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VOL. 3, N 0 3 18 MARS 2015 MENSUEL AGRICOLE Centre-du-Québec Chaudière-Appalaches Estrie ANNIE BOURQUE ARCHIVES/TCN L’AVENIR DE LA CULTURE HORS SOL DE LA FRAISE PAGE 11 PINARD ET FRÈRES Des employés motivés et heureux PAGE 4 CHRONIQUE FORMATION Les producteurs aiment la formation pratique PAGE 10 ENBREF DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL CHAUDIÈREAPPALACHES Une année de transition PAGE 2 ESTRIE CENTREDUQUÉBEC L’agriculture veut garder ses budgets PAGE 3 CHAUDIÈRE APPALACHES Découvertes culinaires dans Lotbinière PAGE 5 ESTRIE Lancement du PDZA du Haut-Saint-François PAGE 9

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Page 1: Centre-du-Québec Chaudière-Appalaches Estrie · 2016-08-25 · Sherbrooke Innopole Non En réorganisation. Réduction des effectifs. CLD de Lac-Mégantic Oui Aucun changement CENTRE!DU!QUÉBEC

VOL. 3, N0 3 – 18 MARS 2015MENSUEL AGRICOLE

Centre-du-QuébecChaudière-Appalaches

Estrie

AN

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CN

L’AVENIR DE LA CULTURE HORS SOLDE LA FRAISEPAGE 11

PINARD ET FRÈRES

Des employésmotivés et heureuxPAGE 4

CHRONIQUEFORMATIONLes producteursaiment la formationpratiquePAGE 10

ENBREFDÉVELOPPEMENTRÉGIONALCHAUDIÈRE-APPALACHESUne année de transitionPAGE 2

ESTRIECENTRE-DU-QUÉBEC

L’agriculture veut garderses budgetsPAGE 3

CHAUDIÈRE-APPALACHESDécouvertes culinairesdans LotbinièrePAGE 5

ESTRIELancement du PDZA duHaut-Saint-FrançoisPAGE 9

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2 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015

ACTUALITÉ

Développement régional :une année de transitionCHAUDIÈRE-APPALACHES

JOHANNE MARTINCollaboration spéciale

Alors que les coupes budgétairesont déjà eu raison des conférencesrégionales des élus (CRÉ),la quasi-totalité des centres locauxde développement (CLD) sonttoujours dans l’expectative.Tour d’horizon d’une année charnièreau chapitre du développementrégional.

Dans la région de la Chaudière-Appalachescomme ailleurs au Québec, le dépôt de laloi 28 est attendu avec impatience. Ennovembre dernier, les CLD recevaient unepremière douche froide avec la signaturedu pacte fiscal transitoire entre le gouver-nement et le monde municipal, pacte qui,sans avertir, les a plongés dans l’incerti-tude.

Si, pour traverser 2015, on a puisé dans lebas de laine et demandé dans plusieurs casaux MRC un soutien supplémentaire, descomités d’évaluation ont été formés un peupartout afin d’assurer le maintien des ser-vices offerts aux entrepreneurs et pourprévenir la perte de l’expertise développéepar chaque organisation depuis 17 ans.

« Pour l’année 2015, la MRC de Belle-chasse, de concert avec le CLD, a convenud’évaluer la situation et de réfléchir à l’ave-nir. Pour cette raison, la MRC a majoré sacontribution financière afin de compenseren partie la réduction de la contribution dugouvernement », témoigne le directeurgénéral du CLD de Bellechasse, AlainVallières.

« Il n’y a pas de fermeture pour lemoment, car nous sommes en année detransition », rapporte pour sa part DanielChaîné, du CLD Robert-Cliche. Je crois quenotre organisation va survivre, mais quel’offre de services sera adaptée aux prioritésdu milieu et correspondra à la nouvelle réa-lité budgétaire. »

En dépit du sursis dont bénéficient lesCLD jusqu’à l’an prochain, bon nombred’entre eux ont tout de même dû procéderà des mises à pied, n’ont pas renouvelé cer-tains contrats ou ont vu des employésremettre leur démission. En ce qui a trait àla Société de développement économique(SDE) de Lévis, cependant, celle-ci a dûmettre fin à ses activités le 31 décembre.

Au cours des dernières années, la SDE,qui tient lieu de CLD sur le territoire lévisien,a investi plus de 9,3 M$ dans plus 400 pro-jets. Son ex-directeur, Raymond Gouin, a ditcompter sur la Ville de Lévis pour que le tra-vail accompli se poursuive et que celle-cisache tirer profit de l’expertise développée.

Exercice de validationAu 31 mars 2016, la CRÉ de la Chaudière-Appalaches – comme toutes les autres enprovince – aura complètement disparu dupaysage. On valide toutefois la volonté demaintenir une instance régionale deconcertation, un rôle que pourrait jouerl’actuelle Conférence des préfets des MRCde Chaudière-Appalaches. « On est dans un

vide et on vit présentement un sentimentd’abandon, commente le président de laFédération de l’UPA de la Chaudière-Appa-laches, Paul Doyon, à propos du climat quidécoule des décisions prises par le gouver-nement. Malgré les changements, on doitcontinuer à investir dans l’agroalimen-taire. »

SITUATION DES CLD DE LA CHAUDIÈRE-APPALACHES

FERMETURE SERVICES OFFERTS

CLD de la MRC de Bellechasse Non Aucun changement

CLD de la MRC de Lotbinière Non Aucun changement

CLD de la MRC de Montmagny Oui Intégrés à ceux de la MRC

CLD de La Nouvelle-Beauce Non Réorganisation sans diminutionde services

CLD des Etchemins Non Réorganisation sans diminutionde services

CLD de la MRC de L’Islet Non Réorganisation sans diminutionde services

CLD Robert-Cliche Non Réorganisation sans diminutionde services

Conseil économiquede Beauce

Non Réorganisation sans diminutionde services

SDE de Lévis (CLD) Oui(31 décembre 2014)

Intégrés à ceux de la Ville de Lévis

SDE région de Thetford (CLD) Non Aucun changement

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015 3

ACTUALITÉ

L’agriculture veut conserver ses budgetsESTRIE

CENTRE-DU-QUÉBEC

ÈVE BONINCollaboration spéciale

Depuis l’annonce, en novembre dernier, dela fermeture des conférences régionales desélus (CRÉ) et des centres locaux de dévelop-pement (CLD) du Québec, les organismes deconcertation et de développement régionalsont en mode transition. Si certains CLDmaintiennent pour l’instant leur offre deservices, d’autres ont déjà amorcé le trans-fert de leur mission vers leur MRC.

