dissenting experience / l’expÉrience dissidente · 2015-01-14 · dissenting experience workshop...

Dissenting Experience Workshop UFR ALLSH page 1 sur 12

WORKSHOP UFR ALLSH APPEL À PROJETS MARS 2014

DISSENTING EXPERIENCE / L’EXPÉRIENCE DISSIDENTE

7 NOVEMBRE 2014, LONDRES

PORTEURS DE PROJET POUR AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ/UFR ALLSH : Anne Dunan-Page, Laurence Lux-Sterritt et Jean Viviès

(pour le séminaire BRITAIX 17-18)

Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone (LERMA, E.A. 853)

CONTACTS [email protected]

[email protected] [email protected]

SITE INTERNET du SÉMINAIRE BRITAIX http://britaix17-18.univ-provence.fr

SITE INTERNET du PROJET DISSENTING EXPERIENCE http://dissent.hypotheses.org

1 - Présentation du projet p. 2-4 2 - Argumentaire de délocalisation p. 5 Annexes 1 - Budget prévisionnel p. 6 2 - CV des participants p. 7 Avis du directeur de l’unité p. 11


1. Présentation du projet 1.1 Les origines du puritanisme L’histoire du puritanisme semble parfois se confondre avec celle de l’Amérique, de la Nouvelle-Angleterre, plus précisément, territoire intimement associé aux premiers colons, qui s’étend au nord de New-York, du Maine au Connecticut. Partis du comté de Nottingham, en Angleterre, en quête de liberté religieuse, les « Pères pèlerins » s’installèrent tout d’abord à Leyde avant d’émigrer à Plymouth, en 1620. Libérés de l’autorité de l’Église anglicane, les successeurs de ces premiers émigrants fondèrent sur la côte est, au fil des ans, un dense réseau de congrégations religieuses autonomes dont les membres étaient liés les uns aux autres par un contrat librement consenti. Pour régler les affaires internes de ces « Églises », ces hommes—et ces femmes—se réunissaient une fois par mois et consignaient leurs débats, leurs registres (baptême, mariage, décès), mais aussi leurs comptes, leurs querelles, leurs lettres... dans des cahiers manuscrits appelés « livres d’Église » (Church books), documents hybrides, à mi-chemin entre les minutes des réunions et l’histoire quotidienne des communautés et de leurs membres. Ces livres continuent d’être tenus, de nos jours, par les protestants évangéliques. Les manuscrits qui ont survécu nourrirent l’historiographie de l’Amérique coloniale et le mythe puritain du peuple élu. Pourtant la plupart n’ont jamais été édités et aucune tentative de réunion n’a jusqu’ici vu le jour. La Bibliothèque Congrégationaliste de Boston vient tout juste d’entreprendre, avec l’aide du gouvernement américain et d’une équipe de bénévoles de la région du Massachusetts, le catalogage et la numérisation progressive des sources de Nouvelle-Angleterre. Si on sait que les puritains ont émigré en Amérique, on sait moins qu’ils furent nombreux à revenir dans leur pays natal, vingt ans plus tard, après le début de la Guerre civile anglaise, en apparence porteuse de liberté. Ils y fondèrent de nouvelles Églises selon le modèle des colonies. Marginalisés à la Restauration des Stuarts dès 1660, à nouveau persécutés, privés de lieux de culte, d’éducation universitaire et d’accession aux postes clés dans les corps d’État, ces « dissidents » (tels que les nommait le gouvernement, qu’ils soient catholiques ou protestants), ne retrouvèrent leurs droits civiques qu’au 19e siècle. L’histoire du puritanisme, au moins européen, est donc l’histoire d’une succession de déclassements intellectuels, sociaux et culturels, bien plus que celle du rigorisme moral triomphant. Depuis 2011, nous travaillons à un recensement des manuscrits britanniques (17e et 18e siècles), afin d’aboutir, à terme, à une édition globale, dans l’esprit de celle qui est en cours aux États-Unis. Ces manuscrits, avant même d’être numérisés et transcrits, doivent être recensés et décrits : ils sont détenus par des institutions privées ou publiques, par des archives de comtés, ou bien par les Églises elles-mêmes. À l’heure actuelle, aucun ouvrage de référence ne les recense. Or tant que ces documents et ces registres ne sont ni disponibles ni même identifiés, les protestants évangéliques n’ont pas accès à leur histoire (notamment celle de la diaspora vers le continent, vers les colonies, mais aussi vers l’espace Caraïbes, Bermudes, Jamaïque et Barbade). Notre projet s’inscrit dans ce travail de mémoire et tente de pallier un déclassement qui fut tout autant historiographique et scientifique que culturel pour donner aux chercheurs, aux familles, aux généalogistes, un moyen unique d’investigation de leur héritage. 1.2 Objectifs Pris dans son ensemble le projet vise à :

