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Charles OLLAT Directeur de Recherches à l'ORSTOM Détaohé à l'UNESCO lUffi.l!:XE AU .RAPPORT D'ACTIVITES 1967 -----------------_._-,---_._---- OBJET 1 . IlfTRODUCTION Résumé des résultats fournis par le laboratoire de chimie du sol au. cour s de l'année 1961. Les résultats des travaux de reoherches 'présentés ici concer- nent des essais effectués dans les trois stations dont dispose le CRUESI de- puis 1963 à savoir 1 CRERFECR KSAR GIhiRISS TOzeUR (Basse Vallée de la Medjexdah) (Tunisie Centrale) (Sud de la Tunisie) Ces trois stations couvrent les combinaisons les plus tes au point de vue nature du sol, qualité d'eau d'irrigation et climat en Tunisie_ Le programme exp·érimental porte essentiellement sur des essaifl d'irrigation qui sont couverts par des déterminations de salure, tion et d'humidité du sol ainsi que par des analyses de plante. Les caractéristiques des stations sont les suivantes a CREl1FECH Le sol Le sol peut défini comme étant à texture limono-argi- leuse comprenant environ 60 10 d'argile et de limon. Le tiers Sud-Est de la station se nettement dans les 40 centimètres supérieurs par des taux d'argile et ae limon plus faibles et des teneurs plus élevées en sa- bles fins. Le sol contient de l'ordre de 30 % de cdlcaire réparti sur les différentes fractions et 2 % de matière organique avec un rapport CIN égal à 9. . .. / ...

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Charles OLLATDirecteur de Recherches à

l'ORSTOMDétaohé à l'UNESCO

lUffi.l!:XE AU .RAPPORT D'ACTIVITES 1967-----------------_._-,---_._----

OBJET 1.

IlfTRODUCTION

Résumé des résultats fournis par le laboratoire de chimie dusol au. cours de l'année 1961.

Les résultats des travaux de reoherches 'présentés ici concer­nent des essais effectués dans les trois stations dont dispose le CRUESI de­puis 1963 à savoir 1

CRERFECR

KSAR GIhiRISS

TOzeUR

(Basse Vallée de la Medjexdah)

(Tunisie Centrale)

(Sud de la Tunisie)

Ces trois stations couvrent les combinaisons les plus i~rtan­

tes au point de vue nature du sol, qualité d'eau d'irrigation et climat enTunisie_

Le programme exp·érimental porte essentiellement sur des essaifld'irrigation qui sont couverts par des déterminations de salure, d'alcal~j~­tion et d'humidité du sol ainsi que par des analyses de plante.

Les caractéristiques des stations sont les suivantes a

CREl1FECH

Le sol

Le sol peut ~tre défini comme étant à texture limono-argi­leuse comprenant environ 60 10 d'argile et de limon. Le tiers Sud-Est de lastation se disti~e nettement dans les 40 centimètres supérieurs par destaux d'argile et ae limon plus faibles et des teneurs plus élevées en sa­bles fins. Le sol contient de l'ordre de 30 %de cdlcaire réparti sur lesdifférentes fractions et 2 %de matière organique avec un rapport CIN égalà 9.

... / ...

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2 -

Des déterminations chimiques faites avant le démarrage ~es

essais sur des séries dléchantil~ns préleve~ à 5 profondeurs et concernantla salure, le complexe absorbant et le pH, donnèrent pour l'ensemble de laparcelle les valeurs moyennes suivantes .•1 Profondeur (cm) 1 0-20 1 20-40 1 40-80 1 80-120 120-150 1t 1 t J 1 J1 1 1 1 1 11 CE mmhos 25°C J 1.1 1 1.1 1 5.0 1 9.3 9.3 11 1 1 1 1 11 ! J 1 1 11 T mè/100 g sol 1 19.6 J 19.3 1 15.6 1 14.5 11.0 11 1 1 1 1 11 1 1 1 ! 11 Na/T 1 3.4 1 6.1 1 10.2 14.0 12.9 11 1 1 1 11 1 1 1 1 11 pH 1 1.9 1 1.9 1 7.9 1 7.8 1.8 J1 1 1 1 1 1

L'eau d'irrigation

L'eau de la Medjerdah subit au cours de l'année des va­riations de salure allant en moyenne de 1 à 3 gf/litre. C'est ainsi que pen­dant l'année 1966 les minima et les maxima ci-après ont été observes

1 121 15 Aofit i). Novembre

1Decembre

l1 1 1

3.0 1 2.5 1 1.0 11 1 1

1.0

16 Mai11 :--- -:- -:- _

111

Sels totaux

g/l

Les analyues chimiques eiÏectuees à cha~ue irrigation don­nent la composition moyenne suivante,

J 'R' .d 1 10118 en mé!1 11 C E 1 GSJ. U 1 1 1 1 1 1

K+1

Na+1

Immhn s (25°)1 sec1 Cl- 100

4- - IIICO. -1 Ca++i l'' ++1 1 1g/l -e

1 1 1 1 1 j 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 en hiver 1 1 1.8 1 ,

9.6 ! 2.6 ! 1 3.8 1 1 1lOctobre à Avrill 2.6' 1 1 16.0j 9.2 1 1 0.2

1 15.511 1 1 1 1 1 1 1 1 11 J J 1 , -:-L*'J 4

1 1 1 11 en été 1 2.9

l' 'f 19~'11 ..5 2.5 9.5! 5.0 1 0.1 1 J21.- 19.1 1,lMaià Septembre 1 1 .- 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 J

... / ...

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3 -

Le SAR et le ESP varient peu a~~ ~ifftrentes saisons ,

en hiver SAR = 6~1

en été IDJR - 7.1

ESP - 7.0

ESP ::a 8.0

Ces valeurs permettent de prevoir que pour des sols ::;elJlola.­bles à celui de Cherfech, si un bon drainage est assuré, l'à,lcalillis2,tion nedevrait pas être un danger immédiat au moins pour les 2 her-Lzone Gup,,-,ri,::;UIs, .le rapport NalT devrait se stabiliser aux environs de 8.

Dans l'essai IlQuaIi té d'eau'" n_us utilisons, en plus del'eau de la Medjerdah (Qualité C) trois autres qualités d'eau, ~ui sont:

- l' eau douce prevenant du barrage de 1'Oued Ellil (Fernana} (QuaI i t é A)

- un mélange de l'eau douce et de ll·eau de la }1edjerdah dans le rapport 1/1(Quali té B)

- un mélange de l'eau de la Kedjerdah et de l'eau d'un puits titr2ut environ8 gr/litre, dans le rapport 2/3 - 1/3 (Qualité D~,

Les analyses chimiq~es effectuées d~nnent en moyenne lacomposition suivante pour la p2riode d'Avril à Novembre 1966 1

i 1 IR C • d f' Ions en mê!l 1

:Qualité~G1 es~ u 1 1

Ca++1 ] ++ 1 J 1

E mmhes} sec 1 Cl- - HC03- K+ Na+ 1S04 1 1 Ilg 1 1

1 1 1 g/l 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 11 A J 0.3 1 0.2 1 1.1 1 0.9 1 1.2 1 1.7 0.4 1 0.1 1 0.8 11 J 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 l 1 1 1 1 11 B 1 2.0 J 1.3 J11.5 1 7.1 1 1.8 1 6.4 2.7 1 0.1 111.3 Jt 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 J 1 11 D J 5.2 1 3.7 1,32.8 1,21.0 1. 3.1 116.7 8.2 1 3.3 130.6 11 1 ! ! 1 ! 1 1 1 J

Les valeurs SAR et ESP sont les suivantes 1

Qualité SAR ESP

A 0.8

B 5.3 6.1D 8.6 10.2

Enfin, en ce qui concerne la na~pe, une analyse, faite SU1~

une série de 24 échantillons, donne pour 1964 la composi tion meyenne suivan­te 1

.. .1.. e·

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4

1 1 1 Ions en mé!l 1

'e ' R' . d , J 1 1 1 1E InInb:Jsj e SJ. U •Cl- -- - Ca++ Mg++ K+ Ua+1 seo g/ll 1 00

4HC0

3! ! J 1

1 1 1 1 ! 1 11 1 1 ! 1 11 14.6 1 10.5 J 123.8 46.4 4.5 45.5 32.8 0.2 J 91.5 J1 J 1 ! 1

Pluviométrie :

KSAR mIERISS

Le sol

400 mr4an

Compo,Jition

Le sol de Ksar Gh6riss est un sol brun steppique reposantsur un dépet de texture moyenne riche en calcaire et en nodules calcaires.

Les valeurs médianes de la composition granulométriquesent présentées dans le tableau suivant. Les profondeurs retenues sonto - 20 cm, de 20 cm à la couche à nodules calcaires, du sommet de cettecouche jusqu'à 10 cm plus bas, et 20 om au-dessous de l'horizon 3.

1 1 , 11

Herizon Argile Limon Limon gr· 1Sable fini Sable gr· 1

1 Niveau ! ! 1J ! ! !1 sableux 1 1 1,4 2,8 6,0 ! 46,0 ! 31,0 11 ,', 1 2 9,1 3,2 6,3

!47, ° !

34,51

1 superJ.eUIj ! 1J h • 1 3 14,1 7,9 8,0 !

41,0 29, ° 11 couc e al 1J nodules 1 4 15,9 9,2 8,5 39,4 28,0 J1 1 1

Des analY3es faites avant le Œ~marrage de l'expûrimenta­tion ont montré que CG sol ne pr(sentait pas de salure sur toute la profon­deur, la conductivité de l'eztrait saturG oscillant entre 0,4 et 0,6 mmho••

L~ teneur en maH èr-e organique ètdit tres faible : dansl'horizon 0 - 20 cm, le dosage du c~rbone et de l'azote ont donné les va­leurs suivantes :

... / ...

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5 -

c % ;; 0,19 N % = 0,02 M.O.T. % = 0,3 C/N = 9,5

Les teneurs moyennes en caloaire total sont de l'ordre de

10 à 12 ~ dans la couche 0 - 20 cm

14 à

25 à

15 %de 20 cm à la couche à nodules

35 %dans la couche à nodules

Le complexe absorbant est naturellement très faible aussi 1

l'analyse d'un profil-type prêlevé en 1964 a donné les indications suivan­tes 1

Couche

°- 201 1 11 0,08 1 0,3 1 0,51 1 11 0,08 1 0,3 1 0,01 1 1J 0,08 J 0,2 0,31 1

1 TSol~mé/100g

11 4,911 4,7!

Na/T

1,6

1, 7

1,5

1J1

AX de 20 cm à l'horizon à nodules calcaires

EX dans l'horizon à nodules calcaires

Profondeur de la couche à nodules oalcaires

On peut considérer que 25 %environ de la superficie de lastation sont occupés par des sols où la couche est à plus de 75 cm de pro­fondeur, parfois même à plus de 100 cm. Les zones Où la couche affleure àmoins de 20 cm sont rares. Dans l'ensemble, la dominante de la stations'établit entre 40 et 75 cm.

L'eau d'irrigation

La composition moyenne de l'eau d'irrigation à Ksar Ghérisspendant la période d'Octobre 1964 à Décembre 1966 a 0té la suivante 1

1 J 1 Ions en mé/l 1,CE mmhas 1 Résidu 1 1

"1 1

Ca++1

y ++ 1K+ Na+

1 11 1sec g/ll C).I J 50

4IC0

3H' 1 1 ~lg 1 1 pH 11 t 1 ! 1 1 J 1 1 1 J

lE,

1J J J 1 1 1 1 1 1J 4,9 1 4,0 1 20,9 37,9 1 3,2 1 18,0 l 15,5 1 0,6 1 29,0 1 7,5 JJ J 1 1 1 1 ! 1 1 1

,~j)

... j •..

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6

Le SAR est égal à 7.1, le ESP à 8.2. C8tte eau est Jonc,d'après la classification américaine, revue par Durand, 8ur la limite Qesclasses C

4S2 et C5S3• C

4et C

5indiquent une valeur forte à excessive, S2 et

S3 marquent un danger d'alcalinisdtion pour des ~~ls à texture fine, à forte

capaci té d' Gchange, ce qui n ' est pas le cas pour le sol de Ksar G11tiriss : onpeut pruvoir que l'irri~ation avec cette eau riGque au maximum d'amener lerapport Na/T de ce sol à une valeur voisine de 8.

Pluviomotrie

TOZEUR

Le sol.

"150 mm/an

Le sel peut ~tre d8fini comme ctant à texture finement sa­bleuse à limoneuse. Il est salin, gypseux à hydr~morphie de profondeur avectaches et concrétions. Le dosage de S04Ca m~ntre une forte teneur en gypsese répartissant d'une façon relativement homogène dans l 1 ens embl e du prefil,quoique un peu plus fort à partir de 80 cm. Un prélèvement de J~nvier 1961a ~é les résultats suivants 1

Profondeur o-10cm 10-20cm 2o-40cm

55.9

4o-80cm 8o-120cm 120-160cm

Le calcaire est aussi prGsent dans le profil, mais en quan­tité moindre: de 3 à 4 %dans les quarante premiers centirnèt~es et de 6 à7 %en profondeur. Les teneurs en matière organique totale varient de 0.5 à1,2 %dans l'horizon 0-20 cm et les rapports C/N restent autour de la va­leur n~rmale de 10.

