368 année, numéro 10 Mercredi, 9 février 2005

Un filmsur la questiondes enfantsprématurésp. 5

T'esquitoé?p. 16

En mars,un colloquesur la biologiedans tousses étatsp. 5

Le point sur la Chaire de rechercheen développement rural, avec Bruno Jean p. 2

Pour laSaint-Valentin,l'histoire d'amourde Dominique Dubép. 8

Dans ce numéro :Conférences au Musée régional p. 4Une garderie à l'UQAR p. 6Bourses d'études p. 7Un doctorat pour Martin Desruisseaux p. 10Soirée du mérite étudiant p. 11Don de livres pour les jeunes à Lévis p. 12

Subvention du fédéral à l'ISMER p. 3

Colloque en enseignement secondaire p. 13

Chaire de recherche du Canada en développement ruralTitulaire: Bruno JeanCréation: enjuillet2001Mission : Maintenir une expertise de hautniveau sur les questions dedéveloppementrural durable. Contribuer à formerune nou­velle génération de chercheurs et d'inter­venants en développement rural. Assurerun partage des connaissances entre lesmilieuxruraux et les milieux universitaires.Financement: Cette Chaire derecherche deCanada de type « senior» reçoit200 000$par année pendant septans.Partenaires : Des collaborateurs commeMario Dumais (professeur associé), SteevePlante (professeur), Majella Simard (pro­fessionnel de recherche) et Stève Plante(CROT) apportent leurexpertise à la chaire,en plus d'une dizaine d'étudiants à lamsîtrise et au doctorat en développementrégional, qui s'intéressent à des sujets va­riés : la distribution alimentaire, la gouver­nance rurale, l'acceptabilité sociale de l'a­gricuIture, etc.

Entrevue avec Bruno Jean

Aprèsplus de trois ans d'existence, quelbilan pouvons-nous faire des activités dela Chaire en développement rural?L'une denosplusbelles réalisations, c'est lacréation, en mai 2003, du Centre derecherche sur le développement territorial(CROT). [www.uqar.qc.calcrdt] C'est unorganisme qui a développé des liens avecl'ensemble des régions rurales et quatreuniversités situées en région à travers leQuébec (UQAR, UQAT, UQO et UQAC). Çapermet de partager des informations et desréflexions sur l'ensemble de la réalité denosterritoires à travers le Québec. Le CROTfonctionne avec une subvention du Fonds

québécois de recherche sur la société etla culture (FQRSC) de 250 000 $ parannée.

Une autre réalisation qui fait notrefierté, c'est la tenue à Rimouski d'uncolloque annuel qui regroupe les princi­paux intervenants régionaux du milieurural. Le prochain « Rendez-vous: agri­culture et ruralité » est prévu pour levendredi 11 mars, à l'UQAR. C'est uneoccasion de discuter des préoccupa­tions du monde rural, de voir lesdossiers qui avancent. Ça permet ausside faire le point sur les recherches quisont faites ici, en milieu universitaire, etde bien arrimer nos activités avec levécu du milieu rural, de réfléchir auxbonnes questions. Il y avait une soixantainede participants au rendez-vous de l'andernier, et pour cette année, nous avonsdéjà une centaine d'inscriptions.

Globalement, la chaire a été au centrede beaucoup d'interventions reliées aumonde rural. Par exemple, le 12 février, icià l'UQAR, nous serons présents, avec desétudiants et des profs de l'Université, à unejournée de réflexion de la CoalitionUrgence Rurale, qui célèbre ses 15 ansd'existence. Un sociologue de l'UQAR,Hugues Dionne, avait été à l'origine de ceregroupement. Il sera question de l'amé­nagement de la ruralité et aussi, des dispa­rités entre les milieux ruraux. On saitqu'il ya des zones rurales qui se portent bien etd'autres qui éprouvent beaucoup de diffi­cultés.

Quelles sont les principales thématiquesqui concernent le développement ruralactuellement?Un des sujets qui nous occupent ces temps­ci, c'est la question de l'acceptabilité de l'a­griculture dans le territoire régional. Quellessont les contraintes actuelles pour ledéveloppement de l'agriculture? Commentfaire de l'agriculture une activité dedéveloppement durable, qui soit écono­miquement rentable, qui respecte l'écologieet, en même temps, qui soit acceptablesocialement pour levoisinage? Quelles sontles règles à respecter?

Nous travaillons aussi sur une étudecommanditée qui concerne la transmissiondes entreprises agricoles et des PME en

Saint-Roch-des-Aulnaies (Photo: Stève Dionne, 2004)

milieu rural, entre les générations. Il fautcommencer à voir venir les effets du vieil­lissement de la population en milieu rural.

Un projet porte sur le maintien desservices publics de qualité en milieu rural.Là aussi, le vieillissement de la populationaura un impact réel sur le maintien desécoles et des services de santé. C'estimportant d'y réfléchir, detrouverdes solu­tions. Comment les communautés ruralesvont-el les réussir à se développer dans cecontexte? Nous participons également à unautre projet sur l'évaluation de la politiquerurale québécoise, en collaboration avecl'ÉNAP et d'autres institutions.

Avec David Doloreux, titulaire de l'autreChaire de recherche centrée sur ledéveloppement régional, nous menonsaussi une étude sur le dynamisme dedéveloppement delarégion deLaPocatière,à la demande des gens du milieu. Cetterégion a une tradition historique d'innova­tion et de développement technologique.Une entreprise comme Bombardier n'estpas atterrie à La Pocatière comme uncheveu sur la soupe: il y avait là un terreaufavorable. La recherche permettra d'ensavoir plus long sur cette tradition.

Par ses activités en développementrégional, l'UQAR s'implique-t-elle encoredans l'Universitérurale québécoise?Oui. La 5e édition de cette activité sedéroulera à la fin septembre 2005, enOutaouais. Nous y participons activement.

----..

L'Institut des sciences de la mer deRimouski (ISMER-UQAR) a reçu du gou­vernement fédéral, le 27 janvier, une contri­bution de 352 000 $ pour la mise en place,au Laboratoire aquicole de Pointe-au­Père, d'une infrastructure de recherche dehaute précision dans le domaine des tech­niques radio-isotopiques appliquées auxsciences environnementales etaux biotech­nologies marines.

Le ministre responsable de Déve­loppement économique Canada, l'hono­rable Jacques Saada, est venu à Rimouskipour remettre cette subvention, qui vients'ajouter à celle de plus d'un million $accordée par la Fondation canadienne del'innovation (FCI) en 2004, pour la réalisa­tion de ce projet.

La nouvelle contribution de DÉC servi­ra à l'achat de quatre instruments scien­tifiques, explique le chercheur ÉmilienPelletier, de l'ISMER. Trois de ces instru­ments sontdes détecteurs de radiotraceurs,à lafine pointe de latechnologie, permettantde mesurer la désintégration des radio-iso­topes utilisés pour suivre les substancestoxiques (cadmium, mercure, composésorganochlorés). Ces techniques, apparen­tées à celles de la médecine nucléaire,aident à mieux comprendre comment unesubstance toxique présente dans l'eau ou

Suite de la page 2

Les intervenants et décideurs du monderural de tout le Québec se réunissent pen­dant quelques jours pour partager de l'infor­mation et de la formation.

La formule a beaucoup de succès etdes spécialistes venant d'autres pays dumonde s'y inscrivent. D'ailleurs, s'inspirantde l'expérience québécoise, il existe main­tenant une Université rurale en Wallonie etune autre à l'Île de la Réunion, qui regroupeles territoires francophones de tout l'océanIndien.

Comment évaluez-vous l'impact de laChaire en développement rural dans lemilieu?D'abord, je suis certain que la chaire adynamisé les programmes de formation,tant à la maîtnse qu'au doctorat. Plusieursétudiants font des travaux sur le monde

dans unsédiment marin peut être transmisele long de la chaîne alimentaire marine,jusqu'aux poissons et aux mammifèresmarins.

Le quatrième instrument permet d'ex­traire certaines molécules naturelles à partirde tissus biologiques ou de sédiments, etd'analyser leurs propriétés pour d'é­ventuelles percées visant à améliorer lanutrition ou la santé.

Innovation maritimeLe ministre Saada a également fourni à

Innovation maritime (qui est le centre derecherche appliquée en technologies ma­ritimes de l'Institut maritime du Québec)une contribution de 1,4 million $ pouracquérir des équipements spécialisés etpourse doter de trois laboratoires d'exper­tise en équipements respiratoires, enrecherche hyper et hypobare et en naviga­tion électronique.

