chapitre 5. evaluation numérique de la performance des
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Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 105
CHAPITRE 5. Evaluation numérique de la performance des
vitrages électrochromiques
5.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons évaluer les stratégies de contrôle définies au
chapitre précédent. Cette évaluation est réalisée sur la base de simulations numériques
en utilisant le logiciel SIBIL, qui est un modèle numérique de la cellule PASSYS.
Plusieurs séries de simulations ont été effectuées dans le but de tester les
performances relatives des systèmes de contrôle développés d’une part et d’étudier
l’influence de chaque système de contrôle au comportement du bâtiment d’autre part.
Premièrement nous allons tester tous les contrôleurs pour chaque saison séparément
afin de comparer leurs performances et déterminer le système propre pour chaque
saison au niveau du confort. En suite nous avons utilisé les résultats des simulations
dans le but de comparer les performances énergétiques des systèmes.
Les simulations ont été effectuées pour une période de 90 jour pour chaque
saison (hiver et été). Le pas de temps utilisé pour les simulations était 1 seconde. Les
données utilisées pour faire les simulations ont été des données collectées des
expériences décrites au chapitre précédent ainsi que une fiche météorologique typique
d’Athènes.
5.1.1 SIBIL
Le ‘SIBIL Building Simulation Toolbox’ est un outil de calcul utilisé pour la
simulation thermique des bâtiments. Sa réalisation a lieu dans un environnement
‘MATLAB-SIMULINK’. Le logiciel ‘SIBIL’ a été développé dans le cadre du projet
de recherche BUILTECH de la Commission européenne afin de fournir un
environnement approprié pour le développement et l'essai des systèmes de commande
intelligents avancés de bâtiment, tout en exploitant les fonctions existantes de
Toolbox de MATLAB disponibles.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 106
Son objectif est de déterminer l’évolution temporelle des conditions
d’environnement à l’intérieur d’un bâtiment mono-zone donné. Les paramètres qui
définissent ces conditions et qui sont déterminés par le programme sont les suivants :
• La température
• L’humidité relative
• La qualité de l’air, exprimée par la concentration du CO2
• L’éclairement et l’éblouissement
• L’indice de confort (PMV)
L’avantage de cet instrument est la possibilité, dispensée par l’environnement
‘MATLAB-SIMULINK’, d’application de diverses stratégies de contrôle des
conditions du bâtiment. ‘SIBIL’ donne la possibilité de contrôle des appareils de
chauffage et de refroidissement, des appareils de ventilation, d’ombrage et de
l’ouverture des fenêtres.
Pour la réalisation d’une simulation avec ‘SIBIL’ la définition des paramètres
suivants est exigée :
1) Des paramètres relatifs au bâtiment. Ces paramètres sont donnés par l’usager, à
l’aide de l’environnement graphique d’introduction de données, et sont les suivants :
a) La géométrie du bâtiment, telle qu’elle est exprimée par les coordonnées des murs
et des ouvertures
b) L’épaisseur des murs et des ouvertures
c) L’orientation et l’inclinaison des surfaces extérieures du bâtiment
d) La conductivité thermique, la capacité thermique, la densité et les coefficients
d’émission, de réflectivité, de transmission, d’absorption des matériaux dont sont
constituées les parois et les ouvertures.
e) Le type d’ouvertures comme il est exprimé par le coefficient de diminution du flux.
2) Des paramètres climatiques - géographiques qui sont :
a) Latitude
b) Numéro de jour julien
c) Mesures du rayonnement solaire direct et diffuse
d) Mesures de la vitesse et de la direction du vent
e) Mesures de l’humidité relative de l’environnement extérieur
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 107
f) Mesures de la température extérieure
Ces paramètres sont dispensés soit au moyen d’archives convenablement
élaborés (pour les mesures) soit au moyen de l’environnement graphique
d’introduction de données (Latitude, jour julien).
Il existe aussi une série de paramètres auxquels ‘SIBIL’ donne une valeur pre-
déterminée qui ne peut être changée qu’au moyen de la ligne d’ordres de ‘MATLAB’.
Ces paramètres sont :
a) Densité de l’air
b) Capacité thermique spécifique de l’air
c) Puissance de pointe d’appareils de chauffage-refroidissement
d) Réflectivité du sol
e) Coordonnées du point auquel l’éclairement est calculé
f) Coefficient de vêture
g) Coefficient d’activité
h) Rythme du métabolisme
Le modèle du bâtiment que nous utilisons comprend :
1) Modèle de comportement thermique du bâtiment
a) Modèle de température intérieure de l’air
b) Modèle de température de surfaces intérieures
i) Modèle d’échanges de rayonnement de grande longueur d’onde à
l’intérieur de la zone
ii) Modèle d’échanges de rayonnement de grande longueur d’onde à
l’extérieur de la zone
iii) Modèle de rayonnement solaire pénétrant
c) Modèle de définition du flux de l’air
d) Modèle de définition de bénéfices énergétiques intérieurs
2) Modèle de définition de la concentration de CO2
3) Modèle de définition de l’humidité relative
4) Modèle de définition du taux de confort (PMV)
5) Modèle de définition d’éclairement - éblouissement
6) Modèle de rayonnement solaire
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 108
On peut trouver les algorithmes utilisés pour le développement de cet
instrument, ainsi que des éléments plus spécifiques, dans Eftaxias and Sutherland,
2000 (voir Annexe A-3).
5.1.2. Des modèles mathématiques – Description d’algorithmes
5.1.2.1. Modèle de comportement du bâtiment
Ce modèle définit l’évolution temporelle de l’état thermique du bâtiment.
L’état thermique est considéré comme décrit par la température de l’air à l’intérieur
de la zone et par les températures des surfaces de la zone (parois et ouvertures).
Le modèle thermique est constitué de
• Modèle de la température intérieure de l’air
• Modèle de la température des surfaces intérieures
• Modèle d’échanges de rayonnement à grande longueur d’onde à l’intérieur de
la zone
• Modèle d’échanges de rayonnement à grande longueur d’onde à l’extérieur de
la zone
• Modèle de rayonnement solaire pénétrant
• Modèle de définition du flux de l’air
• Modèle de définition de bénéfices énergétiques intérieurs
5.1.2.2. Modèle de température intérieure de l’air
Le calcul de la température intérieure pendant le moment t+dt est égal à partir
de la température existante T.
Ttdt ∆+=+ TT t (5.1)
Le changement de la température intérieure de l’air est proportionnel à la
chaleur dispensée au système. La chaleur est transmise à l’air de la zone par les
surfaces des murs et des ouvertures par convection, par les changements de l’air de la
zone, par les appareils de climatisation et à cause de l’activité humaine.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 109
Le changement de la température intérieure dépend aussi de la présence ou
non d’objets à l’intérieur de la zone. L’augmentation de la masse des objets qui se
trouvent à l’intérieur de la zone (comme des bureaux, des bibliothèques etc.)
augmente l’inertie de la zone et diminue le changement de la température
Le calcul du changement de la température est obtenu par la relation :
dtcMcdtcMc
cM
pairair
pairair
] + =∆⇒ ] + =∆
⇒∆+=
zone zone
zone
zonepairair
(V / Q [ T) (m / Q [ T T ) c (m dt Q
ρ (5.2)
où
Q Transmission de la chaleur par unité de temps :
M Masse d’équipement de la zone (kg)
Czone Capacité d’équipement de la zone (J/kg K)
mair Masse d’air (kg)
cair Capacité thermique spécifique de l’air (J/kg K)
ρair Densité de l’air (kg/m2)
La chaleur dissipée à la zone est :
ininternalgaventheat conv Q Q Q Q Q +++= (5.3)
où
Q Transmission de la chaleur par unité de temps (W)
Qconv Transmission de la chaleur par les surfaces de la zone par convection
par unité de temps (W)
Qvent Transmission de la chaleur par les changements de l’air par unité de
temps (W)
Qinternalgain Des bénéfices intérieurs par unité de temps (W)
Qheat Puissance des appareils de chauffage/refroidissement (W)
Les différents flux sont calculés de la manière suivante :
• Flux de chaleur Qvent du à la circulation du vent :
)Τ−Τ(=)Τ−Τ(= airzoneambientpairairzoneambientpair cc ρ q /dt)(m Q air renearingaivent (5.4)
où
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 110
menteringair Masse d’air pénétrant dans la zone de l’environnement extérieur à dt.
C’est :
menteringair =ρair q dt (5.5)
où
q Flux d’air (m3/sec) (pris des données météorologiques)
dt temps (sec)
• Flux de chaleur par les surfaces de la zone par convection :
∑=
)Τ −=N
iairinTA
1i surfacei surfaceinconv ( h Q (5.6)
où
hin Coefficient de convection pour les surfaces intérieures (W/m2K). Il
dépend surtout de la vitesse de l’air. Sur le modèle, il est considéré comme stable pour
toutes les surfaces.
Asurface i Superficie de la surface (m2)
Tsurface I Température de surface i (°C)
Tairin Température intérieure (°C)
N Nombre des surfaces (Il comporte des murs et des ouvertures) (-)
• Les gains énergétiques intérieurs représentent la chaleur totale, en raison de la
présence humaine et de la chaleur dissipée par les appareils électriques
existants.
• Qheat est la chaleur transmise au système par les appareils de chauffage-
refroidissement.
5.1.2.3. Températures de surface d’éléments structuraux
Les éléments structuraux qui délimitent la zone sont distingués en deux
catégories : les matériaux opaques et les matériaux transparents. A la première
catégorie appartiennent les murs et les portes, tandis qu’à la deuxième, les fenêtres.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 111
a. Températures de surface d’éléments structuraux opaques.
Pour le calcul des températures de surface des murs, on considère que la
température reste stable sur toute l’entendue de la surface [Simonson, 1988]. Ainsi, le
problème est réduit à un problème unidimensionnel de Transmission de chaleur. Pour
résoudre ce problème, on utilise un modèle de discrétisation de l’espace et le mur est
divise en couches plus petites et la température de chaque couche est calculée. Cette
température dépend de la température précédente de la couche en question au moment
t et de la chaleur qui lui est transmise par les couches voisines. Dans le cas ou la
couche est extérieure, alors il y a des échanges thermiques supplémentaires avec l’air
qui est en contact avec la couche, émission et absorption de rayonnement thermique à
grande longueur d’onde et absorption de rayonnement solaire. Les échanges
thermiques mentionnés ci-dessus ont comme résultat la variation de sa température
suivant la relation :
( )longwaveabssolarconductionconvection
tdtt QQQQdt
TTmc +++=−+ (5.7)
où
m Masse de la couche (kg)
c Capacité thermique spécifique de la couche (J/kgK)
T Température de la couche (°C)
Qconvection Echanges thermiques avec l’air environnant (convection)(W)
Qconduction Echanges thermiques avec les couches voisines (conduction)(W)
Qabssolar Rayonnement solaire absorbée (W)
Qlongwave Rayonnement pure a grande longueur d’onde(W)
dt Espace temporel (sec)
Les expressions de calcul analytique pour ces paramètres sont les suivants :
• Echanges thermiques des surfaces avec l’air par convection
( )tsurfacetairconvection TThAQ ,, −= (5.8)
où
h Coefficient de convection (W/m2K)
A Superficie de la paroi (m2)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 112
Tair,t Température de l’air à l’instant t
Tsurface Température de surface à l’instant t
• Echanges thermiques avec les couches voisines par conduction:
( )dx
TTAkQ titii
conduction,1, −−
= (5.9)
où
k Conductivité thermique (W/mK)
A Superficie de surface (m2)
dx Distance entre les points centraux de deux couches successives.(m)
T Température de couche (°C)
• Le rayonnement solaire absorbé par le mur (Qabssolar) :
( ) solarabssolar QRQ −= 1 (5.10)
où
R Réflectivité de la surface (-)
Qsolar Rayonnement solaire incidente (W)
Afin de résoudre le problème, on emploie un modèle de différences finies,
selon lequel on considère une valeur initiale pour les températures des couches et on
calcule la valeur qui résultera après un temps dt.
