bureau de recherches gÉologiques et miniÈres...

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 ETUDE HYDROLOGIQUE et HYDROGEOLOGIQUE du BASSIN de VITTEL en VUE de 1'EXTENSION des PERIMETRES de PROTECTION des SOURCES MINERALES (gîtes "A" "B" et "C") Cl. MAIAUX CONFIDENTIEL Service géologique régional LORRAINE Rue du Parc de Brabois - 54500 Vandceuvre-lès-Nancy Tél. :(83) 51.43.51 80 SGN 040 LOR Vandoeuvre, le 28 janvier 1980

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  • BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

    SERVICE G É O L O G I Q U E NATIONAL

    B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

    ETUDE HYDROLOGIQUE et HYDROGEOLOGIQUE

    du BASSIN de VITTEL

    en VUE de 1'EXTENSION

    des PERIMETRES de PROTECTION

    des SOURCES MINERALES (gîtes " A " " B " et "C")

    Cl. MAIAUX

    CONFIDENTIEL

    Service géologique régional L O R R A I N E

    Rue du Parc de Brabois - 54500 Vandceuvre-lès-NancyTél. :(83) 51.43.51

    80 SGN 040 LOR Vandoeuvre, le 28 janvier 1980

  • S O M M A I R E

    INTRODUCTION.

    1 - DEFINITION DES GITES - CARACTERISTIQUES.

    1.1

    1.2.

    1.3.

    Caractéristiques du gîte "A"1.1. Localisation géographique..1.2. Lithologie. 3. Structure.4. Piézomètrie.5. Paramètres hydrodynamiques..6. Qualité de l'eau

    Caractéristiques du gîte "B" ,.1. Localisation géographique...2. Lithologie.3. Structure.4. Piézomètrie.5. Paramètres hydrodynamiques.

    .2.6. Qualité de l'eauCaractéristiques du gîte "C".3.1. Localisation géographique...3.2. Lithologie. ..3.3. Structure.3.4 . Piézomètrie ,.3.5. Paramètres hydrodynamiques,.3.6. Qualité de l'eau ,

    2 - CLIMATOLOGIE,

    22344446677991013131313141414

    17

    3 - LE SONDAGE PIEZOMETRIQUE DU MOULIN DE NORROY,

    3.1. But3.2. Implantation..3.3. Exécution3.4. Etude du gîte3.5. Etude du gîte "B

    'A",MT>II

    19

    1919192021

  • (suite)

    4 - HYPOTHESES SUR L'ALIMENTATION DES EMERGENCES 23

    4.1. Le gîte "A" 234.2. Le gîte "B" 254.3. Conditions aux limites 274.4. Le gîte "C" 28

    5 - VULNERABILITE DES AQUIFERES 29

    5.1. Le gîte "A" 295.2. Le gîte "B" 305.3. Le gîte "C" 32

    6 - TRAVAUX REALISES PAR LA SOCIETE POUR LA PROTECTION DESGITES 33

    6.1. Aménagement des sources 33

    6.2. Assainissement 34

    7 - SUGGESTIONS POUR L'EXTENSION DU PERIMETRE DE PROTECTION 35

    7.1. Limi tes 357.2. Prescriptions 36

  • L I S T E D E S F I G U R E S

    1 - Coupe schématique de la couverture sédimentaire de la région de

    Vittel

    2 a - Tableaux des données climatologiques du poste de Vittel

    b - Graphique de la répartition de la pluviométrie mensuelle

    c - Graphique de la répartition des excédents mensuels

    d - Graphique de la répartition de la pluie brute et de la pluie

    efficace

    3 - Coupe hydrogéologique schématique du bassin et représentation des

    conditions aux limites

    A - Aménagement des sources secondaires (extrait de carte au 1/25 000)

    5 - Limites proposées pour l'extension du périmètre de protection au

    1/50 000

  • L I S T E D E S A N N E X E S

    * SONDAGE PIEZOMETRIQUE DU MOULIN DE NORROY

    1 a - Situation au 1/25 000

    b - Situation au l/l 000

    2 a - Coupe technique et géologique

    b - Diagraphie gamma-ray

    3 a - CR opération de cimentation 1ère phase des travaux

    b - CR pompage d'essai du 25.06.1979

    c - CR pompage d'essai du 26.06.1979

    d - CR Operation de cimentation 2ème phase des travaux

    e - CR pompage d'essai du 06.07.1979

    4 - Analyses physico-chimiques

    * EXTENSION DU PERIMETRE DE PROTECTION

    5 - Maquette hydrogéologique au 1/25 000

  • L I S T E D E S T A B L E A U X

    Tableau 1 - Sources gîte "A" - Caractéristiques hydrogéologiques

    Tableau 2 - Sources gîte "B" - Caractéristiques hydrogéologiques

    Tableau 3 - Sources gîte "C" - Caractéristiques hydrogéologiques

  • I N T R O D U C T I O N

    Depuis leur mise en valeur aux environs de 1850, l'intérêt

    économique et médical des sources minérales du Bassin de Vittel n'a cessé

    de croître pour aboutir à leur exploitation actuelle. Cette exploitation

    nécessite la protection efficace d'une ressource naturelle génératrice

    d'emplois d'une part, bénéfique sur le plan thérapeutique d'autre part.

    A la lumière des recherches menées depuis 1937/1938 par

    L. GUILLAUME et plus particulièrement depuis 1950 par G. MINOUX et le

    SGR/Lorraine, ces sources (Hépar et Grande Source, notamment, déclarées

    d'intérêt public par décret du 29.12.1903) sont protégées par un périmètre

    de protection défini le 3.05.1902 et étendu les 19.01.1932, 27.08.1938

    et 3.02.1972.

    Néanmoins, compte-tenu des données hydrologiques et hydrogêo-

    logiques actuellement disponibles sur le Bassin, ce périmètre de protec-

    tion s'avère avoir une extension insuffisante vers le Nord-Ouest (secteur

    du Moulin de Norroy) et vers le Sud-Est (secteur du Col des clochettes)

    en regard des risques de pollution tant bactériologique que physico-

    chimique.

    La présente étude doit aboutir à la mise sur pied du dossier

    nécessaire à la demande d'extension du périmètre de protection dans les

    deux secteurs précités.

    Elle a été réalisée par le SGR/Lorraine à la demande de la

    SOCIETE GENERALE des EAUX MINERALES de VITTEL, conformément à la propo-

    sition du 19.03.1979 et en parfaite collaboration avec les Services

    Techniques de la Société.

  • FIGURE 1

    COUPE HYDROGEOLOGIQUE SCHEMATIQUE DU SECTEUR DE VITTEL (88)

    (d'après G . MINOUX - 1965)

    da Ja xîax)J

    TOIT OENSfSALEMHNT IMPERMEABLE

    Typ» H»por — E»»or

    ÍNTSRCAI.AÍRC ÍMÍ»ERMEAPLE

    GITE KYOÍÍOHÍNÉRAL B 1—' . * '-*Co!coir« à »nlnof]u

    touthn tlunch«» doiamillqui »

    Typt Orond« Soure* «I«euro« iicornloii'«i par

    Forogn

    í=Eí= *Arg:lj» bariolait

    *, Couchoi intociD»diaip»s

    ECH-I.-.Ï: V E R T Í C A L S - \/i.VW En».

  • - 2 -

    1 - DEFINITION DES GITES - CARACTERISTIQUES -

    Les nombreuses études hydrogéologiques du Bassin de Vittel,

    réalisées notamment depuis 1950 sous la surveillance de G. MINOUX, et

    les travaux en cours effectués par la Société avec l'aide du SGR/Lorraine

    ont démontré que les eaux minérales ont pour origine (cf. figure ci-

    contre) :

    - d'abord les terrains de la base du Keuper (zone des "graviers"

    de la partie inférieure des marnes irisées), de la Letten-

    kohle (dolomie et schistes argileux) et même de la dolomie

    de Vittel : gîte hydrominëral A, type Hépar et Essar ;

    - ensuite, les terrains calcaires (calcaires à entroques)

    dolomitiques (couches blanches) et argileux (marnes schis-

    teuses à passées de gypse et d'anhydrite : couches grises,

    masse supérieure) du Muschelkalk supérieur et moyen : gîte

    hydrominëral B, type Grande Source et sources secondaires ;

    - enfin, les terrains gréseux et conglomêratiques du Trias

    inférieur : Grès bigarré et Grès vosgien : gîte hydrominéral

    C, type Gérémoy et Norroy.

    1.1.

    1.1.1. Localisation géographique

    Essentiellement localisé au Nord de la faille majeure, sur le

    versant Sud du Mont-Saint-Jean (Bois des Seize Mutins - Bois de la Voivre)

    et dans la Vallée du Petit Vair en aval de l'Etablissement Thermal.

  • - 3 -

    1.1.2. Lithologie

    Les assises de l'extrême base du Keuper localement désignées

    sous le terme de "graviers" sont constituées de marnes gris-verdâtre

    qui se délitent aisément à l'affleurement, en alternance avec des pla-

    quettes et concrétions dolomitiques et gypseuses, passant insensiblement

    à des marnes vertes à pseudomorphoses marquant le passage à la Letten-

    kohle. Epaisseur maximum = 7 à 10 m.

    Cette zone de transition revêt une importance toute particu-

    lière du fait de sa transformation par altération en terrains meubles,

    spongieux et perméables qui absorbent et emmagasinent facilement une

    grande part des eaux de ruissellement lors des fortes précipitations.

    La Lettenkohle dont la puissance peut atteindre 12 m est cons-

    tituée par :

    - des marnes verdâtres avec plaquettes et passées dolomitiques

    qui se chargent progressivement de gypse en filonnets ou

    minces couches (2 à 3 m) ;

    - un ou deux bancs de gypse saccharoïde massif avec filonnets

    de marnes schisteuses (1,40 m à Hépar H2) ;

    - une succession de bancs dolomitiques plus ou moins caverneux

    et fissurés, très fossilifères (2,50 m environ) ;

    - des marnolites ou schistes plus ou moins argileux bariolés

    (gris verdâtre et lie-de-vin) auxquels font suite des niveaux

    plus ou moins dolomitiques (4,20 m) ;

    - alabase, 2 ou 3 bancs de dolomie à stratification tourmentée

    (nodules en affleurement) séparés par de minces couches de

    marnes schisteuses gris sombre.

  • TABLEAU 1

    Sources gîte "A" : CARACTERISTIQUES HYDROGEOLOGIQUES

    CARACTERISTIQUESDESIGNATION

    ESSAR HEPAR Piézo NORROY

    INDICE CODE MINIER 338.3.50 338.3.35 338.2.70

    PROFONDEUR MAXIMUM ATTEINTE 25,10 m 16,23 m 65,14 m

    EPAISSEURTRAVERSEE

    Keuper

    Lettenkohle

    D. V.

    Totale

    1,-

    10,2

    2,5

    19,7

    5,5

    5,3

    m

    m

    m

    m

    m

    m

    néant

    10,8 m

    10,2 m

    6,03 m

    16,23 m

    44, - m

    10,5 m

    7,5 m

    62, - m

    EPAISSEURCAPTEE

    Gravier

    Lettenkohle

    D. V.

    Totale

    4,10 m

    4,32 m

    8,42 m

    5,7 m

    7,5 m

    13,2 m

    Q/sm3/h/m

    10~3 m2/s

    26,6 - 64,6 - 74,9;

    7,4 - 18,0 - 20,8

    6.8 - 4,3

    1.9 - 1,2 débit insignifiant:

    m2/s 1,1 . 10-1

    Q maxi exploit. m3/h 157 - 42 - 35,2 38,5 - 15,0 débit insignifiant:

    s en exploit. m 5,9 - 0,65 - 0,47 5,65 - 3,50 débit insignifiant

    ETAT de la NAPPE C. A. C. A. C.

