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bulletin sfo / fog n° 3 juillet 2013

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é D I T O R I A LCol Marc-André Ryter

Dans le vif du sujetChers camarades, le moment est venu. La votation sur l’initiative visant à supprimer l’obligation de servir est subitement toute proche. Le Conseil fédéral a choisi l’option la plus rapprochée et le peuple se prononcera donc le 22 septembre déjà. Cela implique que la campagne doit battre son plein dès la fin des vacances d’été. Nous devons tous nous engager à tous les niveaux pour convaincre nos amis et familles de rejeter cette idée. Surtout, il ne faut pas se reposer sur les sondages plutôt optimistes. Ce qui comptera au soir de la votation, ce seront les voix de ceux qui se seront exprimés. Nous connaissons tous la capacité de mobilisation de certains milieux. Il faut montrer que les citoyens responsables peuvent eux aussi monter aux barricades. Il faut nous engager.

L’initiative populaire est un instrument ex-traordinaire, qui permet de faire progresser le système suisse de manière démocratique par des propositions émanant de tous les milieux. En ce sens, l’initiative populaire évite qu’une classe politique ait le monopole des idées dé-battues. Mais on peut légitimement attendre que ceux qui utilisent cet instrument le fassent en proposant quelque chose, en enrichissant le texte de la Constitution. Or, avec l’initiative visant l’abrogation de l’obligation de servir, on se trouve fasse à une entreprise destructrice qui vise à démolir l’un des instruments de la politique de sécurité sans offrir d’alternative, respective-ment de solution de rechange. Nul n’est dupe, ni une armée de volontaires dont la faisabilité et la viabilité ne sont de loin pas démontrées, ni

même une petite armée professionnelle, dont les coûts seraient très élevés, ne constituent des alternatives réalistes. Les initiants seraient par ailleurs les premiers à combattre ces deux «modèles» si notre armée d’aujourd’hui était organisée selon l’un ou l’autre de ces principes. Or nous le voyons presque tous les jours. Dès qu’un événement d’envergure surgit, les moyens civils sont débordés et les autorités civiles font appel à l’armée. Elle doit contribuer à la sécurité lors de toutes les manifestations civiles d’am-pleur nationale, lors de la plupart des grandes manifestations internationales. Même lors d’un afflux de réfugiés, on demande à l’armée d’aider en mettant des cantonnements à disposition. Qui donc croit sérieusement que les mouvements migratoires vont s’arrêter? Tout ceci est possible en raison du fait que l’armée est une réserve engageable dans un large spectre de prestations. C’est même l’unique réserve, ne l’oublions pas. Une armée professionnelle constituerait aussi une telle réserve. Mais que ferions-nous des sol-dats lorsque ceux-ci ne sont pas engagés. Même avec un effectif professionnel réduit à 20’000 hommes, il y aurait une surcapacité. Notre ar-mée de milice a en moyenne à l’heure actuelle environ 5’000 hommes en permanence, mais pas toujours les mêmes, en service. Pas plus. Et c’est là l’avantage irremplaçable du système de milice par rapport à tous les autres. Nous n’avons en service que les troupes dont nous avons besoin, que ce soit pour des services d’instruction ou pour des engagements. Nous pouvons avec de la milice faire du sur-mesure pour tout ce qui est planifiable. Pour le reste, nous pouvons réagir en augmentant progressivement nos capacités par la mobilisation des moyens nécessaires. En plus, nous pouvons ainsi choisir la qualité des moyens nécessaires en fonction de la mission à accomplir. Finalement, nous pouvons utiliser les compétences précieuses et inégalées du monde civil. Il n’y a pas d’autre système que la milice


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Gardons bien à l’esprit que cette initiative sour-noise ne vise qu’à atteindre un but qui a déjà été refusé par le peuple en utilisant un chemin détourné. Les alternatives proposées n’égalerons jamais la flexibilité et les coûts limités d’une réserve basée sur le principe de milice.

Col Marc-André Ryter

qui soit aussi rationnel et économe. Par rapports à des coûts en matière de santé qui se sont élevés à 64,6 milliards en 2011, on peut argumenter que 5 milliards pour la réserve stratégique, soit 13 fois moins, sont encore du domaine du rai-sonnable. Il faut donc conserver notre système de milice comme un bien précieux. Mais cela n’exclut bien entendu pas de le moderniser et de l’adapter à une société qui évolue.

Pour vous aider dans votre action, nous avons inclus un dépliant contenant la plupart des arguments qui doivent nous pousser à rejeter cette initiative. Ce dépliant est aussi utilisé lors de la campagne contre l’initiative qui est soutenue par la société suisse des officiers. La SFO peut être fière de son engagement pour soutenir financiè-rement cette campagne. La décision unanime lors de notre dernière Assemblée générale montre que les officiers fribourgeois sont conscients de leurs responsabilités. Afin de limiter l’impact de cette décision sur les réserves de la société, nous nous permettons de joindre un bulletin de versement pour ceux qui n’auraient pas encore soutenu cette action et qui désirent encore le faire. Merci à vous tous.

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LE B I LLET DU PRES IDENT DER PRAESIDENT HAT DAS WORTLt col Yvan Demierre

Un nouveau défiLes assises annuelles de la Société Fribourgeoise des Officiers se sont déroulées à la grande sa-tisfaction d’environ 140 participants, invités et membres, et du comité cantonal. Elles font pour-tant déjà partie de l’histoire, en l’occurrence celle du renouvellement, puisque le 8 mai dernier, le Colonel EMG Thomas Scheibler me remettait les destinées de notre société à Forum Fribourg. C’est donc un honneur et un privilège de pouvoir m’adresser à vous, officiers et membres de la SFO, en ma qualité de nouveau président pour les trois années à venir. J’aimerais ici encore une fois remercier l’Assemblée générale pour cette élection et pour la confiance qu’elle me témoigne. Après cinq années passées à la vice-présidence, la plupart de nos membres les plus assidus me connaissent. J’estime toutefois de bon aloi de me présenter brièvement auprès de ceux qui n’étaient pas présents à Granges-Paccot.