-‐ augmenter la visibilité des sources auprès des institutions privées et publiques et du gouvernement britannique et sensibiliser le grand public à leur préservation ;

-‐ fédérer un réseau international de chercheurs et de conservateurs patrimoniaux pour la recherche des financements nécessaires à la numérisation et faciliter le dialogue entre les institutions détentrices des manuscrits, en vue d’une réunion virtuelle des documents ;

-‐ recenser les manuscrits existants (17e et 18e siècles) et en publier le premier catalogue raisonné (versions papier et électronique) ;

-‐ élaborer un pilote (numérisation et transcription d’un seul livre témoin) ;


-‐ entamer la numérisation progressive des documents et examiner la faisabilité de leur transcription selon un modèle participatif (crowdsourcing) en cours d’expérimentation à la Bibliothèque Congrégationaliste de Boston (voir ci-dessus) ;

-‐ ouvrir les archives numérisées au grand public. Le projet est placé sous l’égide du séminaire Britaix 17-18, séminaire de recherche du LERMA (E.A. 853), co-dirigé par Anne Dunan-Page, Laurence Lux-Sterritt et Jean Viviès et le laboratoire de recherche, Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies, de Londres. 1.3. Présentation des objectifs du workshop UFR ALLSH Le soutien de l’UFR ALLSH est aujourd’hui sollicité afin de financer la première rencontre d’un comité international d’experts (France/Angleterre/Écosse/Italie/États-Unis), tous porteurs de projets Leverhulme Trust, British Academy, Arts and Humanities Research Council (AHRC, équivalent de l’ANR) dans le domaine de l’histoire religieuse, ou directeurs de bibliothèques ou de réseaux de recherche internationaux. Il aura notamment pour but de permettre la venue de Margaret Bendroth, directrice générale de la Bibliothèque de Boston, et porteuse du projet pour le versant américain, qui souhaite harmoniser les pratiques des deux côtés de l’Atlantique. Le workshop UFR ALLSH a donc quatre objectifs principaux :

Ø pérenniser ce réseau d’experts encore informel, en vue de futurs travaux communs et de contacts de recherche plus étroits ;

Ø croiser les expériences en matière de financement de la recherche des enseignants-chercheurs AMU et de leurs collègues européens et américains pour examiner les sources de financement susceptibles de prendre le relais des premières subventions ;

Ø instruire le premier catalogue raisonné des sources : nature des manuscrits à inclure, nature des informations à sélectionner, versions papier et numérique...

Ø conseiller sur le pilote (numérisation et transcription d’un livre d’Église représentatif de l’ensemble) et l’établissement des protocoles éditoriaux.

1.4 Schéma général des financements Le projet a été pensé en six grandes phases faisant appel à des sources de financements diversifiées et de plus en plus importantes, sur le moyen terme.

Chaque phase est liée à la précédente mais fonctionne de façon entièrement autonome puisque nous préparons des pilotes uniquement, jusqu’aux phases 5 et 6. Nous nous efforçons de combiner des sources de financements françaises et britanniques à toutes les étapes. Les différents projets sont viables en, et par eux-mêmes, si la phase ultérieure était retardée ou ne pouvait être franchie, faute de financements adéquats. Sans préjuger d’une réussite ultérieure, chaque phase s’appuie cependant sur le succès du financement précédent et dépend de cet effet cumulatif, un soutien de l’UFR étant donc essentiel dans ce schéma.

Phase 6: ERC

Phase 5: ANR (2016)

Phase 4: British Academy and Leverhulme Grants (2015): c.