    COTE ORIFICE 329,19(sommet tubage)

    372,58(radier chambre)

    (326)

    COTE NE en ECOULEMENT 329,19 369,91 (321)

    PROFONDEUR FINALE 20,05 m 14,52 m 65,14 m

    Q ARTESIEN m3/h 23,7 5 à 5,5 néant

  • - 4 -

    La dolomie de Vittel : calcaires dolomitiques blanc-crème en

    bancs plus ou moins épais et régulièrement lités atteignant 6 à 8 m

    d'épaisseur. On note la présence de nombreux débris et de nombreuses fis-

    sures subverticales avec traces d'oxydation en affleurement ; en profon-

    deur, les fissures sont partiellement remplies de gypse et certains bancs

    imprégnés de noyaux de sulfate de chaux. Dans l'ensemble, ces calcaires

    sont très poreux et la dissolution du gypse a favorisé la création de

    dolines et de réseaux karstiques bien développés. Sous couverture, la

    formation est moins perméable du fait de l'imprégnation des terrains par

    le gypse (site de la Tuilerie : Essar, et site d'Hépar).

    1.1.3. Structure

    L'inclinaison générale des terrains, dans le compartiment Nord

    de la faille majeure de Vittel, se fait en direction du Nord/Nord-Ouest

    avec un pendage moyen de 22 à 25 °/Oo> (esquisse structurale au toit de

    la dolomie de Vittel au 1/25 000, établie à partir de 5 points seulement :

    forage profond et piézomètre de Norroy/Vair, sources Essar, Hëpar et

    forage profond de La Neuveville/Montfort).

    1.1.4. Piézomètrie

    A Hépar, le niveau de la nappe se situe vers la cote 370, à

    Essar vers la cote 330 et au Moulin de Norroy vers la cote 320 ; ainsi,

    l'écoulement général de la nappe se fait du Sud-Est vers le Nord-Ouest

    avec un gradient de 1,38 % entre Hépar et Essar mais de 0,5 % seulement

    entre Essar et le Moulin de Norroy.

    1.1.5. Paramètres hydrodynamiques (cf. figure ci-contre)

    Les éléments disponibles sont peu nombreux. L'interprétation

    du pompage d'essai des 12/13.03.1956 (rapport G. MINOUX A 1482 page 56)

    permet de donner une valeur approchée de la transmissivité de l'aquifère-1 2

    capté à Essar, T = 1,1 . 10 m / s . Cette valeur élevée montre que

    l'aquifère, de type multicouche, peut présenter des circulations très

    rapides (perméabilité de fissures).

    1.1.6. Qualité de 1'eau

    Caractéristiques ghysico-chimigues

  • - 5 -

    Faciès sulfate calcique, type HEPAR

    DESIGNATION POINT d'EAU

    ESSAR HEPAR

    CARACTERISTIQUESPHYSIQUES

    g à 18°C

    TH

    Résidu sec

    452

    175,9

    2 491

    413

    197,4

    2 785

    ELEMENTSMAJEURSen mg/1

    Ca

    Mg

    Na

    K

    HCO

    Cl"

    SO4

    536

    100,6

    13,0

    4,2

    408,7

    9,6

    2,3

    1 400

    588

    121,0

    16,0

    4,0

    390,4

    8,0

  • - 6 -

    i sotogigues

    ; 18.07.72

    :ESSAR

    :HEPAR

    U.T.

    4 2 - 4

    ' 8 Î 2

    « 180°/oo V.S. SMOW

    : - 7,8 - 0,1

    : - 7,9 - 0,1

    « 34S°/oo V.S. Canyon Diablo:

    + 15,5 - 0,2 :

    + 15,8 - 0,2 :

    Observations : 2 XZËÊ2Ë_I§ et_tritiutn pour Hépar r

  • - 7 -

    1.2.2. Lithologie

    Calcaires à entroques. Au sommet, passage de transition sous

    les calcaires à Cëratites avec intercalations marneuses entre les bancs

    calcaires sur quelques mètres d'épaisseur, ensuite massif de calcaires

    compacts, plus ou moins durs, gris-bleu ou jaunâtres, parfois blanchâ-

    tres, en bancs épais. Dans la partie supérieure, présence de nombreuses

    entroques. Parfois, le calcaire gréseux fait place ä un calcaire cris-

    tallin bicolore (beige à brunâtre et gris-bleu) ou bien à un calcaire

    franchement oolithique avec des constituants magnésiens. Les intercala-

    tions marneuses sont minces ; l'ensemble est parfois largement diaclasé

    (fissures verticales ouvertes ou remplies d'argile). L'épaisseur est

    généralement comprise entre 18,5 et 19,5 m, c'est seulement dans la

    partie Est (Voiry, Vittel VII) que l'épaisseur ne dépasse pas 16 à 17 m.

    La série qui succède n'affleure que dans la boutonnière de Ligné-

    ville et sur la cuesta mais elle a partout été rencontrée en forage.

    C'est une dolomie de couleur claire, tendre, à structure vacuolaire,

    souvent fissurée à l'affleurement : ce sont les couches blanches.

    L'épaisseur est très constante, 8 à 9 m quasiment partout.

    Les couches grises sont en fait un complexe d'assises argilo-

    marneuses et dolomitiques en alternance très variable avec de très

    abondantes passées (filets, couches ou bancs) de gypse et d'anhydrite

    plus ou moins siliceuse. Des passées bariolées fugaces à -15 m du mur

    des couches blanches et un repère rouge franc à -20 in marquent la base

    du gîte.

    1.2.3. Structure

    La carte structurale au 1/25 000 établie pour l'ensemble du

    secteur à partir d'un repère fondamental : le toit des calcaires â entro-

    ques et, dans certains cas, à partir de repères litho-stratigraphiques :

    banc à Lima, caractéristique des niveaux de base de la dolomie de Vittel

    ou marnes bariolées de la Lettenkohle montre que la tectonique a peu

    affecté la disposition monoclinale des assises. Le plongement général

    des couches est dirigé Sud-Nord dans le tiers Est, vers le Nord - Nord-

    Ouest au centre et vers le Nord-Ouest dans le tiers Ouest. Le pendage

    général est de l'ordre de 2 à 2,5 %, il devient nettement plus important,

    h %, sous l'agglomération de Vittel.

  • - 8 -

    Cependant, la structure est marquée par un accident important

    dans le secteur extrême Nord de l'étude : la faille dite "Châtillon -

    Hépar". Cet accident dont le rejet est de l'ordre de 20 m est orienté

    sensiblement Est-Ouest. Il a été bien localisé à hauteur du sondage H4,

    proche d'Hépar, dans les affleurements de la voie ferrée, à proximité

    du point kilométrique 70 à 70,2 (cf. levers de Ch. JANNEL du 30.07.1887),

    dans les travaux d'aménagement du nouvel hôpital (ancien hôtel "Beau

    Site") ainsi que des immeubles HLM construits à proximité ; le

    tracé a également pu être précisé par une reconnaissance générale par

    méthodes géophysiques (campagne 1977).

    Outre cet accident notable, on peut observer une ondulation

    à tendance anticlinale, orientée Sud-Nord, directement à l'Est de

    Valleroy-le-Sec - Haréville et deux ondulations à tendance synclinale

    assez marquée mais très localisée, l'une directement à l'Est de la loca-

    lité de Lignéville, l'autre sous l'agglomération de Vittel, dans le

    secteur particulier de Belle Source - Alpha - Bienfaisante et Bonne

    Source.

    A noter encore l'anomalie entre la station de Voiry et le

    groupe de sources Valdor - Jécor - Valoris - Cécile ; elle a été traduite

    sur la carte par un dôme dirigé Sud-Ouest/Nord-Est, mais cette discor-

    dance aurait très bien pu être concrétisée par un accident dont le rejet

    serait de faible importance mais qui aurait pu avoir son origine dans

    la vallée du ruisseau de Bellefontaine, 1 km en amont du forage V de la

    ville (cf. coupe détaillée par G. MINOUX, de la fouille réalisée pour la

    pose de la canalisation d'eau du forage VI de la ville : rencontre de

    dalles calcaires caractéristiques des couches à Cératites dans une zone

    où aurait dû affleurer les calcaires à entroques).

    Enfin, dans le secteur extrême Ouest des bassins, on peut admet-tre l'existence d'une ondulation à allure anticlinale, orientée Sud-Sud-Est/Nord-Nord-Ouest et jalonnée par le Haut de Blaisse au Sud et la partieoccidentale du Bois du Grand Ban au Nord. Pour notre part, c'est cetteride qui délimite vraisemblablement les deux bassins de Vittel et Contre-xéville.

  • SOURCES GITE

    GRANDE See

    MARIE

    "B" : CARACTERISTIQUES HYDROCEOLOCIQUES

    INDICECODE MINIER

    338.3.08

    PROF.ATTEINTE

    EPAISSEUR TRAVERSEE EPAISSEUR CAPTEE Q/l

    IO"3m2e

    T |(1 n u i .o-i"*/

    1,0

    .«pi.•3 /h

    75

    aexploit

    n

    ETATNAPPE

    CA

    CA

    3 . 1 0 ' 4

    COTEORIFICE

    333,50

    333,47

    COTE N . E .en CHARGE

    331,89

    332,45

    FIOJRE 1

    PROP.FINALE

    6,20

  • - 9 -

    1.2.4. Piëzomëtrie

    Les données disponibles ne permettent pas d'avoir une représen-

    tation de la surface piézomëtrique à une date donnée, cependant l'esquisse

    établie montre schématiquement les grandes directions d'écoulement des

    eaux souterraines depuis les zones d'affleurement du réservoir où se fait

    une partie de l'alimentation, jusqu'à la zone principale de soutirage. A

    la date d'établissement du document, la nappe s'écoule d'une cote voisine

    de 410, proche du front de cote, en direction de l'agglomération de Vit—

    tel où elle est mise en charge à une cote comprise entre 335 et 340. Les

    écoulements sont assez fortement contrariés sur le tracé des ruisseaux

    de Bellefontaine et du Petit Vair (drainage significatif)

    1.2.5. Paramètres hydrodynamiques (cf. figure ci-contre)

    Les données disponibles sont rassemblées dans le tableau à la

    figure 3. Les transmissivités ont pu être évaluées à partir des

    archives de G. MINOUX et des résultats des pompages d'essai.

