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RH COMPETENCES Supplément de L’Economiste N°4444 Marocains du monde: MDM Invest relancé n Pourquoi les PME font faillite Pages IV & V n Universiapolis duplique son modèle à Libreville Page VI n Le DG de Madarin Oriental recrute à Marrakech, à vélo! Page VII UNE fleur pour les MRE. Le ministère des Finances avec la Caisse centrale de garantie (CCG) et les banques viennent de réactiver le fonds MDM Invest arrêté depuis 2011. Doté de 100 millions de DH, il vise à encourager les Ma- rocains du monde à venir investir dans leur pays d’origine, grâce à une subvention à fonds perdus de 10% de leurs apports. Mais cette fois-ci, il faudra choisir l’un des secteurs prioritaires pour le Maroc, à savoir l’industrie et les services qui y sont liés, la santé, l’éducation et l’hôtellerie. Cette nouvelle version couvre aussi les projets comptant des associés non MRE.o Page II R&D: Les chercheurs s’arrachent le fonds OCP • 272 pré-projets, avec 223 partenaires étrangers, reçus • L’Office prêt à miser plus pour les projets qui se distinguent • Les autres fonds de recherche prévus devront attendre! (Conception Fotolia) Page III

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Page 1: COMPETENCES RH R&D: Les chercheurs s’arrachent … · vestir au Maroc, et de les intégrer dans une réelle dynamique économique. Ceci ... Dans la liste des grandes entreprises

RHCOMPETENCESSupplément de L’Economiste N°4444

Marocains du monde:MDM Invest relancé

n Pourquoi les PME font faillite Pages IV & V

n Universiapolis duplique son modèle à Libreville

Page VI

n Le DG de Madarin Oriental recrute à Marrakech, à vélo!

Page VII

UNE fleur pour les MRE. Le ministère des Finances avec la Caisse centrale de garantie (CCG) et les banques viennent de réactiver le fonds MDM Invest arrêté depuis 2011. Doté de 100 millions de DH, il vise à encourager les Ma-rocains du monde à venir investir dans leur pays d’origine, grâce à une subvention à fonds perdus de 10% de leurs apports. Mais cette fois-ci, il faudra choisir l’un des secteurs prioritaires pour le Maroc, à savoir l’industrie et les services qui y sont liés, la santé, l’éducation et l’hôtellerie. Cette nouvelle version couvre aussi les projets comptant des associés non MRE.o

Page II

R&D: Les chercheurs s’arrachent le fonds OCP

• 272 pré-projets, avec 223 partenaires étrangers, reçus

• L’Office prêt à miser plus pour les projets qui se distinguent

• Les autres fonds de recherche prévus devront attendre!

(Conception Fotolia)

Page III

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ACTU

Mardi 20 Janvier 2015II

■ Il était arrêté depuis fin 2011

■ Des subventions de 10% des investissements offertes dans 4 secteurs

■ Seulement 19 projets ont été financés durant la première version

LE fonds de promotion des investis-sements des MRE, MDM Invest, revu et corrigé. Il vient d’être réactivé après avoir été arrêté fin décembre 2011, car initiale-ment prévu comme mécanisme de sou-tien en période de crise devant prendre fin après un à deux ans d’existence. «Il devait être relancé il y a un an, mais il fal-lait opérer plusieurs arbitrages», explique Hicham Serghini Zanati, DG de la Caisse centrale de garantie (CCG), gestionnaire du fonds. Il fallait aussi renégocier le pro-duit avec les banques. Une convention avait déjà été signée entre le ministère des

Finance, les banques et la CCG en février 2013, mais elle n’a finalement pas abouti. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne?

Pour cette nouvelle version, la sub-vention sera également octroyée aux pro-jets en association avec des investisseurs ne justifiant pas du statut de MRE.

«L’objectif est d’inciter les MRE à in-vestir au Maroc, et de les intégrer dans une réelle dynamique économique. Ceci dans le cadre des secteurs prioritaires, loin des investissements classiques. L’Etat tient à ce que les subventions ac-cordées soient créatrices de valeur ajou-tée», insiste Zanati Serghini.

Doté de 100 millions de DH, MDM Invest finance avec les banques les pro-jets de création et d’extension d’entre-prises au Maroc, à hauteur de 10% de l’apport des MRE (voir tableau). Il s’agit d’une subvention à fonds perdus, pourvu que le projet soit «viable».

Le montant minimum du projet doit être d’au moins 1 million de DH. Quatre secteurs sont couverts: l’industrie et les services qui y sont liés, l’éducation, la santé et l’hôtellerie. Les MRE pourront ainsi apporter leur savoir-faire dans ces domaines, sachant que, traditionnelle-ment, ils préfèrent investir dans la pierre,

MRE: Le fonds MDM Invest enfin réactivé

ou encore dans des cafés et restaurants. De 2010 à fin 2011, le fonds lancé en

2009 n’a permis de financer que 19 pro-jets, selon la CCG. Avec un montant total des investissements de 109,12 millions de DH, dont 11 millions de DH sous forme de primes non remboursables. L’engoue-ment des MRE n’était donc pas au ren-dez-vous. Avec la version reliftée, l’on espère attirer un maximum de Marocains du monde. ❏

Ahlam NAZIH

Apport en fonds propres de la part du MRE

Fonds "MDM Invest"

Le reliquat

Source: CCG

25% d’apports en devises

25% au minimum du montant total du projet d’investissement, sous forme d’unapport en devises

financé soit par un crédit bancaire soit par tout autre apporten numéraire

10% du montant de la quote-part des MRE dans le projet

La subvention est accordée aux projets dont le montant minimum de l’investissement est égal à 1 million de DH, dans la limite d’un plafond de 5 millions de DH. Un apport en devises d’au moins 25% est exigé

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RHCOMPETENCES

■ 9 grands comptes et 6 PME ont été primés

■ Le nombre de participants passe de 40 à 50 cette année

■ Les petites structures, toutes filiales de multinationales

SI vous cherchez à intégrer une en-treprise où il fait bon de travailler, regar-dez du côté des winners du programme «Meilleurs employeurs du Maroc». Un palmarès de 15 sociétés plébiscitées par leurs employés a été dévoilé vendredi à Casablanca, lors d’une cérémonie à la-quelle le ministre de l’Emploi, Abdeslam Seddiki, a pris part. Le président de l’insti-tut américain Best Companies Group USA, Peter Burke, qui a lancé le programme au Maroc en 2011 en partenariat avec le cabi-net Lycom, était également présent.

