dialogue 04/2012 - le chemin vers le père est ouvert

dialogue4 / 2012

Pho

to :

Mar

iann

e La

uber

Le chemin vers le Père est ouvert

Nouvelles salutistes 7 - 9

Hongrie : une crèche qui annonce l’Evangile 8

L’importance et la puissance de la croix 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · avril 2012

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Pho

to :

Gab

rielle

Kel

ler

Mais pourquoi avoir enduré un tel supplice ?

Lorsque j’ai vu pour la première fois « La Passion du Christ » de Mel Gibson, j’ai été littéralement choqué par les images. Vi-sions insoutenables d’atroces souffrances.

Et pourtant, Jésus a bien dû passer par ces supplices, et consciemment en plus, pour restaurer la relation entre l’Homme et Dieu.

Dans ce numéro, nous voulons rappeler l’importance et la puissance du sacrifice que le Christ a consenti à Golgotha. Le message de la Générale nous interpelle et nous encourage à transmettre cet espoir de salut (cf pages 4-5), alors que Seev Le-vy témoigne de ce que sa rencontre avec le Christ a changé dans sa vie (cf page 6).

Sébastien Goetschmann

Annonces

Concerne dialogue 3 :

Rubrique nécrologie

Chère équipe de la rédaction, je viens de lire le numéro 3 / 2012 du « dialogue ». Il est agréable et intéressant à lire. Mais une chose m’a frappé : ce n’est pas la première fois qu’une nécrologie ne comporte que la signature « Direction ». Je trouve cela amer, impersonnel, presque commercial. L’Armée du Salut n’est-elle qu’une société, dont les membres sont enregistrés par nu-méros ? Personne n’a-t-il plus le temps de signer cette rubrique avec un nom et des

remerciements ? Avec mes amicalessalutations.

Hansruedi Baschung

Réponse de la Rédaction

La Direction écrit les nécrologies comme un comité uni. Par là, elle montre qu’il n’y a pas qu’une seule personne qui pleure et rend hommage aux défunts, mais toute l’Armée du Salut, en tant qu’Eglise et Or-ganisation.

Gabrielle Keller,Responsable de la Rédaction

Courrier des lecteurs

Plus de 2 000 jeunes de Suisse ro-mande sont attendus pour la 20ème RJ !

3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · avril 2012

Info AdSP

hoto

: W

erne

r Ts

chan

Dépoussiérer et non remeubler

De vous à moi

La puissance du renouveau

Dans la forêt et dans les prés ap-paraissent de lé-gers reflets verts, les perce-neige et d’autres fleurs ornant les jardins nous rappellent que le printemps approche et que la nature se ré-

veille après un long sommeil hivernal. J’apprécie les jours qui s’allongent, les températures plus douces et je me réjouis de cette période de renouveau.

Mais ce qui, pour moi, fait du printemps une saison toute particulière, c’est l’em-preinte de l’amour infini de Dieu que nous

pouvons fêter en cette période de l’année. Dans un chant sur la Passion, nous chan-tons ces paroles : « A Golgotha , oui, c’est pour moi que Christ mourut. A la croix de Golgotha. » A la croix, Jésus a pris sur lui notre faute, son sang nous purifie de tous péchés. La mort, à laquelle toute création est soumise, n’a eu aucun pouvoir sur lui : Jésus vit ! Nous lisons dans l’Evangile de Luc que la pierre avait été roulée et que le tombeau était vide.

Un matin de Pâques, j’ai moi aussi été pro-fondément touché par cette nouvelle libé-ratrice. Dieu m’a montré que la possibilité d’une vie nouvelle par la foi en Jésus-Christ était aussi valable pour moi, personnelle-ment. Ce jour-là, j’ai vécu un renouveau. La pierre qui m’empêchait alors d’avoir

une relation avec Dieu avait désormais été roulée. Je pouvais et je peux expérimen-ter son amour miséricordieux. Pour moi, le printemps est devenu une image de la grâce, de l’amour, de la paix et de l’espé-rance.

Dieu a pris l’initiative. Il est allé jusqu’au bout afin de nous permettre d’avoir une relation avec Lui. Je vous souhaite qu’au travers de cette expérience libératrice vous puissiez approfondir toujours plus votre re-lation avec Dieu et continuer à transmettre son message avec joie.

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

… Dans le couloir sombre, un peu de lu-mière filtre à travers la porte très légère-ment entrouverte. Vous poussez la porte, qui émet un grincement effrayant. Des toiles d’araignée pendent au cadre de la porte et la poussière ambiante vient cha-touiller votre nez. Lorsque vous ouvrez les volets, les rayons du soleil éclairent les meubles et objets pré-cieux. Mais ils sont recou-verts d’une épaisse couche de poussière. Quel rapport avec l’Armée du Salut ?

L’Armée du Salut recèle d’in-nombrables trésors dans sa riche palette d’activités et dans ce qui fait sa particulari-té. Nos discussions avec des personnes extérieures nous rappellent constamment le respect qui est porté à l’or-ganisation. En même temps, nous constatons que cer-tains se moquent de nous.

L’Armée du Salut fait le nettoyage de printemps. Notre image auprès du public doit à nouveau briller. Imaginez …

Nombreux sont ceux pour qui le cliché poussiéreux de la collecte des marmites est tout ce qu’ils pensent savoir sur nous. Nous voulons changer cela !

