserve utile à la plante.

Le climat du Chott est de type méditerranéen. Il subit dans sa partie méridionale

l’influence saharienne et comporte une saison perturbée fraîche et humide en hiver et une

saison calme, chaude et sèche en été.

Le chott est situé dans les étages bioclimatiques subarides (Quotient pluviothérmique

de 20 à 30) qui englobe les terres du Nord de la Sebkha où la température moyenne annuelle

oscille entre 16°C et 19°C et un nombre de mois secs très variables qui est de 5 à 9 mois :

C’est le domaine de la steppe et qui se caractérise par des pluies très irrégulières.

L’étage aride sub-désertique (Qpt=20) englobe la sebkha. Il est caractérisé par des

précipitations inférieures ou égales à 200 mm avec une sécheresse presque continentale.

Selon le climagramme d’EMBERGER le climat de la région de chott El-Hodna est un

climat aride à hiver tempéré. Il est caractérisé par une sécheresse presque toute l’année.

La végétation quoi que basse mais très particulière pour cette zone humide à climat

aride offre pour la faune un écosystème typique qu'il faudrait préserver. Les interactions

écologiques avec les systèmes adjacents donnent une zone particulière qualifiée d’écotone

Page 55: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 01 :

Revus bibliographique

Troisième partie

Salinité

Page 56: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

40

Introduction

La salinité des sols et des eaux, constitue un des principaux problèmes pour le

développement des plantes dans les zones arides et semi aride du Maghreb. La tolérance des

plantes à la salinité varie largement en fonction de l'espèce, de la variété, du stade végétatif et

des facteurs liés au milieu tel que: la température, l'humidité, l'intensité de la lumière et la

fertilité (DAOUD et HALITIM, 1994).

La présence des sels solubles en forte concentration, provoquée par l'élévation de la

pression osmotique de la solution du sol et affecte les mécanismes physiologiques de la

plante. Elle constitue un facteur limitant majeur de la production. La tolérance des végétaux à

la salinité correspond à leur aptitude à vivre en présence des sels. Ce ci entraîne la formation

de paysage particulier tel que celui occupé par une végétation naturelle spécialisée dite

halophyte ou complètement dénudé de toute végétation (chotts, sebkhas), selon le degré de la

salinité atteint (LOYER, 1991).

La tolérance naturelle des halophytes (espèces végétales qui tolèrent les sels dans le

sol) au stress salin a été depuis longtemps mise en évidence. En effet, les sels solubles

confèrent au sol à partir d’un certain seuil, les propriétés physiques, chimiques et biologiques

défavorables à la croissance de la plus part des végétaux.

Les sols affectés par la salinité se rencontrent dans le monde entier (DURAND, 1983)

à un chiffre de 954 832 000,00 ha. Ils sont affectés par le phénomène de salinisation

secondaire. Les précisions pour le début de 21éme siècle annoncent que 400 millions d’hectares

seront encore affectés (ROBERT 1992 in MIMOUNE 1995), ce qui équivaut à environ 20

millions d'hectares par an (HAMDY et al. 1995).

En Algérie, les travaux de BOULAINE (1957) ; DURAND (1958) ; AUBERT (1976) ;

HALITIM (1985) et DAOUD (1993) montrent que les sols salés occupent de grandes étendus

(MIMOUNE, 1995). Principalement dans les régions arides et semi-arides et même dans les

milieux humides et subhumides où les possibilités d'évaporation sont considérables et les

précipitations limités (DJILI, 2000),

D’après HALITIM (1985), « les sols sodiques sont très répandus dans les régions

arides d’Algérie, il représente 25% environ de la surface cartographiée (En Algérie, ils

occupent 15% de la surface cartographiée) ».

Dans la zone humide de Chott El-Hodna, l'existence d'une nappe phréatique saline a

engendré la formation de sols halomorphes (KAABACHE, 1990). En plus des conditions

écologiques relativement particulières et favorables à ce phénomène.

Page 57: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

41

1. Définition

La salinité est la quantité globale des sels solubles contenus dans l'eau d'irrigation ou

dans la solution du sol. Cette définition tient compte du fait que:

- Les ions des sels solubles retiennent l'eau et sont à l'origine de la pression osmotique

qui s'élève lorsque leur concentration augmente.

- Tous les ions en excès sont nuisibles pour la plante (SLAMA, 2004).

La salinité est un état qui résulte de l'accumulation des sels dans le sol. L’alcalinisation

commence de se manifester dés que le taux de sodium échangeable dépasse les 15% à la CEC

et avec comme caractéristique la conductivité électrique est supérieure à 4 mMhos/cm sur

l’ensemble du profil pendant une partie de l’année provoquant une modification de la

végétation (DADDI, 1997 in REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007).

Les sels le plus abondants dans les zones arides sont deux types (SERVANT, 1978 in

REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007) :

- Sels de série neutre tel que : les chlorures de sodium ou halites (NaCl) les sulfates de

magnésium (epsomite MgSO4, 7H2O) et le gypse (CaSO4, H2O). (Tableau n° 14)

- Sels de série Alcaline (DADDI, 1997 in REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007).

Tableau N° 14: Les principaux sels rencontrés dans les sols salés

et leur solubilité dans l'eau à 20°C

Sels Symbole chimique Solubilité (g/l)

Chlorure de sodium

Chlorure de magnésium

Chlorure de calcium

Sulfate de sodium

Sulfate de magnésium

Bicarbonate de sodium

Carbonate de sodium

NaCl

MgCl2

CaCl2

Na2SO4

MgSO4

NaHCO3

Na2CO3

360

543

739

193

348

94

218 D'après SERVANT, 1978

2. Origine

On distingue d’une part la salinité primaire, d’origine naturelle, due à la proximité de

la mer, ou à l’existence de dépôts salins géologiques ou parfois actuels, ces sols naturellement

salins sont fréquents dans les zones arides, parce que l'évaporation potentielle du sol dépasse

largement la quantité d'eau qui arrive au sol. Ce ci permet aux sels de s'accumuler près de la

surface. La salinité secondaire due à des processus de salinisation liés à des activités

anthropiques, en particulier à l'irrigation mal conduite dans certaines zones agricoles. Cette

Page 58: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

salinité concerne des surfaces plus réduites que la salinité primaire mais à des conséquences

économiques plus importantes car elle peut dégrader gravement la fertilité du sol.

(ANTIPOLIS, 2003)

Selon la figure n° 17, Les principaux facteurs responsables de la salinisation des terres

sont principalement : l’irrigation des terres avec de l'eau salée ; l'intrusion d'eau de mer dans

les aquifères d'eau douce (surtout en zone côtière) ; la montée du niveau d'une nappe salée,

même en l’absence d’irrigation, à cause du déséquilibre du bilan hydrique, par exemple à la

suite d’un défrichement ; la montée du niveau d’une nappe salée à cause d'une irrigation trop

abondante ou d’un mauvais drainage. Ce dernier cas est malheureusement trop fréquent et

conduit à de graves dégradations. La présence de sels solubles dans le sol exerce un effet

négatif sur la croissance des plantes, à partir d'un certain seuil, qui varie d'une espèce à l'autre.

(ANTIPOLIS, 2003)

Source : MIDDLETON et al, 1997 (93) in ANTIPOLIS, 2003

Figure n°17 : Quatre principaux modes de salinisation des sols

42

Page 59: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

43

2.1. Origine lithologique (la roche mère)

Les matériaux qui forment les assises géologiques du sol dont les marnes du Crétacé et

de l'Eocène, les argiles et sables plus au moins gypseux au Mio-pliocène, et les formations

gypseuses et salés du Trias (SLAMA, 2004). Sous l’influence des conditions naturelles, on

aboutit à des sels souvent solubles en particulier des carbonates, des bicarbonates et parfois

des silicates lorsque la roche est gypso-saline. Des sulfates et des chlorures sont aussi libérés.

Les roches marno-gypseuses riche en sels solubles donnent naissance après altération sous

climat relativement sec à des sels fortement salins (CE=79,6 mMhos/cm), Cette phase

d’altération et de salinisation correspond la salinisation primaire (DALI, 2004).

2.2. Origine éolienne

Le vent y dépose les éléments de pseudo sable salé et cristaux des sels, en surface on a

des accumulations qui formeront des sols très salés à alcalis en particulier à la bordure de

sebkhas (BELKHODJA et BOULAINE, 1976 in REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007)

Dans le Chott et Sebkha on rencontre une texture fine dont les particules argileuses

sont agrégées en forme de sable (pseudo sable) fortement à excessivement salines (nebkhas),

caractérisé par de petits cristaux de NaCl individualisé sous forme d’amas (DALI, 2004).

2.3. Origine biologique

La teneur élevée de Na+ et Cl- dans certaines plantes halophytes (salicarnia arabica ;

Atriplex halimus), favorise l’augmentation des sels dans le sol. En effet ces plantes

accumulent dans leurs tissus des taux de sodium, de chlore et de Magnésium et accentuent

indirectement la salinisation (MIMOUNE, 1995).

DALI (2004), a constaté que les horizons immédiatement au dessous de la végétation

halophile (Salsola sp) ont 30 à 35 mMhos/cm de conductivité, tandis que les horizons sous

une surface dénudée ont une conductivité de (20 à 28 mMhos/cm).

L’activité microbienne peut également provoquer la modification de certains sels tel

que les sulfates (DOMMERGUEZ in AUBERT, 1976).

2.4. Origine Maritime

Les sels peuvent aussi provenir de la mer. Cette dernière peut enrichir les sols du ras

de marée, ou lors de sa pénétration dans les estuaires ou zone de deltas de fleuves (AUBERT,

1976) et ce en plus du phénomène des embruns marins.

2.5. Origine lagunaire

L’origine des sels se trouve aussi dans les dépôts lagunaires (GAUCHER in AUBERT,

1976).Ils peuvent fournir leur sel où les oueds qui le transportent jusqu'au la nappe phréatique

plus ou moins profonde sous les sols des vallées et basse plaines. Ces sels dissout dans la

Page 60: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

44

nappe phréatique et nappe artésienne aussi bien que dans les fleuves et les oueds, se

trouveront dans les eaux d’irrigation et pourront saliniser les sols si les précautions

nécessaires ne sont pas prises (AUBERT, 1976).

2.6. Salinisation par la nappe phréatique

La nappe phréatique étant à moins de 5 m surtout en bordure du chott est l’origine de

la remontée capillaire de sels solubles et du gypse (MIMOUNE, 1995). Cette remontée est

influencée par le fort pouvoir évaporant des climats semi-arides en été. (SLAMA, 2004)

L’accumulation des sels dans les sols est en fonction de la profondeur de la nappe et de

la composition chimique de ses eaux (DALI, 2004). Elle est aussi en fonction de la texture, de

l'homogénéité verticale du profil et de l'horizon de surface s'il est travaillé ou non.

2.7. Origine Anthropique

Le processus de la salinisation secondaire peut être plus rapide par rapport aux

phénomènes naturels :

- Le défrichement des forêts entraîne une augmentation de l’évaporation par

conséquent une ascension capillaire importante.

- De même l’emploi des engrais d’une manière excessive et sans lessivage peut

aggraver le problème de salinité. Exemple : emploi du KCL sur un sol à salure chlorurée

(BAKHTI, 2005).

2.8. Salinisation par les eaux d’irrigation

Dans les régions arides, caractérisé par un déficit hydrique, La salinisation est de type

chlorosulfatée dans la partie moyenne du profil. (DALI, 2004), elle est conditionnée par les

eaux d’irrigation ayant une qualité chimique médiocre qui diffère d'un pays à un autre.

(Tableau n°15)

Ils se concentrent sur place au niveau des bassins endoréiques, des dépressions et des

zones basses du paysage (DADDI, 1997 in REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007). Ces sels

seront accumulés et remontés au cours de période sèche.

Page 61: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

45

Tableau N° 15: Normes d'évaluation de la qualité des eaux d'irrigation

Conductivité

électrique

(ds/m)

Concentration

(g/l)

Evaluation

Américaine

Evaluation

Russe

Evaluation

Durand pour

L'Algérie

CE<0,25 <0,2 Faiblement

salé Bonne qualité Non saline

0,25<CE<0,75 0,2-0,5 Moyennement

salé / Salinité moyenne

0,75<CE<2,25 0,5-1,5 Fortement

salé

Risque de

Salinité /

2,25<CE<50 1,5-03 Très fortement

salé /

Très forte

salinité

05<CE<20 03-07 Salinité

excessive

Ne peut être

utilisé sans

lessivage

Salinité

excessive

D'après DAOUD et HALITIM (1994)

3. Classification des sols salés

3.1. Les sols salés en rapport avec les ions échangeables

Selon DUCHAUFOUR (1983), les sols affectés par les sels (l’ion sodium), sont

regroupés en une classe connue sous le terme de « salsodiques » proposé par Servant (1975).

SZABLOCS (1974), indiquent que les sols salsodiques se subdivisent en deux sous-

classe (la classification française) : les sols salins (Solontchaks) et les sols alcalins (Solonetz).

3.1.1. Les Sols Salins (Solontchaks)

La formation des sols salsodiques est en relation étroite avec la présence de l’ion

sodium Na+. Il n’est pas indispensable aux plantes, sauf les plantes halophytes et certaines

espèces. En excès, il est franchement nuisible aussi bien sous la forme saline (NaCl, Na2SO4)

que sous la forme échangeable). Ces sols sont généralement dominants dans les régions arides

et semi - arides (POUGET, 1980).

D’après la classification proposé par SERVANT (1975), on peut distinguer trois

ensembles principaux pour les sols halomorphes (solonchaks) ou les sols salés (Tableau

n°16).

Page 62: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

46

Tableau N°16 : Classification des sols Salins (Solontchaks)

solonchaks texture constitution pH CE à 25°C

complexe

calcimagnésique

(Ca- Mg)

généralement

grossière

gypseux à très

gypseux, quantité de

sels solubles mois

assez forte

inférieur à

8,5

de 7 à 8

mmhos/cm

complexe sodique

(Na, Mg)

moyenne à

très fine

faiblement gypseux,

salé et sodique

n'excède

pas 8,5

supérieur à

4mmhos/cm

structure dégradée

(sols a alcalis) fine à très fine

non gypseux, peu a

moyennement salé et

sodique à alcali

peu élevée

n’excède

pas 9

Inférieur à

4mmhos/cm

D’après SERVANT (1975)

3.1.2. Les sols alcalins (Solonetz)

D’après la classification FAO/UNESCO, les Solonetz sont regroupés sous la série VII:

Sols conditionnés par le climat aride et semi-aride (MAILLARD, 2001).

Les sols alcalins se trouvent plutôt dans les zones semi-arides et sub-humides

(MAILLARD, 2001). Ces sols sont le résultat d'une alcalinisation définit par les critères

suivants: une conductivité inférieur à 4mMhos/cm à 25°C, un pH supérieur à 8,5. On

distingue par ailleurs les groupes des sols alcalins lessivés (solonetz) et les groupes des sols

alcalins non lessivés (soloth ou solod) (AMIROUCHE et LEGHOUINI, 2006).

3.2. Les sols salés en rapport avec le degré de la salinité

3.2.1. Les sols moyennement salins

Ces sels se développent sur les alluviaux de texture variable présentant quelque fois

une stratification et du caractère vertique. La conductivité électrique est inférieur (à

20mMhos/cm) en surface avec un profil salin descendant (SERVANT, 1975) est un type de

salure variant de chlorure à sulfato-chloruré (HALITIM, 1988).

3.2.2. Les sols fortement salins

Ils sont localisés dans les chotts, ils sont développés sur des alluvions et sur une marne

salée, la conductivité électrique peut atteindre 60 mMhos/cm en surface. La salure est de type

chloruré à sulfatochloruré. Ces sols sont calcaires (10 à 20 %) (HALITIM, 1988).

3.2.3. Les sols excessivement salins

Ces types des sols occupent les sebkhas et présente un profil salin non différencié en

hiver, en été on peut observer des fortes efflorescences salines pouvant aller jusqu'à des

Page 63: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

47

croûtes en surface. La conductivité électrique est supérieure à 60 mMhos/cm avec une salure

de type chloruré (HALITIM, 1988).

3.2.4. Les sols salins avec accumulation important de gypse

Ces sols se trouvent autour des sebkhas et dans certaines situations topographiques, ont

une concentration salins en surface (profile salins ascendant) suivit d’un horizon très gypseux

(amas et module) et un encroûtement gypseux de nappe plus ou mois compact (HALITIM,

1988).

4. Effet de la salinité sur l'environnement

4.1. L’effet de la salinité sur les propriétés du sol

Les ions responsables de la salinité du sol altèrent les propriétés physico-chimiques des

sols et entraînent une dégradation de la structure et de la texture qui devient défavorables à la

vie végétale.

4.1.1. Action du sodium échangeable

Lorsque le sodium est présent en quantité importante sur le complexe d’échange, le

sol de vient instable et acquière une capacité de gonflement. Ce dernier entraîne une

diminution de la porosité et la dispersion conduit au colmatage des pores par les particules

colloïdales (SERVANT, 1975 ; DAOUD, 1994 McNEAL et COLMAN, 1996 et

BOURKOUCHE, 1997 in REGUIG et HADJ LARROUSSI, 2007).

4.1.2. Formation de la croûte superficielle

La formation de la croûte superficielle entraîne une modification de la structure du sol

susceptible de se répercuter sur les écoulements des eaux et par la suite elle influence sur le

métabolisme et le développement des végétaux. L’humectation rapide du sol provoque la

compression de l’air dans les pores fermés et l’éclatement des agrégats et par conséquent

l’érosion et imperméabilisation des surfaces (MIMOUNE, 1995).

4.1.3. L’effet sur la perméabilité

La perméabilité est liée à la texture, à l’état du complexe adsorbant (KELLY, 1948 ;

USDA, 1954 ; HAJWILIAMS, 1968) et aussi au taux de matière organique et de calcaire

(DURAND, 1954 in MIMOUNE, 1995).

4.1.4. Effet sur le complexe adsorbant

La salinité agit sur le complexe adsorbant par les cations échangeable (Na+ et Mg++) ce

qui provoque lessivage des bases, la destruction des ponts calciques et comme conséquence

une forte vitesse d’infiltration des eaux. Le complexe adsorbant devient saturée en Na+ et qui

provoque la dispersion d’argiles (fraction fine) diminuant ainsi la porosité (aération) et

emmagasinement de l’eau.

Page 64: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

48

4.2. L’effet de la salinité sur la végétation

Elle entraîne des troubles nutritionnels et nécessite des adaptations. Certaines espèces

augmentent dans leurs tissus le taux de Na+, Cl- et Mg++ aux dépens de Ca ++ et K+ (groupe

biogéochimique des halophores de BOUKRRIS et LOSSAINT, 1972) : Atriplex halimus,

Suaeda mollis, Traganum nudatum, etc (POUGET, 1980).

4.2.1. L’effet de la salinité sur la croissance des végétaux

L’irrigation avec de l’eau salée peut affecter la croissance des plantes de 2 façons :

(MAILLARD, 2001).