Dans son discours, le ministre asouligné la forte concentration de centresde recherche, d'institutions et d'organismesdédiés aux sciences et technologies de lamer dans le Bas-Saint-Laurent. « Çareprésente un potentiel d'innovation horsdu commun. La communauté scientifiqueen bénéficie, mais aussi les PME et les col­lectivités de la réqion.» MB

rural, sachant que c'est un secteur où il y aune forte demande de recherche et où laprésence de l'UQAR est significative. Grâceà des bourses de recherche, la chaire sup­porte la formation des étudiants, ce qui estun de ses objectifs. Ensuite, la chaire aapporté une croissance importante dufinancement de la recherche dans ledomaine rural. Ça donne de la confiance, dela crédibilité pour se lancer dans d'autresprojets de recherche subventionnée oucommanditée. La chaire multiplie les oppor­tunités de liaisons avec le milieu régional etaussi, avec les centres de recherche à tra­vers le monde qui s'intéressent aux ques­tions de la ruralité et de l'agriculture. Çaoblige bien entendu à être présents, àfournir des avis, à participer aux discus­sions, lors des différents débats qui mar­quent le monde rural.MB

Le directeur de l'ISMER (UOAR), Serge Demers, leministre de Développement économique Canada,Jacques Saada, et le directeur général d'Innovationmaritime (IMO), Jacques Paquin.

sciences de l'éducation de l'UOAR. Aprèsl'obtention de son doctorat en éducation del'Université de Sherbrooke, il a effectué unstage postdoctoral à l'Observatoire Jeuneset Société à Québec (INR5-UCS) sur lesquestions de l'insertion professionnelle enlien avec la mobilité géographique et le rap­port à l'espace au sein du Groupe derecherche sur la migration des jeunes(GRMJ). Sa thèse de doctorat, soutenue endécembre 2003, porte sur la place desmilieux communautaires dans l'insertionprofessionnelle des diplômées et diplômésdu post-secondaire. Il a publié plusieursarticles et fait plusieurs communicationsscientifiques concernant l'insertion profes­sionnelle des jeunes.CV

Frédéric Deschenaux est professeur en so­ciologie de l'éducation au Département des

Conférence auMusée régional deRimouski,mercredi, 16 février, 19h30

Les jeunes sont-ils victimes de la flexploitationsur le marché de l'emploi?

parFrédéric Deschenaux, Ph.D.

jeunes doivent de plus en plus porter laresponsabilité de la réussite oudel'échec deleur insertion professionnelle. Le sociologuefrançais Pierre Bourdieu parle de la ttex­ploitation du travail des jeunes, néologismeissu de la contraction des termes « flexibi­lité » et « exploitation -. pour expliquer cephénomène. Cette conférence propose d'ex­aminer les conditions d'emploi des jeunesde 20 à 34 ans afin d'amorcer un question­nement sur le rôle et les responsabilités desacteurs sociaux impliqués (jeunes, em­ployeurs, État) dans la transition des jeunesentre le système d'enseignement et lemarché de l'emploi.

Des changementsstructurels parcourentà la fois le marché del'emploi et la vie pro­fessionnelle, particu­lièrement depuis unevingtaine d'années.Ces changements ontune incidence certainesur laqualité de l'inser­

tion professionnelle des travailleuses et tra­vailleurs. En effet, la précarisation desformes de l'emploi touche davantage lesjeunes. mais traditionnellement, les plusscolarisés étaient épargnés. Or, de nosjours, même les plus scolarisés d'entre euxsont confrontés à une dégradation de leursconditions d'emploi. Oui plus est, dans unesociété marquée par l'individualisme, les

c.v.Jean-Claude Simard est professeur régulierde philosophie au Collège deRimouski ainsique chargé de cours en histoire des scien­ces à l'UOAR. Il intervient en outre régulière­ment dans les médias locaux sur des ques­tions de politique locale, provinciale oufédérale (Radio-Canada, CIKI-FM et LeMouton Noit) ousur des questions liées à laculture scientifique (CJOI-FM). Ces

Conférence au Musée régional deRimouski,mercredi, 23 février, 19h30

La bombe atomique (1945), un tournant historique décisifparJean-Claude Simard,

philosophe et chargé de cours en histoire des sciences à l'UQAR

La création de la bom- ambivalente, à la fois moteur indéniable de dernières années, il s'est particulièrementbe atomique a marqué progrès et source inquiétante de danger. intéressé aux rapports entre science, tech-un tournant décisif de Troisièmement, l'expertise atomique devient nologie et société, ainsi qu'au développe-l'histoire humaine. alors un instrument de Pouvoir privilégié ment des concepts scientifiques. Ses publi-D'abord à cause des pourasseoir lapuissance d'unÉtat, dontelle cations récentes ontporté sur laphilosophiecirconstances parti- constitue en quelque sorte le symbole québécoise, la pensée française contempo-culières de sa nais- même. Enfin, notons que la bombe a mal- raine, ainsi que sur les rapports entre scien-sance. Elle était en effet heureusement inauguré la terrible série des ce, politique, philosophie et société. À sonintimement liée à la ADM (armes de destruction massive), avis, la science et la technologie contempo-Deuxième Guerre mon- lesquelles constituent certes un des pro- raines ne pourront jouer pleinement leur

diale, qui la vit naître et à laquelle elle con- blèmes les plus aigus de notre temps. Bref, rôle etservirledevenir démocratique de nostribua brutalement à mettre un terme. par son caractère radical autant que par sa sociétés que si on les replace dans le con-Également, parce qu'elle constituait une puissance destructrice, la bombe a posé - texte culturel élargi auquel elles appartien-application indirecte des travaux d'Einstein, et pose toujours - le problème aigu de la nent de plein droit.dont l'instante intervention auprès du prési- maîtrise de l'homme sur ses propres créa-dent Roosevelt mena d'ailleurs à la mise sur tions et, par là même, sur son destin.pied du célèbre Projet Manhattan. Ensuite àcause de ses incalculables retombées.Premièrement, elle marque le véritabledébut dela Big Science- alliance intime del'État, de l'intelligentsia scientifique et de latechnologie moderne - dont la rechercheactuelle est tellement tributaire qu'elle n'enest plus réellement séparable.Deuxièmement, depuis les effroyablesexplosions d'Hiroshima et de Nagasaki,l'image de la science estdevenue fortement

Les étudiants en gestion de la faune et en océanographie de l'UOAR invitent toutela population à la 2e édition du colloque de vulgarisation scientifique « la biologiedans tous ses états -, qu'ils organisent les jeudi 10 (dès 16 h) et vendredi 11mars 2005. Les activités se déroulent à l'amphithéâtre F-215 et à la mezzanine del'UOAR.

Le thème de cette année est « Comprendre un monde en changement». Lorsde ces deux journées, étudiants gradués de l'UOAR, professionnels de la biologieet des sciences marines rendront accessibles à tous leurs recherches dans desdomaines aussi variés que l'écologie aquatique, l'écologie terrestre et animale, l'é­cologie forestière, l'évolution, la génétique, la biologie moléculaire et l'océanogra­phie biologique.

Ouelles sont les études menées dans le Bas-Saint-Laurent ? À quoi s'in­téressent les chercheurs ? Quelles sont les étapes d'un projet de recherche ?Pourquoi faire de la recherche? Voilà autant de questions auxquelles vous pourrezrépondre après avoir assisté aux conférences et avoir rencontré les étudiantsgradués de l'UQAR et les professionnels de la biologie. Pour plus de renseigne­ments et pourvous inscrire GRATUITEMENT à ce colloque, vous pouvez visiter lesite Internet à l'adresse suivante: [www.uqar.qc.calregee/index.htm].

La date limited'inscription pourles présentations d'affiches ou deconférencesorales est le 24 février 2005.

Une partie du comité organisateur. Devant : Marie-Claire Bédard,David Pelletier, Aurélie Locois et Dorothée Picaud. Derrière :Stéphane Valois, Marion Vaché, Emma Michaud et Arnaud Mosnier.Absents pourlaphoto: Maude Ablain, Guillaume Godbout, MarianneGrenier, Catherine Gagnon, Marie-Andrée Giroux et Simone Gariépy.

17 février, à l'UOAR

Présentation du film Médecine sous influenceLe film Médecine sousinfluence (ONF), deLina B. Moreco, sur les enjeux de la préma­turité, sera présenté le jeudi 17 février, àl'amphithéâtre F-215 de l'UOAR, à 19h30.Entrée gratuite. L'activité est organisée parl'Office national du film (ONF) et le Groupede recherche Ethos, de l'UQAR.

La projection sera suivie d'une discus­sion en présence de la cinéaste Lina B.Moreco, de Pierre Roy et Judith Filion,parents de Caroline, une jeune fille née pré­maturément, ainsi que de Bruno Leclerc,professeur en éthique à l'UOAR.

La médecine moderne fait désormaisdes miracles pour sauver la vie d'enfantsnaissants qui auraient été condamnésautrefois. Mais à quel prix? On peut sauverde grands prématurés, ou des nourrissonsqui ont de graves maladies: tout le supportfinancier estdisponible pour réaliser de telsexploits médicaux. Par contre, ce sont desmiettes qui sont attribuées aux enfants dits« miraculés» et souvent lourdement handi­capés.

Pour ceux qui font les frais de cemanque de ressources, les répercussionssont énormes : des enfants cloués touteleur vie à un fauteuil roulant, d'autres quiresteront dépendants à jamais ... Le filmdonne un visage à ces enfants « sauvés »

par la médecine et aux adultes qui les por-

tent à bout de bras, dans une bataille qu'ilsmènent souvent seuls contre un systèmequi les a abandonnés à leursort.