Mettre en avant les trésors enfouisLa nouvelle identité visuelle permet de remettre les « trésors empoussiérés » au goût du jour. Il suffit par exemple d’enle-ver les éléments écrits à l’aide de Word art sur les prospectus ou les « www. » devant l’adresse d’un site Internet.

Grâce à des projets audacieux, une iden-tité affirmée, des cultes attrayants et un

rapport ouvert avec ceux qui s’intéressent à nous, nous démontrons que nous voulons atteindre nos contemporains avec nos offres.

Contribuez vous aussi au nettoyage de printemps ! Allez sur marketing.ar-meedusalut.ch et dites-nous comment l’Armée du Salut peut renouveler ses trésors ou écrivez-nous.

Martin Künzi,Chef du Département

marketing et communication

Pho

to :

Fo

tolia

Vous aussi, munissez-vous d’une patte à poussière et aidez-nous pour le grand nettoyage de printemps.


Dossier – Le chemin vers le Père est ouvert

Elle était avec ses parents ce matin-là. Cette famille était évi-demment prio-ritaire pour mes visites pasto-rales. Et ainsi c o m m e n ç a un voyage de

quelques semaines, avec des visites quo-tidiennes et le privilège de cheminer aux côtés d’une famille dans ses heures les plus sombres.

Un dimanche après-midi moite et très chaud du mois d’août, je rendis visite à

Sherry pour la dernière fois. Elle gisait ago-nisante sur son lit dans la chaleur, l’incon-fort, la soif et la souffrance. Sa mère ne pouvait que la regarder désespérément. Son père était assis à côté d’elle, la soule-vant dans ses bras régulièrement pour lui donner plus de glace à croquer, la seule chose qui la soulageait de la soif qui la tour-mentait. Elle était en train de mourir. Nous savions que nous partagions ses dernières heures. La fenêtre de la chambre était ou-verte dans l’espoir de faire entrer un peu d’air. Mais ce qui entrait par la fenêtre était le bruit d’enfants en train de jouer. Les cris joyeux et les rires faisaient un contraste sai-sissant avec les gémissements de l’enfant en train de mourir. La tristesse semblait tout dévorer et toute autre chose que le chagrin paraissait tellement déplacé. Mais au-delà des murs de cette chambre la vie suivait son cours habituel.

Je suis frappée de ce que nous soyons si souvent inconscients des souffrances des autres. Nous entendons parler d’un pro-cès, et les bulletins d’information nous don-nent la date de la disparition d’un enfant. Nous entendons parler de l’angoisse des

C’était mon premier dimanche dans mon nouveau Poste. A la fin de la réunion, on me dit qu’une des familles présentes avait une fille de 14 ans qui allait mourir.

Etiez-vous là ? parents, des détails de l’horrible crime, des mois qui ont passé avant que le criminel ne soit capturé. Entendre la date à laquelle le crime a été commis peut amener à cette question : « où étais-je ce jour-là ? » Si sou-vent cela rappelle un bon souvenir. Et alors nous réalisons que tandis que la vie conti-nuait pour nous, le même jour elle avait pris fin tragiquement pour d’autres.

Et c’est ce qui s’est passé il y a si long-temps quand Jésus a agonisé sur la croix. Un chant familier pose la question « Etiez-vous là quand ils ont crucifié mon Seigneur ? »* Plus de 2000 ans plus tard nous devons répondre non si nous pen-sons en termes de temps. Mais allons-y par la pensée. Dans sa prière dans le jardin de Gethsémané, Jésus confesse : « mon âme est triste jusqu’à la mort » (Marc 14 : 34). Il sue des gouttes de sang. Il est tourmenté, mais la vie continue. Les disciples s’endor-ment. Durant son arrestation, son procès, sa flagellation, la souffrance va au-delà du physique. La souffrance de la solitude est réelle. Où sont ses compagnons ? Sont-ils là ? Oui, ils sont là, au moins ils sont dans les parages. Mais Judas a manigancé une

Pho

to :

Art

yom

inc

Pho

to :

Ad

S

Christ est vivant, il est ressuscité ! Et comme cette statue sur la montagne de Corcovado « veille » sur la ville de Rio, Christ aussi veille et intercède pour nous, assis à la droite du Père.



trahison, Pierre nie le connaître et les autres amis se sont évanouis dans la nature.

Et pour d’autres à Jérusalem, la vie conti-nuait, ils faisaient leurs affaires comme d’habitude. Personne ne se doutait qu’au-delà de leur secteur, hors de la ville, le Fils de Dieu allait être crucifié. C’était le jour le plus important de l’histoire, mais ils n’étaient pas « là ». Même Simon de Cy-rène avait d’autres projets. Il passait par là en revenant de la campagne quand il fut arrêté et obligé de porter la Croix et « être là » (Marc 15 : 21-22).

Pour être honnêtes, même si le temps et la géographie n’entraient pas en ligne de compte, peu d’entre nous désirent se plonger dans les souffrances des autres. Nous reculons certainement nous-mêmes devant la souffrance. Cependant une fois que nous en avons fait l’expérience, nous ne sommes plus jamais les mêmes. De certaines façons, nous communions à ses souffrances (Philippiens 3 : 10) et nous commençons à connaître le Christ comme nous ne l’avons jamais fait avant. Pour les chrétiens, la souffrance de Jésus sur tous

Christ est vivant, il est ressuscité ! Et comme cette statue sur la montagne de Corcovado « veille » sur la ville de Rio, Christ aussi veille et intercède pour nous, assis à la droite du Père.