Dans la catégorie «Grands comptes», le premier prix a été remporté par Inwi, qui fête cette semaine ses 5 ans d’existence. «Nous disons toujours à Inwi que ce qui se vit à l’intérieur se reflète à l’extérieur. Nous avons réussi à mettre en place une

culture d’entreprise innovante, basée sur le mieux être, où nos 1.200 collaborateurs peuvent se développer et tout partager», confie Frédéric Debord, directeur général. «Nos ressources humaines ont gagné la re-connaissance du marché à travers le suc-cès commercial de la marque. Aujourd’hui, c’est une reconnaissance de tout ce qu’ils ont réalisé ensemble», poursuit-il.

Huit autres grandes entreprises ont éga-lement été primées (voir illustration).

Du côté des PME, c’est Ericsson (200 employés au Maroc) qui a reçu le premier

trophée. L’équipementier télécoms était arrivé quatrième deux ans plus tôt. Un nouveau plan d’action RH a depuis été lancé. Et ça a marché, puisque l’entreprise a gagné trois places pour se positionner en tête de liste. Cinq autres PME ont égale-ment été récompensées, toutes des filiales de multinationales.

Cette année, 50 entreprises ont parti-cipé au programme, contre 40 l’an passé. Le nombre de lauréats est également passé de 8 à 15.

Le palmarès Meilleurs employeurs

Qui sont les meilleurs employeurs?du Maroc se base essentiellement sur l’avis des employés qui représente 70% de la note attribuée à chaque société. Les collaborateurs rem-plissent un question-naire «confidentiel», dont les résultats sont analysés par BCG USA. Au final, l’entreprise reçoit un «bilan social», avec une cartographie des compétences, lui per-mettant de déceler les attentes de ses colla-borateurs et de mieux

orienter sa stratégie RH. «D’après ce qui est ressorti de nos études, les employés ont d’abord besoin d’être respectés, que leur travail soit reconnu, que leur rémunération soit raisonnable et corrélée à la croissance de l’entreprise», révèle Karim Idrissi, pré-sident du programme. Ils ont aussi besoin d’évoluer et de contribuer au «succès» de leur organisation. ❏

A. Na

11

2 233

Grands comptes

Dans le top 3

PME

Dans la liste des grandes entreprises récompensées, l’on retrouve aussi Lafarge Maroc, suivie de Wafasalaf, Bymaro, APM Terminals, Al Amana Microfinance et Folly Fashion. Pour les PME, ont également été primées: Pfizer, Arval et Bayer

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ACTU

Mardi 20 Janvier 2015 III

R&D: Les chercheurs se ruent sur le fonds OCP

■ 272 pré-projets reçus en trois mois

■ Le CNRST dépassé par la quantité des demandes

■ Ce qui retardera l’activation des autres fonds prévus

LES experts du Centre national pour la recherche scientifique et tech-nique (CNRST) ne savent plus où donner de la tête. L’appel à pré-projets autour des phosphates, pour bénéficier du fonds de 90 millions de DH de l’OCP, lancé en octobre 2014, a reçu un nombre record de demandes de financement. Jusqu’à fin décembre, 272 propositions avec 223 partenaires étrangers (29 pays) ont été enregistrées. Et c’est le CNRST qui devra en assurer l’évaluation, la mise en

œuvre et le suivi scientifique. Une bien lourde tâche, au regard des moyens dont dispose le Centre. Tandis que la gestion financière sera confiée à la Fondation OCP. «Il n’y a plus de problème de fi-nancement de la recherche, le souci qui se pose aujourd’hui est celui de la logis-

des pré-propositions retenues devront ensuite soumettre leur projet final en ligne, via une plateforme électronique en cours de développement par les services

du CNRST. Une deuxième expertise aura alors lieu, avant les négociations des fi-nancements requis et la signature d’un contrat avec la Fondation OCP.

Pour cet appel à projet, il n’y a pas de plafond, tout dépendra des besoins de chaque projet. L’Office est même prêt à aller au-delà des 90 millions de DH, pour financer les projets les plus prometteurs.

Le ministère avait lancé un premier appel à projets en juillet 2013, pour un fonds de 300 millions de DH, afin de

RHCOMPETENCES

tique. Je pense accorder plus de postes budgétaires au CNRST pour qu’il puisse s’en sortir», relève le ministre de l’Ensei-gnement supérieur Lahcen Daoudi.

Pour les quatre autres fonds prévus (voir tableau), il va falloir attendre. «Nous ne pouvons tout traiter en même temps, nous ne disposons pas de suffisamment de compétences formées. Malheureusement, le Maroc n’a pas été préparé à cela», ex-plique Daoudi.

Les 272 pré-projets sont actuellement en cours d’évaluation par un comité d’ex-perts nationaux et internationaux. Ils doi-vent rentrer dans le cadre des thématiques

prioritaires précisées lors des premières assises nationales de la R&D autour des phosphates, organisées en septembre 2013 (géologie des phosphates, extrac-tion, traitement et enrichissement, valo-risation et transformation chimique, ferti-lisation, biotechnologie,…). Les porteurs

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LE CNRST pré-voit de rationnaliser et d’optimiser l’usage des infrastructures scientifiques. Une cartographie des équi-pements a ainsi été élaborée. Elle sera complétée par une prochaine tournée dans les universités, destinée à vérifier l’état du matériel. Les équipements lourds seront regroupés dans de plateformes au sein des universités, qui seront accessibles en priorité aux porteurs des projets financés. Ils seront aussi ouverts aux autres chercheurs, selon les conditions fixées par les universités. Le ministre de l’Enseignement supérieur annonce aussi un site national pour mutualiser les moyens.

Pour l’heure, les redondances d’équipements coûteux dans les régions sont monnaie courante. Pour la tutelle, il s’agit d’un gaspillage duquel l’on pouvait se passer. Le suivi et l’entretien des matériels fait également défaut.