Le Groupe de recherche Ethos lanceralors dela présentation de ce film unnumérode la revue Ethica qui porte sur les enjeuxéthiques de la prématurité. Une dizaine despécialistes apportent leur réflexion sur laquestion: assistance médicale, prévention,rôle des parents, qualité de vie, etc.Renseignements et réservation:723-1986 poste 1784.

. "

.... .

Assemblée du 18 janvier 2005

Échos du Conseil d'administrationNOUVEAUX POSTES Le Conseil d'adminis­tration a créé six nouveaux postes de pro­fesseurs réguliers, tout en abolissant cinqpostes vacants. Les nouveaux postes s'ins­crivent dans les domaines suivants : mar­keting, interventions sociales reliées à l'é­ducation, géomatique et télédétection envi­ronnementale, psychosociologie, histoire,et enfin, sciences infirmières. Le recrute­ment se poursuit pour un poste de pro­fesseur en géologie marine. Enfin, l'engage­mentd'un professeur substitutet d'un pro­fesseur invité a été autorisé. Détails:[www.uqar.qc.ca].

SABBATIQUES Pour l'année 2005-2006, leConseil d'administration de l'UOAR aaccordé un congé sabbatique aux pro­fesseurs suivants: Gilles Roy, Didier Urli,Jeanne-Marie Rugira, Boumédiène Falah,Jean-François Méthot, MagellaGuillemette, Bruno Zakardjian, SuzannePelletier, Marc Roy, Johanne Boisjoly,Adrian lIinca, André Gervais et NicoleAllard. Recherches, rédaction pédagogiqueou scientifique et séjours dans d'autresmilieux universitaires font partie des projetsde ces professeurs. Par ailleurs, le pro­fesseur Dominic Voyer a obtenu un renou­vellement de son congé de perfection­nement pour l'obtention de son doctorat endidactique des mathématiques.

PERSONNEL Le Service des technologiesde l'information pourra combler deux nou-

veaux postes réguliers à temps complet :analyste de l'informatique et analyste entélécommunications. La personne titulairedece dernier poste contribuera à l'introduc­tion de la téléphonie IP et à la gestion de lavidéocommunication à l'intérieur de l'Uni­versité. Par contre, un poste d'analyste sys­tème d'exploitation et de télécommunica­tion a été aboli.

PROTOCOLES Suite aux discussions entreles deux parties, un protocole d'entente aété ratifié entre l'UOAR et J'Université desAçores (Portugal) afin de développer unprogramme d'échanges concernant l'en­seignement et la recherche. Il Un protocolesera également signé entre le Parcnationaldes Grands-Jardins (dans Charlevoix) etl'UOAR afin de promouvoir l'éducation etl'information par rapport à l'environnementnaturel. Il Enfin, un protocole a été concluentre l'UOAR et l'Université slovaque detechnologie à Bratislava (Slovaquie), pourétablir des liens concernant l'enseignementet la recherche.

BUDGET Le comité du budget pour l'année2005-2006 a été mis en place. En plus desreprésentants de la direction de l'UOAR(MM. Michel Ringuet, Daniel Bénéteau,Jean Ferron, Daniel Rousse, Jean A. Royet Mme Marjolaine Viel), on y retrouve M.Paul-Eugène Gagnon (membre socio­économique au Conseil d'administration),les professeurs Francis Belzile et Bernard

Hétu, les employés Alain Caron, DenisOuellet et Ghislain Lapierre, l'étudiantDaniel Bernard et lechargé decours SimonOuellet.

BUDGET Le Service des finances del'Université prévoit un déficit de 230 000 $d'ici la fin de l'année budgétaire 2004-2005.Les revenus totalisent 47,9 M $ et lesdépenses sont de l'ordre de 48,2 M $.

VÉRIFICATION La firme Raymond ChabotGrant Thornton a été nommée commevérificateur externe de l'UOAR pour l'exerci­ce financier 2004-2005.

PROTECTION DES ANIMAUX M. GeorgesRaymond et Mme Phébée Taillon-Richardont été nommés au Comité de protectiondes animaux de l'UOAR.

ASSURANCES Mme Marjolaine Viel, direc­trice duService des finances et des approvi­sionnements, a été désignée pour siéger auComité réseau sur les assurances collec­tives de l'Université du Ouébec.

CALENDRIER Le calendrier universitaire del'UOAR pour l'année 2005-2006 a été adop­té. Le trimestre d'automne 2005 s'ouvrira le30 août à Rimouski et le 31 août à Lévis.Les cours commenceront le 1er septembreet prendront fin le 20 décembre 2005. Lapériode de lecture s'étendra du 24 au 28octobre.

10 000 $ en bourses

Programme de bourses du Syndicat des profs de l'UQAR (SPPUQAR)Le SPPUQAR attribue chaque année desbourses de militantisme d'une valeur totalede 10 000$ qui visent à reconnaître la par­ticipation active et soutenue des étudiantset des étudiantes à des organismes syndi­caux ou parasyndicaux, des associationscommunautaires, mouvements de femmes,groupes populaires, organismes de solida­rité nationale et internationale. Comme ils'agit de bourses d'études à l'Université duQuébec à Rimouski, les résultats scolairesdes candidats et candidates occupent uneplace importante dans les critères d'attribu­tion.

Pour 2005-2006, deux bourses de5000 $ seront respectivement accordées aumeilleur des candidats dont l'expérience demilitantisme estd'une durée de cinq ans oumoins tandis que laseconde sera versée au

Émilien Caron

100 dons de sang

M. Émilien Caron, étudiant à la maîtrise engestion des personnes en milieu de travail(GPE), a reçu dernièrement de Héma­Québec un certificat d'honneur pour avoirdonné plus de 100 dons de sang depuis lesannées 1970. Le certificat est signé par lalieutenant-gouverneur lise Thibault et parles autorités d'Héma-Québec. Il mentionnele « civisme et la persévérance » de M.Caron et « l'aide vitale»qu'il aapporté àsessemblables.

meilleur des candidats dont l'expérience demilitantisme estd'une durée de plus de cinqans. Chacune des deux bourses peut êtredécernée en entier ou partagée égalemententre deux candidats ou candidates, d'unecatégorie donnée, eu égard à la qualité desdossiers soumis dans cette catégorie. LeSPPUQAR se réserve le droit de ne pasattribuer la bourse dans une catégorie don­née, ou même dans les deux catégories, s'iljuge que les candidats ou candidates nerépondent pas aux critères d'admissibilitéou que la qualité des dossiers soumis n'estpas suffisante.

Critères d'admissibilitéLe concours est ouvert aux étudiants et auxétudiantes qui poursuivent leurs études àl'UQAR. Ils doivent être inscrits à temps

« Je donne du sang depuis plus de 30ans et ce, au moins trois fois par année -,explique Émilien. « Je n'ai personnellementjamais reçu de transfusions de sang d'uneautre personne, mais je sais que les éta­blissements hospitaliers ont grandementbesoin de ces précieux dons pour sauver

complet dans un programme de 1er cycle etavoir complété 60 crédits dans ce pro­gramme avant le début de l'année universi­taire pour laquelle la bourse est décernée.Ils peuvent aussi être inscrits dans un pro­gramme de2e ou de3e cycle.

Le boursier ou la boursière devra pour­suivre des études à temps complet à l'UQARpendant l'année universitaire pour laquellela bourse est décernée.

Toute demande de bourse doit être faitesurdes formulaires spécifiques à cette fin etdisponibles au secrétariat du SPPUQAR,local E-230. Les dossiers complets des can­didats et des candidates devront parvenir ausecrétariat du SPPUQAR avant le lundi 4avril 2005, 17h.

des vies. Je continuerai d'en donner tant etaussi longtemps que masanté le permettra.C'est ma contribution personnelle à cettecause humanitaire. »

Bravo, Émilien Caron, pour cettegénérosité toute humaine!

...._.~~~l~3E~i;j_Syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF)

Dominique Dubé et son histoire d'amourpour deux enfants adoptés

Vous voulez unehistoire d'amourémouvante pourla Saint-Valentin?Voici celle deDominique Du­hé, une étu­diante à l'UQARen psychosocio­logie. Avec toutson cœur, elle aadopté en 2003 Dominique Dubé

deux enfants atteints du Syndrome d'al­coolisation fœtale. Ce handicap affectepour la vie les comportements psychomo­teurs des enfants dont les parents ont con­sommé de l'alcool durant la conception oula grossesse. Et Dominique s'efforce main­tenant demieux faire connaître auprès de lapopulation ce syndrome, peu connu maispourtant très répandu.

