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BARBIER CHARLOTTE BUSTIN ADELINE DURAND QUENTIN SALMAIN CAMILLE YVINOU FLORIS M2 C&M 5G17 ESGMS 2015

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B A R B I E R C H A R L O T T EB U S T I N A D E L I N E D U R A N D Q U E N T I NS A L M A I N C A M I L L EYV INOU FLORIS

M 2 C & M 5 G 1 7E S G M S 2 0 1 5

SOMMAIREINTRODUCTION

I - HISTORIQUE LES ACTIONS RSE ANTÉRIEURES DE NIKE

P.2

II - LIMITES ET CRITIQUES RÉFLEXION AUTOUR DES ACTIONS RSE DE NIKE

P.5

III - STRATÉGIE ET RECOMMANDATIONSLE LABEL, L’APPLICATION ET LE PACK #NIKEGREEN

P.7

CONCLUSION

INTRODUCTIONNIKE: UNE MARQUE HISTORIQUE QUI PEUT ENCORE INNOVER EN MATIÈRE DE RSE

Nike est une marque spécialisée dans le matériel de sport. Elle a été fondée en 1972 par Philip Knight et Bill Bower-man. Grâce à quelques chaussures révolutionnaires telles que la basket Waffle utilisant une semelle amortissant les chocs ou encore la Tailwind, première chaussure fabriquée selon la technologie Air, consistant en des poches d’air garantissant un confort maximal pendant la course, Nike s’impose vite sur le marché alors dominé par des marques telles que Adidas ou Reebok. Bien que l’entreprise soit depuis de nombreuses années l’un des leadeurs dans son secteur, notamment grâce à son logo qui est le plus connu au monde, son histoire est entachée de nombreux scandales en grande partie liés aux conditions de travail des employés de ses sous-traitants. C’est en 1997, avec la diffusion du documentaire de Michael Moore, The Big One que le monde entier apprend que la marque fait à appel à des sous-traitants ayant recours au travail des enfants ou aux sweatshops, ces ateliers dans lesquels les em-ployés subissent des conditions de travail proche de l’es-clavagisme. Ainsi, de nombreuses campagnes anti-Nike furent menées dans les années 1990 à tel point qu’en 2002, la marque est citée en première position des marques

non-éthiques par les consommateurs selon une enquête de Novethic. Parallèlement, de nombreuses associations alertent l’opinion publique sur la nécessité grandissante de se préoccuper de la sauvegarde de l’environnement. Les consommateurs commencent ainsi à réclamer plus de transparence concernant les marques qu’ils achètent et celles-ci n’ont d’autre choix que de réagir rapidement. La célèbre marque à la virgule, voyant son chiffre d’affaires baisser et son image se ternir, a opté pour un assainisse-ment de sa chaine de production. Ce qui nous a conduit à nous demander comment opérer une transition lente de Nike vers une réelle production respectueuse de l’environ-nement. Nous verrons donc dans un premier temps les ac-tions menées par la marque pour mettre en avant une pro-duction de plus en plus orientée vers le respect des droits de l’homme les normes environnementales. Nous verrons ensuite que malgré les nombreux progrès faits par Nike, il reste du chemin à parcourir avant que la marque ne soit irréprochable. Et enfin, nous proposerons des actions de communication s’inscrivant dans une démarche de déve-loppement durable qui viennent améliorer ou compléter celles déjà existantes.

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HISTORIQUELES ACTIONS RSE ANTÉRIEURES DE NIKE

Nike vend chaque année environ 10 millions de paires de chaussures et sort 100 nouveaux produits par an. Son in-fluence, autant sur les consommateurs que sur les fournis-seurs ou designers du monde entier, n’est plus à démon-trer.Nike qui, jusqu’à il y a encore quelques années, ne com-muniquait pas sur ses innovations en développement du-rable, allie aujourd’hui l’idée de performance de ses pro-duits à leur respect pour l’environnement. La conception « Green » est maintenant un réel argument marketing pour la firme américaine qui possède depuis quelques années son propre département « Sustainable Business & Innova-tion », preuve que la question du développement durable fait partie intégrante de ses préoccupations majeures.

