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Investir demain pour

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Investirdemainpour

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La SGF et sa mission La Société générale de financement du Québec (SGF), holding industriel et financier,

a pour mission de réaliser des projets de développement économique, notamment dans le secteur industriel,

en collaboration avec des partenaires et à des conditions de rentabilité normales, conformément à la politique

de développement économique du gouvernement du Québec.

RAPPORT SUR LA PROTECTION DES NON-FUMEURS LA SGF A PRIS LES DISPOSITIONS NÉCESSAIRES POUR ASSURER À SES EMPLOYÉS ET VISITEURS UN ENVIRONNEMENT EXEMPT DE FUMÉE, CONFORMÉMENT AUX PRESCRIPTIONS DE LA LOI SUR LA PROTECTION DES NON-FUMEURS DANS CERTAINS LIEUX PUBLICS.

ADJUDICATION DES CONTRATS L’ADJUDICATION PAR LA SGF DES CONTRATS D’APPROVISIONNEMENT ET DE SERVICES EST SOUMISE À UNE POLITIQUE FORMELLE. UNE COPIE DE CETTE POLITIQUE PEUT ÊTRE OBTENUE EN S’ADRESSANT AU SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ.

CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE LA SOCIÉTÉ EST SOUMISE À UN CODE D'ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE QUI A ÉTÉ ADOPTÉ PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION LE 21 AVRIL 1999 CONFORMÉMENT AU RÈGLEMENT SUR L'ÉTHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE DES ADMINISTRATEURS PUBLICS.DEPUIS LA PARUTION DU DERNIER RAPPORT ANNUEL, AUCUNE VIOLATION DU CODE N'A ÉTÉ SIGNALÉE. UNE COPIE DE CE CODE, QUI APPARAÎT DANS SA TOTALITÉ DANS NOTRE SITE INTERNET, PEUT ÊTRE OBTENUE EN S'ADRESSANT AU SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE FINANCEMENT DU QUÉBEC600, RUE DE LA GAUCHETIÈRE OUEST, BUREAU 1700, MONTRÉAL (QUÉBEC) H3B 4L8TÉLÉPHONE : (514) 876-9290, TÉLÉCOPIEUR : (514) 395-8055.

CE RAPPORT ANNUEL EST PRODUIT PAR LA VICE-PRÉSIDENCE AUX COMMUNICATIONS ET AUX RELATIONS PUBLIQUES, EN COLLABORATION AVEC LA VICE-PRÉSIDENCEPLANIFICATION ET PROSPECTION ET LA DIRECTION FINANCIÈRE DE LA SGF.

DESIGN ET RÉALISATION : GAUTHIER ASSOCIÉS DESIGNERS IMPRESSION : INTEGRIA

English copies of this report are available upon request.

Visitez notre site Internet : www.sgfqc.com

SGF CHIMIE INC.

Claude BlanchetMarcel DaoustJacinthe DauphinRichard FredetteDino FuocoMichael GibbonsKrish KrishnamoorthyPierre MartinJulien MétivierAndré RoyBernard West

SGF MINÉRAL INC.

Claude BlanchetLouis H. CousineauMarc FilionDino FuocoCamille GagnonJohn LeBoutillierJacques G. MartelAlain ParisAndré RoyDan D. Tolgyesi

SGF REXFOR INC.

Claude BlanchetRoland O. CyrenneDino FuocoFernand-Guy GirardClaude GodboutAndré L’EcuyerSylvain LepageYvan Morin

SGF SANTÉ INC.

Claude BlanchetFrancis BellidoBernard CoupalDino FuocoJacques GauthierMartin GodboutPavel HametThomas O. HechtJean-Claude PechèreAndré Roy

SGF SOQUIA INC.

Claude BlanchetJean-Guy ChaputDino FuocoRaymond GrenierJean LaroseMarcel LeblancAimé LégaréYves MilordDanielle Rivard

SGF TECH INC.

Claude BlanchetSerge BoudreaultLéon CourvillePhilip L. EngelhardtDenis Faubert Dino FuocoPierre LaflammeLouis LagasséAndré RoyEdward H. Sargent

Au 12 mai 2002

C o m i t é d e d i r e c t i o n C o n s e i l d ’ a d m i n i s t r a t i o n

C o m i t é s c o n s u l t a t i f s

Claude BlanchetPrésident du conseil,président et chef de la direction

Francis BellidoPrésident et chef de l’exploitationSGF Santé inc.

Sylvain BouchardVice-président développementMachinerie

Jacinthe DauphinPrésidente et chef de l’exploitationSGF Chimie inc.

Jean-Yves DuthelVice-président Communications, relations publiques et internationales

Marc FilionPrésident et chef de l’exploitationSGF Minéral inc.

Richard FredetteVice-présidentPlanification et prospection

Pierre LaflammePrésident et chef de l’exploitationSGF Tech inc.

André L’ÉcuyerPrésident et chef de l’exploitationSGF Rexfor inc.

Éric Hubar MeunierVice-président développementLogistique industrielle

Yves MilordPrésident et chef de l’exploitationSGF Soquia inc.

Dino FuocoPremier vice-présidentet chef de la direction financière

André RoyPremier vice-présidentAdministration

François ChagnonVice-président développementMatériel de transport

Marc TremblayVice-président développementRécréotourisme

Francine FrenetteAdjointe au président

Francine AllaireConseillère

Marc-André BédardAvocat-ConseilGauthier, Bédard

Claude BlanchetPrésident du conseil, président et chef de la directionSociété générale de financement du Québec

Léon CourvilleÉconomiste

Roland O. CyrenneVice-président du conseilKruger inc.

Philip L. EngelhardtMembre du conseil d’administrationRKO Pictures

Rudolf HanischMembre directoireBayerische Landesbank Girozentrale

Thomas O. HechtPrésidentHaemosan inc.

Claude LamondeVice-président exécutifOptimum Réassurance inc.

John LeBoutillierConseillerCompagnie minière IOC

Diane MarleauVice-présidente et associéeÉtude Économique Conseil Canada inc.

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Ouvertssur le monde

Le Québec se classe parmi les meilleurs endroits

au monde pour l’investissement privé étranger.

Notre économie, qui exporte 60 % de son PIB,

est l’une des plus ouvertes de la planète.

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2001 2000

Exploitation

Chiffre d’affaires 879,0 802,4

Bénéfice (perte) d’exploitation, excluant les frais corporatifs (6,8) 14,0

Bénéfice net (perte nette) (84,0) 49,0

Situation financière

Nouvelles immobilisations corporelles 233,0 272,0

Acquisitions de coentreprises et de placements à long terme 496,8 167,3

Actif total 3 014,0 2 272,7

Placements à long terme 1 239,0 893,1

Immobilisations corporelles 1 172,3 905,3

Total de la dette à long terme 405,8 324,5

Capitaux propres 2 344,9 1 727,8

Ratio d’endettement 15:85 16:84

Tableau des faits saillantse n m i l l i o n s d e d o l l a r s

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Actif total

3 014 M$en millions de dollars

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Bénéfice net

(84,0) M$

Capitaux propres

2 345 M$

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(en millions de dollars)

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Taux de rendementmoyen sur 5 ans

5,4 %

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Investissements totaux annuels

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Taux de rendementannuel

-4,1 %

Répartition de l’actif total par secteur d’activité

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,1(en pourcentage) (en pourcentage) (en millions de dollars)

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Projets réalisés

41 PROJETS

Emplois directs etindirects créésen phase de construction

(année-personne)

8 300 EMPLOIS

Emplois directs et indirects créésen phase d’exploitation et selon le niveau

de savoir des industries

5 800 EMPLOIS

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Les investissements de la SGF aucours des cinq dernières années ontpermis la création de plus de 27 000emplois directs et indirects en phased’exploitation. De ce nombre, près de 55 % étaient rattachés aux industries du savoir élevé.

Note : Les investissements et la création d’emploispeuvent s’échelonner sur un certain nombre d’années au fur et à mesure ques’effectuent la construction et la mise en exploitation.

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Empreintsde rigueur

Notre réussite, illustrée par nos participations

dans 142 entreprises et une fulgurante progression

de nos investissements, se planifie puis s’exécute

dans la rigueur : célérité, rentabilité, sérieux.

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Investir pour demain L’année 2001 s’est avérée exceptionnelle sur le plan des investissements pour la Société générale de

financement du Québec (SGF), et ce, en dépit de l’état anémique de la conjoncture internationale, et plus particulièrement de celle

qui prévalait en Amérique du Nord. Grâce à ses partenaires privés, anciens et nouveaux, la SGF a continué à remplir pleinement sa

mission première, soit de contribuer au développement de l’économie du Québec, par des investissements rentables et structurants.

Pour l’exercice clos le 31 décembre dernier, la Société visait des investissements totaux de 1,7 milliard de dollars. La SGF a réalisé

41 projets totalisant des investissements de 3,1 milliards de dollars, avec ses partenaires du secteur privé, une augmentation de près

de 25 % par rapport aux 2,5 milliards de dollars de l’année précédente. C’est une année record en cette matière. Ces projets

généreront, lors de leur phase de construction et d’implantation, 8 300 emplois équivalents année-personne et entraîneront en

phase d’exploitation la création de 5 800 emplois.

Le rendement Lors de la mise en œuvre de son plan de développement 1998-2002, la Société anticipait un fléchissement de sa

rentabilité à court terme, en raison de la progression considérable de ses investissements et de la croissance accélérée de son portefeuille

qui est passé de 17 participations en 1997 à 142 à la fin de 2001. Par ailleurs, à la fin de l’exercice, près de 30 % des capitaux propres de

la SGF, soit 698 millions de dollars, étaient engagés dans des projets en phase de construction ou d’implantation ou à leurs premières

années d’exploitation.

Qu’il s’agisse d’Interquisa Canada, de Kruger Wayagamack, de Circuit Foil America ou de Magnola, ces projets ont nécessité des mises

de fonds propres souvent considérables. Ce n’est cependant que dans quelques années que les entreprises concernées atteindront

leur vitesse de croisière et qu’elles commenceront à générer des bénéfices. Également, si l’on tient compte des projets qui en sont

à leurs premières années d’exploitation, on ne peut que constater la forte pression exercée sur la rentabilité à court terme de la SGF.

En 2001, le rendement annuel de la SGF établi à la valeur comptable des placements est de - 4,1 %. Par contre, s’il était calculé

pour tenir compte de la juste valeur marchande des participations de la SGF dans des sociétés publiques, le rendement grimperait

à 4,1 % pour 2001.

Message du président

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Dans le cadre de son plan quinquennal, la SGF s’était engagée à maintenir sur cinq ans un rendement supérieur au coût des fonds de son

actionnaire, en l’occurrence le gouvernement du Québec. Au terme des cinq dernières années, le rendement réalisé selon la valeur comptable

est de 5,4 % et de 6,3 % sur la base de la juste valeur marchande, alors que les coûts pour l’actionnaire sont de 4,9 %. La Société réitère

le même engagement pour l’avenir, afin que ses résultats continuent d’avoir un impact positif sur le bilan du gouvernement du Québec.

Le développement et l’emploi En plus de bien marquer la volonté de la SGF d’atteindre les objectifs approuvés par son

actionnaire, l’évolution de ses investissements confirme la persistance de la Société dans ses efforts en vue de permettre à

l’économie du Québec, déjà fortement engagée dans des pistes d’avenir prometteuses, de poursuivre, voire d’augmenter son

rythme de croissance à moyen et à long terme. En dépit de la crise provoquée par les événements du 11 septembre dernier et du

ralentissement antérieur de l’économie américaine, l’économie québécoise se porte bien. Preuve en est le taux d’emploi historique

qu’enregistre présentement le Québec, alors que plus de 3,5 millions de Québécoises et de Québécois ont un emploi.

De 1998 à 2001, la Société a réalisé, en partenariat, 178 projets d’une valeur totale de 7,5 milliards de dollars, soit l’équivalent de 30 %

des dépenses d’immobilisations du secteur manufacturier québécois pour la même période. Par ailleurs, la SGF compte maintenant

57 partenaires étrangers provenant de 16 pays différents. Ces réalisations confirment de façon claire et non équivoque la pertinence

et l’efficacité de l’actuel plan quinquennal.

Dans le cadre de sa mission névralgique qui consiste à appuyer le développement de l’économie québécoise en partenariat avec le

secteur privé, tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale, la Société peut légitimement se réjouir de l’impact de ses

investissements sur la valeur même du produit intérieur brut (PIB) du Québec. Ces derniers ont permis d’accroître le PIB québécois

de 4,8 milliards de dollars au cours des quatre dernières années, ce qui représente l’équivalent d’une augmentation annuelle

moyenne du PIB de 0,6 % au cours de cette période.

L’effet de ces nouveaux projets sur la main-d’œuvre est également significatif, particulièrement en ce qui a trait à la qualité des emplois

créés en phase d’exploitation, 94 % de ceux-ci étant liés aux industries de moyen ou haut savoir. La SGF a contribué à la création de

43 000 emplois directs et indirects, soit l’équivalent de 15 % des emplois créés au Québec au cours de la période 1998-2001. Cet apport

représente l’équivalent d’un ajout de 0,3 % au taux annuel moyen de croissance de l’emploi qui a été de 2,1 %, alors qu’il aurait été de

1,8 % sans la contribution de la SGF.

La revue des activités permet d’examiner en détail les réalisations des dix secteurs de la SGF qui ont tous contribué aux succès remportés.

Il faut néanmoins souligner la contribution exceptionnelle des secteurs Produits forestiers et Santé à la performance de la Société.

Le Québec, un investissement rentable Sur le plan international, le Québec et sa métropole, Montréal, sont reconnus comme

un des endroits les plus propices aux investissements privés en Amérique du Nord. Il est maintenant acquis que l’aérospatiale, la santé,

la biotechnologie et les technologies de l’information y sont, à l’instar de plusieurs autres, des secteurs de calibre mondial.

L’une des études les plus documentées à ce jour sur les frais d’exploitation des entreprises dans les pays du G7 1 place les principales

villes du Québec en tête de liste de l’indice composé de 27 facteurs de coûts liés à l’investissement dans les pays d’Amérique du Nord,

d’Europe et du Japon. En 2001, l’indice global des charges d’exploitation d’une entreprise à Montréal présente un avantage de 15 %

par rapport à la moyenne américaine. Montréal est au premier rang parmi les principales villes du Royaume-Uni, d’Italie, des Pays-Bas,

de la France, d’Allemagne, du Japon et bien sûr, des États-Unis.

1 « Choix Concurrentiels », Service de réimplantation et d’expansion stratégiques, KPMG LLP

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Cette étude fait ressortir clairement les avantages distinctifs de notre main-d’œuvre diversifiée, qualifiée et stable, de notre système

d’éducation et de nos réseaux de recherche et développement, de notre qualité de vie, de même que de la flexibilité des politiques

économiques du gouvernement du Québec.

La compétitivité Dans le contexte de la mondialisation et de l’ouverture des marchés, la compétitivité et la productivité

demeurent une préoccupation constante pour les entreprises à l’échelle mondiale. À cet égard, un des irritants majeurs pour les

entreprises québécoises et canadiennes touche à l’absence d’une monnaie commune en Amérique du Nord. Comme de nombreux

chefs d’entreprises du Québec et du Canada, la haute direction de la SGF croit, et ce depuis fort longtemps, que le gouvernement

fédéral doit amorcer sans plus tarder un débat fondamental sur la création d’une monnaie unique en Amérique du Nord. Cette

démarche est d’autant plus impérative que refuser de prendre les devants dans ce dossier crucial est une attitude risquée et lourde

de conséquences, 35 % (majoritairement des biens à valeur ajoutée) du PIB du Québec étant exporté vers le marché américain.

Comme l’irritant monétaire qui perdure devra, tôt ou tard, être corrigé, les autorités fédérales devraient s’appuyer sur le consensus

des milieux d’affaires afin de procéder dès à présent.

Conclusion En 2002, la SGF en sera à sa quarantième année d’existence. Au fil du temps, elle a toujours su accompagner et parfois

même devancer les grands courants économiques mondiaux. Forte de ses multiples partenariats avec le secteur privé, elle demeure

plus que jamais un des acteurs majeurs du développement de l’économie québécoise. Très présente dans les diverses régions du

Québec, la Société entend poursuivre ses investissements dans des projets novateurs, structurants et rentables.

L’actionnaire de la SGF sera également appelé à appuyer le nouveau plan

de développement qui vient de lui être soumis par la haute direction.

Dans ce document dont l’adoption marquera le début d’une autre étape

pour une société déterminée à demeurer un précieux outil de création de

notre richesse collective, apparaît en filigrane une indéfectible volonté

d’INVESTIR POUR DEMAIN.

La SGF tient à remercier son personnel, ses conseillers ainsi que tous ceux

et celles qui contribuent à sa réussite et à son rayonnement. Grâce à leur

dévouement ainsi qu’à l’expertise des personnes qui siègent au conseil

d’administration et au sein des comités consultatifs, nous pouvons éprouver

la satisfaction du devoir accompli et nous leur en savons gré.