Pas plus tard qu'en décembre dernier,elle a livré un touchant témoignage devant200 personnes réunies à Québec dans lecadre d'un Conférence internationale sur lesyndrome d'alcoolisation fœtale, organiséepar l'organisme SAFERA. Le témoignage deDominique, basé sur son expérience per­sonnelle de relation avec ce handicap, esttombé à point dans ce milieu. Les félicita­tions ont été unanimes. « Je voyais monexpérience comme un cas isolé, constateDominique, mais finalement, mon exposé abeaucoup ému les participants, autant lesparents que les chercheurs. Ces enfants, jeles aime sans frontières. Leur réalité, je laconnais bien. Je me suis donc mis dans lapeau d'un de ces enfants pour écrire unmessage qui parle au nom de tous lesenfants atteints et qui s'adresse à l'ensem­ble des parents. »

Le message raconte donc l'histoired'un jeune fœtus qui setrouve dans le ven­tre de sa mère, perturbé par les nombreux« soirs de scotch» de ses jeunes parents...L'enfant arrive au monde, étourdi, souffre­teux, entouré d'infirmières. Sa mèrenaturelle ne peut pas s'en occuper. Quiacceptera de donner de l'amour « garanti àvie» à une « marchandise défectueuse »?Pourquoi tant de complications dans la vieà cause d'un abus de liquide nocif?Comment grandir autrement, avec l'espoir

en bandoulière? « Ces enfants ont besoinqu'onprenne soind'eux et c'estpossible d'yarriver malgré leurs difficultés. »

Après la présentation de Dominique,lesapplaudissements ont été généreux. Desparents, des chercheurs et des médecins,d'ici et d'Europe, ont demandé une copie deson texte. D'autres l'ont approchée pourune plus large diffusion de son expérience:une productrice de films et une réalisatricede télévision en France, une équipe demédecins du CHUL, des gens de Santé­Canada, de l'hôpital Sainte-Justine, del'Université de Montréal, de la Fédérationdes familles d'accueil du Québec, etc. Unprofesseur a fait parvenir le texte à des gensqui travaillent pour cette cause au Yukon.Une étudiante venant de l'étranger a mêmedemandé la permission de traduire le texteen portugais.

Les deux enfants que Dominique a adoptés.

Beaucoup de répercussions donc, pourun simple travail de sessionl En effet, lefameux témoignage que Dominique Dubé alivréa été préparé dans le cadre d'un coursen psychosociologie à l'UQAR. MarcelMéthot, qui donne ce cours, avait demandéauxétudiants d'écrire un texte sur unthèmesocial qui les touche personnellement.Dominique savait tout de suite de quoi elleparlerait. Et elle souligne que Marcel l'abeaucoup encouragé dans ce travail. Biensûr, elle a également présenté son exposé àl'UQAR lors d'un colloque en psychoso­ciologie, à la mi-décembre. Làaussi, l'émo­tion dans la salle était palpable.

Retour aux étudesDominique Dubé est une femme de tête.Ceux qui la connaissent apprécient sonleadership et ses capacités de médiation.Elle a travaillé seize ans dans un milieu hos-

pitalier à Notre-Oame-du-Lac, au Témis­couata, comme assistante technique enpharmacie. Elle a aussi été ressource desoutien pour le Centre jeunesse du Bas­Saint-Laurent: en tout, elle a accueilli pasmoins de 20 enfants en tant que familled'accueil, pour des périodes plus ou moinslongues.

Dans les dernières années, Dominiquea aussi été impliquée comme présidentedes familles d'accueil du Bas-Saint-Laurentet comme représentante du BSL au Conseild'administration de la Fédération desfamilles d'accueil du Québec.

Parmi les enfants qu'elle a hébergés,elle en a donc officiellement adoptés deux,qui étaient atteints du syndrome SAF.Jérémy et Jasmin ont aujourd'hui 8 et 10ans. Pour la vie, ils font donc partie de lafamille, tout comme sa fille naturelle,Lindsay, qui a 17 ans.

L'année 2003 a été particulièrementbouleversante pour Dominique Dubé.Personne n'est à l'abri d'un divorce: c'estce qui lui est arrivé... Avec ses troisenfants, elle a donc décidé devenirs'établirà Rimouski. Besoin d'un changement danssa vie! Besoin de services spécialisés pourses fils! Etaussi, cette décision lui permet­tait dese rapprocher de l'UQAR.

« J'ai toujours eu le désir de faire desétudes plus avancées, dit-elle, mais jen'avais jamais eu l'occasion. Je m'intéresseà la relation d'aide, aux relations humainesen général. Je voulais étudier dans cedomaine. J'ai rencontré Jeanne-MarieRugira, la directrice du Module de psy­chosociologie, et le programme cliquaitavec mes attentes. Jemesuis donc inscriteau printemps 2004. Je ne regrette rien. »

ALCOOL + GROSSESSE--DANGER

les effets de l'alcool sur le fœtus

Le Syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF)regroupe des anomalies congénitales per-

•

Mathieu Tremblay, deL'Assomption : « J'aibien aimé la visite.J'étudie à Baie­Corneau, en tech­niques d'aménage-

~': ment en cynégétiqueet halieutique (TACH).

Mathieu Tremblay, étu- Età 75%, je crois quediantau Cégep de Baie-Carneau je serai à l'UQAR en

2006, en biologie. Lesprésentations ont été excellentes. Lesguides ont fait du bon travail. Ça me donnele goût d'étudier ici. »

Steve Fournier, deGaspé : « La visite aconfirmé mon choixd'étudier en enseigne­ment (PREP). C'étaittrès intéressant defaire le tour des servi­ces offerts. Les gens

Steve Fournier, étudiant qui ont guidé notreau Cégep de Gaspé visite étaient compé-tents et enjoués. L'UQAR pour moi, c'estpresque sûr à 100%

• »Les coordonnatrices de la journée,

Nicole Poirier et Sarah Bélanger, duService des communications, se montrentsatisfaite. « Tout s'estbien déroulé, expliqueSarah. Nous avons eu des groupesintéressés, de bonnes questions. » « Merciaux profs, aux étudiants et aux membres dupersonnel qui ont rendu possible cettejournée», ajoute Nicole. MB

Élise et Charles, deux élèves de l'é­cole secondaire Notre-Dame, deRivière-du-Loup, ont passé unejournée à l'UQAR, le 26 févrierdernier, pour se familiariser avecl'enseignement et la recherche reliésà l'environnement marin, undomainequi les passionne. On les voit ici avecdes gens de l'UQAR. Devant: ÉlisePettigrew, Antoine Morissette (étu­diant à la maitrise en océanographie)et Charles Dubé. Derrière : PascalBernatchez (professeur en géogra­phie physique) et Jean-DenisBouchard (auxiliaire d'enseignementet de recherche en géographie àl'UQAR). MB

Au cœur de l'environnement marin

Julie Cyr, de New­Richmond: « Jen'étaispas certaine de vouloiraller à l'Université,mais la journée a étééclairante pour moi. Jeveux étudier en adapta­tion scolaire et sociale.

Julie Cyr, étudiante au Si tout va bien, il y aCentre collégial de 100% de chances queCarleton

je vienne à l'UQAR. Enplus, j'ai gagné une bourse d'études de250$, si j'étudie à l'UQAR. Je vais en pro­fiter. »

Valérie Paradis, deDégelis : « On a fait letour de l'Universitésous toutes sesfacettes. Ça corres­pond à ce que je m'at­tendais. J'ai été sur­prise par tout le ma­

Valérie Paradis, étu- tériel pédagogique quidiante au Cégep deRivière-du-Loup est disponible. Il y a

80% dechances que jeme retrouve à l'UQAR, au PREP (présco­laire-primaire). »

Suite de la page 8

manentes attribuables à la consommationd'alcool pendant la grossesse et l'allaite­ment. L'alcool s'attaque surtout au cerveaudu bébé. Les dommages au fœtus peuventapparaïtre dès les premières semaines de lagrossesse. L'expression « Effets de l'alcoolsur le fœtus » désigne la présence dequelques-unes des caractéristiques du SAFchez les enfants: lésions cérébrales perma­nentes, anomalies au cœur ou à d'autresorganes (oreilles boursouflées, respirationlente), troubles d'apprentissage, perturba­tions du tempérament, effets sur la crois­sance, etc. Ce sont des cas qui demandentbeaucoup de soins et d'attention, surtoutquand ils sont bébés. Devenus adultes, cesenfants sont plus susceptibles que d'autresd'avoir des problèmes de toxicomanie etd'alcoolisme en plus d'avoir de ladifficulté àconserver leuremploi. « Quand la personneatteinte grandit, explique Dominique, c'estcomme si elle avait des comportements dequelqu'un quiaconsommé de l'alcool, maisce n'est pas le cas... C'est triste. »

Il y aurait jusqu'à 35 000 cas de per­sonnes affectées parleSAF, seulement dansles régions du Bas-Saint-Laurent, de laGaspésie et de la Côte-Nord. Une personnesur dix! « Ça pourrait être important dedémarrer un groupe d'information et desoutien pour les intervenants et les parentsdans la région. En tous cas, lanceDominique, si j'ai un conseil à donner auxjeunes amoureux à l'occasion de la Saint­Valentin, c'est qu'il faut changer ses habi­tudes de boisson avant de faire des enfants.S'il vous plait, pas d'alcool au moment dela conception ou de la grossesse... Ça peutfaire toute la différence! »

Mario Bélanger

C'était journée Portes ouvertes à l'UQAR(Rimouski), le28 janvier dernier. Plus d'unecentaine d'étudiants, de diverses régions duQuébec et du Nouveau-Brunswick, ont par­ticipé aux activités : visite guidée des lieux,rencontres avec du personnel et des étudi­ants, conférences thématiques, etc.