α
Ζώνη Εξωτερικό περιβάλλον
T T2 T3 T 4 T5 T6 T7 T8 T9 T10 T 11
α/2
dx=α
Environnement extérieur
Zone
Figure 5.1. Division de la paroi en couches
Pour chaque couche, la variation de la température est la suivante:
1. Couche en contact avec l’air extérieur:
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 113
Qconvection = hout A (Tout,t-Ti,t) (5.11)
Qconduction = – ki A (Ti,t-Ti-1,t)/ dx (5.12)
Qabssolar = (1-R) Qsolar (5.13)
donc l’équation devient :
( ) ( ) ( ) ( ) longwavesolartitii
tidttoutouttidttii QQR
dxTTAk
TTAhdt
TTcm+−+
−−−=
− −+
+ 1,1,,,
,, (5.14)
où
mi Masse de couche (kg)
Ti,t Température de couche dans le temps t (°C)
Ti,t+dt Température de couche dans le temps t+dt (°C)
Tout Température de l’air externe (°C)
ki Conductivité thermique de couche (W/mK)
Qsolar Rayonnement solaire incidente (W)
Qrad Rayonnement thermique pure, à grande longueur d’onde (W)
hin Coefficient de convection à l’intérieur de la zone (W/m2K)
ci Capacité thermique (J/kgK)
dt Espace temporal (sec)
R Coefficient de réflexion (-)
A Superficie de la surface du mur (m2)
dx Distance entre les points centraux du mur (m)
ρi Densité de la couche (kg/m3)
Pour cette couche :
dx=α avec α: Epaisseur de la couche (m)
mi = ρi (α/2) A ( La couche extérieure a la moitié de l’épaisseur)
En remplaçant ces termes dans l’équation et en résolvant suivant la température :
( )AQQ
acdtTckdtachdt
TckdtTachdtT
longwavesolari
iii
ii
tiii
toutairii
ti
+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+⎟⎟
⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛−−+
+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛= −+
ρα
ρρ
αρρ
2221
22
,2
,12
,_1,
(5.15)
2. Couche qui se trouve en contact avec l’air intérieur :
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 114
Qconvection = hin A (Tair_in,t-Ti,t)
Qconduction = – ki A (Ti,t-Ti+1,t)/ dx
Qabssolar = 0
Ainsi l’équation devient :
( ) ( ) ( )longwave
titiititinairin
tidttiii Qdx
TTAkTTAh
dtTTcm
+−
−−=− −+ ,1,
,,_,, (5.16)
où
hin Coefficient intérieur de convection (W/m2K)
Tair_in Température d’air intérieur (°C)
Comme dans le paragraphe précédent :
AQ
ackdtTckdtacdth
TckdtTacdthT
longwavei
iii
ii
i
in
tii
tinairii
inti
⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+⎟⎟
⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛−−+
+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛=+
ρα
ρρ
αρρ
2221
22
,2
,22
,_1,
(5.17)
3. Couches intérieures :
En l’absence de surface résistive de conduction entre deux matériaux :
Qconvection = 0
Qconduction = – ki A (Ti,t-Ti+1,t)/ dx – ki A (Ti,t-Ti-1,t)/ dx
Qabssolar = 0
Qlongwave = 0
Dans ce cas, l’équation prend la forme suivante :
( ) ( ) ( )dx
TTkAdx
TTkAdt
TTcm tititititidttiii ,1,,1,,, −++ −−
−−=
− (5.18)
En remplaçant dx par α c’est mi=ρi α A, l’équation devient :
tiii
itii
i
itii
i
iti TcdtkTcdtkTcdtkT ,
2,1
2,1
21,
21 ⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛−++= −++ α
ρα
ρα
ρ (5.19)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 115
Si le mur est composé plusieurs matériaux, alors pour la couche qui se trouve sur la
surface de séparation des deux matériaux il est en vigueur :
Qconvection = 0 (5.20)
Qconduction = – ki+1 A (Ti,t-Ti+1,t)/ dx – ki-1 A (Ti,t-Ti-1,t)/ dx (5.21)
Qabssolar = 0 (5.22)
Qlongwave = 0 (5.23)
Ainsi :
αA/2 αB/2αB αC/2 αC/2αC
T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8 T9
Environnement extérieur Zone
Figure 5.2. Séparation de mur avec deux matériaux B, C
( ) ( ) ( )B
titii
A
titiitidttiii
dxTTAk
dxTTAk
dtTTcm ,1,1,1,1,, −−+++ −
−−
−=−
(5.24)
Où :
dxA = αi-1: Distance entre les points centraux de deux couches successives (m)
dxB = αi+1: Distance entre les points centraux de deux couches successives (m)
L’équation est résolue en fonction de la température après avoir remplacé dxA
par αi-1, dxB par αi+1 et la masse :
AaAam ii
iii ⎟
⎠⎞
⎜⎝⎛+⎟
⎠⎞
⎜⎝⎛= +
+−
− 221
11
1 ρρ (5.25)
donc :
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 116
( ) ( )
( ) ( ) tiiiiii
ii
iiii
i
tiiiiii
itii
iiii
iti
Tacc
dtkacc
dtk
Tacc
dtkTacc
dtkT
,11111
11
1111
1
,12
11111
1,1
21
1111
11,
221 ⎥⎦
⎤⎢⎣
⎡+
−+
−+
++
+=
+++−−
+−
++−−
−
++++−−
+−−
++−−
−+
ρρρρ
ρρρρ (5.26)
Plus particulièrement pour le cas du plancher, le modèle est légèrement
différent. Cela est dû au fait que le plancher reçoit un rayonnement solaire par sa
surface intérieure.
La méthode des différences finies employée pour résoudre l’équation
différentielle à l’inconvénient de présenter des problèmes de stabilité. Des tels
problèmes apparaissent dès que l’énergie reçue par une couche pour un temps dt
proportionnelle au facteur dtk/dx, est plus grande de celle qui peut être stockée
proportionnelle au facteur ρcdx. Afin d’éliminer ces difficultés, il faut choisir
attentivement l’espace temporel et l’épaisseur de chaque substrat. Cela a comme
conséquence l’usage de petits espaces temporels qui, à leur tour, influencent la vitesse
de simulation. L’épaisseur des couches composant le mur est la même, à condition
que les couches soient composées du même matériau. Les hypothèses faites pour le
développement de ce modèle sont les suivantes :
• La température de surface est stable sur toute la surface.
• Le rayonnement solaire pénétrant dans la zone est reparti de façon isotropique
sur le plancher.
• Les coefficients de convection pour les surfaces intérieures sont stables.
• Les coefficients de convection pour les surfaces extérieures sont stables.
• Les conditions limites considèrent que le plancher est en contact avec de l’air
ayant une température stable.
b. Température de surface des ouvertures
Avec ce modèle nous calculions la température de surface des ouvertures. Les
ouvertures qui existent sur la zone peuvent être caractérisées comme transparentes ou
opaques. Dans le cas des ouvertures opaques, nous utilisons la même méthodologie
que pour le mur. Au contraire, dans le cas des ouvertures transparentes, l’algorithme
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 117
est différent à cause de la transparence du vitrage à la rayonnement solaire et de la
possibilité d’utilisation de fenêtres à double ou triple vitrage.
A propos des ouvertures transparentes, chaque vitrage est divisé en deux
couches dont les températures sont calculées à chaque étape temporelle.
Pour chaque vitrage :
( )longwaveabssolarconductionconvection
tdtt QQQQdt
TTmc +++=−+ (5.27)
Où
Qconvection Flux de chaleur par conduction (W)
Qconduction Flux de chaleur par convection (W)
Qabssolar Rayonnement solaire absorbé (W)
Qlongwave Rayonnement à grande longueur d’onde (W)
dt Espace temporel (sec)
dx
Figure 5.3. Le vitrage multicouche
Le flux de chaleur vers la couche venant des couches voisines est :
( )dx
TTAkQ titii
conduction,1, −−
= (5.28)
où
k Conductivité (W/mK)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 118
A Surface d’ouverture (m2)
dx Distance entre les centres des couches (m)
T Température (°C)
Le flux de chaleur dû à convection est calculé selon l’équation :
( )tsurfacetairconvection TThAQ ,, −= (5.29)
où
h Coefficient de convection (W/mK)
A Surface d’ouverture (m2)
Le rayonnement solaire absorbé (Qabssolar) par la fenêtre est calculé selon la relation :
( ) solarabssolar QaQ θ= (5.30)
où
Qsolar Rayonnement solaire incident (W)
Selon la place de la couche, l’équation ci-dessus à la forme :
• Couches se trouvant à la partie avant du vitrage :
( ) ( ) ( ) ( ) longwavesolartfiairtbitfiglassdttfitfifi QQaTThA
dxTTAk
dtTTcm
++−+−
−=− + ϑ,
,,,, (5.31)
• Couches se trouvant à la partie arrière du vitrage :
( ) ( ) ( ) ( ) longwavesolartfiairtfitbiglassdttbitbibi QQaTThA
dxTTAk
dtTTcm
++−+−
−=− + ϑ,
,,,, (5.32)
où
a(θ) Coefficient d’absorption du rayonnement solaire pour chaque couche
h Coefficient de convection (W/m2K). La valeur du coefficient
convection varie selon la place de la couche. Pour la couche qui se trouve à l’intérieur
de la zone, il est égal à la valeur qui a été utilisée par le modèle du mur pour les
surfaces intérieures, pour la couche qui est en contact avec l’air de l’environnement
extérieur, il est égal à la valeur utilisée par le modèle du mur pour les surfaces
extérieures. Pour les couches intérieures de la fenêtre, sa valeur dépend de la
température de l’air à l’intérieur de la zone (Platzer).
m Masse de couche (kg)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 119
A Superficie d’ouverture (m2)
Qlongwave Rayonnement thermique (W) à grande longueur d’onde entre les
feuilles des vitrages et des surfaces extérieures ou intérieures pour les surfaces
extrêmes. Les échanges de rayonnement thermique entre les couches intérieures du
vitrage, dans le cas des fenêtres qui ont une couche d’air est calculée selon l’équation
suivante :
( 44jilongwave TTQ −= εσ ) (5.33)
où
ε Coefficient d’émission (-)
σ constante de Stefan-Boltzmann (W/m2K4)
Τi Température superficielle sur la couche i (K)
Qsolar Rayonnement solaire incidente (W)
Tair Température de l’air en contact avec la couche (oC). Pour les couches
extérieures Tair est la température de l’air extérieur. Pour les couches qui sont en
contact avec l’air intérieur, Tair la température de l’air dans la zone. Pour les couches
qui se trouvent à l’intérieur du vitrage, Tair = (Tbi+1 + Tfi ) /2
c. Modèle de rayonnement solaire pénétrant dans la zone
Le modèle calcule le gain solaire à travers une ouverture. Ce rayonnement est
considéré comme uniformément repartie sur le plancher et est calculé selon l’équation
suivante :
( ) shsolar cAtQQ ϑ= (5.34)
où
A Superficie d’ouverture (m2)
Qsolar Rayonnement solaire à la surface de l’ouverture (W/m2)
θ Angle d’incidence (rad)
t(θ) Transmissivité d’ouverture fonction de l’angle d’incidence.
csh Coefficient d’ombrage
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 120
d. Echanges thermiques par rayonnement
Les échanges par rayonnement à grande longueur d’onde entre les surfaces de
la zone et l’environnement extérieur jouent un rôle important sur le comportement
thermique du bâtiment.
Le rayonnement thermique émis par une surface dont la température est T, est
donné par la loi de Stefan-Boltzmann : Q=ε σT4
Le rayonnement pur à grande longueur d’onde entre deux surfaces 1,2 est donnée par
la relation :
( ) ( )42
41212
42
4112121 ssss TTAFTTAFQ −=−= −−− σσ (5.35)
où
Τsi Température de la surface 1(oC)
Fi-j Facteur de forme entre les surfaces i j (-)
σ constante de Stefan-Boltzmann (=5.67 10-8 W/m2K4)
A Superficie de la surface (m2)
Q1-2 Flux de rayonnement à grande longueur d’onde entre les surfaces 1,2
Si pour le coefficient d’émission ε du corps est différent du facteur Fi-j de l’équation
ci-dessus est remplacé par le facteur F1-2 et l’équation devient :
( 42
4112121 ss TTAFQ −= −− σ ) (5.36)
où
( ) ( )( )[ ]111111
22121121 −++−
=−
− εε AAFF (5.36)
Ainsi, pour un plan, le flux pur de rayonnement est :
( )∑ −= −SURFACES
jijirad TTFQ 44iAσ (5.37)
Le facteur Ai*Fi-j est calculé selon l’équation :
( )∫ ∫=∗ −1 2
22121
211coscos
A A rdAdAFA
πφφ (5.38)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 121
Figure 5.4. Calcul du facteur Ai*Fi-j
Pour l’estimation du flux du rayonnement thermique entre une surface et le ciel, le
modèle prend en compte les hypothèses suivantes :
L’air rayonne comme un corps noir ayant une température Τ= Tair-5 K
Le sol est considéré avoir la même température que le mur.
Le facteur de forme entre une surface et le ciel est 0.5 pour des surfaces
verticales et 1 pour des surfaces horizontales.
5.1.2.4. Indice de confort (Predicted Mean Vote - PMV)
Comme il a été mentionné auparavant, le confort dans un espace dépend non
seulement de la température mais d’autres paramètres comme l’humidité, la vitesse de
l’air et la température des surfaces de la zone. Pour tenir compte de toutes les
paramètres mentionnés ci-dessus, un de confort est proposé, le PMV qui dépend aussi
de facteurs humains comme l’habillement, le métabolisme et le type d’activité.
a. Température moyenne de rayonnement
La température moyenne radiante Tmr est la température moyenne des surfaces
de la zone.
∑=I total
iimr A
TAT (5.39)
où:
Αi Superficie de la surface (m2)
Ti Température de la surface (°C)
Atotal Surface totale des parois de la zone (m2)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 122
5.1.2.5. Modèle d’éclairement et d’éblouissement
Ce modèle calcule les conditions visuelles, telles que l’éclairement et
l’éblouissement, qui dominent sur un plan de la zone P à cause de la présence d’une
ouverture (Transgrassoulis 1998, Dounis et al. 1993).
L’éclairement, sur un plan horizontal, dû à une ouverture, est constitué de
l’éclairement que le plan reçoit directement de la voûte céleste et de l’éclairement
qu’il reçoit par des réflexions.
nereflectioskydirectfrom EEE int+= (5.40)
Pour l’estimation de l’éclairement qui vient directement de la voûte céleste à
travers une ouverture transparente, l’ouverture est divisée en NxY parties
élémentaires. L’éclairement provenant de la voûte céleste est constitué de
l’éclairement résultant de chaque partie élémentaire :
∑×
=YN
imskydirectefro EE (5.41)
L’éclairement provoqué par chaque partie élémentaire sur le plan P est :
Ω= )(cos 0 aaLE sii τ (5.42)
2cos rdS ϑ=Ω (5.43)
où:
LS Luminance de l’élément du ciel visible de toutes les parties de la
fenêtre
a Angle d’incidence sur un plan horizontal (rad)
τ(a) Transmissivité totale de la fenêtre (-). Elle dépend du type du vitrage et
de l’angle d’incidence
Ω L’angle solide de la fenêtre telle qu’on peut la voir du plan P.
dS Surface de la partie élémentaire de la fenêtre (m2)
r Distance entre la partie élémentaire de la fenêtre et la surface
P. (m) θ Angle entre plan horizontal et r (rad).
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 123
Figure 5.5. L’éclairement par chaque partie élémentaire
L’éclairement sur le niveau P au moyen de réflexions est :
)1()(ρ
ρ−
Φ+Φ=
total
gsDh A
E (5.44)
où:
Φs flux lumineux au moyen de la fenêtre due à la luminance de la voûte
céleste (lumen)
Φg flux lumineux à travers la fenêtre dû à la luminance du sol (lumen)
ρ Réflectivité moyenne des surfaces (-)
Atotal Surface totale des parois intérieures (m2)
Les flux Φs, Φg sont calculés avec division du sol en 145 parties :
∑=
Ω=Φ145
1cos)(
iisis aSaL τ (5.45)
∑=
Ω=Φ145
1cos)(
iigig aSaL τ (5.46)
La luminance du sol est calculée selon l’équation suivante :
πdoGroundAlbeE
L groundgi
×= (5.47)
∑=
Ω=145
1cos
iisiground aLE (5.48)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 124
où :
S Surface totale de la fenêtre (m2)
Eground Eclairage du sol par le ciel (lux)
τ(a) Transmissivité totale de la fenêtre (-)
a Angle d’incidence (rad)
Ωi Angle solide de partie élémentaire du ciel (du sol) (strad)
Ls Luminance de partie élémentaire du ciel (du sol) (cd/m2)
L’éblouissement existant sur le plan P est défini par les relations :
GGI log10= (5.49)
sb
s
LLLKG 5.0
8.06.1
07.0 ω+Ω= (5.50)
où
GI Taux d’éblouissement
K Constante qui dépend des unités. Ici K=0,48
Ls Luminance de la source (cd/m2)
Lu Luminance du champ (cd/m2)
ω Angle solide par laquelle on voit la fenêtre (strad)
a Angle solide modifié par laquelle on voit la fenêtre. On compte avec
cette angle la direction du champ vers lequel regarde l’observateur (strad).