Le président du conseil, président et chef de la direction,

Claude Blanchet

(signé)

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Richard FredetteVice-président

Planification et prospection

Dino FuocoPremier vice-président et

chef de la direction financière

Claude Blanchet Président du conseil, président

et chef de la direction

André RoyPremier vice-président

Administration

Francine FrenetteAdjointe au président

Jean-Yves DuthelVice-président Communications,

relations publiques et internationales

Le comité corporatif

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Denis Akzam, Gérald André, Jul ie Arcand, Brigitte Babin, AntonellaBattag l ia , Mar ie-Hé lène Beaudin , Miche l Bé land, L inda Bé langer,Frédér ic Bé langer, Franc is Be l l ido, Marc A. Benoi t , Marc Benoit ,Christophe Bichet, Claude Blanchet, Pierre Boisvert, Sylvain Bouchard,Claude Bourget, Denis Boyer, Louise Briand, André Brousseau, SylvieBrousseau, François Brulotte, Andrée Brunet, Françoise Cabana,Hubert Carr ier, Réjean Chabot, François Chagnon, Claudine Chan,S y l v i a n e C h a p u t , P i e r re C h a r b o n n e a u , Yv e s C h a re t t e , B e rn a rdCharette, Michel Charlebois, Jean Chénier, Hector Colgan, PascalCormier, Nelson Côté, Michel Côté, Nathalie Couture, Carolle Cyr,Jacinthe Dauphin, Gaétan de Gongre, Lise-Anne de Varennes, CaroleDemers, Anick Denis, Jocelyne Deslandes, Carole Desrosiers, Pierre Dion,Denis Doré, Ar iane Dubé, Louise Duchesneau, Rose Anne Duguay,M a r y A n n e D u m o n d , P a u l D u p o n t , J e a n - Yv e s D u t h e l , S o p h i eDuvieusart, Martine Éhier, Michelle Faucher, Marie-Paule Ferlatte,Marc Fi l ion, Jean-Rock Fort in, Jacques Fort in, Claude Fort in,Réjeanne Fournier, Jean-Pierre Fréchette, Richard Fredette, FrancineFrenette, André-Gilles Frigon, Dino Fuoco, Richard Gagnon, LorraineGosselin, Denise Goulet, Sylvie Grenier, Daniel Guay, GenevièveGuertin, Manon Guesthier, Fanny Guigui, Louis A. Guilbault, EstelleHamel, Véronique Henry, Éric Hubar, Meunier Danielle Jacques, SylvieJobin, Betty Jones, Sylvie Joyal, Daniel Kirouac, Barbara Kot, AndréL’Ecuyer, Johanne L’Heureux, Franc ine Labrecque, L ise Lacha îne,Cél ine Lachance, Roberte Lachance, Pierre Laf lamme, NicolasLaflamme, Louise Lafond, Francine Lahaie, Marc Lamontagne, JonathanLandry, Pierre Laplante, Luc Lapointe, Benoit Larose, Yves Lasnier,Lucie Laurin, Lise Lavigne, Line Lavoie, Marcel Leblanc, Sylvie Leclair,Dominique Leclerc, Jean-Marc Lecouturier, Pierre LeGourriérec,Lynda Leith, Shirley Loubert, Linda Malenfant, Chantal Malo, DanièleL.- Marcotte, Louise-Ann Maziak, Serge Melançon, Diane Michaud,Yves M i lo rd , Roger Morasse , S teve Mor in , Roger Nadeau , MarcPaquet, Richard Paradis, Lison Parent, Réjean Patry, Jocelyn Paul,Serge Petit, Quynh-Giao Pham, Laurence Pollet, Lina Potvin, Lil iaPou l iot , Den is Pou l iot , I sabe l le Prud’homme, Suzanne Racette ,François Racine, Bertrand Racine, Yvan Rochette, Paul Rollin, Francine Romanelli, Jean-François Rousseau, André Roy, Sylvie Roy, YanickSantoire, Claude Savard, Pierre Séguin, Murielle Sichez, Marco Spain,Martin St-Jean, Josée St-Martin, Stéphane St-Onge, Carole St-Pierre,Michel Ste-Marie, Marlene Tanguay, Dominique Tanguay, Jean-YvesTardif, Chantal Tardif, Yannick Therrien, Bertrand Thibert, NathalieThifault , S i lvana Travagl in i , Anick Tremblay, Josée Tremblay, MarcTremblay, Carol Turgeon, Éric Veilleux, Nadia Veilleux, Bertrand Venne,Paule Verschelden, Johanne Vincent, Hélène Zaleski, Anne Zil l iox

Les employés de la SGF au 31 décembre 2001

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Revue des activités

Investissementstotaux 2001 par secteuren millions de dollars

En 2001, la Société générale de financement du Québec (SGF) a injecté 579 millions de dollars en fonds

propres dans 41 nouveaux projets dont la valeur globale est de 3,1 milliards de dollars. La Société a égale-

ment signé 89 ententes de principe totalisant des investissements potentiels de 4,8 milliards de dollars.

Dans la poursuite de sa mission qui consiste à participer activement au développement de l’économie

québécoise, la SGF s’est concentrée sur des projets porteurs d’avenir, tant dans les industries liées aux

ressources naturelles que dans celles de la nouvelle économie.

Ces nouveaux projets contribueront de façon significative au développement de l’ensemble des régions

du Québec. Ils conduiront à la création de 5 800 emplois directs et indirects en phase d’exploitation et

de 8 400 emplois équivalents année-personne en phase de construction et d’implantation.

Au cours du dernier exercice, la SGF s’est associée à 12 nouveaux partenaires étrangers pour investir au

Québec et y réaliser, de concert avec eux, des projets de près de 600 millions de dollars, et ce, en dépit d’une

conjoncture économique moins favorable.

La SGF poursuivra en 2002 ses actions de développement économique à l’aide, d’une part, d’un portefeuille

de projets comptant déjà, au 31 décembre 2001, 84 ententes de principe qui totalisent des investissements

potentiels de 6,3 milliards de dollars et, d’autre part, d’un portefeuille de 142 participations.

Le processus de développement de la SGF démontre qu’elle doit en moyenne étudier dix projets afin de

signer trois ententes de principe pour finalement aboutir à la réalisation d’un projet.

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PORTEFEUILLE AGROALIMENTAIRE % SGF

CENTRE D’INSÉMINATION PORCINE DU QUÉBEC (C.I.P.Q.) INC.SGF Soquia inc. 100

CENTRE DE DISTRIBUTION DE MÉDICAMENTSVÉTÉRINAIRES (C.D.M.V.) INC.SGF Soquia inc. 100

ALIMENTS CARRIÈRE INC.Placements Géros inc. Capital Desjardins, s.e.c.Investisseurs privés SGF Soquia inc. 31,57

PATRIMOINE DES EAUX DU QUÉBEC INC.Patrimoine des Eaux du Canada inc. SGF Soquia inc. 35

LES ENTREPRISES CHAMPOST INC.Cantines Guillaume inc. Autres investisseurs privésSGF Soquia inc. 30,32

LES COMPOSTS DU QUÉBEC INC.Gestion R. Buteau inc. Garantie QuébecFonds Agro-forestier, s.e.c. SGF Soquia inc. 21,37

CANNEBERGES ATOKA INC.Investisseurs privés SGF Soquia inc. 20,14

LES FRUITS BLEUS INC.Les Bleuetières Senco inc. Soccrent, s.e.c.SGF Soquia inc. 27,47

GESTION GROUPE R.T. (1996) LTÉE9039-9139 Québec inc.Capital CDPQ inc. Accès Capital inc.SGF Soquia inc. 19,17

Agroalimentaire

En 2001, SGF Soquia a pleinement joué son rôle, entre autres, grâce à des

investissements dans des projets rattachés au secteur des biotechnologies

de pointe et à celui, plus traditionnel, de l’abattage du porc. Réalisés

dans des entreprises dans lesquelles SGF Soquia possédait déjà des

participations et dans de nouveaux partenariats, ces projets représentent

des investissements totaux de 137 millions de dollars, dont 54 millions

de dollars de fonds propres engagés par la filiale de la SGF.

Le fait marquant de l’année 2001 a été une prise de participation de

50 millions de dollars par SGF Soquia dans la compagnie Olymel pour lui

permettre de réaliser un projet d’investissement de 125 millions de dollars.

Olymel s’est notamment portée acquéreur d’une usine d’abattage et de

transformation de porc située à Red Deer, en Alberta. Dans un contexte

de consolidation des réseaux de distribution et des entreprises de trans-

formation de produits alimentaires, SGF Soquia entend soutenir les chefs

de file québécois dans leurs efforts en vue de percer de nouveaux marchés

et d’atteindre une taille suffisante pour faire face à la vive concurrence

nord-américaine. Olymel, incluant sa division Flamingo, est l’un des leaders

canadiens de la transformation du porc et du poulet et vise à devenir un

joueur majeur en Amérique du Nord à ce chapitre.

Pour SGF Soquia, le soutien au développement d’entreprises de pointe en

biotechnologie alimentaire est également une priorité. La filiale de la SGF a

investi 4,3 millions de dollars dans Biopharmacopae Design International inc.,

une société qui extrait à partir de plantes des ingrédients actifs utilisés

dans la fabrication de produits de santé naturels, de nutraceutiques et de

produits cosmétiques.

Toujours dans le secteur des biotechnologies alimentaires, Foragen

Technologies, un fonds d’investissement dont SGF Soquia est partenaire,

a investi 1 million de dollars dans Codena, une société qui développe

un insecticide végétal destiné à remplacer les insecticides chimiques et

à en limiter les impacts négatifs sur la qualité de l’eau et du sol ainsi

que sur la santé humaine.

Enfin, SGF Soquia a joint ses efforts à ceux de ses principaux partenaires

dans Les Fruits Bleus inc., entreprise spécialisée dans la culture, le condi-

tionnement et l’emballage de bleuets, pour modifier la vocation de l’usine

de la Société des pêches de Newport fermée à la suite du moratoire sur

la pêche à la morue. Ce groupe d’actionnaires a converti cet ancien

complexe industriel en une usine spécialisée dans la congélation et

l’entreposage de bleuets sauvages, l’Usine de congélation de Newport.

Le projet de plus de 3 millions de dollars contribuera à la création de

70 emplois directs et indirects en Gaspésie.

Au terme de l’exercice, SGF Soquia comptait six projets à l’étape d’entente

de principe pour une valeur de plus de 100 millions de dollars.

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Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie

En 2001, SGF Chimie a participé à la mise en œuvre de six nouveaux

projets totalisant des investissements de 215 millions de dollars,

et ce, avec des mises de fonds propres de quelque 91 millions de

dollars. Au 31 décembre 2001, la filiale de la SGF pouvait compter

sur 15 protocoles d’entente représentant des investissements poten-

tiels totaux de près de 635 millions de dollars.

Dans le secteur de la pétrochimie, SGF Chimie a comme objectif

d’optimiser les synergies entre les actifs existants au sein de l’indus-

trie pétrochimique du Québec, en y développant de nouveaux projets

innovateurs. Cette stratégie a été à l’origine de l’implantation

d’Interquisa Canada et de la réouverture de Pétrochimie Coastal,

deux sociétés qui démarreront leurs activités en 2002.

Toujours dans cette optique, SGF Chimie a aussi signé une entente

avec Shell Chemical, de Houston, pour la création de PTT Poly Canada,

la première usine de polytriméthylène téréphtalate (PTT) d’envergure

mondiale. Érigée sur le site de Pétrochimie Coastal dans l’est de

Montréal, cette usine assurera l’optimisation de la chaîne PX, PTA et

PTT, tout en constituant des assises solides pour le développement

futur de cette industrie au Québec.

Pétromont, une coentreprise de SGF Chimie, a réalisé au cours de

l’exercice un investissement important afin de doter ses installations

d’une salle de contrôle à la fine pointe. Pour sa part, cherchant conti-

nuellement à améliorer ses processus et à offrir les meilleurs standards

de qualité, Petresa Canada a obtenu la certification ISO 14000 (normes

internationales en matière de système de gestion environnementale)

et a remporté le prix de l’excellence en sécurité 2001, décerné par

l’Association canadienne des fabricants en produits chimiques.

En chimie, la prise de participation de 1,4 million de dollars de la SGF

dans SiliCycle inc. vise à soutenir l’innovation technologique et à

développer des marchés niches. Chef de file dans le domaine de la

chromatographie, SiliCycle développe, fabrique et commercialise des

gels de silice utilisés en analyse chimique et dans la purification de

produits à très haute valeur ajoutée. Une vingtaine d’emplois directs

et indirects ont été créés grâce à cet investissement de 2 millions de

dollars effectué en partenariat avec la Société Innovatech Québec et

Chaudière-Appalaches.>

PORTEFEUILLE AGROALIMENTAIRE (SUITE) % SGF

LES PÊCHERIES MARINARD LTÉEGestion Groupe R.T. (1996) ltée Autres investisseurs privés CDPQ inc. SGF Soquia inc. 10

LA MAISON DU GIBIER INC.Investisseurs privés SGF Soquia inc. 20

ÉPICERIE MÉDITERRANÉENNE INC.Investisseurs privés SGF Soquia inc. 40

GRT AQUA-TECHNOLOGIES LTÉEGestion Groupe R.T. (1996) ltéeSGF Soquia inc. 48,19

ATRIUM BIOTECHNOLOGIES INC.Les Laboratoires Æterna inc. Fonds de solidarité FTQ Fonds d’investissement bioalimentaireSGF Soquia inc. 24,55

INTERNOVA INC.Investisseurs privésSGF Soquia inc. 30

OLYMEL, S.E.C.Coopérative fédérée de QuébecSGF Soquia inc. 17

BIOPHARMACOPAE DESIGN INTERNATIONAL INC.Capital CDPQ inc.Accès Capital CDPQInvestissement DesjardinsSociété Innovatech Québec et Chaudière-AppalachesInvestisseurs privésSGF Soquia inc. (*)

3886298 CANADA INC. (USINE DE CONGÉLATION DE NEWPORT)Les Bleuetières Senco inc. Soccrent, s.e.c.G.E. Collins and SonsSGF Soquia inc. 20

FORAGEN TECHNOLOGIES, S.E.C.Société capital de risque Banque Royale inc. Saskatchewan Opportunities Corporation (SOCO) et Crown Investments Corporation of Saskatchewan (CIC)SGF Soquia inc. 33,33

SAPUTO INC.Famille Saputo Public SGF Soquia inc. 4,86

(*) Le pourcentage de détention ne peut être divulgué pour des raisons commerciales.

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PORTEFEUILLE CHIMIE, PÉTROCHIMIE, PLASTURGIE ET ÉNERGIE % SGF

SOQUIP ÉNERGIE INC.SGF Chimie inc. 100

SOCIÉTÉ DE COGÉNÉRATION DE ST-FÉLICIEN, S.E.C.CHI Canada inc. (ÉTATS-UNIS)Centrale Thermique St-Félicien Soquip Énergie inc. (SGF Chimie inc.) 36,10

INTRAGAZ, S.E.C. GDF Québec inc. (FRANCE)Soquip Énergie inc. (SGF Chimie inc.) 60

OPTIGAZ INC.CHI Canada inc. (ÉTATS-UNIS)Soquip Énergie inc. (SGF Chimie inc.) 40

SOL PLASTIQUES, S.E.C.Misol Technologies BV (VENEZUELA)Fonds de Solidarité FTQ SGF Chimie inc. 49,5

VÉZINA COMPOSITES INC.Norshield Capital Management Corp.SGF Chimie inc. 50,99

PÉTROMONT, S.E.C.Dow Chemical Company (ÉTATS-UNIS)SGF Chimie inc. 50

PETRESA CANADA INC.Petresa America inc. (ESPAGNE)SGF Chimie inc. 49

KARBOMONT, S.E.C.Kvaerner Canada inc. (NORVÈGE)SGF Chimie inc. 50

KEMFOR, S.E.C.Produits Forestiers Turpin inc.Kemestrie inc.SGF Chimie inc. 33,33

PÉTROCHIMIE COASTAL, S.E.C.El Paso Corporation (ÉTATS-UNIS)SGF Chimie inc. 49

INTERQUISA CANADA, S.E.C.Groupe CEPSA, SA (ESPAGNE)SGF Chimie inc. 49

LE GROUPE LAVERGNE INC.Innovatech du Grand MontréalInvestisseurs privésSGF Chimie inc. 43,70

TECHBLEND, S.E.C.Marfed Holdings inc. SGF Chimie inc. 15

SILICYCLE INC.Société Innovatech Québec et Chaudière-AppalachesAccès Capital inc.Investisseurs privésSGF Chimie inc. 14,63

En plasturgie, SGF Chimie a maintenu le cap sur le secteur des résines

recyclées. À l’investissement réalisé en 1998 dans Sol Plastiques, qui fabrique

des palettes finies à partir de résines recyclées à 100 %, s’est ajoutée en

2001 une prise de participation dans Groupe Lavergne, qui produit du

polyéthylène téréphtalate (PET) et des résines d’ingénierie à partir de

plastiques recyclés, pour en faire des produits à haut niveau de qualité

utilisés notamment dans les industries de l’automobile et de l’aéronautique.

Homologuée QS 9000 et ISO 9001, la société a bénéficié d’un investissement

par SGF Chimie de 7,2 millions de dollars. Deux cent trente emplois directs

et indirects ont été créés.

Enfin, la capacité de production de Techblend sera doublée dans le cadre

d’un projet d’investissement de plus de 7 millions de dollars dans lequel

la filiale de la SGF s’est engagée à souscrire 475 000 dollars. SGF Chimie

avait déjà réalisé en 1999 un placement de 600 000 dollars dans cette

entreprise.