Si on en juge les commentaires de qua­tre étudiants pris au hasard, les chancesqu'ils se retrouvent à l'UQAR un bon joursontexcellentes !

Martin Desruisseaux obtient son doctorat en océanographie

La télédétection et la pêche au thon

Juste avant Noël2004, Martin Des­ruisseaux a soutenusa thèse de doctoraten océanographie àl'ISMER-UQAR. Sathèse portait surl'exploitation desstocks de thon et lerepérage de cette

espèce par télédétection. Même s'il étaitinscrit au doctorat à l'UOAR, il a fait unebonne partie deses études en France.

Parcours personnelAprès un baccalauréat en physique àl'Université Laval, Martin Desruisseaux afait une maîtrise en océanographie àl'UOAR. Il a par la suite travaillé trois ans àPêche et Océans Canada, dontplus d'un anen Colombie-Britannique. « J'étais parti surlacôte ouest pargoûtd'une expérience per­sonnelle, dit-il, et c'est le même goût quim'a emmené en France. C'est en trèsgrande partie la présence de nombreuxFrançais à Rimouski qui m'a donné envied'y aller. La thèse était une façon d'y par­venir, et elle a pris la forme d'une cotutellede doctorat entre l'UOAR et l'Université

Pierre et Marie Curie (Paris VI). » Le labora­toire d'accueil était l'Institut de Recherchepourle Développement (IRD), àMontpellier.

Sa thèse dedoctorat était sous la direc­tion du professeur Jean-Claude Brêthes,de -l'ISMER-UOAR, et sous lacodirection deM. Jean-Michel Stretta, pour l'UniversitéParis VI. Le jury de thèse était égalementcomposé de MM. Michel Petit (IRD) et

Antonio Ramos (Université Las Canarias,Espagne).

Aujourd'hui et pour les deux prochainesannées, Martin Desruisseaux est con­tractuel de l'IRD en Nouvelle-Calédonie. Saprincipale tâche sera une continuité de sathèse appliquée au Pacifique, mais sonexpertise en information géospatiale estaussi mise à profit dans d'autres domaines(par exemple, les impacts environnemen­taux possibles en rapport avec le déve­loppement minier).

Résumé de la thèseComme beaucoup d'autres espèces depoissons, les thons subissent une pressionde pêche qui suscite des inquiétudes. AuxÉtats-Unis par exemple, la consommationde thon a été multipliée par13 au cours des50 dernières années. On pense que lesstocks de thons sont proches de la surex­ploitation, mais leur état réel est difficile àdéterminer. L'écologie des thons est déjàcomplexe en soi; la complexité de la pêchethonière, avec savariété de flottilles etd'en­gins de pêche, ajoute encore à la difficulté.En fait, nous ne savons pas très bien ou setrouvent les thons. Ils nagent dans l'océanouvert et peuvent parcourir des centaines

de kilomètrespar jour à larecherche deleurnourriture.On croit que les

thons ne pros­pectent pas lesocéans au ha­sard, mais s'ydirigent en fonc­tion de l'environ­nement qu'ilsperçoivent. A dé­faut de détecterles thons eux­mêmes, les ima­

ges satellitaires permettent de se faire unevision partielle de leur environnement. Lesimages de température ontdéjà été utiliséespour délimiter les régions où l'on croit lesconditions favorables à une concentrationde thons. La thèse de Martin Desruisseauxpoursuit dans cette veine en utilisant des« descripteurs du paysage océanique» quicombinent température, concentration de

chlorophylle-a, anomalie de la hauteur del'eau et pompage d'Ekman.

Les modèles développés par l'étudiantau doctorat ont fait leur apprentissage surdes informations réelles fournit par lespêcheurs français et espagnols de l'océanIndien. Il existe par exemple des cartes depotentiel de pêche, produites àtous les cinqjours, indiquant les régions dusud-ouest del'océan Indien où les pêcheurs sont plussusceptibles de trouver des thons.

Ce travail était caractérisé par levolumede données hétérogènes. La difficulté d'as­surer l'opérabilité de ces données multiplesexplique peut-être en partie pourquoi la lit­térature ne comprend pas d'avantage d'é­tudes liantles pêches à une combinaison deplusieurs types de données satellitaires ; ontrouve surtout des études les liantà un seulparamètre, souvent la température. L'in­teropérabilité des données géographiquesest un problème suffisamment complexepouravoir donné naissance à un regroupe­ment d'environ 270 entreprises et organisa­tions : l'Open geospatial consortium[www.opengeospatial.org], qui collaboreétroitement avec l'ISO. Un effort particuliera été consacré à suivre leurs standardsinternationaux et les résultats de recherchede M. Desruisseaux ont pris place au seinde la communauté des logiciels libres,notamment Geotools [www.geotools.org].L'objectif est de rendre la plus grande partde son travail réutilisable par la commu­nauté scientifique.

« Ce genre travail estun couteau à deuxtranchants, conclut le jeune chercheur. Ilpourrait contribuer à accroître la pressionde pêche ou à mieux gérer la ressource,selon l'organisation qui l'utilise. Nous desti­nons les cartes de potentiel de pêche auxgestionnaires, mais les pêcheurs ne peu­vent qu'être impliqués. La plus grande partdes données viennent d'eux, et une gestiondurable nécessite lacoopération detous lesacteurs. D'autant plus que les thons, eninfatigables nageurs, traversent allégrementplusieurs juridictions. »

l . _ _ .f~l"lJf'{i~ij~~Bji~_~j_.

8 avril

Soirée du Mérite étudiant

Emplois d'étéTu es étudiant ou étudiante et tu recherches un travail d'été dans ta région, ailleurs auCanada ou à travers le monde? Tu veux vivre une expérience enrichissante, qui te permettrad'utiliserton plein potentiel et dete créer un réseau decontacts qui te suivra touteta viepro­fessionnelle?Voici ce que le Gouvernement du Canada est prêt à t'offrir:- travail intéressant et créatif- défis à relever- formation continue et à la fine pointe- occasions d'avancement- programmes d'équité en matière d'emploi- régimes complets d'avantages sociaux et rémunération compétitive- équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle- mobilité d'emploi- travailler dans différents ministère et régions, incluant même des possibilités decarrièreà l'étranger.

Inscris-toi sans tarder au Programme fédéral d'expérience de travail étudiant (PFETÉ) àcetteadresse : [www.jobs-emplois.gc.ca/fswep-pfete/student/index_f.htmJ. La campagne derecrutement 2005 est débutée et des centaines de postes seront disponibles; les différentsministères procéderont bientôt à l'embauche! Saute sur l'occasion!

Pour deplusamples détails ou del'aide, n'hésite pas à joindre l'ambassadeur deton uni­versité à cette adresse: [richard_duguay@yahoo.ca].

C'est le temps de s'inscrire auxactivités delaSoiréedu Mérite étudiant, qui aura lieu àl'UOAR (Rimouski) levendredi 8 avril 2005.Tous les étudiants et étudiantes qui sontinscrits à l'UOAR, campus de Rimouski,sont admissibles à ce concours. Il est pos­sible de s'inscrire soi-même ou d'inscrireune autre personne qui, selon vous, méritel'un ou l'autre des prix. Pour s'inscrire, ilfaut être étudiant et étudiante à temps com­pletà l'UOAR à la session automne 2004 ouhiver 2005. Il est nécessaire de retournervotre formulaire auxServices auxétudiants(E-10S) avant le 7 mars 2005 à 17 h.IMPORTANT: seuls les formulaires com­plétés électroniquement seront acceptés :les formulaires manuscrits seront doncrefusés.[www.uqar.qc.ca/sae/docu ments/i nfo­inscription.doc]

.:lllig111ï-:!1!.;:j.·~I:~i·:!:II:I:!1IiÎi1i1illi·~(bourses de300$,

offertes par l'AGEUOAR et l'AEEESUOAR)

Reconnaissances individuellesÉvénements majeurs: Étudiante ou étudi­ant qui s'est impliqué dans l'organisationdes différents jeux de concentration (Jeuxde génie, Jeux du commerce, Jeux inter­bio, Géolympiades, Colloque en enseigne­ment) ou encore dans l'organisation dejournées thématiques, etc.

Association modulaire: Étudiante ouétudi­ant membre du comité exécutif d'une asso­ciation modulaire quia su sedémarquer parle leadership et le dynamisme dans sonassociation.

Reconnaissances individuellesou collectives

Communautaire et sociale : Implicationauprès d'organismes sociaux ou commu­nautaires afin d'améliorer la qualité de viedes gens dans son milieu (interne etexterne).

