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ECHO DES CAPS VILLE DE SAINT-PIERRE SAINT-PIERRE ET MIQUELON

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [03

Le Parlement a entériné définitivement,mercredi 27 octobre, le texte contro-versé. La veille, le Sénat avait validé par177 voix contre 151 le texte mis au point parune Commission Mixte Paritaire réunissantsept députés et sept sénateurs. L’Assem-blée nationale a fait de même mercredidernier par 336 voix contre 233.Voici, d’après des dépêches de l’AgenceFrance Presse publiées sur le site de l’As-semblée Nationale, les principales me-sures de cette réforme.

[ Âge légal ]Le recul à 62 ans, à l’horizon 2018, de l’âgelégal de départ à la retraite est la mesurephare. L’âge légal de départ augmenteraprogressivement de quatre mois par an, àcompter du 1er juillet 2011. La première génération concernée par cerelèvement progressif est celle née aprèsle 1er juillet 1951.L’âge du taux plein (âge auquel est annuléela décote même si la durée de cotisationnécessaire n’est pas atteinte) sera relevéprogressivement de 65 à 67 ans de 2016 à2023.

[ Durée de cotisation ]Pour bénéficier d’une retraite de base àtaux plein, il faut disposer d’un certainnombre d’années cotisées ou assimilées.Cette durée de 40,5 ans en 2010 et aura at-teint 41 ans en 2012.La durée de cotisation passera à 41 ans ettrois mois en 2013.Un assuré ne disposant pas de toutes sesannuités voit sa pension réduite de manièreproportionnelle. Une pénalité supplémen-taire accentue ce premier effet, appelée dé-cote. Cette pénalité se traduit par un« coefficient de minoration » qui s’appliqueau taux plein. Ce coefficient sera de 5 % parannée manquante en 2013.

[ 67 ans, la retraite sans décote ]L’âge d’annulation de la décote, appeléaussi âge du taux plein, est celui auquel unassuré ne peut plus se voir appliquer de

décote. Il est actuellement fixé à 65 ans, etpassera progressivement à 67 ans de 2016à 2023. Cela signifie qu’à 67 ans, un assurén’ayant pas la durée d’assurance requisebénéficiera tout de même du taux plein.Mais cela ne l’empêchera pas de voir sapension diminuée proportionnellement aunombre d’années manquantes.

[ Pénibilité ]Les salariés qui, du fait d’une situationd’usure professionnelle constatée, ont untaux d’incapacité physique supérieur ouégal à 20 % pourront continuer à partir à laretraite à 60 ans. Dans certains cas, un tauxd’incapacité de 10 % sera toléré. L’assurédevra prouver son exposition à des facteursde risques professionnels et recevoir l’avald’une commission. Les salariés occupant des postes de travailpénibles pourront bénéficier d’allègementde charge du travail ou de compensation dela charge dans le cadre d’accords collectifsde branche.

[ Mesures en faveur des parents et deshandicapés ]Les parents d’enfants lourdement handica-pés soignés à domicile pourront continuerà partir à 65 ans sans décote ainsi que lesmères de trois enfants, nées entre 1951 et1955, ayant arrêté de travailler pour les

élever. Même chose pour les aidants fami-liaux et les travailleurs handicapés.

[ Carrières longues ]Le dispositif, créé en 2003, permettant undépart anticipé à la retraite avant l’âgelégal sous réserve d’avoir une durée de co-tisation de deux ans supérieure à celle re-quise pour le taux plein est reconduit. Il estélargi à ceux qui ont commencé à travaillerà 17 ans. L’âge minimal de départ autorisé passe de56 à 58 ans pour ceux qui ont commencé àtravailler à 14 ans mais la transition versces nouvelles règles a été atténuée pen-dant l’examen de la réforme.

[ Fonction Publique ]Un alignement du taux de cotisation re-traite des fonctionnaires sur celui du privé(passage de 7,85 à 10,55 %), étalé sur 10ans, est prévu. La réforme prévoit la fin en 2012 du dispo-sitif qui permet aux fonctionnaires parentsde trois enfants avec 15 ans d’activité departir à la retraite à l’âge de leur choix.

[ Retraites à points ]Après un amendement au Sénat, le texteprévoit que soit lancée, dès 2013, une étudepour une réforme systématique évoluantvers la retraite « à points ». •

La réforme des retraitesLes principaux points

[ social ]Par la Rédaction avec l’AFP

Après plusieurs mois de débats et plusieurs semaines de mobilisation dans la rue, la réforme des retraites a bel et bien été adoptée.

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Plus de 10 000 blessés et 800 morts sontrecensés chaque année en France, deschiffres qui ont doublé en vingt ans. Et l’Ar-chipel a déjà payé un lourd tribut dans cedomaine aussi dans le passé.

[ Détecteur de fumée OBLIGATOIRE ]Pour éviter ces drames et pour faire dimi-nuer le nombre de victimes, le Parlementa voté en mars dernier une proposition deloi rendant obligatoire d’ici 2015 l’installa-tion d’au moins un détecteur avertisseurautonome de fumée (DAAF) dans chaquelogement privé. La responsabilité de l’installation et de lamaintenance du détecteur incombe à l’oc-cupant du logement, qu’il soit ou non pro-priétaire, sauf pour les locationssaisonnières, les foyers, les logements defonction et les locations meublées. Dans cecas, l’installation et l’entretien du détecteurrevient au propriétaire. L’occupant du logement sera tenu de four-nir une déclaration d’installation à son as-sureur. Selon nos informations, le groupe Allianzpourrait communiquer prochainement surle sujet, en Métropole et en outre-mer. Ils’agirait d’une campagne de sensibilisationpour inciter les clients d’Allianz à installerdans les meilleurs délais des détecteursdans leurs logements. Il est avéré, et le Secrétaire d’État BenoistApparu l’a précisé, que « les détecteursavertisseurs autonomes de fumée permet-tent une réduction drastique des risquesd’incendie et que tous les pays avec un tauxd’équipement supérieur à 80 % ont dimi-nué le nombre de leurs morts par deux ».

[ Comment les choisir ]Un détecteur avertisseur autonome defumée est un petit appareil qui fonctionnesur pile. Dès les premières fumées, il émetune alarme puissante d’environ 85 dB, soitle bruit que ferait un TGV qui passe dans uncouloir. Il faut en installer à chaque niveaud’habitation, de préférence près des cham-bres.

Il est impératif de les choisir certifiés, depréférence portant la norme européenneEN 14604 ou la mention NF. Certains fabri-cants vendent des appareils qui répondentà des critères précis comme les dimen-sions du détecteur, son niveau sonore etl’impossibilité de le fixer s’il n’est pas munide piles.Localement, chez les quincailliers, ontrouve des DAAF certifiés aux normes ca-nadiennes. Ils ne représentent pas un gros investisse-ment : il faut compter entre 13 euros et 32 euros selon le modèle choisi.

[ Chiffres clés ]• En France, 250 000 incendies d’habita-tions sont déclarés chaque année aux as-surances, soit 1 incendie toutes les 2 minutes, faisant près de 10 000 blessésdont 3 000 avec invalidité lourde, et jusqu’à800 décès.• Bien que 70 % des incendies se déclen-chent le jour, 70 % des incendies mortelsse produisent la nuit, faute d’avertisse-ment.