4.2.1.1. Effet osmotique

La solution du sol peuvent est plus concentrée en sel que la plante ce qui empêche le

végétal de puiser l’eau du sol sauf cas particuliers.

4.2.1.2. Toxicité d’ions particuliers

Des concentrations excessives d’ions chlorures et sodium peuvent causer une toxicité

dans la plante par :

• Absorption par les racines

Les ions chlorites peuvent être absorbés par les racines provoquant une brûlure dans

les bords des feuilles, le « bronzage » et le jaunissement prématuré des feuilles.

• Absorption par les feuilles

Les dommages dus au sel de cette manière ne font que brûler ou tuer les feuilles en

contact direct avec la solution salée. Ces dommages sont plus importants lorsque l’irrigation

se produit par temps chaud et sec et que l’évaporation concentre les sels à la surface des

feuilles.

4.2.2. Influence de la salinité sur la nutrition minérale des végétaux

Les effets de toxicité ionique et les interactions nutritionnelles peuvent, pour leur part,

être atténués par quatre mécanismes différents:

- Une meilleure sélectivité K+/Na+, qui permet de limiter les exportations de Na+ vers

les limbes et d'y maintenir une forte sélectivité en faveur de K+ dont la concentration ne

diminue donc que relativement lentement;

- L'accumulation préférentielle du Na+ et du Cl- au niveau des tiges et des graines,

jusqu'à saturation de ces dernières, ce qui protège temporairement les limbes;

- L'exorption (efflux) racinaire du Na+ et du Cl-, que l'on met en évidence avec des

techniques radio-isotopiques;

- L'élimination de sels par les limbes, certains cristallisant en surface. (MILLER, 2005)

Page 65: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

49

4.2.3. Influence de la salinité sur le métabolisme des végétaux

La salinité cause des maladies dites "maladies non parasitaires" ou maladies

physiologiques ou abiotiques (MILLER, 2005).

4.5. Résistance des végétaux à la salinité

Il existe diverses stratégies de tolérance ou de résistance des plantes à la salinité,

suivant la (ou les) composante(s) du stress salin qui domine(nt). (MILLER, 2005)

La salinité est un des facteurs environnementaux qui à une influence critique sur la

germination des graines des halophytes (KATEMBE et al., 1998 in NEDJIMI, 2002).

L’une des caractéristiques qui pourrait différencier les halophytes serait la possibilité

pour les semences de ces derniers de conserver leur aptitude à germer même après immersion

prolongée en présence de fortes concentrations salines, elles peuvent tolérées la salinité à 500

mol/m3 et sont considérées comme des plantes régulateurs de salinité, et par la suite d'initier la

germination lorsque le stress salin est réduit (WILLIAMS et UNGAR, 1972 in NEDJIMI,

2002).

Les plantes qui ne peuvent pas se développer dans des concentrations élevées des sels

de Na+ s'appellent les glycophytes (plantes douces).

4.6. Les formes d’adaptation des plantes vis à vis de la salinité

Parmi les multiples adaptations de la végétation vis-à-vis de la salinité du milieu, on cite :

-modifications anatomiques

- pour réduire la surface évaporante (réduction du système foliaire, épines, etc.).

- pour réduire 1a vitesse d'évaporation (épaississement des cuticules).

-pour constituer des réserves en accumulant l’eau dans les tissus (feuilles

crassulescentes) (KACHAROV et KOROVINE, I942).

-modifications physiologiques : réduction du cycle végétatif avec de longues périodes de

dormance estivale ou hivernale.

-l’accroissement très important du système racinaire par rapport au système aérien.

(KACHAROV et KOROVINE, I942). Ce dernier point, intervient pour rendre compte de

l'écologie des espèces ainsi que de l'action de la végétation sur ces sols (POUGET, 1980).

Page 66: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

50

5. Les facteurs régissent sur la dégradation des milieux

5.1. La salinisation des milieux

A. Une nappe phréatique salée et superficielle

Les eaux de la nappe phréatique sont chloruro-sulfatées, elles favorisent l'accumulation

de sels dans les sols. Les battements de la nappe phréatique régissent l'humidité du sol et

influencent les mouvements des sels dans le profil. Si les battements de la nappe ont une large

amplitude, l'apparition du milieu réduit est précédée par un niveau oxydé (MIMOUNE, 1995).

B. Evaluation de l’évaporation des eaux de la nappe phréatique

Le risque de salinisation des terres irriguées dans les zones sahariennes où la nappe

phréatique est fortement minéralisée et omniprésente à de faibles profondeurs, n’est possible

que si le processus de l’évaporation de ces eaux est connu. La quantification de ce paramètre

permet la détermination:

1) de l’intensité des courants ascendants provoqués par l’évaporation pour différentes

profondeurs de niveau des eaux de la nappe phréatique ;

2) de l’intensité du processus de cumul des sels solubles dans la couche active des sols

et par conséquent la prédiction des régimes hydriques et salins des sols ;

3) du type, de la technologie du régime de lessivage, de la profondeur des eaux de la

nappe phréatique, des paramètres de drainage et de leur variante optimale.

La principale cause de cumul des sels solubles dans les sols est la faible profondeur

des eaux fortement minéralisées de la nappe phréatique, néanmoins cet état de fait est

complètement ignoré lorsqu’il s’agit de problèmes de drainage (TESCO-VISITEREV, 1986).

C. Une évapotranspiration élevée

Elle provoque une saturation du complexe absorbant du sol en sodium et abaisse le

niveau de la nappe phréatique. Durant les saisons sèches, l'évapotranspiration engendre des

remontés saline assez fortes (par capillarité).

D. Un couvert végétal favorable à la salinisation des sols

Le couvert végétal agit sur la salinité du sol de différentes manières. Il engendre la

salinisation du substrat par l'absorption de l'eau salée de la nappe phréatique et par la

transpiration.

Les dépôts blanchâtres de sel apparaissent autour des touffes des halophytes et même

sur leur appareil végétatif (feuilles, rameaux etc.). D'une manière générale, les fortes remontés

salines sont accompagnées par un dessèchement des horizons de surface du profil (été -

automne).

Page 67: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

51

Ce phénomène provoque une dégradation de la structure du sol. Il en résulte une vie

ralentie de la végétation en raison de l'ambiance écologique défavorable au niveau de la

rhizosphère (MIMOUNE, 1995).

E. L’anthropisation

L’intervention de l’homme provoqué le bouleversement des conditions écologiques

naturelles au sud du Chott. Le démantèlement de la couverture végétale (défrichement et

autres) rampe l’équilibre existant

2.2. La dégradation du couvert végétal

A. le mouvement de sable

Il est maintenant admis que le processus d’ensablement est lié aux activités humaines

(SEBHI, 1987). L'accumulation des sables varie essentiellement en fonction de la nature de

sol et du pluviomètre (MIMOUNE, 1995).

Au sud du chott el Hodna, dans la zone du R’mel, l’érosion éolienne remplace

l’érosion hydrique et pose un problème grave pour la mise en valeur. Elle se traduit dans

l’espace par des accumulations dunaires qui ont été remises en mouvement par les hommes de

par leur action de destruction de la végétation naturelle (SEBHI, 1987).

B. le surpâturage

Le surpâturage se traduit par une réduction du couvert végétal (diminution de la

biomasse) ce qu'il fait par un prélèvement de matière végétale supérieur à la production

annuelle. Les plantes sont consommées avant d'avoir le temps de former des repousses pour

l'avenir.

D'une manière générale, la steppe algérienne subit des dégradations énormes dans les

dernières décennies (CHELLIGUE, 1992 in MIMOUNE, 1995) par le développement des

espèces non palatables par les troupeaux (exemple : Peganum harmala).

C. la mise en culture

La surface labourée en milieu steppique est estimée à plus de deux millions d’hectares.

La plus grande partie de ces terres se située sur des sols fragiles en dehors les terres favorable

des fonds d’oueds et des Dayate. Cette agriculture épisodique détruit les plantes vivaces et qui

sont remplacées par des espèces annuelles incapables de retenir le sol. LE HOUEROU (1995)

estime que le degré de recouvrement des pérennes de la végétation steppique a diminué

d’environ 25% en moyenne à mois de 5%. Parallèlement la phytomasse pérenne a régressé en

moyenne d’environ 1500Kg/ha.

Page 68: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

52

6. Lutter contre la salinisation

La meilleure réponse pour lutter contre la salinisation secondaire est souvent une

irrigation raisonnée, où les apports d’eau, à condition qu’il s’agisse d’une eau non salée, ne

dépassent pas les besoins des végétaux. Ce type de conduite de l’irrigation est facilité par le

développement de techniques modernes de micro irrigation, et de techniques avancées

permettant le suivi régulier et précis des besoins en eau des plantes. Il faut veiller à ce que les

terrains irrigués soient propices à cette pratique. Par exemple les sols ayant de très mauvaises

capacités de drainage ou une texture très fine ne devraient pas être irrigués.

Lorsque l’eau d’irrigation est légèrement chargée en sels, il faut au contraire apporter

un excès d’eau, et assurer un drainage efficace qui permette au sel apporté par l’eau

d’irrigation de repartir avec l’eau de drainage. Lorsque le principal risque est la remontée du

niveau d’une nappe salée, il faut soigneusement éviter le contact entre nappe salée et eau

d’irrigation, en drainant la nappe, et en limitant les apports d’eau d’irrigation.

D’un point de vue strictement technique il est possible de régénérer des sols salins ou

alcalins, mais ces méthodes sont généralement coûteuses :

- Certains sols alcalins peuvent être récupérés grâce à l’application de gypse et d’autres

amendements calcaires : le cation calcium s’adsorbe sur les particules argileuses, ce qui

permet d’améliorer la structure des sols. L’apport en complément de matière organique

augmente les chances de réussite. Afin d’être efficaces, les apports doivent être de l’ordre de

la tonne par hectare. L’amélioration de la structure du sol est temporaire et l’application des

amendements doit généralement être répétée à quelques années d’intervalle (MIDDLETON et

al., 1997 (65) in ANTIPOLIS, 2003)

- Certains sols salins peuvent être récupérés par lessivage, c’est à dire par l’application

de très forte dose d’irrigation, accompagnée d’un drainage efficace. Le sel en excès est alors

évacué avec les eaux de drainage. Pour que cette technique soit applicable il faut

impérativement que les sols soient bien drainés ; or c’est justement souvent la mauvaise

capacité de drainage des sols qui est à l’origine de leur salinité. Il faut donc préalablement

s’assurer qu’il existe un système efficace de drainage, de collecte et d’évacuation des eaux, ou

mettre en place un tel système (MIDDLETON et al., 1997 (65) in ANTIPOLIS, 2003).

Page 69: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 Salinité

53

Conclusion :

La salinité est un état qui résulte de l’accumulation des sels, elle constitue un facteur

limitant pour la production des cultures irriguées. La majorité des sels minéraux dissous sont

des cations comme Na+, Ca2+, Mg2+ et K+, et des anions : Cl-,SO42-, HCO3

1-, CO32- et NO3

2-

(TANJI, 1990). La sodicité est le caractère qui résulte d’une augmentation du taux de sodium

échangeable qui accompagnent généralement l’accumulation des sels solubles, affecte

considérablement de nombreuses propriétés du sol, notamment la structure et la conductivité

hydraulique (ZAHOW et AMRHEIN, 1992 in AMIROUCHE et LEGHOUINI, 2006).

La salinité se rencontre dans toutes les parties du monde, elle a un caractère azonal

(Durand, 1983). Elle se trouve non seulement dans les milieux arides et semi-arides, mais

aussi dans les milieux sub-humides et même humides (DJILI, 2000).

Comme dans tous les pays à climat aride ou semis aride, l’évaporation rapide de

l’eau pendant la saison sèche a pour conséquence une augmentation de la concentration de

divers sels dans l’horizon superficiel des sols (SNOUSSI, 1998 in AMIROUCHE et

LEGHOUINI, 2006). La présence de ces sels qui provoque l’élévation de la pression

osmotique de la solution du sol, et même une toxicité ionique spécifique, entraîne la

formation de paysages particuliers tel que celui occupés par une végétation naturelle

spécialisée dite halophyte, ou présentant une absence totale de végétation (chotts, sebkhas),

selon le degré de salinité atteint (LOYER, 1991).

Page 70: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 02 :

Méthodologie de travail

Page 71: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

Introduction

Le But de notre travail consiste à appréhender la variation du gradient de salinité dans

le milieu d’une zone écologiquement remarquable : c’est l’embouchure de Oued M’sila.

Pour mieux cerner les caractéristiques écologiques existantes dans la zone d’étude et

déterminer l’impact de la salinité en général et particulièrement sur les paramètres : sol, eau et

végétation, un échantillonnage s’impose.

1. Echantillonnage

Le plan de l’échantillonnage consiste à choisir des éléments des échantillons à

analyser à fin d’obtenir des informations objectifs et une précision mesurable dans l’ensemble

et pouvoir enfin caractériser la population ou le territoire (GOUNOT, 1969).

L’échantillonnage est un fragment d’un ensemble prélevé pour juger tout l’ensemble

(COLIN, 1970 in TOUAZI et NOUIOUA, 2006).

Le choix des stations et la décision de leurs emplacements, pour fixer leurs

caractéristiques écologiques stationnelles, ont été choisies selon un échantillonnage stratifié,

établi au laboratoire et concrétisé sur terrain après prospection des lieux.

Cet échantillonnage qui consiste à découper le milieu d’étude à échantillonner en sous

milieu c'est-à-dire des strates ou des stations d’étude relativement homogènes.

1.1. Distance entre les stations d’étude

La répartition d’un ensemble de relevés ou d’échantillons objet d’une étude dans un

intervalle de temps ou au sein d’une population linéaire, comme le lit d’une rivière, une lisière

de forêt, le talus d’un chemin, etc., se réalise très facilement à l’aide de l’échantillonnage

systématique (FRONTIER, 1983).

En effet, à partir du nombre de relevés projetés (n) et de l’intervalle (I) de temps ou de

distance étudier, on définit la période (p) qui est égale (I/n) (FRONTIER, 1983).

Du début de l’intervalle (I) à la valeur (p), on choisit alors aléatoirement un point (i)

qui servira de base à la progression arithmétique. Il suffit par la suite de partir du point (i) et

de séparer les relevés d’un écart égal à p. Pour répartir spatialement des stations d’étude dans

un site donné, on procède de la même façon en calculant la période p :

np étudiée à surface=

Et en fixant aléatoirement la base (i) dans un premier carré de côté égal à p (Figure

n°18) (FRONTIER, 1983).

54

Page 72: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

En appliquant cette équation dans notre site (Figure n° 19) :

- i c’est le premier échantillon fixé aléatoirement dans la station 01 avec 03

échantillons (n).

- L’espace entre les échantillons près du Chott égal 50 m et les échantillons près de

l’Oued égal 100 m pour une station (une surface d’un seul carré), la surface étudiée est égale

à 5000 m2

- La période p pour un carré : 35000=p est égal 40.82 m

* : Répétition, St : station

* * * * * * * * *

* * * * * * * * *

* * * * * * * * *

50 m

100 m

St1

St2

St3

St4

St5

St6

St7

St8

St9

Cho

tt E

l-Hod

na

Embouchure de Oued M’sila

Figure n° 18 : Répartition spatiale des stations d’étude (FRONTIER, 1983)

Figure n°19: Représentation de stations d’étude par satellite au 2000e.

55

Page 73: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

1.2. Nombre de stations d’étude

La stratification une fois réalisée, nous donne les caractéristiques écologiques

stationnelles qui ont été réalisés par GPS, comme c’est indiquer dans le tableau n°17.

Tableau n°17: Stratifications des facteurs stationnels d’étude et caractéristiques

écologiques stationnelles.

Stratificateurs Les variantes

Proximité de la sebkha Proche Moyenne Eloignée

Position par rapport à la rive

de l’Oued (embouchure) Pr

oche

Moy

enne

Eloi

gnée

Proc

he

Moy

enne

Eloi

gnée

Proc

he

Moy

enne

Eloi

gnée

Altitude 391 391 391 391 392 392 391 390 391

Longitude

4°31

’43"

4°31

’44"

4°31

’45"

4°31

’38"

4°31

’39"

4°31

’40"

4°31

’33"

4°31

’34"

4°31

’35"

Caractéristiques

écologiques

stationnelles Latitude

35°2

9’07

"

35°2

9’09

"

35°2

9’10

"

35°2

9’08

"

35°2

9’10

"

35°2

9’11

"

35°2

9’09

"

35°2

9’11

"

35°2

9’12

"

Le nombre de stations écologiquement homogènes ainsi obtenu est de l’ordre de neuf

(09) stations.

1.2.1. Le stratificateur proximité de la sebkha

La réalisation des trois transects orientés Nord-Est, par rapport à la proximité de la

sebkha a fait l’objet de classer la zone en trois variantes selon des critères écologiques et

pedologiques. Ces variantes qui sont proche, moyen et loin de la Sebkha. Ces derniers

montrent une variation nette en fonction du paysage du lieu avec une absence totale de la

végétation en proximité de la Sebkha.

1.2.2. Le stratificateur position par rapport à la rive de l’Oued (embouchure)

Selon l’orientation de l’Oued là où il diverse dans la Sebkha, on a met trois niveaux

positionnées selon les trois transects Nord-Est pour mieux cerner la zone d’étude et voir

comment la végétation se dégrade de l’Oued, en éloignant de ce dernier.

56

Page 74: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

1.3. Nombre de placettes d’étude à installer

Le nombre de stations homogènes est de neuf (09) stations comme il est indiqué dans

le tableau n°17, et le nombre de répétition réalisé est de trois (03) par station. Ce ci nous

amène à un total de vingt sept (27) placettes d’étude à installer.

2. Les paramètres d’étude et la récolte des données

En raison de la particularité de chaque paramètre d’étude (sol, eau, végétation), nous

avons procédé lors de la collecte des données en prenant en considération les contraintes

naturelles du milieu à savoir :

- Forte évaporation potentielle (ETP) du mois de Mai 2008 par rapport au mois de

Février, ce qui nous à conduit à prendre en considération ce facteur pour paramètre du sol.

- Absence ou présence d’eau pour le paramètre eau

- Saison de développement propice de la végétation : période printanière.

- Homogénéité de la zone d’étude du point de vue écologique et surtout

physionomique pour la collecte des relevés floristiques du paramètre végétation.

2.1. Le paramètre Sol

Pour mieux appréhender la salinité du sol en fonction du temps nous avons réalisé la

collecte de nos données sur deux périodes éloignées et relativement opposées à savoir :

- Une période à saison pluvieuse et froide (22 Janvier et 03 Février 2008), d’une

température moyenne de 8,75°C.

- Une période à saison sèche et chaude (mois de Mai 2008), d’une température

moyenne de 18,1°C

En plus, lors de la collecte nous avons procédé à l’ouverture du profil de chaque

placette d’étude à l’aide d’une tarière où deux niveaux de prélèvement sont pris en

considération (ROHDENBURG, 1993):

- Un niveau superficiel : de 0-20 cm à partir de la surface.