La cartographie a, par exemple, révélé que dans le domaine de recherche «UV-visible», bien que l’appareil d’analyse nécessaire soit disponible dans 9 universités, 13 porteurs de projets ont demandé à l’acquérir. Sachant que sur les 13 chercheurs, 9 sont issus des universités équipées. Le manque de visibilité sur les infrastructures est donc patent. Mais grâce à cartographie, il sera plus facile d’en rationnaliser l’usage.❏

Une cartographie des équipements scientifiques

Montant du fonds(en millions de DH)

Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime 100Managem 30Fondation Lalla Salma pour la lutte contre le cancer 30Haut commissariat aux eaux et forêts 20

Organisme

180 millions de DH en attente

Source: MES

financer des travaux de recherches rele-vant de neuf domaines prioritaires. Dont l’aéronautique, la santé, la mécatronique et électronique, matériaux et nanomaté-riaux, … Chaque projet peut bénéficier d’une enveloppe allant jusqu’à 10 mil-lions de DH. 396 dossiers avaient été reçus, dont 101 ont été retenus. Ils sont d’ailleurs toujours en cours d’examen. Un comité d’experts planche actuellement sur les derniers détails à évaluer. Comme la compatibilité des équipes avec les tâches prévues, la contribution de chaque partenaire du projet et le budget qui lui sera réservé, l’existence d’une convention entre les parties prenantes avec les enga-gements de chacune d’entre elles, l’utilité de chaque dépense,… Tout cela deman-dera du temps et des moyens. Avec deux appels à projets sur les bras, le CNRST peinera clairement à s’en sortir..❏

Ahlam NAZIH

■ Un programme pour soutenir la création d’emploiUn accord portant sur le lancement au Maroc du programme «Jeunesse et Commerce»

vient d’être signé à Rabat entre le ministère chargé du commerce extérieur et le Centre du Commerce international (ITC). Il a pour but d’encourager l’indépendance économique des jeunes et de soutenir la création d’emploi. Autre objectif visé, aider les jeunes entre-preneurs. Ce programme sera instauré sur une période de 18 mois et sera financé entre autre par le centre du Commerce international. Dans le cadre de cette démarche, les jeunes entrepreneurs marocains pourront bénéficier d’un dispositif permettant de créer puis de développer un modèle fiable d’entreprise via des conseils ainsi que des formations sur l’implantation des affaires, la formation d’un réseau de clients ainsi que sur l’entreprenariat.

■ L’AGEF organise son 20ème Colloque InternationalLa ville de Marrakech abritera les 24 et 25 avril le 20ème Colloque International de

l’AGEF, organisé en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer. Un évènement rattaché à la thématique «Pour un nouveau modèle de relations sociales: comment évo-luer vers une logique de co-construction ?» et qui sera marqué par la présence de divers acteurs dont notamment des représentants de l’Etat, des chefs d’entreprises, des DRH, des cadres RH et des leaders syndicaux. Les participants formuleront, après deux jours d’échanges, des recommandations qui amorceront la dynamique de transformation du paysage des relations sociales au sein du pays. Plusieurs thèmes seront traités notamment les «Relations sociales: Modèles d’ici et d’ailleurs», «Mutations économiques et sociales: impact sur la compétitivité du Maroc» ou encore «Bilan des relations sociales et attentes des acteurs: regards croisés». Des intervenants de renom seront présents tels que le Pré-sident du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) Driss El Yazami ou encore la DRH de Méditel Zakia Hajjaji.

■ L’OFPPT partage son expérience avec les pays africainsL’OFPPT vient d’accueillir une importante délégation diplomatique composée de 20

Ambassadeurs et de 17 consuls, chefs de missions et conseillers représentant un total de 37 pays parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Bénin et le Cameroun. Une visite organisée conjointement avec la Fondation diplomatique et donc l’objectif était avant tout de pré-senter le dispositif de Formation Professionnelle mis en place par l’OFPPT. Autre but visé, renforcer les relations de coopération dans le domaine de la formation professionnelle avec les différents pays. ❏

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mières concernées. Conjoncture difficile, allongement des délais de paiement, res-serrement des crédits bancaires, arrêt de chantiers, …Les raisons sont multiples, mais elles ne sont pas toutes «exogènes». Si les PME font faillite, c’est aussi de leur faute.

«La première raison, d’ordre straté-gique, est liée à l’idée business. La plu-part des nouvelles entreprises copient sur celles déjà en place, sans réfléchir à com-ment se différencier», estime Youssef El Atmani, DG de Key-Med consulting. «Or pour réussir, il est capital d’apporter une caractéristique distinctive unique», pour-suit-il.

Il est loin le temps où une poignée d’entreprises pouvait se partager un mar-ché pendant des années. La concurrence est devenue plus que jamais exacerbée (y compris étrangère). Pour exister, et surtout pour perdurer, il n’y a pas d’autre solu-tion que d’innover et de se démarquer des

autres acteurs, quitte à prendre quelques risques.

Beaucoup d’entreprises l’ont bien compris. C’est le cas, par exemple, de Diamantine, qui s’est distinguée en se po-sitionnant sur le prêt-à-porter traditionnel. Ou encore Orientines, qui a industrialisé la pâtisserie marocaine tout en gardant des ingrédients naturels, et Orobrique, qui a opté pour l’innovation dans la production de matériaux de construction. Cela lui avait d’ailleurs valu le prix de l’innovation du concours Morocco Awards 2012.

L’incertitude face aux développements de la conjoncture (économique, géopoli-tique, réglementaire, …) n’arrange pas les choses. Le champ de vision des structures s’est sensiblement réduit ces dernières an-

Afrique & Moyen-OrientAfrique & Moyen-Orient

Nombre Evolution

Evolution

1%-13%18%

1012.3744.397

Indice régionalAfrique du SudMaroc

Source: Euler Hermes

20132014 2015

-11% -10%10% 10%

0% 1%

■ Mimétisme, manque de ges-tion prévisionnelle, concentra-tion de pouvoir…

■ Elles ont aussi du mal à fidé-liser la génération Y

■ 7.611 défaillances en 2014, +10% en 2015

LES faillites d’entreprises grimpent au Maroc. En 2014, les défaillances de structures sont passées à près de 7.611, selon le spécialiste mondial de l’assu-rance crédit, Euler Hermes, alors qu’elles tournaient autour de 4.000 en 2009. Pour cette année 2015, l’on prévoit une hausse de 10% (voir L’Economiste du 13 janvier 2015). Les PME sont évidemment les pre-

ANALYSE

Mardi 20 Janvier 2015IV

Le Maroc enregistre 50% de faillites de plus que l’Afrique du Sud. L’évolution des défaillances est également supérieure à la moyenne régionale, avec +10% en 2015, contre +1% pour l’ensemble de la région Afrique & Moyen-orient.

