cta fin4ag programme fr

64
Série de conférences internationales : Repenser l’agriculture à petite échelle Programme Conférence internationale www.fin4ag.org 14-18 juillet 2014 Nairobi, Kenya Kenya School of Monetary Studies Organisé par : Avec l’appui de : Partenaire média international : Sponsorisé par :

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

Le programme de la conférence internationale Fin4Ag 14-18 juillet 2014 Nairobi, Kenya Kenya School of Monetary Studies

TRANSCRIPT

Page 1: CTA Fin4Ag programme FR

Série de conférences internationales : Repenser l’agriculture à petite échelle

Programme

Conférence internationale

www.fin4ag.org

14-18 juillet 2014 Nairobi, KenyaKenya School of Monetary Studies

Organisé par : Avec l’appui de : Partenaire média international :

Sponsorisé par :

Page 2: CTA Fin4Ag programme FR
Page 3: CTA Fin4Ag programme FR

Série de conférences internationales : Repenser l’agriculture à petite échelle

Programme

Conférence internationale

www.fin4ag.org

14-18 juillet 2014 Nairobi, KenyaKenya School of Monetary Studies

Organisé par : Avec l’appui de : Partenaire média international :

Sponsorisé par :

Page 4: CTA Fin4Ag programme FR

CTA à la conférence Fin4Ag:

Michael Hailu, Directeur du CTALamon Rutten, Chef de Programme, PM&TICsThierry Doudet, Chef de Programme, GC&COluyede Ajayi, Coordinateur de Programme Senior, Politiques DARVincent Fautrel, Coordinateur de Programme Senior, Développement Filières AgricolesStéphane Gambier, Coordinateur de Programme Senior, CommunicationBenjamin Kwasi Addom, Coordinateur de Programme TICsThierry Lewyllie, Coordinateur de Programme WebKen Lohento, Coordinateur de Programme TICs Minielle Tall, Coordinatrice de Programme Associée, Média & CommunicationNawsheen Hosenally, Assistante ICT4AgArmelle Degrave, Coordinatrice de Programme Associée Administration, PM&TICsEllen Mulder, Assistante de Projet, PM&TICsLandry Fanou, stagiaire, PM&TICs

Édition : Stéphane Gambier, Landry Fanou, Murielle Vandreck, CTA, Pays-BasTraduction : BLS, BelgiqueDesign & mise en page : Stéphanie Leroy, FranceImpression : Latimer Trend & Company Ltd, Royaume-Uni© CTA 2014

4

Page 5: CTA Fin4Ag programme FR

Partenaires

5

Page 6: CTA Fin4Ag programme FR
Page 7: CTA Fin4Ag programme FR

Messages de bienvenue ...............8

ConceptPourquoi la conférence Fin4Ag.......11

Axes thématiques de la conférence ..12

Journée Plug and PlayDescription .................................13

Plateformes digitales pour le

financement des chaînes de valeur

agricoles.....................................14

Conférence principaleJour 1........................................20

Jour 2........................................28

Jour 3........................................38

Visites de terrain .........................44

Événements parallèles2e Briefing continental africain........46

Réunions parallèles ......................47

OrganisateursOrganisations partenaires .............48

Informations pratiquesRéférences clés...........................53

Plan ...........................................54

Plan Google de Nairobi..................55

2e Briefing continental africain

Horaires .....................................56

Horaires de la journée Plug & Play...57

Horaires de la conférence .............58

7

Sommaire

Page 8: CTA Fin4Ag programme FR

8

Messages de bienvenue

’est un plaisir pour moi de vous accueillir à cette conférence Fin4Ag ! Il est urgent de transformerl’agriculture à petite échelle en une activité rentable et durable pour la région Afrique, Caraïbes et

Pacifique (ACP) et d’autres pays en développement dans le monde. Mais la capacité à susciter un véritablechangement dépend, en grande partie, de l’accès aux financements qui permettront aux petits agriculteursde développer et faire prospérer leurs exploitations. Les perspectives pour le secteur agricole sont pro-metteuses. En effet, les zones urbaines sont en pleine croissance démographique, la classe moyenne urbaine connaît un essor rapide et les opportunités d’échanges commerciaux inter-régionaux et internationauxse multiplient. Pour que les petits exploitants puissent profiter de cette explosion de la demande sur les mar-chés mondiaux et urbains, il est par conséquent essentiel qu’ils puissent bénéficier de financements.

Les méthodes traditionnelles de financement de l’agriculture – à savoir, l’octroi de subventions directespar des banques d’état – se sont révélées chères et peu efficaces. La microfinance implique généralementdes taux d’intérêts et des modalités de remboursement qui ne sont pas adaptés à la réalité des petitsagriculteurs. Heureusement, le financement des chaînes de valeur constitue une piste intéressante parrapport aux autres méthodes. En règle générale, le financement des chaînes de valeur offre aux agricul-teurs un accès plus aisé aux intrants et de meilleures garanties pour la commercialisation de leurs récoltes.Dès lors qu’une chaîne de valeur a fait ses preuves, il devient envisageable de proposer un financement àplus long terme pour les infrastructures nécessaires à la mécanisation, à l'irrigation, au stockage et autraitement des denrées. Du côté des organismes financiers, le financement des chaînes de valeur repré-sente aussi un avantage car il tient compte de la grande difficulté qu'ont souvent les agriculteurs à rem-bourser leur emprunt et les autorise à proposer au secteur agricole des produits à la fois sûrs etmodulables. De plus, les expériences positives de financement des chaînes de valeur agricoles sont sus-ceptibles d’attirer les jeunes ruraux vers cette profession et de favoriser l’émancipation des femmes, quine pourraient normalement pas prétendre à des plans de financement traditionnels.

Au cours de ces dernières années, le CTA s’est employé à promouvoir le financement des chaînes devaleur agricoles dans les pays ACP. Par exemple, en collaboration avec le Conseil des céréales d’Afriquede l’Est, nous avons donné à nos partenaires des moyens supplémentaires pour commercialiser leurs céréales selon un modèle structuré, qui repose sur des règles concertées, l'utilisation d'entrepôts agréés,un système de crédit sur inventaire et des « bourses » de matières premières. Le CTA entretient égalementdes liens étroits avec différentes organisations, notamment l’Association africaine du crédit rural et agricole(AFRACA), afin de renforcer les capacités et de partager les connaissances sur les bonnes pratiques enmatière de financement des chaînes de valeur agricoles et d'élaboration des politiques qui contribuerontà une mise en œuvre systématique de ces bonnes pratiques.

La conférence Fin4Ag sera l’occasion idéale de vous familiariser avec les nombreux outils et initiatives quiexistent pour encourager des modèles de financement des chaînes de valeur agricoles efficaces et acces-sibles aux petits exploitants. Vous y rencontrerez des gouverneurs de banques centrales et découvrirez cequ’ils sont en mesure de faire pour créer un environnement favorable à de tels financements. Nous vousprésenterons également les dernières avancées dans le secteur des TIC permettant le déroulement destransactions financières en toute sécurité et l’accès des régions les plus isolées à des financements.

Que vous soyez agriculteur, transformateur, négociant, décideur politique, responsable financier, dévelop-peur informatique, jeune ou femme, cette conférence vous montrera qu'un changement de paradigmedans l’application des programmes financiers à l’agriculture pourra véritablement réaliser son potentiel àl’échelle mondiale.

Je tiens à remercier l’AFRACA, notre partenaire dans l'organisation de cette conférence, pour sa collabo-ration fructueuse, ainsi que la Kenya School for Monetary Studies, la Banque centrale du Kenya, sans oublier tous les sponsors et partenaires médias sans lesquels cet événement n’aurait pu avoir lieu.

Je me réjouis de vous compter parmi les acteurs de cette révolution et vous souhaite une bonne confé-rence et un excellent séjour à Nairobi.

Michael Hailu, Directeur du CTA

C

Page 9: CTA Fin4Ag programme FR

9

’est un honneur de vous accueillir à Nairobi à l’occasion de la conférence internationale Fin4Ag. L’Association africaine du crédit rural et agricole (AFRACA) est heureuse d’organiser cet événement

international en partenariat avec le CTA, un choix qui répond parfaitement à notre volonté d’instaurer unsecteur financier inclusif capable de contribuer à l’émancipation des communautés rurales et agricolesd’Afrique. Je ne doute pas que cette conférence ouvrira une nouvelle ère et servira de tremplin à un développement rural et agricole plus rapide en Afrique.

Fondée en 1977, l’AFRACA fonctionne comme un organisme de coordination de haut niveau œuvrant àla mise à disposition de financements pour des programmes ruraux et agricoles inclusifs en Afrique sub-saharienne. L’AFRACA s’est imposée comme le point de contact et d’information dans le cadre de la pro-motion des financements destinés aux communautés rurales et agricoles. Pour mener à bien sa mission,l’AFRACA a structuré ses programmes phares sur la base d’une approche thématique pour les finance-ments ruraux et agricoles et les a déployés en étroite collaboration avec les institutions membres et lespartenaires au développement via des activités et des ateliers/conférences sur des thèmes transversauxou nouveaux. Cette conférence Fin4Ag constitue une réelle valeur ajoutée au plan d’action de l’AFRACA,en particulier pour ce qui concerne les initiatives essentielles sur le financement inclusif des chaînes devaleur agricoles.

L’AFRACA remarque avec satisfaction que l'accès aux financements a largement progressé dans des payscomme le Kenya, notamment grâce à l’intervention des nouvelles technologies, des actions multilatéraleset des investissements plus conséquents dans le secteur. Je suis certain que cette conférence sera lepoint de départ de politiques de financement répondant mieux aux spécificités du secteur agricole et ruralet favorisera l’émergence d’une offre de services financiers inclusifs sur l’ensemble du continent africain.

Que vous apparteniez à une organisation paysanne, à un organisme bancaire ou financier, à une agencegouvernementale, à une entreprise de transformation, que vous soyez agriculteur, décideur politique, four-nisseur d'intrants ou négociant, cette conférence sera un moment privilégié pour créer ou renouer descontacts avec des acteurs essentiels du secteur. Vous pourrez aussi parfaire vos connaissances sur lesmodèles de financement des chaînes de valeur agricoles qui améliorent la sécurité alimentaire, la créationd’emplois et de richesse, ainsi que sur les cadres stratégiques qui soutiennent ces initiatives.

Au nom du réseau AFRACA, je tiens à remercier chaleureusement le CTA et les autres partenaires audéveloppement pour avoir contribué à l’organisation de cette conférence et pour avoir soutenu, de façonaussi remarquable, les activités de financement aux niveaux continental et régional. Je suis également reconnaissant au gouvernement et au peuple kenyans, à la Banque centrale du Kenya, à la Kenya School ofMonetary Studies, au conseil de direction de l’AFRACA, aux institutions membres et à tous les partenairesqui ont tant travaillé pour faire de cette conférence une véritable réussite. Merci à vous toutes et touspour votre intérêt, votre engagement et votre collaboration tout au long de cette rencontre et au-delà,car la mise en place d’un secteur financier inclusif en Afrique ne pourra pas se faire sans vous.

Je vous invite à aborder les travaux avec un esprit ouvert, enclin au partage, à la remise en question, àla critique constructive et à l’envie d’apprendre. Enfin, je vous souhaite une conférence passionnante etun séjour inoubliable au Kenya.

Saleh Usman Gashua, Secrétaire général, Afraca

C

Page 10: CTA Fin4Ag programme FR

10

e vous souhaite la bienvenue au Kenya et à cette conférence internationale Fin4Ag intitulée « Révo-lutionner le financement des chaînes de valeur agricoles » se tenant dans la région de Nairobi.

Cette conférence a réuni plus de 500 représentants du secteur privé et public, des banques et des financiers d’Afrique, des organisations régionales et nationales d’agriculteurs, des parties prenantes deschaînes de valeur agricoles, des responsables gouvernementaux, des praticiens du développement etdes universitaires. Ils partageront ensemble les expériences et les enseignements en vue du financementde chaînes de valeur agricoles ouvertes aux petits exploitants, dans les pays ACP et au-delà. L’utilisationtoujours plus fréquente des TIC et les innovations dans le secteur continuent de bouleverser les pratiquesagricoles en Afrique, et la région de Nairobi constitue le centre névralgique de cette industrie dans la région d’Afrique de l’Est. Le choix de notre capitale pour l’organisation de cette conférence témoigne dupositionnement stratégique de notre région au sein de la région ACP. Si nous voulons consolider les ini-tiatives déjà lancées par l’AFRACA (Association du crédit rural et agricole) pour un financement inclusifdes chaînes de valeur agricoles, j'invite tous les participants à saisir cette occasion unique pour créer etrenforcer des partenariats qui révolutionneront sans nul doute la finance au service de l’agriculture.

Comme vous le remarquerez, le programme inclut de nombreuses sessions hautement interactives ayantpour but de permettre aux participants de travailler ensemble à la résolution de problèmes dans le domaine de la finance appliquée à l’agriculture. La présentation des cas de bonnes pratiques, de nouveauxoutils et mécanismes enrichissants et les rencontres avec des responsables internationaux de la financeappliquée à l’agriculture vous amèneront à découvrir les nombreux changements qu’ont connus les finan-cements agricoles au Kenya. Je ne puis que vous encourager à mieux les connaître.

Mais profitez aussi de votre séjour pour apprécier l’hospitalité des Kenyans et nos richesses touristiques.Que diriez-vous d’une balade à pieds à la découverte des principaux points d’intérêt de Nairobi : son hôtelde ville, le siège du Parlement, le mausolée de Jomo Kenyatta, le parc mémorial du 7 Août, les archivesnationales, le parc Uhuru et le Parc national de Nairobi où vous pourrez explorer les trésors de la naturede notre pays et goûter à la cuisine kényane dans le restaurant du parc.

Je remercie chaleureusement l’AFRACA pour avoir organisé cette conférence, en collaboration avec leCTA et la Banque centrale du Kenya. Je tiens à saluer leur engagement et les multiples résultats pratiquessur lesquels cette conférence devrait déboucher. Soyez à nouveau les bienvenus à Nairobi. Bonne confé-rence et bon séjour.

Dr Evans Kidero, Gouverneur de la région deNairobi

J

Page 11: CTA Fin4Ag programme FR

11

Concept

Pourquoi la conférence Fin4Ag ?

“ Nous devons abattre les remparts qui empêchent

souvent l’innovation. Il est temps de changer

la donne en matière de financement agricole.”

Un bon accès au financement peut être un moteur de croissance et de transformation de l’agriculture dans lespays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Le besoin d'assurer l'approvisionnement (qualitatif et quantitatif)

en denrées alimentaires pour des marchés en pleine croissance et de plus en plus concurrentiels se fait pressant.Si les conditions sont réunies, l’agriculture africaine connaîtra une croissance rapide afin de répondre à la demandeen hausse des marchés urbains et mondiaux. Une de ces conditions est la multiplication du financement externepour l'agriculture.

Les institutions de financement agricole, ainsi que les politiques, les règles et les réglementations dans le cadre des-quelles elles opèrent, ne suivent pas l’évolution de ‘l’économie réelle’. La crise financière mondiale a réduit la capacitéde risque des banques, qui ont donc besoin de méthodes plus efficientes pour appuyer financièrement le secteur desmatières premières. De nouveaux mécanismes doivent être conçus en vue de permettre aux investisseurs sur lesmarchés de capitaux de devenir des financiers agricoles. Le financement des chaînes de valeur agricoles pourraitêtre la solution pour les banquiers et les investisseurs, d’autant que les innovations dans le domaine des TIC ont sim-plifié et démocratisé ce type de financement.

On a assisté ces dernières années à des innovations importantes en matière de financement des chaînes de valeurdans certains pays, mais elles ne se propagent pas rapidement au-delà des frontières ni d’ailleurs entre les institutions.Dans de telles circonstances, les décideurs des organisations d’agriculteurs, des institutions financières, des organesgouvernementaux et d’autres institutions intéressées par le financement agricole doivent modifier leur approche etpasser d’une stratégie consistant à améliorer progressivement leurs modèles à une stratégie basée sur une réinven-tion de leurs modèles professionnels ou réglementaires, afin de tirer profit de toutes les nouvelles possibilités.

À cet égard, la conférence Fin4Ag vise à rassembler les principaux acteurs afin de développer un système de finan-cement agricole moderne et hautement performant. La conférence aidera les décideurs des secteurs public et privéà surmonter les obstacles qui entravent si souvent l’innovation – dans le cas qui nous occupe, en faveur d’un finance-ment agricole impliquant les petits exploitants. Il est temps de changer la donne en matière de financement agricole.Participons à cette révolution !

Page 12: CTA Fin4Ag programme FR

Concept

Axe thématique 1 : Révolutionner le financement de l’agriculture : lesoutils

Cette dernière décennie, le domaine du financement des chaînesde valeur a pu profiter de l’apport d’outils innovants, de bonnespratiques et d’enseignements en très grand nombre. Avec cettesérie de sessions, les participants à la conférence Fin4Ag aurontune occasion unique de partager et d'aborder leurs connaissancesà propos de divers outils permettant un financement réussi deschaînes de valeur agricoles. Les discussions porteront notammentsur la propagation de modèles de financement par récépissésd’entreposage et de gestion des garanties ayant fait leurs preuvesdans les pays ACP. Les sessions de cet axe se pencheront aussisur le potentiel de création de nouveaux instruments permettantaux producteurs d’accéder aux marchés de capitaux. D'autres ses-sions s'articuleront autour de la conception de mécanismes definancement des chaînes de valeur agricoles pour des secteurs(horticulture, pêche, bétail) ou des objectifs spécifiques (accès auxintrants agricoles et à la mécanisation). Les participants étudie-ront les moyens qui pourraient permettre aux financiers de parti-ciper au développement de chaînes de valeur efficaces établissantun lien entre les agriculteurs et les villes et s’échangeront lesbonnes pratiques en matière de financement des chaînes de valeuragricoles.

Axe thématique 2 : Développement de politiques pour le financementdes chaînes de valeur agricoles

Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, les pays faisant aujourd’huipartie de l’Organisation de coopération et de développement éco-nomiques dépendaient largement de leurs banques centrales pourstimuler l’accès de leur secteur agricole au financement, notam-ment grâce à des infrastructures telles que des taux de rémuné-ration plus bas pour le financement des récépissés d’entreposage,la création d’entrepôts des douanes et le développement d’outilsde financement agricole spécifiques. De telles politiques n’ont pasencore une place significative dans les programmes de travail desbanques centrales des pays ACP. Devant l’importance critique durenforcement de la croissance agricole, le moment est venu de re-voir le rôle que les décideurs politiques et les organes régulateurs,

tels que les banques centrales, peuvent jouer pour créer un envi-ronnement propice au financement des chaînes de valeur agricoles.Les sessions de cet axe permettront aux participants de tirer lesleçons de l'expérience historique mais aussi de quelques pro-grammes innovants des banques centrales dans d'autres régionsdu monde.

Axe thématique 3 :Questions transversales en matière de finance-ment des chaînes de valeur agricoles

La conférence Fin4Ag comprendra une série de sessions didac-tiques. Trois organisations paysannes régionales d’Afrique et desCaraïbes ont déterminé des priorités pour le renforcement du financement des chaînes de valeur pour les agriculteurs. Chaqueorganisation bénéficiera d’une demi-journée de session consacréeaux solutions permettant de faire la transition vers la mise enœuvre. La gestion des risques (notamment ceux liés aux prix et àla météo) sera également débattue, ainsi que les instruments financiers permettant aux producteurs de rendre leur productionplus résistante face au changement climatique. L’information, lacommunication et la gestion des connaissances, ainsi que les besoins de formation font également partie de cet axe. On évo-quera enfin les défis spécifiques auxquels sont confrontés lesfemmes et les jeunes entrepreneurs dans l’accès au financementdes chaînes de valeur agricoles.

12

Axes thématiques de la conférence

Page 13: CTA Fin4Ag programme FR

13

Journée Plug and Play

Description

L a journée Plug and Play, deuxième du genre, présentera une série de TIC et de plateformes mobiles développéeset mises en œuvre pour soutenir l'accès au financement agricole le long de la chaîne de valeur. La journée

s’articulera autour des services financiers numériques/mobiles pour le développement agricole et rural et couvrirales plateformes d’appui pour l’accès aux crédits, aux paiements, à l’épargne, aux assurances et à la gestion desrisques pour les acteurs des chaînes de valeur. C’est une occasion unique pour les innovateurs en TIC d’acquérirune idée plus globale des TIC pour le financement, pour les utilisateurs de découvrir les nouvelles plateformes deTIC pour le financement des chaînes de valeur, pour les investisseurs d'identifier des zones d'investissement viables,pour les donateurs de découvrir des domaines de soutien émergents et pour les décideurs politiques de comprendreet explorer différents niveaux d’action. La journée est une opportunité fantastique d’acquérir des connaissancesprécieuses et très pratiques concernant les nouvelles technologies, ainsi que de vivre une expérience réellementunique avec les démonstrations de fournisseurs d'applications de renom et d'acteurs de terrain expérimentés. Lesplateformes sont sélectionnées en correspondance étroite avec les thèmes et les axes thématiques de la confé-rence et répondent aux besoins de l'ensemble des groupes de parties prenantes. Certains domaines abordés parles plateformes de TIC comprennent la fourniture de meilleures informations aux banques, aux institutions de financemobile et aux autres institutions financières en vue de faciliter l’octroi de crédits ; des systèmes d’appui pour per-mettre aux institutions de finance mobile de réduire leurs coûts opérationnels ; les applications numériques encou-rageant des liens efficaces entre producteurs, entreprises et banques pour accéder aisément au financement ;les systèmes d’atténuation des risques pour les acteurs des chaînes de valeur ; et les systèmes sécurisés de rem-boursement de prêt intégrés à des balances mobiles. D’autres plateformes aident les prêteurs à mettre en communet obtenir par voie électronique des informations sur les emprunteurs par le biais de bases de données centrali-sées ; diffusent des informations pratiques et actuelles pour orienter les opérations financières ; permettent auxassociations d'épargne et de crédit de gérer l’épargne et d’accorder des prêts aux petits agriculteurs ; aident lesagriculteurs en quête de fonds à s’engager de manière sûre auprès des bailleurs de fond. Il existe aussi des sys-tèmes de bons électroniques fournis par SMS ou sur des cartes à gratter et des plateformes de registre électro-nique donnant accès aux profils de crédit des producteurs et des transformateurs.

“ Une occasion unique d’acquérir une idée plus

globale des TIC pour le financement... et d'identifier

des zones d’investissement viables.”

Lundi 14 juillet

Page 14: CTA Fin4Ag programme FR

Plateformes digitales pour le financement des chaînes de valeur agricoles

Journée Plug and Play Lundi 14 juillet

14

Plateforme aWhere Présentateur : Dave Lundberg, Chef des opérations, aWhere Inc.www.awhere.com

La plateforme aWhere, disponible dans le monde entier, transforme lesdonnées complexes issues de sources différentes en informations pra-tiques grâce à la gestion avancée des données, à l’intelligence géospatialeet à l’intégration mobile. La plateforme propose des outils innovants, desdonnées météorologiques et climatiques, des techniques de donnéespour un planning fondé, des recommandations pertinentes au niveaulocal et des recommandations en temps réel pour l’exploitation – des élé-ments cruciaux pour une agriculture durable et intelligente face au climat.aWhere a développé un système cloud capable d’absorber l’ampleur desdonnées requises pour une analyse intelligente face au climat et de lesdiffuser comme informations pratiques et actuelles pour les décisions enmatière de politique, d’investissement, de financement et d’opérations locales. La plateforme recueille en temps réel des enquêtes et le feed-back de producteurs et de participants à la chaîne de valeur, créant ainsides indices d’investissement basés sur des données provenant de plu-sieurs sources, dont les paramètres météorologiques saisonniers etquotidiens émergents. La plateforme aWhere dispose également d’unmoteur de distribution et de modélisation élaboré pour dériver et fournirdes recommandations et des alertes pour l’exploitation (contenu intelli-gent), fournies au bon producteur au bon moment par le biais de sonréseau de partenaires de messagerie SMS. Ce réseau facilite le ‘dia-logue’ avec le producteur afin de lui permettre de partager des donnéespertinentes, tant en recevant simultanément la validation des produc-teurs, des fournisseurs et des marchés, améliorant ainsi continuelle-ment le système.