- Un niveau profond : profondeur supérieur à 50 cm

Après collectes des échantillons de sol, ces derniers ont été numérotés et codifiés pour

être analysés.

Remarque : L’enracinement de la végétation, lorsqu’il existe, a été pris en considération en

utilisant le code suivant :

0 : Absence des racines.

+ : Présence modérée des racines.

++ : Présence importante des racines.

57

Page 75: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

En résumé, le nombre d’échantillons de sol à analyser est comme suit :

Facteurs pris en considération

- Proximité de la Sebkha à 03 variantes.

- Position par rapport à la rive de l’oued à 03 variantes.

- Périodicité (Période de 02 variantes collecte du sol)

- Niveau de prélèvement du sol à 02 variantes.

- Nombre de répétitions à 03 reprises.

Ce qui amène à un total de cent huit (108) échantillons concernant neuf (09) stations

homogènes. Les analyses de sol ont portés sur les paramètres suivants : acidité actuelle (pH

eau), acidité potentielle (pH KCl), la conductivité électrique, le calcaire total (CaCO3) et

l’humidité résiduelle.

Les techniques de prélèvement et les techniques d’analyse sont portées dans l’annexe n°05.

2.2. Le paramètre Eau Concernant ce paramètre, l’absence de précipitation durant la période hivernale et

printanière 2008 a eu comme conséquence l’absence d’eau dans l’embouchure (Oued et

sebkha) qui était totalement à sec, ce qui nous a contraint à n’effectuer aucun prélèvement

durant cette période.

Durant la seconde période les précipitations dans les zones situées en amont à notre

zone d’étude, ont eu pour conséquence l’interdiction totale d’accès à notre zone en raison des

terrains relativement boueux et impraticables.

Pour cette raison les analyses d’eau des échantillons prélevés ne sont qu’à titre

indicatif.

Les prélèvements de l'eau ont été réalisés en une seule prise c'est-à-dire le 15 Mai

2008. Il a été procédé comme suit :

- Deux (02) prélèvements de l’eau de l’Oued : un prés du Chott et l’autre loin du

Chott.

- un (01) prélèvement réalisé dans un forage de 20 mètres de profondeur.

Les techniques de prélèvement sont celles décrites en 1996 par RODIER, où le flacon

sera plongé à une certaine distance du fond et de la surface, assez loin des rives ou des bords

ainsi que loin des obstacles naturels ou artificiels.

Les analyses de l’eau concernent les paramètres suivants : pH, conductivité électrique,

HCO3- (TAC), CO3

2- (TA), Chlorure (Cl-), Calcium (Ca2+), Magnisium (Mg2+), dureté total

(TH).

Les techniques de prélèvement et les techniques d’analyse sont portées dans l’annexe n°05.

58

Page 76: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

2.3. Le paramètre Végétation et les indices écologiques

En raison de la légère déclivité du terrain (Tableau n°17), nous avons réalisé nos

relevés de végétation selon trois toposéquences orientées toutes dans la même direction c'est-

à-dire de Sud-Ouest au Nord-Est et ce ci pour mieux longer la bordure de Chott El Hodna au

Nord et la rive de l’Oued à l’Est.

Sur le long de ces toposéquences, on a réalisé neuf (09) relevés dans les neuf (09)

stations d’étude. Chaque station présente une aire minimale égale à 1250m2.

Une fois les espèces végétales collectées, chacune lui est attribuée deux coefficients à

savoir l’abondance-dominance et la sociabilité et ce-ci en plus des autres caractéristiques

écologiques du relevé floristique.

Les relevés floristiques sont portés dans l’annexe n°06.

Les indices écologiques

2.3.1. Indice de composition

Les Indices de composition sont la richesse totale (S), la richesse moyenne (Sm) et les

fréquences centésimales et d'occurrence et la constance.

2.3.1.1. La richesse totale (S)

C'est le nombre total des espèces formant un peuplement (RAMMADE, 1984). Elle

représente le paramètre fondamental caractéristique d'une communauté d'espèces. Pour la

présente d'étude, la richesse totale (S) est le nombre total des espèces végétales au nombre de

vingt (20).

2.3.1.2. La richesse moyenne (Rm)

La richesse moyenne (Rm) est le nombre des espèces contactées à chaque relevée ce

paramètre est la richesse réelle la plus ponctuelle. Elle est égale au rapport de la somme de

toutes les espèces relevées.

Rm = Si / N

Si : correspond a la somme de R1,R2,R3 ,...............Rn qui sont les nombres d'espèces observées

dans les relevés 1, 2,3,……………………n.

N: nombre total des relevés pris en considération.

59

Page 77: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

2.3.1.3. Fréquence centésimale

L'abondance relative d'une espèce le nombre des individus de cette espèce par rapport

au nombre totale des indices de toutes les espèces contenues dans le même prélèvement

(BIGOT et BODOT 1973 in LATRECHE et al. 2007).

Elle est calculée par la formule suivante :

AR (%)= ni* 100 / N

AR (%) : est l'abondance relative des espèces d'un peuplement.

ni : est le nombre des individus de l'espèce, prise en considération.

N : est le nombre total des individus, toutes espèces confondus.

2.3.1.4. Fréquences d'occurrence et la constance

D'après DAJOZ (1971, 1985, 1996) la fréquences d'occurrence représente le rapport de

l'apparition d'une espèce donnée n’est prise en considération au nombre total des relevées N.

Dans le cadre du présent travail la fréquence d'occurrence est appliquée aux espèces

végétales. Le rapport est calculé selon la formule suivante :

C (%)= Pi* 100 / P

C (%) : est la fréquence d'occurrence.

Pi : est le nombre de l'espece végétale i.

P : est le nombre total des especes végétales.

Une espèce i est dite omniprésente si C =100 %.

- Elle est constance si 75 % ≤ C< 100 %.

- Elle est régulière si 50 % ≤ C <75 %.

- Elle est accessoire si 25% ≤ C< 50%.

- Elle est accidentelle si 5 % ≤ C< 25 %.

2.3.2. Les indices écologiques de structure

Afin d'exploiter les résultats obtenus des indices écologique de structure telles que la

diversité de Shannon – Weaver (Is), la diversité maximale (Hmax) et l'equitabilite (E ou ē) sont

utilisés.

2.3.2.1. Indice de diversité de Shannon – Weaver (H')

L'indice de SHANON WEAVER se calcule de la manière suivante:

∑=

−==s

is N

niNniHI

12log

60

Page 78: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre II Méthodologie de travail

Avec :

- Ιs: indice de SHANON WEAVER.

- ni: nombre d'individus de l'espèce i

- N: nombre total des individus

- S: la richesse spécifique.

2.3.2.2. Diversité maximale

La richesse maximale se calcule:

H max = log2 S

NB:La richesse spécifique c’est le nombre d’espèce que présente une surface, un

peuplement, ou écosystème

2.3.2.3. Equitabilité

La régularité de la distribution des espèces (équitabilité en Français, evenness en

Anglais) est un élément important de la diversité. Une espèce représentée abondamment ou

par un individu n’apporte pas la même contribution à l’écosystème. A nombre d’espèce égal,

la présence d’espèces très dominantes entraîne mathématiquement la rareté de certaines

autres: on comprend donc assez intuitivement que le maximum de diversité sera atteint quand

les espèces auront une répartition très régulière. Un indice d’équitabilité est indépendant du

nombre d’espèces (donc de la richesse) (MARCON et MARNEAU, 2006).

Pour comparer des peuplements ou des groupes d'individus entre eux en utilise

l'équitabilité. La valeur de E est comprise entre 0 (une seule espèce à une fréquence de 1) et 1

(toutes les espèces ont la même fréquence).

L'équitabilité est alors égale à :

ē = IS /Hmax

61

Page 79: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 03 :

Résultats et discussion

Page 80: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Introduction

L’analyse des résultats est une étape déterminante afin d’en tirer hypothèses,

certitudes et conclusions sur les facteurs influençant les variations ou la confirmation

d’absence de relation.

Dans l'analyse de la variance, on essaye de chercher si les facteurs (proximité de la

Sebkha, proximité de l’Oued, niveau de prélèvement et la périodicité) ont une influence ou

non sur le sol, la qualité de l'eau et la végétation.

La signification des résultats est exprimée avec la distribution du test de FISHER en

fonction du « Numérateur / Dénominateur » DDL (degré de liberté) ainsi que les tables de

la probabilité (p) (Annexe n°07), comme ci-dessous avec leurs notations:

- p ≤ 0,001: l'influence des facteurs édaphiques sont très hautement significatifs (***).

- p ≤ 0,01: l'influence des facteurs édaphiques sont hautement significatifs (**).

- p ≤ 0,05 : l'influence des facteurs édaphiques sont significatifs (*).

- p > 0,05 : l’influence des facteurs édaphiques sont non significatifs (NS).

L'analyse de la variance sur les trois compartiments sol, eau et végétation a été

réalisée par l'utilisation du logiciel STATBOXV6.

Les codes suivants sont utilisés pour toutes les variables (voir tableau n° 18).

Tableau n° 18 : Codification des facteurs utilisés dans STATBOX

Compartiments Code Facteurs Code Niveaux Répétitions

1 Proche de la Sebkha 03

2 Moyen de la Sebkha 03 1 Proximité de la

Sebkha 3 Loin de la Sebkha 03

1 Proche de l’Oued 03

2 Moyen de l’Oued 03 2 Proximité de

l’Oued 3 Loin de l’Oued 03

1 Prélèvement superficiel 03 3

Niveau de

prélèvement 2 Prélèvement profond 03

1 Période froide 03

Sol

4 Périodicité 2 Période chaude 03

1 Prélèvement superficiel

(Oued) 03

Eau 1 Niveau de

prélèvement 2

Prélèvement profond

(Fourrage) 03

62

Page 81: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1. Le sol

Les analyses physico –chimiques du sol concernent les variables suivantes :

- L’acidité actuelle (pH eau).

- L’acidité potentielle (pH KCl).

- La désaturation.

- La conductivité électrique (mMhos/cm).

- Les sels solubles totaux (meqNaCl/100g du sol).

- Le calcaire total (CaCO3%).

1.1. L’acidité actuelle (pH eau)

1.1.1. Analyse de la variance

D'après les résultats obtenus de l'analyse de la variance (annexe n°08, Tableau n°1)

on remarque que l’acidité actuelle influe d'une manière très hautement significative les

facteurs Sebkha, proximité de l'Oued, niveau de prélèvement et la périodicité. Ce ci

confirme bien la géomorphologie et l'action probable des bases échangeables présentes dans

le sol avec un écart totale de 0,061 et un coefficient de variation de 0,77%. Le pH est donc

un facteur primordial pour la fertilité du sol et la croissance des plantes.

Ecologiquement, l'acidité revêt une grande importance car, au fur et à mesure des

prélèvements d'éléments nutritifs par les plantes, le sol tend à s'acidifier.

L’acidité actuelle influe aussi sur l’interaction entre les facteurs Sebkha-Oued,

Sebkha-périodicité, Oued-périodicité, niveau de prélèvement-périodicité et sebkha-niveau

de prélèvement-priodicité avec un degré hautement significatif.

Pour ce qui est des autres facteurs aucune signification sur le pH eau n'est observée.

1.1.2. Présentation des moyennes

Pour ce qui est de la présentation des moyennes, elle est illustrée dans le tableau

n°19 et la figure n°19.

Tableau n°19 : Moyennes du pH eau du sol à 25°C

Proche de Sebkha Moyen de Sebkha Loin de Sebkha

Période Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Froide 7,88 8,03 7,92 8,03 7,69 7,79

Chaude 7,87 8,12 7,96 8,14 7,89 8,19

63

Page 82: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Figure n° 20 : pH eau dans la station d’étude

1.1.3. Commentaire

Selon la figure n° 20 les résultats d'analyse montrent que les sols sont légèrement à

très alcalins (pH compris entre 7,7 et 8,2) pour tous les sites et selon les deux périodes avec

un léger abaissement dans le site loin de Sebkha dans la saison froide. Ce léger abaissement

du pH peut être dû aux bases présentent dans ce site qui diminuent en fonction du climat.

On observe même une légère alcalinité dans les niveaux superficiels qui sont

inférieurs plus au moins aux niveaux profonds. Cela peut être expliqué par l’activité

biologique qui accentue la présence du CO2 et diminue le pH en période sèche

Le tableau n° 19, nous indique que les pH des horizons sont compris entre (7 et 8) ce

qui les classent dans ou parmi les sols alcalins (DUCHAUFOUR, 1983) contrairement aux pH

neutres favorisent la disponibilité au maximum des éléments de croissance et de

développement.

1.2. L’acidité potentielle (pH KCl)

1.2.1. Analyse de la variance

L’acidité potentielle montre bien la somme des ions H+ présents dans la solution et

dans la phase échangeable du sol. Cette expression paraît la plus intéressante, du point de vue

écologique par ce d’elle intéresse les échanges qui se passant dans les conditions naturelles du

sol.

D’après cette expression et le tableau de la variance (Annexe n° 08, Tableau n° 02),

il est marqué que le pH KCl influe de façon très hautement significative les quatre (04)

facteurs étudiés ainsi que l’interaction de certains facteurs pris deux à deux avec un écart

total de 0,043 et un coefficient de variation de 0,56%. Ce ci peut être expliqué par le fait

64

Page 83: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

qu’il y a des échanges d’ions métalliques avec les ions H+ échangeables pour la

neutralisation du sol.

Pour ce qui est de l’interaction niveau de prélèvement et périodicité, elle est non

significative parce qu’il y a un changement surtout en période des crues (lessivage et au

même temps remontée des sels).

1.2.2. Présentation des moyennes

Pour ce qui est de la présentation des moyennes, elle est illustrée dans le tableau

n°20 et la figure n°21.

Tableau n°20: Moyennes de l’acidité potentielle (pH KCl)

Proche de Sebkha Moyen de Sebkha Loin de Sebkha

Période Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Froide 7,75 7,77 7,78 7,77 7,59 7,63 Chaude 7,77 7,92 7,81 7,92 7,78 7,95

Figure n° 21 : pH KCl dans la station d’étude

1.2.3. Commentaire

Le pH KCl est un pH « théorique » qui permet de connaître l’acidité potentielle du sol.

Il est toujours inférieur au pH eau. L’écart entre les 2 varie de 0,2 à 1,5.

La figure n°21 indique que le pH KCL montre dans le sol une très faible acidification

à cause de l’absence des ions H+ échangeables.

65

Page 84: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Généralement, en hiver, l’augmentation permanente du volume de la phase liquide en

diminue la concentration en électrolytes : la teneur en H+ diminue, le pH augmente. En été, le

phénomène inverse se produit : le pH diminue.

1.3. La désaturation

1.3.1. Analyse de la variance

La désaturation du sol c’est la différence entre l’acidité actuelle et l’acidité

potentielle. Elle donne aussi une idée sur le compactage du sol (degré de saturation est

supérieur à 90%). Cette variable influe fortement le facteur proximité de l’Oued.

L’interaction du niveau de prélèvement d’une part et la périodicité d’autre part présente une

variation hautement significative avec un écart total de 0,047 et un coefficient de variation

égale 27,40% ce qui explique que le sol est quasiment désaturé.

L’interaction des quatre facteurs est non significative ce qui explique qu’aucune

influence de la désaturation n’est observée. (Annexe n° 08, Tableau n° 03)

1.3.2. Présentation des moyennes

Pour ce qui est de la présentation des moyennes, elle est illustrée dans le tableau

n°21 et la figure n°22.

Tableau n° 21: Moyennes de la désaturation du sol à 25°C

Proche de Sebkha Moyen de Sebkha Loin de Sebkha

Période Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Froide 0,15 0,33 0,11 0,18 0,11 0,17 Chaude 0,12 0,22 0,12 0,21 0,12 0,22

Figure n° 22: Désaturation du sol dans la station d’étude

66

Page 85: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.3.3. Commentaire

Selon l’échelle de la désaturation (tableau n°22), et les moyennes calculées dans le

tableau n°21, le sol de la zone est classé faiblement désaturé avec une valeur inférieure à

0,5. Lorsqu'un milieu est totalement ou quasi-désaturé, toute goutte d'eau tombant dans ce

milieu ruisselle, quelle que soit l'intensité de la pluie (Théorie de la saturation du milieu)

(ROOSE, 1994).

Tableau n° 22: Echelle de désaturation du sol

pH (eau)-pH (KCl) < 0,5 Entre 0,5 et 1 >1

Désaturation

du sol

Faiblement

désaturé désaturé Fortement désaturé

Nos résultats ont montré que le taux de saturation est en relation avec le pH eau et pH

KCl, mais cette relation n'est pas rigoureuse. D'une manière générale cependant les sols à pH

bas et de différences pH eau-pH KCl élevées sont les plus déssaturés.

1.4. La conductivité électrique (CE) en mMhos/cm

1.4.1. Analyse de la variance

D'après les résultats obtenus (Annexe n°08, tableau n°04), la conductivité

électrique est influée d'une manière très hautement significative par la géomorphologie

c'est-à-dire proximité de la Sebkha et proximité de l’Oued. Ce ci confirme bien que le

niveau de salinité augmente avec le rapprochement de la sebkha d’un écart total de 0,42 et

un coefficient de variation égale 16,61%.

L'interaction proximité de la Sebkha-niveau de prélèvement est influée d'une

manière très hautement significative par la fluctuation des niveaux de la salure des horizons

en raison de la végétation halophiles et les fortes évaporations d'un tel milieu.

L'interaction proximité de l’Oued-niveau de prélèvement est influé d'une manière

hautement significative par les déférents types des végétaux (hyperhalophiles, halophiles,

ripisylves) et l'accumulation des débris des végétaux des milieux salins.

1.4.2. Présentation des moyennes

Pour ce qui est de la présentation des moyennes, elle est illustrée dans le tableau

n°23 et la figure n°23.

67

Page 86: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Tableau n° 23: Moyennes de la conductivité électrique du sol à 25°C en mMhos/cm

Proche de Sebkha Moyen de Sebkha Loin de Sebkha

Période Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Froide 3,24 2,27 2,62 1,92 2,18 1,69

Chaude 5,37 1,79 3,23 1,78 3,07 1,37

0

1

2

3

4

5

6

superficiel profond superficiel profond superficiel profond

période froidepériode chaude

CE (mMhos/cm)

les niveaux

Proche Sebkha Moyen Sebkha Loin Sebkha

Figure n° 23 : Conductivité électrique dans la station d’étude

1.4.3. Commentaire

D'après le tableau n° 24 ci-dessous et les moyennes obtenues (Tableau n°23), on a

pu constater que les trois sites proche, moyen et loin de la sebkha sont des sites très salés

avec une moyenne comprise entre 2,4 et 6 mMhos/cm.

Tableau n° 24 : Echelle de salure européenne selon Gros (1979)

Extrait 1/5 Non salé Peu salé Salé Très salé Extrêmement salé

CE (mMhos/cm) 0 à 0.6 0.6 à 1.2 1.2 à 2.4 2.4 à 6

>6

D’après GROS (1979).