• Si rien ne change, un Français sur troissera victime d’un incendie au cours de savie.

[ Conseils ]• Un incendie sur quatre est dû à une ins-tallation électrique défectueuse.Par précaution, faites donc vérifier par desprofessionnels vos installations élec-triques, de gaz et de chauffage.• Faites ramoner par des spécialistes lesconduits et les cheminées une fois par an. • En cas d’incendie à votre domicile, appe-lez immédiatement les pompiers (le 18). • Bon à savoir : dans la première minute, ilfaut un verre d’eau pour éteindre un incendie.À la 2e minute, un seau d’eau peut encorearrêter le feu.Mais au bout de la 3e minute, une citerneest nécessaire. En observant quelques règles simples deprudence, la majorité des sinistres peutêtre évitée !

Pour en savoir plus : consulter le site In-ternet : prevention-incendie.gouv.fr •

IncendiesMieux prévenir les risques

[ prévention ]Par Jean-Louis Mahé

Le Secrétaire d’État au Logement et à l’Urbanisme, Benoist Apparu, a lancé récemment une campagne d’information poursensibiliser les Français aux risques d’incendies domestiques.

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Afin de rendre plus efficace l’action del’État en mer, le Gouvernement a décidé de

créer le Centre Opérationnel de la FonctionGarde-Côtes (COFGC). Objectif : « observertout ce qui se passe sur les mers du mondeet analyser tout ce qui peut paraître sus-pect, repérer les trafics en tout genre et lesrisques ». Placé sous la responsabilité duSecrétaire Général de la Mer, M. Jean-François Tallec, le COFGC est dirigé par leCapitaine de Frégate Raymond Gauvain.

[ Mission ]Cette décision de mettre en place un Cen-tre Opérationnel de la Fonction Garde-Côtes découle du Grenelle de la Mer quiavait mis en évidence « la nécessité demieux coordonner les moyens de l’État enmer, répartis entre quatre ministères (Dé-veloppement durable, Finances, Intérieuret Défense) et six administrations, pour unesurveillance plus efficace des côtes fran-çaises (plus de 4 000 Km) et de notre es-pace maritime (11 millions de Km2), ledeuxième au monde derrière les États-Unis ».Regroupant des représentants des princi-pales administrations impliquées au seinde la Fonction Garde-Côtes, le Centre as-surera trois grandes missions : • « Assurer en permanence l’informationdu Gouvernement sur la situation maritimeafin d’éclairer les décisions en particulieren situation de crise où le COFGC alimen-tera les centres de gestion de crise gou-vernementaux. »

• « Procéder à des analyses et à des syn-thèses fondées sur l’observation continuedes activités maritimes en profitant ducroisement des expertises des différentsagents. Ces travaux permettront notam-ment d’évaluer et d’adapter la pertinencedes dispositifs. »• « Offrir un point d’entrée naturel pournotre coopération internationale dans lesdomaines de la surveillance des espaces etdes activités maritimes, domaines, qui nepeuvent, par essence, s’envisager sanscette coopération. »Concrètement, les Douanes, les Affairesmaritimes, la Gendarmerie nationale, laSécurité civile, la Police, la Marine, la Gen-darmerie maritime détachent des person-nels qui « vont travailler ensemble pourune action de l’État en mer plus efficace »,explique le Secrétaire Général de la Mer, « derrière leurs écrans, douaniers, marins,gendarmes vont avoir l’oeil ensemble ». « Chacun conserve son savoir-faire, maisla réponse est unitaire », a souligné Jean-François Tallec.

[ Sentinelles des océans ]Le COFGC est hébergé dans les locaux del’État-Major de la Marine, Rue Royale àParis. Le Centre a été inauguré par le Mi-nistre Jean-Louis Borloo. Le Ministre de l’Écologie, de l’Énergie, duDéveloppement durable et de la Mer a pré-cisé à cette occasion que « le COFGC n’apas vocation à se substituer à ce qui existedéjà : les Centre Régionaux Opérationnelsde Surveillance et de Sauvetage (CROSS)sont toujours au coeur du dispositif de l’ac-tion de l’État en mer et les préfets mari-times, en outre-mer, plus que jamaischargés de mettre les moyens en oeuvre encas de pépins ». « Observer tout, toujours, tout le temps surla terre entière ! » : Jean-Louis Borloo s’estdit « emballé » par ceux qu’il appelle « lesgarde-côtes à la française », ceux qui sont,selon lui, « les sentinelles mondiales desocéans ». Le Ministre parle d’« une muta-tion profondément historique » car, selonlui, « la mer, c’est l’enjeu du XXIe siècle »et, a-t-il ajouté, « l’un des eldorados denotre pays ». •

Des garde-côtes à la françaiseDirigés par Raymond Gauvain

[ surveillance ]Par Jean-Louis Mahé

L’idée est simple : il s’agit de mieux coordonner les administrationsqui agissent en mer. Elles vont mutualiser leurs informations etleurs moyens.

écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [05

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06] écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

Si l’on connaît les activités menées par cetorganisme en direction du grand public, onoublie souvent aussi parfois qu’il intervientsur des champs très différents : c’est dumoins ce que nous avons retenu d’un en-tretien avec son directeur, Jean Hugonnard.Écho : M. Hugonnard, en cette période defin d’année, l’AFC doit être en train de pré-parer les actions prévues en 2011… pou-vez-vous-nous en dire un mot ?J. Hugonnard : L’AFC est toujours en trainde préparer des actions ! La moindre desactions de formation se prépare longtempsà l’avance. C’est d‘autant plus vrai pour unorganisme comme le nôtre, qui doit inter-venir sur des champs professionnels trèsdivers et pour des actions le plus souventtrès ponctuelles. L’AFC n’est pas un orga-nisme de formation comme un autre : nousne pouvons pas « industrialiser » nos pro-cessus de fabrication, ce qui est le cas desautres organismes qui se créent un « do-maine d’excellence » privilégié. Nous avons, pour notre part, à répondre aucas par cas à l’ensemble des demandes quiémergent localement, et à « ciseler » desoffres adaptées en mobilisant, toujours aucas par cas, les moyens et les spécialistesadéquats… Notre « domaine d’excellence »à nous sera celui de l’ingénierie de forma-tion. Certaines actions commencent à sepréparer deux ou trois ans à l’avance ! Mais une action aura beau avoir été bienpréparée, elle ne se réalisera pas pour au-tant si elle n’est pas vendue ou prise encharge par un financeur ! Ce que le grandpublic ne sait souvent pas c’est que, bienque l’AFC soit gérée par les partenaires so-ciaux, c’est un organisme privé qui ne vitque de ses « ventes de prestations ». Pour répondre ainsi à votre question sur leprogramme 2011, nous sommes au-jourd’hui encore dans l’incapacité de vousdire les actions qui seront retenues. Il estprobable que quand ce journal sortira, nousserons informés du programme que finan-cera le Comité pour la Formation Profes-sionnelle (CFP) pour 2011, mais ça resteencore prématuré aujourd’hui.