Système de partage d’informations de crédit(Credit Information Sharing – CIS) Présentateur : Jared Getenga, Opérateur exécutif en chef par intérim, Association of Kenya Credit Providers (AKCP)www.ciskenya.co.ke

Le CIS est un mécanisme permettant à divers prêteurs de mettre encommun et d’obtenir des informations sur les emprunteurs via desbases de données centralisées (bureau de référence de crédit), afin deremédier à l’asymétrie informationnelle entre emprunteurs et prêteurs.Sans intervention, l’asymétrie informationnelle entraîne souvent unemauvaise sélection, des produits/conditions de prêts inadéquat(e)s etl’exclusion de certaines catégories d’emprunteurs du marché du crédit.Le financement agricole doit composer avec le fait que les prêteurs exi-gent des garanties physiques comme préalable à toute décision de créditet en vue de l’atténuation des risques liés au crédit. Le CIS permet auxagriculteurs de développer un historique de crédit afin de négocier de

Plateforme Agrilife Présentateur : Charles Kiinde Mutuku, Responsable ventes Agrilifeet Développement commercial, Mobipay Kenya Limitedhttp://www.agrilife.co.ke/

Agrilife a été fondée et développée par Mobipay Kenya Limited il y atrois ans. Il s’agit d’une plateforme technologique cloud conçue pourl’exploitation de plateformes web et mobiles permettant à des groupesde petits producteurs d’accéder aux services financiers, aux marchéset à d'autres services pertinents pour eux. Grâce à Agrilife, les acteursdu secteur agricole, dont les banques, les institutions de microfinance,les compagnies d’assurances, les coopératives, les investisseurs et lesfournisseurs d’intrants agricoles, peuvent accéder aux données concer-nant la chaîne d'approvisionnement physique et financière des agricul-teurs. Ainsi, les qualifications des agriculteurs peuvent être établies,les risques atténués et le producteur bénéficie plus facilement d’un cré-dit abordable. Les producteurs peuvent exploiter la technologie de façonà faire des demandes depuis leurs plateformes web/mobiles, de-mandes autorisées par le biais d’Agrilife, et les prestataires de servicepeuvent réagir aux demandes. Mobipay détermine une commissionbasée sur les transactions pour les prestataires de services, ce qui luipermet d’assurer sa continuité. A ce jour, Agrilife a généré 18 millionsde dollars US en chiffre d’affaires et est présente au Kenya, en Ougandaet au Zimbabwe.

AgrocentralPrésentateur: Jermaine Henry, Opérateur exécutif en chef/Cofondateur, Projet Agrowww.agrocentral.co

AgroCentral est la première institution de clearing agricole numérique deJamaïque, qui utilise des technologies web/SMS ou SMS/web pourconnecter les petits agriculteurs et les entreprises. Avec AgroCentral, lesentreprises ont la possibilité de se procurer de grandes quantités de cul-tures directement auprès des producteurs et ces derniers peuvent vendreleur production directement aux entreprises. AgroCentral facilite des liensefficaces entre producteurs et entreprises et opère à l’aide d’une basede données comportant des profils complets des deux parties. Les profilsd’agriculteurs incluent la situation géographique des exploitations, les cul-tures pratiquées, les capacités d’offre et les coordonnées mobiles. Pourles entreprises, les profils incluent la situation géographique, les produitsrequis et la facilité de transaction. Ces informations ainsi que le portailSMS biactif permettent une communication efficace des informations re-latives au marché, ce qui facilite l’échange de biens.

$

Page 15: CTA Fin4Ag programme FR

Journée Plug and PlayLundi 14 juillet

15

meilleures conditions, comme des garanties tangibles moindres, des tauxd'intérêt plus faibles et des échéances plus flexibles. Le système aide àaméliorer la discipline des emprunteurs et leur culture de rembourse-ment, ce qui enrichira leurs notations de crédit. Il requiert égalementl’identification de l’emprunteur et de meilleures normes de conservationdes données qui alimenteront les profils de prêt des emprunteurs. LeCIS engendre une diminution générale des taux de défaut de paiementsur le marché des crédits et améliore ainsi la liquidité, qui améliore à sontour la disponibilité de fonds pour financer les besoins agricoles des pro-ducteurs à différentes étapes de la chaîne de valeur. Un accès accru aufinancement, une meilleure production agricole et un marché des créditsstable, efficace et adapté stimuleront le développement économique.

La solution Credit Bureau de Creditinfo Présentateur : Emma Camilleri, Responsable du développement com-mercial (Afrique de l’Est), Creditinfo Groupwww.creditinfo.com — www.creditinformation.comwww.creditinfosolutions.com

Souvent, la finance forme une entrave à la croissance de nombreusesentreprises. Le Credit Bureau améliore l’information des banques, desinstitutions de microfinance (IMF) et d’autres institutions de financementafin de soutenir l’octroi de crédits. La solution Credit Bureau de Creditinfoest un système complexe créé en vue d’échanger des informations rela-tives au comportement de paiement des clients entre les institutions financières et non financières. Cette solution est un outil très importantpour évaluer la position financière des clients potentiels et existants desprestataires de crédit, des compagnies d’assurance, des opérateursmobiles et d’autres institutions. La base de données sous-jacente parta-gée contient des informations historiques et actuelles sur le comporte-ment de paiement des particuliers, des entrepreneurs et des sociétés.Les informations peuvent être extraites sous la forme d’un rapport simpleou complexe, sur la base d’un échange mutuel d’informations. La solutionne s’en tient pas aux données de crédit traditionnelles : toutes les infor-mations (données alternatives) récoltées peuvent soutenir et améliorerles décisions de prêt. Le travail de Creditinfo répond aux plus hautesnormes de qualité et de sécurité requises dans le secteur bancaire etaux critères stricts d’application pour les opérateurs de registre dumonde entier. Nous pensons en outre que l’éducation financière est cru-ciale pour améliorer l’accès au financement et pour démontrer ainsi l’im-portance de la responsabilité financière quand les consommateursassument de nouveaux crédits ou quasi-crédits.

e-Krishok : Programme de développement d’entreprises Présentateur : Shahid Akbar, Opérateur exécutif en chef, Bangladesh Institute of ICT in Development (BIID)www.sme.com.bd

Les petites, moyennes et micro entreprises (PMME) comprennent généralement de jeunes entrepreneurs, des entreprises agricoles et desproducteurs nécessitant un financement pour leur développement et leurcréation. Les instituts financiers respectent certaines directives en vuede proposer des services financiers mais il existe un écart évident entrela compréhension et la capacité des PMME au niveau de l’accès au financement, et la compréhension des conditions d’un institut financier.L’e-Krishok aide à combler cet écart en facilitant l’appui technique pourdévelopper les capacités à travers son programme de formation finan-cière, un cursus avec tutorat. De plus, la plateforme en ligne permet auxPMME de tout le pays d’exploiter le service avec un maximum de convi-vialité. L’équipe BIID offre une solution complète aux PMME, du balisagede l’idée au développement d’un plan d’activité en passant par laconnexion avec les instituts financiers. Ces derniers sont aujourd’hui éga-lement demandeurs de formations organisées par le BIID pour leursclients potentiels et actuels. Le BIID s'associe désormais avec la Chambrede commerce et d’industrie de Dhaka, Prothom Alo Jobs, Rotary District3281 et VSO Bangladesh.

Ensibuuko Présentateur : Gerald Otim, Cofondateur et Directeur du développe-ment commercial, Ensibuukohttp://ensibuuko.com/

Ensibuuko est une application mobile et web qui intègre les transactionsfinancières SMS et mobiles, permettant ainsi aux associations d'épargneet de crédit (et à d’autres organismes de financement) de traiterl’épargne et d’accorder des prêts aux petits producteurs. Ces petits producteurs (qui représentent environ 80% de la population de l'Ouganda)sont sans banque ou sous-financés. Leur productivité est entravée. Lesinstitutions de microfinance sont pratiquement dans l’incapacité de rele-ver le défi faute de réputation financière et en raison d’exigences élevéesen matière de garanties et d'intérêts. Les associations d’épargne et decrédit, les seules autres organisations auxquelles les producteurs fontappel pour leur financement, sont confrontées à des cas de fraude etperdent la confiance du public. Le système Ensibuuko permet aux agri-culteurs de solliciter des prêts par SMS et de recevoir et de rembourserdes prêts par transactions mobiles. Plus simple, plus sûr, il permet auxagriculteurs de mieux contrôler leur épargne et leur crédit et réduit lescoûts des groupes d’épargne et de crédit, qui bénéficient aussi de davantage de transparence.

Page 16: CTA Fin4Ag programme FR

16

FarmDrive Présentateur : Rita Kimani, Ingénieur logiciel, FarmDrive Limitedwww.farmdrive.co.ke

Les petits producteurs du Kenya manquent d’accès au financement.Leur capacité à acquérir et exploiter les techniques agricoles modernesest limitée, ce qui les empêche d’avancer. L'activité agricole est un sec-teur très rentable. De plus en plus de personnes s’y intéressent. Ellesdisposent de revenus qu’elles souhaitent investir, mais sans toutefoisvouloir pratiquer l’agriculture. FarmDrive vise à connecter les petits producteurs et ces investisseurs. Un producteur tient un registreconcernant sa productivité, ses dépenses et ses revenus liés à l’activitéagricole. Ces informations sont analysées en vue d’en déterminer l’évo-lution pour élaborer un profil de crédit pour le producteur. Les investis-seurs ont accès aux profils de crédit des producteurs qui ont demandéun financement et peuvent les contacter.

Farmer Management System (FMS)Présentateur : Pierre le Grange, Manager, Vest Farmwww.finico.za.com/finsp

À l’origine, le FMS est un instrument de gestion pour réunir et gérerdifférentes activités individuelles exercées par des acteurs de la chaînede valeur agricole. Il rassemble les différentes activités quant à l’offreet la demande au sein de la chaîne de valeur. Le FMS est une plate-forme de gestion flexible permettant d’atténuer les risques, en parti-culier si sa structure est pensée pour les organisations d’agriculteurs.Pour ces organisations, le FMS est un outil pour contrôler et gérer lecrédit accordé au producteur. Le producteur peut accéder aux four-nisseurs d’intrants accrédités et aux avantages de meilleurs tarifsgrâce à des économies d'échelle. Le FMS sert de portefeuille électro-nique pour les producteurs liés à des fournisseurs spécifiques au seinde l'écosystème déterminé. Ce portefeuille électronique dispose de divers comptes permettant aux transactions de production et de com-merce d'être capturées avec le degré de détail requis par les acteursau sein de la chaîne de valeur. Le FMS, qui est ‘la solution’ proposéepar Vest Farm, résulte de l’association de la plateforme numérique etde ses services de gestion.

FarmforcePrésentateur : Faith Kamenchu, Gestionnaire de projets Farmforce,Fondation Syngenta pour une agriculture durablewww.farmforce.com

Farmforce est une plateforme mobile et web développée pour l’exploi-tation de systèmes d’agriculture sous contrat à grande échelle compo-sés de petits producteurs. Il permet de gérer ces systèmes à l’aide dedonnées numériques en temps réel. Les agronomes d’entreprise et lesgestionnaires de la production peuvent contrôler les intrants utilisés parles cultivateurs, en s'assurant que les agents chimiques approuvés sontappliqués et que la dose maximale, les intervalles avant les récoltes, lenombre maximum d’applications par saison sont respectés. Il fournitdes informations pour la récolte de données en matière de sécurité internationale et de normes de durabilité, comme Global GAP. Farm-force dispose d’un module de gestion de prêts qui appuie les prêts enliquide et intrants calculés selon la taille des champs des producteurs.L’application mobile de Farmforce utilise un module d’achat de récoltesécurisé (remboursements compris) intégré à des balances mobiles etune imprimante Bluetooth disponibles dans les centres de collecte dansle but d’accroître la transparence. Le système télécharge des donnéesen ligne ou hors ligne, permettant aux assistants techniques de recueillirdes données dans des régions très éloignées. Il propose également desprévisions de production hebdomadaires détaillées. Farmforce prend encharge les téléphones portables Android bas de gamme tels le Sam-sung Galaxy Pocket, qui sont bon marché (110 dollars), peu encom-brants et conviviaux.

Musoni System Présentateur : Cameron Goldie-Scot, Opérateur exécutif en chef,Musoni Serviceswww.musonisystem.com

Musoni est un système de gestion des informations cloud destiné auxinstitutions de microfinance et aux coopératives d’épargne et de créditqui souhaitent exploiter des technologies en vue d’améliorer l’efficacitéet de réduire leurs coûts de fonctionnement. À côté de la fonction prin-cipale de gestion des informations, le système offre des services detransfert mobile d’argent (les clients de microfinance peuvent ainsi recevoir et rembourser leurs prêts et gérer leur épargne avec leurs téléphones portables), envoie des rappels SMS automatiques aux clientset permet aux agents de prêt d’enregistrer les clients et les demandesde prêt sur le terrain avec l’application Musoni. Toutes ces caractéris-tiques font du système un outil idéal pour les organisations actives dansles zones rurales.€

Journée Plug and Play Lundi 14 juillet

Page 17: CTA Fin4Ag programme FR

17

Tangaza Pesa Présentateur : Gichane Muraguri, Directeur, Mobile Pay Limitedwww.tangazapesa.com

Tangaza Pesa est la marque d’un opérateur de réseau virtuel mobile,concédée en licence par la Commission des communications du Kenyaet la Banque Centrale du Kenya à Mobile Pay Limited (une entreprise ke-nyane à 100%). À travers différents canaux, Tangaza Pesa propose destransferts d’argent mobiles, la téléphonie et l’accès à l’internet au Kenya.Une des solutions commerciales de Tangaza Pesa est le service d’auto-matisation des chaînes de valeur. Pour les services de financement deschaînes de valeur agricoles, la plateforme permet aux producteurs enquête de fonds de se connecter de manière sécurisée aux bailleurs defonds, de demander des prêts et des crédits, de recevoir des prêts etd'effectuer des remboursements depuis leur téléphone portable (surtous les réseaux). Les prêteurs peuvent ainsi automatiser la demande deprêt et le processus d'approbation, verser des fonds et contrôler le dé-roulement du prêt. La plateforme permet aux producteurs d’enregistreret de ‘poster’ leurs produits sur un marché virtuel pour que les ache-teurs puissent les voir. Les acheteurs peuvent également enregistrer,commander, rassembler dans des centres et effectuer des paiements.

Portail UMarket disbursement

Présentateur : UMarket Disbursement est un portail répondantaux besoins de paiement groupé des organisations via téléphoniemobile. Le système est destiné aux agriculteurs, aux entreprisesde transfert de fonds, aux enseignants, aux fabricants et aux au-tres entreprises. Les abonnés Tigo Cash et tous les autres utilisa-teurs du réseau peuvent recevoir de l'argent via cette plateforme.L’argent qui leur est envoyé est retirable auprès d’agents TigoCash agréés. Les utilisateurs peuvent également utiliser de l'ar-gent électronique pour des transactions entre pairs et l'achat decrédit de communication.

Umati Capital Présentateur : Munyutu Waigi, Cofondateur, Umati Capitalwww.umaticapital.com

La plateforme Umati Capital propose des applications web et mobilesintégrées capables de suivre les informations sur l’offre depuis lasource jusqu’au point de traitement. Ces informations sont ensuite uti-lisées pour proposer des crédits à différentes entités au sein de lachaîne de valeur.

UWINCorp – Unleashing the Wealth of Nations. Présentateur : Julius O. Akinyemi, Entrepreneur en résidence, Mas-sachusetts Institute of Technology/The Media Laboratoryhttp://wealthofnations.media.mit.edu

UWINCorp a pour objectif de combler durablement le fossé numériqueen aidant les Africains à enregistrer, à quantifier et à qualifier leurs ac-tifs personnels. La création d’un registre numérique des actifs au ni-veau national, portant sur des éléments tels que les terres, lescultures, les troupeaux, les droits sur les ressources et même la ré-putation professionnelle et personnelle, permet à des particuliers d’éta-blir un indice de leur réputation (semblable à un profil de crédit dansles pays industrialisés, mais avec des nuances locales). Avec cet indice,ils pourront accéder à des capitaux abordables et des micro-prêts as-surés pour faire fructifier leurs actifs. De plus, ils peuvent utiliser unebourse mobile de produits et de services (un marché virtuel mobile)sur leurs téléphones portables, et se connecter ainsi à l’économie mo-derne au niveau mondial. L’enregistrement préalable de leurs actifspermet une transparence parfaite des transactions financières, unemeilleure gestion des risques et le respect des règles 'Know your Cus-tomer'. Bien que toute l’Afrique subsaharienne (voire tous les marchésen développement) puisse être visée à l'avenir, le programme est ac-tuellement testé au Sénégal et en Afrique du Sud. Le Botswana devraitbientôt se joindre à ces pays car des collaborateurs de l’entreprise tra-vaillent déjà à consolider la plateforme.

Zoona eVouchers Présentateur : Chrissy Martin, Manager partenariats mondiaux,Zoona http://illovezoona.com - http://demo.m.ilovezoona.com/

Zoona est une entreprise sociale qui aide les petites et micro entre-prises à se développer en leur proposant des paiements et des finan-cements aisés, rapides et sûrs au sein des marchés émergents. Laplateforme eVoucher de Zoona offre aux organisations et aux agencesgouvernementales une méthode d’envoi de paiements de masse à desfins spécifiques, comprenant les subsides pour les semences et lesengrais, l’épargne à court terme pour permettre aux producteurs degérer les revenus saisonniers, et des dons en espèces sous forme dedenrées alimentaires ou d’autres intrants agricoles. Les eVoucherspeuvent être fournis par SMS ou sur cartes à gratter, et sont géréspar le site d’administration en ligne de Zoona. A l’heure actuelle, le ser-vice est utilisé par des partenaires au Malawi, au Mozambique, enZambie et au Zimbabwe.

Journée Plug and PlayLundi 14 juillet

Page 18: CTA Fin4Ag programme FR

Discussions et conclusions

[S33] Quels sont les enseignements tirés par lesbanques kenyanes dans l’introduction des TIC ?

17:15-18:15Chui

Depuis la révolution des télécommunications, leKenya joue un rôle de premier plan dans le domainede l’argent mobile. L’essor des paiements numériquesdans le pays, dopés par le succès du service M-Pesa,devrait être une source de fierté nationale et un belexemple que d’autres pays ACP auraient tout intérêtà imiter. Même s’il est primordial que chaque écono-mie crée un environnement favorable à l’innovation, ilest peut-être plus important encore de le mettre auservice du développement. Quelles sont les particula-rités de la réussite kenyane ? Sont-elles liées à la ré-gulation imposée par la Banque centrale ou à latechnologie ? Ce succès dépend-il davantage des opé-rateurs de téléphonie mobile ou de la gestion de l’in-novation ? Cette brève session fera le bilan desenseignements tirés et retiendra les plus positifs d’en-tre eux pour les diffuser auprès des acteurs concer-nés (organismes de régulation, innovateurs, usagers)d’autres pays pour qu’ils puissent s’en inspirer.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Titus Karanja, Titus Karanja, Directeur, Divisionbanque coopérative, Kenya

Reuben Mwaura, Responsable TIC, Vision Fund In-ternational, KenyaDavid Ruchiu, Directeur général, Farm Concern In-ternational, Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Lundi 14 juillet

Journée Plug and Play

18

[S34] TIC – Où résident les meilleures opportu-nités de financement ?

17:15-18:15Ndovu

Les TIC ouvrent de nouveaux canaux de communica-tion pour apporter des services financiers à des ac-teurs auparavant inatteignables. Dans le secteuragricole, en dehors des paiements mobiles, peu deprogrès ont été réalisés. Pourtant, les perspectivessont considérables et multiples. À chaque acteur doncde décider quelle est la meilleure voie à suivre. Latechnologie « du dernier kilomètre », telle que les dis-tributeurs automatiques de billets, est-elle susceptiblede revêtir un rôle important dans la finance numé-rique ? Et quelle est la place de la téléphonie mobile,de l’identification des fréquences radio, des cartes àpuce, de l’identification biométrique et des technolo-gies de communication en champ proche ? Quelletechnologie conviendra le mieux pour tel ou tel inter-venant (agriculteur, négociant, transporteur, cher-cheur, organisme de microfinance, banque, régulateur,responsable d'une entreprise de transformation) ?Qu'en est-il des systèmes d'assurance contre les catastrophes naturelles (gestion des risques) et desuivi des performances des agents de terrain ? Nousessaierons, au cours de cet atelier, de faire le pointsur les secteurs dans lesquels les investissements enTIC permettraient réellement aux intervenants de lachaîne de valeur agricole d’obtenir un financementpour leur activité.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Prof. Henry Thairu, Président, Commission for Uni-versity Education (CUE), Kenya

Julius O. Akinyemi, Entrepreneur-in-Residence, MITMedia Lab, États-UnisChrissy Martin, Global Partnership Manager/E-Vouchers, Zoona, États-Unis

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

$

Page 19: CTA Fin4Ag programme FR

Lundi 14 juillet

Journée Plug and Play

[S35] Comment intégrer de manière stratégiqueles nouvelles technologies de financement dansles propositions de valeur d’une banque ?

17:15-18:15Kifaru

D’après le rapport Enhancing the Banking CustomerValue Proposition Through Technology-led Innovationrédigé en 2011 par Accenture, internet et les tech-nologies mobiles sont largement plébiscités par lesclients. L’utilisation de portails internet, de portailsde courtage, de plateformes d’échanges pair à pair,de medias sociaux, de services d’informations et denotifications, de services de transfert d’argent mo-bile, de paiements au moyen de dispositifs mobileset de plateformes de courtage mobiles contribue àrenforcer la confiance des clients. Si cette tendancese remarque dans quasi tous les secteurs, cet ate-lier examinera les avantages spécifiques que les nou-velles TIC peuvent apporter aux acteurs de la chaînede valeur agricole. Les débats porteront plus parti-

Session

HeureSalle

Description

culièrement sur les approches stratégiques permet-tant une intégration des nouvelles technologies de fi-nancement dans les propositions de valeur desbanques.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html]

Md. Shahid Uddin Akbar, Directeur général, Ban-gladesh Institute of ICT in Development (BIID)Cameron Goldie-Scot, Cofondateur et Directeur gé-néral, Musoni Services, Pays-Bas

Organisateur

Président

Intervenants

Page 20: CTA Fin4Ag programme FR

20

Cérémonie d’ouverture 8:45-10:30Ndovu

Prof. Kinandu Muragu, Directeur exécutif, KenyaSchool of Monetary Studies

Dr Evans Kidero, Gouverneur, région de NairobiProf. Njuguna Ndung’u, Gouverneur, Banque centraledu KenyaMillison Narh, Président de l’Association africainedu crédit rural et agricole (AFRACA) et Gouverneuradjoint de la Banque du Ghana Luca Alinovi, Représentant, Organisation des Nationsunies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), KenyaMichael Hailu, Directeur, CTASon Excellence l’Ambassadeur Lodewijk Briet,Chef de délégation, Union européenneSon Excellence Tumusiime Rhoda Peace, Commis-saire pour l’économie rurale et l’agriculture, Commis-sion de l’Union africaine (CUA) Son Excellence Felix Koskei, Ministre de l’Agricul-ture, du bétail et de la pêche, Kenya

Son Excellence Akinwumi Ayodeji Adesina, Ministrede l’Agriculture et du Développement rural, Nigeria

Son Excellence Uhuru Kenyatta, Président de laRépublique du Kenya

HeureSalle

Maître de cérémonie

Allocutions debienvenue

Discours liminaire

Discours d’ouverture

Sessions

[S1] Bonnes pratiques dans le financement deschaînes de valeur agricoles

11:00-12:30Ndovu

Pour bon nombre de banquiers, les produits finan-ciers agricoles ne sont pas encore parvenus à se dé-barrasser de leur mauvaise réputation (produitsrisqués, à forte intensité de main-d’œuvre et souventsoumis à l’interventionnisme de l’État). Pourtant,toute une série de banques ont tenté, avec succès,de mettre en place une nouvelle approche dans le financement du secteur agricole : financement de lachaîne de valeur, avec atténuation des risques et diminution des frais de transaction en reliant les dif-férents maillons de la chaîne de valeur, de la ferme àla table. Lors de cet atelier de travail, plusieursbanques présenteront des exemples de réussitedans le financement de la chaîne de valeur agricoleet partageront les constats de leurs expériences enmatière de conception et de gestion des transac-tions. Elles expliqueront également que les « chaînesde courte distance », desservant les marchés locauxplutôt que les marchés internationaux, peuvent aisé-ment susciter l’intérêt des banques. Seront égalementabordées les questions relatives aux partenariatsentre banques, entre partenaires au développement(y compris les ONG) et entre gouvernements afin debâtir des chaînes plus solides et plus saines sur leplan financier. Enfin, nous verrons comment lesbanques peuvent exploiter les nouvelles technologiesde l’information et de la communication pour conso-lider leurs produits financiers.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Jonathan Bell, Rédacteur en chef, Trade and Export Finance, Grande-Bretagne

Joseph Tilado Minoungou, Chargé de missions,Coris Bank International, Burkina Faso Octavian Mghanga Rewona, Chef d’équipe, TaitaAgriculture and Livestock Enterprises, KenyaGareth Coleman, Responsable commercial & logis-tique, ANZ, Papouasie-Nouvelle-Guinée

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Mardi 15 juillet

Jour 1

Page 21: CTA Fin4Ag programme FR

21

Mardi 15 juillet

Jour 1

Session [S40] Mettre les TIC au service des finan-cements agricoles : quelles conclusions tirer de lajournée Plug and Play ?