    Les valeurs trouvées montrent que la transmissivitê s'accroît

    quand l'épaisseur d'aquifère capté augmente. Néanmoins, des circulations

    préférentielles se font jour au sein des calcaires à entroques et dans

    la partie supérieure des couches blanches.

    On peut donc considérer le gite "B" comme un aquifère tricouche

    avec circulation préférentielle au toit, dans une strate conductrice.

    Ce schéma de circulation semble confirmé par les analyses iso-

    tropiques de 1972. En effet, les ouvrages ne captant que la partie supé-

    rieure de l'aquifère, loin des zones d'affleurement, présentent des eaux

    plus jeunes que celles d'autres ouvrages captant la totalité de la

    tranche d'aquifère disponible à proximité de la limite de couverture.

  • - 10 -

    La répartition des transmissivités est difficile à approcher

    du fait de l'interférence entre l'effet de pénétration partielle et les

    effets liés aux accidents structuraux. Compte-tenu des éléments dispo-

    nibles, il n'apparaît effectivement pas de zonation en fonction des

    accidents structuraux connus bien que cela soit en contradiction avec

    les observations faites in situ, en particulier par G. MINOUX. On peut

    cependant noter que la "stratification" de la perméabilité correspond

    à une stratification'de la qualité des eaux au sein du gîte. Dans les

    calcaires à entroques, les eaux circulent rapidement et sont moins miné-

    ralisées qu'à la base des couches blanches et que dans les couches grises

    où les eaux circulent plus lentement.

    Cette stratification de la minéralisation des eaux est ainsi

    regie par :

    - la^stratification de la perméabilité au sein du gîte, d'une

    part;

    - les différences de lithologie entre le toit et le mur de

    l'aquifëre, d'autre part.

    1.2.6. Qualité de 1'eau

  • - 11 -

    Faciès bicarbonaté calcique, type GRANDE-SOURCE

    \ :

    .en ^î• w

    : H WCO CD

    i l l<::il

    < Î t—i

    .CO g

    , w

    "w

    :

    ç> à 189'û

    TH :

    o d u :

    R sec:

    Ca :

    Mg :

    Na :

    K :

    HC03 :

    Cl" :

    N 0 3 ~ :

    : S 0 4 =

    •co

    M

    ¿S cow ww

  • - 12 -

    Observations :

    * résultats de 1972 comparés aux données antérieures de 1959/

    1960 = légères fluctuations de la minéralisation pour certaines sources ;

    Jt résultats de 1979 comparés aux données antérieures de 1959/

    1960 = minéralisation quasi-constante pour toutes les sources.

    : 18.07.72 :

    : GRANDE SOURCE

    : BELLE SOURCE

    : MAGIC

    : IMPERIALE

    :CENTRALE

    :GALIEN

    :HAUTE SOURCE

    3H .U.T.

    73 - 6

    4 2 - 4

    8 5 - 7

    60 - 5

    3 7 - 4

    :60 - 5

    :68 - 5

    180°/oo V.

    SMOW

    - 8,1 -

    - 8,1 -

    - 7,8 -

    - 8,1 -

    : - 8,1 -

    ï - 8,2 -

    . - 7,8 -

    S. :

    0,1

    0,1

    0,1 :

    0,1

    0,1

    0,1

    0,1

    34S°/oo V.SDiablo

    + 16,5 -

    + 13,9 -

    + 16,2 -

    + 16,3 -

    + 18,2 -

    + 12,3 -

    : + 17,5 -

    0,2:

    0,2:

    0,2:

    0,2Í

    0,2:

    0,2:

    0,2:

    Observations : £xy_gène_et_tritium = t o u t e s lßs valeurs compri-

    ses entre 10 et 100 UT révèlent que les circulations sont rapides et

    qu'il y a probablement mélange d'eaux subsuperficielles relativement

    récentes et d'eaux profondes peu tritiées. L'apport d'eaux récentes sur

    Grande Source peut être estimé à 50 % ; . '

    soufre = on peut distinguer trois familles:

    (sources groupées par affinité avec un classement allant dans le sens

    d'un enrichissement en soufre lourd) :

    - Galien et Belle Source

    - Magic, Impériale et Grande Source

    - Haute Source et Centrale.

  • - 13 -

    1.3. Çaractéristigues_du_gite_^C"

    1.3.1. Localisation géographique

    Existe en profondeur sur l'ensemble du secteur d'étude, les

    affleurements apparaissant largement en pied de côte et au Sud-Est de

    la "cuesta" jalonnée par les localités de Thuillères - Provenchères-les-

    Darney, etc...

    1.3.2. Lithologie

    Sur un socle granitique à surface irrégulière vient se

    biseauter un Permien grèso-argileux et conglomératique imperméable, sur

    lequel repose la série gréseuse perméable du Buntsandstein. Elle est

    composée au sommet par les bancs de granulomètrie fine et régulière du

    Grès bigarré et à la base par des niveaux grossiers et conglomératiques

    du Grès vosgien.

    D'épaisseur variable (60 à 100 m ) , cette série qui nivelle,

    avec le Permien, le socle granitique,représente le réservoir aquifère

    des grès du Trias inférieur. Elle est surmontée par les assises argi-

    leuses du Muschelkalk moyen qui constituent une couverture imperméable.

    1.3.3. Structure

    L'inclinaison générale des terrains se fait en direction du

    Nord-Nord-Ouest avec un pendage moyen de 25 °/0o (esquisse structurale

    au toit des grès du Trias inférieur publiée par le SRAEL en 1975). Cet

    ensemble est limité au Sud par un accident important orienté Nord-Est/

    Sud-Ouest qui suit approximativement une ligne Tignécourt - Bleuville -

    Relanges Esley et au Nord par un deuxième accident orienté Est-Ouest

    (faille majeure de Vittel).

  • Sources gîte "C" : CARACTERISTIQUES HYDROGEOLOGIQUES

    TABLEAU 3

    : CARACTERISTIQUES :

    ¡INDICE CODE MINIER ¡

    ¡PROFONDEUR MAXIMUM ATTEINTE ¡

    ¡EPAISSEUR¡TRAVERSEE

    :

    !

    ¡EPAISSEUR¡CAPTEE

    Grès à Voltzia ¡

    Couches interm.:

    Z. L. V. :

    Conglomérat :

    Grès vosgien ss:

    rès à Voltzia .

    Couches interm.:

    . L. V.

    Conglomérat

    Grès vosgien ss

    ¡ Ím3/h/m:0-/s ] -L: 110 m2/s

    ¡T m2/s•

    ¡Q maxi exploit. m3/h

    ¡s en exploit, m

    ¡ETAT de la NAPPE

    ¡S

    ¡COTE ORIFICE

    ¡COTE NE au REPOS

    ¡PROFONDEUR FINALE

    GEREMOY (1957) :

    338.2.47 :

    266 m :

    27 m

    19 m

    4 m

    19 m

    25 à 30 m

    5,2 m

    19 m

    néant

    19 m

    25 à 30 m

    •1,3 - 1,4 - 1,5

    :3,5 - 3,9 - 4,2

    8 à 9 . 10-4

    :26,5 - 72 - 98

    :21 - 56,6 - 65

    : C

    :

    346,49

    ¡(1978) 271

    ¡ 261,75

    DESIGNATION

    GEREMOY (1978) :

    338.2.69 :

    250,5 m :

    32 m

    10 m :

    3 m

    24 m :

    30 à 35 m :

    8,4 m

    10 m

    : néant

    : 24 m

    36,8 m

    ¡2,7 - 2,4 - 2,5

    :7,5 - 6,7 - 6,9

    : 8 à 10 . 10-4

    ¡76,2 - 115 -158,6

    ¡28,6 -47,6 -62,7

    : C

    ¡1,5 à 1,7 . 10-4

    : (354)

    ¡(1978) 275

    : 247,83

    N0RR0Y ¡

    338.2.46 ¡

    290,5 m ¡

    17 m :

    27 m ¡

    4 m :

    l :\ 5Om

    2,6 m ¡

    27 m ¡

    néant ¡

    \ :\ 50 m ;

    5,6 - 5,4

    15,5 - 15 ':

    : - ¡

    : 14 :

    : 2,6

    C :

    : - :

    : (327) :

    ¡(1980) 267 ¡

    ¡ 290,50 ¡

  • - 14 -

    1.3.4. Piézomètrie

    La piézomètrie de la nappe a été étudiée par le SRAEL en 1972.

    Dans le secteur concerné, la nappe est captive et la surface piézoraètri-

    que montre une pente régulière vers le Nord-Ouest, dans le sens du

    pendage des couches ; cependant, elle montre une zone fortement déprimée

    directement à l'amont de la localité de Vittel (dépression due aux pom-

    pages sur les multiples ouvrages du secteur).

    1.3.5. Paramètres hydrodynamiques (cf. figure 3 ci-contre)

    Les éléments disponibles permettent de situer la transmissivité

    entre 8.10 et 10 m /s (Géremoy 1957 et 1978) et 1,5.10 m /s (Nor--4

    roy) ; le coefficient d1emmagasinement étant de 1,5 à 1,7.10 ä Géremoy

    (1978).

    1.3.6. Qualité de 1'eau

    Caractéristiques ghysico-chimigues

  • - 15 -

    : à 18 °C :

    ICARACTERISTIQUES;PHYSIQUES ;

    : Résidu sec

    : Ca :

    : Mg

    : Na

    ".ELEMENTS „IMAJEURSjen mg/1 EQQ-

    : Cl"

    : N03~

    : S04=

    N02~

    [ELEMENTS 4 +'MINEURS> n mg/1 po4___

    : Fe + + +

    :ELEMENTS> n TRACES> n mg/1 F_

    :SI02 en mg/1

    DESIGNATION POINT I

    GEREMOY (1957)

    1 746

    32 °57

    409,5

    96,8

    20,1

    7,7

    5,5

    244,00

    8,6

    -¿0,1

    140

    ¿- 0,01

    -¿0,1

    -̂ o»1

    : 2,5

    : 0,06

    : 0,21

    : 8

    GEREMOY (1978):

    1 885 :

    31 °5

    450

    92,2

    20,7

    9,75

    4,75

    259

    5,0

    : 0

    99

    : 0

    : 0

    : 0,11

    : 0,22

    : 0,08

    : 0,29

    : 9,2

    )'EAU :

    M. de NORROY :

    325 :

    28 °69

    2 109,5 :

    101,6 :

    7,9 ':

    641,0 :

    21,8 :

    301,95 :

    595,0 :

    : 13,0 :

    : 535 :

    ¿- 0,01 :

    : 0,4 ':

    : ^ 0,1 :

    : 0,5 :

    : 0,12 :

    : 3,3 ':

    : 15 :

    Observations : Gêrémoy 1 et 2 = faciès mixte bicarbonaté et

    sulfaté calcique ;

    chloruré sodique.

    Norroy = faciès mixte sulfaté calcique et

  • - 16 -

    Caractéristigues_isotogigues

    : 18

    :GEREMOY

    :NORROY

    .07.72

    (1957)

    TT T *U - 1 •

    4 - 2

    : 5 - 2

    S° 1 a

    ~ 8,

    - 8,

    18Oo V.S.