5.1.2.6. Modèle de calcul du rayonnement solaire
Dans ce modèle nous calculions les paramètres concernant le rayonnement
solaire (Duffie land Beckmann 1991). Ces paramètres sont les suivants :
• Rayonnement solaire direct dans le sens des rayons du soleil (*)
• Rayonnement solaire direct sur un plan horizontal (*)
• Rayonnement solaire diffuse sur un plan horizontal (*)
• Angle zénithal du soleil
• Azimut du soleil
• Rayonnement solaire total sur un plan incliné
• Rayonnement solaire direct sur un plan incliné
• Rayonnement solaire diffuse sur un plan incliné
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 125
Les paramètres ci-dessus dépendent :
1) De la région telle qu’elle est exprimée par la latitude et par l’altitude
2) De la saison de l’année telle qu’elle est exprimée par le numéro du jour julien
3) De l’heure du jour.
Le modèle du rayonnement solaire est réalisé en deux sous-systèmes. Le
premier calcule les paramètres qui sont indépendants de l’inclinaison de la surface,
comme le rayonnement direct et diffus sur un plan horizontal, l’angle zénithal du
soleil, et le deuxième le rayonnement incident sur une surface inclinée.
Dans le modèle, on ne tient pas compte d’obstacles extérieurs éventuels.
(*) Selon les données climatiques disponibles, ce modèle a trois versions différentes :
La première, s’il n’existe pas de données climatiques disponibles, la deuxième si les
données climatiques contiennent un rayonnement direct solaire sur un plan vertical
aux rayons du soleil et un rayonnement diffuse, et la troisième dans le cas ou les
données climatiques contiennent un rayonnement solaire direct sur un plan horizontal
et un rayonnement diffuse.
a. Rayonnement solaire sur un plan horizontal
Ce modèle calcule :
• Rayonnement solaire direct dans le sens des rayons du soleil (*)
• Rayonnement solaire direct sur un plan horizontal (*)
• Rayonnement solaire diffus sur un plan horizontal (*)
• Angle zénithal du soleil
• Cosinus de l’angle zénithal du soleil
• Azimut du soleil
• Rayonnement solaire á la limite de l’atmosphère
• Angle horaire
• Masse optique de l’atmosphère
L’angle zénithal est calculé selon la relation
cosθz= cosδ cosϕ cosω + sinδ sinϕ (5.51)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 126
Où
ϕ Latitude (rad)
θz Angle zénithal (rad)
δ Inclination (rad)
n Jour julien (-)
ω Angle horaire (rad)
ωs Angle horaire de l’est/du lever (rad)
Point
Soleil
γs
γ
zsz
θ
Angle Zénithal
Point
Soleil
γsγs
γ
zszsz
θ
Angle Zénithal
Figure 5.6. Les angles utilisés dans les équations
Les angles nécessaires pour le calcul de l’angle zénithal sont :
δ= 23.45 sin[360 (284+n)/365] (o)
ω=ωsunrise +150 * [t-tsunrise] (o), t: heure- tsunrise: heure du lever du soleil (t: heures)
cos ωsunrise = -tanϕ tanδ
Dans le cas ou il n’y a pas de mesures pour le rayonnement solaire, alors les
rayonnements directs et diffus sont calculés selon le modèle suivant pour un ciel clair
[Tsangrassoulis, 1998] :
Gbh= Gon τb cosθz (5.52)
Gbn= Gon τb (5.53)
Gdifh= Gon τd (5.54)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 127
Où
sc (1 + 0.033 cos(360n/365) ) (rayonnement solaire à la limite de
Gsc W/m2)
osphérique pour un rayonnement
Coefficient de transmissivité atmosphérique pour un rayonnement
s (
a transmissivité atmosphérique est [Trangrassoulis,1998] :
(5.55)
.294
Les coefficients a0, a1, k po
ao= 0.4237- 0.00821 (6-Al)2 (5.57)
où
Rayonnement direct dans le sens des rayons du soleil pour un ciel clair 2)
Rayonnement direct sur un plan horizontal pour un ciel clair (W/m2)
de l’atmosphère (W/m2)
cte
. Rayonnement solaire sur un plan incline
e modèle calcule :
nt incident total sur un plan incline
Gon = G
l’atmosphère) (W/m2)
constante solaire(1367
τb Coefficient de transmissivité atm
direct (-)
τd
diffu -)
L
τb = ao + a1 e –k/cosθz
τd = 0.271 – 0 τb (5.56)
ur des hauteurs moindres de 2.5 km est
[Trangrassoulis,1998] :
a1= 0.5055 + 0.00595 (6.5 – Al)2 (5.58)
k = 0.2711 + 0.01858(2.5 –Al)2 (5.59)
Gbn
(W/m
Gbh
Gdifh Rayonnement diffus sur un plan horizontal pour un ciel clair (W/m2)
Gsc Constante solaire (1367 W/m2)
Gon Rayonnement solaire à la limite
tb Transmissivité de l’atmosphère pour un rayonnement dire
td Transmissivité de l’atmosphère pour un rayonnement directe
Al Altitude (km)
b
C
• Le rayonneme
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 128
• Le rayonnement incident direct sur un plan incline
Le rayonnement total sur un plan incliné constitue le total du rayonnement
direct,
(5.60)
es composantes du rayonnement solaire sont calculées selon les relations :
(5.61)
Grefl = (
avec
sinδ sinϕ cosβ-sinδ cosϕ sinβ cosγ+cosδ cosϕ cosβ cosω+ cosδ sinϕ sinβ cosγ
Où
Latitude (rad)
)
eil
rad)
aire total sur un plan incline (W/m2)
par rapport aux
ent solaire direct sur un plan horizontal (W/m2)
ent (rad)
(albédo)
• Le rayonnement incident diffus sur un plan incline
du rayonnement diffus et du rayonnement réfléchi par le sol.
G = Gb + Gdif + Grefl
L
Gb= Gbh* cosθ /cosθ z
Gdif = Gdifh (1+cosβ)/2 (5.62)
Gbh + Gdifh ) Rground(1-cosβ)/2 (5.63)
cosθ =
cosω+ cosδ sinβ sinγ sinω (5.64)
ϕ
β Inclination (rad)
γ Azimut de surface (rad
θ Angle d’incidence du sol
θz Angle zénithal (rad)
δ Inclination du soleil (
n Jour julien
G Rayonnement sol
Gb Rayonnement solaire direct dans un sens vertical
rayons du soleil (W/m2)
Gbh Rayonnem
Gdifh Rayonnement solaire diffus sur un plan horizontal (W/m2)
Gdif Rayonnement solaire diffus sur un plan incline (W/m2)
Grefl Rayonnement réfléchi sur un plan incline (W/m2)
ω Heure solaire (rad)
ωs Heures d’ensoleillem
Rground Coefficient de réflexion du sol
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 129
Coefficient convection pour l’intérieur des vitrages doubles (Platzer)
es coefficients de convection pour l’intérieur des ouvertures sont :
L
⎟⎠⎞
⎜⎛= Nuh λ (⎝ d
5.65)
où
Nombre de Nusselt
our le calcul du nombre de Nusselt, le calcul du nombre de Rayleigh est nécessaire.
Nu
Λ Conductivité thermique du vitrage
d Epaisseur
P
kTcg pairβδρ ∆32
Raµ
= (5.66)
où:
mT1=β Tm Température du gaz (m)
µ . Viscosité dynamique (Pa.s)
e nombre de Nusselt est calculé selon les équations suivantes : L
Pour des cavités verticales :
],max[ 21 NuNuNu =
310673838.01 RaNu =
.01 028154.0 RaNu =
64 10105 <<× Ra 4134 44 10510 ×<< Ra
4134.01 7596678.11 RaNu += 410<Ra
[ ] 272.0,2 242.0 igARaNu =
ù: o
igig d
HA ,,
= H = Distance entre la base et le sommet de la cavité.(m)
our des cavités ayant une inclination θ =60°
[ 21 NuNu (5.67)
P
maxNu = ],
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 130
( )
71
⎫7314.0
1 10936.01
⎪⎭
⎪⎬
⎪⎩
⎪⎨⎧
⎥⎦
⎤⎢⎣
⎡+
+=GRaNu (5.68)
283.0
,2
175.0104.0 RaA
Nuig⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+= (5.69)
( )[ ] 1.06.20316015.0
RaG
+= (5.70)
Pour des cavités ayant une inclination de 600 <θ < 900 le nombre de Nusselt
est calc
épendance angulaire de la transmissivité du vitrage
es qualités optiques de la fenêtre, comme la réflectivité, la transmissivité et
l’absor
ce du rayonnement
ulé avec une régression linéaire.
D
L
ptivité dépendent (Hutchins et Ross, 1999):
1) Du type du vitrage
2) De l’angle d’inciden
La transmissivité par rapport à l’angle est :
Pour un vitrage simple
( )[ ]( )213)cos(11018.1)cos( aaTT = o −+× (5.71)
où:
angle d’incidence
our un vitrage double :
(5.72)
o RxzRxR −−+−= 8 111
où:
/90 angle d’incidence en degrés
tériel. Le code SIBIL utilise comme des
le
ble
x = 0. pour la réflectivité sur tout le spectre du rayonnement solaire
α
P
( ) ooo TzTxzxTT +−−−= 36 1
( ) ( )( ) oo Rz +4 (5.73)
z = a
x coefficient dépendant du ma
valeurs pre-déterminées d’avance :
x = 0,85 pour la réflectivité au visib
x = o,485 pour la transmissivité au visi
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 131
x = 0, 4 pour la transmissivité sur tout le spectre du rayonnement solaire
giciel SIBIL
ils ne sont pas utilisés pour le calcule de la transmissivité du vitrage électrochromique.
Pour d
(5.74)
(5.75)
Où Rdot est le cosinus de l'angle d'incidence. Toutes les équation essu
gal à 0.99.
) pour calculer les facteurs du jour a fin de calculer les économies
d’énerg
.2 Systèmes de contrôle
résentera d’abord les systèmes qui ont été utilisés dans
les stratégies de contrôle de la cellule PASSYS simulée par SIBIL, puis les résultats
des cal
ispensables concernant les systèmes de contrôle ont été donnés. Les
stratég
que à l’état ‘coloré’
eau d’éclairement
heures spécifiques de
5. Stratégie 5 : Contrôleur PID
Bien que les équations (5.71)-(5.73) comportent une partie du lo
éfinir les équations correspondantes au vitrage electrochromic OPTITHERM-S
on a utilisé des mesures laboratoires faites dans le cadre du projet SWIFT (Hutchins et
al., 2001). Les équations décrivant le vitrage électrochromique sont :
32
__ 5132.0113.06296.101612.0 dotdotdotbleachedvisrelative RRRT −−+−=
32__ 6224.00832.05466.10149.0 dotdotdotcoloredvisrelative RRRT −++−=
s ci-d s ont R2
é
Ces équations ont été utilisé par le logiciel RADIANCE (Ward, 1988-1992,
Larcon,1991
ie d’éclairage (voir Annexe A-4).
5
Dans cette section on p
culs. Il faut noter que la cellule simulée est identique à la cellule PASSYS
(chapitre 4).
La présentation suivra le même ordre que le paragraphe 4.3.1 oú tous les
éléments ind
ies de contrôle appliquées ont été :
1. Stratégie 1 : Vitrage Electrochromique à l’état ‘blanchi’
2. Stratégie 2 : Vitrage Electrochromi
3. Stratégie 3 : Contrôle Simple Tout ou Rien basé sur le niv
4. Stratégie 4 : Vitrage électrochromique opéré pendant des
la journée
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 132
6. Stratégie 6 : Contrôleur de logique floue
icatifs (un pour l’hiver et un pour l’été) pour
pré système de contrôle. Ces jours sont
s 10eme de janvier et le 20eme du juillet. Puisque le chemin orbital de la terre est une
ellipse
stratégies
util
Comme on peut comprendre, cette forme, ainsi que la suivante, est le plus
épendamment des conditions de
l’environnement, est maintenu à l’état ‘blanchi’ (état P1) pour la totalité de la période
de l’ex
e ceux présentés en hiver, s’accordant aux mesures expérimentales qui ont
été men
C’est à
On a choisi deux jours ind
senter des résultats de simulations de chaque
le
nous savons que :
1. La terre est plus proche du soleil au ‘perihelion’ (en début janvier).
2. La terre est plus loin du soleil à l’‘aphelion’ (en début juillet).
A la fin de ce chapitre des comparaisons des performances des
isées sont présentées en vue de déterminer la meilleure stratégie.
5.2.1. Stratégie 1 : Vitrage à l’état ‘blanchi’
simple des choix puisque le vitrage, ind
périence. Ce choix est appuyé sur la position plus générale de l’examen, entre
autres, des conditions extrêmes du fonctionnement du vitrage. Par conséquent, dans
cet état, le vitrage présente une transmissivité constante (0.51) pour toute la durée des
calculs.
La figure 5.7 illustre les niveaux d’éclairement dans la chambre d’essais
calculés pour l’été et l’hiver. Les niveaux d’éclairement présentés en été sont plus
élevés qu
tionnées dans une section précédente.
La figure 5.8 montre la luminance de la fenêtre toujours pour le cas de l’été et
de l’hiver. Il en résulte que la forme générale, pour les deux cas, est la même, tandis
que les valeurs se différencient, avec une indication plus élevée pour le cas de l’hiver.
cause de rayonnement circum solaire reçu par le capteur de luminance qui est
plus large pendant l’hiver. Le rayonnement circum solaire se rapporte à la lumière
qui, à un observateur sur la terre, semble provenir de la région autour du soleil. Le
terme auréole solaire est souvent employé pour décrire facilement des occurrences
observables ou caractéristiques de rayonnement circum solaire.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 133
0
200
400
600
800
1000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
1200
1400
hiver été
Figure 5.7. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘blanchi’
Le rayonnement circum solaire est provoqué par la dispersion vers l'avant de
la lumiè ec des
dimensions de l'ordre de ou plus grand que la longueur d'onde de la lumière. Les
particu
cas,
présent
a plus grande exposition subite par
l’intérieur de la chambre d’essais pendant l’hiver par rapport à l’été et aux
ec des
dimensions de l'ordre de ou plus grand que la longueur d'onde de la lumière. Les
particu
cas,
présent
a plus grande exposition subite par
l’intérieur de la chambre d’essais pendant l’hiver par rapport à l’été et aux
re par des particules (aérosols) dans l'atmosphère de la terre ave par des particules (aérosols) dans l'atmosphère de la terre av
les d'aérosol peuvent se composer de cristaux de glace ou de gouttelettes de
l'eau en nuages minces. Elles peuvent être de la poussière ou des particules de sel de
mer, de la fumée ou des vapeurs, des polluants photochimiques, des gouttelettes
d'acide sulfurique, des particules pleines avec de l'eau, des bandes constituées d'un
agrégat lâche de plus petites particules, ou une partie quelconque d'une grande variété
de matériaux pleins, liquides ou hétérogènes qui sont assez petits pour être aéroportés.