Agé de 53 ans, je porte avec fierté nos couleurs cantonales, puisque né à Fribourg et originaire de Billens-Hennens. Marié et père de trois enfants aux études supérieures, notre famille a élu domi-cile à Villars-sur-Glâne. Venons-en aux couleurs fédérales! Professionnellement, j’ai accompli un apprentissage d’employé de commerce auprès de la Poste Suisse, au sein de laquelle je travaille depuis maintenant 35 ans, complété entre autres formations par une haute école en économie d’entreprise. J’exerce actuellement la fonction de chef de projets stratégiques auprès du siège principal à Berne, plus précisément au sein de l’unité en charge du réseau des points de vente.

Militairement, j’ai effectué mon école de recrues dans l’infanterie de montagne (fusilier), suivie d’une école de sous-officiers et de fourriers, puis d’une école d’officiers et des stages de formation d’état-major dans les troupes de soutien (quar-tier-maître) respectivement dans la logistique (officier logistique). Quelques 1’200 jours de service plus tard, accomplis en paiement des galons, au niveau bataillon, régiment, grande unité, plus récemment à l’Etat-major cantonal de liaison territorial Fribourg, vous me trouvez incorporé à l’Etat-major des Forces terrestre en tant qu’officier formation. J’arbore enfin spora-diquement les couleurs européennes en tant que responsable des manifestations pour le Skater Hockey Club Givisiez, club sportif qui organise généralement deux compétitions annuelles de haut niveau telles que coupe ou championnat d’Europe.

Bien des personnes me posent la question, comment peut-on rester aussi longtemps fidèle à la même entreprise? Probablement y voient-elles un manque d’affinité au changement. Au sein de la SFO, certains seraient peut-être tentés de formuler une remarque similaire. Pourquoi reprendre la présidence, qui plus est dans un contexte politico-militaire et économique pas toujours favorable, alors que j’aurais pu, ayant atteint la limite d’âge de l’obligation de servir, remettre ma tenue de combat à l’arsenal?

Une raison majeure est pour moi le fait de sou-ligner une appartenance, une identification et un attachement envers un contexte professionnel ou associatif, tout en y favorisant le partage de valeurs communes. C’est ce que je désignerai par la culture. Celle-ci n’est pas figée, mais elle doit être accompagnée par des hommes et des femmes qui la façonnent et qui sont en mesure d’en garantir la cohésion, en impliquant toutes les parties prenantes, que ce soit entre secteurs d’activités, entre fonctions, entre ressources


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L’humain a chez nous la priorité. Toujours et partout.

endogènes et exogènes ou entre générations. A l’heure où le numérique et le virtuel prennent toujours plus de place dans notre quotidien, pas toujours à bon escient, je considère également comme primordial et enrichissant de disposer d’une formidable plate-forme capable de ras-sembler et de favoriser l’échange entre individus, à l’interne comme vers les partenaires et les in-fluenceurs. Cette dynamique doit être génératrice d’opinions, d’idées et d’innovation.

Dans un deuxième temps, je répondrai que cha-que entreprise, chaque société, à but commercial ou non, revêt de multiples facettes et pôles d’intérêt dans les tâches qui y sont regroupées. Un individu à l’esprit ouvert au changement et à la prise de responsabilités pourra s’impli-quer et s’épanouir, même sur le long terme. S’agissant du changement, les enjeux sociaux, politiques, économiques et technologiques dans

un monde globalisé et confronté à de profondes mutations font que celui-ci devient inévitable. Toute organisation y est confrontée et notre armée de milice n’y échappe pas. Qui plus est, les contradicteurs sont nombreux et perturbent le processus de changement, motivés par des convictions opposées et des intentions partisanes. Cependant, toute transformation devrait être un passage ou une évolution vers quelque chose de meilleur. Le succès sera au rendez-vous en anticipant les enjeux, en donnant une vision de ce qu’implique le changement à venir, en levant les incertitudes et en utilisant les vecteurs de communication existants. Je suis ici favorable à un dispositif participatif au changement, mais dès que les décisions sont prises, elles doivent être acceptées et appliquées dans un esprit de loyauté par toutes et tous.

Pour ces motivations, alliées à une certaine dose


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d’ambition et la profonde conviction de pouvoir encore et toujours servir par mon expérience et mes compétences, j’ai accepté avec honneur et détermination ce nouveau défi que représente la présidence de la SFO.

Un changement qu’aucun membre de la SFO ne souhaite, pourrait intervenir au soir du 22 septembre prochain, puisque le peuple suisse se prononcera sur l’initiative du GSsA et de ses alliés visant à «l’abrogation du service militaire obligatoire». Dans le meilleur des cas, une armée de professionnels remplacerait la milice actuelle. Au pire, la Suisse se retrouverait sans armée. Fort heureusement, l’obligation générale de servir et l’armée de milice trouvent actuellement un soutien auprès de la majorité des citoyens, ce qui est de bon augure pour le verdict qui sortira des urnes. Quoiqu’il en soit, il convient de rester vigilant et de ne pas relâcher la garde.

La Société Suisse des Officiers dit «non à l’initiative contre la sécurité» et la combat activement, notamment par la création d’une contribution de solidarité de Frs. 50 par membre pour l’élaboration des moyens et des instruments nécessaires à la conduite de la campagne. La SFO s’est engagée, lors de la conférence des présidents du 24 novembre 2012, à garantir ce soutien financier. Je suis sensible au geste de nos membres qui, par leur sens des responsabilités, ont contribué à hauteur de CHF 16’245. Je les en remercie sincèrement ainsi que l’Assemblée générale pour avoir approuvé le 8 mai dernier le versement de la somme manquante, soit CHF 18’500 prélevés de nos réserves. J’encourage vivement celles et ceux qui ne l’auraient pas encore fait à vous joindre au combat en utilisant le bulletin de versement inséré dans le présent bulletin.

Les moyens dont disposera la SSO restent malgré tout modestes et leur réel impact sur le résultat incertain. Il en est de même pour le plan d’action

des comités cantonaux de campagne (envois postaux et mailings, débats publics, interven-tions dans les médias locaux et courriers des lecteurs). De plus, le facteur temps ne joue pas en notre faveur avec l’avancement de la votation au 22 septembre 2013 et la période de vacances esti-vales qui se présentent devant nous. En revanche, il est de la responsabilité de chacun d’entre nous, officiers et membres de la SFO, d’user de notre effet multiplicateur, en convaincant dans notre entourage du bienfondé du système de milice actuel, seul garant de notre sécurité et de notre cohésion nationale. Nous avons les moyens de faire pencher le résultat en notre faveur.