11:00-12:30Chui

Le concept de la journée « Plug and Play » a été dé-veloppé lors de la première réunion du comité de pi-lotage de la conférence ICT4Ag. Ce conceptentendait mettre en avant et présenter à nos parte-naires des pays ACP les innovations applicables àl’agriculture dans le domaine des TIC et permettreainsi aux jeunes innovateurs de commercialiser leursproduits. Fort du succès de la journée « Plug andPlay » de Kigali lors de la conférence ICT4Ag, cet évé-nement Fin4Ag souhaite réitérer l’expérience et larendre encore plus constructive pour l’ensemble desparties prenantes. L’objectif de cet atelier est de fairele bilan des bonnes pratiques dans l’utilisation desTIC. Nous reviendrons sur les avancées dans le do-maine des TIC et des financements, sur les innova-tions les plus prometteuses et leur potentiel, sur leslacunes qui subsistent dans l’utilisation des TIC auservice des financements agricoles et sur quelques-unes des perspectives qui attendent les acteurs dusecteur.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Pete Cranston, Consultant informations, connais-sances, TIC et médias sociaux, Euforic Services,Royaume-Uni

Benjamin K Addom, Coordinateur de ProgrammeTICs, CTA, Pays-BasJermaine Henry, Directeur général/Cofondateur,projet Agro, Nanook Enterprises, Kingston, JamaïqueJared Getenga, Gestionnaire de projet, Kenya Cre-dit Information Sharing Initiative, Association of KenyaCredit Providers, KenyaElisabetta Demartis, Chargée de recherche TICpour l'agriculture, Université de Turin, Italie

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Modérateur

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S53] Aider les jeunes entrepreneurs à se lancerdans une activité ICT4Ag : résultats du hacka-thon ICT4Ag 2013

11:00-12:30Kifaru

L’objectif premier du « hackathon » régional organisépar le CTA en marge de la conférence internationaleICT4Ag à Kigali en novembre 2013 était de promou-voir, parmi les jeunes, l’innovation et la création d’en-treprises dans le secteur agricole. Un « hackathon »est un événement au cours duquel des programmeursinformatiques (et, le cas échéant, des responsablesdu développement) collaborent pendant une courte pé-riode à l’élaboration d’une plateforme ou d’une applica-tion TIC destinée à la résolution d’un problèmespécifique. L’événement s’est traduit, concrètement,par l’organisation d’activités de renforcement des ca-pacités autour du développement de plans commer-ciaux, de TIC, de couveuses d'entreprises et de prisesde contact avec de potentiels investisseurs à l’issue dela conférence. Les lauréats et quelques-uns des meil-leurs détenteurs de projets (proposés par l’Éthiopie, laTanzanie, le Rwanda et l’Ouganda) ont participé à desprogrammes de parrainage d’entreprises gérés parles plateformes TIC suivantes : Outbix, Buni Hib, Klabet IceAddis. Les dossiers soumis portaient sur la sim-plification des procédures d’accès au crédit, les testsde fertilité des sols et la cartographie des terres agri-coles. Les résultats de ces « championnats AgriHack »seront communiqués aux participants de cet atelier.Les débats s'articuleront autour des produits dévelop-pés par les jeunes entrepreneurs, l’intensification dela coopération entre les plateformes TIC et les orga-nismes agricoles, les modèles commerciaux propresaux entreprises ICT4Ag et les activités de suivi.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Ken Lohento, Coordinateur de Programme TICs,CTA, Pays-Bas

Représentant, Ministère de l’Agriculture et des res-sources animales, Rwanda [TBC]Représentant, Ministère de la jeunesse et des TIC,Rwanda [TBC]John Kieti, Chef de projet, m:Lab East, Afrique del’Est (plateforme TIC)Opio Obwangamoi David, Fondateur et Directeurgénéral, Ensibuuko, lauréat du Hackathon ICT4AgHackathon, Ouganda [TBC]Peris Bosire, Cofondateur, Farm Drive, Tanzanie, finaliste régional du Hackathon ICT4Ag

Page 22: CTA Fin4Ag programme FR

[S11] Financement du commerce intra-africaindes denrées alimentaires

14:00-15:30Ndovu

Malgré son statut de producteur majeur de denréesalimentaires, l’Afrique sub-saharienne reste dépen-dante des importations de ces mêmes produits. Entre2002 et 2012, la région a consacré un montant de234 milliards de dollars à l’importation de biens telsque des céréales, du poisson, du sucre et des pro-duits laitiers, alors qu’elle a le potentiel de satisfaireses besoins grâce à sa production régionale. La crois-sance urbaine en Afrique est appelée à perdurer et,si la région maintient cette dépendance vis-à-vis desimportations alimentaires pour nourrir les habitantsdes villes, l’Afrique verra ses dépenses en importa-tions de denrées alimentaires multipliées par trois aucours des deux prochaines décennies. Nul doute quesa capacité d’investir dans les infrastructures et laproduction s’en trouvera alors compromise. Les gou-vernements tentent de renverser cette tendance enmettant en œuvre des réformes politiques et en inves-tissant dans des structures commerciales. Leurs actions pourraient déterminer une augmentation ra-pide des échanges de denrées agricoles et ouvrir denouvelles opportunités pour les banques qui se sontspécialisées dans le financement de ces flux commer-ciaux. À défaut de plans de financement efficaces, laposition concurrentielle des producteurs africains seracompromise. Voyez par exemple le cas d’un moulin àmaïs en Zambie qui a le choix entre l’achat de maïsaméricain avec un crédit sur trois ans et l’achat demaïs ougandais à payer au comptant. Au cours de cetatelier, nous nous pencherons sur les difficultés ac-tuelles, les perspectives en vue et le rôle que les gou-vernements et les banques peuvent jouer pourcontribuer à un commerce international de denréesalimentaires financé de façon efficace.

Association africaine du crédit rural et agricole(AFRACA)

Banque africaine de développement (BAD), Tunisie

David Kalyango, Directeur financier exécutif,Banque d’Ouganda Lamon Rutten, Chef de Programme, Politiques,Marchés & TICs, CTA, Pays-BasGerald Makau Masila, Directeur général, EasternAfrica Grain Council (EAGC), Kenya George J. Magai, Directeur commerce et marchés,Alliance for Commodity Trade in Eastern and SouthernAfrica (ACTESA), Zambie

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

22

[S24] Mise au point de systèmes de prêt inno-vants pour les agriculteurs et d’assurances cli-matiques pour une agriculture résistante auxaléas climatiques

11:00-12:30Twiga

Les changements et aléas climatiques exacerbent lesrisques auxquels sont confrontés les agriculteurs. Parconséquent, les crédits agricoles sont susceptiblesd'être alourdis de frais supplémentaires étant donnéque les organismes financiers traditionnels se mon-trent peu enclins à supporter ce type de risques et àoctroyer des prêts aux exploitants. Au cours de cetatelier, nous aborderons les produits financiers inno-vants destinés à l’agriculture qui pourraient concourirà l'émergence d'une agriculture résistante au climat.Il est en effet indispensable de pallier les défaillancesde la finance conventionnelle qui rechigne à supporterles risques, selon elle trop importants, découlant desaléas climatiques. Nous passerons en revue les situa-tions dans lesquelles les octrois de prêts agricoles etde produits d’assurance climatique sont parvenus àatténuer les risques pour l’ensemble des parties pre-nantes. Nous examinerons les types d’investissementnécessaires à l’élaboration de données climatiquesfiables et les différentes modalités de partenariats publics-privés propices à la mise en œuvre des solu-tions identifiées.

Centre technique pour la coopération agricole et rurale(CTA)

Prof. Jimmy Adegoke, Directeur, Center for AppliedEnvironmental Research (CAER), Université du Mis-souri, États-Unis

Dr Oluyede Ajayi, Coordinateur de Programme Senior,Politiques DAR, CTA, Pays-BasBernard Pacher, Directeur général, PPP ADCONGmbH, BelgiqueShadreck Mapfumo, Expert financier, Directeur duGlobal Index Insurance Facility Programme, Interna-tional Finance Corporation (IFC), Afrique du Sud Ernest Chitechi, Responsable des partenariats etde la politique de vulgarisation, Climate InnovationCenter, Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Mardi 15 juillet

Jour 1€

Page 23: CTA Fin4Ag programme FR

23

Mardi 15 juillet

Jour 1

[S30] Agriculture et stabilité des prix

14:00-15:30Simba

Dans la plupart des pays africains, les prix des pro-duits alimentaires sont une composante volatile cru-ciale de l’indice des prix à la consommation. Ceclimat d’incertitude qui règne sur les prix a un impacténorme sur les décisions et les investissements dansle monde des affaires et a des implications jusquedans la gestion de la politique monétaire. Une mo-dernisation de l’agriculture est donc cruciale pourune meilleure gestion des risques et pour la crois-sance économique. La croissance agricole est dèslors un impératif social, économique et politique.Suite à l'évolution rapide des populations urbaines,une dépendance croissante vis-à-vis de l’importationde denrées alimentaires absorbe les gains de changeet expose les gouvernements aux risques inhérentsà l’instabilité des prix à l’importation des denrées ali-mentaires.

C’est ainsi que la demande de produits financiers abor-dables permettant de gérer les risques liés aux prixdes denrées alimentaires se fait pressante. La Sociétéfinancière internationale (SFI), par exemple, proposeun produit de gestion des risques en matière de prixpour que les banques puissent assumer l’exposition aurisque des crédits envers les entreprises et les agri-culteurs. Ainsi, les producteurs peuvent acquérir unecouverture qui garantit que la valeur future de leur pro-duit couvre le coût de leurs emprunts. De tels produitsencouragent également les prêts à l’investissementpour le secteur agricole, étant donné que l’emprunteura plus de certitude d’obtenir un retour fixe. La géné-ralisation de ces initiatives requiert le développementde directives prudentielles, d'un support structurel,d’un marché des capitaux robuste et d'un programmed'éducation financier.

Banque Centrale du Kenya (CBK)

Prof. Emmanuel Tumusiime Metebile, Gouverneurde la Banque d’Ouganda

Ato Teklewold Atnafu, Gouverneur de la BanqueNationale d’ÉthiopieBasiru A.O. Njai, Premier Sous-gouverneur de laBanque Centrale de Gambie Dr Michael M. Gondwe, Gouverneur de la Banquede Zambie Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, Gouver-neur, Banque Centrale du Congo

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S5] Les innovations au banc d’essai : finance-ment des chaînes de valeur de l’élevage et desproduits laitiers : expériences d’Afrique orien-tale et australe

14:00-15:30Chui

Ce panel abordera trois exemples de projets portantsur la fourniture durable de produits et de servicesfinanciers aux acteurs petits et moyens des chaînesde valeur du bétail et des produits laitiers d’Afriqueorientale et australe. Tous les modèles de dévelop-pement présentés ont les petits producteurs pourbénéficiaires finaux, mais les partenaires associés àla fourniture des produits et services de financementet d'assurance sont des acteurs privés des chaînesde valeur de la viande et des produits laitiers. Aussi,cette discussion de 45 minutes ne s'orientera-t-ellepas uniquement sur les avantages et les inconvé-nients des outils scientifiques exploités pour identifierles contraintes essentielles à l’innovation financièredurable dans le secteur du bétail. Nous aborderonségalement les modèles d’activités requis pour per-mettre aux modèles théoriques de financement etd’assurance de fonctionner efficacement en condi-tions réelles sur les chaînes de valeur du bétail etdes produits laitiers des pays en voie de développe-ment. Une quarantaine de minutes seront encoreconsacrées à évoquer avec les participants les en-seignements à retirer des modèles de financementet d’assurance pour les chaînes de valeur du bétailet des produits laitiers d'autres régions, en vue d’at-teindre un consensus sur les approches les plus réa-listes pour les pays ACP.

Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI)

Jo Cadilhon, Agroéconomiste senior, Programmepolitique, commerce et chaînes de valeur, ILRI, Kenya

Bryn Davies, Manager marché et développementdes capacités, ILRI, KenyaSigne Nelgen, ILRI, Nairobi, Agroéconomiste, Pro-gramme politique, commerce et chaînes de valeur,ILRI, KenyaEdgard Twine, Chercheur post-doctorant – Écono-miste des chaînes de valeur, ILRI, Tanzanie Représentant du système de financement de l’expor-tation du bœuf en Namibie

Page 24: CTA Fin4Ag programme FR

24

[S48] Défi pour les agriculteurs ouest-afri-cains : comment le secteur privé peut-il jouer lerôle d’intermédiaire entre les agriculteurs etles banques ?

14:00-17:30Kifaru

L’échec des banques de développement agricole nédans les années 1970 a donné lieu à plusieurs trajec-toires de financement de l’agriculture. Cependant, desinitiatives nouvelles telles que la microfinance en milieurural et la création des caisses de crédit par les OPont été développées dans les années 1990. La micro-finance a suscité beaucoup d’espoir mais l’on constatequ’elle se déplace du milieu rural vers le milieu urbain,plus rentable et moins risqué. Les caisses de créditdes OP se sont trouvées être, dans plusieurs régions,les seules opportunités d’accès au financement avec,dans certains cas, leur faiblesse structurelle. Cettesession adresse les financements innovants deschaînes de valeur avec un accent sur les initiatives pay-sannes et les expériences en cours dans la régionAfrique de l’Ouest. La première moitié de cette sessionsera consacrée aux réponses paysannes à l’absencede financement innovant sur la chaîne de valeur et laseconde moitié de la session sera consacrée à revisi-ter le financement de la chaîne de valeur à l’échelle ré-gionale en Afrique de l’Ouest.

Réseau des Organisations Paysannes et des Produc-teurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA)Centre technique pour la coopération agricole et rurale(CTA)

Djibo Bagna, Président, ROPPA, Burkina Faso

Nedjema Bennegouch, Chef des partenariats, Afriqueoccidentale, SOS-Faim, Luxembourg

Marius Dia, Coordinateur, Unité d’assistance tech-nique, Cadre National de Coordination des Ruraux(CNCR), SénégalIbrahima Bah, Coordinateur national, CoordinationNationale des Organisations Paysannes (CNOP) de Gui-néeFalery Boly, Président, Syndicat des Exploitants Agri-coles de l'Office du Niger (SEXAGON), Mali

Ousseini Salifou, Directeur, Agence régionale pourl’alimentation et la nutrition, CEDEAO

Elhadj Abdoulaye Diack, Directeur exécutif, Associa-tion Afrique Agro Export (AAFEX), SénégalPathé Gueye, Directeur, Banque d'Investissement etde Développement de la CEDEAO (BIDC), Togo

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président – 1e partie

Modérateur –1e partie

Intervenants –1e partie

Président – 2e partie

Intervenants –2e partie

Mardi 15 juillet

Jour 1

[S42] Gestion des risques liés aux prix et au climat en faveur du financement agricole

14:00-15:30Twiga

La réduction des risques liés aux prix et au climat estun des principaux paramètres du financement agri-cole. Le financement des chaînes de valeur comprendaussi de nombreux instruments relatifs au finance-ment et aux chaînes de valeur qui sont spécialementconçus pour améliorer la gestion des risques systé-miques et individuels. L’approche des chaînes de va-leur contribue à réduire les risques liés aux prix grâceà des marchés et des ventes protégés, ainsi que lesrisques liés à la production par un meilleur accès auxsemences, aux pratiques et aux technologies agri-coles, et aux services de développement agricole. Lesproduits axés sur les risques météorologiques ga-gnent du terrain, mais leur exploitation générale restefaible, sauf en cas de subsides, et les producteurssont peu enclins à payer l'assurance de manière vo-lontaire. D’autres acteurs plus loin dans la chaîne devaleur pourraient néanmoins souhaiter une telle assu-rance et en avoir besoin ou intégrer les frais d'assu-rance aux coûts opérationnels. Le raisonnement estclair : si une entreprise de marketing a des contratsde vente contraignants, il est important de disposerd’un approvisionnement sécurisé. Si une récolte estmauvaise, non seulement le produit ne sera pas dis-ponible, mais les remboursements de prêts pourtoute avance accordée ne pourront pas être effec-tués. Cette session examinera certaines expériencesdans l’utilisation d'outils de gestion des risques liés auxprix et au climat.

Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO)

Roy Parizat, Économiste senior, Département desservices agricoles et environnementaux, Banque Mon-diale, États-Unis

Arijit Dutta, Chief Operating Officer, BASIX, IndeProf. Mario J. Miranda, Professeur de DevelopmentEconomics and Quantitative Methods, Université del’Ohio, États-Unis Dr Apurba Shee, Économiste agricole, Institut inter-national de recherche sur l’élevage (ILRI), Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Intervenants

Page 25: CTA Fin4Ag programme FR

25

Mardi 15 juillet

Jour 1

[S9] Prêts agricoles pour les institutions de mi-crofinance : l’expérience kenyane

14:00-15:30Kiboko

Certaines institutions de microfinance (IMF) ont déve-loppé des produits et des services au profit des petitsproducteurs. Cependant, de nombreux facteurs com-pliquent la tâche aux fournisseurs de microfinance du-rable désireux d’étendre leurs activités au financementagricole. Qui dit agriculture, dit avant tout risques im-portants, revenus bien souvent bas, chaînes de valeurfaibles, infrastructure médiocre, information insuffi-sante des clients, registres de propriété et marchéslimités et distorsions politiques. Ensuite, l’agriculturerequiert des instruments de prêts différents de ceuxutilisés par les IMF en zones urbaines. Les IMF doiventadapter leurs produits financiers et leurs mécanismesde fourniture pour faire concourir le décaissement etle remboursement avec les cycles de production agri-cole, offrir de la flexibilité dans les exigences de nantis-sement, proposer des mécanismes de fournitureflexibles, notamment à travers l’exploitation des TIC, etdévelopper des techniques de gestion des risques. Sielles y parviennent, les IMF peuvent également offrirdes crédits pour des besoins non agricoles, ménagerset d’urgence ainsi que des services d’épargne et detransfert d’argent. Les IMF qui appliquent les bonnespratiques peuvent également s'engager dans l'effica-cité, la transparence des rapports, la qualité élevée duportefeuille et la durabilité. Les membres du panel desIMF évoqueront la façon dont elles ont développé leursactivités de prêts agricoles. Le prêt agricole peut-il êtrerentable ? Quelles solutions ont fonctionné et les-quelles pas ? Comment les IMF ont-elles revu leurs ac-tivités de prêts agricoles ? Comment les TIC ont-ellesrésolu les contraintes propres aux zones rurales ?Cette session analyse les enseignements du Kenya.S13 apportera des expériences mondiales.

Association des Institutions de microfinance (AMFI)

Aleke Dondo, Expert en microfinance, Agence de dé-veloppement K-Rep (KDA), Kenya

Anne Gathuku, Administrateur général, GreenlandFedha Ltd, KenyaJohn Mwara Kibochi, Administrateur délégué,Faulu Microfinance Bank Ltd, KenyaBenjamin Kimosop, Juhudi Kilimo, KenyaJohn Masha, Administrateur général, Micro Enter-prises Support Programme Trust (MESPT), Kenya Benjamin F. Nkungi, Directeur général, Associationof Microfinance Institutions, Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

Session

TimeRoom

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S31] Interventions des banques centrales dansl’agriculture

16:00-17:30Ndovu

À la fin du 19e siècle, les banques centrales des États-Unis et d’Europe ont créé des taux de rémunérationplus bas pour le financement des récépissés d’entre-posage. En 1848, la Banque de France a développédes ‘entrepôts sous obligation’ qui ont contribué à in-jecter des liquidités dans le système monétaire. Plustard, les banques centrales d’Amérique latine et desPhilippines ont aussi offert des services d'escomptepour les prêts de récépissé d'entreposage. Plus ré-cemment, le gouvernement et les institutions finan-cières du Brésil ont mis sur pied un mécanismepermettant aux agriculteurs d'obtenir un financementà court terme par l'émission de reconnaissances dedette. En Afrique, certaines banques centrales onttenté d’étendre l’accès au financement agricole. Au Ni-geria, le système de gestion des risques basé sur desincitants pour les prêts agricoles est avant tout sou-tenu par la Banque centrale du pays. L'objectif est lesuivant : (i) atténuer les risques de l’agriculture pourque les banques puissent prêter en toute confiance,et (ii) encourager les banques à accorder des prêtsaux producteurs à l’aide d’incitants et d’assistancetechnique. Parmi les autres efforts sur le continentafricain, il y a la création de bureaux de référence decrédit et de registres de garantie. Les banques cen-trales se concentrent toutefois le plus sur leur rôle degardien de la stabilité monétaire. Dans ce cadre, lasession abordera les limites des interventions desbanques centrales. Comment les banques centralespeuvent-elles contribuer à renforcer la croissance agri-cole sans mettre en péril leur rôle crucial dans la poli-tique monétaire ?

Banque centrale du Kenya

Millison Narh, Président de l’AFRACA et Sous-gou-verneur, Banque du Ghana

Rwangombwa John, Gouverneur, Banque Nationaledu RwandaBenno Ndulu, Gouverneur, Banque Centrale de Tan-zanie Sarah Alade, Gouverneur faisant fonction, BanqueCentrale du NigeriaAlejandro S Alvarez de la Campa, Global ProductLeader, Secured Transactions and Collateral Registries,IFC, États-Unis

Page 26: CTA Fin4Ag programme FR

26

[S45] Paysage économique du financement nu-mérique agricole

16:00-17:30Simba

Appelé ‘argent mobile’ à l’origine, ce secteur trèsjeune en évolution rapide est à présent appelé le 'financement numérique’. L’argent mobile a débutépar des paiements entre deux individus à l’aide de té-léphones portables, pour rapidement devenir unmoyen de paiement d’entités plus importantes ou degouvernements. Alors que des sommes de plus enplus importantes circulaient en dehors du systèmebancaire, les banques ont remarqué cette menaceet n’ont plus voulu rester sur la touche. Les notionsde services bancaires mobiles (produits bancairespar téléphone) et sans succursales (agents ban-caires non traditionnels) sont rapidement apparuessous la forme de projets communs entre multinatio-nales et banques. Ces changements prometteursn’ont pas échappé aux régulateurs des banques cen-trales à travers le monde, qui ont généralementadopté le potentiel de l’inclusion financière tout entransposant les enseignements et les bonnes pra-tiques dans la réglementation. Le financement mo-bile dans toutes ses déclinaisons s'intègre sansproblèmes aux technologies numériques telles queles cartes intelligentes, les terminaux de point devente, l’identité biométrique, les DAB et autres. Lepanel abordera cette histoire, décrira comment le fi-nancement numérique peut aider les familles et ana-lysera les trois approches du financement numériqueagricole (étude de marché, alliance stratégique et in-tégration horizontale dans les interventions sur leschaînes de valeur agricoles).