Plus de faillites qu’en Afrique du Sud

RHCOMPETENCES

Pourquoi les PME font faillite

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nées, rendant difficile la prise de décision. «C’est aussi cette capacité à gérer dans la complexité et à gérer la complexité qui fait défaut. L’idée business doit être revisitée en permanence, même si elle marche bien, car il faut se préparer aux imprévus. Les concurrents ne dorment pas sur leurs lau-riers non plus», prévient El Atmani. Il faut, en effet, être capable de se repositionner à tout moment pour assurer sa survie.

Seulement voilà, une bonne partie des petites entreprises pèche par manque de gestion prévisionnelle. Elles n’ont pas encore suffisamment intégré la volatilité de leur clientèle, ainsi que celle de leur environnement. «Elles ne disposent pas de tableau de bord de management per-mettant de détecter les crises, de s’assurer de l’état des stocks, des délais accordés par les fournisseurs,…. C’est le pilotage à vue qui prime. L’analyse de la conjoncture est également mauvaise», regrette Rachid M’Rabet, fondateur du cabinet spécialisé en management, BRM Consulting, et di-recteur du cycle doctoral de l’Iscae.

Les PME ont également du mal à dé-velopper leur attractivité vis-à-vis des res-sources humaines qualifiées. Elles inves-tissent, par ailleurs, très peu en formation, et ont du mal à manager et à fidéliser la génération Y.

Privées de talents, elles ne peuvent évoluer dans le bon sens.

La personnalité des patrons de PME y est pour beaucoup dans cet état de fait. «Ils croient souvent qu’ils peuvent tout faire tous seuls, et ne partagent pas leur pouvoir de décision. Parfois, il suffit qu’ils passent à côté d’une décision pour que l’entreprise passe à la trappe», explique M’Rabet.

Ils rechignent aussi à se faire ac-compagner par des experts, même si une multitude de programmes de sou-tien subventionnés sont mis à leur dis-position. En d’autres termes, la réussite comme l’échec, c’est aussi une question de mentalité.❏

Ahlam NAZIH

ELLES sont friandes d’expertise comptable et fiscale, mais le management et le marketing ne les intéressent pas vraiment. «La majorité des PME n’ont pas en-core intégré cette culture du conseil. Même en temps de crise, elles partent toujours négocier avec le fisc et les banques, mais elles n’ont pas le réflexe de s’adresser à des cabinets de conseil», relève Rachid M’Rabet. Dépenser pour du conseil est pour elles tout simplement exclu. «Les petites structures achètent mal la consul-tance commerciale, sachant que l’Etat fait son travail. Le diagnostic stratégique, par exemple, peut être financé tous les deux ans à hauteur de 70%», précise Youssef El Atmani. Celles qui y recourent, en général, pensent qu’elles peuvent se contenter d’un seul diagnostic.❏

Le conseil ne les intéresse pas!Le Centre de Recherches Links et la Chambre

de Commerce Internationale Maroc (CCI Maroc), organisent une conférence-débat sous le thème:

«Le rôle de la chambre des conseillers dans le processus démocratique

marocain»

Animée par:

Cheikh Biadillah

Président de la Chambre des Conseillers

Cette rencontre aura lieu, le jeudi 22 janvier 2015 à 15h à la salle de Conférences du Centre de Recherches

Links – Faculté de Droit - Casablanca.

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une campagne de recrutement atypique. En effet, pour enrôler ses 300 futurs col-laborateurs, l’hôtel organise un forum

n Rendez-vous au Palais des congrès où toute l'équipe du resort recevra les candidats

n Campagne de com inédite: le DG et sa team à vélo dans les rues de Marrakech

n La chaîne asiatique de l'hô-tellerie de luxe compte recruter 300 collaborateurs

LA chaîne asiatique, le Manda-rin Oriental, est de retour à Marrakech. L’hôtel portant cette enseigne et appar-tenant à Omar Kabbaj (Interdec Maroc) ouvre ses portes en soft opening dès avril prochain. L’établissement se positionne sur le segment du luxe et compte offrir les mêmes prestations que celles offertes par la chaîne de Hong-Kong, réputée par la qualité de son service et le soin minu-tieux apporté aux moindres détails. Les deux partenaires se fixent pour objectif de créer un des établissements les plus ex-clusifs de Marrakech. Et pour ce faire, le management de l’établissement démarre

de recrutement au Palais des congrès de Marrakech. Ces journées vont permettre de déceler de nouveaux talents souhaitant

Stratégie

intégrer l’hôtel de prestige «et évoluer dans un cadre de travail professionnel, harmonieux et convivial», indiquent ses responsables des ressources humaines. Ce forum sera précédé d’une journée de com-munication à vélo menée par le directeur général du Mandarin Oriental Marrakech, Mark Bradford, et 20 collaborateurs qui utiliseront des vélos aux couleurs du re-sort pour parcourir les principales artères de la ville de Marrakech et les rues de la médina.

L’idée est d’aller à la rencontre des Marrakchis pour les informer du forum de recrutement au Palais des congrès où toute l’équipe du Mandarin Oriental Marrakech sera présente pour recevoir les candidats. Planté dans un espace de 20 hectares d’oliviers et de palmiers, l’hôtel dispose de 54 villas individuelles construites comme des riads, disposant chacune d’un jardin privatif de 300 m² avec piscine et jacuzzi, indiquent les res-ponsables de la chaîne asiatique. «La dé-coration intérieure reflète l’héritage cultu-rel de la région, associant avec élégance couleurs et textures exotiques», indiquent ses responsables.