C’est dans cet état d’esprit que je vous remercie de votre engagement inlassable au profit de notre armée de milice et de notre sécurité et, tout en vous souhaitant un bel été et de bonnes vacances pour celles et ceux qui en prennent, je me réjouis de vous retrouver à l’occasion d’une prochaine manifestation.

Lt col Yvan DemierrePrésident

bulletin sfo / fog n° 1 février 2012

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Allocution du nouveau Président cantonal de la SFO, le Lt col Yvan DemierreMonsieur le Conseiller d’Etat,

Monsieur le Syndic de la Ville de Fribourg,

Mesdames et Messieurs les représentants des autorités politiques,

Monsieur le Chef de l’Armée,

Messieurs les Officiers généraux,

Mesdames et Messieurs les invités,

Mesdames et Messieurs les membres de la Société Fribourgeoise des Officiers,

Après cinq années passées à la vice-présidence de la Société Fribourgeoise des Officiers, me voici aujourd’hui devant l’assemblée générale qui, en suivant la proposition du comité cantonal, me confie le destin de sa société pour les prochaines années. Je tiens ici à vous remercier chaleureuse-ment toutes et tous pour votre confiance!

Outre l’émotion et l’immense honneur que je ressens en ce moment, j’aborde mon mandat avec humilité et dignité, particulièrement lorsque je parcours la liste de mes illustres

prédécesseurs. Mes réflexions et mes actions se situeront sur le chemin qu’ils ont tracé, en adéquation avec les valeurs qu’ils ont établies et cultivées - notamment le partage et la cama-raderie -, dans le respect de la tradition et bien entendu à l’écoute des attentes de nos membres. Vous trouverez en moi une personnalité ouverte au dialogue et loyale, motivée et responsable, déterminée et orientée sur le résultat.

Pour la première année de mon mandat, je me fixe d’ores et déjà les objectifs suivants.

Pertinence et transparence de l’information, modernisation de la communicationLes sujets d’actualité et d’ordre général doivent être traités et diffusés de manière pertinente, par-fois contrastée, mais toujours constructive, par le biais de nos différents médias. Nous ne devons pas oublier que chaque officier est un citoyen, un formateur d’opinion et un multiplicateur potentiel. Il conviendra aussi de tirer profit en ce sens et de faire un usage ciblé de notre fichier d’adresses e-mail, garant d’une communication moderne, rapide, efficace et interactive.

Contribution au maintien des effectifsJe ne fixerai aucun objectif quantitatif, influen-cés que nous sommes par l’impact des mutations (démissions, départs du canton et parfois décès). Il m’apparaît par contre primordial d’être actif, qui plus est attractif, au niveau de la fidélisation de nos membres et dans le recrutement.

Programme d’activités de qualitéLa qualité d’une manifestation doit être om-niprésente: dans son contenu, quant au choix du thème, du lieu ou de l’intervenant. Car il est impératif de satisfaire aux attentes et ainsi, freiner l’érosion du taux de participation. L’in-tégration des nouveaux membres et en premier lieu des jeunes officiers est de plus une piste que je souhaite exploiter.

A S S E M B L é E g é N é R A L E 2 0 1 3Lt col Yvan Demierre


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garantie de l’équilibre des comptes

L’objectif n’est pour moi pas d’accroître nos recettes dans le but de créer une fortune, mais bien d’utiliser nos ressources financières de manière intelligente et ciblée, que ce soit au profit de la qualité de nos manifestations ainsi que des moyens engagés pour nos membres. Je me tourne ici vers nos partenaires que j’espère pouvoir fidéliser dans un esprit de valeurs com-munes. Après le départ de plusieurs d’entre eux, il est nécessaire à présent de trouver des solutions et de prospecter.

Cette vision commune ne pourra être atteinte que par l’engagement, la collaboration, la com-pétence, la rigueur et la capacité d’innovation du comité cantonal. Celui-ci saura faire preuve de tant de qualités, j’en suis persuadé, dans un esprit d’équipe et de camaraderie. Je souhaite aussi la bienvenue et une belle aventure aux deux nouveaux membres élus aujourd’hui au comité cantonal, Madame le capitaine Joëlle Vrolijk et Monsieur le major Andreas Bürgin. Je n’oublie pas non plus nos deux sections Lac et Gruyère-Veveyse et ses présidents, avec lesquels j’espère pouvoir intensifier les synergies.

Je voudrais également remercier la Direction de la Sécurité et de la Justice, plus particulièrement le Service de la Protection de la Population et des Affaires militaires, et le Chef de l’Armée pour le soutien manifesté année après année. Monsieur le Conseiller d’Etat, Monsieur le Commandant de Corps, je sais pouvoir vous compter parmi nos supporters. Vous trouverez toujours en la Société Fribourgeoise des Officiers un interlo-cuteur privilégié.

A nos sociétés sœurs et amies, je les assure de ma volonté d’entretenir et de consolider les liens qui nous unissent, que ce soit au travers de nos manifestations respectives ou dans le cadre du développement de plateformes communes. Mais

en priorité, un défi non négligeable nous attend cette année en particulier. Je veux bien sûr parler de l’initiative contre la sécurité. Son rejet est garant du maintien d’une politique sécuritaire crédible et de notre cohésion nationale. Monsieur le colonel EMG Graf, je vous prie d’assurer votre président, Monsieur le Brigadier Denis Froide-vaux, que la Société Fribourgeoise des Officiers et le Comité cantonal de campagne œuvreront de concert avec la Société Suisse des Officiers pour contribuer au rejet de cette initiative. Personne dans l’assemblée ne souhaite devenir membre de l’Amicale des Officiers Fribourgeois, même si de l’amitié, il y en a beaucoup dans cette salle.

Winston Churchill a dit : « Construire peut être le fruit d’un travail long et acharné. Détruire peut être l’œuvre d’une seule journée ». Cette citation résume bien ce qui nous attend et ce qui ne doit pas survenir le jour du scrutin.