Cette salinité est due essentiellement à la nature géomorphologique des sites d'étude

et leur aptitude plus ou moins importantes à recueillir les eaux de ruissellement. En plus la

richesse de la nappe phréatique en sels la rend comme réservoir potentiel de sels solubles

qui remontent par capillarité surtout en période estivale (sèche et très chaude).

68

Page 87: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.4.4. Présentation de la salinité en fonction de la conductivité électrique en meq

NaCl/100g de sol

La mesure de la conductivité électrique permet d’évaluer rapidement mais très

approximativement la minéralisation, elle est liée à la quantité de sels ionisables dissous.

La mesure des sels solubles est exprimée de deux façons :

- Le premier c'est lorsque en mesure les sels en générale constituent du sol en

l’exprime par milliéquivalent de sel sur 100g de sol qui est égale cinq (05) fois la conductivité

électrique en mMhos/cm

- La deuxième c'est lorsque en mesure la salinité qui se trouve dans le sol en l’exprime

par milliéquivalent NaCl sur 100g de sol qui est égale cinq (fois) la conductivité électrique en

mMhos/cm multipliée fois la masse molaire du NaCl.

Dans notre discussion on exprime la salinité en meq NaCl/100g du sol qui est notre

but de recherche.

La salinité peut varier beaucoup selon un point donné dans le profil de sol. Souvent le

dessus du sol est très riche (Figure n°24 et 25); plus on descend, plus c’est pauvre. Un

producteur qui a tendance à peu irriguer contribuera à enrichir les premiers centimètres de sol,

plus la forte évapotranspiration presque toute l’année et même la remontée de sels par

capillarité surtout durant la sécheresse où il y a manque de pluie caractérise le climat aride ou

semis aride.

La salinité augmente de l’automne (saison relativement froide) au printemps (saison

relativement chaude). Cette différence s’observe mieux dans les stations proches du Chott

où on a une forte salinité caractéristique de la sebkha (figure n°24 et 26).

Selon les travaux de DALI (2004) et nos résultats, on constate que les stations qui

sont colonisées par les halophytes sont très salins (stations 04, 06) par rapport aux stations

dénudés (station 05, 02). Ce ci s'explique par la remontée des sels par pompage racinaire et

ascension par capillarité.

On remarque en effet que la salinité croît lorsque l'on se déplace vers le Chott, au fur

et à mesure qu'augmentent les teneurs en argile et en limons fins dans les sols. Ce ci entraîne

la stagnation des eaux et consécutivement l'affleurement de la nappe au niveau du Chott.

En hiver, le besoin en irrigation diminue. Toutefois, une fois l'excès d'eau d'irrigation

évacué, les eaux de drainage et les eaux de pluie contribuent à la dilution de la nappe

superficielle du Chott et à la remontée de son niveau piézométrique. Les sols de l'amont des

parcelles ont tendance à être engorgés par l'eau salée de la nappe (Figure n°24).

69

Page 88: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

En été, l'alimentation de la nappe diminue, la forte évaporation concentre l'eau de la

nappe située à l'aval. La remontée capillaire de cette nappe concentrée provoque la

contamination des horizons de surface par le sel (Figure n°26).

1.4.4.1. Saison froide

Figure n°24 : Variation de la salinité par rapport aux stations étudiés

relatives au prélèvement superficiel

Figure n°25 : Variation de la salinité par rapport aux stations étudiés

relatives au prélèvement profond

70

Page 89: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.4.4.2. Saison chaude

Figure n°26 : Variation de la salinité par rapport aux stations étudiés

relatives au prélèvement superficiel

Figure n°27 : Variation de la salinité par rapport aux stations étudiés

relatives au prélèvement profond

71

Page 90: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.5. Le calcaire total (CaCO3)

1.5.1. Analyse de la variance

D'après les résultats obtenus (Annexe n° 08, tableau n° 05), on remarque que le

calcaire total est influé d'une manière très hautement significative par la géomorphologie, il

diminue en s'éloignant de la sebkha et en se rapprochant de l’Oued.

Aucune influence sur l'interaction proximité-niveau-périodicté due au paysage

homogène et à la faible teneur en CaCO3% dans le Chott en raison de la salinité

relativement élevée.

Les autres facteurs ne présentent aucune signification vis-à-vis du calcaire total.

1.5.2. Présentation des moyennes

Pour ce qui est de la présentation des moyennes, elle est illustrée dans le tableau

n°25 et la figure n°28.

Tableau n°25: Moyennes de CaCO3 (%) du sol à 25°C

Proche de Sebkha Moyen de Sebkha Loin de Sebkha

Période Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Niveau

superficiel

Niveau

profond

Froide 25,94 28,37 26,92 28,61 26,52 27,89

Chaude 20,81 24,16 22,10 24,24 22,21 24,91

0

5

10

15

20

25

30

superficiel profond superficiel profond superficiel profond

période froidepériode chaude

CaCO3 (%)

les niveaux

Proche Sebkha Moyen Sebkha Loin Sebkha

Figure n°28 : Taux de calcaire total (CaCO3) en (%) dans la station d’étude

72

Page 91: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.5.3. Commentaire

- les sols bruns calcaires sont très peu profonds et situés sur encroûtement calcaire. Ils

sont caractérisés par un faible lessivage des carbonates de calcium.

- le calcium à un pouvoir floculant par excellence dans les argiles.

- une terre calcaire neutre ou basique, ce qui conditionne l’assimilation de nombreux

éléments (phosphates, magnésium, oligo-éléments).

- le calcaire contribue fortement à l’organisation de la structure du sol et à la stabilité

de cette structure.

- une teneur en calcium donne une forte basicité.

En comparons la teneur en calcaire total des sites étudiés, aux normes d’interprétation

(tableau n° 26) cités par BAIZE (1988).

Tableau n°26: Normes d’interprétation du calcaire totale.

Teneur en calcaire total en % Type de sol

< 1 Sol non calcaire

1-5 Sol peu calcaire

5-25 Sol modérément calcaire

25-50 Sol fortement calcaire

50-80 Sol très fortement calcaire

> 80 Sol excessivement calcaire D’après BAIZE 1988 in REGUIG et HADJ LARROUSSI 2007

Les trois sites ; proche, moyen et loin de la Sebkha ont un sol fortement calcaire.

Géologiquement la zone fait partie du quaternaire avec un taux élevé de calcaire. Ce dernier

évolue en fonction de la profondeur où le sol superficiel présente une valeur moyenne

comprise entre 25,94 et 26,92%. Le sol profond présente une valeur moyenne comprise

entre 27,89 et 28,37%.

Durant la saison froide, les valeurs sont supérieures par rapport à la saison sèche ce qui

est probablement due à l’érosion en amont de la roche mère qui est relativement calcaire.

1.6. L'humidité résiduelle du sol

1.6.1. Analyse de la variance

Les résultats concernant l’humidité résiduelle ne montrent pas de différence

significative parce qu’elle est constante.

73

Page 92: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

1.6.2. Présentation des moyennes

Les moyennes obtenues dans la détermination de l’humidité résiduelle sont

constantes parce que les prélèvements sont effectués dans un même type de sol ce qui ne

doit probablement pas montrer de différences significatives décelables.

1.6.3. Commentaire

Selon les valeurs obtenues, le sol possède une humidité résiduelle constante qui

égale à 5,30%. Ce ci peut être due à la même texture du sol de la zone d’étude d’où une

humidité résiduelle identique.

2. L’eau

Les variables mesurées sont : pH, Conductivité électrique, Alcalinité, Chlorures,

Calcium, Magnésium et Dureté totale (TH). 2.1. Le pH de l’eau

2.1.1. Analyse de la variance

Le tableau de la variance (Annexe n° 09, tableau n° 01) indique que le facteur de

prélèvement est influé par le pH avec un degré très hautement significatif, ce qui donne un

écart total de 0,036 et un coefficient de variation de 0,0046, probablement dû à la nature

calcaire de la zone d'investigation qui donne un pH alcalin.

2.1.2. Présentation des moyennes

Les résultats d’analyse montrent que le pH de l’Oued varie de 7,5 à 7,7 avec une

moyenne de 7,52. De même pour le pH de l’eau du forage (nappe peu profonde) avec une

moyenne de 7,67.

2.1.3. Commentaire

Selon les résultats obtenues le pH admis pour une qualité de base des eaux de rivières

et des nappes peu profondes dans différents pays d’Europe : Belgique, France, Allemagne,

Italie, Pays-Bas et Angleterre (MEHNEOUI AFRI, 1998), ainsi que la FAO :

- 6 ≤ pH ≤ 9 en Belgique.

- 6 à 9 en Italie, en France et en Allemagne.

- 6,5 ≤ pH ≤ 9 aux Pays-Bas.

- 5,5 à 9 en Angleterre.

Concernant notre zone étude, le pH des eaux de l’Oued est la nappe peu profonde près

de la Sebkha sont plutôt alcalins (7,52 à 7,67).

74

Page 93: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

2.2. La conductivité électrique (CE) en mMhos/cm

2.2.1. Analyse de la variance

L'analyse de la variance obtenue (Annexe n° 09, tableau n° 02) pour la conductivité

électrique influe sur le facteur niveau de prélèvement en un degré très hautement

significatif. Ce ci implique une richesse de sels solubles dans l’eau superficielle et peu

profonde due au lessivagedes terrains irrigués.

2.2.2. Présentation des moyennes

Les résultats rapportés dans l’analyse de la conductivité montre que les valeurs varient

de 3,24 à 4,30 mMhos/cm. Pour l’eau de l’oued on a une moyenne de 3,24 mMhos/cm et

pour l’eau de la nappe on a une moyenne de 4,23 mMhos/cm.

2.2.3. Commentaire

D’une manière générale, la conductivité croit progressivement de l’amont vers l’aval

des cours d’eau en raison des solutés dissous. Les moyennes étant d’autant plus significatives

que la minéralisation initiale existent. Cette observation montre que la zone d’étude est très

salée.

Les valeurs que nous avons mesurées sont très supérieures aux limites des classes. Il

faut souligner qu’une CE supérieure à 1000 μs/cm reflète une qualité d’eau inutilisable pour

l’irrigation (MEHNEOUI AFRI, 1998).

2.3. Le Chlorure en mg/l

2.3.1. Analyse de la variance

L’influence de chlorure est hautement significative sur le facteur niveau de

prélèvement avec un écart total de 7,241 et un coefficient de variation égale 9,53%, ce qui

explique que le chlorure est très répandus dans la nature sous forme de sels : de sodium, de

calcium et de potassium (Annexe n° 09, tableau n° 03).

Il peut avoir comme origine le lessivage des terrains traversés en amont, les eaux

usées urbaines et l’activité industrielle.

2.3.2. Présentation des moyennes

Les valeurs extrêmes de chlorure sont 49,70 mg/l pour l’eau superficielle et 115,02 mg/l

pour l’eau peu profonde.

2.3.3. Commentaire

Les teneurs en chlorure des eaux sont extrêmement variées et liée principalement à la

nature des terrains traversés (RODIER, 1996). Les plus élevée teneurs en chlorure ont été

enregistrés dans la nappe peu profonde en une moyenne de 103,66 mg/l mais elle est au

75

Page 94: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

dessous de la norme qui est égale 250 mg/l de (Norme OMS de l'année 1980) où 500 mg/l

normes (Norme Française de l'année 1997).

2.4. L’acidité (TA)

2.4.1. Analyse de la variance

Les valeurs nulles de cette variable n’ont pus être traitées pace qu’aucune variation

n’est observée.

2.4.2. Présentation des moyennes

Les valeurs de TA (acidité) exprimer par milligramme de CO32- libre dans un litre

d’eau est nulles dans toutes les analyses de l’eau ce qui s'explique par les valeurs

supérieures à 4,5 du pH (RODIER, 1996).

2.4.3. Commentaire

Les valeurs nulles de TA explique que l’eau est alcalin. Ce ci se confirme par

l’absence total de l’anhydride carbonique libre, d’acides minéraux et de sels d’acides forts.

2.5. L’alcalinité (TAC)

2.5.1. Analyse de la variance

L’analyse de la variance du TAC (exprimé en milligramme de bicarbonate HCO3-

dans un litre d’eau) est influée d’une manière hautement significative par rapport au facteur

niveau de prélèvement. Ce ci s'explique que l’eau de sebkha qui contient une quantité de

bicarbonates devient basique (Annexe n° 09, tableau n° 04).

2.5.2. Présentation des moyennes

Les résultats obtenus de l’alcalinité varient entre 0,1 et 0,3. Ces valeurs expriment le

contenu de HCO3- qui a donné deux valeurs seuils 24,46 mg/l pour les eaux de surface et

48,73 mg/l pour la nappe peu profonde

Selon KAMEL EL-DIN (1990) in LAKROUNE (1999), la conséquence principale

des teneurs élevés en carbonate est l’élévation du S.A.R par le biais de la fixation du

calcium et du magnésium.

2.5.3. Commentaire

L'alcalinité est étroitement liée à la dureté. Sa valeur est général proche à la dureté

lorsqu'elle est due à la présence de C032- et de HC03

-. Dans les eaux naturelles, l'alcalinité

exprimée en HC03- varie de 10 à 350 mg/l. Elle est augmentée par des apports d'origine

urbaine (phosphates, ammoniaque, matières organiques ….) ou industrielle (produits basiques

ou acides) et surtout les apports naturels en relation avec le CaCO3 du sol.

76

Page 95: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

2.6. Calcium (Ca2+)

2.6.1. Analyse de la variance

Les résultats obtenus dans l’analyse de la variance du Calcium montre qu’il a un

effet hautement significatif sur le niveau de prélèvement malgré un écart total faible égale

0,082, le calcium influe sur les eaux superficielles et peu profondes (Annexe n° 09, tableau

n° 05).

2.6.2. Présentation des moyennes

Les valeurs moyennes du calcium montre que les eaux peu profondes contiennent

des quantités supérieures environ 4,76 mg/l à ceux des eaux superficielles qui ont une

moyenne générale de 3,1 mg/l.

2.6.3. Commentaire

L’évolution de la teneur en calcium ce fait des nappes profondes avec un gradient

décroissant vers les eaux superficielles. Cela est peut être du au faciès quaternaire du site

d'étude.

2.7. Magnésium (Mg2+)

2.7.1. Analyse de la variance

La teneur du Magnésium influe avec un gradient hautement significatif sur le niveau

de prélèvement. Cette teneur élevée de Mg2+ avec un écart total de 0,038 explique qu-il est

le résultat d’une dolomie ou par échange de bases avec les minéraux argileux (Annexe n° 09,

tableau n° 06).

2.7.2. Présentation des moyennes

L’analyse des moyennes a fait l’objet de distinguer la teneur élever de Mg+ dans les

eaux superficielles avec une moyenne de 346,1 mg/l.

2.7.3. Commentaire

La teneur élevée du Magnésium dans les eaux superficielles est due aux échanges de

bases avec la nature du sol qui est dolomitique dans notre zone.

3. La végétation

3.1. Le nombre des espèces végétales

L'exécution des relevés a tenu compte de la période de développement optimal de la

végétation pour la zone considérée, soit essentiellement d’Avril au Mai. Au total, neuf (09)

relevés (voir tableau n°27). Les relevés réalisés comprennent en totalité vingt (20) taxons

différents. Le nombre moyen d'espèces par relevé est de 12, avec un minimum de 05 et un

maximum de 19 taxons par station (voir figure n°29).

77

Page 96: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Les ouvrages suivants ont été utilisés pour la détermination des taxons :

- Flore du Sahara (OZENDA, 1977).

- Nouvelle Flore de l'Algérie et des régions désertiques méridionales (QUEZEL et

SANTA, 1962-1963).

La nomenclature retenue dans cette première partie de l'étude correspond à celle de ce

dernier ouvrage, seul document couvrant l'ensemble de notre pays et donc utilisé dans

l'ensemble des travaux.

La détermination des espèces se faite après la réalisation d'un herbier et la collecte des

photos des espèces rencontrées.

Tableau n° 27 : nombre des espèces végétales pour les neuf stations

Stratificateurs Les variantes

Proximité de la

sebkha Proche Moyenne Eloignée

Position par rapport

à la rive de l’Oued

(embouchure) Proc

he

Moy

enne

Eloi

gnée

Proc

he

Moy

enne

Eloi

gnée

Proc

he

Moy

enne

Eloi

gnée

Nombre d’espèces

présentes 03 00 00 04 02 03 06 03 02

Figure n°29: Nombre d’espèces végétales par rapport à la proximité de la Sebkha

78

Page 97: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Commentaire

Le nombre d’espèces croit selon un gradient orienté de la sebkha vers l’Oued. Les

espèces rencontrées (espèces qualifiées d’halophytes) présentes une résistante assez élevée à

la salinité du sol (POUGET, 1980).

A partir de l’histogramme, les formations végétales sont très peu diversifié, car les

espèces appartiennent aux mêmes familles, comme le cas de Salsola vermiculata L., Suaeda

fruticosa Forsk et Salicornia fruticosa L. Ces dernières appartiennent toutes à la famille des

Chénopodiacées qui colonisent les zones très salés localisées à proximité de la Sebkha.

Dans les zones près de la rive on constate des formations végétales dominées par les

espèces du rivage tel que Tamarix gallica L., Polygonum aviculare L., représentant

respectivement les familles de Tamaricacées et de Polygonacées, dites espèces ripisylves.

Pour ce qui est du site loin de la Sebkha les végétaux sont ceux de la famille des

Chénopodiacées représentés par des touffes isolés de Suaeda fruticosa Forsk. Cette

distribution spatiale donne un aspect plus au moins homogène intrastationnaire.

3.2. La présence-absence des racines

Au cours de prélèvement des échantillons du sol (Tableau n°28), suivi par une

observation directe sur la présence ou absence des racines dans le profil réalisé. Pour mieux

exploiter nos relevés on a procédé à une codification :

0 = absence des racines.

1 = présence modérée des racines.

2 = présence importante des racines

79

Page 98: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Tableau n° 28: Présence-absence des racines des espèces végétales de chaque

prélèvement pour les neufs stations d'étude :

Proximité de la Sebkha

Répétition

Niveau de

Prélèvement

du sol SebkhaProche

Sebkha

Loin

Sebkha

Prélèvement

superficiel 0 1 0

01

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 0 1 0

02

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 0 1 0

Le

riva

ge

03

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 0 1 2

01

Prélèvement profond 0 1 1

Prélèvement

superficiel 0 1 1

02

Prélèvement profond 0 1 1

Prélèvement

superficiel 0 1 1

Proc

he d

e la

riv

e

03

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 1 1 1

01

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 0 0 0

02

Prélèvement profond 0 0 0

Prélèvement

superficiel 0 0 0

Prox

imité

de

la r

ive

Loi

n de

la r

ive

03

Prélèvement profond 0 0 0

80

Page 99: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Présence/absence des racines

012345678

Sebkha Proche Sebkha Loin SebkhaLes sites

Prélèvement superficielPrélèvement profond

Figure n°30: Présence-absence des racines dans les neufs stations

Commentaire

D’après la figure n°30 qui illustre la présence-absence des racines, on constate une

absence totale des racines profondes dans le site sebkha due à la salinité et à l’hydromorphie

et une faible présence des racines superficielles.