50.000£

Phase 3: Région PACA, projets blancs (décembre 2014): c. 30.000€

Phase 2: Workshop UFR ALLSH-‐AMU (appel à projets, juin 2014): c. 4.500€

Phase 1: IUF + LERMA (séminaire Britaix 17-‐18) + Dr Williams's Centre for Dissenting Studies (Londres) + Université de Liverpool: c. 15.000€ pendant

3 ans


1.5 Premiers résultats et évolution du projet sur le moyen terme 1.5.1. Première vague de financements et manifestations scientifiques Ø délégation CNRS à la Maison Française d’Oxford (2010-2011) pour la consultation des

archives baptistes de Regent’s Park College, Oxford ; Ø délégation Institut Universitaire de France (2011-2016) avec financements1 ; Ø série de trois journées d’études (novembre 2013, 2014 et 2015), et de trois

volumes collectifs, co-financées par quatre partenaires : l’IUF, le LERMA (AMU, séminaire 17-18), le Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies (Londres), et l’Université de Liverpool (à partir de 2014). La proposition d’ouvrage issue des communications de la première journée (2013) a été déposée chez Oxford University Press. Elle est disponible sur demande, [email protected].

Ø un carnet de recherche collaboratif http://dissent.hypotheses.org qui, au-delà du projet, fonctionne comme un portail international sur la dissidence britannique ;

Ø un cycle de recherche de deux ans au sein du séminaire Britaix 17-18 (2012-2014), consacré aux enjeux de l’édition et de la transmission des textes de la période moderne, http://britaix17-18.univ-provence.fr et une journée d’études qui le clôture le 16 juin 2014, en présence notamment de porteurs britanniques de projets numériques.

1. 5. 2 . Phases 2 et 3 : 2014-2015

En phase 2, le workshop UFR ALLSH va mettre en place les modalités de préparation et de diffusion du catalogue des sources. En phase 3, une demande de subvention sera déposée auprès de la Région PACA pour le catalogue lui-même (2e rencontre du comité d’experts, subvention de personnel et d’équipement). Le Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies a déjà accepté d’héberger sur son site la version électronique du catalogue (lancement prévu fin 2015). La DOSI de Queen Mary (Université de Londres, partenaire du laboratoire) assurera la mise à jour et la pérennisation des données (jusqu’en 2025). La phase 3 prévoit également la consultation de développeurs pour déterminer si les phases de numérisation et de transcription (Phases 4 à 6) pourront s’accompagner d’un programme informatique permettant de tracer les flux migratoires, en Grande-Bretagne, comme à l’international. 1.6. Retombées attendues pour le laboratoire LERMA et l’UFR ALLSH

Ø Participation à un réseau comprenant quatre pays, financé par trois institutions, qui a déjà obtenu des résultats concrets et une visibilité internationale ;

Ø l’un des objectifs du workshop étant la recherche de financements nationaux et internationaux, l’UFR servira également de « tremplin » : Région, puis ANR, puis, éventuellement ERC, les appels PR2i/A*MIDEX se prêtant moins bien, pour l’instant, à des demandes émanant de séminaires, sur une seule aire géographique ;

Ø les logos apparaîtront dans le catalogue des sources (version papier et numérique), ainsi que sur le carnet de recherche du projet et les autres supports de diffusion ;

Ø participation à un projet numérique évolutif (le catalogue sera relié aux catalogues des archives et institutions publiques et privées) ;

Ø suite à la signature d’une convention de recherche internationale entre AMU et le réseau international sur les dissidences EMoDiR (Research Group in Early Modern Religious Dissents and Radicalism), piloté par l’université de Vérone, http://www.emodir.net, l’UFR et le LERMA participeront directement à la consolidation de cette convention qui prévoit, entre autres, des échanges de chercheurs. Le directeur d’EMoDiR étant membre du workshop (voir ci-dessous), l’UFR contribue à la pérennisation des relations de recherche entre AMU et Vérone, dans l’axe France-Italie privilégié dans la politique d’établissement ;

Ø soutien d’un projet mettant en synergie des enseignants-chercheurs et des conservateurs et développant un réseau de recherche autour des bibliothèques et des archives ;

Ø soutien d’un catalogue en accès libre avec un impact important dans la société civile par ses aspects sociologiques, généalogiques et migratoires ;

Ø à terme, soutien d’un projet de numérisation et de diffusion gratuite des données auprès du grand public.

1 Nous rappelons que les dotations IUF ont été diminuées (rétrospectivement) et ne permettent donc pas d’honorer la totalité des projets.