Plusieurs CLD ont choisi de se prévaloirdes dispositions prévues au projet de loi 28visant l’équilibre budgétaire, qui permettentà la MRC d’exercer directement les compé-tences en matière de développementéconomique sur leur territoire. C’est le casde la MRC de Coaticook, qui assume les ser-vices du CLD depuis le 1er mars. C’est égale-ment la direction que prendront les CLD desMRC de Memphrémagog et de L’Érable, quiprocéderont au transfert des compétencesvers la MRC dès l’adoption de la loi.

On mentionne toutefois que ce transfertde responsabilités ne se fait pas sansheurts, plusieurs CLD devant procéder à lamise à pied d’une partie de leur équipe.Dans le Centre-du-Québec, le CLD deL’Érable a ainsi dû congédier quatre per-sonnes en novembre dernier, et au CLD de

Nicolet-Yamaska, deux autres ont perduleur emploi. À la Corporation de dével-oppement économique de Victoriaville,l’équipe et les services sont maintenuspour l’instant, comme c’est le cas pour leCLD de Lac-Mégantic en Estrie.

Au CLD du Val-Saint-François, le transfertdes compétences vers la MRC est en cours,et les nouveaux postes ainsi créés sont déjàaffichés. La transition aura eu un effet posi-tif : la création d’un nouveau poste d’agentau développement agroalimentaire àtemps plein dans la région. Le CLD desSources a quant à lui procédé à une restruc-turation pour intégrer l’ensemble de sesactivités aux services de la MRC pour le1er janvier dernier, entraînant la mise à piedde six employés. Du côté de la Ville-MRC deSherbrooke, l’organisme Sherbrooke Inno-pole est également en mode adaptation,placé devant la perte d’environ un sixièmede son budget total.

Les fédérationsrégionales demeurent à l’affûtJean-Luc Leclair, président de la Fédérationde l’UPA du Centre-du-Québec, suit lasituation de près. « Il y a des budgets et desprogrammes qui demeurent et qui vontêtre administrés par d’autres instances,mais on ne sait pas encore lesquels. Il y aencore des nouvelles à venir, qui vont soitnous rassurer, soit nous décevoir. » Déjà,certains impacts se font sentir en agricul-ture, la Table de concertation bioalimen-taire du Centre-du-Québec ayant dûmettre du personnel à pied.

Le président de la Fédération de l’UPA -Estrie, François Bourassa, estime que lamodernisation de l’Union des producteursagricoles (UPA) est arrivée à point dans cecontexte. « Maintenant que chaque syndicatlocal est harmonisé avec la MRC, ça optimisenos démarches. Mais on devra rester alertes

pour que les budgets alloués à l’agriculturedemeurent en agriculture », déclare celui quisiégera pour une dernière fois à la CRÉ del’Estrie dans quelques semaines. « Ça vaprendre beaucoup d’énergie pour remettreen place l’harmonie qui régnait avant », sedésole-t-il cependant.

SITUATION DES CLD DE L’ESTRIE ET DU CENTRE-DU-QUÉBEC

FERMETURE SERVICES OFFERTS

ESTRIE

CLD de Coaticcok OuiIntégrés à ceux de la MRCdepuis le 1er mars

CLD de Memphrémagog OuiSeront intégrés à ceux de la MRCdès l’adoption de la loi 28

CLD du Val-Saint-François Oui Transfert vers la MRC en cours.

CLD des Sources OuiIntégrés à ceux de la MRC depuis le1er janvier

Sherbrooke Innopole NonEn réorganisation.Réduction des effectifs.

CLD de Lac-Mégantic Oui Aucun changement

CENTRE-DU-QUÉBEC

CLD de L’Érable OuiSeront intégrés à ceux de la MRCdès l’adoption de la loi 28.Réduction des effectifs.

CLD Nicolet-Yamaska OuiTransfert vers la MRC en cours.Réduction des effectifs

CLD de la MRC de Bécancour n.d. n.d.

Corporation de développementéconomique de Victoriaville

Non Aucun changement

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4 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015

Des employés motivés et heureuxchez Pinard et FrèresCENTRE-DU-QUÉBEC

ANNIE BOURQUECollaboration spéciale

Une vingtaine d’employés de Pinardet Frères, un important producteur defleurs et de légumes en serre duCentre-du-Québec, ont maintenantaccès à une salle de repos. Une idéegrandement appréciée.

SAINTE-MONIQUE — « Avant, nous prenionsnos pauses dans une grande serre centrale. Iln’y avait pas de table ni d’eau chaude »,raconte Julien Pinard, responsable des res-sources humaines au sein de l’entreprise.

Certains employés se plaignaient d’un cer-tain inconfort lié au bruit, à la poussière ou àla température. En mars 2014, une consulta-tion s’est alors amorcée avec les travailleursafin de trouver une solution. L’idée deconstruire une nouvelle bâtisse a été rapide-ment écartée en raison des coûts.

« Finalement, on a déménagé notre salled’entreposage au deuxième étage de notrebâtiment principal », explique Julien Pinard.Résultat? Une aire de 400 pieds, éclairée par2 grandes fenêtres, devenait disponible aurez-de-chaussée. En octobre dernier, l’entre-prise a aménagé une salle de repos incluantdeux micro-ondes, deux divans, un coin bis-trot, un ordinateur et un téléviseur.

RéactionsÀ la pause, vers 10 h, des employés arriventdans la salle de repos. Plusieurs s’installentprès de la table avec leur boîte à lunch.D’autres s’assoient sur les divans, un café à lamain. La bonne humeur est palpable. Ladoyenne des employés, Ghislaine Gagnon,

répond spontanément aux questions de laTerre en région. « Depuis longtemps, ondemandait un endroit comme celui-là. C’estmerveilleux et on a du bon café fourni par lespatrons », dit-elle d’un ton enthousiaste.

De son côté, Daniel Tardif avoue s’êtreplaint du froid qui sévissait dans la serre cen-trale. « Ici, on a toujours la même tempéra-ture. Ça dépasse nos attentes. » Le matin, il amême pris l’habitude d’arriver plus tôt. « Jeprends le temps de jaser avec mes collègues.C’est agréable. »

Équipe de rêveChose certaine, ce nouvel aménagementcrée une belle ambiance, tout en contribuantà rendre le personnel heureux. « Nous avonsprésentement une équipe de rêve, précise leresponsable des ressources humaines, JulienPinard. Tous des gens motivés qui ont lesouci de travailler ensemble dans la mêmedirection. Si le personnel se sent apprécié etreconnu, la productivité augmente par le faitmême. »

Club social, formation…L’année dernière, les patrons ont proposé auxemployés la création d’un club social qui per-met l’organisation de diverses activités endehors des heures de travail. Ils doublent leurcontribution financière. L’argent permet dedéfrayer l’achat de pizzas ou de boissonsgazeuses le vendredi, ou des billets de lote-rie. « Nous aimons que les patrons nousconsultent chaque année pour l’organisationd’une journée de plein air », tient à mention-ner une autre employée, Louise Alie.