Lu pour vous

La croix, une puissance oubliée ...

Thierry Juvet et Philippe DecorvetEditions EmmaüsISBN 978-2-8287-0122-2

« Il fallait du courage aux apôtres pour par-ler de la croix comme d’une puissance. Elle était à l'époque, non seulement un supplice épouvantable, mais un lieu de défaite, d’hu-miliation et d'infamie ... Et pourtant, tout le Nouveau Testament parle de la croix comme d’une puissance, d’une victoire et même d’une gloire. Comment comprendre ce ren-versement ? En quoi la croix est-elle une vic-toire ? Quelles sont cette puissance et cette sagesse ? », voilà la présentation du livre.

Soucieux de voir que le message de la croix n’est plus au centre du message chrétien dans bien des églises, ces deux pasteurs, ayant œuvré longtemps dans l’église réfor-mée du canton de Vaud, ont voulu rappeler l’importance du sacrifice de Jésus.

« Scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Cor. 1 : 23) il y a deux mille ans, et « presque secondaire pour les chrétiens » aujourd’hui. On ne renie pas la doctrine de la croix, mais elle est souvent en périphérie de notre prédication et de notre témoignage. Nous prenons souvent beaucoup de temps dans nos cultes pour rechercher la proximité d’un Dieu tendre et doux, mais nous négli-geons l’annonce puissante et audacieuse d’un Dieu qui offre son Fils pour mourir à notre place. Les auteurs rappellent que la re-mise en valeur du message de la croix a tou-jours précédé les grands réveils de l’Eglise.

S’inspirant de John Stott, Thierry Juvet rap-pelle que « la compréhension renouvelée du sacrifice de Jésus donne de l’épaisseur à notre adoration ». Il insiste aussi sur la confession des péchés qui n’est pas très à la mode dans notre monde évangélique. Cette confession retrouve tout son sens lorsque la croix est au centre de notre message.

Capitaine Pascal Donzé

les plans (spirituel, émotionnel, social et physique) nous parle plus profondément. Elle nous dit qu’il comprend. Il n’est pas distant, lointain et insensible. Il est « là avec nous ». Il connaît la souffrance. Il connaît le rejet. Il connaît l’humiliation. Il connaît le chagrin.

Cependant, le temps de Pâques nous amène à réfléchir plus profondément sur sa souffrance. Nous devons comprendre quel en est le but. Cela veut dire que nous devons faire plus que considérer les souf-frances qu’il a endurées. Nous devons nous voir nous-mêmes, voir notre part dans ses souffrances. Pas étonnant que l’auteur du cantique ait écrit : « Quelque-fois cela me fait trembler, trembler, trem-bler ». Que nous en ayons conscience ou non, nous étions là quand ils ont crucifié notre Seigneur. Avec tous nos péchés, avec tous nos manquements, avec notre rébellion, nous étions là. Et il a pris notre péché sur lui. Il en a payé le prix affreux. Il nous a ouvert le chemin pour aller au Père, réconciliés, rachetés et renouvelés. Main-tenant nous partageons sa vie d’une façon nouvelle. A cause de son sacrifice expia-toire, nous ne serons véritablement jamais les mêmes.

Il ne s’agit pas de mauvaises nouvelles. C’est une bonne nouvelle, la meilleure des nouvelles ! C’est une histoire d’amour ! C’est la démonstration de l’amour de Dieu, dit l’apôtre Paul, « en ce que lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). La croix n’est pas la fin. C’est le début et la résurrection de Jésus l’annonce de la manière la plus dramatique. Jésus est vivant ! C’est l’his-toire de Dieu avec nous et de Dieu pour nous.

La conséquence incroyable en est notre salut. Mais cela nous appelle aussi à cher-cher le salut du monde. Nous sommes un peuple qui partage son cœur pour les autres, leur souffrance et même leur apa-thie, et très certainement leur besoin d’un Sauveur. Nous servons. Nous intercédons. Nous recherchons la justice. Nous annon-çons la Bonne Nouvelle. Nous croyons à la transformation car nous sommes aussi un peuple de résurrection. Nous partageons son espérance pour le monde.

Générale Linda Bond

* (Note de la traductrice : en français le chant est : « Ils ont mis mon maître sur la croix »)



La vie rêvée de Seev Levy

Seev Levy est reparti du bon pied avec l’aide de Dieu. Aujourd’hui, le responsable de l’Aide aux passants (Passantenhilfe) de Berne partage son espoir avec les hommes qui ont besoin d’une force nouvelle.

Seev Levy a grandi dans une famille juive de Zurich. Enfant déjà, il cherche son but. Il rêve d’une « vraie » vie. C’est pour lui un lieu de grande paix intérieure, où tous les masques peuvent tomber, où il existe une solution aux divers problèmes. La vie ne se termine pas par la mort, mais s’étend bien au-delà.

Mais comment peut-il trouver cette vie ? Per-sonne ne vivait ainsi dans son entourage. Il le sait bien : il ne pourra rien faire tout seul. Jeune adulte, il tombe alors sur un livre de Prophéties. Il y lit que Dieu domine toutes les puissances destructrices de la terre. « Dès ce moment, la douleur du monde s’est sépa-rée de moi. Il y avait de l’espoir », raconte-t-il.