Dans le secteur de l’énergie, Intragaz, une société détenue par Soquip

Énergie, une filiale de SGF Chimie, et la société française Gaz de France,

a annoncé deux projets de stockage souterrain de gaz naturel, un

investissement qui se chiffrera à 13 millions de dollars d’ici la fin de 2002.

La participation de Soquip Énergie s’élève à 3 millions de dollars. À la suite

d’un nouveau forage, la capacité de stockage du site de Saint-Flavien a

été augmentée de 40 %. Durant l’année, Soquip Énergie s’est intéressée

aux technologies de production d’énergies non conventionnelles. Elle a

déjà ciblé certains projets qui lui permettront d’être active dans ce secteur

au cours de 2002.

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Haute technologie

En 2001, SGF Tech a mis en œuvre huit projets totalisant des investis-

sements de 186 millions de dollars. La filiale de la SGF s’y est associée

avec une mise de fonds propres de 77 millions de dollars.

SGF Tech a annoncé un investissement de 14 millions de dollars dans

Corporation CinéGroupe, une société qui jouit d’une solide expertise dans

l’intégration des procédés traditionnels de production (animation, films,

séries) et des nouveaux procédés numériques tels que l’animation 3D et

les productions interactives. Corporation CinéGroupe a construit le plus

important studio d’animation numérique au Canada voué à l’intégration

de contenus sur diverses plates-formes de diffusion.

SGF Tech s’est également engagée pour un investissement maximal

de 5 millions de dollars, sur une période de 10 ans, dans la société en

commandite GTI V, un fonds géré par la société de capital de risque GTI

Capital et voué au financement de jeunes entreprises dans le domaine

des technologies de l’information. L’implication de SGF Tech permettra

de développer des maillages fructueux entre diverses entreprises.

SGF Tech a investi 3 millions de dollars dans le capital-actions de Telops,

une société dont le siège social est situé à Québec et qui se spécialise

dans la conception et la production de systèmes optoélectroniques.

Ces produits sont destinés aux marchés des télécommunications, de

la défense et de l’espace. La présence de SGF Tech vise à accélérer le

développement et la commercialisation d’une gamme d’équipements

d’essais utilisés principalement pour la certification de composants et de

modules requis par l’industrie des télécommunications.

Plusieurs entreprises en portefeuille ont bénéficié d’un réinvestisse-

ment de la part de SGF Tech pour continuer à appuyer leurs besoins en

développement. Il s’agit de Groupe Moli-Flex White (projet Ciné Cité),

Circuit Foil America (CFA) et Technologies Miranda. Cette dernière, un

important fournisseur de solutions technologiques dans le domaine>

PORTEFEUILLE HAUTE TECHNOLOGIE % SGF

GROUPE MOLI-FLEX WHITE, S.E.C.Studio Ciné Cité Saint-Hubert inc.SGF Tech inc. 40

CIRCUIT FOIL AMERICA, S.E.C.Circuit Foil Luxembourg Trading (LUXEMBOURG)SGF Tech inc. 49

NSI GLOBAL INC.Tamimi Holdings (ÉMIRATS ARABES UNIS)Autres actionnairesSGF Tech inc. 27,81

TECHNOLOGIES MIRANDA INC.Investissement Desjardins inc. Banque de Développement du Canada Fondateurs SGF Tech inc. 23,46

CORPORATION CINÉGROUPEAnimation CinéPix inc.Investisseurs privésFox Family Worldwide inc.SGF Tech inc. (*)

HEMERA TECHNOLOGIES INC.Corel Corporation Ltd.Fonds de solidarité FTQ Outaouais, s.e.c.Capital CDPQ inc.Fondateurs AutresSGF Tech inc. 21,74

GOAL SEMICONDUCTOR INC.Vision 2000 Venture Ltd. (Mosel) (TAÏWAN)Investisseurs privésSGF Tech inc. 44,34

DOMOSYS CORPORATIONLes Entreprises Batteries inc.Consultmar Société Innovatech Québec et Chaudière-AppalachesAutres actionnairesSGF Tech inc. 28,83

ALIS TECHNOLOGIES INC.Investisseurs institutionnelsGrebco Holding Ltd. (ÉTATS-UNIS)Société Orgepro S.A. (FRANCE)Robnar Investments Ltd. Autres investisseursSGF Tech inc. 15,66

HILLMAN CDT LLC (CDT ACQUISITION CORPORATION)Kelso & Company (ÉTATS-UNIS)Autres Hillman CDT LLC

Hollinger Digital inc.Hillman Management, LLC (GRANDE-BRETAGNE) AutresSGF Tech inc. 12,58

TELOPS INC.Investisseurs privésSGF Tech inc. (*)

>(*) Le pourcentage de détention ne peut être divulgué pour desraisons commerciales.

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PORTEFEUILLE HAUTE TECHNOLOGIE (SUITE) % SGF

GTI V, S.E.C.Banque de Nouvelle-ÉcosseFonds de solidarité FTQBanque Nationale du CanadaExport Development CorporationInnovatech du Grand MontréalLBC Capital inc.IBM Canada LimitedAutres investisseursSGF Tech inc. (*)

LE GROUPE FOX INC.Fondateurs TDI CieAutresSGF Tech inc. (*)

8 X 8 INC.ST Microelectronics N.V. (FRANCE) Autres SGF Tech inc. 5,03

PORTEFEUILLE LOGISTIQUE INDUSTRIELLE % SGF

CONGÉBEC LOGISTIQUE INC.Gestion PedneaultAutresSGF (*)

RONA INC.ITM CDPQ inc.Association des marchandsSGF 9,63

Logistique industrielle

Le secteur Logistique industrielle de la SGF cible des partenaires domes-

tiques ou étrangers qui sont des concepteurs et des distributeurs

de technologies de l’information en logistique, des tierces parties en

logistique (3PL), des opérateurs de terminaux aéroportuaires ou portuaires

ainsi que des promoteurs immobiliers spécialisés dans la construction de

centres de distribution ou de parcs logistiques. En partenariat avec eux,

la SGF entend investir dans des projets d’expansion ou des acquisitions qui

entraîneront des retombées économiques significatives au Québec.

Au cours de l’exercice, 45 millions de dollars ont été investis pour des

projets totaux de 360 millions de dollars qui entraîneront la création de

740 emplois directs et indirects.

Le secteur a investi 41,7 millions de dollars dans Rona inc. afin de lui

permettre d’acquérir Revy Home Center, une acquisition stratégique qui

la hisse au rang du plus important distributeur de quincaillerie et de

produits de rénovation au Canada.

Forte d’une prise de participation de 4 millions de dollars par la SGF,

Congébec Logistique inc. doublera sa capacité d’entreposage sous

température contrôlée. Le projet total est évalué à 25 millions de dollars.

Au début de 2002, la SGF a investi dans Métro Canada Logistique, ce qui

permettra de doter cette société de systèmes informatiques à la fine

pointe de la technologie et d’implanter au Québec une solution logis-

tique unique dans le secteur des pâtes et papiers.

Siégeant au conseil d’administration de la Société de développement de

la Zone de commerce international de Montréal à Mirabel, la SGF continuera

à accorder une attention particulière aux projets d’investissement réalisés

dans cette zone et à y apporter son expertise.

de l’imagerie numérique, a bénéficié d’une mise

de fonds additionnelle de 9 millions de dollars de

SGF Tech pour soutenir l’acquisition du Multimedia

Research Center (MRC), la division montréalaise de la

société américaine General DataComm (GDC). Celle-ci

offre une technologie destinée principalement au

marché en croissance de la formation à distance.

Par a i l leurs, SGF Tech poursuit ses efforts de

développement dans les secteurs des matériaux et

composants électroniques, dont les semi-conduc-

teurs et les technologies d’affichage sur écrans

plats, de l’optique/photonique, des technologies de

l’information et des télécommunications, incluant le

multimédia et le commerce électronique. À la fin de

l’exercice, le portefeuille de projets de SGF Tech

comprenait 15 ententes de principe représentant un

potentiel d’investissements totaux de 320 millions

de dollars.

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(*) Le pourcentage de détention ne peut être divulgué pour des raisons commerciales.

(*) Le pourcentage de détention ne peut être divulgué pour des raisons commerciales.

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Matériel de transport

En 2001, la SGF a accueilli un nouveau vice-président

à la tête de son secteur Matériel de transport. Il s’agit

de monsieur François Chagnon, qui possède une

solide expérience dans le domaine de l’aéronautique

acquise chez Bell Helicopter Textron Canada et

qui donnera un nouveau souffle à cette division de

la Société.

La stratégie de développement du secteur Matériel

de transport est essentiellement axée sur trois volets :

d’abord la solidification des chaînes d’approvision-

nement du secteur de l’aéronautique et des transports

terrestres, soit par la consolidation de fournisseurs,

soit par la création d’intégrateurs ou d’ensembliers

de niveaux 1 et 2; puis le développement de l’industrie

des véhicules de niches, commerciaux et de petites

séries; et, finalement, le développement de sociétés

québécoises d’envergure internationale que la SGF

appuiera dans leurs efforts en vue de pénétrer de

nouveaux marchés, d’accroître leur masse critique et

d’acquérir de nouvelles technologies.

À l’amorce du présent exercice, la vice-présidence

Matériel de transport avait déjà ciblé plusieurs

occasions d’affaires pouvant conduire à des projets

potentiels cadrant avec la mission de la SGF. L’année

2002 à cet égard devrait être fort active pour

ce secteur.

PORTEFEUILLE MATÉRIEL DE TRANSPORT % SGF

GROUPE RENÉ MATÉRIAUX COMPOSITES INC.Investisseurs privésAutres SGF 26,25

Machinerie

Au cours de l’exercice, la SGF a approuvé des mises de fonds propres de

12 millions de dollars dans des projets dont la valeur globale est de

51 millions de dollars. De plus, trois protocoles d’entente représentant

des investissements potentiels de 60 millions de dollars ont été signés

dans le secteur Machinerie.

Les systèmes pour carburant alternatif, les équipements de production

et de transport d’électricité, les systèmes de climatisation (HVCA), les

technologies de fabrication, les systèmes de manutention de même que

des machines spécifiques à des domaines tels que les pâtes et papiers,

les mines et l’environnement agricole sont des domaines d’activité

qui ont fait l’objet d’une prospection active au cours de 2001.

À la suite d’une transaction réalisée en 1999, la SGF et son partenaire

australien, Turbocorp B.V., ont complété la construction des nouvelles

installations de Turbocor, situées à Montréal. L’usine emploie déjà une

centaine de personnes qui travaillent à la recherche, au développement et

à la fabrication de compresseurs centrifuges (HVCA). La commercialisation

et les activités de fabrication de l’entreprise ont débuté à l’automne 2001.

PORTEFEUILLE MACHINERIE % SGF

TURBOCOR INC.Turbocorp B.V. (AUSTRALIE)SGF 39,05

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Métaux et minéraux

En 2001, SGF Minéral a réalisé un investissement d’importance en parte-

nariat avec Raufoss A.S.A., de Norvège, pour la construction, au coût de

60 millions de dollars, d’une usine de composants de suspension en

aluminium léger qui seront utilisés dans des véhicules de General Motors

(GM). SGF Minéral détient 20 % des parts de Pièces automobiles Raufoss

Canada située à Boisbriand.

Au cours de l’exercice, la Société de développement du magnésium (SDM),

dans laquelle la participation de SGF Minéral s’élève à 33 1/3 %, a acquis la

société ontarienne Trimag inc. qui fabrique, sur une base contractuelle,

des pièces d’automobile en magnésium pour GM. Cette transaction a

permis de démarrer la construction, au Québec, d’une usine comprenant

deux presses de 3 500 tonnes destinées à la fabrication de tableaux de

bord intégrés en magnésium pour des camionnettes tout terrain.

Ces contrats du fabricant, de même que la mise en place des presses,

constituent une première au Québec dans le domaine de la fabrication

commerciale à large volume de pièces complexes en magnésium pour

l’industrie automobile.

Toujours dans le secteur du magnésium, la société Magnola a été

contrainte de retarder sa mise en production d’environ un an dans le but

d’apporter des modifications technologiques et ainsi augmenter

l’efficience du procédé de production du magnésium métal. Par ailleurs,

afin de maintenir des standards élevés en matière de sécurité en milieu

de travail, Magnola a également réalisé un investissement supplémen-

taire. Ces deux facteurs ont augmenté sensiblement le coût de réalisation

du projet. SGF Minéral, qui détient 20 % de l’entreprise, a participé à

ce réinvestissement.>

PORTEFEUILLE MÉTAUX ET MINÉRAUX % SGF

ALBECOUR INC.SGF Minéral inc. 100

ALUMINERIE ALOUETTEVAW Aluminium Canada, s.e.c. (ALLEMAGNE)

Kobe Steel (JAPON)Marubeni (JAPON)Corus Group, plc (GRANDE-BRETAGNE)Austria Metal (AUTRICHE)Albecour inc. (SGF Minéral inc.) 20

SOQUEM INC.SGF Minéral inc. 100

EXPLO-ZINC INC.Soquem inc. (SGF Minéral inc.) 100

SITEC, S.E.C.BQI Soquem inc. (SGF Minéral inc.) 45

CORPORATION COPPER RAND INC.Ressources MSV inc.Fonds de solidarité FTQ SDBJSoquem inc. (SGF Minéral inc.) 23

9102-3648 QUÉBEC INC. (SECTEUR DES MINÉRAUX)Mazarin inc.Soquem inc. (SGF Minéral inc.) 23,68

SODÉMEX, S.E.C.CDPQ inc.Soquem inc. (SGF Minéral inc.) 50

MAG-NAT MÉTALLURGIE INC.SGF Minéral inc. 100

MAGNOLANoranda inc. Mag-Nat Métallurgie inc. (SGF Minéral inc.) 20

CORUS, S.E.C.Corus Group, plc (GRANDE-BRETAGNE)SGF Minéral inc. 40

INTRAL, S.E.C.Sural Canada inc. (VENEZUELA)SGF Minéral inc. 49

PHILLIPS-FITEL INC.Furukawa Electric Co. Ltd. (JAPON)SGF Minéral inc. 45

NEUMAN USA LTD.Fried V. Neuman (AUTRICHE)SGF Minéral inc. 40

NEUMAN ALUMINIUM CANADA, S.E.C.Neuman Holding Canada inc. (AUTRICHE)SGF Minéral inc. 40

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Métaux et minéraux (suite)

L’industrie du recyclage de l’aluminium a beaucoup souffert du phénomène

de la consolidation et de la guerre des prix dans le marché de l’aluminium

secondaire. En conséquence, les propriétaires de Lavalum, dans laquelle SGF

Minéral avait investi en 1999, ont été forcés de placer la société sous la

protection de la Loi sur les faillites et l’insolvabilité.

Complétée au cours de l’exercice, la mise de fonds de 10 millions de dollars

de SOQUEM, filiale de SGF Minéral, dans un projet avec la société Mazarin

a permis à cette dernière d’acquérir 50 % de Niobec qui est propriétaire

de la mine de niobium à Saint-Honoré, dans la région du Saguenay–

Lac-Saint-Jean.

Au début de l’exercice, la société minière Mines McWatters a dû se placer

sous la protection de la Loi sur les faillites et l’insolvabilité. À la fin de

l’exercice, Mines McWatters a déposé auprès de ses créanciers une

proposition concordataire qui a été acceptée au début de l’année 2002.

SOQUEM sera un partenaire plus important dans une nouvelle société qui

reprendra les activités de la mine Sigma-Lamaque au printemps 2002.

Tout au long de l’année, SOQUEM a poursuivi ses programmes d’explo-

ration dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, des Appalaches,

de Chibougamau et dans le Nord du Québec, y investissant près de

5,7 millions de dollars en fonds propres. Depuis 1998, SOQUEM et ses

partenaires ont injecté 30 millions de dollars dans ces régions.

À Sept-Îles, le projet d’apatite/ilménite en coentreprise avec le groupe

norvégien Norsk Agri a fait l’objet d’une étude de faisabilité ainsi que

d’importantes discussions avec des investisseurs européens. Les pour-

parlers se poursuivront en 2002.

De plus, la coentreprise de SOQUEM et d’Ashton Mining a publié ses premiers

résultats de forage, qui font état de la découverte d’une importante

quantité de diamants, laissant ainsi entrevoir la possibilité éventuelle d’une

opération commerciale. Des travaux de prise d’échantillons en vrac sont

donc prévus au cours de 2002, afin de confirmer l’intérêt économique de

cette découverte québécoise majeure.

Dans la région de Chibougamau, le forage du puits se poursuit sur la

propriété de Copper Rand 5000, une société détenue à 23 % par SOQUEM.

Le début des activités d’extraction minière est prévu pour août 2003.

En raison des 12 protocoles d’entente qu’elle a signés en 2001, SGF Minéral

a terminé l’exercice avec 24 protocoles d’entente actifs totalisant des

investissements potentiels de 3,8 milliards de dollars.