Le fondateur de l’entreprise, SimonPinard, écoute attentivement. L’homme de64 ans considère comme important d’avoirdu plaisir au travail. Selon lui, c’est un fac-teur essentiel pour garder ses employés. Ses

fils Julien, Gabriel et Benoit partagent lamême vision. « Si on réussit, c’est grâce ànos employés qui s’investissent dans la com-pagnie. Pour moi, avoir du bon personnel,c’est la plus grande richesse d’une entre-prise », dit M. Pinard.

La valorisation et la fierté du personnelpassent par l’émission de certificats de com-pétence. Dès la fin de leur apprentissage

comme ouvriers ou paysagistes, les employésreçoivent un diplôme d’Emploi-Québec.

À l’intérieur des serres, chaque travailleuraccomplit des tâches spécifiques quidemandent de la dextérité alliée à une bonneforme physique. « Sur la chaîne de repiquage,c’est beau de voir la synergie des employés quis’encouragent entre eux », mentionne MoniquePinard, la mère de Julien, Gabriel et Benoit.

REPORTAGE

en partenariat avecCommissiondes partenairesdu marché du travail

LA BONNE IDÉEen gestion des ressources humaines

L’entreprise Pinard et Frères a été sélectionnée par le Centre d’emploi agricole de la Fédéra-tion de l’UPA du Centre-du-Québec pour représenter cette région dans le cadre de Ma ferme,mon monde, orchestré par AGRIcarrières, le comité sectoriel de main-d’œuvre de la produc-tion agricole. L’objectif est de récompenser les entreprises agricoles qui se démarquent parleurs bonnes idées en gestion des ressources humaines.

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Les employés de Pinard et Frères sont visiblement heureux de profiter de l’aménagementd’une salle où ils peuvent manger, lire et discuter.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015 5

Une semaine de découvertesculinaires dans LotbinièreCHAUDIÈRE-APPALACHES

JOHANNE MARTINCollaboration spéciale

Favoriser, même en période hivernale,la création de nouvelles alliancesentre producteurs, restaurateurs etconsommateurs : mission possible? Enproposant une expériencegourmande inédite, c’est le pariqu’ont fait les organisateurs de lapremière Semaine Goûtez Lotbinière.

LOTBINIÈRE — « On souhaitait rayonnerdavantage et insuffler plus de dynamismedans la région. Pendant la semaine derelâche, du 1er au 7 mars, des restaurateursde chez nous ont donc offert des menus spé-ciaux où les produits et les producteurs deLotbinière étaient en vedette », résumeKarine Marcoux, agente de développementéconomique à la Société d’aide au dévelop-pement de la collectivité (SADC) de

Lotbinière. Aux objectifs de mise en valeur etde promotion des saveurs locales s’ajou-taient évidemment ceux de la sensibilisationà l’importance de consommer des produitsde proximité, de la mobilisation de la popu-lation et des entreprises agroalimentaires duterritoire, de l’augmentation des ventes et del’achalandage des restaurants participants.De l’avis de Mme Marcoux, les cibles ont étéatteintes.

« Les commentaires sont très positifs »,indique celle qui précise que cinq établisse-ments ont pris part à la Semaine Goûtez Lot-binière. Le Resto-Bar Le Cube (Sainte-Croix),Le Sainte-Emmélie Resto-Pub (Leclercville),la crêperie Du côté de chez Swann (Saint-Antoine-de-Tilly), La Maison de Blanche etZéphirin (Saint-Narcisse-de-Beaurivage) etLe Domaine de l’Oie Toquée (Saint-Agapit)ont ainsi accepté de relever le défi.

Dans chaque commerce, une hausse defréquentation a été enregistrée, et les menusélaborés ont récolté les éloges d’un clientmystère chargé d’évaluer tour à tour les dif-férentes créations culinaires. « On a aussi

constaté qu’il y a eu beaucoup de partageset d’engouement sur les médias sociaux. Etle projet a vu naître de nouveaux partena-riats d’affaires, comme celui de la boulange-rie Croûte et Brioche avec le Sainte-Emmélie. »

Prolongation et retourL’agente de développement économique

rapporte enfin que certains ont mêmedécidé de prolonger l’activité au-delà de ladate de clôture prévue. « Le Cube a décidé depoursuivre pendant un mois la SemaineGoûtez Lotbinière. Par ailleurs, les chancessont bonnes que l’événement revienne l’anprochain. Les restaurateurs veulent aussitenter l’expérience cet été, mais on vavoir… » conclut l’organisatrice.

ACTUALITÉ

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Le lunch à base de produits locaux offert par le Domaine de l’Oie Toquée pendant laSemaine Goûtez Lotbinière.

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6 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015

ÉDITORIAL

POUR NOUS JOINDRE 555, boul. Roland-Therrien, bureau 100, Longueuil (Québec) J4H 3Y9 1 800 528-3773

DIRECTEURAndré Savard

CHEF DE PUPITREcahiers spéciaux et régionauxRichelle Fortin

DIRECTRICE DE PRODUCTIONBrigit BujnowskiImpression : Imprimerie Transmag

ÉDITEURL’Union des producteurs agricoles

La Terre de chez nous en région est constituée de six suppléments de nouvelles régionales livrés mensuellement aux abonnés de La Terre de chez nous.Les territoires sont répartis ainsi : 1. Abitibi-Témiscamingue et Outaouais-Laurentides 2. Lanaudière et Mauricie 3. Centre-du-Québec, Estrie et Chaudière-Appalaches4. Montérégie 5. Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et Bas-Saint-Laurent 6. Saguenay–Lac-Saint-Jean, Capitale-Nationale et Côte-Nord.

PUBLICITÉ : TC MEDIA 418 840-1472

TRCP

ISSN 2368-2361

Se rapprocher des producteurs

Ces derniers temps, l’Union s’est grandement moderni-sée : nouveaux territoires, nouvelle image, etc. Cetteidée de renouveau sera poussée plus loin encore : par-tout au Québec, les administrateurs des syndicatslocaux entreprendront des démarches individuelles oude groupe afin de rencontrer les producteurs et produc-trices dans le cadre du projet À la rencontre des produc-teurs.