Il pensait : « Ce type me plaît »Dans un livre sur Israël, Seev Levy trouve un jour des passages bibliques du Nou-veau Testament. Ils complètent des ver-sets qu’il connaît de l’Ancien Testament. Sa curiosité est éveillée. Il feuillette les Evan-giles. Lorsqu’il lit des textes sur Jésus, il est de plus en plus enthousiasmé : « Il a vécu la vraie vie que je souhaitais et bien plus encore. Jésus rayonne de quiétude. Il parle de la vie après la mort, de sa ré-surrection. » Le verset « Tournez-vous vers le Royaume de Dieu (...), et tout vous sera donné » le poursuit inlassablement. Il veut mieux connaître Dieu.

Seev Levy désire apporter plus que son aide, il veut partager l’espérance que Dieu lui a donnée.

Pho

to :

Mo

nika

Isel

i

Le plus important c’est la quête de DieuLa quête de la vérité conduit Seev Levy en Is-raël. Un jeune homme l’invite dans son école de rabbin, à laquelle il se joint. Il y trouve de nombreuses réponses à ses questions exis-tentielles. Il étudie avec zèle l’Ancien et le Nouveau Testament et les compare.

Lorsqu’il découvre que Jésus est juif, il re-trouve l’estime pour ses propres racines juives. Il reconnaît Jésus comme étant le Messie et se rend dès lors aux cultes juif et chrétien. C’est un véritable renouveau pour lui. Les rabbins ne tolèrent cependant pas le moindre doute.

Seev Levy vend alors tout ce qu’il possède et part pour l’Amérique avec un simple billet aller. Il vit la guidance de Dieu lorsqu’il doit se rendre au Mexique et son abondance lorsqu’il obtient une place d’étude dans une école biblique. Il revient ensuite en Suisse en faisant de nombreux détours.

En 1984, Seev Levy, qui est alors chômeur, s’apprête à donner un nouveau départ à sa vie. Il obtient un poste dans l’Armée du Sa-lut, d’abord comme conseiller pour réfugiés, puis dans un centre d’Aide aux passants. Aujourd’hui, lorsqu’il parle de son travail, Seev Levy dit que cette place lui avait été ré-servée par Dieu. Il peut y offrir aux hommes ce qu’il a reçu de Dieu lui-même : ouverture, acceptation, solutions et un lieu de calme en pleine tourmente (voir encadré). Il peut par-tager quotidiennement sa foi que Dieu désire renouveler chaque homme. Il en est comblé de joie.

Florina German

Un lieu de calme dans la tourmente

Seev Levy dirige le Bureau social et l’Aide ecclésiastique aux pas-sants de Berne depuis bientôt 25 ans. Plus de 20 personnes frappent chaque jour à sa porte et lui demandent de l’aide.

La plupart sont dans une grande détresse matérielle. Certains ont faim. L’Aide aux passants distribue les vivres de l’associa-tion Table Suisse. D’autres ont besoin d’un lieu où dormir. Des perspectives sont alors cherchées et ils sont redirigés vers l’insti-tution la plus apte à les prendre en charge. Dans des cas d’extrême urgence, on leur remet de petites sommes d’argent ou des bons.

Seev Levy et son collègue Manfred Jeger-

lehner proposent aussi des discussions. Ils considèrent qu’il est de leur devoir d’écou-ter attentivement tous ceux qui cherchent de l’aide et de les interroger avec discrétion.

Lors d’un sondage auprès de leurs clients, ils ont cherché ce qui aidait vraiment l’homme à changer. La plupart ont répondu « la rela-tion ». Seev et Manfred essaient de trouver le temps pour faire des rencontres. Le travail de l’Aide aux passants de l’Armée du Sa-lut a comme sens profond de reconnaître le

client comme un de ses semblables et de retrouver tout ce qu’il y a de précieux en lui.

L’Aide aux passants est le lieu de rencontre de tous ceux qui ne maîtrisent plus leur vie. Ils y retrouvent leur dignité. Le plus beau compliment que Seev Levy a reçu pour son travail au Bureau social lui a été fait par une jeune musulmane. Elle lui a dit : « Vous faites exactement ce qui est écrit dans le Coran. » Elle désignait ainsi les va-leurs suprêmes de sa vie.

Seev Levy est heureux lorsqu’il peut ap-porter aide et consolation. Parfois, un sou-rire de l’un de ses clients lui suffit pour re-découvrir que c’est réellement une chance incroyable, de pouvoir appliquer ce que Dieu nous enseigne, à l’Aide aux passants.

FG


Programme de l’événement

Samedi 28 avril 201214h00 - 15h00 Ouverture avec pré-lude musical de la Brass of Praise 15h30 - 16h30 Workshop I 17h00 - 18h15 Atelier d’avenir 18h15 - 19h15 Souper (buffet) 20h00 - 22h15 Concert de gala de l’International Staff Band au « National »(pas inclus dans le prix du Brass Event) 22h45 Session nocturne

Dimanche 29 avril 201209h30 - 11h00 Culte festif (avec en-cadrement musical par l’InternationalStaff Band et prédication du commis-saire Franz Boschung) 11h30 - 13h00 Repas de midi / Marché 13h30 - 14h30 Workshop II 15h00 - 16h00 Cérémonie de clôture

Echos

Inscrivez-vous !