Le resort abrite aussi 7 suites, chacune dotée d’une piscine privative sur le toit. Il est aussi doté de plusieurs espaces com-muns, dont 5 restaurants, salons et salles de réunion ainsi qu’un spa qui porte la signature du Mandarin. Celui-ci occupe une superficie de 1.800 m² et est doté de huit cabines de soins, incluant deux suites de luxe pour les couples. Pour la petite histoire, l’établissement d’Omar Kabbaj devait ouvrir au départ sous la bannière malaisienne Banyan Three. Les négocia-tions n’ayant visiblement pas abouti, le promoteur hôtelier a opté pour l’enseigne Mandarin Oriental qui avait effectué une tentative avec son premier partenaire Jawad Kadiri.o

Badra BERRISSOULE

Mardi 20 Janvier 2015VII

RHCOMPETENCES

Mandarin Oriental organise son forum de l’emploi

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Un service de luxe pour un établisse-ment de luxe. Les 300 personnes à recruter seront for-mées aux pratiques et exigences de la chaîne asiatique. Pas de place à la négli-gence (Ph. Mandarin Oriental)

80 apprentis formés aux métiers de cuisine-restauration, hébergement, réception, spa et techniques polyvalentes, viennent de décrocher leur diplôme haut la main, sous la houlette de 19 formateurs. Un diplôme reconnu aussi bien au Maroc qu’en Allemagne (Ph. Robinson)

• CFA Robinson Hotel School livre 80 lauréats

EN matière de formation profession-nelle en hôtellerie, le Robinson Club Aga-dir se distingue. En effet, l’établissement, qui comprend la seule école hôtelière al-

lemande en Afrique du Nord, vient de li-vrer la 6e promotion CFA Robinson Hotel School. Ce sont ainsi 80 apprentis formés aux métiers de cuisine-restauration, héber-gement, réception, spa et techniques po-lyvalentes, qui viennent de décrocher leur

Tourisme: L’offre en personnel qualifié se renforcediplôme haut la main, sous la houlette de 19 formateurs. Et ce diplôme est reconnu aussi bien au Maroc qu’en Allemagne.

«Notre optique est de perpétuer le projet CFA au Robinson afin d’offrir aux jeunes l’opportunité d’un futur professionnel dans l’industrie du tourisme», a déclaré Thierry Hegenbart, directeur général de l’établis-

sement. Ce projet ambitionne en effet d’investir dans les ressources humaines et d´augmenter l´offre en personnel qualifié, tout en développant la compétitivité des en-treprises dans l´industrie du tourisme et de l´hôtellerie. C’est en mai 2008 que l’unique

école hôtelière allemande au Maroc a ou-vert ses portes au Robinson Club Agadir et ce, dans le cadre du programme Maroc des Compétences pour former des jeunes ap-prentis désireux de construire une carrière professionnelle dans le tourisme. Le projet CFA Robinson Hotel School a ainsi per-mis le recrutement de 50% de la sixième promotion 2013/2014 au sein de l’établis-sement et le lancement de la 7e promotion avec 80 apprentis sélectionnés parmi plus de 2.300 candidats en provenance de tout le Maroc. Cette école, gérée par Moussa Moukalled, responsable développement RH, est très prisée. Pour preuve, depuis sa création, 10.500 candidats se sont pré-sentés et seulement 375 lauréats ont été retenus.

Pour rappel, la cérémonie de remise des diplômes à la sixième promotion CFA Robinson Hotel School s’est déroulée la semaine dernière dans une ambiance festive. Lauréats, familles, formateurs, maîtres d’apprentissage et professionnels du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ont pris part à l’événement. o

Fatiha NAKHLI

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■ La performance commerciale peut cacher une mauvaise santé financière

■ Devenir la banque de votre client, vous pouvez l’éviter

■ Un questionnaire 360° pour chercher les failles des patrons

- L’Economiste: L’évolution du nombre de faillites sur les dernières années au Maroc, qu’est-ce que cela vous évoque?

- Youssef El Atmani: Il faut in-tégrer le fait que les entreprises nais-sent, se développent et meurent. Cer-taines disparaîtront très rapidement par manque de maturité. D’autres, plus performantes, existeront plus longtemps, mais elles ne seront pas à l’abri pour autant. Elles peuvent ces-ser leur activité faute de transmission,

fusionner avec d’autres structures, être absorbées, changer d’identité, d’orien-tation… C’est une évolution normale. A partir du moment où d’autres entre-prises se créent en permanence, et où celles qui ont fait faillite rebondissent en se repositionnant, il ne faut pas dra-matiser les choses.

- Avec l’allongement des délais de paiement, les choses se compliquent. Comment peuvent-elles gérer cela?

- Le volet financier est certes impor-tant, mais à mon avis, il n’explique pas

AnAlyse

Mardi 20 Janvier 2015V

RHCOMPETENCES

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«Rester vigilant, même quand tout va bien!»

tout. Si l’entreprise conçoit un produit différent, suffisamment attractif pour que les clients le choisissent, elle peut imposer ses conditions. Elle sortira de la compétition avec ses concurrents et ne sera pas obligée de tout accepter pour survivre, comme échelonner les

paiements et devenir la banque de ses clients!

Il y a un autre élément très impor-tant. Quand les entreprises réalisent de bonnes performances commerciales, elles sont moins regardantes. Or, la bonne santé commerciale peut cacher une mauvaise santé financière. La croissance, il faut la financer. Il est éga-lement nécessaire de veiller à l’effica-cité et à faire la chasse aux gaspillages. Ce n’est généralement qu’en temps de crise que l’on se rend compte de cela.

Pour les PME c’est un peu com-

pliqué, parce que les patrons doivent tout faire seuls, contraire-ment aux grandes qui ont les moyens de se payer les compétences nécessaires.

- Les patrons doi-vent aussi accepter de se remettre en ques-tion…

- Il est impératif de travailler en perma-nence sur sa stratégie et sur soi-même, et surtout penser à s’en-tourer d’experts. Cela ne fait pas des patrons des incompétents , contrairement à ce que certains peuvent

Youssef El Atmani, DG du cabinet Key-Med: «Si l’entreprise conçoit un produit différent, suffisamment attractif pour que les clients le choisissent, elle peut imposer ses conditions» (Ph. Khalifa)

penser. Il existe aujourd’hui des ques-tionnaires 360° auxquels ils peuvent se soumettre, qui sont aussi élargis à leurs collaborateurs et même à la leur famille et cercle de proches. Cela per-met de cerner toutes les constantes de leur personnalité et de chercher les failles à améliorer. Mais très peu osent s’y prêter. Ils peuvent aussi procéder à des bilans de compétence des équipes, à condition de donner l’exemple et de le faire les premiers. Là encore peu sont disposés à s’y soumettre, peut-être pour une question d’égo!o

