comportements des soignants: comment … 11 20 fmc/2... · 3 axes clés de la prévention des ias...
TRANSCRIPT
Comportements des soignants:Comment accompagner le
changement?
CHU Angers 20 novembre 2015Gabriel BirgandTwitter: @Gbirgand
Blog: http://www.gabrielbirgand.fr/
3 axes clés de la prévention des IAS
1. PIAS et parcours de santé – formation, communication, surveillance
en impliquant patients
2. Prévention et maîtrise de l’antibiorésistance
– hygiène des mains, bon usages des ATB…
3. Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs
– Culture sécurité des personnels, surveillance…
G Birgand
Tous se basent sur les comportements des personnels ou
des patients
Plusieurs niveaux d’analyse
G Birgand
Personnel soignant
Age, Sexe, Facteurs constitutifs des individus
A
Plusieurs niveaux d’analyse
G Birgand
Personnel soignant
Théories comportementales: Connaissance, croyances, capacité au changement, bénéfices à adhérer
A
Plusieurs niveaux d’analyse
G Birgand
Personnel soignant
Aspects organisationnels:Matériel et financiersTravail en équipeLeadershipFormation, entrainementSurveillance, audit, feedbackProtocoles, objectifs…
A
Plusieurs niveaux d’analyse
G Birgand
Personnel soignant
Niveau global:Aspects culturelsRecommandationsSurveillance, indicateurs
Modèle d’Hofstede• Evitement à l’incertitude
– Haut niveau : faible tolérance à l’incertitude ou ambiguïté
• Distance au pouvoir– Haut niveau : hiérarchie formalisée => prise de décision
• Masculinité– Haut niveau : dirigée par l’égaux et taches bien définies– Féminine = favorise la qualité du travail en collaboration
• Individualisme:– Haut niveau: peu de travail en groupe
G Birgand
Borg JHI 2014
Modèle d’HofstedeG Birgand
Distance pouvoir
MasculinitéIndividualisme
Evitement de l’incertitude
Borg JHI 2014
Modèle d’HofstedeG Birgand
MasculinitéIndividualisme
Evitement de l’incertitude Borg JHI 2014
Distance pouvoir
Contexte culturelG Birgand
Confiance ds management
Sécurité de l’emploi
Inquiet d’etre le bouc émissaire
Facilitation au changement
Disposition au changement
Amélioration récente du SARM Haut niveau constant de SARM Bas niveau constant de SARM
Borg JHI 2015
Hong Kong, n = 142
Etats-Unis (SENIC), n = 7046
Item n, (%) n, (%)Coercition 1 (1) 21 (0,3)Récompense 8 (5,6) 7 (0,1)Légitimité 10 (7,0) 148 (2,1)Expertise 40 (28,2) 3953 (56,1)Référence 4 (2,8) 310 (4,4)Formation 79 (55,6) 2600 (36,9)
Seto, Am J Infect Control, 1991
Perception des déterminants externes pour l’observance
Formation et expertise
G Birgand
Contexte culturelG Birgand
Anglo-saxonsCampagnes:« IAS intolérable »« Pas que EOH en cause »
Borg JHI 2014
Latins⇒ Changements lors
de crises et non développement
⇒ Fort impact de hiérarchie : audit par supérieurs
Les recommandations
Des dizaines de recommandations disponibles…
De nombreux désaccord entre elles…
Ne priorise pas les mesures…- Basée sur l’évidence scientifique
G Birgand
Et les aspects culturels…Rapport à l’incertitude: non applicableDistance au pouvoir: imposé
Pression extérieures à l’hôpitalLa sécurité ne peut pas devenir une priorité institutionnelle sans une pression plus importante…qui doit venir de l’extérieur. (LeapeJAMA 2005)
• Indicateurs publiques de qualité des soins
• Législation
• Connaissance du public: Médias
G Birgand
Organisation, management et structure
Revue systématique e la littérature listant 10 items1. Organisation de la prévention des IAS2. Taux d’occupation des lits et charge de travail3. Matériels, équipements et ergonomie4. Utilisation des recommandations, formation, préparation5. Formation et préparation en équipe et par tache6. Standardisation des audits7. Surveillance prospective, rétro-information et réseaux8. Développement de stratégies multimodales9. Identification et engagement d’un « champion »10. Créer une culture positive au sein de l’organisation
G Birgand
Zingg LID 2014
Organisation de travail
Nombreux professionnels de santé et nombreuses disciplines impliquées dans les soins…
• Collaboration• Coordination• Communication• Travail d’équipe• Logistique
G Birgand
Perception des soins de cathéter veineux périphériques
• Etude qualitative: – 10 médecins, 18 infirmières, 10 pharmaciens, 1 SF– 4 hôpitaux Anglais
• Thèmes:– Fragmentation du management/soins
– Sentiment de frustration
– Non respect des recommandations locales
– Faible risque des CVP pour le patientCastro-Sanchez et al Plos one 2014
Ambiguité des taches
Evidence?