Écho : Sur l’Archipel, ce qui intéresse sur-tout les gens ce sont ces dernières forma-tions : les demandeurs d’emploi et lessalariés du privé peuvent s’y inscrire sansfrais…J. H. : Bien sûr, mais il n’y a pas que les for-mations du CFP ! Nous avons d’ici à dé-cembre une bonne dizaine de formations «privées », commandées directement parles entreprises pour leurs salariés ou pardes administrations pour leurs agents.Sans doute la face cachée de l’AFC, pour legrand public ! Mais pour ne parler que des formationsprises en charge par un financeur, nous or-ganisons en cette fin d’année, sur com-mande de l’État et de Pôle Emploi, uneaction d’orientation professionnelle et deuxactions d’aide au retour à l’emploi. Il fautaussi et surtout rappeler la permanence del’Atelier de pédagogie personnalisée (APP),qui accueille chaque personne à son pro-pre rythme, sur son propre projet profes-sionnel, tous les jours de la semaine.

Écho : Sans doute beaucoup de projets dif-férents, alors ?J. H. : Oui, sur l’APP, les demandeurs d’em-ploi ou salariés du secteur privé qui le sou-haitent viennent épauler leur projetprofessionnel individuel avec leur propreplan de formation personnel. Et cela se tra-duit par des parcours très diversifiés : ilspeuvent ainsi se faire accompagner sur uneformation distante, se préparer à un métierprécis, à un concours, se perfectionner enbureautique, envisager le montage d’undossier de VAE (Validation des Acquis del’Expérience), ou encore affiner leur dé-marche et leurs outils de recherche d’em-ploi… En cette fin d’année, nous voulons aussi ac-cueillir les personnes d’origine étrangèrequi souhaiteraient apprendre ou se perfec-tionner en Français lors d’échanges degroupe (« pause café »). Rappelons aussi

qu’on peut de la même manière y appren-dre l’Anglais, en toute convivialité, lorsd’ateliers de niveaux différents.

Écho : Justement, il semblerait qu’il y aitbeaucoup de formations en anglais àl’AFC ?J. H. : La connaissance de l’Anglais est in-dispensable sur l’Archipel et c’est normalque nous y attachions une grande impor-tance : si nous le faisons en APP, il faut sa-voir que le CFP dont nous parlions tout àl’heure finance aussi deux actions de cetype en cette fin d’année pour les salariésdu privé et les demandeurs d’emploi. J’in-vite toutes personnes intéressées à joindreau plus vite l’AFC !

Écho : Le CFP intervient donc encore encette fin d’année 2010 ?J. H. : Oui ! Il intervient aussi pour financerune tout autre action qui a été demandéedepuis très longtemps par les entreprisesdu BTP, mais qui n’avait pourtant pu êtremise en place jusqu’ici : l’action « Montageet utilisation d’échafaudages ». C’est uneaction très courte (2 journées) qui permet àla fois de répondre aux obligations régle-mentaires des entreprises mais aussi à ga-rantir la sécurité des salariés.

Écho : Donc du pain sur la planche pourl’AFC… et sans attendre 2011 ?J. H. : Oui, beaucoup d’actions… Mais ça nenous empêchera pas de continuer à prépa-rer 2011 et les années suivantes, en fonc-tion des besoins et des souhaits qui nousseront exprimés. N’oublions pas que la formation c’est « lenerf de la guerre » pour chacun, mais aussipour le devenir de l’Archipel ! Nous comp-terons d’ailleurs sur vous pour annoncernos programmes 2012… •

AFC Tél. 41 02 10 • [email protected]

L’AFCUne activité permanente

[ formation ]Propos recueillis par Didier Gil

L’année 2010 s’achève tandis que 2011 se profile à l’horizon… Pourl’Association pour la Formation Continue (AFC), il n’y aura pasd’interruption !

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [07

[ Actions financées FFP ]Anglais des affairesDurée : 25 h réparties sur 2 semaines.Dates : du 15 au 19 novembre et du 22 au 26 novembre de 17 h 30 à 20 h. Objet : Per-fectionnement professionnel : acquisitionet maîtrise d’utilisation de la langue an-glaise pour le commerce et les affaires.Bénéficiaires : Tous acteurs de la filièrecommerce à des niveaux divers, respon-sables, commerciaux, secrétaires, outoute personne susceptible d’être en si-tuation de relations professionnelles enanglais.Accueil en langue anglaiseDurée : 20 h réparties sur 2 semaines.Dates : les 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10 novembre de8 h 30 à 11 h 15. Objet : Perfectionnement

professionnel. Il s’agit de permettre auxpersonnes en situation d’accueil de pré-senter à des anglophones les divers pro-duits et services dans leur langue.Bénéficiaires : Tous personnels des hôtels,commerces et services ou toutes per-sonnes demandeuse d’emploi susceptiblesde tenir cette fonction.ÉchafaudageDurée : 14 h par session (2 jours). Dates :Deux sessions. Session 1 les 29 et 30 no-vembre et session 2 les 1er et 2 décembre,de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Objet :Mise en adéquation des entreprises avec lecadre réglementaire. Savoir se mettre ensécurité et déceler toutes anomalies lorsdu montage et de l’utilisation de l’échafau-dage. Recommandation CNAM R 408. Bé-néficiaires : Salariés d’entreprise etencadrement ayant à utiliser des échafau-dages.

[ Actions financées APP ]Everyday English Niveau 1Durée : 2 h. Dates : Hors vacances sco-laires. Niveau 1 les mardis de 13 h 30 à 15 h 30 et les mercredis de 9 h à 11 h.Objet : Vous êtes débutant et vous avezenvie d’apprendre l’Anglais dans une at-mosphère détendue. Nous vous proposonsdes activités collectives et interactives decompréhension et expression, orale etécrite, sur des thèmes de tous les jours.Nos groupes de travail sont restreints pourune meilleure attention et encadrés parune formatrice anglophone certifiée. Bé-néficiaires : Toute personne débutante,

fausse débutante ou « pré-intermédiaire »en Anglais qui a envie d’améliorer son ni-veau.Everyday English Niveau 2Durée : 2 h. Dates : Hors vacances sco-laires. Niveau 2 les jeudis de 13 h 30 à 15 h30. Objet : Pouvoir exprimer votre penséeavec clarté et précision, maîtriser les tour-nures idiomatiques, éviter les erreurs lesplus fréquentes, réviser systématiquementles structures. Conversations et travaux degroupe. Bénéficiaires : Toute personneayant des bases intermédiaires ou confir-mées en Anglais, mais ayant besoin deréactualisation et approfondissement.Pause CaféDurée : 1 h 30. Dates : Les mercredis de 10 h à 11 h 30 (sauf le mercredi 17 novem-bre 2010). Objet : Échanger à l’oral sur desthèmes divers, autour d’un café et de bis-cuits, et ainsi favoriser l’apprentissage àl’oral du Français pour les non franco-phones. Bénéficiaires : Toutes personnesnon francophones d’origine, et de tous ni-veaux en Français Langue Étrangère.Préparation au TFIDurée : 4 h. Dates : Les mardis et jeudis du2 novembre au 3 décembre de 14 h à 16 h 30. Objet : Mini-test corrigés. La pré-paration au test n’est en aucun cas unpréalable obligatoire. Nous la conseillons àtous ceux qui souhaitent valoriser leursscores par une meilleure anticipation dudéroulement de l’épreuve. Bénéficiaires :Personnes non francophones. Tous ni-veaux.Test TFIDurée : 2 h. Dates : Le samedi 4 décembrede 9 h à 11 h 30. Objet : Le test de FrançaisInternational évalue et certifie les compé-tences en français des stagiaires non fran-cophones dans un environnementprofessionnel. Bénéficiaires : Personnesnon francophones. Tous niveaux.Se préparer à l’entretienDurée : 6 h. Dates : Le 5 novembre de 8 h 30à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Objet : Ap-prendre à se préparer à un entretien d’em-bauche, à préparer une trame écrite, savoirse tenir, s’exprimer, afin d’optimiser seschances d’être sélectionné. Bénéficiaires :Toute personne ayant besoin de se prépa-