L'eau d1irrigation

L'eau d'irrigation a un rGsidu sec de 2.1 gf par litre,dont à peu près la moiti8 chlorure de sodium, soit une conductivite de 3.1mmhos. Sa cOffiposition chimique, exprimee en m.e. par litre, est la suivan­te 1

ion

m.e./litre 13.0

HC03-

9.0 0.6

de 7.4La valeur SAR est égale à 6.3 et la valeur ESP est

Pluviométrie 1 80 mm/an.

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7

Les sujets de recherches dont les résultats sont donnés ci­après sont les suivants',

1. Etude du bilan des sels (Station de Cherfech et de Tozeur)

2. Essais relatifs à la dose et à la fréquence d'irrigation (Station deCherfech et de Ksar Ghériss)

3. Etude de l'évolution de la salure d'un sol irrigué avec des eaux desalure différente 1 0,2 - 1,5 - 2,5 - 4 g/l (Station de Cherfech)

1• ETUDE DU BILAN DES SELS

Cette étude a pour but de déterminer la migration des sels dansle sol au cours des opérations d'irrigation et de lessivage et de faire lebilan. Elle nécessite l'analyse des eaux d'irrigation et de drainage ainsique la dstermination de la salure du sol tout au long de l'année. Cet essain'est par conséquent possible que dans la mesure où il existe un réseau dedrainage donc une nappe phreatique peu profonde. Il a oté mis en place àCherfech et à Tozeur.

1.1. Station de Cherfech

Cet essai couvre une superficie d'environ 3 hectares et est di­visé en 7 parcelles. Le sol a été examiné chaque mois depuis mai 1964, lesprélèvements sont faits suivants les normes adoptées pour les autres essaisde Cherfech 1 cinq couches correspondant aux profondeurs a - 20, 20 - 40,40 - 80, 80 - 120, 120 - 150 cm. L'étude comprend la détermination de la salure et celle du complexe absorbant. Par ailleurs, l'eau apportée a êta ariaLy..sée à chaque irrigation et les eaux de drainage le sont chaque jour où lesdrains coulent.

a) La salure

Les courbes de la figure 1 indiquent la variation saisonnièrede la salure du sol au cours des trois annües passées 1 les deux couches su­périeures (0 - 40 cm) se salent en été, se déssalent en hiver, les conducti­vités maximales observées étant de 4,5 mmhos en ao~t, les minimales de0,8 mmhos en mars. La co~be intermédiaire 40 - 80 varie peu, quoiqu'on noteune baisse de la salure entre mai 1964 et avril 1967 (5,1 mmhos contre 3,0mrnhos). Enfin les couches profondes se sont dessalées assez régulièrement 1

entre 80 et 120 cm la salure est passée de 9.3 à 5.8 mmhos, entre 120 et150 cm de 9,1 à 6,6 au cours des trois années passées.

Les conductivités moyennes pour les 7 parcelles sont les sui-vantes

... / ....

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8

~-._-_.----1 Couche 1 1 1 2 1 3 4 51 1 J tï t 1 t1 :,Iai 64 1 1• 1 J 1.8 1 5.1 9~3 9.1J 1 1 11 Mai 67 1 1.8 1 2.0 1 3.0 J 5~8 6.61 1 1 1 !

Le lessivage varie d'une année à l'autre en fonction desirrigations et de la pluviométrie; ces deux facteurs peuvent d'ailleurs in­terférer : l'action de la pluie est rendue beaucoup plus efficace quand ellese produit peu de temps après une irrigation. Citons deux exemples qui illus­trent cette constatation 1 une chute importante de salure s'est produit enautomne 1964 après une pluie de 80 mm qui avait été précédée d'une irriga­tion de 110 mm; le m~me phénomène a été observé en mars 66 où une irrigationde 75 mm avait etè 8uivie d'une pluie de 35 mm.

Le tableau 1 inQique Lee \.luanti tés de Gel accumulées ou eva­cuf~~u sol au cours des trois ~nn6es, en faisant ressortir les periodesd'arr~t d'irrigation. On constate nettement que dans tous les cas où lesirrigations ont été arr~tèes la salure a aUQIDenté dans le sol, ce qui peutêtre dft au phénomène de remontee capillaire, les sels de nappe contaminantles horizons supérieurs.

Le tableau 2 donne les quantités de Gels, d'une part, apportéespar l'eau de drainage et évacuées par les drains et d'autre part, accumuléesdans le 301 ou évacuées. Plu3ieurs ob8ervations sont à faire au sujet de cesre'.oul tats.

1) A chaque 2tè correspond une accumulation de sels, ce quiest logiç,ue.

2) Il serait aussi logi~uequlà cha~ue hiver corresponde unlessivage de sels. A première vue ceci n'est pas confirmé par ces resultats 1

en effet si nous avons eu une evacuation importante de Gels au cours des hi­vers 64-65 et 66-67, par contre il y a eu accumulation au cours de l'hiver65-66. Ceci peut ~tre d~ à deux caUGes. n'abord la répartition des pluiesplus ou moins favorable vis à vis des dernières irrigations 1 c'est ce quia été signalé plus haut au sujet de l'évolution de la conductivité dectri­que et qui ress~rt de l'examen dos données climatiques. Ensuite si la quan­tité d'eau apportée par la pluie ne dépasse Jas la consommation des cultures(hiver 1965-1966), la quantité apportée s~ra utilisée par la plante, ce quidiminuera d'autant l'importanoe de l'entrainement des sels en profondeur.

3) Enfin l'examen du bilan total des sels "Sol - Eau" nousmontre que la quantité totale des sels évacués par les eaux de drainage estsupérieure à celle évacuée du so'I , j~ntre le 1er mai 1964 et le 12 avril 1967les drains ont evacués 12 tonnes de sels alors que 4 tOIll.es seulement onteffectivement êta enlevees au sol. Cette différence est à imputer en partie

... / ...

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9 -

au phônemène de remontée cupillaire, mais aussi à un 6coulement des eaux àtravers les couches du sol plus profondes que le niveau des drains.

Cette constatation met en évidence la grande difficulté del'étude d'un bilan de sels sur des parcelles en plein champ, l'hétérogénéitéde la salure du sol, les différentes origines des sels contenus dans leseaux de drainage obligent à ne tirer des conclusions que sur les moyennes desnbservations faites sur les 7 parcelles. Afin d'illustrer cette difficultén_us avons donné tians la figure 3 le détail des Quantités de sels accumuléesou évacuées chaque mois de chacune des 7 parcelles étudiées.

b) Le complexe absorbant

Le complexe absorbant a 6té etudié sur des prélèvements faitsaux mois de mai, ao~t et octobre des années 1964, 65 et 66. Les rosultatsdennés ici sont les moyennes des valeurs obtenues sur les 7 parcelles.

Le tableau suivant indique les teneurs en bases 6changeablesainsi que les valeurs de la capacité d'Gchan~ et du Na/T, avant le démarragedes essais, en mai 1964, et après trois ans d'irrigation, en octobre 1966.

1:Bases 8c:lange:abj.es mé}1:00g sol 1 IC",pacitè 11 1 Couche 1 Ca 1llg K Na 1 Jdl ,-,change1 Ha/T1 1 1 ! 1mé/10cg@11! 1 1 1 17.3 0.8 0.9 0.1 1 1 19.6 J 3.4141

0-20cm 1 1 1 11xo 1 2 1 15.4 0.4 0.1 1.3 1 1 19.3 1 6.1la,! 20-40cm ! 1 1 1...-.1H ! 3 12.5 1.2 0.4 1.6 1 1 15.6 1 10.21 .~ 1 4o-80cm 1 ! 1 !1~ r 4 1

9.41 1.9 0.3 2.1 ! !

14.5 14.01 J 8o-120cml 11 1 5 1 14.6 1 1.6 0.4 2.3 11.0 12.91 1120-150cmI 1

1 1 15.2 1.4 0.9 1.5 1 18.9 1.11

1 1 1 1l(g r 2 14.6 1.1 0.1 1.5

! 18.4 S.1 1JO, 1 r 1

T"""

JF::j J 3 12.1 1.4 0.4 1.5t 15.4 9.6 1

J~ 1 J1p;j 1 !J~ 1 4 9.5 1.4 0.3 1.1 12.4 9.2

10 15 13.8 1.6 0.5 1.8 11.9 10.21 1

. . ·1. · ·

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10

Entre ces deux époquesl1évolution du complexe absorbant siestfaite dlune façon régulière comme le montre les valeurs donn~es dans le ta­bleau 3 et les courbes de la figure 8 : dlune façon genérale on peut consta~

ter que le Na/T des deux premières couches (0 - 40 cm) a augmenté alors quecelui des trois coucnes plus profondes a diminué. Ceci est à rapprocher desrusultats de l'etude de la salure Qont l'üvolution est pratiquement parallè­le à celle du Ua/T.

Une..;tude de correlation ...:iinple met en 8vidence, dans les li­mites de s valeurs obcervées (~;C de 2 à 10 mrnho a, HaiT de 5 à 15), que leHaiT est ctroitewent lié à la conductività de l'extrait de scl.turation 1 lacorrGlation Na/T = f EC est tres hautement sib~ificative (t = 0,888; n = 44),et est definie suivant l'équation suivante:

HaiT = 1,125 BC + 4,2

Ces abservations sont illustrées par le premier graphique de la figure 8.

On constate par ailleurs, principalement pftur la premièrecouche (o-20cm) et en partie pour la deuxième que le rapport Na/T variedans le même sens au cours de ces pêriodes 1 en mai il est toujours le plusfaible, il augmente en ao~t pour arriver au maximum à la fin de l'été et ra­diminuer pendant Ilhiver. Il est à noter que ces variati!'\ns ont abouti fina­lement à une augmentation de ce rapport, mais on est arrivé actuellement àun équilibre qui devrait maintenir le niveau actuel des valeurs si les con­ditions d'irrigation restent les mêmes.

... / ...

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TABLEAU 1

MOUV~J;Œ;NT DEg SELS

Quantités totales de sels accumuléee eu évacuées du solentre le 1er mai 1964 et le 12 avril 1961

(Moyennes des 1 parcelles)

Périodes Poids de sels (7 )h.g

1/5 - 1/9 64 Eté + 1801/9 - 1/10 Arrêt des irrigatiens + 2•.1051/10 - 2/3 65 Hiver 1.834-2/3 5/5 Arr~t des irrigations + 6.0905/5 1/9 Eté - 4.5691/9 2/11 Arr~t des irrigations 1 + 3.1812/11 - 30/3 66 Hiver 1 2.216

30/3 26/4 Arr-ê t des irrisations 1 + 1.81126/4 5/8 Eté 1 532s/8 - 12/10 Arr~t des irri2,ations 1 + 944

12/10 - 12/4 Hiver ! - 4.8111

+ quantités accumulGes en Kg

- quantités evaCUGes en Kg

TABLEAU 2

Bilan des Sels "Sel - Eaux"au cours des 3 étés et des 3 hivers

de 1964 à 1967(Moyennes des 1 parcelles, surfaee 0.45 ha)

1 Epoque J Sol Lau f1 1 1 1IEté 64 1 1/5 - 1/9 64 1 + 180 1.219 11FJiver 64-651 1/9 2/3 65 J 5.129 5.635 JJEté 65 1 2/3 1/9 1 + 1.521 + 174 11Hiver 6~661 1/9 - 30/3 1 + 1.565 1.122 1IEté 65 1 30/3 518 1 + 1.285 468 tIHiver 66-611 5/8 12/4 61 1 3.813 3~919 t1 1 1 1

1 Il . 64~ 1TOTAL 1 4.451 1',423 1

1 1

+ QuantiV.. s accumul.ee s en Kg- Quantit0s ~vacu~es en Kg

1f... / ...

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TABLEAU 3

EVOLUTION DU SODIUM: ;,CHl1NG:8lillLl:; :DT DU RAPPORT NajT

(Moyennes des 7 pdrcelles)

Na. uchange-:lble Na/T

1 Couche Epoque I~ai Aotlt • J:r~lai

1 Aoo.t t 11

,0ct()breJ 1 .Octobre 1

1 1964 0.7 1.2 J 1.3 ! 3.4 1 6.3 J 7.5 JJ J 1 1 1J 1965 1.0 1• 3 1 1.6 5.2 6.6 1 7.3 JJ 1966 1.3 1.6 1 1.5 6.7 7.6 1 7.7 1J J

1 1964 1.3 1.4 1.7 6.7 7.0 8.61J 2 1965 1.5 1.6 1.6 7.8 8.7 8.7J 1966 1.6 1.6 1.5 7.4 8.5 8.1J 1

1964 1.6 1.8 1.~ 10.2 11.9 11. 1

3 1965 1.5 1.7 1.5 9.7 11.0 10.0

1966 1.5 1.6 1.5 8.7 9.5 9.6

1 1964 2.1 2.0 1.8 1 14.0 13.1 13.0J J JJ 4 1965 1.9 1.8 J 1.4 1 13.1 11.8 11.4J 1966 1.7 1.2 t 1•1 1 13.0 9.0 9.2J • J

J 1964 1 1 213 2.5 2.6 12.9 15.4 14.9t J 15 J 1965 '1 J 2.3 2.4 1.9 12.2 12.7 10.7

t 1966 1 1 1.9 2.0 1.8 11.8 11.0 10.21 1 1

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11

t.2. Staiion de Tozeur

: 2 L'étude est faite sur ::> pJ.rcelles plantees en palmi~r d.p,.ttier de7.200,m chaoupe (18Om x 4üm), ch~que parcelle êtant traversée par un drain,dans le sens de la l.ngueur. Llexp6riment~t~onadebutéen i.1ut~mne 64 •

. " . ". . . ";

La salure très élevée du sol au début des essais en Juille:t'1964était la ccnséquenoe des effets combi.né e d "une sous--irrigation et d'Un man­que de drainage. Le -t.ab'Leau 4, dorme la ,conduptivi té et les teneurs en dif­férente éléments de l'extrait de la p~te saturée depuis juillet 1964. Aprèsune année, au cours de laquelle la parcelle reçut 1.138 mm d'eau d'irriga­tion et 94 mm de pluie, un dessalage très important s'est produit. Pa.r lasuite, si l'on fait abs tr-ac tdon des fluctuations plus ou moins marquées etdues 8eit à la saison d'irrigation soit à des differences de quantité d'eaureçue, il semble que la salure se soit stabilisée ou conserve une lcgèretendanoe à la climinution. Les figures 4 et 5 illustrent oes constatations•.Ci-dessous, ont 8tÛ mentiQnn8es les quantités 'totales de sels en tonne parhectare, contenus dans le sol de 0 à 160 cm de profondeur, ce qui lnontreque 88 tonnes de sel ont été evacuées entre Juillet 1964 et Juillet 1965

Juillet 1964

134 tonnes

Juillet 1$'65

46 tonnes

Janvier 1967

28.tonnes

. Le fait remcirç~able est çue la plus grande quantit8 de sels a etéevacuée au cours des six premiers mois d' irrigation) ce (lui peut s'expliquerpar la pr6sence prGdorJinante de chlorure de sodiu.m,sel extrêmement Goluble,au d{but de l'expCriL~ntation en juillet 1964.