Manque de vue d’ensemble
G Birgand
Formations et préparation
• Protocoles locaux adaptés et plan de formation– Révision permanente du contenu et de l’accessibilité
• Audit des programmes de formation et évaluation des compétence
• Expérience personnelle > formation traditionnelle
G Birgand
Zingg LID 2014
Leadership et LeadersEtats-Unis, 14 hôpitaux, interviews et visites sur site
• Leader : une personne qui influe sur les organisations
• Les leaders qui avaient du succès :– Cultiver une culture de l’excellence clinique : des
objectifs, une organisation, le transfert à l’équipe– Trouver les solutions malgré les obstacles techniques
et l’inertie des hommes– Animer, inspirer, insuffler la motivation de l’équipe– Réflexion stratégique et transversale, anticipation
G Birgand
Saint S et al, ICHE 2010
Indicateurs de performance
• Tableaux de bord qualité/pratiques cliniques– Représentation visuelles de mesures de performance– Feedback aux leaders et individus
• Effets positifs sur les pratiques et les évènements de soins– Mais, effets inverses… (tunnel vision, gaming…)
• Très hétérogène en fonction des hôpitaux– Quels caractéristiques du TdB améliorent les pratiques?– Comment les professionnels l’utilisent?
G Birgand
Dowding et al, IJMI 2015
Communication et nouvelles technologies
G Birgand
Armellino CID 2012
Polgreen ICHE 2010
Charani JAC 2013
Et le rôle du patient?
• Les patients sont volontaires– Apprendre et participer à l’amélioration de la qualité des
soins => Bénéfice reconnu
• Vision du personnel– Content d’être stimulé par les patients – Personnels sont responsables, influence du contexte…
• Patient = Membre temporaire du staff de l’hôpital– Décisions intégrant représentants des usagers
G Birgand
Gudnadottir, AJIC 2013
Spotlight report 2015
Et le rôle du patient?
Questionnaires à 277 personnels du CHU Genève– 3% avaient été questionné par le patient sur l’hygiène des
mains– 74% pensaient que le rôle du patient était important– Mais… 29% ne souhaitaient pas être repris par le patient
G Birgand
- Sentiment négatif d’admettre l’oubli de l’HdM- Préfère garder le patient ignorant- Support des personnel essentiel pour inclure le patient
Longtin, Ann Int Med 2012
Capacité des patients à comprendre leur rôle et les informations pour prendre une décision?
Théories comportementales
Littérature « énorme », « proche de l’inabordable »62 modèles ou théories…
G Birgand
Rôle de l’information, connaissance
G Birgand
Connaissances Attitudes Comportements
Cabana MD et al, JAMA 1999
Rôle de l’information, connaissance
G Birgand
Connaissances Attitudes Comportements
Manque de sensibilisation
Manque de familiarisation Volume d’informations
Temps requis pour rester informéAccessibilité des recommandations
Cabana MD et al, JAMA 1999
Rôle de l’information, connaissance
G Birgand
Connaissances Attitudes Comportements
Pas d’accord avec ces recommandations
Pas d’accord avec les recommandations en
général
Peu d’espoir de résultat
Manque d’autonomie
Manque de motivation
Manque de confiancePeu applicableInterprétation du rationnel
Trop rigideTrop livre de recette
Suivre le protocole ne va pas guérir le
patient
Professionnel ne se sent pas capable
Inertie, routine
Cabana MD et al, JAMA 1999
Rôle de l’information, connaissance
G Birgand
Cabana MD et al, JAMA 1999
Barrières externes:-Patient-recommandations-Environnement
• Patient• Présentation clinique
• Recommandations:• Reco contradictoires• Difficile a appliquer
• Barrières environnementales• Manque de temps/ressources• Support insuffisant• Accroit la responsabilité
Connaissances Attitudes Comportements
Valeurs, croyances et attitudes
G Birgand
HBM - Rosenstock 1975
Perception des bénéfices
Perception des barrières
Déclanchement de l’action
Perception de vulnérabilité
Perception de sévérité
Comportement de prévention
Théorie des comportements planifiésG Birgand
TBP, Ajzen 1986
Variables expérimentales
Sociodémographiques, comportementale, santé
Attitudes et croyances comportementales
Je suis favorable à le faire et j’y suis favorable
Normes subjectives et croyances normativesJ’ai l’approbation des gens
importants pour moi
Perception du contrôle et croyance du contrôle
Je me sens capable de le faire.