rer pour un entretien d’embauche, ou né-cessitant des conseils en la matière. Tousniveaux.Être à l’aise avec l’orthographeDurée : 6 h. Dates : Les 16 et 17 décembrede 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.Objet : Maîtriser les règles de base de l’or-thographe et de la grammaire française,par le biais d’exercices pratiques, facilitantainsi le travail écrit dans le cadre de sonemploi ou dans la vie quotidienne (cour-rier). Bénéficiaires : Toute personne sou-haitant développer ou renforcer ses acquisen orthographe et en grammaire, voire ensyntaxe. Tous niveaux.Préparation au TOEIC - TOEIC simulatorDurée : 8 h. Dates : Du 29 novembre au 2décembre de 20 h 30 à 22 h 30 (inscriptionjusqu’au 29 novembre). Objet : Abord pra-tique par le passage de mini-tests. Travauxsemi collectifs de correction selon les diffi-cultés. La préparation au test n’est enaucun cas un préalable nécessaire. Nous laconseillons à tous ceux qui souhaitent va-loriser leurs scores par une meilleure an-ticipation du déroulement de l’épreuve.Bénéficiaires : Personne ayant des basesintermédiaires ou confirmées en Anglais,mais ayant besoin de réactualisation et ap-profondissement.Test TOEICDurée : 2 h. Dates : Le samedi 11 décembre2010 de 8 h 30 à 11 h. Objet : Évaluation deniveau des non anglophones amenés à uti-liser l’Anglais dans les situations de communication professionnelles et inter - na tionales.Bénéficiaires : Le TOEIC mesure les compétences acquises des stagiaires detous niveaux (faux débutant à avancé).

[ Action STE/Pôle Emploi ]Bilan de compétenceDurée : 17 h. Dates : du 15 au 29 novembre2010. Objet : Permettre aux salariés dusecteur privé, aux demandeurs d’emploi debénéficier d’un positionnement par rapportà leurs compétences et projets. Faire uneévaluation des besoins en fonction des bi-lans de compétences réalisés. Bénéfi-ciaires : Demandeurs d’emploi et salariésdu secteur privé. •

AFC/SPMLa fin d’année 2010

[ programme ]D’après les informations fournies par l’AFC

Pour tout savoir sur les actions à venir sur cette fin d’année 2010,accessibles directement aux demandeurs d’emploi et salariés du secteur privé.

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08] écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

Roselle la Miquelonnaise, la fille à Carpen-tier, chantait sur ses terres vendredi soirdernier à la Salle des Fêtes municipale à l’in-vitation de Miquelon Culture Patrimoine. Cefut un joli cadeau de Noël avant l’heure !

[ Complicité intelligente ]Voix modulée et puissante, la chanteuse adonné la chair de poule à son public séduitd’entrée de jeu dès les premières notes de« La goualante du Pauvre Jean ». Roselle, la chanteuse, est aussi Roselle, lacommunicante. Elle a une façon unique departager avec le public. Sur scène, Roselleouvre son cœur, ce qui permet aux specta-teurs de se sentir en communion avec elle.En retour, le public lui offre une écouted’une qualité exceptionnelle.Roselle était accompagnée à l’accordéonpar Steve Normandin, un musicien horspair ! Ce Québécois jovial, connaisseurpointu de l’histoire de la chanson françaiseet francophone, est génial, au sens premierdu terme, la précision est de mise tant lemot semble galvaudé de nos jours.Roselle et Steve savent développer surscène une complicité intelligente, unecomplémentarité subtile.L’ovation debout qui salua la fin du specta-cle aura été le plus bel hommage adresséaux deux artistes par un public ravi d’avoirvécu cette soirée mémorable. Il a tenu à lefaire savoir spontanément à la vedette lorsd’échanges souvent teintés d’émotions. Compte tenu de mon amitié de quelquevingt-cinq années avec Roselle, certainslecteurs pourraient être tentés de pointerun manque d’impartialité dans mon propos. Aussi, ai-je demandé à Miquelon à un spec-tateur de nous livrer ses commentaires surcette soirée cabaret. Michel Detcheverry arelevé le défi bien volontiers. De même quele musicien et complice de Roselle, SteveNormandin. Vous constaterez que leurs ap-préciations ne sont pas éloignées desmiennes.• Michel Detcheverry : « Salle comble… etcomblée. Vingt-neuvième jour du moisd’octobre de l’an deux mille dix, il est vingt

et une heures à la salle des Fêtes de Mi-quelon où un spectacle va commencer. Endécouvrant leur public, gageons que SteveNormandin et Roselle Bily ont à l’esprit cetadage : “Nul n’est prophète en son pays“.Plus encore Roselle sans doute, car, ce soirla môme est Miquelonnaise et chante chezelle. Que va faire la foule ? L’emporter, larejeter ? Rien de tout cela. Se laisser sé-duire, simplement. Ça sert aussi à çal’amour. Comment d’ailleurs ne pas aimer !Une voix époustouflante et l’accordéon d’unSteve en parfaite symbiose, ça vous chavireune salle ça madame !

Dès la première minute, le courant passe.Au menu, Édith Piaf, naturellement, maisaussi quelques belles découvertes (en cequi me concerne en tout cas). Un frissonparcourt la salle quand Roselle interprète“Du gris“ qu’elle dédie à son père, trop tôtdisparu. On se prend à rire quand elle bro-carde les hommes dans “Tel qu’il est, il meplaît“. On reste bouche bée devant la classed‘un “Milord“ ou la maestria de “l’Accor-déoniste“.Alors Roselle : pas d’âme, pas d’âme ? Elleaura beau le chanter à tue tête, on ne lacroira pas. »

Roselle et Steve à MiquelonUn joli cadeau !