    SMOU

    5 - 0,1

    8 - 0,1

    3AS :°/oo V.S :

    Canyon Diablo :

    + 16,7 - 0,2 :

    • + 15,0 - 0,2 :

    Observations : oxy_gêne_^8_et_tritium = composition isotopique

    différente des autres sources, valeurs plus négatives. Les teneurs

    inférieures à 10 UT indiquent des eaux à circulation lente ;

    soufre : la teneur isotopique en soufre de

    Gérémoy est voisine du groupe Grande Source, Magic, Impériale ; par

    contre, celle de Norroy aurait des affinités avec Essar et Hépar.

  • FIGURE 2(a)

    POSTE PLUVIOMETRIQUE ET THERMOMETRIQUE DE VITTEL (88)

    Tableau-' 1 - Pluie moyenne annuelle

    : PLUVIOMETRIE MOYENNE

    : annuelle

    : 853 mm

    mensuelle

    71 mm

    sur 176* mois

    27,

    EXCEDENTS

    pour RFU de

    36 mm

    MOYENS

    100:sur

    MENSUELS

    144 mois

    31

    pour RFU

    , 19 mm

    de 50 :

    * Période de mesures : janvier 1961 à août 1975 soit 176 mois consécutifs** Période de mesures : janvier 1963 à décembre 1974 soit 144 mois consécutifs

    Tableau 2 - Pluie moyenne mensuelle

    \ nov.

    : 92,9

    MOYENNES MENSUELLESsur une PERIODE de 14 ANS du

    déc.

    84,2

    janv."

    74,2

    fév.

    : 62,2

    mars

    69,7

    avril

    64,6

    de la PLUVIOMETREer nov. 1961 au 3

    mai

    77,9

    juin.juil.

    : 56,5: 63,1

    oct.

    août

    87,5

    1975

    sept.

    : 80,5

    oct.

    53,4

    MOYENNE :. ANNUELLE :

    1 er nov. 61 :- 31 oct. 75:

    : 866,7 :

    : MOYENNES MENSUELLES de la PLUVIOMETRIE: sur une période de 18 ans du 1er nov. 61 au 31 oct. 1979

    \ nov.

    : 94,2

    déc.

    85,5

    janv.

    78,0

    fév.

    73,3

    mars'

    74,3

    • • •avril# mai _ juinjuil.

    65,2: 74,9: 58,3: 61,2

    août

    84,8

    sept.

    • 73,3

    oct.

    54,1

    MOYENNE :ANNUELLE :

    1 er nov. 61 :- 31 oct. 79:

    877,1 :

    Tableau 3 - Moyenne mensuelle des excédents "pluie efficace1

    Io Sur 14 ans RFU -100 mm

    | nov.

    : 33,5

    sur ]

    ; déc.

    : 67,7

    MOYENNES MENSUELLES des.a période du 1er nov. 1961 au

    janv.

    70,3

    fév.

    52,3

    mars

    • 50,3

    avril

    . 27,2

    mai

    12,2

    . EXCEDENTS31 oct. 197!

    juin

    0

    JUll .

    0

    5 RFU äe 100

    aoûtj

    : 0

    sept.

    5,1

    oct.

    12,2

    MOYENNE :ANNUELLE :

    I er nov. 61 :- 31 oct. 75:

    330,8 :

    2° sur 11 ans RFU de 50 mm

    : MOYENNES MENSUELLES des EXCEDENTS: sur la période du 1er nov. 1963 au 31 oct. 1974 RFU de 50

    ] nov.

    : 54,2

    déc.

    80,3

    .J anv•

    : 65,4

    f ëv.

    60,4

    mars

    • 45,7

    avrilm mai

    26,4: 9,1

    juin

    0

    juil.

    0

    août

    ' 2,4

    sept.

    15,1

    oct.

    19,0

    MOYENNE :ANNUELLE :

    2er nov. 63:- 31oct. 74:

    377,7 :

  • - 17 -

    2 - CLIMATOLOGIE -

    Les données de la station climatologique de Vittel (88) gérée

    par la Société des Eaux ont été traitées par le B. r. g. m. et par

    l'A. F. B. Rhin - Meuse par la méthode de Thornthwaite pour l'évalua-

    tion de 1'évapotranspiration potentielle. Les calculs ont été faits pour

    deux valeurs de la Réserve Facilement Utilisable (R. F. U. ) . R. F. U. de

    100 mm pour la période s1étalant de janvier 1961 à août 1975 (interpré-

    tation A. F. B. R. M.) et R. F. U. de 50 mm pour la période de janvier

    1963 à décembre 1974 (interprétation B. r. g. m . ) .

    Les principaux résultats sont donnés sous forme de tableaux

    et sous forme de graphiques (figure 2 (a) ci-contre et figures 2b, c, d

    ci-après).

    Tableau 1 - Pluviométrie moyenne annuelle (année civile du

    1er janvier au 31 décembre) et excédents moyens

    mensuels sur 176 mois consécutifs (R. F. U. de

    100 mm) et 144 mois consécutifs (R. F. U. de 50 mm).

    Tableau 2 - Pluviométrie moyenne mensuelle sur une période

    de 14 ans, du 1er novembre 1961 au 31 octobre 1975

    (années hydrologiques) et sur une période de 18 ans

    du 1er novembre 1961 au 31 octobre 1979 (années

    hydrologiques).

    Tableau 3 - Moyennes mensuelles des excédents calculées sur

    une période de 14 ans (R. F. U. de 100 mm) et de

    11 ans (R. F. U. de 50 mm).

    GRAPHIQUE 1 - Répartition mensuelle de la "pluie brute" (cf.

    tableau n° 2) et données comparatives des années

    hydrologiques 1971/72 et 1975/76.

    GRAPHIQUE 2 - Répartition mensuelle de la "pluie efficace" (cf.

    tableau n° 3) et données comparatives de l'année

    hydrologique 1971/72.

    GRAPHIQUE 3 - Répartition de la "pluie brute" et de la "pluieefficace" par année hydrologique (R. F. U. 100 mm).

  • Fig.2b

    . J * 0 - -

    Plgylpirietrfe. rnénjíg»LI«mm

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    LES PAPIERS CANSÓN . FRANCE

  • Fig. 2c

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  • - 18 -

    L'interprétation permet de formuler les observations qui

    suivent :

    - la pluviométrie moyenne annuelle est de 853 mm (année civile)

    et de 867 mm (année hydrologique), valeurs calculées pour la

    période de janvier 1961 à août 1975. Les années hydrologiques

    "déficitaires" ont été 62/63, 63/64, 68/69, 70/71, 71/72 et

    75/76 ; ces minima se répercutent généralement au niveau de

    la pluie efficace : 62/63, 63/64, 70/71, 71/72, 72/73 et

    vraisemblablement 75/76.

    En ce qui concerne la répartition de la pluviométrie dans

    l'année, les mois les plus défavorisés sont juin, juillet et

    octobre, ce qui entraîne une baisse importante de l'excédent

    pour cette même période.

    Ainsi, l'alimentation générale des nappes souterraines du

    secteur de Vittel s'effectue pour l'essentiel sur la période

    de novembre à mai avec parfois une amorce dès octobre.

  • - 19 -

    3 - LE SONDAGE PIEZOMETRIQUE DU MOULIN DE NORROY -

    3.1. But

    L'étude de la nappe minérale dans le captage ancien,,dit du

    Moulin de Norroy restructuré en 1964 et suivi par G. MINOUX, n'ayant pas

    apporté de données précises sur les caractéristiques hydrogéologiques

    du secteur, il a été décidé de réaliser un sondage de reconnaissance et

    de l'équiper en piézomètre double afin de suivre dans le temps l'évolu-

    tion de la nappe du gîte "A" et de la nappe du gîte "B".

    3.2. Implantation (cf. annexe 1 (a et b)

    L'ouvrage a été implanté sur le ban de la commune de Norroy-

    sur-Vair à l'Ouest de la route D17, en rive droite du Petit Vair, au

    lieu-dit "Le Breuil", dans la parcelle répertoriée au cadastre sous le

    n° 509, section A2.

    Il est enregistré au B. r. g. m. avec l'indice code minier

    338.2.70. Les coordonnées Lambert 1, zone Nord sont :

    X = 866,60 Y = 64,73 Z = 326 (EPD)

    3.3. Exécution

    Les travaux ont été réalisés par l'Entreprise BACHY - Agence

    de Paris 1 - du 8 juin 1979 (installation machine) au 11 juillet 1979.

    Le fonçage des terrains a été effectué avec une machine TRH 300, en

    rotation, au tricône avec injection d'eau claire prélevée au ruisseau

    mais javellisée.

    La profondeur finale atteinte est de 120,30 m/sol.

  • - 20 -

    3.4. Etude_du_gîte_"A^

    * Caractéristiques techniques et géologiques de l'ouvrage

    Perforation, tubage, cimentation (cf. figure 2 a) :

    1ère phase 0,00 - 48,76 m CR travaux note n°1 en annexe

    2ëme phase 48,76 - 65,14 m

    Terrains traversés (cf. annexes 2 (a et b)

    0 - 6 m alluvions du Petit Vair

    6 ~ 4 4 m marnes irisées inférieures du Keuper

    44 - 54/55 m schistes et dolomie de la Lettenkohle

    54/55 - 62 m dolomie de Vittel i,„ /-ri/ -, • - „^ • ' Muschelkalk supérieur62 - 65,14 m calcaire a Ceratites

    * Pompage

    CR essais note n° 2 en annexe.

    Résultats

    La nappe du gîte "A" semble insignifiante dans les conditions

    de l'essai. Cependant, il convient de noter que les niveaux de base du

    Keuper inférieur ayant été isolés entièrement, seuls les niveaux de la

    Lettenkohle et de la dolomie de Vittel pouvaient libérer leur eau et

    dans ces conditions, il est probable que l'on n'ait pas tester l'aqui-

    fère convenablement. En effet, lors de la reprise du cap tage d'Essar en

    1955, il a été clairement démontré que la Lettenkohle et plus particu-

    lièrement le Muschelkalk supérieur se sont révélés pratiquement étanches

    par suite de l'importance des imprégnations de gypse. Dans de telles

    circonstances, il ne faut donc pas conclure trop hâtivement que le gîte

    "A" est sans intérêt dans le secteur du Moulin de Norroy.

  • - 21 -

    3.5.

    * Caractéristiques techniques et géologiques de l'ouvrage

    Perforation, tubage, cimentâtion

    3ëme phase 65,14 à 99,50 m

    4ëme phase 99,50 à 120,30m CR travaux note n° 4 en annexe

    Terrains traversés

    65,14 - 85 m calcaire à Cêratites

    nr ,nr , ( Muschelkalk supérieur

    85 - 106 m calcaire a entroques '

    106 -(113,5 m) couches blanches

    (113,5) - 120,3 m couches grises masse supérieure

    * Pompage

    Déroulement

    Le 26.06.79 forage à 99,50 m CR essai, note n° 3 en annexe

    Le 06.07.79 forage équipé jusqu'à 118,85 m de profondeur, CR

    essai, note n° 5 en annexe.