Norme comportementaleJe crois que mes collègues le
font de manière générale
Anticipations de regrêtsSi je ne me frictionne pas les
mains, j’aurai des regrêts
Croyance dans les rôles sociaux
Je crois que c’est correcte pour une IDE de le faire
Norme moraleC’est une question de
responsabilité personnelle
IntentionJ’ai l’intention de me
frictionner les mains à chaque contact
Comportement souhaité
Hygiène des mains aux 5 moments de l’OMS
Les autres éléments à intégrer
• Normes et identités– Ce qui est fait et ce qui devrait être fait
• Pouvoir, autonomie et contrôle– Peut mener une action au succès et avec les résultats
attendus
• Habitudes et routines– Evite travail cognitif et prise décision constamment
• Emotions– Parfois à l’origine d’attitudes et de prise de décision
• Facteurs extérieurs, sociétaux…
G Birgand
Government social research, 2008
G Birgand
Nous savons que nous ne pouvons pas tous piloter un A380 ou réaliser une opération a cœur ouvert…
Nous reconnaissons qu’il faut des compétences particulières…
Lorsque nous parlons de comportements…G Birgand
Nous avons tous un comportement et nous voyons celui des autres…
Et nous avons notre propre théorie comment changer les
comportements…
Et elles peuvent être fausses…
Lorsque nous parlons de comportements…G Birgand
Nous avons tous un comportement et nous voyons celui des autres…
Et nous avons notre propre théorie comment changer les
comportements…
Et elles peuvent être fausses…
Il existe une science des changements de comportements mais elle n’est pas toujours
appliquée
Beaucoup d’interventions élaborées selon le principe CSUBIAD
G Birgand
Martin Eccles, Newcastle University
Beaucoup d’interventions élaborées selon le principe CSUBIAD
Ca Semblait être Une Bonne Idée Au Début
G Birgand
Martin Eccles, Newcastle University
Beaucoup d’interventions élaborées selon le principe CSUBIAD
Ca Semblait être Une Bonne Idée Au Début
G Birgand
Problème comportemental
Intervention
Martin Eccles, Newcastle University
Comprendre le comportement que nous essayons de
changer
Méthode systématique pour changer efficacement les comportements
1. Identifier les comportements ciblés– Analyse comportementale
2. Comprendre le comportement ciblé dans son contexte
– Diagnostic comportemental
3. Identifier des techniques spécifiques de changement de comportement
G Birgand
Méthode systématique pour changer efficacement les comportements
1. Identifier les comportements ciblés– Analyse comportementale
2. Comprendre le comportement ciblé dans son contexte
– Diagnostic comportemental
3. Identifier des techniques spécifiques de changement de comportement
G Birgand
Définir le comportement ciblé
• Définir qui doit faire quoi, où doivent ils le faire, quand, à quelle fréquence et pour combien de temps?
• Etre plus précis sur le comportement que nous cherchons à changer permet d’être mieux orienté quand il s’agit de les comprendre…
G Birgand
Comportement Quoi? Qui? Où/Quand?Engagement dans les précautions standard
Hygiène des mainsPort de gantsBionettoyage
Personnel hospitalier
Situations à risque
Faire un « diagnostic comportemental »
• Une intervention efficace dépend d’un bon diagnostic– A la fois pour traiter une pathologie ou changer un
comportement
• Ce diagnostic nécessite une méthode systématique– Pourquoi les comportements sont comme ils sont?– Quel changement pour que les bons comportements
apparaissent– Les models théoriques permettent de répondre à cela
• COM-B: S. Michie• Cabana
G Birgand
COM-B: un outil pour comprendre les comportements…
G Birgand
Capacité
Motivation
Opportunité
Comportement
Michie et al, Implementation Science 2011
COM-B: un outil pour comprendre les comportements…
G Birgand
Capacité
Motivation
Opportunité
Comportement
Michie et al, Implementation Science 2011
Capacité à comprendre quoi faire et comment le faire
COM-B: un outil pour comprendre les comportements…
G Birgand
Capacité
Motivation
Opportunité
Comportement
Michie et al, Implementation Science 2011
Capacité à comprendre quoi faire et comment le faire
Mécanismes réfléchi ou automatique
Réfléchi, « la raison »Automatique,
« le cœur »
G Birgand
Emotion, impulsivité…Evaluation, planification…
COM-B: un outil pour comprendre les comportements…
G Birgand
Capacité
Motivation
Opportunité
Comportement
Michie et al, Implementation Science 2011
Capacité à comprendre quoi faire et comment le faire
Mécanismes réfléchi ou automatique
Environnement physique (temps, argent…) et social
(influence des autres)
COM-B … et Déchets d’activité de soins
• Capacité– Les personnels soignants connaissent-ils les règles de gestion
des déchets?