2. Argumentaire de délocalisation Il est envisagé que le workshop se tienne le vendredi 7 novembre 2014, dans la Bibliothèque Dr Williams’s Library, 14 Gordon Square, à Londres pour trois raisons :

(i) La date correspond à la veille d’une journée d’études (partenariat IUF-Britaix 17-18, LERMA-Londres-Université de Liverpool) sur les fonds d’archives et les documents dissidents qui doit se tenir à la Bibliothèque le samedi 8 novembre. Elle permettra donc que les missions des organisateurs, membres du workshop, soient couvertes par l’IUF pendant une journée supplémentaire le vendredi, et donc que la part de l’UFR ALLSH soit diminuée d’autant, le financement étant sollicité pour seulement 8 membres sur les 12. NB : aucun des 8 membres du workshop financés par l’UFR n’intervient dans la journée d’études, déjà entièrement subventionnée de façon indépendante par l’IUF, le LERMA, le Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies, et l’Université de Liverpool. Le programme de la journée est donné en fin de document. Si la subvention était obtenue, et seulement avec accord préalable de l’UFR, Dr Margaret Bendroth, pourrait faire une présentation de quinze minutes du projet américain dont elle est porteuse, en début ou fin de programme ;

(ii) Le lieu de résidence des membres du workshop. Le comité comprend 12 membres, dont 7 résident en Grande-Bretagne ;

(iii) L’importance de la tenue du workshop dans la bibliothèque partenaire du projet à travers le Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies et la proximité physique des informaticiens qui pourront être consultés durant le workshop pour répondre aux questions du comité sur les aspects techniques du catalogue numérique et de sa mise en ligne.

Le travail du worshop est estimé à 9 heures mais pour minimiser les frais de séjour à l’étranger, elles sont prévues sur une même journée, selon le schéma suivant :

- 8h00 à 9h00 : tour de table, présentation des membres et de leur expertise pour le projet Dissenting Experience, introduction générale ;

- 9h00 à 12h00 : travail commun (12 personnes) sur les financements français et internationaux ;

- 14h00 à 18h00 : travail sur le catalogue et le pilote, si besoin en trois sessions parallèles de 14h00 à 16h00 (histoire, littérature, corpora patrimoniaux), avec mise en commun des résultats de 16h00 à 18h00.

Un ordre du jour détaillé sera communiqué en amont. Le directeur et les trustees de la bibliothèque ont donné leur accord pour la mise à disposition gratuite d’une salle de réunion pour 12 personnes (prix public de la location à la journée: 1 000£).


Annexe 1

Budget prévisionnel du workshop UFR ALLSH Dépenses : Transport des 8 invités (A/R), estimations converties en euros

• Vol Marseille-Londres : 250 x 2 = 500 € • Vol Écosse-Londres : 250 € • Vol Vérone-Londres : 250 € • Vol Boston-Londres : 1 000 € • Train Leicester-Londres : 80 € • Train Cambridge-Londres : 2 x 40 € = 80 €

Total des frais de navette : domicile => aéroport + aéroport (Stansted/Gatwick) => centre de Londres, A/R, moyenne de 30 euros par invité (hors GB) : 5 x 30 € = 150 € Total prévisionnel des frais de transport, navettes comprises : 2 310 € Per diem (1 nuitée + 2 repas) à l’étranger pour les 8 invités

• Invités résidant à moins de 250 km de Londres : 1 seul per diem (2 personnes) • Invités résidant à plus de 250 km de Londres : 2 per diem (6 personnes)

Total prévisionnel des 14 per diem (tarif en vigueur pour la Grande-Bretagne : 158,60 euros/jour) : 14 x 158,60 = 2 220,4 €

TOTAL prévisionnel financement UFR ALLSH : 4 530,4 €


Annexe 2

CV des experts (en rouge : financés par l’UFR ALLSH) NB : tous les membres ont déjà accepté de participer au workshop en cas de financement. Seuls les éléments du CV directement pertinents pour la participation au workshop ont été retenus. Nous renvoyons aux sites internet institutionnels des membres pour de plus amples informations et la liste complète de leurs publications. Résumé général : 7 chercheurs en histoire et civilisation britanniques (époque moderne), 3 chercheurs en littérature britannique (époque moderne), et 2 directeurs de bibliothèques. Collaborations précédentes avec AMU :

-‐ deux membres du workshop, Prof. John Morrill (Cambridge) et Dr David Wykes (Londres), sont intervenus en 2013-2014 au sein du séminaire Britaix 17-18 (LERMA) ;