Depuis quelques années, on constate une véritable volon-té pour la marque de s’inscrire dans une démarche de dé-veloppement durable. De nombreux efforts et initiatives ont ainsi pu être consta-tés au fils des années.

Entre le début des années 1990 et 2005, Nike s’est pro-fondément transformée, et opère une transition pour le moins stratégique en réponse aux nombreux scandales

et attaques dont elle fut l’objet, notamment au sujet du travail des enfants.Alors qu’elle niait auparavant toute responsabilité à l’égard des conditions de travail inhumaines dans ses usines, elle encouragea alors les autres entreprises à tout divulguer (publication de sa base de données mondiale de 750 usines en avril 2005) et met en place une série de mesures importantes dont la création d’une division de responsabilité et de conformité de l’entreprise.Ce service a permis de réunir plusieurs employés spéciali-sés en développement durable et en conformité pour tra-vailler à l’échelle des groupes de produits.

Ces premiers pas en matière de développement du-rable ont en partie contribué à redonner confiance en la marque.S’ensuit alors une vague d’actions et de bouleversements qui inscrivirent la marque dans une vraie démarche de res-pect de l’environnement.

2007 / La marque commence à faire attention aux émissions de gaz à effet de serre provenant des instal-lations et, à l’heure actuelle, on constate une réduction de 15% malgré une activité en hausse. Nike avait déjà

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favorisé l’utilisation de matières plus écologiques dans la fabrication de ses chaussures en utilisant par exemple une gomme spéciale pour les semelles contenant 96% de matières toxiques en moins que la gomme utilisée habi-tuellement.

2009 / Nike double son utilisation de polyester recy-clé, soit l’équivalent de 82 millions de bouteilles en plas-tique recyclées.

2010 / Nike lance la plateforme GreenXchange. Les premières actions de Nike en matière de développement durable se manifestent en premier lieu par une volonté de rendre « l’innovation ouverte ». Lancée en 2010 par la marque (et deux autres organisations) « GreenXchange » est une plateforme web d’échange d’idées et d’innova-tions en faveur du développement durable sur laquelle les entreprises ont la possibilité de collaborer et de partager, afin de favoriser l’innovation. Au début de l’année 2010, Nike s’engage également à placer plus de 400 brevets sur « GreenXchange » à des fins de recherche, montrant ainsi que, selon elle, la meilleure façon de stimuler l’innovation durable est de faire appel à l’innovation ouverte.

Le concept unique du « Considered design » est dé-voilé au public. Lancé en 2005, le concept est simple : utiliser le moins de matériel possible pour des modèles faciles à désassembler et donc simples à recycler. La base du concept : un logiciel que la marque a déve-loppé, servant à concevoir des équipements sportifs plus respectueux de l’environnement, en diminuant l’utilisa-tion de ressources naturelles, comme l’eau ou le pétrole. Ce logiciel, à destination des stylistes de Nike, leur per-met de réfléchir quant aux choix des matières lors de la conception des produits, et de les inciter à faire des choix respectueux de l’environnement dès le début du proces-sus de création des produits. D’abord utilisé en interne, Nike décide de rendre public ce logiciel afin d’encourager l’innovation dans le domaine du développement durable, d’inciter aux collaborations, et ainsi montrer la voie aux autres entreprises.Ce logiciel nommé « Environmental Apparel Design Tool » a demandé 7 années de travail à Nike et un investissement de six millions de dollars. Nike récompense tous les créa-teurs prenant en compte cette dimension écologique par un titre de bronze, d’argent ou d’or.

Parmi les produits ainsi imaginés, le t-shirt de football fait de bouteilles en plastique recyclées que l’on aura pu re-trouver durant la Coupe du monde de football de 2010. Il s’agit alors des maillots de footballs parmi les plus évo-lués sur le plan technologique et les plus respectueux de

l’environnement jamais conçus sur le marché du textile de football. S’en suivront alors de nouveaux modèles de baskets eco-friendly (comme la Air Jordan XX3), conçus à partir des déchets d’usines Nike.