Propos recueillis par Ahlam NAZIH

ON ne les compte plus! Ces dernières années, de nombreux pro-grammes ont été lancés en faveur des PME et TPE, afin de les soutenir sur les différents volets de leur activité. Certains marchent mieux que d’autres, comme Infitah, dont la demande est de plus en plus grandissante chez les TPE. Le programme, dont les formalités ont été dernièrement allégées, per-met de bénéficier à la fois de formations dans le domaine des IT, et d’offres préférentielles pour des équipements informatiques, logiciels et connexion Internet. Moussanada (pour la modernisation des outils de production) et Imtiaz (appuyant les projets de développement) sont également assez solli-cités. Ces dispositifs ont globalement pour but d’aider les PME à survivre et à se développer. Mais selon la confédération des TPE-PME, à cause de la complexité et de la lourdeur des procédures, beaucoup d’entreprises préfèrent s’en passer. Il existe également un problème de communication autour de ces programmes dans les régions, où ils sont largement ignorés.o

Une multitude de programmes, souvent ignorés

Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)

Rabat-Maroc

Annonce de recrutement

Chargé(e) de Projet national(e) au grade NOB pour la section Santé

Responsabilités et Tâches Sous la supervision du Représentant Adjoint et Coordinateur des programmes de l’UNICEF au Maroc, le

Chargé de Programme « Santé » et en collaboration étroite avec l’équipe du bureau et les partenaires, le titulaire

du poste, de nationalité marocaine, aura comme responsabilité la contribution à la planification, la gestion, la

mise en œuvre et l’évaluation du programme « Santé, Nutrition et VIH». Ce programme comprend les

composantes d’équité en Santé, de soutien à la nutrition et de soutien à la Santé Maternelle et Infantile, ainsi

qu’une composante VIH/SIDA

Ses tâches principales seront les suivantes :

• Collecter et analyser la situation de la santé de l’enfant au Maroc et conduire une planification, gestion,

suivi et évaluation du programme Santé. Analyser les progrés et contraintes de mise en œuvre du

programme et proposer des mesures correctives. Préparer les orientations futures du programme.

• Engager des visites - surtout conjointement avec les partenaires des Nations Unies (OMS et du FNUAP) -

vers les sites de projet de l'UNICEF, évaluer les conditions et les ressources locales, et la bonne utilisation

des ressources de l'UNICEF. Communiquer avec les autorités locales et centrales sur la faisabilité et

l'efficacité du projet.

• Représenter l’UNICEF aux réunions de coopération technique, préparer des notes et engager des actions de

suivi relatives à l'exécution du programme. Suivre de près avec les partenaires impliqués dans le secteur de

la santé et développer de nouveaux partenariats, appuyer la coordination, y compris avec les autres

composantes du programme UNICEF (communication, genre…).

• Sélectionner et compiler les matériaux d’information et d'orientation pour les personnes impliquées dans la

mise en œuvre du programme. Rechercher les meilleures pratiques dans les priorités de santé de l'UNICEF

dans les pays à revenu intermédiaire.

• Evaluer et analyser les rapports financiers et d'approvisionnement afin de s’assurer que les dépenses sont en

ligne avec les plans. Participer aux différents comités et processus du bureau. Gérer la section Santé.

• Préparer les sections pertinentes des rapports (requis pour les donneurs, la gestion, les rapports annuels,

etc.). contribuer à la collecte de fonds dans son secteur. Communiquer sur les résultats et les méthodes.

Qualifications du candidat Formation académique

Diplôme universitaire dans le domaine médical (docteur en médecine) ou en Sciences sociales de type économie

de la santé ou santé publique, ou un domaine technique en ligne avec les actions de l’UNICEF dans le domaine

de la Santé et de la Nutrition.

Expérience professionnelle

Expérience professionnelle d’au moins 4 années, si possible dans la gestion des projets de développement ou des

projets liés à la Santé Maternelle et Infantile.

Compétences de base requises:

Valeurs Compétences transversales Compétences Fonctionnelles

• Engagement

• Intégrité

• Respect des cultures

différentes

• Travail en équipe

• Communication

• Recherche de performance et

gestion axée sur les résultats

• Capacité d'Analyse

• Capacité de recherche et

d’apprentissage

• Planification et organisation

• Expertise technique

• Formulation de stratégies et de

concepts.

Langues :

Parfaite maîtrise de l’anglais, du français et de l’arabe exigée.

Conditions de travail :

• Type du poste : Programme officer (Chargé de programme) de grade NO-B

• Durée : Contrat de 24 mois renouvelable ;

• Le travail se base au bureau de l’UNICEF Maroc à Rabat, avec de fréquents déplacements nationaux;

• Le salaire est fixé selon la grille de staff national du Système des Nations Unies au Maroc

(grade NO2/NOB).

Dossiers de candidature Veuillez soumettre une lettre de motivation + CV détaillé à l’adresse électronique suivante :

[email protected] avec copie à [email protected]

Ou à l’adresse postale suivante :

13 bis, rue Jâafar As Sadik, Agdal, Rabat, Maroc.

En mentionnant « Candidature pour le poste Responsable Santé NO-B »

Date limite de dépôt des candidatures : le 31 janvier 2015

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront appelé(e)s à un entretien avec les responsables de l’UNICEF,

avec un test écrit.

L’UNICEF encourage les candidatures féminines.

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Stratégie

Mardi 20 Janvier 2015VI

Universiapolis

L’expérience marocaine s’exporten Un Doctorat Honoris-Causa pour Marie-Madeleine Mborantsuo

n L’université internationale de Libreville selon le modèle d’Universiapolis

L’UNIVERSITÉ internationale Universiapolis renforce sa présence en Afrique, et ce, à travers l’accord signé avec l’Institut Berthe et Jean. Objectif, initier la création d’une université privée «Université internationale de Libreville» selon le modèle d’Universiapolis. Un nouvel élan vient d’être donné à cette convention signée en 2014, avec la visite la semaine dernière à Agadir de Marie-Madeleine Mborantsuo, Présidente de la Cour Constitutionnelle de la République Gabonaise, d’Abdu Razzaq Guy KAM-BOGO, Ambassadeur du Gabon au Ma-roc accompagnés d’une importante délé-gation. «Cette convention a pour objectif d’initier un partenariat entre l’Université Internationale d’Agadir et l’institution in-ternationale Berthe et Jean afin de contri-buer, dans une logique durable, au déve-loppement de l’enseignement supérieur gabonais», explique Aziz Bouslikhane, président de Universiapolis. «Notre op-tique est d’accompagner l’institution in-ternationale Berthe et Jean dans la mise en place de programmes de formation