Centre technique pour la coopération agricole et ru-rale (CTA)

[à confirmer], GSMA

Birgit Deibele, Directrice de la communication,Afrique, MastercardCarol K. Kabooza, Directeur de programme, mercyCorpsHerman Louw, Finico Technologies (Pty) Ltd.Eddie Sam Kumakech, Responsable coopératives,Ministère du Commerce, Ouganda

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Modérateur

Intervenants

Mardi 15 juillet

Jour 1

[S23] Gestion des garanties au niveaupanafricain

16:00-17:30Chui

Les services de gestion des garanties (‘field warehou-sing’) font de longue date partie de l’arsenal desbanques notamment européennes et américainespour soutenir le financement commercial des pro-ducteurs de matières premières et des petites etmoyennes entreprises. Les gestionnaires de garan-ties contrôlent les produits comme garanties pourles prêts, mais apportent également des donnéesprécieuses sur ceux-ci aux financiers et peuvent aiderà structurer les prêts. En l'absence de tels services,des banques ont décidé de créer elles-mêmes des filiales de gestion des garanties. A ce jour, bon nom-bre des principaux gestionnaires de garanties enAmérique latine et en Turquie appartiennent à desbanques. L’Afrique est mal desservie en gestion desgaranties. Les rares entreprises internationales tou-jours actives sur le continent s'orientent sur le com-merce international, alors que les gestionnaires degaranties locaux ne disposent souvent pas des fondsou des systèmes pour atténuer adéquatement lesrisques bancaires. Y a-t-il alors de la place pour unenouvelle société panafricaine de gestion des garan-ties ? Une entreprise qui chapeauterait les sociétéslocales et sous-régionales intéressées, qui dispose-rait d'outils renforcés de gestion des risques et desfonds. Une entreprise qui pourrait voir le jour grâceaux banques africaines qui souhaitent étendre leurprésence dans le secteur des matières premières ?La session examinera le champ d'action d'une telleentreprise et sondera l'intérêt du public pour l'appuide sa création et de son développement.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[à confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Alex Clemence Gideon Kwayu, Directeur, CGS Col-lateral Control Company Limited, TanzanieNicholas Budd, Ancien partenaire, Denton WildeSapte, FranceAyodeji Balogun, Business and Investment Officer,Africa Exchange Holdings Ltd, Nigeria

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Page 27: CTA Fin4Ag programme FR

27

Mardi 15 juillet

Jour 1

[S43] Gestion des risques de production et commerciaux en faveur du financement agricole

16:00-17:30Twiga

Les techniques de gestion des risques et le contrôlede la volatilité des prix pourraient servir à compensercertains risques au sein des chaînes de valeur agri-coles. L’expérience a démontré qu’il existait de nom-breuses façons d'atténuer les risques : information,connaissance du marché, connaissance des chaîneset/ou acquisition de liens tout au long de la chaîne.Atténuer les risques est une des conditions les plusurgentes dans le domaine de la finance. Les mar-chés à terme et les options sont des instrumentsd’atténuation utilisés par des producteurs, investis-seurs et commerçants dans le secteur du marketingagricole. Ce type de mécanisme peut permettre auxproducteurs d'émettre une note en promettant defournir une quantité et une qualité spécifiques de pro-duits à un moment donné et un endroit spécifiquedans le futur. En échange, les acheteurs paientd’avance une somme correspondant à la quantité deproduit, en guise de protection contre les chutes desprix et en guise d'instrument d'accès au financementde la production ; dans certains cas, le système peutservir à atténuer les risques pour les acheteurs. Plu-sieurs instruments innovants de ce type seront dé-crits lors de la session, en ce compris les outilsphysiques liés aux risques de production et de mar-keting.

Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO)

Md Shahjahan Ali, General Manager, Central Ac-counts & Finance, Grameen Bank, Bangladesh

Elies Fongers, Chargé de projet senior, Rabobank,Pays-BasMoritz Waldstein Wartenberg, Transparency Inno-vations Manager, Technoserve, Ethiopie

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S13] Études de cas : prêts agricoles d’institutions de microfinance

16:00-17:30Kiboko

Cette session est une suite au débat de la sessionsur les prêts agricoles pour les institutions de micro-finance : l’expérience kenyane (session S9). Lesmembres du panel des institutions de microfinance(IMF) examineront la façon dont elles ont développéleurs activités de prêts agricoles. Le prêt agricolepeut-il être rentable ? Quelles solutions ont fonc-tionné et lesquelles pas ? Comment les IMF ont-ellesrevu leurs activités de prêts agricoles ? Quelles sontles innovations que les IMF devraient envisager pourrenforcer leurs activités de prêts agricoles ?

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

David T. Baguma, Directeur exécutif, Association ofMicrofinance Institutions in Uganda (AMFIU)

Emmanuel Akinyemi Akintola, Directeur général,Community Development Foundation (CDF), NigeriaProf. Badr Eldin A. Ibrahim, Président de l’Unitéde Microfinance, Banque Centrale du Soudan Ann Marie Mwaka Sabano, Manager, AgriculturalCredit, Centenary Bank, OugandaErwin S. Embuscado, Assistant Manager, Alalay SaKaunlaran, Inc. (ASKI), Philippines

Page 28: CTA Fin4Ag programme FR

28

Mercredi 16 juillet

Jour 2

Sessions[S4] Développement et réglementation des instruments financiers pour l'agriculture : que pouvons-nous apprendre du Brésil et desautres pays ?

08:45-10:30Ndovu

Les banques ne constituent pas la seule source externede financement pour le marché agricole. Les fonds d'in-vestissement et d'autres instruments du marché descapitaux ont aussi un rôle important à jouer. Ce panelabordera les expériences acquises dans le développe-ment d'instruments financiers pour l'agriculture. Queltype d'instruments avons-nous vu apparaître dans lespays en voie de développement ? Quel rôle lesbanques centrales et les autres pouvoirs publics ont-ils joué dans leur émergence ? Leur introduction a-t-elle posé des problèmes de réglementation ? Le panelprendra comme référence l'expérience du Brésil avecles « Rural Product Notes » : des titres de créanceémis par les agriculteurs et garantis par leur futureproduction ou par leur bétail. En échange de ces ti-tres, les agriculteurs peuvent obtenir un crédit, parexemple pour acheter des intrants. L'expérience duBrésil a remporté un franc succès, mais cette réus-site est soumise à certaines conditions : des agricul-teurs liés à des chaînes de valeur (c.-à-d. orientés versle marché) ; un cadre légal favorable, qui permet no-tamment une transaction efficace des litiges commer-ciaux ; la disponibilité d'une assurance qui couvre, parexemple, les risques liés aux intempéries ; et l'exis-tence d'agences de contrôle et de registres électro-niques. Dans quelle mesure peut-on reproduire cesconditions en Afrique ?

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Jonathan Bell, Rédacteur en chef, Trade and ExportFinance, Royaume-Uni

Samuel Dzotefe, Principal Investment Officer, Agribu-siness, International Finance Corporation (IFC), États-Unis Lamon Rutten, Chef de Programme, Politiques, Marchés & TICsEdwin Moyo, Président exécutif, Rollex Pvt. Ltd., Zimbabwe Alexis F.K. Aning, Chief Executive Officer, CCH Finance House Ltd(filiale de Commodity Clearing House Ltd)

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S41] Outils de gestion du risque pour la finance agricole

08:45-10:30Simba

L'accès au financement de tous les acteurs de lachaîne de valeur améliore l'efficience des opérationset garantit la réalisation des objectifs, ce qui soutientla croissance du secteur. La limitation de l'accès aufinancement agricole compromet l'efficience deschaînes de valeur agricoles, du fait de l'utilisationd'approches commerciales rudimentaires. Lors d'unsymposium international sur l'agriculture, organisé àKampala en 2013, il est apparu que les banquescommerciales et les institutions de microfinance pos-sèdent les produits et services de financement agri-cole qui répondent aux besoins des entrepreneursde l'agriculture industrielle. Cependant, les prêts ac-cordés au secteur agricole ont diminué en raison desrisques associés à ce secteur. Ce constat rejoint lesrésultats d’autres recherches présentés durant lesymposium, selon lesquels plusieurs facteurs restrei-gnent la prise de crédit par les acteurs de la chaînede valeur agricole. Même lorsque le crédit est acces-sible, des contraintes en affectent l'utilisation. Lesdéfis ou les risques concernent toute la chaîne de va-leur, indépendamment des acteurs et du genre.

Kilimo Trust Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Prof. Nuhu Hatibu, Directeur général, Kilimo Trust,Ouganda

Dr Oluyede Ajayi, Coordinateur de Programme Senior,Politiques DAR, CTA, Pays-Bas

Amb. Phillip Idro, Directeur général, Upland RiceMillers Ltd, OugandaDr Birungi Korutaro, Directeur adjoint, KilimoTrust, OugandaEsther Muiruri, Administrateur général, Agribusi-ness, Equity Bank, Kenya

Henry M. Mwololo, Responsable de programme,Gestion des connaissances, Kilimo Trust

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Vice-président

Intervenants

Rapporteur

Page 29: CTA Fin4Ag programme FR

29

Jour 2Mercredi 16 juillet

[S46] Trois platesformes numériques pour le financement agricole

08:45-10:30Chui

Des études récentes révèlent l'empressement desacheteurs de marchandises à se doter des moyensde paiement les plus rapides. SmartMoney est unfournisseur ougandais de services financiers mo-biles. Il travaille avec de grands acheteurs de cotonet de café pour que leurs paiements mobiles se subs-tituent aux paiements au comptant. Dans le cadredu projet RiMFin, financé par VISA, le plus grandacheteur de riz au Ghana a remplacé ses paiementsau comptant par des paiements Tigo Cash. En Zam-bie, le plus grand acheteur de coton, NWK, joue àfond la carte du paiement électronique : après lespaiements mobiles et les bons d'échange électro-niques, il utilise actuellement les cartes bancairesprépayées. Enfin, en Colombie, Better Than Cash Al-liance va réaliser une étude de cas sur un systèmede paiements par carte intelligente destiné au sec-teur caféier. Les participants, initiateurs de la financeagricole numérique, partageront des enseignementset des pratiques d'excellence dans l'optique de la re-cherche sur les modèles de comportement des agri-culteurs en termes d'utilisation d'espèces, sur laformation d'alliances stratégiques et sur l'intégrationdans leur programme de vulgarisation agricole.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Dr Lee Babcock, Consultant, États-Unis

Kwesi Korboe, Représentant national, AgribusinessSystems International (ASI), Ghana Michael Spencer, Fondateur et Directeur général,SmartMoney, États-UnisReprésentant, 'NWK Agri-Services, Zambie

Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Modérateur

Orateur

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S36] Les femmes et le financement deschaînes de valeur agricole : les clés de la réussite !

08:45-10:30Kifaru

L'amélioration de l'accès aux financements des agri-cultrices, des transformatrices, des femmes entre-preneurs, des innovatrices et des propriétairesd'entreprise est cruciale pour la transformationstructurelle de l'agriculture africaine, pour le renfor-cement de la gestion des risques aux niveaux du mé-nage et de la communauté, pour la réalisation desobjectifs de croissance accélérée de l'agriculture afri-caine et pour la réalisation des objectifs de transfor-mation durant la prochaine décennie du Programmedétaillé pour le développement de l'agriculture afri-caine. Durant cette session, nous aborderons lesmanières dont les institutions financières réussissentà intégrer les femmes dans le développement d'en-treprises et dans l'amélioration des performances decelles-ci. Quels changements les institutions finan-cières ont-elles introduits pour attirer des clientes ?Comment les TIC contribuent-elles à éliminer lacontrainte de la « connexion client » et à inclure lesagricultrices et les transformatrices dans les mo-dèles économiques des institutions financières ? Lesorganisations d'agriculteurs en sont-elles la clé ?Quels sont les produits financiers les plus populairesparmi les femmes à chaque étape de la chaîne devaleur agricole, et pourquoi ? Quelles en sont les im-plications pour l'évaluation des institutions finan-cières ?

Commission de l'Union africaine (CUA)

Dr Joyce Cacho ; conseiller/consultant – agricul-ture industrielle et genre ; département d'économierurale et d'agriculture (DREA), Commission de l'Unionafricaine

Wzo Meaza Ashenafi, Président, Enat Bank, Éthiopie Réki Moussa Hassane, Directrice Générale,ASUSU S.A., Système financier décentralisé, Niger Antonio Souto, Directeur général du GAPI et Prési-dent du conseil d'administration de Banco Terra, Mozambique SE Dr Joseph Sam Sesay, Ministre de l'Agriculture,des forêts et de la sécurité alimentaire, Sierra Leone

Page 30: CTA Fin4Ag programme FR

30

Mercredi 16 juillet

Jour 2

[S49] Le défi des agriculteurs d'Afrique de l'Est :établir des banques agricoles au niveau nationalou régional en Afrique de l'Est : perspectives etétapes concrètes

8:45-12:30Twiga

L'accès limité au crédit, soumis à des conditionsstrictes, et son prix élevé sont régulièrement dénoncéscomme obstacles majeurs au développement de l'agri-culture en Afrique de l'Est. Sans crédit abordable, lespetits producteurs ne peuvent pas acquérir les res-sources nécessaires pour investir dans leur entre-prise. Les membres de l'Eastern African FarmersFederation (EAFF) entreprennent actuellement diversesactions pour résoudre ce problème. Avec le soutien duCTA, l'EAFF a commandé en 2013 une étude sur lesmodèles de financement agricole dans la région.L'étude a généré diverses idées sur de possibles mo-dèles à diffuser. Malgré ces initiatives, il n'existe tou-jours pas de solution globale à la problématique del'accès au crédit des petits producteurs. Durant cettesession, nous discuterons et conviendrons de propo-sitions concrètes pour la création d'une banque agri-cole et d'une politique de financement agricole.

East African Farmers’ Federation (EAFF) Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Cesarie Kantarama, 1e Vice-président de l'EasternAfrica Farmers Federation (EAFF), Rwanda

Vea Kavira, Directeur exécutif, Ligue des Organisa-tions des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO),République démocratique du CongoWiligis Mbogoro, Directeur exécutif, Tanzania Fede-ration of Co-operatives (TFC), TanzanieTadesse Meskela, Directeur général, Oromia CoffeeFarmers’ Co-operative Union (OCFCU) et Vice-présidentde l'EAFF, ÉthiopieStephen Muchiri, Directeur général, Eastern AfricaFarmers Federation (EAFF), Kenya Joseph Nkandu, Directeur exécutif, National Unionfor Coffee Agribusinesses and Farm Enterprises (NUCAFE), OugandaAugustine Mwendya, Secrétaire exécutif général,Uganda National Farmers’ Federation (UNFFE), Ouganda

Stevenson Nzaramba, Trade and Agribusiness Officer, Eastern Africa Farmers Federation (EAFF),Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Intervenants

Rapporteur

[S29] Forum des banques centrales : importance de l'agriculture pour l'inclusion financière et la stabilité

11:00-12:30Ndovu

Amener des personnes dans le système financiersupervisé réduit les risques, promeut la stabilitéet améliore l'intégrité. Le gouverneur de la Banquedu Bangladesh attribue la capacité de son pays àsurmonter la crise financière mondiale à la fortedemande interne, soutenue par les initiatives d'in-clusion financière dans l'agriculture, par les petiteset moyennes entreprises et par les énergies re-nouvelables. Certains régulateurs ont consentid’importants efforts afin de mettre en équilibre lastabilité et l'intégrité de leur système financieravec la nécessité de garantir le caractère inclusifdes services financiers. Cependant, de nom-breuses institutions financières accusent du retard,tout comme les politiques, les règles et les régle-mentations sous lesquelles elles sont actives. Desinnovations significatives ont eu lieu dans certainspays, mais elles se répandent lentement à d'au-tres. Dans les pays où de telles initiatives ont prisracine, on se concentre sur les politiques misantsur les synergies potentielles entre les banques,les institutions de microfinance et les fournisseursde téléphonie mobile.

Banque centrale du Kenya

Prof. Benno Ndulu, Gouverneur de la Banquecentrale de Tanzanie

Dr Zeti Akhtar Aziz, Banque Negara, Banquecentrale de Malaisie Ajith Nivard Cabraal, Banque centrale du SriLankaProf. Njuguna Ndung'u, Gouverneur de laBanque centrale du Kenya Benny Popoitai, Banque de Papouasie-Nouvelle-GuinéeSarah Alade, Gouverneur intérimaire de laBanque centrale du Nigeria

Session

TimeRoom

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Page 31: CTA Fin4Ag programme FR

31

Jour 2Mercredi 16 juillet

[S17] Systèmes d'entreposage et de gestion desgaranties pour un meilleur accès à la finance

11:00-12:30Simba

Le financement sur récépissé d'entrepôt est un prêtconsenti par une banque, une institution de microfi-nance ou un fournisseur et garanti sur une récolte déposée dans un entrepôt exploité par un tiers ou parun groupe représentatif d'agriculteurs. La dette estreprésentée par un instrument spécifique (un récé-pissé d'entrepôt ou warrant). Bien que le financementsur récépissé d'entrepôt affiche un bilan positif dansde nombreux pays, il ne permet pas encore de déga-ger suffisamment de financements pour répondre auxbesoins de tous les petits producteurs africains. À lafin de 2013, l'AFD, le CTA et le FIDA ont commandéune étude approfondie, couvrant neuf pays africains,sur les possibilités de promouvoir l'émergence d'opé-rateurs d'entrepôts publics et de gestionnaires de garanties accrédités, afin d'augmenter les finance-ments basés sur les biens corporels affectés en ga-rantie. L'étude comporte une évaluation préalable à lafois légale/réglementaire et institutionnelle, destinéeà identifier les obstacles à la mise en œuvre du finan-cement sur récépissé d'entrepôt. En outre, l'étude for-mule des recommandations pour favoriser le bondéveloppement du financement sur récépissé d'entre-pôt et des opérateurs d'entrepôt. Durant cette ses-sion, les consultants principaux de cette étude,terminée en juin 2014, parleront de leurs conclusions.

Agence française de Développement (AFD) Fonds international de développement agricole (FIDA)Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[TBD] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Jonathan Coulter, Directeur, J Coulter ConsultingLtd., Royaume-UniGeoffrey L. Wynne, Directeur, Sullivan & Worces-ter, Royaume-Uni Sam Fowler-Holmes, Associé, Sullivan & Worces-ter, Royaume-UniIbrahima Diakhoumpa, Agricultural Value Chain Ac-count Manager, Banque nationale pour le développe-ment économique, Sénégal

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S21] Mettre en place un financement fruc-tueux de la chaîne de valeur agricole

11:00-12:30Chui

Le financement des chaînes de valeur donne l'occa-sion de réduire les coûts et les risques du finance-ment, y compris pour l’inclusion des petitsproducteurs. Il donne aux institutions financières l'oc-casion de voir au-delà du bénéficiaire direct, de mieuxcomprendre la compétitivité et les risques du secteuret d'élaborer les produits qui répondent le mieux auxbesoins des entreprises de la chaîne de valeur. Enmême temps, le financement des chaînes de valeurpeut rendre les chaînes plus inclusives, en mettantles ressources à la disposition des petits exploitants,pour que ceux-ci intègrent des marchés de valeur su-périeure. Le financement des chaînes de valeur n'estpas nouveau ; la nouveauté, c'est son application plussystématique à l'agriculture, par l'utilisation d'ap-proches, de technologies et d'outils novateurs etadaptés. Durant cette session, les présentateurspartageront des enseignements tirés partout dansle monde et des exemples d’application et d'innova-tion. De plus, ils formuleront des recommandationspour la construction de liens financiers efficaces etfructueux tout au long de la chaîne.

Organisation des Nations unies pour l'alimentation etl'agriculture (FAO)

Wakil Adjibi, West Africa II, Président de l'AFRACA,et Directeur général de Vital Finance, Bénin

Prasun Das, Chef de projet, Asia Pacific Rural andAgricultural Credit Association (APRACA), ThaïlandeArijit Dutta, Chief Operating Officer, BASIX, IndeCalvin Miller, Senior Officer and Leader – Groupeagriculture industrielle et finances, Organisation desNations unies pour l'alimentation et l'agriculture(FAO), ItalieJackson Obare Marwanga, Head ofPrograms/Consultancy, K-Rep Development Agency,Kenya

Page 32: CTA Fin4Ag programme FR

32

Mercredi 16 juillet

Jour 2

[S37] Renforcement des capacités : quemanque-t-il dans la formation au financementdes chaînes de valeur agricoles et comment yremédier ?

11:00-12:30Kifaru

Au fil du temps, des efforts importants ont été consen-tis en Afrique et dans le monde pour que l'agriculturedemeure un secteur productif de l'industrie d'un pays.Une recommandation essentielle est le besoin de ren-forcer les capacités pour les acteurs de la chaîne de valeur. L'agriculture étant assez hétérogène, le renfor-cement des capacités est devenu essentiel pour les acteurs de la chaîne. Il convient de présenter aux trans-formateurs du secteur les options d'ajout de valeur ainsique la manière de choisir un équipement de qualité. Lesprestataires de services d'entreposage doivent connaî-tre les pertes après récoltes liées au stockage. Le financement de la chaîne de valeur agricole peut égale-ment améliorer l'accès des agriculteurs aux données etaméliorer le transfert des capacités techniques et del'expertise en matière d'utilisation de ces données. Lesprogrammes de renforcement des capacités de finan-cement de la chaîne de valeur agricole sont devenus unprogramme d'accueil dans de nombreux pays, sous laforme d'une formation destinée aux prestataires de ser-vices financiers, d'organisation de visites d'échange, etde forums destinés aux acteurs de la chaîne de valeuragricole. L'élaboration des programmes de renforce-ment des capacités de financement de la chaîne de va-leur agricole, la mesure de l'impact sur les bénéficiaireset la définition des points à améliorer sont les élémentsessentiels qu'il faut encore expliquer.

Rural Finance Knowledge Management Partnership(KMP)

[TBD] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Lecira Juarez, Directeur général, Asia Pacific Ruraland Agricultural Credit Association (APRACA, Associa-tion de crédit agricole d'Asie et du Pacifique), Centerfor Training and Research for Agricultural Banking(CENTRAB), PhilippinesDorothy Nduku Kipsang, Coordinateur de pro-gramme régional – Financial Services, We Effect, KenyaHarm Haverkort, Microfinance Advisor, Terrafina Mi-crofinance, ÉthiopieNomathemba Mhlanga, Économiste en agro-indus-trie, Division des infrastructures rurales et des agro-in-dustries, FAO, ItalieDr Ochola Phares, Coordinateur de projet, projetMasters subventionné par l'African Capacity BuildingFoundation (ACBF, Fondation pour le renforcement descapacités en Afrique) et Regional Certificate in Agricul-tural Finance (CAF), Kenya School of Monetary Studies Moritz Waldstein Wartenberg, Transparency Inno-vations Manager, TechnoServe, Éthiopie

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S44] Conception centrée sur l'humain appliquée au financement agricole à petiteéchelle

11:00-12:30Kiboko

Estimée à 450 milliards d’USD, la demande mondialede financement pour la petite agriculture est impor-tante et reste en grande partie sans réponse. Cer-tains des efforts les plus prometteurs pour améliorerl'accès au financement des petits exploitants se veu-lent orientés par la demande. Toutefois, il est difficilede comprendre les besoins des petits producteurscar une grande majorité de ces personnes sont malorganisées en chaînes d'approvisionnement infor-melles, voire pas du tout organisées. La conceptioncentrée sur l'humain, une approche qui combine larecherche sur l'utilisateur final et la collaboration pra-tique active des personnes qui offrent leurs servicessur le marché, est une manière pour les profession-nels d'atteindre cette perspective essentielle. Lesparticipants à cet atelier tiendront compte des élé-ments suivants : Comment une approche de concep-tion centrée sur l'humain révèle-t-elle les préférencesdes petits producteurs ? Comment ces préférencesaident les professionnels à définir le développementdu financement pour ce public ? Enfin, quelles leçonset opportunités la conception centrée sur l'humainpeut-elle générer pour faire connaître le financementagricole plus large et les efforts d'inclusion finan-cière ? Cette session présentera les découvertes dulaboratoire récent de l'Initiative for Smallholder Finance(facilitée par le Dalberg Design Impact Group), qui avaitpour objectif de mettre en lumière de nouvelles solu-tions novatrices et réfléchies pour une meilleure dis-ponibilité du financement direct de l'agriculteur.