Pour le site proche sebkha la présence des racines est importante due à la richesse en

espèces vivaces et annuelles.

Pour le site loin sebkha la présence des racines est modérée (végétation à système

racinaire moins développé).

Cette différence de la présence ou de l’absence des racines peut être due à :

- La nature de végétation (pérenne ou annuelle).

- Le type biologique.

- La disponibilité de l’eau dans ce milieu et sa qualité (hypersalée ou modérée).

3.3. Indices écologiques

La région d'étude se subdivise en trois sites homogènes :

- site Sebkha: dite proche de la Sebkha, milieu très salé et l’hydromorphie

(absence de tout végétation) avec trois (03) relevés.

- site de chott: végétation halophile, renferme deux sous sites; sous site 1: moyen

de la sebkha et sous site 2: loin sebkha. Le nombre de relevés réalisé est de six (06) relevés.

Le tableau suivant représente la présence absence des espèces par site:

81

Page 100: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Tableau n °29 : Répartition des espèces par relevés des sites étudiés des stations.

Proche de la

Sebkha

Moyen

Sebkha

Loin de

Sebkha Espèces

R1+R2+R3 R4+ R5+R6 R7+R8+R9

Atriplex halimus L. 0 2 3

Salsola vermiculata L. 0 2 2

Plantago coronopus L. 0 0 1

Suaeda fruticosa L. 2 3 3

Suaeda mollis Desf. Del. 0 1 2

Chenopodium chenopodioides (L.)

Asch. 0 0 1

Atriplex rosea L. 0 1 1

Atriplex dimorphostegia Kar et Kir 0 1 2

Phalaris minor L. 0 0 1

Scolymus hispanicus Def. 0 0 1

Polygonum aviculare L. 0 1 0

Centaurea microcarpa Coss et Dur 0 0 1

Silybum marainum (L.) Gaertn 1 2 3

Salicornia fruticosa L. 0 1 1

Salsola tetragona Del. 1 2 2

Salsola vermiculata L. 2 2 3

Cyperus sp L. 0 1 1

Suaeda monodiana M. 1 1 2

Chenopodium foliosum (Munch) Asch. 0 0 1

Tamarix gallica L. 0 1 1

Présence totale/site 07 21 32

82

Page 101: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

3.3.1 Indices écologiques de composition

3.3.1.1 La richesse moyenne

La richesse moyenne (Rm) est la richesse totale de la zone d'étude divisée par le

nombre de zones étudiées.

Rm=20/3=6,66

En ce qui concerne l’évaluation de la diversité biologique dans l’embouchure de Oued

M’sila, secteur choisi pour notre étude, la richesse spécifique est moins importante on allant

de la Sebkha jusqu'à l’Oued en raison de la diminution de la salinité, où on a pu inventorier

vingt (20) espèces avec une richesse moyenne de 6,66. Cet inventaire stratifié prenant en

compte toutes les espèces rencontrées sur les trois toposéquance prédéterminé selon les

stations d’étude.

Ailleurs, ce sont uniquement les touffes de Salsola et Salicornia en dépérissement très

avancé qui caractérisent la zone dégradés à l’ultime causée par la salinité. A ce niveau, on ne

rencontre nulle autre espèce accompagnant le Salicorne dans son cortège de dégradation.

3.3.1.2. La densité moyenne par zone homogène

Elle est égale à la densité totale par zone divisé par le nombre d'espèces total de la zone

d'étude.

Dmz=Dtz/ 20

Le nombre total des espèces présentent par zones homogènes confirme la richesse

des lieux loin de la sebkha ce qui est en relation étroite avec la salinité.

La densité moyenne par zone homogène illustre bien que c'est la zone loin de

sebkha qui présente un nombre important d'espèces végétales.

3.3.1.3 La fréquence centésimale

L’abondance relative des espèces d'un peuplement varies selon le nombre des

individus d’une espèce, par rapport au nombre total des individus.

Cette abondance relative est de 11,67% pour Salsola vermiculata L. qui est plus présente dans

la zone, et de 1,67% pour les espèces Plantago coronopus L., Chenopodium chenopodioides

(L.) Asch., Phalaris minor L., Scolymus hispanicus Def., Polygonum aviculare L., Centaurea

microcarpa Coss et Dur, Chenopodium foliosum (Munch) Asch., qui sont moyennement

présents. (Tableau n°30)

83

Page 102: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

3.3.1.4 Les fréquences d'occurrence et la constance

Une espèce i est dite omniprésente si C =100 %.

- Elle est constance si 75 % ≤ C< 100 %.

- Elle est régulière si 50 % ≤ C <75 %.

- Elle est accessoire si 25% ≤ C< 50%.

- Elle est accidentelle si 5 % ≤ C< 25 %.

Le tableau n° 30 donne la constance de chaque espèce rencontrer dan la zone d’étude

Tableau n° 30: Fréquence centésimale, Fréquences d'occurrence et la constance

Espèce fréquence centésimale

fréquence d'occurence Constance

Atriplex halimus L. 8,33 55,56 régulière

Salsola vermiculata L. 6,67 44,44 accessoire

Plantago coronopus L. 1,67 11,11 accidentelle

Suaeda fruticosa L. 13,33 88,89 constante

Suaeda mollis Desf. Del. 5,00 33,33 accessoire

Chenopodium chenopodioides (L.) Asch. 1,67 11,11 accidentelle

Atriplex rosea L. 3,33 22,22 accidentelle

Atriplex dimorphostegia Kar et Kir 5,00 33,33 accessoire

Phalaris minor L. 1,67 11,11 accidentelle

Scolymus hispanicus Def. 1,67 11,11 accidentelle

Polygonum aviculare L. 1,67 11,11 accidentelle

Centaurea microcarpa Coss et Dur 1,67 11,11 accidentelle

Silybum marainum (L.) Gaertn 10,00 66,67 régulière

Salicornia fruticosa L. 3,33 22,22 accidentelle

Salsola tetragona Del. 8,33 55,56 régulière

Salsola vermiculata L. 11,67 77,78 constante

Cyperus sp L. 3,33 22,22 accidentelle

Suaeda monodiana M. 6,67 44,44 accessoire

Chenopodium foliosum (Munch) Asch. 1,67 11,11 accidentelle

Tamarix gallica L. 3,33 22,22 accidentelle

84

Page 103: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

3.3.2. Indices écologiques de structure

Les indices écologiques de structure une fois calculés sont illustrés dans le tableau n°31

Tableau n° 31 : Indices écologiques de structure des zones homogènes.

Proche Sebkha Moyen Sebkha Loin Sebkha

Richesse spécifique 05 14 19

Totale des espèce ou

densité totale

Dtz

07 21 32

Indice de

SHANON WEAVER

Is

1,70 3,23 3,90

La richesse maximale

Hmax2,33 3,82 4,26

L'équitabilité

ē = IS /Hmax0,73 0,85 0,92

La valeur de l'équitabilité dans la zone loin de sebkha parait proche de 1, ce qui

indique que les espèces obtenues dans les relevées présentent une équirépartition très

appréciable à cause d'une richesse floristique en s’éloignant du Chott. Cette donnée, en

raison de sa valeur élevée, témoigne d’un équilibre de l’écosystème étudié.

Pour les deux stations proche et loin de sebkha, la valeur de l’équitabilité diminue

en allant vers la Sebkha ce qui s'explique par l’absence de la richesse floristique à cause de

la forte salinité.

3.3.3. Traitement statistique de la végétation

3.3.3.1 Présence-absence de la végétation

3.3.3.1.1 L'analyse de la variance

Le résultat de la variance montre que la variable végétale est très hautement

significative ce qui est influé directement en se rapprochant de la Sebkha (Annexe n°10).

Par contre cette variance est non significative par rapport au niveau de l’oued cela

explique que ce dernier n’influe pas sur la distribution des végétaux toute au long des

transects étudiés.

85

Page 104: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

3.3.3.1.2 Présentation des moyennes

L’influence des facteurs écologiques sur le végétal donne une distribution irrégulière

de ce dernier et une dégradation apparente du paysage en allant vers la Sebkha avec une

moyenne très faible dans le site proche de la sebkha qui est égale à 2,3 par rapport au site

loin de la sebkha avec une moyenne de 10 cela pour le niveau du sebkha, pour le niveau de

l’Oued, il y a aussi une déminition des espèces végétales du proche de l’Oued qui est de

5,33 en moyenne jusqu’à loin de l’oued qui est de 8 en moyenne.

3.3.3.1.3. Commentaire

La distribution du végétal en allant vers la sebkha est affectée par une forte salinité

près des végétaux que dans les terrains nus à cause de l’ascension de l’eau saline par le

pompage racinaire.

La faible présence des végétaux au niveau proche de sebkha est due à l’irrégularité

du régime hydrique de l’oued ainsi que la forte salinité des nappes interstitielles au dessous

de l’Oued.

3.3.3.2. Présence-absence des racines

3.3.3.2.1 Analyse de la variance

L'analyse de la variance obtenue (Annexe n° 11) pour l’absence-présence des

racines influe sur les facteur proximité de la Sebkha, proximité de l’Oued et le niveau de

prélèvement niveau de prélèvement en un degré très hautement significatif.

Pour ce qui interaction aucune signification ni observée

3.3.3.2.2 Présentation des moyennes

Les moyennes ne peuvent être commentées par ce que ce son des données

qualitatives (voir tableau n° 28).

3.3.3.2.3 Commentaire

La présence des racines est influée d'une manière très hautement significatif par la

géomorphologie et le type biologique des végétaux ce qui signifie que plus on s'éloigne de

la sebkha et plus les végétaux se développent bien en raison de la salinité qui diminue.

Les autres facteurs ne présentent aucune signification vis-à-vis de la présence

absence des racines.

86

Page 105: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Chapitre 05 Résultats et discussions

Conclusion

L'analyse des données a décelé que les variables édaphiques sont bien décisives

sur la végétation. En effet le nombre d’espèces végétales et la présence et absence des

racines suit le gradient de la salinité en sens opposé c’est à dire que plus le pH, le calcaire

total et la conductivité électrique sont élevés et plus la végétation est affectée négativement.

L'analyse de la variance à laisser apparaître que certains facteurs sont très décisifs

et d’autres demeurent peut être passifs. Le facteur le plus décisif et qui a présenté des

résultats assez concluants sur les paramètres édaphiques et par la suite sur la végétation sont

le facteur site et le facteur niveau de prélèvement où la salinité demeure le paramètre clé

pour l’extension et le développement de la végétation.

En dépit de la salinité de la zone du Chott El Hodna, ce milieu laisse apparaître

selon le rapprochement ou l'éloignement de la sebkha une végétation typique et originelle

(les halophytes), qui ne demande qu’à être protégée contre toute forme de dégradation

(pacage, défrichement, brûlis, pollution …).

87

Page 106: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Conclusion générale

et perspective

Page 107: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Conclusion générale et perspective

Le but de notre travail est l’étude de l’effet de la salinité sur les trois compartiments

sol, eau et végétation dans l’embouchure de Oued M’sila en contact avec Chott EL Hodna.

On constate que ce milieu est fragile est très dynamique selon son appellation

d’écotone. Les analyses confirment cette situation par une sorte de classification qui a donné

un pH alcalin, une conductivité électrique élevée caractéristique des sols et des eaux salés, un

taux de calcaire total modéré (liée au type du sol qui est chloruré à sulfatochloruré).

L’humidité reste constante dans toutes les parcelles étudiées en raison de la même texture

apparente du sol.

Le facteur de salinité est le problème majeur par ses effets sur les propriétés physico-

chimique et biologique du sol et de l’eau.

La végétation, quand à elle, s’adapte par des modifications des fonctions

physiologiques (augmentation de pression osmotique…) et écologiques (types biologiques,

taxons …).

L'analyse des données a décelé que les variables édaphiques sont bien décisives

sur la végétation. En effet le nombre d’espèces végétales et la présence-absence, des racines

dans le sous sol, suit le gradient de la salinité en sens opposé c’est à dire que plus le pH, le

calcaire total et la conductivité électrique sont élevés et plus la végétation est affectée

négativement (devient de plus en plus rare). Ce ci laisse apparaître selon le rapprochement

ou l'éloignement de la sebkha une végétation quoique rare mais typique et originale.

La zone d’étude présente des changements quantitatifs et qualitatifs du point de vue

surtout : salinité, absence de végétation et qualités médiocres de l’eau ce qui laisse supposer

une désertisation des lieux dans l’embouchure.

Perspective

Enfin cette zone humide, d’importance internationale mérite plus d’attention de

protection, de sensibilisation et de recherche scientifique surtout que c’est une zone

immense, vierge, diversifiée, particulière et qui chevauche deux domaines

biogéographiques à savoir le domaine maghrébin et le domaine saharien.

Notre étude doit être poursuivie par d’autres études des embouchures des

principaux affluents du bassin versant du Hodna (Oued l’Ham, Oued M’cif, Oued Barika…)

pour avoir la certitude de l’extension de la surface du Chott au dépend des zones

limitrophes.

88

Page 108: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Références

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Page 109: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

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V

Page 114: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

Page 115: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Liste des annexes

Annexe N° 01: Classification des zones humides d'après MORGAN et BOY (1982)

Annexe N° 02 : Distribution biogéographique du réseau algérien et des zones humides

Annexe N° 03: les données climatiques

Tableau n°1. Les précipitations mensuelles et annuelles 1988-2007

Tableau n°2. Moyennes des températures minimales 1988-2007

Tableau n°3. Moyennes des températures maximales 1988-2007

Tableau n°4. Moyennes de la vitesse du vent (m/s) 1989-2007

Tableau n°5. Humidité Moyenne en % de 1988 à 2007

Tableau n°6. Evaporation Moyenne en mm de 1988 à 2007

Annexe n°04 : les tables de THORNTHWAITE

Table 1. Calcule des indices mensuels i=(t/5)1.514

Table 2. Facteur de correction (c) par le quel il convient de multiplier, selon le mois et

la latitude les valeurs de l’ETP non corrigée pour obtenir l’évapotranspiration

Annexe n°05 : Les techniques de prélèvement et d’analyse

Annexe n°06 : Les relevés floristiques

1. Saison froide

2. Saison chaude

Annexe n° 07: Tables numérique et abaques de la distribution de FISHER

Annexe n° 08: Analyse de la variance du sol

Tableau n°1. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH eau

Tableau n°2. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH KCl

Tableau n°3. Résultats de l'analyse de la variance de la variable Désaturation

Tableau n°4. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CE (mMhos/cm)

Tableau n°5. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CaCo3 total (%):

Annexe n° 09: Analyse de la variance de l'eau

Tableau n°1. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH de l’eau

Tableau n°2. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CE (mMhos/cm)

Tableau n°3. Résultats de l'analyse de la variance Chlorure (Cl-) en mg/l

Tableau n°4. Résultats de l'analyse de la variance TAC

Tableau n°5. Résultats de l'analyse de la variance Ca2+

Tableau n°6. Résultats de l'analyse de la variance Mg2+

Annexe n° 10: Analyse de la variance du végétal

Annexe n° 11: Analyse de la variance de présence absence des racines

Page 116: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

Annexe N° 01: Classification des zones humides d'aprés MORGAN et BOY (1982)

Source: CHALABI, 1990

i

Page 117: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

ii

Annexe N° 02 : Distribution biogéographique du réseau algérien et des zones humides Domaine Secteur Parcs

nationaux Réserves naturelles

Réserves de chasse Zones humides

S. Kabylie et

Numidien S. Algérois

S.Constantine

Domaine Maghrébin

Méditerranéen

S. Oranais

07 - Tlemecen Théniet-El-Had - Chréa - Djurdjura - Gouraya - Taza - El-kala

04 - Illes Habibas - Macta - Béni Salah - Djebel Babor

03 - Zéralda - Tlemcen - Mascara

13 sites - Lac Tongo - Lac Oubeira - Lac des oiseaux - Complexe Guerbes sanhadja

- Marais de la macta

- Sebkha d’Oran Aulnai de Ain Khiar Lac de Béni Belaid

- Lac Fatzara Grotte karstique de Ghar Boumaaza

- Marais de la Makhada

- Lac de Réghaia - Tourbière du Lac Noire

S. des Hauts Plateaux

01 - Belezma

01 - Mergheb

01 - Djelfa

04 sites - Chott Echergui - Chott El Hodna - Chott Zahrez Chergui -Chott Zahrez Gherbi

Domaine Maghrébin Steppique

S. de l’Atlas Saharien

01 - Djebel

Aissa - -

02 sites - Cirque de Ain Ourka - Oasis de Moghrar et de Tiout

S. du Sahara Septentrional S. du Sahara Occidental

S. du Sahara Oriental Domaines

Saharien

S. du Sahara Méridional

02 - Tassila N’Ajer - Ahaggar

- -

07 sites - Vallées d’Iherir - Gueltates d’Issarakassene - Oasis de Tamentit et Sid Ahmed Timmi - Chott Mérouane et Oued Khrouf - Oasis de Ouled Said - Chott Melghir - Guektates Atlas

Total 11 parcs nationaux

05 réserves naturelles

04réserves de chasse

26 sites de ramsar

Source: D'après (CHALABI, 1990)

Page 118: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

iii

Annexe N° 03: les données climatiques Tableau n°1. Les précipitations mensuelles et annuelles 1988-2007

Année J F M A M J J A S O N D TOT 1988 11 2 18 34 34 23 0 0 24 18 27 22 213 1989 1 8 1 28 14 41 0 26 33 7 20 16 195 1990 27 0 19 36 100 14 12 0 14 1 20 32 275 1991 3 31 62 10 11 0 2 11 19 77 15 17 258 1992 24 11 13 4 44 9 25 0 1 3 35 14 183 1993 0 16 9 5 30 0 0 0 18 0 41 20 139 1994 14 26 15 6 0 0 0 14 45 44 9 4 177 1995 11 7 40 7 0 3 0 1 16 7 11 35 138 1996 62 26 32 23 46 6 7 3 3 0 6 24 238 1997 30 7 5 40 36 8 1 33 61 33 50 13 317 1998 10 18 10 46 60 8 0 2 39 6 9 5 213 1999 52 6 16 12 1 21 0 12 31 47 26 58 282 2000 0 0 5 3 25 2 2 2 54 15 7 31 146 2001 25 2 5 25 0 0 0 5 45 17 15 18 157 2002 11 6 1 05 5 0 2 16 7 13 26 13 105 2003 73 11 2 17 29 28 1 3 47 83 29 25 348 2004 5 5 31 36 75 10 2 29 11 8 11 29 252 2005 1 18 6 6 0 7 3 3 31 16 28 6 125 2006 26 50 1 14 26 3 29 5 20 0 29 22 225 2007 5 12 17 80 26 6 0 4 23 100 5 0 278 Moy 19,55 13,10 15,40 21,85 28,10 9,45 4,30 8,45 27,10 24,75 20,95 20,20 213,20