Aller à la rencontre des producteurs signifie avanttout que les gens qui s’impliquent dans l’Union sou-haitent rencontrer sa base, c’est-à-dire vous. Nous sou-haitons favoriser le contact, vous laisser exprimer vosattentes et vos préoccupations avec vos représentants.Si vous avez quelque chose à dire, c’est le moment idéalpour le faire!

Au sein de la Chaudière-Appalaches, différentes activités ont étéorganisées ou seront organisées pour vous permettre de nous ren-contrer plus facilement, qu’il s’agisse de brunchs-conférences, desoirées d’information ou encore de contacts individuels. Nos repré-sentants profiteront de l’occasion pour renouveler votre bulletind’adhésion, ainsi que pour mettre à jour l’information sur les pro-ductions et le nouveau syndicat local dont vous faites partie depuisla création de notre fédération régionale.

Nous pourrons ainsi communiquer plus facilement avec vous.D’ailleurs, pour favoriser le rapprochement, nous souhaitons aussimettre les coordonnées de nos membres à jour. Dans la mêmeveine, ceux qui ont une adresse courriel seront invités à nous ladonner.

Différentes activités se tiendront donc au cours des prochainsmois. Elles varieront d’un syndicat local à un autre, mais le but pre-mier demeure le même pour tous vos administrateurs : aller à votrerencontre pour échanger sur ce qui vous préoccupe chez vous,dans votre quotidien de producteur, et mieux connaître vosattentes envers l’Union.

En vous exprimant, vous nous aiderez à vous aider. Participez engrand nombre!

PAUL DOYONPRÉSIDENT, UPADE LA CHAUDIÈRE-APPALACHES

CHAUDIÈRE-APPALACHES

Un DéfiFRAQà la taille de notre relèvePas moins de 11 équipes de jeunes des4 coins de la région de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec se sontaffrontées le samedi 24 janvier dans la finalerégionale du DéfiFRAQ 2015 à Saint-Anselme.

Le DéfiFRAQ est une compétition amicaleorganisée par La Relève agricole de laChaudière-Appalaches, une journée alliant

épreuves manuelles etjeu-questionnaire collectifsollicitant plusieurs com-pétences nécessaires à la

ferme.

En matinée, quelque 45 joueurs et leurspartisans étaient attendus au Centre de for-mation agricole de Saint-Anselme pour unedizaine d’épreuves variées : habileté au mar-teau, au vilebrequin, parcours de tracteurs,etc. En après-midi, les participants ont dis-puté la finale excitante du jeu-questionnaireinteractif de 40 questions.

L’équipe gagnante, qui aura la chanced’aller disputer la finale provinciale à Car-leton-sur-Mer en Gaspésie, le 5 mars pro-chain, est celle de Purina de Bellechasse.L’équipe de la relève agricole des Bois-Francsa remporté les honneurs de la 2e position,tandis que celles de la relève agricole de Bel-lechasse et de la relève agricole de Mont-magny/Lotbinière sont arrivées ex aequo en3e position.

La Relève agricole de la Chaudière-Appa-laches tient à remercier sincèrement sespartenaires dans cette activité : La Coop, leSyndicat de l’UPA de L’Islet, DesjardinsEntreprises, la Compagnie Bernard Bretoninc. ainsi que Purina Agribrands.

Inquiétude au sujet duperfectionnement en agricultureRéunis le 26 février dernier à Sainte-Marie, lesmembres du Collectif régional en formationagricole de la Chaudière-Appalaches (CRFA-12)ont réagi à la coupe draconienne de 45 000 $du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries etde l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Cettesomme était destinée à la formation continueen agriculture pour l’année en cours.

Pour la région, ce montant représente unmanque à gagner de 3 007 $ sur un budgetde fonctionnement de 33 658 $. Dans unmonde où la productivité et la performancedes entreprises passent par la formation,particulièrement en agriculture, les mem-bres du CRFA-12, des producteurs et desintervenants, se sont montrés déçus etinquiets par cette annonce. De plus, ils sontcomplètement d’accord avec le vice-présidentde l’Union des producteurs agricoles (UPA),Pierre Lemieux, qui a qualifié cette décisionde manque de vision lors de son allocutionau colloque d’AGRIcarrières le 19 févrierdernier, qui traitait de l’évolution de la for-mation en agriculture.

Rappelons que le financement tripartite duPlan de soutien en formation agricole (PSFA)était jusqu’alors de 435 000 $. De cette somme,145 000 $ provenaient des ministères del’Éducation, du Loisir et du Sport et del’Enseignement supérieur, de la Recherche etde la Science, 145 000 $ de la Commission despartenaires du marché du travail et 145 000 $du MAPAQ. Cette aide permet depuis plus de30 ans d’offrir de la formation continue évolu-tive de haut niveau aux producteurs, à leurmain-d’œuvre et à leur relève, et ce, en col-laboration avec les maisons d’enseignementde partout au Québec, qu’elles aient une voca-tion agricole ou non. Grâce au PSFA, près de9 000 personnes ont suivi de la formation con-tinue en agriculture l’an dernier.

Concrètement, les 435 000 $ destinés auPSFA soutiennent directement le travail des14 répondants qui organisent la formationagricole en région et en font la promotion.Rappelons que depuis les 5 dernières années,les retombées du PSFA oscillent autour de2 M$ annuellement en province.

jeu-questionnaire collectisollicitant plusieurs compétences nécessaires à l

ferme.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015 7

NOUVELLES SYNDICALES

APPALACHES

Forum sur le PDZA

Dans le cadre de l’élaboration de son plan dedéveloppement de la zone agricole (PDZA), laMRC des Appalaches a organisé, le 9 févrierdernier, un forum auquel ont pris part 70 per-sonnes des secteurs municipal, agricole et

socioéconomique, ainsi que des représentantsgouvernementaux.

L’objectif de cette journée était de faire con-naître le portrait de la zone agricole de la MRCet de consulter le milieu sur les enjeux et lesactions à mettre en œuvre pour assurer ledéveloppement de la zone agricole et del’économie locale. D’entrée de jeu, trois con-férenciers, Marcel Groleau, président de l’UPA,Richard Lehoux, préfet de la MRC Nouvelle-Beauce et président de la Fédération québé-coise des municipalités et Marianne Baril, copro-priétaire de la Pépinière ancestrale deSaint-Julien, ont entretenu les participants desperspectives de développement de l’agricultureet d’occupation du territoire.

Des ateliers tenus par la suite ont permis auxparticipants de s’approprier les enjeux propo-sés, de déterminer les actions à mettre enœuvre aux cours des cinq prochaines annéeset d’établir un ordre de priorité. À la suite de ceforum, les comités de travail et de suivi propo-seront un plan d’action qui devrait être adoptépar le conseil des maires en juillet.