The Initiative for Smallholder Finance

Angela R. Hansen, Partenaire, Dalberg Global Development Advisors, Afrique du Sud

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Modérateur

Intervenants

Page 33: CTA Fin4Ag programme FR

33

Jour 2Mercredi 16 juillet

[S26] Redynamisation des procédures politiquespour établir un ordre du jour radicalement nou-veau pour le financement de la chaîne de valeuragricole

14:00-15:30Ndovu

Le financement de l'agriculture est souvent mis decôté. Les ministères de l'agriculture tendent à avoirune expertise limitée dans ce domaine et peu decontacts avec les responsables financiers du sec-teur privé. Les ministères des finances tendent àavoir une expertise limitée en agriculture et ne don-nent généralement pas la priorité à ce secteur. Lesbanques centrales ne sont pas enclines à s'engagerdans des politiques sectorielles. Les responsables financiers du secteur privé sont réticents à prêterau secteur agricole et estiment que c’est la respon-sabilité des banques publiques spécialisées. Toute-fois, ces banques n'ont ni les moyens ni, dans lamajorité des cas, la structure de gestion néces-saires pour établir une stratégie de financementagricole novatrice. Les organisations d'agriculteursont tendance à avoir une expertise trop limitée enmatière de financement agricole pour exercer unepression efficace afin d'améliorer le secteur. Un toutnouvel ordre du jour pour le financement de lachaîne de valeur agricole nécessite un bouleverse-ment de ce système. Sous l'égide du New Partner-ship for Africa’s Development Secretariat, cettesession rassemblera des parties prenantes afin dedébattre de ce qu'il faut faire pour intégrer les meil-leures pratiques aux procédures politiques du finan-cement agricole, en se basant sur les discussionsdes autres groupes de conférence.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Daniel Gad, propriétaire, Omega Farms, Éthiopie

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

(S22] Adoption d'une stratégie de financementde la chaîne de valeur agricole par une struc-ture de micro-finance

14:00-15:30Simba

Créée en 1996, Basix est une institution de promo-tion des moyens de subsistance qui a commencé àaccorder des microcrédits à la population rurale pau-vre en Inde. Les nombreux produits de microcréditsont proposés à des individus, des groupes à respon-sabilité partagée, des groupes d'agriculteurs et desgroupes d'entraide de femmes. Cela a aidé Basix àétablir une clientèle de manière organisée et garantirune bonne qualité de son portefeuille. Basix est lapremière institution à bénéficier d'un investissementde l'IFC et à sécuriser son portefeuille de prêt avecdes banques commerciales d'Inde.

Basix a commandité pour ses services de crédit uneétude d'impact réalisée par l'Indian Market ResearchBureau. Cette étude a révélé qu'environ 52 % de sesclients ont rapporté un impact positif, 23 % aucunchangement et environ 25 % une diminution de leursrevenus.

Ces découvertes ont entraîné un bouleversement dufonctionnement de Basix, de la micro-finance à lapromotion des moyens de subsistance. Basix a iden-tifié les raisons pour lesquelles les revenus desclients n'ont pas augmenté (risque non géré, produc-tivité faible et conditions défavorables dans l'interac-tion avec les marchés) et a commencé à résoudreces problèmes de manière explicite dans ses activi-tés de prêt.

Il en a résulté la création d'une institution de micro-finance (IMF) de nouvelle génération, adaptée auxréalités de l'agriculture. Dans cette session, des ca-dres dirigeants de Basix expliqueront comment uneIMF peut adopter une stratégie de financement de lachaîne de valeur agroalimentaire et présenterontleurs expériences en matière de gestion des nom-breux risques auxquels une IMF destinée au domainerural s'expose.

Basix Social Enterprise Group

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Arijit Dutta, Directeur général, Basix Social Enter-prise Group, IndeB L Parthasarathy, Vice-président senior du groupe,Basix Social Enterprise Group, Inde

Page 34: CTA Fin4Ag programme FR

34

Mercredi 16 juillet

Jour 2

[S10] Mécanisme d’appui au financement deschaînes de valeur agricoles

14:00-15:30Chui

Les fonds d'investissement agricoles et les pro-grammes de garantie de crédit peuvent jouer un rôleessentiel dans l'encouragement du développement dechaînes de valeur agricoles car ils contribuent à lacroissance, aux augmentations de productivité, à lalimitation des risques et donc à un développement du-rable. La croissance des fonds d'investissement pourl'agriculture a été boostée par l'augmentation des re-tours et par l'innovation et l'expérience en matière delimitation des risques d'investissement. Des pro-grammes de garantie ont été utilisés dans de nom-breux pays, le plus souvent pour des prêts octroyésà des petites entreprises dans divers secteurs, maisils sont désormais monnaie courante dans le secteurde l'agriculture et de l'agroalimentaire. Est à nouveaumise en avant : leur utilisation pour accroître les in-vestissements dans le secteur et garantir que l'inves-tissement est destiné à des groupes cibles et desagro-industries considérés comme trop risqués pourle financement adéquat sans encourager le partagedes risques. Dans cette session, les conférenciersdiscuteront de leurs expériences avec des instru-ments et mécanismes de support pour le finance-ment de la chaîne de valeur agricole, comme desfonds d'investissement ad hoc et des programmes degarantie novateurs.

Organisation des Nations unies pour l'alimentation etl'agriculture (FAO)

Nassa Idrissa, Vice-président d'AFRACA et Présidentdirecteur général de Coris Bank, Burkina Faso

Fred Kiteng’e, Directeur des prêts, East Africa,Root Capital, KenyaSabdiyo Dido Bashuna, Coordinateur régional, Eastand Southern Africa/Global Gender in AgricultureCoordinator, SNV Netherlands Development Organi-sation, Kenya[A confirmer], Development Credit Authority (DCA),USAID, États-UnisHannah Fuellenkemper, Analyste, Financial AccessCapital Partners, Pays-Bas

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S38] Information, communication et gestion des connaissances en termes de financement de la chaîne de valeur : leçons

14:00-15:30Kifaru

Une clé de la réussite est de « connaître le secteuret le client ». Le concept de chaîne de valeur devientimportant pour aider les institutions financières àprendre des décisions en matière de prêt et à déve-lopper des produits adaptés. En utilisant les connais-sances d'une chaîne de valeur pour évaluer sespoints forts et les risques, une institution financièrepeut prendre des décisions en matière de prêt et pla-nifier son portefeuille global. Toutefois, de telles inno-vations au niveau du financement sont encorelargement méconnues. Elles n'ont pas été systéma-tiquement contrôlées et évaluées car, très souvent,la demande d'information n'est pas disponible ou cor-rectement documentée, suffisamment détaillée, bienrédigée ou diffusée en dehors des organisations. Unemeilleure gestion des connaissances aidera les insti-tutions financières à mieux comprendre ce qui fonc-tionne et ce qui ne fonctionne pas, et dans quellesconditions. Par exemple, il manque actuellement unmoyen de faire part des innovations via un référentieldes modèles et méthodologies novateurs. Pour queles institutions financières financent la chaîne de va-leur, il est également essentiel qu'elles fassent appelà des experts en agriculture qui peuvent mieux com-prendre le secteur agricole, analyser les risques etdévelopper des produits financiers appropriés. Mal-heureusement, des universités de nombreux paysd'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ne sont ac-tuellement pas en mesure de proposer des diplômésprésentant les capacités nécessaires. Par consé-quent, il faut traduire les informations en connais-sances, afin de pouvoir les appliquer et les répliquer.

Rural Finance Knowledge Management Partnership(KMP)

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Calvin Miller, Senior Officer and Leader, GroupeAgribusiness et finance, Organisation des Nationsunies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ItalieJared Getenga, Directeur général par intérim, Association of Kenya Credit Providers (AKCP)Marise Blom, General Manager, SCOPEinsigh, Pays-BasDr Marlowe U. Aquino, Project Manager, IFAD-APRACA FinServAccess Regional Project, Asia-Paci-fic Rural and Agricultural Credit Association(APRACA, Association de crédit agricole d'Asie et duPacifique)

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Page 35: CTA Fin4Ag programme FR

35

Jour 2Mercredi 16 juillet

[S51] Le défi des agriculteurs des Caraïbes : l'affacturage pour les agriculteurs

14:00-15:30Twiga

Comme de nombreux agriculteurs dans le monde,les agriculteurs des caraïbes financent leurs ache-teurs. Selon des études menées à la fin des années2000, ceux qui vendent à des acheteurs organisés,comme des supermarchés, des hôtels ou des croi-siéristes doivent attendre en moyenne 71 jours pourêtre payés. Cela pèse sur les flux de trésorerie desagriculteurs et affecte leur niveau de vie et leurs pos-sibilités d’investissement.

Dans de nombreux pays, il existe des mécanismesqui permettent l’escompte de créances (confirmationreconnue que des acheteurs devront payer certainessommes), la réception immédiate d’un paiement enliquide. Ce mécanisme est généralement baptisé af-facturage. Les agios dépendent du coût de finance-ment et du risque de défaut des acheteurs, maisdans la plupart des cas, les acheteurs ont tout inté-rêt à échanger leurs factures sur des acheteurscontre un paiement en liquide immédiat. Les produc-teurs membres du CaFAN (Caribbean Farmers Net-work vendent au total pour 100 millions US$ à desacheteurs organisés. Est-il possible d’établir un mé-canisme d’affacturage pour les agriculteurs des ca-raïbes ? Comment serait-il structuré ? Quel rôle unebanque de développement pourrait-elle jouer dans ceprocessus ? Quel serait le rôle de la technologie ?Les participants seront invités à établir une feuille deroute pour un mécanisme d’affacturage dans les Ca-raïbes.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Jethro Greene, Coordinateur en chef, CaribbeanFarmers Network (CaFAN), Saint- Vincent-et-les-Gre-nadines

Munyutu Waigi, Cofondateur, Umati Capital, KenyaNiko Kluyver, General Manager & Partner Factor-Plus, Caribbean Factoring Services B.V. dba Factor-Plus, Curaçao

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

Commenta-teurs

Session

HeureSalle

Organisateur

Président

Orateurs

[S14] Interventions public-privé dans la promotion du financement des chaînes de valeur agricole et de meilleurs mécanismesde gestion des risques agricoles : tirer lesenseignements des expériences

16:00-17:30Ndovu

Cette session permettra aux participants de développer un débat interactif sur la manière defaciliter la coordination public-privé afin d’obtenirune stratégie de gestion intégrée. Les partena-riats public-privé peuvent apporter une base solide pour aborder la complexité de certaineschaînes de valeur et la gestion du risque associéà leur fonctionnement – en établissant des do-maines de responsabilité selon les compétencesessentielles, les ressources et les missions. Lesparticipants seront invités à partager leurs opi-nions et les enseignements tirés de leurs expé-riences sur leur terrain.

Organisation des Nations unies pour l’alimentationet l’agriculture (FAO)

[A confirmer] Banque mondiale/Agrifin

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Page 36: CTA Fin4Ag programme FR

36

Mercredi 16 juillet

Jour 2

[S18] Les tenants et aboutissants d’un financement réussi par récépissé d’entrepôt

16:00-17:30Simba

Alors que les banques accordent généralement descrédits contre la mise en garantie de biens immobi-liers, la majorité des acteurs de la chaîne de valeurdes matières premières, comme la plupart des pe-tites entreprises, manquent de fonds de roulement.La gestion des garanties peut débloquer des actifscirculants, en particulier des stocks de matières pre-mières, comme garantie valable pour les financiers,ce qui améliorera grandement l’accès au finance-ment du fonds de roulement. Le bailleur de fonds en-gage alors une partie tierce, appelée gestionnaire degarantie, pour prendre le contrôle physique desstocks dans les locaux de l’emprunteur. Le gestion-naire de garantie enlève le contrôle effectif desstocks à l’emprunteur. Il garantit la présence conti-nue des marchandises et est responsable envers labanque si, en cas de défaut de remboursement, labanque découvre que les matières premières nesont plus présentes. La gestion des garanties s’estavérée être un outil efficace en matière de finance-ment dans le monde entier. Elle comporte cependantdes risques propres. Un usage efficace de ce méca-nisme exige que la banque suive certains principes.Cette session abordera la manière dont une banquepeut recourir aux outils de gestion de garantie et lesopportunités que ces outils peuvent ouvrir.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Isaac Awuondo, Directeur general du groupe, Com-mercial Bank of Africa Limited, Nigeria

Richard Wangwe, Responsable de l’agriculture,Stanbic Bank Uganda Limited, OugandaAbdou Konlambigue, �Coordinateur de programmeaccès au marché, Alliance for a Green Revolution inAfrica (AGRA), KenyaRobert Pascal, Responsable de l’agro-industrie, Na-tional Microfinance Bank Limited, Tanzanie[A confirmer] Caisse d’épargne et de crédit agricolemutuels (CECAM), Madagascar

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

[S39] Améliorer l’accès au financement desjeunes agro-entrepreneurs : modèles innovants

et questions de reproduction

16:00-17:30Chui

Le manque d’actifs financiers dans l’agriculture est undes principaux défis auxquels sont confrontés lesjeunes gens qui veulent s’engager dans l’entreprenariatagricole. Bien entendu, les jeunes n’ont guère eu l’oc-casion de se constituer une épargne, surtout lorsqu’ilssont chômeurs ou étudiants. En raison des incertitudesinhérentes à leur âge et leur manque de capacités, lesfournisseurs de services financiers sont souvent réti-cents à les inclure dans leurs régimes de financementet préfèrent généralement les en exclure.

Cette session discutera du développement et de la pos-sibilité de reproduire des modèles innovants de servicesfinanciers agricoles accessibles aux jeunes dans l’en-semble de la chaîne de valeur. Des questions essen-tielles comme le développement des capacités enmatière de services financiers, la promotion de ser-vices financiers public-privé favorables aux jeunes et lesopportunités offertes par les TIC seront égalementabordées. Les discussions seront interactives, sous laforme d’un talk-show suivi d’un World Café/de débatsen petits groupes (sans les itérations).

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Ken Lohento, Coordinateur de Programme TICs

Ayodeji Balogun, Business and Investment Office,Africa Exchange Holdings Ltd, Nigeria

Lauren Servin, Country Manager, SPARK, Sud Sou-danGerald Otim, Ouganda, Ensibuuko, Lauréat du Hacka-thon ICT4Ag, Ouganda,Opio Obwangamoi David, Fondateur et Leader, Ensibuuko, Lauréat du Hackathon, OugandaReprésentant FAO, Kenya[À confirmer] Youth Venture Capital Fund, Ouganda [À confirmer] Projet de Promotion de l’EntreprenariatRural (PROMER), Sénégal

Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Co-président

Orateurs

Page 37: CTA Fin4Ag programme FR

37

Jour 2Mercredi 16 juillet

[S52] Lever les barrières au développement del’assurance agricole

16:00-17:30Kifaru

Une assurance contre la perte de culture et de bétailconsécutive à des événements climatiques permetaux agriculteurs de protéger leurs revenus et d’inves-tir davantage dans leurs installations, grâce à unaccès plus aisé au crédit. Cependant, bien quel’Afrique représente une part importante des terrescultivées, son marché des assurances agricoles estactuellement très étroit. Quels sont les principauxobstacles à l’offre et à la demande d’assurance agri-cole ? En tirant les enseignements de projets réalisésdans différents pays, la session se concentra surl’impact de la technologie, le rôle des organisationsde producteurs et des politiques publiques, ainsi quedes synergies potentielles entre l’assurance et le financement de l’agriculture.

Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans lemonde (FARM)

Jean-Christophe Debar, Directeur, Fondation pourl’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM),France

Ismaila Diakité, Président du conseil d’administra-tion, Coopérative des producteurs et cultivateurs duMali (CPOROCUMA)Sylvain Dufour, Conseiller en crédit agricole, Déve-loppement International Desjardins, HaïtiDr Andrew Mude, Responsable de projet, Index-Based Livestock Insurance Program, ILRI, KenyaFrancesco Rispoli, Conseiller technique, Rural Finance, IFAD, Italie

Session

TimeRoom

Description

Organisateur

Président

Orateurs

Session

HeureSalle

Organisateur

Président

Orateurs

[S6] Expériences dans le financement d’exportations de produits horticoles

16:00-17:30Twiga

Le commerce horticole entre les pays d’Afrique, desCaraïbes et du Pacifique (ACP) et l’Union européennejoue un rôle important dans la réalisation des Objectifs2015 des Nations unies. Il est aujourd’hui possible defaire la promotion d’un nouveau modèle agricole com-binant innovation, nouvelles technologies et pratiquesagricoles durables dans le cadre duquel les petits pro-ducteurs sont reconnus comme des fournisseurs com-pétitifs. Ces 40 dernières années, la COLEAP aaccumulé une grande expérience dans l’aide au com-merce horticole durable entre les pays ACP et l’UE. Unmeilleur accès aux services financiers est un domaineoù il faut investir le plus d’efforts puisque la demandede financement agricole émanant des petites etmoyennes entreprises (PME) et des petits exploitantsreste largement insatisfaite dans les pays ACP. La sa-tisfaction de cette demande exige différentes ap-proches adaptées aux caractéristiques spécifiques dechaque pays et de chaque système de production.

Cette session a pour objectif d’identifier les principalesvoies de déploiement d’investissement en matière de fi-nancement des PME et des petits producteurs actifsdans la chaîne de valeurs de produits horticoles desti-nés à l’exportation.

La table ronde sera organisée par le CTA et le CO-LEACP et regroupera des représentants de l’industriehorticole exportatrice kenyane, des investisseurs so-ciaux internationaux et des représentants des institu-tions financières africaines.

Comité de liaison Europe – Afrique – Caraïbes – Paci-fique (COLEACP) Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Vincent Fautrel, Coordinateur de Programme Senior,Développement Filières Agricoles, CTA, Pays-Bas

Apollo Owuor, Directeur de l’agriculture et CorporateAffairs, KHE Purity Naisho, General Manager, INTERVEG Président ou Directeur géneral FPEAK Hugo Couderé, Senior advisor and head of portfoliofor Africa and Asia, ALTERFIN Dan Awendo, CEO, InvestQ Capital KenyaReprésentant de la Kenyan Commercial Bank (KCB)

Page 38: CTA Fin4Ag programme FR

38

Jeudi 17 juillet

Jour 3

Sessions[S32] Création d’une masse critique pour le financement des récépissés d’entrepôt – groupede discussion

08:45-10:30Ndovu

Le financement des récépissés d’entrepôt est omni-présent. On le retrouve dans les environnements lesplus difficiles. Dans ce cas de figure, un gestionnairede garantie intervient à la demande d’une banque oudu fournisseur pour obtenir des matières premièresphysiques et les transformer en garanties effectivesd’un emprunt. La réduction des risques qui en résultepermet d’abaisser les taux d’intérêt, mais chacune deces opérations doit être négociée et les coûts de trans-action sont trop élevés pour de nombreux acteurs dela chaîne de valeur. De l’autre côté du spectre, il y ales entrepôts publics, qui sont accessibles en principeà tous ceux qui disposent de marchandises et se prê-tent bien aux récépissés d’entrepôt destinés à obtenirdes emprunts – mais la plupart des pays ne fournis-sent pas l’environnement juridique et réglementaire né-cessaire à un tel système, et les changements delégislation se sont souvent avérés douloureux. Quefaire pour rendre le financement des récépissés d’en-trepôt accessible à un plus grand nombre d’acteursdans la chaîne de valeur, y compris les producteurs ?Si l’accent doit être placé sur les entrepôts publics,combien de temps faudra-t-il pour créer les conditionsrequises ? Est-il possible de propager l’utilisation de lagestion des garanties en transformant les gestion-naires de garantie en agent des banques ? Lesbanques peuvent-elles être encouragées à faire plusde financement par récépissés d’entrepôt ?

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[TBD] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Dr Charles Kimei, Directeur général et Président,CRDB Bank, TanzanieMakiko Toyoda, Product Lead, Trade and SupplyChain – Global Warehouse Finance Program, Interna-tional Finance Corporation (IFC), États-UnisDr Gideon E. Onumah, Économiste agricole/Spécia-liste en finance rurale, University of Greenwich,Royaume-UniSata Ramamonjisoa, Consultant senior, FTMHConseils, Madagascar

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

[S27] Fonds d’investissement agricole

08:45-10:30Simba

Même si l’agriculture est considérée comme risquée,les investissements dans l’agriculture enregistrent unecroissance significative en raison des améliorationsdes projections de rentabilité, des meilleurs méca-nismes de constitution de pools d’investissement et del’intérêt des agences de développement et des gouver-nements pour accroître les investissements dans lesecteur afin de préserver la sécurité alimentaire. Lesfonds d’investissement ne rendent pas uniquement lesinvestissements moins risqués et plus aisés parcequ’ils regroupent des investisseurs et des investisse-ments dans un portefeuille diversifié. Mais aussi parceque leurs gestionnaires prennent à leur compte l’ana-lyse préalable, la tutelle et l’administration de l’investis-sement. Les gestionnaires de fonds d’investissementsectoriels privés accroissent les investissements dansle secteur agricole parce qu’ils prévoient une poursuitede l’accroissement de la demande de produits alimen-taires et des autres produits agricoles. Les fonds d’in-vestissement public-privé sont devenus plus communsces dernières années et sont souvent structurés enfonction d’un double objectif de profit et de durabilité,souvent associé à la volonté de combattre la faim et lapauvreté. En dépit de l’intérêt des donateurs et des in-vestisseurs sociaux, les investissements publics privésexigent de concilier et de gérer avec soin des intérêtsdivergents. Lors de cette session, des managers, di-recteurs et coordinateurs de certaines des initiativesd’investissement dans l’agriculture les plus éminentesdiscuteront des défis et opportunités des investisse-ments dans la chaîne de valeur agricole.

Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO)

[A confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Fred Kiteng’e, Directeur des prêts, East and SouthernAfrica, Root Capital, KenyaCalvin Miller, Senior Officer and Leader, GroupeAgribusiness & Finance, Organisation des Nationsunies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)Gilles Vercammen, Business Development Manager,Incofin Investment Management, BelgiqueLaura Mecagni, Head, Private Sector Window, GlobalAgriculture and Food Security Programme, Internatio-nal Finance Corporation (IFC), États-Unis

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

Page 39: CTA Fin4Ag programme FR

39

Jour 3jeudi 17 juillet

[S25] Progression des bourses de matières premières en Afrique

08:45-10:30Chui

Les premières bourses de matières premières « mo-dernes » en Afrique ont été créées en Zambie et auZimbabwe en 1994, puis en Afrique du Sud en1995. Alors que les deux premières ont fait faillite,la South African Futures Exchange (SAFEX), une ré-ponse au retrait du gouvernement du commerceagricole, allait devenir une des plus grandes boursesafricaines. Une décennie plus tard, l’Ethiopian Com-modity Exchange (ECX), aujourd’hui deuxième boursedes marchandises d’Afrique, voyait le jour en 2008.À la différence des initiatives préalables, l’ECX étaitune entreprise publique qui a bénéficié d’une aide mas-sive du gouvernement et des donateurs : elle a dé-montré qu’une bourse de matières premières pouvaitprospérer même dans un pays doté d’une infrastruc-ture pauvre et d’un secteur des matières premièressous-développé. Cependant, l’Agricultural CommodityExchange du Malawi a réussi à obtenir des volumesconstants malgré l’absence d’un support aussi massif.Un recensement des bourses africaines montre qu’ily a ou qu’il y a eu des initiatives en ce sens dans 28pays, dont de nombreuses initiatives nationales paral-lèlement à quelques initiatives régionales et sous-ré-gionales ambitieuses et bien financées.