On peut en conclure, qu'en pr8sence de bols et d'ea~~ d'irriga­tion de qualitu semblable à celle .de Helba, le problôme de l'aloalisationn1existe pas ct qu'une au~!entation ~ventuelle de la salure du sol est peuùangereuse, puisqu'il est facilement possible de lL~ faire diminuer en peu detemps. En partant d'un rapport entre la concentration de l'eau du drainageet celle de l'eau d' irrigation de l'ordre de 1/7, il faudrait en principedisp~ser d'une évacuation d'eau de l'ordre de 15 %de l'app~rt total pourassurer un lessivage suffisant, qui permette de maintenir la salure du solà un niveau constant.

1... / ...

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TABLEAU 4

EVOLUTION DE LA SALURE DU ,,)OL DE L.'.. PARCELLE C(ETUDE DU BILAN HYDRI~~U}; bT DU BIL;;N DES ~ELS)

EC en ~.mos 25~ de l'extrait ùe l~ ~ntc saturèc

~ -. - .- . ~ .. (~_ ..-'-~ '.~-f .~~.:...~.. î --- .;~'î,~" ~ . ~~ ..--·f'·'~· ~~ ·;~·l· ...:..; f,' ", - ...-C ,~" '. -·;1·: Couche IJ~1.64IJ~1.05!Oct.ù5Iffev. 60 1 Av.ùo IJ~1.6üIIIov. b6IJanv.o7!

-1-'-""-- -~·r~~···f·--·-·~·î·····--.- ... -~'!' '... ····-r···· ~-·I~--~·- -!~'-~'I

t 0-20 om l 59.6 ! 5.6 5.4 5,,9 8.2 8.1 1 6.0 1 4.9 1

2G-40 cm! 42.5 ! 6.4 5.D 5.6 7.2 8.9 1 6.8 4.9 11 II!

40-80 cm l 24.7 ! 8.1 7.2 6.3 7.7 0.3 1 8.8 5.7

80-1 20cm 1 18. 7 9 .0 f •7 6•9 7 .9 7 •6 1 9.8 6 •4

120-160cmi 12.8 . 9.8 1 S,.b 7.5 C.O 7.0 ~ 9.7 6.2~ .~ .& _" ~."' _.__ _ _.~ -..-. .10.'.,A. _ a. .••~_.• __ .& _. - .. _••_"' . .,; .•• --. - _

Cl- en mé/l

T-- 1 '·~!-~---·!~··~!--~--I· ~-~----.'

1 0-20 cm l 649.3 24.3 22.7 27.0 49.4 46.9 26.6 13.0 1

1 20-40 cml 416,2 30.2 24.0 20.9 36.2 54.3 31.0 16.2 1l , 11 40~~0 omi 200.0 44.2 31.S 23.8 }9.5 47.6 43.0 19.5 1

1 80-120cml 143.0 49.1 ~4.5 27.7 36.5 37.1 53.1 22.2 1

:120-16ocm~ 90.9. 56.7 1 51.4 1 34.7 44.9 1 31.8 50.3 1 23.3 :""' •• ~ _ .. --'L .• .. --.. a: .• -...- ..c __ . ""-- .•_ .........,...IL->Oo_.-_.. _ ~ _

S04 - en me/l

T·--;:;~· 'crl1 ~ 199:6~:~·45-:4~r44.5-· 53.1 59. 1u~ 53.1 46• 6 ; ·L1~3·~9i

1 20-40 oml 152.5 ! 48.8 ! 52.3 51.4 57.4 1 54.0 50.4 1 45.6 1

1 40-80 cr'li 95.1 56.6 66.0 60.9 64.3: 57.4 63.1 i 58.6 :

1 80-120cm! 03.'1 64.3 73.7 64.3 71.8 1 59.0 64.5 59.6 1

i120-16ücm; 64.3 61.7 1 71.1 . 66.0 . 68.3 : 56.2 63.8 1 61.0 :.~ .......... ___....-...___... ..... _._ .&.- ..-~._.__ ..... _....... _......- __ .. ....__ ..... .a_ ..... ....."..-.. __ ... ,..., ....- • __.....,._.~.. ....._.._~.- .. c ... _........ .&-_-..._

C03H-

en me/l

·r~··· '~'-"f'~-"~T~~-~'(-~'"'~~i-~' l-~~''-i- -~-I

! 0-20 cm l 2.1! 3.9 2.2 1 2.8 1.6! 3.2 2.2 2.8 1

20-40 cm! 1.6 3.0 1.9 1 2.5 1.8! 2.8 2.3 2.2 1

40-80omi 1.7 2.9 1.8 ~ 2.5 1.5 2.1 2.4 2.0:

180-120cml 1.9 2.8 1.8 1 2.4 1.6 2.0 1.9 1.8

: 1_~O_~:.60c~1~L. ..1:.8..L,.~'.~ .. .1.. _1_~~ .t_ .~..~~~_.~._:_~~~_::_ 1.~<~2:.6~

1.. -; ...

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Ca++ en rné/l

TABLEAU _ 4 (SUITE}

174.0

97.061.636.318.2

1! 12.5!! 15.5! 17.511 13.31 13.91

11 11.811 13.91 19.511 20.61 18.41

14.611 14.61 19.711 19.2! 20.2

17.119.021.6;W.6

19.9

1-

! 19.522.7

24.417.8

19.5

11 16.111 19.91 24.3!1 29.71 30.41

-~ ..~-~_ ...1.3 1 2.11.9 1 1.8

13.8 1 3.24.8 1 4.1

14.4 1 4.5

3.04.0

3.5

11.8 1

2.2 11

2.7 13.0 1

13.1 1

126.6 1

32.5 1149.0 1

60.9 11

69.1 1

24.727.1

40.958.511.2

! _. 11 29.3 1

1 25.3 1

: -30.5 :1 39.1 11 1! 45.6!

49.639.645.249.55S.8

1 11 46.4 11 52.7 11 11 47.0 1

1 45.3 11 11 .38.5 1

29.835.455.364.351.4

1 ----r1 20.0 1

1 18.8 11 11 27.1 1

1 33.4 1f 33.8 f1 1

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12

Ces essais ont pour but de juger si un apport supplémentaired1eau à chaque irrigation (lessivage permanent) est nécessaire pour aLlôlio­rer le rendement des cultures et maintenir la salure du sol a un taux ~ccep­

table, ou si au contraire, on peut se limiter à un apport plus faible en ôté,en pratiquant le lessivage d'hiver.

Dans ces essais nous appliquons 2 fréquences n et 1,5 n jours enfonction de la culture et de la saison ec 3 doses :. D1, D2, D3 telles queD2 = 4/3 D1 et D3 = 5/3 D1. 1

La dose minimale D1 est celle qui permet a l'eau d'arriver enbout de parcelle. En êté, elle correspond environ a 75 ~~ de la consooma'ti.onde la culture.

2.1. Station de Cherfech

Deux essais ont été Qis en place à Cherfech 1

le premier (DF1) a débuté au printer,lps 1964, le deuxième (DF2) a débuté auprintemps 1965. Ces deux essais comprennent six traitements (3doses x 2 fré­quences), 7 répétitions, soit au total 42 parcelles élémentaires. Deux prê­lèvewents sont faits au cours de l'année: le premier au printemps (fin descultures d'hiver - début des cultures d'été), le second à l'automne (fin descultures d'été - début des cultures d'hiver}.

Sur chaque parcelle élé~entaire 2 profils sont prélevés suiv~t

les profondeurs suivantes: 0 - 20 cm, 20 - 40 cm, 40 - 80 cm, BO - 120 cm,120 - 150 cm : ceci reprGsente un sondage pour 100 m2•

2.1.1. Essai DF1

•~~~p'~~~~e~ps~, la mesure de la conductivité électri-

que de l'e~ctrait saturé, faite au départ des expérimentations avaient donnéles résultats ci-après, exprimés en Wùhos 25°

~ Couche ! 1 -~'-~-~f-4~-f~-~'5 1

iProf'~n~-~-;;~m)-: 0-20: 20-40 : 40~0 : ~8~-120i 120-1~1~'-··~'~··~~··----·-~·-('-·~--··-r~··~--r-" , ~ ï1 CE ! 1.1 1.5! 4.5 • 9.2 i 10.5 t

··.1•..

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13 -

Au cours des 2 premières cultures (Sorghc --',,-,~;, '>t,L' ,-~

été 64, bersim en hiver 64-65) les closes et les fr6quences ni Oh.-t d.,.""",c: C).-LA.c,....\IIf,.

diffcrence significative clans la saLure du sol. Celle-ci atteigrLd.i -;; p0";;~:' .,;., ~;:.-~

semble de la par-ceLl.e , les vc.Leur-e moyennes suivantes 1

1 5 1! !

i 8.3 'i1 1

• •

1• 7.2

•1 6.5

1~~4

1

l-~--~T =J 2 1 31 . 11 3.3 1 4.3

1 11 2.7 1 4.2

1"r-·-~~-~· -"-_.1 Couche

i'-;~-0~~;64l~~-~---~~-----i-~~--i-----:-----:-------i"

! Printemps 65

!n a~o~e..§2., après la 3e culture (mars oz -..;j~i C:.':';) 1~sdoses ne mar-querrt toujours pas dans les 3 premières couches, mais 11.)S i':.:<QU3Z.l.'·.

ces donnent des différenoes significatives dans les deux premières OOUcl13fl~

Dans la couohe 0 .. 20 les parcelles Ta présentent une salure plus [,"":_'2.",.~!..,; quoles paroelles Tt. Dans la couche 20 -.40 c'est le contraire.

1~ ...-"'~_:a,

! Couche-.--! T1-r-~T2··

1

•11

1•".3.8 •

2

4.2

4.0

J111

De plus, dans les couches 80 - 120 et 120 - 150 011 ob..serve une interaction -Fréquenoe Je Dose".

- à T1 les paroelles D1 sont plus salées que les parcelles D2 et D3qui ne diffèrent pas

- à T2 lleffe~ est opposè 1 D1 est moins salé que D2 ct D3 qui nediffèrent pas.

couche 4

JJf1r1

couche 5••)

T1

T2

11J

D1

, 7.4 i

D2 D3

6.6'

r111J

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14

l\/~_yrintel~s 66 1 après la 4e culture (ray-grass enhiver 65-66) aucune différence significative ne s'est révélée tant au pointde \~8 loses qu'au point de vue fréquence.

T CoucheTa

1 1 2 3 4 5! ! 1-~'-~ !i CE 2.5 2.5 3.8 6.5 7.41

-.~ ..... rl"

Enfin en~ n.utc:l.rn:n~, après la 5e culture (mais en lité'; jS6'- :.' analyse statistique ne fait ressortir aucune différence significati­ve satu' pour la 4e couche (80 - 120) où la dose D1 sale plus que les dosesD2 D3, ce qui paratt logique.

~~__ --"..:a.:'___

1 l- IA Couche 1 2 3 4 5, IrnTT r-D2- D3 fI 11.i 6"'- .- 1 11• CE 3.9 3.9 i .3 5.5 6.41 1

La figure 6 ct le tableau 5 groupent l'ensemble de cesr6sultats, SUl' le tableau 6 nous avons résumé les apports d'eau d'irrigationLes le d0but de l'expérimentation.

Une remarque est u faire concernant la mise en évidencede l'effet lIfrécluenceil en automne 65 1

Les intervalles de temps séparant la dernière irriga­tion du prélèvement ont été les oêmes pour les parcelles T1 et les parcellesT2 à chaque époque depuis 1964, à l'exception de l'automne 65. L'irrigationprécédent ce dernier prélèvement a eu lieu le 9 Août pour les parcelles T2et le 19 Août pour les parcelles T1, ce qui fait un dôcalage de 10 jours en­tre les deux traitements. Or pendant ces 10 jours la ~empérature, a été parmiles plus élevées du mois d'Août; IJëvaporation, et par conséquent la remon­t6e capillaire a atteint des valeurs nettement supérieures à celles obser­Vé('D eneuate jusqu'à la date du pr-é Lèvcmerrt , Les sels remontés en surfaceau f)C";,rs <le C0t;,C JJ'Srioc:.u ont pu être lessivés gr~ce à l'irrigation du 19Août pour les parcelles T1, alors qu'ils restaient en place pour les paroel­les T2 non irriguées ~ cette date. Ccci pourrait expliquer la salure plusélevée dann l'horizon 0 - 20 des parcelles T2 et au contraire l'accumulationplus importante des sels, par suite du lessivage du 19 Aont, dans l'horizon20 - 40 den parcelles T1.