Que vous soyez musicien amateur, joueur de cornet confirmé ou simplement inté-ressé à l’avenir de la musique de cuivres, vous trouverez forcément l’atelier qui vous convient. Ceux-ci couvriront les trois do-maines suivants : le plaisir de jouer d’un instrument, des impulsions concernant la direction et l’organisation de groupes de musique, et l’échange d'idées musicales.

Les ateliers du samedi« Jouer dans des ensembles », « Missions de la musique à l’Armée du Salut » (avec Franz Boschung), « Jouer et répéter avec un grand orchestre », « Planifier et organi-ser un événement musical avec succès » « Travailler avec des débutants » « Atelier de basse / euphonium / baryton » (avec Derick Kane, ISB) et bien plus encore.

Les ateliers du dimanche« Jouer avec Stephen Cobb » (ISB), « Di-riger et motiver un groupe », « Nouvelles partitions pour fanfares », « Atelier de bat-terie & percussions » (ISB) et beaucoup plus.Connectez-vous sur brass-event.ch

Rédaction

Etes-vous déjà inscrit à l’événe-ment musical 2012 de l’Armée du Salut ? Découvrez dès à présent le programme du Brass Event, les 28 et 29 avril à Berne.

Un instant, vous ne connaissez pas le geo-caching ? Laissez-moi-vous en expliquer le principe.

Le geocaching c’est une immense chasse au trésor. Sur toute la surface de la terre, des milliers de personnes ont caché des milliers de trésors. Le nombre de caches disponibles était de 1 669 302 le 8 mars 2012 à 13h32.

Le principe de cette chasse au trésor est simple :1. Vous devez vous rendre sur le sitegeocaching.com, qui répertorie toutes les caches disponibles, pour rechercher les coordonnées GPS (longitude et latitude) du trésor que vous voulez rechercher.

2. Entrez les coordonnées de la cache, que vous aurez trouvées sur le site inter-net, dans un GPS ou une application pour Smartphone.

3. Il ne vous reste plus qu’à mettre vos chaussures et partir à la recherche du tré-sor.

Les caches se situent en différents en-droits (villes, sommets de montagnes,

forêts, rivières, peut être même dans votre jardin ! ) et sont ré-parties en plusieurs niveaux (difficulté 1, pour les caches les plus faciles, à 5 pour les endroits difficiles à atteindre). Quelle que soit la cache que vous choisirez, ce sont d’agréables moments qui vous attendent, que vous pouvez aussi par-tager en famille.

Une fois le trésor trou-vé, vous aurez le droit d’inscrire votre pas-sage dans un livre de bord et même de prendre un objet dé-

posé par d’autres geocacheurs. Mais à la seule condition de déposer à votre tour un autre petit objet, pour les aventuriers qui vous suivront. Ce sont tout au plus des porte-clés, des jouets, des autocollants ou des images. Alors, vous êtes déjà en route pour Aigle ?

Ayant quelques caches à mon actif, je me rends compte que plus je recherche ces trésors, plus je me prends au jeu. En ef-fet, avec le geocaching, il y a un objectif à mes balades et je peux ainsi faire ressor-tir l’aventurier qui sommeille en moi. Mais en dehors du jeu, que reste-t-il ? J’aime comparer ma vie à un chemin, une balade plus au moins difficile. Mais quel en est le but, quel trésor est-ce que je cherche ? La Bible nous dit, en Colossiens 2 : 3, que tous les trésors de la sagesse et de la connaissance se trouvent en Christ. Alors est-ce que je veux rechercher les trésors de Dieu ou ceux du monde ? Recher-cher ceux de Dieu est la meilleure chose à faire et cette cache est facile à trouver, ses coordonnées GPS se trouvent dans la Bible …

Matthieu Pochon

A la recherche du trésor

Pour la première fois en Suisse, quelques geocacheurs de l’Armée du Salut d’Aigle ont placé un trésor aux alentours de leur Poste. Qui sera le premier salutiste à trouver notre cache et à en placer une dans son Poste ? Le défi est lancé à tous les salutistes de Suisse et d’ailleurs.

Timéo dirige Matthieu, Pierre-Alain et Gabrielle à l'aide des coordon-nées GPS de l’iPhone.

Pho

to :

MA

D, P

ost

e d

’Aig

le


Echos

Congrès de l’Ascension 2012

Le 17 mai 2012 aura lieu notre fameux Congrès de l’Ascension. A cette occasion, nous accueille-rons un orateur de renom : Denis Morissette qui nous vient tout spécialement du Québec.

Educateur, thérapeute, pasteur et confé-rencier, Denis Morissette est un pionnier de la relation d’aide dans le milieu chré-tien francophone. Il fait preuve d’une fi-nesse, d’une sagesse et d’une habileté remarquables pour conjuguer savam-

Dans notre arrondissement, les crèches et les jardins d’enfants sont surchargés et, pour de nombreuses familles, il est difficile de trouver une solution de garde pour leurs enfants durant la journée. En septembre 2010, nous avons ouvert une garderie pour les enfants d’un an et demi à cinq ans. Notre objectif était d’offrir, tant aux enfants qu’aux parents, plus que ce qu’offrent les crèches et les jardins d’enfants étatiques. Plus précisément, nous voulions leur par-tager l’amour de Dieu. Chaque jour, nous

La communauté de l’Armée du Salut de Józsefvárosi se trouve au centre ville de Budapest. Elle a ouvert ses portes en 1995 pour les han-dicapés physiques et mentaux. Mais Dieu nous a conduits à annoncer l’Evangile d’une façon toute nouvelle et à atteindre ainsi les familles.

parlons de Dieu, le prions et le chan-tons. Nous saisis-sons aussi chaque oppor tunité de faire participer les familles à la vie de la garderie. Par exemple, nous cé-lébrons nos fêtes avec les parents et les grands-pa-rents. Cela repré-sente une formi-dable occasion de mettre la Parole de Dieu au premier plan.