La quantité et le caractère du rayonnement circum solaire changent avec l'endroit
géographique, le climat, la saison, l'heure, et la longueur d'onde observée.
Ce comportement est conforme à des études et des mesures précédentes.
La figure 5.9 illustre la variation des températures journalières, sur la période
des 90 jours pour les deux saisons de l’année.
les d'aérosol peuvent se composer de cristaux de glace ou de gouttelettes de
l'eau en nuages minces. Elles peuvent être de la poussière ou des particules de sel de
mer, de la fumée ou des vapeurs, des polluants photochimiques, des gouttelettes
d'acide sulfurique, des particules pleines avec de l'eau, des bandes constituées d'un
agrégat lâche de plus petites particules, ou une partie quelconque d'une grande variété
de matériaux pleins, liquides ou hétérogènes qui sont assez petits pour être aéroportés.
La quantité et le caractère du rayonnement circum solaire changent avec l'endroit
géographique, le climat, la saison, l'heure, et la longueur d'onde observée.
Ce comportement est conforme à des études et des mesures précédentes.
La figure 5.9 illustre la variation des températures journalières, sur la période
des 90 jours pour les deux saisons de l’année.
Comme prévu, les variations journalières sont identiques dans les deuxComme prévu, les variations journalières sont identiques dans les deux
ant, toutefois, un changement plus grand en hiver qu’en l’été. Ce
comportement est expliqué par le fait de l
ant, toutefois, un changement plus grand en hiver qu’en l’été. Ce
comportement est expliqué par le fait de l
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 134
tempér
Figure 5.9. Température (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘blanchi’
atures plus basses à l’extérieur tout autant qu’à l’intérieur de la chambre. Bien
sur, les valeurs moyennes journalières de la température sont plus élevées en été, d’ai
le glissement de la température à un niveau plus élevé que celui de l’hiver.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)
hiver été
Figure 5.8. Luminance (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘blanchi’
45
50
5
10
15
20
25
30
35
40
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
hiver étéhiver extérieureété extérieure
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 135
5.2.2. Stratégie 2 : Vitrage à l’état ‘coloré’
Cette stratégie est symétriquement opposée à la précédente, puisqu’elle
présente la transmissivité la plus basse du vitrage électrochromique utilisée pour
l’étude (0.26). Le vitrage électrochromique a été mis à l’état ‘coloré’ (état P5) et il a
été maintenu pour la totalité de la période des mesures.
Par conséquent, on n’attend pas des différenciations considérables par rapport
au cas précédent, surtout en ce qui concerne l’éclairement et la luminance. En effet,
les figures 5.10 et 5.11 représentent la variation journalière des intensités
d’éclairement et de luminance et maintient un comportement similaire que les
variations correspondantes de la stratégie précédente (fenêtre à l’état ‘blanchi’),
suivant à des niveaux plus bas.
En ce qui concerne les températures, on doit noter que les deux cas examinés
(hiver - été) r rapport au
as ou le vitrage se trouve à l’état ‘blanchi’. Plus précisément, les variations
journalières des températures apparaissent limitées par rapport au cas précédent
u’une homogénéisation apparaît entre
hiver et l’été. De cette façon la présence du vitrage devient sensible avec des
conséq
présentent, selon la figure 5.12 des variations importantes pa
c
suivant un pourcentage qui dépasse 30%, alors q
l’
uences évidentes sur le comportement énergétique de l’espace d’essais.
Figure 5.10. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘coloré’
0
200
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
1200
1400
1000
400
600
800
écla
irem
ent (
lux)
hiver été
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 136
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)20000
hiver été
Figure 5.11. Luminance (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘coloré’
5
10
15
20
25
30
35
40
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
45
50
hiver étéhiver extérieureété extérieure
Figure 5.12. Température (hiver et été) pour le vitrage à l’état ‘coloré’
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 137
5.2.3. Stratégie 3 : Contrôle simple Tout ou Rien
Au moyen de cette stratégie, on donne la possibilité d’intervention à l’état du
vitrage sur deux niveaux distincts. Cette stratégie est basée sur l’utilisation d’un
contrôleur Tout ou Rien dynamique simple qui fonctionne selon la mesure des
niveaux d’éclairement à l’intérieur du bâtiment. Si ce niveau dépasse une valeur
limite le contrôleur met le vitrage à l’état ‘coloré’. Le vitrage se maintient à cet état
jusqu'à ce que le niveau soit plus bas que la valeur limite du contrôleur. On s’attend,
par conséquent, surtout pour le cas de l’hiver, à un changement essentiel par rapport
aux deux cas examinés. Cela devient, évidemment, plus sensible en hiver puisque,
selon les conditions de l’environnement, on peut choisir la transmissivité du vitrage. Il
est très important de mentionner ici que le contrôle se fait conformément aux niveaux
d’éclairement de la chambre d’essais. Plus précisément, on a essayé deux niveaux qui
ont été cons artir de ce
oment-la, on se référera à ces stratégies comme ‘stratégie 3a’ et ‘stratégie 3b’
spectivement. Pendant l’hiver les niveaux d’éclairement dans la chambre d’essais
nt plus hauts que ceux mesurés pendant l’été à cause de la position du soleil. C’est à
ignent pas le seuil de 500 lux
aleur limite choisie du contrôleur Tout ou Rien. Alors le choix d’un deuxième seuil
(plus b
idérés comme des valeurs moyennes (500 et 400 lux). A p
m
re
so
dire que pendant l’été les valeurs de ces niveaux n’atte
v
as) a été nécessaire pour le contrôle du vitrage pendant l’été. On a fait aussi un
contrôle en fonction du rayonnement solaire dont la valeur de seuil a été fixée à 350
W/m2 afin d’examiner de nouveau le comportement du vitrage (stratégie 3c). Les
résultats de l’ensemble des calculs sont illustrés de manière comparative sur les
figures 5.13, 5.14 et 5.15.
Il est évident que stratégies 3a et 3b sont identiques pendant l’hiver puisque
les niveaux d’éclairement sont élevés (plus de 500 lux). Ceci est dû à l’angle
d’incidence du soleil. Les rayons du soleil d'été arrivent sous un angle abrupt et
chauffent la terre beaucoup mieux que ceux de l'hiver, qui frappent le sol avec un
angle peu marqué. Bien que la durée du jour soit un facteur important dans
l'explication de la chaleur des étés et de la froidure des hivers, l'incidence de la
lumière du soleil est en réalité plus importante.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 138
Figure 5.13. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour l’ensemble des contrôleurs Tout ou Rien
Figure 5.14. Luminance (hiver et été) pour l’ens
emble des contrôleurs Tout ou Rien
En observant la fluctuation de la température intérieure on peut en déduire que la
stratégie avec la meilleure performance pendant la saison froide est présentée par la
0
200
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
600
800
1000
1200
1400éc
laire
men
t (lu
x) stratégie 3a (hiver)stratégie 3a (été)stratégie 3b (hiver)stratégie 3b (été)stratégie 3c (hiver)stratégie 3c (été)
400
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2) stratégie 3a (hiver)stratégie 3a (été)stratégie 3b (hiver)stratégie 3b (été)stratégie 3c (hiver)stratégie 3c (été)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 139
stratégie 3a qui conduit des températures plus hautes (proches de 21 °C). En contraire,
pour la période chaude la meilleure performance a été présentée par la stratégie 3c.
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
stratégie 3a (hiver)stratégie 3a (été)stratégie 3b (hiver)stratégie 3b (été)stratégie 3c (hiver)stratégie 3c (été)hiver extérieureété extérieure
5 10 15 20 25 30
Figure 5.15. Température (hiver et été) pour l’ensemble des contrôleurs Tout ou Rien
u
passage à l’état P5 ).
En fait, ce cas associe les avantages et les inconvénients des deux premiers
cas. Cette stratégie implique le calcul du midi solaire et l’opacité du vitrage
électrochromique deux heures avant le midi solaire calculé. Le vitrage demeure à
l’état ‘coloré’ pendant quatre heures au total. Il est mis à l’état ‘blanchi’ ensuite (deux
heures après le midi solaire calculé). Plus précisément, deux heures avant la valeur
calculée du midi solaire, il choisit l’état ‘coloré’ du vitrage qu’il maintient quatre
heures au total. On a aussi examiné l’éventualité du déplacement temporel de la
transformation de l’état du vitrage. Plus précisément, l’état ‘coloré’ est mis en action
une heure avant le midi solaire et se désactive trois heures plus tard. Cette
transformation a été jugée opportune pour accueillir les différenciations saisonnières
5.2.4 Stratégie 4 : Vitrage Electrochromique en service pendant des heures
spécifiques (séquence horaire de 11h à 15h ou 12h à 16h, correspondant a
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 140
de l’angle d’incidence du rayonnement solaire. A partir de ce moment-la, on se
référera à ces stratégies comme ‘stratégie 4a’ et ‘stratégie 4b’ respectivement.
Les figures 5.16 et 5.17 illustrent la variation journalière de l’éclairement et de
la luminance, respectivement pour l’été et l’hiver. Il est évident, en observant la figure
5.16, que la stratégie 3a présente la même forme pour les deux saisons. Pendant l’été
les valeurs d’éclairement ont été plus élevées que celles obtenues pendant l’hiver. La
stratégie 4b présente des valeurs plus élevées que la stratégie 4a. La stratégie 4a est
plus efficace en termes de confort et d’énergie.
Les valeurs de la luminance présentées dans la figure 5.17 sont trop élevées en
présentant une différence significative entre les deux saisons simulées. Pendant l’été
les valeurs de la luminance s’étendent à des niveaux relativement bas. Au contraire
pendant l’hiver les valeurs de la luminance sont extrêmement élevées (à peu près
15000 cd/m2 pour la stratégie 4a et 18000 cd/m2 pour la stratégie 4b).
La figure 5.18 présente la variation journalière pour l’ensemble de la période
xpérimentale pendant les deux saisons et pour les deux cas examinés. Comme on
peut voir sur la figure, la valeur de la température en été est extrêmement élevée avec
Figure 5.16. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour l’ensemble des systèmes ‘plan de midi’
e
une variation relativement limitée. Pourtant, pour le cas de l’hiver, les valeurs de la
température sont raisonnables alors que les variations journalières sont relativement
élevées.
0
200
400
600
800
1000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
1200
1400
stratégie 4a (hiver)stratégie 4a (été)stratégie 4b (hiver)stratégie 4b (été)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 141
12000
14000
16000
18000
20000m
2)
Figure 5.17. Luminance (hiver et été) pour l’ensemble des systèmes ‘plan de midi’
Figure 5.18. Température (hiver et été) pour l’ensemble des systèmes ‘plan de midi’
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C) stratégie 4a (hiver)
stratégie 4a (été)stratégie 4b (hiver)stratégie 4b (été)hiver extérieureété extérieure
stratégie 4a (hiver)stratégie 4a (été)stratégie 4b (hiver)stratégie 4b (été)
2000
10000
nanc
e (c
d/
4000
6000
8000lum
i
00 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
50
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 142
5.2.5. Stratégie 5 : Le contrôleur PID
Au moyen de cette stratégie, on donne la possibilité d’intervention sur
plusieurs niveaux distincts. Cette stratégie est basée sur l’utilisation d’un contrôleur
dynamique complexe qui fonctionne en utilisant comme entrée la valeur de niveau
d’éclairement. En particulier, la valeur de ce niveau est comparée avec une valeur de
référence dont la différence s’appelle ‘le signal d’erreur’, qui conduit le contrôleur
PID. La performance de la méthode dépend principalement des paramètres du
contrôleur et de leur définition. On s’attend, par conséquent, surtout pour le cas de
l’hiver, à un changement essentiel par rapport aux cas examinés. Cela devient plus
sensible en hiver puisque, selon les conditions de l’environnement, on peut choisir la
transmissivité du vitrage. Il est très important de mentionner ici que le contrôle se fait
conformément aux niveaux d’éclairement de la chambre d’essais. Plus précisément,
on a ess sultats
de l’ensemble des calculs sont illustrés de manière comparative sur les figures 5.19,
Figure 5.19. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour le contrôleur PID
ayé un niveau considéré comme une valeur moyenne (500 lux). Les ré
5.20 et 5.21.
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
0 5 10 15 20 25 30
écla
irem
ent (
lux)
hiver été
temps (heures)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 143
Figure 5.20. Luminance (hiver et été) pour le contrôleur PID
Figure 5.21. Température (hiver et été) pour le contrôleur PID
5.2.6. Stratégie 6 : Contrôleur de logique floue
Cette stratégie est basée sur un mécanisme, basé sur la langue naturelle. La
logique floue est établie sur les structures de la description qualitative utilisées en
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
hiver étéhiver extérieureété extérieure
20000
16000
18000
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)
hiver été
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 144
langue journalière. Le système prend des décisions au sujet de l'état du vitrage selon
les besoins humains.
Avant la présentation des résultats, on juge opportun de décrire le processus de
construction du système de contrôle de logique floue et du processus du régime de son
entraînement.
ARCHITECTURE DU CONTROLEUR FLOU
Considérons un système flou, avec deux règles ‘si - alors’ de type Sugeno :
R1 : si x est A1 et y est B1 alors z = p1x + q1y + r1
R2 : si x est A2 et y est B2 alors z = p2x + q2y + r2
La structure correspondante de l’architecture de systèmes flous pour ce
système est illustrée dans la figure 5.22.
Figure 5.22. Architecture du système flou
Les fonctions de nœud dans la même couche sont de la même famille de
fonctions décrites ci-dessous :
Couche 1 : La sortie du nœud i de cette couche est
(5.74)
ù x est l’entrée du nœud i et Ai est l’étiquette linguistique associée à cette fonction de
nœud.
( )xoiAi µ=1
o
( )⎥⎥⎦
⎤
⎢⎢⎣
⎡ 2
⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛ −−=
i
i
b
i
iA a
cxx expµ (5.75)
où sont les paramètres de prémisse. iii cba ,,
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 145
Couche 2 : Les nœuds de cette couche multiplient les signaux entrants et
envoient le produit au dehors. Chaque sortie de nœud représente les poids
d’excitations (‘firing strength’) wi de la règle correspondante.
( ) ( )yxwoii BAii µµ ×==2 (5.76)
Couche 3 : Les sorties des nœuds dans cette couche sont des poids
d’excitations normalisés iw .
Couche 4 : La sortie du nœud i de cette couche est :
( iiiii xpwfwo +==4 )ii ryq + (5.77)
où p ,, sont les paramètres de conséquent.
du
système comme la to tio
iii rq
Couche 5 : Le nœud simple dans cette couche calcule la sortie globale
talisa n de tous les signaux entrants :
∑= ii fwo5 i
(5.78)
Le système de contrôle flou développé a six entrées : la luminance, le
rayonnement vertical global, la température intérieure, le niveau d’éclairement dans la
pièce et l'état actuel de la fenêtre.