Organismes étudiants: Implication auprèsd'un organisme étudiant reconnu parl'UOAR (Cèdre, Broc échange, Bureau voy­age, Association des étudiants musulmans,Association des étudiants internationaux,etc.).

ij··illllllllll.!·i.i!·I·IIII!Îjl.III:I!·~I··(bourses de300$)

Athlète1Artiste hors-campus: Athlète ouartiste qui s'est démarqué par ses réalisa­tions artistiques ou ses performancessportives exceptionnelles dans sondomaine d'activités en 2004-2005 (à l'ex­térieur de l'UOAR). Catégories réservéesaux étudiantes et étudiants qui font partied'une équipe sportive compétitive ouencore d'une activité culturelle de l'UOAR(Troupe de théâtre, Club photo, RevueCaractère, Les Talents de l'UOAR, etc.).

Personnalité sportive / Personnalité cul­turelle : Athlète ou artiste qui se démarquepar la qualité de son dossier (complet,équilibré et polyvalent) face à l'ensembledes critères d'évaluation.

Athlète / Artiste le plus performant :Athlète ou artiste qui se démarque princi­palement sur le plan des performances etdes réalisations accomplies.

Athlète/ Artiste étudiant: Athlète ou artistequi .maintient d'excellents résultatsacadémiques tout en s'impliquant active­ment dans une activité para-académiqueénumérée ci-dessus.

Recrue sportive : Athlète à sa premièreannée decompétition avec une équipe com­pétitive de l'UOAR et qui se démarque parses performances et sa contribution impor­tante à l'équipe.

Collaborateur culturel: Personne dont l'im­plication active dans la réalisation des acti­vités culturelles a contribué grandement àson succès et à son avancement (promo­tion, encadrement, etc.).

Le formulaire de mise en candidature devraêtre accompagné d'une lettre derecomman­dation. Votre entraîneur ou votre respon­sable d'activité aura alors comme objectif devous présenter aucomité desélection et d'i­dentifier certains traits dominants de votrepersonnal ité.

Renseignements : Carl Charest, 723­1986 poste 1371 ou Véronique Potvin,poste 1871.

Jacques d'Astous, UQAR-Campus de Lévis

Quatre étudiantes ayant participê aux cours: ZeinaConstantin, Annie-Marie Miville, Eve Granger et Marie­Hélène Demers ainsi que le professeur Jean-FrançoisSautin.

L'Adoberge est une maison d'héberge­ment qui accueille temporairement desjeunes de 12à 17ans, garçons oufilles, quiéprouvent certaines difficultés familiales.Elle est située dans le secteur Saint-Jean­Chrysostome. Faire le don commenté d'unlivre dans le but d'aider un jeune à ne pasfuguer età réintégrer safamille estungesteéducatif qui cadre très bien dans une for­mation à l'enseignement en adaptation sco­laire et sociale.

Riche de cet expérience, M.. Boutin aproposé aux professeurs de son départe­ment et à l'ensemble des membres de lacommunauté universitaire lévisienne lacréation d'une bibliothèque permettant defaire le partage de livres. Celle-ci se trouveau 5e étage, près des bureaux des pro­fesseurs en éducation. Au Campus de Lévis,vous désirez bouquiner ou faire le don d'unlivre? Rendez-vous au 5e étage.

cœur » de cetorganisme.

Les trois té­moignages aux­quels j'ai assistésfaisaient référenceà l'espoir que lesétudiantes ont re­trouvé dans les

Audrey Dumont lors de lalivres qu'elles ont présentation en classe (Unedonnés, espoir qui petite robe defête)

rend acceptable une peine d'amour (Unepetite robe de fête, de Christian Bobin), quipermet devivre malgré les difficultés quoti­diennes (Des souris et des hommes, deJohn Steinbeck ), ou qui aide à sortir del'enfer de la drogue (Fleur bleue, d'uneauteure inconnue).

•C'EST MON AVENIRwww.cma-quebec.org

ORDREDES COMPTABLES EN MANAGEMENT

ACCRÉDlTÉS DU QUÉBEC

VACANCESOU AFFAIRES,

JE VOYAGERAITOUJO,URS

EN PREMIERE.

IJE SUIS ICI.I~

Je désire être là où ça bouge et participer aux décisions cruciales pour l'avenir de mon entreprise.rai un bon niveau de tolérance au risque et je veux travailler dans une équipe ouverte

au changement. Je veux proposer de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire.Je m'intéresse aux chiffres comme source d'information, mais surtout comme moyen de faire

grandir mon organisation. Je suis CMA.

Le don de lire, une bibliothèque coup de cœurpour l'Adoberge (Lévis)

Participer à la création d'une bibliothèque circonstance.au sein d'un organisme sans but lucratif de Le travail exigé dans le cadre du coursprévention et d'hébergement pour des universitaire consistait pour l'étudiante oujeunes de 12 à 17 ans de la région l'étudiant à mettre la main sur un livre qui aChaudière-Appalaches: voilà l'exercice que marqué son adolescence, à écrire un com-Jean-François Boulin, professeur de didac- mentaire à l'endos de la page couverture dutique du français, a proposé à ses étu- livre expliquant pourquoi elle ou il donnaitdiantes et étudiants au Campus de Lévis à ce livre à l'Adoberge et à en faire la présen-l'automne 2004. Une heureuse initiative qui tation en classe. Le commentaire devaita permis de récolter plus de 70 livres qui expliquer aux jeunes pensionnaires deont été remis à l'Adoberge le 6 décembre l'Adoberge pourquoi ce bouquin méritait dedernier, lors d'un souper organisé pour la se retrouver dans la bibliothèque « coup de

Le Module d'enseignement secondaire del'UOAR a organisé, le mercredi 26 janvier2005, un mini-colloque intitulé « Consulterpour améliorer ». En ateliers, puis enplénière, les étudiants, les professeurs etles chargés de cours étaient invités à livrerleurs commentaires sur la formationofferte, ses principaux atouts et les amélio­rations souhaitées. La tenue d'une tellejournée permettra de mieux articuler lesdiscussions en vue de la visite du Comitéd'agrément des programmes de formation àl'enseignement (CAPFE), prévue pour la finmars.

Les objectifs ducolloque étaient de véri­fier l'atteinte des objectifs duprogramme deformation en enseignement secondaire;d'apprécier l'équilibre entre la formationpsychopédagogique et la formation disci­plinaire; et enfin, de vérifier si l'organisationde la formation pratique permet l'atteintedes compétences professionnelles.

Cinq ateliers se sont déroulés afin derépondre aux objectifs et présenter enplénière les résultats des travaux d'ateliers:Voici les thèmes des ateliers : profilfrançais, profil math, profil univers social,science et technologie et, enfin, un atelier« ressources professorales » où étaientprésents la directrice du Module, les pro­fesseurs et chargés de cours impliquésdans la formation, ainsi que la directrice duModule Math-info, le directeur du Modulede chimie et l'agente de placement enstages.

PlénièreLors de laplénière, ladiscussion a porté

sur les forces de la formation reçue dans leprogramme ainsi que sur les aspects à

Atelier d'étudiants.

Atelier deprofesseurs.

améliorer. Parmi les forces du programme,on peut citer la qualité de l'encadrement etla personnalisation de l'enseignement ainsique la bonne formation disciplinaire etdidactique. Les 700 heures de stage sontégalement appréciées ainsi que la supervi­sion des stagiaires.

Les éléments à améliorer portent sur lesquestions suivantes: mieux favoriser le tra­vail interdisciplinaire, préparer davantage àla réforme au Secondaire, introduire uncours spécifique sur l'éducation à lacitoyenneté et sur la culture religieuse,améliorer les formats de stage, intégrer plusde TIC, et enfin, actualiser le matériel didac­tique surtout en enseignement des mathé­matiques.

Un des points frustrants pour les étu­diants est l'absence de stage à l'étranger,alors que le programme met l'accent surl'ouverture du monde. Un stage à l'étrangeren enseignement secondaire relève un peude l'utopie, dans les conditions actuelles.

« Le colloque s'est déroulé dans unexcellent cadre de collaboration etd'échanges fructueux, constate Mme R'Kia

laroui, directrice duModule d'enseignementsecondaire. Les com­mentaires, suggestionset réflexions, très posi­tifs, ont été proposésdans unesprit construc­tif pouraméliorer la for­mation. La majorité desétudiants et étudiantes

. jugent la formation très-, bonne, très actuelle, et

considèrent qu'elle ré­pond à leurs besoins età leurs attentes. »

Les profs de l'UQARviennent en aide

à MoissonRimouski-Neig ette

Les professeurs et les professeures del'UOAR, réunis en assemblée générale lemercredi 19 janvier 2005, ont décidé deveniren aide à Moisson Rimouski-Neigetteen lui accordant un don spécial de 3000 $.

Moisson Rimouski-Neigette éprouvenon seulement des problèmes d'approvi­sionnement récurrents, mais souffre égaIe­ment de l'exiguïté de ses locaux. Cettebanque alimentaire offre différentsservices : dépannage alimentaire, cuisinescollectives, cuisines de récupération, etc. etaide mensuellement plus de 900 personnesdont plusieurs étudiants. Le montantaccordé contribuera à l'aménagement deslocaux, notamment à l'agrandissement descuisines collectives, dans le but, entreautres, de mettre fin aux files d'attente àl'extérieur du bâtiment. L'objectif de cettecampagne non récurrente est de ramasser55 000$.