PORTEFEUILLE MÉTAUX ET MINÉRAUX (SUITE) % SGF

KPM, AMÉRIQUE DU NORD, S.E.C.KPM, SpA (ITALIE)SGF Minéral inc. 49

PIÈCES AUTOMOBILES RAUFOSS CANADA, S.E.C.Raufoss A.S.A. (NORVÈGE)SGF Minéral inc. 20

SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT DU MAGNÉSIUM, S.E.C.Fonds de solidarité FTQ Sofinov inc. SGF Minéral inc. 33,33

GROUPE ADF INC.Famille PaschiniFonds de solidarité FTQ PublicSGF Minéral inc. 17,56

ALTEX EXTRUSION INC.Metra SpA (ITALIE)Olex inc. SGF Minéral inc. 22,5

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Produits forestiers

Au cours de l’exercice financier, la SGF a approuvé 11 projets émanant du

secteur Produits forestiers et relatifs à des investissements de 1,6 milliard

de dollars. La mise de fonds propres de SGF Rexfor s’élève à 211 millions de

dollars et débouchera sur la création de 2 750 emplois directs et indirects en

phase d’exploitation et de 5 000 emplois équivalents année-personne en

phase de construction.

SGF Rexfor a connu une année exceptionnelle avec des projets d’implan-

tation, d’acquisition, de conversion et de modernisation de calibre

international, en particulier ceux initiés par les compagnies Domtar,

Kruger Wayagamack, Temlam et Papiers Gaspésia.

En 2001, Domtar a complété l’acquisition de quatre usines américaines de

papier, au coût de 1,65 milliard de dollars américains. Ce faisant, Domtar

est devenue un chef de file nord-américain de son secteur, avec un

chiffre d’affaires de 4,4 milliards de dollars. L’entreprise est maintenant

le deuxième plus important producteur de papiers fins non couchés en

Amérique du Nord et le troisième à l’échelle mondiale. En injectant

92 millions de dollars dans Domtar, la SGF a contribué, une fois de plus,

à l’essor d’une société québécoise qui ne cesse de rayonner sur les

marchés internationaux.

En s’associant avec Kruger, l’une des plus grandes entreprises privées

à l’échelle mondiale dans le secteur des pâtes et papiers, SGF Rexfor est

devenue partenaire dans Kruger Wayagamack inc. Cette participation

permettra de moderniser l’usine de Trois-Rivières et d’y installer une

nouvelle machine à papier couché de calibre international. Ce projet, qui

nécessitera des investissements de près de 500 millions de dollars en

trois ans, permettra d’assurer le maintien de 450 emplois directs dans

l’usine et d’en créer plus d’une centaine d’autres, sans compter ceux

requis pour la période de construction et de démarrage, qui représentent

2 300 emplois équivalents année-personne. Cet apport économique

majeur est structurant pour la région de Trois-Rivières, car il positionnera

avantageusement une entreprise d’ici dans le secteur des papiers à haute

valeur ajoutée destinés aux catalogues et aux magazines.>

PORTEFEUILLE PRODUITS FORESTIERS % SGF

LES PRODUITS FORESTIERS BELLERIVE KA’N’ENDA INC.SGF Rexfor inc. 100

PRODUITS FORESTIERS ST-ALPHONSE INC.SGF Rexfor inc. 100

REXFORÊT INC.SGF Rexfor inc. 100

SACOPAN INC.Boisaco inc. Investra (1985) inc. Intrafor inc.SGF Rexfor inc. 50

LA CIE J. FORD LIMITÉEGroupe Cédrico inc. SGF Rexfor inc. 50

KRUGER WAYAGAMACK INC.Kruger inc.SGF Rexfor inc. 49

TEMLAM INC.Tembec industries inc.SGF Rexfor inc. 50

PAPIERS GASPÉSIA, S.E.C.Fonds de solidarité FTQ Gestion Temrex inc.

Tembec Industries inc.SGF Rexfor inc. 25,55

MDF LA BAIE INC.Uniboard Canada inc.Sodexfor, s.e.c.SGF Rexfor inc. 24,99

F.F. SOUCY INC. & ASSOCIÉS, S.E.C.F.F. Soucy inc.Dow Jones Newsprint Company inc. (ÉTATS-UNIS)SGF Rexfor inc. 10

GROUPE PYROVAC INC.Sodexfor, s.e.c. Université Laval Société de gestion Christian Roy inc. SGF Rexfor inc. 26,51

DENHARCO INC.Fonds de solidarité FTQ Garantie-Québec SGF Rexfor inc. 20,55

DOMTAR INC.George Weston Ltd.CDPQ inc. Public SGF Rexfor inc. 19,60

TECHNOLOGIE ELCORSY INC.Investissements Castegnier inc. Toyo ink MFG Co. Ltd. (JAPON)SGF Rexfor inc. 10,53

PA

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23

000777_Fra_001_026 5/16/02 4:36 PM Page 23

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24

Produits forestiers (suite)

La mise sur pied de Temlam, en partenariat avec Tembec, illustre éloquem-

ment la stratégie mise en œuvre dans le secteur des bois d’ingénierie par

ce géant forestier solidement implanté au Québec, ailleurs au Canada,

aux États-Unis et en Europe. En prenant une participation égale à celle

de Tembec, SGF Rexfor s’implique directement dans l’acquisition et

l’élargissement d’un réseau de distribution de produits de construction.

La mise de fonds de la filiale de la SGF s’est élevée à 21 millions de dollars

dans ce projet de 92 millions de dollars.

Vers la fin de l’exercice, le projet de Papiers Gaspésia a réuni trois parte-

naires majeurs, soit le Fonds de Solidarité FTQ, Tembec et SGF Rexfor.

Réalisé à Chandler, en Gaspésie, il nécessitera des investissements évalués à

465 millions de dollars qui relanceront l’usine de pâtes et papiers, tout en

créant quelque 1 000 emplois directs et indirects en phase d’exploitation.

De plus, 2 600 emplois équivalents année-personne seront requis pendant

la phase de construction et de démarrage. La vocation de cette usine

changera car elle produira du papier couché à haute blancheur plutôt que

du papier journal. Afin d’assurer la majeure partie des approvisionnements

en copeaux de l’usine de Papiers Gaspésia, Tembec et SGF Rexfor ont mis

sur pied la nouvelle entreprise Produits forestiers Temrex qui regroupera

les entreprises de sciage qu’elles détiennent dans la Baie des Chaleurs, soit

l’usine de Tembec à Nouvelle et celle de SGF Rexfor à Saint-Alphonse.

Outre les projets majeurs précédents, la filiale de la SGF s’est impliquée

auprès d’entreprises affiliées dans des projets d’expansion afin d’en

favoriser la concrétisation. Cinq autres projets ont ainsi vu le jour dans

autant de régions et dans des secteurs aussi variés que l’imprimerie, les

produits à valeur ajoutée dérivés du cèdre, les portes d’armoires, les

lames de plancher et les revêtements de portes.

En ce qui concerne les protocoles d’entente, SGF Rexfor en a signé 17

nouveaux en 2001 et certains d’entre eux se sont matérialisés au cours

de l’exercice. Au début de 2002, 13 protocoles représentant plus de

800 millions de dollars d’investissements potentiels étaient toujours actifs.

Récréotourisme

En 2001, la vice-présidence Récréotourisme a entrepris

des démarches de prospection actives. Un nouveau

protocole d’entente a été signé en fin d’exercice, et

huit autres étaient en discussion pour des investisse-

ments potentiels de 1,8 milliard de dollars.

L’arrivée de monsieur Marc Tremblay à titre de vice-

président responsable de ce secteur démontre la

volonté de la SGF de poursuivre ses efforts afin de

développer l’industrie récréotouristique au Québec.

M. Tremblay a participé étroitement à l’établisse-

ment du centre de villégiature du Mont-Tremblant.

Le secteur Récréotourisme de la SGF se positionne

comme un partenaire de premier plan dans le

développement d’attractions touristiques urbaines

majeures et de destinations touristiques intégrées

de calibre international.

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PORTEFEUILLE SANTÉ % SGF

DSM BIOLOGICS HOLDINGS INC.DSM Fine Chemicals B.V. (PAYS-BAS)SGF Santé inc. 40

BIO-INOVA SCIENCES DE LA VIE AMÉRIQUE DU NORD INC.Gestion Bio-Inova, sciences de la vie inc. (FRANCE)SGF Santé inc. 45

DRAXIS PHARMA INC.Santé Draxis inc. Autres SGF Santé inc. 31,9

H3 PHARMA INC.Debiopharm S.A. (SUISSE)AutresSGF Santé inc. 50

ANDROMED INC.Theratechnologies inc. Public SGF Santé inc. 37,90

GROUPE LYSAC INC.Investissement Desjardins inc. Fonds d'investissement Desjardins de Montréal inc.CDP Accès Capital inc.Investisseurs privésSGF Santé inc. 23,2

CORPORATION HAEMACURECSLMultipède Holdings inc. Biocapital et Fonds de solidarité FTQPublic SGF Santé inc. 9,72

INFECTIO DIAGNOSTIC (I.D.I.) INC.Infectio Recherche inc.Compensation BNC inc.AutresSGF Santé inc. 25,90

ULTRAVISION CORPORATIONFonds de solidarité FTQCanadian Medical Discoveries Fund Ltd. AutresSGF Santé inc. 40,14

CRYOCATH TECHNOLOGIES INC.Sofinov inc. Fidelity Management & Research CompanyAutres SGF Santé inc. 13,38

BIOARTIFICIAL GEL TECHNOLOGIES INC. (BAGTECH INC.)Fonds régional de la Solidarité, Île de Mtl Finedix B.V. (PAYS-BAS)Fonds de solidarité FTQ Investisseurs privésSGF Santé inc. 14,90

>P

AG

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5

Santé

Poursuivant sur la lancée des deux exercices précédents, SGF Santé a élargi

son portefeuille d’investissements. Durant l’année, plus de 65 millions de

dollars ont été investis dans cinq nouveaux projets dont la valeur globale

était de 370 millions de dollars. Près de 500 emplois directs et indirects

seront ainsi créés pendant la phase d’exploitation, sans compter les

630 emplois équivalents année-personne qui le seront durant la phase

de construction.

En collaboration avec Theratechnologies et le Fonds de solidarité FTQ,

SGF Santé a participé à la création de Celmed BioSciences, une nouvelle

entreprise qui aspire à devenir un leader dans le marché émergent de la

thérapie cellulaire. La filiale de la SGF a investi 30 millions de dollars dans

ce projet dont 18 millions ont servi à acquérir Neurogeneration, une

société californienne spécialisée dans la thérapie cellulaire des maladies

neuro-dégénératives.

Au cours de l’exercice, SGF Santé et son nouveau partenaire suisse, Debio,

ont annoncé la création, à Montréal, de la société H3 Pharma (Helping

Human Health), qui se consacrera à l’identification, à l’acquisition et au

développement de molécules et de dispositifs médicaux. La filiale de la

SGF s’est engagée à y investir jusqu’à 25 millions de dollars afin de per-

metttre au Québec d’acquérir l’expertise et le savoir-faire de Debio dans le

développement synergétique et multidisciplinaire de médicaments, un

domaine dans lequel la compagnie a remporté un vif succès en Europe.

SGF Santé a également investi 4 millions de dollars dans Groupe Lysac, une

jeune entreprise de la Montérégie qui développe, met à l’échelle, produit et

commercialise des polymères superabsorbants pouvant être utilisés dans

plusieurs sphères de la santé humaine, dont l’hygiène personnelle et les

pansements médicaux.

Un investissement de 4,1 millions de dollars dans RTP Pharma a permis à

cette société spécialisée dans le développement clinique de molécules

pharmaceutiques difficilement solubles, de restructurer son actionnariat

et de fusionner ses activités avec la société pharmaceutique anglaise

Skyepharma.

SGF Santé détenait, en fin d’exercice, sept ententes de principe pouvant

conduire à des projets dont la valeur atteint plus de 500 millions de dollars.

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PORTEFEUILLE SANTÉ (SUITE) % SGF

PROCREA BIOSCIENCES INC.SPEQ98362 Canada inc.Investisseurs privés Sofinov inc. Innovatech du Grand MontréalAutresSGF Santé inc. 32,7

GENECHEM THÉRAPEUTIQUES, S.E.C.Fonds de pension Bombardier Biochem Pharma inc. Fonds de solidarité FTQ Bimcor inc. (fonds de pension Bell) AutresSGF Santé inc. 7,30

CELMED BIOSCIENCES INC.Investisseurs privés Fonds de solidarité FTQTheratechnologies inc.SGF Santé inc. 14,77

THERATECHNOLOGIES INC.Investisseurs privés Global Asset Management Fidelity Investments Ltd. Public SGF Santé inc. 7,83

SKYEPHARMA PLCSGF Santé inc. 0,01

PORTEFEUILLE DIVERS % SGF

INVESTISSEMENTS NOVACAP INC.Banque Nationale du CanadaCDPQ inc.Canpen Caisse de retraite de Radio-Canada Caisse de retraite d’Air Canada Caisse de retraite de Pratt & Whitney Assurance-vie Desjardins-Laurentienne inc. Boréal assurances inc. Caisse de retraite de la Laurentienne Vie inc.SGF 17,67

NOVACAP II, S.E.C.Capital d’Amérique CDPQ inc.OMERSAss.de bienfaisance et de retraite des policiers de la CUMBanque Nationale du Canada Régime de rentes du Mouvement DesjardinsCanpenFonds de solidarité FTQ Société pour l’expansion des exportations Caisse de retraite de Radio-Canada Régime de retraite de l’Université du Québec Régime de retraite de la STCUMRégime de retraite de l’Université de MtlAutresSGF 12,24

Divers

La SGF détient également des participations dans

deux fonds de capital de risque qui investissent dans

les secteurs manufacturier et des technologies de

l’information.

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S O C I É T É G É N É R A L E D E F I N A N C E M E N T D U Q U É B E C

R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 1 S G F

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R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 1S G F

Diversité de nos saisonsVitalité dans nos régions

États financiers

000777_Fra_Encarts 5/17/02 9:45 AM Page 1

Le Québec et ses 1 540 680 km 2 s’étend sur le continent nord-américain depuis l’océan

Arctique jusqu’à la frontière américaine de la Nouvelle-Angleterre. Du Grand Nord habité par

les Inuits jusqu’aux Appalaches, la diversité de nos paysages est impressionnante. Chacune

de nos 17 régions possède une touche particulière qui, telle une courtepointe, façonne

nos habitudes de vie, notre histoire et nos liens avec l’extérieur. L’eau et les glaces, le fleuve

Saint-Laurent et les baleines de Tadoussac, les murailles de Québec et les vallées de Charlevoix,

Montréal et ses gratte-ciels, tous ces éléments sont associés à un dynamisme économique

et culturel au cachet unique sur notre continent.

09 CÔTE-NORD

01 BAS-SAINT-LAURENT

12 CHAUDIÈRE-APPALACHES05 ESTRIE

04 MAURICIE

17 CENTRE-DU-QUÉBEC

16 MONTÉRÉGIE

06 MONTRÉAL

07 OUTAOUAIS

13 LAVAL

11 GASPÉSIE – ÎLES-DE-LA-MADELEINE

10 NORD-DU-QUÉBEC

03 CAPITALE-NATIONALE15 LAURENTIDES

14 LANAUDIÈRE

02 SAGUENAY – LAC-SAINT-JEAN

08 ABIT IBI-TÉMISCAMINGUE

Consultez notre cédérom pour mieux connaître nos entreprises et leurs activités.

Le portefeuille de la SGF se répartit sur l’ensemble du territoire québécois.

Investissementstotaux 2001

3 130 M$41 PROJETSréalisés en 2001

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Le Québec et ses 1 540 680 km 2 s’étend sur le continent nord-américain depuis l’océan

Arctique jusqu’à la frontière américaine de la Nouvelle-Angleterre. Du Grand Nord habité par

les Inuits jusqu’aux Appalaches, la diversité de nos paysages est impressionnante. Chacune

de nos 17 régions possède une touche particulière qui, telle une courtepointe, façonne

nos habitudes de vie, notre histoire et nos liens avec l’extérieur. L’eau et les glaces, le fleuve

Saint-Laurent et les baleines de Tadoussac, les murailles de Québec et les vallées de Charlevoix,

Montréal et ses gratte-ciels, tous ces éléments sont associés à un dynamisme économique

et culturel au cachet unique sur notre continent.

09 CÔTE-NORD

01 BAS-SAINT-LAURENT

12 CHAUDIÈRE-APPALACHES05 ESTRIE

04 MAURICIE

17 CENTRE-DU-QUÉBEC

16 MONTÉRÉGIE

06 MONTRÉAL

07 OUTAOUAIS

13 LAVAL

11 GASPÉSIE – ÎLES-DE-LA-MADELEINE

10 NORD-DU-QUÉBEC

03 CAPITALE-NATIONALE15 LAURENTIDES

14 LANAUDIÈRE

02 SAGUENAY – LAC-SAINT-JEAN

08 ABIT IBI-TÉMISCAMINGUE

Consultez notre cédérom pour mieux connaître nos entreprises et leurs activités.

Le portefeuille de la SGF se répartit sur l’ensemble du territoire québécois.

Investissementstotaux 2001

3 130 M$41 PROJETSréalisés en 2001

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Diversité de nos saisonsVitalité dans nos régions

États financiers

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C o m m e n t a i r e s e t a n a l y s e d e l a d i r e c t i o n

Le rendement comptable de la SGF pour la période 1997 – 2001 a été de 5,4 %, taux supérieur au coût des fonds de l’actionnaire.