MONTMAGNY

Rencontre avecles producteursLe 22 janvier dernier, des administrateurs duSyndicat de l’UPA de la MRC de Montmagny se

sont entretenus avec des producteurs agricolesde Cap-Saint-Ignace lors d’un dîner rencontreau Restaurant Bar 51, à Cap-Saint-Ignace.

Dans une ambiance conviviale, Alain Tal-bot, président, a présenté aux producteurs lapochette contenant de la documentation surl’UPA. Leur dossier de producteur a pu, par lamême occasion, être mis à jour. Le Syndicatsera aussi présent à d’autres événementspour continuer sa tournée À la rencontre desproducteurs. Soyez à l’affût des dates etrépondez positivement à l’invitation!

ROBERT-CLICHE

La paroleaux producteursde Beauceville etde Saint-AlfredLe Syndicat de l’UPA de Robert-Cliche continueses rencontres selon la formule de brunch parmunicipalité avec sujets libres. Cette fois-ci, larencontre s’est tenue à Beauceville, le 3 février,et s’adressait aux producteurs agricoles de cettemunicipalité ainsi qu’à ceux de Saint-Alfred.

Une trentaine de producteurs ont participé àla rencontre et ont pu échanger avec leursreprésentants locaux sur divers sujets les préoc-cupant, dont entre autres les dossiers touchantle secteur acéricole.

Soudage et oxycoupage

Au Québec, nombreux sont les producteurset employés agricoles à effectuer destâches de soudage et d’oxycoupage à laferme.

Voici donc un rappel des principalesmesures de prévention.Le poste de travail◗ Les travailleurs affectés au soudage

et au coupage ont reçu une formation;◗ L’aire de travail est dégagée;◗ Les matières combustibles et

inflammables sont à plus de 15 mètresou protégées par des écrans;

◗ Un extincteur portatif de catégorieABC est disponible à proximité de l’airede soudage;

◗ Le système de captage et d’évacuationdes fumées est en fonction.

Le soudage au gaz et l’oxycoupage◗ Les bouteilles de gaz comprimé sont en

position verticale et solidement retenues;◗ Les pièces d’équipement sont inspectées

avant chaque usage. On vérifie entreautres :• les détendeurs,• les tuyaux,• les connecteurs,• les dispositifs antiretour de gaz et de

flammes,• le chalumeau.

Le soudage à l’arc◗ Les câbles de la soudeuse sont en bon

état et bien raccordés;◗ Le porte-électrode est en bon état;◗ La soudeuse est mise à la terre;◗ La pièce à souder est reliée au câble de

retour du courant.Les équipements de protectionindividuelleLes travailleurs affectés au soudage se pro-tègent des projections de métal en fusion etdu rayonnement en portant :◗ des vêtements ignifuges fermés au cou

et aux poignets;◗ des bottes de sécurité attachées;◗ des gants et un tablier en cuir;◗ des lunettes de protection en

polycarbonate;◗ un masque de soudeur muni d’un

protège-cou et d’un verre filtrant adaptéau procédé de soudage.

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8 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015

NOUVELLES SYNDICALES

Producteurs de bovinsde la Chaudière-Appalaches Nord

L’AGA des Producteurs de bovins de laChaudière-Appalaches Nord a eu lieu lemardi 10 février dernier, au Centre récréatifde Saint-Henri. Deux conférences ont étédonnées par les représentants de la Fédéra-tion des producteurs de bovins du Québec(FPBQ). L’une portait sur le transport des ani-maux fragilisés et l’autre sur les marchés et lecycle du bœuf.

Les producteurs ont profité de l’occasionpour se réunir par secteur de production(veau d’embouche, bouvillon d’abattage,bovin de réforme/veau laitier et veau de lait)afin de faire le point sur les marchés et deprendre connaissance des dossiers et réalisa-tions de l’agence de vente du secteur con-cerné. À noter que les producteurs de veaux

d’embouche ont répondu favorablement à laproposition d’une hausse de 0,75 $ par têtedu prélevé de mise en marché du veaud’embouche.

Producteurs de bovinsde la Chaudière-Appalaches-SudLe 11 février dernier s’est tenue l’AGA desProducteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud au Journel, de Saint-Joseph-de-Beauce. Outre les conférencesdonnées par les représentants de la FPBQ,les producteurs se sont réunis en atelierspour discuter de différents sujets touchantleur production spécifique. Les producteursde veaux d’embouche ont été consultés surune hausse du prélevé de mise en marchéde 0,75 $/tête et ont voté majoritairementen faveur de celle-ci.

Cinq résolutions ont été adoptées : deuxen lien avec Agri-Traçabilité Québec, uneconcernant l’encan spécialisé de Saint-Isidore, l’autre à la suite du rapport desdonnées de la Financière agricole duQuébec et une dernière en lien avec la fin decertains programmes du MAPAQ (Stratégiede soutien à l’adaptation et Programmed’amélioration de la productivité desentreprises bovines).

BEAUCE-SARTIGAN

La tournée passeà Saint-Martinet à Saint-RenéDans la foulée des rencontres de producteurspar municipalité, c’était au tour de ceux deSaint-Martin et de Saint-René d’être rencon-trés les 3 et 4 février derniers par l’administra-teur les représentant.

Lors d’une rencontre conviviale tenue ensoirée, Jean-Denis Morin, armé de beigneset de café, a invité les producteurs à venirdiscuter de fiscalité municipale et à réfléchirensemble sur des enjeux et des pistes desolutions à proposer dans ce dossier.

Deux rencontres ont été organisées, soitune pour les producteurs acéricoles et uneseconde pour les autres types de produc-tion, permettant ainsi de regrouper leschamps d’intérêt des participants. Auxdires des producteurs présents, la créationde petits groupes lors des rencontres afavorisé l’intervention des gens qui, habitu-ellement, ne s’expriment pas en grandgroupe. Ceux-ci ont donc apprécié la for-mule et demandent qu’elle soit répétée.Autre constatation positive du côté acéri-cole : des producteurs jamais rencontréslors d’activités du secteur général étaientprésents.

gratuitement, le mont Orford offrait le billetainsi que le dîner au coût de 25 $. Une3e édition se prépare tranquillement pour l’anprochain. À suivre!

Formation sur lespouvoirs municipauxLes membres du conseil d’administrationélargi de la Fédération de l’UPA-Estrie ont par-ticipé cette semaine à la formation Intervenirefficacement auprès des pouvoirs municipaux.