• Opportunité– Ont-ils les 2 types de conteneurs à disposition?
• Motivation– Les personnels ont-ils l’intention de les utiliser– Croient-ils qu’il s’agisse d’une bonne chose?
• Pour les autres, pour eux, pour la collectivité…– Veulent-ils les utiliser?
• Avantage/désavantage
– Ont-ils développé des habitudes d’utilisation?
G Birgand
G Birgand
Intentions
Croyance sur ce qui est bien
ou mal
Volontés et besoins
Inhibitions Leviers
ComportementsPRIME theory, 2005
« J’ai l’intention d’arrêter de jeter des déchets sans risque
dans les DASRI »
« Les DAOM économisent de l’argent » « utiliser la poubelle a
portée de main est égoïste »
« Je veux être une personne responsable »
Méthode systématique pour changer efficacement les comportements
1. Identifier les comportements ciblés– Analyse comportementale
2. Comprendre le comportement ciblé dans son contexte
– Diagnostic comportemental
3. Identifier des techniques spécifiques de changement de comportement
G Birgand
• Capacités psychologiques – connaissance des risques de transmission croisée
• Motivation automatique – malaise de détériorer la santé du patient
• Manque de flacons de SHA dans le service
Méthode systématique pour changer efficacement les comportements
1. Identifier les comportements ciblés– Analyse comportementale
2. Comprendre le comportement ciblé dans son contexte
– Diagnostic comportemental
3. Identifier des techniques spécifiques de changement de comportement
– Définir les (larges) fonctions des interventions
G Birgand
Interventions
G Birgand
Intervention: Activité destinée à changer les comportements
Source des comportements
Fonction des interventions
G Birgand
Améliorer la connaissance et la compréhension
Utiliser la communication pour induire un sentiment positif ou négatif et stimuler l’action
Créer une attente de récompenses
Créer une attente de pénalité (financière)
Conférer des compétences
Accroitre les moyens ou réduire les barrières
d’accroitre les capacités (au delà de la formation)
ou opportunités
Donner un exemple à suivre
Changer le contexte matériel et social
Règlementer l’application des comportements
Règlementations
G Birgand
réglementation: Décisions prises par les autorités concernant l’intervention
Source des comportements
Fonction des interventions
Réglementation
G Birgand
Créer ou contrôler l’environnement matériel ou social
Utiliser des moyens de communication de masse
Mettre des services à disposition
Etablir des règles ou principes de bon
comportements ou bonnes pratiques
Utiliser les systèmes de taxes pour diminuer ou
augmenter les coûts financiers
Créer des documents qui recommandent ou
imposent des pratiques
Faire ou changer les lois
Quelle intervention utiliser?
Fonctions des interventionsFormation Persuasion Récompense Coercition Entrainement Restreindre Restructurer
l’environnement
Modeler Permettre
Capacité matérielles
Capacités mentales
Opportunitématérielle
Opportunité sociale
Motivation automatique
Motivation réfléchie
G Birgand
Interventions et TCC
• Les ingrédients des interventions destinés à modifier les comportements
• Elles sont:– Observables– Peuvent être répliqués– Font partie intégrante de l’intervention
• Peuvent être utilisés seuls ou en combinaisons avec d’autres techniques de changement de comportements
G Birgand
Méthode systématique pour changer efficacement les comportements
1. Identifier les comportements ciblés– Analyse comportementale
2. Comprendre le comportement ciblé dans son contexte
– Diagnostic comportemental
3. Identifier des techniques spécifiques de changement de comportement
– Utiliser des techniques de changement de comportement
G Birgand
Taxonomie des techniques de changement de comportement
93 techniques listées…• Techniques clés de changement de
comportement individuels et publics– Fixer des objectifs– Auto-évaluation– Rétro-information– Planification d’action
G Birgand
Abraham, Health psychology 2008
Exemple de l’hygiène des mains
Intervention basée sur la théorie comportementale et l’évidence
• L’hygiène des mains permet de diminuer les IAS• Recommandations spécifiques• Peu appliquée
– Environ 30-40% d’observance, et encore….