2011 / Une nouvelle campagne : « Nike Better World ». Le message est clair avec cette nouvelle campagne : Nike souhaite rappeler son engagement pour des causes envi-ronnementales et humanitaires. Un nouveau site, entière-ment construit en HTLM5, met en avant les positions éco-logiques de Nike et rend l’interface interactive et ludique à la fois pour le consommateur et pour une immersion totale dans l’univers de la marque. Nike y expose ses efforts en termes d’utilisation de maté-riaux recyclés et de réductions d’impacts écologiques. Des images fortes sont mises en scène et chaque image illustre une action précise :• La conception de modèles de baskets conçus avec un caoutchouc spécial qui réduit l’impact sur l’environne-ment,• La réalisation de maillots sportifs entièrement créés avec des bouteilles de plastique recyclées,• L’installation et la rénovation de 25 terrains de basket dans New-York, • L’adoption de boites à chaussures plus respectueuses de la nature,• Le soutien à la « Homeless World Cup », la Coupe du Monde des personnes sans-abri, • La création en Afrique du Sud d’un centre de formation de football et de prévention au VIH,• Un retour sur la création de GreenXchange, association environnementale à but non lucratif,

Les visiteurs sont ensuite invités à prolonger et à partager le message sur Twitter et Facebook.

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2012 / Nike lance la Nike GS . La première chaussure de football écologique aux crampons légers pour une meil-leure vitesse de course, telle est la promesse de la marque.Nike se tourne pour cela vers les matériaux recyclés : les la-cets, la doublure et la languette de la chaussure sont ain-si composés au minimum de 70% de matériaux recyclés, ainsi que d’un matériau baptisé «Pebax® Renu» contenant 97% d’extraits de graines de ricin. Quant au cuir utilisé pour le corps de la chaussure, sa fabrication émet 35% de CO2 de moins que celle d’un cuir normal.

2013 / Le programme Reuse-A-Shoe. Existant depuis 1990, le programme « Reuse-A-Shoe » est relancé en 2013 par une nouvelle campagne de communication. Nike pro-pose de donner « une seconde vie » aux chaussures en les recyclant en terrain de sport de haute qualité. En effet, Nike transforme les chaussures en « Nike Grind », un nouveau matériau composé de chaussures usées recy-clées et de déchets de fabrication. Nike a ainsi transformé 28 millions de paires de chaussures en « Nike Grind » et construit des terrains dans plus de 450 000 endroits à tra-vers le monde. Des points de collecte de chaussures sont ainsi disposés dans plusieurs magasins à travers le monde, dont la France, et les consommateurs peuvent également envoyer leurs chaussures usagées à une adresse postale fournie par Nike. Nike a su démontrer une nouvelle fois son côté avant-gar-diste et fait du recyclage une priorité.

Nike propose l’application « Making ». À destination des designers et stylistes, cette application à l’interface design et simple d’utilisation et distribuée par Apple a pour objectif de les informer de l’impact des matières sur la planète et donc de les aider dans leur choix de matières.Développé autour de quatre thèmes (chimie, énergie, eau, et déchet), l’application référence 46 matières et permet ainsi de choisir les matériaux les moins polluants autour de ces quatre thèmes. A chacun est attribué un nombre de point et le but est de se rapprocher le plus possible de 50 points afin d’optimiser le rapport fonctionnel/durable.La volonté de Nike est d’inscrire le développement du-rable non plus comme une contrainte mais plutôt comme une nouvelle manière de s’inspirer pour concevoir

De plus, la marque informe fréquemment via son compte Twitter de ses innovations en matière de développement durable.