[ culture ]Par Jean-Louis Mahé

« J’ai pu découvrir chez Roselle une réelle volonté de se surpasser dans l’art d’interpréter une chanson. Sans tricherie. »

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [09

brève d’actualité

Le Bleuet de FranceSymbole de mémoire

Le Bleuet de France est le symbole de la mémoire et de la soli-darité en France, envers le monde combattant.Son origine remonte à 1916, durant la première guerre mondiale.Petit historique grâce aux informations fournies par les servicesde la Préfecture : « deux femmes, Charlotte Malleterre et SuzanneLeenhardt, infirmières, ont souhaité venir en aides aux mutilés encréant dès 1925 un atelier pour les pensionnaires de l’institutiondes Invalides où ils confectionnaient des fleurs de Bleuet en tissupour les aider à reprendre goût à la vie et subvenir en partie à leursbesoins avec la vente de ces fleurs.D’un atelier artisanal de confection de fleurs est née une œuvrecaritative dont l’objectif est de soutenir les anciens combattants etles autres victimes de la guerre ».Aujourd’hui encore, la vocation du Bleuet de France perdure etl’œuvre nationale agit sur de nouveaux fronts en favorisant, auxcôtés des actions sociales traditionnelles, « la transmission de lamémoire comme véritable vecteur de solidarité entre les généra-tions ».

[ Dans l’Archipel ]Le Bleuet de France va refleurir la cérémonie patriotique de l’Ar-mistice de 1918, le 11 novembre prochain à Saint-Pierre et Mique-lon. Des opérations de collectes de dons sont d’ores et déjàprogrammées les 5 et 6 novembre 2010 à la galerie Albert Briandet au centre commercial Marcel Dagort. Des troncs seront également à la disposition de la population dansles boulangeries de Saint-Pierre, à la délégation de la Préfectureà Miquelon. • D. Gil

• Steve Normandin : « Lorsque la vie fait de vous un musicien,il est formidable de croiser sur sa route des gens hors du com-mun. C’est ce que je constate et que je vis depuis quinze ans,l’accordéon en bandoulière. Ma collaboration avec Roselle faitpartie de ces heureuses rencontres.J’avais croisé souvent Roselle comme femme de télé ou deradio, jamais comme interprète de la chanson. Dès les pre-mières minutes où nous avons discuté, où nous nous sommes

amusés à interpréter les airs que nous aimions, il s’est passéentre nous une chimie, une belle complicité et une amitié qui vagrandissant. C’est une passion commune pour la chanson fran-çaise des années 1930 et le répertoire des chansons d’Édith Piafqui a été l’amorce de notre première rencontre. Au courant decette particularité, Oswen Lafitte nous a mis en contact, afin quenous participions au Café de la Route durant la course RouteHalifax-Saint-Pierre. En travaillant auprès d’elle, j’ai pu découvrir chez Roselle uneréelle volonté de se surpasser dans l’art d’interpréter une chan-son. Sans tricherie. Elle avait déjà chanté en public à plusieursreprises, mais je crois qu’elle souhaitait “raffiner“ ses interpré-tations. Les chansons qu’elle a choisies sont difficiles à défen-dre, tant pour leur charge émotionnelle que pour la qualitéd’écriture qui exige une grande rigueur dans l’interprétation.Elle me communiquait une sincérité qui donnait l’envie de la sui-vre dans cette voie ; ce fut alors une quête réciproque. Observerchez elle cette volonté de convaincre, d’atteindre petit à petit leschemins qui mènent à la beauté et la vérité des mots et desgestes, me donnait le goût à mon tour de peaufiner mes ac-compagnements. Nous nous aidions à nous accomplir mutuel-lement. Le premier récital qu’elle a donné à Miquelon vendredi derniera été le premier pas dans cette direction. Je me considère pri-vilégié de m’être trouvé à la fois témoin et collaborateur de cetteétape cruciale pour Roselle ». Dont acte ! •

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Réunis dans les locaux de l’AFC autour dephotos, de textes ou de récits sélectionnéspour l’occasion, ils ont d’abord échanger

entre eux sur ce thème du « bal aux ÎlesSaint-Pierre et Miquelon », avant de cou-cher sur papier quelques uns de leurs sou-venirs qui témoignent d’un temps que « lesmoins de vingt ans »… vous connaissez lachanson ! Ce sont ces témoignages quenous avons recueillis pour vous.

« Anecdotes »Par Thérèse ArozaménaPendant le mardi-gras, beau temps oumauvais, nous allions… Un soir, papa nous

a vu nous préparer, maman et moi, pour sedéguiser. Il n’était pas très content : « Vousallez vous casser une jambe !! », nous a-t-il dit. Maman lui a répondu qu’il ne devaitpas s’en faire, même si les routes étaientverglacées. Maman a pris une paire dechaussettes de travail en laine pour elle etmoi, et nous voilà parties pour le Café duNord, chaussettes remontées jusqu’auxgenoux !N’ayant pas l’habitude d’aller dans cet éta-blissement, nous ne voulions pas être re-

connues. Le déguisement était donc utile !Ensuite, nous sommes allées à la Salle desFêtes. Nous avons retiré nos chaussetteset allions chercher des gens que nousconnaissions très bien. Même des mem-bres de notre famille avaient du mal à nousreconnaître, ce qui nous permettait d’allerchercher des gens que nous ne connais-sions même pas. Que nous avons pris desbosses de rire ! Lorsque l’on est déguisé,on fait bien des choses que l’on n’oseraitjamais faire. On finit par avoir des moments

Carnets de bal…Avec nos Aînés

[ témoignages ]Avec l’aimable autorisation des auteurs cités

Le 21 octobre dernier, dans le cadre de la Semaine Bleue 2010 organisée à Saint-Pierre, quelques Aînés ont bien volontiers participé à un atelier d’écriture sur le thème du « bal ».

« Lorsque l’on est déguisé, on fait bien des choses que l’on oserait jamais faire. »

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [11

de malice dans ces temps-là ! À l’époque,tout le monde était à la porte à 8 h 30 pouravoir une bonne place au bal. J’adorais lebal à robes longues qui était organisé pourle timbre antituberculeux, celui des Lions,et la Chambre de Commerce… Je me rap-pelle avoir fait ma robe en taffetas jaune,toute fière de la porter avec quelques bi-joux, boucles d’oreilles, et me prépareravec des bigoudis, puis des peignes ornésde brillants que l’on mettait dans nos che-veux, des souliers à talons assortis à larobe quand c’était possible. Oh ! Que c’étaitune grande fête ! Et l’on retrouvait dumonde qu’il y a longtemps que nousn’avions pas vu. Quelques fois, nous avionsoublié les personnes sur les bancs del’école et nous étions heureux de pouvoirpartager un moment avec eux… Il y avaitaussi le Savoy, où il ne faisait pas toujourstrès beau. De la brume à couper au cou-

teau, à sortir de la voiture pour voir où l’onse trouvait ! Mais enfin, c’était le bontemps ! •

« Le bal »Par Georgette ChaignonEn ce jour de Semaine Bleue (qui est trèsagréable car on se retrouve entre amis eton s’évade de ses soucis quotidiens), lethème tourne autour du bal. Évidemment, ily en aurait des choses à raconter, mais vumon âge avancé, il y a quantité de chosesqui s’absentent de ma mémoire.Le bal c’était de bons moments de détente,le plaisir des rencontres, surtout lorsqu’ily avait des bals organisés tels que Lions,timbre antituberculeux, etc., où il fallait re-vêtir la robe longue. C’était merveilleux devoir évoluer ces danseurs sur la piste. Ondevait se mettre sur notre 31 ! Lorsque l’onallait « Chez Alfred » au « Club des Sans