L'exercice 2001, le quatrième du plan de développement quinquennal de la Société générale de financement du Québec (SGF), a été marqué parune croissance importante en matière d'investissement, tant dans les industries liées aux ressources naturelles que dans celles de la nouvelleéconomie. La SGF a vu son portefeuille d’investissements passer de 125 participations en 2000 à 142 participations à la fin de 2001 (voir tableaudes entreprises par méthode de comptabilisation). Les investissements et réinvestissements effectués par la SGF en 2001 ont totalisé plus de 700 M$.

Encore une fois, d'importants capitaux, soit 698 M$ ou 29,7 % des capitaux propres au 31 décembre, ont été consacrés à des projets en phase dedémarrage ou de construction, de même qu'à des projets qui en sont à leurs premières années d'exploitation (projets dits en développement). Ilest reconnu qu'en période de construction ou de développement intensif, et pendant la période dite de démarrage, les résultats obtenus ne sontpas un reflet du potentiel d'une entreprise. Ces investissements affectent donc le taux de rendement sur les capitaux propres moyens de la SGF.

Le rendement comptable de la SGF correspond au bénéfice net de la période en proportion des capitaux propres moyens. Pour l'exercice 2001,qui fut particulièrement exigeant pour plusieurs sociétés du portefeuille, la SGF a enregistré une perte nette de 84,0 M$, soit un rendementnégatif de 4,1 %. Cette performance est principalement attribuable au ralentissement économique, à d'importantes tendances défavorables danscertains secteurs industriels, à la chute des marchés boursiers et à l'importance relative des capitaux consacrés à des projets en développement.

En dépit de ces défis, la SGF affiche un taux de rendement moyen de 5,4 % pour les cinq dernières années, ce qui est supérieur au coût des fondsde l’actionnaire pendant la même période. En outre, lorsqu'on fait abstraction des capitaux consacrés aux projets en développement, le rendementsur cinq ans passe à un taux de 7,4 %.

À l'exception des placements considérés comme du capital de risque, qui sont comptabilisés à la juste valeur marchande, les résultats consolidésde la SGF sont ceux qui sont générés par les entreprises de son portefeuille. Il en est de même pour les sociétés à capital ouvert, dont plusieursont vu leur juste valeur marchande s'apprécier sans que cela soit reflété dans les résultats de la SGF. Si c'eut été le cas en 2001, le bénéfice netconsolidé de la période se serait élevé à 94 M$. Le rendement annuel aurait été de 4,1% pour l'exercice, une performance appréciable comptetenu de la conjoncture et des tendances boursières, et il aurait été de 6,3 % pour la période de cinq ans.

Enfin, les frais d’exploitation encourus pour la poursuite du plan de développement demeurent stables en proportion de l'actif moyen consolidé, soit moins de 2 %.

Entreprises par méthodes de comptabilisation

La SGF est beaucoup plus qu’un simple investisseur. La Société joue un rôle important dans l’économie québécoise sous forme de partenariat avecses co-investisseurs. Cette relation unique se répercute, entre autres, sur ses résultats financiers. En d’autres termes, l’influence qu’exerce la SGFau plan des grandes orientations stratégiques, du développement, des investissements, des financements, de l’élaboration des budgets annuelset même, de manière exceptionnelle, au chapitre des activités d'exploitation, détermine la méthode de comptabilisation.

Lorsque la SGF détient le contrôle exclusif sur une entreprise, celle-ci est reconnue comme une filiale de la SGF et tous les postes de ses étatsfinanciers sont intégrés à ceux de la Société. Au 31 décembre 2001, la SGF contrôlait ainsi 13 filiales.

Dans la plupart des cas, la SGF est actionnaire minoritaire des sociétés, tout en jouissant parfois d’un pouvoir réel d’orientation dans un contextede contrôle conjoint. Ces sociétés étant alors considérées comme des coentreprises de la SGF, cette dernière consolide à ses états financiers tousles postes comptables en proportion de sa participation au capital. En 2001, la SGF comptait ainsi 33 coentreprises.

La SGF possède aussi des placements dans des société satellites sur lesquelles elle exerce une influence notable. Chaque année, la Sociétécomptabilise sa part des bénéfices nets de ces entreprises et ajuste en conséquence la valeur comptable de ces placements dans son bilan. En 2001,37 placements figuraient dans cette catégorie.

Certains investissements, particulièrement dans les secteurs Santé et Haute technologie, s’apparentent à des placements en capital de risque,puisque leur valeur n’est pas toujours associée aux résultats annuels. La SGF possède des participations dans 19 entreprises de ce type, évaluées à la juste valeur marchande.

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MÉTAUX ET MINÉRAUX

Albecour inc. (20 % Aluminerie Alouette) •Soquem inc. : •

Explo-Zinc inc. •Sitec, s.e.c. •Corporation Copper Rand inc. •9102-3648 Québec inc. (secteur des minéraux) •Sodémex, s.e.c. •Mine Jeffrey inc. (redevances) •Mines McWatters inc. (redevances) •Autres (11) •

Mag-Nat Métallurgie inc. (20 % de Magnola) •Corus, s.e.c. •IntrAl, s.e.c. •Phillips-Fitel inc. •Neuman U.S.A. Ltd •Neuman Aluminium Canada, s.e.c. •KPM, Amérique du Nord, s.e.c. •Pièces automobiles Raufoss Canada, s.e.c. •Société de développement du Magnésium, s.e.c. •Groupe ADF inc. •Altex Extrusion inc. •

AGROALIMENTAIRE

Centre d’insémination porcine du Québec (C.I.P.Q.) inc. •Centre de Distribution de Médicaments Vétérinaires (C.D.M.V.) inc. •Aliments Carrière inc. •Patrimoine des Eaux du Québec inc. •Les Entreprises Champost inc. •Les Composts du Québec inc. •Canneberges Atoka inc. •Les Fruits Bleus inc. •Gestion Groupe R.T. (1996) ltée •Les Pêcheries Marinard ltée •La Maison du Gibier inc. •Épicerie Méditerranéenne inc. •GRT Aqua-Technologies ltée •Atrium Biotechnologies inc. •Internova inc. •Olymel, s.e.c. •Biopharmacopae Design International inc. •3886298 Canada inc. (Usine de Congélation de Newport) •Foragen Technologies, s.e.c. •Saputo inc. •Autres (12) • •

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PRODUITS FORESTIERS

Les Produits Forestiers Bellerive Ka’N’enda inc. •Produits forestiers St-Alphonse inc. •Rexforêt inc. •Sacopan inc. •La Cie J. Ford limitée •Kruger Wayagamack inc. •Temlam inc. •Papiers Gaspésia, s.e.c. •MDF La Baie inc. •F.F. Soucy Inc.& Associés, s.e.c. •Groupe Pyrovac inc. •Denharco inc. •Domtar inc. •Technologie Elcorsy inc. •Autres (10) •

FIL

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CHIMIE, PÉTROCHIMIE, PLASTURGIE ET ÉNERGIE

Soquip Énergie inc. : •Soc. de Cogénération de St-Félicien, s.e.c. •Intragaz, s.e.c. •Optigaz inc. •Autres (2) • •

Sol Plastiques, s.e.c. •Vézina Composites inc. •Pétromont, s.e.c. •Pipeline Pétromont Enr. •Petresa Canada inc. •Karbomont, s.e.c. •Kemfor, s.e.c. •Pétrochimie Coastal, s.e.c. •Interquisa Canada, s.e.c. •Le Groupe Lavergne inc. •Techblend, s.e.c. •Silicycle inc. •

Enfin, d’autres placements à long terme, comptabilisés au coût, reflètent l'influence relativement plus faible de la Société dans 40 entreprises,dont les résultats ne sont pas ajoutés à ceux de la SGF.

Le tableau suivant catégorise tous les placements de la SGF, par méthode de comptabilisation et par secteur d’activité. Les bandes coloréesindiquent les nouveaux placements de l’année 2001.

Entreprises par méthode de comptabi l isation au 31 décembre 2001

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MACHINERIE

Turbocor inc. •

LOGISTIQUE INDUSTRIELLE

Congébec Logistique inc. •Rona inc. •

MATÉRIEL DE TRANSPORT

Groupe René Matériaux Composites inc. •

DIVERS

Investissements Novacap inc. •Novacap II, s.e.c. •

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HAUTE TECHNOLOGIE

Groupe Moli-Flex White, s.e.c. •Circuit Foil America, s.e.c. •NSI Global inc. •Technologies Miranda inc. •Corporation CinéGroupe •Hemera Technologies inc. •Goal Semiconductor inc. •Domosys Corporation •Alis Technologies inc. •Hillman CDT LLC (CDT Acquisition Corporation) •Telops inc. •GTI V, s.e.c. •Le Groupe Fox inc. •8 x 8 inc. •

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SANTÉ

DSM Biologics Holdings inc. •Bio-Inova Sciences de la vie Amérique du Nord inc. •Draxis Pharma inc. •H3 Pharma inc. •Andromed inc. •Groupe Lysac inc. •Corporation Haemacure •Infectio Diagnostic (I.D.I.) inc. •UltraVision Corporation •CryoCath Technologies inc. •BioArtificial Gel Technologies inc. (BagTech inc.) •Procrea BioSciences inc. •GeneChem Thérapeutiques, s.e.c. •Celmed BioSciences inc. •Theratechnologies inc. •Skyepharma PLC •Autre (1) •

Résultats consolidés : comparaison des résultats de 2001 et de 2000

La perte nette consolidée de la Société se chiffre à 84,0 M$ comparativement à un bénéfice net consolidé de 49,0 M$ en 2000, soit un écart de133,0 M$. Cette diminution de la rentabilité est principalement attribuable au ralentissement économique, à d'importantes tendancesdéfavorables dans certains secteurs industriels, à la chute des marchés boursiers et à l'importance relative des capitaux consacrés à des projets en développement.

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La ventilation par secteur se résume comme suit :

(en millions de dollars) 2001 2000 Écarts

BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) SECTORIEL

Produits forestiers 26,7 56,2 (29,5)

Métaux et minéraux 12,4 29,1 (16,7)

Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie (24,1) (8,9) (15,2)

Agroalimentaire 2,8 4,2 (1,4)

Haute technologie (57,8) (2,1) (55,7)

Santé (15,5) (11,7) (3,8)

Autres secteurs en développement (17,8) (2,8) (15,0)

Sous-total (73,3) 64,0 (137,3)

Activités corporatives (10,7) (15,0) 4,3

Total (84,0) 49,0 (133,0)

Produits forestiers SGF Rexfor a dégagé un bénéfice net de 26,7 M$ en 2001 comparativement à 56,2 M$ en 2000, soit une baisse de 29,5 M$.

La performance de ce secteur en 2001 a été principalement affectée par les résultats de Domtar. La part de la SGF du bénéfice de Domtar s’élèveà 26,8 M$ par rapport à 55,5 M$ en 2000, une baisse de 28,7 M$. Cette diminution s’explique par la baisse significative des prix de vente (environ 6 % pour l’ensemble des produits de Domtar), la diminution des expéditions, les arrêts temporaires de production découlant des conditionsdifficiles du marché, ainsi que par la hausse des coûts de l’énergie. L’effet de ces éléments a été partiellement atténué par la contribution dequatre nouvelles usines acquises de Georgia-Pacific Corporation en octobre 2001.

L’incertitude liée aux conditions économiques présentera encore des défis à Domtar en 2002. L'entreprise poursuit l'implantation de programmesvisant à améliorer sa performance, notamment par l'atteinte de synergies et la réduction de ses coûts, en vue d'une croissance continue et d’unemeilleure profitabilité.

En juillet 2001, la Société a vendu sa participation dans Concert Airlaid à Concert Industries, un an après une souscription de capital initiale de SGFRexfor. Cette transaction a entraîné un gain de 3,0 M$, soit un rendement de 18% sur l’investissement effectué.

Métaux et minéraux SGF Minéral affiche un bénéfice net de 12,4 M$ en 2001 par rapport à 29,1 M$ en 2000. Avant un gain sur aliénation de 8,0 M$ réalisé en 2000, le bénéfice net de la Société dans ce secteur a diminué de 8,7 M$ en 2001.

Cette baisse est essentiellement attribuable au ralentissement général du marché des métaux. La faiblesse de la demande, de même quel’augmentation générale des stocks ont notamment entraîné une chute importante dans le prix de l'aluminium. Cette diminution a affecté lesrésultats d’Albecour, dont le bénéfice net a connu un recul de 7,7 M$ en 2001. Le prix obtenu par Albecour pour son aluminium (LME moyencomptant) est passé de 70,3 ¢ US/livre en 2000 à 65,5 ¢ US/livre en 2001.

De plus, la guerre des prix dans le marché de l’aluminium secondaire a entraîné des difficultés pour Lavalum, société maintenant sous la protection de la Loi sur les faillites et l’insolvabilité. Il s'en est suivi une perte pour la SGF en 2001.

Enfin, la solide performance de Groupe ADF, une nouvelle participation acquise en 2001, a ajouté 3,3 M$ au bénéfice net réalisé par la Société dansce secteur. Le Groupe ADF est un chef de file nord-américain spécialisé dans la conception, la fabrication et le montage des charpentes complexeset les métaux ouvrés.

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Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie SGF Chimie a terminé l’exercice avec une perte nette de 24,1 M$ en 2001 comparativement à uneperte de 8,9 M $ en 2000, un recul de 15,2 M$.

L’année 2001 a été particulièrement éprouvante pour l’industrie de la pétrochimie. Les sociétés de cette industrie ont connu les conditions demarché les plus difficiles depuis plusieurs années. La faiblesse de la demande sur le marché américain a engendré une baisse importante des prixde vente et une dévaluation des stocks, sans qu'il y ait pour autant une baisse du prix des matières premières. Les résultats de Pétromont en ontsouffert, à cause notamment d'une baisse importante de la marge variable, qui a diminué de 5 ¢ US/livre par rapport à 2000. De plus, Pétromont aconnu des volumes de vente inférieurs à cause du ralentissement économique. En conséquence, Pétromont a enregistré une perte nettesupérieure à celle de l'année précédente. Des problèmes techniques à l’usine de Karbomont continuent également d’affecter défavorablementles résultats de SGF Chimie.

Agroalimentaire Le bénéfice net de SGF Soquia s’établit à 2,8 M$, par rapport à 4,2 M$ en 2000. Avant des provisions pour pertes renduesnécessaires par des baisses de valeur durables de quelques placements, les résultats de SGF Soquia ont été similaires à ceux de l'exercice précédent.

Haute technologie SGF Tech affiche une perte nette de 57,8 M$ en 2001, par rapport à une perte nette de 2,1 M$ en 2000, soit une diminutionsignificative de 55,7 M$.

Le secteur de la haute technologie a connu une année difficile, marquée par un important ralentissement économique et la baisse généralisée desmarchés boursiers. Le sous-indice «technologie-équipements » du TSE 300 a affiché un rendement négatif de 65 % en 2001. Ces conditions demarché défavorables se sont répercutées sur l’ensemble des entreprises du secteur. Le portefeuille des placements en capital de risque, évalué à lajuste valeur marchande, a contribué largement à ces résultats, avec une perte non matérialisée de 39,9 M$ en 2001.

Plusieurs autres sociétés du portefeuille de SGF Tech ont vu leur rentabilité souffrir, surtout à cause de diminutions des ventes. Dans certains cas,les résultats ont été également affectés par des dépenses importantes reliées à des acquisitions faites en 2001. Pour NSI Global, c'est surtoutl'amortissement de l'écart d'acquisition à la suite de l’achat de Vistar en 2001, de même que des dépenses de recherche et développement plusélevées, qui ont affecté les résultats.

Santé Les résultats de SGF Santé démontrent un léger recul en 2001, avec une perte de 15,5 M$ par rapport à une perte de 11,7 M$ en 2000.

Dans le secteur Santé, plus de 50 % de l'actif net consiste en des placements en capital de risque qui sont évalués à la juste valeur marchande, cequi a entraîné l’inscription d’une perte non matérialisée de 11,2 M$, par rapport à 5,5 M$ en 2000. Avant la prise en compte d'une perte nonmatérialisée en 2001 pour UltraVision, le portefeuille de placements en capital de risque a dégagé une croissance de 4,9 M$ en 2001, ce qui représente un rendement de 9 %.

La chute du cours boursier de UltraVision en 2001 et l'importante perte en découlant est due entre autres au retard dans le démarrage de l'usineet à des difficultés d’approvisionnement. Cependant, des changements importants dans le plan d’affaires et la croissance prévue du marchémondial des lentilles cornéennes permettent d’entrevoir des perspectives favorables pour UltraVision.

Au chapitre des participations de type greenfield, DSM Biologics Holdings a continué d'accroître ses revenus en 2001, grâce entre autres à desubstantielles commandes provenant de clients satisfaits. De plus, au printemps 2001, l'entreprise a mis en production commerciale une nouvellecuve de fermentation de 2 000 litres pour la fabrication de produits biopharmaceutiques. Cette croissance importante des revenus, combinée à un contrôle serré des coûts, expliquent l’amélioration du résultat net de l’entreprise, qui affiche une réduction importante de sa perte nette. La part de la SGF s'est améliorée de 3,1 M$.