Ce panel examinera comment la vague actuelle debourses émergentes joue un rôle critique dans le développement et le renforcement des systèmes derécépissés d’entrepôt, en facilitant directement et indirectement le financement des stocks de produitsagricoles. Comment les bourses pourront-elles révo-lutionner le paysage du financement des matièrespremières en Afrique ?

NEPAD Business CouncilCentre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Lamon Rutten, Chef de Programme, Politiques,Marchés & TICs

Adam Gross, Conseiller en marches d’investisse-ment et de capitaux, NEPAD Business Council,Afrique du SudPaul Kukubo, Directeur général, East Africa Exchange(EAX), RwandaKristian Schach-Möller, Directeur général, Agricul-tural Commodity Exchange for Africa (ACE), Malawi

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Orateurs

[S16] Le rôle de l’assistance technique dans lesproduits de financement des petits exploitantsagricoles

08:45-10:30Kifaru

Dans l’agriculture, une assistance technique agricolespécialisée par la gestion de la santé du sol, l’acqui-sition de moyens de production de qualité et la ges-tion des exploitations est indispensable au prêteur età l’emprunteur pour améliorer l’accès au crédit dansle secteur agricole par une approche formelle. L’as-sistance technique peut être coordonnée par une en-tité ad hoc (special purpose vehicle, SPV) capabled’organiser de manière formelle et de recommanderles services exigés en fonction de la situation par desoutils mobiles et une assurance cultures dans lecadre d’un réseau d’informations « en temps réel »comme exemple de chaîne d’activités à même de ré-duire le risque. Les connaissances accumulées pardifférentes organisations dirigées par la fondationSyngenta examineront également le « rôle de l’assis-tance technique dans les prêts agricoles » afin d’ai-der à accroître l’accès au crédit pour les petitsexploitants agricoles en partageant des connais-sances sur les options disponibles et le potentiel inex-ploité à la fois chez les prêteurs et les emprunteurs.Un SPV est une option peu coûteuse recommandéepour catalyser la création d’un « bureau de référence» de haute qualité pour les prêteurs qui ont besoind’acquérir formellement des connaissances appro-fondies de l’agriculture afin d’améliorer, d’encourageret d’accélérer la qualité de leur interaction avec lespetits exploitants agricoles. L’organisation proposéesera conçue pour aider les emprunteurs ruraux à uti-liser un réseau de transmission d’informations entemps réel.

Syngenta Foundation for Sustainable Agriculture

Moly Dingani, Président Southern Africa Sub Region(SACRAT), AFRACA, et Directeur divisionnaire, RetailBanking, CBZ Limited, Zimbabwe

George Osure, Directeur de programme, SyngentaFoundation for Sustainable Agriculture, Kenya George Waigi, Coordinateur de projets nationaux,Organisation internationale du travail (OIT), KenyaNicholas Daniels, East Africa Government RelationsManager, One Acre Fund, Royaume-Uni

$

Page 40: CTA Fin4Ag programme FR

40

Jeudi 17 juillet

Jour 3

[S50] Le défi des agriculteurs sud-africains : financement de la lutte contre le changementclimatique dans l’agriculture

08:45-12:30Twiga

La transformation de l’agriculture africaine dans l’op-tique du changement climatique exigera des investis-sements sans précédent. Le financementsubstantiel, prévisible et à long terme de la luttecontre le changement climatique sera indispensablepour favoriser une transition vers une agricultureadaptée au changement climatique en Afrique duSud. Cette session explorera les options publiques,privées et multilatérales en matière de financementde la lutte contre le changement climatique. Lesperspectives d’une large palette de parties prenantesseront partagées dans des domaines prioritaires del’investissement, des instruments financiers appro-priés et des systèmes institutionnels nécessairespour mener à bien ces actions. Les participants in-cluront des dirigeants d’organisations agricoles, despraticiens, des dirigeants politiques et des parte-naires scientifiques.

Southern African Confederation of AgriculturalUnions (SACAU)Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Dr Oluyede Ajayi, Coordinateur de Programme Senior,Politiques DAR, CTA, Pays-Bas

Theo de Jager, Président, SACAU, Afrique du SudLloyd Chingambo, Président, African Carbon CreditExchange (ACCE), ZambieKai Windhorst, Consultant, Unique-landuse, OugandaIshmael Sunga, Directeur général, SACAU, Afriquedu Sud

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Orateurs

[S15] Régimes de garantie : expérience et enseignement tirés

11:00-12:30Ndovu

Plusieurs types de systèmes et régimes de garantiessont utilisés pour accroître les prêts ou les investis-sements, par le biais du partage ou de l’absorptiondes risques associés aux prêts. Non seulement lesgaranties accroissent le montant des fonds pouvantêtre prêtés à une entreprise ou d’un portefeuille d’in-vestissements au-delà de ses propres limites de ga-rantie, mais l’analyse préalable et la surveillance parle gestionnaire de garantie peuvent également amé-liorer la qualité des prêts accordés. Cependant, lesfonds de garantie ont un coût, qui est payé par lescommissions facturées et/ou subsidié par un gou-vernement ou un donateur. Lorsqu’une subventionest nécessaire, on peut s’interroger sur les coûts en-gagés compte tenu des profits obtenus. Quelle estla valeur ajoutée des fonds de garantie dans la ré-duction des risques d’emprunt, et à quel point lesfonds influencent-ils la décision des prêteurs concer-nant l’opportunité ou non de prêter ? On note un re-gain d’intérêt considérable pour l’utilisation desgaranties afin d’accroître les investissements dansl’agriculture et les petites et moyennes entreprisesréputées trop risquées pour un financement adéquatsans incitants à partager les risques. Les présenta-teurs discuteront de leur utilisation et des résultatsdes fonds de garantie dans le développement d’en-treprises agricoles et rurales.

Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO)

Anthony Olufidipe, Deputy General Manager andHead of Agricultural Department, Union Bank of Nigeria et Président AFRACA Wacrat 2

Nomathemba Mhlanga, Économiste en agro-indus-trie, Rural Infrastructure and Agro-Industries Division,FAO, ItalieJosephine N. Mukumbya, Chief Operating Officer,aBi Finance Ltd, OugandaPrasun Das, Project Manager, Asia Pacific Rural andAgricultural Credit Association (APRACA), Thaïlande. Uzoma Onuoha, Vice-directeur, Agricultural CreditGuarantee Scheme, Nigeria

Session

HeureSalle

Description

Organisateursde la session

Président

Orateurs

Page 41: CTA Fin4Ag programme FR

41

Jour 3Jeudi 17 juillet

[S3] Crowdfunding dans l’agriculture ACP : initiatives, défis et perspectives

11:00-12:30Simba

Le crowd-funding, la collecte de ressources finan-cières directement dans le public (« crowd » signifiefoule), généralement par le biais de plateformes In-ternet, a émergé récemment comme un moyen definancer des projets et des entreprises. On estimequ’il a aidé des entreprises et des individus à lever2,66 milliards US$ en 2012 dans le monde, dans lecadre de plus d’un million de campagnes indivi-duelles. Le crowd-funding prend des formes diffé-rentes selon les modèles. En raison de l’améliorationde la pénétration de l’Internet dans les paysd’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), unnombre croissant de projets agricoles sont égale-ment financés par ce mécanisme dans ces régions,qu’il s’agisse de petits exploitants ou d’entreprisesplus grandes. Cette session discutera de l’utilisationde ce nouvel instrument financier dans l’agricultureACP, de ses défis, de ses modèles, et des moyensd’exploiter son plein potentiel.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Ken Lohento, Coordinateur de Programme TICs,CTA, Pays-Bas

Patrik Huber, Regional Manager Africa, ResponsA-bility, Suisse

Thameur Hemdane, Fondateur/Directeur général,Adiaspii.org, France Opio Obwangamoi David, Fondateur et Directeurgénéral, Ensibuuko, Lauréat de l’Hackathon ICT4Ag,OugandaStephanie Mbida, Cofondatrice et Directrice géné-rale, KickLoansDavid Kitusa, Représentant régional, AnglophoneAfrica, KIVA, Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Faciliateur

Président

Orateurs

Session

HeureSalle-

Description

Organisateur

Modérateur

Orateurs

[S47] Finance numérique dans le secteur agricole : plus que les paiements

11:00-12:30Chui

La finance numérique dans le secteur agricole inclutl’épargne, les crédits et les assurances. Ce panelévoquera l’épargne mobile autogérée au Mali, lesmicro-assurances pour la fourniture de moyens deproduction, indexées sur les conditions météorolo-giques au Kenya, et l’utilisation d’analyses de big datadans des évaluations de crédit alternatives. Une foisl’infrastructure de base construite – généralementpour faciliter les paiements –, ces services à valeurajoutée et d’autres peuvent aisément être inclusdans l’infrastructure. Les contraintes ne sont pas denature technique, mais, comme les participants ledémontreront, relèvent davantage de la nécessité dedévelopper un modèle innovant dans le domaine del’information, des partenariats, de l’éducation et dela mise en œuvre.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

[TBD] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Michael Turner, Président et Directeur général, Policy and Economic Research Council (PERC), États-UnisStanley Munyao, Directeur des Opérations, MusoniKenya LimitedAgrotosh Mookerjee, Actuaire principal, MicroEn-sure

Page 42: CTA Fin4Ag programme FR

42

Jeudi 17 juillet

Jour 3

Session [S7] Nouvelles Stratégies de finance-ment de la mécanisation de l’agriculture

11:00-12:30Kifaru

Dans les années 60, de nombreux états africains ontmis sur pied des programmes d’agriculture à grandeéchelle qui faisaient la promotion de la mécanisation.L’échec de ces programmes a cependant suscité ungrand scepticisme concernant les politiques de mé-canisation. Actuellement, les institutions qui osentconcevoir des programmes de mécanisation secontentent de fournir des équipements, mais intè-grent rarement leur entretien dans leur stratégie. Ilest assez facile de déployer des équipements, maisles entretenir est une autre paire de manches. Néan-moins, la mécanisation est indispensable si l’agricul-ture africaine veut devenir un secteur moderne. Maiscomment ? Et comment la mécanisation devrait-elleêtre financée ? Aujourd’hui, c’est loin d’être clair. LeNigeria est en train de mettre sur pied un pro-gramme de mécanisation, mais il est basé sur denombreuses hypothèses. Faisons-nous les bonschoix ? Devons-nous opter pour une stratégie baséesur les coopératives dans les zones rurales, ou surdes partenariats public-privé ? La mécanisation de-vrait-elle être subventionnée par l’État, ou portée parle marché ? Qu’est-ce qui a fonctionné et qu’est-cequi a échoué dans les quelques exemples récents depolitique de mécanisation que nous pouvons obser-ver ? Autant de questions qui seront discutées lorsde cette session.

Ministère fédéral de l’Agriculture du Nigeria (FMARD)African Rural and Agricultural Credit Association(AFRACA)

Rommel Acevedo, Secrétaire général, Associationlatino-américaine pour le développement des institu-tions financières (ALIDE), Pérou

Dr Ahmed D. Adekunle, Ministère de l’Agriculturedu Nigeria (FMARD) Eng. Bitrus Elesa, Tractor Owners and OperatorsAssociation of Nigeria (TOOAN)Thomas N. Etuh, Président, TAK Continental Limited,NigeriaPhilip Ikeazor, Directeur général, Keystone Bank Limited, Nigeria Lucas Meso, Directeur général, Agricultural FinanceCorporation, Kenya

Session

HeureSalle

Description

Organisateurs

Président

Orateurs

[S28] Positionnement des organisations agricoles dans le financement des chaînes devaleur agricoles : débat

14:00-15:30Ndovu

Le fait que l’accès au crédit est limité pour les agri-culteurs, tant à des fins d’investissement qu'à desfins de fonds de roulement, est incontestable.L’échec par le passé de la plupart des approchescentralisées et étatiques face à ces contraintes l’estégalement. Des approches plus récentes, baséessur des techniques de microfinance adaptées à l’agri-culture, des mécanismes de financement deschaînes de valeur axés sur les acheteurs privés, lecrédit-bail agricole et autres, sont beaucoup plus pro-metteuses. Quelle position les organisations agri-coles devraient-elles adopter dans le débat sur unnouveau paysage du financement agricole ? De-vraient-elles faire pression en faveur de crédits sub-ventionnés ou de l’amélioration du cadre légal etréglementaire de ces crédits ? Doivent-elles formerelles-mêmes les institutions susceptibles d’améliorerle financement agricole (ex. banques agricoles) ounouer des alliances stratégiques avec le secteurprivé ? Doivent-elles donner une place centrale auxcoopératives dans le cadre de la répartition des cré-dits ou doivent-elles plutôt contribuer à créer des sys-tèmes permettant un accès immédiat au crédit pourles agriculteurs ? Quel rôle les organisations agri-coles peuvent-elles jouer dans les débats nationauxet régionaux sur le financement agricole, par exem-ple dans le contexte des plans d’investissement nationaux du Programme détaillé pour le développe-ment de l’agriculture africaine ?

Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation(CTA)

[à confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

[à confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Session

TimeRoom

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Page 43: CTA Fin4Ag programme FR

43

Jour 3Jeudi 17 juillet

[S54] Gestion des risques climatiques et financement agricole

14:00-15:30Chui

Les agriculteurs dont les activités sont rentablesremboursent le plus souvent leurs emprunts. Inver-sement, faute d’assurance, les opérations de prêtagricole même bien conçues risquent des défauts depaiement massifs lorsque les cultures sont détruitespar un événement climatique extrême. La capacitédes agriculteurs à honorer leurs emprunts est direc-tement liée à leurs rendements. C’est pourquoi lesprêteurs sont directement exposés au risque de pré-cipitations insuffisantes, entre autres. Les banquesdoivent, tout comme leurs clients agricoles, être cou-vertes contre les risques de catastrophe et si possi-ble contre d’autres risques plus communs. Mais lesproduits d’assurance contre ces risques sont raresdans les pays en développement.

On a toutefois amplement travaillé ces dix dernièresannées à l’introduction d’outils de gestion des risquesmétéorologiques et à la conception de véhicules des-tinés à les mettre à la disposition des agriculteurs(ex. regroupement avec l’approvisionnement en in-trants). Les efforts fournis n’ont pas tous été cou-ronnés de succès. Mais ce fut le cas pour certains.Où en sommes-nous quant à la reproduction et audéploiement de structures ayant fait leurs preuves ?Dans quelle mesure dépendons-nous des subven-tions des agences de développement et des gouver-nements pour les systèmes de gestion des risquesmétéorologiques ? Les banques savent-elles réelle-ment comment utiliser les outils de gestion desrisques météorologiques ? Un panel d’experts parmiles plus expérimentés dans ce domaine en débattra.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

S.E. M. Johnson Weru, Ambassadeur, Ambassadede la République du Kenya à Bruxelles, Belgique.

Dr Shadrek Mapfumo, spécialiste financier senior,responsable de programme Global Index InsuranceFacility, International Finance Corporation (IFC),Afrique du Sud Ulrich Hess, Consultant, AllemagneB L Parthasarathy, Vice-Président senior, Basix So-cial Enterprise Group, Inde [à confirmer] Rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

Session

HeureSalle

Description

Organisateur

Président

Intervenants

[S2] Expériences du financement de la pêche etde la pisciculture

14:00-15:30Kifaru

Le secteur de la pêche et de l’aquaculture repré-sente, pour un nombre important de pays ACP, unepart substantielle de leur économie (création d’em-plois, recettes en devises) et contribue directementà la sécurité alimentaire des populations. Avec la trèsforte croissance des marchés urbains à l’horizon2050, il est prévu que la demande en produits de lapêche augmente considérablement dans les annéesà venir alors même que certaines ressources ten-dent à diminuer fortement. Le financement du déve-loppement de pêcheries et de systèmes aquacolesdurables apparaît aujourd’hui comme un enjeu detaille au moment même où le secteur subit de fortesmutations sur le plan interne et externe. Cette ses-sion parallèle traitera des différents modes de finan-cement de la pêche et de l’aquaculture et de leurévolution récente. Elle mettra en avant également lerôle des différentes institutions en présence (pu-bliques et privées) et tentera de dégager quelqueslignes directrices sur la base d’exemples de finance-ment innovant.

Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Vincent Fautrel, Coordinateur de Programme Senior,Développement Filières Agricoles, CTA, Pays-Bas

Gaoussou Gueye, Secrétaire général, Confédérationafricaine des organisations professionnelles de lapêche artisanale (CAOPA), SénégalBeth Wagude, Directeur général, Kenya Fish Pro-cessors and Exporters Association, AFIPEKXavier Vincent, Spécialiste senior des pêches,World Bank, FrancePhilippe Michaud, Président, Seychelles FisheriesAuthorities, Seychelles Sloans Chimatiro, Spécialiste senior des pêches,NEPAD Planning and Coordinating Agency, Afrique duSudFroukje Kruissen, World Fisheries Centre, MalaisieElies Fongers, Senior Project Manager, Rabobank,Pays-Bas

Page 44: CTA Fin4Ag programme FR

44

Visite de terrain 1 Circonscription de Kiambaa : Kiambaa Rural Dairy Sacco • Organisateur : Cooperative Bank• Personne de contact : Monicah Wanjiku• Tél. : +254 724 287 019• E-mail : [email protected] circonscription de Kiambaa à Banana est située à 25 km de laKenya School of Monetary Study. Vous aurez l’occasion de visiterla Kiambaa Rural Dairy Sacco, impliquée dans une chaîne de valeurdes produits laitiers, et de voir comment l’accès au financementa aidé à améliorer la qualité et l’approvisionnement en lait pour lacirconscription. On attend 50 participants à cette visite de terrain.

Visite de terrain 2 Circonscription de Kieni • Organisateur : Farm Concern International (FCI)• Personne de contact : Stanley Mwangi• Tél. : +254 715 408 650• E-mail : [email protected] est située à 200 km de la Kenya School of Monetary Study.Vous aurez l’occasion de rencontrer des cultivateurs d’oignons etde voir comment ces derniers ont fortement augmenté leurs re-venus grâce à la formation d’un village commercial et au dévelop-pement d’un produit financier innovant avec la collaboration d'uneinstitution locale de microfinance. On attend 30 participants àcette visite de terrain. www.farmconcern.org

Visite de terrain 3 Tala : Kyanzavi Farmers Company Ltd & Kilalani Farmers Coop Society Ltd• Organisateur : Coffee Development Fund• Personne de contact : James Muema• Tél. : +254 727 915 732/+254 722 137 308• E-mail : [email protected]/[email protected] Tala est située à 60 km de la Kenya School of Monetary Study. Vousaurez l’occasion de rencontrer des producteurs de café (petits etgrands) et de connaître les différents modèles de financement utili-sés à chaque échelle de production de café. On attend 50 partici-pants à cette visite de terrain. www.codf.co.ke

Après un safari matinal au parc national de Nairobi (lorsque les animaux sont le plus actifs), un petit déjeuner sera organisé.Ensuite, les participants pourront opter pour l’une des passion-nantes visites de terrain organisées par différentes organisa-tions pour illustrer la transformation du financement agricole surle terrain.

Visites de terrainVendredi 18 juillet Jeudi 17 juillet

Jour 3

Cérémonie de clôture

16:00-17-30Ndovu

Gideon Muriuki, Directeur général,Banque coopérative, Kenya

Saleh Gashua, Secrétaire général, Asso-ciation africaine de crédit agricole et rural(AFRACA)

Michael Hailu, Directeur, Centre tech-nique de coopération agricole et ruraleACP-UE (CTA)

S.E. William Ruto, Vice-président duKenya

HeureSalle

Discours liminaire

Conclusions

Remerciements

Clôture de la conférence

Page 45: CTA Fin4Ag programme FR

45

Visite de terrain 4 Timau : Ntirimiti Centre• Organisateur : Fondation Syngenta• Personne de contact : George Osure• Tél. : +254 703 019 260• E-mail : mailto:[email protected] [email protected] est située à 225 km de la Kenya School of Monetary Study.Vous aurez l’occasion de rencontrer des bailleurs de fonds deschaînes de valeur de l’horticulture et de la pomme de terre pourl’exportation et apprendrez comment le financement a transforméla vie des producteurs de Timau. On attend 30 participants à cettevisite de terrain. www.syngentafoundation.org

Visite de terrain 5 Nyeri : Brade Gate Holdings Ltd• Organisateur : Agricultural Finance Corporation• Personne de contact : Jackson Echoka• Tél. : +254 711 590 641• E-mail : [email protected] est située à 160 km de la Kenya School of Monetary Study.Vous aurez l’occasion de visiter la chaîne de valeur de la volaille deBrade Gate Holdings Ltd. On attend 59 participants à cette visitede terrain.

Visite de terrain 6 Municipalité de Kajiado : Zinger Enterprises Ltd• Organisateur : Agricultural Finance Corporation• Personne de contact : Wanjau Wambugu• Tél. : +254 723 840 472• E-mail : [email protected] région de Kajiado est à deux heures de route de la KenyaSchool of Monetary Study. Vous aurez l’occasion de rencontrerl’entreprise agricole commerciale Zinger Enterprises Limited (ZEL),reconnue pour son élevage bovin dans toute la région de Kajiado.L’entreprise a joué un rôle clé dans l’approvisionnement de bou-villons de grande qualité et de reproducteurs pour la communautélocale. On attend 30 participants à cette visite de terrain.

Visite de terrain 7 Enonkishu Conservancy : Mara Beef Company• Organisateur : Agricultural Finance Corporation• Personne de contact : Jackson Echoka• Tél. : +254 711 590 641• E-mail : [email protected] Beef Co. est située dans l’Enonkishu Conservancy dans larégion de Narok, à 270 km de la Kenya School of Monetary Study.Vous aurez l’occasion de visiter la Mara Beef Company impliquéedans la chaîne de valeur bovine. On attend 59 participants à cettevisite de terrain.

Visites de terrainVendredi 18 juillet

Visite de terrain 8 Kikuyu : Mineral and Allied Ltd• Organisateur : Climate Innovation Centre• Personne de contact : Ernest Chitechi• Tél. : +254 722 108 068• E-mail : [email protected] and Allied Ltd est située à 20 km de la Kenya School ofMonetary Study. Vous aurez l’occasion de voir les nouvelles inno-vations en matière de production alimentaire adaptée au change-ment climatique en vue d'accroître la sécurité alimentaire. Onattend 30 participants à cette visite de terrain. www.kenyacic.org

Visite de terrain 9 Siège de la Kenyan Women MicrofinanceBank (KWMB)• Organisateur : Kenyan Women Microfinance Bank• Personne de contact : Isabella Nyambura• Tél. : +254 703 067 700• E-mail : [email protected] KWMB est située à 12 km de la Kenya School of MonetaryStudy. Vous aurez l’occasion de visiter les bureaux de la banque etde voir comment les productrices ont transformé leurs vies grâceà la KWMB. On attend 30 participants à cette visite de terrain.

Visite de terrain 10 Kiserian : Abattoir Keekonyokie• Organisateur : Kenya Livestock producer Association• Personne de contact : Amos Thiong'o• Tél. : +254 721 316 598Kiserian est située à 29 km de la Kenya School of Monetary Study.Vous aurez l’occasion de visiter l’abattoir de la communauté, im-pliqué dans la chaîne de valeur bovine. On attend 30 participantsà cette visite de terrain. www.klpakenya.org

Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://fin4ag.org/fr/agenda.html

Page 46: CTA Fin4Ag programme FR

Evénements parallèles

13-14 juillet 201409h00 -18h00 (13 juillet)09h00 -16h00 (14 juillet) Simba Organisation panafricaine des producteurs agricoles (OPPA)Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)Commission de l'Union africaine (CUA)

DateHeure

SalleOrganisateurs

2e Briefing continental africainPromouvoir des modèles financiers inclusifs pour les agriculteurs africains

Ce Briefing s'intéresse à ce qui peut être fait pour combler le retard de financement en zone ruralepar le biais du financement de chaînes de valeur agricoles. Les prestataires de services financiers yvoient souvent des risques élevés en raison d’un manque de compréhension du secteur agricole etdes marchés des denrées alimentaires et de l’absence d’un moyen leur permettant d’évaluer lesrisques dans les chaînes de valeur agricoles. Pour la plupart des institutions financières, le coût desprêts directs aux petits agriculteurs des zones rurales reculées est prohibitif. Elles sont donc réti-centes à financer les entrepreneurs ruraux, invoquant des coûts de transactions élevés et les risquesimportants inhérents à l’agriculture tels que de mauvaises récoltes, les maladies et les fluctuationsdu marché. Il en résulte un long et durable déficit de financement rural qui entraîne une sous-utilisationdu potentiel économique de l’agriculture.