Source: Station météorologique de M'sila

Page 119: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

iv

Tableau n°2. Moyennes mensuelles et annuelles des températures minimales 1988-2007

Année J F M A M J J A S O N D Moy 1988 05,7 04,1 06,0 11,0 16,1 20,3 24,8 25,5 18,5 14,3 09,6 02,7 13,221989 02,2 04,1 07,7 09,0 15,2 17,9 23,6 24,6 19,3 14,2 09,5 07,6 12,911990 05,2 05,5 08,7 09,3 15,8 21,6 21,9 22,1 20,6 14,0 08,9 02,9 13,041991 01,5 03,5 07,8 08,6 11,1 19,4 23,7 22,3 19,8 13,7 06,6 03,4 11,781992 01,5 02,0 06,8 09,3 14,6 17,0 22,0 22,4 19,4 13,0 08,0 04,5 11,711993 03,0 03,8 05,8 09,8 15,6 22,3 24,3 24,4 19,1 15,2 09,4 04,2 13,081994 04,7 04,3 09,6 08,5 17,4 21,7 24,2 26,1 20,1 14,7 08,4 03,4 13,591995 03,5 05,7 06,9 09,0 16,4 19,5 24,8 22,8 17,5 14,2 08,2 06,3 12,901996 07,2 04,7 07,5 10,3 14,5 19,1 23,7 23,5 16,8 11,2 07,9 06,4 12,731997 06,0 05,5 06,1 10,7 17,0 21,4 24,8 24,1 18,9 14,0 08,5 05,6 13,551998 03,8 05,2 06,4 10,9 13,9 21,9 24,6 24,1 20,4 11,5 08,0 03,2 12,831999 05,1 04,0 07,7 12,2 19,0 23,3 25,2 26,3 20,5 17,4 08,7 05,4 14,572000 00,9 04,0 08,5 11,7 20,6 21,4 25,8 23,8 20,3 13,6 09,1 05,5 13,772001 04,5 04,2 11,0 11,3 16,2 22,2 25,3 25,4 20,3 17,9 08,4 03,4 14,182002 02,6 04,2 09,0 11,6 16,4 22,4 25,1 24,0 18,9 14,9 09,9 06,8 13,822003 04,8 04,5 08,6 12,3 16,7 23,6 26,8 25,1 19,4 16,4 09,4 04,2 14,322004 03,3 05,1 08,0 09,7 11,9 19,6 23,4 24,9 18,7 15,5 06,0 05,0 12,592005 -00,4 01,5 07,7 11,5 18,4 21,7 26,1 23,1 18,4 15,1 07,7 03,9 12,892006 02,1 03,5 07,6 13,0 18,8 21,6 24,0 23,5 18,0 16,0 09,5 05,7 13,612007 03,0 06,6 05,9 11,5 14,9 21,2 24,0 24,1 19,0 15,0 06,3 03,7 12,93Moy 3,51 4,30 7,67 10,56 16,03 20,96 24,41 24,11 19,20 14,59 8,40 4,69 13,20

Source: Station météorologique de M'sila

Page 120: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

v

Tableau n°3. Moyennes mensuelles et annuelles des températures maximales 1988-2007

Année J F M A M J J A S O N D Moy 1988 15,0 15,9 19,2 23,1 29,2 32,7 39,4 38,3 31,4 27,1 19,0 13,3 25,301989 13,9 16,0 21,7 21,2 28,4 31,1 37,2 37,5 31,1 25,6 20,1 17,5 25,111990 13,5 20,6 20,4 21,3 25,9 34,8 36,8 35,5 33,6 26,8 18,2 12,1 24,961991 13,3 13,4 18,2 19,9 24,7 33,7 38,8 37,7 32,4 22,8 17,1 12,7 23,731992 12,2 15,5 17,8 21,8 27,2 30,2 35,6 37,5 33,5 25,5 19,9 09,1 23,821993 14,4 13,8 18,6 22,8 28,9 36,0 38,4 37,9 31,2 26,4 17,9 14,8 25,091994 14,4 16,6 22,0 21,2 32,5 35,8 39,7 40,5 31,6 24,1 20,2 15,4 26,171995 13,9 19,4 17,9 22,0 30,0 33,7 38,5 36,8 39,3 25,9 19,5 15,6 26,041996 14,5 13,4 18,0 21,6 26,9 31,4 34,8 37,5 30,6 25,3 20,1 15,9 24,171997 14,6 19,5 21,1 22,5 30,1 36,8 39,0 37,4 30,6 25,2 17,8 14,8 25,781998 14,3 15,7 20,6 23,7 23,9 34,7 39,4 37,4 32,3 23,9 19,2 14,7 24,981999 13,6 14,5 19,9 25,0 32,6 37,0 38,5 40,6 32,6 27,6 17,4 12,7 26,002000 12,4 17,6 20,8 24,5 31,7 34,3 38,9 38,2 32,4 23,9 19,5 15,9 25,842001 13,9 16,3 24,3 23,9 18,2 36,4 39,3 38,2 31,8 29,7 18,5 13,7 25,352002 14,2 18,6 22,1 24,6 29,5 36,0 37,8 35,9 31,5 26,8 19,1 15,6 25,982003 12,9 13,2 19,6 24,0 29,8 36,2 40,5 38,3 31,4 25,7 18,4 13,2 25,272004 14,5 18,0 20,7 21,4 24,3 33,7 38,3 39,3 32,3 28,1 18,5 14,2 25,282005 13,3 13,3 21,6 24,7 23,2 36,3 41,0 38,1 31,1 26,6 18,2 13,5 25,082006 12,5 14,0 20,9 26,8 32,0 36,0 39,5 38,0 30,9 22,5 20,9 14,7 25,732007 16,4 17,5 18,8 22,2 28,6 36,4 39,2 38,7 32,0 25,5 18,0 15,2 25,71Moy 13,89 16,14 20,21 22,91 27,88 34,66 38,53 37,97 32,18 25,75 18,88 14,23 25,27

Source: Station météorologique de M'sila

Page 121: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

vi

Tableau n°4. Moyennes mensuelles et annuelles de la vitesse du vent en m/s 1989-2007

Année J F M A M J J A S O N D TOTAL1989 2,6 4,8 5,4 6,7 5,4 3,8 4,7 4,2 4 3,5 3,8 3,9 4,40 1990 3,9 3,5 4,4 4,8 4,1 4,4 4,1 3,6 3,6 4 3,7 3,9 4,00 1991 2,8 4,7 5,7 5,5 4,8 5 4,8 3,9 3,8 3,3 2,6 3,1 4,17 1992 2,3 2,7 4,1 5,1 4,1 5,6 3,3 3,1 3,7 4,3 3,4 3,1 3,73 1993 2,2 2,8 4 4,3 5 4,9 5 3,7 5,1 4,7 2,5 2,8 3,92 1994 3,7 4,5 2,3 5,6 3,7 4,9 2,9 3,2 3 2,2 1,5 2,4 3,33 1995 3,3 3,3 2,8 2,8 3,3 3,9 4,1 5,1 4,1 3,4 4,1 3,7 3,66 1996 4,4 4,5 2,5 3,9 2,8 2,8 2,2 2,7 1,7 3,7 3 4,9 3,26 1997 4,4 3,5 3,5 4,5 5 6,3 6,2 5,4 3,7 3,8 4,3 4,9 4,63 1998 3,9 3,2 4,5 5,9 5,1 4,3 4,8 6,1 4,5 4,1 3,7 3,3 4,45 1999 4,3 4,8 4,6 5,4 4,7 4,5 4,6 3,9 4,5 3,7 4,2 4,3 4,46 2000 2,6 2,3 4,3 7 5,1 4,9 5,4 3,4 3,4 4,6 4,4 3,9 4,28 2001 5,2 4,7 5 5,1 5,5 5,5 5,1 4,1 4,3 3 3,4 3,4 4,53 2002 2,7 4,2 5 5,7 6,1 4,7 5,2 4,3 4,5 4,3 5,3 4,7 4,73 2003 4,3 4,6 4,2 5,8 3,3 4 4,9 4,1 4,5 4,6 4 5,1 4,45 2004 4,4 3,9 4,3 5,1 5,5 3,7 4,2 3,7 3,6 3,2 3,6 4,2 4,12 2005 4 4,1 4 5,8 5,1 4,6 5,2 4,7 3,6 3 3,6 3,2 4,24 2006 4 4 5 4,9 3,7 5,5 3 4 3,3 3,6 3,9 2,7 3,97 2007 2,7 4,9 5 4,5 4,9 5,3 4,2 3,9 3,2 4,1 3,8 4,6 4,26 Moy 3,56 3,95 4,24 5,18 4,59 4,66 4,42 4,06 3,79 3,74 3,62 3,79 4,13

Source: Station météorologique de M'sila

Page 122: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

vii

Tableau n°5. Humidité Moyenne en % de 1988 à 2007

Année J F M A M J J A S O N D TOT 1988 69 59 56 53 50 44 29 33 42 50 68 72 52,081989 68 60 49 56 45 48 33 38 61 59 63 69 54,081990 75 55 57 62 62 41 45 44 49 56 74 72 57,671991 67 67 64 58 50 41 35 36 53 67 68 73 56,581992 73 67 63 54 53 46 51 33 45 54 66 70 56,251993 61 64 59 46 50 39 36 33 52 55 73 76 53,671994 77 70 57 57 40 38 33 35 62 75 76 79 58,251995 74 67 66 56 47 50 39 40 60 64 68 79 59,171996 81 77 74 68 60 53 46 43 54 59 65 72 62,671997 71 63 58 60 48 44 40 48 61 64 74 75 58,831998 76 69 53 56 62 47 41 47 58 62 74 69 59,501999 76 58 62 54 51 49 49 42 60 65 73 78 59,752000 75 65 56 54 53 45 39 39 50 65 68 70 56,582001 74 65 51 47 45 32 31 37 55 54 67 70 52,332002 69 60 53 49 39 33 38 46 52 53 69 73 52,832003 79 73 62 58 52 42 35 41 55 70 78 84 60,752004 85 67 69 67 65 44 36 40 48 52 76 83 61,002005 75 67 57 50 36 44 33 39 61 67 75 80 57,002006 76 80 71 51 51 34 38 40 54 51 71 82 58,252007 75 71 69 71 55 46 33 37 59 67 75 76 61,17Moy 73,80 66,20 60,30 56,35 50,70 43,00 38,00 39,55 54,55 60,45 71,05 75,10 57,42

Source: Station météorologique de M'sila

Page 123: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

viii

Tableau n°6. Evaporation Moyenne en mm de 1988 à 2007 Année J F M A M J J A S O N D Moy 1988 118 121 200 212 297 365 480 467 287 213 111 77 245,67 1989 75 142 253 259 351 301 454 428 264 198 140 119 248,67 1990 105 174 180 202 224 403 441 389 351 219 139 82 242,42 1991 90 134 182 242 245 366 431 359 269 179 106 92 224,58 1992 71 87 120 146 134 221 326 377 275 203 101 85 178,83 1993 98 100 180 232 330 432 423 384 337 322 151 99 257,33 1994 190 195 171 280 424 449 391 366 325 121 67 56 252,92 1995 61 126 153 126 218 250 384 326 273 190 177 76 196,67 1996 83 70 123 171 183 261 363 357 285 241 151 99 198,92 1997 102 146 201 255 346 530 490 288 234 193 173 134 257,67 1998 91 128 205 218 242 317 441 396 343 240 160 140 243,42 1999 107 165 236 326 356 451 381 464 265 465 97 76 282,42 2000 73 130 177 241 286 349 432 413 258 158 124 126 230,58 2001 84 145 252 216 319 368 406 371 226 158 105 100 229,17 2002 72 141 212 243 321 328 342 319 279 216 123 101 224,75 2003 69 75 152 189 264 345 430 337 240 159 89 63 201,00 2004 64 60 136 146 171 217 290 207 156 116 55 33 137,58 2005 44 50 111 61 201 211 278 231 135 99 65 45 127,58 2006 72 38 123 206 185 299 243 259 129 154 69 38 151,25 2007 45 36 99 106 156 236 260 227 99 98 46 46 121,17 Moy 85,70 113,15 173,30 203,85 262,65 334,95 384,30 348,25 251,50 197,10 112,45 84,35 212,63

Source: Station météorologique de M'sila

Page 124: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

ix

Annexe n°04 : les tables de THORNTHWAITE

Table 1. Calcule des indices mensuels i = 514.1

5⎟⎠⎞

⎜⎝⎛ t

T .0 .1 .2 .3 .4 .5 .6 .7 .8 .9 0° 0,01 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 1° 0,09 0,10 0,12 0,13 0,15 0,16 0,18 0,20 0,21 0,23 2° 0,25 0,27 0,29 0,31 0,33 0,35 0,37 0,39 0,42 0,44

3° 0,46 0,48 0,51 0,53 0,56 0,58 0,61 0,63 0,66 0,69 4° 0,71 0,74 0,77 0,80 0,82 0,85 0,88 0,91 0,96 0,97 5° 1,00 1,03 1,06 1,09 1,12 1,16 1,19 1,22 1,25 1,29

6° 1,32 1,35 1,39 1,42 1,45 1,49 1,52 1,56 1,59 1,63 7° 1,66 1,70 1,74 1,77 1,81 1,85 1,89 1,92 1,96 2,00 8° 2,04 2,08 2,12 2,15 2,19 2,23 2,27 2,31 2,35 2,39

9° 2,44 2,48 2,52 2,56 2,60 2,64 2,69 2,73 2,77 2,81 10° 2,86 2,90 2,94 2,99 3,03 3,08 3,12 3,16 3,21 3,25 11° 3,30 3,34 3,39 3,44 3,48 3,53 3,58 3,62 3,67 3,72

12° 3,76 3,81 3,86 3,91 3,96 4,00 4,05 4,10 4,15 4,20 13° 4,25 4,30 4,35 4,40 4,45 4,50 4,55 4,60 4,65 4,70 14° 4,75 4,81 4,86 4,91 4,96 5,01 5,07 5,12 5,17 5,22

15° 5,28 5,33 5,38 5,44 5,49 5,55 5,60 5,65 5,71 5,76 16° 5,82 5,87 5,93 5,98 6,04 6,10 6,15 6,21 6,26 6,32 17° 6,38 6,44 6,49 6,55 6,61 6,66 6,72 6,78 6,84 6,90

18° 6,95 7,01 7,07 7,13 7,19 7,25 7,31 7,37 7,43 7,49 19° 7,55 7,61 7,67 7,73 7,79 7,85 7,91 7,97 8,03 8,10 20° 8,16 8,22 8,28 8,34 8,41 8,47 8,53 8,59 8,66 8,72

21° 8,78 8,85 8,91 8,97 9,04 9,10 9,17 9,23 9,29 9,36 22° 9,42 9,49 9,55 9,62 9,68 9,75 9,82 9,88 9,95 10,01 23° 10,08 10,15 10,21 10,28 10,35 10,41 10,48 10,55 10,62 10,68

24° 10,75 10,82 10,89 10,95 11,02 11,09 11,16 11,23 11,30 11,37 25° 11,44 11,50 11,57 11,64 11,71 11,78 11,85 11,92 11,99 12,06 26° 12,13 12,21 12,28 12,35 12,42 12,49 12,56 12,63 12,70 12,78

27° 12,85 12,92 12,99 13,07 13,14 13,21 13,28 13,36 13,43 13,50 28° 13,58 13,65 13,72 13,80 13,87 13,94 14,02 14,09 14,17 14,24 29° 14,32 14,39 14,47 14,54 14,62 14,69 14,77 14,84 14,92 14,99

30° 15,07 15,15 15,22 15,30 15,38 15,45 15,53 15,61 15,68 15,76 31° 15,84 15,92 15,99 16,07 16,15 16,23 16,30 16,38 16,46 16,54 32° 16,62 16,70 16,78 16,85 16,93 17,01 17,09 17,17 17,25 17,33

33° 17,41 17,49 17,57 17,65 17,73 17,81 17,89 17,97 18,05 18,13 34° 18,22 18,30 18,38 18,46 18,54 18,62 18,70 18,79 18,87 18,95 35° 19,03 19,11 19,20 19,28 19,36 19,45 19,53 19,61 19,69 19,78

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9

Page 125: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

x

Table 2. Facteur de correction (c) par le quel il convient de multiplier, selon le mois et la latitude les valeurs de l’ETP non corrigée pour obtenir l’évapotranspiration

Latitude Nord Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre

20° 0,95 0,90 1,03 1,05 1,13 1,11 1,14 1,11 1,02 1,00 0,93 0,94 25° 0,93 0,89 1,03 1,06 1,15 1,14 1,17 1,12 1,02 0,99 0,91 0,91 26° 0,92 0,88 1,03 1,06 1,15 1,15 1,17 1,12 1,02 0,99 0,91 0,91 27° 0,92 0,88 1,03 1,07 1,16 1,15 1,18 1,13 1,02 0,99 0,90 0,90 28° 0,91 0,88 1,03 1,07 1,16 1,16 1,18 1,13 1,02 0,98 0,90 0,90 29° 0,91 0,87 1,03 1,07 1,17 1,16 1,19 1,13 1,03 0,98 0,90 0,89

30° 0,90 0,87 1,03 1,08 1,18 1,17 1,20 1,14 1,03 0,98 0,89 0,88 31° 0,90 0,87 1,03 1,08 1,18 1,18 1,20 1,14 1,03 0,98 0,89 0,88 32° 0,89 0,86 1,03 1,08 1,19 1,19 1,21 1,15 1,03 0,98 0,88 0,87 33° 0,88 0,86 1,03 1,09 1,19 1,20 1,22 1,15 1,03 0,97 0,88 0,86 34° 0,88 0,85 1,03 1,09 1,20 1,20 1,22 1,16 1,03 0,97 0,87 0,86 35° 0,87 0,85 1,03 1,09 1,21 1,21 1,23 1,16 1,03 0,97 0,86 0,85 36° 0,87 0,85 1,03 1,10 1,21 1,22 1,24 1,16 1,03 0,97 0,86 0,84 37° 0,86 0,84 1,03 1,10 1,22 1,23 1,25 1,17 1,03 0,97 0,85 0,83 38° 0,85 0,84 1,03 1,10 1,23 1,24 1,25 1,17 1,04 0,96 0,84 0,83 39° 0,85 0,84 1,03 1,11 1,23 1,24 1,26 1,18 1,04 0,96 0,84 0,82 40° 0,84 0,83 1,03 1,11 1,24 1,25 1,27 1,18 1,04 0,96 0,83 0,81

41° 0,83 0,83 1,03 1,11 1,25 1,26 1,27 1,19 1,04 0,96 0,82 0,80 42° 0,82 0,83 1,03 1,12 1,26 1,27 1,28 1,19 1,04 0,95 0,82 0,79 43° 0,81 0,82 1,02 1,12 1,26 1,28 1,29 1,20 1,04 0,95 0,81 0,77 44° 0,81 0,82 1,02 1,13 1,27 1,29 1,30 1,20 1,04 0,95 0,80 0,76 45° 0,80 0,81 1,02 1,13 1,28 1,29 1,31 1,21 1,04 0,94 0,79 0,75 46° 0,79 0,81 1,02 1,13 1,29 1,31 1,32 1,22 1,04 0,94 0,79 0,74 47° 0,77 0,80 1,02 1,14 1,30 1,32 1,33 1,22 1,04 0,93 0,78 0,73 48° 0,76 0,80 1,02 1,14 1,31 1,33 1,34 1,23 1,05 0,93 0,77 0,72 49° 0,75 0,79 1,02 1,14 1,32 1,34 1,35 1,24 1,05 0,93 0,76 0,71 50° 0,74 0,78 1,02 1,15 1,33 1,36 1,37 1,25 1,06 0,92 0,76 0,70

Page 126: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xi

Annexe n°05 : Les techniques de prélèvement et d’analyse

1. Le sol :

2.1. Techniques de prélèvement :

Lors de la collecte nous avons procédé à l’ouverture du profil de chaque placette

d’étude à l’aide d’une tarière où deux niveaux de prélèvement sont pris en considération :

- Un niveau superficiel : de 0-20 cm à partir de la surface.