Bn cc (iui concerne l'évolution de la salure du sol en­tre deux s~isons, les modes d'irrigation n'ayant pas toujours été identiquespour des raisons de technique culturale (dêbut en planche, suivi d'un billonhaut et de de~~ billons plats), cette évolution ne peut être faite de maniè­re rigoureuse cur- la sililple base des rèsultats bruts fournis par les

. ..1...

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15

prélèvements effectués aux différentes intersaicons. Une expérimentation estactuellement en cours ~ui perm6ttra Q1étudier simultané~ent cos différentsmodes d'irrigation et de dt.iterrüner des conùi tions de prélèvement coupz.r-abLe s ,Il aer-a alors possible de r-amenez- toutes les conlluctivi tés ~1. une base comuu-.ne donc d'<;;tudier d"'une manière va'Lab Le l'Gvolution du sol.

B) Le Complexe AbGorb~~ta. _ ... • = _.... ....., -....-...:.a :_.-.-.,_~_

Les valeurs SAn et ESP de l'eau d'irrigation, permet­tent de prévoir, que le r-appor-t Ha/T devr-aâ t se stabiliser aux environs de 8.Clest en fait ce qui s'est paaaé au cours de ces trois premières annéesd'expérimentation cornue le morrtr-e le tableau suivant:

""ï111111

ï!

1

5.7

4011

20

T1

5.7

8.3

6.8

7.3

3.1

8.4

T~--~--~ 1 '0 "- 20 cm: Couche r"--;1--:~'-- T~2~-"--=----'-;;;'~-=-:";;"'';:;':T2

"1 !~~-.a._~_! ..._..-.1 Print. 64 11 11 Aut , 65 11 !1 Pr-Lrrt , 66J

Les valeurs semblent montrer que les traitements T1ont une influence alcalinisante supérieure à celle des traitements T2, maisunL telle conclusion doit être confirmée par l'etude statistique des résul­tats.

Il est à noter, par ailleurs, d'~près ces données quesi le phénomène d'alcalinisation, ou plus précisément l'augmentation du rap­port Na/T, est r.:.tpide, on peut considérer qu'il en est de même pour le phéno­mène inverse : entre automne 65 et vrintemps 66 le lessivage naturel seule­ment a f:J.i t c.lir.linuer Ce rapport de 25 ): environ.

En conclusion, le sol de la parcelle DF 1 a 6voluépendant les trois premièresàÎÎnées de culture sous l'action des 6 traitementsd'une façon satisfaisante.

L'évolution de la salure sera précisée par l'étude in­diquée ci-dœws, mais il apparatt déjà-âssè-z~ëlairementque cette êvolutionn'est pas mauvaise. Après les premières irrigations de 1964 la salure a aug­ment~ d'environ 2 mrahos dans les deux premiers horizons, m~is la teneuratteinte en sels totaux n'a jamais été prohibitive, le lessivaGe d'hiver(irrigation et pluie) la stabilisant r~~-ulièrement aux environs de 2 à 3mmho s , Par ailleurs, il apparaît nettement dans les couches 4 et 5 une tliuiml.­tion r0G~lière de l~ salure qui aboutit en auto~ne 66 à une différenoe de Jà 4 mmhos avec les taux observés au dùbut de l'expérimentation <:LU ~rinter.lps

64.1.. -/ ...

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16 -

Pour le ~l~~ex! ~bsorb~ les possibilités d'aloalini­sation, dans les oonditions adoptées pour l'essai DF 1, sont réduites 1 lerapport NajT a atteint dès les premières irrigations une valeur de G ~ui

était d'ailleurs prévisible d'après la qualité de l'eau. Ce résultat est àrapprocher do celui obtenu dans l'étude "Bilan" où les m&1es valeurs ont étéobtenuesJ un NajT égal à 8 paratt donc ~tre une valeur maximale, qui n'a pasprésenté jusqu'à maintenant d'inconvénients pour le bon développement descultures.

, .. / ...

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.'l'.!~L.EAlJ_.2.

L'volution de la. conductivité électrique e11 mmhos de l' extrait dela pttte saturée ~iOur l'essai DF 1

.+

D1 D2 D3

IT1 1.3 6.4 6 .. 41 ".~-

IT2 6.4 1.~ 7.36.5

1f 11 11 80-12011 1! 11 11 11120-16011 1

! 1D1 D2 D3 1

10..5 8.3 1.6 IT1 1 4 6 6 6 6 7.4 6.4 1II! _u..:I •• 1 1 1

_________~..L._.~~_~J~_~_,X~~~~.6 ~..4.L..4._~L_._~~_~. .._~ .-l

TflJ3LE4!:!._~

Apports d'eau d'irrigation en mm sur l'osuai DF 1

122

788

476

: T2D3 :

; 809 f1 1

11111111J

552

1 664

:3411

, , ,'-, 1 11 PGriode i Culture i T1D1 i T1D2 i T1D3 1 T2D1 1 T2D2r----~_.---~-~. --~~-~-r-~--'-r~~ ·~T~~-~·-·~----,-·--'· -..._-;--....;.128• 5.1964 - 30.9.1964ISorgho- 1 768 1 820 816 i 724 i 161

1fourrager 1 ! I!

!10.n.1964 - 27.4.1965!Bersim 1 122 1 122 122 1 122 1 122, 't l "117.5.1965 - 19.8.1965illa!s , 710 1 840 910 i 596 i 691128.11.1965 - 16.4.19661Ra~-grassl 315 1 395 476! 315 ! 395

i1G• 5.1965 - 3.C..1966~lIa!s i <~.;.3 )CL 552: 448 ! 500

122.10.1966 - 6.4. 19671Ray-grass ! 507 ! 586 1 664 1 501 1 5861 J I~ ,-~ I·~ 1- ,~1 Total 1 12870 i3203 !3000 1"2712 i30û1--........_. ---- . -'.II"--"-"-~~~--~---

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17

2.1.2. ~ssai DF2

Au printemPfè.f2, au moment de la mise en route de l'essai,la salure était la suivante :

1 couche 1 1 1 2 13 1

4 15

1f 1 J 1 1 1 . 11 profondeur (cm) J 0-20 i 20-40 40-80 : 80-120:120-150~1 1 1J CE mmhe s 1 0.9 1 1.3 3.2 J 7.4 J 10.0 11 J 1 1 1 1

Il est à noter qu'au démarrage de cet essai, la salureétait moins élevée qu'au départ de l'essai DF 1 au printemps 64. Ceci pro­vient du fait qu'au cours de l'année 64, un lessivage s'est produit graoeaux effe~s combinés des premières irrigations homogènes, des pluies et duréseau de drainage en fonctionnement depuis un an.

En aut_~~ après une saison de culture de luzernesoumis à des traitements différents au point de vue irrigation, ~n constatedes différenoes significatives dans la salure des différentes parcelles 1

1) pour l'ensemble de la parcelle la salure a augmentédans les couches 1 et 2 (0-40 cm), est restée inchangée dans la~couche 3(40-80 cm) et a diminué dans les couches 4 et 5 (80-150 cm).

Printemps 65 Automne 65

couche 1 0,9 ~ 3,0

2 1,3 » 2,9

3 3,2 - 4,1-4 1,4 ~ 6,0

5 10,0 ~ 7,1

2) les fréquences ont marqué dans les couches 2 et 3(20-80 cm), les parcelles T1 sont plus salées que les parcelles T2 qui ontreçu des doses plus massives.

J couohe 1 2 1 3 J1 1 1 J1 T 1 1 3.1 1 4.5

J1 1 1 J1 T 2 1 2.7 1 3.8 J1 1 J 1

.. .1.·.

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18

On constate donc 'lU' après une première saison d'expè­_,~d~' ':'?tion, des r éperiaea aux traitements apparaissent nettement, ce 'luin'avait pas 6té le cas pour l'esJai DF1. La raison en est probablement queles quantités d'eauapr~rtées sur le DF2 pendant cette période ont éte pra­ti(}.uement le douhLe de celles qui avaient ôté apportées sur l'essai DF1 aucours de la première saison d'expérimentation en 6té 64 (voir tableau nO 8).Par cdlleurs pendant ces périodes respectives l t essai DF2 a subi les trai te-­oents "Pr<::quence" plus iJouvent que l'essai DF1 ; 11 fois T1 et 6 fois T2c0nt~8 6 iois T1 et 3 fois T2.

,Au printemps 66, la couche 1 (0-20 cm) st est dessalée,les quatre autres n'ont pa s changé.

Mais l'étude statistique des valeurs des conductivi­tês en fonction des traitements amène à une conclusion assez singulière 1

les doses marquent d'une façon très significative dans les 4 premières couches. Ceci semble, à première vue, difficilement interprétable étant donnéqu 1il n'y a pas d'effet "do se a" antérieu:r (automne 65) et que par ailleurs,aucune irrigation n'a été donnée entre le prélèvement d'automne 65 et celuide printemps 66. Un effet "fréquenoe", observé dans la couche 5 (120-150 cm)paraît pour les m~mes rais~ns inexplicable.

D1 D2 D3couche 1 2.3 2.0

2 3.0 2.33 4.9 3.74 7. 1 6.1

5 T1 7.0T2 7.7

Cependant l'explication suivante pourrait être vraisem­blable 1 le lessivage par les pluies d'hiver aurait ôté meilleur sur lesp~rcelles ayant reçu les quanti tes d'eau les plus iDportdntes~ parce que lesol de ces parcelles se trouvait encore gorge d'eau au moment du dobut despluies, ce Qui rendait l'action de celles-ci plus efficace = ceci se seraitf'Lna'l ement traduit par un effet lIdo se s" qui se serait r.1ciintenu jusqu'au pré­lèvement du printemps 66.

bnfin en automne 66, on observe les faits suivants s

1) sur l'ensemble de la parcelle une augmentation si­gnificative de la salure se manifeste dans les 3 premières couches (0-80 cm),les 2 dernières (80-150 cm) restant identiques.

.../ ...

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19

Printemps 66 Automne 66

couche 1 2.1 ? 4.2

2 2.6 /f 4.3

3 4.3 .J'f 5.7

4 6.6 = 6.7

5 1.3 "" 6.9

2) Les doses marquent dans les couches 1 et 2 (0-20cm) 1

les parcelles D1 sont plus salées que les parcellesD2 et D3

'Df1 , D2 D3 '

.couche 1 4.7 3.74.8 3.9

3) une interaction dose x fréquence est mise en évi-:-dence dans la couche 3 (40-80 cm)

D1 D2 D3

couche 3 T1 5.9 5.9 5.1

T2 7.3 5.1 5.1

- à la dose faible D1

- à la dose moyenne D2 .1

à la dose forte D3 1

T1 sale moins que T2

T1 sale plus que T2

T1 et T2 salent d'une manière égale.

L'ensemble de ces rûsultats sont resum~e dans letableau 7 et la figure 7. Sur le tableau 8 nous avons résumé les ap~orts

d'eau d'irrigation dès le début de l'expérimentation.

En conclusion les réponses de l'essai DF2 aux diff~

rents traitements ont été plus rapides que oelles de l'essai DF1, mais l'ensem­ble de l'évolution de la salure du sol s'est faite dans le m~me sens pourles deux essais : les 2 couches supérieures (0-40 cm) se salent en été sansatteindre d'ailleurs des valeurs excessives et se dessalent en hiver, lacouche moyenne (40-80 om) reste stable ou varie peu, et enfin les 2 couchesprofondes (80-150 cm) se dessalent regulièrement depuis le début de l'essai •

.../ ...

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TABLEAU 1Evolution de la conductivité électrique en mmhosde l'extrait de la p~te saturée pour l'essai DF2

6Aut.

1....,D"""2-"""D"""11 1"Df1

2.3 .,f4.81

1I""!:jD=2--=D"="Y3'1

16. 1 1

:. Pr-irrt , 66 :

1l 'D'fT114.91

,1'1)11113.01

11 T1

i T2

~"

65

4.5

3.8

6.0

11 T1J1 T211

~\l '.,1.1

~,l"

11~ 3.0!

J T1r T21

,65 i .4ut •

10.0

Print.Epeque

11 Couche 3J

1 40-801

! Couche 111 0-20J

11 Couche 41• 80-1201

!J Couohe 21J 20-401

1• Couche 5JJ 120-1501

TABLEAU 8

Apports d'eau d'irrigation en mm sur l'essai DF2

Periode Cul ture : T1D1 : T1 D2 : T1D3 : T2D1 ~ T2D2 : T2D3 :

.L

Total

Luzerne

Luzerne

Luzerne etbersim.

1 1 1 l , 1 111443 11780 12102 11442 11780 12105 1, 1 1 1 1 1 1! 982 11299 11622 1 801 11081 11336 1

1 1 1 1 1 1254 1 308 1 363 1 254 ! 308 1 363 1

1 J 1 1 1 1 1

1~679 13387 '4087 124°7 13169 13804 J1 1 1 I;,I!· 1 1

... / ...