Donnée par Me Stéphane Forest de la Direc-tion des affaires juridiques de l’Union des pro-ducteurs agricoles (UPA), la formation d’unejournée visait à clarifier les mandats de chaquepalier de pouvoir municipal, à expliquer les loisqui les régissent et à offrir une base straté-gique pour s’en servir de manière efficace.

Dans l’exercice de leurs fonctions, lesadministrateurs et certains employés de laFédération ont souvent à présenter desdemandes ou à faire valoir un point de vueauprès des différents paliers de pouvoirslocaux ou régionaux. Il devenait importantque tout un chacun puisse se familiariserdavantage avec les rouages des institutionsmunicipales et régionales afin de mieuxservir l’intérêt des producteurs de la région.

Les sujets abordés touchaientl’aménagement du territoire, le contrôleenvironnemental, la paix, l’ordre et la sécurité,la gestion des cours d’eau, etc.

Un second volet à cette formation esten préparation. Il s’attardera davantage à la

stratégie à adopter pour accroître son influenceou intervenir auprès des pouvoirs municipauxdans l’exercice des mandats au sein de l’Union.

Lancement du PDZAdu Haut-Saint-FrançoisLe 15 février dernier, les intervenants du milieuagricole et de la MRC du Haut-Saint-Françoisont procédé au lancement officiel de ladémarche de plan de développement de lazone agricole (PDZA).

La zone agricole occupe une grande super-ficie du territoire du Haut-Saint-François. Enplanifiant adéquatement son développement,il sera possible de créer des emplois etd’enrichir les municipalités en permettant lemaintien et l’établissement des familles dansla région. L’agriculture et les domaines con-nexes, notamment le secteur forestier, jouentun rôle important dans la société. Un bonPDZA va donner la possibilité de bien cibler etde diagnostiquer les forces et faiblesses dusecteur.

Les producteurs seront éventuellementsollicités pour participer à un sondage quiaidera à prendre les décisions d’orientationdu plan.

ESTRIE

24 marsRencontre Chefs et Créateursde saveurs Cantons-de-l’Est

30 avrilAGA du Syndicat des producteursforestiers du sud du Québec à 19 h 30,Hôtel Delta, de Sherbrooke

Agenda

ESTRIE

Avis de nominationL’équipe de la Fédération de l’UPA-Estrie a leplaisir de vous annoncer l’arrivée de FrançoisRoberge au poste de conseiller à la vie syn-dicale. Il succède à Marc-Sylvain Pouliot, quia quitté ses fonctions après trois ans pour seconsacrer à de nouveaux projets.

Entré en poste le23 février dernier,M. Roberge possèdeune formation enagroéconomie etcumule plus de14 ans d’expérienceen gestion de projets,en animation etmobilisation, enplanification straté-gique ainsi qu’encommunication et enrelations publiques.

M. Roberge est mandaté pour accompa-gner le Syndicat local de l’UPA des Sources,le Syndicat de la relève agricole de l’Estrieet les Éleveurs de porcs de l’Estrie. Toutel’équipe lui souhaite la bienvenue!

Mélanie Giard, Alexandre Veilleux, SébastienParé, Dana Hafford et Simon-Pierre Bolduc.

Journée de ski aumont OrfordPrès de 80 personnes ont dévalé les pentesdu mont Orford le 10 février dernier dans lecadre de la Journée du spécial agricole. Pourune 2e année consécutive, le Syndicat local del’UPA de Coaticook, en collaboration avec lafédération régionale, conviait tous les pro-ducteurs de l’Estrie à se dégourdir les jambes.

Pour cette journée inspirée du fameuxFarmers’ Appreciation Day du mont Jay Peak,lors duquel les agriculteurs peuvent skier

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015 9

NOUVELLES SYNDICALES

CENTRE-DU-QUÉBEC

À la rencontre desproducteurs

Des nouvellesde vos instancesC’est maintenant une tradition, le CA dumois de février consacre une demi-journéeaux dossiers de la Financière agricole duQuébec. Annie Lafrance, directrice territo-riale des centres de services de Nicolet, deDrummondville et de Victoriaville, ad’abord dressé un bilan complet de l’an-née 2014-2015 en matière de financement,d’assurances et de protection du revenu.Elle a ensuite informé les administrateurssur divers sujets, dont le contexte budgé-taire, l’évolution de l’assurance stabilisa-tion des revenus agricoles et les stationsmétéo. En après-midi, les membres du CAont pris le temps de remplir le question-naire Vigilance vie syndicale, qui permet deposer un diagnostic sur l’état de notre viesyndicale.

Opération 125

Afin de faire connaître les enjeux des sec-teurs agricoles et forestiers à l’ensembledes députés de l’Assemblée nationale avecune approche positive, l’Union des produc-teurs agricoles (UPA) a orchestré l’Opéra-tion 125. Concrètement, les conseillersgénéraux ont tous été jumelés à un ou plu-sieurs des 125 députés, en vue de tenir desrencontres à leurs bureaux de Québec.L’Opération s’est déroulée durant troisjours, soit les 17, 18 et 19 février. En ce quiconcerne les députés de notre région, ilsont reçu notre président et notre vice-président le 18 février en après-midi. Celaa été l’occasion d’échanger sur les dossiersles plus préoccupants, dont la sécuritédu revenu et l’accaparement des terres.

Représenterles petites fermesPrésents aux CA des syndicats locaux, lesreprésentants des petites fermes se sontrencontrés pour une première fois enfévrier. Rappelons qu’une petite ferme sedéfinit comme une exploitation ayant unrevenu brut de moins de 50 000 $ parannée. Les représentants ont tenté demieux caractériser ces petites entreprises.La tâche n’a pas été simple puisqu’il existepeu de statistiques à cet effet. Par contre,Statistique Canada nous informe qu’uneferme sur cinq se classe dans cette catégo-rie. Qui sont-elles? Où sont-elles? Voilà desquestions auxquelles les représentants onttenté de répondre. Les réponses et lesbesoins seront pris en compte dans chacundes syndicats.

La relève en AGA

Le 12 février dernier, la relève agricole cen-tricoise était conviée à participer à sonassemblée générale annuelle (AGA). Uneconférence de Timothé Croteau a attiréune quarantaine de participants venusl’entendre expliquer en détail comment ila réussi à démarrer son entreprise de pro-duction maraîchère et décrire lesembûches auxquelles il a fait face. Il anotamment mis en lumière les différentsprogrammes d’aide qui lui ont permis deréaliser son rêve. Sa présentation a suscitéplusieurs questions. Dans un autre ordred’idées, les membres présents ont profitéde l’occasion pour voter deux résolutions,l’une touchant la production laitière etl’autre concernant la production d’œufshors contingent.