Soucis » au bout de Savoyard, c’était spé-cialement pour les fiançailles et les ma-riages. C’était très chouette aussi. Onn’oubliera pas non plus le « Sélect » : desbals musettes formidables !À une époque, la plus fréquentée des sallesde danse, c’était « L’Étoile ». À la fermeturede l’établissement, il arrivait d’avoir « unmaudit poudrin de choquette ». Et, malgrétout, on apercevait des amoureux se béco-ter contre les piquets… •

« Souvenir de ma plus jeune enfance »Par Marguerite ArantzabéDepuis ma plus jeune enfance, j’ai toujoursaimé danser. J’avais été voir un couple avecleur fille qui était venu donner un specta-cle à la Salle des Fêtes.En arrivant à la maison, je me suis mise àimiter ce que la jeune fille nous avait mon-tré sur scène. J’avais huit ans, et ce qui

« Le bal c’était de bons moments de dé-tente, le plaisir des rencontres […] où ilfallait revêtir la robe longue. »

« À la maison, je me suis mise à imiter ceque la jeune fille nous avait montré […].J’avais huit ans, et ce qui m’avait surtoutéblouie, c’était qu’elle dansait sur lapointe des pieds. »

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m’avait surtout éblouie, c’était qu’elle dan-sait sur la pointe des pieds.Ce jour-là, maman recevait une amie àprendre le thé, et quand elle m’a regardédanser sur la pointe des pieds et imiterplusieurs danses, elle a dit à ma mèrequ’un jour elle me perdrait, que j’irai dan-ser sur les planches. Ma grand-mère etmes quatre sœurs qui étaient présentesriaient de bon cœur. J’avais amusé tout lemonde et leur avais offert un bal à bonmarché, à ma façon. J’ai toujours adoré ladanse, je n’ai jamais laissé une occasionpasser.Me voici arrivée à quatre-vingt-treize anset demi, j’aime toujours danser. Je vais auClub de l’Amitié où nous passons desaprès-midi merveilleuses à chanter, dan-

ser, jouer aux cartes. Nous avons une pré-sidente très jeune de caractère qui animeà la perfection ce club. •

« Les bals d’autrefois »Par Evelyne ArtanoLes bals d’autrefois étaient bien différentsde ceux de maintenant : le tango, la valse,et toutes ces belles danses qui ont fait vi-brer le plancher de la Salle des Fêtes, sallemythique avec ses loges et son décor par-ticulier. Celle d’aujourd’hui semble avoirperdu son âme.Les loges : que de regards curieux qui dé-cortiquaient tout ce qui se passait sur lapiste. Les mamans venaient surveillerleurs filles, les curieux venaient alimenterleurs cancans. On avait coutume de les ap-

peler « les radars », et les réflexions al-laient bon train : « Regarde celle-là, c’estsûr, elle va filer avec lui ! Et celui-là, re-garde, il va l’emmener dans la couline duGouvernement ! Et celle-là, dans quel étatelle est habillée ! ».Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est leCarnaval avec ses bals du jeudi, où on sedéguisait avec de vieux vêtements et unmasque sur le visage. Le but du jeu consis-tait à na pas être reconnu. Et les bals du sa-medi, où l’on retrouvait de superbescostumes ! Je me souviens d’un de mes on-cles avec M. Durity, déguisés en bagnardsavec le boulet au pied. Quelle bosse de rire,ce soir-là !On aurait tout affronté pour aller tricoterdes gambettes : la neige, le vent, le poudrinde choquettes, et l’on arrivait avec lesbottes aux pieds, le cache-col, le bonnet etles souliers à talons hauts dans le sac.Hélas, c’est une époque révolue. Les jeansont remplacé les belles robes, les nouvellesdanses n’impliquent pas toujours un cava-lier. On ne peut que ressentir un peu denostalgie de cette époque… •

« Privé de bal »Par Jean ClochetJ’ai travaillé à l’âge de 13 ans avec ma fa-mille, à traire les vaches et à élever les co-chons. Il y avait beaucoup de clients et nousdevions travailler de bonne heure pour dis-tribuer à « dos de meule », les viandes. Il yavait aussi des sacs de pommes de terre.Heureusement, il y avait également desvoitures à chien pour transporter la mar-chandise. À l’époque, il y avait trois ou qua-tre commerces : Paturel, Dagort, Clochet…Ma famille et moi, nous gérions une bou-cherie. J’étais le deuxième de cinq enfants,j’avais deux frères et deux sœurs. Malgrémon jeune âge, j’allais faire les « contai-ners ». Les fonctionnaires étaient beau-coup contre les commerçants : ils nousmettaient des bâtons dans les roues. Nousavons donc eu beaucoup de difficultés aveceux. Nous ne les aimions pas beaucoup.La Chambre de Commerce était la cham-bre aux potins, la chambre de cancanages.Et moi, je travaillais tellement que je ne sa-vais plus où faire tête, c’est pour ça que jene pouvais pas aller au bal. Je savais ceque c’était, un peu de frotte, mais à part lesnoces où j’allais et où on prenait un « fret »,je ne faisais pas la fête. C’était le travail,rien que ça. Tout le monde n’a pas connules bals. •

« Moi, je travaillais tellement que […] je ne pouvais pas aller au bal. Je savais ce quec’était, un peu de frotte… » (Photos collection Studio Briand et Fils)

« Le tango, la valse, et toutes ces belles danses qui ont fait vibrer le plancher de la Salle des Fêtes, salle mythique avec ses loges et son décor particulier. »

12] écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [13

brèves d’actualité

EmploiLes chiffres de septembre

141 demandeurs d’emploi en « catégorie 1 » fin septembre 2010,ce qui a porté l’indicateur de chômage à 4,41 %. Pour Pôle Emploi,« il s’agit du chiffre le plus bas constaté pour un mois de septem-bre depuis au moins 6 ans. Le pourcentage de diminution annuelest de 14 % ». La baisse est générale, « une même proportiond’hommes et de femmes sont sortis de la liste des demandeursd’emploi », même si « les femmes représentent encore 59 % de lademande d’emploi de fin de mois » (- 1 point par rapport à août).Pour leur part (31,2 % au lieu de 37,2 % en août), les jeunes ontaussi profité de la conjoncture favorable • D. Gil

Heure d’hiverCe dimanche 7 novembre

Ce dimanche 7 novembre, l’Archipel passera à l’heure d’hiver, enmême temps que l’ensemble de l’Amérique du Nord, soit une se-maine après la Métropole. Il vous faudra retarder vos montresd’une heure (à 3 heures il sera 2 heures). Du coup, le décalage ho-raire avec l’Hexagone sera de nouveau de quatre heures. Rappelonsqu’il en est ainsi depuis 2007, lorsque les autorités nord-améri-caines ont décidé de modifier leurs dates de changement d’heuresd’été et d’hiver : deuxième dimanche de mars pour le passage àl’horaire d’été, et premier dimanche de novembre donc pour le pas-sage à l’horaire d’hiver. • D. Gil