Comme nous prions chaque jour avant les repas, une maman quelque peu in-quiète nous a une fois demandé : « Main-tenant, ma fille nous demande souvent de prier avant de manger à la maison. Comment pouvons-nous avoir la garantie qu’elle ne se mette pas à prier au restau-rant ? » En mon for intérieur, cette ques-tion m’a réjouie. Je me suis empressée de répondre à cette maman : « Il n’y a aucune garantie ! »

Petits miraclesNous avons remarqué que les parents s’adressaient à nous en toute confiance. Ils nous demandent volontiers des conseils relatifs au développement de leurs enfants ou aux relations. Avant Noël, nous avons offert une revue chrétienne à tous les pa-rents. Nous avons déposé cette dernière dans les casiers des enfants, priant que sa lecture puisse toucher le cœur des parents. Certains ne l’ont même pas touchée. Par contre, une personne nous a raconté ul-térieurement qu’elle l’avait rapidement par-courue avec un brin de cynisme puis qu’elle l’avait laissée de côté. Un mois plus tard, son mariage était en crise et le couple en-visageait de divorcer. La lecture de cette revue lui est alors revenue à l’esprit. Elle se souvenait avoir lu un article sur la « guéri-son du couple ». Elle a repris la revue, telle une bouée de sauvetage. Dieu a touché son cœur au travers de cette lecture et elle a essayé de l’appliquer à son couple. Par la suite, elle s’est approchée de nous avec le désir d’en apprendre davantage au su-jet du couple chrétien et nous a demandé de l’aide. Pour nous, cela représente un immense progrès et nous nous rendons compte que les parents font preuve d’un in-térêt grandissant pour la vie de notre Poste.

Priez pour ce service afin que ces familles puissent elles aussi expérimenter la guéri-son de Dieu dans leurs vies. Notre but est que, outre l’aide matérielle et sociale, la Bonne Nouvelle de Dieu occupe une place centrale dans nos activités.

Gabriella Tiszá

Dans cette crèche, les petites têtes blondes entendent aussi parler de Dieu.

Une crèche pour partager l’Evangile

Pho

to :

Gab

riella

Tis

zá

ment psychologie et foi chrétienne dans une alliance harmonieuse, saine et équili-brée. C’est un homme de foi, de réflexion et d’action qui offre une perspective arti-culée et pratique face aux extraordinaires défis des relations humaines auxquels nous sommes confrontés en ce début de XXIe siècle.

Les enfants du camp de musique nous présenteront une comédie musicale intitu-lée « Voici l’homme »

Bloquez cette date dans vos agendas. Nous vous donnons rendez-vous à la Ma-rive à Yverdon à 9h45.

Quartier Général divisionnaire romand


EchosA

nno

nces


Nota bene

Départ à la retraite

Major Elisabeth Moser - Aenishänslin

Après 35 ans de service comme officière à l’Armée du Salut, la major Elisabeth Moser prendra une re-traite amplement méritée le 30 avril 2012.

Née le 22 avril 1948 à Bâle, elle grandit, avec ses deux sœurs, au sein d’une famille protestante.

Elle entend parler de l'appel dans le groupe de jeunes de son Eglise et des années plus tard, au cours de sa formation d’infirmière à Saint-Loup, elle entre en contact pour la première fois avec le Poste de l’Armée du Salut d’Orbe. Dès lors, la notion de discipu-lat devient toujours plus claire et, afin d’en-trer bientôt à l’Ecole d’officiers, elle s’engage comme soldate en novembre 1974.

Elisabeth Aenishänslin a pris part à la ses-sion « Les compagnons de Christ » qui dé-buta le 4 août 1975 à l’Ecole d’officiers à Berne.

Après sa consécration, son premier ordre de marche l’amène au Poste de Zurich 1. En novembre 1980, la lieutenante Aenishänslin épouse le lieutenant Ruedi Moser.

De 1982 à 1998, le jeune couple dirige suc-cessivement les Postes de Vienne, d’Arbon et de Budapest 1. Leurs deux filles Debora (1983) et Esther (1985) naissent en Autriche.

Ils reviennent en Suisse en juin 1998 pour effectuer un précieux travail au sein des Postes d’Adelboden et de Langnau.

La major Moser est non seulement une per-sonne pleine de sensibilité mais également une traductrice talentueuse et appréciée.

La direction de l’Armée du Salut remercie la major Elisabeth Moser de tout cœur pour son engagement sans relâche et précieux dans le cadre de son service. Nous lui sou-haitons une retraite richement bénie.

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef

Pho

to :

MA

D

La major Deborah Cachelin se rendra à l’ICO (International College for Officers) du 11 avril au 4 juin 2012.