La communauté du développement et le monde économique impliqués dans l’agriculture et l’agro-industrie africaines ont récemment connu un regain d’intérêt immense pour la promotion des chaînesde valeur, qui permettent d’ajouter de la valeur, de diversifier les économies rurales et de contribuer àl’augmentation des revenus des ménages ruraux de la plupart des pays en développement. Les chaînesde valeur sont de plus en plus reconnues comme un moyen de réduire la pauvreté rurale qui caracté-rise la région. Cependant, selon une perspective de développement, les gouvernements et les agencesde soutien doivent s’assurer que les systèmes financiers de leur pays sont à même de répondre à lademande liée à la croissance des chaînes de valeur agro-alimentaires modernes. Le regain d’attentionpour l’agriculture et les agro-entreprises en tant que secteurs prioritaires pour stimuler la croissanceéconomique en Afrique exige le développement de chaînes de valeur intégrant les producteurs et lesmarchés afin de rendre le secteur agricole plus réactif à la demande des consommateurs.

La gestion des chaînes de valeur agricoles permet de réduire le coût et le risque du financement etde plus aisément atteindre les petits agriculteurs, d’accroître les opportunités de financement pourl’agriculture, d’améliorer l’efficacité et le remboursement des financements, et enfin de consoliderles liens entre les différents acteurs des chaînes de valeur. Les opportunités spécifiques que le fi-nancement peut créer pour une chaîne déterminée dépendent du contexte et du modèle écono-mique, ainsi que du rôle respectif de chaque participant à la chaîne.Pour les institutions financières, le financement des chaînes de valeur incite à regarder au-delà dubénéficiaire direct du financement afin de mieux comprendre la compétitivité et les risques du secteurdans son ensemble et de développer des produits adaptés aux besoins des entreprises de la chaîne.Le financement des chaînes de valeur peut renforcer l’inclusivité de ces dernières en mettant desressources à la disposition des petits exploitants afin de les intégrer à des marchés à valeur plusélevée.

Il faut absolument améliorer l’accès à des informations fiables et actuelles, élément essentiel pourtirer parti de ce que le marché a à offrir. La diminution du coût des TIC, tels que les téléphones mobileset les réseaux nécessaires à leur connexion, a donné accès aux agriculteurs, aux petits négociants et

46

Page 47: CTA Fin4Ag programme FR

“ Le financement des chaînes de valeur agricoles

permet de réduire le coût et le risque du

financement et d’atteindre les petits agriculteurs ”

Hackathon ICT4Ag : atelier d'apprentissageet de suivi

11-12 juillet 2014Chui Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Table ronde médias

14 juillet 201410:00 - 12:30BibliothèqueCentre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Réunion

DateHeureSalle

Organisateur

Réunion

DateSalle

Organisateur

Réunions parallèles

Formation en reportage médias sociaux

12-13 juillet 2014Seminar Room B5Centre technique de coopération agricole et rurale(CTA)

Réunion

DateSalle

Organisateur

Événements parallèles

47

aux professionnels à des informations essentielles sur la gestion des systèmes de production, lesservices d’accès au marché et l’inclusion financière. Les TIC figurent parmi les moteurs les plus efficaces de croissance et de transformation agricoles dans les pays ACP et les chaînes de valeuragricoles inclusives.

Au terme de nombreuses années de déclin des investissements, le financement agricole semble bénéficier d’un certain regain d’intérêt. Les meilleurs apports du financement des chaînes de valeuragricoles dépendent de la chaîne même, des capacités de ses diverses parties prenantes, de leursintérêts et, plus largement, du contexte socio-économique et politique. Le financement des chaînesde valeur agricoles permet de réduire le coût et le risque du financement et d’atteindre les petitsagriculteurs, d’accroître les opportunités de financement pour l’agriculture, d’améliorer l’efficacitéet le remboursement des financements, et enfin de consolider les liens entre les différents acteursdes chaînes de valeur. Les opportunités que le financement peut créer pour une chaîne spécifiquedépendent du contexte et du modèle économique, ainsi que du rôle respectif de chaque participantà la chaîne.

$

Page 48: CTA Fin4Ag programme FR

Organisateurs

Organisations partenaires

Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) est uneinstitution internationale conjointe des États du Groupe ACP (Afrique,Caraïbes, Pacifique) et de l’Union européenne (UE). Il a pour missiond’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’accroître la pros-périté et de favoriser une gestion optimale des ressources naturellesdans les pays ACP. Il facilite l’accès à l’information et aux connais-sances, encourage le dialogue politique et renforce les capacités desinstitutions et communautés impliquées dans le développement agri-cole et rural. Le CTA opère dans le cadre de l’Accord de Cotonou etest financé par l’UE. http://www.cta.int

L’Association africaine du crédit rural et agricole (AFRACA) L’AFRACA est une association qui regroupe les banques centrales, lesbanques commerciales et agricoles, les institutions de microfinance-ment et les programmes nationaux impliqués dans le financement agri-cole et rural en Afrique. La vision de l´Association est celle d´uneAfrique rurale où les gens pourront avoir accès à des services finan-ciers durables pour un meilleur développement économique.http://www.afraca.org

Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO) Atteindre la sécurité alimentaire pour tous est au cœur des efforts dela FAO – veiller à ce que les êtres humains aient un accès régulier àune nourriture de bonne qualité qui leur permette de mener une viesaine et active. Les trois principaux objectifs de la FAO sont les sui-vants : contribuer à éradiquer la faim, l'insécurité alimentaire et la mal-nutrition, éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social etéconomique pour tous, ainsi que gérer et utiliser de manière durableles ressources naturelles, notamment la terre, l’eau, l’air, le climat etles ressources génétiques, au profit des générations présentes et futures. http://www.fao.org/about/fr

Banque centrale du Kenya (CBK) La Banque centrale du Kenya a été créée en 1966 par une loi du Par-lement, le Central Bank of Kenya Act. La CBK a la responsabilité deformuler la politique monétaire, la promotion de la stabilité des prix,l'émission de monnaie et d'exercer les autres fonctions qui lui sontconférées par la loi. L’acte de constitution stipule que « la Banque cen-trale ne peut être placée sous la direction ou le contrôle d’aucune per-sonne ou autorité dans l’exercice de ses pouvoirs ou fonctions ». Lemandat et l’objectif de la Banque sont : (i) de formuler et de mettre enœuvre la politique monétaire visant à restaurer et maintenir la stabilitédes niveaux de prix en général ; (ii) de promouvoir la liquidité, la solva-bilité et le bon fonctionnement d’un système financier stable, basé surle marché ; et (iii) de soutenir la politique économique du gouverne-ment, y compris ses objectifs de croissance et d’emploi. https://www.centralbank.go.ke

Commission de l’Union africaine (CUA) La Commission est le Secrétariat de l’Union africaine, qui assume desfonctions exécutives. La structure représente l’Union et défend ses in-térêts sous l’égide de l’Assemblée des Chefs d’État et de Gouverne-ment et du Conseil exécutif. La CUA est constituée de portefeuilles :Paix et sécurité ; Affaires politiques ; Commerce et industrie ; Infra-structure et énergie ; Affaires sociales ; Économie rurale et agriculture; Ressources humaines, science et technologie ; et Affaires écono-miques. La mission de la Commission est de devenir « une institutionefficace et génératrice de valeur ajoutée, agissant comme un moteurde l'intégration africaine et du processus de développement, en étroitecollaboration avec les États membres de l'Union africaine, les Commu-nautés économiques régionales et les citoyens africains ». La CUA veutréaliser sa mission en définissant des objectifs et stratégies clairs. Lesvaleurs susmentionnées forment les piliers sur lesquels la CUA réali-sera sa mission. Elle encourage également le développement d’une cul-ture de service pour toute l’organisation. http://www.au.int/en/commission

Agence française de développement (AFD) L’Agence française de développement se présente comme le principalopérateur du dispositif bilatéral français de coopération. Établissementpublic industriel et commercial doté du statut d’institution financièrespécialisée, son action s’inscrit dans la politique définie par le documentcadre de coopération au développement de la France. L’AFD a étéchargée par les autorités nationales françaises de contribuer au déve-loppement économique et social dans son domaine d’opération géo-graphique. Pour ce faire, elle finance et soutient des projets etprogrammes de développement et participe au débat, à la rechercheet au dialogue avec les parties prenantes concernées. Le but de cesactions est de contribuer à une croissance économique plus durableet partagée, à l’amélioration des conditions de vie dans les régions etpays les plus pauvres, à la préservation de la planète et à la stabilisa-tion des pays fragiles ou en sortie de crise. Les équipes AFD sont ba-sées à Paris et à Marseille, ainsi que dans un réseau de 70 agenceset représentations dans les pays en développement et les provincesfrançaises d’outre-mer. http://www.afd.fr

Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) L'AGRA est un partenariat dynamique dont le but est de réaliser la vi-sion selon laquelle l’Afrique peut se nourrir elle-même et nourrir lemonde. Investir dans l’agriculture est le moyen le plus sûr pour réduirela pauvreté et la faim en Afrique. L’AGRA œuvre sur tout le continentafricain en vue d'aider les millions de petits exploitants agricoles etleurs familles à se sortir de la pauvreté et de la famine. Les pro-grammes de l'AGRA proposent des solutions pratiques dont le but estd'augmenter significativement la productivité agricole et les revenusdes populations pauvres, tout en protégeant l'environnement. L'AGRApréconise des politiques qui appuient son œuvre, à tous les maillonsprincipaux de la chaîne de valeur agricole en Afrique, que ce soit au ni-veau des semences, de la fertilité des sols, de l'eau, des marchés etde la formation agricole.http://agra-alliance.org

48

Page 49: CTA Fin4Ag programme FR

Association des institutions de microfinance (AMFI) –Kenya L’AMFI est une institution constituée de membres, enregistrée en1999 dans le cadre du Societies Act par les principales institutions demicrofinance (IMF) au Kenya, dans le but de renforcer la capacité del’industrie de la microfinance kenyane. Les principales raisons de sacréation étaient la nécessité pour les IMF d’avoir une voix commune,de faire pression auprès du gouvernement pour des politiques favora-bles, de partager les informations et expériences, et de relier et decoordonner les acteurs locaux et internationaux. L’AMFI compte ac-tuellement 59 institutions membres, allant de grandes IMF matures àdes IMF relativement plus petites et rurales, des grossistes et des dé-taillants, ainsi que des fournisseurs de micro-assurance. L’AMFI est di-rigée par une Assemblée générale et un Comité de directeurs qui sontdes praticiens expérimentés dirigeant certaines des principales IMF duKenya. Un Comité exécutif constitué d’un président, d’un vice-président,d’un trésorier, d’un secrétaire et de trois membres du comité élaboredes directives politiques générales et des instructions pour l’Associa-tion. http://www.amfikenya.com

BASIX – Inde BASIX est une institution créée en 1996, qui travaille avec plus de 3,5millions de clients, dont plus de 90% sont des ménages ruraux pau-vres, et quelque 10% d’habitants de bidonvilles. BASIX a pour missionde promouvoir des moyens d’existence durables en fournissant desservices financiers et une assistance technique de manière intégrée.BASIX veut obtenir un rendement compétitif pour ses investisseurs,afin de pouvoir accéder continuellement au marché des capitaux et àune main-d’œuvre qualifiée. Sa stratégie est de fournir une série com-plète de services de promotion des moyens d’existence, comprenantdes services financiers d’inclusion, des services de développement agri-cole/commercial et des services de développement institutionnel auxménages ruraux pauvres sous une seule et même égide. BASIX tra-vaille dans 17 états de l’Inde – 223 districts et plus de 39.251 villages.Elle occupe plus de 10.000 collaborateurs, dont 80% sont basés dansdes petites villes et des villages.http://www.basixindia.com

Fédération des agriculteurs d’Afrique de l’Est (EAFF) Le rôle de l’EAFF est de permettre aux agriculteurs de la région d’ex-primer leurs préoccupations et de défendre leurs intérêts, dans le butd’augmenter la cohésion régionale et le développement socio-écono-mique des agriculteurs, en les représentant, en pratiquant du lobbying,en plaidant pour les intérêts des agriculteurs d’Afrique de l’Est et enrenforçant leurs capacités. La Fédération veut également favoriser l’in-tégration régionale par la promotion du commerce et d’un bon voisi-nage, en renforçant l’échange d’informations entre les organisationsnationales des producteurs, et en mettant à profit les avantages com-paratifs en matière d’intrants agricoles et d’options de marché. L’EAFFest en train de développer une stratégie média web 2.0, en ligne avecson plan stratégique, qui améliorera le partage et la diffusion des in-formations, la communication, la gestion en réseau des connaissanceset la visibilité.http://eaffu.org/eaffu

Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique(COLEACP) Créé il y a 40 ans en tant qu’association d’entreprises actives dans lecommerce des fruits et légumes exotiques, le COLEACP est devenuune organisation promouvant le développement de l’agriculture durabledans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Le COLEACP estun partenariat public-privé, devenu à présent un fournisseur de ser-vices multiples à l’industrie horticole internationale, couvrant la re-cherche et le développement, l’accès au marché, l’assistancetechnique, la formation et le lobbying, entre autres. http://www.coleacp.org/

Ministère fédéral de l’Agriculture et du développement rural (FMARD) – Nigeria Le FMARD est le Ministère nigérian qui régule la recherche agricole,l’agriculture et les ressources naturelles, la foresterie et la recherchevétérinaire dans tout le Nigeria. Créé en 1966, le Ministère a la res-ponsabilité d’optimiser l’agriculture et d’intégrer le développement ruralpour la transformation de l’économie nigériane, en vue d’atteindre lasécurité alimentaire et de positionner le Nigeria comme un exportateurnet d’aliments pour le développement socio-économique. Le mandatdu Ministère est d’être un fournisseur net d’aliments significatif pourla communauté globale, par la promotion du développement agricoleet la gestion des ressources naturelles dans une approche de chaînede valeur pour atteindre une sécurité alimentaire durable, améliorerles revenus de l’agriculture et réduire la pauvreté.http://www.fmard.gov.ng/index.php

Société financière internationale (SFI) Membre du Groupe de la Banque mondiale, la SFI est la plus importanteinstitution mondiale d’aide au développement dont les activités concer-nent exclusivement le secteur privé. Créée en 1956, la SFI est détenuepar 184 pays membres, qui définissent ensemble ses politiques. L’actionqu’elle mène dans plus de 100 pays en développement permet aux en-treprises et institutions financières des pays émergents de créer desemplois, de produire des recettes fiscales, de renforcer la gouvernanced’entreprise, d’améliorer les résultats au plan environnemental et decontribuer au bien-être de leurs communautés. La vision de la SFI estcelle d’un monde dans lequel les êtres humains ont la possibilité d’échap-per à la pauvreté et d’améliorer leurs conditions de vies. http://www.ifc.org

Fonds International de développement agricole (FIDA) Le FIDA travaille avec les populations rurales pauvres pour leur per-mettre de se développer et vendre davantage de denrées alimentaires,accroître leurs revenus et prendre en main leurs vies. Depuis 1978,le FIDA a investi environ 14,8 milliards de dollars en subventions etprêts à faible taux d'intérêt aux pays en développement à travers desprojets permettant à plus de 400 millions de personnes de sortir dela pauvreté, contribuant ainsi à la création de communautés ruralesdynamiques. Le FIDA est une institution financière internationale etagence spécialisée des Nations unies basée à Rome, plateforme del'ONU dans le domaine agro-alimentaire. Il s'agit d'un partenariat uniquede 172 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole,d'autres pays en développement et de l'Organisation de coopération etde développement économiques. http://www.ifad.org

49

Organisateurs

Page 50: CTA Fin4Ag programme FR

50

Organisateurs

Inter-American Institute for Cooperation on Agriculture (IICA)L’IICA est l’institution de l’Inter-American System qui fournit la coopéra-tion technique, l’innovation et la connaissance spécialisée pour contri-buer au developpement compétitif et durable de l’agriculture sur lecontinent américain et pour améliorer les vies des ruraux dans les paysmembres. L’IICA est une institution leader et innovatrice dans l’appui àla coopération technique pour l’agriculture, connue pour ses contribu-tions à la compétitivité du secteur agricole. L’IICA contribue au déve-loppement durable de l’agriculture, promeut la sécurité alimentaire etla réduction de la pauvreté, améliore les conditions de vie dans leszones rurales du continent américain sur base de sa solide expérienceet de ses capacités à trouver des solutions aux nouveaux défis auxquelsfont face les pays membres de ces zones.http://www.iica.int/

Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) L'ILRI travaille à l'amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduc-tion de la pauvreté dans les pays en développement, à travers la re-cherche d'une utilisation meilleure et plus durable du bétail. L'institutest membre du Consortium CGIAR, partenariat mondial de recherchecomposé de 15 centres travaillant avec de nombreux partenairespour la sécurité alimentaire du futur. L'ILRI compte deux principauxcampus en Afrique de l'Est et d'autres centres en Asie du Sud, duSud-Est et de l'Est. Il utilise les TIC pour assurer le lien entre son per-sonnel et ses partenaires, pour rendre accessibles ses connaissanceset informations, et comme outil de recherche. Nombre de ses projetsexpérimentent l'utilisation des TIC, notamment des téléphones porta-bles, des systèmes d'information géographique, de la radio, de la vidéoet d'Internet, afin d'approfondir son engagement auprès de ses par-tenaires et d'enrichir ses interactions avec les communautés et lesdécideurs.http://www.ilri.org

Kilimo Trust Le Kilimo Trust est une organisation indépendante travaillant dans ledomaine agricole pour le développement dans la région de la Commu-nauté des États d'Afrique de l'Est (Burundi, Kenya, Ouganda, Rwandaet Tanzanie) et plus récemment en République du Sud Soudan. Il pro-meut des solutions régionales à des problèmes locaux pour un meilleurfonctionnement des marchés agricoles afin de réduire la pauvreté etd'éliminer la faim. Le Kilimo Trust met en œuvre et gère des pro-grammes et projets en partenariat avec et/ou pour le compte de gou-vernements, organisations internationales et régionales, et du secteurprivé. Le Trust est à l'origine de solutions axées sur le marché conçuespour « tenir les promesses du marché commun d'Afrique de l'Est »,en matière de réduction de la pauvreté et d'élimination de la faim dansla région. http://www.kilimotrust.org

Partenariat pour la Finance au service de l'Afrique(MFW4A) Le Partenariat MFW4A soutient les efforts des pays africains pourrenforcer leur secteur financier en coordonnant et facilitant ses initia-tives, en promouvant une collaboration plus étroite entre les parte-naires du développement, et en favorisant les échanges entre lesparties prenantes africaines. Initialement accueilli par le G8 dans ladéclaration d'Heiligendamm de 2007, le Partenariat MFW4A recon-naît le rôle du secteur financier en tant que moteur des investisse-ments privés, de la croissance économique et de la création d'emplois.Treize partenaires de développement multilatéral et bilatéral fondateurssoutiennent le Partenariat avec l'objectif commun de vaincre la frag-mentation et d'accroître l'efficacité et la performance en vue de déve-lopper le secteur financier africain. http://www.mfw4a.org

Fondation pour la promotion des affaires (NBF) duNouveau partenariat pour le développement del'Afrique (NEPAD) La NBF est l'une des principales fondations africaines basées surl'adhésion qui promeuvent un développement économique et social du-rable sur le continent. Cette société à but non lucratif mobilise le sou-tien du secteur privé en vue d'atteindre les objectifs du NEPAD. La NBFconsidère les affaires en Afrique comme un élément constitutif fonda-mental pour le positionnement du continent en tant qu'acteur clé pourle commerce et l'investissement internationaux. En tant que partenaireneutre et de confiance, la NBF met à la disposition de ses membresune plateforme de mise en réseau qui leur permet de discuter, débat-tre, partager leurs idées et collaborer avec le secteur public et d'autresparties prenantes dans des activités commerciales, d'investissementou de projets. La NBF possède actuellement des bureaux en Afriquedu Sud et au Mozambique, mais son champ d'action géographique estbien plus large et s'étend au reste de l'Afrique en termes de partiesprenantes stratégiques et de projets gérés. La NBF prévoit d'étendresa représentation physique à cinq autres pays afin de mieux servir sesparties prenantes. http://nepadbusinessfoundation.org

Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) Le ROPPA a formellement été fondé en juillet 2000 lors d’une rencon-tre à Cotonou qui a rassemblé une centaine de responsables paysansmandatés par leurs organisations. Il regroupe des organisations ou"cadres de concertation" de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Bur-kina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger,Sénégal, Togo). Cet ensemble n’est pas fermé et l’ambition, à moyenterme, est d’accueillir des organisations paysannes de l’ensemble despays de la CEDEAO, qui représente l’Afrique de l’Ouest réelle. www.roppa.info

Page 51: CTA Fin4Ag programme FR

51

Organisateurs

Rockfeller Foundation Depuis plus de 100 ans, la Rockfeller Foundation a pour missionde promouvoir le bien-être de l’humanité dans le monde entier. Au-jourd’hui, elle poursuit sa mission avec deux objectifs : faire pro-gresser les économies inclusives afin de garantir une meilleurerépartition de la prospérité et préparer les personnes, commu-nautés et institutions à résister aux crises et aux catastrophes. Acet effet, la Rockfeller Foundation travaille à l’intersection de qua-tre domaines : l’amélioration de la santé, la revalorisation desécosystèmes, les garantie des moyens d’existence et la transfor-mation des villes.http://www.rockefellerfoundation.org/

Organisation panafricaine des agriculteurs (PAFO) En réponse à la mondialisation et à la menace sérieuse pesant sur laproduction agricole africaine en raison des accords de partenariat éco-nomique, les organisations d'agriculteurs africaines ont ressenti le be-soin de se rassembler au niveau sous-régional afin de mieux sepositionner et d'établir des cadres régionaux efficaces pour répondreaux défis de l'intégration régionale et de la libéralisation des échanges.Les organisations régionales engagées dans une bataille pour sauverles exploitations familiales et lutter pour les intérêts de millions de pe-tits agriculteurs ont commencé à créer des plateformes nationalesdans plus de 30 pays. Depuis 2003, les réseaux sous-régionaux d'or-ganisations d'agriculteurs et de producteurs agricoles travaillent surdes problématiques qui touchent l'agriculture en Afrique. En 2008, lesréseaux régionaux des cinq principales régions économiques d'Afriquese sont réunis à Addis-Abeba pour créer une plateforme leur permet-tant d'unir leurs efforts et d'harmoniser leurs préoccupations. Cesconsultations ont abouti à la Déclaration d'Addis-Abeba et à la créationde la PAFO. http://pafo-africa.org

Partenariat pour la gestion des connaissances enmatière de finance rurale (KMP) Le KMP est le programme régional subventionné du FIDA axé sur la fi-nance rurale. Son plus grand principe de mise en œuvre est le soutienà la gestion des connaissances des programmes du FIDA. Pour avoirune plus grande influence sur le développement des politiques finan-cières rurales, le KMP établit des partenariats avec des agences dis-posant de meilleures ressources, telles que l'Alliance pour unerévolution verte en Afrique, qui partage l'objectif de la FIDA et du KMPde promouvoir le développement de la finance rurale à travers l’inno-vation, la diffusion et l’adoption plus efficaces des connaissances. LeKMP agit en partenariat avec le Forum Régional Universitaire pour leRenforcement des Capacités dans le domaine de l'Agriculture pour en-treprendre une étude communautaire et spécialisée basée sur les ac-tions avec son réseau de 30 universités. http://www.ifadafrica.org