- Un niveau profond : profondeur supérieur à 50 cm

Après collectes des échantillons de sol, ces derniers ont été numérotés et codifiés pour

être analysés.

2.2. Techniques d’Analyse :

1.1. Mesure du pH :

Dans le sol, les phénomènes de fixations et d’échange d’ions sont les conséquences

des propriétés électro-ioniques des complexes organo-minéraux. Dans les conditions

normales, ces colloïdes sont électronégatifs et manifesteront une aptitude à absorber et

échanger des cations (cations basiques: Ca++, K+…, et cations acides : H+, Al+++, Fe2+++ ,…).

L’acidité du sol est due à la présence des cations H+. On distingue deux sortes

d’acidité :

1.1.1. L’acidité actuelle (pH eau) :

Elle exprime la concentration en ions H+ dissociés présents dans la solution du sol à un

instant donné, en équilibre avec les radicaux qui les ont libérés et avec les autres ions dans le

milieu.

1.1.2. L’acidité potentielle, totale ou d’échange (pH KCl) :

Elle correspond à la qualité totale des ions H+ échangeables, capables d’être remplacés

par un certain ion métallique au fur et à mesure d’une neutralisation.

Détermination de l’acidité actuelle (pH eau) :

L’acidité actuelle est exprimée par le pH ou le logarithme de la concentration en ions

H+ à l’état libre dans la solution du sol. pH = colog H+ = log 1 / H+.

Le pH varie entre 0 et 14 ; la neutralité étant obtenue pour un pH = 7. Les sols acides

ont un pH inférieur à 7, avec des valeurs d’autant plus basse que leur complexe est moins

calcaire et les sols à alcalis ont un pH supérieur à 7 et offre une réaction basique. Cependant,

il n’y a pas de proportionnalité rigoureuse entre le pH et le taux de saturation du complexe

absorbant.

Page 127: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xii

Mode opératoire :

On emploi un pH-mètre à électrode de verre préalablement étalonné à l’aide des

solutions tampons de pH connu (pour les sols acides on utilisent les tampons de pH 4 et 7,

pour les sols basiques on utilisent les pH 7 et 10). La réaction du sol est déterminée sur une

suspension aqueuse dans laquelle le rapport sol/eau = 1/5.

- Peser 10g de terre fine séchée à l’air libre et les placer dans un becher de 100ml.

- Ajouter 50ml d’eau distillée bouillie et refroidie.

- Agiter énergiquement la suspension pendant quelques minutes à l’aide d’un

agitateur en verre ou d’un barreau aimanté et un agitateur magnétique.

- Laisser 15 minutes au repos et agiter de nouveau durant une minute.

- Mesurer le pH de la suspension.

La lecture du pH se fait quand l’appareil s’est stabilisé et ce au bout de quelques instants ;

- Après la mesure, rincer l’électrode à l’eau distillée et l’essuyer avec un morceau de

papier Joseph.

- Conserver la suspension de sol qui servira à la détermination de l’acidité d’échange.

Détermination de l’acidité d’échange (pH KCl ) :

Il est possible d’obtenir une évaluation de l’acidité potentielle en ayant recours à

l’acidité d’échange en présence d’une solution saline. Les colloïdes su sol vont libérer une

partie de leurs ions H+ en présence de KCl . Il y a abaissement du pH et le pH(KCl ) est

toujours inférieur au pH(eau).

Mode opératoire:

Ajouter 3.72g de KCl pur à la suspension aqueuse précédente et agiter pendant une

minute pour dissoudre le sel, puis relever à nouveau le pH. On constate que le pH(KCl ) est

plus stable que le pH(eau). La précision des résultats est de l’ordre de 0.1 unités.

Réactifs :

- Solutions tampons (pH = 4 ; pH = 7 ; pH = 10).

- KCl en poudre.

Colloïdes -H+ + KCl Colloïdes - K+ + Hcl

Page 128: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xiii

1.2. Mesure de la conductivité électrique

La conductivité électrique d’un liquide est en fonction de sa concentration en

électrolytes. En pratiquant des extraits aqueux de sols, la mesure de la conductivité permet

d’obtenir rapidement une estimation de la teneur globale en sels dissous (chlorures, sulfates,

carbonates)

Mode opératoire :

La mesure est réalisée sur un extrait aqueux avec un rapport de 1/5 ;

- Peser 10g de terre tamisée (2mm) dans un Becher de 100ml et ajouter 50ml d’eau

distillée exactement mesuré (fiole jauger ou pipette).

- Agiter 2minutes sur agitateur magnétiques.

- Laisser reposer une demi heur.

- Vérifier la constante de cellule.

- Effectuer les mesures de la conductivité électrique en notant la température. (les

cellules des appareils modernes sont dotées de sonde de température intégrés, et les mesures

sont données à la température de référence 25°).

1.3. Mesure du calcaire total :

Les carbonates sont dosés dans les sols calcaires et dans les sols dolomitiques. On les

détermine globalement par la méthode gazométrique.

Principe :

On utilise la propriété de carbonate de calcium de se composer sous l’action d’un

acide. Le gaz carbonique dégagé est recueilli dans un tube gardué et son volume ainsi

facilement mesuré. La réaction est la suivante :

Mode opératoire:

L’appareil utilisé est le calcimètre de BERNARD

Etalonnage de l’appareil :

Réaliser l’attaque des quantités croissantes de CaCO3 pur (50mg ; 10mg et 200mg), ou

3 prélèvements successives pour faire la moyenne, par 5ml de HCl dilué au demi et mesurer

chaque fois le dégagement de CO2 qui est le volume V1.

Suivant la teneur présumée en carbonate de calcium, passer de 0.5 à 10g de terre

finement broyée et l’introduire dans l’erlenmeyer.

Humidifier la terre en le reliant au calcimètre, vérifier que le niveau du liquide du tube

gradué arrive au repère zéro (ou bien noter le volume initial).

CaCO3 + 2 HCl CO2 + H2O + CaCl2

Page 129: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xiv

La terre contient des carbonates ; il se produit un dégagement de CO2 refoulant l’eau

dans la colonne du calcimètre.

Lire le volume V2 de gaz carbonique dégagé à la pression atmosphérique et à la

température de l’expérience.

Il faut que le volume V2 expérimental soit proche de celui obtenu avec une quantité de

carbonate de calcium.

Le calcaire total en pourcentage obtenu par la formule suivante :

100(%)1

23 ×

××

=VpVPCaCo

P : Poids du CaCO3 pur.

V1 : Volume de gaz carbonique dégagé par le poids de carbonate pur.

p : Pois du sol utilisé

V2 : Volume de gaz carbonique dégagé par le poids p de terre.

1.4. Mesure de l’humidité du sol :

L’humidité est une des données fondamentales pour étudier et caractériser le régime

hydrique du sol. Cette donnée est utilisée pour la bonne compréhension des pH énomènes

hydrologiques, mécaniques et chimiques des sols et de son influence sur le développement et

la croissance des plantes.

Principe :

Elle consiste à peser une certaine quantité de terre avant et après passage à l’étuve à

105°C. Le passage à l’étuve doit être suffisamment long que e poids de la terre ne varie plus

avec le temps.

La perte du poids subie par le sol représente le poids d’eau évaporée pendant le

séchage. Cette méthode de mesure est la plus simple et la plus précise, mais non plus rapide.

Elle est à la base de méthode de référence dite méthode gravimétrique.

Méthode opératoire :

Prélever une certaine quantité de terre fraîche (entre 5 et 20g) et la placer dans une

boite en aluminium avec couvercle. Peser le tout. C’est le poids humide P1.

Porter la boite ouverte et son couvercle à l’étuve à 105°C pendant 24h, retirer la boite

de l’étuve, la fermer et la laisser refroidir dans un dissiccateur. C’est le poids sec P2.

La teneur en eau est en pourcentage de la terre séché à 105°C sera

100%2

21 ×−

=P

PPH

Page 130: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xv

2. L’eau :

2.1. Techniques de prélèvement :

Le prélèvement doit s’effectuer dans des conditions d’asepsie rigoureuse. Lorsque

plusieurs échantillons sont recueillis simultanément en un même point, il faut utiliser de

préférence des flacons en verre pyrex stériles munis d’un large col et d’un bouchon en verre

rodé, ou mieux d’un bouchon a vis en métal où en plastique.

Plusieurs techniques sont utilisables, le flacon est immergé et débouché complètement en

position verticale renversée en le tenant par le fond: il est alors retourné jusqu’à ce que

l’ouverture soit légèrement plus haute que le fond et dirigée dans le sens contraire du courant.

Si l’eau est immobile, l’opérateur peut crée un courant artificiel en déplaçant le flacon

ouverture en aval. De toutes façons, il faut éviter de heurter les rives, le fond, la proximité de

la surface (au moins 30 cm), les zones stagnantes: il est préférable de prélever à 1 ou 2 m des

bords (GUIRAUD, 1998).

2.2. Techniques d’Analyse :

Détermination de pH :

1. Mesure électrométrique du pH avec l’électrode de verre

Principes

La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de

référence (Calomel - KCl saturé). Plongeant dans une même solution, est une fonction linéaire

du pH de celle-ci. Le potentiel de l’électrode est lié à l’activité des ions H+.

Appareil: pH Mètre.

Electrode: Electrode de pH.

Réactifs: - Tampon pH = 9 - Tampon pH = 7 - Tampon pH = 4.

Mode opératoire

Etalonnage de l’appareil

* Allumer le pH Mètre (bouton rouge).

* Brancher l’électrode de pH.

* Rincer l’électrode avec de l’eau distillée.

* Vérifier l’électrode (niveau de la solution de Kcl).

* Afficher la température ambiante.

* Prendre dans un petit bêcher, la solution tampon pH = 7.

* Régler l'agitation à faible vitesse.

* Tremper l’électrode de pH dans la solution tampon pH = 7.

* Laisser stabiliser un moment.

Page 131: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xvi

* Affiner avec le bouton de droite à pH = 7.

* Enlever l’électrode et la rincer abondamment avec l’eau distillée.

* Ré étalonner de la même manière avec les solutions tampon pH = 9 et pH = 4.

* Puis rincer abondamment l’électrode avec l’eau distillée.

Dosage de l’échantillon

* Prendre environ ≈ 100 ml d’eau à analyser.

* Mettre un agitateur avec une faible agitation.

* Tremper l’électrode dans le bêcher.

* Laisser stabiliser un moment avec une faible vitesse d’agitation.

* Puis noter le pH.

2. Mesure de la conductivité électrique

Définition

La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise

entre deux électrodes métalliques de 1 cm² de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm.

Elle est l'inverse de la résistivité électrique.

L'unité de conductivité est le Siemens par mètre (s/m).

La conductivité électrique d'une eau s'exprime généralement en micro-siemens par

centimètre (µs/cm). La relation entre la résistivité et la conductivité est la suivante:

)/(1000000).( cmµStéconductivicméRésistivit =Ω

Principe

Mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau délimitée par deux électrodes

de platine (Pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles.

Si R est la résistance de la colonne d'eau en ohms.

Si sa section en cm² et l sa longueur en cm.

La résistivité électrique en µs/cm est :

P = R S1

conductivité é lectrique en S / cm est :

V = 1P

La

R S=

1 1.

S1 : est appelé constante de l'élément de mesure

Page 132: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xvii

Matériel : Conductimètre.

Mode opératoire

D'une façon générale, opérer de la verrerie rigoureusement propre et rincée, avant usage,

avec de l'eau distillée.

Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité, d'abord avec de l'eau distillée puis en la

plongeant dans un récipient contenant de l'eau à examiner; faire la mesure dans un deuxième

récipient en prenant soin que les électrodes de platine soit complètement immergée.

Agiter le liquide (barreau magnétique) afin que la concentration ionique entre les

électrodes soit identique à celle du liquide ambiant. Cette agitation permet aussi d'éliminer les

bulles d'air sur les électrodes. Introduire alors le thermomètre aussi près que possible de la

cellule. La température du liquide ne devra en aucun cas varier pendant la mesure.

Correction en fonction de la température

La conductivité d'un liquide dépend largement de la température. Cette dernière sera

relevée très exactement au cours de la mesure. En dehors de 20° C, effectuer une correction

d'après la formule C20°C = CT x f; f étant donné par le tableau suivant :

Dixièmes de degré

Degré 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

20 1.000 0.998 0.996 0.994 0.992 0.990 0.987 0.985 0.983 0.981

21 0.979 0.977 0.975 0.973 0.971 0.969 0.967 0.965 0.963 0.960

22 0.958 0.956 0.954 0.952 0.950 0.948 0.945 0.943 0.941 0.939

23 0.937 0.936 0.934 0.933 0.931 0.929 0.927 0.925 0.923 0.921

24 0.919 0.918 0.916 0.914 0.912 0.910 0.908 0.906 0.904 0.903

25 0.901 0.900 0.898 0.896 0.894 0.892 0.890 0.888 0.886 0.885

26 0.867 0.865 0.863 0.861 0.859 0.857 0.8955 0.853 0.851 0.849

27 0.847 0.845 0.843 0.841 0.839 0.837 0.835 0.833 0.831 0.829

28 0.827 0.825 0.823 0.821 0.819 0.817 0.815 0.813 0.811 0.809

29 0.807 0.805 0.803 0.801 0.799 0.797 0.795 0.793 0.791 0.699

30 0.691 0.689 0.687 0.685 0.683 0.681 0.679 0.677 0.675 0.673

Détermination de la constante de cellule

Chaque cellule possède une constante qui lui est propre, mais qui varie en fonction de la

concentration en sels, il convient donc en toute rigueur de la déterminer dans une zone de

concentration de solutions de chlorure de potassium (KCl) voisine de celle qui est à mesurer.

Ceci est particulièrement vrai pour les résistivités inférieures à 1000Ω. cm, soit des

Page 133: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xviii

conductivités supérieures à 1000 µS/cm. Il est d'ailleurs très utile, d'un point de vue pratique,

de tracer la courbe de variation de la constante de cellule en fonction de la conductivité.

Pour la détermination pratique de la constante, mesurer la conductivité C d'une Solution

étalon de conductivité connue p. La constante de cellule est égale à CPK= .

Cette opération peut être effectuée à une température quelconque à condition que celle-

ci soit stable pendant toute la mesure et que la conductivité de la solution étalon à cette

température soit connue.

L'étalonnage s'effectue, en général, en utilisant des solutions de chlorure de potassium

obtenues par dilution de solutions N (74,56 g/l) et N/10(7,456 g/l). Ces solutions sont

préparées à partir du sel chimiquement pur, peser après déshydratation dans un dessiccateur.

Elles sont à conserver au frais, dans des récipients en verre borosilicate bien bouchés.

Lors de chaque série de mesure, il est recommandé de pratiquer l'étalonnage des

électrodes avec une solution de KCl 0,005 N. Cette opération est à effectuer chaque semaine

avec des solutions 0,1; 0,005 et 0.001 N. Un nouvel étalonnage est de plus indispensable

après tout changement d'électrode.

Expression des résultats

Le résultat est donné directement en mS/cm.

3. Détermination de l’acidité et l’alcalinité (TA/TAC):

Principe

Détermination des volumes successifs d'acide fort en solution diluée nécessaire pour

neutraliser, aux niveaux de pH = 8.3 et 4.3, le volume d'eau à analyser. La première

détermination sert à calculer le titre alcalimétrique (TA), la seconde à calculer le titre

alcalimétrique complet (TAC).

Réactifs

* Solution d’acide Chlorhydrique à 1 N :

* Solution d’HCl à 0,1 N :

- D’HCl à 1 N ................................................ 100 ml.

- H2O distillée ................................................ q.s.p 1000ml.

Électrode : Électrode de pH

Mode opératoire

* Prendre 100 ml d’eau à analyser,

* Noter son pH puis titrer avec HCl à 0,1 N jusqu’à obtention d’un pH de 4,4.

Page 134: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xix

Expression des résultats

1001000611,01000:. 3 ×××

=××× −

AAA VPE

MHCONVGF

* F.S : VA1 x 61 = mg/l HCO3-.

* VA: Volume d’acide versé.

* NA: normalité d’acide versé.

* MHCO3-: masse des bicarbonates (HCO3

-).

* P.E: prise d’essai.

Remarque

Si le pH de l’échantillon est supérieur à 8,3 ; titrer jusqu’à cette valeur (volume d’HCl

obtenu correspond au CO32-) puis continuer le dosage jusqu’à pH de 4,4 VA2 mg/l CO3

2- =

VA2 x 60.

4. Dosage de chlorure (Cl-) en mg/l :

Principe

On fait agir en milieu neutre, pH = 6.7 ou 7, une solution à titrer de nitrate d’argent sur

une prise d’essai connue de solution titrée de chlorure de sodium.

La réaction se fait en présence de chromate de potassium.

Réactifs

* Solution de nitrate d’argent à 0,01 N.

* 1,6987 d' AgNO3→1000 (10 g de K2CrO4 → Q.S.P 100 ml d'H2OO).

* Solution de chlorures à 71 mg/l

* Indicateur coloré K2CO4 à 10 %.

Mode opératoire: - Prendre 5 ml d’eau à analyser,

- Ajouter 2 gouttes de K2CrO4 (coloration jaunâtre).

- Titrer avec Ag NO3 à 0,01 N jusqu’à coloration brunâtre.

Expression des résultats

51000 x F x 35,5 x 0,01 x MCl x NAgNO x :. 333 VAgNO

PEVAgNOGF =

* F.S: mg/l Cl- = VAgNO3 x 71 x F.

* VAgNO3: Volume d’AgNO3 nécessaire pour le dosage de l’échantillon.

* NAgNO3: Normalité d’AgNO3

* MCl-: masses des chlorures.

Ag NO3 + Na Cl {Ag Cl} + Na NO3

2 Ag Cl + K2 Cr O4 2 Kcl + Ag2 CrO4

Page 135: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xx

* F: facteur de correction du titre d’Ag NO3.