Autres secteurs en développement Les résultats des secteurs machinerie, récréotourisme, matériel de transport, logistique industrielle, de même que l’investissement de la Société dans Novacap se sont traduits par une baisse de 15,0 M$ par rapport à l'année précédente.

Cette baisse est due à une perte non matérialisée dans Novacap, alors qu'un gain avait été comptabilisé en 2000. Les résultats de Novacap, unfonds de capital de risque comprenant des placements dans 9 entreprises, ont été affectés par le repli important observé dans le secteur de lahaute technologie. La baisse des résultats est aussi attribuable à un investissement dans le secteur récréotourisme, Metaforia Divertissements, qui a dû faire l'objet d'une provision en 2001 en raison de sa situation financière précaire. Metaforia Divertissements s'est placée en situation de faillite au début de 2002.

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Situation financière et liquidités

Dans la poursuite de sa mission, la SGF a connu cette année encore une importante croissance de son bilan. L’actif consolidé est passé de 2 272,7 M$à la fin de 2000 à 3 014,0 M$ au 31 décembre 2001, soit une croissance de plus de 32 %. Cette progression est essentiellement attribuable auxacquisitions de placements à long terme durant l’année et à une hausse des projets en construction ou en démarrage. Les capitaux propres au 31 décembre 2001 se situaient à 2 344,9 M$, comparativement à 1 727,8 M$ en 2000, soit une croissance de 36,0 %.

Flux de trésorerie Les liquidités consolidées de la SGF totalisaient 83,5 M$ au 31 décembre 2001, soit une augmentation de 39,3 M$ par rapportau 31 décembre 2000.

ACTIVITÉS D’EXPLOITATION :

Les liquidités provenant de l’exploitation se sont chiffrées à 36,5 M$, soit une légère amélioration par rapport à 2000, et ce malgré la baissesignificative des bénéfices d’exploitation des secteurs chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie et haute technologie en 2001. Cette situation destabilité des liquidités dans un contexte exigeant doit beaucoup à la rigueur de la gestion.

ACTIVITÉS D’ INVESTISSEMENT :

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement ont été de 733,6 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001. Les liquidités ontété principalement affectées aux acquisitions d’entreprises et de placements à long terme, de même qu'aux dépenses en immobilisations,compensées partiellement par le produit tiré des ventes d’entreprises et de placements.

• Les acquisitions d’entreprises et de placements se chiffrent à 496,8 M$ pour l’année. En 2001, la SGF a consacré 36 % de ces investissements,soit 177 M$, au secteur des produits forestiers, notamment pour développer le domaine des produits à valeur ajoutée du bois d'oeuvre et pouraccélérer la modernisation du secteur des papiers couchés. De plus, quelque 29 % des investissements, soit 143 M$, ont été consentis dansl’économie du savoir.

• Les acquisitions de nouvelles immobilisations et les autres activités d’investissement ont représenté 232,9 M$ et 27,3 M$ respectivement. Cecicomprend les investissements en immobilisations portant sur la construction et l’implantation de nouvelles usines, comme l’usine de Magnoladans le secteur métaux et minéraux (33,0 M$), l’usine de Interquisa dans le secteur chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie (108,4 M$) etl’usine de Circuit Foil America dans le secteur de la haute technologie (40,5 M$). De plus, des dépenses en immobilisations ont été effectuéespour accroître la capacité de production de certaines sociétés en portefeuille.

• Au 31 décembre 2001, la société s’était engagée à souscrire certains placements à long terme et à consentir des investissements enimmobilisations pour construire ou accroître la capacité de certaines usines. Ces engagements totalisaient plus de 100 M$. En février 2002, lasociété a annoncé un investissement de 99 M$ (soit sa part d’un projet total de 210,9 M$) afin de bâtir et d’exploiter la première usine depolytriméthylène téréphtalate (PTT) – un polymère thermoplastique très résistant avec des applications dans le domaine du tapis. Lesdécaissements liés à cet investissement seront effectués en 2002 et 2003.

• Le produit résultant de ventes d’entreprises et de dispositions de placements s’élève à 36,7 M$. Il découle principalement de la vente deConcert Airlaid et de l’encaissement des remboursements de débentures de Concert Fabrication.

ACTIVITÉS DE FINANCEMENT :

Les activités de financement ont entraîné un encaissement net de 736,5 M$ en 2001, par le biais de l’émission d’actions ordinaires et d'uneaugmentation de la dette à long terme.

• L’actionnaire a souscrit et payé 70 millions d’actions ordinaires au prix de 10,00 $ chacune, soit la somme de 700,0 M$, portant sa contributiondepuis l’origine de la SGF à 1 973,3 M$. À la suite des modifications législatives de 1998, le capital autorisé de la SGF est de 2 925,0 M$ et le soldedisponible est donc actuellement de 951,7 M$.

• L’augmentation de 85,1 M$ de la dette à long terme provient essentiellement des emprunts contractés pour financer la construction oul’accroissement de capacité de production de plusieurs usines. Au 31 décembre 2001, la société disposait de 473,0 M$ en capitaux inutilisés surses lignes de crédit à court et à long terme, tandis que la portion échéant à moins d’un an de la dette à long terme s’élevait à 77,7 M$.

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À l’actionnaire de la Sociéte générale de financement du Québec

Dans l’exercice de ses responsabilités, le conseil d’administration de la Société générale de financement du Québec a délégué la préparation de sesétats financiers consolidés à ses dirigeants.

Les états financiers consolidés de l’exercice 2001 ont été vérifiés par les vérificateurs indépendants de la société, PricewaterhouseCoopers s.r.l.,avant d’être soumis au conseil d’administration qui les a approuvés sur recommandation du comité de vérification dûment constitué et mandaté.

La direction est d’avis que ces états ont été préparés selon les principes comptables généralement reconnus en tenant compte, dans les limitesraisonnables, de tous les éléments importants dans le cadre des conventions comptables mentionnées aux notes afférentes.

L’information présentée dans le rapport annuel est en conformité avec les états financiers ci-joints.

Le président du conseil, Le premier vice-président etprésident et chef de la direction, chef de la direction financière,

Claude Blanchet Dino FuocoLe 10 mai 2002

Au ministre de l’Industrie et du Commerce

Nous avons vérifié le bilan consolidé de la Société générale de financement du Québec au 31 décembre 2001 et les états consolidés des résultatset bénéfices non répartis et des flux de trésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la directionde la société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur notre vérification.

Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que lavérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudesimportantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’informationfournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par ladirection, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la société au31 décembre 2001 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principescomptables généralement reconnus du Canada. Conformément aux exigences de la Loi sur le vérificateur général (L.R.Q., chapitre V – 5.01), nousdéclarons que, à notre avis, ces principes ont été appliqués de la même manière qu’au cours de l’exercice précédent.

Comptables agréésMontréal, QuébecLe 8 mars 2002

R a p p o r t d e l a d i r e c t i o n e t d e s v é r i f i c a t e u r s

(signé) (signé)

(signé)

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(en milliers de dollars) 2001 2000

CHIFFRE D’AFFAIRES (note 3) 879 031 802 419

CHARGES D’EXPLOITATION

Coût des produits vendus et des services 721 336 651 681

Frais généraux et frais de vente et d’administration 106 849 84 063

Amortissement et épuisement 57 601 52 659

885 786 788 403

BÉNÉFICE (PERTE) D’EXPLOITATION, excluant les frais corporatifs (6 755) 14 016

REVENU (PERTE) DE PLACEMENT

Part du bénéfice des sociétés satellites 16 622 50 253

Gain net à l’aliénation de coentreprises et de placements à long terme 7 188 30 979

Perte nette non matérialisée sur placements de capital de risque (53 521) (2 227)

Provision pour perte sur les autres placements à long terme (15 953) (21 154)

Revenus de dividende et d’intérêt sur les placements à long terme 6 852 15 688

(38 812) 73 539

BÉNÉFICE (PERTE) AVANT POSTES SUIVANTS (45 567) 87 555

FRAIS FINANCIERS (note 4) 13 160 17 374

AUTRES FRAIS (note 5) 25 308 21 220

BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) DE L’EXERCICE (note 3) (84 035) 48 961

BÉNÉFICES NON RÉPARTIS AU DÉBUT DE L’EXERCICE 451 392 402 431

BÉNÉFICES NON RÉPARTIS À LA FIN DE L’EXERCICE 367 357 451 392

R é s u l t a t s e t b é n é f i c e s n o n r é p a r t i s c o n s o l i d é s

P o u r l ’ e x e r c i c e t e r m i n é l e 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1

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(en milliers de dollars) 2001 2000

ACTIF

Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces 83 505 44 175

Placements temporaires 22 525 7 611

Comptes débiteurs 175 146 146 089

Stocks (note 6) 151 726 126 500

Frais payés d’avance 6 204 4 830

Partie à court terme des placements à long terme 7 812 6 746

446 918 335 951

Placements à long terme (note 7) 1 231 212 886 382

Immobilisations corporelles (note 8) 1 172 264 905 320

Autres actifs (note 9) 163 641 145 036

3 014 035 2 272 689

PASSIF

Passif à court terme

Emprunts bancaires 23 191 25 917

Comptes créditeurs et charges 184 697 148 887

Partie à court terme de la dette à long terme 77 655 32 500

285 543 207 304

Dette à long terme (note 10) 328 162 291 975

Autres passifs à long terme (note 11) 55 480 45 584

669 185 544 863

CAPITAUX PROPRES

Capital-actions (note 12) 1 973 340 1 273 340

Bénéfices non répartis 367 357 451 392

Écart de conversion 4 153 3 094

2 344 850 1 727 826

3 014 035 2 272 689

Au nom du conseil,

Francine Allaire Claude LamondeAdministratrice Administrateur

B i l a n c o n s o l i d é

A u 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1

(signé) (signé)

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(en milliers de dollars) 2001 2000

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX

Activités d’exploitation

Bénéfice net (perte nette) de l’exercice (84 035) 48 961

Ajustements pour

Amortissement et épuisement 57 601 52 659

Part du bénéfice des sociétés satellites (16 622) (50 253)

Gain net à l’aliénation de coentreprises et de placements à long terme (7 188) (30 979)

Provision pour la perte sur des placements à long terme 69 474 23 381

Amortissement de la perte de change non matérialisée 4 946 2 366

Perte à la radiation et l’aliénation d’immobilisations corporelles et d’autres actifs 10 967 6 230

Part des actionnaires sans contrôle (1 057) —

Dividendes reçus des sociétés satellites 8 810 9 489

Intérêts capitalisés aux placements à long terme (2 558) (3 696)

Avantages sociaux futurs 778 1 379

41 116 59 537

Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement (note 13 a)) (4 651) (25 948)

36 465 33 589

Activités d’investissement

Placements temporaires (14 914) 58 528

Acquisitions de coentreprises et de placements à long terme (notes 3 et 14) (496 785) (167 270)

Réalisations de coentreprises et de placements à long terme (notes 13 c) et 15) 36 700 52 034

Nouvelles immobilisations corporelles (notes 3 et 13 b)) (232 953) (271 996)

Aliénation d’immobilisations corporelles 1 622 624

Autres activités d’investissement (27 287) (39 982)

(733 617) (368 062)

Activités de financement

Emprunts bancaires (6 766) 9 670

Augmentation de la dette à long terme 85 059 95 847

Versements sur la dette à long terme (36 382) (29 117)

Versements sur la souscription à payer (5 429) —

Émission de capital-actions 700 000 200 000

736 482 276 400

Variation nette des espèces et quasi-espèces au cours de l’exercice 39 330 (58 073)

Espèces et quasi-espèces au début de l’exercice 44 175 102 248

Espèces et quasi-espèces à la fin de l’exercice 83 505 44 175

LES ESPÈCES ET QUASI-ESPÈCES COMPRENNENT CE QUI SUIT

Espèces en caisse et soldes bancaires 30 886 21 520

Placements à court terme liquides 55 938 25 269

Découverts bancaires (3 319) (2 614)

83 505 44 175

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Intérêts payés 17 706 14 659

F l u x d e t r é s o r e r i e c o n s o l i d é s

P o u r l ’ e x e r c i c e t e r m i n é l e 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1

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1 Constitution et nature des activités

La société a été constituée en 1962 en vertu de la Loi sur la Société générale de financement du Québec, laquelle a été modifiée en 1996. Legouvernement du Québec en est l’actionnaire unique. La société a pour objet de réaliser, en collaboration avec des partenaires et à des conditionsde rentabilité normales, des projets de développement économique, notamment dans le secteur industriel, en conformité avec la politique dedéveloppement économique du gouvernement du Québec. Elle est notamment présente dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie,pétrochimie, plasturgie et énergie, de la haute technologie, de la logistique industrielle, de la machinerie et de l’outillage, du matériel de transport,des métaux et minéraux, des produits forestiers, du récréotourisme et de la santé.

2 Principales conventions comptables

Principe de consolidation Les présents états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société générale de financement du Québec,de ses filiales et coentreprises. Les comptes de ses filiales sont comptabilisés selon la méthode de la consolidation intégrale qui consiste à intégrerles états financiers de la filiale, ligne par ligne, dans les états financiers de la société. Les comptes de ses coentreprises sont comptabilisés selon la méthode de la consolidation proportionnelle, qui consiste à inscrire la part de la société dans chacun des actifs, des passifs et des résultats dela coentreprise. Les résultats des filiales et des coentreprises sont compris dans les états financiers consolidés à compter des dates d’acquisitiondes participations et jusqu’à la vente, le cas échéant.

Utilisation d’estimations La préparation d’états financiers selon les principes comptables généralement reconnus du Canada requiert l’utilisationde certaines estimations ayant une incidence sur les actifs et les passifs inscrits et sur la présentation des actifs et passifs éventuels en date du bilanainsi que sur les produits et les charges comptabilisés pour les périodes présentées. Les résultats réels pourraient être différents de ces estimations.Les estimations sont revues de façon périodique, et si des ajustements sont nécessaires, ils sont portés aux résultats lorsqu’ils sont déterminés.

Juste valeur marchande des instruments financiers La société a évalué la juste valeur marchande de ses instruments financiers en se basantsur les taux d’intérêt actuels, la valeur au marché et le prix actuel d’un instrument financier assorti de conditions comparables. À moins d’indicationcontraire, la valeur comptable de ces instruments financiers, en particulier ceux à court terme tels les espèces et quasi-espèces, les placementstemporaires, les comptes débiteurs, les emprunts bancaires, les comptes créditeurs et les charges, se rapproche de leur juste valeur marchande.

Espèces et quasi-espèces Les espèces et quasi-espèces se composent des espèces en caisse, des soldes bancaires, des placements à court termeliquides, dont l’échéance est égale ou inférieure à trois mois, et des découverts bancaires.

Placements temporaires Les placements temporaires consistent principalement en papiers commerciaux et en acceptations bancaires, dontl’échéance est supérieure à trois mois, et sont évalués au moindre du coût et de la valeur marchande.

Stocks Les stocks sont évalués au moindre du coût et de la valeur du marché. Le coût est établi selon la méthode du coût moyen et del’épuisement successif, et la valeur du marché est définie comme le coût de remplacement ou la valeur de réalisation nette.

Placements à long terme Les placements dans des sociétés satellites dans lesquelles la société est en mesure d’exercer une influence notable etqui ne sont pas considérés comme des investissements de capital de risque sont présentés à la valeur de consolidation, laquelle consiste à reconnaîtrela part de la société dans les résultats de la société satellite depuis la date d’acquisition.

Les placements dans lesquels la société n’exerce ni contrôle, ni influence notable sont présentés au coût d’acquisition.

Les placements sous forme d’achat de redevances de sociétés minières sont inscrits au coût d’acquisition et sont amortis sur la base des unitésassujetties à la redevance.

Dans les cas de baisse de valeur durable, la société a comme politique de réduire ses placements à la valeur de réalisation nette estimative.

N o t e s a ff é r e n t e s a u x é t a t s f i n a n c i e r s c o n s o l i d é s

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suite de la note 2

Les placements de nature spéculative effectués dans des entreprises dans le but d’en soutenir le développement sont considérés comme desinvestissements de capital de risque et sont présentés à leur juste valeur, laquelle est déterminée de la façon suivante par la direction de lasociété :

• Les actions cotées sont évaluées en fonction du cours boursier. Lorsque cette valeur ne reflète pas adéquatement la juste valeur, cesplacements sont évalués selon la même méthode d’évaluation que les actions non cotées. Les actions pour lesquelles on dispose de valeurs à lacote, mais dont la négociabilité ou la transférabilité est restreinte, sont ajustées d’un escompte. Dans la détermination du montant de cetescompte, la société tient compte de la nature et de la durée de la restriction ainsi que de l’instabilité relative des cours du titre.

• Les actions non cotées sont évaluées au coût d’acquisition, à l’exception des cas où une valeur différente est établie à la suite d’une évaluationindépendante (effectuée conformément aux techniques d’évaluation généralement reconnues), à la suite d’une opération significative sans liende dépendance ou à la suite d’un changement important dans les affaires de la société.

Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont inscrites au coût d’acquisition. Elles incluent également les intérêts et les fraisadministratifs engagés lors de la construction d’usines. La société pourvoit à l’amortissement principalement selon la méthode de l’amortissementlinéaire sur la durée prévue d’utilisation suivante :

Bâtiment 10 à 40 ans

Matériel et équipements 3 à 25 ans

Autres 3 à 10 ans

Aucun amortissement n’est comptabilisé sur les constructions en cours.