Je félicite le colonel EMG Thomas Scheibler pour ses trois années de présidence, tout en lui souhaitant le meilleur pour le futur, tant au niveau professionnel que privé. Pour terminer, je réitère mes remerciements à l’Assemblée générale pour sa confiance et je me réjouis de vous accueillir, en nombre, à l’occasion de nos prochaines manifestations.

Vive l’Armée SuisseVive la Société Suisse des OfficiersVive la Société Fribourgeoise des Officiers

Lt col Yvan DemierrePrésident


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A S S E M B L é E g é N é R A L E 2 0 1 3

Rapport du Président cantonal de la SFO ainsi que des deux Présidents des sections Lac et Gruyère-Veveyse.

1 Présentation du rapport annuel par le président cantonal sortant, le Col EMg Thomas Scheibler (période du 16 mai 2012 au 8 mai 2013)

Les activités SFO 2012 et 2013

Tir Les 13 juin, 5 septembre et 3 octobre 2012 ainsi que le 17 avril 2013 ont eu lieu à la Montagne-de-Lussy les différentes activités de tir SFO, conduites par notre membre le Lieutenant-colonel Baeriswyl.

Ces activités, organisées en collaboration avec la Société des Officiers de l’Université de Fribourg, ont vu le nombre de participants en légère hausse. Bien au-delà d’une instruction appréciée à l’unanimité, ces journées ont également permis de cultiver un esprit de camaraderie toujours sympathique parmi nos

membres les plus jeunes.

A nouveau, le président recommande cet évé-nement de qualité à nos membres et les invite donc à venir nombreux suivre cette instruction de tir à la fois très utile et diversifiée. Les dates exactes seront publiées dans la partie agenda du site Internet.

Event

Lors d’un workshop au mois de février 2012, le comité avait décidé d’organiser comme Event 2012 une sortie en familles le 15 septembre. Malheureusement, cette manifestation a dû être annulée puisqu’une seule inscription hors comité nous est parvenue, ce que regrette le président.

Par conséquent, à l’avenir seuls des Events en relation avec des sujets extraordinaires, tel qu’en 2010 la visite de Solar Impulse, seront organisés.

In Memoriam

Comme les années précédentes, différentes cérémonies «In Memoriam» ont été organisées par la SFO dans le canton. C’est ainsi que les cérémonies d’Estavayer-le-lac, de Bulle et de Fribourg se sont déroulées avec succès.

Le président remercie vivement les orateurs du jour pour leur intervention toujours appréciée, Monsieur le Brigadier Yvon Langel, chef d’état-major des Forces terrestres à Estavayer-le-Lac, Monsieur Patrice Borcard, préfet de la Gruyère à Bulle et Monsieur le Brigadier Erick Labara, commandant de la brigade d’infanterie de montagne 10, à Fribourg.

Soirée SFO

Le 24 novembre 2012, une cinquantaine de personnes ont eu le plaisir de se retrouver au restaurant «Les Halles» à Bulle. Les maîtres des lieux, Madame et Monsieur Alexandra et Roy


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Maeder nous ont réservé pour cette tradition-nelle soirée SFO un succulent menu. C’est là une soirée d’exception, avec une atmosphère très agréable, grâce notamment à l’excellent accompagnement musical par l’orchestre Calypso, où nos danseurs ont su mettre en avant leurs talents scéniques.

Le président remercie très chaleureusement les sponsors de notre tombola pour leur généreuse contribution. Merci à la bijouterie La Marquise, à la Banque Cantonale de Fribourg, à l’ECAB, au Contingent des Grenadiers fribourgeois, au Chalet du Soldat ainsi qu’à Game Print SA pour leur précieux soutien.

Accueil des nouveaux membres

La première activité de l’année réunit tradi-tionnellement les nouveaux membres élus lors des deux dernières assemblées générales autour d’une fondue. Le but est de pouvoir les intégrer à notre société, de leur présenter notre comité, notre programme d’activités et de partager un moment de camaraderie.

Cette année, et c’est une première, le comité n’a enregistré que deux inscriptions. Pour cette raison, il a décidé de renoncer à cette activité. Les membres inscrits ont bien entendu été informés personnellement et seront à nouveau invités lors de la prochaine édition.

Conférence SFO

Pour la traditionnelle conférence de printemps, qui s’est tenue le 4 mars à la Grange de Villars-sur-Glâne, nous avons eu le plaisir de recevoir le Lieutenant-colonel EMG Alexandre Vautravers, Directeur du département des relations interna-tionales Webster University de Genève.

Abordant le thème de la suppression de l’obli-gation de servir dans le monde, le Lieutenant-colonel EMG Vautravers a offert une vision

particulièrement objective de la problématique. Chiffrés et documentés, ses propos ont montré que, loin des grands idéaux, les pays ayant opté pour la suppression du service militaire obligatoire affrontent de nombreux problèmes touchant aussi bien leur capacité de défense que le financement de leur armée.

S’inscrivant volontairement en ouverture des prochains débats sur l’initiative contre la sécurité lancée par le GSsA, la conférence de printemps a donné aux participants de précieux éléments de réflexion sur les défis de notre armée dans le contexte actuel.

Bulletin SFO

Le colonel Marc-André Ryter, rédacteur en chef de notre bulletin, a assuré la parution de six numéros depuis notre dernière assemblée gé-nérale. Une tâche qu’il assume avec un grand engagement personnel et le professionnalisme attendu. Le président le remercie chaleureuse-ment au nom de tous.

Nous poursuivrons dans la tradition en 2013-2014 avec la parution de 6 nouvelles éditions.

Site Internet

A l’heure actuelle, nous disposons de 78% d’adresses e-mail. C’est près de 10% de plus qu’il y a une année. Merci à celles et ceux qui nous ont indiqué la leur et nous permettent ainsi de diminuer nos frais administratifs de manière non négligeable. En effet, la corres-pondance individuelle est désormais envoyée par le biais électronique, à l’exception de la cotisation annuelle.

La newsletter tant attendue sera mise en place d’ici peu. Elle nous permettra de rappeler à chacun la date de nos manifestations et d’in-viter de manière personnalisée nos membres à nos différentes manifestations. Nous comptons


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ainsi marquer un peu plus la présence auprès de nos membres et, nous l’espérons, attirer quelques participants de plus à nos manifes-tations.