Les professeurs et les professeuresespèrent que leur geste de solidarité serasuivi pard'autres groupes. « On pense sou­vent aux plus démunis durant le temps desFêtes, explique la présidente du syndicat,Mme Christine Portelance, mais on oubliesouvent que la période qui suit est souventencore plus difficile pour les gens dans lebesoin. Des gens souffrent de précarité ali­mentaire ici, à Rimouski. » Agissons locale­ment!

En brefSCIENCES INFIRMIÈRES Le professeurGuy Délanger est Je nouveau directeur duComité de programmes d'études avancéesen sciences infirmières.

NOMINATIONS Mme Karine Lacoste a éténommée au poste d'agent de recherche(ententes contractuelles et coopérationinternationale) affecté au Bureau du doyendes études avancées et de la recherche. IlMme Nancy Dlouin a été nommée au postede commis aux services auxiliaires affectéau Service des terrains, bâtiments etéquipement. (Poste téléphonique 1323). IfMme Claire Lallberté a été nommée auposte de commis à la gestion au Modulepréscolaire et primaire. (Poste 1692)

PROFESSEURS ASSOCIÉS M. SamuelFortin, du Centre de recherche sur lesbiotechnologies marines (CRBM), M. Jean­Pascal Hergé, du Laboratoire de génie ali­mentaire du Centre IFREMER-Nantes(France), M. Fabrice Pernet, de l'Institut derecherche sur les zones côtières, et M.Michel Harvey, de l'Institut Maurice­Lamontagne, ont été nommés professeursassociés à l'UQAR. Ce titre est octroyé àune personne qui, tout en n'étant pas àl'emploi de l'Université, contribue d'unemanière significative aux activités derecherche menées dans le cadre del'Université.

DÉCÈS Nous avons le regret de vousinformer du décès de Mme ThérèseTremblay, survenu à Rimouski le24 janvier.Elle était la mère de M. Jacques Saint­Laurent, de la bibliothèque. Il Nous avonsaussi le regret d'annoncer le décès deMmeMadeleine Bossé-Thériault, survenu àRimouski le 31 janvier. Elle était la mère deMme Gaétane Thériault, de labibliothèque.Condoléances.

ACFAS Le temps estarrivé pour l'appel decandidatures 2005 concernant les Prix del'Acfas et le Concours de vulgarisationscientifique de l'Actas. Cet appel se terminele 1er mars 2005. Depuis 1944, les Prix del'Acfas récompensent l'excellence enrecherche au Canada français. Ils sont des­tinés aux chercheurs et aux étudiants­chercheurs. Le Concours de vulgarisationscientifique de l'Acfas invite les chercheursà soumettre un texte de vulgarisationprésentant leurs recherches. Les étudiantsuniversitaires des 2e et 3e cycles, leschercheurs des centres de recherchepublics et privés, les professeurs de cégepetd'université, ainsi que toute autre person-

ne faisant de la reche rche dans ces éta­blissements, sont invités à participer.Veuillez noter que la définition du Prix J.­Armand-Bombardier a été légèrement mo­difiée: ce prixapourbutde reconnaître unecontribution à une innovation dont la tech­nologie doit « avoir été réussie ou présen­ter un potentiel prometteur. »

[www.acfas.ca]

RECHERCHE Un groupe de 28 chercheursde renom, provenant de la plupart des uni­versités et centres de recherche du Québec,interpelle legouvernement dans le butde leconvaincre de réinvestir massivement dansla recherche en sciences humaines etsociales, en arts et en lettres. « L'Étatquébécois doit prendre l'initiative d'un réin­vestissement dans ces domaines et lacom­munauté scientifique attend un signalclair », déclare la lettre ouverte publiée dansLe Devoir du 24janvier. Les effets des com­pressions budgétaires en recherche sontbeaucoup plus dévastateurs pour lessciences humaines et sociales que danstous les autres champs de la connaissance,peut-on lire, surtout qu'on ne peut générale­ment pas dans ces domaines compter sur lesoutien financier du secteur privé.L'absence d'investissements continus com­promet le succès de lastratégie québécoisedéveloppée en matière de recherche. Enplus, l'insuffisance des fonds en recherchepèse lourdement sur la relève scientifiqued'autant plus que le soutien financier auxétu-diants sous forme de bourses vientd'être amputé de 103 millions $.

LIVRES Avis aux intéressés : la BoutiqueTurelis (450, rue Lafontaine, à Rivière-du­Loup), doit déménager pourla 2e fois en sixmois! Cette bouquinerie qui vend, en touttemps, des livres rares et des livres d'oc­casion en tous genres à lamoitié du prixduneuf, vous offre 20% supplémentairejusqu'au 15 mars 2005. Choix de livres enarts, philosophie, religion, sociologie, his­toire, géographie, sciences, Canadiana et lit­térature. (Crédit non applicable, aucunéchange, aucun achat pendant cette vente).(418) 862-0332.Courriel : [turelisrdl@videotron.ca]

ENVIRONNEMENT Le Conseil de l'environ­nement invite la population et les orga­nismes à participer en grand nombre à laconsultation du ministre de l'Environ­nement du Québec sur le Plan dedéveloppement durable du Québec, le 21février à l'Hôtel Rimouski, entre 15h30 et17h et de 19h à 22h. Le ministre Thomas

Mulcair souhaite recueillir les commen­taires de la région sur trois points : 1) leprojet de Plan de développement durable; 2)l'avant-projet de loi qui l'accompagne; et3)les actions contribuant au développementdurable du Québec.

ÉTUDES SUPÉRIEURES La décision d'en­treprendre des études de maîtrise ou dedoctorat n'est pas toujours facile à prendre.Un guide sera bientôt accessible sur le Webpour les étudiants et étudiantes quicherchent des réponses à plusieurs ques­tions et qui ont besoin de conseils en rap­port avec les études supérieures.[www.acpes.ca]

ANGLAIS Vous êtes aux études et vousvoulez apprendre l'anglais au Canada?Consultez: [www.jexplore.ca]

INTERNATIONAL Vous songez à vouslancer dans une expérience de travail dansunautre pays? Consultez: [www.swap.ca]

ÉTUDES EN FRANCE L'École normalesupérieure de Paris (ÉNS) invite les étu­diants universitaires en lettres ou ensciences à se présenter à leurconcours desélection internationale, organisé annuelle­ment. Les candidats retenus pourrontcompter sur une bourse d'études mensuellede 1000 euros. Date limite : 15 mars.[www.ens.fr/international]

FRANCOPHONIE Le 20 mars, ce sera laJournée internationale de la Francophonie.Un site Internet estconsacré aux activités àtravers le monde entier:[www.20mars.francophonie.org].

JOURNALISME Mag365° invite les jour­naux étudiants ainsi que leurs rédactrices etrédacteurs à publier leurs textes sur sonsite Internet au [www.mag365.com). Enéditant leurs articles, le magazine offre auxjournalistes l'occasion de partager leurspoints de vue, leurs expériences et de dif­fuser des articles pouvant intéresser lesétudiantes et étudiants qui résident au-delàde leur communauté. Qui plus est, c'estaussi la chance d'être lu et de se faire con­naître de l'ensemble des étudiantes et étu­diants du Québec.

SUICIDE Le Centre de prévention du sui­cide et d'intervention de crise du Bas-Saint­Laurent anime des groupes d'entraide pourles personnes ayant subi la perte d'une êtrecher parsuicide. C'est gratuit. 723-4337.

11_~IBt~_li;èf"~~f~ti'i9f1i__Calendrier

- Jusqu'au 10 février: Semaine de l'étudiant et de l'étudiante.- Mercredi 9 février: UN AN D'EXPÉDITION DANS L'ARCTIQUE

CANADIEN: LE PROJET CASES, par Karine Lacoste, agente derecherche à l'Institut des sciences de la mer (ISMER). Au Muséerégional de Rimouski, à 19h30. Entrée libre. Bienvenue à tous!

- Jeudi 10 février: « Comment décide-t-on qu'une espèce est endanger? Le travail duComité sur laSituation des Espèces en PérilauCanada (COSEPAC) -, conférence deM. Dominique Berteaux,professeur au Département de biologie, chimie et sciences de lasanté de l'UQAR, au F-215 à 12h, dans le cadre des Midis ensci­ences naturelles.

- Jeuditü février: Rendez-vous avec la culture: découvrez l'his­toire, la géographie et la culture du Cap-Vert et dégustez ses spé­cialités culinaires. Conférenciers invités: Anibal et JudithMedina.À 19h au 0-420 de l'UQAR. Entrée 2$ pour les non-membresd'Accueil et d'intégration BSL.

- Samedi 12 février : Créée il y a 15 ans, la coalition Urgencerurale organise à l'UQAR une journée de réflexion,« Aménageons notre ruratité : le pari du développement ».

- Mercredi 16 février: LES JEUNES SONT-ILS VICTIMES DE LAFLEXPLOITATION SUR LE MARCHÉ DE L'EMPLOI ?, parFrédéricDeschenaux, professeur en sciences de l'éducation à l'UQAR. AuMusée régional de Rimouski, à 19h30. Entrée libre. Bienvenue!