Information officielle

Mutations internationales

Au 1er juillet 2012Les lieutenants-colonels Ricardo et Sonia Bouzigues, officiers du Territoire Est de l’Amérique du Sud, actuellement Secrétaire en chef et Secrétaire territo-riale des Ministères Féminins (MF) dans ce Territoire, deviendront Responsables territoriaux pour le Territoire du Mexique. Le lieutenant-colonel Ricardo Bouzi-gues comme Commandant territorial et la lieutenante-colonelle Sonia Bouzigues comme Présidente territoriale des MF, chacun avec promotion au grade de co-lonel. Ils succèderont aux commissaires David et Grace Bringans qui se retireront du service actif.

Les majors Ricardo et Mirtha Fernan-dez, officiers du Territoire Est des USA, actuellement Responsables divisionnaires de la Division Nord-est de l’Ohio dans ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire Est de l’Amérique du Sud, avec promotion au grade de lieutenant-colonel.

Les colonels Torben et Deise Eliasen, officiers du Territoire du Brésil, actuelle-ment Commandant territorial et Prési-dente territoriale des MF pour le Territoire du Mozambique, sont nommés au Quar-tier Général international. Le colonel Tor-ben Eliasen comme Secrétaire internatio-nal pour les Amériques et les Caraïbes et la colonelle Deise Eliasen comme Secré-taire de zone des MF pour les Amériques et les Caraïbes, chacun avec promotion au grade de commissaire, le colonel Tor-ben Eliasen le 1er juillet 2012 et la colonelle Deise Eliasen le 2 juillet 2012. Ils succè-deront aux commissaires Larry et Gillian Bosh qui se retireront du service actif.

Les lieutenants-colonels Ambroise et Alphonsine Zola, officiers du Territoire de la République démocratique du Congo, actuellement Officier commandant et Pré-sidente des MF du Command de l’Angola, deviendront Responsables territoriaux du Territoire du Mozambique. Le lieutenant-colonel Ambroise Zola comme Comman-dant territorial et la lieutenante-colonelle Alphonsine Zola comme Présidente terri-toriale des MF, chacun avec promotion au grade de colonel.

Les lieutenants-colonels Célestin et Véronique Pululu, officiers du Territoire

de la République démocratique du Congo, actuellement Secrétaire en chef et Secré-taire territoriale des MF pour le Territoire du Mozambique, deviendront Respon-sables du Command d’Angola, le lieute-nant-colonel Célestin Pululu comme offi-cier commandant et la lieutenante-colo-nelle Véronique Pululu comme Présidente des MF.

Les majors Manuel et Irene Nhelen-hele, officiers du Territoire Sud-est de l’Afrique, actuellement Resposables divi-sionnaires de la Division Centre-nord du Territoire du Mozambique, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secré-taire territoriale des MF dans ce Territoire, avec promotion au grade de lieutenant-colonel.

Les lieutenants-colonels Chelliah et Mallika Mony, officiers du Territoire de l’Inde du Sud-est, actuellement Secré-taire d’Administration des Programmes et « Silver Star Secretary » dans ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respecti-vement Secrétaire territoriale des MF du Territoire de l’Inde Sud-ouest. Ils succède-ront aux lieutenants-colonels Masilamony et Sathiyabama Ponniah qui se retireront du service actif.

Quartier Général internationalLa lieutenante-colonele Geanette Seymour, officière du Territoire Est de l’Australie, actuellement Principale ana-lyste politique et Co-ordinatrice des Pro-grammes internes de la Commission in-ternationale pour la justice sociale au QGI, deviendra Directrice de la Commis-sion internationale pour la justice sociale, et succédera à la commissaire Christine MacMillan qui se retirera du service actif.

BelgiqueLes capitaines Bertrand et Bénédicte Lüthi, actuellement officiers Respon-sables du Poste Verviers, reprendront la Direction du Poste de Jumet. Ils seront remplacés par les sergents Alain et Co-lette Lesueur.


Nota bene (suite)

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :15 avril : Journée spirituelle, Centre de formation, Bâle18 avril : Culte au Poste de Soleure 27-29 avril : Brass Event, Berne28 avril : Porte ouverte au Buchseegut3 mai : Conseils nationaux d’officiers, Berne

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef :15 avril : Culte au Poste de Münsingen27-28 avril : Brass Event, Berne29 avril : Culte au Poste de Brienz3 mai : Conseils nationaux d’officiers, Berne9 mai : Brengle séminaire, Allemagne13 mai : Culte au Poste de Berthoud

Cours et formations

Le management du stress10 mai 2012 au Centre de formation, Habsburgstrasse 15, Bâle. Enseignant : Urs Argenton. Informations :[email protected]

Ce mots croisés vous permettra de découvrir un peu mieux les futurs officiers et capitaines-auxiliaires de l’Armée du Salut. Ce jeu révèle quelques-unes de leurs caractéristiques typiques.

Remettez les lettres encerclées dans le bon ordre pour découvrir de qui il s’agit. Les cultes de bienvenue et d’ordination auront lieu en juin 2012.

De qui s’agit-il ?

Avis de recherche :HESS Patrik (Patric), né en 1971. Dernière résidence connue, dans le canton de Zurich.

BAUER Chary (Karl), né environ en 1930. En 1953/54, résidant dans la ré-gion de Bâle, actif à Zurich.