-‐ le Professeur John Morrill a animé une conférence sur les financements de recherche internationaux en histoire (21 octobre 2013), sous l’égide de l’équipe Aire Culturelle Britannique et Commonwealth du LERMA (dir. Valérie André), retransmise par Télé-AMU ;

-‐ Federico Barbierato est directeur d’un réseau de recherche international (EMoDiR) avec

lequel AMU vient de signer une convention de recherche. Aix-Marseille Université

1. Anne Dunan-Page Anne Dunan-Page est professeur de littérature et civilisation britanniques (17e siècle), directrice adjointe du LERMA, et membre de l’Institut Universitaire de France. Elle est co-responsable du séminaire de recherche 17e-18e siècles du LERMA, présidente de l’International John Bunyan Society, vice-présidente de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur, et membre du CA de la Société d’Études Anglo-Américaines des 17e et 18e siècles. Elle est l’auteur de Grace Overwhelming: John Bunyan, The Pilgrim’s Progress and the Extremes of the Baptist Mind (Peter Lang, 2006) et a récemment dirigé The Cambridge Companion to Bunyan (2010) et Debating the Faith: Religion and Letter Writing in Great Britain, 1550-1800 (Springer, 2013, avec Clotilde Prunier). Anne Page est élue au conseil d’administration du Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies, Professeur invitée à Queen Mary, Université de Londres (2013-2016), et elle éditera, à partir du printemps 2014, les Leçons de la Dr Williams’s Library, inaugurées en 1947. http://tinyurl.com/annedunan-page et http://halshs.archives-ouvertes.fr/LERMA-EA853/fr/.

2. Laurence Lux-Sterritt Laurence Sterritt est maître de conférence en civilisation britannique (17e siècle) et co-responsable de Britaix 17-18, séminaire de recherche du LERMA. Elle est membre du comité de rédaction de la revue électronique E-Rea (LERMA) et du comité de rédaction de la revue North-West Catholic History (Wigan, Royaume-Uni), et membre actif du groupe international de recherche The History of Women Religious of England and Ireland (http://www.history.ac.uk/history-women-religious/content/welcome). Elle est l’auteur d’articles et de chapitres d’ouvrages en France et à l’international, a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, et a publié notamment Redefining Female Religious Life : French Ursulines and English Ladies in Seventeenth-Century Catholicism (Ashgate, 2005). Membre du comité scientifique du projet Who Were the Nuns? A Prosopographical Study of Convents in Exile, 1600-1800 (université de Queen Mary, Londres), et financé par le Arts and Humanities Research Council (AHRC) et le Leverhulme Trust entre 2008 et 2012, elle a travaillé dans le cadre des humanités numériques à la numérisation et la transcription des archives inédites des couvents anglais en exil sur le continent (http://wwtn.history.qmul.ac.uk) et édité l’un des six volumes de sources primaires issus de ce projet (Spirituality, vol. 2, in English Convents in Exile, 1600-1800, 6 vols. (Pickering & Chatto, 2012). http://gsite.univ-provence.fr/gsite/document.php?pagendx=1449&project=lerma


3. Jean Viviès Jean Viviès est Professeur de littérature britannique (18e siècle) à l’université d’Aix-Marseille où il a notamment dirigé le LERMA (EA 853). Auteur de nombreux articles, il a notamment publié James Boswell, État de la Corse (Éditions du CNRS, 1992) et Le Récit de voyage en Angleterre au XVIIIe siècle : de l'inventaire à l'invention (P.U Mirail, 1999, traduit en anglais en 2002). Il est le fondateur (en 2002) de Britaix 17-18, séminaire de recherche du LERMA, co-animé actuellement avec Anne Dunan-Page et Laurence Sterritt. Il est membre du comité de gestion de la Fondation universitaire d’AMU. Il a par ailleurs été de 2008 à 2012 président de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES), vice-président entre 2006 et 2013 de l’université de Provence (du secteur LSH, puis des relations internationales) et d’AMU (VPRI). Il est actuellement Vice-Président de la Société d’Études Anglo-Américaines des 17e et 18e siècles. Il a présidé une série de comités de visite AERES (section des unités de recherche) et participé aux évaluations d’établissements pour la même Agence. il est membre du CNU (11e section), expert pour différents organismes, et expert européen. http://gsite.univ-provence.fr/gsite/document.php?pagendx=1354&project=lerma Grande-Bretagne