La première étape a été de prendre les données de la campagne expérimentale
et d’alimenter le système d’entraînement, qui construit le système d'inférence flou
(FIS) dont les paramètres de la fonction d'appartenance sont ajustés en utilisant un
algorithme de ‘back-propagation’.
La mesure d’erreur pour le modèle d’apprentissage k dans les réseaux
communs de back-propagation est approchée par la relation :
( )2
21
kkkE = oy − (5.79)
où yk est la sortie désirée système.
Concept de décroissance de la fonction gradient
backpropagation comprend deux étapes.
D’abord chaque entrée
lieu, une méthode appelée la décroissance de la fonction gradient est employée pour
réduire au minimum l'erreur totale des entrées dans l'ensem
à chaque poids :
du système et ok est la sortie réelle du
L'apprentissage dans un réseau de
Ip est présentée au réseau et propagée à la sortie. En second
ble de formation. Dans
cette méthode, des poids sont changés proportionnellement à la dérivée de l’erreur par
rapport
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 146
⎥⎥⎦
⎤
⎢⎢⎣
⎡
∂∂−=∆
jiji w
Ew ε
roissance la plus forte sur la surface
d'erreu
(5.80)
Les poids bougent dans la direction de la déc
r définie par l'erreur totale (additionnée à travers des modèles) :
( )∑∑ −=p j
pjpj otE 2
21 (5.81)
ou opj est l’activation de l’unité de sortie uj en réponse de l’entrée p et t
de sortie de cible pour l’unité uj.
p s que l'erreur sur chaque entrée soit calculée, chaque
poids e calculée, back-propagée
des sorties aux entrées. Les changements des poids rédui
au.
a relation entre l’erreur globale et les changements d’un oids dans le réseau
Afin de dériver la règle d'apprentissage de b
la règle à chaînes pour écrire le gradient d'erreur pour chaque entrée comme le produit
angement de
l'erreur en fonction de l'entrée nette; la deuxième dérivée partielle reflète l'effet d'un
ée nette. Ainsi, le gradient d'erreur
devient
pj est la valeur
La figure 5.23 illustre le concept de la décroissance de la fonction gradient en
utilisant un seul poids. A rè
st ajusté proportionnellement à l’erreur de gradient
sent l'erreur globale dans le
rése
Figure 5.23. Courbe typique montrant lp
Dérivation de la règle d’apprentissage de back-propagation
ackpropagation, nous employons
de deux dérivatifs partiels. La première dérivée partielle reflète le ch
changement de poids sur un changement de l'entr
:
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 147
ji
pj
pj
p
ji
p
wnet
netE
wE
∂∂
∂∂
=∂∂
(5.82)
Puisque nous savons ce qu'est l'équation pour l'entrée nette à une unité, nous pouvons
calculer la deuxième dérivée partielle directement :
pijiji ww ∂∂
Nous appellerons le négatif de la première dérivée partielle le signal d’e
kpj ow
net=⎠
⎜⎝
⎛∂=
∂ ∑ (5.83)
rreur :
pkjk o ⎟⎞
pj
ppj net
Ed
∂∂
−= (5.84)
Ainsi, le changement approprié du poids wij par rapport à l'erreur Ep peut être écrit
comme :
pjpjjip odw ε=∆ (5.85)
Dans cette équation, le paramètre ε s'appelle le taux d'apprentissage.
La prochaine (et finale) tâche dans la dérivation de la règle d'apprentissage de
backpropagation est de déterminer dpj pour chaque unité dans le réseau. Il s'avère qu'il
y a un calcul récursif simple des termes d. Cependant, pour calculer dpj nous devons
appliquer encore la règle à chaînes. Le dérivatif d'erreur dpj peut être récrit comme
produit de deux dérivées partielles :
pj
pj
pj
ppj net
ooE
d∂∂
∂∂
−= (5.86)
En considérant le calcul du deuxième facteur d'abord à partir de l’expression :
( )( )pj
pj
pj
pjpj
netfneto
netfo
′=∂∂
= ,
(5.87)
Pour calculer le première dérivée partielle il y a deux cas à considérer.
Cas 1 : Supposons que u est une sortie du réseau, il suit directement de la définition
de p que : j
E
( )pjpjpjo∂p ot
E−−=
∂2 (5.88)
Si nous substituons ceci dans l'équation dpj nous obtenons :
( ) ( )pjpjpjpj netfotd ′−= 2 (5.89)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 148
Cas 2 : Supposons qu'uj n'est pas une sortie du réseau, alors nous employons encore
une fois la règle à chaînes pour écrire :
∑ ∂∂
∂∂
=∂∂
k pj
pk
pk
p
pj
p
onet
netE
oE
∑
∑
∑∑
⎠⎝∂
∂∂
=k
ipiki
pk
pow
netE
−=
∂∂
=
∂
⎟⎞
⎜⎛
kkjpk
kkj
pk
p
pj
wd
wnetE
o
(5.90)
toutes
les unités dans le réseau qui peut alors être employ
L'algorithme d'apprentissage de back-propagation peut être récapitulé comme
roportionnelle à un signal d'erreur d. En utilisant la descente de gradient sur
l'erreur Ep, le changement de poids pour ui relié à u
Les cas 1 et 2 fournissent une procédure récursive pour calculer dpj pour
é pour mettre à jour ses poids.
suit. Pendant l'apprentissage, les poids sur chaque raccordement sont modifiés d'une
quantité p
nité de poids à uj est donné près
pjpjjip adw ε=∆ (5.91)
où ε es
il est nécessaire d’avoir un set de données de
formation qui contient des paires désirées de donnée
modeler. Parfois on désire également d’avoir un set de données de vérification
férence
flou. Habituellement ces sets de données sont rassemblés selon les observations du
système de cible.
Une structure de type réseau ressemblant à celle d'un réseau de neurones, qui
ètres associés,
être employé pour interpréter la carte d'entrée-sortie.
Le système d'inférence flou, qui contient la structure (qui indique le nombre de
règles dans le système d'inférence flou, le nombre de
t le taux d’apprentissage. Quand uj est une sortie, alors le signal d'erreur dpj est
donné par le cas 1 (la situation de base). Autrement le terme dpj est déterminé
périodiquement selon le cas 2.
Ceci permet au système flou d'apprendre des données qu'il modèle. Pour que
le système commence à apprendre
s d'entrée-sortie du système à
facultatif qui peut vérifier les possibilités de généralisation du système d'in
trace des entrées par des fonctions d'appartenance d'entrée et des param
et puis par des fonctions d'appartenance de sortie et des paramètres associés aux
sorties, peut
fonction d'appartenance pour
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 149
chaque entrée etc.) et les paramètres (qui indiquent les formes des fonctions
d'appartenance), est une entrée importante dans le réseau neu
e de la fonction gradient’ pour édifier les
paramètres de fonction d'appartenance. Par conséquent plus les fonctions initiales
d'appartenance rassemblent les optimaux, plus la formation convergera au point
optimal. L'expertise humaine au sujet du système à modéliser est nécessaire pour les
paramètres initiaux de la fonction d'appartenance dans le système d'inférence flou.
Le système neuro--flou adaptatif applique la méthode des moindres carrés
pour identifier les paramètres conséquents (les coefficients des équations de sortie de
chaque règle) à chaque époque, ainsi les valeurs initiales des param
dans le système d'inférence flou ne sont pas employées dans l'apprentissage du tout.
Les paramètres associés aux fonctions d'appartenance seront modifiés par
l'apprentissage. Le calcul de ces param
données d'entrée-sortie pour un ensem
L'approche de modélisation employée peut être décrite com
nées d'entrée-sortie sont rassemblées sous une forme
qui ser
onnées rassemblées sont perturbées par le bruit et les données de
formati
sont présentées au
rone.
Il est important de noter que le système d'inférence neuro—flou adaptatif
utilise la méthode de la ‘décroissanc
ètres conséquents
ètres et de leur ajustement est facilité par un
vecteur de gradient, qui fournit une mesure du système d'inférence flou qui modèle les
ble donné de paramètres. Le vecteur de gradient
obtenu, n'importe la quelle de ces routines d'optimisation peut être utilisés afin
d'ajuster les paramètres et réduire une certaine mesure d'erreur (habituellement définie
par la somme de la différence carrée entre la sortie réelle et la sortie désirée).
me suit : D'abord
une structure de modèle paramétrisée (en associant des entrées aux fonctions
d’appartenance aux règles aux sorties aux fonctions d'appartenance, et ainsi de suite)
est assumée. En outre, des don
a utilisable par le système pour la formation. Le modèle FIS est alors formé
pour émuler les données de formation présentées à lui en modifiant les paramètres de
fonction d'appartenance selon le critère choisi d'erreur.
En général, ce type de modélisation fonctionne bien si les données de
formation sont entièrement représentatives des caractéristiques du système que le
modèle de FIS essaye d'imiter. Cependant, ça ce n'est pas toujours le cas. Dans
certains cas, les d
on ne sont pas représentatives de toutes les caractéristiques du système réel.
C'est la raison pour laquelle la validation du modèle est exigée.
La validation du modèle est le processus par lequel le vecteur d’entrée des sets
de données d'entrée-sortie sur lesquels le FIS n'a pas été formé,
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 150
modèle
n général nous ne
recherc
ce
neuro-f
s
d'appar
le de luminance (cd/m2)
qualifié de FIS, pour voir à quel point le modèle de FIS prévoit les valeurs
correspondantes du set de données de sortie. Il est intéressant de mentionner que les
données de vérification sont importantes pour des tâches d'étude où le nombre
d'entrée est grand et/ou les données elles-mêmes sont bruyantes. E
hons pas un système d'inférence flou qui peut mieux adapter les données de
formation. Au lieu de cela, nous recherchons un système d'inférence flou entraîné sur
les données de formation qui peuvent répondre aux données de vérification d'une
façon satisfaisante. Cette contre-vérification donne une évaluation impartiale de la
mesure minimale d'erreur qui peut être réalisée dans la formation.
Après les procédures de formation et de vérification un système d'inféren
lou adaptatif a été développé. Ce système a eu cinq entrées (la luminance, le
niveau d’éclairement, la température intérieure, le rayonnement solaire vertical global
et l’état du vitrage) et une sortie (l’état du vitrage). L’apprentissage du système a été
effectué en donnant la priorité au paramètre niveau d’éclairement. Les fonction
tenance formées sont illustrées ci-dessous (figures 5.24, 5.25, 5.26, 5.27 et
5.28) :
Figure 5.24. Fonction d’appartenance pour la variab
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 151
Figure 5.25. Fonction d’appartenance pour la variable du niveau d’éclairement (lux)
Figure 5.27. Fonction d’appartenance pour la variable du rayonnement vertical global (W/m2)
Figure 5.26. Fonction d’appartenance pour la variable de la température intérieure (°C)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 152
Figure 5.28. Fonction d’appartenance pour la variable de l’état du vitrage
Après le développement, le contrôleur a été appliqué dans l'environnement
SIBIL 1.07. L'outil de simulation passera l'information nécessaire au contrôleur, qui
prend alternativement une décision au sujet de l'état du vitrage électrochromique.
Alors l'outil de simulation reprend son opération comprenant la décision prise par le
contrôleur et le système d'inférence flou est formé.
L'ensemble de formation est composé des données rassemblées pendant une
période de dix jours où le vitrage a été piloté manuellement. Plus spécifiquement, la
fenêtre a été actionnée par un utilisateur selon les mesures des capteurs accordant la
priorité au niveau d’éclairement de la pièce, suivies par la luminance, le rayonnement
verti les
15 minutes de 09:00 à 17:00 chaque jour à l'exclusion des week-ends.
Conformément à ce qui a été exposé ci-dessus, on a crée le premier système de
contrôle de logique floue en utilisant les mesures de la période hivernale. On va se
référer à cette stratégie dite ‘stratégie 6a’. Parmi les paramètres examinés on a donné
la priorité aux mesures d’éclairement. Les résultats sont présentés sur les figures 5.29,
5.30 et 5.31 où les valeurs journalières d’éclairement sont illustrées, associées aux
différents états du vitrage, à la luminance et à la température.
cal global et finalement par la température. Les mesures ont été prises toutes
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 153
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1
écla
irem
ent (
lux)
0
2
3
4
5
6
état
s (1
-5) éclairement hiver
éclairement étéétat hiverétat été
1
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
Figure 5.29. L’éclairement associé aux états de vitrage (système de contrôle flou)
Figure 5.30. L’éclairement associé à la luminance (système de contrôle flou)
0
200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
0
2000
4000
400
18000
l
1200
1400 20000
600
800
1000
écla
irem
ent (
lux)
6000
8000
10000
12000
14000
16000
umin
ance
(cd/
m2)
éclairement hiver éclairement étéluminance hiver luminance été
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 154
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
tem
péra
ture
(C)
éclairement hiver éclairement ététempérature hiver température été
Figure 5.31. L’éclairement associé à la température (système de contrôle flou)
Les calculs correspondants concernant l’éclairement et la luminance sont illustrés sur
les figures 5.32 et 5.33.
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
hiver été
Figure 5.32. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour le système de contrôle flou
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 155
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)
hiver été
Figure 5.33. Luminance (hiver et été) pour le système de contrôle flou
) pour la même période présentent un grand intérêt.
Pourtant, les résultats correspondants de la variation journalière de la
température (figure 5.34
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
hiver étéhiver extérieureété extérieure
Figure 5.34. Température (hiver et été) pour le système de contrôle flou
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 156
Comme on peut voir sur les figures, elle est très satisfaisante pour la période
d’hiver, puisqu’un niveau assez élevé de température est assuré, dont les variations
sont relativement limitées. Mais pour le cas de l’été, son fonctionnement ne peut pas
être jugé comme satisfaisant, puisqu’il permet la création d’un niveau de températures
élevé avec une augmentation progressive, pendant la période examinée qui, dépasse le
seuil des 40 °C.
L’effort pour la conception d’un système de contrôle de logique floue, a donné
la priorité au paramètre du rayonnement solaire. Le processus suivi pour la création
du système de contrôle est identique a celui cité ci-dessus. Les fonctions
d’appartenance des paramètres (la luminance, les niveaux d’éclairement, la
température intérieure, le rayonnement solaire vertical global et les états du vitrage
électrochromique) développées sont illustrées ci-dessus (figures 5.34, 5.36, 5.37, 5.38
et 5.39) :
Figure 5.35. Fonction d’appartenance pour la variable de luminance (cd/m ) 2
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 157
Figure 5.36. Fonction d’appartenance pour la variable du niveau d’éclairement (lux)
Figure 5.37. Fonction d’appartenance pour la variable de la température intérieure ( °C)
Figure 5.38. Fonction d’appartenance pour la variable du rayonnement vertical global (W/m2)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 158
Figure 5.39. Fonction d’appartenance pour la variable de l’état du vitrage
Les résultats du nouveau système de contrôle qui donne la priorité au paramètre du
rayonnement solaire vertical global, ‘stratégie 6b’, sont illustrés sur les figures
suivantes (5.40, 5.41, 5.42, 5.43, 5.44 et 5.45).