Causa a été remis à Marie-Madeleine Mborantsuo lors de sa venue à Universia-polis. Il s’agit d’une distinction honori-fique que l’institution offre à d’éminentes personnalités reconnues sur l’échelon in-ternational pour leur engagement dans le développement académique, social et économique.o

De notre correspondante, Fatiha NAKHLI

RHCOMPETENCES

basés sur l’approche nord-amé-ricaine et adaptée aux profils des étudiants africains», a-t-il ajouté. Les deux institutions se sont ainsi engagées à œuvrer ensemble en as-sociant, autant que possible, leurs compétences et leurs moyens en vue de mettre en œuvre des filières de formation qui répondent aux besoins du plan Gabon-émergent. Cette collaboration comprendra la formation universitaire initiale en matière de formation continue et l’initiation de projets communs vi-sant la recherche scientifique dans les domaines des sciences de ges-tion. Il faut préciser dans ce sens que la philosophie pédagogique de l’Université internationale privée d’Agadir tient compte des compé-tences entrepreneuriales. «Parmi les 3000 lauréats de notre Universités, plus 250 ont créé leurs propres en-treprises. Ils sont aujourd’hui par-tout, en Afrique, en Europe, au Canada et même en Chine», souligne Ilias Majdou-line, directeur de l’Ecole polytechnique d’Agadir. Par ailleurs, si le taux de créa-tion d’entreprises par les diplômés des écoles d’ingénieurs ne dépasse pas 7% après un passage moyen de 10 ans dans le monde salarial, l’école d’ingénieurs d’Agadir compte, quant à elle, un taux de 10% après seulement 5 ans en moyenne. Des résultats, qui témoignent assurément d’une approche efficace dans la formation de jeunes entrepreneurs.

Pour rappel, un Doctorat Honoris-Pour réagir à cet article:

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Apprenez à motiver vos troupesn Cohésion d’équipe dyna-mique, l’auto-motivation… Près de 53 outils présentés

LA motivation est essentielle en en-treprise et influe directement sur la qua-lité du rendement et sur la productivité. Aussi, apprendre à motiver et à se mo-tiver permet de devenir plus performant et plus efficace dans son travail. Un sujet qu’aborde en détail l’ouvrage «La boîte à outils de la motivation» récemment pu-blié aux éditions DUNOD et écrit par les auteurs Sophie Micheau-Thomazeau et Laurence Thomas. Un livre dédié avant tout aux managers d’entreprises et qui présente des méthodes indispensables pour donner envie de travailler à ses em-ployés.

L’ouvrage met en avant près de 53 outils indispensables pour inciter et ap-

prendre à motiver. Chacun d’entre eux est expliqué de manière synthétique et pratique. Chaque outil est ainsi décrit sur deux ou quatre pages par un schéma, ses objectifs d’utilisation, son contexte d’uti-lisation, les étapes de sa mise en œuvre, ses avantages ainsi que les précautions à prendre lors de son utilisation. Certains outils sont complétés d’un approfondis-sement puis d’un cas. Enfin, des complé-ments vidéo sont accessibles par QR code (code-barres en deux dimensions) et per-mettent de présenter les outils en situation de manière interactive.

Les auteurs du livre ont choisi de pré-senter de manière sélective des outils de management, de gestion des ressources humaines et de développement personnel en détaillant la manière dont ils peuvent contribuer à la motivation des individus et des organisations. Parmi les outils en question, les auteurs se sont focalisés

entre autre sur la valorisation des talents, le développement de la cohésion d’équipe dynamique ou encore l’auto-motivation basée sur la mise en pratique d’une cohé-rence personnelle.

Sophie Micheau-Thomazeau est consultante en développement RH, ma-nagement des talents et accompagnement des équipes. Co-auteure du blog «lavieau-boulot.com», elle collabore avec Crois-sens Consulting, enseigne à l’Université de Bordeaux, France Business School, l’IAE de La Rochelle et Sup de Co La Rochelle. Laurence Thomas est, quant à elle, Coach professionnelle certifiée et maître praticienne en PNL. Elle est éga-lement consultante et formatrice pour le cabinet Consonance and Co.o

Karim AGOUMI

Universiapolis et l’Institut Berthe et Jean se sont engagés à œuvrer ensemble en associant, autant que possible, leurs compétences et leurs moyens en vue de mettre en œuvre des filières de forma-tion qui répondent aux besoins du plan Gabon-émergent (Ph. Universiapolis)

La Fondation Citi encourage les femmes micro-entrepreneurs

n Un prix organisé pour récom-penser leurs performances

LES femmes micro-entrepreneurs au Maroc doivent être davantage encou-ragées. C’est dans ce sens que la Fonda-tion Citi a soutenu le «Prix Femme Mi-cro-entrepreneurs au Maroc» et participé à la troisième édition du Prix National du Micro entrepreneur récemment organisée par le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire et la fédération national des associations de microcrédit (FNAM). Un évènement dont l’objectif consiste avant tout à valoriser et à récom-penser les micro-entrepreneurs étant par-venus à lancer une activité génératrice de revenus.

Au total, près de quinze femmes mi-cro-entrepreneurs ont bénéficié du sou-tien de la Fondation Citi au cours du Prix. Les candidates sélectionnées ont été honorées puis primées pour leurs efforts et leur volonté à améliorer leur situation socio-économique. Elles ont également été récompensées pour l’impact de leurs micro-entreprises sur la communauté. La cérémonie de la remise des prix était pré-sidée par Zoulikha Nasri, Conseillère du Souverain. L’évènement était par ailleurs marqué par la participation des représen-tants gouvernementaux ainsi que de l’en-semble des acteurs de la microfinance et des principaux partenaires du secteur aussi bien privé que public. L’édition compor-tait pas moins de six catégories prenant en considération les profils des différentes femmes micro-entrepreneurs parmi les-quelles «Femme Micro-Entrepreneur et Environnement», «Femme Micro-Entrepreneur et la Création d’Emploi», «Meilleure Femme Micro-Entrepreneur» ou encore «Jeune Femme Micro-Entre-preneur». Un prix visant à valoriser et à mettre en avant les micro-entrepreneurs ayant réussi à améliorer considérablement leurs conditions de vie en créant ou en dé-veloppement une activité productrice de revenus. Le soutien de la Fondation Citi a par ailleurs permis à l’évènement de prendre davantage d’ampleur. «A ce titre, l’expérience et l’engagement de la Fonda-tion Citi au profit du micro-entreprenariat, est de nature à assurer une plus grande vi-sibilité de l’évènement au niveau régio-nal et international auprès des différents acteurs», affirmé dans ce sens Youssef Errami, directeur exécutif du centre Mo-hammed VI de soutien à la microfinance solidaire.o