Les informations pertinentes sont à adresser au Service de recherches de personnes : Major Martha [email protected]éléphone : 031 388 05 91

85 ans20 avril : Major Ursula Mühlethaler,Alterssiedlung Sunneberg, 8345 Adetswil14 mai : Major Gabrielle Jaquet-Vuille, Avenue de l’Europe 93, 1870 Monthey15 mai : Major Hulda Wittwer-Maurer, Schachenstrasse 28, 4653 Obergösgen

75 ans24 avril : Major Erika Ammann,Fliederweg 5, 5722 Gränichen

Noces d’or21 avril : Majors Willy-Fred et Yvette Schaffter-Staïesse, Route des Agites 1, 1860 Aigle5 mai : Majors Peter et Charlotte Al-lenbach-Furrer, Effingerstrasse 5, 8002 Zurich12 mai : Majors Eugen et Annemarie Stutz-Mägli, Tanneggweg 10, 3604 Thoune

Service de recherche de personnes

Félicitations

Week-end dames activesTemps de détente et de méditation, pour les dames de moins de 64 ans, au Centre St-François à Delémont, du samedi 5 au dimanche 6 mai 2012.

Le prix du week-end est de 150 fr. (170 fr. « solidarité »), à verser sur le CCP : 20-9012-2. Inscriptions jusqu’au 14 avril 2012. Pour tous renseignements supplémen-taires, veuillez vous adresser à Paulette Egger, Boulevard d’Yvoy 15, 1205 Genève.Téléphone : 022 321 50 [email protected]

Annonce

FORWARD !Avec la Générale Linda Bond et The Sal-vation Army European Choir. Direction : Commissaire Dick Krommenhoek.

Le congrès, qui se déroulera à Prague, République tchèque, du vendredi 12 au di-manche 14 octobre 2012, aura lieu en an-glais et sera traduit en tchèque, en russe et en hongrois. Si vous êtes intéressé, contac-tez le capitaine Roland Dougoud, Départe-ment de l’évangélisation, QGT, Berne.

Courriel :[email protected] d’inscription : 30 fr.Voyage, hébergement et repas doivent être organisés par les participants.

Congrès européen

« Une Générale, à quoi ça sert ? », la nou-velle exposition du Musée a été inaugu-rée lors de la Nuit des Musées de Berne, vendredi 16 mars. L’exposition sera visible jusqu’à fin 2012.Laupenstrasse 5 (côté cour), 3001 Berne.

Pho

to :

Flo

rina

Ger

man

Nouvelle exposition au Musée


Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

La musique fait partie des traditions de l’Armée du Salut. De la musique de fan-fare aux tambourins, nous verrons com-ment l’Armée du Salut évolue entre folklore et innovation, et essayerons de tracer les tendances à venir.

Rédaction

Pho

to :

Ma

rtin

Hei

man

n

Faites grimper les décibels !

« Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié. »

Matthieu 26 : 2

Dialoguer avec Dieu

Béni soit Dieu, pour notre salut en Jésus-Christ

D’après Ephésiens 1 : 3-8 : Béni sois-tu, oh Dieu, Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Tu nous as bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes ! Tu nous as aimés avant la fon-dation du monde, afin que sans que nous ne le méritions, nous puissions vivre de-vant toi libérés de nos péchés. Depuis le commencement, ta volonté, insaisis-sable et infiniment bonne, était de nous accepter comme tes enfants, par ce que Jésus-Christ a accompli à la croix.

Que ta splendeur est grande, que ta grâce est insaisissable ! Par le sang de Jésus, nous sommes sauvés. Nous sommes libérés du poids de nos fautes. Nous sommes entièrement pardonnés, parce que la richesse de ta grâce est in-commensurable. Nous ne pouvons saisir ta pitié et ta grâce, et alors même que tu nous as donné la sagesse et l’intelli-gence, nous ne pouvons percer le mys-tère de ta volonté selon ton bienveillant dessein. Dieu, Père, nous bénissons ta splendeur. Amen

Major Heidi Knecht

En mars 2008, le médecin constate la pré-sence d’une tumeur. Trois semaines plus tard, je me fais opérer. On découvre une deuxième tumeur, ce qui engendre une opération de plusieurs heures. S’ensuit une chimiothérapie de six mois ainsi que des rayons tous les jours durant cinq semaines. Les « séquelles » de l’opération sont nom-breuses. Des tâches anodines du quotidien deviennent une torture et me coûtent beau-coup de force. Les traitements complémen-taires, les effets secondaires et les trajets pour l’hôpital m’épuisent. Entre-temps, je vis aussi de bons moments. Je peux savourer mes repas, travailler un peu par moments et admirer les magni-fiques jardins lors de brèves promenades.

Dieu est làPendant tout ce temps, je n’ai jamais douté de la présence de Dieu : car dans ma faiblesse,

je me sentais et me sens encore soutenue et protégée. Le soutien et les prières de mes semblables me font aussi du bien et sont utiles. Je prends conscience que chaque jour de notre vie est un don de Dieu.

J’ai recommencé à travailler après sept mois. Le processus de guérison se pour-suit encore. C’est tout de même un mi-racle que l’organisme ait surmonté cette intervention. Je suis tellement reconnais-sante et heureuse de pouvoir, alors que je suis aujourd’hui officiellement à la retraite, encore assumer un travail à mi-temps et

refaire du sport. Ces deux activités me motivent et améliorent ma santé. Par-dessus tout, je me fie au Sei-gneur, qui guide ma vie et est avec moi en tout temps.

Major Martha Mosimann

Après le diagnostic du cancer

Pho

to :

lixel

le_f

lickr

Dieu reste fidèle, même lorsque nos vies traversent des chemins étroits et rocailleux.

dialogue 04/2012 - le chemin vers le père est ouvert

Documents