Figure 5.40. Le rayonnement solaire associé aux états de vitrage (système de contrôle flou basé sur
le rayonnement)
0
200
400
600
800
1000
1200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
radi
atio
n so
laire
(W/m
2)
0
1
2
3
4
5
6
trét
ats
du v
iag
e (1
-5)
radiation hiverradiation étéétat hiverétat été
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 159
Figure 5.41. Le rayonnement solaire associé à la luminance (système de contrôle flou basé sur le
rayonnement)
Figure 5.42. Le rayonnement solaire associé à la température (système de contrôle flou basé sur le
rayonnement)
0
200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
10
400
600
800
1000
1200
17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
radi
ati
aire
(W/m
2)
5
15
25
30
35
40
45
50
tem
péra
ture
(C)
on s
ol
radiation hiverradiation ététempérature hiver température été
0
400
600
800
1000
1200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (heures)
radi
atio
n so
alire
(W/m
2)
0
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
lum
inan
ce (c
d/m
2)
radiation hiverradiation étéluminance hiver luminance été
200
2000
20
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 160
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
éclairement hiver éclairement été
Figure 5.43. Niveaux d’éclairement (hiver et été) pour le système de contrôle flou basé sur le rayonnement
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)
luminance hiver luminance été
Figure 5.44. Luminance (hiver et été) pour le système de contrôle flou basé sur le rayonnement
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 161
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
température hiver température étéhiver extérieureété extérieure
Figure 5.45. Température (hiver et été) pour le système de contrôle flou basé sur le rayonnement
.3 Résultats - Discussion
5.3.1. Introduction.
Les calculs ont couvert une période de 6 mois dont trois concernaient l’hiver
(période froide) et les 3 autres l’été (période chaude). Ces périodes représentent les
saisons extrêmes de l’année. Pour cette durée on a calculé le système de contrôle
séparément de l’ensemble des paramètres. Encore pour des raisons pratiques on
présente des résultats pour un jour de chacune période.
Dans cette section on entreprendra une première comparaison des évaluations
des différents systèmes de contrôle pour chacun des paramètres afin d’aboutir à un
tableau comparatif de performances.
Les stratégies de contrôle testées et les variables simulées peuvent être
récapitulées sur le tableau 5.1.
5
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 162
Stratégie de contrôle utilisée
Variables testées pour
l’hiver et l’été
Stratégie 1 Vitrage à l’Etat Blanchi (P1)
Stratégie 2 Vitrage à l’Etat Coloré (P5)
Stratégie 3a Contrôleur Tout ou Rien (500 lux)
Stratégie 3b Contrôleur Tout ou Rien (400 lux)
Stratégie 3c Contrôleur Tout ou Rien (350 W/m2)
Stratégie 4a Vitrage à l’Etat Coloré (P5)pendant 11:00
et 15:00
Stratégie 4b Vitrage à l’Etat Coloré (P5)pendant 12:00
et 16:00
Stratégie 5 Contrôleur PID
Stratégie 6a Contrôleur de logique floue (priorité a
l’éclairement)
Stratégie 6b Contrôleur de logique floue (priorité au
rayonnement solaire)
Luminance
Eclairement
Température
Heures hors de confort
Consommation
énergétique
Tableau 5.1. Les stratégies de contrôle testées et les variables simulées
5.3.2 Période froide (Hiver)
L’étude des caractéristiques d’une période choisie pour une année de référence
a partir du choix d’un jour représentatif, afin de discuter les résultats des évaluations.
Considérant ainsi les choses à propos de la période froide des simulations on a choisi
le 10 janvier qui, temporellement, se trouve près du milieu de la période temporelle
examinée. La partie de la journée qui présente un intérêt énergétique particulièrement
accru, comporte les heures autour du midi solaire (11-15). Pendant ces heures on
remarque les plus grandes variations, donc la comparaison des différents systèmes
peut être plus facilement réalisée. Dans ce but on regroupe les résultats qui vont
a t
ances sont comparables.
On note que dans chaque groupe les cas extrêmes (état ‘blanchi’ et état
‘coloré’) sont compris de sorte que la comparaison des différents groupes entre eux
soit facilitée.
pparaître en trois groupes différents, dont chacun ne comporte que les systèmes don
les perform
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 163
Luminance
représente le changement de la luminance pour le premier
groupe qui comprend les stratégies 3a, 3b et 3c.
leil. Ainsi que la comparaison
entre le
ultats correspondants pour la seconde catégorie
qui com
vu, c’est la stratégie 4a identifie au cas de la stratégie 2
qui fait preuve du meilleur comportement possible aux termes de confort. Pour ce cas
aussi les mêmes commentaires généraux mentionnés précédemment sont valables.
our le troisième groupe de comparaison qui comporte les stratégies 5 et 6, il
st évident qu’on obtient les meilleurs résultats possibles (figu
que les valeurs absolues de luminance, pour les raisons mentionnées ci-dessus sont de
tées é st celle de la stratégie 6b.
La figure 5.46
Comme on peut voir sur la figure, l’ensemble de la stratégie 3 présentent des
valeurs de luminance basses par rapport à celles de la stratégie 2. Pour le cas de la
stratégie 3a la valeur maximale atteint 120.000 cd/m2 alors que la plus basse 12000
cd/m2. Ce comportement a été perturbé à cause de l’espace réduit de la transformation
de la transmissivité du vitrage et de l’absence de pare-so
s trois stratégies n’est pas facile parce qu’on a déjà noté le comportement
similaire des stratégies 3a et 3b.
La figure 5.47 présente les rés
porte les stratégies 4a et 4b et les courbes de référence stratégies 1 et 2.
Pour ce cas, comme pré
P
e re 5.48). Malgré le fait
nouveau res levées, la meilleure approche e
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 164
12000
14000
18000
20000
m2)
16000
stratégie 1stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
0
2000
4000
6000
8000
10000
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/
Figure 5.46. Luminance pour le premier groupe de systèmes de contrôle
18000
20000
16000
8000
12000
14000
lum
im
2)
stratégie 1
10000
nanc
e (c
d/
stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
0
2000
4000
6000
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
Figure 5.47. Luminance pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 165
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
20000
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2)
14000
16000
18000
stratégie 1stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
Figure 5.48. Luminance pour le troisième groupe de systèmes de contrôle
Eclairement
La figure 5.49 illustre les résultats de comparaison du premier groupe des
systèm de contrôle (stratégies 1, 2 et 3). Une simple observation visuelle indique
que la stratégie 3c est meilleur par rapport aux deux autres cas alors que,
parallèlement, la stratégie 2 est aussi très satisfaisante. En plus, on note que pour les
stratégies 3c et 2 on obtient pendant au moins 5 heures un niveau d’éclairement très
satisfaisant.
Les résultats de la deuxième catégorie des systèmes de contrôle (stratégies 1,2
et 4) sont illustres par la figure 5.50. Pour ce cas aussi la stratégie 2 apparaît comme le
meilleur choix suivi par la stratégie 4a. Les niveaux d’éclairement obtenus par ces
deux systèmes de contrôle s’avèrent satisfaisant pendant 5 heures au moins. Les deux
autres systèmes (stratégies 1 et 4b) atteignent des valeurs élevées pendant beaucoup
d’heures en dépassant les 750 lux.
es
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 166
Figure 5.49. Eclairement pour le premier groupe de systèmes de contrôle
La figure 5.51 présente les résultats de l’éclairement de la troisième catégorie
des systèmes de contrôle (stratégies 1, 2, 5 et 6).
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux) stratégie 1
stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
200
800
1000
900
300
400
500
600
700
écla
irem
ent (
lux)
stratégie 1stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
0
100
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
Figure 5.50. Eclairement pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 167
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux) stratégie 1
stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
Figure 5.51. Eclairement pour le troisième groupe de systèmes de contrôle
Comme on peut voir sur la figure, la stratégie 6a assure des niveaux
d’éclairement satisfaisants pour plus d’heures par rapport aux autres catégories. En
fait, il apparaît une valeur moyenne satisfaisante par rapport aux autres cas présentés
jusqu’à maintenant, en évitant les valeurs extrêmes de l’ensemble des systèmes de
contrôle.
Le deuxième système de contrôle intéressant est le contrôle flou basé sur le
rayonnement solaire (stratégie 6b) qui suit une variation presque parallèle à cela de la
stratégie 2 en donnant la possibilité d’un éclairement satisfaisant pendant beaucoup
d’heures de la journée.
Température
La figure 5.52 présente les résultats de la température intérieure de l’air du
premier gr emble des
autres systèmes y compris les deux stratégies de référence. Il semble, en effet, suivre
une var
oupe des systèmes de contrôle. La stratégie 3a l’emporte sur l’ens
iation moyenne qui lui permet de varier entre 21 et 26 °C pendant 10 heures
environ.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 168
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C) stratégie 1
stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
Figure 5.52. Température pour le premier groupe de systèmes de contrôle
Les stratégies 3b et 3c font preuve d’un comportement médiocre en limitant la
durée d’obtention de températures satisfaisantes à 6 heures à peu près tandis que les
deux autres catégories stratégies 1 et 2 semblent céder considérablement.
La figure 5.53 présente des résultats correspondants aux graphes précédents
pour la deuxième catégorie de systèmes.
de la température mais limite pendant environ deux heures la
période de températures satisfaisantes.
Les résultats de la troisième catégorie de systèmes sont présentés sur la figure
gie 6a l’emporte sur les autres systèmes en présentant des températures
satisfaisantes pendant au moins 8 heures de la journée. La stratégie 6b présente un
compor
Les stratégies 4a et 4b donnent des résultats satisfaisants avec une
différenciation : la stratégie 4b atteint à la limite des températures élevées pendant
midi mais présente des valeurs acceptables pendant plus de 10 heures. La stratégie 4a
évite les valeurs élevées
5.54. La straté
tement médiocre ne permettant que pendant 3 heures environ l’obtention de
températures acceptables à l’intérieur de la chambre d’essais.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 169
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
stratégie 1stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
Figure 5.53. Température pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle
Figure 5.54. Température pour le troisième groupe de systèmes de contrôle
15
17
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
31
33
29
19
27
stratégie 1stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
21
23
25
tem
péra
ture
(C)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 170
5.3.3 Période chaude (Eté)
Comme pour la période précédente on a choisi un jour indicatif de la totalité
de la période des simulations afin de comparer les résultats de tous les paramètres et
de tous les systèmes de contrôle étudiés dans la thèse. Le jour choisi a été le 20 juillet.
Luminance
Sur la figure 5.55 sont illustrées les évaluations de la luminance pou le premier
groupe de systèmes de contrôle qui comporte toutes les stratégies 3a, 3b et 3c ainsi
que les stratégies 1 et 2 qui sont considérées comme des systèmes de référence pour
tous les sous-groupes.
Co avec une
avance d’une heure à une heure et demie mais avec des tendances
proportionnellement élevées par rapport aux valeurs correspondantes de la période
froide. En outre, le rythme d’augmentation et de diminution de toutes les valeurs est
trop élevée pour le cas présent. Ce comportement peut être expliqué du fait de la
verticalité du rayonnement solaire pendant la période estivale.
En comparant les évaluations des systèmes de ce groupe on constate que les
valeurs les plus basses de la luminance ne sont obtenues que par les systèmes tout ou
rien (500 lux) et état ‘coloré'.
Sur la figure 5.56 sont illustrées les transformations respectives pour le
deuxième groupe de systèmes (stratégies 1, 2 et 4).
Malheureusement, pour ce cas le seul système qui présente des valeurs de
luminance quelque peu diminuées c’est la stratégie 2. Par conséquent les stratégies 4a
et 4b ne sont pas positivement évaluées.
Sur la figure 5.57 le comportement des deux contrôleurs flous présente une
certaine amélioration. Surtout la stratégie 6b fait preuve de meilleurs résultats et elle
est identifiée à la stratégie 2.
mme on voit sur la figure les valeurs maximales apparaissent
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 171
3500
Figure 5.55. Luminance pour le premier groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Fi nance pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
gure 5.56. Lumi
0
500
1000
2000
3000
7
lum
nanc
e (c
d/m
2)
2500
1500
i
9 11 13 15 17 19
temps (heures)
stratégie 1stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
3000
3500
2000
2)
07 9 11 13 15 17 19
500
1000
1500
lum
i
2500
temps (heures)
nanc
e (c
d/m stratégie 1
stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 172
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
lum
inan
ce (c
d/m
2) stratégie 1stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
Figure 5.57. Luminance pour le troisième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Eclairement
Comme on voit sur la figure 5.58 les simulations de l’éclairement atteignent
de manière satisfaisante les niveaux de valeurs acceptables. Plus précisément, il
semble que les stratégies 1 et 3a atteignent à la limite la région des 700 lux à 12.30
alors que pour une période de 8 heures environ ils conservent les niveaux souhaitables
d’éclairement. Avec des différences essentielles viennent ensuite les deux autres
stratégies (3b et 3c) excepté la stratégie 1 qui conserve pendant deux heures au moins
des valeurs plus élevées de 1000 lux.
Sur la figure 5.59 sont illustrées les évaluations correspondantes pour les
stratégies 4a et 4b. Comme on voit sur le graphe, la stratégie 4a peut à la limite
approcher les performances médiocres tandis que la stratégie 4b est complètement
identifiée à la stratégie 1 à 12.30 environ. Evidemment, ces performances ne peuvent
pas être considérées comme acceptables.
un
comportement tout à fait différent de celui des deux groupes précédents. En effet, les
deux systèmes de contrôle flou (stratégies 6a et 6b) ainsi que la stratégie 2 conservent
des valeurs maximales raisonnables inférieures à 700 lux et un niveau satisfaisant de
Sur la figure 5.60 où sont illustrés les résultats des simulations, on constate
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 173
valeurs pendant 6 heures environ. Bien sur, un léger avantage des performances de la
stratégie 6b sur la stratégie 6a est remarqué.