Départ à la retraite

André Labbé quittera la Fédération de l’UPAdu Centre-du-Québec le 26 mars prochain,après plus de 40 ans d’engagement dansl’organisation. C’est en novembre 1974qu’André s’est joint à notre équipe. Il acumulé diverses fonctions avant de devenirdirecteur du Centre d’emploi agricole (CEA)en 1977. Pendant quatre décennies, André aété non seulement un témoin privilégié del’évolution de l’agriculture régionale, maiségalement un partenaire de premier plandes producteurs. Son long parcours à labarre du CEA l’a amené quotidiennement àêtre au cœur des préoccupationsdes producteurs, particuliè-rement pour tout ce quitouche leurs besoins demain-d’œuvre. Merciinfiniment, André,pour ton engage-ment fidèle etton attache-ment sincèreà la cause desagriculteurs.B o n n eretraite!

Coopérative desolidarité de servicesde remplacementagricoleLa Coopérative de solidarité peut vous assu-rer un remplacement de main-d’œuvre pourcause d’accident, de maladie, de congé dematernité ou de paternité, d’implicationsociale, de surcroît de travail et de vacances.Trente-cinq entreprises agricoles fontaujourd’hui partie de la Coopérative commemembres adhérents. Pour connaître tous lesdétails de fonctionnement ou pour y adhé-rer, nous vous invitons à contacter Christine

Gaudet par téléphone au 819 291-0882 oupar courriel à [email protected]. Vous pouvez également suivre laCoopérative sur Facebook.

Journéede perfectionnementsur les pouvoirsmunicipauxLa Fédération a tenu une journée de perfec-tionnement intitulée Intervenir efficacementauprès des pouvoirs municipaux, le ven-dredi 13 mars à l’Érablière la pente douce, deNotre-Dame-du-Bon-Conseil. Cette journées’adressait aux membres du comité d’aména-gement régional et d’environnement, auxadministrateurs des syndicats locaux, auxmembres agriculteurs des comités consultatifsagricoles et des tables conjointes UPA-MRC, demême qu’aux maires agriculteurs. La forma-tion était offerte par Me Stéphane Forest, de laDirection des affaires juridiques de l’UPA. Lesparticipants ont pu, d’une part, en apprendredavantage sur l’étendue des pouvoirs desmunicipalités et, d’autre part, perfectionnerleurs stratégies pour faciliter leurs interven-tions auprès du monde municipal.

Dans le cadre de la tournée des conseils d’ad-ministration (CA), une mise au point est faitede façon systématique sur la démarche À larencontre des producteurs. Nous profitons del’occasion pour revoir les questions aux-quelles les administrateurs sont confrontésen effectuant cette démarche. Force est deconstater que les visites se passent bien dans

la très grande majorité des cas. Les produc-teurs semblent satisfaits de rencontrer unadministrateur et de pouvoir échanger surdivers dossiers agricoles. On profite de la ren-contre pour vérifier les informations déte-nues dans le dossier du producteur et l’onoffre à celui-ci de faire une mise à jour de sonmembership et de ses fondés de pouvoir.

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Les municipalités détiennent des pouvoirsspécifiques qu’il convient de connaître.

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10 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015

Pour tout savoirsur les possibilités

de formationqui s’o"rent à vous :

www.formationagricole.com

CHRONIQUE FORMATION

Les producteursaiment la formationpratiqueGUYLAINE MARTINRépondante en formationagricoleCRFAduCentre-du-Québec

Les Collectifs régionaux en formationagricole mettent en place desformations sur mesure. Et qui dit « surmesure » dit souvent « formationpratique ». Tous les prétextes sont bonspour amener le groupe à l’étable, auchamp ou à l’atelier mécanique.

Au Centre-du-Québec,des participants accueillantsLa taille des végétaux se fait au champ ou auverger. Souvent, un des participants accepted’accueillir le groupe. Ce sera le cas pour le courssur la taille et l’entretien des bleuets, le18 avril 2015 à Saint-Christophe-d’Arthabaska.« Sur mesure » signifie aussi parfois la planifica-tion d’une deuxième date de rencontre en casde pluie. En effet, l’eau sur les plants de bleuetsdeviendrait un vecteur de maladies. Les partici-pants doivent donc être disponibles le 25 avril.La formatrice, Lena Duranleau, apportera dumatériel : sécateurs, désinfectants, etc.

Pour plus d’information, contactez Guy-laine Martin au 819 758-6401, poste 2702,ou à [email protected].

Apprendre en s’exerçanten Chaudière-AppalachesEn février dernier, un groupe de relève agricolea suivi une formation en électricité de base dansun atelier du Centre intégré de mécaniqueindustrielle de la Chaudière (CIMIC). Les jeunesont pu visualiser et manipuler l’outillage relié ausujet. En agriculture, en formation continue,c’est loin d’être la seule occasion permettant devivre un volet pratique! Des cours comme Insé-mination artificielle sont donnés dans unevacherie sur de vrais spécimens; Abattagemanuelet sécuritairedes arbres avec les équipe-ments de sécurité requis en forêt; Affûtage etentretien de la scie à chaîne dans un garage ouun atelier mécanique;Tailledesarbres fruitiersenpartie chez un producteur;Entaillagedesérablesavec une perceuse à la main dans une érablière,

Transformation des produits de l’érable avecchaudrons, thermomètre et sirop d’érable surune cuisinière; L’univers des défauts des saveursdusiropen goûtant à des dizaines d’échantillonsde sirop d’érable, etc. Les possibilités pour la for-mation pratique sont nombreuses et ne cessentde se multiplier. Faites-nous part de votre inté-rêt pour une formation pratique à [email protected] et consultez le www.forma-tionagricole.com sous l’onglet Chaudière-Appalaches pour savoir ce qui est déjà aucalendrier.

En Estrie, les mains dans le substrat etles pieds dans le boisLacultureet lacueillettedechampignonsest uneformation comportant deux volets. La partiethéorique donnée en salle permet de couvrir lesnotions de base sur les champignons, les diffé-rentes techniques de préparation à la culture etles substrats possibles à cultiver. La deuxièmeportion sert à initier les futurs producteurs auxtechniques de culture sur billes de bois et dansdes sacs de paille.

Cette formation aura lieu le 1er mai 2015 àSaint-Camille. Une deuxième journée est pré-vue en septembre pour la cueillette de cham-pignons forestiers comestibles. En plus decueillir les champignons, les participants enapprendront davantage sur leur valeur nutri-tive et leur biologie.

Informez-vous auprès de votre répon-dante en formation agricole, Jessica Mackey,à [email protected] ou au 819 346-8905,poste 114.

CHRONIQUE L’UNION ÉTAIT LÀ!