2014 / L’année 2014 se distingue par la volonté de Nike d’adopter une politique de développement du-rable jusqu’à l’intérieur des boutiques.Les meubles et les peintures sont choisis pour être le plus naturels possible, et la marque fait très attention à l’éclai-rage, en contrôlant les néons des magasins, et en faisant rentrer plus de lumière naturelle afin de diminuer l’utilisa-tion de lumière artificielle.Dans certains magasins, des locaux ont été aménagés pour le recyclage, du co-voiturage pour les salariés a été mis en place et les parkings à vélos ont été développés.

Parallèlement, la marque a choisi d’investir dans un pro-gramme de labellisation «verte» de ses boutiques. Elle met un point d’honneur à développer des magasins certifiés « Leed V4 », label américain qu’elle désire obtenir, véritable gage de développement durable. Les magasins doivent ainsi respecter une charte incluant la gestion des déchets, de l’énergie, des transports, des matériaux, etc.

Nike est bel et bien lancé dans la course au dévelop-pement durable et affiche clairement ses objectifs. La marque entame aujourd’hui un assainissement de sa chaine de production et gagne petit à petit le res-pect des consommateurs avec un design écologique innovant.

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LIMITES ET CRITIQUESRÉFLÉXION AUTOUR DES ACTIONS RSE DE NIKE

On peut légitimement se demander si les différentes ac-tions de la marque en faveur du développement durable n’est pas un effet de mode destiné à satisfaire ses détrac-teurs et à se racheter une image auprès du public. Ce qui nous conduit donc à évoquer le Greenwashing pour carac-tériser leur politique marketing et communication.

La marque ne table pas réellement sur le développement durable comme concept marketing. Elle reste basée sur l’innovation et la performance, sa marque de fabrique depuis ses débuts. Ainsi le public connaît assez mal ses démarches en matière d’environnement et la marque ne vise pas une cible spécialement écologique.

Une démarche écologique peu mise en valeur…

Les démarches s’inscrivant dans le cadre du dévelop-pement durable sont incomplètes et mal intégrées à la chaine de prodution. Les centres de recyclage de chaus-sures usagées sont encore peu nombreux. Ainsi, le projet Nike Reuse-a-shoe n’a pas bénéficié d’une communica-tion très importante, les magasins n’en font pas la promo-tion et il est difficile de trouver une liste précise des magasins participants. Nike vend 10 millions

de pairs de chaussures par an, et seuls 23 millions de pairs ont été recyclées dans le cadre du projet Nike Grind en 19 ans. Le recyclage n’est donc pas encore un système réel-lement intégré à la chaine de production de la marque. Cette démarche est-elle donc sincère et pérenne?

L’emploi de produits dangereux dans les produits Nike : un danger pour les consommateurs et une source de pollution des eaux et de l’environnement

Lors de la dernière Coupe du Monde en 2014, Greenpeace a mis en évidence la présence d’une large palette de pro-duits chimiques dangereux parmi 33 produits commer-cialisés au cours de l’évènement comme des ballons, des t-shirts, des gants de gardien ou encore des chaussures.

Des échantillons analysés par des laboratoires indépen-dants ont ainsi détecté la présence de polluants tels que : • du perfluorocarbure (PFC), un gaz à effet de serre• de l’acide perfluorooctanique (PFOA), un composant du Téflon• des éthoxylates de nonylphénol (NPE)• des phtalates utilisés en tant que plastifiants• du diméthylformamide (DMF)

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Tous ces ingrédients sont malheureusement jugés en tant que perturbateurs du système hormonal, cancérigènes ou nuisibles dans le cycle reproducteur de l’être humain.

Parmi eux, des produits Nike tels que le modèle de chaus-sure « Tiempo », un des plus vendus dans le domaine de la pratique du football, qui contiendrait 5 ,93 microgrammes de PFOA (l’acide perfluorooctanique) par mètre carré

À cela s’ajoute le fait que la production de ces articles par-ticipe à la pollution des lacs et rivières dans les pays où ils sont fabriqués. Parmi les plus touchés on compte la Chine, le Mexique et le Pakistan. Ainsi Nike porte doublement at-teinte à la santé, non seulement des hommes, mais aussi celle des animaux tout en détériorant leurs environne-ments de vie. Cependant, ces constats montrent égale-ment un double discours de la marque car, consciente que l’usage de ces produits nocifs est interdit en Occident, leur utilisation et leur rejet dans les rivières ne le seraient pas dans les pays concernés.