Figure 5.58. Eclairement pour le premier groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Figure 5.59. E
clairement pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
0
200
5 7 9 11
temps (he
400
1400
13 15 17 19
ures)
600
800
1000
1200
écla
irem
ent (
lux)
stratégie 1stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux) stratégie 1
stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
5 7 9 11 13 15 17 19
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 174
0
200
400
600
800
1000
1200
5 7 9 11 13 15 17 19
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
1400
stratégie 1stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
Figure 5.60. Eclairement pour le troisième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Tem
pérature
Comme il est prévu pour le cas des températures de la période chaude des
simulations, les valeurs obtenues à midi dépassent de loin les valeurs souhaitables.
Pourtant, des différences importantes entre elles, de l’ordre des 5 °C ou plus, ont une
influence importante sur les charges frigorifiques.
La figure 5.61 présente les résultats des évaluations du premier groupe de
systèmes. Comme on voit sur la figure, les stratégies 3a, 3b et 3c, avec de petites
différences entre elles, se trouvent au milieu de deux états extrêmes du vitrage (état
blanchi et état coloré). Ces performances ne peuvent pas être caractérisées comme
satisfaisantes.
Le deuxième groupe aussi présente un comportement comparable à celui des
systèmes du premier groupe (figure 5.62). Ici les valeurs approchent ou dépassent le
niveau très élevé de 40 °C en suivant une variation moyenne entre les limites.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 175
25
30
35
40
45
50
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C) stratégie 1
stratégie 2stratégie 3astratégie 3bstratégie 3c
Figure 5.61. Température pour le premier groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Figure 5.62. Température pour le deuxième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
Une amélioration de 4 °C environ est remarquée pour le troisième groupe des
systèmes (figure 5.63) où est montré un rapprochement essentiel du contrôleur flou au
cas d’état coloré.
25
35
45
0
50
40
tem
péra
ture
(C)
stratégie 1stratégie 2stratégie 4astratégie 4b
30
5 10 15 20 25 30
temps (heures)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 176
Le deuxième groupe aussi présente un comportement comparable à celui des
systèmes du premier groupe (figure 5.62). Ici aussi les valeurs approchent ou
dépassent le niveau très élevé de 40 °C en suivant une variation moyenne entre les
limites.
Afin de satisfaire les conditions pour le confort thermique et visuel aussi bien
ue la conservation d'énergie il est nécessaire d’optimiser le fonctionnement du
contrôleur. Dans cette section nous décri
25
30
35
40
45
50
0 5 10 15 20 25 30
temps (heures)
tem
péra
ture
(C) stratégie 1
stratégie 2stratégie 5stratégie 6astratégie 6b
Figure 5.63. Température pour le troisième groupe de systèmes de contrôle (période d’été)
La valeur maximale des températures est située vers 16.00h et elle est de 8 °C
plus basse que la valeur maximale de la stratégie 1 et de 3 °C plus basse de la
stratégie 6a.
Le contrôleur flou conserve pendant un temps très long une valeur moyenne
entre les deux états extrêmes du vitrage, donc il ne peut pas être considéré comme le
meilleur de l’ensemble des systèmes des deux groupes précédents.
5.3.4. Evaluation des heures hors de confort
q
vons le procédé suivi dans l'examen des
écarts des stratégies proposées par rapport à la situation idéale. Plus précisément, on a
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 177
calculé
eures hors de confort à cause de la température et l’éclairement’.
Les résultats concernent une période de 3 mois pour la période chaude et 3
mois pour la période froide de l’année. On note que les heures de fonctionnement du
système de climatisation qui ont été évaluées concernent les heures de travail (9-17).
Période hivernale
Les résultats des évaluations avec les limitations mentionnées ci-dessus sont
illustres sur la figure 5.64.
Comme on peut voir, un simple examen de son contenu conduit à la
conclusion que le cas ou la fenêtre est maintenue à l’état blanchi (stratégie 1)
l’emporte de loin sur tous les autres. Quant à l’ordre d’évaluation, elle met en valeur
la stratégie 4b et 5 et la stratégie 6a suit, avec une petite différence. Cette façon de
faire face ne tient pas compte des heures hors de confort visuel de l’utilisateur.
Pourtant, il est intéressant de noter ce qui suit :
1 res
récédents, constituent des solutions plus avancées que les états extrêmes de
des différences qui sont limitées inférieure à 5 %. La stratégie 6a
ec des différences
ntre 10 à 20 %.
les heures pendant lesquelles la chambre d’essai a besoin de chauffage
(températures intérieures plus basses de 21°C) ou de refroidissement (températures
intérieures plus hautes de 26°C) ou d’éclairement électrique (). On s’appelle ces
heures ‘h
. Les systèmes de contrôle qui, comme il a été mentionné dans les chapit
p
fonctionnement du vitrage. Cette façon de penser rend plus évident le fait que
les quatre cas de stratégies 3a, 4b, 5 et 6a donnent des résultats comparables
avec
constitue, en fait, une solution intermédiaire.
2. Les moins bonnes performances sont limitées aux stratégies 3b, 4a et 6b qui
semblent céder par rapport au groupe précédent. Mais av
e
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 178
0
500
1000
2000
2500
1500
heur
es h
ors
de c
onfo
rt
heures hors de confa cause de latempérature
ort
stratégie 1 stratégie 2 stratégie 3a stratégie 3b stratégie 3c stratégie 4a stratégie 4b stratégie 5 stratégie 6a stratégie 6b
Figure 5.64. Heures hors de confort évaluées pour tous les systèmes du contrôle pour la période
hivernale
Pér
conduit
perform
résultat érature.
rapport
considé res hors de confort.
Mais, plus précisément, on peut mentionner ce qui suit :
1. Le groupe des systèmes avec les meilleures performances comporte les
stratégies 3c, 3b et 6b. Les stratégies 3a et 6a présente la même performance.
La différence entre eux est limitée à 2% avec une meilleure performance de la
stratégie 6b.
iode estivale
Comme il a été mentionné pour la période hivernale, un examen des résultats
à la conclusion générale que l’ensemble des systèmes de contrôle obtient des
ances entre les deux états extrêmes du vitrage (état blanchi, état coloré).
Bien sur, dans ce cas aussi l’évaluation comparative se limite seulement aux
s des heures hors de confort à cause de la temp
Pourtant, l’état coloré du vitrage apparaît avec une différence considérable par
aux autres, qui présente, même, des performances qui limitent
rablement les heu
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 179
755
760
765
770
775
780
785
790
795
800
stratégie 1 stratégie 2 stratégie 3a stratégie 3b stratégie 3c stratégie 4a stratégie 4b stratégie 5 stratégie 6a stratégie 6b
heur
es h
ors
de c
onfo
rt
heures hors de conforta cause de latempérature
Figure 5.65. Heures hors de confort évaluées pour tous les systèmes du contrôle pour la période
estivale
ème groupe avec les moins bonnes performances, comporte les
ratégies 4a, 4b et 5 qui, en fait, font preuve de performances presque
rême
des heures hors de confort en tenant
riode hivernale et la période
esti
stratég
5.67 et
la pério
2. Le deuxi
st
similaires entre elles.
3. Au total, les meilleures performances sont obtenues par les stratégies 3c, 3b et
6b (la différence entre elles, de 2 à 4 heures) et, comme prévu, l’état ext
coloré de la fenêtre (stratégie 2).
Une présentation totale de l’ensemble des heures hors de confort à cause de la
température pour les deux périodes est illustrée sur la figure 5.66.
Il est important de montrer la totalité
compte de la température et de l’éclairement pour la pé
vale. C’est à dire qu’on doit inclure dans l’évaluation de la performance de chaque
ie l’inconfort du aux des niveaux d’éclairement bas du bâtiment. Les figures
5.68 illustrent la totalité des heures hors de confort pour la période hivernale et
de estivale.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 180
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
stratégie 1 stratégie 2 stratégie3a
stratégie3b
stratégie3c
stratégie4a
stratégie4b
stratégie 5 stratégie6a
stratégie6b
heur
es h
ors
de c
onfo
rt
heures hors de confort acause de la température(été)heures hors de confort acause de la température(hiver)
Figure 5.66. Heures hors de confort évaluées pour les deux périodes
pour la période hivernale
Figure 5.67. Heures hors de confort à cause de la température et l’éclairement des tous les systèmes
0stratégie 1 stratégie 2 stratégie
3astratégie
3bstratégie
3cstratégie
4astratégie
4bstratégie 5 stratégie
6astratégie
6b
500
1500
2000
2500
30
heur
es h
ors
de c
onfo
rt
1000
00
heures hors de confort acause de l'éclairage
heures hors de confort acause de la température
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 181
0
200
400
600
800
1000
1200
stratégie 1 stratégie 2 stratégie3a
stratégie3b
stratégie3c
stratégie4a
stratégie4b
stratégie 5 stratégie6a
stratégie6b
heur
es h
ors
de c
onfo
rt
heures hors de confort acause de l'éclairageheures hors de confort acause de la température
Figure 5.68. H es systèmes
pour la période estivale
selon le seul critère des heures hors
Un autre point qu’on doit mentionner est que le vitrage ne peut pas s’ouvrir.
e ce f tion naturelle et ainsi l’obtention du confort
thermique dépend seulement du contrôle de la température. C’est à dire que le but est
eures hors de confort à cause de la température et l’éclairement des tous l
Il faut noter que, la déduction de résultats
de confort tenant compte de la température pourrait être considérée comme
unilatérale, notamment quand des saisons différentes de l’année sont associées avec
des exigences de confort différentes de la part des utilisateurs. On entreprendra dans
une prochaine section, l’association de l’ensemble des heures hors de confort de sorte
que tous les modules quantifiés impliqués dans les évaluations soient au moins inclus
dans l’évaluation.
On a déjà décrit les méthodes d’évaluation du confort visuel (voir chapitre 2).
Selon de recherches [Lee et DiBartolomeo, 2002] une gamme de Transmission
lumineuse continu de 0.08 à 0.80 (ou plus large si possible) et un rapport de contraste
(Tmax : Tmin) de 1 : 10 ou plus grand est préféré pour le contrôle de l’intensité directe
du soleil, de l’intimité et de la lumière du jour accru pendant de conditions de ciel
nuageux. Le rapport de contraste du vitrage électrochromique utilisé dans les
expériences décrites est à peu près de 2 : 1. Par conséquent on ne calcule pas l’indice
d’éblouissement, le but principal étant la minimisation de la luminance du vitrage.
D ait on ne peut pas utiliser la ventila
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 182
d’obtenir des températures basses pendant l’été (26 °C) et des températures hautes
pendant l’hiver (21 °C) ou en augmentant la circulation d’air autour du corps, les
pertes thermiques augmentent aussi. Puisqu’il n’y a pas de circulation d’air
significative on tient compte seulement que de la température.
5.3.5 Analyse de la composant principale (PCA) et graphe à 3Dimensions
Afin de fournir une meilleure qualification des diverses stratégies de contrôle
examinées sur le vitrage électrochromique, une méthode d'estimation basée sur
l'analyse de la composant principale a été appliquée. Cette méthode permet d’établir
un indicateur simple qui combine des paramètres environnementaux et des paramètres
de confort et caractérise globalement la performance de la stratégie de contrôle dans
des conditions définies. L'indicateur est alors employé pour comparer la performance
employée dans le cadre du proje FFICE afin d'évaluer ou classer
es bâtiments de bureaux ou des scénarios de modification selon une liste de
paramè
pte
ble
de param
globale du bâtiment sous différents scénarios de contrôle. Cette méthodologie a été
t de Joule-Thermie O
d
tres (Roulet et al., 2002).
Une méthode similaire a été utilisée ici à partir de quatre critères
environnementaux et de critères de confort pour définir l'indicateur simple. Les
critères considérés sont :
• Les heures pendant lesquelles le confort visuel est obtenu en tenant compte
seulement de la luminance (cd/m2).
• Les heures pendant lesquelles le confort visuel est obtenu en tenant com
seulement de l'éclairement (lux).
• Les heures pendant lesquelles le confort thermique est obtenu en tenant
compte de la température (°C).
Ces critères ont été évalués par la simulation numérique. Puisque toutes ces
variables ont des unités différentes il est préférable de les homogénéiser en divisant
chacune par la valeur correspondante de l'écart type. Selon Roulet et al. (2002) dans
l'analyse de la composant principale, chaque stratégie de contrôle peut être
représentée comme un point dans un espace multidimensionnel défini par l'ensem
ètres décrivant les paramètres environnementaux. Un ensemble de stratégies
de contrôle est alors représenté par un nuage des points dans cet espace.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 183
Le premier composant principal est un axe simple dans l'espace. Quand nous
projetons chaque observation sur cet axe, les valeurs résultantes forment une nouvelle
variable. Et le désaccord de cette variable est le maximum parmi tous les choix
possibles du premier axe. Le deuxième composant principal est un autre axe dans
espace, perpendiculaire au premier. La projection des observations sur cet axe
um
i tous les choix possibles du premier axe. Dans la plupart des cas, les deux
premie
l'
produit d'une autre nouvelle variable. Le désaccord de cette variable est le maxim
parm
rs composants principaux suffisent pour expliquer la majeure partie de la
variabilité des stratégies réglées. La Toolbox de Statistiques dans l'environnement de
MATLAB a été utilisée.
Un scénario idéal de cas a été défini comme la stratégie avec les meilleures
valeurs de performance pour tous les critères, et la distance entre les points
représentant chaque scénario de contrôle dans le multidimensionnel et le point
représentant ce cas idéal a été calculé. Sur cette base un paramètre sans dimensions du
potentiel spécifique d'une stratégie de contrôle a été défini.
Performance = 1 - (distance de scénario i au cas idéal /distance du cas de base au
cas idéal)
Les résultats de la méthodologie décrite sont illustrés dans les figures 5.67 et 5.68.
n d’hiver Figure 5.69. Illustration de l’analyse de la composante principale pour la saiso
stratégie 3c
stratégie 6a
stratégie 3b
stratégie 4astratégie 5
stratégie 1
stratégie 2
stratégie 3a
idéal
-0.2
-0.1
0
0.1
-1.2 -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4
pc1
stratégie 4b
0.3
0.4
pc2
0.2
0.5
Ecla
irage
(pc2
)
Luminance (pc1)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 184
Figure 5.70. Illustration de l’analyse de la composante principal
stratégie 3c
stratégie 6b
stratégie 6a
stratégie 3b
stratégie 4a
stratégie 5
stratégie 4b
stratégie 2
stratégie 3aidéal
-0.04
-0.02
0
0.02
0.04
0.06
0.08
-1.4 -1.2 -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4
pc2
stratégie 1
-0.12
-0.1
-0.08
pc1
-0.06
Luminance (pc1)
Ecla
irage
(pc2
)
e pour la saison d’été
Une autre m nière plus critique que la méthode de ‘pca’ de présenter les
s. Ici encor
a
résultats est un graphe à 3 dimension e l'idée est basée sur la présentation
es trois paramètres choisis d'une manière tridimensionnelle et d’observer la distance
'on
ine de grandes différences des balances. La présentation des résultats est divisée
en deux saisons. Les figures 5.71 et 5.72 illustrent les périodes d'hiver et d'été
respectivement.