G Birgand
COM-B … et Hygiène des mains
• Opportunité– SHA à disposition au lit du malade tous les jours
• Motivation– Affiches persuasives– Encourage les patients à demander
G Birgand
COM-B … et Hygiène des mains
• Capacité/Aptitudes– Les infirmières ont les aptitudes physiques pour se
frictionner les mains– Mais pas les capacités psychologiques pour
• Faire attention à ce comportement en regards d’autres comportements
• Développer des automatismes pour se rendre compte quand le comportement n’est pas apparu
• Développer des perspectives d’action dans le futur
G Birgand
Quelle intervention utiliser?
Fonctions des interventionsFormation Persuasion Récompense Coercition Entrainement Restreindre Restructurer
l’environnement
Modeler Faciliter
Capacité matérielles
Capacités Psycholog.. √ √ √Opportunitématérielle
Opportunité sociale
Motivation automatique
Motivation réfléchie
G Birgand
COM-B … et Hygiène des mains
• Théorie de l’auto-régulation
G Birgand
Carver, 82
ObjectifComparer les
comportements avec un standard
Pas de divergence = objectif atteint
Divergence observée
Action pour réduire les
divergences
COM-B … et Hygiène des mains
• Théorie de l’auto-régulation
G Birgand
Carver, 82
ObjectifComparer les
comportements avec un standard
Pas de divergence = objectif atteint
Divergence observée
Action pour réduire les
divergences
Fonction: permettre le changement = fixer des
objectifs
COM-B … et Hygiène des mains
• Théorie de l’auto-régulation
G Birgand
Carver, 82
ObjectifComparer les
comportements avec un standard
Pas de divergence = objectif atteint
Divergence observée
Action pour réduire les
divergences
Fonction: permettre le changement = fixer des
objectifs
Fonction: permettre le changement = Planifier
des actions
COM-B … et Hygiène des mains
• Théorie de l’auto-régulation
G Birgand
Carver, 82
ObjectifComparer les
comportements avec un standard
Pas de divergence = objectif atteint
Divergence observée
Action pour réduire les
divergences
Fonction: permettre le changement = fixer des
objectifs
Fonction: permettre le changement = Planifier
des actions
Fonction: Formation = auto-estimation et
feedback
COM-B … et Hygiène des mains
• Théorie de l’auto-régulation
G Birgand
Carver, 82
ObjectifComparer les
comportements avec un standard
Pas de divergence = objectif atteint
Divergence observée
Action pour réduire les
divergences
Fonction: permettre le changement = fixer des
objectifs
Fonction: permettre le changement = Planifier
des actions
Fonction: Formation = auto-estimation et
feedback
Etablir des objectifsSurveiller les comportementsPlanifier des actions sur la base du feedback
COM-B … et Hygiène des mains
G Birgand
Observation des comportements de 2 professionnels pdt 20
minutes
Retro-info verbale
immédiate
Si observance complète: validation
de DPC
Faible observance: fixer des objectifs immédiat et plan
d’action avec audits répétés le mois
d’après
Individuel
COM-B … et Hygiène des mains
G Birgand
Observation des comportements de 2 professionnels pdt 20
minutes
Retro-info verbale
immédiate
Si observance complète: validation
de DPC
Faible observance: fixer des objectifs immédiat et plan
d’action avec audits répétés le mois
d’après
Observation d’un groupe pdt 20 minutes
Retro-info verbale au staff
Prix de bonne observance
Faible observance: fixer des objectifs de
service et plan d’actions
Individuel
Collectif
COM-B … et Hygiène des mains
• 60 services dans 16 hôpitaux anglais– Utilisation de savon doux et de SHA ont triplées de
22 à 60ml par patient par jour– Taux de bactériémies à SARM en baisse
• Stone, BMJ 2012
– La rétro-info face à face: personnels avec 13-18% plus d’hygiène des mains
• Fuller Plos one 2012
G Birgand
En résumé…
1. Etre spécifique sur le comportement cible à changer
2. Commencer par comprendre le comportement
3. Sélectionner les fonctions des interventions de manière systématique pour arriver au changement
4. Spécifier les ingrédients actifs de l’intervention
G Birgand