Conditions de rémunération et de travail des em-ployés de nike, question du travail des enfants.

Après le scandale des années 1990, Nike s’est employé à jouer la carte de la transparence en mettant l’accent sur les outils de contrôle de ses sous-traitants entre 1992 et 1997. Malheureusement, les efforts sont anéantis en juin 1998 lors de la publication d’un cliché montrant un enfant en train de coudre un ballon portant le sigle de la marque. Depuis, l’équipementier sportif fait face à une demande toujours plus grande et dans un souci de rentabilité maxi-male, il a lancé une politique intense de délocalisation afin de conserver sa place de numéro 1 sur le marché du textile mondial. Quasiment toutes les instances de pro-duction sont aujourd’hui localisées dans des pays où la main d’œuvre est bon marché : Pakistan, Asie, Indonésie, Mexique, Brésil, Bosnie et Biélorussie. Dans ces pays, la marque est souvent loin de respecter les

règlementations de l’Organisation Internationale du Tra-vail et y applique plutôt celles propres aux pays en voie de développement. Parmi les conditions déplorables de travail on peut trouver : • Le rythme imposé de 12 heures de labeur par jour, par-fois 7 jours sur 7 amenant à un total de plus de 80 heures de travail hebdomadaire • Des salaires à hauteur de 40$ (35 euro) par mois en Indo-nésie. Les syndicats sont inexistants et les négociations de salaires impossibles, certaines usines sont surveillées par des militaires.• Les locaux sont le plus souvent insalubres, non aérés, sans accès à l’eau potable, les dortoirs sont surpeuplés et les ouvriers doivent manipuler des machines dangereuses sans protections• Les ouvriers sont victimes d’intimidations, de violences et harcèlements moraux voire physiques, notamment chez les femmes. Au Salvador, les employés sont menacés de licenciement s’ils accordent des interviews aux journa-listes ou demandent des congés payés.• Dans les pays du Sud tels que le Cambodge ou l’Indoné-sie, le travail infantile demeure une réalité

Malgré ce constat accablant et suite à l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza à Dacca au Bengladesh le 24 avril 2013, Nike avait d’ores et déjà décidé de limiter ses opéra-tions dans le pays. En effet, la vice-présidente de Nike en charge du dévelop-pement durable et de l’innovation, Hannah Jones, avait déjà averti l’entreprise des conditions de travail médiocres pratiquées par leurs sous-traitants. Depuis, Nike a rompu plusieurs contrats dont celui de son collaborateur Lyric In-dustries avec qui la marque depuis plus de dix ans et ne travaille plus qu’avec 4 usines au Bengladesh installées dans des bâtiments modernes. En revanche, l’organisme « Worker Rights Consortium » a publié en 2006 un rapport sur 16 fournisseurs de la marque mettant en lumières des heures supplémentaires forcées couplées à des violences subies par les ouvriers.

FORCES FAIBLESSES• Réduction des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 15%• Utilisation de matériaux recyclés dans sa chaine de production• Lancement de projets visant à sensibiliser à la notion de dévelop-pement durable et à produire en polluant moins (GreenXchange, Considered Design…)• Fabrication de produits eco-conçus• Incitation des consommateurs à recycler leurs vieilles baskets• Nike est une marque influente au niveau mondial dont la stratégie de production et marketing peut avoir une incidence sur d’autres entreprises mais également sur l’opinion des consommateurs• Les moyens financiers de la marque lui permettent une marge de manœuvre assez importante pour changer de fond en comble sa poli-tique de production

• L’équipement sportif est un secteur très porteur en termes d’innova-tion de matériaux• Nike est un des leader dans le domaine de l’équipement sportif