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20

2 2; Station de Ksar Ghèriss

Qua.tre essais de close et f r-equerice eorrt en place à cotte sta-ÜO!l

a) un es~ai sur calant, sur petites parcelles, dénommé df,.'1

b) un essai sur calant, sur grandes parcelles, düllommé DFC

c) un essai sur billon, sur petites parcelles, dénommé dfb

d) un eSl:iai sur billon, aur Grandes parcelles, denommé DFB.

2. 2~ 1. Essai dfo

A) La &lure

Au cours de l'eté 64 et de l'hiver 64-65 ces purceLl.eaont reçu des irrigations. homogènes qui ont fait monter le taux de salure de3 à 4 mùmos, mais qui ont conservé l'homogénéité du sol. Si bien qu'au prin­~~~ps 65, lors du démarrage de l'expérimentation, toutes les parcellesavaient une salure identique qui était la suivante:

couche

J CE mmhos1

1

4,0

2

4,0

3

4,7

couche 1

couche 2

couche 3

couche 4

Les couches correspondent aux pr-o ioudcur-s suivantes 1

de 0 à 20 cm

de 20 à l'horizon à nodules calcaires

dans l'horizon à nodules (les 10 premiers cm)

dans l'horizon à nodules, 20 cm au-dessous du début d~ cethorizon.

A l'automne 65, l'analyse statistique conduit à deuxconclusions 1

1) au cotœs de l'éte, du 10 Juin au 4 Octobre Qui Gont les dates desprGlèvements, les trois premières couches SL sont dessalGes quelleque soit la dose alors que pour la. quatrième la. close f aâ bl.e D1 a. sa­lb et les doses plus importantes (D2 et D3) ont dessal88s.

P 65 A 65

couche 1 4,0 J, 2,72 4,0 .J" 2,9

3 4,7 JI 'D1' 4,1 D2 D3 '4 4, 6'r~ 4,8 4,1 ... / ...

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21

2) un effet "dose ll appara1t danG les couches 17 3 ët 4~

Les parcelles ayant reçu la dose D1 sorrt plus Ga.léesque celles ayant reçu les doses D2 et :03 qui arrivent el"J.·-..r';"I:")ITc.;'3 il. une 50.­

lure identique.

'D'f1 1 D2 D~ 4

couche 1 25 9 2~5

3 4~4 !! S

couche 4 4,8 4,1

Au printemps C6,. on constate: 1 0 ) qu'entre le moisd'Ootebre 65 et Mai 65, l'évolution du sol s'est faite dans le sens del'augmentation de la salure pour toutes les couches.

A 65 P 66oouche 1 2,6 't 3,7

2 2,9 ,3~ 7

3 4, 1 t 4,74 4,5 ". 4~7

Par ailleurs, l'effet "do se " exa s ue toujours. maisaboutit à des conclusions différentes de colles de la saison prècédente.En effet dans les 2 premières ce sont les doses D1 et D2 qui sont group6eset qui salent plus que la dose D3, et dans les couches 3 et 4, chacune d8strois doses aboutissent à des salures significativement différ0ntes.

couche 12

couche 34

, D1 D2 ' 'D"j'1

4,0 3,44,1 312

'D1' 'D2T -.ù3 i

5,5 4,7 Ji 85,3 4,7 4,3

En automne 6~ on constate qu'au cours de la périodeOctebre 65 à fin Aoat 66 l'évolution du sol est moins nette: cependant lamoyenne de toutes les parcelles indique une stabilité de la salure dans lescouohes 1 et 4, et une légère diminution dans les couches 2 et 3

P 66 A 66couche 1 3,7 = 3,7

3,7 -'1 3,1

3 4,7 ,~ 4,64 4,7 ,. 4,7

" • e. / •••

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22

Par contre à cette t:)poqu~on observe un effet "do ee 'dans les couches 1, 2 et 3 doublé d'un eff6t fréquence dans les couches 1et 2.

La dose D1 sa16 plus que les doses D2 et D) ce quiconfirme les résultats de l~automne précédent, ct la fréquence T1 sale plusque la fréquence T2.

couche 1

couche 2

couche 3

couche 4

T1T2·

T1T2

T1 T2

T1 T2

Dr D2 D3

4,4 3,83,8 3,2

15""1 D2 D3

4,0 3,23,2 2,6

DT D2 D3

5,0 4,1D1 D2 D3

4,7

En gros, il semble qUG p&ndant les années 1965 et 19él'êvolution de la salure du sol ciit buivit une cert.::.ine périodicité définiepar un6 salure plus forte on Lai après les irrigations d'hiver et egaIe ouplus faible, en Septembr6~ après les irrigations d'~té.

Par ailleurs~ si le f~cteur ~ose a marqué dès la pre­mière culture, par contre l'effet f'r equcnce n ' appara1 t qu'en fin de troisiè­me culture, En outre, il est à noter que l'application de 7 fois le traite­ment fréquence au cours de l'hiver 65-66 n'avait pas apporté de différenceau printemps 66, alors que ce marne traitement appliqué seulement 3 fois aucours de l'été 66 a abouti en automne 66 à des différences de salure signi­ficatives. Cos différences pourraient ~tre dues soit au cumul de l'effetfréquence pendant les 2 saisons consécutives soit au fait que ce facteurmarque beaucoup plus on été qu'cn hiver, les conditions climatiques con­tribuant à sa plus grande üfficacité. Les résultats sont résumés sur le ta­bleau 9 ot sur la figure 8.

B) Le complexe absorbant

Le Gol t;tant sur l'ensemble dl> la station très pau­vre on matière organique et on ~léments fins, la capacité d'êchange du com­plexe absorban~ est très faible.

La teneur on calcaire otant relativement importantedans tout le profil, 1.., ~LLI. de l'<;;,:,u d'irrigation utilisée étant égal à 7,1,et la perméabilité du sol étant bonne, il êtait logique de pbnser que la

... / ...

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23 -

valeur du NalT du sol n'atteindrait pas une valeur exce~sive, C'est en faiioe qui s'est passé: après 3 années d'irrisation le NajT a augmenté de 3 àunités au maximum. ,- \. ~

Les différents traitements dose x fréquenoe n'ont pa~

amené de différences dans la valeur de c~ rdpport et les résultats ~btenus

. dans cet essai concordent avec ceux obtenus dans l'essai en grande parcolle(DFC).

Le t,-~bleau suivant indique les valeurs du NalT .::l.vantle début des essais (1964) et celles obtenues après 3 années d'irrigation(automne 66).

Essai dfe

1 1 Juin 1964 1 Automne 66t Epoque 1 Na Gch. 1 T 1 NalT 1 Na 8ch. 1 T 1 NalTt Jméj100g soltmé/100g solI !méj100g 3011 mb/1 OOg soli1 couche 1 1 0,08 t

4,9 1 1,6 J 0,2 !4,7 1 4,21 1 1 1 1 1

1 couche 2 1 0,08 4,7 J 1, 7 1 0,2 3,6 1 5,51 couche 3

J 0,08 5,51 1,5 J 0,3 5,8 1 5,21 ! 1 t 1

1 couche 4 0,08 5,5 1 1,5 1 0,3 5,4 5,51 1 !

Essa.i DFC

Automne- 66J r Juin 1964J E:goque 1 Na éoh. t T 1 NalT r Na écho 1 T NalT1 Imé/100g sollméj100g soli Imé/100g soltmé/100g soli1 couche 1 1 0,08 1

4,91 1,6 1 0,2 1 4,1 4,9

1 1 ! 1 1 11 couche 2 1 0,08 1 4,7 ! 1,7 1 0,2 1 4,2 4,81 ! 1

couche 3 0,08 5,5 1,5. 0,3 5,3 5,71, couche 4 0,08 5,5 1,5 0,4 7,2 5,5

1

... / ...

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,~ABLEAU 9

Essai dfc

Conductivité éluctrique de l'extrait de saturationdes différentes couches aux différentes époques

1 Epoque 1 Print. 65 1 Aut. 65 Print. 66 ...... 1 .xC g6 11 1 'l0/G 1 4/10 8/5 1 24~8 t1 1 1 1 1 1"'j)f"1 FD2 D3 i1 couohe 1 1 r'DfT 1 D2 D3' l' D1 D2 J 'l5'3' 1 1l 1 4,0 ! 1 1T1 4,4 3,8 tS o - 20 cm 1 ~ 2~ 9 2,5 1 4,0 3,4 1T2 ') 8 3,2 J,1 1 ~ 1 1 l1 1 i 1. D1 D2 r rw 1 'D1' i D2 D3 ' :1 couche 2 1 ! 1J 1 4,0 2,9 ! 1T1 4,0 3,.2 J

. ,

"

4,1 3,2-,

J + 1 ! 1T2 3,2 2, '6 -; J, '1 ! 1 1 '.. i·1 1 1 1 J! couche .) 1 1T""'j)fT T D2 Dr1T])fT rn2' "'D)"Ttl'"J5T'" f D2 Di il1 1 4,7

, 1 1 1.1 + + 1 14,4 3,8 15,5 4,7 3,8 ! 5, 0 4,1 11 1 1 ! 1 1 ,;:".:

J ! 1 1 1 1J couche 4 1 1T'""j)'fi i D2 DJ'!TDfT 'D2' 95')i! l'1 ! 4,6 1 ! 1 4,7 1J + + + r4,8 4,1 ! 5, 3 4,7 4,3 1 i1 t ! f j' , 1

+ de 20 cm à l'horizon à nodules calcaires

+ + dans l'hOrizon à nodules, les 10 p1'em1ers cm

+ + + dans 11 horizon à nodules, 20 cm au-dessous du début de oethorizon

.../ ...

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24 -

2.2,2, Essai DFC

Comme pour l'essai dfc (calant - petites parcelles),les parcelles de l'essai DFC (calant - ~randes parc~lles) ont reçu avant ledébut de l'expérim~ntation, c'est à Qire en été 64 et hiver 64-65 des irri­gations homogènes qui ont fait augmbnter le taux de salure et dans ce casd'environ 2 mmhos~ Au démarrage de l'expérim~ntation la salure était s~m­

b1ab1e pour toutes les parcd1es et avait les valeurs suivantes pour lesdifférentes couches f

J'1 couche 1 2 3 41r CE mmb,fs 2,7 2,5 3,0 3,0

N.B. Les profondeurs des couches sont données dans l'essai dfc(§ 2.2.1.)

Au cours de l'été 1965, la salure a diminué dans la couche 1, est restée égale dans la couche 2 et a augmenté dans la couche 3 et4.

P 65 A 65

oouche 1 2,7 -1 1,8

2 2,5 -l, 2,5

3 3,0 If' 3,5

4 3,0 l' 3,6

La s~lure du sol, pendant la même période, sur l'essaien petites p~rcelles n'a pas 8vo1ué de la m~me façon.

En automne 65, on observe une interaction dose x fré­quence dans la couche 2, T1 salant moins que T2 avec la dose D1, et uneffet dose dans la couche 4 où les doses D1 et D2 sont groupées ût salentplus que la dose D3.

D1 D2 D3

couche 2 T1

T2

2,4

2,6

2,6

2,6

.../ ...

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25

Au cours de l'hiver 65-66 les couches 1 et 2 s2.lontdlors que les couches 3 et 4 d0ssal~nt4 Ici 5ncore nous ne r8trouvons pasm~mû sens d'évolution que celui observé dans l'essai en petites parcelles.

A 65 p 66

couche 1,8 " 3,2

2 2,5 'î 2,8

3 3,5 ~. 3,2

4 3,6 ~ 3,3

Au printemps 66, les fréquences marquent dans les cou­ches 1 et 2, T1 salant plus que T2, dans les couches 3 ct 4 ce sont les d~

ses qui apportent des différences significatives, D1 salant plus que D2 ûtD3 qui ont une action identique.

couche

couche 2

couche 3

couche 4

T1 3,2

T2 3,1

T1 2,9

T2 2,7

~ , D2 D3 r .

3,4 3, 1

'l51' 1 D2 D3 '

3,6 3,2

Enfin pendant l'0tè 1966, en considérant la moyenne detoutes les parcelles, il ressort que la saLure a augmerrt è dans tout le pro­fil. Comme pour les deux premières periodes d'irrigation, cette évolutionn'est pas comparable à oelle de l'essai en petites parcelles.

P 66 A 66

couche' 1 3,2 t 3,4

2 2,8 t 2,9

3 3,2 ". 3,6

4 3,3 t 3,7

En automne 66, un effet dose, et un effet fréquenceapparaissent dans la couche 1 : la frêquence courte sale plus que la frC~

quenco longue et les parcelles r~cevant la dose D1 sont plus salées quecelles recevant des doses D2 et D3 qui donnent le meme offet.

... /.

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Dans les couches 2, 3 et 4 apparaissent des interac­tions dose x fréquence :

- avec la dose D1 la fréquence courte sale plus que la ~réquence longuepour la couche 2 et sale d'une manière ~gale dans les couches 3 et 4.avec la dose D2 la fréquence courte Elale plus que la fréquence longuedans les 3 couches.

avec la dose D3 les deux frèquonces ont la m~me action dans les 3 couches

couche 1 T1

T2

couche 2 T1

T2

couche 3 T1

T2

couche 4 T1

T2

'D1' i D2 D3'3,9 3,43,4 3,0

ïJ5'1' 'J)21 ï"'j)'j"'

3,4 3,4 2,6

3,° 2,6 2,6

'D1' 'D21 '"'J53"T4,0 4,0 3,24,0 3,2 3,2

lJ51'. T])'2l 'DT'4,0 4,0 3,44,0 3,4 3,4

En résumé, on constate que l'évolution de la salure dusel ne s'est pas faite d'une m~nière analogue dans l'essai en grandes pa~

celles et dans celui en petites parcelles. Il est possible que ceci soit daà la différence des quantitôs d'eau d'irrigation apportées dans l'un et l'atre essai. Nais il est cependant à remarquer que, bien qu'au depart, c'està dire au printemps 65, les grandes parcelles soient moins salées que lespetites, en automne 66 après trois s~isons de culture, les parcelles desduux ûssais présent0nt, à peu de chose près, les m~mes salures.