    Résultats

    Essai_du_26^06 g^te "A" + S^te "B"> observation remontée du NE

    après 30' de pompage ^ alimentation Q comprise entre 2,6 et

    0,5 m3/h

    Ë i â H Q.^z.Q.1 8Î t e "B" e n principe isolé du gîte "A" par bou-

    chon de ciment.

  • - 22 -

    1er test. Q = 2,91 à 2,94 m /h pour s probable = 1,89 m après 1 h 20 de3 —3 o

    de pompage—•Q/s = 1,55 m /h/m ou 0,43 . 10 m / s .

    32ème test. Q = 2,53 à 2,50 m /h pour s probable = 5,37 m après 1 h 10 de

    3 —3 2pompage » Q/s = 0,46 m /h/m ou 0,13 . 10 m / s .

    Les abaissements du niveau d'eau n'ont pas pu être mesurés

    correctement, les rabattements donnés ci-dessus sont les

    valeurs de rabattement du gîte "A" alors que l'on pompait dans

    la nappe du gîte B; elles ont au moins eu le mérite de démon-

    trer que les deux nappes n'avaient pas été parfaitement isolées

    du fait, semble-t-ilj de l'existence de cavités naturelles (?)

    au sein de la formation et en particulier au niveau de "la

    Chaussette" (cf. CR cimentation 2ème phase, note n° 4 en annexe)

    * Qualité de 1'eau

    Un premier prélèvement a été effectué lors de l'essai du 26.06.

    1979, le forage ayant atteint la profondeur de 99,50 m, les deux gîtes

    n'étant pas isolés.

    Deux autres prélèvements ont été effectués lors de l'essai du

    06.07.79, le forage ayant atteint la profondeur finale de 120,30 m (équi-

    pement jusqu'à 118,80 m) et les deux gîtes étant imparfaitement isolés.

    Les résultats sont donnés en annexe. L'eau est excessivement

    dure et minéralisée, minéralisation constituée essentiellement de sul-

    fates et chlorures de sodium et calcium, magnésium qui pourrait s'appa-

    renter à l'eau des grès du Trias inférieur plutôt qu'à l'eau de la

    Source Essar.

    Du point de vue thermique, il semble y avoir localement une

    anomalie bien marquée : t° eau = 17° à 17°1 C.

  • - 23 -

    4 - HYPOTHESES SUR L'ALIMENTATION P B MERGENCES -

    4. L Gîte^A"

    Bien qu'ayant fait l'objet d'études particulières (1955/56

    sur Essar et 1956/59 sur Hépar), l'alimentation des deux principales

    émergences issues du gîte "A" n'est pas encore connue d'une façon abso-

    lument satisfaisante.

    Les hypothèses sur l'origine possible des eaux, formulées

    par G. MINOUX dès 1957, à savoir qu'une certaine part est emmagasinée

    dans les formations de la Lettenkohle et de la "zone des graviers" du

    Keuper, en position sous-alluviale et en affleurement et qu'une autre

    part est fournie par le "trop-plein de la réserve alimentaire de Vittel

    Centre ayant échappé aux captages et franchi le barrage Nord de la

    cuvette synclinale", gardent bien entendu toute leur valeur, en parti-

    culier pour Essar et les émergences satellites, ce qui explique les

    forts débits obtenus en pompage sans fléchissement notable de la carac-

    téristique de l'ouvrage.

    Cependant, on explique encore mal les venues des sources

    Simon, émergences superficielles avec des eaux chimiquement semblables

    à celle d'Essar pourtant captée entre 10 et 20 m de profondeur. De

    même, est-ce que les faibles débits obtenus en pompage sur le piêzomètre

    au Moulin de Norroy résultent du fait que l'ouvrage ait été cimenté

    trop profondément, jusqu'à la dolomie supérieure de la Lettenkohle,

    aveuglant la "zone des graviers" du Keuper, particulièrement aquifère

    (cf. hypothèses de G. MINOUX à propos de l'ancien forage Mathieu) ou

    bien est-ce que ce secteur présente moins d'intérêt que la partie aval

    (formations moins altérées donc moins perméables) ? C'est un problème

    qu'il conviendrait de résoudre définitivement.

  • - 24 -

    Compte-tenu de ces remarques, il faut cependant envisager

    de considérer que les surfaces d'alimentation du gîte correspondent

    sensiblement au bassin d'alimentation du Petit Vair, du moins dans la

    partie Nord de l'accident majeur du Bassin. Ainsi, les terrains concer-

    nés occupent une si

    mentation du gîte.

    2nés occupent une surface approximative de 8 km qui contribue à l'ali-

    Cette alimentation, calculée avec une valeur moyenne annuelle

    des excédents pluviomètriques (pluie efficace pour une R. F. U. de

    100 mm) égale à 330 mm, pourrait dépasser 1,3 M de m soit 3 à 4 fois

    les volumes exhaurées par Essar en artésianisme et sensiblement les volumes

    exhaurës en pompage.

    En ce qui concerne la Source Répar, la zone d'émergence

    présente sensiblement les mêmes caractéristiques qu'Essar, à savoir que

    l'aquifère est constitué par la "zone des graviers" du Keuper inférieur

    et par les niveaux marno-doiomitiques de la Lettenkohle, en affleurement

    sur le versant Sud du Bois de la Voivre en particulier et sur le versant

    du Bois des Seize Mutins. Ces formations situées en amont et au droit

    de l'émergence contribuent à l'alimentation directe de la source«, les

    formations situées en aval jusqu'en limite de l'accident majeur du Bassin

    forment réservoir tampon et temporisent la vidange du réservoir, en

    cela, ils contribuent également à l'alimentation de la source mais d'une

    façon indirecte (cf. les observations de l'Ingénieur des Mines lors des

    travaux de construction de la voie ferrée SNCF en 1903). L'hypothèse

    avancée par G. MINOUX en 1957/59 d'une origine profonde des eaux, issues

    de la nappe du gîte "B", et de leur remontée au jour à la faveur de la

    faille Nord du Bassin n'a pas encore été vérifiée. En outre, l'esquisse

    de la surface piézomètrique de cette nappe établie par nos soins en 1976

    montre que la zone alimentaire ne pourrait se situer qu'au Sud d'une

    ligne passant par la localité de Valleroy-le-Sec (cote NGF nappe supé-

    rieure à la cote d'Hépar en écoulement artésien), c'est-à-dire à près

    de 3 km de distance. C'est chose possible si l'on tient compte de circu-

    lations par chenaux karstiques, même si dans ce secteur on n'a pas re-

    levé de manifestations particulières en surface (dolines ou gouffres).

  • - 25 -

    Les traçages effectués en 1951 et 1975 par la Société des Eaux auraient

    même tendance à montrer que les eaux de ruissellement qui s'engouffrent

    à Ficherelle ou à la Fosse Bélier réaparaissent vers le Sud dans la Val-

    lée du Petit Vair.

    Ces remarques incitent à protéger plus amplement les terrains

    situés en amont et à l'Est d'Hëpar jusqu'en limite de partage des eaux

    superficielles. La surface de ce bassin alimentaire atteint près de2

    2 km et, si l'on tient compte de la valeur de l'excédent pluviomètrique

    du secteur égale à 330 mm, l'alimentation pourrait être proche à 0,4 m

    de m soit 18 fois les volumes exhaurês par Hépar en artésianisme et 3

    fois les volumes exhaurês en pompage.

    4.2. Gite^B"

    L'alimentation du gîte "B" est mieux connue du fait des nom-

    breux ouvrages en place et de l'importance des observations qui ont pu

    être faite depuis 1957 par G. MINOUX et le Service des Eaux de la

    Société. Elle a été largement présentée dans les rapports B. r. g. m.

    A1482 du 08.07.1959, DSGR 66 A42 du 27.07.1966 et divers mémoires confi-

    dentiels concernant la protection du gîte.

    Nous préciseront simplement que l'esquisse piézomètrique de la

    nappe du gîte "B", établie en 1976, schématise les grandes directions

    de circulation des eaux souterraines depuis les zones d'affleurement des

    formations constituant le réservoir jusqu'à la zone de "soutirage". Cette

    carte autorise quatre remarques :

    Io La ligne probable de portage des eaux souterraines est sen-

    siblement différente de la ligne de partage des eaux super-

    ficielles .

    2° Les affleurements du réservoir sur la cuesta ne contribuent

    que faiblement à l'alimentation directe de la nappe minérale.

  • - 26 -

    3° Les ruisseaux de Belle Fontaine et du Petit Vair occasion-

    nent un drainage de la nappe principalement dans leur

    cours amont.

    4° La limite de captivité de la nappe se situe à 500 m vers le

    Sud et 1 km vers l'Est de l'agglomération de Vittel.

    Ces constatations permettent de calculer la zone alimentaire

    de la nappe qui englobe la majeure partie des bassins contigus d'alimen-

    tation des deux ruisseaux pré-cités. Les terrains à prendre en compte2

    occupent une surface de l'ordre de 32 km qui reçoivent annuellement en

    moyenne 870 mm de pluie dont 380 mm de pluie efficace pour une R. F. U.

    de 50 mm ou 330 mm pour une R. F. U. de 100 mm, correspondant à un_ 3

    volume d'eau compris entre 5 et 6 M de m qui contribuent directement

    ou indirectement à l'alimentation de la nappe ; pourtant, les débits

    jaugés en 1964 sur l'ensemble du bassin ont montré que les volumes d'eau

    soutirés ne dépassaient pas 250 i

    moins que les volumes infiltrés.

    3 - 3soutirés ne dépassaient pas 250 m /h soit 2,2 M de m /an soit 3 fois

    Les études récentes, forage VII de la ville à Valleroy-le-Sec,

    forage Sud 2 à l'embouteillage de la Société, forage d'Haréville, ont

    montré que la nappe minérale présentait peu d'intérêt sur le premier site

    mais un intérêt notable que les deux autres sites. En outre, des relations

    ont pu être établies entre Haréville et la Vallée du Petit Vair lors

    des travaux d'exécution du forage profond avec injection d'eau potable.

    De même, le sondage piêzomètrique réalisé en 1979 au Moulin de

    Norroy, au Nord de l'accident majeur du Bassin, a montré que la nappe

    du gîte "B" avait une forte minéralisation composée essentiellement de

    sulfates (4 320 mg/1), chlorures (195 mg/1) et bicarbonates (137 mg/1)

    de sodium (1 280 mg/1), calcium (442 mg/1), magnésium (205 mg/1) et

    potassium (23,5 mg/1) et qui ne semble pas s'apparenter à l'eau "tradi-

    tionnelle" du gîte "B" pas plus qu'à celle du gîte "C" ou même de celle

    du Petit Vair. Ce sondage révèle également une anomalie de température

    de l'eau ; en effet, lors des pompages de courte durée effectués sur

    l'ouvrage captant l'eau entre 83,2 et 118,8 m de profondeur, des mesures

  • COUPE HYDROGEOLOGIQUE GITE "A " e f ö * •

    Limite á condition

    de potentiel

    ( émergence )

    Limite d'alimentation

    á condition de flux de

    la partie captive

    Limite á condition

    de potentiel variable

    ( Valr.Lignévitle )

    (mur de t'aquifére )

    NAPPE LIBRE.