Il va de soi que les membres qui ne possèdent pas de compte e-mail ou qui, pour une raison particulière, souhaitent continuer à recevoir leur courrier par poste, seront toujours contac-tés par papier.

Lors de notre précédente assemblée déjà, le pré-sident avait annoncé une refonte complète de notre site internet. Les travaux ont été ralentis par deux facteurs principaux. D’une part, notre webmaster a effectué une analyse approfondie et nous a suggéré de changer l’infrastructure en arrière-plan; nous avons ainsi décidé de résilier notre contrat nous liant à un hébergeur pour passer à un nouveau prestataire de base. D’autre part, la SSO a mis en place un projet d’uniformisation de la structure des sites des sociétés cantonales. C’est une très bonne chose et nous avons volontairement attendu les résultats pour éviter de travailler dans le vide. D’ici cet automne, vous pourrez découvrir notre nouveau site; vous en serez informés par mail et par le biais de notre bulletin.

Dès l’automne, notre site sera en outre un canal de communication concernant l’initiative po-pulaire visant à la suppression de l’obligation de servir. Vous serez tenus informés de l’évolu-tion par le biais de notre bulletin.

Collaboration avec la Société des Officiers de l’Université de Fribourg

Le président relève, une fois encore, la qualité de nos rapports avec la société des Officiers de l’Université de Fribourg et, en particulier avec son comité. Jeune et dynamique, il organise nombre de manifestations durant l’année et ne

manque pas d’y associer la SFO à chaque fois que faire se peut. Il remercie son Président, le Capitaine Patrick Noger, pour son attention à notre propre société et les égards qu’il lui témoi-gne. Vous retrouverez désormais la liste de leurs activités régulièrement dans nos bulletins.

Effectifs

Malheureusement, nous déplorons un nom-bre élevé de démissions pour raison d’âge, de déménagement, ou autres. Nous avons également procédé à la radiation de quelques membres qui, deux années de suite, ne se sont pas acquittés du paiement de leur cotisation ou dont nous avons perdu toute trace.

Fort heureusement, la promotion du recru-tement et les efforts consentis ont porté leurs fruits. La plage horaire mise à disposition dans les stages de formation pour candidats officiers y contribue largement. Le président remercie le commandement de la Formation Supérieure des Cadres de l’Armée et la Société Suisse des Officiers pour leurs invitations et l’organisation de ces soirées permettant d’y présenter avec succès notre Société.

Sponsoring

A notre plus grand regret, nous avons perdu deux de nos sponsors principaux. Le Lieute-nant-colonel Stefan Hofer, notre responsable sponsoring, travaille d’arrache-pied pour combler le manque à gagner laissé par le départ d’AMAG et de l’ECAB.

Le président termine son rapport présidentiel en adressant un très chaleureux MERCI à toutes les personnes, sociétés, institutions et entrepri-ses qui soutiennent la Société Fribourgeoise des Officiers de diverses manières tout au long de l’année, tout particulièrement: nos partenaires financiers lors de nos manifestations, les an-


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nonceurs du Bulletin de la SFO et de notre site internet qui nous soutiennent fidèlement. Sans leur concours, nous serions dans l’impossibilité d’apporter qualité et soin à notre revue, à notre site ou à nos activités.

En conclusion un remerciement particulier est adressé aux sponsors de la présente Assemblée générale, à savoir : la commune de Granges-Paccot, la Banque Cantonale de Fribourg et Zumwald Transports SA à Villars-sur-Glâne.

Il remercie également les autorités civiles et militaires qui nous font confiance et nous soutiennent dans nos actions tout au long de l’année. En particulier au Service de la Protec-tion de la Population et des Affaires Militaires, pour son appui logistique et financier ainsi que pour la collaboration au maintien de la qualité de notre base de données par la communication de mutations et déménagements.

Puis il relève le travail constructif au profit de la SFO des Présidents et des membres de leur comité des sections du Lac et de la Gruyère-Veveyse.

Enfin il remercie cordialement les membres du comité pour leur appui et leur engage-ment. Il relève en particulier l’esprit critique et constructif de chacun, qui nous permet de travailler dans un climat positif, parfois animé, au service de notre société et de chacun de ses membres.

En conclusion il remercie l’assemblée pour sa présence, ici à Forum Fribourg. Sa par-ticipation à nos assises annuelles est pour le président et pour son comité un signe de reconnaissance.

A l’écoute des applaudissements, il conclut que son rapport est accepté et validé et remercie vivement l’assemblée.

2 Rapport du Président de la section du Lac, le Colonel Carl-Nicolas Marchand

Le président de la section du Lac procède à un rapide retour en arrière sur les activités qui se sont déroulées depuis la dernière assemblée générale. Il relève en particulier la distribution de la munition lors du tir historique de Morat. Ensuite il rappelle que la conférence d’automne fut tenue par le Div Müller, commandant rem-plaçant des Forces aériennes avec pour thème les forces aériennes d’aujourd’hui et de demain. La troisième activité mentionnée est la fondue d’ac-cueil qui a permis d’intégrer 4 nouveaux officiers à la section. Enfin il y a quelques jours, la section s’est rendue à l’invitation de son membre, le col EMG Ernst Kuster, sur le chantier de Trivapor où est restauré le bateau à vapeur «Neuchâtel».

Le col Marchand expose ensuite les activités prévues en 2014, année marquant le 150e anniversaire de la section du Lac.

Tout d’abord l’assemblée générale de la SFO se déroulera en terre moratoise. Il invite ensuite le comité cantonal à choisir le bateau «Neu-châtel» comme emplacement pour la soirée annuelle SFO, durant les mois d’été. Durant la première semaine de septembre, une journée des familles dans le cadre d’Air 14 à Payerne sera organisée. Enfin la section du Lac offrira à la commune de Morat des tableaux explicatifs de la bataille de Morat en trois langues en tant que contribution culturelle. Ces panneaux ac-crochés aux remparts seront illustrés avec des extraits du panorama de la bataille peint par Louis Braun. Il précise que toutes ces activités seront couvertes par la presse.

Enfin en guise de conclusion, le col Marchand remercie le comité cantonal pour son soutien et invite tous les membres de la SFO à participer nombreux aux activités prévues par le Lac.