4. John Coffey (Université de Leicester) Prof. John Coffey est Professeur d’Histoire moderne à l’Université de Leicester, spécialiste d’histoire religieuse, en particulier du protestantisme britannique et américain au 17e siècle, et de l’idée de tolérance. Il est auteur de Politics, Religion and the British Revolutions: The Mind of Samuel Rutherford (Cambridge University Press, 1997), Persecution and Toleration in Protestant England, 1558–1689 (Longman, 2000), John Goodwin and the Puritan Revolution: Religion and Intellectual Change in 17th-Century England (Boydell and Brewer, 2006), et a notamment dirigé The Cambridge Companion to Puritanism (2008, avec Paul Lim). Sa dernière monographie, Exodus and Liberation: Deliverance Politics from John Calvin to Martin Luther King Jr., est parue en 2013 chez Oxford University Press. Avec N.H. Keeble (voir ci-dessous), il est également co-éditeur de l’autobiographie de Richard Baxter dans le projet financé par la British Academy et le Arts and Humanities Research Council (AHRC). http://www2.le.ac.uk/departments/history/people/jcoffey

5. Michael Davies (Université de Liverpool)

Dr Michael Davies est senior lecturer en littérature britannique à l’université de Liverpool. Avec Anne Dunan-Page et Joel Halcomb, il co-rédige le carnet de recherche Dissenting Experience sur la plateforme hypotheses.org et co-organise une série de trois journées d’études à la Dr Williams’s Library sur les cultures communautaires de la dissidence et les sources d’investigation. Spécialiste de littérature puritaine, auteur de nombreux articles, il a notamment publié, Graceful Reading: Theology and Narrative in the Works of John Bunyan (Oxford University Press, 2002). Michael Davies travaille actuellement sur le calvinisme dans le théâtre élisabéthain et jacobéen ainsi que sur des auteurs de tradition dissidente comme Daniel Defoe et William Cowper. Il termine actuellement l’édition du livre d’Église de la congrégation de Bedford pour Cambridge University Press (à paraître fin 2014) ainsi que le Oxford Handbook to Bunyan (à paraître en 2015 chez Oxford University Press). http://www.liv.ac.uk/english/staff/m-davies/

6. Polly Ha (University of East Anglia, Norwich) Dr Polly Ha est lecturer en Histoire moderne à l’université de Norwich et détentrice de la prestigieuse Seeley Medal de l’université de Cambridge. Spécialiste des courants dissidents du premier 17e siècle, elle a récemment publié une monographie sur les mouvements presbytériens chez Stanford University Press, English Presbyterianism, 1590-1640 (2010). Elle est porteuse principale (main investigator) d’un projet financé par le Arts and Humanities Research Council (AHRC), obtenu en 2013. Ce projet, intitulé Independence in the Early Modern World, explore la notion complexe d’indépendence chez les puritains britanniques, mais aussi en Europe et dans les colonies américaines, à travers les archives religieuses, et analyse l’émergence et le développement de la liberté d’action des individus au sein des communautés. http://www.uea.ac.uk/history/people/profile/p-ha


7. Joel Halcomb (University of East Anglia, Norwich) Dr Joel Halcomb est lecturer en Histoire moderne à l’université de Norwich. Avec Anne Dunan-Page et Michael Davies, il co-rédige le carnet de recherche du projet Dissenting Experience sur la plateforme hypotheses.org et co-organise une série de trois journées d’études à la Dr Williams’s Library sur les cultures communautaires de la dissidence et les sources d’investigation. Après une thèse de l’université de Cambridge sur les livres d’Église, il a participé à l’édition des débats de l’Assemblée de Westminster, The Minutes and Papers of the Westminster Assembly, 1643-1653, parus en cinq volumes chez Oxford University Press en 2012. Il travaille aujourd’hui à la rédaction d’une monographie sur le congrégationalisme pendant la Guerre civile anglaise et édite un volume des œuvres complètes d’Oliver Cromwell dans le cadre du projet Leverhulme Trust/Arts and Humanities Research Council (AHRC), dirigé par John Morrill, sous contrat avec Oxford University Press (voir ci-dessous). http://www.uea.ac.uk/history/people/profile/j-halcomb