Propriétés minières Les propriétés minières comprennent les coûts relatifs aux frais d’exploration pour des sites minéraux et aux frais de miseen valeur des sites. Ces coûts cumulés ne représentent toutefois pas nécessairement les valeurs actuelles ou futures des projets sur lesquels ilsont été engagés. Ces coûts excluent les frais d’administration reliés aux travaux d’exploration et de mise en valeur, lesquels sont imputés à l’étatdes résultats.

Au moment où une décision d’aller en exploitation est prise, tous les coûts relatifs aux sites minéraux sont transférés aux immobilisationscorporelles. Toutefois, lorsqu’un projet est abandonné, les coûts reliés à celui-ci sont radiés au cours de l’exercice où il y a abandon.

Écart d’acquisition Les écarts d’acquisition liés à des regroupements d’entreprises amorcés à compter du 1er juillet 2001 ne sont pas amortis,conformément aux dispositions transitoires de la nouvelle recommandation de l’Institut Canadien des Comptables Agréés relative auxregroupements d’entreprises. Les écarts d’acquisition précédemment reconnus sont pour leur part amortis selon la méthode de l’amortissementlinéaire sur des périodes variant principalement de 5 ans à 20 ans. La société évalue périodiquement si une provision pour baisse de valeur durabledoit être inscrite aux résultats, notamment en déterminant si les flux monétaires futurs prévus, sans actualisation, excèdent la valeur nettecomptable de l’écart d’acquisition.

Licences d’exploitation Le coût des licences d’exploitation est capitalisé et amorti sur une période de 15 ans à partir de la mise en exploitation.

Frais de pré-exploitation Les frais de pré-exploitation comprennent certains coûts incluant les frais financiers engagés pendant la période de miseen exploitation de certaines usines. Ces frais sont amortis sur une période de 3 ans à 5 ans selon la méthode de l’amortissement linéaire.

Devises Les actifs et les passifs monétaires résultant d’opérations conclues en devises sont convertis en dollars canadiens au taux de change envigueur à la fin de l’exercice. Les actifs et les passifs non monétaires sont convertis au taux d’origine, à l’exception de ceux des coentreprisesétrangères autonomes, lesquels sont convertis au taux de change en vigueur à la fin de l’exercice. Les produits et les charges sont convertis aucours de l’exercice au taux de change en vigueur au moment de l’opération. Les gains ou les pertes de change sont compris dans le calcul desrésultats de l’exercice, à l’exception de ceux résultant de la conversion de la dette à long terme qui sont comptabilisés à titre de gain ou de pertede change non matérialisé et amorti selon la méthode linéaire sur la période de remboursement prévue.

Le poste Écart de conversion figurant dans les capitaux propres comprend principalement le gain ou la perte de change résultant de la conversiondu placement dans les coentreprises étrangères autonomes.

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suite de la note 2

Avantages sociaux futurs Le coût des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite accordés en échange des servicesrendus au cours de l’exercice est calculé selon la méthode actuarielle de répartition des prestations au prorata des années de service et est basésur les hypothèses économiques et démographiques les plus probables selon la direction.

Le coût des services passés découlant d’une modification apportée aux régimes est imputé aux résultats sur la durée résiduelle moyenne d’activitédu groupe de salariés actifs à la date de la modification. La société amortit la portion des gains et des pertes actuariels supérieurs à 10 % del’obligation au titre des prestations constituées ou de la juste valeur des actifs des régimes, selon le plus élevé des deux, sur la durée résiduellemoyenne d’activité du groupe de salariés actifs.

Instruments financiers La société a recours à des instruments dérivés pour réduire les risques liés aux fluctuations des devises, des tauxd’intérêt et du prix de l’aluminium.

Les gains et pertes non matérialisés sur les instruments dérivés, sauf ceux qui servent aux opérations de couverture, sont portés aux résultats del’exercice en cours. Les gains et pertes non matérialisés sur les instruments dérivés dont l’objet est de couvrir certains risques futurs identifiablessont comptabilisés aux résultats en même temps que les éléments visés par la couverture.

Statut fiscal La société n’est pas assujettie à l’impôt sur le revenu étant une société d’État ; il en est de même pour ses filiales en propriété exclusive.

3 Information sectorielle sommaire

La société regroupe ses activités d’exploitation dans 10 secteurs. Au 31 décembre 2001, la majorité des placements se retrouvent dans les secteurssuivants : produits forestiers, métaux et minéraux, chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie, agroalimentaire, haute technologie et santé. Les autres secteurs sont regroupés sous le poste Secteurs en développement.

Acquisitions de

Nouvelles coentreprises et

Chiffre Bénéfice net Actif immobilisations de placements

(en milliers de dollars) d’affaires (perte nette) sectoriel corporelles à long terme

Produits forestiers 2001 100 345 26 723 777 577 18 291 177 0732000 33 607 56 163 654 092 51 070 16 103

Métaux et minéraux 2001 279 251 12 390 798 571 43 068 66 4912000 275 467 29 070 674 186 89 109 36 990

Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie 2001 323 379 (24 104) 611 752 117 057 11 2462000 341 272 (8 871) 449 915 97 026 5 118

Agroalimentaire 2001 123 912 2 753 259 248 2 212 55 5442000 113 952 4 238 209 682 3 334 19 536

Haute technologie 2001 5 278 (57 784) 241 573 40 804 93 3812000 3 908 (2 095) 148 503 17 537 32 000

Santé 2001 32 055 (15 504) 187 016 7 375 49 7612000 19 163 (11 738) 134 901 3 471 46 005

Secteurs en développement 2001 14 811 (17 831) 117 444 1 722 43 2892000 15 050 (2 812) 81 190 9 180 11 518

Total sectoriel 2001 879 031 (73 357) 2 993 181 230 529 496 7852000 802 419 63 955 2 352 469 270 727 167 270

Activités corporatives 2001 — (10 678) 20 854 2 424 —2000 — (14 994) 13 450 1 269 —

Élimination 2001 — — — — —2000 — — (93 230) — —

Total consolidé 2001 879 031 (84 035) 3 014 035 232 953 496 7852000 802 419 48 961 2 272 689 271 996 167 270

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4 Frais financiers

(en milliers de dollars) 2001 2000

Intérêts sur la dette à long terme 14 146 14 045

Amortissement de la perte de change non matérialisée 4 946 2 366

Remboursement de l’aide financière — 6 375

Autres frais financiers 2 624 1 632

21 716 24 418

Revenu d’intérêt sur espèces et quasi-espèces et placements temporaires (8 556) (7 044)

13 160 17 374

5 Autres frais

(en milliers de dollars) 2001 2000

Frais corporatifs 21 192 17 910

Perte à la radiation et l’aliénation d’immobilisations corporelles et d’autres actifs 10 967 6 230

Impôts sur le revenu 3 227 165

Règlement d’une provision pour abandon d’activités (7 937) —

Part des actionnaires sans contrôle (1 057) —

Gain relatif à la vente de contrats d’alumine — (2 234)

Autres (1 084) (851)

25 308 21 220

6 Stocks

(en milliers de dollars) 2001 2000

Matières premières et fournitures 77 644 70 847

Produits en cours 29 409 22 043

Produits finis 44 673 33 610

151 726 126 500

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7 Placements à long terme

(en milliers de dollars) 2001 2000

Valeur Valeur Valeur Valeurcomptable boursière comptable boursière

Sociétés satellites, à la valeur de consolidation

Domtar inc. 476 978 709 891 363 412 492 414

Groupe ADF inc. 43 319 70 500

NSI Global inc. 20 705 25 339 8 102 24 886

Sociétés privées 250 816 104 697

791 818 476 211

Capital de risque, à la juste valeur (note 7 a)) 214 015 188 216

Au coût

Saputo inc. 99 995 142 671 99 995 90 734

Theratechnologies inc. 13 820 28 386 13 820 28 856

Tembec inc.

Actions privilégiées 9 104 9 104

Débentures, 7 % 25 000 30 000

8 x 8 inc. (anciennement Netergy Networks inc.) 8 462 2 000 8 462 3 962

Skyepharma PLC (note 13 c)) 9 133 10 015

Redevances minières (note 7 b)) 28 577 26 892

Prêts et débentures

Portant intérêt 23 394 22 464

Ne portant pas intérêt 3 427 4 962

Autres (note 7 c)) 12 279 13 002

233 191 228 701

1 239 024 893 128

Moins la partie à court terme 7 812 6 746

1 231 212 886 382

a) Le coût des placements de capital de risque est de 277 896 000 $ au 31 décembre 2001 (202 563 000 $ au 31 décembre 2000).

b) Les redevances minières, d’un montant original de 27 000 000 $, donnent droit à des revenus basés sur le nombre d’unités produites.

c) La juste valeur des autres placements comptabilisés au coût correspond approximativement à la valeur comptable.

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8 Immobilisations corporelles

(en milliers de dollars) 2001 2000

Amortissementet épuisement Montant Montant

Coût cumulés net net

Produits forestiers 170 866 31 868 138 998 91 150

Métaux et minéraux 621 492 158 879 462 613 446 010

Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie 633 475 197 330 436 145 285 764

Agroalimentaire 19 920 9 006 10 914 10 784

Haute technologie 73 361 1 876 71 485 25 792

Santé 35 700 6 383 29 317 24 670

Secteurs en développement 18 930 3 385 15 545 14 671

Autres 16 332 9 085 7 247 6 479

1 590 076 417 812 1 172 264 905 320

Les immobilisations corporelles comprennent des constructions en cours qui s’élèvent à 494 236 000 $ au 31 décembre 2001 (370 181 000 $ en 2000).

9 Autres actifs

(en milliers de dollars) 2001 2000

Propriétés minières 42 079 41 032

Licences d’exploitation 35 158 25 148

Frais de pré-exploitation 31 889 23 112

Écart d’acquisition 28 300 31 710

Actif au titre des prestations constituées (note 19) 6 643 6 576

Terrain pour projet en développement 5 624 5 624

Perte de change non matérialisée 5 613 3 815

Autres 8 335 8 019

163 641 145 036

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10 Dette à long terme

(en milliers de dollars) 2001 2000

Emprunt bancaire rotatif au taux préférentiel ou LIBOR majoré de 0,35 % à 0,55 %, remboursable en 2003 (note 10 e)) 79 630 74 975

Emprunt bancaire rotatif non garanti au taux préférentiel ou au taux d’escompte pour des acceptations bancaires ou au LIBOR majoré de 0,35 % à 0,70 %, échéant en 2006 50 000 33 800

Emprunt bancaire rotatif non garanti au taux LIBOR majoré de 0,4 %, échéant en 2002 23 969 24 552

Emprunt bancaire rotatif au taux de base, échéant en 2002 (note 10 c)) 10 583 11 700

Emprunt bancaire portant intérêt à des taux variant du LIBOR majoré de 0,625 % à 2 % ou au taux de base US majoré de 1,5 %, remboursable en versements semestriels variables et en un versement final le 30 juin 2003 (note 10 a)) 25 453 30 126

Emprunt bancaire au taux préférentiel majoré de 0,5 % ou au taux d’escompte pour des acceptations bancaires majoré de 1,25 %, remboursable en versements semestriels, échéant en 2003 (note 10 b)) 8 570 16 500

Emprunt bancaire au taux préférentiel majoré de 1,25 %, remboursable en versements trimestriels, échéant en 2006 (note 10 b)) 16 750 11 581

Emprunt de construction convertible en crédit rotatif à terme, au taux d’escompte pour des acceptations bancaires majoré de 0,45 %, échéant en 2007 (note 10 b) et d)) 11 940 12 272

Emprunt de construction convertible en emprunt à terme, au taux de 8,189 %, remboursable à partir de 2003 par versements mensuels (note 10 b)) 14 440 9 577

Emprunt à terme au taux préférentiel majoré de 1 %, remboursable en versements mensuels à partir de 2000 (note 10 b)) 9 165 —

Emprunt bancaire au taux préférentiel majoré de 0,75 %, remboursable par versements variables, échéant en 2006 (note 10 a)) 9 250 —

Débenture subordonnée garantie d’une valeur nominale de 12 500 000 $, ne portant pas intérêt, échéant en 2011 10 309 —

Emprunt à terme au taux moyen de 4,07 %, remboursable en versementstrimestriels à partir de 2003, échéant en 2006 (note 10 c)) 5 472 —

Emprunt dû à un partenaire

Au taux de 3,608 %, échéant en 2003 (13 600 000 FL) 8 773 8 588

Sans intérêt ni modalités de remboursement 2 948 4 213

Sans intérêt, échéant en 2002 11 139 —

Au taux de 5 %, échéant en 2006 4 900 —

Montant dû à Investissement Québec ne portant pas intérêt, remboursable au plus tard le 31 octobre 2017 9 000 9 000

Emprunts de coentreprises cédées en 2001 — 12 461

Autres 93 526 65 130

405 817 324 475

Moins la partie à court terme 77 655 32 500

328 162 291 975

a) Une charge fixe et flottante sur tous les actifs présents et futurs de coentreprises ainsi que la cession générale des comptes débiteurs et le nantissementdes stocks, ayant une valeur comptable de 100 294 000 $ au 31 décembre 2001, ont été portés en garantie de ces emprunts bancaires.

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suite de la note 10

b) Des hypothèques sur l’universalité des biens de coentreprises, ayant une valeur comptable de 149 010 000 $ au 31 décembre 2001, ont étéportées en garantie de ces emprunts.

c) Un nantissement sur les stocks et une hypothèque sur les comptes débiteurs, ayant une valeur comptable de 19 665 000 $, ont été portés engarantie de ces emprunts bancaires.

d) Une coentreprise s’est engagée dans des swaps sur les taux d’intérêt relativement au crédit de construction d’un montant total de10 080 000 $, à des taux fixes de 5,45 % et 5,95 %, venant à échéance entre juin 2002 et 2006.

e) Cet emprunt pourra être renouvelé pour deux périodes de 12 mois au gré de la société.

f) La dette à long terme libellée en dollars US totalisait 94 620 000 $ US au 31 décembre 2001 (89 619 000 $ US en 2000).

g) Les versements de capital requis au cours des cinq prochains exercices sont :

(en milliers de dollars)

2002 77 655

2003 140 714

2004 26 576

2005 34 889

2006 61 189

h) La juste valeur des dettes à long terme estimée selon les flux de trésorerie actualisés au taux du marché s’établit à environ 391 102 000 $ au 31 décembre 2001.

11 Autres passifs à long terme

(en milliers de dollars) 2001 2000

Souscriptions d’actions 33 071 29 500

Passif au titre des prestations constituées (note 19) 13 819 11 790

Part des actionnaires sans contrôle 1 243 —

Autres 7 347 4 294

55 480 45 584

12 Capital-actions

Autorisé, d’une valeur nominale de 10 $ l’action

292 500 000 actions ordinaires

Émis

(en milliers de dollars) 2001 2000

197 334 018 actions ordinaires (127 334 018 en 2000) 1 973 340 1 273 340

En 2001, la société a émis 70 000 000 d’actions ordinaires en contrepartie de 700 000 000 $ comptant.

La société peut demander à l’actionnaire de souscrire et de payer 95 165 982 actions additionnelles, soit un montant de 951 660 000 $, selon lesbesoins financiers de la société prévus à son plan d’exploitation annuel et conformes à son plan de développement quinquennal.

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13 Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie

a) La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement se détaille comme suit :

(en milliers de dollars) 2001 2000

Augmentation des

Comptes débiteurs (1 676) (16 726)

Stocks (14 120) (12 294)

Frais payés d’avance (944) (1 296)

Augmentation des

Comptes créditeurs et charges 12 089 4 368

(4 651) (25 948)

b) En plus des nouvelles immobilisations corporelles présentées à l’état des flux de trésorerie consolidés, la société a acquis au cours de l’exercicedes immobilisations corporelles totalisant 20 993 000 $ dont 16 423 000 $ ont été financées par les comptes créditeurs et 4 570 000 $ par unedette à long terme.

c) Au cours de l’exercice, la société a cédé un placement en capital de risque pour une contrepartie totale de 9 133 000 $ en actions d’unesociété publique, Skyepharma PLC. Un gain de 1 090 000 $ a résulté de cette transaction.