- Jeudi 17 février: « Applications bio-analytiques pour évaluer lepotentiel toxique de contaminants hydriques -. par M. ChristianBlaise, Recherche sur les écosystèmes fluviaux, EnvironnementCanada, au F-215 à 12h, dans le cadre des Midis en sciencesnaturelles.

- Jeudi 17 février: présentation du film Médecine sous influence(ONF), de Lina B. Moreco, sur les enjeux de la prématurité, àl'amphithéâtre F-215 de l'UQAR, à 19h30. Entrée gratuite. Lapro­jection sera suivie d'une discussion en présence de la cinéaste.L'activité estorganisée par l'üNFet le Groupe de recherche Ethos,qui lancera à cette occasion un numéro de la revue Ethica quiporte sur les enjeux éthiques de la prématurité.

18 février

Humour à Risque

- Vendredi 18 février : encan chinois pour le bénéfice del'Association des étudiants en histoire, à l'Atrium, à 16h30.Toute la communauté universitaire est invitée à donner des objetsde petite ou demoyenne taille (724-8051). Bienvenue à tous. Pasbesoin d'être fortuné pour participer à un encan chinois: il y a duhasard ...

- Les 18 et 19 février: troisième édition du CASSIS, colloque por­tant sur les interventions spécifiques à l'adaptation scolaire etsociale, au Campus de l'UQAR à Lévis. [www.cassis.levinux.org]

- Mercredi 23 février: LA BOMBE ATOMIQUE (1945), UN TOUR­NANT HISTORIQUE DÉCISIF, par Jean-Claude Simard,philosophe et chargé decours en histoire des sciences à l'UQAR.Au Musée régional deRimouski, à 19h30. Entrée libre. Bienvenueà tous!

- Vendredi 25 février: date limite pour l'abandon de cours sansmention d'échec audossier universitaire et sans remboursement,à l'exception des cours intensifs pour lesquels l'abandon doit êtrefait avant le début des cours.

- 26 au 28 février: Le Noyau des étudiants en chimie (NEC) del'UQAR participe aux Jeux de chimie, qui ont lieu cette année àl'Université Laval. Une campagne de financement est en cours.

- 28 février au5 mars: période de lecture (suspension des cours).- Mercredi 2 mars: CHANGEMENTS CLIMATIQUES ETIMPLICA-

TION COMMUNAUTAIRE: DÉFIS DES ZONES CÔTIÈRES, parSteve Plante, professeur de développement régional à l'UQAR.Au Musée régional de Rimouski, à 19h30. Entrée libre. Bienvenueà tous!

- Vendredi 11 mars : Les intervenants du milieu participent auRendez-vous agriculture et ruralité. Une activité organisée parlaChaire de recherche en développement rural.

- Du 8 au 18 mars: Rendez-vous de la Francophonie.

Pour la suite du Calendrier, consultez UOAR-Info, Dernière édi­tion, sur [www.uqar.qc.cal.

L'équipe deArt à Risque est à la recherched'humoristes (débutants ou expérimentés)intéressés à « risquer » leurs créationsdevant · un public attentif et enclin à ladécouverte. S'inspirant de l'expérience dessoirées Chansons à Risque, Humour àRisque est un tout nouveau concept despectacle qui permet à des humoristes etaspirants-humoristes de la région d'offrirleur création au public, que ce soit sousforme de sketch, de monologue, de conte,et ainsi de suite. La 1e édition de Humour àRisque aura lieu le vendredi 18 février à lapetite salle de Paraloeil. Humour à Risqueest symboliquement parrainé par le célèbrehumoriste rimouskois, Boucar Diouf.

Art à Risque est un nouveau regroupe­ment qui présente, en plus des soiréesChansons à Risque (auteurs-composi­teurs-interprètes) et des soirées Humour àRisque (créations humoristiques), dessoirées Interprètes à Risque (interprétationde chansons à texte francophones). La 2e

édition de Interprètes à Risque aura lieu enmars, toujours à la petite salle de Paraloeil.

Renseignements: Marcel Méthot (721­5115), Geneviève Dion (721-4338) ouJean­Philippe Gauthier (722-6799). Courriel:[artarisque@hotmail.com]

Forces AVENIR: 31 marsC'est le temps de s'inscrire

T'es qui toé?

Du théâtre qui fait école

Jean-François Racine, de Forces AVENIR, et BernardOuellet, del'UQAR.

des étudiants et des groupes d'étudiants quise distinguent par la réalisation de leursprojets.

Sur la photo, celui qui supervise, avecson équipe, les inscriptions de l'UOAR àForces AVENIR, Bernard Ouellet, directeurdes Services aux étudiants de l'UOAR, dis­cute avec Jean-François Racine, représen­tant de Forces AVENIR, à propos du lance­ment du concours pourl'année 2004-2005.De passage de Rimouski, M. Racine a affir­mé sa fierté de voir qu'autant de projets dequalité proviennent de l'UOAR depuis lesdébuts duconcours, en 1999. Lui-même estoriginaire de Rimouski.

Jusqu'à maintenant, pas moins de sixréalisations de l'UOAR ont été choisies ga­gnantes dans leurs catégories, sanscompter les finalistes. D'ailleurs, le doyendes études de 1er cycle, Denis Rajotte, men­tionnait que, si l'on tient compte de la po­pulation étudiante, l'UOAR a le plus fortpourcentage de réussite à ce concoursparmi l'ensemble des universités québé­coises. « Il faut continuer! »

MB

parvenir son dossier aux Services aux étu­diants de l'UQAR, selon les règles établies.Des stages internationaux et des boursestotalisant 114000 $ sont offerts en prix. Leconcours vise à reconnaître etàpromouvoir

« À l'avenir, je vais fairemon possible pour accepterles autres comme ils sont. Jevais essayer de voir le boncôté de chacun -. a écrit unjeune qui a assisté à la pièce.« L'initiative de ces candidatsà l'enseignement est excep­tionnelle et leur œuvre esttouchante, convaincante -,commente le professeurJean-Yves Lévesque.

Sollicités parles commis­sions scolaires, ils travaillenttellement sur cette piècequ'ils ont délaissé leur nou­velle carrière en enseigne­ment pourse consacrer prio­ritairement à ce projet. Lademande est encore fortepour les prochains mois.

Dernièrement, sur l'heuredu midi, l'équipe de T'es quitoé? a présenté la pièce àl'UOAR, devant les étudiantsuniversitaires. Près de 200

personnes y ontassisté. C'était aussi l'occa­sion de lancer officiellement à l'UOAR leconcours de Forces AVENIR pour laprochaine année.

Étudiants et étudiantes de l'UQAR, vousavez jusqu'au 31 mars pourprésenter votrecandidature pour les prix Forces AVENIR,dans l'une ou l'autre des neuf catégories.[www.forcesavenir.qc.ca]lIs·agit de faire

Ils ont fait du chemin, les ••1%membres de l'équipe deT'es qui toé?, depuis qu'ilsont remporté l'an dernier leprix Forces AVENIR, dans lacatégorie Entraide, Paix etJustice. La pièce de théâtreT'es qui toé?, qu'ils ontconçue, dans le cadre deleurs études en enseigne­ment à l'UOAR, pour sensi­biliser les jeunes au pro­blème du rejet par leurspairs, a été présentée unecinquantaine de fois dans denombreuses écoles. Nonseulement dans le Bas- F?7777E7T3TTT:E7JI

Saint-Laurent, mais ainsique dans les régions deOuébec et de Trois-Rivières.

Patricia Boucher, Be­noit Rochette, EmmanuelSavoie et Guy Bouchardcontinuent de peaufiner leurprojet. Chaque fois qu'ils Quelques images dela pièce de théâtreprésentent la pièce devant T'esqui toé?

des jeunes, c'est l'occasion de témoignagesémouvants, de prises de conscience, deremises en question.

300, allée des Ursulines, Rimouski (Québec) G5L 3A 1

Envoi de postes-publication, # convention no = 1630547

UQAR-INFO est publié aux 15 jours par le Service des communications,bureau E-215, téléphone: (418) 723-1986, poste 1426; télécopieur: (418)724-1869. Ce journal est distribué gratuitement à tous les membres de lacommunauté universitaire et aux personnes de l'extérieur qui en font lademande. Toutes les informations doivent nous parvenir au plus tard huitjours avant la parution. Les articles peuvent être reproduits avec indicationde la source. Pour l'achat d'espaces publicitaires, veuillez contacter la rédac­tion.

Rédaction : Mario Bélanger, Jacques O'Astous (Lévis)Montage : Richard FournierPhotos : Mario Bélanger, Jean-Luc Théberge, Jacques O'AstousImpression : Gervais Caron, imprimerie

ISSN 1711-4888 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec

Ligne info-programmes: 1-800-511-3382Courrier électronique: UQAR @ UQAR.QC.CASite INTERNET: HTTP://WWW.UQAR.QC.CACampus de Rimouski :Campus de Lévis :Rivière-du-Loup :Gaspé:

(418) 724-1446(418) 833-8800(418) 862-5167(418) 368-1860