Tisser des liens

Pour parler d’agriculture et partager despoints de vue sur les différents enjeux aux-quels doivent faire face les agriculteurs,l’Union des producteurs agricoles (UPA)participe régulièrement à diverses activitéspubliques. Parfois, l’objectif est de mieuxfaire connaître notre organisation et lesdossiers qui nous interpellent; dansd’autres cas, on cherche plutôt à tisser desliens avec d’autres groupes, en créant desalliances et des partenariats qui serontgagnants pour tous.

Voici un bref survol de certaines de cesactivités réalisées au cours des dernièressemaines.

Un premier forum d’échangeLe 2 février dernier, les représentants régio-naux de l’UPA et de la Fédération québé-coise des municipalités se sont rendus àSaint-Agapit pour tenir un tout premierforum d’échanges. Cette journée avait pourbut de discuter des divers défis liés au déve-loppement des régions afin de dégager despositions communes, mais aussi de mieuxcomprendre les enjeux auxquels chacunedes organisations a à faire face. Parmi lessujets abordés : l’aménagement du terri-toire, les plans de développement de la zoneagricole, l’accaparement des terres et lesretombées de la foresterie privée. Une jour-née riche en discussions et surtout porteused’avenir puisqu’elle a permis de cibler desdossiers que les deux organisations auraientavantage à travailler en concertation.

L’audace en agriculture!Le 20 février, le président de l’UPA, MarcelGroleau, était conférencier au colloqueorganisé par les étudiants de la Faculté des

sciences de l’agriculture de l’UniversitéLaval. Le thème retenu cette année était« Le potentiel québécois, l’audace de lecultiver ». M. Groleau s’est adressé aux étu-diants en abordant les nombreux enjeuxdu monde agricole – programme de sécu-rité du revenu, autonomie des producteurs,accaparement des terres, protection duterritoire agricole – sous l’angle de l’audacedont il faut faire preuve pour promouvoirdes idées ou défendre des dossiers quicommandent des changements impor-tants. Il n’a pas manqué de rappeler, pardes exemples concrets, comment unevision audacieuse a permis à l’Union d’of-frir des outils mieux adaptés aux besoinsdes producteurs. « Nul doute qu’il faudraencore faire preuve de beaucoup d’audaceet d’innovation pour assurer un avenir ànotre relève et faire face aux nouveauxdéfis », a mentionné M. Groleau.

Le colloque Bio pour tous!Au début du mois de mars, Marcel Groleauet Daniel Lampron, président du Clubagroenvironnemental bio du CDA etmembre de la Famille agricole 2014, étaientcoprésidents d’honneur du premier col-loque Bio pour tous! organisé par le Centred’expertise et de transfert en agriculturebiologique et de proximité (CETAB +) duCégep de Victoriaville. Alors que le secteurbiologique connaît une popularité crois-sante, 70 % des produits biologiquesconsommés au Québec sont encore impor-tés. Dans ce contexte, il importe de soute-nir les producteurs afin que ceux-cipuissent répondre aux besoins desconsommateurs et prendre leur place surces marchés.

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Les formations sur la soudure, l’électricité etla mécanique agricole se déroulent dans desateliers mécaniques bien équipés.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie | 18 mars 2015 11

CHRONIQUE

La culture hors sol de la fraisea-t-elle un avenir au Québec?JACQUES PAINCHAUDConseiller en développement bioalimentaire –secteurs de la culture maraîchère et fruitière etde l’agriculture biologiqueDirection régionale du Centre-du-Québec(MAPAQ)

Depuis quelques années, une douzaine d’en-treprises se consacrant à la culture des fraisesen serre ont vu le jour au Québec. Est-cel’amorce d’une tendance lourde ou une modepassagère? Une erreur de parcours? Ou s’agit-il d’une culture de luxe réservée à quelquesprivilégiés? Chose certaine, en Europe, latechnique horticole de la culture des fraiseshors sol sous abri est celle qui s’est répanduele plus rapidement dans les 10 dernièresannées. L’Amérique du Nord n’est pas enreste, en particulier le Québec qui fait figurede chef de file dans l’introduction des nou-velles méthodes de culture hors saison de lafraise, que ce soit la plasticulture au champou la culture hors sol sous abri.

En effet, depuis quelques années, les pro-ducteurs de fraises québécois ont considéra-blement élargi la fourchette de l’offre defraises fraîches sur le marché intérieur. Direqu’auparavant le temps des fraises ne duraitque trois ou quatre semaines! Aujourd’hui,nous dégustons les savoureuses fraises duQuébec dès le début de juin et jusqu’à la mi-octobre, selon les années. La raison? La miseen place de la technique de la plasticulture,qui permet notamment de tenir le sol auchaud.

Saisonnalité de la production rimeavec occasion d’affairesBien que la saison des fraises produiteslocalement soit prolongée, les fraisesimportées représentent tout de même85 % de la consommation canadienneannuelle (3,81 kg par habitant) et, à lui seul,le Québec en importe plus de 28 000 tonneschaque année.

Ces fraises importées viennent principale-ment de la Californie, un État qui fait faceactuellement à de graves problèmes de pro-duction qui sont liés, entre autres choses, à laqualité de l’eau et au retrait prochain de cer-tains produits utilisés pour la fumigation dessols. On peut donc s’attendre à une augmen-tation des prix des fraises issues de cetterégion.

Cette hausse, couplée à la saisonnalitécaractéristique des fraises cultivées au Qué-bec, aura sans doute des répercussions éco-nomiques bénéfiques pour les entreprisesintéressées qui pourront prendre plus deplace sur le marché hors saison.

Agrandir par l’intérieurLa Californie n’est pas la seule région pro-ductrice qui doit composer avec des utilisa-tions de stérilisants du sol plus impor-tantes.

Au Québec, certains producteurs sontconfrontés à un dilemme difficile : commentaccroître la capacité de culture sans utiliserde stérilisants du sol? Lorsque la disponibilitédes terres pour soutenir la rotation des sols

est inexistante, quand les terres se révèlentnon rentables encore ou qu’il est impossibled’augmenter la production pour combler unedemande grandissante de la part desconsommateurs, la culture hors sol sous abriapparaît comme une solution intéressantequi permet d’« agrandir par en dedans »,comme le dit l’expression courante.

Plusieurs entreprises québécoises ontfait l’essai de différentes techniques deculture hors sol au cours des dernièresannées. Elles ne poursuivent pas toutes lesmêmes objectifs, certes, mais elles par-tagent tout de même une ambition com-mune, à savoir : accentuer leur présence surle marché québécois. JA

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Culture de fraises sous grand tunnel.

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