14 Acquisitions de coentreprises et de placements à long terme

(en milliers de dollars) 2001 2000

Coentreprises

Principales acquisitions de l’exercice (note 14 a) et b)) 71 464 17 188

Autres 6 106 —

Sociétés satellites

Principales acquisitions de l’exercice (note 14 a)) 243 198 27 500

Autres 74 238 12 985

Placements de capital de risque

Celmed BioSciences inc. 30 000 —

Le Groupe Fox inc. 18 271 —

Elyps solutions de répartition inc. 8 800 17 500

UltraVision Corporation 8 300 7 285

CryoCath Technologies inc. — 14 500

Autres 13 319 15 879

Placements, au coût

Redevances minières — 27 000

Autres 23 089 27 433

496 785 167 270

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suite de la note 14

a) En 2001, la société a acquis de nouvelles coentreprises et sociétés satellites et a réinvesti dans des sociétés satellites. Le coût desprincipales acquisitions, déduction faite des espèces et quasi-espèces acquises, est présenté dans le tableau suivant :

Coût

(en milliers de dollars) % acquis d’acquisition

COENTREPRISES

Temlam inc. 50,00 34 944

Kruger Wayagamack inc. 49,00 29 266

Le Groupe Lavergne inc. 43,70 7 254

71 464

SOCIÉTÉS SATELLITES

Domtar inc. (participation dans une nouvelle émission) 91 520

Groupe ADF inc. 17,56 40 000

Olymel, sec 17,00 50 013

NSI Global inc. (participation dans une nouvelle émission) 20 000

Rona inc. 9,63 (1) 41 665

243 198

(1) L’influence notable dans ce cas découle de droits additionnels accordés à la société, conjointement avec certains autres actionnaires, et ce, conformément à la convention d’actionnaires.

b) Les acquisitions de coentreprises de l’exercice ont été comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple. La part de la société dans lesrésultats d’exploitation de ces sociétés est incluse à l’état des résultats consolidés depuis la date d’acquisition. Les actifs nets acquis horsliquidités relativement aux principales acquisitions de l’exercice sont les suivants :

(en milliers de dollars)

Actif à court terme 26 983

Immobilisations corporelles 63 254

Écart d’acquisition 5 098

Autres actifs 3 325

98 660

Passif à court terme 11 059

Dette à long terme 16 137

27 196

Coût d’acquisition, déduction faite des espèces et quasi-espèces acquises 71 464

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15 Réalisations de coentreprises et de placements à long terme

(en milliers de dollars) 2001 2000

Coentreprises (note 15 a)) 18 263 31 200

Sociétés satellites 170 —

Placements de capital de risque 699 3 271

Placements au coût 17 568 17 563

36 700 52 034

a) En 2001, la société a cédé sa participation dans la coentreprise Concert Airlaid Ltée. Les actifs nets cédés hors liquidités sont les suivants :

(en milliers de dollars)

Actif à court terme 1 918

Immobilisations corporelles 41 517

43 435

Passif à court terme 7 212

Dette à long terme 21 516

28 728

Actif net cédé 14 707

Gain à l’aliénation 3 044

Produit d’aliénation, déduction faite des espèces et quasi-espèces cédées 17 751

Produit d’aliénation d’autres coentreprises 512

Produit d’aliénation – total 18 263

16 Instruments financiers

La société a recours à d’autres instruments financiers en plus de ceux relatifs à la dette à long terme (note 10). Ces instruments financiers, quiprésentent un risque hors bilan, sont décrits ci-après.

Devises Dans le but de réduire l’incidence des fluctuations du taux de change sur ses revenus libellés en dollars américains et sur ses achatsd’immobilisations corporelles et remboursement de dettes à long terme libellés en devises étrangères, la société utilise une combinaison decontrats de change à terme, d’options et de swaps de devises. Au 31 décembre 2001, les montants engagés dans ces instruments financiersportant sur le dollar américain, les couronnes norvégiennes, l’euro et les couronnes suédoises s’élevaient à 123 500 000 $ US, 4 203 000 NOK,4 016 000 et 8 590 000 SEK respectivement. Ces instruments échéant de janvier 2002 à décembre 2003 totalisaient des pertes non matérialiséesde 1 425 000 $ au 31 décembre 2001.

Risque de crédit Les contrats mentionnés précédemment sont contrebalancés par les variations dans la valeur des éléments visés par la couverture.La société est susceptible de subir des pertes si les contreparties font défaut d’exécuter les conditions des contrats. Au 31 décembre 2001, lasociété estime que le risque d’une telle inexécution est faible.

La société investit ses placements temporaires en fonction de politiques établies, dans des titres d’institutions financières importantes ayant unecote de crédit élevée. La société est assujettie aux conditions économiques affectant les secteurs dans lesquels elle exerce ses activités. Elle procèdeà l’évaluation continue du crédit de ses clients et elle établit sa provision pour créances douteuses basée sur le risque de crédit déterminé pourchaque client. Selon la direction, il n’y a pas de risque de crédit significatif au 31 décembre 2001.

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17 Coentreprises

La société applique la méthode de la consolidation proportionnelle pour ses coentreprises. Les principales composantes provenant descoentreprises incluses aux états financiers consolidés sont :

(en milliers de dollars) 2001 2000

Résultats consolidés

Chiffre d’affaires 619 666 538 125

Bénéfice (perte) d’exploitation (11 399) 7 609

Bénéfice net (perte nette) (37 314) 1 596

Bilan consolidé

Actif à court terme 265 474 198 857

Actif à long terme 817 670 574 231

Passif à court terme 215 872 135 651

Passif à long terme 180 574 174 276

Flux de trésorerie consolidés

Activités d’exploitation 784 10 784

Activités d’investissement (204 156) (222 463)

Activités de financement 25 053 29 364

18 Engagements

a) Baux et engagements à long terme

La société s’est engagée en vertu de contrats et de baux à long terme à effectuer des paiements minimaux exigibles totalisant 42 021 000 $ aucours des cinq prochains exercices, répartis comme suit :

(en milliers de dollars)

2002 10 926

2003 9 444

2004 8 238

2005 7 426

2006 5 987

De plus, la société s’est engagée à faire l’acquisition d’immobilisations corporelles et l’achat de services et de matières premières totalisant134 000 000 $ au cours des prochains exercices. La société s’est également engagée à des souscriptions pour des placements à long termes’élevant à 56 000 000 $ au 31 décembre 2001 en plus de celles inscrites dans les autres passifs à long terme à la note 11.

b) Crédit bancaire

La société dispose d’un crédit bancaire inutilisé totalisant 473 000 000 $ au 31 décembre 2001, lequel peut être utilisé pour du financement à court ou à long terme à un taux d’intérêt préférentiel ou au taux du marché monétaire.

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19 Avantages sociaux futurs

La société offre à ses employés des régimes de retraite contributifs et non contributifs à prestations déterminées basées sur le nombre d’annéesde services et le revenu moyen final. De plus, les employés de la société bénéficient de certains avantages sociaux principalement composés dedifférents régimes d’assurance collective. Ces régimes ne sont toutefois pas capitalisés.

a) Le tableau qui suit présente les informations relatives aux différents régimes de la société au 31 décembre, établies par des actuaires indépendants :

(en milliers de dollars) 2001 2000

Régimes Autresde retraite régimes Total Total

Obligation au titre des prestations constituées 61 199 10 047 71 246 50 005

Actifs des régimes à la juste valeur 43 501 — 43 501 39 906

Déficit à la fin de l’exercice (17 698) (10 047) (27 745) (10 099)

Actif au titre des prestations constituées 6 643 — 6 643 6 576

Passif au titre des prestations constituées (4 449) (9 370) (13 819) (11 790)

Montant net constaté 2 194 (9 370) (7 176) (5 214)

Charge de l’exercice 2 791 928 3 719 3 180

Cotisations de l’employeur 2 377 136 2 513 2 319

Cotisations des employés 1 179 — 1 179 1 207

Prestations versées 3 418 2 739 6 157 4 348

b) Les moyennes pondérées des principales hypothèses actuarielles utilisées par la société au 31 décembre 2001 sont les suivantes :

Régimes Autres

(en pourcentage) de retraite régimes

Taux d’actualisation 7,0 7,0

Taux de rendement à long terme des actifs 8,0 —

Taux de croissance des salaires 3,5 3,5

Aux fins de l’évaluation, la moyenne pondérée du taux de croissance annuelle hypothétique du coût des soins médicaux a été fixée à 8,9 %pour l’exercice 2002. Selon l’hypothèse retenue, ce taux devrait diminuer graduellement pour atteindre environ 5 % en 2006 et demeurer àce niveau par la suite.

20 Événement postérieur à la date du bilan

En février 2002, la société a conclu une entente de principe avec Alcan visant la vente de la totalité des actions de Albecour inc., laquelle détient uneparticipation indivise de 20 % dans Aluminerie Alouette. Cette transaction s’effectuera en contrepartie d’environ 264 000 000 $ comptant.

21 Chiffres comparatifs

Certains chiffres du 31 décembre 2000 ont été retraités pour faciliter la comparaison avec la présentation adoptée au 31 décembre 2001.

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Le tableau suivant présente la valeur nette comptable de la société en actions, en parts et en financement à long terme, regroupée en fonction dela méthode de comptabilisation suivie et par secteur d'activité. Les comptes des filiales et des coentreprises sont compris dans les états financiersconsolidés de la société mais ils sont présentés à la valeur de consolidation pour les fins de ce tableau.

(en milliers de dollars) 2001 2000

MÉTHODE DE COMPTABILISATION SUIVIE

Filiales (consolidation intégrale) 453 690 423 584

Coentreprises (consolidation proportionnelle) 693 955 464 888

Sociétés satellites (valeur de consolidation) 791 818 476 071

Capital de risque (juste valeur) 180 940 158 717

Autres placements (au coût) 217 416 215 789

Total des participations 2 337 819 1 739 049

Activités corporatives 7 031 (11 223)

Capitaux propres consolidés 2 344 850 1 727 826

SECTEURS D’ACTIVITÉ

Produits forestiers 674 656 520 136

Métaux et minéraux 574 615 480 287

Chimie, pétrochimie, plasturgie et énergie 414 819 291 991

Agroalimentaire 239 315 182 174

Haute technologie 208 882 128 448

Santé 146 263 98 797

Secteurs en développement 79 269 37 216

Total des participations 2 337 819 1 739 049

Activités corporatives 7 031 (11 223)

Capitaux propres consolidés 2 344 850 1 727 826

S o m m a i r e d e s p a r t i c i p a t i o n s

3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1

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R é t r o s p e c t i v e d e s c i n q d e r n i è r e s a n n é e s

P o u r l ' e x e r c i c e t e r m i n é l e 3 1 d é c e m b r e

(en milliers de dollars) 2001 2000 1999 1998 1997

Chiffre d’affaires 879 031 802 419 800 641 759 535 669 129

Bénéfice (perte) avant les éléments suivants : (88,169) 45 130 29 960 78 698 35 105

Gain sur la vente de la participation

dans Malette Rexfor — 3 831 — — —

dans Culinar — — 67 721 — —

dans Tembec — — 18 115 — —

dans Noverco — — — — 115 671

dans Concert Airlaid 3 044 — — — —

dans RTP Pharma 1 090 — — — —

BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) (84 035) 48 961 115 796 78 698 150 776

Total de l’actif 3 014 035 2 272 689 1 955 348 1 757 435 1 588 861

Total de la dette à long terme 405 817 324 475 273 221 355 720 307 486

Part des actionnaires sans contrôle 1 243 — 3 684 3 230 2 977

Capitaux propres 2 344 850 1 727 826 1 510 635 1 245 321 1 120 056

Ratio d’endettement 15:85 16:84 15:85 22:78 21:79

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François ChagnonVice-président développement

Matériel de transport

Marc FilionPrésident et chef de l’exploitation

SGF Minéral inc.

André L’ÉcuyerPrésident et chef de l’exploitation

SGF Rexfor inc.

Marc TremblayVice-président développement

Récréotourisme

Francis BellidoPrésident et chef de l’exploitation

SGF Santé inc.

L e s d i r i g e a n t s d e s s e c t e u r sd e d é v e l o p p e m e n t d e l a S G F

Yves MilordPrésident et chef de l’exploitation

SGF Soquia inc.

Jacinthe DauphinPrésidente et chef de l’exploitation

SGF Chimie inc.

Pierre LaflammePrésident et chef de l’exploitation

SGF Tech inc.

Sylvain BouchardVice-président développement

Machinerie

Éric Hubar MeunierVice-président développement

Logistique industrielle

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La SGF et sa mission La Société générale de financement du Québec (SGF), holding industriel et financier,

a pour mission de réaliser des projets de développement économique, notamment dans le secteur industriel,

en collaboration avec des partenaires et à des conditions de rentabilité normales, conformément à la politique

de développement économique du gouvernement du Québec.

RAPPORT SUR LA PROTECTION DES NON-FUMEURS LA SGF A PRIS LES DISPOSITIONS NÉCESSAIRES POUR ASSURER À SES EMPLOYÉS ET VISITEURS UN ENVIRONNEMENT EXEMPT DE FUMÉE, CONFORMÉMENT AUX PRESCRIPTIONS DE LA LOI SUR LA PROTECTION DES NON-FUMEURS DANS CERTAINS LIEUX PUBLICS.

ADJUDICATION DES CONTRATS L’ADJUDICATION PAR LA SGF DES CONTRATS D’APPROVISIONNEMENT ET DE SERVICES EST SOUMISE À UNE POLITIQUE FORMELLE. UNE COPIE DE CETTE POLITIQUE PEUT ÊTRE OBTENUE EN S’ADRESSANT AU SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ.

CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE LA SOCIÉTÉ EST SOUMISE À UN CODE D'ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE QUI A ÉTÉ ADOPTÉ PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION LE 21 AVRIL 1999 CONFORMÉMENT AU RÈGLEMENT SUR L'ÉTHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE DES ADMINISTRATEURS PUBLICS.DEPUIS LA PARUTION DU DERNIER RAPPORT ANNUEL, AUCUNE VIOLATION DU CODE N'A ÉTÉ SIGNALÉE. UNE COPIE DE CE CODE, QUI APPARAÎT DANS SA TOTALITÉ DANS NOTRE SITE INTERNET, PEUT ÊTRE OBTENUE EN S'ADRESSANT AU SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE FINANCEMENT DU QUÉBEC600, RUE DE LA GAUCHETIÈRE OUEST, BUREAU 1700, MONTRÉAL (QUÉBEC) H3B 4L8TÉLÉPHONE : (514) 876-9290, TÉLÉCOPIEUR : (514) 395-8055.

CE RAPPORT ANNUEL EST PRODUIT PAR LA VICE-PRÉSIDENCE AUX COMMUNICATIONS ET AUX RELATIONS PUBLIQUES, EN COLLABORATION AVEC LA VICE-PRÉSIDENCEPLANIFICATION ET PROSPECTION ET LA DIRECTION FINANCIÈRE DE LA SGF.

DESIGN ET RÉALISATION : GAUTHIER ASSOCIÉS DESIGNERS IMPRESSION : INTEGRIA

English copies of this report are available upon request.

Visitez notre site Internet : www.sgfqc.com

SGF CHIMIE INC.

Claude BlanchetMarcel DaoustJacinthe DauphinRichard FredetteDino FuocoMichael GibbonsKrish KrishnamoorthyPierre MartinJulien MétivierAndré RoyBernard West

SGF MINÉRAL INC.

Claude BlanchetLouis H. CousineauMarc FilionDino FuocoCamille GagnonJohn LeBoutillierJacques G. MartelAlain ParisAndré RoyDan D. Tolgyesi

SGF REXFOR INC.

Claude BlanchetRoland O. CyrenneDino FuocoFernand-Guy GirardClaude GodboutAndré L’EcuyerSylvain LepageYvan Morin

SGF SANTÉ INC.

Claude BlanchetFrancis BellidoBernard CoupalDino FuocoJacques GauthierMartin GodboutPavel HametThomas O. HechtJean-Claude PechèreAndré Roy

SGF SOQUIA INC.

Claude BlanchetJean-Guy ChaputDino FuocoRaymond GrenierJean LaroseMarcel LeblancAimé LégaréYves MilordDanielle Rivard

SGF TECH INC.

Claude BlanchetSerge BoudreaultLéon CourvillePhilip L. EngelhardtDenis Faubert Dino FuocoPierre LaflammeLouis LagasséAndré RoyEdward H. Sargent

Au 12 mai 2002

C o m i t é d e d i r e c t i o n C o n s e i l d ’ a d m i n i s t r a t i o n

C o m i t é s c o n s u l t a t i f s

Claude BlanchetPrésident du conseil,président et chef de la direction

Francis BellidoPrésident et chef de l’exploitationSGF Santé inc.

Sylvain BouchardVice-président développementMachinerie

Jacinthe DauphinPrésidente et chef de l’exploitationSGF Chimie inc.

Jean-Yves DuthelVice-président Communications, relations publiques et internationales

Marc FilionPrésident et chef de l’exploitationSGF Minéral inc.

Richard FredetteVice-présidentPlanification et prospection

Pierre LaflammePrésident et chef de l’exploitationSGF Tech inc.

André L’ÉcuyerPrésident et chef de l’exploitationSGF Rexfor inc.

Éric Hubar MeunierVice-président développementLogistique industrielle

Yves MilordPrésident et chef de l’exploitationSGF Soquia inc.

Dino FuocoPremier vice-présidentet chef de la direction financière

André RoyPremier vice-présidentAdministration

François ChagnonVice-président développementMatériel de transport

Marc TremblayVice-président développementRécréotourisme

Francine FrenetteAdjointe au président

Francine AllaireConseillère

Marc-André BédardAvocat-ConseilGauthier, Bédard

Claude BlanchetPrésident du conseil, président et chef de la directionSociété générale de financement du Québec

Léon CourvilleÉconomiste

Roland O. CyrenneVice-président du conseilKruger inc.

Philip L. EngelhardtMembre du conseil d’administrationRKO Pictures

Rudolf HanischMembre directoireBayerische Landesbank Girozentrale

Thomas O. HechtPrésidentHaemosan inc.

Claude LamondeVice-président exécutifOptimum Réassurance inc.

John LeBoutillierConseillerCompagnie minière IOC

Diane MarleauVice-présidente et associéeÉtude Économique Conseil Canada inc.

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Investirdemainpour

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