• Parmi les sous-traitants de la marque, les conditions de travail restent très discutables, et le travail des enfants y est toujours présent.• Pollution des eaux en Chine• Utilisation de produits chimiques dans la fabrication des vêtements

• Concurrence importante dans ce secteur d’activités ce qui pousse la marque à réduire ses coûts de production en délocalisant notam-ment• Opinion publique de plus en plus sensible aux conditions de produc-tion et volonté de transparence de la part des consommateurs• Contrôles de plus en plus stricts et normes environnementales qui se développent

SWOT

MENACES

OPPORTUNITÉS

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RECOMMANDATIONSUN LABEL, UNE APPLICATION, UN PACK

Chez NIKE, nous avons conscience qu’un changement im-médiat au sein de la société est nécessaire. En raison de notre grande influence, il est de notre devoir de montrer l’exemple en pratiquant une politique de développement durable irréprochable. C’est pourquoi après toutes les améliorations mises en place jusqu’à ce jour, nous avons décidé de passer au niveau supérieur : nous allons révolu-tionner Nike dans son ensemble. Cette révolution porte le nom de « NIKE GREEN », et comprend trois objectifs:• Proposer des produits éco-responsables• Développer une production tournée vers le respect des employés et l’amélioration de leurs conditions de travail• Ouvrir une offre de reprise d’anciennes paires

C’est le plus grand challenge que Nike ne se soit jamais lancé ! Du fait de son importance, le plan #NIKEGREEN, de sera porté sur 5 ans. Cinq années durant lesquelles vous pourrez observer ce changement. Comme nous aimons le dire chez NIKE, « notre identité reste intacte, mais le monde qui nous entoure n’en sera que meilleur ».

Nos actions s’échelonneront de la manière suivante:

• 20 Juin 2015 : 3 actions principales

> Le label NIKE GREEN verra le jour. Tous les produits NIKE labélisés NIKE GREEN seront équipés d’une nou-velle étiquette portant le label. Grâce à cette étiquette, les consommateurs pourront connaitre les matériaux utilisés et le degré d’éco-responsabilité des produits. Ce système fonctionnera grâce à l’application dédiée NIKE GREEN.> Lancement du GREEN PACK marquant le début de NIKE GREEN. Il sera composé de 3 modèles labélisés NIKE GREEN ( Cf. page 12 ).> Inauguration de la « boite des secondes vies » / Réouver-ture du système de reprise des anciennes paires NIKE. Afin d’inciter nos clients à rapporter les paires qu’ils ne portent plus, une offre permanente leur permettra d’obtenir une réduction de 15% sur un nouveau produit. Une campagne de communication parallèle sera lancée pour soutenir cette act ion et fournir une liste précise des magasins dans le monde qui participent à l’opération (en doublant égale-ment leur nombre).

• 1er Janvier 2016 : 30% des produits NIKE commercialisés seront labélisés NIKE GREEN.

• 20 Juin 2016 : 50% des produits NIKE seront labélisés NIKE GREEN.

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LE LABELPLUS QU’UN LABEL, UN ENGAGEMENT

Le label NIKE GREEN est un engagement environnemental et social de NIKE. Il certifie des produits éco-responsables, des matériaux jusqu’à la chaine de production.

Une feuille épurée au courbes douces a été choisie comme logo afin de véhiculer les valeurs écologiques et sociales propres à #NIKEGREEN. Un vert vif vient accentuer ces vleurs. Un hashtag fait son apparition, #NIKEGREEN, per-mettant ainsi de stimuler les consommateurs à partager leurs avis et leurs achats sur les réseaux sociaux.

Des produits responsables

Pour pouvoir prétendre au label NIKE GREEN, les produits doivent obtenir des scores minimum dans 3 domaines. Ils doivent être suffisamment « recyclables », « naturels » et « eco-friendly ». Plus précisément, au minimum 50% des matériaux constituant le produit doivent être « recyclables ». 50% minimum doivent être « naturels ». Et enfin 70% doivent être « eco-friendly ».