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3 Rapport du Président de la section de gruyère-Veveyse, le Major EMg Christophe Bifrare

Monsieur le Conseiller d’Etat, Directeur de la sécurité et de la justice, Mesdames et Messieurs les représentants des autorités politiques, Monsieur le Président de la SFO, Monsieur le Chef de l’Armée, Messieurs les officiers généraux, Mesdames et Messieurs les invités d’honneur, Chers camarades officiers,

Il y a 3 ans, je prenais la parole devant vous pour la première fois, il y 2 ans, je vous pré-sentais un comité élargi afin de garantir, par des activités plus régulières, une meilleure visibilité des officiers fribourgeois dans le Sud du canton. Dans 2 ans, je tiendrai pour la der-nière fois un rapport en tant que président de la section Gruyère-Veveyse. Mais aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter le nouveau comité de notre section.

L’équipe formée il y 3 ans a décidé de continuer l’aventure. Le comité réélu dans son intégralité, pour la période 2013-2016, et complété avec le plt Gaëtan Berset continuera la politique entreprise depuis 2010, à savoir :

- la défense des intérêts liés à la politique de sécurité,

- l’intégration des jeunes officiers, - et le renforcement des liens entre l’armée, les

acteurs politiques et la société civile dans le Sud du canton.

Nous continuerons à privilégier les débats contradictoires, afin de toucher un public autre que celui traditionnellement acquis à l’armée, nous chercherons toujours et encore le

contact avec les étudiants du Collège du Sud, en organisant des conférences et en soutenant des travaux de maturité. Finalement, nous commé-morerons avec la solennité requise, mais sans nostalgie, les différents évènements historiques qui, dès 2014, ne manqueront pas.

Permettez-moi à présent, de revenir brièvement sur les activités de l’année écoulée. Elles furent au nombre de deux : à savoir la cérémonie In Memoriam et la commémoration du bicente-naire de la Bérézina. Pour terminer, je relaterai les décisions prises lors de notre assemblée générale.

Les mauvaises conditions météorologiques, qui ont prévalu lors l’In Memoriam à Bulle, nous ont obligé à procéder au dépôt de la gerbe à l’in-térieur de l’église de St-Pierre aux Liens. Ceci n’a rien retiré à la solennité de cette commé-moration, d’autant plus que pour la première fois, nous avions invité une classe du Collège du Sud, à participer à la cérémonie. Monsieur Yannick Tissot, étudiant d’une classe qui s’était rendue à Verdun, a su trouver les mots exacts pour exprimer ce que le souvenir des champs de bataille de l’Est de la France signifie pour notre jeunesse. Monsieur Patrice Borcard, Préfet de la Gruyère, a quant à lui, sans négliger le rôle de l’armée, souligné l’importance des corps civils de sûreté et de santé pour la sécurité de nos concitoyens.

Ce furent également des cieux pluvieux qui nous accompagnèrent le 25 novembre 2012 à Villars-sous-Mont. Certes, le temps n’était pas aussi glacial que lors de la retraite de 1812, mais un rayon de soleil aurait fait du bien pour les quelques 300 spectateurs présents lors des commémorations du passage de la Bérézina. Je ne reviendrai pas sur la cérémonie en elle-même, puisque la presse s’en est fait


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largement écho et que vous trouverez une vidéo « officielle » sur You-Tube - (http://www.youtube.com/watch?v=eX9jrApaAFM). Je me contenterai de récapituler le soutien apporté par la SFO-GV et les sous-officiers de la Gruyère, de la Veveyse et de la Glâne. Nos deux sociétés ont assuré la régulation de circulation, les parkings et les transports tout au long de la journée. La bannière cantonale, accompagnée d’une garde d’honneur, était présente aux côtés des nombreuses délégations historiques, de la Princesse Caroline Murat, des conseillers nationaux Jacques Bourgeois et Dominique De Buman. Finalement, c’est M. le Commandant de corps Dominique Andrey, qui nous a fait l’honneur de tenir la conférence de clôture sur le thème « En 2012, sur quelles frontières commencent notre défense ? ».

Pour terminer cette rétrospective, permettez-moi de souligner la parfaite intégration de notre sec-tion dans le tissu socioculturel du Sud du canton. Nous avons réussi au cours de ces dernières an-nées à nouer des liens privilégiés avec le Collège du Sud, la paroisse de Bulle, le Musée gruérien et plusieurs autres acteurs régionaux.

Il me reste maintenant à vous présenter les dé-cisions prises lors de notre assemblée générale du 26 avril dernier.

Premièrement, les officiers présents ont accepté une modification des statuts, afin de pourvoir convoquer nos membres par courrier élec-tronique. Ces mêmes officiers ont également accepté un article stipulant l’importance de l’intégration des jeunes officiers au sein de notre section.

Les membres présents à Semsales ont ensuite pris connaissance des activités pour l’année 2013-2014.

20 juillet sortie des jeunes officiers (tour en montagne)

Début septembre débat autour de l’obligation de servir

10 novembre In Memoriam

Avril Assemblée Générale, en Gruyère

Comme vous le savez, les activités de la section Gruyère-Veveyse sont ouvertes à l’ensemble des membres de la SFO.

Je ne voudrais pas terminer, sans avoir remercié notre président cantonal, Monsieur le colonel EMG Thomas Scheibler. Cher Thomas, un grand merci pour le soutien que tu nous as apporté avec ton comité.

La section Gruyère-Veveyse se réjouit de tra-vailler durant les 3 prochaines années avec les nouvelles instances cantonales.

Mesdames, Messieurs, chers camarades offi-ciers, je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une bonne fin d’assemblée.