    Limite à condition

    de potentiel

    ( source de débordement)

    Définition des conditions aux limites

  • - 27 -

    de température ont été faites au l/lO °C de degré, elles ont montré que

    les valeurs se maintenaient entre 17°1 et 17°4 C alors que la température

    attendue aurait dû être de 14QC au maximum.

    Des anomalies similaires ont déjà été signalées sur le gîte

    "C" par G. MINOUX lors de l'approfondissement du forage en 1964/1965, à

    savoir : teneurs en sulfates et chlorures dépassant les normes habituel-

    les de la nappe des grès du Trias inférieur et température nettement plus

    élevée (23 °C).

    En conséquence, ce secteur devrait faire l'objet d'une atten-

    tion toute particulière pour la protection du gîte "A" d'une part avec

    Essar et les sources dites bief aval et Simon, pour la protection du

    gîte "B" d'autre part avec le piêzomètre mis en place par la Société en

    1979, au Moulin de Norroy.

    4.3. Çonditions_aux_limites_gîtes "A"_et "B"

    La nécessité de gérer les ressources en eau souterraine oblige

    à considérer chacun des principaux systèmes aquifères d'un territoire

    dans son ensemble, c'est pourquoi on donne notamment une priorité à la

    représentation d'informations globales, relatives au "fonctionnement

    hydraulique" des systèmes aquifëres (à leurs conditions aux limites, à

    leurs connexions éventuelles) : cartes hydrogêologiques.

    La figure ci-contre est une coupe hydrogéologique qui montre

    schématiquement la disposition des assises et donne une définition des

    conditions aux limites des systèmes aquifères du Bassin de Vittel.

    Du Sud-Est vers le Nord-Ouest, on rencontre successivement :

    - une première limite à condition de potentiel (sources de

    débordement en pied de cuesta) ;

    - une limite à condition de potentiel variable (ruisseau de

    Bellefontaine et ruisseau du Petit Vair) ;

  • - 28 -

    - une limite d'alimentation à condition de flux de la partie

    captive ;

    - une deuxième limite à condition de potentiel (sources arté-

    siennes type Grande Source et Essar).

    La "maquette" hydrogêologique présentée à l'annexe 5 précise

    également les limites du système, à savoir :

    - limite de débordement permanent (captage avec artésianisme

    permanent) ;

    - limite de débordement temporaire (captage avec artésianisme

    temporaire) ;

    - limite d'alimentation continue (mur de l'aquifère) ;

    - limite étanche de l'aquifère captif (faille majeure) ;

    - portion de cours d'eau avec drainance ou débordement

    (ruisseau de Bellefontaine et Petit Vair),

    ainsi que les manifestations en surface liées au karst souterrain :

    - pertes d'eau,

    - doline importante ou gouffre.

    4.4.

    Le bassin d'alimentation du gîte "C" sollicité notamment au

    niveau de la Source Gérémoy est constitué par le Grès bigarré et le Grès

    vosgien en affleurement au niveau des bassins du ruisseau de Thuillières2 . 2

    (17,8 km ) et du ruisseau des Ailes (8,6 km ) au Sud-Est de Vittel ;

    65 % de la surface de ces bassins sont représentés par des grès en affleu-

    rement.

  • - 29 -

    Les écoulements de la nappe étaient sensiblement de direction

    Sud-Est/Nord-Ouest en 1972, avec un gradient voisin de 1,5 °/oo. La

    vitesse de transfert de la partie libre vers la partie captive de la

    nappe est relativement faible et ne dépasse pas quelques mètres par an.

    5 - VULNERABILITE DES AQUIFERES -

    5.1. GiteJTT

    Comme il a été énoncé au paragraphe 1.1.1, les assises qui

    constituent le gîte "A" et qui donnent naissance aux deux sources prin-

    cipales du groupe Nord (Hépar et Essar), affleurent essentiellement au

    Nord de l'accident majeur du Bassin ; c'est donc dans cette zone que

    sera étudiée en particulier la vulnérabilité du gîte.

    Dans le secteur proche de la source Hépar, l'aquifère est

    quasiment sans couverture naturelle, il en est de même dans toute la

    ville de Vittel, ainsi qu'au droit du parc thermal et du champ de course.

    La mise à jour de plusieurs sources, à moins de 600 m d'Hépar, lors de

    la construction de la ligne Chalindrey - Mirecourt et la répercussion

    immédiate sur le débit d'Hêpar, dès leur mise en écoulement, montre

    clairement que le secteur est très sensible.

    Et même là où la couverture atteint une certaine épaisseur,

    Bois de Lorima, Bois des Seize Mutins, le Haut de la Prêle, 1'Hermitage

    et la Vallée du Petit Vair en aval d'Essar, bien que l'environnement

    soit très favorable, la protection contre les pollutions n'est pas abso-

    lument garantie car les terrains sont la plupart du temps très altérés

    et très remaniés. Les manifestations telles que les sources dites "Bief

    amont et Bief aval" dans le secteur immédiat d'Essar et les sources

    Simon qui émergent entre l'aérodrome et le Moulin de Norroy en sont des

    preuves irréfutables.

  • - 30 -

    De même, il convient de signaler les nombreuses dolines qui

    se sont formées sous le terrain de golf matérialisant au jour des circu-

    lations souterraines et de subsurfaces, intenses, ainsi que l'effondrement

    des berges qui s'est produit dans le lit du Petit Vair en 1975 au "Pré

    Buzieux" et en 1977 à "La Nibarde", entre le Bois Saint-Rérny et le Moulin

    de Norroy.

    Néanmoins, il convient de signaler que la reconnaissance

    entreprise sur le gîte en 1979, directement en aval du Moulin de Norroy,

    a montré que la nappe minérale était quasi-inexistante ; en pompage, les

    débits prélevés étaient insignifiants. A la remontée du niveau d'eau,

    l'alimentation ne dépassait pas 110 1/h.

    5.2. Gîte "B"

    La connaissance de la constitution géologique et structurale

    du Bassin de Vittel a servi notamment à délimiter la zone d'alimentation

    du gîte "B", de loin le plus sollicité. Cette zone s'étend très largement

    au Sud-Ouest de l'agglomération, elle correspond approximativement aux

    bassins versants du ruisseau de "Bellefontaine", au Sud, et du ruisseau

    "Le Petit Vair" à l'Est.

    Les profils géologiques schématiques des deux vallées pré-

    citées, établis pour le rapport B. r. g. m. 76 SGN 393 LOR ont révélé

    les secteurs particulièrement vulnérables où la protection naturelle

    du réservoir aquifëre est inexistante :

    - dans la "boutonnière de Ligneville" notamment en aval de la

    localité, jusqu'à hauteur de l'ancienne brasserie ;

    - dans la Vallée du Petit Vair, de la station de Voiry au

    droit de la station de pompage d'eau potable de la ville

    (forage n° 3).

  • - 31 -

    Ces secteurs ont déjà fait l'objet d'une étude particulière

    et des prescriptions ont été énoncées dans le rapport concernant la

    définition du périmètre de protection des eaux minérales, établi par

    G. MINOUX en 1972.

    Par ailleurs, le travail réalisé sur le terrain pour la présen-

    tation de la maquette hydrogéologique du bassin versant du gîte "B"

    (rapport B. r. g. m. 77 SGN 108 LOR) a abouti 2. la localisation des zones

    particulièrement sensibles aux pollutions de surface, à savoir les franges

    d'affleurement du réservoir et les secteurs où l'on a rencontré un "karst

    actif" au sein de la couverture. C'est ainsi que l'eau d'un grand nombre

    d'émergences temporaires rencontrées sur le secteur d'étude se perd rapi-

    dement dans des dolines ou gouffres. Au Sud d'une ligne orientée Nord-

    Ouest/Sud-Est, empruntant la Vallée du Petit Vair (ville de Vittel,

    ancienne usine d'embouteillage) puis des dépressions successives jusqu'au

    front de cote (région de Monthureux-le-Sec), les émergences se situent

    exclusivement au contact dolomie de Vittel/Calcaires à Cératites, les

    dolines ou gouffres absorbants étant ouverts vers la base des calcaires

    à Cératites ou même au sein des calcaires à entroques : rive gauche du

    Ruisseau de Bellefontaine et vallon de Barbinvau en rive gauche du Ruis-

    seau Le Petit Vair. Au Nord de la ligne pré-citée, les émergences sont

    généralement issues de la Lettenkohle et l'eau se perd dans des gouffres

    ouverts dans la dolomie de Vittel (gouffre de Ficherel, très actif,

    sans résurgence apparente et Fosse Bélier très vite à saturation avec

    des résurgences et des engouffrements successifs tout au long du vallon).

    Les émergences temporaires ou perennes observées dans le cours

    supérieur du Petit Vair et apparaissant dans la partie inférieure des

    calcaires à Cératites semblent être des sources de débordement de la

    nappe du calcaire à entroques subaffleurant dans toute cette partie de

    la vallée jusqu'au Col des Clochettes.

  • - 32 -

    A noter également les risques importants de contamination de

    la nappe à la suite de phénomènes imprévisibles tel que le violent

    orage qui s'est abattu sur la région de Valleroy-le-Sec la nuit du 05

    au 06.07.1975. On a enregistré 128 mm d'eau tombée en 5 h de temps, ce

    qui a provoqué un ruissellement intense et un gonflement sans précédent

    du Petit Vair, innondant toutes les installations sises sur le parcours.

    Ces différentes observations renforcent les craintes émises

    antérieurement par G. MINOUX en ce qui concerne les risques de contami-

    nation de la nappe souterraine dans les zones particulièrement sensibles.

    Pour notre part, après examen approfondi de la nature lithologique des

    formations superficielles et de la géomorphologie favorisant le ruissel-

    lement des formations souterraines et des directions d'écoulement de la

    nappe, nous ajouterons que la Haute Vallée du Petit Vair jusqu'au Col

    des Clochettes (altitude 415) est une zone qu'il convient de protéger

    au même titre que les secteurs cités au paragraphe précédent.

    5.3. Gîte_"_Çl

    Le gîte inférieur, type "Source Gérémoy", capté par forages

    profonds sous une couverture imperméable dont l'épaisseur atteint 130 m

    à Gêrémoy et même 190 m au Moulin de Norroy, avec une extension latérale

    très importante, est bien protégé naturellement contre les risques de

    contamination.

    De plus, la faible vitesse de circulation de l'eau dans le

    réservoir gréseux et conglomératique est un facteur supplémentaire de

    filtration et d'auto-épuration.

    Par ailleurs, les périmètres de protection instaurés pour les

    gîtes "A" et "B" tels qu'ils ont été définis en 1972, notamment, contri-

    buent à la préservation de la couverture imperméable du gîte "C" et limi-

    tent sur le plan législatif la réalisation d'ouvrages souterrains sur

    l'ensemble du secteur concerné.

  • SOURCES

    ^fef^ y.

    s^=.