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Dessin de la semaine

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14] écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

vie locale

L’Halloween 2010Avec Adiacal

De l’ambiance dans les rues de Saint-Pierre, en fin de semaine dernière pour l’Halloween 2010, grâce aux membres d’Adiacal, l’asso-ciation de « défense des intérêts et d’animation du commerce et de l’artisanat local ». Dès vendredi soir, une bonne vingtaine de boutiquesont ouvert en nocturne. Les festivités se sont poursuivies le lendemain samedi avec, notamment en fin d’après-midi, une distribution debonbons à bord du « petit train fantôme » de M. Didier Dérouet qui a sillonné la ville avec des étudiants du Francoforum maquillés et dé-guisés pour l’occasion. Pour sa part, l’équipe de SPM 3A, l’association d’aide aux animaux, a tenu, fraîcheur oblige, un stand de boissonschaudes. Présidente en exercice d’Adiacal depuis quelques mois, Mme Françoise Claireaux a veillé de près à l’organisation de cette ani-mation du centre-ville, une dimension de l’action de son groupement à laquelle elle tient beaucoup, comme l’ensemble de ses parte-naires d’ailleurs. Et chacun de réfléchir désormais aux fêtes de fin d’année, une période incontournable pour les commerçants et lesartisans. • D. Gil

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écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010 [15

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* Une nouvelle consultation est lancée par la Ville de Saint-Pierre pour l’aménagementd’une placette à l’angle des rues Bruslé et Ange Gautier.Les entreprises intéressées pourront retirer le dossier de consultation à l’Hôtel de Villede Saint-Pierre, tous les jours ouvrables, pendant les heures d’ouverture des bureaux.Les offres devront être déposées à l’Hôtel de Ville de Saint-Pierre, le mercredi 8 décem-bre 2010 à 11 h 45 au plus tard. Date d’envoi de l’avis : le 3 novembre 2010.

Ville de Saint-Pierre Avis d’appel public à la concurrence

* La Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon communique :Un concours interne pour le recrutement de techniciens supérieurs de l’Équipement estorganisé au titre de l’année 2011 au niveau national. Ce concours est ouvert aux candidatset candidates remplissant les conditions générales exigées pour l’accès aux emplois dela fonction publique et les conditions particulières exigées pour ce concours.- La date limite d’inscription est fixée au lundi 6 décembre 2010.- La date des épreuves écrites est fixée aux jeudi 3 et vendredi 4 mars 2011.Les dossiers d’inscription et tout renseignement complémentaire peuvent être obtenusauprès de l’accueil à la Direction de l’Équipement, Boulevard Constant Colmay à Saint-Pierre et à la Subdivision de l’Équipement à Miquelon.

Direction de l’Équipement Concours

Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon • Avis de report de clôture d’enquête publique* Par arrêté n° 527 du 26 octobre 2010, la date de clôture de l’enquête publique relativeà la demande d’autorisation d’exploiter une centrale thermique diesel de productiond’électricité, située sur le territoire de la commune de Saint-Pierre initialement fixée au16 novembre 2010 est reportée au mercredi 24 novembre 2010 à 17 heures.Les permanences du commissaire enquêteur pour recevoir les observations du public àla Mairie de Saint-Pierre, prévues le samedi 6 novembre et le mercredi 10 novembre sontreportées au : samedi 13 novembre 2010 de 9 h à 12 h, mercredi 24 novembre 2010 de14 h à 17 h.

Saint-Pierre le 26 octobre 2010, Le Préfet.

La Préfecture Enquête publique

Le Trésor Public procédera le mercredi 17 novembre 2010 à 14 h, à l’entrepôt desdouanes de St-Pierre, à l’adjudication sur en-chères verbales ou soumissions cachetées,des divers matériels, mobiliers et véhiculesremis par les Services de l’État.La liste des lots proposés à la vente avec leurmise à prix, ainsi que le cahier des chargesgénérales des ventes domaniales sont à ladisposition du public à la Trésorerie Généraleet à la délégation de la Préfecture à Miquelon.Les lots seront visibles à l’entrepôt desdouanes le mercredi 17 novembre de 9 heuresà 12 heures. Les personnes intéressées parl’acquisition du navire baliseur dénommé le« Paul Veillon » ont la possibilité de le visiterle 9 novembre ou le 17 novembre au matin enappelant Patrick Drake au 41 09 60 ou GillesOlaïzola au 55 12 11.Il est précisé que l’ensemble des enchèressera recueilli à Saint-Pierre.Les soumissions cachetées devront être dé-posées à la Trésorerie Générale, au plus tardle matin de la vente à midi. Elles ne serontprises en compte qu’à condition que le numérode lot sollicité soit mentionné sur l’enveloppe.Elles seront adressées à l’attention de Mon-sieur Gallego.Les soumissionnaires ou enchérisseurs sontinformés que le règlement financier est exigi-ble dès l’adjudication et que les matériels, mo-biliers et véhicules vendus le seront dans l’étatoù ils se trouvent. Les adjudicataires ferontleur affaire de l’enlèvement des lots et ce dèsachèvement de la vente jusqu’au jeudi 18 no-vembre à 12 h au plus tard.

Trésorerie GénéraleVente aux enchères

* Passage à l’heure d’hiver : le dimanche 7 novembre 2010.La Collectivité Territoriale de Saint-Pierreet Miquelon passera à l’heure d’hiver le di-manche 7 novembre, comme ses voisinsnord-américains, soit une semaine après laMétropole. Il faudra donc retarder les mon-tres d’une heure (à 3 h, il sera 2 h).

La Préfecture Communiqué

SNSM Remerciements* La Station de Sauvetage en Mer remercietoutes les personnes qui ont contribué à l’or-ganisation et participé à la réussite de la cé-rémonie organisée le samedi 9 octobre, àl’occasion de la bénédiction de la nouvelle ve-dette « Jaro 2 ».

Kinésithérapie Communiqué* Renaud Goineau, Masseur-Kinésithéra-peute, a repris du service, à domicile provisoi-rement. Possibilité de prise en charge despatients en attente d’une place au Centre deSanté (même si soins non prescrits à domi-cile). Tél. 55 48 92 ou mél : [email protected]

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16] écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

Page 17: ECHO 1228 DU 5 NOVEMBRE

Le jeudi 11 novembre à 20 heures 30D’Alexandre Arcady, avec Patrick Bruel,

Vincent Elbaz et Pascal Elbé.

Scénario « Ils sont cinq frères semblables et pourtant diffé-

rents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt. L’un d’eux

s’était éloigné de la famille, lorsqu’il réapparaît, poursuivi par un

gang de trafiquants, il se réfugie parmi les siens en leur révélant

un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver l’énergie de se dé-

fendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assas-

siné… »

La presse en parle Pour Excessif : « L’intrigue de

“Comme les 5 doigts de la main” tient en haleine jusqu’au dé-

nouement final sans jamais verser dans le pathétique ou la vio-

lence gratuite. »

Voir la vie en grand… Alexandre Arcady fait partie de

cette catégorie de réalisateurs dont on peut reconnaître le style.