8. N. H. Keeble (Université de Stirling, Écosse) Prof. Neil Keeble est professeur de littérature britannique du 17e siècle à l’université de Stirling et ancien Vice-Chancelier. Spécialiste de la littérature puritaine et dissidente, il est notamment auteur de Richard Baxter: Puritan Man of Letters (1982), The Literary Culture of Nonconformity in later seventeenth-century England (1987), The Restoration: England in the 1660s (2002), et directeur de nombreux ouvrages collectifs et catalogues de sources. Il a également édité des textes d’auteurs dissidents du 17e siècle, dont ceux de Lucy Hutchinson, John Bunyan, John Milton, et Daniel Defoe. Ses domaines de spécialité sont, plus précisément, l’histoire culturelle, la littérature de la Guerre civile, et la littérature féminine. Il est actuellement porteur d’un projet British Academy/Arts and Humanities Research Council (AHRC) pour l’édition critique de l’autobiographie de Richard Baxter, à paraître chez Oxford University Press, composé d’une équipe d’enseignants-chercheurs, de doctorants et de postdoctorants, assistants de recherche. Neil Keeble est membre du comité scientifique du Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies, et préside le comité de pilotage des Amis de la bibliothèque Dr William’s Library. http://rms.stir.ac.uk/converis-stirling/person/11778

9. John Morrill (Université de Cambridge) Prof. John Morrill est professeur d’histoire moderne à l’université de Cambridge, membre de la British Academy, et fondateur de la base de données Royal Historical Society Bibliography Online. Auteur de plus d’une dizaine de monographies et d’une centaine d’articles de recherche sur l’histoire politique, religieuse et culturelle du 17e siècle, ses travaux sont à l’origine du courant historiographique dit « révisionniste » en Grande-Bretagne. Il porte, ou a porté, de très nombreux projets financés par le Leverhulme Trust et la British Academy, ainsi que quatre projets financés par le Arts and Humanities Research Council (AHRC), dont 1641 Depositions (http://1641.tcd.ie), l’édition électronique des archives de l’insurrection irlandaise de 1641, financés par de nombreux partenaires privés et publics, et l’édition critique des œuvres complètes d’Oliver Cromwell à paraître chez Oxford University Press, http://www.cromwell.hist.cam.ac.uk/Project. En octobre 2013, John Morrill fut l’invité de Britaix 17-18, où il a animé une conférence sur les financements et une séance de séminaire sur l’édition de textes du 17e siècle. http://www.hist.cam.ac.uk/directory/[email protected]

10. David Wykes (Dr Williams’s Library, Londres) Dr David Wykes est historien des religions et directeur de la Dr Williams’s Library, bibliothèque privée du 18e siècle spécialisée dans l’histoire de la dissidence. En 2004, il a co-fondé, avec le Professeur Isabel Rivers, le laboratoire de recherche Dr Williams’s Centre for Dissenting Studies qu’il co-dirige aujourd’hui avec James Vigus. Le Centre est un partenariat unique entre une bibliothèque et un département de littérature anglaise (School of English and Drama, Queen Mary, University of London), qui promeut l’ensemble des études sur la culture de la dissidence et les réseaux européens. Spécialiste de la culture dissidente de la fin du 17e au début du 19e siècle, David Wykes est actuellement co-porteur, avec Isabel Rivers, d’un projet financé par le Arts and Humanities Research Council (AHRC), le Leverhulme Trust et le Réseau Religion & Society sur les académies dissidentes (deux bases de données, un dictionnaire


biographique, trois publications). Ce projet fut présenté à AMU le 31 mars 2014, dans le cadre du séminaire Britaix 17-18. http://www.english.qmul.ac.uk/drwilliams/people/wykes.html Italie

11. Federico Barbierato (Vérone) Dr Federico Barbierato est maître de conférence en Histoire moderne à l’université de Vérone et spécialiste des dissidences religieuses européennes. Auteur de nombreux articles, il a récemment publié The Inquisitor in the Hat Shop : Inquisition, Forbidden Books and Unbelief in Early Modern Venice (Ashgate, 2012). Federico Barbierato est fondateur et directeur du réseau international pour l’étude des dissidences et des radicalismes à l’époque moderne (EMoDiR, Research Group in Early Modern Religious Dissents and Radicalism) comprenant les universités de Vérone, Venise, Genève, Maryland, l’EHESS, l’Université de la Ruhr à Bochum, et aujourd’hui AMU, grâce à la signature, en décembre 2013, d’une convention de recherche. Le groupe promeut les études croisées de l’ensemble des dissidences religieuses dans les pays européens et fédère un nombre important de chercheurs sur l’histoire et la culturelle de la dissidence. http://www.stmoderna.it/barbierato-federico_a386 États-Unis