Recyclables : Parce que nos produits n’ont pas qu’une seule et unique vie, les matériaux recyclables permettent de donner de nombreuses vies aux produits NIKE.

Naturels : Loin des usines chimiques, “produits de la na-ture”, nos produits contiennent des matériaux naturels qui les rapprochent de notre planète.

Eco-friendly : le respect de la nature est un élément es-sentiel pour la sauvegarde de l’environnement. Ces pour-quoi nos produits regroupent des matériaux eco-friendly, conçus pour minimiser leur impact sur l’environnement.

De part ces règles, les matériaux suivants seront favorisés dans la conception des produits NIKE GREEN : le coton bio, le latex naturel, les matériaux minéraux, la soie, le chanvre, la fibre de coco ou encore le raphia.

Une production réfléchie

Pour pouvoir être labélisés NIKE GREEN, les produits NIKE doivent être conçus dans des usines de production respec-tant notre nouvel engagement social. Celui-ci se calque sur le standard SA 8000, un code de conduite qui met en avant de bonnes conditions travail tout en appuyant l’as-pect social du développement durable.

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L’APPLICATIONPOUR DES PRODUITS PLUS TRANSPARENTS

Dans le cadre de l’action #NIKEGREEN, nous proposerons une application dédiée qui interagira avec les étiquettes NIKE GREEN des produits labélisés. Munies d’un QR code, les étiquettes des produits NIKE GREEN pourront être flashées via l’application et permettra au client d’obtenir la liste des matériaux utilisés pour la confection du produit et leur degré d’éco-responsabilité. Pour cela, l’application renseignera le pourcentage de matériaux recyclables, naturels et eco-friendly. Elle permettra aussi de situer le produit par rapport aux autres produits de la gamme NIKE GREEN, en fonction des 3 critères d’éco-responsabilité. ( Cette application a été validée par les différents mobile stores le 15 Février 2015 )

Les étiquettes

Les étiquettes NIKE GREEN sont munies d’un QR code spé-cifique au produit. Une notice y est imprimée pour inciter les consommateurs à utiliser l’application afin d’en savoir plus sur leur produit.

Pour rappeler le côté éco-responsable de la gamme, un soin tout particulier a été apporté au design et aux maté-riaux : épuré et texturisé, en papier naturel.

Le QR code pourra être flashé dès l’écran d’accueil de l’ap-plication NIKE GREEN. En plus de l’outil de flash, les uti-lisateurs pourront retrouver (en scrollant vers le bas) des informations sur la gamme de produits, les actions futures et passées, le label et nos engagements, ainsi qu’un lien rapide vers notre boutique en ligne.

Des couleurs vives ont été choisies de manière à casser l’image un peu « fade » des produits éco-responsables. En effet, le logo NIKE GREEN et les étiquettes le rappelant déjà beaucoup, nous pensons qu’apporter un peu de cou-leur et de « peps » ne sera que plus bénéfique pour notre application.

+ Découvrez un zoom de cette planche en annexe, Page 14.

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LE PACK DE LANCEMENTPREMIERS PRODUITS DE LA GAMME #NIKEGREEN

Pour annoncer la naissance de NIKE GREEN, nous effec-tuerons une sortie internationale du pack NIKE GREEN le 20 Juin 2015.Ce pack sera constitué de 3 modèles de chaussures res-pectant tous les 3 les conditions du label NIKE GREEN et seront façonnées en utilisant des teintures naturelles.

Afin de rendre cette sortie symbolique, et pour une plus forte proximité avec nos clients, les 3 modèles choisis font partie des modèles les plus emblématiques de notre marque : les Dunk, les Janoski et les Air Max Thea.

Les packs seront accompagnés d’un T-Shirt NIKE GREEN créé pour l’occasion, et offert avec le pack NIKE GREEN. Bien évidemment, ces 3 modèles ainsi que le T-Shirt se-ront réalisés à l’aide des matériaux NIKE GREEN.