Confédération des syndicats agricoles d'Afrique australe (SACAU) La SACAU est une organisation régionale d'agriculteurs fondée en1992. Elle est ouverte aux syndicats agricoles nationaux et aux asso-ciations de producteurs régionales d'Afrique australe. Elle participe audéveloppement agricole de la région en renforçant les capacités desorganisations d'agriculteurs, en agissant comme entité d'expressioncollective au nom des agriculteurs sur des thèmes régionaux et inter-nationaux, et en fournissant des informations liées à l'agriculture à sesmembres et à d'autres parties prenantes. La SACAU a pour objectifde contribuer au développement d'un secteur agricole dynamique,prospère et durable garantissant la sécurité alimentaire et contribuantà la croissance économique en Afrique australe. Son but est d'être leprincipal porte-parole des agriculteurs sur des thématiques régionales,continentales et mondiales, et de promouvoir et garantir l'efficacité desorganisations d'agriculteurs/producteurs dans tous les pays d'Afriqueaustrale.www.sacau.org

Fondation Syngenta pour une agriculture durable(SFSA) La mission de la SFSA est de créer de la valeur pour les petits agricul-teurs à faibles ressources des pays en développement à travers l'inno-vation en matière d'agriculture durable et l'activation des chaînes devaleur. Sa stratégie opérationnelle est axée sur les petits propriétaires,la productivité et les marchés. La Fondation travaille avec des parte-naires dans les pays en développement et les marchés émergents afinde favoriser la professionnalisation des petits agriculteurs. Pour y par-venir, la SFSA développe le savoir-faire basé sur les sciences, facilitel'accès à des intrants de qualité, et établit des liens rentables entrepetits propriétaires et marchés. Ces opérations créent de la valeurajoutée pour les communautés et améliorent durablement la sécuritéalimentaire. Les projets de vulgarisation agricole sont complétés parun portefeuille de partenariats dans la science de pointe des cultures.La Fondation travaille également à la création de « conditions d'habili-tation » sous forme d'amélioration des cadres réglementaires, de lacapacité d'administration, financière, et d'outils de transfert desrisques, de conservation de la biodiversité et d'amélioration des terressubventionnée par la finance du carbone. Elle mène également desétudes de politiques et des campagnes de sensibilisation dans un nom-bre croissant de domaines.www.syngentafoundation.org

Banque africaine d'import-export (Afreximbank) L'Afreximbank a été fondée à Abuja au Nigeria en 1993 par les gou-vernements africains, des investisseurs privés et institutionnels afri-cains, ainsi que des institutions financières et investisseurs privésextérieurs au continent, dans le but de financer, promouvoir et déve-lopper les échanges intra-africains et extra-africains. La Banque a étéétablie dans le cadre d'un Accord signé par les États membres et lesorganisations multilatérales, offrant à la Banque le statut d'organisa-tion multilatérale internationale, et d'une Charte, régissant sa struc-ture et son fonctionnement. Le capital social autorisé de la Banque

Page 52: CTA Fin4Ag programme FR

52

Organisateurs

s'élève à 5 milliards de dollars US. L'Afreximbank a pour objectif d'êtrela banque de financement des échanges de l'Afrique. Elle vise à sti-muler l'expansion, la diversification et le développement continus ducommerce africain tout en agissant en tant qu'institution financièrede premier plan, à but lucratif et socialement responsable, et en tantque centre d'excellence en matière de commerce en Afrique. LaBanque, basée en Égypte, possède des succursales au Nigeria et auZimbabwe.http://afreximbank.com

Réseau des agriculteurs des Caraïbes (CaFAN) Le CaFAN est une organisation non lucrative et non gouvernementalelégalement enregistrée. Il a été fondé et pensé par des organisationsd'agriculteurs des Caraïbes en 2002. Sa mission consiste à « amélio-rer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les bénéfices et les écono-mies issus du commerce international dans les Caraïbes, enrepositionnant l'agriculture à travers le développement des capacitésdes agriculteurs et le renforcement institutionnel de leurs organisa-tions ». Le CaFAN représente plus de 500 000 petits agriculteurs ré-partis dans 15 pays des Caraïbes. Les organisations d'agriculteursmembres du CaFAN sont directement impliquées dans la productionet la commercialisation sur les marchés nationaux, régionaux et extra-régionaux. Elles sont également impliquées dans la formation des agri-culteurs, la promotion des aliments nutritifs des Caraïbes, l'accès aumarché, l'agro-industrie et la création de valeur ajoutée, la mise à l’es-sai de pratiques agronomiques et l'agriculture biologique. Le CaFANest également axé sur les mécanismes et structures durables guidéspar le marché, et travaille en collaboration avec l'ensemble des partiesprenantes du secteur agricole pour développer l'avantage stratégiquede ses agriculteurs. http://www.caribbeanfarmers.org

Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans lemonde (FARM) Basée à Paris, la FARM promeut une agriculture productive et durableet les chaînes de valeur agricoles dans le Sud, afin de stimuler le dé-veloppement économique et l'inclusion sociale. Elle encourage l'émer-gence d'exploitations familiales compétitives et résistantes, capablesde répondre à la demande croissante en nourriture, à travers des po-litiques publiques appropriées et l'implication de parties prenantes pri-vées. La FARM contribue à l'avancée des débats à travers des études,des publications et des conférences, et soutient des projets pilotesinnovants, conçus en partenariat avec les organisations locales deproducteurs. http://www.fondation-farm.org

L'Initiative pour le financement des petits exploitants L'Initiative pour le financement des petits exploitants implique de multi-ples donateurs et a été créée pour démontrer à quel point les produitset services spécifiques peuvent étendre le champ d’action du finance-ment des petits exploitants agricoles. Les activités de l'Initiative incluentdes études de marché ciblées, des développements et tests de pro-duits, et la facilitation des investissements sur le marché du finance-ment des petits exploitants. L’Initiative compte parmi ses sponsors CitiFoundation, Ford Foundation, KFW Development Bank, MasterCardFoundation, Skoll Foundation et USAID. L'Aspen Network of Develop-ment Entrepreneurs, Business action for Africa, Business Fights Po-verty, le CGAP, Root Capital et TecnnoServe lui offrent un supportconsultatif. L'Initiative a trois grandes fonctions : mener des études,faciliter la communication entre participants au marché dans différentssecteurs de la chaîne d'approvisionnement de l'agro-finance et négocierles opportunités d'investissement entre les différents participants aumarché. En assurant ces activités, l'Initiative vise à démontrer à quelpoint des modèles et produits spécifiques peuvent étendre le champd’action du financement bancaire des petits propriétaires. http://www.globaldevincubator.org/initiative-incubator/current-initia-tives/initiative-for-smallholder-finance

Page 53: CTA Fin4Ag programme FR

53

Informations pratiques

LieuKenya School of Monetary Studies (KSMS)Noordin Road, à proximité de Thika Road, Ruaraka, près des éta-blissements Thomas de la RueNairobi, KenyaTél : (+254) 20 8561177 E-mail : [email protected] Site web : www.ksms.or.ke

Bureau d'information et d'inscription Veuillez vous inscrire au bureau d'inscription à l'entrée des établis-sements de conférence. Les heures d'ouverture du bureau d'in-formation et d'inscription sont les suivantes :• Dimanche 13 juillet 12h00 – 17h30• Lundi 14 juillet 07h00 – 17h30• Mardi 15 juillet 07h00 – 17h30• Mercredi 16 juillet 07h30 – 17h30• Jeudi 17 juillet 07h30 – 17h30• Vendredi 18 juillet 07h30 – 17h30*

*Uniquement le bureau d’information

Pour ceux participant aux événements avant le début de la confé-rence – le Briefing continental (13-14 juillet) et l'atelier de suivi dul'Hackathon ICT4Ag (11-12 juillet) – et pour les journalistes sociaux(à partir du 12 juillet), un bureau d'inscription sera ouvert devantla salle de réunion, une heure avant le début de l'événement.

Secrétariat+254 700 345 007

ExpositionParallèlement à la conférence, une exposition se tiendra dans latente d'exposition :Heures d'ouverture :• Mardi 15 juillet 08h30 – 18h15• Mercredi 16 juillet 08h30 – 18h15• Jeudi 17 juillet 08h30 – 18h15

Déjeuner et dînerUn déjeuner sera proposé à la KSMS à tous les participants, pen-dant toute la durée de la conférence. Tous les participants serontinvités au cocktail de bienvenue/événement kenyan au Safari ParkHotel le mardi soir, ainsi qu'au cocktail et à la cérémonie de remisedes prix le jeudi soir.

TwitterUtilisez le hashtag #fin4ag14 pour consulter et envoyer destweets sur la conférence.

Accès à InternetUn accès sans fil est disponible au sein du centre de conférence.

Application mobile Télécharger l’application mobile (http://fin4ag.quickmobile.mobi)sur votre Smartphone pour un accès en temps réel à toutes lesinformations et communications relatives à la conférence.

Panneau d'affichage Consultez le panneau d'affichage situé dans le centre de confé-rence pour connaître les changements et annonces de dernièreminute.

Services de navetteLes organisateurs mettront à disposition un service de transportentre les hôtels* et le centre de conférence. Tous les renseigne-ments sur le service de navette sont disponibles au bureau d'in-formation.

Visites de terrainRéservez au bureau d'inscription l'une des dernières places pourune visite de terrain.

Numéros d'urgencePolice de Nairobi : 999Accident : 2999Incendie : 299Médecin : 5999Pour plus de numéros, veuillez cliquer sur ce lien :http://dcs.unon.org/index.php?option=com_content&view=arti-cle&id=139&Itemid=191&lang=en

Références clés

Page 54: CTA Fin4Ag programme FR

54

Informations pratiques

PlanKenya School of Monetary Studies (KSMS) : zone de conférence

SALLES

NdovuSimbaChuiBureau de presseStudio téléPoint de rencontreSecrétariatReportage médias sociauxKifaruTwigaKibokoTente pour le déjeunerTente d’expositionTente d’inscriptionBanque modèleBibliothèque

UTILISATION

Panel / Sessions plénières / Résumés journaliersConférences de presse / Briefing continental / Sessions restreintesAtelier de suivi Hackathon ICT4Ag / Panel / Sessions restreintesBureau de presseStudio téléRéunions parallèles, y compris réunion du ROPPASecrétariatReportage médias sociauxPanel / Sessions restreintesSessions restreintesSessions restreintesPauses déjeunerExposition & pauses caféBureau d’inscription & d’informationPer diemsTable ronde médias

Page 55: CTA Fin4Ag programme FR

55

Informations pratiques

Plan Google de Nairobi

Hôtels

Sunstar Hotel • Roaster Hotel • Hilton Hotel • Kasarani Sportsview Hotel,• Oak Place Hotel • Utali Hotel • Meridian Hotel

Page 56: CTA Fin4Ag programme FR

56

Informations pratiques

2e Briefing continental africain

12:00 - 17:30

8:30 - 09:30

9:30 - 10:00

10:00 - 11:30

11:30 - 13:00

13:00 - 14:15

14:15 - 18:00

Briefing continental : Dimanche 13 juillet

Dimanche 13 juillet INSCRIPTION

Un nouvel élan pour le financement des chaînes de valeur etsuccès des modèles économiques agricoles

INSCRIPTION

Simba

Objectifs et programme + Remarques introductives

Session 1 du BC : Plantons le décor : un nouvel environnement pour le financement des CV

Session 2 du BC : Succès des organisations d’agriculteurs

Pause-déjeuner

Simba

Session 2 du BC : Succès des organisations d’agriculteurs (suite)

Briefing continental : Lundi 14 juillet Développer le financement agricole selon les besoins desagriculteurs et rôle des organisations d’agriculteurs

Simba

Session 3 du BC : Le financement à la base de la pyramide

Pause-café

Simba

Session 4 du BC : Développer la collecte de données en tant que service aux organisations d’agriculteurs

Simba

Session 5 du BC : Comment les OA peuvent faire affaire avec les agriculteurs et plan d’action pour un

meilleur accès au financement — Conclusions

09:00 - 10:30

10:30 - 11:00

11:00 - 13:00

13:00 - 14:15

14:15 - 16:00

Pause-déjeuner

Page 57: CTA Fin4Ag programme FR

Informations pratiques

57

7:00 - 17:30

7:30 - 08:45

8:45 - 09:45

9:45 - 10:30

10:30 - 11:15

11:15 - 11:30

11:30 - 12:15

12:15 - 13:00

13:00 - 14:00

14:00 - 14:45

14:45 - 15:30

15:30 - 16:15

16:15 - 17:00

17:00 - 17:15

17:15 - 18:15

Journée Plug and Play : Lundi 14 juillet

Lundi 14 juillet

Booth 1

Tangaza Pesa

Farmer Management System

Booth 2

Mendeley

e-Krishok

Booth 3

iCOW

Solution Credit Bureau deCreditinfo

Booth 4

Esoko

Musoni System

Booth 5

Farmforce

UWINCorp

Booth 6

Credit Information Sharing(CIS)

Agrocentral

Booth 7

Umati Capital

Plateforme aWhere

Booth 8

Plateforme Agrilife

RiMFin

Booth 1

Farmer Management System

Farmforce

Tangaza Pesa

UWINCorp

Booth 2

Agrocentral

Umati Capital

e-Krishok

Ensibuuko

Booth 3

FarmDrive

Platforme aWhere

Credit Information Sharing(CIS)

Solution Credit Bureau deCreditinfo

Booth 4

Musoni System

Zoona eVouchers

RiMFin

Platforme Agrilife 2

Chui Kifaru Twiga Kiboko

Chui Kifaru Twiga Kiboko

Chui Kifaru Twiga Kiboko

Journée Plug & Play

Pause-café

Pause-déjeuner

Pause-café

Session [S34]TIC - Quelles sont les meilleures opportunités de financement ?

(Org. CTA)

Session [S33]Quels sont les enseignements de l’introduction des TIC dans les banques kenyanes ? (Org. CTA)

Session [S35]Comment intégrer stratégiquement

de nouvelles technologies de financement dans les propositions de valeur d'une banque ? (Org. CTA)

Ndovu Chui Kifaru

Discussions et conclusions

INSCRIPTION

INSCRIPTION

Ndovu

SEANCE D’OUVERTURE

Page 58: CTA Fin4Ag programme FR

58

Informations pratiques

INSCRIPTION

Auditoire

DISCOURS D'OUVERTURE + DISCOURS D'INTRODUCTION

Pause-café

7:00 - 17:30

8:45 - 10:30

10:30 - 11:00

11:00 - 12:30

12:30 - 14:00

14:00 - 15:30

15:30 - 16:00

16:00 - 17:30

17:30 - 18:30

18:30 - 22:30

1e jour : Mardi 15 juillet

Ndovu

Session [S1] Bonnes pratiques definancement deschaînes de valeur

agricoles(ORG. CTA)

Simba

Conférence de presse

Chui

Session [S40] Exploitation des TICpour le financement

agricole : enseignements de la journée Plug & Play (ORG. CTA)

Kifaru

Session [S53] Soutenir l’implication

des jeunes entrepreneurs dans les entreprises

d’ICT4Ag : résultats du hackathon 2013

d’ICT4Ag (ORG. CTA)

Conférence

Pause-déjeuner

Twiga

Session [S24] Développer des prêtsagricoles et des assurances

climatiques innovantspour une

agriculture résistanteau climat (ORG. CTA)

Ndovu

Session [S11] Financement du commerce alimentaire intra-africain(ORG. AFRACA)

Simba

Session [S30] Agriculture et stabilité des prix(ORG. CBK)

Chui

Session [S5] Les innovations aubanc d’essai : financement deschaînes de valeur de l’élevage et desproduits laitiers :

expériences d’Afriquede l’Est et australe

(ORG. ILRI)

Kifaru

Session [S48] Défi pour les

agriculteurs ouest-africains : commentle secteur privé peut-il jouer le rôled’intermédiaire entreles agriculteurs et les banques ?

(ORG. ROPPA/CTA)

Twiga

Session [S42] Gestion des

risques liés aux prix et au climat

en faveur du financement

agricole(ORG. FAO)

Kiboko

Session [S9] Prêts agricoles

pour les institutions de microfinance : l’expériencekényane(ORG. AMFI)

Ndovu

Session [S31] Interventions desbanques centralesdans l’agriculture

(ORG. CBK)

Simba

Session [S45] Paysage

économique du financement

numérique agricole(ORG. CTA)

Chui

Session [S23] Gestion desgaranties au

niveau panafricain(ORG. CTA)

Kifaru

Session [S48] Défi pour les

agriculteurs ouest-africains : comment le secteur privé peut-il

jouer le rôle d’intermédiaire entreles agriculteurs et les banques ?(ORG. ROPPA/CTA)

Twiga

Session [S43] Gestion des risques de production et

commerciaux enfaveur du

financement agricole(ORG. FAO)

Kiboko

Session [S13]Études de cas :prêts agricolesd’institutions de microfinance

(S.O. CTA)

Pause-café

Réseautage, Temps libre, etc.

Safari Park Hotel

Cocktail + Soirée culturelle kényane

Page 59: CTA Fin4Ag programme FR

59

Informations pratiques

59

INSCRIPTION7:30 - 17:30

8:45 - 10:30

10:30 - 11:00

11:00 - 12:30

2e jour : Mercredi 16 juillet

Ndovu

Session [S4] Questions relatives audéveloppement et à la

réglementation des instruments demarchés de capitauxpour l'agriculture : enseignements

du Brésil et d’autrespays

(ORG. CTA)

Simba

Session [S41] Outils de gestion desrisques pour le finance-

ment agricole (ORG. CTA)

Chui

Session [S46] Trois plateformes de financement

agricole numérique(ORG. CTA)

Kifaru

Session [S36] Femmes et

financement deschaînes de valeur agricoles : les clés

du succès !(ORG. CTA)

Conférence

Pause-café

Twiga

Session [S49]Défi pour les agriculteurs

est-africains : créationde banques agricolespour les producteurs au niveau national ourégional en Afrique del’Est : perspectives etaspects pratiques

futurs(ORG. EAFF/CTA)

Ndovu

Session [S29] Forum des banques

centrales : importance de l’agriculture

pour l’inclusion financière et

l’agenda de stabilité(ORG. CBK)

Simba

Session [S17] Systèmes

d'entreposage et de gestion desgaranties afin de promouvoir l'accès au financement

(ORG. AFD/IFAD/CTA)

Chui

Session [S21] Développer un financementfructueux deschaînes de

valeur agricoles(ORG. FAO)

Kifaru

Session [S37] Renforcement descapacités : quemanque-t-il à la formation en

matière de finance-ment des chaînes de valeur agricoles

et comment combler les lacunes ?(ORG. KMP)

Twiga

Session [S49]Défi pour les agriculteurs est-africains : création de

banques agricolespour les

producteurs auniveau national ourégional en Afrique

de l’Est : perspectives et aspects

pratiques futurs(ORG. EAFF/CTA)

Kiboko

Session [S44] Application d'unmodèle centré sur l’humain au financement de la petite agriculture(ORG. ISF)

Page 60: CTA Fin4Ag programme FR

60

Informations pratiques

12:30 - 14:00

14:00 - 15:30

15:30 - 16:00

16:00 - 17:30

17:30 - 18:30

18:30 - 22:30

Ndovu

Session [S26] Stimuler les processus

politiques afin d’encourager

l’élaboration d’un programme de

financement agricoleradicalement nouveau

(ORG. CTA)

Simba

Session [S22] Adoption d’une stratégie de

financement deschaînes de valeur agricoles dans

une IMF(ORG. BASIX)

Chui

Session [S10] Mécanismes de

soutien du financementdes chaînes de valeur agricoles

(ORG. FAO)

Kifaru

Session [S38] Information,

communication et gestion des

connaissances enmatière de

financement deschaînes de valeur : enseignements

(ORG. KMP)

Pause-café

Twiga

Session [S51] Défi pour les

agriculteurs desCaraïbes : l’affacturagepour les agriculteurs

(ORG. IICA/CTA)

Pause-déjeuner

Ndovu

Session [S14] Interventions

public-privé dans la promotion du

financement des chaînes de valeur

agricoles et de meilleursmécanismes de gestiondes risques agricoles :

enseignements(ORG. FAO)

Simba

Session [S18] Les tenants et

aboutissants d’un financement réussi par récépissé d’entrepôt(ORG. CTA)

Chui

Session [S39] Améliorer l’accès au financement des jeunes agro-entrepre-neurs : modèles

innovants et questionsde reproduction

(ORG. CTA)

Kifaru

Session [S52] Lever les barrières au développement del’assurance agricole

(ORG. FARM)

Twiga

Session [S6] Expériences

dans le financement d’exportations de produits horticoles(ORG. COLEACP/CTA)

Réseautage, temps libre, etc.

Kenya School of Monetary Studies (KSMS))

Cocktail + Dîner de gala (sur invitation uniquement)

Page 61: CTA Fin4Ag programme FR

61

Informations pratiques

INSCRIPTION7:30 - 17:30

08:45 - 10:30

10:30 - 11:00

11:00 - 12:30

3e jour : Jeudi 17 juillet

Ndovu

Session [S32] Création d’une masse

critique pour le financement des récépissés

d’entrepôt – groupe de discussion

(ORG. CTA)

Simba

Session [S27] Fonds

d’investissement agricole(ORG. FAO)

Chui

Session [S25] Progression des

bourses de matièrespremières en Afrique

(ORG. FAO)

Kifaru

Session [S16] Le rôle de l’assistancetechnique dans les

produits de financement des petits exploitants

agricoles(ORG. FONDATION YNGENTA)

Conférence

Twiga

Session [S50] Défi pour les agricul-

teurs d’Afrique australe : financement

climatique de l’agriculture

(ORG. SACAU/CTA)

Ndovu

Session [S15] Régimes de garantie :

expérience et enseignement tirés

(ORG. CTA)

Simba

Session [S3] Crowdfunding dans l’agriculture ACP : initiatives, défis et perspectives(ORG. FAO)

Chui

Session [S47] Finance numériquedans le secteur

agricole : plus que lespaiements(ORG. CTA)

Kifaru

Session [S7] Nouvelles stratégies de financement de la mécanisation de l’agriculture

(ORG. FMARD/AFRACA)

Twiga

Session [S50] Défi pour les

agriculteurs d’Afriqueaustrale : financement

climatique de l’agriculture( ORG. CTA)

Pause-café

Page 62: CTA Fin4Ag programme FR

6262

Informations pratiques

Pause-déjeuner

Ndovu

Session [S28] Positionnement des

organisations d'agriculteursdans le financement des

chaînes de valeurs agricoles :débat (S.O. CTA)

Simba

Conférence de presse

Chui

Session [S54] Gestion des risques

climatiques et financementagricole(S.O. CTA)

Kifaru

Session [S2] Expériences du financement

de la pêche et de la pisciculture.(S.O. CTA)

Codes couleur

Révolutionner le financement deschaînes de valeur agricoles : les outils

Élaboration de politiques

Questions transversales

Vendredi 18 juillet

Pause-café

Ndovu

Séance de clôture + intervenants

Réseautage, temps libre, etc.

Kenya School of Monetary Studies (KSMS)

Cocktail + cérémonie de remise des prix YoBloCo

12:30 - 14:00

14:00 - 15:30

15:30 - 16:00

16:00 - 17:30

17:30 - 18:30

18:30 - 22:30

7:00 - 17:30

6:00 - 8:00

8:00 - 9:00

Départ 9:00

INSCRIPTION

Nairobi National Park

Safari

Petit déjeuner

Cérémonies

Sessions du briefing continental et conférence de presse

Présentations de plateformes numériques (Journée Plug and Play)

Visites de terrain

Visites de terrain

Page 63: CTA Fin4Ag programme FR

http://publications.cta.int

Lisez le Dossier spécial de Spore sur Fin4Ag Octobre 2014

Le magazine du développement agricole et rural des pays ACP

http://spore.cta.int

des pays ACPagricole et rural développement Le magazine du

p // phttp://spore.c

agricole et rural développement Le magazine du

cta.int

http://spore.cta.int

http://publications.cta.int

http://publications.cta.int

Page 64: CTA Fin4Ag programme FR