La distance la plus courte au cas idéal pour la période d'hiver est obtenue par
le contrôleur PID tandis que pour la période d'été la distance la plus courte calculée
est obtenue par le système flou. Ces résultats coïncident avec les conclusions
précédemment présentées de la méthode de ‘pca’. L'ensemble complet de résultats
obtenus par les deux méthodes décrites ci-dessus est présenté dans la table 5.2.
Les résultats de la méthodologie d’analyse du composant principal sont
différents pour la période d'hiver et la période d'été. Ceci était prévisible puisque
chaque stratégie est fonction des conditions environnementales externes.
d
de chaque stratégie au cas idéal. Les paramètres sont normalisés de sorte qu
élim
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 185
Figure 5.71. Graphe à 3 dimensions pour la saison d’hiver
Figure 5.72 Graphe à3 dimensions pour la saison d’été
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 186
Figure 5.73. G la figure 5.72)
Distance au cas idéal
pour la saison d’hiver
Distance au cas idéal pour la
saison d’été
raphe à 3 dimensions pour la saison d’hiver (focalisation de
Stratégies de
contrôle PCA 3D Plot
Stratégies
de contrôle PCA 3D Plot
Stratégie 5 1.042351 1.046285 Stratégie 6a 1.4086 1.408625
Stratégie 1 1.06457 1.0841 Stratégie 4a 1.408701 1.408711
Stratégie 4b 1.141458 1.149706 Stratégie 3a 1.409003 1.409027
Stratégie 6a 1.155228 1.160368 Stratégie 5 1.409168 1.409224
Stratégie 4a 1.17965 1.184021 Stratégie 2 1.411409 1.411403
Stratégie 3a 1.186149 1.189688 Stratégie 1 1.41144 1.411468
Stratégie 3b 1.227761 1.229553 Stratégie 3b 1.411807 1.411886
Stratégie 6b 1.249944 1.249949 Stratégie 6b 1.412814 1.412888
Stratégie 3c 1.301751 1.304198 Stratégie 3c 1.414567 1.414598
Stratégie 2 1.3695 1.376645 Stratégie 4b 1.416003 1.416064
Tabl éal
Avant la présentation des résultats cependant, il faut mentionner que les
harges thermiques et électriques n'ont pas été prises en considération dans le calcul
de l’analyse du composant principal parce que les données obtenues à partir de la
eau 5.2. Les distances des stratégies par rapport au cas id
c
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 187
simulation effectuée se sont rapportées au cas libre-flottant (free-floating). En outre le
niveau de luminance idéal est sensiblement inférieur aux valeurs obtenues par des
simulations et des mesures.
De toute façon les résultats sont tout à fait représentatifs indiquant le groupe
de stratégies les plus adaptées pour les périodes d'hiver et d'été. En particulier, pour
l'hiver, les stratégies 5, 1, 4b, 6a et 4a sont meilleures que les cinq restantes. Pour
l'été, les stratégies 6a, 4a, 3a, 5, et 2 présentent la meilleure performance que les cinq
autres. De ces conclusions générales il apparaît clairement que seulement les
stratégies 6a, 4a et 5 appartiennent au groupe des performances supérieures pendant
les deux saisons. Cette conclusion est dans le plein accord avec l'analyse qualitative et
quantitative présentée dans une section précédente, incluant les charges thermiques et
électriques. Il est important de mentionner qu’une analyse en composantes principales
faites sans tenir compte du cas idéal montrerait qu’en été toutes les stratégies sont
align cas
éal. La seule variation importante est le nombre d’heures d’inconfort pour
éclair ge. Tous aremme t un co
v a .
ent, les méthodes décrites précéd ent ont été employées dans le
nce des toutes
d' exécution parmi
les différentes stratégies de commande incorporant l'ensemble de données complet de
haute qualité des simulations. Les critères choisis ont été les mêmes et les valeurs ont
ées sur un seul axe, parallèle au second axe obtenu en tenant compte de ce
id
l’ a les scénarios ont app
nce et de la température
n nfort identique des points de
ue de la lumin
Finalem emm
but d’évaluer la performa les stratégies pendant les deux périodes
d’hiver et d’été. C'était nécessaire afin accentuer les différences d'
été normalisées pour éliminer les grandes différences des balances. Les résultats ont
présentés dans la figure 5.72 et le tableau 5.3 ci-dessous.
Distance au cas idéal (calculés pour
l’hiver et l’été)
Stratégies de
contrôle ploPCA 3D t
Performance(%)
Stratégie 1 4.952562 1.1974 1481 .31095
Stratégie 5 9.319322 5.241063 1.20961
Stratégie 4a 5.251549 1.247088 9.137896
Stratégie 6a 5.426515 1.253058 6.110631
Stratégie 3a 5.441585 1.261921 5.849904
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 188
Stratégie 4b 5.442315 1.269132 5.837267
Stratégie 6b 5.61234 1.293383 2.895507
Stratégie 3b 5.632039 1.309592 2.554668
Stratégie 3c 5.756801 1.343863 0.39605
Stratégie 2 5.779691 1.378257 0
Tableau 5.3. Les distances des stratégies appliquées à l’idéal
Au vu du tableau 5.3 la meilleure performance est réalisé par la stratégie 1,
c’est à dire le vitrage à l’état ‘blanchi’, avec une différence d’un facteur de 14% à
partir de la plus mauvaise possible stratégie (stratégie 3c). En outre, sa performance
est meilleure que les deuxième et troisième meilleures stratégies (5, 4a)
approximativement de 5%. Ces différences sont considérées significatives et
correspondent à une économie d'énergie importante et au confort global.
En outre il faut noter que la stratégie 6a maintient une position de performance
raisonnablement bonne par rapport aux six autres stratégies de contrôle. Les résultats
mentionnés ci-dessus devraient être évalués en considérant certaines contraintes
méthodologiques qui influence le travail de calcul. En particulier le fait que des
conditi
ique pouvait tenir compte
'une gamme de transmittances plus étendue. Ceci fournirait ainsi des calculs plus
précis pour une meilleure gie de comm
ons environnementales extrêmes sont incluses dans l'approche en maintenant
en même temps seulement une stratégie de contrôle ne peut pas être choisi comme un
système de contrôle entièrement acceptable qui doit être modifié dans les différentes
saisons de l'année. Ceci accentue le besoin de différentes stratégies de contrôle pour
les périodes d'hiver et d'été.
Finalement, une meilleure résolution de la performance de la stratégie de
contrôle pourrait être obtenue si le vitrage électrochrom
d
évaluation des performances de straté ande.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 189
stratégie 3cstratégie 4b
idéal
0.2
0.6
0.8
1
1.2
1.4
pc2
Figure 5.74. Illustration de l’analyse du composant principal
5.3.6. Evaluation de la consommation énergétique
Plusieurs séries de simulations complémentaires ont été effectuées dans le but
de calculer les charges thermiques et réfrigérantes. Plus précisément, le logiciel
SIBIL107 a été utilisé encore une fois pour simuler le comportement de la cellule
d’essai en tenant compte les charges thermiques. Le même modèle a été utilisé en
ajoutant un systèm
Les résultats concernent deux périodes de 3 mois et ils sont partagés à ceux de
la période chaude et ceux de la période froide de l’année. L’influence du système de
chauffage/refroidissement peut être clairement illustrer en comparant les températures
intérieures obtenues par les deux types des simulations effectuées. Les graphes ont
présenté dans l’annexe. En termes de confort thermique le système de
chauffage/refroidissement conserve la température aux niveaux désirés ainsi que les
heures hors de confort diminuent. Les fluctuations de la température sont aussi
minimisées (voir Annexe A-5).
e de chauffage/refroidissement de 9000 BTU (=2.64 kW). Les
heures de chauffage ou de refroidissement ont été calculées et, en association avec les
caractéristiques techniques du système de climatisation, les charges correspondantes
ont été déterminées.
stratégie 6a
stratégie 3b
stratégie 4a
stratégie 5
stratégie 1
stratégie 2
stratégie 3a
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2
pc1
Ecag
e (p
c2)
0.4
lair
Luminance (pc1)
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 190
Période hivernale
Les résultats des évaluations avec les limitations qui ont été mentionnées ci-
dessus sont illustrés à la figure 5.75.
Comme on peut voir, un simple examen de son contenu conduit à la conclusion
que le cas pendant lequel la fenêtre est maintenue à l’état blanchi (stratégie 1)
l’emporte de loin dur tous les autres. Quant à l’ordre d’évaluation, elle met en valeur
la stratégie 3a et la stratégie 6a suit, avec une petite différence, et il occupe la
troisième place. Cette façon de faire face naïve ne tient compte ni des charges des
éclairements ni du confort visuel de l’utilisateur. Cette façon de faire face associative
se réalisera à la fin de la thèse présente. Pourtant, il est intéressant de noter ce qui
suit :
1. Les systè s les chapitres
récédents, constituent des solutions plus avancées que les états extrêmes de
rend plus évident le fait que
tous les quatre cas de stratégies 3a, 4b, 5 et 6a donnent des résultats
omparables avec des différences qui sont limitées au-dessous du 5 %. La
mes de contrôle qui, comme il a été mentionné dan
p
fonctionnement du vitrage. Cette façon de penser
c
stratégie 6a constitue, en fait, une solution intermédiaire.
2. Les stratégies 3b, 4a et 6b qui semblent céder par rapport au groupe précédent
présentent des performances moins bonnes. Mais encore entre 10 à 20 %.
3. Le comportement énergétique de l’ensemble des systèmes de contrôle apparaît
comme un choix meilleur du cas extrême (état blanchi) qui, comme il est
évident, ne peut pas, en plus, créer un environnement acceptable de confort
pour l’utilisateur.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 191
0
10000/m2)
2000
4000
6000
8000
char
ges
ther
miq
u
12000
14000
16000
strategie 1 strategie 2 strategie 3a strategie 3b strategie 3c strategie 4a strategie 4b strategie 5 strategie 6a strategie 6b
es (W
h
hiver
Figure 5.75. Charges thermiques évalués pour tous les systèmes du contrôle pour la période hivernale
Comme il a été mentionné pour la période hivernale, un exam
Période estivale
en naïf des
résultat conduit à la conclusion générale que l’ensem
obtient des perform
coloré).
partir des résultats des charges therm
rapport aux autres, qui présente, même, des performances qui limitent
considérablement la charge thermique. Ces résultas sont en accord avec les résultats
présentés dans une unité précédente.
Mais, plus précisément, on peut mentionner ce qui suit :
1. Le groupe des systèmes avec les meilleures performances comporte les
stratégies 3c, 6b, 3b et 3c. La différence entre eux se limite à 2% avec une
meilleure performance de la stratégie 6b.
ble des systèmes de contrôle
ances entre les deux états extrêmes du vitrage (état blanchi, état
Bien sur, dans ce cas aussi l’évaluation comparative se limite seulement à
iques.
Pourtant, l’état coloré du vitrage apparaît avec une différence considérable par
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 192
2. Le deuxième groupe avec les moins bonnes, par comparaison, performances,
comporte les stratégies 6a, 4a, 5 et 4b qui, en fait, font preuve de performances
presque similaires entre elles.
3. Au total, les meilleures performances sont obtenues par la stratégie 6b et,
comme prévu, l’état extrême coloré de la fenêtre (stratégie 2).
0
10000
15000
20000
25000
30000
char
ges
ther
miq
ues
(Wh/
m2)
été
5000
strategie 1 strategie 2 strategie 3a strategie 3b strategie 3c strategie 4a strategie 4b strategie 5 strategie 6a strategie 6b
Figure 5.76. Charges thermiques évalués pour tous les systèmes du contrôle pour la période estivale
Une présentation totale de l’ensemble des charges thermiques pour les deux
périodes est illustrée à la f
de la consommation énergétique pour la
période hivernale et la période estival
utilisé par le système. Les figures 5.78 et
esti
igure 5.77.
Il est important de montrer la totalité
e. C’est à dire qu’on doit inclure dans
l’évaluation de la performance énergétique les charges électriques du bâtiment. Pour
l’évaluation des charges électriques on a calculé les heures d’opération du système
d’éclairement et le pourcentage d’électricité
5.79 illustrent la consommation énergétique pour la période hivernale et la période
vale.
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 193
0
5000
10000
15000
20000
25000
30
35000
40
strategie 1 strategie 2 strategie 3a strategie 3b strategie 3c strategie 4a strategie 4b strategie 5 strategie 6a strategie 6b
char
ges
ther
miq
ues
(Wh/
m2)
000
000
Figure 5.77. Charges thermiques évalués pour les deux périodes
étéhiver
6000
8
10000
12000
16000
18000
20000
cons
omm
atio
n én
ergé
tique
(W) 14000
h/m
2
charges électriquescharges thermiques
000
0
2000
4000
stratégie 1 stratégie 2 stratégie 3a stratégie 3b stratégie 3c stratégie 4a stratégie 4b stratégie 5 stratégie 6a stratégie 6b
Figure 5.78. Consommation énergétique des tous les systèmes pour la période hivernale
Evaluation numérique de la performance des vitrages électrochromiques 194
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
stratégie 1 stratégie 2 stratégie 3a stratégie 3b stratégie 3c stratégie 4a stratégie 4b stratégie 5 stratégie 6a stratégie 6b
cons
omm
atio
n én
ergé
tique
(Wh/
m2)
charges électriquescharges thermiques
Figure 5.79. C ivale
En conclusion, les simulations effectuées en utilisant les stratégies pour
l’ensemble des périodes simulé ont révélé des inconforts thermiques limités pour la
saison d’hiver, avec une meilleure gestion pour la stratégie 4a, qui représente
l’occultation du vitrage pendant les périodes spécifiques, une meilleure gestion des
charges électriques par la stratégie 3a, le contrôleur Tout ou Rien et une meilleure
gestion de la consommation énergétique totale par la stratégie 3a. Pour la période
estivale les simulations ont révélé des inconforts thermiques importants, avec une
meilleure gestion pour la stratégie 3c (contrôleur Tout ou Rien), une meilleure gestion
des charges électriques par la stratégie 3a et une meilleure gestion pour la
consommation énergétique totale par la stratégie 3a.
Il faut noter que les architectures floues suivent le comportement des stratégies
conduisant à la meilleure gestion. Les architectures floues présentent des économies
d’énergie de l’ordre de 22% en comparaison de stratégie 1 pour la période hivernale et
de 28% pour la période estivale en comparaison de stratégie 2. La différence entre
elles
onsommation énergétique des tous les systèmes pour la période est
et les stratégies conduisant à la meilleure gestion est de 4% environ.