12. Margaret Bendroth (Congregational Library, Boston) Dr Margaret Bendroth, anciennement professeur d’histoire des religions à Grands Rapids, est, depuis 2004, directrice de la Bibliothèque Congrégationaliste de Boston et actuellement Présidente de la Société Américaine pour l’Histoire des Religions. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles sur le puritanisme aux États-unis dont Fundamentalism and Gender, 1875 to the Present (Yale 1993) et Growing Up Protestant: Parents, Children and Mainline Churches (Rutgers University Press, 2002). Avec les professeurs Ken Minkema (Yale) et James Cooper (Oklahoma), elle est porteuse du projet, New England’s Hidden Histories, projet de réunion, de préservation, et de numérisation des manuscrits de Nouvelle-Angleterre. Margaret Bendroth est invitée pour son expertise en tant que porteuse du projet américain, en cours à Boston. Sa présence permettra de croiser les expériences et d’harmoniser les protocoles entre les projets américain et britannique. http://www.congregationallibrary.org/about/staff


DISSENTING EXPERIENCE, EXPERIENCING DISSENT Year 2 : Varieties of Dissenting Expression

Saturday 8 November 2014

Dr Williams’s Library, Gordon Square, London, WC1H 0AR Tel: (+0044) 020 7387 3727

9.00 Registration and coffee 9.20 Introduction Morning session, Church records from Old and New England Chair: Anne Dunan-Page (Aix-Marseille) 9.30-10.00, ‘Gathered Church Records and Religious Experience: A New Approach to the « Puritan Revolution »’? Joel Halcomb (University of East Anglia) 10.00-10.30, ‘Light in a Dark Corner: The Cockermouth Church Book’ Robert B. Wordsworth (Independent scholar) 10.30-10.45 Discussion 10.45-11.15 Coffee Chair: Joel Halcomb (University of East Anglia) 11.15-11.45, ‘Early Congregational Church Records and the Practice of Piety in Colonial New England’ James F. Cooper (Oklahoma State) 11h45-12.15, ‘What isn’t in the Church Books: Evidence of Lay Empowerment in the Trans-Atlantic Puritan Community’ Francis J. Bremer (Millersville University of Pennsylvania) 12.15-12.30 Discussion 12.30-14.00 Lunch

Afternoon session 1, Dissenting genres: epistolarity and poetry Chair: Michael Davies (Liverpool) 14.00-14.30, ‘Letter Writing and the Sharp End of Puritan Literary Combat’ Johanna Harris (Exeter) 14.30-15.00, ‘Poetry, Politics and Dissenting Experience’ George Southcombe (St Catherine’s College, Oxford) 15.00-15.15 Discussion 15.15-15.45 Coffee Afternoon session 2, Dissenting Experience and the Huguenots Chair: Mark Goldie (Cambridge) 15.45-16.15, ‘A Rabelaisian Huguenot in Restoration London: Dissent, Literary Translation, and the English Book Trade’ Nicholas McDowell (Exeter) 16.15-16.45, ‘From the frying pan into the fire? Elie Bouhéreau and the Huguenot Experience in Britain and Ireland’ Jason McEligott (Marsh’s Library, Dublin) 16.45-17.00 Discussion & End


Annexe 3

Avis du directeur de l’unité

Le projet présenté par l’équipe du séminaire Britaix est d’une cohérence indiscutable et s’inscrit dans un programme de recherche très avancé auquel participent ou ont déjà participé des personnalités de premier plan, issues des universités les plus prestigieuses. Son degré de maturation est tout à fait exceptionnel et il ne fait aucun doute qu’il viendra s’inscrire dans un continuum de recherche dont la pertinence et l’excellence méritent, selon moi, le soutien actif de l’institution. C’est donc avec un avis très très favorable que je soumets ce projet à l’attention du comité de la recherche de l’UFR.

Fait à Aix-en-Provence Le 16 avril 2014 Signature :

Gérard Hugues, directeur du LERMA (E.A. 853)

dissenting experience / l’expÉrience dissidente · 2015-01-14 · dissenting experience workshop...

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