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A C T U A L I T éCap Julien grand

Les commémorations du bicentenaire de la Bérézina, un devoir de mémoire

Par une froide et pluvieuse journée, le 25 no-vembre 2012, la SFO section Gruyère-Veveyse et la société des sous-officiers de la Gruyère-Veveyse-Glâne ont participé à l’organisation des commémorations du bicentenaire de la bataille de la Bérézina, aidées par le cercle des Cent-suisse et la société de développement de Bas-Intyamon. Malgré la météo « bérézinienne » de ce froid et humide dimanche de novembre, environ 600 personnes avaient fait le déplacement pour assister à ce devoir de mémoire. Devoir ? Ce concept historique, popularisée en France notamment par l’historien Paul Ricœur, oblige les hommes contemporains au souvenir de leurs prédécesseurs. Qu’est-ce donc que cette étrange obligation ? Ce 25 novembre, notre association s’est rappelée les sacrifices consentis par certains de nos ancêtres du 26 au 29 novembre 1812 au passage de la Bérézina, dans la lointaine Biélorussie, assurant ainsi la retraite de ce qu’il restait de la Grande Armée de Napoléon. Par un étrange hasard historique, Villars-sous-Mont demeure le seul lieu de commémoration en Suisse consacré à ce fait d’armes. Au XIXe siècle, une stèle y fut érigée par l’un des survivants de

cette épopée, afin que ses camarades tombés au champ d’honneur ne sombrent pas totalement dans l’oubli.

Or l’oubli fut bien le sort réservé à ces soldats, puisque jusqu’en 2012, la véritable signification de cette stèle avait disparu des mémoires. En effet, la population locale, ne sachant plus exac-tement ni qui l’avait érigée, ni pourquoi, l’avait transformée en une station du chemin de croix. Certes l’épisode de la Bérézina comporte bien les attributs d’un chemin de croix et la bataille fut bien, pour beaucoup de soldats suisses, leur dernière station de la campagne de Russie. Ainsi, une réhabilitation de ce monument s’imposait. Cette bataille recèle de nombreux liens avec le temps présent. Tout d’abord la campagne de Russie fut la première durant laquelle des soldats de toute la Suisse contemporaine combattirent rassemblés sous la même bannière. Si les Suisses


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se battaient alors pour une puissance étrangère, il n’en demeure pas moins que symboliquement la camaraderie et la fraternité qui s’y sont développées nous rappellent le sens de notre Confédération et notamment sa devise : « Un pour tous, tous pour un ! ».

Mais que faisaient des soldats suisses en Biélorus-sie ? Et n’était-ce pas plutôt honteux, d’envoyer des soldats se battre aux quatre coins de l’Eu-rope pour une puissance étrangère? En guise de réponse retournons la question : que gagnait la Suisse à fournir des troupes à l’empereur ? Ce sa-crifice, car aucune nation n’envoie volontiers ses fils se faire tuer à l’autre bout du monde, assurait une certaine bienveillance et la protection de notre voisin occidental. Un petit pays comme le nôtre a toujours dû s’adapter aux circonstances historiques. Cette situation doit nous amener à réfléchir à notre position actuelle. Comment conserver la stabilité dont jouit aujourd’hui notre pays ? Il n’en fût pas toujours ainsi. Les sacrifices consentis il y a 200 ans doivent nous rappeler que l’adaptation d’un petit pays aux contingences du temps est nécessaire. Sans trahir nos valeurs, mais en évitant de se retrancher derrière des pensées sclérosées, il est nécessaire de constamment se poser la question de savoir comment maintenir et développer les conditions qui ont fait l’unité et la richesse de notre pays. Pour ce qui est le la politique de sécurité, la neutralité a toujours été un moyen et non pas une fin. Cette neutralité n’a pu déployer son pa-rapluie protecteur qu’à condition, qu’au moins une grande puissance y trouve également son intérêt. Aujourd’hui comme hier, nous sommes dépendant de ce contexte international. Comme à la suite de la révolution française, les équilibres internationaux sont en train de changer, les rè-gles prévalant auparavant sont révolues, sachons aujourd’hui aussi nous adapter.

Enfin ce sacrifice sur une terre lointaine pour un

pays étranger nous amène également à réfléchir au sens du mot servir. En mourant durant cette campagne, consentant au sacrifice suprême, ces soldats ont servi les intérêts de leur pays et de leur famille. Cette tonalité patriotique doit nous rappeler que le sens du sacrifice de nos concitoyens a bientôt totalement disparu du cœur de ceux-ci. Dans le meilleur des cas le sens du devoir demeure une exception bienvenue, mais qui ne va plus de soi. Ce sacrifice n’est pas seulement constitué par le fait de mourir sur un champ de bataille, mais aussi par toutes les activités contribuant à rendre notre société pérenne, à savoir : servir dans corps de pompier ou dans la protection civile, remplir un mandat politique, effectuer son service militaire… L’em-pire romain commença à devenir branlant dès le moment où ses citoyens ne furent plus enclins à se consacrer au bien de leur cité. Sachons

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apprendre du passé, prenons exemple sur nos ancêtres de la Bérézina qui consentirent à servir ! En date du 25 novembre 2012, nous avons ainsi accompli notre devoir, celui de se remémorer les faits d’armes de nos ancêtres. Le devoir continue et il nous appartient à nous, jeunes officiers, d’entretenir cette flamme et de la passer aux prochaines générations, pour qu’elles n’oublient pas nos valeurs et pour qu’elles conservent précieusement la société mise en place par nos parents et grands-parents. Celle-ci ne pourra survivre que si nous la chérissons !

Au centre d’instruction DCA, l’après-midi fut rythmée par diverses activités offertes au public, dont un musée sur la Bérézina, la récitation de contes ou encore un concert de corps des Alpes ; sans oublier la prestation touchante des petits soldats de Villars-sous-Mont, une tradition remontant, selon la légende, au retour des com-


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Une cérémonie honorée par la présence de la Princesse Caroline Murat et du Comman-dant des Forces terrestres

L’organisation de cet événement par les associations militaires, en collaboration avec la société de développement de Bas-Intyamon et le cercle des Cent-Suisse, permit d’associer tradition, folklore et activités scientifiques afin que chacun puisse trouver son bonheur lors de cette journée. La matinée fut consacrée au « baptême » de la nouvelle stèle commémorative de la Bérézina, à Villars-sous-Mont, suivi d’un cortège vers le centre d’instruction DCA de Grandvillard. Bon nombre de sociétés de reconstitution militaire honorèrent celui-ci de leur présence, en particulier le noble Contingent des Grenadiers Fribourgeois, garde d’honneur des autorités cantonales. Les sociétés militaires du sud du canton marquèrent leur présence par les étendards de la société des sous-officiers de la Gruyère-Veveyse-Glâne et de la Société Fribourgeoise des Officiers. Lors des discours, la princesse Caroline Murat, descendante directe du maréchal ayant servi Napoléon, adressa quelques mots aux troupes et à la foule rassemblées.

battants de la Bérézina. L’après-midi fut ponctué par deux conférences, la première donnée par l’historien franco-fribourgeois Alain Tornare sur le déroulement de la bataille de la Bérézina, la seconde présidée par le Commandant de Corps Dominique Andrey répondait à la question :

aujourd’hui, sur quelle frontière commence la défense de notre pays ?