* PE: prise d’essai.

Pour le F : - Prendre 5 ml de la solution mère à 71 mg/l.

- Ajouter 2 gouttes de l’indicateur coloré.

- Doser par AgNO3 à 0,01 N jusqu’au virage.(couleur brunâtre).

F =1

VAg NO3

5. Détermination du calcium (Ca2+) et du magnésium (Mg2+)

Principe

Le calcium est dosé avec une solution aqueuse d’E. D.T.A à pH compris entre 12 - 13.

Ce dosage se fait en présence de MUREXIDE. L’E.D.T.A réagit tout d’abord avec les ions de

calciums libres, puis avec les ions calcium combiné avec l’indicateur qui vire alors de la

couleur rouge à la couleur violet.

Réactifs

* Solution d’E. D.T.A N/50 (C10 H14 N2 Na2 O8 2H2O) : (0,02N ou 0,01M)

- EDTA..............................3,725 g. après déshydratation à 80°C pendant 2 h.

- H2O distillée ................q.s.p 1000 ml.

* Solution d’hydroxyde de sodium ( NaOH ) 2 N :

- NaOH (pastilles) .............................................. 80 g.

- H2O distillée .............................................. q.s.p 1000 ml.

*Solution d’hydroxyde d’ammonium (NH4OH) pH = 10,1:

- Chlorure d’ammonium ................................................ 67,5 g.

- NH4oH (25%)………………………………………. 570 ml

- HCl concentré ................................................................ PH = 10,1

- H2O distillée ……………….......................................... q.s.p 1000 ml.

: Noir eriochrome T.

* Solution mère de Ca2+ à 100 mg/l. 729.6 ml → 32%.

Mode opératoire

(V1) Ca2+: - Prendre 50 ml d’eau à analyser.

- Ajouter 2 ml de NaOH à 2 N.

- Ajouter du Murexide.

- Et titrer avec l’E.D.T.A jusqu’au virage (violet).

(V2) Ca2+Mg2+ : - Prendre 50 ml d’eau à analyser.

- Ajouter 2 ml de NH4OH (10,1).

Page 136: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxi

- Ajouter noir eriochrome.

- Et titrer avec l'E.D.T.A jusqu’au virage (bleu).

Expression des résultats

EPMCV CaEDTA

.1000*** 2

1+

D'où:

* V1EDTA: Volume.

25010004001,0100040/ 1

212

×××××

=××××

=+

+ gFVPE

MCaFNVlCaMg EDTA

* Mg/l Ca2+ = V1 x F x 8

* V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.

* C : molarité d'EDTA (0,01 M/l).

* Mca2+ : masse molaire du calcium en g.

* P.E : prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).

Donc : 50100*08,40*01,0*/ 12 VlmgCa =+

Mg Ca2+/ l =V1 x 8

Page 137: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxii

2. La végétation:

Réalisation de l’herbier

L’herbier est un outil de travail nécessaire à plus d’un titre. Il représente un moyen

d’étude fondamentale pour la recherche scientifique notamment pour la botanique

systématique, la phytogéographie, l’écologie et la génétique (KETTAB, 1992).

Les échantillons des végétaux conservés permettent de comparer les caractères

morphologiques au sein d’une même espèce ou d’espèces différentes, d’observer les variantes

et d’en déduire les affinités. La constitution d’un herbier est la première phase de tout travail

visant à une connaissance approfondie de la flore et l’inventaire de toutes les espèces

végétales d’une région. Pour la détermination des espèces récoltées, nous avons utilisé des

divers ouvrages (QUEZEL et SANTA, 1963).

Les espèces déterminées, sont conservées en herbier. La conservation se fait à partir de

séchage de plantes qu’on va mettre dans des papiers journaux qu’il faut changer chaque jour

au moins pendant une semaine. Après le séchage on prend chaque plante de coté, on la colle

sur une feuille blanche, en inscrivant la famille, le nom scientifique, le nom vernaculaire, le

lieu de récolte et la date de récolte.

Page 138: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxiii

Annexe n°06 : Les relevés floristiques 1. Saison froide

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 01 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’07" 4°31’43" 2 391 35°29’07" 4°31’43" 3 391 35°29’07" 4°31’43"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 25% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 139: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxiv

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 02 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’09" 4°31’44" 2 391 35°29’09" 4°31’44" 3 391 35°29’09" 4°31’44"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines.

3- Prélèvement :

3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 60% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 140: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxv

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 03 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’10" 4°31’45" 2 391 35°29’10" 4°31’45" 3 391 35°29’10" 4°31’45"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines.

3- Prélèvement :

3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 25% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce Abondance dominance

et sociabilité Espèce

Abondance dominance

et sociabilité

Page 141: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxvi

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 04 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’08" 4°31’38" 2 391 35°29’08" 4°31’38" 3 391 35°29’08" 4°31’38"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 20% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 142: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxvii

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 05 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 392 35°29’10" 4°31’39" 2 392 35°29’10" 4°31’39" 3 392 35°29’10" 4°31’39"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 60% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 143: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxviii

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 06 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 392 35°29’11" 35°29’11" 2 392 35°29’11" 35°29’11" 3 392 35°29’11" 35°29’11"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 20% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 144: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxix

Date : 22 janvier 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 07 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’09" 4°31’33" 2 391 35°29’09" 4°31’33" 3 391 35°29’09" 4°31’33"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 25% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 145: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxx

Date : 03 février 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 08 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 390 35°29’11" 4°31’34" 2 390 35°29’11" 4°31’34" 3 390 35°29’11" 4°31’34"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 60% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 146: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxi

Date : 03 février 2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 09 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’12" 4°31’35" 2 391 35°29’12" 4°31’35" 3 391 35°29’12" 4°31’35"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1 Non

Sup. × 2 Prof. × 2 Non

Sup. × 3 Prof. × 3 Non

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 50% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 147: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxii

2. Saison chaude Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 01 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’07" 4°31’43" 2 391 35°29’07" 4°31’43" 3 391 35°29’07" 4°31’43"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 0 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Page 148: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxiii

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 02 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’09" 4°31’44" 2 391 35°29’09" 4°31’44" 3 391 35°29’09" 4°31’44"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 5 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Suaeda fructicosa L. 1.1

Salsola vermiculata L. 1.1

Page 149: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxiv

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 03 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’10" 4°31’45" 2 391 35°29’10" 4°31’45" 3 391 35°29’10" 4°31’45"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 25 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Suaeda fructicosa L. 1.1 Salsola vermiculata L. 1.2

Silybum marainum L. 1.1 Suaeda monodiana M. 2.1

Salsola tetragona Del. 1.1

Page 150: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxv

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 04 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’08" 4°31’38" 2 391 35°29’08" 4°31’38" 3 391 35°29’08" 4°31’38"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation :

-Recouvrement (%) : 30 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Atriplex halimus L. 1.1 Polygonum aviculare L. 2.2

Salsola vermiculata L. 1.1 Silybum marainum (L.) 1.1

Suaeda fructicosa L. 2.2 Salicornia frutucosa L. 2.2

Page 151: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxvi

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 05 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 392 35°29’10" 4°31’39" 2 392 35°29’10" 4°31’39" 3 392 35°29’10" 4°31’39"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation : -Recouvrement (%) : 30% - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Salsola vermiculata L. 1.1

Suaeda fructicosa L. 2.1

Salsola tetragona Del. 1.1

Salsola vermiculata L. 2.1

Suaeda monodiana M. 1.1

Page 152: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxvii

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 06 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 392 35°29’11" 35°29’11" 2 392 35°29’11" 35°29’11" 3 392 35°29’11" 35°29’11"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) : ×

Non apparente : 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation : -Recouvrement (%) : 0 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Atriplex halimus L. 1.1 Atriplex rosea L. 1.1

Suaeda fructicosa L. 2.1 Atriplex dimorphostegia Kar. 1.1

Suaeda mollis Desf. Del. 1.1 Salsola tetragona Del. 1.1

Salsola vermiculata L. 2.2 Tamarix gallica L. 1.1

Cyperus sp L. 1.1

Page 153: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxviii

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 07 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’09" 4°31’33" 2 391 35°29’09" 4°31’33" 3 391 35°29’09" 4°31’33"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation : -Recouvrement (%) : 15 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Atriplex halimus L. 1.1 Salsola vermiculata L. 1.1

Plantago coronopus L. 1.1 Cyperus sp L. 1.1

Suaeda fructicosa L. 1.1 Suaeda monodiana M. 2.1

Suaeda mollis Desf. Del. 1.1 Chenopodium foliosum Munch 2.2

Silybum marainum (L.) 1.1 Tamarix gallica L. 2.1

Page 154: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xxxix

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 08 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 390 35°29’11" 4°31’34" 2 390 35°29’11" 4°31’34" 3 390 35°29’11" 4°31’34"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation : -Recouvrement (%) : 10 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Espèce

Abondance

dominance et

sociabilité

Atriplex halimus L. 1.1 Atriplex dimorphostegia Kar 1.1

Salsola vermiculata L. 2.2 Scolymus hispanicus Def. 1.1

Suaeda fructicosa L. 2.1 Silybum marainum (L.) 1.1

Suaeda mollis Desf. Del. 1.1 Salsola tetragona Del. 1.1

Atriplex rosea L. 1.1 Salsola vermiculata L. 1.1

Page 155: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xl

Date : 29.05.2008 1- Présentation Lieu dit : Bled es Soltane Station : St. 09 Nombre de répétitions : 03 Coordonnées géographiques :

Répétition Altitude (m) latitude longitude 1 391 35°29’12" 4°31’35" 2 391 35°29’12" 4°31’35" 3 391 35°29’12" 4°31’35"

2 - Description 2-1-Salinité : Apparente (affleurement de sel) :

Non apparente : × 2-2-Enracinement :

Type d’enracinement Répétition Prélèvement ++ + 0 Sup. × 1 Prof. × Sup. × 2 Prof. × Sup. ×

Enracinement

3 Prof. × 0 = absence des racines. + = présence modérée des racines. ++ = présence importante des racines. 3- Prélèvement : 3-1- Sol et eau:

Répétition Prélèvement sol Réalisation Prélèvement eau

Réalisation

Sup. × 1 Prof. × 1

Sup. × 2 Prof. × 2

Sup. × 3 Prof. × 3

3-2-Végétation : -Recouvrement (%) : 10 % - Aire minimale (m²) : 1250 m2

- Espèces présentes :

Espèce

Abondance dominance

et sociabilité

Espèce

Abondance dominance

et sociabilité

Atriplex halimus L. 1.1 Centaurea microcarpa Coss 1.1 Suaeda fructicosa L. 2.2 Silybum marainum (L.) Gaertn 1.1

Chenopodium chenopodioides (L.) 1.1 Salicornia frutucosa L. 1.1 Atriplex dimorphostegia Kar 1.1 Salsola vermiculata L. 1.1

Phalaris minor L. 1.1 Suaeda monodiana M. 1.1

Page 156: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xli

Annexe n° 07: Tables numérique et abaques de la distribution de FISHER

Page 157: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlii

Page 158: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xliii

Annexe n° 08: Analyse de la variance du sol

Tableau n°01. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH eau

Source de variation DDL Test F PROBA. Signification C.V.

VAR.TOTALE 107

VAR.FACTEUR 1 2 37,042 0 ***

VAR.FACTEUR 2 2 34,396 0 ***

VAR.FACTEUR 3 1 241,899 0 ***

VAR.FACTEUR 4 1 139,965 0 ***

VAR.INTER F1*2 4 7,105 0,00009 ***

VAR.INTER F1*3 2 2,068 0,13157 NS

VAR.INTER F1*4 2 46,708 0 ***

VAR.INTER F2*3 2 0,542 0,58918 NS

VAR.INTER F2*4 2 13,801 0,00001 ***

VAR.INTER F3*4 1 27,101 0 ***

VAR.INTER F1*2*3 4 0,903 0,46833 NS

VAR.INTER F1*2*4 4 6,558 0,00017 ***

VAR.INTER F1*3*4 2 1,942 0,14858 NS

VAR.INTER F2*3*4 2 2,025 0,13715 NS

VAR.INT.F1*2*3*4 4 0,391 0,81643 NS

VAR.RESIDUELLE 1 72 E.T. 0,061 0,77%

Page 159: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xliv

Tableau n°02. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH KCl

Source de variation DDL Test F PROBA. Signification C.V.

VAR.TOTALE 107

VAR.FACTEUR 1 2 35,265 0 ***

VAR.FACTEUR 2 2 18,231 0 ***

VAR.FACTEUR 3 1 89,712 0 ***

VAR.FACTEUR 4 1 299,478 0 ***

VAR.INTER F1*2 4 7,029 0,00009 ***

VAR.INTER F1*3 2 3,025 0,05342 *

VAR.INTER F1*4 2 43,831 0 ***

VAR.INTER F2*3 2 1,718 0,18464 NS

VAR.INTER F2*4 2 6,771 0,00217 **

VAR.INTER F3*4 1 55,281 0 ***

VAR.INTER F1*2*3 4 3,102 0,02049 *

VAR.INTER F1*2*4 4 9,934 0 ***

VAR.INTER F1*3*4 2 0,06 0,94099 NS

VAR.INTER F2*3*4 2 1,143 0,32506 NS

VAR.INT.F1*2*3*4 4 0,262 0,90106 NS

VAR.RESIDUELLE 1 72 E.T. 0,043 0,56%

Page 160: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlv

Tableau n°03. Résultats de l'analyse de la variance de la variable Désaturation

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V.

VAR.TOTALE 107

VAR.FACTEUR 1 2 5,867 0,0045 **

VAR.FACTEUR 2 2 13,572 0,00002 ***

VAR.FACTEUR 3 1 131,791 0 ***

VAR.FACTEUR 4 1 0,434 0,51944 NS

VAR.INTER F1*2 4 4,176 0,00437 **

VAR.INTER F1*3 2 0,505 0,61111 NS

VAR.INTER F1*4 2 8,222 0,0007 ***

VAR.INTER F2*3 2 4,408 0,01547 ***

VAR.INTER F2*4 2 13,627 0,00002 ***

VAR.INTER F3*4 1 0,015 0,89811 NS

VAR.INTER F1*2*3 4 0,548 0,70422 NS

VAR.INTER F1*2*4 4 3,175 0,0184 *

VAR.INTER F1*3*4 2 3,439 0,03659 *

VAR.INTER F2*3*4 2 3,979 0,02255 *

VAR.INT.F1*2*3*4 4 0,283 0,8878 NS

VAR.RESIDUELLE 1 72 E.T. 0,047 27,40%

Page 161: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlvi

Tableau n°04. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CE (mMhos/cm)

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V.

VAR.TOTALE 107

VAR.FACTEUR 1 2 63,409 0 ***

VAR.FACTEUR 2 2 14,932 0,00001 ***

VAR.FACTEUR 3 1 331,092 0 ***

VAR.FACTEUR 4 1 30,727 0 ***

VAR.INTER F1*2 4 11,32 0 ***

VAR.INTER F1*3 2 23,706 0 ***

VAR.INTER F1*4 2 5,427 0,00649 **

VAR.INTER F2*3 2 0,891 0,41724 NS

VAR.INTER F2*4 2 2,23 0,11273 NS

VAR.INTER F3*4 1 87,329 0 ***

VAR.INTER F1*2*3 4 1,612 0,17934 NS

VAR.INTER F1*2*4 4 2,734 0,03502 *

VAR.INTER F1*3*4 2 11,764 0,00006 ***

VAR.INTER F2*3*4 2 1,027 0,36454 NS

VAR.INT.F1*2*3*4 4 0,253 0,90604 NS

VAR.RESIDUELLE 1 72 E.T. 0,423 16,61%

Page 162: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlvii

Tableau n°05. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CaCo3 total (%):

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V.

VAR.TOTALE 107

VAR.FACTEUR 1 2 2,978 0,05577 NS

VAR.FACTEUR 2 2 4,014 0,02186 *

VAR.FACTEUR 3 1 92,981 0 ***

VAR.FACTEUR 4 1 331,939 0 ***

VAR.INTER F1*2 4 7,191 0,00008 ***

VAR.INTER F1*3 2 1,663 0,19483 NS

VAR.INTER F1*4 2 1,956 0,14657 NS

VAR.INTER F2*3 2 2,406 0,0953 NS

VAR.INTER F2*4 2 1,555 0,21656 NS

VAR.INTER F3*4 1 3,659 0,05671 ***

VAR.INTER F1*2*3 4 1,697 0,15887 NS

VAR.INTER F1*2*4 4 1,826 0,13194 NS

VAR.INTER F1*3*4 2 0,288 0,75465 NS

VAR.INTER F2*3*4 2 1,709 0,18624 NS

VAR.INT.F1*2*3*4 4 1,039 0,39392 NS

VAR.RESIDUELLE 1 72 E.T. 1,227 4,87%

Page 163: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlviii

Annexe n° 09: Analyse de la variance de l'eau

Tableau n°01. Résultats de l'analyse de la variance de la variable pH de l’eau

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 25,474 0,00851 *** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 0,036 0,0046

Tableau n°02. Résultats de l'analyse de la variance de la variable CE (mMhos/cm)

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 873,346 0,00017 *** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 0,041 0,01097513

Tableau n°03. Résultats de l'analyse de la variance Chlorure (Cl-) en mg/l

Source de variation DDL Test F Proba. Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 87,75 0,00146 ** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 7,241 9,53%

Tableau n°04. Résultats de l'analyse de la variance TAC

Source de variation DDL TEST F PROBA Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 265543,1 0,00004 *** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 0,058 0,16%

Tableau n°05. Résultats de l'analyse de la variance Ca2+

Source de variation DDL TEST F PROBA Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 625,001 0,00021 *** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 0,082 2,08%

Tableau n°06. Résultats de l'analyse de la variance Mg2+

Source de variation DDL TEST F PROBA Signification C.V. VAR.TOTALE 5

VAR.FACTEUR 1 1 15367240 0,00003 *** VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 0,038 1,34%

Page 164: Effet de La Salinite Sur Le Milieu Karim

Annexes

xlix

Annexe n° 10: Analyse de la variance du végétal

Source de variation DDL TEST F PROBA Signification C.V. VAR.TOTALE 8

VAR.FACTEUR 1 2 20,462 0,00978 *** VAR.FACTEUR 2 2 2,923 0,16513 NS

VAR.RESIDUELLE 1 4 E.T. 1,472 23,24%

Annexe n° 11: Analyse de la variance de présence absence des racines

Source de variation DDL TEST F PROBA Signification C.V. VAR.TOTALE 53

VAR.FACTEUR 1 2 8,667 0,00093 *** VAR.FACTEUR 2 2 10,667 0,00027 *** VAR.FACTEUR 3 1 13,5 0,00087 *** VAR.INTER F1*2 4 5,667 0,00127 *** VAR.INTER F1*3 2 2 0,14809 NS VAR.INTER F2*3 2 0 0,99 NS

VAR.INTER F1*2*3 4 2 0,11437 NS VAR.RESIDUELLE 1 36 E.T. 0,333 105,88%