K. A.

Page 8: COMPETENCES RH R&D: Les chercheurs s’arrachent … · vestir au Maroc, et de les intégrer dans une réelle dynamique économique. Ceci ... Dans la liste des grandes entreprises

■ Cycles: DAF, chef comp-table, trésorerie, contrôle de gestion et auditDate : janvierTél. : 0522 48.65.79E-mail : [email protected]

■ Pratique de la comptabilité et fiscalité générale et immo-bilièreDate : janvier-févrierTél. : 05.22.24.64.65E-mail : [email protected]

■ IFPP (Islamic finance pro-fessional program)Date : 20 au 24 janvierTél. : 05.22.22.54.15E-mail : [email protected]■ L’Amdec: Principes et mise en oeuvre

Date : 21-22 janvierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ L’approche processus et leurs indicateurs version 2008Date : 22-23 janvierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Elaborer un business planDate : 22-23 janvierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]

■ 5S: principes et mise en oeuvreDate : 29 janvierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Manager la génération Y au quotidienDate : 29-30 janvierTél.: 06.61.25.39.04

E-mail : [email protected]■ La gestion du temps et l’ef-ficacité individuelleDate : 6 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Manager coachDate : 5-6 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ La résolution de problèmes et la prise de décisionsDate : 4-6 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Comportement à risque sé-curité, causes et actionsDate : 11 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Exigences et démarche Iso

22000 sécurité alimentaireDate : 12-13 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Iso 9001 V 2015: Préparer la transition de votre SMQDate : 16-17 et 18 févrierTel.: 05.22.94.55.33E-mail : [email protected]■ Construire un système de management intégré QSEDate : 18-19 et 20 févrierTel.: 05.22.94.55.33E-mail : [email protected]

■ Exigences et démarche sdes normes Iso 14001 v. 2004Date : 19-20 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]

■ Les cercles de qualité et dé-marches d’améliorationDate : 19-20 févrierTél. : 05.22.45.12.72E-mail : [email protected]■ Outils juridiques pour sé-curiser la valorisation de la société cibleDate : 2 marsTél. : 05.22.23.74.85E-mail : [email protected] ■ Organiser juridiquement les relations des investisseurs financiers avec les autres ac-tionnaires/dirigeantsDate : 12 maiTél. : 05.22.23.74.85E-mail : [email protected]

VIII

Votre calendrier de formation

Mardi 20 Janvier 2015

Contact: Mohamed EL OUADI IDRISSI

[email protected]

RHCOMPETENCES

Demandes & Offres d’emplOi

Finance et Comptabilité.DESS Contrôle de Gestion et Audit Interne

18 ans d'expérience BTP, Industrie, Assurance... au Maroc et en Afrique de l'Ouest.

Etudie toute proposition de Directeur Financier et/ou Contrôle de Gestion

Email: [email protected] D026

OFFICE MANAGERPLUS DE 10 ANS D'EXPERIENCE

EN HOLDING ET MULTINATIONALECHERCHE POSTE [email protected]

D018

+14 ans d’expérience en finance d’entrepriseDESS en Gestion en France

Etudie toute proposition sur Casablanca

D015

JH, 29 ans cycle d’expertise comptable de l’ISCAE + MASTER CCA+ Cycle normal de l’ISCAE

6 ans dans des cabinets d’audit et conseil Fiscal.Cherche poste de responsabilité

D020

Actuellement consultante junior dans un cabinet de conseil

Cherche poste motivant

D020

Gsm: 0637 47 16 36

GSM : 06 62 13 66 78 GSM: 06 61 91 84 32

TEL : 06 66 57 47 92 TEL: 06 71 89 24 88

Cadre supérieur en Contrôle de Gestion

JF ASSISTANTE DE DIRECTION HAUT NIVEAU/ Directrice Contrôle de gestion

Fiscaliste JF 24 ans, lauréate ENCG Settat

SOCIETE DE TICKETING DE TRANSPORT INTERNATIONAL

Recrute :

Profil :Age : 20 à 27 ans.

Niveau d’études : BACLangues :

- Français - Arabe

Offre:Salaire + commission sur tickets.

Cours de langue italienne.

Envoyer CV et Lettre de Motivation à : [email protected]

ORLG

JF31 ans, 8 ans d’expérience dans multinational

Cherche poste de responsabilité .

D002

TEL: 06 62 46 72 85

Chef département Achat et logistique

diplômée en gestion des entreprises et en comptabilité

cherchant un poste stablee-mail: [email protected]

DGAJGSM: 06 96 022 553

JF 26 ans

11 ans d’exp. maîtrise logiciels sur Mac:

InDesign, Quark, photoshop, Freehand, Illustrator, ...

Cherche poste Free-lance

DGML

GSM : 06 63 50 77 81

JH 36 ans - Infographiste

10 ans d’expérience confirmée

3ème cycle Audit et contrôle de gestion

JF Dynamique, rigourouse

Cherche opportunité offrant

de réelles perspectives de carrière

D011

4 ans d’expérience dans multinationale et GE Marocaines

Master en comptabilité contrôle de Gestion et Audit

D507

GSM : 0665 83 46 49 / 0663 45 74 09

GSM : 0661 20 19 72

CONTRÔLEUR DE GESTION JF 28 ANS CONTROLEUR DE GESTION SENIOR

Infirmière auxiliaire polyvalente très dynamique Expérience professionnelle

6 mois au centre d’hémodialyse / 6 mois au centre dentaire

Cherche poste

DGKJ

Formation Universitaire, longue expériences au sein des DG

Gestionnaire des Appels d’OffresA l’Ecoute de toute proposition

(Casablanca et régions).

DGRM

Tél : 06 31 48 49 15

Tél : 06 65 18 90 82

JF 24 ANS

ASSISTANCE DE DIRECTION SÉNIOR CONFIRMÉE

Jeune lauréat de l’école Française des Affaires, chargé de la gestion et

de l’activité commerciale ; dynamique, motivé et rigoureux

cherche un poste stable.

DNMG

Tel: 06 61 48 01 30

JH