Capitaine Julien Grand Coordinateur pour les sociétés militaires, lors de la commémoration de la Bérézina Servant actuellement au sein de la SWISSCOY


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Entraînement au tir

Mercredi 4 septembre 2013, de 18h00 à 21h00,

Montagne de lussy (Romont)

Organisation : SFO, en partenariat avec Of@unifr (Société des officiers de l’Université de Fribourg)

Direction : Lt col Alain Baeriswyl, expert en tir et membre de la SFO

Matière : Instruction de Tir au mousqueton

Matériel et tenue : Pistolet, Tenue B

Inscription: [email protected] Délai: 10 jours avant le tir

Représentants SSOCol Brodard

Lt col EMG Spadafora

Sections SFOGruyère-Veveyse

Lac

Vice-présidentMaj EMG Oberson

SecrétariatCap Vrolijk

RecrutementCap Vrolijk

Gestion des membresMaj EMG Oberson

ArchivesMaj Bürgin

Liaison autorités militaires

Maj EMG Oberson

Liaison sociétés partenaires

Maj EMG Oberson

PrésidentLt col Demierre

CC «Initiative contre la sécurité»

Cap Kilchenmann

Vice-présidentCol Ryter

RévisionCol ScheunerMaj de Reyff

CaissePlt Schneider

SponsoringLt col Hofer

Presse, médias, médias sociaux

Maj Dumas

PhotographeCap Tritten

BulletinCol Ryter /Maj Dumas

Site internetMaj Zwahlen

Assemblée généraleMaj EMG Oberson

TirsMaj Bürgin

EVENTMaj Bürgin

Soirée d’accueilCap Vrolijk

ConférenceMaj Dumas

In Memoriam BulleSFO-GV

In Memoriam EstavayerCol Brodard

Porte-drapeauAdj sof Mooser

Soirée-balMaj EMG Oberson

In Memoriam FribourgLt col EMG Gaillard

Organisation comité 2013-2014


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S F O A g E N D A 2 0 1 3

CantonMercredi 4 septembre 2013,

18h00 Tir au mousqueton

Montagne de Lussy (Romont)

Dimanche 3 novembre 2013 In Memoriam à Estavayer-le-Lac

Dimanche 10 novembre 2013 In Memoriam à Fribourg et à Bulle

Samedi 23 novembre 2013 Soirée SFO à Bulle

Gruyère-VeveyseSamedi 20 juillet 2013 Sortie jeunes officiers à la

cabane de Bounavaux

Jeudi 12 septembre 2013, 19h30

Conférence de M. Bernard Wicht «La transformation de la guerre et ses conséquences pour l’outil militaire» Musée gruérien, 1630 Bulle

Dimanche 10 novembre 2013, 09h00

In Memoriam

La section Gruyère-Veveyse Société Fribourgeoise des Officiers

a le plaisir de vous convier à une conférence publique

« La transformation de la guerre et ses conséquences sur l’outil militaire »

Présentée par Monsieur le Docteur

Bernard WichtPrivat-docent auprès de l’institut d’études politiques et internationales de l’université de Lausanne

Jeudi 12 septembre, 19h30Musée gruérien, Rue de la Condémine 25, 1630 Bulle

Tenue: civileLa conférence étant publique n’hésitez pas à inviter vos connaissances

Bulletin: Composition, Impression, Expédition

S E K T I O N S E E B E Z I R K

Präsident Oberst Carl Marchand E-mail: [email protected]

Vize-Präsident Oberstlt Andreas Fink E-mail:[email protected]

Sekretär Hptm RKD aD Sibylle Scheibler-Bivi E-mail: [email protected]

Kassier Maj Adrian Blank E-mail:[email protected]

Beisitzer I Oberstlt i Gst Jerôme d’Hooghe E-mail: [email protected]

Beisitzer II Maj i Gst Daniel Novak E-mail:[email protected]

S E C T I O N g R U Y È R E / V E V E Y S E

Président Maj Christophe Bifrare E-mail: [email protected]

Vice-président Maj Alexandre Beaud E-mail: [email protected]

Secrétaire Maj Dominique Burgener E-mail: [email protected]

Caissier Plt Gaëtan Berset E-mail: [email protected]

Membre Cap Charles-Henri BrandtActivités E-mail: [email protected]

Membre Cap Julien GrandEvents E-mail: [email protected]

Membre Cap Christophe NiquilleRelations E-mail: [email protected] Collège

Membre Plt Sébastien GillardJeunesofficiers E-mail: [email protected]

C O M I T é C A N T O N A L

Président Lt col Yvan Demierre E-mail: [email protected]

Vice-Président Col Marc-André RyterBulletin SFO E-mail: [email protected]

Vice-Président Maj EMG Joël ObersonAdministration E-mail: [email protected]

Membre Lt col EMG Frédéric GaillardIn Memoriam E-mail: [email protected]

Membre Lt col Stefan HoferSponsoring E-mail: [email protected]

Membre Cap Joëlle VrolijkSecrétaire E-mail:[email protected]

Membre Maj Gilles ZwahlenInternet/ E-mail: [email protected]

Membre Maj Benoît DumasCommunication E-mail: [email protected]

Membre Maj Andreas BürginArchives, tir E-mail: [email protected] Event

Membre Cap Emmanuel KilchenmannCC «initiative E-mail:[email protected] la sécurité»

Membre Plt Philippe SchneiderCaissier E-mail: [email protected]

Bulletin de la Société fribourgeoise des OfficiersMitteilungen der Freiburgischen Offiziersgesellschaft

Case postale 1418, 1701 Fribourg - www.sfo-fog.ch

GRandeS-RameS 14 - 1700 FRibouRG

Tél. 026 322 45 19 - Fax 026 323 16 85

dans le vif du sujet¨me suisse de manière démocratique par des propositions émanant de tous les...

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