Bnfin, en ce qui concùrne le complexe absorbant, lerapport Na/T a évolué de la m~me façon qUE; ce soit en grandes ou en petitespar-ceLLea (voir essai dfc). Les r0sultats sont r é sumé a sur le tableau 10et Gur la figure 9.

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TABLEAU 10

Essai DFC

Conductivité él~ctriquG do l'extrait de saturationdes différentes couches ~ux diffcirentesépoques

Epf:lque PrLn t , 65 Aut. 65 Pz-Lnt , 66 Aut. 66

couche 1 T1 3,2~ 1 D2 D3'

2,7 1,8 ! T1 3,9 3,4o - 20 cm 1 T2 3,1 1T2 3,4 3,01 1 1

1 J 1 1 1 'D'fl ï]2' rnr'DP 1 D2 D3 j.

J couche 2 1 1 1 T1 2,9 !1 1 2,5 1T1 2,4 2,6 1 1T1 3,4' 3,4 2,61 + 1 1T2 2,6 2,6

T2 2,7 1T2 3,0 2,6 2~ 61 1 1. 11 1 1 11 couche 3 1 1 rn:rr ' D2 D3 '1 'D1' rw "'D")"l1 1 3,0 1 3,5 1T1 4,0 4,0 3,2J + + 1 1 3,4 3,1 IT21 1 1 1 4,0 3,2 3,2

J ! 1 1 -rn:r '152'"'D3'1 couche 4 l' D1 D2 1 ïj)JT rn:r 1 D2 D3 '1 T11 3,0 1 ! 4,0 4,0 3,4

1 + + + ! 3,8 3,3 3,6 3,2 1T2 4,0 3,4 3,41 !

+ de 20 cm à l'horizon à n~dules calcaires

+ + dans l'horizon à nodules, los 10 premiers cm

+ + + danG l'horizon à nodules, 20 cm au-dessous du début decût horizon.

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21 -

2.2.3. Essai dfb

Comme pour les essais DF en calant, les parcelles del'essai dfb ont reçu avant le début de l'expérimentation, en été 64 ot hi­ver 64-65 des irrigations homogènes qui ont fait augmenter le taux dé s21~

re du sol d'environ 2 à 3 mmhos suivant les couches.

La salure etait semblable pour toutes parcelles et pr~

sentait les valeurs suivantes 1

Coucht::

CE mmhos

1

2.6

2

2.8

3 4

3.9

Pour la couche 1, l'évolution de la salure ainsi queles réponses aux différents traitements ne sont pas étudiés ici. En effet,pour des raisons de teohnique cultural~, les modes d'irrigation ont étémodifiés au cours des trois saisons d'~xpérimentation (début en billonhaut, suivi do deux billons plats) : il nous a paru indispensable avant detirer une conclusion sur l'évolution d~ la salure de préciser les effûtsde oes deux medes d'irrigation sur la répartitiftn des sels dans la couchesupérieure du sol.

Pour les couches 2, 3 et 4 (de 20 cm à 1 m) la transfoJmation de forme des billons ne pùut en principe changer la répartition dessels d'une manière suffisante pour inf1uunoer le sens de l'évolution ot le,effets des traitements. L'examün déS résultats obtùnus permet de faire lesobservatio~s suivantes

Au cours de l'été 1965 la salure a diminué dans la cou(2, est r~stée à peu près égale d~ns la couche 3 et a ~ugmenté dans la cou­che 4.

P 65 A 65

couche 2 2,8 ~ 2,2

3 3,1 '" 3,8

4 3,9 l' 4,3

En automne 65 après une pramière saison d'irrigationpvndant laqu~lle seul le traitement acse a été appliqué, on constate quece traitement ne donne d~ns la couche 2 aucune différence, dans la coucheles doses D1 et D2 salent plus que dans la dose D3 et dans la couche 4 ladose D1 sale plus que les doses D2 et TI3 qui donnent une salure identique •

.../ ...

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2A

If

couche 3

couche 4

, D1D2 i rnr4.1 3.5

'Df"T 1 D2D3 '

4.5 3.8

Au cours de l'hiver 65-66, toutes les couches se sontsalées

A 65 p 66

couche 2 2.2 '1 6.0

3 3.8 t 5.5

4 4.3 t 5.5

Au ;printemps 66, un effet fréquence appar-aâ.t dans lac~uche 2, ln fréquence T1 salant ;plus que la fréquence T2 et on obscrve d0S

interactions dose x fréquence dans les couches 3 et 4.

couche 2 T1 6.5T2 5.5

couche 3 D1 D2 D3T1 5.8 5. 2 6.2T2 5.8 5.2 4.6

couche 4 D1 D2 D3T1 5.1 5.1 6.3T2 6.3 5.2 5.1

Au cours de l'été 66~ les couches 2 bt 3 se Gont dessaléla couch(;l 4 s'est 16gèr;,;mE:nt salée

couche 2

3

4

P 66 A 66

6.0 ,v 4.3

5.5 \~ 5.1

5.5 l' 5.7

En automne 66, les fréquences marquent dans les 3 cou­ches, la fréquence T1 salant ;plus que la fréquenoe T2; en ;plus un effet do­se a;p;paraît dans la couche 2, la dose D1 salant ;plus que les dosee n~

qui a;p;portent une salure identique.

... / ...

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couche 2

couche )

couche 4

2~

'J51T r D2D) t

T1 5.) 4.4T2 4.4 ).1

T1 5.4T2 4.8

T1 6.2-T2 5.2

En résumé, cet essai montre que dans la majorité des calla fréquence courte sale plus que la fréquence longue et que les parcellesrecevant la dose D1 sont plus salées que celles recevant les doses Di ~t D~

Les résultats sont rêsumes sur le tableau 11 et la figure 10.

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TABLEAU 11

Essai dfb

Conductivité électrique de l'extrait de saturationdes différentes couches aux différentes époquos

1 Epoque Print. 65 Aut. 65 Print. 66 Aut , 66111 couche 1, 2.6 ,1 o - 20 cm , 11 1 , ,1 1 , 1 'D"1' 1 D2D3 ':1 couche 2 1 1 T1 6.5 11 2.8 1 2.2 , , T1 5.3 4.41 + 1 1 T2 5.5 1 3.71 1 , I T2 4.41 1 1 ])1 D2 D3 11 couche 3 ,1 D1D2' 1""]31 1 1 T1 5.41 3.7 1 , T1 5.8 5.2 6.2 ,1 + + 1 4.1 3.5 1T2 5.8 5. 2 4.6 1 T2 4.81 1 ! 11 1 1 11 couche 4 i 'D17 1 D2D3 ' !

D1 D2 D3 1 T1 6.21 3.9 ! 1

5.1 6.3 1. T1 5.11 + + + 4.4 3.8 I T2 6.3 5.2 5.1 1 T2 5.21 1

+

+ +

+ + +

de 20 cm à l'horizon à nodules calcaires

dans l'horizon à nodules, les 10 premiers cm

dans l'horizon à nodules, 20 cm au-dessous du début del'horizon

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JO -

2.2.4. Essai DFB

Comme pour les essais DF en calant, les parcelles del'essai DFB ont reçu avant le début de l'~xpérimentation, en été et en hive:64-65 des irrigations homogènes qui ont fait augmenter le taux de salure dusol d'environ 2 mmhos. Au printemps 65 la salure était semblable pour tou­tes les parcelles et présentait les valeurs suivantes 1

Couche

CE mmhc s 2.6

2 3 4

Pour lu couche 1, l'évolution de la salure ainsi que lefréponsos aux différents traitements seront connues en automne 1967. En off01pour des raisons de technique culturale, les modes d'irrigation ont été modjfiés au cours des trois saisons d'expérimentation (début on billon haut, sujvi de deux billons plats) 1 il nous a paru indisp8nsable avant de tirer uneconclusion sur l'évolution d0 l~ salure de préciser les Lff8ts de ces 2 mO­des d'irrigation sur la rép~rtition des sels dans la couche supérieure dusol. Cutte ~xpérimüntation sera terminée au cours de l'été 67 et les résul­tats pourront être communiqués en Octobre prochain.

Pour les couches 2, 3 Gt 4 (de 20 cm à 1 m) la transfor­mation dll forme des billons ne peut en principe changer la répartition dessels d'une manière suffisante pour influ~ncer le sens de l'évolution et leseffets des traitements. L'examen des résultats obtenus permet de faire lesobservations suivantes 1

Au cours de l'été 65, on obsorve une légère évolution dola salure t la couche 2 se dessale, la couche 3 et 4 so sa18nt

P 65 A 65couche 2 2.5 j" 2.3

3 2.8 t 3.1

4 2,6 t 3.2

En automne 65 un effet dose appara1t dans la couche 3~ D1 sale plus que D2 D3 qui apportent la m~me salure et dans la couche 4 0les trois doses salent d'une façon sigl.ificativement différente.

couche 3 rn:i' 1 D2D3

3.2 3.0couche 4 l]5"f""l r-n2' r"J531

3.4 3.2 3.0

... / ...

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31

Au cours de l'hiver 65-66 toutes les couch~s S8 sontsalées.

A 65 p 66

couche 2 2.3 /t 4.3

3 3.1 If' 3~8

\;. 4 J.2 t 3:8.~

~ En printemps 66 seul un effet dose appara1t dans la cou-che 4 .~ chaoun des traitements D1, D2 et D3 apportent des salures différen­tes da!s le sens suivant a D1 ~ D3 > D2

couche 4 D1 D2 D3

4.0 3.5 3.8

Au cours de l'été 66 toutes les couches se sont dessa-lées t

p 66 A 66

couche 2' 4.3 ~ 3.3

3 3.B t 3.6

4 3.8 ~ 3.4

En automne 66 on observe un effet fréquence dans lestrois couches, doublé d'un effet dose dans la couche 2 et 4. La fréquence T1sale plus que la frèquunce T2.

La dose D1 sale plus que les doses D2 et D3 qui donnentdes salures identi~ues.

cou.cha 2

couche 4

rjfj7

T1 3.8T2 3.4

T1 3.8T2 3.4

ï'j)-jï

T1 3.9T2 3.5

, D2 D3 \

3.43.0

, D2 D3 1

.... / ...

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32

En résumé on constate, comme dans l'essai billon en pe­tites parcelles, que d'une part la fréquence courte sale toujours plus qUb lfréquence longue et que d'autre part, la dose D1 sale toujours plus que lesdoses D2 et D3 qui donnent dans la majorité des cas la m~me salure. A noteraussi la différence de niveau de salure entre l'essai en petites parcelles ecelui en grandes parcelles • les grandes parcelles sont toujours moins sa­lées que les petites ce qui est d~, sans doute, aux quantités d'eau difforenapportées sur les unes et les autres. Les r6sultats sont résumés sur le ta­bleau 12 et la figure 11.

• .. 1...

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TABLEAU 12

Essai DFB

Conductivité électrique de l'extrait de saturationdes différentes couches aux différentes époques

1 Epoque 1 Print. 65 1 Aut. 65 1 Print. 65 t Aut. 66J 1 1 1 11 1 1 1 11 couche 1 f 1 J 11 1 2.6 1 1 f1 o - 20 cm J 1 1 1! 1 1 1 1J 1 1 1 1 f""'jf1l i D2 D3 11 couche 2 1 1 ! 11 1 2.5 f 2.3 1 4.3 lT1 3.8 3.41 + 1 1 1 1 3.01 1 1 1 1T2 3.4J J l 'DT" t D2 D3' f 1J couche 3 1 1 1 1 T1 3.81 1 2.8 1 3.2 3.'0 1 3.8 11 1 1 1

,1 T2 3.4+ +

1 1 1 1 !r ! 1 r-nrr T"]2'T T'j)j 1'J51T '152' rn:3' J 'D1' rD2 D3 i1 couche 4 1 1 1 11 1 2.6 1 3.4 3.2 3.0 14.0 3.5 3.8 1T1 3.9 3.51 + + + 1 1 1 lT2 3.5 3.11. 1 1 1 1

+ de 20 cm à lihorizon à nodules calc~ires

+ + dans l'horizon à nodules, les 10 premiers cm

+ + + dans l' hord zon à. nodules, 20 cm. au-dessous du début del'horizon

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33

3. ETUDE DE L'EVOLUTION DE LA SALURE D'UN 80L EN FONCTION DE LA QUALIT};D'EAU D'IRRIGATION •

Cette étude Gst fait~ à la station de Ch~rf~ch ~vec quatre qua­litt d'~~U Qiiierentes : 0,5 - 1,5 - 2,5 et 4 g/litru. Cçt essai a d'unep~rt un aspvct scientifiqu~ en ce SGns qu'il permet d'~tuQi~r l'évolutiondu 801 et le rèsistclnce duc cultures à la salure, d'autre part un espbctpratique d'applicatien dans le but de juger l'effet d'un~ modifidationéventuelle de la qualité de l'eau de la Medjerdah par la mise en fonction­nomen~ de barrages actuellement en cours d'étude.