    " , • . . . ' /i

    ****•—-< ^ / ••: [ c^-.

  • - 33 -

    6 - TRAVAUX REALISES PAR LA SOCIETE POUR LA PROTECTION DES GITES -

    6.1. Aménagement_des_sources (cf. figure ci-contre)

    Certaines dispositions ont été prises par la Société des Eaux

    pour diminuer, voire supprimer totalement les risques de contamination

    des nappes minérales par des venues superficielles.

    Gîte "A" - Source Hépar

    Lors des travaux de recaptage en 1959/1960, l'ouvrage a été

    approfondi de -6,30 à -16,23 m et équipé avec un tubage crépine en plas-

    tique type "Sargousette" 0 200 x 232 mm de -14,52 à -6,45 m, prolongé

    par un tubage plein en plastique 0 205 mm jusqu'à 1,49 m du radier de la

    chambre de captage. L'annulaire a été garni avec du gravier siliceux de

    0 10/12 mm de -15,07 à -6,10 m et la protection en tête a été assurée par

    la mise en place d'un premier bouchon d'étanchéité en Argile de Levallois

    damée de -6,10 à -4,60 m, d'un deuxième bouchon en béton Portland servant

    d'ancrage à la colonne de captage, de -4,60 à -4,47 m, enfin d'un troi-

    sième bouchon d'étanchéité en Argile de Levallois damée de -4,37 à -3,66 m.

    Gîte "B" - Sources secondaires

    Les sources Perrut, Iris et Stella ont été éliminées il y a

    une dizaine d'années et depuis 1977 les sources Joutard, Junon, Phébus,

    Astra, Lacroix, les Abimes et Lorraine ont été recomblées avec de l'argile

    (argiles de Levallois) maintenue en place par un bouchon de béton de

    1,50 m d'épaisseur environ dont le toit se situe au niveau du sol naturel.

    Avant chaque "rebouchage", la Société à procédé aux opérations

    suivantes :

    - nettoyage de l'ouvrage par pompage, avec prélèvement d'eau

    pour analyses complètes,

    - contrôle du fond,

    - stérilisation à l'eau chlorée.

  • - 34 -

    La Société envisage de reboucher également les sources Bien-

    faisante, Recommandée, Oméga, Alpha, Idéale, Grands Ducs, Croix Blanche,

    Jecor, Valoris, Cécile et Bonne Source.

    Ainsi, vingt et un ouvrages existants mais inutilisés seraient

    supprimés progressivement dans le but essentiel de protéger le gîte et

    de préserver la qualité de l'eau de la nappe minérale. Cependant, cer-

    taines d'entre-elles pourraient être remplacées par de nouveaux forages

    piézomètriques dont la réalisation technique ferait l'objet d'une atten-

    tion toute particulière.

    6.2. Assainissement

    En 1979, la Société a pris en charge financièrement une

    grande partie des travaux d'assainissement de la commune de Ligneville

    (réseau d'ëgoûts acheminé par la Vallée du Ruisseau de Bellefontaine de

    la localité au réseau existant de la ville de Vittel) et a contribué à

    la mise en place d'un système de protection du gîte "B" sur le tracé de

    la canalisation (Argiles de Levallois damées en fond de fouille et colma-

    tage des diaclases mises à jour par la pelle mécanique).

    De mime, la Société a participé financièrement et contrôlé

    les travaux d'étanchéité de plusieurs sites réservés pour la construction

    d'étables ou de stabulations et implantés dans le périmètre de protec-

    tion des sources d'eau minérale.

  • ^ w ^ ^ ^ ^ U

    * > N ^ V ^ V % ; A.

    :'g^1itSon)broHer,Seq>^y-'̂ 75i- jX :

  • - 35 -

    7 - SUGGESTIONS POUR L'EXTENSION DES PERIMETRES DE PROTECTION DES NAPPES

    MINERALES DE VITTEL -

    7.1. Limites

    Toutes les observations énoncées aux chapitres précédents

    incitent à suggérer une extension du périmètre de protection existant

    vers le Nord et vers l'Est (cf. figure ci-contre).

    L'extension proposée pourrait être ainsi définie :

    * dans la partie Nord

    - borne tribanale des communes de Vittel, Contrexéville et

    Norroy-sur-Vair (point B, limite actuelle du p. p . ) ,

    - église de Norroy-sur-Vair,

    - borne tribanale des communes de Norroy-sur-Vair, Mandres-

    sur-Vair et Saint-Remimont,

    - borne tribanale des communes de Vittel, Norroy-sur-Vair,

    Saint-Remimont,

    - point coté 401 au lieu-dit "Les Monts la Croix", commune

    de Saint—Remimont,

    - point coté 401 au lieu-dit "Haut d'Issemont", commune de

    Parey-sous-Montfort,

    - carrefour coté 451, route D68 They-sous-Montfort - Domjulien,

    * dans la partie Est

    - carrefour coté 451, route D68 They-sous-Montfort - Domjulien,

    - pont route D429 coté 380, au-dessus ligne SNCF à Haréville,

    - carrefour D28/D28a, coté 433, commune de Valleroy-le-Sec

    (Col du Poirier),

    - sommet mamelon coté 433, commune de Monthureux-le-Sec,

    - point coté 440 au droit du chemin rural Monthureux-le-Sec/Dl8,

    commune de Monthureux-le-Sec,

  • - 36 -

    - Col des Clochettes, coté 415, commune de Thuillières,

    - borne tribanale des communes de Lignéville, Thuillières et

    Saint-Baslemont, lieu-dit "Le Haut du Groseiller" coté 447.

    7.2. Prescriptions

    Les mesures énoncées en 1959 et 1966 par G. MINOUX dans le

    cadre de la protection du gîte hydrominéral de Vittel (gîte "A" et

    gîte "B") , en particulier pour assurer le maintien de sa valeur écono-

    mique et thérapeutique, conservent toute leur valeur pratique.

    Cependant, compte-tenu des données nouvelles concernant :

    - la structure du bassin, notamment au droit des sources

    déclarées d'intérêt public (Grande Source, Hépar, Gërémoy) ;

    - les écoulements souterrains dans la partie Sud-Est et Nord-

    Ouest du bassin d'alimentation et sur le cours des ruis-

    seaux de Bellefontaine et du Petit Vair en particulier ;

    - l'origine probable des eaux qui émergent dans les captages

    de la Société ;

    - les risques de contamination par les eaux superficielles

    à la faveur de travaux réalisés dans le bassin d'alimentation

    des gîtes "A" et "B" notamment,

    il conviendra d'être encore plus vigilant et de se conformer strictement

    à la réglementation en vigueur régissant un certain nombre d'activités.

  • - 37 -

    Les principales de ces activités sont :

    - les travaux de terrassement pour pose de conduites d'eau,

    pose de réseau d'égoûts, extension ou création de nouvelles

    installations agricoles (stabulation et porcherie en parti-

    culier), création de nouveaux immeubles ou lotissements,

    mise en place de nouvelles dessertes routières, réalisation

    de retenues d'eau artificielles, même temporaires ;

    - les travaux de comblement de gouffres ou de carrières

    désaffectées ;

    - la mise en décharge sauvage des ordures ménagères ou de

    matériaux hétéroclites tel le dépôt de Valleroy-le-Sec situé

    à proximité immédiate du forage VII de la ville, exploité

    pour la distribution d'eau potable ;

    - les rejets d'effluents dans le milieu naturel, sans épura-

    tion préalable. A ce sujet, l'assainissement de Lignéville

    venant d'être effectué, il conviendra d'envisager la réalisa-

    tion de ces mêmes travaux pour les localités de Valleroy-

    le-Sec et Haréville en priorité.

  • DOCUMENTS CONSULTS

    G. MINOUX (1958)

    G. MINOUX (1959)

    G. MINOUX (1960)

    G. MINOUX (1962)

    G. MINOUX (1966)

    G. MINOUX (1969)

    G. MINOUX (1971)

    B. BOSCH et A. MARCE(1974)

    Cl. MAIAUX (1976)

    Recherches hydrogéologiques dans le secteur de laSource Hëpar à Vittel (Vosges). Rapport B. r. g. m.Al 181 du 02.12.

    Données géologiques et hydrogéologiques pourl'étude du Bassin des eaux minérales de Vittel(Vosges). Rapport B. r. g. m. A1482 du 24.06.

    Travaux d'amélioration de la Source Hépar à Vittel(Vosges). Rapport B. r. g. m. A1578 du 18.02.

    Examen géologique de l'avant-projet de rectifica-tion du "Petit Vair" près du pont de "La Renais-sance". Rapport B. r. g. m. DS 62 A3 du 11.04.

    Notice géologique et hydrogéologique sur les eauxminérales du Bassin de Vittel (Vosges). RapportB. r. g. m. du 21.06.

    Observations géologiques et hydrogéologiques com-plémentaires dans le Bassin des eaux minérales deVittel (Vosges). Campagne de recherche 1964/65.Rapport B. r. g. m. DSGR 66 A42 du 27.07.

    Projet d'édification du nouveau 'Palais des Congrès"aux abords Sud de "Grande Source". Enquête géolo-gique. Rapport préliminaire. Note du 24.03. Examengéologique des sondages de reconnaissance. Note du^20.06.

    A.E.P. du nouvel embouteillage de la SGEMV. CR destravaux résultats acquis en 1956/57. Rapport B. r.g. m. 71 SGN 213 NES du 19.06.

    - Avec la collaboration de G. MINOUX -Contribution à l'étude hydrogëologique du Bassinde Vittel, au moyen des techniques isotopiques :phase préliminaire. Rapport B. r. g. m. 74 SGN289 NES du 20.09.

    Présentation géologique et hydrogéologique du sitede la source Hëpar. Vulnérabilité et protection dugîte. Note SGR/LOR du 03.09.

  • (suite)

    Cl. MAIAUX (1977)

    R. HENTINGER etCl. MAIAUX (1977)

    G. MINOUX (1977)

    R. HENTINGER etCl. MAIAUX - J.RICOUR (1978)

    Cl. MAIAUX (1978)

    J. RICOUR (1979)

    J. RICOUR (1979)

    J. RICOUR (1979)

    G. MINOUX (1979)

    Cl. MAIAUX (1980)

    Présentation d'une maquette hydrogéologique dubassin versant du gîte hydrominéral inférieur.Rapport B. r. g. m. 77 SGN 108 LOR du 16.02.

    - Avec la collaboration de G. MINOUX -Etude structurale de la limite Nord du Bassin deVittel par méthodes géophysiques. Rapport B. r.g. m. 77 SGN 323 LOR du 29.06.

    Etude et modernisation du forage SW de Voiry.Rapport géologique et technique sur les travauxet sur les résultats hydrogéologiques de l'ouvrage.Rapport B. r. g. m. 77 SGN 385 LOR du 11.08.

    Projet de construction de deux digues d'écrêtementdes eaux sur les ruisseaux du Petit Vair et deBellefontaine. Etude des répercussions sur le gîtehydrominéral. Rapport B. r. g. m. 78 SGN 365 LORdu 05.07.

    Etude de la nappe des grès du Buntsandstein : CRde surveillance du forage profond de l'embouteil-lage Sud. Rapport B. r. g. m. 78 SGN 213 NES du10.11 .