Dans chacun de ses films, on retrouve des éléments qui lui sont

chers, la religion, la famille, l’amitié mais aussi des thèmes plus

noir qui traversent son œuvre comme la trahison. « Comme les

5 doigts de la main » prend des allures de polar, le suspens est

là, mais ce qui intéresse davantage le réalisateur dans ce film

c’est bel et bien la fratrie. Patrick Bruel retrouve son metteur en

scène fétiche, c’est leur quatrième film ensemble, sans atteindre

la tension de « K », ce film nous entraîne, sans nous lâcher, entre

rire et suspens tant les acteurs sont tous au diapason, donnant

chacun leur meilleur. Pour dévoiler des secrets enfouis, pour re-

trouver des acteurs au sommet de leur art et pour… Voir la Vie

en Grand ! • Cédric Lebailly • www.cg975.fr

Cinémavoir la vie en grand présente

Agenda des maréesnovembre 2010

Les jours décroissent de 1 heure 7 min

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 6 - Ste Bertille – N. Lune – Marée : 8403:21 16:01 09:49 22:12

Dimanche 7- Ste Carine – St Ernest –Heure d’hiver SPM

03:00 15:43 09:33 & 21:55Lundi 8- St Geoffroy

03:39 16:24 10:17 22:36Mardi 9 - D. Latran – St Théodore

04:17 17:04 11:00 23:18Mercredi 10 - St Léon le Grand

04:56 17:44 11:45 Jeudi 11 - St Martin – ARMISTICE 1918

05:37 18:27 00:03 12:31Vendredi 12 -St Christian – St Émilien

06:23 19:16 00:50 13:20 Samedi 13 - St Brice – St Bryan

07:18 20:14 01:43 14:14 Dimanche 14 -St Sidoine – Ste Sidonie

08:27 21:20 02:42 15:12

Pharmaciede gardedu lundi 1er nov. 9 hau lundi 8 nov. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 8 nov. 9 hau lundi 15 nov. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

Réponse du n° 1227 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est mar-quée d’un trait plus foncé. Vousavez déjà quelques chiffres parzones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1228• niveau : difficile

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appels

d’urgence

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Depuis janvier 2006, nous avons décidé – avec l’accord des parents, bien évidemment – d’accorder uneplace dans notre journal aux nouveau-nés du mois. Pour le mois de septembre 2010, ils sont trois : unefille et deux garçons.

Notre rédaction leur souhaite la bienvenue et adresse toutes ses félicitations aux heureux parents.Côté statistiques, nous retiendrons qu’il y avait eu 5 naissances (1 fille et 4 garçons) en septembre 2009.Depuis janvier 2010, nous totalisons 34 naissances (11 filles et 23 garçons). Rappelons que les naissances au Canada ne comptent pas dans les statistiques de l’Archipel. • Didier Gil

Journal édité par laVille de Saint-Pierre Site internet www.mairie-

stpierre.fr Fondateur Albert

Pen (Février 1982) Directeurde la publication

et Éditorialiste Karine

Claireaux Rédacteur en chefDidier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien

Drake et Jean-Christophe L’Espa-

gnol 05 08 41 10 95 ImpressionYannis Lepape 05 08 41 10 93 -

05 08 41 10 94 PhotographesJean-Luc Drake (J.-L. D.)

[email protected]

Jean-Christophe L’Espagnol

(J.-C.L’E.) [email protected]

Pour nous joindreL’Écho des Caps rue,

Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 •

Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

[ À louer à Paris ]* À louer, depuis mi-octobre,en saisonnier au coeur de Mont-martre, métro Abesses, au 39 rueDurantin, 3e étage, un studio de 19 m2 pour 2-3 personnes (entière-ment rénové par architecte intérieur, équipé à neuf, composéd’une cuisine équipée (four,plaques, frigidaire-congélateur,lave-linge séchant, etc.) ; salle de bain (douche italienne) ; séjouravec canapé lit (literie neuve catégorie luxe de grande marque) ;connection internet. Pour plus de détails, consultez le site :http://studiomontmartre.web-node.fr/Claire Foliot Guichard7 Villa Chevreuse 92130 Issy-les MoulineauxTél. 01 46 44 7 707 Portable : 06 61 91 56 79 Mél : [email protected]

[ État civil Septembre 2010 ]Naissances • 09 – COUEPEL Marlo Lenny Manao • 24 – AUTIN Elza Liza Jessica • 30 – GASPARD Nico Guy.Mariages • 04 – GIRARDIN Pascal Joseph Emile et SOPER Hilary Sarah Matheson • 17 – DETCHE-VERRY Cédric Lionel Rémy et OZON Hélène Danièle Catherine • 25 – CAMBRAY Yannick Pascal LéonMarie et BRIAND Catherine Lisa Francine.Décès • 07 – BOLAND Mary Veuve de Emile Joseph MANET • 08 – DISNARD Gérard Eugène Francis• 09 – BOROTRA Bernard Emile Dominique • 23 – JÉZÉQUEL Jean Paul Auguste.

Marlo COUEPEL Elza AUTINLe 24 septembre à 21 h 35.Fille de Ketty ORSINYet de Jean-Pascal AUTIN, domiciliés à Miquelon.

Nico GASPARDLe 30 septembre à 04 h 07.Fils de Sabine PANNIERet de Jean-Philippe GASPARD.

[ Les bébés de septembre 2010 ]

Le 9 septembre à 18 h 01.Fils de Laure PETITPAS et de Dominique COUEPEL.

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* Mini-tombolaDate du tirage : 22 octobre 20102986 - 1 Voyage aller-retour St-Pierre/Halifax

pour 1 personne4719 – 1 Ordinateur EeePc3911 – 1 Bon d’achat de 100 euros

offert par Louis Hardy S.A.S.2642 – 1 Bon d’achat de 50 euros chez Acti+

offert par Impermembranes S.P.M.3709 – 1 Bon d’achat de 50 euros chez Acti+

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par Roland Detcheverry et Fils2521 – 1 Bon d’achat de 40 euros offert

par Roland Detcheverry et Fils1901 – 1 Chèque-cadeau de 35 euros

« Le tire Bouchon » offert par Impermembranes S.P.M.

1374 – 1 Chèque-cadeau de 35 euros « Le tire Bouchon »offert par Impermembranes S.P.M.

4848 – 1 Alcatal OT 708 + 1 contrat Amerislibre + 1 recharge Ameris libre

4682 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard

4809 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard

1329 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard

1366 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard

1556 – 1 Tableau1892 – 1 Pendule1301 – 1 Bougeoir1702 – 1 Centrifugeuse3377 – 1 Nappe1089 – 1 Coffret de vin2723 – 1 Presse agrume1119 – 1 Sèche cheveux4524 – 1 Lot de 3 serviettes1371 – 1 Cadre multi photos4652 – 1 Kit « J’adore la pause café

expresso » (6 personnes)2989 – 6 Tapis de table avec accessoires2881 – 1 Ensemble de perçage (126 pièces)1237 – 1 Plat de cuisson

et son support de service1427 – 1 Lot 65 pièces perçage et vissage4968 – 1 Poêlon multiservice 42 cm

Pour récupérer les lots, merci de contacterMelle Sophie Siegfriedt au 41 31 73 – 4 rue des Prairies – Saint-Pierre.

[ Tombola Chœur de l’Archipel ]

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