Les cultures étudiées sont des oultures fourragères, maraichère~

et industrielles prévues dans la rotation de la Basse Vallée de la M0dj~rd~

(luzerne, bersim, ray-grass, mais, sorgh~ feurra~er, artichauts, tomates,piments, pastèques, fèves, tournesol, betteraves).

Chaoune des 2 moitiés de chaque parcelle élémentaire de l'ossni"qualité dleau" prêsontait en 1965 une hétérogénéité du fait d'un antécé­dent cultural différent. Cette hétérogénéité sIest estompée progressivementet a finalement disparu. Il a donc été dêcidé de faire la moyenne des l'Gsul­tats ~btenus sur les 2 moitiés de parcelle pour les deux premiers prélève­ments, ce qui a pour conséquence de modifier quelque peu les valeurs abso­lues des résultats présentés ~n 1966, mais ne change rien au s~ns gçnéralde l'évolution.

1. Culture Luzerne

Au printemps 65, la salure moy~nno, pour l'ensemble desparc811es A, B, C, D, btait la suivante:

-. couche 1 2 3 4 51 11 prof. (cm) 0-20 20-40 40-80 80-120 120-150 11 11 CE (mmhe s ) 1,7 1, 7 2,7 6,0 7,9

11 1

En automne 65 après une 1e saison d'irrigation deux faitssont à signaler 1

"'"1) les parcelles recevant les qualités A et B ~e sont ni salées, ni dess~

lées d'une manière significative. Par olntre les couches 1 et 2 (o-40cm)de colles rücevant les qualités C et D se sont salées:

... .I.e · •

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34 -

couche 1

couche 2

P 65

qualité

C.D 1, 7 ~

C.D 1, 7 ~

A 65 11111

5,0 1r

4,5 1

2) Pour les couches 1 et 2 (0-40 cm), deux groupes de moyennes se dogagont :AB d'une part et CD d'~utre part:

Pour les couches 3, 4 et 5 (40-150 cm) aucune différence n'appara1t entreles 4 traitements.

couche 1

2

3

4

5

~

3,0

3,0

, .AJ3CD '

3,9

6,56,5

rcïf15,0

4,5

Au printeps 66, les êvolutions de la salure aussi biendans le sens augmentation que dans celui de la diminution ne sont pas signi­ficatives.

Par ailleurs, la répartition des groupes de moyennes estmodifiée par rapport à l'automne 65. On observe les groupements suivants:

couche 1

couche 2

3

4

5

TA""' r BCD 1

1,6 3;4

rp T rcï)1

1,6 3,4 4,4

3,0 3,6 5,0

6, 1 6,6 7,4

1 ABCD '

7,1

. . ·1· . ·

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Enfin, en automne 66, les valeurs observées montrentqu'au cours de l'été 66 la salure a évolué d'une façon significativementdifférente suivant les qualités d'eau et les couchesJ seuls sont signalésci-après les traitements apportant des évolutions significatives:

En ce qui concerne les effets des traitoments sur la sa­lure du s~l au moment du prélèvement d'automne 66, on constate que: dansles 3 premières couches (0-80 cm) les quatre qualités d'eau apportent cha­cune des différences significatives alors que dans les couches profondes(80-150 om) deux ~upes de moyennes se dégagen~, AB d'une part et CD del'autre.

T 'B1 ~ r-nrcouche 1 1, ° 3,° 4,4 5,7

2 1,2 3,4 5, 1 6,2

3 2, 7 4,1 6,0 7, 1fJŒï fë15î

4 6,0 8,1

5 6,7 9, 1

Si l'on considère la période printemps 65 - autonne 66 onconstate que les qualités A et B n'ont jamais augmenté la salure d'une m~­

nière statistiquement significative et on observe m~me une diminution dansla 5e couche (120-150). Au contraire les qualités C et D ont salé le solpratiqu&ment dans toutes les oouches. Muis la comparaison des valeurs moyen­nes observées en autonne 66, c'est à dire après trois 8~isons de culturemontre que chacun des 4 traitements ABCD amène le ~ol à des s~lures signi­ficativem6nt différentes sauf pour les· deux couches profondes (80-150 cm)où les tr~it0ments AB d'une part et CD d'autre part provoquent la o~me ré­pori s e ,

..,,/. ".

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36

Le détail de ces résultats sont donnes dan3 le tcble~u

nO 13 et la figure 12.

B) Le c~mplexe absorbant-------------

Le complexe absorbant a été étudié au début des essaisau printemps 65 et une année après au printemps 66.

Au départ les valeurs du rapport NajT é tua errt identique:pour toutes les parcelles. Au printemps 66 de nettes différences apparais­sent. Le tableau suivant et la figure 13 donnent les moyennes de ces rappo:pour les quatre traitements a

NajT

Epoque 1 P 65 P 661

Parcolle 1 ABCD A B C 1 D1 11 1

0 20 1 3, 1 2,7 6,3 6, 7 t 7,81 1 11 20 - 40 ! 4,0 4,1 6,4- 6,5 1 7,61 11 40 80 6,9 6,4 7, 1 1., 7 1 7,51 1! 80 120 8,1 8, 1 9,4 7,6 1 8,51

120 - 150 10,2 9,2 9,9 9,5 1 9, 1!

Ce sont surtout les 3 prom~eres couches (0 80 cm) quisont influencées par les différents traitements. Il est à remarquer Queseule la qualité A a fait diminuer le rapport NajT et quo pour l'ensemble,les réponses aux quatre traitements se classant dans l'ordre logique: augmerrta tion du rapport NajT dans le sens A< B <, C 4(. D (voir figure 13).

On constate ac i , comme dans "l'essai DF1" et dans "l'ot­du bilan des sels" que le sodium se fixant sur le complexe :J.ttE;int très ra·pidement une valeur très voisine de celle ~révue d'après la qualitê del'eau. Rappelons que le SAR ût le ESP des caux utilisées ont respectivecenpour valeur :

qualité

SAR

ESP

A

0,8

B

5,3

6,1

C

6,6

7,7

D

8,6

10,2

... / ...

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TABLEAU 1)

Valeurs moyünnes des CE (mmhos) des PQrcelles'';J.DE luzerne en 1965 et 1966

1 Epoque P 65 A 65 p 66 t A 66 11 1 11 1 tJ œ A 1, 7 3,0 1,6 1 1, ° J..q1 0 B 1, 7 3,0 3,4 1 3, ° 1::l1 0 C 1, 7 5,° 3,4 1 4,4 1

01 D 1, 7 5,0 3,4 1 5,7 1

œ1 ..- 1 1J 1 JJ

Q) A 1 1, 7 3,0 1,6 J 1,2 J..q1 o·

B 1 1,7 1 3,0 3,4 1 3,4 1:::s1 0 C 1 1,7 1 4,5 4,4 1 5,1 10

1 Q) D . ! 1, 1 1 4,5 4,4 1 6,2 11 C\J 1 1 1J ! ! 1! 0J A 2,1 3,9 3,° ! 2,7 J..q

0 B 2,7 3,9 3,6 1 4,1 1::l0 C 2,7 3,9 5,0 1 6,0 !0

D 2, 7 1 3,9 5,0 1 7, 1 1œ

('f) 1 1 J1 1 1

œ A 6,0 t 6,5 6,1 1 6,0 1..q0 B 6,0 1 6,5 6,6 1 6,0 1::l0 C 6,0 1 6,5 7,4 1 8,1 J0

J (J) D 6,0 J 6,5 7,4 ! 8,1 J1 '<:t 1 1 11

(J)t 1 1

1 ..q A 1 7,9 1 6,5 7, 1 6,7 J0

1 :::s B J 7,9 1 6,5 7, 1 6,7 11 0 C 1 7,9 ! 6,5 7,1 9,1 J0

1 (J) D J 7,9 6,5 7, 1 9, 1 11 l!""I J 1

... / ...

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2. Culture

37

MaïsLRay-Grass

Au print8mps 65# la se.Lur-e moyenne pour l'ensemble des par­celles A, B, C, D était la ôuivante l

couche 1 2 3 4 511

prof. (cm) 0-20 20-40 40-80 80-120 : 120-150 11

CE (mmho s ) : 1,9 1, 7 2,5 5,5 6,5 1+

En autonne 65, après une s~ison de culture de maïs, chacill1des quatre traitements avait m~rqué en donnant au sol une s~lure significntivement différente pour les trois premières couches (0-80 cm). Les coucheprofondes (80-120) n'accusaient aucune différence ~u~lque soit le traite­ment.

couche 1

couche 2

couche 4couche 5

'Aï r'jf"1 ·rcr T"""j)1

1,6 2,7 3,4 4,71,9 2,9 3,6 'ëJfi 4,3

3,5J ABCD ,

4,95,4

Au printemps 66, on observe une légère diminution do la sa­lure dans les couches 1 et 2 (0-40 cm), uno stabilité dans la couche 3(40-80 cm) une légère augmentation dans 2es couches 4 et 5 (80-120 cm). Ledifférences de réponse aux quatre traitements restent à peu près les m~mes

couche 1

couche 2

couche 3

couche 4

couche 5

TA' 'J3î f"""ë11,0 1,8 2,71,5 2,5 3,3

TJtT TJ3ëf2,0 3,4

1 ABC]) ,

5,46,0

'D'3,6

4,4

J])l

4,4

/... / ..

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38

Etant donné le changement db technique cultura~au cours d0l'essai la remarque faite au suj~t de l'évoluti~n de la salure pour le DF1est aussi valable que pour le QDE maïs/ray-grass : l'expérim8ntation actuel­lement mise en route sur la répartition des sels suivant la forme du billonpermettra d'estimer valablement cette évolution.

La comparaison des resultats de l'essai "QDE Luzerne" avecC8UX de l'essai "QDE maïs/ray-grass" confirme ceux des essai DF1 et DF2, oùnous avons constaté également que le sol cultivé en luzerne siest plus salé~ue le dol cultivé en ma!~/ray-grass. l~~is cutte différence Gemble plus netidanu les couches profondes que dans les couches supérieures. A noter égale­ment quo des différences dans les rèponGes a~~ quatre traitements A, B, C,D apparaissent plus r~pid6ment dans 18 cas du ma!s/r~y-grass que dans cûluide la luzerne.

L'ensemble des résultats concernant cet essai sont groupésd~ns la figure 12 8t le tableau 14.

3. Culture : Artichaut

Les analyses de salure ~nt été faites au printemps 66 et enautomne 66.

L'évolution entre ces 2 époquiS n'est significative que danfles cas suivants c

1) couche 1 (0-20 cm)

p 66 A 66La qualité D sale 4,0 .-:;, 1,9

2) couche 4 (80-120)La qualité A sale 3,5 /" 5,3La qualité D sale 5,7 .-7 6,1

3) couche 5 (120-150)L~ qu:.lité A sc.I e 4,6 / 6,2L:. qu::.lité B sa.Le 4,6 ./' 6,2Le: CIU:-~li tü C sc.Le 4,6 /" 6t2

En ce qui concerne les effets des traitements, on constate àch~cune des 2 époques les différences suivantes :

... / ...

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39

- cu printemps 66

7 ' BCD '

1e couche 2,6 4,0

7 r"j3ëï T2e couche 1,4 2,9 4,3

'"1J3i 'CI)7

3e cpuche 2,4 4,0

T ~ ïj)'

4e couche 3,5 4,5 5,7

( ABC 1 rnt5e couche 4,6 6,0

- en automne 66

T r""Bë' T10 couche 3,0 4,9 7,920 couche 1,5 2,7 3,930 couche 2,4 3,2 4,2

, ABC l r"j)l

4e couche 5,3 6,7

ABCD i

5e couche 6,2

L'ensemble de ces résultats sont groupés dans le tiJ.bleau 151<1 figure 14.

... / ...

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40

4. Culture J Sorgho!Bersim

Comme pour la culture artichaut les analyses de salur~ ont éfaites au printemps 66 et auto@ne 66.

Entre ces deux époques la salure a augmenté significativorùendans les 2 premières couches (0-40 cm) des parcelles recevant les qualit8sB, C, D; par contre elle a diminué dans la couche 4 (80~120 Cill) pour IGS

deux quaI Ltés A et B, ct dans la couche 5 (120-150 cru) pour L' enaomb.Le de squalités A, B, C, D.

P 66 A 66

1e couche qualité B 1,3 / 3,2

C 1,9 /1 4,6

D 1,9 /1 5,5

2e couche qualité B 1,8 / 2,7

C 2,9 ft 4,2

D 2,9 /' 5,2

4e couche qua.lité A 5,6 ~ 3,6

B 5,6 ~ 3,6

5e couche qua.lité A 5,6 '-:i 3,5

B 5,6 ~ 3,5

C 6,6 ~ 5,5

D 6,6 ~ 5,5

En ce qui concerne les effets des traitements, on observe queau printemps 66, les qU21ités AB d'une part, CD d'autre part forment 2 grou­pes donnant des résultats semblQbles pratiquement dans le profil. En automne66 au contraire, les q~atre qualitôs apportent chacune, dans les 2 premiè­res couches, des différences significatives.

... / ...

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41

- au printemps 66

~ r-en-r1e couche 1,3 1,92e couchE: 1,8 2,93e couche 3,0 4,1

A:SCD t

4e couche 5,6

'A§ï 7CD'5e couche 5,6 6,6

- en t:l.utomne

1e couche2e couche

3e couche

4e couche

t-"j;;1 T r-cr T1,0 3,2 4,6 5,51,0 2,7 4,2 5,2

T 'BI r-eD"1,8 3,2 4,7

'""ABï T"ëj)7

3,5 5,5

La comparnison des rèsultt:l.ts d'automne 66 av~c coux obte­nus à ln même époque, sur ln 1e culture en calant, la luzerne, faitress~rtir 2 faits

1) même réponse aux quctre qualités d'eau pour les 2 premières couches et0btention d'une salure semblable pour les parcelles correspondant aumême traitement.