    Caractéristiques hydrogéologiques générales desgîtes hydrominéraux du secteur de Vittel. RapportB. r. g. m. 79 SGN 047 LOR du 25.01.

    Mise en charge du gîte hydrominéral B. Evolutiondu débit de Grande Source et des niveaux de BonneSource sur la période 1969/78. Rapport B. r. g. m.79 SGN 092 LOR du 07.02.

    Etude de la vulnérabilité de la bordure Nord-Ouestdu périmètre de protection des gîtes aquifères deVittel. Rapport B. r. g. m. SGR/LOR n° 79/24 du12.03.

    Le bassin hydrogëologique de Vittel (Vosges). Soncadre géologique, ses ressources en eaux souter-raines. Bulletin du B. r. g. m. (2ème série)section III, n° 2, pp 59 - 76, 13 figures.

    Etude de la nappe du Buntsandstein. CR des travauxet résultats acquis sur le forage profond d'Haré-ville. Rapport B. r. g. m. 80 SGN LOR.

  • (suite)

    * CR des travaux et résultats acquis sur les ouvrages suivants, réaliséspour le compte de la ville de Vittel :

    - forage V réalisé en 54/55- reprise et approfondissement forage III en 1958- forage VI réalisé en 65/66- forage VII réalisé en 1972.

    * Notes diverses concernant :

    - les terrassements du nouvel hôpital civil de Vittel- la construction du groupement d'immeubles de la CILOF, rapport

    B. r. g. m. DSGR 64 B6 du 27.08.1964- la construction du groupement d'immeubles HLM à proximité de

    l'hôpital civil de Vittel.

    * Carte géologique au 1/50 000 de Vittel (1964) par G. MINOUX.

    é

  • E R R A T U M

    au rapport B.r.g.m.-SGR/LOR n° 80 SGN 040 LOR

    ETUDE HYDROLOGIQUE et HYDROGEOLOGIQUE

    du BASSIN de VITTEL

    en VUE de 1'EXTENSION

    des PERIMETRES de PROTECTION

    des SOURCES MINERALES (gîtes "A", "B" et "C")

    Page 36, paragraphe 7.2. Prescriptions

    Au lieu de :

    - la structure du bassin, notamment au droit des sources décla-

    rées d'intérêt public (Grande Source, Hêpar, Gérémoy) ;

    Lire :

    - la structure du bassin, notamment au droit des sources décla-

    rées d'intérêt public (Grande Source et Hépar) ou autorisées

    par arrêté préfectoral (Gérémoy).

  • • du MÖÜLIN de r - 5

    au 7/25 000

    \\. .39Ï 80 SGN 040 LOR

    Aerodrome. ^.•*t • -- - ,1. _..•?.. J £ C J > V ^ ;/1 />r- > - ^ •

    •=L# ÍT-Wr •' V Í A \ \ ¿r-C-v -'Ar^ - \ \ o \ . / ^

  • si V/l/ft S . G . E . M . I/.Annexe 1 bSONDAGES PJEZOMETmnUESdu MOU LIM de. NOKKOV

    80 SGN 040 LOR

    Le Breu//

  • S . G , E . M . V .

    Annexe 2 (a)

    B . R G . M . S.G.R LOR.

    338.2 .70

    Forage de reconnaissance

    de NORROY/VAIR(88) X : 866,60Y : 64.73

    2 : 326 IEPD)

    COUPE TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE

    E C H E L L E I / B O O

    F o r a g e o lo tarière —••

    0 25Omm.

    Forage au tricone —*

    J3 B " [203.2 m m )

    ° I eau eloire [ sans tubaged« protection ]

    forage au trieone

    S3 6"3 4 ( 171 ,45mm. )

    a l'eau claire jaweMtiée

    \

    Forage au t'icone

    j0 4 3 4 [ 120,65 m m )s l'eau claire ¿ove M lié*

    ObsarvQtiona sur Injection

    8 ~ '" p e r t e

    parías partielles

    [ 2C % I

    no 7iperte total« d'inj.ïS-^

    (100'/.} ' !

    part» Importante IG2-teov. i ,04.6

    l'injection remonteà 100 %

    i-T ubagede ioutén«mpro», to.re 0 194

    J-7

    Ato

    Avancement

    2O' 40' 6O'

    ¿t~J< J\ f\ J\ 1\ TË

    ('m T u b a g e acier ordinaire

    S 0 125 «133 m m . plein atcimenté a I (ilradoi

    ¿i__ 1 1 1 « ibi 7mmm a n c h o n s au'c ajustantes tous les 4 m .

    99,5 2* essai le 2 6 - 6 -79

    . 1 0 5 , 3 toi t s é d i m e n t s d o n s le t u b ep i e z o m à t r c 0 4 4 x 4 9 m m .

    118,85

    120. 3C

    3' essai (e 6-7-79

    V 7 7 / 7 7/ // 7 / T 7i

    I I

    113 5

    , . Terre végétale e.t limons argileux 'avec petits galets Alluvions

    L imons argileux avec nombreux du Patit Vairgalets roulis

    Argile gris bleu et galets plats

    Schists gris et gyps«

    US Schiste brun rouge

    Alternance da schiste griset verdâtre avec gypse

    29,531 Schiste brun rouge

    Schiste gris vert et gypse3536 Schiste brun rouge

    Schiste gris , verdatr« ,brun rouge avec gypsa

    Schifte gris vert avec gypseet niveaux a plaquettes

    dolomitiques

    52,9 Repère : schiste bariola

    54/65— at dolomie argileuse

    Dolomie crème

    62

    Calcaire gris bleu très dur

    a passées coquilliers

    725

    Alternance do calcairegris bleu et de marne gris foncé

    Calcaire beige altéré etpassées argileuses

    85.5

    Calcaire baiga massif

    106

    Marne gris foncéavec gypse «t anhydrite

    VI•tl_

    rie

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    LUIOl/l

    Zl2

  • B. r. g. m. - SGR/LOR ANNEXE 31, rue du Parc de Brabois

    54500 - VANDOEUVRE 80 SGN 040 LOR

    S . G . E . M . I/TTTEL

    Compter -fiznduj, do. ¿,uA\n¿ÁUudnci¿

    da ¿ondage. pJLQ.zomoXAA.quQ. du hiouLin de.

    COMMUWE cíe MORRO//l /AIR [SS)

  • ANNEXE 3 (a) NOTE N° 1

    5. G. E. M. I/.

    Sondage, pllzomliAlqaz de. MORROV-SUR-\JA1R [SB]

    C. R. opération de cimentation

    1ère PHASE SONDAGE : 0 à 48,76 m (ciment CLK 45)

    Cf. schéma installations ci-joint

    Le 18.06.1979, 1er essai de cimentation : base packer, 47 m/sol,

    malaxeur manuel et pompe Seguy.

    16 h 45 début malaxage ciment 2 sacs + 60 1 d'eau

    17 h 00 injection 60 1 + 32 1 = 92 litres de coulis

    17 h 10 nouveau malaxage ciment 2 sacs + 60 1 d'eau

    17 h 15 injection 60 1 + 32 1 = 92 1 - 20 1 = 72 1 de coulismanomètre monte en pression à 20 bars, impossibilitépoursuivre injection, volume injecté = 164 litres,lavés à l'eau claire immédiatement en vue repriseultérieure de la cimentation.

    Le 20.06.1979, 2ième essai de cimentation : nouveau packer et nouveau

    malaxeur.

    Pression packer au sol limitée à 12 bars. Base packer -47 m/sol

    et remplissage tubage avec bentonite.

    08 h 15 gonflage packer, la pression tient à 11 bars seulement

    08 h 25/, , n , , . .. . rn» h à( l a v a8 e " e 1 annulaire a 1 eau claire

    débranché flexible d'envoi d'eau, pas de remontée,nouveaux ennuis avec malaxeur

    11 h 15 début malaxage ciment et réglage pression packer à14,5 bars

  • - 2 -

    : 1: 1: I: 1

    : 1

    : 1

    1111

    1

    1: 12

    : 1: 1

    : 1

    22

    2: 12

    hhhh

    h

    hh

    hh

    hh

    20/1127/1130/1135/11à 11

    43/11à 11

    55/1200/12à 1213/1225/12à 12

    40/1250/12

    à 13

    à 13

    hhhhhhhhhhhhh

    hh

    h

    h

    25303540405353001313253537

    5055

    20

    30

    1ère inject.coulis2ième3ième4ièmeniveau5ième

    n uII M

    II II

    bentonite ilu u

    apparition coulis <6ième7ièmeniveau8ième9ième

    II M

    II II

    bentonite ilii u

    u u

    VOL.

    60: 60

    30: 60ichangé,

    60m jour,

    6060

    ichangé,6060

    EAU

    1111pressior1niveau t11pressior

    r-i

    1

    NB. SACSCIMENT

    2112

    i packer inchangéo

    jentonite inchan]22

    i packer 14 bars

    après 800 1 de coulis injectés, niveaurepriselOième11ièmeaprès 1débordechassemonte à

    d'une façon très faible (fuites11 : 6011 : 60

    'envoi de 910/920 1

    1 :1 :

    22

    VOL.

    : 92764692

    le92

    COULIS

    1111

    1le, pression pacl

    9292

    9292

    bentonite monte et

    11

    1

    r-l

    cer

    VOL. COULISINJECTE

    92168214306

    398

    111

    r-l

    14-vl3 bars490582

    674766

    1—1

    1

    11

    début débordement durantau packer vraisemblablement)

    2 : 922 : 92

    de coulis, injection impossibleabondamment et la pression au mano des bouteilles

    du coulis avec 40 128/30 bars et même

    fin öimentation

    de bentonitela c o lonne

    , mais la bentoniter-l

    1 :: le coulis

    monte à 30

    858950

    11

    NB. SACSUTILISES

    2346

    8

    1012

    1416

    OBSERVATIONS :

    quelques minutes puis arrêt et :

    18 : :20 : :

    refoule au piston de la pompe, la bentonite :bars

    déborde abondamment du sommet du tubage, la pression :d'injection se soulève

  • - 3 -

    Le 21.06.1979, contrôle cimentation :

    - top ciment à l'extrados, 3,60 m/sol ciment mou4,05 m/sol ciment dur

    - niveau bentonite dans le tubage 11,57 m/tubage à +0,53 m/sol

    - top ciment à l'intérieur du tubage 0 125 x 133, 46,20 m/tubage soit 45,67 m/sol.

    Contrôle d'étanchéité : 14 h 50/15 h 10 lavage du tubage ä l'eau claire.

    Essai_n^_l ä 15 h 10 stabilisation niveau d'eau à -14 mm/tubage

    16 h 00 stabilisation niveau d'eau à -62 mm/tubage

    16 h 10 stabilisation niveau d'eau à -104 mm/tubage

    ce qui donne un volume d'eau absorbé de 11,8 1 x 0,09 = 1,06 1/h.

    Essai_n2_2 : vidé le tracé, niveau stabilisé à -33,06-> m/tubage

    à 16 h 35 niveau