Le pack servira de réel outil de communication puisque les « sneakers » NIKE sont les produits ayant le plus d’impact. L’information concernant la sortie du pack, mais surtout ce qu’il représente, sera relayée via de nombreux blogs, sites et magazines life style, sportifs et mode.

Il sera vendu à un prix avantageux, notamment lorsque nos clients s’attendent à des prix élevés à la vue de nos nouveaux engagements :- le pack complet pourra être trouvé au prix de 300€- la paire de Janoski sera vendue au prix de 105€- la paire de Dunk sera vendue au prix de 110€- la paire de Air Max Thea sera vendue au prix de 125€

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CONCLUSIONVERS UN ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE ET SOCIÉTAL

Nous en avons tous conscience, le développement du-rable est l’un des enjeux cruciaux de notre siècle. Les consommateurs sont de plus en plus concernés et cri-tiques face aux stratégies de production et de commu-nication des entreprises. Nike en a conscience et met en œuvre depuis plus de 20 ans une politique d’assainisse-ment de sa chaine de production. Bien que leurs efforts soient loin de faire l’unanimité et présentent encore des failles, comme nous l’avons dit plus tôt, nous avons déci-dé de leur proposer un plan d’action qui s’inscrit dans le sens d’une transition vers une production saine et respec-tueuse de l’environnement et des humains.

Ainsi, nous avons décidé de développer et d’optimiser les actions marketing et communication déjà en place pour opérer une transition douce vers une production irrépro-chable, qui prenne en compte les impératifs sociaux et environnementaux de notre époque. Notre but était donc de créer et d’aider Nike à développer le label #NIKEGREEN et d’en faire un exemple pour nombre d’entreprises. Mais

également d’encourager les consommateurs comme les entreprises à prendre en compte l’environnement res-pectivement dans leur acte d’achat et dans leur mode de production. L’action est développée sur 5 ans afin qu’elle soit réalisable et pérenne. L’un des enjeux essentiels de la campagne est de développer une application s’inscri-vant dans une démarche de sensibilisation des consom-mateurs. Mais aussi une nouvelle campagne de recyclage des paires de chaussures usagées et de la réutilisation des matériaux de celles-ci dans la chaine de production, car « rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme » (Lavoisier) accompagnée de la sortie d’un pack exclusif de chaussures dont les matériaux sont respectueux de l’envi-ronnement.

Nike peut ainsi se différencier de ses concurrents tout en les mettant au défi d’appliquer des politiques de déve-loppement durable similaires aux siennes tout en sensi-bilisant ses clients à l’intérêt d’une consommation intelli-gente et réfléchie.

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ANNEXE 1

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ANNEXE 2

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ANNEXE 3

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DÉCLARATION SUR L’HONNEUR ANNÉE SCOLAIRE 2014 - 2015

ANNEE : 2015

MATIÈRE : Communication et développement durable

NOM DU PROFESSEUR : Xavier Menaud

Je (nous) soussigné(s) M ....................................................................................................................................................................................

atteste(ons) avoir pris connaissance du règlement intérieur de l’école et certifie(ons) que le dossier ou mémoire de recherche

appliqué ci‐joint ne fait l’objet d’aucun plagiat. Par ailleurs, je (nous) m’engage(ons) à respecter les règles du dit règlement

intérieur et les sanctions disciplinaires qui en découlent.

SIGNATURES DE TOUS LES PARTICIPANTS AU DOSSIER OU MÉMOIRE

(précédées de la mention « lu et approuvé »)

Paris, le

NOM Prénom CLASSE / OPTION Barbier Charlotte 5G17 / C&M

Bustin Adeline 5G17 / C&M

Durand Quentin 5G17 / C&M

Salmain Camille 5G17 / C&M

Yvinou Floris 5G17 / C&M

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B A R B I E R C H A R L O T T E

B U S T I N A D E L I N E

D U R A N D Q U E N T I N

S A L M A I N C A M I L L E

YV INOU FLORIS

M 2 C & M 5 G 1 7

E S G M S 2 0 1 5

#NIKEGREEN