2) au contraire, les 3 couches inférieures et principalement les deuxdernières accusent une salure beaucoup plus élevée dans le cas del'essai luzerne (quantités d'eau d'irrigation différentes).

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TABLEAU 14

Valeurs moyennes des CE (mmh8s) des pnrcelles)QDE MaIs/R~-Grass en 1965 et 1966

1 Epoque,

P 65 A 65 1 P 66 ".J 1 1 11

Q)1 1 1

1 ..cl A 1 1,9 1,6 1 1,° 10

f ;:l B t 1,9 2,7 1 1,8 10

1 0 C t 1,9 3,4 t 2,7 11 Q) D 1 1~ 9 4,7 1 3,6 11 ..-

! 1 11 Q) 1 11 ..cl A 1, 7 1,9 t 1,5 101 ;:l B 1, 7 2,9 1 2,5 101 0 C 1,7 3,6 1 3,3 11 Q) D 1, 7 4,3 1 4,4 1C\J1 1 11 1 1 11

Q)

A 2,5 1 1,8 1 2,0 1..cl0

1 ;::1 B 2,5 ! 2,9 1 3,4 11 0 c 2,5 ! 3,5 1 3,4 10

1 Q) D l ' 2,5 ! . 3,5 ! 4,4 1• 1

! r<) 1œ 1

..cl A 5,5 4,9 5,4 !0;:l B 5,5 4,9 5,400 C 5,5 . ! 4,9 5,4Q) D 5,5 4,9 5,4"<t

œ..cl A 6,5 5,4 6,00;:l B 6,5 5,4 6,0 100 c 6,5 5,4 6,0 1Q) D 6,5 5,4 6,0 1I.!"I

1

... / ...

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TAIlLEAU 15

Valeurs moyennes des CE (mmhos) des p~rcelles

QDE Artichaut et Sorgho Bersimau print8mps. et en ~utomne 1966

J Culture 1 Artichaut Sorgho Bc:rsim f1 1 11 Epeque 1 p 66 1 A 66 p 66 A 66 11 1 1 1J œ 1 1 1 11 ..q 1 A 1 2,6 1 3,° 1,3 1,° 1

01 ;:l 1 Il ! 4,0 1 4,9 1,3 3,2 1J 0 1 C 4,0 1 4,9 1,9 4,6 10

J œ 1 D 4,0 ? 7,9 1,9 5,5 1J ....

1 1 !1 1 1 11 <D 1 A 1,4 1 1,5 1,8 1,° 1..qf 0 1 Il 2,9 1 2,7 1 1,8 2,7 1;:l1 0 C 2,9 1 2,7 1 2,9 4,2 1o1 œ D 4, } 1 3,9 1 2,9 5,2 11 N 1 1 11 1 1 1f

IDA 2,4 ! 2,4 1 3,° 1,8 !,et

1 o Il 2,4 1 3,2 1 3,0 3,2 1;:l

1 0 C 4,0 1 3,2 1 4,1 4,7 10

1 œ D 4,0 ! 4,2 1 4,1 4,7 11 1"') 1 1 11 (l) ! 1 1! ..q A 3,5 ? 5,3 1 5,6 3,6 1o

;:l Il 4,5 1 5,3 1 5,6 3,6 100 C 4,5 / 5,3 1 5,6 5,6 1(1) D 5,7 6,7 1 5,6 5,6 1"'~ 1 J 1œ 1 1 J

1..q

A 4,6~

6,2 1 5,6 3,5 1o, ;:l B 4,6 6,2 1 . r 6 3,5 10

1 o C 4,6 Jo" 6,2 1 0,6 5,5 11 (l) D 6,0 1 6,2 ! 6,6 5,5 1Lî\

! 1 !

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t

- CHEBFECH - Etude. du bi~~n.- h_ydrique etdu~~ilo"'_ cl4P!u sels_ Evolution de la conductivito alerctriquer de l'er>etra'tt der saturation

Figurcr.1-

u 1,r couche 0- 20cm l&J

10 0 '

9,0

8,0

7,0

6,0

s,o

4,0

3,0

2,0

1,0

u LLI

s.o

4,0

3,0

2,0

1,0

------------- -......... ... -- ---.. ....__ ,,..,,,,. ,,,,,,. '\

/

-··-··-""

,,,,,,

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./' --------

------· -··-

\

196'-1965

196!>.1966

1966-1967

,' , ,"' ·- ,, ........ ..._ ...... ··- . ··-.. ...,.,·

M A s 0 N D F M A

_ .. ..--··-··--··-,p-•' ··-.... _...o------- .... ,,,.· _,,.-:;~- -------0.-------..ca...

.. /·· -- ' ... -- ... ... .... -··-··-··--- ...,.,__ .. ..-·· ··--...... ............ ··-··-o..... 'O -­...... ------ ·-

-----

M

-­_,,o,. - -- - -

J J A s 0 N D J F M A

î u l&J

7,0

1,0

5,0

4,0

3,0

1 u w

10 0 1

9,0 -

e,o

7,0

6,0

t u w

10,0

9,0

8,0

1.0

31 coucher 'O- 80 cm

....._··-··-........ .. _ ··-..

M J J A s 0 N D J F M A

4~ couchct 80-120cm

o... ' ...... , ~---- ... --~ ......

... . ,,, .......

-~------"" ./ "' ,,-' '. . ...,.,,.·· ........... ' / ·. ,, o--· ·~ ' . _..o. ........ .-o.....>"

·--~~ --··-··~------ ---- .. _..,, -··-·--- -··-··- .. ---.. ______ ,. '......,.._ .. .--·· ~-------· .. ........ ..................... -0

'

M J J A

5: couchCl 120-150cm

... _ ---.. -.........__ ---""'.

' ' ' ' ' ' ' ' .,____ ··- .. - '..__

..; A

s 0 N D J F M ·A

s 0 D J F M A

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Fi9ure_3_

-CHERFECH-

ETUDE DU BILAN DES SELS

Quantites des sels accumulées ou évacuées,

exprimes en kg par mois et pour chacune

des parcelles élémentaires 7,8,9,10, 11,12,et 13

u 8

6.00 0- :l ,.oo o.

2.00 Il.

2.00 o.

4.00 o • .. 6.00 . ~ .~

~

6.000 .. 4.000 I•

2.000 I•

2.000 .

4.000 I•

6.000 •·

.. ... :;

!1

.. ,,, ::J u g ... a>

- Dra'1n-

7. 8. 9. 11.12 .13.

n n

--

'-

S/S-1'/&

_Dra1Î\_

7. 8. 9. 10.11.12 .13.

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-

.. ~ 26/4-6/6

S ·Drain - -u 7. 8. 9. 10.11.12.13. u

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2/6-2/7 ?./7-•/e 1/1 -1/9

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L...J D -

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14/6-5/7 5(7-3o/7 30/7-1/9 1/9 - 24/9

---

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-L_

6/6- 4/7 4/7· 5/8 5{8-2/9 2/9 -12/10

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'§J/11- 311j V. - 3/1- 1/2 1/2- 10/3 , o/3- '30/3 30/3-26/4 27/9- 2/11 2/11-30 p1

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12/10-14/11 2a/11-s/1 /67 2312-30/3 ~/3 -12/'

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LJ L L ~ 1 1 y - - - -._>-- - - '-- '--

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-CHERFECH- DF1

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE (mmhos 25.,

de l'extrait de saturation

Par coucher •n Fonction dcrs doscrs ert FrG-quœnccrspour lcrs diFFœrcrntcrs apoquos

PRINT 64 : Pl"intcrmps 1964

AUT 64 : Automnœ 1964

g te. ...... .

D1 F,-,-:.---~. :-~~ T1 T2

~ ',7 77 77~ T1 D2 , ,

L...:__ ·. . . , / Tz

( 7 .? 7 7 :'/,;~7 . z/~ 03 T1

Tz , C< / J , <

Figurer :.6.

PRINT1964

1 2 3 ' s 6 7 8 9 10 11

0 - 20cm

20- 40cm

'/

3'1 coucher

40- 80cm

/

80-120cm

/

,

S! couch11 -- -'--

120-160cm

/~ /,/

AUT1964 PRINT1965

12345678

/ /'

, / /

/

AUT 1965

12345678

/

PRINT 1966 AUT 1966

CEcmmhos) 12345678

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.CHERF·ECH-DF2

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE (mmhos 25°)

de l 1extrait de saturation

Par coucha en Fonction dcrs doses at Fr.quœnces pour les diFFérrcrntes ~poques

PRINT 65 : Print11mps1965

AUT '5 : Automncr 1965

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Q _ 20 cm

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20- 40cm

3~ coucher

4~ couch~

80-120cm

5 ~-~-o u_c_l1! 120-160c m

PRINT 1965 AUT 1965

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PRINT1966 AUT 1966

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-KSAR GHERISS- d.f.c.

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE (mmhos is0)

de 1 'extra·1t de saturation

Par coucha an fonction dcu dosas at Fr0.querncers pour lllS diFFO.rcrntcrs apoqucrs

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PRINT1965

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de 20cm à l'horizon à nodulcrs colcoircrs dons l'horizon à nodulH (tcrs 10 pr~mierrs cm)

AUT 1965

1 2 3 4 s 6

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dons l'horizon à nodulcrs, 20 cm ou derssous du d•but der cert horizon

PRINT 1966 AUT 1966

1 2 3 4 5 6

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-KSAR GHER155- DFC

CON DUCT IVI TE ELECTRIQUE ( mmhos 25 °)

de l 'extra"it de saturation

Par coucher œn Fonction den doscrs

crt Fraqucrncczs pour lczs diFFarcrntes ézpoquH

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li( • dons 1' hor'i zon à no du les ( lcrs 10 prczmiers cm)

• • • dans 1' horizon à nodules 20 cm ou dczssous du début der c~crt horizon

1~rcouchœ

O -20 cm

2~ coucha

3~ couchez • li

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Printomps 65

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_KSAR GHERIS5-dfb.

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE (mmhos 25°)

de l'extrait de sotur-otion

Par coucher œn fonction du dottes œt Pr~quences pour lœs différœntn époques

01 ~ôffeWÂ T1

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D2 ~:~~~/:/Z·~~:,,d T1

Tz

t<~~~~;,':' :/,/1 03 T1

T2

Il der 20 cm èi l'horizonà nodulczs calcoircts •• dans l'horizon à nodulcrs ( le 10 premiœrs cm)

Fiqure.10_

te•• dans l'horizon à nodules, 20cm au denous du début de ccrt horizon

141r~o~™ o- 20cm

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J1 couche

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Automnct 65 Pr "intemps 66 Automne 66

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-KSAR GHER155-DFB

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE ( mmhos 25°)

de l'extrait de satur-ation

Par couch11 czn Fonction d11s doSllS czl FrôquczncllS

pour I~ diff~rczntczs ~poquczs

o, l= __ '._' 'j r., T2

D2 1 ,3 r.,

T2

D] [ 3 T1

T2

dcz 2 a cm à l'horizon à nodulu calcair11s

•• dans l'horizon à nodulczs ( lczs 10 pr11mi11rs cm' dans l'horizon à nodulllS, 20cm ou dessous du début dll c11t l:iorizon

, ,r c ouc hcz

0 - 20cm

2~ couchez

3' couchez

••

4~ couch« JI. )f

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Pl"'intczmps 65 Autonincz 65

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Pl"'intczmps 66 Automncz 66

5 1 2 3 ' 5 2 3 ' 5 1 1 1 1 1 1 . 1 '

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- CHERFECH ODE-

LUZERNE Culture en calant

MAIS-RAY GRASS-culture en billon

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE (mmhos 25°C)

dll 1·llxlro1t dll saturation par couchll at par quol1tc? d'aou aux d1FFilrantas apoques:

P65, P66 pr1nt12mps 1965 1966

AôS A66 outomna 1965 1966

quol1tà d'aou A

c

D

- avolution s1gnif1cot1va antra dcrnx apoquas

_LUZERNE:

1~couch«

0 - 20c m

2~ coucha

2 o-i.Qcm

3 ~ couch12

40 - 80cm

4~ couch12

B0-120cm

5~ couch11 120-160cm

5,0 t 4,0 ~

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.... Figure-13. 'P ~

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LUZERNE ap ~ c

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'2,0 //

Pourcentage de no fixé sur le complexe 2: couche

absorbent du sot (no/ T) par couchq au 20-40cm f A c 0 printemps 1965, et printemps 1966, suivant .... les traitements A,'&, C, O. ~

c: a,o

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3~couchc

40-aocm t A c 0

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~ ~ 6P

printemps 1965 pr ihlemps 1966 '" / , . >

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4~ couche 60-120cm A c D

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6.0

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120-160cm c 0

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-CHERFECH ODE-

ARTICHAUT SORGHO-BER 51 M

CONDUCTIVITE ELECTRIQUE(mmhos 2S'C)

der l '..xtroit d• saturation par couch• crt por quotité

d1

erou ou printcrmps (P66) et ern automne 1966( A66)

A

c

0

O.volution 119nificotiver erntf"e deux •poques

Figurer -14-

1îrcouchcr 0-20cm

2~ couche 20 - 40cm

3~ CC>UChcr

40-80cm

'~ couch• 80-120cm

S~c~·chcr

120 _,....,cm .

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ARTICHAUT

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